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L'Armée Volontaire

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L'Armée Volontaire ou Armée des Volontaires fut l'un des premiers groupes de résistants à Paris sous l'occupation allemande.

René Lhopital - Charles DommergueRené Lhopital - Charles Dommergue

René Lhopital - Charles Dommergue

Elle a été créée au mois d'octobre 1940,au 6 de la rue des Ciseaux dans le VIe arrondissement lors d'une réunion présidée par le Commandant René Lhopital, ingénieur civil des mines, ex-officier d'ordonnance du Maréchal Foch… Elle s'étend peu à peu ; les militants se sont connus au régiment, chez les Scouts de France, à l'Action française… Les Volontaires diffusent le premier journal clandestin de Raymond Deiss, Pantagruel. L'AV est en contact avec des groupes ralliés en province, en particulier à Poitiers (Louis Renard, Théodore Lefebvre, Louis Cartan), à Nevers(Raymond Chanel)... À Paris et en province, des agents français de l'Abwehr pénètrent l'organisation. Le 24 janvier 1942 : arrestation de René Lhopital, suivie, en un mois, de celle de membres du mouvement et de l'équipe de Pantagruel. Le 9 octobre 1942: 45 Volontaires sont déportés à Trèves (Allemagne), en application du décret Nacht und Nebel.

Les 27 et 28 mai 1943: les plus compromis sont jugés par le 2e sénat du Volksgerichtshof siégeant à Trèves. 27 mai 1943: Charles Dommergue, André Lalanne-Picard, Philippe Bonny, Marcel Lepape, Raymond Cousin, Maxime Belleville et Raymond Deiss sont condamnés à mort; André Donnay à 7 ans de réclusion et René Lhopital à 1 an de réclusion. 28 mai 1943: Jean Stéphan, Roger Cadin, André Bergez, André Guilbaud, Georges Iagello, Gustave Silberberg, Armand Bigose, Léon Perrod et Armand Piret sont condamnés à mort; Joseph Emeric à 5 ans de réclusion, André Chauvenet à 3 ans de prison. Les condamnés à mort sont transférés à la prison de Rheinbach. Les exécutions par guillotine auront lieu à la prison de Cologne.

  • 25 août 1943: exécution des condamnés à mort du 27 mai.
  • 31 août 1943: exécution des condamnés à mort du 28 mai.

Joseph Emeric meurt au Kommando Heinkel de Germensdorf, le 22 avril 1945. André Chauvenet fut l'un des seuls rescapés de la déportation (Hinzert, Dresde, Buchenwald notamment) et meurt à Marseille le 2 avril 1981. André Donnay meurt à Sachsenhausen, le 30 avril 1945. René Lhopital survit à Sachsenhausen et à Buchenwald. Raymond Chanel, responsable des groupes de province, est arrêté le 2 novembre 1942. André Meresse, successeur de Dommergue, responsable de Paris, cherche des moyens, prenant contact avec les services anglais, la France Libre, le SR Air. Il est arrêté le 7 novembre 1942. Chanel et Meresse survivront aux camps. Déporté le 15 août 1944, Noël Sorin meurt le 4 janvier 1945 à Ellrich. L'Armée des Volontaires paye très cher : 130 morts, plus de 200 déportés. Les survivants militent à l'OCM, à CDLL, à Libération-Nord. Arrêté du 9 juin 1947 paru au Journal officiel de la République française du 19 juin.


Joan Fontaine

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Joan Fontaine

Nom de naissance : Joan de Beauvoir de Havilland - Nationalités : Britannique, Américaine  -  Naissance : 22 octobre 1917 (Tokyo - Japon) - Décès : 15 décembre 2013 à l'âge de 96 ans (Carmel, Californie - Etats-Unis).

Joan FontaineJoan Fontaine

Sa biographie

Ayant vécu au Japon avec ses parents d'origine anglaise Joan Fontaine arrive aux Etats-Unis vers l'âge de deux ans en compagnie de sa grande soeur Olivia de Havilland. D'une santé fragile, Joan se révèle pourtant d'une exceptionnelle intelligence, atteignant un score de 160 lors d'un test de QI passé à trois ans. Les débuts de carrière des deux jeunes filles sont d'une troublante similarité. Toutes deux étudient en Californie dans un couvent catholique. Tout comme sa soeur Joan débute sur les planches. Mais dans un premier temps c'est Olivia qui rencontre le plus de succès, décidant Joan à ne plus utiliser le même nom de famille. Après avoir joué au théâtre dans Une journée de printemps, Joan trouve son premier rôle au cinéma pour la MGM en 1935 dans No more ladies sous le nom de Joan Burfield. Née Joan de Beauvoir de Havilland, elle adopte définitivement le nom de Joan Fontaine lorsqu'elle rejoint la RKO pour qui elle tourne Une demoiselle en detresse(1937) de George Stevens, son premier vrai succès.

Pendant quelque temps elle joue les utilités dans des films mineurs du studio. C'est en 1940 que sa carrière décolle vraiment lorsque le producteur David O. Selznick et le metteur en scène Alfred Hitchcock la choisissent après six mois d'essais pour interpréter le rôle principal de Rebecca, pour lequel elle sera nominée à l'Oscar. C'est un an plus tard et toujours chez Alfred Hitchcock qu'elle remporte finalement la statuette avec Soupçons, film dans lequel Cary Grant traumatisera une génération entière de buveurs de lait. Il est à noter qu'elle est la seule parmi tous les interprètes d'Alfred Hitchcock à avoir remporté cette récompense pour un film du cinéaste.

Au fait de sa popularité, Joan Fontaine choisit méticuleusement les projets et les metteurs en scène avec qui elle travaille. Si on la voit à l'affiche de mélodrames et adaptations de classiques de la littérature (Jane Eyre en 1944, Ivanhoe en 1952), elle précise aussi ses collaborations. On peut ainsi la retrouver chez des cinéastes aussi divers que Billy Wilder (La Valse de l'empereur, 1947) ou Max Ophüls (Lettre d'une inconnue, 1948). Autant sa soeur Olivia de Havilland refusera en 1951 le rôle principal d' Un tramway nommé désir en le jugeant immoral, autant Joan décide de plus en plus de briser cette image de jeune femme sage et rêveuse à laquelle elle était réduite à ses débuts. Des apparitions remarquables s'enchaînent, notamment dans un des premiers films de Nicholas Ray ( Born to be Bad, 1950) ou dans un des derniers de Fritz Lang (L' Invraisemblable vérité , 1956).

Ayant visiblement laissé les rôles de jeune fille naïve loin derrière elle, c'est dans un film d'horreur produit par la Hammer, Les Sorcières (1966), que Joan Fontaine fait pour la dernière fois son apparition au cinéma. En 1978 elle publie une autobiographie intitulée No bed of roses. Etant une des dernières stars du fameux Age d'or des studios hollywoodiens, Joan Fontaine se consacre désormais au théâtre et à l'écriture.

Actrice

  • 1981 : La Croisière s'amuse - Saison 5 - Episode 8 - Jennifer Langley 
  • 1966 : Les Sorcières : Gwen Mayfield
  • 1962 : Tendre est la nuit : Baby Warren
  • 1961 : Le Sous-Marin de l'apocalypse : Dr. Susan Hiller 
  • 1958 : South Pacific : une Polynésienne
  • 1958 : Un Certain sourire : Françoise :  
  • 1957 : Une île au soleil : Mavis Norman 
  • 1957 : Until They Sail : Anne Leslie 
  • 1956 : L'Invraisemblable vérité : Susan Spencer 
  • 1956 : Sérénade : Kendall Hale
  • 1954 : La Grande nuit de Casanova : Francesca Bruni 
  • 1953 : Bigamie : Eve Graham
  • 1953 : Pages galantes de Boccace : Fiametta/Bartolomea/Ginevra/Isabella
  • 1953 : Vol sur Tanger : Susan Lane   
  • 1952 : Othello : Page 
  • 1952 : Something to live for : Jenny Carey
  • 1950 : Born to Be Bad : Christabel Caine Carey
  • 1950 : Les Amants de Capri : Marianne 'Manina' Stuart 
  • 1948 : Les Amants Traqués : Jane Wharton 
  • 1948 : Lettre d'une inconnue : Lisa Berndle
  • 1948 : L'Extravagante Mlle Dee : Diana (Dee Dee) Dillwood / Dottie Blucher
  • 1947 : Ivy : Ivy Lexton
  • 1947 : La Valse de l'empereur : Johanna Augusta Franziska 
  • 1946 : From this Day Forward : Susan 
  • 1945 : Les Caprices de Suzanne : Susan Darell   
  • 1944 : Jane Eyre : Jane Eyre
  • 1944 : L'Aventure vient de la mer : Dona St. Columb 
  • 1943 : Tessa, la nymphe au coeur fidèle : Tessa Sanger 
  • 1942 : Âmes rebelles : Prudence Cathaway 
  • 1941 : Soupçons : Lina McLaidlaw 
  • 1940 : Rebecca : Mme. de Winter 
  • 1939 : Femmes : Mrs. John Day 
  • 1939 : Gunga Din : Emmy Stebbins
  • 1938 : Blond Cheat : Juliette 'Julie' Evans
  • 1938 : Le Duc de West Point : Ann Porter   
  • 1938 : Mademoiselle a disparu : Sheila Harrison 
  • 1937 : Demoiselle en détresse : Lady Alyce Marshmorton 
  • 1937 : Music for Madame : Jean Clemens 
  • 1937 : Pour un baiser : Charlotte Parratt 
  • 1937 : The Man Who Found Himself : L'infirmière Doris King 
  • 1937 : You can't beat Love : Trudy Olson
  • 1935 : No More Ladies : Caroline 'Carrie' Rumsey

 

Lucky Jo

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Lucky Jo est un film français réalisé par Michel Deville et sorti en 1964. Christopher Joett, sympathique mauvais garçon au grand cœur, porte la poisse à son entourage, ce qui lui a valu le surnom de « Lucky Jo ». À sa sortie de prison, personne ne veut plus « monter de coups » avec lui. Seul, son ami Simon accepte de le recevoir. Ce dernier, reconverti en garagiste à Bougival, prête une Peugeot 404 à Jo pour qu'il aille revoir Mimi, son ancienne petite amie chanteuse dans un beuglant de Pigalle. Pendant que Jo fête ses retrouvailles avec sa belle, la malchance frappe de nouveau : des gangsters volent la 404 pour commettre un braquage et la police a aussitôt fait de retrouver le propriétaire du véhicule, le garagiste Simon…

Lucky Jo de Michel DevilleLucky Jo de Michel Deville

Lucky Jo de Michel Deville

Fiche technique

  • Titre original : Lucky Jo
  • Réalisation : Michel Deville
  • Scénario : Nina Companeez et Michel Deville, d'après le roman Main pleine de Pierre-Vial Lesou (collection Série noire des Éditions Gallimard)
  • Dialogues : Nina Companeez
  • Décors : Gilbert Margerie
  • Coiffures : Jacques Dessange pour Françoise Arnoul et Christiane Minazzoli
  • Photographie : Claude Lecomte
  • Son : Raymond Gauguier
  • Montage : Nina Companeez
  • Musique : Georges Delerue
  • Chanson : J'aime mon Totor, paroles de Nina Companeez et musique de Georges Delerue, interprétée par Françoise Arnoul
  • Bagarres : Claude Carliez
  • Production : Jacques Roitfeld
  • Sociétés de production : Belmont Films (France), Éléfilm (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)
  • Sociétés de distribution : CFDC (France), Les Productions Jacques Roitfeld (France)
  • Pays d'origine : France
  • Langue de tournage : français
  • Tournage extérieur : Paris, Bougival
  • Format : 35 mm — noir et blanc — 1.66:1 — monophonique
  • Genre : comédie policière
  • Durée : 87 minutes
  • Date de sortie :  France 11 novembre 1964
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 29444 délivré le 10 novembre 1964)

