Philippe Bilger, né le 31 août 1943 à Metz, est un magistrat français. D'abord juge d'instruction, puis avocat général, il est
resté au service de la justice pendant près de quarante années, instruisant de nombreuses affaires retentissantes. Philippe Bilger naît à Metz, pendant la seconde annexion allemande. Fils de
Joseph Bilger, un autonomiste Alsacien-Lorrain, ses frères François et Pierre Bilger, ont été respectivement économiste et capitaine d'industrie.
Ancien élève de l'école Saint-Louis à Montargis, Philippe Bilger entame sa carrière dans la magistrature en 1970. La condamnation de son père, Joseph Bilger, à dix ans de travaux forcés pour
faits de collaboration — « Joseph Bilger avait pris le risque d'un dialogue dangereux avec l'occupant » — reste, pour Philippe Bilger, une injustice qui n'a pas été sans incidence sur le choix de
sa carrière de magistrat et sur sa manière d'exercer sa fonction.
Juge d'instruction à Lille en 1972, substitut à Bobigny en 1976 puis à Paris en 1982, il y poursuit sa carrière, à partir de 1999, comme avocat général hors hiérarchie. Il représente l'accusation
notamment aux procès de Christian Didier, François Besse, Bob Denard et Émile Louis. En 2004, il est avocat
général au procès de Maxime Brunerie, qui a essayé de tuer Jacques Chirac. Dans son réquisitoire il décrit alors, en ce qui concernerait l'accusé, un « désir de lustre étincelant effaçant une vie
de grisaille » ; le verdict dépasse ses réquisitions. Maxime Brunerie, à sa sortie de prison, lui propose de préfacer son livre ; Philippe Bilger refuse. En 2006, au procès d'Hélène Castel, il
requiert et obtient que l'accusée, quinze ans après les faits et repentante, soit condamnée à une peine dimensionnée de manière à ce qu'elle soit libérée à l'issue du procès.
En 2009, Philippe Bilger représente le ministère public au procès relatif à l'affaire « du gang des barbares ». Ses réquisitions sont dans l'ensemble suivies par la cour, notamment en condamnant
le principal accusé à la peine maximale, et il déclare que « les débats et l’arrêt rendu ont été exemplaires ». N'ayant pas demandé cette peine maximale pour certains complices, il est attaqué
pour son traitement de cette affaire par Bernard-Henri Lévy et par l'avocat des parties civiles Francis Szpiner. Le 1er septembre 2009, il est admis à la retraite et maintenu en activité comme
substitut général, et ce jusqu'au 1er septembre 2012. Le 3 octobre 2011, il quitte la magistrature et rejoint le Cabinet D'Alverny Demont et Associés en qualité de conseiller spécial jusqu'en
décembre 2012. Il préside depuis l'Institut de la Parole qui dispense des formations pour l’amélioration de la communication orale..
Il intervient régulièrement sur des sujets politiques ou de justice, dans les médias ou dans son blog. Présenté comme de droite, se définissant comme « réactionnaire », il défend les peines
plancher, ou, du moins initialement, la suppression du juge d'instruction. S'agissant de cette dernière réforme, il indique qu'à ses yeux elle devrait être assortie d'une réelle indépendance
structurelle du parquet, estimant que cette réforme permettrait de « sortir d'une justice d'autorité pour entrer dans une justice de contradiction et d'explication ». Estimant qu'il a « pris ses
désirs pour des réalités », il finit par revenir sur cet optimisme, comme sur la politique de Nicolas Sarkozy : il joint sa voix aux protestations de la magistrature du début 2011.
Sa défense de la liberté d'expression l'a notamment conduit à s'opposer à la loi Gayssot et à soutenir Éric Zemmour avant son procès pour diffamation raciale et appels à la discrimination et à la
haine raciale. Ce dernier est relaxé à propos de la diffamation et condamné à propos de la condamnation. Il est remarié (il rencontre sa femme, journaliste, alors qu'elle est jurée) et vit à
Paris. Il a six enfants.
Bilger Philippe
Broussard Robert
Commissaire de Police devenu Préfet, Robert Broussard est né le 24 avril 1936 à Aulnay-de-Saintonge en Charente-Maritime. Il
participe à la résolution de certaines affaires les plus importantes des années 1970 : l'assassinat de Jean de Broglie, l'enlèvement du baron Édouard-Jean Empain, la prise d'otages de l'ambassade
d'Irak à Paris et la lutte contre les réseaux de la French Connection. Il est alors considéré comme un « Super-flic ». Mais Robert Broussard reste essentiellement célèbre pour avoir mis fin à la
dernière cavale de Jacques Mesrine, l'ennemi public n°1, abattu le 2 novembre 1979 à la Porte de Clignancourt,
à Paris alors qu'il était au volant de sa voiture.
Fils de cheminot de Charente, plus intéressé par le clairon, le rugby et l'ébénisterie, il eut la vocation policière par accident. C'est en sauvant une personne des eaux glacées du canal
Saint-Martin qu'il fait la connaissance d'un vieux brigadier, et du même coup de la police parisienne. Entré comme commis stagiaire aux écritures au commissariat d'Argenteuil en 1960, il sera
officier de police adjoint de 1961 à 1968 et officier de police judiciaire en 1969 (commissaire). Tout cela à force de potasser le droit tous les jours pendant un an, de 4h à 8h du matin, de 20h
à minuit.
Il intègre l'Antigang (Brigade de recherche et d'intervention) comme chef-adjoint en 1972 dont il aime le côté "commando". En 1973, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur, qui en août 1973, propulse le jeune patron bis de l'antigang à la
télévision pour vanter le dénouement d'une prise d'otage à Brest. Le commissaire vient de parlementer trente-six heures avec un "Breton" et un "Sicilien" braqueurs qui retiennent une vieille
dame. "Un corps à corps psychologique", vante Broussard qui dans ces moments graves, peut "uriner un bon coup contre un mur" pour décompresser avant de repartir à l'assaut verbal. Le grand patron
de la place Beauvau le dépêche devant les caméras : « Rendez-nous ce service, Broussard. La presse nous bassine avec LIP (affaire Lip). Pendant qu'on parlera de Brest, on ne parlera plus de
montres... ».
Le 28 septembre 1973, Jacques Mesrine est localisé dans un appartement parisien. Comme il refuse de se rendre,
Broussard est obligé de parlementer durant une heure. Il est obligé de glisser sa carte d'identité pour démontrer qu'il est bien le commissaire Broussard. Il s'ensuit une provocation qui découle
sur un défi que les deux hommes se lancent. Broussard doit se mettre derrière la porte sans armes, à la merci potentielle de Mesrine. Il s'exécute et Mesrine
ouvre la porte en étant théâtral. Cette arrestation sera relatée dans la presse.
Broussard raconte son altercation en plein tribunal avec Gilbert Zémour à la suite de la fusillade au bar le Thélème en 1975. Lors de cette fusillade, est abattu le chef des frères Zemmour,
surnommés les "Z" par le milieu, William Zémour, son garde du corps et Edgar Zémour est grièvement blessé. Les frères rescapés avaient décidé de mettre un "contrat" sur la tête de Broussard. Donc
en plein tribunal, Broussard attrape par le col Gilbert Zémour et lui dit : « Alors, tu veux me faire descendre. »
Le 8 mai 1978, Jacques Mesrine, condamné à vingt ans de prison, s'évade de la prison de la Santé. En pleine
cavale, il donne des interviews à des journalistes. Broussard y voit un défi à la police pour l'arrêter. Le commissaire principal Broussard était alors le chef de la Brigade de recherche et
d'intervention (BRI) de la Préfecture de Police de Paris dont la compétence est limitée à la région parisienne. C'est le commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc, chef de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), service à compétence
territoriale nationale, qui est chargé de la mission de retrouver Jacques Mesrine.
