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Channel: Mémoires de Guerre
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Walter Lucien

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Lucien Walter (Eugène, Lucien, Alfred Bollender) est un acteur français, né le 5 février 1866 à Paris (4e2), décédé le 17 février 1945 dans le 14e arrondissement de Paris. Lucien Walter était le fils de Daniel, Henri Bollender et de Marie, Anne Walter, dont il portait le nom. Il est mort en février 1945, au 1, rue Cabanis, 14e arrondissement de Paris.

videoFilmographie

  • 1908 : Le Baromètre du ménage réalisation anonyme
  • 1908 : Le Mouchoir de Marie de Maurice de Féraudy et Jean Kolb (245 m)
  • 1910 : Le Choix d'une fiancée réalisation anonyme
  • 1913 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Albert Capellani - Durand
  • 1914 : Quatre-vingt treize de Albert Capellani et André Antoine
  • 1917 : Une nuit mouvementée de Pierre Delcourt
  • 1918 : La Mort des pirates réalisation anonyme - film tourné en 10 époques
  • 1932 : Un homme sans nom de Gustav Ucicky et Roger Le Bon - Le docteur Lederer
  • 1933 : Vive la compagnie de Claude Moulins - M. de Charzay
  • 1934 : Les Nuits moscovites de Alexis Granowsky - Le médecin
  • 1934 : Si j'étais le patron de Richard Pottier
  • 1934 : Zouzou de Marc Allégret
  • 1934 : Incognito / Son altesse voyage de Kurt Gerron
  • 1935 : Veille d'armes de Marcel L'Herbier
  • 1936 : Tarass Boulba de Alexis Granowsky
  • 1936 : Les Mutinés de l'Elseneur de Pierre Chenal - Un marin
  • 1936 : Vertige d'un soir de Victor Tourjansky
  • 1937 : Les gens du voyage de Jacques Feyder
  • 1937 : J'accuse de Abel Gance
  • 1937 : Orage de Marc Allégret - Mortemart
  • 1938 : Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier - L'huissier
  • 1938 : Un fichu métier de Pierre-Jean Ducis
  • 1939 : Ils étaient neuf célibataires de Sacha Guitry - Le maître d'hôtel de Margaret
  • 1941 : Ne bougez plus de Pierre Caron - Le vieux client
  • 1942 : L'Appel du bled de Maurice Gleize - Le chirurgien
  • 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné - Film tourné en deux époques

Gobet Jean

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Gobet Jean Jean Gobet (Joseph, Paul, Louis Gobet) est un acteur français né le 20 juillet 1888 à Mornant et décédé le 29 avril 1980 à Créteil.















videoFilmographie

Cinéma

  • 1928 : Les Fourchambault de Georges Monca
  • 1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann
  • 1931 : Coiffeur pour dames de René Guissart - Gaetan
  • 1931 : La Couturière de Luneville de Harry Lachmann
  • 1931 : Le Monsieur de minuit de Harry Lachmann - Mr Durand Toucourt
  • 1931 : La Petite Chocolatière de Marc Allégret - Hector
  • 1931 : Tu seras duchesse de René Guissart - Le docteur
  • 1931 : Isolons-nous Octave de Marc Allégret - court métrage -
  • 1931 : Le Seul Bandit du village de Robert Bossis - court métrage -
  • 1932 : Baby de Carl Lamac et Pierre Billon
  • 1932 : Le Chien jaune de Jean Tarride - Le voyageur de commerce
  • 1932 : Kiki de Carl Lamac et Pierre Billon
  • 1932 : Ma femme... homme d'affaires de Max de Vaucorbeil - L'impresario
  • 1932 : Austerlitz 24-22 de André Bay - court métrage -
  • 1932 : La Der des ders de Jean Caret - court métrage -
  • 1932 : En plein dans le mille de André Chotin - moyen métrage - Octave
  • 1932 : La Méthode Crollington de André Bay - court métrage -
  • 1932 : Mimi Pandore de Roger Capellani - moyen métrage -
  • 1932 : Ordonnance malgré lui de Maurice Cammage - moyen métrage - Le vicomte de Marchevieule
  • 1933 : L'Ordonnance de Victor Tourjansky
  • 1933 : Les Surprises du sleeping de Karl Anton
  • 1933 : Trois hommes en habit de Mario Bonnard - André
  • 1933 : La Voix sans visage de Léo Mittler - Le domestique
  • 1933 : Je suis un homme perdu de Edmond T. Gréville - moyen métrage -
  • 1933 : Mon chapeau de Jaquelux - court métrage -
  • 1934 : On a trouvé une femme nue de Léo Joannon - Robert
  • 1934 : Prince de minuit de René Guissart
  • 1934 : Quadrille d'amour de Richard Eichberg et Germain Fried
  • 1934 : Si j'étais le patron de Richard Pottier - Un actionnaire
  • 1935 : Baccara d'Yves Mirande et Léonide Moguy (premier assistant-réalisateur) - L'ami journaliste
  • 1935 : La Route impériale de Marcel L'Herbier - Le barman
  • 1936 : Avec le sourire de Maurice Tourneur - Bruzin
  • 1936 : Le Roi de Pierre Colombier - Rivelot
  • 1937 : Alexis, gentleman chauffeur de Max de Vaucorbeil - Le maquilleur
  • 1937 : Mon député et sa femme de Maurice Cammage
  • 1938 : La Marraine du régiment de Gabriel Rosca
  • 1938 : Tricoche et Cacolet de Pierre Colombier - Breloque, le secrétaire
  • 1941 : Caprices de Léo Joannon
  • 1942 : Mermoz de Louis Cuny
  • 1943 : Le Bal des passants de Guillaume Radot - Jean Lamire
  • 1945 : Vingt-quatre heures de perm' de Maurice Cloche - Le régisseur
  • 1945 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois - Benoist
  • 1949 : Les Nouveaux Maîtres de Paul Nivoix
  • 1952 : Les Détectives du Dimanche de Claude Orval


Télévision3Télévision

  • 1965 : Le Théâtre de la jeunesse : Sans-souci ou Le Chef-d'œuvre de Vaucanson d'Albert Husson, réalisation Jean-Pierre Decourt


ThéâtreThéâtre

  • 1921 : Vive Boulbasse de Régis Gignoux, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1923 : L'Appel du clown de Régis Gignoux, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1934 : L'Été de Jacques Natanson, mise en scène Marcel André, Nouvelle Comédie
  • 1935 : Les Fontaines lumineuses de Georges Berr et Louis Verneuil, Théâtre des Variétés
  • 1947 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Dux, Comédie-Française
  • 1950 : Mort pour rien d'Alfred Fabre-Luce, mise en scène René Rocher, Théâtre de l'Œuvre
  • 1955 : La Monnaie de ses rêves d'André Ransan, mise en scène René Rocher, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1955 : La Tueuse de André-Paul Antoine, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1956 : Je suis seule ce soir d'André-Paul Antoine, mise en scène René Rocher, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1956 : Meurtre au ralenti de Boileau-Narcejac, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre du Grand-Guignol

Jeunes filles de Paris

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Jeunes filles de ParisJeunes filles de Paris est un film français réalisé par Claude Vermorel, sorti en 1937. La vie de quelques personnages hauts en couleur, aux origines sociales fort différentes et dont les destins ne sont pas toujours glorieux : un vieux clochard alcoolique qui divague sur sa fortune passée, un banquier milliardaire et gâteux, une vieille dame maniérée, un séducteur équivoque, une petite ouvrière fille-mère, une jeune femme qui hésite entre un monsieur riche et un amant pauvre, un brave ouvrier et un bourgeois hypocrite.










videoFiche technique

  • Titre : Jeunes filles de Paris
  • Réalisation : Claude Vermorel
  • Scénario et dialogues : Claude Vermorel
  • Musique : Henri Verdun
  • Photographie : Louis Page, Jacques Mercanton et Maurice Pesquiné
  • Montage : Marcelle Saysset
  • Décors : Jean Douarinou
  • Directeur de production : Jean-Paul Dreyfuss
  • Société de production : Les Productions Pellegrin
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - Mono
  • Genre : Action
  • Date de sortie : 5 février 1937


videoDistribution

  • Michel Simon : le baron de Beaupoil, Milord
  • Mireille Balin : Gine
  • Paul Azaïs : Henri Maubert
  • Nadia Sibirskaïa : Andrée Maubert
  • Marguerite Moreno : la baronne de Beaupoil
  • Maurice Baquet : Gaston
  • Mady Berry : Mme Maubert
  • Armand Bour : le vieux monsieur
  • Raymond Cordy : Émile le taxi
  • Jean Darcante : Roland
  • Renée Dargent : Mimi
  • Aline Debray
  • Marcel Delaître : Maubert
  • Charles Dorat : Jacques
  • Claire Gérard : Mme Lavaut
  • Gilbert Gil : Georges Levaut
  • Léon Larive
  • Françoise Morhange : Jeannette Maubert
  • Pierre Palau : Levaut, le pharmacien
  • André Roanne : Jo
  • Gabrielle Roanne