Distribution

  • Eddie Constantine : « Lucky Jo » Christopher Joett
  • Pierre Brasseur : le commissaire Loudéac
  • Françoise Arnoul : Mimi Perrin
  • Georges Wilson : Simon
  • Christiane Minazzoli : Adeline
  • Claude Brasseur : Loudéac fils
  • Jean-Pierre Darras : Napo
  • André Cellier : Gabriel
  • Christian Barbier : le commissaire Odile
  • Anouk Ferjac : la femme importunée dans le bar
  • Marcelle Ranson-Hervé : la réceptionniste de l’hôtel Wagram
  • Jean-Paul Cisife : Paul Garnier
  • Jean-Pierre Rambal : le commissaire Guillaumet
  • Roger Lumont : un chauffeur de la police (non crédité)
  • Pierre Asso : Raton
  • Pierre Le Rumeur : le clôture
  • Jacques Échantillon : Thierry
  • Willy Braque
  • Jean-Pierre Moutier : le barman de Napo
  • Bernard Mongourdin
  • Guy Delorme : un gardien de police de la bagarre dans le fourgon (non crédité)
  • Lionel Vitrant : Toto, l'aveugle (non crédité)
  • Pascal Aubier (non crédité)
  • Yvan Chiffre (non crédité)
  • Gérard Moisan (non crédité)
  • La chienne cocker Sécotine

Un grand séducteur

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Un grand séducteur (titre original : Dreamboat) est un film américain réalisé par Claude Binyon sorti en 1952. Thornton Sayre est un paisible professeur d'université, vivant avec sa fille. Mais son passé le rattrape à cause de la télévision. En effet, on y diffuse depuis quelque temps d'anciens films où il jouait les séducteurs. Sur les instances de la directrice, il s'embarque pour New York afin de faire cesser ces projections. Il y retrouve son ancienne partenaire, Gloria Marlowe, qui lui apprend que ces anciennes bandes ont un succès phénoménal. Elle lui révèle également qu'elle a d'autres plans…

Un grand séducteur de Claude BinyonUn grand séducteur de Claude Binyon

Un grand séducteur de Claude Binyon

Fiche technique

  • Titre : Un grand séducteur
  • Titre original : Dreamboat
  • Réalisation : Claude Binyon
  • Scénario : Claude Binyon d'après l'histoire Love Man de John D. Weaver
  • Production : Sol C. Siegel
  • Société de production et de distribution : 20th Century Fox
  • Musique : Cyril J. Mockridge
  • Photographie : Milton R. Krasner
  • Montage : James B. Clark
  • Direction artistique : Maurice Ransford et Lyle R. Wheeler
  • Décorateur de plateau : Thomas Little et Fred J. Rode
  • Costumes : Travilla et Charles Le Maire
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Comédie
  • Durée : 83 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 25 juillet 1952 (New York), 26 juillet 1952 (sortie nationale) ; France : 3 avril 1953

Distribution

  • Clifton Webb : Thornton Sayre / "Dreamboat" / Bruce Blair
  • Ginger Rogers : Gloria Marlowe
  • Anne Francis : Carol Sayre
  • Jeffrey Hunter : Bill Ainslee
  • Elsa Lanchester : Dr Matilda Coffey
  • Fred Clark : Sam Levitt
  • Paul Harvey : Harrington
  • Ray Collins : Timothy Stone
  • Helene Stanley : Mimi
  • Richard Garrick : Juge Bowles
  • Marietta Canty (non créditée) : Lavinia

Artistes et Modèles

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Artistes et Modèles (Artists and Models) est un film américain réalisé par Frank Tashlin et sorti en 1955. Les deux compères Rick Todd et Eugène Fullstack vivotent grâce aux comic strips sortis de l'imagination fertile d'Eugène. Dans ses rêves délirants, Eugène se voit en héros invincible : « Vincent-le-Vautour ». Les deux copains ont l'idée de prendre ce héros onirique comme modèle pour écrire une bande dessinée qui trouve (enfin) le succès. Ils font bientôt la connaissance de deux résidentes colocataires de leur immeuble, Abby Parker et Bessie Sparrowbush. Abby s'avère être aussi auteur de BD et, de surcroît, des préférées d'Eugène, celles de « Madame Chauve-souris ». Abby s'inspire de sa fofolle copine Bessie pour écrire ses histoires…

Artistes et Modèles de Frank TashlinArtistes et Modèles de Frank Tashlin

Artistes et Modèles de Frank Tashlin

Fiche technique

  • Titre original : Artists and Models
  • Titre français : Artistes et Modèles
  • Réalisation : Frank Tashlin
  • Assistant réalisation : Charles C. Coleman
  • Scénario : Frank Tashlin, Herbert Baker, Hal Kanter, Don McGuire d’après la pièce de théâtre de Michael Davidson et Norman Lessing (Rock A Bye Baby)1
  • Décors : Tambi Larsen, Hal Pereira
  • Costumes : Edith Head
  • Maquillages : Wally Westmore
  • Photographie : Daniel L. Fapp
  • Son : Gene Garvin, Hugo Grenzbach
  • Effets spéciaux : Farciot Edouart
  • Montage : Warren Low
  • Musique : Charles O'Curran et Walter Scharf (non crédité)
  • Production : Hal B. Wallis
  • Sociétés de production : Paramount Pictures (États-Unis), Hal Wallis Productions (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : Paramount Pictures (États-Unis, Finlande, France), Flash Pictures (France)
  • Budget : 1,700 M$ (estimation)
  • Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 1.85:1 VistaVision — son stéréophonique (Western Electric Sound System)
  • Durée : 102 minutes
  • Genre : comédie, film musical
  • Dates de sortie : États-Unis 25 août 1955, France avril 1956
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 17796 délivré le 20 avril 1956)

Distribution

  • Dean Martin : Rick Todd
  • Jerry Lewis : Eugène Fullstack
  • Shirley MacLaine : Bessie Sparrowbush
  • Dorothy Malone : Abigail « Abby » Parker
  • Eddie Mayehoff : Monsieur Murdock
  • Eva Gabor : Sonia / Madame Curtis
  • Anita Ekberg : Anita
  • George Foghorn Winslow : Richard Stilton
  • Jack Elam : Ivan
  • Kathleen Freeman : Mme Milldoon
  • Herbert Rudley : Samuels
  • Richard Shannon : Rogers
  • Minta Durfee
  • Eve Miller

Les Mariés de l'an II

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Les Mariés de l'an II est un film franco-italo-roumain réalisé par Jean-Paul Rappeneau, sorti en 1971. Le titre fait référence aux « soldats de l'an II », une importante mobilisation populaire contre les invasions étrangères. Pour avoir tué un baron trop empressé auprès de sa femme Charlotte, Nicolas Philibert a dû fuir en Amérique. Lorsqu'ils étaient enfants, une vieille gitane leur avait prédit que Charlotte aurait un prince pour mari et que Nicolas ferait fortune dans un nouveau monde. En Caroline du Sud, Nicolas a fait fortune et rencontré Margaret Davison, une riche héritière qu’il désire épouser. Accusé de bigamie lors de sa tentative de mariage, il revient donc en France et plus particulièrement à Nantes, afin de retrouver Charlotte pour lui demander de divorcer. Avec aussi l'idée de faire des affaires au profit de son futur beau-père. Mais entre-temps, la Révolution a éclaté. Des cadavres flottent sur la Loire. Le bateau manque d'être canonné avant qu'il annonce qu'il apporte du blé. Accueilli avec enthousiasme par la population, il est accusé par le principal magistrat de la ville de vouloir empoisonner la population et il est arrêté.

Mais Philibert s'échappe pour retrouver son beau-père qui lui annonce que Charlotte est partie avec un marquis, Henri de Guérande. Il est mis en contact fortuitement avec Pauline, la sœur du marquis qui prépare un complot royaliste. Le blé apporté ayant été reconnu sain, Philibert est pris en amitié par le magistrat de la ville qui l'amène à une fête républicaine. À sa grande surprise, il voit la sœur du marquis chanter un hymne à la gloire de la Révolution. Mais c'est pour tirer un coup de pistolet sur le magistrat. Le pistolet s'étant enrayé, le magistrat veut tuer Pauline. Philibert vient à sa défense, mais il est arrêté comme conspirateur et condamné à mort. Il s'évade de nouveau pour rejoindre son bateau.

Mais Philibert est capturé par les chouans, qui veulent l'exécuter, mais reconnaissent de justesse qu'il a sauvé Pauline de Guérande. Ils se rendent dans un lieu appelé Grandchamps et qui est censé être le lieu où tous les royalistes se sont rassemblés, dansant des menuets dans la basse-cour encombrée par les poules et sous les yeux étonnés des paysans. Philibert est accueilli comme un sauveur. C'est là qu'il retrouve Charlotte qui essaye de se dissimuler et supplie Philibert de ne pas se faire reconnaitre, car elle a déclaré être veuve d'un mari tué par les indiens. Un prince arrive pour organiser la contre-révolution, mais il s'emploie surtout à séduire Charlotte. Mais Henri de Guérande déclare son intention d'épouser Charlotte. C'est alors que Pauline montre ses sentiments incestueux. Par dépit, elle s'affiche au bras de Philibert. Ne pouvant plus se supporter, Philibert et Henri de Guérande en viennent aux mains et Charlotte avoue que c'est son mari. Cela fait que Pauline et Henri reconnaissent leurs sentiments l'un pour l'autre.

Philibert et Charlotte se retrouvent, mais finissent par se disputer. Le prince passant par là propose de nouveau à Charlotte de l'épouser. Il capture Philibert et le drogue pour l'emmener à l'hôtel de ville afin de divorcer. Le divorce est prononcé de justesse, car l'hôtel de ville est pris d'assaut par la population. Philibert est ramené sur son bateau repartant pour l'Amérique avec une cargaison de vin fournie par le père de Charlotte. Mais Philibert ne peut se résoudre à partir et repart à la nage vers Nantes. Il retourne à Grandchamps qui a été pris et incendié par les bleus. Le prince étant parti pour Koblenz en Allemagne, Philibert part à sa poursuite. Il se joint à un groupe de jeunes soldats cherchant à aller se battre. Ils rattrapent la voiture du prince et de Charlotte et se retrouvent sur un champ de bataille entre les Français et les Autrichiens. Fortuitement, ils provoquent la victoire des Français. Charlotte quitte la voiture du prince et rejoint Nicolas. Quinze ans plus tard, sous le Premier Empire, Philibert qui a épousé Charlotte est fait prince d'Empire et a donc réalisé la prédiction de la bohémienne.