Lorsque les policiers de Lucien Aimé-Blanc repèrent la planque de l'ennemi public n° 1, rue Belliard à Paris,
Maurice Bouvier, alors direction centrale de la Police judiciaire, confie à la BRI de Robert Broussard, compétente territorialement sur Paris, la mission d'arrêter Mesrine. Maurice Bouvier demande à Lucien Aimé-Blanc de mettre ses hommes à la disposition de Robert Broussard. Alors que Robert Broussard se trouve sur
la rampe de sortie du boulevard Ney dans la voiture de commandement de l'opération en compagnie de Lucien
Aimé-Blanc et de l'Inspecteur divisionnaire de l'OCRB Emmanuel Farrugia, une camionnette bâchée de la BRI se place dans la circulation devant la voiture de Mesrine. Robert Broussard donne alors le feu vert à ses hommes. Un camion bâché, qui s'est inséré devant son véhicule,
dissimule des tireurs qui ouvrent le feu sur lui et sa compagne. Vingt et une balles sont tirées. On retrouvera dix-huit impacts de balles à haute vélocité sur son corps. Il est tué en possession
de grenades et d'armes de poing dissimulées à ses pieds. Sa compagne, grièvement blessée, perd un œil dans la fusillade. Lorsque Robert Broussard, Lucien Aimé-Blanc et Emmanuel Farrugia, qui ont quitté précipitamment la voiture de commandement, arrivent au niveau
de la BMW, tout est joué : l'ennemi public numéro 1 gît, simplement retenu par sa ceinture de sécurité.
Une polémique, développée par la famille et les amis de Jacques Mesrine, s'ensuivit, soutenant que les
policiers n'avaient pas exécuté les sommations d'usage avant d'ouvrir le feu et qu'il s'agissait donc d'un assassinat. Cette controverse a été tranchée le 6 octobre 2006 par la Cour de cassation,
qui a déclaré irrecevable le pourvoi en cassation de la famille Mesrine à la suite du non-lieu prononcé le 1er décembre 2005 par la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Paris. Il passe
commissaire principal en 1977 et devient le chef de cette unité de 1978 à 1982. Nommé commissaire divisionnaire en 1982, il occupe le poste de conseiller technique au cabinet de Joseph Franceschi
(secrétaire d'État chargé de la sécurité publique). Il sera successivement nommé Commissaire de la République délégué pour la police en Corse en 1983, puis Préfet délégué pour la police en
Corse.
En 1985, avec l'accord du Ministre de l'Intérieur Pierre Joxe, il fonde l'Unité de recherche, assistance, intervention et dissuasion (RAID), dont il confie la direction à Ange Mancini, qui était
alors directeur du SRPJ d'Ajaccio. La même année, nommé préfet hors cadre, il officie en tant qu'adjoint opérationnel du Directeur général de la police nationale pour la lutte antiterroriste. En
1985, lors de la prise d'otages du palais de justice de Nantes par Georges Courtois et ses complices, il est mandaté pour discuter en première ligne avec les preneurs d'otages. Il continue son
ascension hiérarchique jusqu'à être nommé, directeur central des polices urbaines de 1986 à 1992, puis chargé de mission pour la lutte contre l'usage et le trafic de stupéfiants. En 1992, il
prend la direction de la police aux Frontières et de la lutte contre l'immigration clandestine. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en décembre 1996.
À la suite de la sortie du film Jean-François Richet sur Mesrine en 2008 (L'instinct de mort), Broussard se
réserve le droit de porter plainte en diffamation quant à la manière dont est dépeinte la scène finale où Mesrine est abattu. Mesrine y est
achevé d'une balle dans la tête, ce qui ne reflète pas la réalité des faits.
Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD)
Parti politique né de la fusion en mai 1875 à Gotha de l'Association générale allemande des travailleurs (fondée en 1863 par
Ferdinand Lassalle) et du parti ouvrier social-démocrate (fondé en 1869 par August Bebel et Wilhelm Liebknecht). Quoique d'obédience marxiste, le parti ouvrier social-démocrate d'Allemagne est très influencé
par les idées réformistes de Ferdinand Lassalle. Le congrès d'Erfurt (1891) adopte le programme théorique de Karl
Kautsky, qui s'appuie encore sur le marxisme. Mais dans la pratique, le parti, qui a pris son nom actuel (Sozialdemokratische Partei Deutschlands), observe une ligne de plus en plus modérée,
définie par les thèses révisionnistes d'Eduard Bernstein.
En 1912, le SPD forme la fraction la plus forte du Reichstag avec 110 députés. Mais ceux-ci votent les crédits de guerre en 1914, ce qui accentue la division, au sein du parti, entre les modérés,
partisans de l'union sacrée, et la gauche qui entreprend une propagande clandestine contre la guerre (Lettres de Spartakus) sous la direction de Rosa Luxemburg et de Karl
Liebknecht. En avril 1917, une fraction minoritaire des députés crée l'USPD (parti social-démocrate indépendant d'Allemagne), qui, joint aux spartakistes, organise de puissantes grèves
pacifistes. Au moment de la défaite militaire allemande, le SPD est à l'initiative de la proclamation de la république (9 novembre 1918) et organise l'écrasement dans le sang de la révolution
spartakiste (janvier 1919).
Associé aux partis conservateurs, il dirige le gouvernement à deux reprises sous la République de Weimar
(1918-1920 et 1928-1930). Mis hors la loi par Hitler en juillet 1933, il se reconstitue dès la fin de 1945 dans
toutes les zones d'occupation, sous la direction de Kurt Schumacher. Sous l'impulsion des Soviétiques à l'Est,
il fusionne avec les communistes pour former le SED (parti socialiste unifié d'Allemagne) en avril 1946 (→ parti communiste allemand). Mais, violemment anticommuniste à l'Ouest, le SPD élimine progressivement
toute référence au marxisme (congrès de Bad Godesberg, 1959).
Présidé par Willy Brandt (1964-1987), le parti participe au pouvoir, tout d'abord au sein d'une grande coalition
avec les chrétiens-démocrates de la CDU (→ Christlich-Demokratische Union) de 1966 à
1969 puis à la tête d'une coalition avec les libéraux du FDP (→ Freie Demokratische Partei de 1969 à
1982 (gouvernements des chanceliers Brandt [1969-1974] et Schmidt [1974-1982]). Après avoir échoué à plusieurs
reprises à ébranler la suprématie de la CDU revenue au pouvoir en 1982, le SPD, dirigé successivement par Hans
Jochen Vogel (1987-1991), Björn Engholm (1991-1993), Rudolf Scharping (1993-1995) puis Oskar Lafontaine, l'emporte lors des élections de 1998. Gerhard Schröder devient alors chancelier et forme un
gouvernement de coalition avec les Verts. Il succède à O. Lafontaine après la démission de ce dernier à la
présidence du parti en 1999.
En 1990, le parti social-démocrate est-allemand, reconstitué à l'automne 1989 avec quelques dizaines de milliers d'adhérents, fusionne avec le SPD ouest-allemand. Plusieurs sociaux-démocrates
dirigent alors des Länder de l'Est : Manfred Stolpe (1990-2002) et Matthias Platzeck (depuis 2002) dans le Brandebourg, Reinhard Höppner (1994-2002) en Saxe-Anhalt, Harald Ringstorff depuis 1998
en Mecklembourg-Poméranie occidentale. Bien que sorti affaibli des élections législatives de septembre 2002 (38,5 % des suffrages, − 2,4 points), le SPD devance de 8 000 voix la CDU-CSU et peut
reconduire la coalition sortante à Berlin. Il réélit à sa présidence G. Schröder en 2003, mais reste profondément divisé sur les réformes du système de protection sociale (Agenda 2010) mises en
œuvre par le gouvernement SPD-Verts, jugeant celles-ci sans doute inévitables mais socialement inéquitables.
De 2002 à 2005, le SPD accumule les revers aux élections régionales, en particulier en mai 2005 en Rhénanie du Nord-Westphalie où la CDU le devance de 7,7 points de pourcentage. G. Schröder, qui
a démissionné en 2004 de la présidence du parti au profit de Franz Müntefering, provoque alors des élections anticipées, qui en, septembre 2005 consacrent la défaite du parti (34,2 % des
suffrages). Toutefois le score également mitigé de la CDU-CSU (35,2 %) permet au SPD de se maintenir au pouvoir au sein d'une grande coalition dirigée par la CDU-CSU, la deuxième du genre depuis
1966. Présidé par Matthias Platzeck (novembre 2005-avril 2006) puis par Kurt Beck, le SPD, fort de près d'un million d'adhérents à l'Ouest dans les années 1970, n'en compte plus qu'environ 600
000 dans l'ensemble de l'Allemagne en 2006.