Le Roman d'un spahi

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Le Roman d'un spahiLe spahi Jean Peyral est tres epris de la coquette Cora. Lorsqu'il se rend compte qu'elle le trahit, il tente de se suicider mais il est sauve par la tendresse de la jeune indigene Fatou. Au cours d'une patrouille de reconnaissance, Jean est tue et Fatou se laisse ensevelir avec lui dans le sable.












videoFiche Technique

  • Titre original : Le Roman d'un spahi
  • Formats : Noir et blanc
  • Réalisateur : Michel Bernheim
  • Scénariste(s) : André Heuzé , André de Lorde
  • Chef opérateur : Jean Isnard, Armand Thirard
  • Bande originale : Compositeur Jane Bos
  • Montage : Marthe Poncin
  • Année de production : 1936



videoDistribution

  • Mireille Balin
  • George Rigaud
  • Princesse Kandou
  • Antonin Berval
  • Pierre Larquey
  • Hélène Pépée
  • Habib Benglia
  • Raymond Cordy
  • Thynelle Anys
  • Pépa Cara
  • Lydia Chaliapine,
  • Jean Cyrano

Pépé le Moko

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Pépé le MokoPépé le Moko est un film français de Julien Duvivier sorti en 1937 avec Jean Gabin. La police cherche à coincer le caïd du milieu parisien Pépé le Moko, réfugié dans la Casbah d'Alger avec sa bande. Il y est intouchable, mais ne peut en sortir sans se faire arrêter. Sa vie bascule le jour où il tombe amoureux de Gaby, une jeune femme demi-mondaine, entretenue par un homme riche, passée là en touriste, représentant tout ce que la Casbah n'est pas : parisienne et sophistiquée. Cette relation est jalousée par Inès, maîtresse de Pépé. L'inspecteur Slimane, lui, suit tout cela très attentivement : il compte sur les conséquences de ce triangle amoureux pour faire sortir le caïd de sa planque.

Le film emprunte de nombreux éléments au Scarface de Howard Hawks, notamment le fait d'attribuer à chacun des acolytes du truand un tic très marqué. L'ambiance des deux films et le caractère des héros n'ont cependant aucun rapport. Reprises : Pépé le Moko fut ensuite adapté en 1938, sous le titre Algiers par John Cromwell, puis en 1948, sous le titre Casbah par John Berry. En 1949, le célèbre acteur comique italien Totò, prit la place de Jean Gabin dans un film parodique : Totò le Moko, de Carlo Ludovico Bragaglia.

Pépé le Moko a par ailleurs eu une influence déterminante sur Casablanca. La grande chanteuse Fréhel joue le rôle d'une chanteuse oubliée du public — ce qu'elle est au moment du film — et y interprète Où est-il donc ?, une chanson nostalgique qui évoque Paris ; Jean Gabin interprète lui-même dans ce film une chanson d'amour de ses débuts dans le music-hall à la Maurice Chevalier. Faux raccord noté : vers le milieu de l'histoire, quand Pépé le Moko porte une chemise sombre, quand sa veste s'écarte, on a le temps de voir les initiales "J.G." (Jean Gabin).

« Pépé le Moko, c'est l'installation officielle, dans le cinéma français d'avant-guerre, du romantisme des êtres en marge, de la mythologie de l'échec. C'est de la poésie populiste à fleur de peau : mauvais garçons, filles de joie, alcool, cafard et fleur bleue ». (Jacques Siclier) Dans une interview donnée en 1999 sur sa cinémathèque imaginaire, le cinéaste Jean-Pierre Mocky cite Pépé le Moko : « Dans les films français, Pépé le Moko de Julien Duvivier est pour moi un film phare. Il appartient aux films interprétés par des acteurs qui aujourd’hui n’existent plus, c’est-à-dire les seconds rôles qui pourraient être des premiers rôles. ».

videoFiche technique

  • Titre : Pépé le Moko
  • Réalisateur : Julien Duvivier
  • Scénario d'après le roman d'Henri La Barthe (alias Ashelbé)
  • Adaptation et dialogues : Jacques Constant, Julien Duvivier, Henri Jeanson
  • Assistant réalisateur: Robert Vernay
  • Montage : Marguerite Beaugé
  • Image : Jules Kruger et Marc Fossard
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Musique : Vincent Scotto et Mohamed Iguerbouchène
  • Chanson : Où est-il donc ?, paroles d'André Decaye/Lucien Carol et musique de Vincent Scotto, est interprétée par Fréhel
  • Décors : Jacques Krauss
  • Date de tournage : 1936
  • Production : Paris Film, Robert et Raymond Hakim
  • Directeur de production : André Gargour
  • Régisseur général : Jean Erard, Lucien Pinoteau
  • Tournage : Sète et Marseille, pour les extérieurs et dans les studios Pathé Cinéma
  • Genre : Policier, romantique
  • Format : Noir et blanc — 1.37:1 — Monophonique (RCA Photophone System) — 35 mm
  • Durée : 90 min
  • Date de sortie : première présentation le 28 janvier 1937 en Drapeau de la France France


videoDistribution

  • Jean Gabin : Pépé le Moko
  • Mireille Balin : Gaby Gould, la belle Parisienne
  • Line Noro : Inès, la maîtresse de Pépé
  • Lucas Gridoux : Slimane, l'inspecteur algérien
  • Fernand Charpin : Régis, l'indicateur
  • René Bergeron : l’inspecteur Meunier
  • Marcel Dalio : l’Arbi, un mouchard
  • Fréhel : Tania
  • Gilbert Gil : Pierrot, le jeune ami de Pépé
  • Gabriel Gabrio : Carlos, un homme de la bande
  • Saturnin Fabre : le grand-père
  • Roger Legris : Max, un homme de la bande
  • Gaston Modot : Jimmy, un homme de la bande
  • Olga Lord : Aïcha
  • Renée Carl : la mère Tarte
  • Charles Granval : Maxime Kleep, protecteur de Gaby
  • Philippe Richard : l’inspecteur Janvier
  • Jean Temerson : M. Gravère, un ami de Maxime Kleep
  • Paul Escoffier : le commissaire Louvain
  • Robert Ozanne : Gendron
  • Georges Peclet : Barsac
  • Franck Maurice : un inspecteur
  • Antoine Mayor : un figurant dans le bled

Macao, l'enfer du jeu

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Macao, l'enfer du jeuMacao, l'enfer du jeu est un film français de Jean Delannoy, sorti en 1942. Ce film est adapté du célèbre roman de Maurice Dekobra, publié aux éditions Baudinière. À Macao où sont concentrés les lieux de plaisir et le trafic d'armes, un drame oppose un aventurier et sa fille qu'il a fait élever dans l'ignorance de son métier.

Elle est arrachée à son milieu et sauvée de la tragédie par un jeune journaliste qui l'aime. Erich Von Stroheim étant un opposant notoire au nazisme, les scènes où celui-ci apparaît furent caviardées durant l'Occupation, et retournées avec Pierre Renoir à la place de Von Stroheim. Erich Von Stroheim étant un opposant notoire au nazisme, les scènes où celui-ci apparaît furent caviardées durant l'Occupation, et retournées avec Pierre Renoir à la place de Von Stroheim.