Les Mariés de l'an II de Jean-Paul RappeneauLes Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau

Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau

Fiche technique

  • Titre : Les Mariés de l'an II
  • Réalisation : Jean-Paul Rappeneau
  • Scénario : Jean-Paul Rappeneau et Claude Sautet et Maurice Clavel
  • Dialogues : Jean-Paul Rappeneau, Maurice Clavel et Daniel Boulanger
  • Direction artistique : Willy Holt
  • Décors : Willy Holt, Marcel Bogos, Rodica Savin, Alexandre Trauner
  • Costumes : Marcel Escoffier et Nelly Merola
  • Photographie : Claude Renoir
  • Montage : Pierre Gillette
  • Musique : Michel Legrand
  • Production : Alain Poiré
  • Sociétés de production : Gaumont (France), Rizzoli Film (Italie) et Studio Bucaresti (Roumanie)
  • Sociétés de distribution : Gaumont
  • Pays d'origine : France / Italie / Roumanie
  • Langue : français
  • Format : Couleur - 35 mm - 1,85:1 - Son monophonique
  • Genre : Comédie, aventure et historique
  • Durée : 98 minutes
  • Dates de sortie : France : 7 avril 1971

Distribution

  • Jean-Paul Belmondo : Nicolas Philibert / Bastillac
  • Marlène Jobert : Charlotte Philibert
  • Sami Frey : le marquis Henri de Guérande
  • Laura Antonelli : Pauline de Guérande
  • Michel Auclair :Le prince
  • Pierre Brasseur : Gosselin, père de Charlotte, marchand de vin
  • Julien Guiomar : le représentant du peuple
  • Patrick Préjean : Saint-Aubin
  • Georges Beller : Simon, le garde national
  • Mario David : Requiem, l'homme de main du prince
  • Charles Denner : le voyageur disciple de Jean-Jacques Rousseau
  • Marc Dudicourt : le député emprisonné
  • Sim : Lucas, le comptable de Gosselin
  • Billy Kearns : l'armateur Arthur Davison
  • Vernon Dobtcheff : le pasteur Toby
  • Paul Crauchet : l'accusateur public
  • Patrick Dewaere : un volontaire
  • Martin Lartigue : un volontaire
  • Jacques Legras : le préposé aux divorces
  • Jean Barney : l'orateur républicain
  • Henri Guybet : un Sans-Culotte, ami de Simon
  • Hervé Jolly : un royaliste (non crédité)
  • Maurice Barrier : le citoyen cocardier
  • François Cadet : le candidat au divorce
  • Ermanno Casanova : un aubergiste
  • René Morard : un aubergiste
  • Denise Péron : la commère
  • Monique Garnier : la bohémienne diseuse de bonne aventure ?
  • Jean-Pierre Marielle : voix dans le prologue et l'épilogue

Donnie Brasco

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Donnie Brasco est un film américain réalisé par Mike Newell et sorti en 1997. Il s'appuie sur l'histoire vraie de Joseph D. Pistone, un agent du FBI ayant infiltré la Famille Bonanno, une des Cinq familles de la mafia new-yorkaise à la fin des années 1970. En 1978, l'agent spécial du FBI Joseph Pistone est désigné pour infiltrer une famille de la mafia new-yorkaise, la famille Bonanno. Pour sa couverture, il se fait appeler Donnie Brasco et devient un receleur expert en diamants venant de Vero Beach en Floride. Il se rapproche d'un modeste soldat de l'organisation, Benjalmin Ruggiero dit « Lefty » et de son capitaine Dominick « Sonny Black » Napolitano. Lefty n'arrive pas à gagner d'argent, son fils est un drogué, et il est constamment déçu de ne pas être retenu pour une promotion à un poste plus élevé au sein de la famille. Il fait part à Brasco de sa désillusion d'avoir passé trente ans dans la mafia, d'avoir tué pas moins de 26 personnes et de n'être qu'un gangster aux ordres.

En Donnie, Lefty voit un jeune protégé, qui pourrait être en mesure de réussir là où lui a échoué. Il le prend sous son aile, et en se portant garant pour lui, Donnie est rapidement accepté par les autres membres de la famille et devient un « associé » (cela correspond au rang le plus modeste dans la hiérarchie mafieuse. Les associés ont des liens avec des membres de la mafia mais ne font pas partie intégrante d'une famille mafieuse). La suite logique de son ascension est qu'il devienne un « affranchi ». Au fil du temps, Donnie, qui transmet ses enregistrements à sa hiérarchie, parvient à se faire une place dans l'organisation. Mais bientôt il n'arrive plus à faire la part des choses, mêlant travail et vie privée et ne donnant plus de nouvelles au FBI. Pistone est conscient que la moindre erreur dans son travail pourrait entrainer sa mort ou celle de sa famille. De plus, Joe Pistone considère désormais Lefty comme un ami proche et digne de confiance. Il sait que le jour où le FBI arrêtera l'opération, il en sera fini de Lefty.

Après l'assassinat du parrain de la famille, « Sonny Black » Napolitano se voit confier un secteur à développer tandis que son concurrent au sein de la famille, « Sonny Red » Indelicato, se voit confier un autre secteur. De son côté, Donnie branche « Sonny Black » sur un bar en Floride. Il semble s'en désintéresser. Mais Donnie et Lefty descendent en Floride et rencontrent « Richie » Gazzo, propriétaire du bar le King's Court. Gazzo est, en fait, un agent du FBI sous couverture travaillant avec Donnie. Donnie organise un réunion au sommet avec le parrain de la Floride, Santo Trafficante Junior, sur un bateau prêté par le FBI. Lefty voit dans cette occasion de devenir un caporegime sur ce secteur. Mais le jour de la réunion, Trafficante demande à parler à « Sonny Black » et « Donnie » l'a prévenu. Lefty voit son projet de devenir caporegime s'effronder et il en veut à Donnie. Trafficante, Sonny Black et Donnie discutent. À l'issue de la réunion, il est décidé que Sonny Black et son équipe peuvent s'installer en Floride au King's Court. Ce dernier lieu devient une salle de jeu clandestine à la mode. Mais la police fait une descente et ferme l'établissement. Donnie réussit à cacher 300 000 $ dans un coffre de voiture.

Alors qu'ils sont en garde à vue, Lefty suggère à « Sonny Black » qu'ils ont été « balancés ». Ce dernier demande alors à Lefty de trouver la « taupe » et de l'éliminer. De retour à New-York, les tensions s'accroissent au sein de la famille, entre les équipes de « Sonny Red » et de « Sonny Black ». « Sonny Red » projette d'éliminer « Sonny Black ». Mais le jour où doit se passer l'assassinat « Sonny Black » est prévenu du projet et décidé de le piéger à son tour à l'endroit où a lieu le rendez-vous. Donnie fait partie du voyage avec « Lefty » Ruggiero, « Sonny Black », Nicky Santora et Paulie « Booby » Cersani. Arrivé sur place, « Booby » demande à « Donnie » d'attendre dans la voiture. Ils s'installent dans la cave et attendent « Sonny Red » et son équipe et ils les éliminent. « Booby » revient chercher « Donnie ». Arrivé dans la cave, Donnie constate le carnage. Sonny lui donne un scie à métaux et lui demande de débiter les corps. Au moment où toute l'équipe va se mettre à l'ouvrage, « Lefty » abat Nicky Santora de trois balles dans la nuque, croyant avoir affaire à la « balance » de Floride.

Après « l'événement », le fils de « Sonny Red », « Bruno », veut se venger de « Sonny Black » et « Lefty » et « Donnie » sont chargés de son élimination. Parallèlement à cela, Donnie n'envoie plus de rapports depuis plusieurs semaines à ses supérieurs. Ces derniers craignent qu'il ne soit passé de l'autre côté. Mais ils sont prévenus du projet d'assassinat de « Bruno » Indelicato et arrêtent « Donnie » et « Lefty » au moment où ils allaient l'assassiner. Le FBI clôt l'opération Donnie Brasco qui est un succès et qui mène à l'arrestation et à la condamnation de dizaines de membres de la mafia. Le film se termine sur la scène où Lefty est convoqué, il dit au revoir à sa femme, Annette, et range ses bagues et collier dans un tiroir qu'il laisse ouvert à son intention. Il pense qu'il va être exécuté pour avoir introduit une « taupe » au sein de la famille. Joseph Pistone doit désormais se cacher et vivre avec un "contrat" sur sa tête.

Donnie Brasco de Mike NewellDonnie Brasco de Mike Newell

Donnie Brasco de Mike Newell

Fiche technique

  • Titre : Donnie Brasco
  • Réalisation : Mike Newell
  • Scénario : Paul Attanasio d'après le livre de Joseph D. Pistone et Richard Woodley : Donnie Brasco: My Undercover Life in the Mafia
  • Production : Louis DiGiaimo, Mark Johnson, Barry Levinson et Gail Mutrux
  • Musique : Patrick Doyle, Gary Schreiner et Curt Sobel
  • Photographie : Peter Sova
  • Montage : Jon Gregory
  • Société de distribution : TriStar
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs (Technicolor) - 2,35:1 - Dolby / SDDS - 35 mm
  • Genre : policier
  • Budget : 35 000 000 $
  • Box-Office : 124 909 762 $
  • Durée : 127 minutes (2h07)
  • Dates de sortie : États-Unis, Canada : 28 février 1997, France : 19 mars 1997

Distribution

  • Johnny Depp (VF : Damien Boisseau, VQ : Gilbert Lachance) : Joseph D. Pistone / Donnie Brasco dit « Donnie le bijoutier »
  • Al Pacino (VF : Sylvain Joubert, VQ : Luis de Cespedes) : Benjamin « Lefty » Ruggiero
  • Michael Madsen (VF : Bernard-Pierre Donnadieu, VQ : Pierre Auger) : Dominick « Sonny Black » Napolitano
  • Anne Heche (VF : Rafaèle Moutier, VQ : Linda Roy) : Maggie Pistone
  • Bruno Kirby (VF : Jacques Bouanich) : Nicky Santora
  • James Russo (VF : Philippe Vincent) : John « Booby » Cersani, le nom a été changé en Paulie
  • Robert Miano (VF : Jacques Brunet) : Alphonse « Sonny Red » Indelicato
  • Brian Tarantina : Anthony « Bruno » Indelicato
  • Rocco Sisto (VF : Dominique Collignon-Maurin, VQ : Daniel Picard) : Richard « Richie » Gazzo
  • Zeljko Ivanek (VF : Lionel Henry) : Tim Curley
  • Gerry Becker (VF : Michel Paulin) : Dean Blandford
  • Andrew Parks : Hollman
  • Tim Blake Nelson : technicien du FBI
  • Paul Giamatti (VF : Guillaume Orsat) : technicien du FBI
  • Val Avery : trafiquant

OSS 117 se déchaîne

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OSS 117 se déchaîne est un film franco-italien réalisé par André Hunebelle, sorti en 1963. Au cours d'une plongée sous-marine en Corse, un agent américain disparaît. Les services secrets envoient Hubert Bonisseur de la Bath qui découvre, dans une grotte, une bande d'espions en train de monter un système de détection sous-marine ultra perfectionné. OSS 117 se fait capturer mais, grâce à la belle Brigitta, il parvient à s'évader et à détruire l'installation... Il s'agit du premier film de la série des OSS 117 initiée par André Hunebelle qui comprendra cinq opus en parallèle de la série James Bond au Royaume-Uni.