Il se dote, en 2007, d'un nouveau programme, mettant en avant la référence au « socialisme démocratique », en réaction au reproche de « froideur sociale » que lui a valu en son temps l'Agenda
2010 du chancelier Schröder. Il s'agit également pour les sociaux-démocrates de réagir au bouleversement induit à l'arrivée sur sa gauche du nouveau parti de la gauche radicale, Die Linke, dont
nombre d'adhérents et de sympathisants se recrutent parmi les déçus du SPD. Le parti est en effet déchiré entre une aile droite qui revendique l'Agenda 2010 et la poursuite de sa mise en œuvre,
et une aile gauche (emmenée par K. Beck) qui souhaite renforcer le profil social du SPD et qui considère qu'un rapprochement avec Die Linke est inéluctable.
Après des mois de luttes intestines, c'est l'aile droite qui l'emporte lorsque K. Beck se retire de la présidence du parti au profit de F. Müntefering (septembre 2008), tandis que Franz-Walter
Steinmeier, vice-chancelier depuis octobre 2007, est adoubé candidat à la chancellerie pour les élections fédérales de 2009. Le nouveau tandem, composé de deux défenseurs de l'héritage de G.
Schröder, préconise le repositionnement du SPD au centre et son démarquage par rapport à Die Linke pour mieux la combattre. Talonné par cette dernière et pénalisé par les chrétiens-démocrates
eux-mêmes recentrés, en rupture de ban avec une partie de son électorat et les syndicats, le SPD, plongé dans une crise idéologique profonde, enregistre son plus mauvais score (20,8 % des voix)
aux élections européennes de juin 2009 ainsi d'une défaite historique (23 % des voix) aux élections législatives de septembre qui le renvoie dans l'opposition. F. Müntefering est remplacé par
Sigmar Gabriel, ministre sortant de l'Environnement, à la tête du parti (avec Andrea Nahles, représentante de l’aile gauche, comme secrétaire générale), tandis que F.-W. Steinmeier prend la
présidence du groupe SPD au Bundestag.
Si le parti connaît une embellie lors des sept scrutins régionaux organisés en 2011 en maintenant ses positions ou en remportant l’élection (notamment à Hambourg, reconquise en février avec plus
de 48 % des voix et à Berlin, conservée en septembre) l’affaiblissement de la coalition au pouvoir profite surtout aux Verts, dont le succès s’explique en partie par l’effet de la catastrophe
nucléaire de Fukushima dans l’opinion. Devant aussi tenir compte de la bonne tenue de Die Linke dans les Länder où ce parti était déjà bien implanté (Mecklembourg-Poméranie occidentale,
Saxe-Anhalt, Berlin), le SPD doit ainsi, s’il veut se présenter comme une véritable alternative et renoncer à une nouvelle « grande coalition », reposer la question des alliances dans le cadre
d’une refondation de la gauche allemande.
Les élections de 2013 ne lui en donnent pas la possibilité : bien qu’ayant axé sa campagne électorale sur la justice sociale, son candidat à la chancellerie, Peer Steinbrück, ne réussit pas à
contrecarrer Angela Merkel, donnée largement gagnante. Outre certaines de ses déclarations qui ont pu le desservir, cet ancien ministre des Finances (2005-2009) ne parvient pas à lever les
ambiguïtés inhérentes au positionnement majoritairement social-libéral du SPD qui non seulement reste associé à la politique de rigueur menée depuis 2004 mais a également soutenu la politique
européenne de la chancelière. Si avec près de 26 % des suffrages, le parti parvient à légèrement améliorer son résultat par rapport à 2009, il reste largement distancé par la CDU-CSU, tandis que
son chef de file obtient un résultat médiocre dans sa circonscription.
À la suite de l’élimination du parti libéral, la reconstitution d’une « grande coalition » sous la direction de A. Merkel s’avère inévitable : à l’issue de négociations serrées, le SPD et la CDU
parviennent à un accord prévoyant notamment l’introduction d’un salaire minimum universel et la revalorisation des petites retraites, un programme approuvé par plus de 75 % des militants du
parti. Six ministres sociaux-démocrates (sur 15) entrent au gouvernement parmi lesquels S. Gabriel à la tête d’un grand ministère de l’Économie et de l’Énergie et F.-W. Steinmeier aux Affaires
étrangères.
Organisation
Les adhérents sont organisés dans environ 13 500 associations qui élisent régulièrement des délégués qui participent au réunion dans les sous-district. Ceux-ci sont au nombre de 350 et sont
eux-mêmes rassemblés dans 20 districts, qui envoient au total 600 délégués aux assemblées générales du parti qui ont lieu sur un rythme annuel. Elles sont le plus haut organe de décision du
parti. Elle élit une commission de surveillance, une de discipline ainsi que la direction. Cette dernière dirige le parti entre les assemblées générales. Selon les cas, des associations
recouvrant les communes, les arrondissements ou les districts peuvent également exister pour des raisons d'ordre pratique.
Direction
- Président Sigmar Gabriel
- Secrétaire général Andrea Nahles
- Adjoint à la présidence Hannelore Kraft, Olaf Scholz, Manuela Schwesig, Thorsten Schäfer-Gümbel, Aydan Özoğuz
- Responsable des affaires européennes Martin Schulz
- Trésorière Barbara Hendricks
Autres membres :
- Doris Ahnen,
- Martin Dulig,
- Joachim Poß,
- Michael Groschek,
- Gabriele Lösekrug-Möller,
- Matthias Miersch,
- Hubertus Heil,
- Kerstin Griese,
- Petra Crone,
- Michaela Engelmeier-Heite,
- Niels Annen,
- Dagmar Schmidt,
- Armin Schild,
- Dietmar Woidke,
- Elke Ferner,
- Heiko Maas,
- Ralf Stegner,
- Katrin Budde,
- Jan Stöß,
- Christoph Matschie,
- Sascha Vogt,
- Florian Pronold,
- Ute Vogt,
- Homaira Mansury,
- Peter Friedrich
Organisation régionale
- Bade-Wurtemberg - Nils Schmid
- Bavière - Bavière - Florian Pronold
- Berlin - Berlin - Jan Stöß
- Brandebourg - Brandebourg - Dietmar Woidke
- Brême - Brême - Andreas Bovenschulte
- Hambourg - Hambourg - Olaf Scholz
- Hesse - Hesse - Thorsten Schäfer-Gümbel
- Mecklembourg-Poméranie-Occidentale - Mecklembourg-Poméranie-Occidentale - Erwin Sellering
- Basse-Saxe - Basse-Saxe - Stephan Weil
- Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Rhénanie-du-Nord-Westphalie - Hannelore Kraft
- Rhénanie-Palatinat - Rhénanie-Palatinat - Roger Lewentz
- Sarre - Sarre - Heiko Maas
- Saxe - Saxe - Martin Dulig
- Saxe-Anhalt - Saxe-Anhalt - Katrin Budde
- Schleswig-Holstein - Schleswig-Holstein - Ralf Stegner
- Thuringe - Thuringe - Christoph Matschie
Associations liées au parti
Le SPD est lié à de nombreuses associations, dite Arbeitsgemeinschaften (AG), qui sont représentées lors des assemblées générales. Pour 3 de ces associations l'inscription est automatique :
- Les Jusos , qui rassemble tous les membres du SPD ayant moins de 35 ans.
- L'ASF rassemble toutes les femmes membres du parti.
- L'AG 60 plus rassemble les adhérents ayant plus de 60 ans.
D'autres associations liées existent, organisées le plus souvent de manière corporatiste. Il n'est pas obligatoire d'être membre du SPD pour y appartenir. Elles sont :
- L'AfA rassemble les salariés. Elle est proche de l'aile gauche et a environ 100 000 membres.
- L'AfB rassemble les professions liées à l'éducation et à la formation.
- L'ASG rassemble les professions liées à la santé.
- L'ASJ rassemble les professions liées à la justice.
- L'AGS rassemble les entrepreneurs et cadre, elle compte 35 000 membres.
- Les Schwusos rassemble les LGBT.