Fiche technique

  • Dialoguistes : Roger Vitrac, Pierre-Gilles Veber
  • Réalisateur : Jean Delannoy
  • Auteur de l'œuvre originale : Maurice Dekobra
  • Producteurs : André Paulvé, Adolphe Osso
  • Scénariste : Roger Vitrac, Pierre-Gilles Veber
  • Directeur de la photo : Nicolas Hayer
  • Ingénieurs du son : Marcel Ormancey, Maurice Menot
  • Assistant opérateur : Gustave Raulet
  • Cadreur : Pierre Méré, Marcel Villet
  • Directeur de production : Jean Rossi
  • Monteur : Jean Mondollot, William Barache
  • Décorateur : Serge Pimenoff
  • Auteur de la musique : Georges Auric
  • Langue de tournage : Français
  • EOF : Inconnu
  • Nationalité : 100% français
  • Année de production : 1939
  • Sortie en France : 09/12/1942
  • Durée : 1 h 30 min
  • Etat d'avancement : Sorti
  • Agrément : Oui
  • Type de couleur(s) : Noir & blanc
  • Cadre : 1,37
  • Format son : Mono


Distribution

  • Sessue Hayakawa : Ying Tchaï
  • Mireille Balin : Mireille
  • Henri Guisol : Almaido
  • Erich von Stroheim : Werner von Krall
  • Louise Carletti : Jasmine
  • Jim Gérald : Un matelot
  • Marie Lorain : Mademoiselle Marguenon
  • Alexandre Mihalesco : Yassouda
  • Étienne Decroux : Un autre matelot
  • Tsugundo Maki : Le secrétaire de Ying Tchaï
  • Georges Lannes : Le capitaine
  • Roland Toutain : Pierre Milley

Les Cadets de l'Alcazar

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Les Cadets de l'AlcazarLes Cadets de l'Alcazar, ou Le Siège de l'Alcazar (titre original : L'Assedio dell'Alcazar), est un film italien à visée propagandiste d'Augusto Genina, réalisé en 1939, sorti en 1940. Ce film relate la vie du colonel Moscardo qui ayant rallié la Phalange, résiste héroïquement aux assauts des Républicains espagnols dans l'Alcazar de Tolède, avant d'être délivré par les troupes du général Franco.












videoFiche technique

  • Titre original : L'assedio dell'Alcazar
  • Réalisé par : Augusto Genina
  • Produit par : Renato Bassoli  Carlo Bassoli  Film Bassoli  Ulargui Films
  • Genre : Fiction
  • Durée : 01:40:00
  • Année : 1940
  • Date de sortie en salle : 24/04/42
  • Pays : Italie
  • Durée : 99-119
  • Tournage : Cinecittà


videoDistribution

  • Fosco Giachetti : Il capitano Vela
  • Mireille Balin : Carmen Herrera
  • María Denis : Conchita Alvarez
  • Rafael Calvo : Il colonello José Moscardò
  • Carlos Muñoz : Il figlio del colonello Moscardò
  • Aldo Fiorelli : Francisco
  • Andrea Checchi : Pedro
  • Carlo Tamberlani : Il capitano Vincenzo Alba
  • Silvio Bagolini : Paolo Montez
  • Guido Notari : Il maggiore Villanova
  • Guglielmo Sinaz : Il deputato repubblicano di Madrid
  • Giovanni Dal Cortivo : Il generale repubblicano
  • Carlo Duse : Il maggiore Ratto
  • Oreste Fares : Il sacerdote
  • Eugenio Duse : L'ufficiale addetto alle communicazioni

Coups de feu

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Coups de feuCoups de feu est un film français réalisé par René Barberis, sorti en 1939. Le capitaine Hans Von Mahringer ne vit plus qu'avec une seule idée en tête, se venger de son ancien ami, le lieutenant Stanislas de Glombinski, qui lui a ravi sa femme ...













videoFiche technique

  • Titre français : Coups de feu
  • Réalisation : René Barberis
  • Scénario : Herbert Juttke (de), Jacques Companéez, Benno Vigny (dialogues), d'après Alexandre Pouchkine
  • Image : Jean Isnard
  • Décors : Jacques-Laurent Atthalin
  • Son : Marcel Louge
  • Musique : Joe Hajos
  • Société de production : Rex Film
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1
  • Genre : drame
  • Date de sortie : 19 avril 1939


videoDistribution

  • Mireille Balin : La comtesse Vilma Isopolska
  • Raymond Rouleau : Le lieutenant Stanislas de Glombinski
  • Aimé Clariond : Le capitaine Hans von Mahringer
  • Ginette Leclerc : Lisa
  • Georges Cahuzac
  • Pierre Nay
  • Odette Talazac
  • Génia Vaury
  • Simone Gauthier
  • Tony Murcie
  • Pierre de Ramey

Girard Florimond

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Girard Florimond Florimond Girard est né en 1900 à Saint-Julien-Montdenis. À 13 ans, il travaille à la carrière d’ardoises, puis à 17 ans quitte la vallée de la Maurienne pour travailler comme mineur au Maroc. Il effectue ensuite son service militaire dans le corps expéditionnaire. Revenu à Saint-Jean-de-Maurienne, il devient assureur. Mobilisé en 1940, il est l’un des premiers résistants de Maurienne.

En 1942, il encadre les Mouvements unis de la Résistance, mais est arrêté l’année suivante par la police de Vichy, s’évade et rejoint le maquis, où il est arrêté par l’OVRA italienne. De nouveau arrêté en novembre 1943 par la Gestapo, il est finalement libéré. De nouveau dans le maquis, il commande une compagnie de l’Armée secrète, comme capitaine. Il participe à la libération de Saint-Jean-de-Maurienne, puis est blessé à Modane.

Maire de Saint-Jean-de-Maurienne de 1945 à 1953, il participe à la modernisation de la ville. De 1953 à 1970 il est conseiller municipal. Il est également conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Maurienne de 1958 à 1970. En 1958, il est le suppléant du député Pierre Dumas. Celui-ci nommé ministre en 1962, Florimond Girard le remplace à l’Assemblée nationale jusqu'en 1968. En 1968, fatigué, il refuse de se représenter. Le maire d’Hermillon Léopold Durbet devient suppléant de Pierre Dumas, puis député lorsque ce dernier redevient ministre (1968-1969). Florimond Girard a été alors nommé membre du Conseil économique et social. Il meurt le 4 septembre 1970 à Saint-Jean-de-Maurienne. Son fils René Girard, ingénieur, a été maire de Bramans et conseiller général du canton de Lanslebourg.

DécorationDécorations militaires

  • Officier de la Légion d’honneur
  • Croix de guerre avec palme
  • Officier de la Médaille de la Résistance
  • Chevalier des Palmes académiques
  • Commandeur de la médaille d’honneur franco-britannique

Girard André

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André Girard, né à Cahors le 22 avril 1909 et décédé à Lyon le 4 juin 1993, est un ancien cadre de la SEITA et membre de la Résistance française. André Girard et Marie-Madeleine Fourcade lors d'une cérémonie au veilleur de pierre à Lyon en 1958. André Girard était, sous le pseudonyme "Pointer", le chef régional d'un réseau de renseignements clandestin en France occupée de 1940 à 1945, le réseau Alliance ou Arche de Noé, dirigé par Marie-Madeleine Fourcade (Alias "Hérisson").

Ce réseau avait pour spécificité les noms d'animaux portés par la quasi-totalité de ses 3 000 agents : Bleu d'Auvergne, Setter, Labrador, Bichon, Abeille, Aigle... Découpé par régions, le réseau était dirigé pour l'actif district "Hôpital" (secteur Centre-ouest) et ce, de 1943 à septembre 1944, par André Girard. En juin 1944, son secteur dénombrait 185 agents principaux répartis sur 16 départements, du sud de la Loire au nord de la Garonne, secteur gardant encore le souvenir des tragiques massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane.

Ces agents étaient issus des catégories sociales les plus diverses : le colonel de réserve maire de La Rochelle Léonce Vieljeux, l'étudiant Roland Creel, le vicaire de la cathédrale de Tulle Charles Lair, le docteur d'Ussel Jean Sirieix, le commissaire des Renseignements généraux Henry Castaing, l'employé de commerce de Brive-la-Gaillarde Pierre Bordes, le secrétaire général de la mairie de Guéret Roland Deroubaix, l'avocat creusois René Nouguès ou l'électricien Victor Renaud, mais aussi des fonctionnaires, paysans, chirurgiens, cheminots,...