OSS 117 se déchaîne d'André HunebelleOSS 117 se déchaîne d'André Hunebelle

OSS 117 se déchaîne d'André Hunebelle

Fiche technique

  • Titre : OSS 117 se déchaîne
  • Réalisation : André Hunebelle
  • Scénario : André Hunebelle, Pierre Foucaud, Richard Caron, Patrice Rondard, d'après le roman OSS 117 prend le maquis de Jean Bruce aux Presses de la Cité
  • Décors : Pierre Guffroy
  • Photographie : Raymond Lemoigne
  • Son : Guy Villette
  • Montage : Jean Feyte
  • Musique : Michel Magne
  • Production : Raymond Borderie, Paul Cadéac, André Hunebelle, Cyril Grize, Marcello Danon2, Pietro Bregni, Alberto Pugliese
  • Sociétés de production :
  • Drapeau : France Gaumont, Production Artistique et Cinématographique, CICC Films Borderie
  • Drapeau : Italie Da. Ma. Produzione, Produzioni Cinematografiche Mediterranee
  • Société de distribution : Gaumont
  • Pays d'origine : France, Italie
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — son Mono
  • Genre : film d'espionnage
  • Durée : 110 minutes
  • Date de sortie : France 18 juin 1963

Distribution

  • Kerwin Mathews : Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117
  • Jacques Harden : Roos
  • Daniel Emilfork : Sacha
  • Irina Demick : Lucia
  • Nadia Sanders : Brigitta
  • Henri-Jacques Huet : Renotte
  • Albert Dagnant : Forestier
  • Henri Attal : Manuel, un homme de main
  • Yvan Chiffre : Agent Thibaud
  • Roger Dutoit : Mayan
  • Marc Mazza : un homme de main
  • Gisèle Grimm
  • Henri Guégan
  • Michel Jourdan
  • Jean-Paul Moulinot
  • André Weber
  • Hubert Noël : Narrateur

L'Entreprenant Monsieur Petrov

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L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall We Dance) est un film musical américain de Mark Sandrich, sorti en 1937. Un danseur classique, Petrov, passionné par le jazz et les claquettes, tombe amoureux d'une jeune fille en regardant des photos d'elle. Il décide de la voir et se fait passer pour un Russe. Linda Keene (la jeune fille) est étonnée et surtout excédée à cause d'un de ses partenaires qu'elle déteste et qui l'a embrassée. Elle décide de partir pour New York rejoindre son fiancé Jim Montgomery (William Brisbane) malgré l'avis de son manager Arthur Miller (Jerome Cowan). Apprenant qu'elle embarque sur le Queen Anne, Petrov se hâte d'accepter la proposition de son imprésario Jeffrey Baird (Edward Everett Horton) : partir pour l'Amérique où il donnera des représentations classiques. Sur le bateau, Petrov retrouve Linda Keene comme prévu et tente de la séduire. Alors qu'elle tombe sous le charme, une rumeur de mariage répandue par une danseuse de la troupe éconduite par Petrov circule. Comme le danseur se trouve toujours avec Linda Keene, on en déduit qu'ils sont mariés, ce qui brise leur relation amicale.

Linda décide de quitter le bateau à bord de l'avion postal et laisse Petrov désemparé. Ils se retrouvent dans le même hôtel et décident de se marier puis de divorcer afin de mettre fin aux conjectures. Le mariage se fait dans le New Jersey, où ils ne risquent pas d'être reconnus. Malheureusement, Denise (Ketty Galian), la danseuse qui a répandu la rumeur, revient voir Petrov et tente de découvrir s'il est marié. Linda, prenant Denise pour l'amante de Petrov part sur le champ et décide de demander le divorce. Entre temps, Petrov décide de monter un spectacle fusionnant classique et claquettes. Comme il a du mal à danser avec quelqu'un d'autre que Linda, et pour assurer le succès du spectacle, il fait fabriquer des masques à l'effigie de la jeune fille et les distribue à ses partenaires. Le grand jour arrive, Linda est dans la salle. Émue par l'idée de Petrov elle se rend dans les coulisses et enfile un des costumes. Elle surprend Petrov au milieu d'une scène et ils sont enfin réunis pour une ultime danse.

Il s'agit d'une des rares collaborations directes des frères George et Ira Gershwin avec le cinéma hollywoodien. George commença à éprouver pendant qu'il travaillait sur la partition les premiers symptômes de la tumeur au cerveau qui allait l'emporter. Les Gershwin connaissaient très bien Rogers et Astaire, Fred Astaire ayant travaillé avec eux sur leurs comédies musicales à Broadway, devenant leur ami dès les années 20. La chanson « Let's Call the Whole Thing Off » a été inspirée par la façon dont Fred Astaire et Ginger Rogers avaient tendance à prononcer de façon différente des mots comme either ou potato. La chanson « They Can't Take That Away From Me », qui est devenue un standard de jazz, a été composée pour ce film. Elle y est simplement chantée par Astaire à Rogers. Douze ans plus tard, au cours du tournage de leur dernier film, Entrons dans la danse (dont Ira Gershwin avait signé les paroles des chansons), Ginger Rogers suggéra de reprendre le morceau pour qu'il soit cette fois-ci également dansé.

L'Entreprenant Monsieur Petrov de Mark SandrichL'Entreprenant Monsieur Petrov de Mark Sandrich

L'Entreprenant Monsieur Petrov de Mark Sandrich

Fiche technique

  • Titre original : Shall We Dance
  • Titre français : L'Entreprenant Monsieur Petrov
  • Réalisation : Mark Sandrich
  • Scénario : Allan Scott, Ernest Pagano d'après une histoire de Lee Loeb et Harold Buchman
  • Adaptation : P. J. Wolfson
  • Production : Pandro S. Berman
  • Société de production : RKO
  • Distribution : RKO
  • Musique : George Gershwin et (non crédités) Robert Russell Bennett, Nathaniel Shilkret
  • Chorégraphie : Hermes Pan et Harry Losee
  • Directeur de la photographie : David Abel et Joseph F. Biroc (non crédité)
  • Montage : William Hamilton
  • Cadreur (non crédité) : J. Roy Hunt
  • Direction artistique : Van Nest Polglase et Carroll Clark (associé)
  • Décors de plateau : Darrell Silvera
  • Costumes : Irene
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais et français
  • Genre : film musical
  • Studio : RKO
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - Mono (RCA Victor System)
  • Durée : 109 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 7 mai 1937, États-Unis : 13 mai 1937 (New York), France : 22 septembre 1937

Distribution

  • Fred Astaire : Petrov
  • Ginger Rogers : Linda Keene
  • Edward Everett Horton : Jeffrey Baird
  • Eric Blore : Cecil Flintridge
  • Jerome Cowan : Arthur Miller
  • Ketti Gallian : Denise
  • William Brisbane : Jim Montgomery

Acteurs non crédités

  • Charles Coleman : un policier à Central Park
  • Jean De Briac : le producteur du spectacle
  • Rolfe Sedan : le maître de ballet
  • Ann Shoemaker : Mme Fitzgerald

L'Affaire des cinq lunes

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L'Affaire des cinq lunes (titre original : Five Moons Square) est un film germano-britannico-italien réalisé par Renzo Martinelli sorti en 2003. Le jour de son départ à la retraite, le magistrat italien Rosario Saracini reçoit d'un inconnu un film en super 8. Il y découvre les images de l'enlèvement par les Brigades rouges, le 16 mars 1978, de l'ancien Président du Conseil Aldo Moro, qui fut ensuite séquestré puis assassiné. L'agrandissement d'une image de la pellicule lui permet d'y reconnaître un colonel du SISMI, les services secrets militaires italiens. Cet élément troublant, qui vient s'ajouter à d'autres détails non élucidés, incite le juge à explorer l'affaire à nouveau.

Il part donc en quête de la vérité, avec l'aide de son ancien garde du corps Branco et d'une jeune magistrate, Fernanda Doni. Le scénario de L'Affaire des cinq lunes propose une fiction politique inspirée de l'attentat ayant provoqué la mort d'Aldo Moro, leader des Démocrates chrétiens, qui reste connu comme le principal artisan du Compromesso storico (en français, le Compromis historique) entre son parti, la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI), dirigé par Enrico Berlinguer. Le dirigeant du PCI (Parti communiste italien) proposait une alliance entre les communistes et les démocrates-chrétiens à une époque de grave crise économique, politique et sociale en Italie.

L'Affaire des cinq lunes de Renzo MartinelliL'Affaire des cinq lunes de Renzo Martinelli

L'Affaire des cinq lunes de Renzo Martinelli

Fiche technique

  • Réalisation : Renzo Martinelli
  • Scénario : Fabio Campus
  • Production : Michael Cowan, Pete Maggi, Renzo Martinelli et Jason Piette
  • Directeur de la photographie : Blasco Giurato
  • Compositeur : Paolo Buonvino
  • Monteur : Massimo Quaglia
  • Directeur artistique : Franco Vanorio
  • Directeur du casting : Marco Limberti
  • Pays d'origine : Italie / Royaume-Uni / Allemagne
  • Durée : 109 min

Distribution

  • Le juge Rosario Saracini : Donald Sutherland
  • Branco : Giancarlo Giannini
  • Fernanda Doni : Stefania Rocca
  • Ombretta : Aisha Cerami
  • L'« Entité » : F. Murray Abraham
  • Francesco Doni : Greg Wise
  • L'antiquaire : Nicola di Pinto
  • L'informaticienne : Federica Martinelli
  • Le terroriste : Massimo Tellini
  • Marini : Pino Calabrese

Le Testament d'Orphée

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Le Testament d’Orphée est un film français réalisé par Jean Cocteau en 1959 et sorti en 1960. Mort et résurrection du poète. Frappé par une balle, le poète Jean Cocteau rebondit dans un autre temps. Vie et mort, présent et futur, monstres et imagination, angoisses et fantasmes, c'est le Testament du poète cinéaste, sa biographie sans aucun souci de chronologie. Jean Cocteau y tient le rôle principal.