Fredriksen Mark
Mark Fredriksen, né le 18 novembre 1936 de parents d'origine norvégienne et mort le 25 août 2011, est un militant d'extrême droite français, fondateur de la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), parti néonazi français créé le 8 avril 1966 et dissous définitivement le 16
septembre 1987. Il fait un bref passage au Front national, François Duprat l'ayant présenté comme candidat aux
législatives de juin 1978, dans la deuxième circonscription de la Seine-Saint-Denis, où il obtient 494 voix (1,42 % des voix). Interrogé sur sa participation au Front national dans les années
1970, Jean-Marie Le Pen déclara qu'il n'y avait joué aucun rôle notable, le qualifiant d'« employé de banque
incolore et sans saveur ».
Traduit en justice par cinq associations en raison du contenu de Notre Europe, organe de la FANE, Mark Fredriksen est condamné le 17 octobre 1980 par la 17e chambre
correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et à 3 000 francs d'amende ainsi qu'à verser, à titre de dommages et intérêts, 6 000 francs à
chacune des cinq parties civiles. Après l'appel de la décision par Mark Fredriksen, la Cour d'appel de Paris confirme la condamnation mais réduit la peine à 13 mois de prison avec sursis.
Fredriksen crée les Faisceaux nationalistes européens (FNE) le 11 juillet 1980, peu de temps avant la dissolution de la FANE par décret du Conseil des ministres du 3 septembre 1980. Suite à cette
dissolution et à la campagne médiatique l'ayant accompagnée, Fredriksen est licencié de son travail d'employé de banque. Il est par la suite marginalisé au sein même de l'extrême droite. En 1987,
le FNE fusionne avec le Mouvement national et social ethniste, puis avec le Parti nationaliste français et européen, groupe néonazi qui publiait un bulletin intitulé Notre Europe. Mark Fredriksen
décède d'un cancer du poumon le 25 août 2011.
Kommunistische Arbeiterpartei Deutschlands (KAPD)
Le Kommunistische Arbeiterpartei Deutschlands, KAPD (Parti communiste ouvrier d'Allemagne) est issu de la scission conseilliste
du Parti communiste d'Allemagne (KPD). Le Parti communiste ouvrier d'Allemagne est fondé le 4 avril 1920 à Heidelberg. Il rassemble à ses débuts environ 50 000 militants. Herman Gorter est son
principal animateur. À l'origine le parti reste "membre sympathisant" de l'Internationale communiste.
Le KAPD refusait toute participation aux élections. Opposé aux bolcheviks, le KAPD décide en 1921 de rompre avec la IIIe Internationale. Une partie des militants souhaite créer une organisation «
unifiée », à la fois politique et syndicale : une partie importante des militants quitte alors l'organisation pour fonder l’Union générale des travailleurs d'Allemagne - Organisation unitaire
(AAUD-E).
En 1922, une nouvelle scission intervient entre la « fraction d’Essen » et la « fraction de Berlin ». Ces scissions plombent le jeune parti qui ne rassemble plus que 5 000 militants. La "Fraction
d'Essen" du KAPD était liée à l'Internationale communiste ouvrière. Le parti publie un journal, Kommunistische Arbeiter-Zeitung. En 1933, une partie du KAPD finit par rejoindre l'Union communiste
ouvrière d'Allemagne (KAUD). Des groupes de résistance anti-nazis se créeront dans la tradition du KAPD : les Roten Kämpfer, et la Kommunistische Räte-Union.
Militants connus du KAPD :
- Paul Mattick (1904–1981)
- Bernard Reichenbach
- Otto Rühle (1874–1943)
- Karl Schröder (1884–1950), Fraction d'Essen
- Jan Appel
- Herman Gorter, Fraction d'Essen
- Franz Pfemfert
Path cleared for Nazi fund pay-out
published 22/05/2001 at 17:57 GMT
German companies say they are ready to start payments to the multi-billion dollar compensation fund for people forced into slave labour during the Nazi era.
The announcement removes the last obstacle to
compensation being paid to the estimated one million survivors of Hitler's slave labour programmes.
I think it is a final act in which we underline that we feel responsible for what has been done in our history- Manfred Gentz, industry fund chairman
The companies made their announcement after a court in the United States dismissed one of the last outstanding lawsuits against them. The industries have demanded guarantees against
existing and future lawsuits before they pay their contribution. Industries and the German Government have each contributed half of the DM10bn ($4.5bn) raised.
German Chancellor Gerhard Schroeder moved quickly to endorse the move, and said he believed parliament could quickly give its approval. Mr Schroeder said he was relieved and satisfied that it
would soon be possible to begin payments. Last week, the German Government said the payments could start by July if the companies received the guarantees they have been asking for.
Dark chapter closing
The victims, who are all elderly, stand to receive
up to $7,000 each. They include about 200,000 former Jewish concentration camp inmates in addition to
other people mostly drafted in from Nazi-occupied eastern Europe.
The final legal obstacle blocking the compensation pay-outs was removed on Monday when a US judge, Shirley Kram, dismissed a set of claims brought former victims. But her reluctance to throw out
an earlier lawsuit was blamed by the chairman of the German industry fund, Manfred Gentz, for delaying payments
by several months.
Last week, Judge Kram was overruled by a US Appeals Court. Mr Gentz said German companies were now confident the
few outstanding Holocaust related cases in the US would be quickly dismissed. He added that he believed the payments to slave labourers would finally draw a legal and moral line under the darkest
period in German industrial history.
Gentz Manfred
Manfred Gentz (22. Januar 1942 in Riga) ist ein deutscher Jurist und Manager. Manfred Gentz studierte von 1961 bis 1965
Rechtswissenschaften an der Freien Universität Berlin und der Universität Lausanne. 1965 absolvierte er das erste Staatsexamen. Nach seiner Zeit als Assistent an der Freien Universität Berlin
arbeitete er als Referendar, promovierte in Jura und legte 1970 sein zweites Staatsexamen ab. Ab 1970 arbeitete er als Junior Management Trainee bei Daimler-Benz. Nach vier Jahren wechselte er
auf den Posten des Assistenten des Direktors Personal und übernahm weitere vier Jahre später einen Direktorenposten für Personal und Soziales.
Ab 1982 war er Mitglied der Geschäftsbereichsleitung Nutzfahrzeuge und rückte ein Jahr später in den Vorstand der Daimler-Benz AG auf, zunächst noch als stellvertretendes Vorstandsmitglied. Ab
1985 war er dann festes Vorstandsmitglied und verantwortete bis 2004 dann auch bei der Daimler-Chrysler AG verschiedene Bereiche, unter anderem Finanzen, Personalwesen und Controlling. Gentz
übernahm 1990 zudem den Posten als Vorstandsvorsitzender der Daimler-Benz Interservices AG in Berlin. Gentz war Mitglied des Aufsichtsrates der DaimlerChrysler Aerospace AG und der
DaimlerChrysler Services AG.
Außer seinen Tätigkeiten für Daimler-Benz hatte oder hat Gentz noch verschiedene weitere Posten inne. Als Mitglied des Aufsichtsrates fungierte er bei der Bewag AG, der Deutschen Hypothekenbank
Frankfurt-Hamburg AG, der DWS Investment GmbH (bis April 2009), der Hannoverschen Lebensversicherung AG (1985–2005), der Agrippina Versicherung AG (1987–1995), der Zürich Beteiligungs-AG
(1996–2005), der Zurich Financial Services (dort war er auch Präsident des Verwaltungsrates), der Adidas AG und aktuell der Deutschen Börse AG.
Er ist ferner Präsident der Internationalen Handelskammer (ICC) Deutschland und war Vizepräsident der IHK in Berlin. Gentz übernahm auch viele ehrenamtliche Positionen, hauptsächlich zur
Förderung der Wissenschaft. So war er Vorsitzender des Kuratoriums der Technischen Universität Berlin, Vorstandsvorsitzender der Wirtschaftswissenschaftlichen Gesellschaft. Weitere Vorsitze hatte
er im Kuratorium der TSB Technologiestiftung Berlin (bis 2006), im Aufsichtsrat des Instituts für Management und Technologie und im Vorstand der Hanns Martin Schleyer-Stiftung.
Zudem war oder ist er Mitglied des Kuratoriums der Gottlieb Daimler- und Karl Benz-Stiftung, Mitglied der Initiative Europa eine Seele geben und Mitglied des Aufsichtsrates der WISTA-Management
GmbH, sowie Member of the Board des Aspen Institutes. Gentz wurde im Jahr 2000 die Ehrendoktorwürde (Dr. rer. oec. h.c.) der Technischen Universität Berlin verliehen und er wurde zwei Jahre
später mit dem Großen Bundesverdienstkreuz des Verdienstordens der Bundesrepublik Deutschland ausgezeichnet.