André Jean Louis Girard est né le 22 avril 1909 à Cahors ; rédacteur à l'administration des Tabacs depuis 1929, il exerçait ses fonctions, après sa capture à Dunkerque en juin 1940 et son évasion d'Allemagne en 1941, à Brive-la-Gaillarde et rejoignait rapidement les rangs de l'Armée des ombres. Le 30 juin 1945, chargé de mission de 1re classe (assimilé au grade de capitaine) de la Direction générale des études et recherches, il était démobilisé à sa demande. Reversé dans son administration d'origine, il était muté à la manufacture des tabacs de Riom puis devenait directeur administratif et inspecteur de la Manufacture des tabacs de Lyon jusqu'à sa retraite. Il succédait également à Jacques Soustelle au conseil municipal de Lyon en 1962 au cours de la mandature de Louis Pradel.

Décédé le 4 juin 1993 à La Mulatière, commune limitrophe de Lyon, et inhumé dans le cimetière de Saint-Sauves d'Auvergne, André Girard était pendant de nombreuses années le trésorier national de l'Amicale des anciens du réseau Alliance. Il a publié ses mémoires de guerre en 1965 aux éditions France-Empire sous le titre Le temps de la méprise.

Gillet Pierre

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Pierre Gillet, 10 mai 1904 à Somme-Yèvre, 14 mars 1985 à Châlons-en-Champagne prêtre et membre de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale au sein de Ceux de la Libération. Il fut ordonné prêtre le 29 juin 1927, fut l'un des dirigeants de La croix de la Marne et animateur du théâtre et du cinéma Pasteur de Châlons-en-Champagne .

En 1939 il fut mobilisé comme aumônier à la 12 div. d'infanterie motorisée, servit au 106e régiment d'infanterie , Il fit la Campagne de France (1940) et fut fait prisonnier à Lille d'où il s'évada pour arriver à Châlons le 18 juin 1940 . Il fut alors nommé secrétaire de la Commission Municipale provisoire. Détaché au 59e régiment d'infanterie de ligne. Il reprit la direction de ses activités sociales tout en aidant ceux qui pourchassés par les Allemands avaient besoin d'être cachés. Il confectionnait de faux papiers en amateur.

Contacté par Lucien Paul il rejoint la C.D.L.L dans l'organisation du soutien pour la Marne en 1942. Il participait tant au soutien moral que matériel des familles mais aussi des personnalités recherchées. Arrêté le 17 mai 1944 par la Gestapo, il fut un des pensionnaires de la cellule 17 de la prison de Châlons, le 23 août il est libéré. Élu conseiller municipal en 1945. Il continue à écrire, se retire à Châlons en 1971 où il décède le 14 mars 1985.

Gibert André

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Gibert André André Gibert est né le 31 mars 1914 à Paris, France et décédé le 11 juillet 2003 à La Celle-Saint-Cloud, France. Membre des FNFL, pilote du Groupe de chasse Île-de-France, il a été un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale puis commandant de bord à Air France de 1946 à 1974. André Gibert a terminé sa carrière avec plus de 25 000 heures de vol. Il a été promu au grade de commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur.

André Gibert s'engage dans la Marine marchande en 1934 au rang d'élève officier. Dès 1935 il est lieutenant au long cours. Le 15 avril 1937, il incorpore l'Aéronautique navale pour y être breveté pilote le 19 octobre 1938. Il effectuera des missions principalement sur hydravion Latécoère 298 à l'escadrille T3 de septembre 1939 à septembre 1940 avec pour théâtres d'opérations le nord de la France et l'Italie. Il participera à la campagne de France avant d'être démobilisé. Ses faits d'armes lui vaudront sa première citation pendant cette campagne.

En février 1941, André Gibert embarque comme simple matelot sur un cargo mixte, pour le déserter à Saint-Thomas (Virgin Islands) afin de rejoindre l'Angleterre et le général de Gaulle, via New York, le Canada et une longue traversée de 25 jours de l'Atlantique Nord en convoi. Il est l'un des premiers pilotes à avoir rejoint le général Charles de Gaulle et la France libre. Il est engagé dès le premier avril 1941 dans les Forces navales françaises libres (FNFL). Après un passage en formation jusqu'au 10 novembre 1941 il participera à la création de la première escadrille française le Squadron 340 « Groupe de chasse Île-de-France » en tant que pilote de chasse sur Spitfire aux côtés de Philippe de Scitivaux, Maurice Choron, Bernard Dupérier, René Mouchotte, Laffont et d'autres. Il y restera de novembre 1941 à octobre 1942. Le 10 avril 1942, entre le Touquet et Boulogne-sur-Mer, une véritable bataille aérienne s'engage entre trois cents avions alliés et allemands; une des plus grosses rencontres aériennes de la guerre. Il participera également au débarquement de Dieppe le 19 août 1942.

André Gibert est ensuite envoyé aux États-Unis à Jacksonville en Floride commander la formation de la flottille 6FE, la première escadrille d'exploration des Forces navales françaises libres, sur hydravion PBY Catalina. À sa demande il retourne au combat aérien dès décembre 1943 dans le No. 611 Squadron RAF (en) de la Royal Air Force sur Spitfire après avoir été affecté à Boscombe Down (Angleterre) comme pilote d'essai pour mettre au point le nouveau chasseur embarqué sur porte-avions le Blackburn Firebrand.

C'est la succession des missions sur la mer du Nord, la Manche, la Belgique, la Hollande. Il sera au-dessus de la France le 6 juin 1944, le jour du débarquement, et participera à la bataille de Normandie. D'octobre 1944 à février 1945, affecté à l'état-major Amiral Nord, il est officier de liaison à Paris. Il retournera à Jacksonville en Floride pour commander l'entraînement des pilotes de l'Aéronavale avant d'être démobilisé le 15 juillet 1946 avec le grade de capitaine de corvette. Il avait effectué 250 missions de guerre, avait deux victoires, était officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 avec 8 citations et la médaille de l'Aéronautique lorsqu'il rentre à Air France le 2 septembre 1946 en tant que pilote stagiaire.

Il sera commandant de bord dès le 1er octobre 1947, puis instructeur. Avec pour objectif d'améliorer la sécurité des vols commerciaux il sera cofondateur en 1952 du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) et en sera le président de 1953 à 1955. De 1960 à 1971, il est élu représentant du personnel navigant au conseil d'administration d'Air France qu'il a volontairement quitté en 1971. André Gibert a pris sa retraite le 31 mars 1974 avec plus de 25 000 heures de vol.

DécorationDécorations

  • Croix de guerre 1939-1945 (étoiles argent et vermeil)
  • 8 citations dont deux à l’ordre de l’Armée (9 décembre 1944), trois à l’ordre de la Division (juin et août 1942, 7 décembre 1944), deux à l’ordre du Régiment (30 août 1940 et 24 août 1942)
  • Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire (décret du 26 décembre 1944)
  • Officier de la Légion d'honneur à titre militaire (décret du 25 mai 1946, Journal officiel du 15 juillet 1946) avec deux citations Croix de Guerre
  • Médaille de l'Aéronautique (militaire) : 1945
  • Médaille de l'Aéronautique (civile) : 1er mars 1965
  • Grande Médaille d’Or de l’Aéroclub de France : 1967
  • Médaille d’Honneur en argent de l’Aéronautique : 15 avril 1969
  • Médaille d’Honneur en Vermeil de l’Aéronautique : 1974
  • Médaille de la Résistance
  • Commandeur de la Légion d'honneur (scellé du sceau de l'Ordre sous le no 3761, décret du 13 juillet 1999)

Hommage à Caen aux 87 résistants fusillés

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Le Nouvel Observateurpublié le 06/06/2004 à 15h01

Plus de 500 personnes ont assisté dimanche matin 6 juin devant la porte de la prison de Caen (Calvados) à une émouvante cérémonie en hommage aux 87 résistants fusillés le 6 juin 1944.

Avant la cérémonie officielle présidée par le maire de Caen, Brigitte Lebreton, les familles des victimes avaient pu pénétrer dans l'enceinte de la prison où, 60 ans plus tôt, un membre de leur famille avait été fusillé par la Gestapo.

«C'est très émouvant d'être ici», a confié Robert Duval, 76 ans, qui a perdu son père alors que celui-ci était âgé de 32 ans. «Je viens tous les ans, mais je préférais qu'un jour, on ait une stèle pour honorer nos morts. Cela nous éviterait de revenir ici sur les lieux du massacre».