Le Testament d'Orphée de Jean CocteauLe Testament d'Orphée de Jean Cocteau

Le Testament d'Orphée de Jean Cocteau

Fiche technique

  • Titre original : Le Testament d'Orphée
  • Titre d’origine complet : Le Testament d'Orphée ou Ne me demandez pas pourquoi !
  • Réalisation : Jean Cocteau
  • Assistant : Jean-Pierre Bastid (non crédité)
  • Conseillers techniques : Claude Pinoteau, Étienne Périer
  • Scénario : Jean Cocteau
  • Dialogues : Jean Cocteau
  • Décors : Pierre Guffroy
  • Costumes : Janine Janet
  • Photographie : Roland Pontoizeau
  • Son : Pierre Bertrand, René Sarazin
  • Montage : Marie-Josèphe Yoyotte
  • Assistante montage : Geneviève Lallement Bastid (non créditée)
  • Musique : Georges Auric, Martial Solal
  • Photographe de plateau : Yves Mirkine
  • Producteur : Jean Thuillier
  • Producteur associé : Yul Brynner
  • Assistant de production : François Truffaut
  • Société de production : Les Éditions Cinégraphiques (France)
  • Sociétés de distribution : Cinédis (France), UGC (France), Connaissance du Cinéma (France), Tamasa Distribution (France), Les Acacias (France), Robur (France), Ciné Classic (France)
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Langue : français
  • Format : 35 mm — noir et blanc — 1.37:1 — son monophonique
  • Genre : film biographique, manifeste poétique
  • Durée : 81 minutes
  • Date de sortie : France 18 février 1960
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 22579 délivré le 15 février 1960)

Distribution

  • Jean Cocteau : le poète Jean Cocteau/Orphée
  • Jean Marais : Œdipe
  • Maria Casarès : la princesse
  • François Périer : Heurtebise
  • Édouard Dermit : Cégeste
  • Et par ordre alphabétique :
  • Françoise Arnoul
  • Claudine Auger : Minerve
  • Charles Aznavour : le curieux
  • Brigitte Bardot : elle-même
  • Lucia Bosè : une amie d’Orphée
  • Yul Brynner : l’huissier des enfers
  • Françoise Christophe : l’infirmière
  • Gérard Chatelain : l'amoureux
  • Nicole Courcel : la mère maladroite
  • Henri Crémieux : le professeur
  • Luis Miguel Dominguín : un ami d'Orphée
  • Guy Dute ; un homme-chien
  • Daniel Gélin : l’interne
  • Philippe Juzan : un homme-cheval
  • Jean-Pierre Léaud : Dargelos, l'écolier
  • Michèle Lemoigne : l'amoureuse
  • Serge Lifar : un ami d'Orphée
  • Daniel Moosmann : un homme-cheval
  • Brigitte Morisan : Antigone
  • Pablo Picasso : un ami d'Orphée
  • Françoise Sagan : une amie d'Orphée
  • Alice Sapritch : la reine des gitanes
  • Henri Torrès : le speaker
  • Annette Vadim/Roger Vadim : des amis d’Orphée
  • Francine Weisweiller : la dame qui s'est trompée d'époque

Le Train

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Le Train est un film américain réalisé par John Frankenheimer et Bernard Farrel, sorti en 1964. Le tournage démarra en octobre 1963. Le scénario s'inspire en partie de l'action de la résistante Rose Valland pendant la Seconde Guerre mondiale. En août 1944, le colonel von Waldheim fait évacuer les tableaux de maîtres de la Galerie nationale du Jeu de Paume pour les envoyer en Allemagne. Paul Labiche, un cheminot résistant, est chargé de conduire le train transportant ces objets d'art. Avec l'aide de ses compagnons résistants, il va faire en sorte que le train et les tableaux n'arrivent jamais à destination. Une des scènes les plus spectaculaires de ce film évoque le bombardement des installations de la gare de Vaires-sur-Marne. Grâce à l'aide des cheminots et de la Résistance, le train sera dérouté afin de ne jamais parvenir en Allemagne et cela notamment par le maquillage des plaques de gare. L'opération commence par le nom de la station de Rémilly affichée sur un château d'eau au bord de la voie. Immédiatement après le passage du train, la banderole est détachée par les résistants et dévoile le nom de Pont-à-Mousson. 

Commercy devient Saint-Avold grâce à un changement des plaques (deux faux soldats allemands sont présents sur le quai et communiquent un renseignement à Labiche). On peut lire Commercy sur la plaque de la lanterne du chef de gare. Le train est ensuite censé passer la frontière franco-allemande et se retrouver en gare de Deux-Ponts (affichée sous son nom allemand, Zweibrücken) , en réalité, après enlèvement du panneau, c'est Vitry-le-François puis le train se retrouve à Rive-Reine (un ouvrier de la voie masque le nom de la gare en posant sa veste sur le panneau indicateur). Un grave déraillement provoqué par quelques cheminots, qui seront exécutés, immobilise le train plusieurs heures. Plusieurs soldats de la faible escorte ont trouvé la mort au cours des différents incidents émaillant le voyage. Toutefois Von Waldheim intervient en personne et le train peut repartir. De sabotage en sabotage, le train réussit à progresser lentement : les Allemands ont pris des otages et les ont installés sur la locomotive, et Von Waldheim est accompagné par le commandant Herren avec une cinquantaine d'hommes. Le convoi est cependant bloqué une dernière fois en pleine campagne en raison du déraillement de la locomotive provoqué par Labiche. 

Un convoi militaire allemand passe sur la route parallèle à la voie et Von Waldheim tente en vain de réquisitionner les camions pour charger les tableaux. L'officier commandant le convoi refuse, et Von Waldheim donne l'ordre de le fusiller, en vain : le commandant Herren le convainc alors que la partie est perdue. Herren et ses hommes exécutent tous les otages, puis montent à bord des camions, en laissant les tableaux, et Von Waldheim refuse de les accompagner. Il reste seul au bord de la route. C'est le moment des ultimes retrouvailles entre le colonel Von Waldheim et Labiche. Le colonel explique à Labiche qu'il n'est qu'une brute qui ne comprendra jamais rien à l'art et lui demande pourquoi il a fait tout ça. Labiche se retourne pour jeter un coup d’œil aux cadavres des otages gisant sur le talus de la voie et abat le colonel d'une rafale de mitraillette puis il s'éloigne sur la route.

Le Train de John Frankenheimer et Bernard FarrelLe Train de John Frankenheimer et Bernard FarrelLe Train de John Frankenheimer et Bernard Farrel

Le Train de John Frankenheimer et Bernard Farrel

Fiche technique

  • Titre : Le Train
  • Titre original : The Train
  • Réalisation : John Frankenheimer et Bernard Farrel
  • Scénario : Franklin Coen et Frank Davis, et Walter Bernstein (non crédité), d'après le livre Le Front de l'art de Rose Valland
  • Production : Jules Bricken pour United Artists (États-Unis) ; Bernard Farrel pour Les Productions Artistes Associés (France)
  • Musique : Maurice Jarre
  • Photographie : Jean Tournier et Walter Wottitz
  • Montage : David Bretherton
  • Budget : 6 700 000 $ (estimation)
  • Langue : anglais, allemand
  • Format : noir et blanc - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : guerre
  • Durée : 133 minutes
  • Date de sortie : 22 septembre 1964 (France), 7 mars 1965 (États-Unis)

Distribution

  • Burt Lancaster : Paul Labiche (VF : Marcel Bozzuffi)
  • Paul Scofield : colonel Franz von Waldheim
  • Jeanne Moreau : Christine
  • Suzanne Flon : Mlle Villard
  • Michel Simon : Papa Boule
  • Wolfgang Preiss : commandant Herren
  • Albert Rémy : Didont (chauffeur)
  • Charles Millot : Pesquet (chauffeur)
  • Richard Münch : général von Libitz
  • Jacques Marin : Jacques, le chef de gare de Rive-Reine
  • Paul Bonifas : Spinet
  • Jean Bouchaud : capitaine Schmidt
  • Donald O'Brien : sergent Schwartz
  • Jean-Pierre Zola : Octave
  • Arthur Brauss : lieutenant Pilzer
  • Jean-Claude Bercq : commandant de l'unité motorisée allemande
  • Howard Vernon : lieutenant Dietrich
  • Louis Falavigna : le cheminot qui provoque le télescopage des locomotives
  • Richard Bailey : Grote
  • Christian Fuin : Robert, le neveu de Jacques
  • Helmo Kindermann : l'ordonnance du Général Von Lubitz
  • Roger Lumont : un mécanicien
  • Gérard Buhr : un caporal
  • Christian Rémy : Tauber

Et les acteurs non crédités 

  • Jacques Blot : Hubert, un cheminot
  • Michel Charrel : l'aiguilleur avec Labiche
  • Nick Dimitri : soldat allemand à l'arrestation de Papa Boule
  • Bernard Fresson : mécanicien allemand
  • Jean-Jacques Leconte : lieutenant de l'unité motorisée allemande
  • Rudy Lenoir : officier allemand dans l'auberge de Christine
  • André Tomasi : un barman moustachu
  • Michel Tureau : un résistant déguisé en soldat allemand sur un quai de gare

Nick Carter et le trèfle rouge

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Nick Carter et le trèfle rouge est un film franco-italien réalisé par Jean-Paul Savignac, sorti en 1965. En mission à Anvers, l'agent Nick Carter affronte les auteurs du vol d'une caisse contenant des fusées équipées d'une charge nucléaire.

Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul SavignacNick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac

Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac

Fiche technique

  • Titre : Nick Carter et le trèfle rouge
  • Réalisation : Jean-Paul Savignac
  • Scénario et dialogues : Jean-Paul Savignac et Paul Vecchiali, d'après le roman de Claude Rank
  • Photographie : Claude Beausoleil
  • Musique : Alain Goraguer
  • Son : Max Olivier
  • Décors : Claude Pignot
  • Montage : Lila Biro
  • Production : Chaumiane Productions - Parc Films (Paris) - Filmstudio (Rome)
  • Directeur de production : Philippe Dussart
  • Pays d'origine : France - Italie
  • Tournage : du 14 juin au 18 juillet 1965
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Policier
  • Durée : 82 min
  • Date de sortie : France : 24 novembre 1965

Distribution

  • Eddie Constantine : Nick Carter
  • Nicole Courcel : Dora Beckmann
  • Joe Dassin : Janos Adler
  • Jeanne Valérie : Lia
  • Jacques Harden : Capitaine Herbert
  • Roger Rudel : Beckmann
  • Jean Ozenne : Wedermeyer sr.
  • Pierre Rousseau : Niemann
  • Michel Ruhl : Rudolph Wedermeyer
  • Graziella Galvani : Nanny
  • Gordon Felio : Gondi
  • Marcel Champel : Commissaire
  • Marcello Pagliero : Prof. Witt
  • Georges Guéret

Chantons sous la pluie

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Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain) est un film musical américain de Stanley Donen et Gene Kelly, sorti en 1952. Il dépeint joyeusement le Hollywood des années 1920 et la transition du film muet au film parlant à travers le parcours de trois artistes interprétés par Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O'Connor. Le film connait un succès modeste à sa sortie. Donald O'Connor remporte le prix du meilleur acteur aux Golden Globes et les deux scénaristes Betty Comden et Adolph Green un prix aux Writers Guild of America Awards. Ce n'est que plus tard qu'on lui reconnait son statut légendaire de monument du cinéma. Ce film est aujourd'hui considéré comme l'une des meilleures comédies musicales jamais créée, trônant à la première place des meilleurs films musicaux du AFI (American Film Institute) et en 2007 à la cinquième place des plus grands films américains.