Passage of time helps last Nazis
published 11/08/2009 at 14:18 UK by Mario Cacciottolo
The trial of a former German infantry commander for Nazi war crimes took 11 months, and ended in what is nowadays a rare conviction.
Josef Scheungraber has been jailed for
life after being convicted of the murder of 10 civilians in an Italian village during World War II. A
Munich state court sentenced the 90-year-old German after a type of trial that is now quite rare.
The passage of time since the war and the patchy record of governments in pursuing Nazis and their collaborators mean that, while many Nazis have faced justice and been convicted, far more have
slipped through the net.
In the 1950s and 1960s, German judge and prosecutor Fritz Bauer estimated there were 100,000 Germans responsible in
one way or another for mass killings of Jews during the war. Other estimates suggested a figure as high as 300,000.
The judge also said fewer than 5,000 people had been prosecuted and, while there have been many convictions, there has not been a significantly large addition to that number in the years
since.
Late efforts
Serge Klarsfeld pursued several Nazis and collaborators after WWII, including Klaus Barbie,
Maurice Papon and Paul Touvier.
He runs an organisation called Sons and Daughters of Jews Deported from France. While welcoming Tuesday's guilty verdict, he expressed doubt that Scheungraber would ever actually be jailed.
This reinforces the message that the passage of time in no way diminishes the crimes of the perpetrator - Dr Efraim Zuroff, Simon Wiesenthal Center
"It's good to have such decisions because it helps the families in Italy and it's a solution to their pain," he said.
"But he will not go to jail, he is too old.
"Today's tendencies are that we can pursue these people because they are old and they will not go to jail, even if convicted. "If, decades ago, Nazis had been pursued, they would have been
younger and would have had to be sent to jail. Prosecutors do not want to send old men to jail."
Nazi trials
Mr Klarsfeld's argument is borne out to some extent by cases such as that of French Nazi collaborator Maurice Papon. He was famously convicted of complicity in crimes against humanity for his role in the collaborationist Vichy government, and sentenced to 10 years in a
French prison in 1998.
But he served only three, on grounds of ill health, and was released in 2002. Lithuanian Algimantas Dailide was convicted in 2006, aged 85, of persecuting and arresting two Poles and 12 Jews
while a member of the Nazi-backed police in WWII.
But the judge at his trial in Vilnius did not give him a jail term, saying he was too old and "no longer a threat to society". Erich Priebke, aged in his eighties, was jailed for life in Italy in 1998 for his role in the massacre of 335 Italians in
1944.
But in 1999 he was given leave to serve the remainder of his sentence under house arrest in his lawyer's home, on grounds of ill health. He was also later briefly allowed to work at his lawyer's
offices in Rome, before his work permit was cancelled following furious protests.
Mr Klarsfeld does welcome current attempts by Germany to bring Nazis to justice - the cases of John Demjanjuk and Heinrich Boere are
due to be heard in Germany within months, for example.
But he says these efforts should have been exerted much sooner. "Germany's efforts today are something that is positive, but at the same time the same prosecutors should have pursued Nazis 20 or
30 years ago, because now they are only able to go after people who were often nothing more than guards and had little responsibility.
"But their superiors, who had more responsibility, were not pursued and now they are dead."
'No excuse'
Dr Efraim Zuroff, director of the Simon Wiesenthal Center, which is based in Jerusalem, said he was "very pleased" with Scheungraber's conviction. "This reinforces the message that the passage of time in no way diminishes the crimes of
the perpetrator.
"It's important to bring these people to justice because they are guilty and deserve to be punished," he said. "Old age is no excuse for murder." Dr Zuroff also acknowledged that there had been a "recent distinct improvement in the efforts made by the German judiciary,
which is better late than never".
"There's a realisation that we're in the final phase of bringing Nazis to justice. These trials will not be possible in five or seven years' time. It's important that this is done while it can be
done." However, Dr Zuroff believes there is still enough time for several more alleged Nazis to be put on trial
before their age takes them beyond the reach of the courts.
"We will see several additional trials, with more non-Germans such as John Demjanjuk placed on trial. "We
encourage the German judiciary to do as much as they can to bring these people to justice."
'Nazi guard' Demjanjuk is charged
published 13/07/2009 at 11:27 UK
Prosecutors in Germany have formally charged alleged Nazi war criminal John Demjanjuk with 27,900 counts of
being an accessory to murder in World War II.
Mr Demjanjuk says he was a prisoner of war of the Nazis during World War II
The prosecutors' office in Munich said the charges had been filed on Monday. There was no immediate word on when the trial of the 89-year-old retired car worker, who was deported from the United
States in May, might begin.
Mr Demjanjuk has denied accusations that he was a guard at the Sobibor death camp and helped murder Jews. He says he was captured by Germans in his native Ukraine
while fighting for the Red Army and kept as a prisoner of war.
Deportation
The formal filing of charges on Monday came 10 days after medical experts at Munich's Stadelheim prison declared that Mr Demjanjuk was fit to stand trial, provided that his questioning in court was limited to two 90-minute sessions per
day.
We hope that the trial itself will be expedited so that justice will be achieved and he can be given the appropriate punishment - Efraim Zuroff Simon Wiesenthal
Centre
Mr Demjanjuk's family have said he is too frail to stand trial because he suffers from kidney disease, cancer
and arthritis. In May, he was admitted to hospital for three days after developing gout. The BBC's Steve Rosenberg in Berlin says it is unclear when the trial will begin, but it could be as early
as this autumn.
Efraim Zuroff, the top Nazi-hunter at the Simon Wiesenthal Centre, which considers Mr Demjanjuk the world's most-wanted suspected Nazi war criminal, welcomed the move by German prosecutors. "This is
obviously an important step forward," he told the Associated Press. "We hope that the trial itself will be expedited so that justice will be achieved and he can be given the appropriate
punishment."
"The effort to bring Demjanjuk to justice sends a very powerful message that the passage of time in no way
diminishes the guilt of the perpetrator." Mr Demjanjuk arrived in the US in 1952 as a refugee, settling in
Cleveland, Ohio, where he worked in the car industry.
Profile: John Demjanjuk
In 1988 he was sentenced to death in Israel for crimes against humanity after Holocaust survivors identified him as the notorious "Ivan the Terrible", a guard at the Treblinka death camp. But Israel's highest court later overturned his sentence, after documents from
the former Soviet Union indicated that "Ivan the Terrible" had probably been a different man.
Mr Demjanjuk returned to the US, but in 2002 had his US citizenship stripped because of his failure to disclose
his work at Nazi camps when he first arrived as a refugee. In 2005, a US immigration judge ruled that he could be deported to Germany, Poland or Ukraine.
And in March 2009, prosecutors in Munich issued a warrant for his arrest, accusing him of being an accessory in the deaths of Jews. They said they had documents proving his Nazi background,
including an SS identity card which showed he had been a guard at Sobibor between March and September 1943, and many witness testimonies.
Demjanjuk case timeline
- 1952: Gains entry into the US, claiming he spent most of the war as a German prisoner
- 1977: First charged with war crimes, accused of being "Ivan the Terrible"
- 1981: Stripped of US citizenship
- 1986: Extradited to Israel
- 1993: Israeli Supreme Court overturns conviction, ruling that he is not Ivan the Terrible
- 2002: Loses US citizenship after a judge said there was proof he worked at Nazi camps
- 2005: A judge rules in favour of deportation to his native Ukraine
- 2009: Germany issues an arrest warrant for him; deported by US; formally charged with 27,900 counts of accessory to murder
French Resistance survivor on Jean Moulin
published 27/01/2012 at 14:03 GMT
Raymond Aubrac, 97, is France's last survivor from the senior ranks of the wartime Resistance. He tells Hugh Schofield the story of how he first met the Resistance leader Jean Moulin.
In 1942 Moulin was sent by General de Gaulle to organise the anti-German underground. For a year and a half he travelled incognito around occupied
France, using the pseudonyms Rex then Max.