Parmi les 87 victimes dont les noms et les photos ont été apposées sur le mur de la prison, le plus jeune avait 18 ans et le plus âgé 66 ans. «Pour vous, les familles de ces résistants fusillés, il y a pire que la mort: c'est la disparition des corps qui n'ont jamais été retrouvés», a dit Mme Lebreton dans un bref discours. Après une minute de silence et une sonnerie aux morts, les participants à cette commémoration se sont dispersés en silence.

Jacques Vico, coauteur du livre «Massacres nazis en Normandie» (Ed. Charles Corlet) et président de l'Union des combattants volontaires de la Résistance du Calvados, a expliqué que «pour éviter que ces résistants ne tombent aux mains des Alliés lors de la chute de Caen, (les Allemands) les ont supprimés d'une balle dans la tête ou sous des rafales de mitraillette».

Selon l'historien, les suppliciés ont été enterrés dans une fosse au milieu de la cour. Mais fin juin1944, des Allemands ont fait exhumer les victimes et les ont chargées dans un camion. «On n'a jamais retrouvé les corps malgré les recherches», a-t-il ajouté. (AP)

A Caen, les fusillés du 6 juin

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Le Pointpublié le 17/01/2007 à 13h40

Il s'appelle Harold Heyns. Il est docteur en philosophie, mais à 30 ans s'est trouvé affecté à la Gestapo de Rouen, puis à celle de Caen. Il parle si parfaitement le français que, dans les cafés de Caen qu'il fréquente en compagnie de sa maîtresse française, on ne l'appelle que « Monsieur Bernard » . Le 6 juin, Monsieur Bernard a été réveillé par les alertes de 0 h 20 et de 2 heures. Il a grogné, puis s'est rendormi auprès de Marie-Clotilde. Mais, à 4 h 10, le commandant Herlich l'informe qu'un débarquement est en cours et qu'il doit gagner son bureau pour prendre les mesures qui s'imposent. Quelles mesures ?

Elles concernent les résistants enfermés dans la prison. Les ordres, venus de Berlin, sont formels. Il ne faut jamais laisser tomber aux mains de l'ennemi les prisonniers les plus dangereux. Heyns demande d'abord dans quel délai les Anglais prendront Caen. On lui répond : « Vingt-quatre ou quarante-huit heures. » Il se met alors en quête de quatre ou cinq camions pour un transfert collectif en direction de Fresnes, puis de l'Allemagne. Mais, à Caen, le 6 juin, l'armée allemande n'a aucun camion à mettre à sa disposition. Sans que l'on sache qui a donné l'ordre - Heyns s'en défendra -, les prisonniers sont alors exécutés dans l'après-midi. Et un Feldwebel (adjudant) surnommé « Casque d'acier » tuera l'un après l'autre plus de vingt d'entre eux.

Combien de morts dans cette prison de Caen ? 92, 87, 83, 75... le chiffre exact demeure ignoré. On sait seulement qu'ont péri ceux - Douin, Hardy, Boulard, Loslier, Boutrois, Dumont, de Touchet... on ne peut les citer tous - qui, en fournissant mille informations secrètes sur le mur de l'Atlantique et ses défenses, avaient facilité les préparatifs du Débarquement. Leurs corps n'ont jamais été retrouvés. Sans doute n'est-ce pas exceptionnel, mais, s'agissant de résistants, de longues recherches allaient être entreprises. On savait que les victimes avaient été enterrées les 6 et 7 juin dans plusieurs fosses réparties dans les cours de la prison. On savait également qu'à la fin de juin les corps avaient été transportés vers une destination mystérieuse. Il semble - mais aucune preuve ne peut être apportée - qu'ils furent enfouis dans quelques-uns de ces milliers de trous de bombes dont le terrain d'aviation de Carpiquet était criblé.

Ces hommes, ces résistants, soupçonnaient-ils leur destin ? Quelques jours avant le 6 juin, l'aumônier de la prison fit savoir à la fille d'Antoine de Touchet qu'il réclamait ses lunettes et son missel. Il la quitta sur ces mots : « Votre père, bon chrétien, très bon chrétien. » , Henri Amouroux

"La démarche de résistants de la dernière heure"

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Le Nouvel Observateurpublié le 19/03/2003 à 13h36 propos recueillis par Céline Louail

Serge Klarsfeld est historien président de l'association "Des Fils et Filles des Déportés"

Pourquoi vous êtes-vous prononcé contre la plainte de Kurt Werner Schaechter contre la SNCF ?

- Parce que je considère que la culpabilité des déportations n'est pas au niveau de la SNCF mais de ceux qui ont réquisitionné les trains. Il y a une différence entre ceux qui prennent des responsabilités et ceux qui n'ont pas le choix, qui sont réquisitionnés. Nous avons milité pour faire juger les chefs de la police nazie en France, des gens comme Touvier, Papon ou Bousquet. Les personnes qui portent ce genre de plainte contre la SNCF, m'apparaissent comme des résistants de la dernière heure. Ces gens qui ont fait raser des femmes mais qui n'étaient pas là lorsqu'il fallait combattre dans la clandestinité.

Entre un chef de la gestapo de Paris retrouvé à Cologne [Kurt Lischka, condamné en 1980 à 10 ans d'emprisonnement : ndlr] et la SNCF, dont les employés n'avaient aucun choix, il y a une différence énorme. Cette plainte amène une banalisation du crime. Les responsabilités sont aujourd'hui clairement établies. Il faut en tenir compte.

Ne pensez-vous pas pourtant qu'une entreprise qui a participé à la Shoa doive réparation, au moins symboliquement ?

- La SNCF a une responsabilité. C'est elle qui transportait les personnes vers Drancy et la frontière vers l'Est. Elle a été payée pour ce service. Elle doit donc un devoir de mémoire. Nous l'avons exigé et la SNCF a compris, elle a admis cette responsabilité et a organisé un colloque en 2000 qui a abouti à la publication d'un ouvrage sur son rôle durant la seconde guerre mondiale. Nous avons également demandé à la SNCF de transporter le souvenir des enfants déportés en abritant dans les plus grandes gares de France une exposition sur ces déportations. Le devoir de mémoire est acquis et c'est ce que nous demandions.

C'est la première plainte au civil, pensez-vous qu'elle aboutisse ?

- Je ne vois pas de raison à ce qu'elle aboutisse Si on avait trouvé une lettre d'un directeur de la SNCF proposant ses services pour transporter des personnes vers les camps de concentration, pourquoi pas? Mais encore une fois, la SNCF n'a jamais démarché les autorités, ses infrastructures ont été réquisitionnées. En province d'autres moyens de transport locaux ont été réquisitionnés, des entreprises de bus, des taxis… Faut-il condamner ceux-là aussi ? Cette démarche est par ailleurs injuste pour la SNCF dont les cheminots ont pour beaucoup résisté, et dont certains sont morts dans la résistance. Elle n'a selon moi aucune raison d'aboutir.

Propos recueillis par Céline Louail (le mercredi 19 mars 2003)


Joan Fontaine obituary

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The Guardianpublished 16/12/2013 at 14:49 GMT by Veronica Horwell

Oscar-winning actor who played threatened heroines for Alfred Hitchcock in Rebecca and Suspicion



Joan Fontaine with Cary Grant

Joan Fontaine with Cary Grant in Suspicion. In her films with Hitchcock, Fontaine played characters who are destroyed by their fears and insecurities. Photograph: Everett Collection/Rex Features

 

It was hard to cast the lead in Daphne du Maurier's Rebecca, filmed by Alfred Hitchcock in 1939. The female fans of the bestseller were very protective of the naive woman whom the widower Max de Winter marries and transports to his ancestral home of Manderley. None of the contenders – including Vivien Leigh, Anne Baxter and Loretta Young – felt right for the second Mrs de Winter, who was every lending-library reader's dream self.

To play opposite Laurence Olivier in the film, the producer David O Selznick suggested instead a 21-year-old actor with whom he was smitten: Joan Fontaine. The prolonged casting process made Fontaine anxious. Vulnerability was central to the part, and you can see that vulnerability, that inability to trust her own judgment, in every frame of the film. The performance brought Fontaine, who has died aged 96, the first of three Oscar nominations.

She was born Joan de Beauvoir de Havilland to British parents – Walter, a lawyer, and Lillian, an actor – in Tokyo, where her father was working. Her parents divorced when she was two and, along with her older sister, Olivia de Havilland, she grew up in California.