En 1927, Don Lockwood, star du cinéma muet, a pour partenaire Lina Lamont, actrice à la voix de crécelle. Celle-ci est persuadée que la relation amoureuse qui les unit à l'écran les unit aussi dans la vie. Ils sont engagés tous deux par les studios Monumental Pictures. Les jours du cinéma muet sont comptés lorsque sort Le Chanteur de jazz, premier film parlant de l'histoire du cinéma. Lockwood et son partenaire Cosmo Brown sont en train de tourner selon ce nouveau procédé, le prochain « Lockwood et Lamont », Le Spadassin royal (The Dueling Cavalier). Mais la voix de Lina Lamont est trop désagréable : elle a en effet une voix nasillarde et un cheveu sur la langue. Cosmo décide donc de la faire doubler par Kathy Selden, jeune danseuse à la voix chaleureuse, dont Don est déjà amoureux. Le film de cape et d'épée devient une comédie musicale, Le Chevalier chanteur (The Dancing Cavalier), et « un superbe ballet y évoque de manière onirique le parcours personnel de Don. »

Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene KellyChantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene KellyChantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly

Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly

Fiche technique

  • Titre original : Singin' in the Rain
  • Titre français : Chantons sous la pluie
  • Réalisation : Stanley Donen et Gene Kelly
  • Scénario : Betty Comden, Adolph Green
  • Lyrics : Arthur Freed
  • Musique : Nacio Herb Brown
  • Direction musicale : Lennie Hayton
  • Arrangements vocaux : Jeff Alexander
  • Orchestrations : Wally Heglin, Skip Martin, Conrad Salinger
  • Chorégraphie : Gene Kelly
  • Direction artistique : Cedric Gibbons, Randall Duell
  • Décors : Edwin B. Willis, Jacques Mapes
  • Costumes : Walter Plunkett
  • Maquillage : William Tuttle
  • Coiffures : Sydney Guilaroff
  • Photographie : Harold Rosson (photographie additionnelle : John Alton, non crédité)
  • Effets spéciaux : Warren Newcombe, Irving G.Ries
  • Montage : Adrienne Fazan
  • Son : Douglas Shearer
  • Production : Arthur Freed (délégué) ; Roger Edens (associé)
  • Société de production : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Budget : 2 540 000 dollars
  • Langue : anglais
  • Format : couleurs (Technicolor) - 35 mm - 1,37:1 - son mono (Western Electric Sound System)
  • Durée : 103 minutes (1h 43)
  • Genre : film musical
  • Dates de sortie : États-Unis : 27 mars 1952 (première mondiale à New York), 11 avril 1952 (sortie nationale), France : 11 septembre 1953

Distribution

  • Gene Kelly (VF : Michel André - majorité du film et Yves Furet - pour la scène chez le professeur de diction)  : Donald « Don » Lockwood.
  • Donald O'Connor (VF : Michel Roux) : Cosmo Brown (Edmond Brown en VF)
  • Debbie Reynolds (VF : Nicole Riche) : Kathy Selden, chorus girl
  • Jean Hagen (VF : Odette Laure) : Lina Lamont, vedette du cinéma muet
  • Millard Mitchell (VF : Roger Tréville) : R. F. Simpson, président de Monumental Pictures
  • Cyd Charisse : une danseuse (Broadway Melody)
  • Douglas Fowley : Roscoe Dexter, réalisateur pour Monumental Pictures
  • Rita Moreno : Zelda Zanders, dite « la fille Zip », actrice
  • Madge Blake : Dora Bailey, chroniqueuse mondaine
  • Dawn Addams : une dame d'honneur
  • Jimmy Thompson : un chanteur (Beautiful Girl)

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Kathleen Freeman (VF : Germaine Kerjean) : Phoebe Dinsmore, professeur de diction
  • Dorothy Patrick : l'ouvreuse
  • Robert B. Williams  : le policier
  • King Donovan : le chef de publicité de Monumental Pictures
  • Robert Watson : le professeur de diction de Don
  • Stuart Holmes : J. Cumberland Spendrill III, l'escorte de Zelda à la première
  • Bill Lewin : le cow-boy KO
  • Dennis Ross : Don enfant

Chansons du film

  • Singin' in the Rain (générique de début) - Gene Kelly, Donald O'Connor, Debbie Reynolds
  • Fit As a Fiddle (And Ready for Love) - Gene Kelly, Donald O'Connor
  • All I Do Is Dream of You - Debbie Reynolds et Girls
  • Make 'Em Laugh - Donald O'Connor
  • Beautiful Girl - Jimmie Thompson et Girls
  • You Were Meant for Me - Gene Kelly
  • You Are My Lucky Star - Gene Kelly, Betty Noyes
  • Moses - Gene Kelly, Donald O'Connor
  • Good Morning - Gene Kelly, Donald O'Connor, Debbie Reynolds
  • Would You ? - Jean Hagen, Betty Noyes
  • Broadway Melody Ballet - Gene Kelly, chœur
  • Singin' in the Rain (reprise) - Debbie Reynolds
  • Would You ? (reprise) - Gene Kelly, Betty Noyes

L'Arnaque

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L'Arnaque (The Sting) est une comédie américaine de George Roy Hill sortie en 1973. Une bande de trois petits arnaqueurs dépouille par hasard un convoyeur de fonds d'un grand bandit de la pègre de New York : Doyle Lonnegan (Robert Shaw). Celui-ci cherche à se venger et tue Luther, un des arnaqueurs qui a participé au vol. Avant de se faire assassiner, Luther remet à Johnny Hooker (Robert Redford) la carte de visite d'un ancien grand faisandier (grand arnaqueur) : Henry Gondorff (Paul Newman). Johnny se rend donc à Chicago pour rencontrer Henry. Les deux complices cherchent à monter une arnaque pour se venger de la mort de leur camarade. Ils « ferrent le pigeon » en trichant à une partie de poker, et donnent le coup de grâce avec l'arnaque du faux bookmaker et des courses de chevaux...

L'Arnaque de George Roy HillL'Arnaque de George Roy Hill

L'Arnaque de George Roy Hill

Fiche technique

  • Titre : L'Arnaque
  • Titre original : The Sting
  • Réalisation : George Roy Hill
  • Scénario : David S. Ward
  • Musique : Marvin Hamlisch, d'après un thème de Scott Joplin
  • Direction artistique : Henry Bumstead
  • Décors : James Payne
  • Costumes : Edith Head
  • Photographie : Robert Surtees
  • Ingénieurs du son : Robert Bertrand et Ronald Pierce
  • Effets spéciaux : Albert Whitlock
  • Montage : William Reynolds
  • Artwork des génériques : Jaroslav Gebr
  • Producteurs : Tony Bill, Michael Phillips, Julia Phillips, Richard D. Zanuck, David Brown et Robert L. Crawford
  • Société de production : Universal Pictures
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Budget: 7 500 000 USD (estimation)
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleurs (Technicolor) - 1,37:1 - Mono (Westrex Recording System) - 35 mm
  • Genre : Comédie
  • Durée : 124 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 25 décembre 1973, France : 19 avril 1974 puis 26 décembre 2001 (ressortie)

Distribution

  • Paul Newman (VF : Jean-Claude Michel) : Henry Gondorff
  • Robert Redford (VF : Bernard Murat) : Johnny Hooker (Crocheteur en VF)
  • Robert Shaw (VF : André Valmy) : Doyle Lonnegan
  • Charles Durning (VF : Albert Augier) : lieutenant Snyder
  • Ray Walston (VF : Jacques Marin) : J. J. Singleton
  • Eileen Brennan (VF : Paule Emanuele) : Billie
  • Harold Gould (VF : René Bériard) : Kid Twist
  • John Heffernan (VF : André Falcon) : Eddie Niles
  • Dana Elcar (VF : Pierre Leproux) : l'agent Polk
  • Dimitra Arliss (VF : Arlette Thomas) : Loretta
  • Ed Bakey (VF : Georges Atlas) : Granger
  • Jack Kehoe : Erie Kid
  • Robert Earl Jones (VF : Bachir Touré) : Luther Coleman
  • Charles Dierkop (VF : Georges Aubert) : Floyd
  • James J. Sloyan (VF : Jacques Richard) : Mottola
  • John Quade (VF : Jacques Ferrière) : Riley
  • Jack Collins (VF : Jacques Dynam) : Duke « Douky » Boudreau
  • Arch Johnson : Combs

Récompenses

Oscars 1974 

  • Meilleur film
  • Meilleur réalisateur pour George Roy Hill
  • Meilleur scénario original pour David S. Ward
  • Meilleur direction artistique pour Henry Bumstead et James Payne
  • Meilleurs costumes pour Edith Head
  • Meilleur montage pour William Reynolds
  • Meilleure partition de chansons et adaptation musicale pour Marvin Hamlisch
  • L'association des réalisateurs américains (Directors Guild of America) décerne à George Roy Hill le prix du meilleur réalisateur en 1973.
  • Le film intègre le National Film Registry en 2005

Nominations

Oscars 

  • Meilleur acteur : Robert Redford
  • Meilleure photographie : Robert Surtees
  • Meilleur son : Robert Bertrand et Ronald Pierce

Golden Globe

  • David S. Ward a été nommé pour le Golden Globe du meilleur scénario.
  • L'association des scénaristes américains (Writers Guild of America) a nommé David S. Ward pour le prix du meilleur scénario.

Pat Garrett et Billy le Kid

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Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett and Billy the Kid) est un film américain réalisé par Sam Peckinpah, sorti en 1973. 1881, Nouveau-Mexique. À Fort Sumner, Pat Garrett rend visite à son ancien compagnon de route : Billy. Il lui annonce qu'il est devenu le nouveau shérif du comté et lui enjoint de fuir au Mexique. Peu de temps après, Billy et deux de ses amis sont assiégés dans une cabane par Garrett et ses hommes. Billy, seul survivant, se rend. Emprisonné à Lincoln, il s'évade cependant le jour de son exécution. Garrett, sur l'ordre du gouverneur Wallace, part à sa poursuite.

Pat Garrett et Billy le Kid de Sam PeckinpahPat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah

Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah

Fiche technique

  • Titre : Pat Garrett et Billy le Kid
  • Titre original : Pat Garrett and Billy the Kid
  • Réalisation : Sam Peckinpah
  • Scénario : Rudy Wurlitzer (en)
  • Production : Gordon Carroll
  • Société de production : M.G.M.
  • Musique : Bob Dylan
  • Photographie : John Coquillon
  • Montage : Roger Spottiswoode et Richard Halsey
  • Décors : Ray Moyer
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur - 2.35:1 - Mono - 35mm
  • Genre : Western
  • Durée : 106 minutes (version cinéma) / 122 minutes (version restaurée 1988) / 115 minutes (édition spéciale 2006)
  • Date de sortie : 23 mai 1973

Distribution

  • James Coburn (VF : Jean-Pierre Duclos + Marc Alfos) : Pat Garrett
  • Kris Kristofferson (VF : Bernard Murat) : Billy le Kid
  • Jason Robards (VF : Robert Party) : le gouverneur Lew Wallace
  • Richard Jaeckel (VF : Jacques Richard) : le shérif Kip Mc Kinney
  • Katy Jurado : Mrs. Baker
  • Chill Wills (VF : Paul Bonifas) : Lemuel
  • Bob Dylan (VF : Francis Lax) : Alias
  • R.G. Armstrong (VF : Claude Bertrand) : Bob Ollinger
  • John Beck (VF : Pierre Garin) : John W. Poe
  • Matt Clark (VF : Claude Joseph) : J.W. Bell
  • L.Q. Jones (VF : Jacques Deschamps) : Black Harris
  • Jack Elam (VF : Henry Djanik) : Alamosa Bill
  • Slim Pickens (VF : Jean Martinelli) : le shérif Baker
  • Charles Martin Smith (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Charlie Bowdre
  • Harry Dean Stanton : Luke
  • John Chandler : Norris
  • Luke Askew : Eno
  • Claudia Bryar : Mrs. Horrell
  • Richard Bright : Holly
  • Elisha Cook Jr. : Cody
  • Rita Coolidge : Maria
  • James Dodson : Lewellen Howland
  • Emilio Fernandez (VF : Albert Augier) : Paco
  • Paul Fix (VF : Paul Villé) : Pete Maxwell
  • Jorge Russek : Silva
  • Barry Sullivan (VF : Hervé Caradec) : Chisum

Tueur d'élite

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Mike Locken et George Hansen sont les meilleurs amis du monde. Ils habitent dans le même appartement, organisent des soirées arrosées en galante compagnie, se chahutent constamment et font le même métier. Or peut-on véritablement rester amis lorsqu’on est un tueur d’élite et membre d’une agence secrète chargée d’exécuter quelques basses besognes en marge de la légalité, avec ou sans le concours de la CIA ou autres agences gouvernementales ? Après avoir dynamité un building, les deux compères sont chargés de veiller sur la sécurité d’un transfuge venu Europe de l’Est. Mais contre toute attente, ce dernier est abattu d’une balle dans la tête par Hansen. Avant de disparaître, celui-ci cueille son ami à froid et l’abat à son tour en le laissant gravement blessé au coude et au genou, et donc mis à la retraite d’une manière expéditive.