But the end came on June 21, 1943 at a doctor's house in Caluire, a suburb of Lyon. A clandestine meeting of Resistance leaders had been called to make arrangements following the arrest of a
senior colleague. But someone had tipped off the Gestapo and its notorious local chief Klaus Barbie. Moulin was arrested with
seven others, and after prolonged torture he died on a train to Berlin.
Raymond Aubrac walked with Jean
Moulin across Lyon to take part in that ill-fated meeting - and stood next to him in the doctor's waiting-room as they were handcuffed by Barbie's men.
Nazi-era photos surface in Bolivia
published 09/09/2008 at 11:32 UK by Alfonso Daniels La Paz, Bolivia
A dark-haired handsome cameraman is seen standing on a diving board filming a diver from behind as he jumps.
Hans Ertl played a key role in the making of Olympia, Leni Riefenstahl's film about the 1936 Berlin Olympics which includes celebrated diving scenes.
In other shots he is shown carrying a rubber boat next to an empty pool that he used to film the swimming competition and patiently fitting a small camera in a rowing boat seat. These are just
some pictures of the 1936 Berlin Olympics uncovered for the first time, providing a rare glimpse into how Olympia, the film depicting the Games, was made.
The film, one of the most impressive sports films of all times, was the cornerstone of Nazi propaganda minister Joseph Goebbels's efforts to show the splendour of the new German Reich. The
cameraman appearing in the pictures is Hans Ertl, the right-hand man and lover of Olympia's director, Leni Riefenstahl.
True love
His daughter Beatriz, 63, handed over these pictures which she had kept stored away in a cardboard box in her simple two-storey house in Kupini, a poor neighbourhood of
Bolivia's administrative capital, La Paz.
"My father knew Hitler well, they met at the Olympics. He also met there my mother who was working as a secretary. But Leni of course was his true love, he kept repeating this until the last days
of his life," Beatriz said as she took out her father's sleeping bag and the light-brown shirt he used while working as German Field Marshal Erwin Rommel's official photographer in North
Africa.
After being briefly arrested by the Allies at the end of the World War II, Ertl fled to Chile and then Bolivia, where he arrived in 1953. He was following the footsteps of countless Nazis like
Klaus Barbie, the Butcher of Lyon, who was often seen sitting in coffee shops in La Paz surrounded by bodyguards.
Ertl travelled to South America with his wife and three daughters, including Beatriz.
One day the gears on his old military pick-up truck broke and while he awaited for a replacement he found out about a farm on sale called La Dolorida, in the middle of Bolivia's eastern jungle
lowlands.
He bought it, cleared the trees and built a house where he lived the rest of his life, tending livestock and chickens.
"It was in the middle of nowhere, he used to fatten livestock with marijuana. He kept 15 dogs and countless cats, there
were vipers and tarantulas," said Beatriz with a smile. Ironically, his favourite daughter, Monika, joined the extreme left National Liberation Army (ELN) guerrillas and in 1971 murdered "Toto"
Quintanilla, the Bolivian consul in Hamburg, the man who had cut off Che Guevara's hands.
Monika was killed two years later by the Bolivian military in the streets of La Paz.
"Monika was his favourite daughter, my father was very cold towards us and she was the only one he loved. He was the result of a rape, my grandmother never showed him affection and that marked
him forever, he only showed affection for Monika," said Beatriz. "He was shocked when she joined the guerrillas, he threw her out of the farm, she became the most wanted woman in the whole of
South America."
"Monika spent four years with the guerrillas, wrote once a year telling us not to worry, that she was alright, but we never saw her again. My father learned of her death while listening to the
Voice of Germany on radio. The Bolivian government has never returned her body." In Bolivia, Ertl continued with his work, photographing indigenous people and the 19th Century Jesuit missions
that dot the area.
"Filming was his life, but one day
in the early 1960s he had an accident. His tractor fell through a wooden bridge as he transported his latest film. All the film rolls were lost and the German production company who hired him
sued him. After that, he never took the camera again," said Beatriz.
Ertl died eight years ago, aged 92, on his isolated farm, which is now a museum. Although he refused to return to Germany, he asked his other daughter, Heidi, to send him a bag of German soil,
one of the last things she did for him before relations between them broke down, only 10 days before his death. He is buried in a small patch of land on La Dolorida, dressed in an old German
military uniform he wore the last days of his life.
Ertl Hans
Hans Ertl (21 February 1908, Munich, Germany – 23 October 2000, Chiquitania, Bolivia) was a German mountaineer and cinematographer. He was a cameraman during the Nazi era, and worked
with Leni Riefenstahl on several of her Nazi propaganda films as well as on her Olympia film. During World War II he was among the preferred cameramen accompanying (then) General Rommel which earned him a reputation as "Rommel's photographer".
In the mid-1950s he resettled in Bolivia where he made two "expedition film"-like documentaries of feature length. He embarked on a third, but ceased after his tractor crashed through a wooden
bridge with two thirds of the (uninsured) exposed footage on board. Frustrated he then decided to become a farmer and retired to a piece of semi-jungle land in Eastern Bolivia.
Ertl was the father of the guerrilla Monika Ertl, he was also an acquaintance of Klaus Barbie and, earlier,
supposedly a lover of Riefenstahl. He rarely returned to Germany where he felt cheated out of an important
film award, but days before his death he reportedly asked his daughter in Bavaria to send him a bag of German soil. Ertl died in 2000 and he was buried on his farm which is now a museum.
Famous ascents
- 1930 First ascent of the Königspitze north face
- 1931 First ascent of the Ortler north face
- 1934 First ascent of Sia Kangri
- 1950 First solo-climb of Illimani South, first ascent of Illimani North
- 1951 Second ascent of Illampu
- 1953 Camp 5 (6900 m) on Nanga Parbat, where he took the famous pictures of Herman Buhl returning from his solo first ascent
Works
- 1932 Assistant at Arnold Fancks S.O.S. Eisberg
- 1934 Assistant at Arnold Fancks Der ewige Traum
- Demon of the Himalayas (1935)
- 1936 Main cameraman at Leni Riefenstahls Olympia - Teil 1: Fest der Völker, Teil 2: Fest der Schönheit
- 1938 cameraman at Luis Trenkers Liebesgrüße aus dem Engadin
- 1939 cameraman at Arnold Fancks A German Robinson Crusoe
- 1939 Assistant at BDM-Werk Glaube und Schönheit mit dem Film Glaube und Schönheit
No jail for Nazi war criminal Scheungraber: lawyer
publiziert 11/08/2011 at 01:22 PM EDT by Kalina Oroschakoff
(Reuters) - Josef Scheungraber, a Nazi commander sentenced to life in prison in 2009 for killing 10
Italians in 1944, will not have to go to jail due to his deteriorating mental health, his lawyer said Thursday.
Scheungraber was found guilty of ordering the
murder of the civilians in Falzano di Cortona near Tuscan Arezzo and attempting to kill another as a reprisal for attacks by Italian partisans after an 11-month trial by a Munich court.
The 93-year-old man had been allowed to remain free after his sentencing as his lawyer worked though appeals. When he lost his appeal against his conviction in 2010, his lawyer launched a new
appeal that he was too unwell to go to jail.
Scheungraber, from the Bavarian town of Ottobrunn, had denied the charges and said he had handed over the
individuals in question to the military police.
Gunter Widmaier, his lawyer, told Reuters the prosecutors office has now agreed to refrain from sending Scheungraber to jail because of his fading mental capacities. Widmaier had appealed to prosecutors, citing Scheungraber's health.
"He has lost touch with this world," said Widmaier, adding that Scheunberger does not understand what happened in the trial or his sentencing.
Widmaier confirmed a report to appear in Friday's Sueddeutsche Zeitung newspaper that said Scheungraber was
too ill for prison.
The lawyer said the prosecutor's office had ordered an expert report done on Scheungraber's health. The
lawyer said the findings of that report were the basis of the decision.
The state prosecutors' office could not be reached for comment.
Four Italian civilians, including a 74-year-old woman, were shot dead in the street before German soldiers rounded up a further 11 people and herded them into a house and blew it up.
Ten of the 11 died but a 15-year-old boy, Gino Massetti, survived with serious injuries. He gave evidence at the trial.
Scheungraber had looked fit at the trial in 2009 although he needed a crutch. He spent decades after World
War Two as a free man in his home state of Bavaria running a furniture shop.
Scheungraber was convicted in absentia to life in prison on Sept 28, 2006 by a military tribunal in La
Spezia for his part in the Falzano di Cortona massacre.