Olivia's beauty won her lead roles on the arm of Errol Flynn, while Fontaine – who took her professional name from her mother's remarriage, to George Fontaine – lagged behind. No less fine-boned but more tentative, Fontaine seemed somehow more British than her sister. She tried out on the West Coast stage and took small movie parts, advancing gradually in 1939 to be the dewy thing sighed over by Douglas Fairbanks Jr in Gunga Din and the dopiest of The Women in George Cukor's film of Clare Boothe Luce's Broadway play.

Meanwhile, De Havilland had been nominated for an Oscar for her performance in that year's Gone With the Wind. Selznick seems to have intuited that Fontaine's envy and distress about her more glamorous sibling would inform her playing of the chatelaine of Manderley.

Joan FontaineThe period from the late 1930s to the end of the second world war is usually seen as an era of ever stronger movie women: career gals, swell dames and tough cookies. But there was a genre of threatened-women films, too: not the physical threat of modern stalker/slasher films, but something subtler, where a woman is destroyed by her fears and insecurities about men and her social competence.

In Rebecca and in Suspicion (1941), Fontaine's next film for Hitchcock, the heroines – although that's rather too active a noun for them – marry men more exciting and worldly than they believe they are entitled to. In Rebecca, Fontaine is tempted to take her own life because she is made to feel unworthy of her husband (although he proves to be a lying murderer); in Suspicion she comes near to a breakdown because she believes that her husband (Cary Grant) is trying to murder her.

Fontaine had deserved an Oscar for Rebecca (she lost to Ginger Rogers for Kitty Foyle), but she won for Suspicion, beating De Havilland (nominated for Hold Back the Dawn). Rebecca had updated Charlotte Brontë, so it seemed fitting that Fontaine was cast as Jane Eyre, opposite Orson Welles as Mr Rochester, in a 1943 film directed by Robert Stevenson. She has the wary stubbornness all right, but not the soul afire under the alpaca frock.

There was another Oscar nomination (for The Constant Nymph, 1943) and another Du Maurier adaptation, Frenchman's Creek (1944). Her onscreen tension appealed to audience sympathy when she was young, and it could also be used, with skill, to suggest sinful scheming, as in Ivy (1947), in which she played a poisoner. But the best film she made was Max Ophüls's Letter from An Unknown Woman (1948), in which her nervous romanticism was heightened into heroism. Her character had once adored a concert pianist neighbour and become one of his many conquests (and pregnant by him). She abandons her safe marriage and child for one more assignation with the weary creep – only to find he does not remember her. She is just another lovely face.

If, at this point, Fontaine had moved to, say, France she might have had 10 or 20 good years and films, clad in couture to flatter the physical sophistication she had achieved by her 30s. Instead, she was indifferent in Hollywood films by directors who should have made better – The Emperor Waltz (Billy Wilder, 1948), Born to Be Bad (Nicholas Ray, 1950), Serenade (Anthony Mann, 1956), Beyond a Reasonable Doubt (Fritz Lang, 1956) and Until They Sail (Robert Wise, 1957). There was a rather pearls-and-twinset Lady Rowena in the glum Ivanhoe (1952) – did she take the part to prove she could do what her sister had done so well in swashbucklers? – and a then shocking suggestion of an interracial affair with Harry Belafonte in Island in the Sun (1957). In her last major film she was the support – significantly, the sister – in F Scott Fitzgerald's Tender Is the Night (1962).

Fontaine appeared twice on Broadway as a replacement for current stars, in lieu of Deborah Kerr in Tea and Sympathy, in 1954, and succeeding Julie Harris in Forty Carats, in 1968, both parts closely linked to her introverted screen roles. She continued on stage, though never Broadway again, until she was in her 70s, and worked in television (most successfully a soap, Ryan's Hope, in 1980) and TV movies, her last appearance being in Good King Wenceslas, on the Family Channel, in 1994.

In her autobiography, No Bed of Roses (1978), she was fearlessly honest about the fearfulness that had dominated all of Hollywood in her prime. Yet in her own life, Fontaine was a brave pilot of planes and balloons, and a deep-sea diver. She married and divorced four husbands: the actor Brian Aherne, the film producer William Dozier, the screenwriter Collier Young and the journalist Alfred Wright.

She is survived by her daughter, Deborah, from her second marriage, a grandson, and her sister.

Joan Fontaine, actor, born 22 October 1917; died 15 December 2013

Joan Fontaine, Oscar-winning actor, dies at 96

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The Guardianpublished 16/12/2013 at 03:11 GMT by Associated Press in Carmel, California

The star of Hitchcock's Rebecca and Suspicion, sister of Olivia de Havilland, died in her sleep at home in California



Joan Fontaine Oscar winner

Joan Fontaine: Oscar winner

 

The Oscar-winning actor Joan Fontaine, who found stardom playing naive wives in Alfred Hitchcock's Suspicion and Rebecca and also was featured in films by Billy Wilder, Fritz Lang and Nicholas Ray, died on Sunday. She was 96.

Fontaine, the sister of fellow Oscar winner Olivia de Havilland, died in her sleep in her home in Carmel, California on Sunday morning, her longtime friend Noel Beutel said. Fontaine had been fading in recent days and died peacefully, Beutel said.

Fontaine's pale, soft features and frightened stare made her ideal for melodrama and she was a big star for much of the 1940s. For Hitchcock, she was a prototype of the uneasy blondes played by Kim Novak in Vertigo and Tippi Hedren in The Birds and Marnie. The director would later say he was most impressed by Fontaine's restraint.

Fontaine appeared in more than 30 movies, including early roles in The Women and Gunga Din, and the title part in Jane Eyre. She was also in films directed by Wilder (The Emperor Waltz), Lang (Beyond a Reasonable Doubt) and in Ray's Born to be Bad. She starred on Broadway in 1954 in Tea and Sympathy and in 1980 received an Emmy nomination for her cameo on the daytime soap Ryan's Hope.

"You know, I've had a helluva life," Fontaine once said. "Not just the acting part. I've flown in an international balloon race. I've piloted my own plane. I've ridden to the hounds. I've done a lot of exciting things."

Fontaine had minor roles in several films in the 1930s, but received little attention and was without a studio contract when she was seated next to producer David O Selznick at a dinner party near the decade's end. She impressed him enough to be asked to audition for Rebecca, his first movie since Gone With the Wind and the American directorial debut of Hitchcock.

Hundreds applied for the lead female role in Rebecca, based on Daphne du Maurier's gothic best-seller about haunted Maxim de Winter and his dead first wife – the title character he obsesses over. With Laurence Olivier as Maxim, Fontaine as the unsuspecting second wife and Judith Anderson as the dastardly housekeeper Mrs Danvers, Rebecca won the Academy Award for best picture and got Fontaine the first of her three Oscar nominations.

Rebecca made her a star, but she felt as out of place off screen as her character was in the film. She remembered being treated cruelly by Olivier, who openly preferred his then-lover Vivien Leigh for the role, and being ignored by the largely British cast. Her uncertainty was reinforced by Hitchcock, who would insist that he was the only one who believed in her.

Hitchcock's Suspicion, released in 1941, and featuring Fontaine as the timid woman whose husband (Cary Grant) may or may not be a killer, brought her a best actress Oscar and dramatised one of Hollywood's legendary feuds, between Fontaine and De Havilland, a losing nominee for Hold Back the Dawn.

Competition for the prize hardened feelings that had apparent roots in childhood and endured into old age, with Fontaine writing bitterly about her sister in the memoir No Bed of Roses and telling one reporter that she could not recall "one act of kindness from Olivia all through my childhood".

While they initially downplayed any problems, tension was evident in 1947 when De Havilland came offstage after winning her first Oscar, for To Each His Own. Fontaine came forward to congratulate her and was rebuffed. "This goes back for years and years, ever since they were children," De Havilland's publicist said.



Fontaine with her sister

Fontaine with her sister, Olivia de Havilland, in 1967. Photograph: Ron Galella/WireImage

 

While Fontaine topped her sister in 1941, and picked up a third nomination for the 1943 film The Constant Nymph, De Havilland went on to win two Oscars and was nominated three other times.

Fontaine was featured in Jane Eyre with Orson Welles and she and Bing Crosby got top billing in Emperor Waltz. Her most daring role came in the 1957 film Island in the Sun, in which she had an interracial romance with Harry Belafonte. Several cities in the US south banned the movie after threats from the Ku Klux Klan.