La vie pour Locken ne se résume plus qu’à des séances de rééducation et à une vie tranquille avec sa compagne infirmière loin de son ancien employeur, Lawrence Weyburn, qui l’avait fort logiquement laissé sur la touche. Mais Locken est un battant et s’initie aux arts martiaux. Animé par un fort ressentiment dû à la trahison de son partenaire, et au prix de grands efforts physiques, il parvient à recouvrer une santé de fer malgré les séquelles de ses blessures aux membres. Un beau jour survient Cap Collis, son supérieur à l’agence, qui lui propose une mission périlleuse : assurer la sécurité d’un opposant chinois en transit dans le pays. Malgré ses réticences, Mike Locken finit par accepter lorsqu’il apprend que cette mission va l’opposer à George Hansen qui a fait son retour sur la scène. La situation est-elle cependant aussi simple dans ce milieu de l’espionnage où les amis et les ennemis ne sont pas toujours clairement identifiés ?

Tueur d'élite est un des films les plus complexes et les plus intrigants de Peckinpah. On en retient les thèmes essentiels de l'œuvre du cinéaste : amitié trahie, vengeance. Le film prend formellement le contrepied des œuvres précédentes du cinéaste. Sam Peckinpah est un fin connaisseur de théâtre (il est l'auteur d'une thèse sur la captation de théâtre en vidéo) et connaisseur de Bertolt Brecht. Il semble que dans ce film (voir le livre de Gérard Camy) Peckinpah ait voulu se livrer à un exercice de distanciation, le concept le plus célèbre développé par Brecht. Le film ne cesse de désamorcer une violence que le cinéaste rendait lyrique dans ses œuvres précédentes.

Tueur d'élite de Sam Peckinpah Tueur d'élite de Sam Peckinpah

Tueur d'élite de Sam Peckinpah

Fiche technique

  • Titre : Tueur d'élite
  • Titre original : The Killer Elite
  • Réalisation : Sam Peckinpah
  • Premier assistant réalisateur : Newton Arnold
  • Deuxième assistants réalisateur : Ron Wright et Jim Bloom
  • Scénario : Marc Norman et Stirling Silliphant d'après le roman Monkey in the Middle de Robert Syd Hopkins sous le nom de Robert Rostand
  • Production : Martin Baum, Helmut Dantine et Arthur Lewis
  • Directeur de production : Billy Davidson
  • Assistant de production : Katherine Haber
  • Secrétaire de production : Joan Arnold
  • Distribution : Mike Fenton et Jane Feinberg
  • Musique : Jerry Fielding
  • Photographie : Philip H. Lathrop
  • Montage : Tony De Zarraga et Monte Hellman
  • Monteur son : Fred Brown
  • Monteur musique : Dan Carlin
  • Ingénieur du son : Richard Portman
  • Effets spéciaux : Sass Bedig
  • Cascadeur : Gerald Okamura
  • Décors : Ted Haworth et Rick Gentz
  • Construction des décors : John Lasalandra
  • Chef accessoiristes : Robert J.Visciglia
  • Costumes : Ray Summers
  • Coiffures : Kathy Blondell
  • Maquillage : Jack Wilson et Jack Petty
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleurs
  • Genre : Thriller
  • Durée : 122 minutes (Version TV 110 minutes)
  • Date de sortie : 1975

Distribution

  • James Caan (VF : Bernard Tiphaine) : Mike Locken
  • Robert Duvall (VF : Marc de Georgi) : George Hansen
  • Arthur Hill (VF : Marc Cassot) : Cap Collis
  • Bo Hopkins (VF : Francis Lax) : Jerome Miller
  • Victor Sen Yung : Wei Chi
  • Makoto Iwamatsu : Yuen Chung
  • Burt Young (VF : Serge Sauvion) : Mac
  • Gig Young (VF : Marcel Bozzuffi) : Lawrence Weyburn
  • Tom Clancy : O'Leary
  • Helmut Dantine (VF : Georges Atlas) : Vorodny
  • Tiana : Tommie
  • Kate Heflin (VF : Evelyn Selena) : Amy
  • Sondra Blake (VF : Monique Thierry) : Josephine
  • Walter Kelly : Walter
  • Billy J.Scott : Eddie
  • Hank Hamilton : Haok

Le Grand McLintock

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Le Grand McLintock (McLintock!) est un film américain réalisé par Andrew V. McLaglen, sorti en 1963. George Washington 'G.W.' McLintock (John Wayne), propriétaire du plus grand ranch de la région, a tout pour être heureux : il est riche, respecté et craint par tout le monde... sauf par sa jolie femme Katherine (Maureen O'Hara) qui revient après deux ans d'absence, pour demander le divorce et obtenir la garde de leur fille Rebecca, dite 'Becky' (Stefanie Powers). Mais aucun des deux futurs ex-époux n'entend capituler au profit de l'autre. Le ton est donné et les coups bas peuvent commencer.... La fameuse scène de "la fessée", jouée par John Wayne et Maureen O'Hara, reste encore aujourd'hui une première cinématographique du western comique (à noter que plus avant dans le film, une autre scène de "la fessée" est jouée par Patrick Wayne et Stefanie Powers).

Le Grand McLintock d'Andrew V. McLaglenLe Grand McLintock d'Andrew V. McLaglen

Le Grand McLintock d'Andrew V. McLaglen

Fiche technique

  • Titre : Le Grand McLintock
  • Titre original : McLintock!
  • Réalisation : Andrew V. McLaglen
  • Scénario : James Edward Grant
  • Musique : Frank De Vol
  • Photographie : William H. Clothier
  • Montage : Bill Lewis et Otho Lovering
  • Direction artistique : Eddie Imazu et Hal Pereira
  • Décorateurs de plateau : Sam Comer et Darrell Silvera
  • Costumes : Ron Talsky (non crédité), Frank Beetson Jr. et Ann Peck
  • Production : Michael Wayne
  • Société de production : Batjac Productions
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur - Technicolor - Son : Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : western
  • Durée : 127 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 13 novembre 1963, France 31 janvier 1964
  • Auteur/Adaptateur (VF) : Gilles Coiffard

Distribution

  • John Wayne (VF : Claude Bertrand) : George Washington 'G.W.' McLintock
  • Maureen O'Hara : Katherine Gilhooley McLintock
  • Yvonne De Carlo : Mme Louise Warren
  • Patrick Wayne : Devlin Warren
  • Stefanie Powers : Rebecca 'Becky' McLintock
  • Jack Kruschen : Jake Birnbaum
  • Chill Wills : Drago
  • Jerry Van Dyke : Matt Douglas Jr.
  • Edgar Buchanan : Bunny Dull
  • Bruce Cabot : Ben Sage Sr.
  • Perry Lopez : Davey Elk
  • Strother Martin : Agard
  • Gordon Jones : Matt Douglas Sr.
  • Robert Lowery : Gouverneur Cuthbert H. Humphrey
  • Hank Worden : Curly Fletcher
  • Michael Pate : Chef Puma
  • Chuck Roberson : Shérif Jeff Lord
  • Edward Faulkner : Ben Sage Jr.
  • Leo Gordon : Jones
  • Mari Blanchard : Camille
  • Bob Steele : Conducteur de train

Skyfall

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Skyfall est un film d'espionnage américano-britannique réalisé par Sam Mendes et sorti en 2012. Ce 23ème opus marque le cinquantième anniversaire de la saga James Bond, débutée en 1962. Daniel Craig incarne pour une troisième fois l'agent secret après Casino Royale en 2006 et Quantum of Solace en 2008. Judi Dench reprend pour la septième et dernière fois le rôle de M, le supérieur de Bond. Le film rencontre un important succès international, dépassant le milliard de dollars de recettes, ce qui en fait le plus rentable de tous les épisodes de la série. La chanson du générique, interprétée par Adele, est couronnée par l'Oscar de la meilleure chanson originale lors de la 85e cérémonie des Oscars le 24 février 2013 ainsi que le Golden Globe de la meilleure chanson originale.

Les agents britanniques James Bond, nom de code 007, et Eve sont à Istanbul, pour une mission impliquant le meurtre d'une section du MI6 et le vol d'un disque dur d'ordinateur contenant les identités de tous les agents de l'OTAN infiltrés dans des organisations terroristes. Bond et Eve prennent le meurtrier en chasse sur ordre de M dans le but de récupérer le disque dur en voiture. Une course poursuite s'engage ensuite à moto sur les toits jouxtant le grand bazar d'Istanbul et Sainte-Sophie, puis sur un train en direction de la campagne, où Bond est blessé à l'épaule. Les deux hommes luttent sur le toit du train et Bond essaie d'attraper le disque dur. Eve, risquant de voir le meurtrier s'échapper définitivement avec le disque, reçoit de M l'ordre express d'abattre la cible. Elle rate son tir et touche Bond, provoquant sa chute du train vers le précipice en contrebas sur le pont d'Adana. Bond est laissé pour mort.

Quelque temps plus tard, M rencontre Gareth Mallory, le responsable des services secrets et de la sécurité intérieure britannique, qui lui suggère de prendre sa retraite pendant qu'il en est encore temps et ainsi préserver sa dignité, ce qu'elle refuse. Au retour de la réunion, en piratant l'ordinateur de M, les terroristes provoquent l'explosion du siège du MI6 à Vauxhall Cross : la cyber-attaque tue huit employés. M jure de trouver les coupables. L’ordinateur piraté de M, quant à lui, affiche un message de menace l'enjoignant à « méditer ses péchés » : la semaine suivante, son ordinateur est de nouveau attaqué, lui donnant un lien vers une vidéo sur YouTube qui révèle les cinq premiers noms de la liste, et menace de réitérer chaque semaine.

Bond, qui a survécu à sa blessure par balle et à sa chute du train, passe le temps en buvant et en faisant l'amour avec des femmes. Lorsqu'il prend connaissance, grâce aux infos d'un journal télévisé, de l'attentat mené contre le MI6, il se résout à rentrer à Londres. Bond est immédiatement conduit dans les nouveaux locaux du MI6 : des anciens réseaux d'abris souterrains datant de la Seconde Guerre mondiale (Churchill War Rooms). Des éclats de balle prélevés dans sa blessure lui permettent d'identifier le meurtrier d'Istanbul : Patrice, un tueur à gages activement recherché. Avant de reprendre le terrain, M lui demande de faire plusieurs tests pour évaluer ses capacités. Malgré son échec aux différents tests de réhabilitation, échec dont il n'est pas informé, Bond est envoyé à Shanghai, à la poursuite de Patrice. Il fait au préalable la connaissance de Q qui lui remet une micro radio qui le localisera et un Walther PPK ne fonctionnant qu'avec ses empreintes palmaires.