Seagram chairman, WJC head Edgar Bronfman dead at 84
published 22/12/2013 at 05:00 AM EST by Chris Michaud
(Reuters) - Billionaire businessman and philanthropist Edgar Bronfman, the chairman of the Seagram
Company and long-serving president of the World Jewish Congress, died at his New York home on Saturday aged 84.
Montreal-born Bronfman took control of the Seagram empire from his father, Samuel Bronfman who had
founded the liquor company in 1924. He then expanded its operations, acquiring Tropicana and moving Seagram into the chemicals business by making it DuPont's largest minority shareholder.
The son of Eastern European Jewish immigrants, he was also president of the World Jewish Congress from 1981 until 2007.
During his tenure, the U.S. Congress increased pressure on the then-Soviet Union to loosen emigration restrictions on Jews living there.
Bronfman also pressed Congress' efforts to expose the Nazi past of former U.N. Secretary-General and
later president of Austria, Kurt Waldheim, according to the New York Times.
The WJC during that period joined the effort to force Swiss banks to make restitution of more than $1 billion to relatives of German death camp
victims who deposited funds in Switzerland before World War Two, the Times said.
"What we have to do is write the last chapter," Bronfman told Reuters in a 1996 interview to promote his
book, "The Making of a Jew".
"We will get the story, there is no question of that," he said. "But in the meantime, Holocaust survivors are dying every day."
The WJC mourned Bronfman's death in a statement.
"Many Jews around the world are better off today because of Edgar's determined, unrelenting fight for
justice on their behalf," said its president, Ronald S. Lauder.
"His name will forever be enshrined in the history books. He not only turned the World Jewish Congress into the preeminent international Jewish
organization that it still is today, (but)broadened its base by bringing in new member communities in Eastern Europe and other countries."
Bronfman, who published his memoirs "Good Spirits: The Making of a Businessman" in 1998, one of four
autobiographical books, was put in control of Seagram's U.S. subsidiary, Joseph E. Seagram & Sons by his father in 1953. He became a U.S. citizen a few years later, the Times said.
It was in the 1950s that Bronfman's sister Phyllis, was put in charge of Seagram's new headquarters, the
famed Seagram Building on Park Avenue which continues to draw admirers to its airy plaza.
Bronfman, who was married five times including two times to the same woman, made bold-faced headlines in
1975 when his son Samuel was kidnapped and Bronfman himself delivered more than $2 million in ransom. The
kidnappers were arrested and convicted of lesser charges, according to the Times.
Bronfman turned Seagram over to his son Edgar Bronfman Jr., who became president of Seagram in 1989 and
chief executive in 1994 and moved the company into entertainment. Seagram's beverage division was eventually acquired by Pernod Ricard and Diageo.
Bronfman died of natural causes, the New York Times reported, citing the family's Samuel Bronfman
Foundation.
(Reporting by Chris Michaud; Editing by Mike Collett-White)
Bronfman Edgar Miles
Edgard Miles Bronfman (20 juin 1929 - 21 décembre 2013) est un homme d'affaires canado-américain. Il est un membre de la
famille Bronfman. Né à Montréal, dans la famille juive canadienne des Bronfman, il est le fils de Samuel Bronfman et de Saidye Bronfman. Son père est le fondateur de la Distillers Corporation
Limited qui devient en 1928 la Seagram Company Ltd.. Il commence d'abord ses études au Trinity College School de Port Hope en Ontario pour se diriger ensuite vers le Williams College puis à
l'Université McGill où il ressort diplômé en 1951.
Il entre dans l'entreprise familiale en 1951. En 1957, il fait son entrée dans la haute direction de l'entreprise, lui permettant d'améliorer la qualité des produits vendus par la compagnie,
d'améliorer et d'augmenter la distribution dans de nouveaux pays. Suite à la mort de son père en 1971, il le remplace à la tête de la compagnie en tant que président, trésorier et directeur de la
Distillers Corporation-Seagrams Ltd. Il occupe ces fonctions jusqu'en 1994, lorsque son fils Edgar Bronfman Jr lui succède.
En 1979, il est pressenti pour remplacer le président du Congrès juif mondial. D'abord par intérim, il devient officiellement le président en
1981, poste qu'il occupe jusqu'en 2007. Durant son mandat, il devient le premier représentant de cette organisation à parler devant la tribune des Nations Unies en 1982. De plus, après l'élection
de Mikhaïl Gorbatchev en 1985, il se rend à Moscou pour favoriser l'émigration des Juifs d'URSS. Il renouvèle l'expérience en 1988 en rencontrant à Moscou le ministre soviétique des Affaires
étrangères, Edouard Chevardnadze.
Durant son mandat, il travaille activement à forcer les banques suisses à restituer les biens de familles des victimes de l'Holocauste et également à mener des campagnes dans le but de retrouver
des criminels de guerre nazi, ce qui l'amena, entre autres choses, à dénoncer le passé nazi du président autrichien Kurt Waldheim, en 1986. Bronfman fut marié cinq fois dont deux fois avec sa troisième épouse.
Vienna Philharmonic revokes honors to Nazis
published 20/12/2013 at 12:25 PM EST by Georgina Prodhan
(Reuters) - The famed Vienna Philharmonic orchestra has revoked awards it made during Hitler's rule to six leading Nazis, as it quietly responds to criticism of the way it has dealt with its
past.
The Vienna Philharmonic Orchestra during the traditional New Year's Concert in the Golden Hall of the Vienna Musikverein in Vienna January 1, 2013.
The symbolic move, decided in October but not publicly announced, follows the Philharmonic's publication earlier this year of details of its conduct during the Nazi era, which it revealed for the
first time.
The orchestra is best known for its New Year's Concert, an annual gala of Strauss waltzes which is broadcast to millions around the world. The private foundation that runs it is careful in
managing its image as an icon of musical Vienna.
It has been slowly bowing to pressure to open up about its conduct during the Nazi years, which it recently called a "dark period" in its history - including the fact that the New Year's Concert
was invented as a Nazi propaganda instrument.
The orchestra's members voted unanimously to revoke the rings of honor and Nicolai medals it awarded to six high-ranking Nazi leaders, said Vienna historian Oliver Rathkolb, who has worked with
the orchestra to document its past.
"That is correct," said Rathkolb, professor of contemporary history at the University of Vienna, confirming what a source with knowledge of the situation had told Reuters.
The orchestra referred a request for comment to Rathkolb, who made a presentation to the orchestra on the subject before its members voted on it at their October 23 annual meeting.
"There were a lot of questions and a very good debate. They are still very interested in these issues," Rathkolb said. "From the point of view of finding a clear-cut approach to the Nazi past, it
was an important symbolic act."
About half the Philharmonic's musicians were Nazi party members by 1942,
four years after Hitler's annexation of Austria, and 13 musicians with Jewish origins or relations were driven out
of the orchestra. Five died in concentration camps.
The Nazis whose awards the orchestra revoked included Baldur von Schirach, the 1940-45 Vienna governor who
described his overseeing of the deportation of tens of thousands of Jews as a "contribution to European culture" and was later sentenced to 20 years in jail for crimes against humanity.
The others were Arthur Seyss-Inquart, a Hitler cabinet minister later sentenced to death for crimes against humanity in the Nuremberg trials; Salzburg and Carinthia Nazi governor Friedrich Rainer; SS leader Albert
Reitter; Vienna Mayor Hanns Blaschke and German Reich Railway boss Rudolf Toepfer.
Rathkolb said there was evidence that the orchestra had planned to present a gold Nicolai medal to Adolf Hitler, but it was not clear yet whether he received it. If so, it too would be revoked,
he said.
Austrian Green member of parliament Harald Walser, who has long campaigned for more openness by the orchestra, said the move was "thoroughly to be welcomed" but the Philharmonic was still a
"secret organization".
Historian Fritz Truempi, who campaigned for years for access to the orchestra's archive to research his 2011 book "Polisierte Orchester" ("Politicized Orchestra"), said the step was "at least on
a symbolic level, a remarkable decision".
"Ten years ago, it was not even possible to get access to important documents in the orchestra's archive," he said. So a lot has happened in a relatively short time."