Fontaine said she left Hollywood because she was asked to play Elvis Presley's mother. "Not that I had anything against Elvis Presley. But that just wasn't my cup of tea," she said.

While making New York her home for 25 years she appeared twice on Broadway, replacing Deborah Kerr in the hit 1953 drama Tea and Sympathy and Julie Harris in the long-running 1968 comedy Forty Carats.

In 1978, she played a socialite in the made-for-TV movie based on Joyce Haber's steamy novel, The Users. In the 70s and 80s she appeared on the television in series such as The Love Boat, Cannon, and Ryan's Hope.

Fontaine was born Joan de Havilland in 1917 in Tokyo, where her British parents lived. Their mother moved her and her sister, born in 1916, to California in 1919 after the breakup of her marriage. Fontaine took the name of her mother's second husband.

She married four times: the actor Brian Aherne; the film executive William Dozier; the film producer Collin Hudson Young; and journalist Alfred Wright.

Dozier and Fontaine had a daughter, Deborah Leslie. Fontaine later adopted a child from Peru, Maritita Pareja.

Despite divorce, Fontaine remained philosophical about love and marriage.

"Goodness knows, I tried," she said after her second marriage failed. "But I think it's virtually impossible for the right kind of man to be married to a movie star.

"Something happens when he steps off a train and someone says, 'Step right this way, Mr Fontaine.' That hurts. Any man with self-respect can't take it, and I wouldn't want to marry the other kind."

Moltke Freya von

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Moltke Freya von Freya von Moltke (March 29, 1911 – January 1, 2010) was a participant in the anti-Nazi resistance group, the Kreisau Circle, with her husband, Helmuth James Graf von Moltke. During World War II, her husband acted to subvert German human-rights abuses of people in territories occupied by Germany and became a founding member of the Kreisau Circle, whose members opposed the government of Adolf Hitler. The Nazi government executed her husband for treason, he having discussed with the Kreisau Circle group the prospects for a Germany based on moral and democratic principles that could develop after Hitler. Von Moltke preserved her husband’s letters that detailed his activities during the war and she also chronicled events of that period from her perspective. She supported the founding of a center for international understanding at the former von Moltke estate in Krzyżowa (former Kreisau) in Poland.

Von Moltke was born Freya Deichmann in Cologne, Germany, the daughter of banker Carl Theodor Deichmann and his wife, Ada (née Ada von Schnitzler). In 1930, she began studying law at the University of Bonn and attended seminars at the University of Breslau, where she worked as a researcher for her future husband. On 18 October 1931, she married Helmuth James Graf von Moltke, in Cologne, Germany. The couple resided initially in a modest house at the von Moltke Kreisau estate, in Silesia (German: Schlesien), then in Germany but now part of Poland. They moved to Berlin so that he could complete his legal training. She also studied law in Berlin and received a Juris Doctor degree from Humboldt University of Berlin in 1935.

Following her law studies, she visited summers at the von Moltke estate at Kreisau where her husband, a Graf (count), had actively managed the farming activities—a pursuit atypical of a German nobleman—before retaining an overseer. There von Moltke actively worked on the farm, while her husband started an international law practice in Berlin and studied to become an English barrister. In 1933, Adolf Hitler, the leader of the National Socialist German Workers (Nazi) Party, obtained the chancellorship of Germany, an event that von Moltke’s husband foresaw would be a disaster for Germany, not the transitory figure that others expected. The Nazis immediately revoked the rights of individuals by the emergency Reichstag Fire Decree and abolished the constitution with the Enabling Act of 1933, by manipulating the Reichstag. The von Moltkes encouraged their overseer to join the Nazi Party to shield the community of Kreisau from government interference.

In 1937 she gave birth to their first son, Helmuth Caspar. Thereafter, she lived at Kreisau year-round. Her husband inherited the Kreisau estate in 1939. In 1939, World War II began with the German invasion of Poland. Von Moltke’s husband was immediately “drafted at the beginning of the Polish campaign by the High Command of the Armed Forces, Counter-Intelligence Service, Foreign Division, as an expert in martial law and international public law.” In his travels through German-occupied countries, her husband observed many human rights abuses, which he attempted to thwart by insisting that Germany observe the Geneva Convention (it continued not to) and through local actions in creating more benign outcomes for local inhabitants, citing legal principles. In October, 1941, her husband wrote, "Certainly more than a thousand people are murdered in this way every day, and another thousand German men are habituated to murder... What shall I say when I am asked: And what did you do during that time?" In the same letter he said, "Since Saturday the Berlin Jews are being rounded up. Then they are sent off with what they can carry.... How can anyone know these things and walk around free?"

In Berlin von Moltke’s husband had a circle of acquaintances who opposed Nazism and who met frequently there, but on three occasions met at Kreisau. These three incidental gatherings were the basis for the term “Kreisau Circle.” The meetings at Kreisau had an agenda of well-organized discussion topics, starting with relatively innocuous ones as cover. The topics of the first meeting of May, 1942 included the failure of German educational and religious institutions to fend off the rise of Nazism. The theme of the second meeting in the Fall of 1942 was on post-war reconstruction, assuming the likely defeat of Germany. This included both economic planning and self-government, developing a pan-European concept that pre-dated the European Union. The third meeting in June, 1943 addressed how to handle the legacy of Nazi war crimes after the fall of the dictatorship. These and other meetings resulted in “Principles for the New [Post-Nazi] Order” and “Directions to Regional Commissioners” that her husband asked von Moltke to hide in a place that not even he knew.

On January 19, 1944 the Gestapo arrested von Moltke’s husband for warning an acquaintance of that person’s impending arrest. She was allowed to visit him under benign conditions and found that he could continue to work and receive papers. On July 20, 1944 there was an attempt on Hitler's life, which the Gestapo used as a pretext to eliminate perceived opponents to the Nazi regime. In January 1945, Helmuth von Moltke was tried, convicted, and executed by a Gestapo “People’s Court” for treason, having discussed with the Kreisau Circle group the prospects for a Germany based on moral and democratic principles that could develop after Hitler.  In the spring of 1945 von Moltke and another Kreisau widow had evacuated their families to Czechoslovakia to avoid the Russian offensive, which ultimately bypassed Kreisau. After the fall of Berlin on May 2, 1945, the Russians sent a small detachment to occupy Kreisau. Using improvised notes in Russian and Czech, she obtained safe passage for both families to return to Kreisau from hiding. A Russian company was billeted at the von Moltke estate to “supervise the harvest" during the summer of 1945. When the Poles began to occupy the small farms, vacated by Germans, the Russians became protectors of the occupants of the von Moltke estate.

After a trip to Berlin, where she met Allen Dulles and received American rations for a difficult return trip to Silesia to retrieve her children, von Moltke followed the advice of Gero von Schulze-Gaevernitz to leave Kreisau. Gaevernitz was an American officer, who came to inspect conditions in Silesia. Von Moltke gave him for safekeeping the letters that her husband had written to her, which she had hidden from the Nazis in her beehives. Thanks to British friends of her husband, emissaries from the British Embassy in Poland arranged for her evacuation from Poland. After her escape from Silesia, von Moltke moved to South Africa, where she settled with the couple's two young sons, Caspar and Konrad. There she worked as a social worker and a therapist for disabilities. In 1956, unable to further tolerate Apartheid, she returned to Berlin where she commenced her work in publicizing the Kreisau Circle. There she received support in this effort from Eugen Gerstenmeier, then president of the Bundestag, among others. In 1960 she moved to Norwich, Vermont, to join the social philosopher, Eugen Rosenstock-Huessy, who died in 1973. At the age of 75, von Moltke became an United States citizen in order to pursue her interest in participating in the U.S. political system. She died in Norwich, Vermont on January 1, 2010 at the age of 98.

After World War II, Von Moltke was active in publicizing her husband's ideas and actions during the war, to serve as an example of principled resistance. As early as 1949 she traveled to the United States to lecture on "Germany: Past and present," "Germany: Totalitarianism versus democracy,""German youth and the new education," and "Women’s position in the new Germany." Von Moltke has been a subject of many interviews and articles. She told interviewer, Owings: "People who lived through the Nazi time, and who still live, who did not lose their lives because they were opposed, all had to make compromises."