(Editing by Mark Trevelyan)
Reitter Albert
Albert Reitter (14. Juni 1895 in Salzburg ; 27. Dezember 1962 ebenda) war ein österreichischer Jurist, nationalsozialistischer Politiker und SS-Führer. Während des Zweiten Weltkrieges war er Regierungspräsident im Reichsgau Salzburg. Reitter beendete seine
Schullaufbahn mit Ablegung der Matura. Ab 1914 nahm er als Kriegsfreiwilliger der k.u.k. Armee am Ersten Weltkrieg teil, wurde jedoch aufgrund einer Augenerkrankung im Januar 1915 aus der Armeee
ausgemustert. Danach absolvierte er ein Studium der Rechtswissenschaft und promovierte zum Dr. jur. Er war auch am Mozarteum und gehörte später dem Kuratorium dieser Stiftung langjährig an.
Nach Kriegsende engagierte er sich in einem deutschnationalen Umfeld politisch in Südtirol und schloss sich nach seiner Rückkehr in Salzburg der Heimwehr an. Im Januar 1938 in die SS eingetreten (SS-Nr. 307.770),
erreichte er in dieser NS-Organisation im April 1940 den Rang eines SS-Oberführers. Seine Mitgliedsnr. bei der
NSDAP lautete 6.346.707. Nach dem „Anschluss Österreichs“ im März 1938 war
er Landesstatthalter der Regierung in Salzburg zunächst unter dem Gauleiter Anton Wintersteiger und danach Friedrich Rainer und zuletzt Gustav Adolf Scheel.
Unter Rainer war er bis 1940 für die lokale NS-Kulturpolitik zuständig. Im Reichsgau Salzburg wurde er 1940 Regierungspräsident und Gauhauptmann. Aufgrund eines schwerwiegenden,
öffentlichkeitswirksamen Korruptionsskandals (mehrmonatiger illegaler Bezug von Reisemarken) wurde er im November 1944 ins Reichsministerium des Inneren versetzt. Nach Kriegsende war er
interniert und nach seiner Entlassung ab 1950 wieder als Rechtsanwalt tätig.
Wintersteiger Anton
Anton Wintersteiger (30. April 1900 in Salzburg ; 8. August 1990 ebenda) war von 1934 an erster – bis zum „Anschluss“ illegaler – Gauleiter von Salzburg. Wintersteiger war der Sohn eines Bauern.
Er besuchte in seiner Heimatstadt die Volks- und Realschule. Nach Beendigung seiner Schullaufbahn trat er im März 1918 in die k.u.k. Armee ein und ließ sich an einer Reserveoffiziersschule
ausbilden. Bald darauf absolvierte er ein Ingenieursstudium an der Technischen Hochschule in Wien, das er 1925 als Diplom-Bauingenieur abschloss. Danach war er im Flußbauamt im Zuge der
Drauregulierung bis 1928 für die Kärntener Landesregierung tätig und leitete anschließend bis zu seiner Entlassung wegen politischer Betätigung das Bauamt in Bad Gastein.
Er trat bereits 1930 in die österreichische NSDAP ein und war in Bad Gastein Ortsgruppenleiter sowie SA-Führer. Er wurde 1932 in den Salzburger Landtag gewählt. Während des Österreichischen
Bürgerkriegs von 1934 kam er als Nationalsozialist vorübergehend in das Anhaltelager Wöllersdorf. Von 1934 bis zum Anschluss fungierte er zunächst als stellvertretender Gauleiter und ab 1936 als
Gauleiter Salzburg der verbotenen NSDAP und war nach dem „Anschluss Österreichs“ am 13. März 1938 kurzfristig Landeshauptmann und Gauleiter des Reichsgaues Salzburg im Deutschen Reich. Am 22. Mai
1938 wurde von Adolf Hitler persönlich dann aber Friedrich Rainer zum Gauleiter von Salzburg ernannt, Wintersteiger war bis 1945 Gauleiter-Stellvertreter und auch ernanntes Mitglied des
Reichstages. Er wechselte 1938 von der SA im Rang eines Standartenführers zur SS und erreichte dort 1941 den Rang eines SS-Oberführers.
Am 1. April 1948 wurde Wintersteiger von einem Volksgerichtshof wegen Hochverrats zu zwei Jahren Kerker und Vermögensverfall verurteilt. Von der Anklage, ein Kriegsverbrecher zu sein, wurde
Wintersteiger auch aufgrund von Aussagen von Landeshauptmann Josef Rehrl (ÖVP) freigesprochen. Die Kerkerstrafe war durch die Untersuchungshaft abgebüßt. Nach 1948 war er in der SAFE, dem
Vorläufer der Salzburg AG, tätig. Sein Grab befindet sich auf dem Salzburger Kommunalfriedhof.
Widmaier Gunter
Gunter Widmaier (28. September 1938 in Ravensburg ; 11. September 2012 in Berlin) war ein deutscher Jurist und auf Revisionen
und Verfassungsbeschwerden spezialisierter Strafverteidiger. Er war an der Klärung unzähliger bedeutender strafrechtlicher Rechtsfragen durch den Bundesgerichtshof und durch das
Bundesverfassungsgericht beteiligt, so etwa im Verfahren über das Luftsicherheitsgesetz und in den Strafverfahren gegen Karlheinz Schreiber und Karl-Heinz Wildmoser junior. Er war
Honorarprofessor an der Ludwig-Maximilians-Universität München.
Sein Vater war Gerichtspräsident, seine Mutter stammte aus der Schweiz. Die Grundschule besuchte er im Raum Stuttgart und in der Schweiz, das Gymnasium in Stuttgart-Hohenheim und in Schorndorf,
wo er 1957 sein Abitur ablegte. Danach studierte er in Tübingen und Hamburg Rechtswissenschaften. 1962 legte er in Tübingen die Erste Juristische Staatsprüfung ab, 1967 in Stuttgart die Zweite
Juristische Staatsprüfung. idmaier war verheiratet mit der Psychologin Susanne Widmaier und hatte einen Sohn, der ebenfalls Jurist ist.
Widmaier war neben dem Referendariat als wissenschaftlicher Assistent am Lehrstuhl für Strafrecht und Strafprozessrecht von Horst Schröder an der Universität Tübingen tätig. Diese Tätigkeit
setzte er nach dem zweiten Staatsexamen fort und leistete im Rahmen dessen wesentliche Beiträge zum damals noch alleine von Schröder bearbeiteten StGB-Kommentars „Schönke/Schröder“. Danach trat
er in die Kanzlei von Rolf Bossi in München ein. Im Mai 1984 gründete er seine eigene Kanzlei in Karlsruhe, in unmittelbarer Nähe zum Bundesgerichtshof und zum Bundesverfassungsgericht. 2001
fusionierte er mit seinem damaligen Partner Michael Rosenthal mit der Sozietät Redeker Schön Dahs & Sellner zu Redeker Sellner Dahs & Widmaier, von denen er sich 2010 wieder trennte.
Seitdem führte Widmaier in der Karlsruher Herrenstraße gemeinsam mit seinem jüngeren Kollegen Ali Norouzi eine eigenständige Kanzlei, deren Sitz am 1. September 2012 nach Berlin wechselte, wo er
nur 11 Tage später verstarb.
Widmaier leitete von 1995 bis 2006 den Strafrechtsausschuss der Bundesrechtsanwaltskammer und war Mitherausgeber der Neuen Zeitschrift für Strafrecht. Für den Deutschen Juristentag verfasste er
zwei Gutachten und war ab 2000 bis zu seinem Tod Mitglied der ständigen Deputation, in deren Auftrag er die strafrechtliche Abteilung der Juristentage 2004 und 2008 leitete. Zu seinem 70.
Geburtstag wurde eine über 1000-seitige Festschrift veröffentlicht.
Dailidė Algimantas
Algimantas Mykolas Dailidė (born 12 March 1921) is a former Lithuanian Security Police (Saugumas) official. He was born in
Kaunas. After the war Dailidė sought refuge in the United States, saying he had been a "forester." While in the United States Dailidė was a real estate agent until he retired to Gulfport,
Florida. His citizenship was revoked in 1997 and he left the United States on his own in 2004.
A Lithuanian court convicted him of having arrested some Jews who tried to flee from the Vilna Ghetto and for arresting two Polish nationals who subsequently became political prisoners; however
he was not sentenced to prison "because he is very old and does not pose danger to society".