With the reunification of Germany, von Moltke was supportive of transforming the former von Moltke estate in Kreisau into a meeting place to promote German-Polish and European mutual understanding. Poland and Germany invested 30 million DM in renovating the venue. It opened in 1998 as the Internationale Jugendbegegnungsstätte Kreisau (Kreisau International Youth Center). In 2004, a fund was established, the Freya von Moltke Stiftung für das Neue Kreisau (Freya von Moltke Foundation for the New Kreisau), to promote the long-term support of the meeting place and further the work done there. As of 2007, von Moltke actively supported this initiative as the honorary chair of the board of trustees of the Kreisau Foundation for European Understanding (the supporting entity for the Kreisau meeting site) and the Institute for Cultural Infrastructure, Sachsen in Görlitz.

Her life served as the basis of a play by Marc Smith titled A Journey to Kreisau. Director Rachel Freudenburg's documentary film on the life of Freya von Moltke, including her last interview in English, premiered at Goethe-Institut Boston on January 23, 2011. In 1999, Dartmouth College awarded von Moltke an honorary Doctorate of Humane Letters for her writings on the German resistance during World War II. In same year, she accepted the Bruecke Prize from the city of Görlitz, Germany, in recognition of her life’s work.

Von Moltke met with three German Chancellors in connection with her life's work, Helmut Kohl in 1998 to introduce him to the Kreisau International Youth Center built in Krzyżowa, Gerhard Schroeder in 2004 at a wreath-laying ceremony to honor Nazi resisters, and Angela Merkel in 2007 at a commemoration of the birth centenary of her husband, Helmuth von Moltke. At the March 11, 2007 commemoration in Berlin, Merkel described Helmuth von Moltke as a symbol of "European courage".

Anti-Nazi resistance leader Freya von Moltke dies aged 98

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The Guardianpublished 04/01/2010 at 18:58 GMT by Associated Press

Prominent member of German resistance during second world war passes away at her home in Vermont



Adolf Hitler

Freya von Moltke led a group known as the Kreisau Circle, which supported the failed attempt to assassinate Adolph Hitler in 1944

 

A prominent member of the anti-Nazi resistance in the second world war has died at the age of 98 at her home in Vermont. Freya von Moltke died on Friday after suffering a viral infection, her son said.

Von Moltke formed a group known as the Kreisau Circle with her husband,, Helmuth James Graf von Moltke, which discussed plans for the democratic Germany they hoped would follow the fall of the Third Reich. The group supported the failed attempt on 20 July 1944 to assassinate Hitler.

Von Moltke moved to Vermont in 1960, where she published her memoirs, Memories of Kreisau and the German Resistance.

Von Moltke described her life in the resistance with her husband, who was executed for his activities, in an interview in 2002, saying: "To object and then to stand for what you believe in is one of the most important human activities to this day."

Born Freya Deichmann, into a banking family in 1911 in Cologne, Freya von Moltke met her future husband when she was 18. They were married in 1931 and both received law degrees.

The couple settled on his Silesian estate, Kreisau, located in present-day Poland. In 1932, they moved to Berlin where Helmuth von Moltke set up an international law practice. An opponent of Hitler's regime from its start, Helmuth von Moltke assisted Jews and other victims of Nazism. Helmuth von Moltke was drafted into the German army in 1939 as a specialist in international and martial law, but during his military service he advocated the humane treatment of prisoners of war and civilians in German-occupied territories under the Geneva conventions.

In 1947, Freya von Moltke left for South Africa, where her mother-in-law had been born. She worked as a social worker, but grew troubled by the apartheid regime and returned to Germany in 1956, where she began work on publicising the activities of the Kreisau Circle.

She moved to the US to live with Eugen Rosenstock-Huessy, a Dartmouth College professor and social philosopher who had fled Germany after the rise of the Nazis. After Rosenstock-Huessy died in 1973, she dedicated herself to promoting his works, in addition to those of her late husband.

Dannenberg Konrad

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Dannenberg Konrad Konrad Dannenberg (August 5, 1912 – February 16, 2009) was a German-American rocket pioneer and member of the German rocket team brought to the United States after World War II. Dannenberg was born in Weißenfels, Province of Saxony (current Saxony-Anhalt). At the age of two, he and his family moved to Hanover, where he spent his youth. He became interested in space technology while attending a lecture by Max Valier, a German pioneer in that field. He witnessed two tests with a rocket-driven railroad car in Burgwedel near Hanover and then joined Albert Püllenberg's group of amateur rocketeers. Dannenberg studied mechanical engineering at the Technische Hochschule Hanover (current University of Hanover) with emphasis in diesel fuel injection, because he recognized that injectors would also be part of the process of moving propellants into a high-pressure rocket engine.

When World War II began, Dannenberg, a member of the Nazi party since 1932, was drafted into the German army in 1939, serving first with a horse-artillery unit acquired by the German Army in Czechoslovakia. He took part in the initial stages of the Battle of France. In the spring of 1940, through the influence of Püllenberg, Dannenberg was discharged from the army and became a civilian employee at the Heeresversuchsanstalt Peenemünde (Peenemünde Army Research Center). Under Walter Thiel's guidance, he became a rocket propulsion specialist. His main assignment was developing a rocket engine for the V-2 ballistic missile. He was at Peenemünde on 3 October 1942 to witness the launch of the first man-made object to reach outer space, a V-2 rocket. Many improvements on which he worked could not be completed in time for production. After Thiel's death in an August 1943 bombing raid, a design freeze stopped all development efforts. Dannenberg then became Walter Riedel's deputy and headed the crash effort to finalize production drawings of the V-2, the world's first ballistic missile, used by the Nazis to bomb London. He was interviewed for the documentary "The Hunt for Hitler's Scientists."

After the end of World War II, Dannenberg was brought to the United States with 117 other German specialists under Operation Paperclip to Fort Bliss, Texas. Most members of the group performed calculations and designs of future advanced launch vehicles with longer ranges and greater payloads. About 30 members trained the U.S. Army and the support contractor General Electric to launch V-2s at the White Sands Proving Ground. Due to range limitations, all rockets were launched vertically, to limit their range. Robert H. Goddard's idea of upper atmosphere research could now be conducted on a large scale. When the Korean War started, the group was required to leave their quarters in an Annex to the Wm. Beaumont Hospital, and were eventually transferred to the Redstone Arsenal near Huntsville, Alabama, where development of the PGM-11 Redstone Missile was their first assignment. At that time, rocket pioneer and former SS major Wernher von Braun decided not to start their own rocket engine development, but to purchase an engine from North American Aviation (NAA) that was being developed by Dannenberg's former boss, Riedel, who had previously left the team to join NAA. Due to these circumstances, Dannenberg became Liaison Engineer at NAA's Rocketdyne Division and procured rocket engines for the Redstone and the Jupiter IRBM for the U.S. Army. He also became responsible for production of the Redstone and Jupiter missile systems for the Army Ballistic Missile Agency at the Chrysler plant in Detroit, Michigan.

An aerial view of Test Stand VII at Heeresversuchsanstalt Peenemünde (Peenemünde Army Research Center), where Konrad Dannenberg assisted in designing and testing the first successful V2 rockets. In 1960, Dannenberg joined NASA's newly established Marshall Space Flight Center as Deputy Manager of the Saturn program. He received the NASA Exceptional Service Medal in 1973 for successfully initiating development of the largest rocket ever built, the Saturn V, which took the first human beings to the moon. When Arthur Rudolph came back from the army's development of the Pershing missile system, Braun assigned the management of the Saturn system to him. Dannenberg then started to work on Saturn-based space stations, which were eventually replaced by the Space Shuttle-based ISS. Dannenberg retired from the Marshall Space Flight Center in 1973 and became an Associate Professor of Aerospace Engineering at the University of Tennessee Space Institute (UTSI) in Tullahoma, Tennessee.

Dannenberg was a Fellow of the American Institute of Aeronautics and Astronautics and past president of the Alabama/Mississippi Chapter of this organization. In 1990, he received the prestigious DURAND Lectureship, and in 1995, the Hermann Oberth Award. He was a member of the NASA/MSFC Retirees Association, an honorary member of the Hermann Oberth Society of Germany and a charter member of the L5 Society, which is now the National Space Society (NSS). In 1992, the Alabama Space and Rocket Center established "The Konrad Dannenberg Scholarship" in his honor, which grants the winning youngster free admittance to a Space Academy session. He attended many meetings of the International Astronautical Federation and presented a number of historical papers in their sessions.

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