Arrivé à Shanghai, Bond attend sa cible dans un hôtel de luxe. Quand Patrice débarque à l'aéroport, 007 s'y rend et le prend en chasse. Le tueur arrive à destination : il entre dans une tour où il élimine tous les gardes. James Bond le suit jusqu'à un étage élevé, dans un labyrinthe de verre kaléidoscopique illuminé par une affiche publicitaire lumineuse. Alors que Patrice installe un fusil sniper et élimine une cible dans un appartement voisin, Bond surgit et une lutte s'engage entre les deux hommes, durant laquelle le tueur tombe dans le vide sans avoir pu donner à Bond le nom de son employeur. En examinant le matériel de l'assassin, Bond découvre un jeton de casino, qui le conduit à Macao. Sur place, il fait la connaissance de Séverine, la complice du tueur d'Istanbul. Issue du marché sexuel de Macao, elle est la maitresse de son employeur. Celle-ci avertit Bond qu'il est sur le point de se faire assassiner par ses gardes, mais promet à ce dernier son aide à condition qu'il réussisse à tuer son employeur. Les gardes de Séverine, qui la surveillaient, débarquent et jettent Bond dans une fosse où se tiennent deux dragons de Komodo. L'un des gardes tombe avec Bond et domine le combat quand un des reptiles l’attrape par la jambe et l'entraîne en arrière jusque dans son antre pour le dévorer. Il réussit à se sauver avec l'aide d'Eve et parvient à rejoindre Séverine sur son voilier.

Faits prisonniers par l'équipage du bateau, 007 et Séverine sont livrés sur l'ile de Hashima à l'employeur de Séverine, Tiago Rodriguez, alias « Silva », un ancien agent du MI6 devenu cyber-terroriste et qui nourrit une grande rancœur envers M après que cette dernière l'a supposément trahi et abandonné aux mains des autorités chinoises en 1997, lors de la rétrocession de Hong Kong. Silva tue Séverine sans ciller, mais il est ensuite capturé par Bond, qui a pu au préalable prévenir les secours à l'aide de sa radio miniature. Silva est fait prisonnier et rapatrié à Londres.

De retour dans les locaux du nouveau MI6, Q s'efforce de déchiffrer les données contenues dans le portable de Silva. M rencontre Silva et se souvient de lui : ce dernier veut se venger d'elle car elle l'a trahi alors qu'il était prêt à se suicider pour éviter de parler. Malheureusement, le cyanure d'hydrogène n'a pas fonctionné et Silva est resté défiguré (une partie de sa mâchoire s'est dissoute), mais en vie. Q constate, impuissant, que l'ordinateur de Silva a été programmé pour ouvrir des trappes de sécurité qui mènent vers le métro et permettre son évasion. Bond se lance à sa poursuite dans les tunnels du métro. Silva, habillé en policier, se mêle dans la foule du métro londonien aux heures de pointe. Bond le suit dans un vaste réseau souterrain, mais Silva, faisant exploser un tunnel de métro, le sème et rejoint le palais de Westminster en compagnie de ses complices avant d'ouvrir le feu sur M durant une audience publique consacrée à sa gestion de la crise des exfiltrations d'agents en présence de Mallory et de la ministre de la Défense. Mallory arrive à la protéger mais est blessé à l'épaule. Bond arrive en renfort et parvient avec l'aide d'Eve et de Mallory à contrecarrer l'attaque et à faire évacuer les personnalités présentes. Bond s'enfuit avec M vers une destination secrète : le manoir Skyfall, en Écosse, propriété familiale où Bond a grandi. Q et Mallory sont les seuls au courant, cette évacuation vers Skyfall a pour but d'y tendre un guet-apens à Silva. En chemin, ils changent de voiture et prennent une Aston Martin DB5.

Sur place, James retrouve Kincade, l'ancien garde-chasse de la famille Bond. Le trio est très faiblement armé, mais se prépare à l'assaut à venir. Ils parviennent à repousser une première vague d'assaillants à la solde de Silva en improvisant une série de pièges mortels dans l'ensemble du manoir. M essaie de se battre mais est blessée par balle à la hanche au cours d'une embuscade. Silva arrive en hélicoptère à la tête d'une seconde escouade. Bond, après avoir envoyé M et Kincade à l'abri dans la vieille chapelle via un passage souterrain, fait exploser un bâtonnet de dynamite avec deux bonbonnes de gaz. Le souffle détruit la bâtisse et fait s'écraser l'hélicoptère sur le manoir. Bond se retranche dans le souterrain et part à la recherche de M. Il décide de prendre un raccourci en prenant le lac gelé. Silva arrive et ordonne à son dernier homme de main de tuer Bond, qui décide de tirer sur la glace pour tomber à l'eau avec l'homme de main. Bond et le soldat tombent dans l'eau glacée, dans laquelle Bond étrangle son adversaire.

Silva, qui a réussi à retrouver la trace de M et de Kincade à cause de leur lampe torche allumée, les rejoint à la chapelle et supplie M de les tuer tous les deux d'une seule balle. Bond intervient de justesse et tue Silva en lui lançant un couteau dans le dos. M succombe peu après de ses blessures. De retour à Londres, Eve décide de se retirer du service actif au profit d'un poste de secrétaire. On apprend à cette occasion que son nom de famille est Moneypenny. Mallory, qui a endossé le nom de code M et est devenu le nouveau responsable du MI6, envoie Bond sur une nouvelle mission.

 

Skyfall de Sam MendesSkyfall de Sam Mendes

Skyfall de Sam Mendes

Fiche technique

  • Titre : Skyfall
  • Réalisation : Sam Mendes
  • Scénario : Neal Purvis, Robert Wade, Peter Morgan et John Logan
  • Photographie : Roger Deakins
  • Décors : Dennis Gassner
  • Costumes : Jany Temime
  • Montage : Stuart Baird
  • Musique : Thomas Newman
  • La bande originale inclut le titre Skyfall interprété par Adele, composé par Paul Epworth et Adele
  • Production : Barbara Broccoli et Michael G. Wilson
  • Société de production : EON Productions, MGM, Columbia Pictures, Danjaq
  • Société de distribution : Columbia Pictures
  • Budget : 200 millions de dollars sans promotion
  • Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
  • Langue officielle : anglais
  • Format : couleurs − 35 mm/Format 70 mm (IMAX) − 2,35:1 − son Dolby numérique
  • Durée : 143 minutes
  • Genre : espionnage, action, thriller
  • Dates de sortie : Royaume-Uni, Belgique, France France : 26 octobre 2012 (Première mondiale à Londres au Royal Albert Hall : 23 octobre 2012), Suisse romande : 27 octobre 2012, Canada, États-Unis : 9 novembre 2012, Chine : 21 janvier 2013

Distribution

  • Daniel Craig (VF : Éric Herson-Macarel) : James Bond alias Agent 007
  • Javier Bardem (VF : Samuel Labarthe) : Tiago Rodriguez alias Raoul Silva
  • Judi Dench (VF : Nadine Alari) : M
  • Naomie Harris (VF : Annie Milon) : Eve Moneypenny
  • Bérénice Marlohe (VF : elle-même) : Séverine
  • Ralph Fiennes (VF : Bernard Gabay) : Gareth « M » Mallory
  • Albert Finney (VF : Patrick Raynal) : Kincade, le vieux garde-chasse
  • Helen McCrory (VF : Sylvia Bergé) : Claire Dowar, la ministre
  • Rory Kinnear (VF : Xavier Fagnon) : Bill Tanner
  • Ben Whishaw (VF : Yoann Sover) : Q
  • Ola Rapace (VF : lui-même) : Patrice
  • Jens Hultén : un allié de Silva
  • Nicholas Woodeson (VF : Michel Voletti) : docteur Hall
  • Tonia Sotiropoulou : petite amie de Bond en Turquie
  • Elize du Toit : Vanessa

Au service secret de Sa Majesté

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Au service secret de Sa Majesté (On Her Majesty's Secret Service) est le sixième opus de la série des films de James Bond, basé sur le roman de 1963 du même nom écrit par Ian Fleming. Suite à la décision de Sean Connery d'abandonner le rôle de 007 après On ne vit que deux fois, EON Productions a sélectionné un acteur et mannequin inconnu jusqu'alors, George Lazenby pour interpréter James Bond. Durant le tournage du film George Lazenby a décidé qu'il jouerait le rôle de Bond qu'une seule fois. James Bond sauve la belle comtesse Tracy Di Vicenzo du suicide, mais est attaqué par des hommes de main du père de la jeune fille, Draco, chef de l'organisation mafieuse de l’Union corse. Il échappe de justesse à l’exécution. Bond s’est intéressé à la femme au casino, d’autant que Tracy perd une somme importante qu’elle ne peut pas payer. Pour remercier Bond de la dépanner, elle l'invite dans sa chambre, où quelqu'un tente de nouveau de l'attaquer. Après l'avoir vaincu, Bond cherche Tracy et la trouve dans sa chambre, tenant un fusil. Il la désarme et lui demande qui était l'homme dans sa chambre. Mais elle ne parvient pas à l'expliquer.

Le lendemain matin, au réveil, Tracy est partie, laissant l’équivalent de sa dette, mais s’est saisie du pistolet. En quittant l'hôtel, Bond est kidnappé par les hommes de Draco et amené jusqu’à lui. Le patron de l'Union corse lui propose un marché : un million de dollars si Bond surveille sa fille. Bond refuse, mais finit par accepter si Draco l'aide à traquer Ernst Stavro Blofeld, le chef du SPECTRE, qui depuis quelque temps a disparu. Bond revient sur les bureaux du MI6 où il apprend que l'affaire Blofeld a été retirée. Il demande alors Miss Moneypenny d’envoyer une lettre de démission à M, mais la secrétaire suggère habilement à M de lui accorder une période de deux semaines de licence.

Bond va au Portugal pour la fête d'anniversaire de Draco, où il a l'intention de retrouver Tracy. Lors de la fête, il lui révèle l'accord conclu avec son père et oblige ce dernier à révéler ce qu’il sait sans condition. Draco avoue à Bond que Blofeld est situé quelque part en Suisse. Entre Bond et Tracy commence alors une relation amoureuse. Les deux amants, avec Draco, vont à Berne où Bond étudie les liens entre Blofeld et un avocat local. Bond ne tarde pas à découvrir que Blofeld vise, conformément à une demande faite à l'Institut des armes de Londres, le titre de Comte de Bleauchamp. Le correspondant de l'Institut est le généalogiste Sir Hilary Bray, dont Bond prend la place pour infiltrer la base ennemie, le Piz Gloria, situé dans les Alpes suisses.

Le Piz Gloria est en fait une clinique où Blofeld se fait passer pour un médecin. Les patientes sont dix, toutes des belles et jeunes femmes, qui souffrent d'une étrange maladie allergique. L'objectif du SPECTRE est de les utiliser pour propager une maladie mortelle. Irma Bunt, la secrétaire de Blofeld, découvre bientôt que le généalogiste Sir Hilary Bray n'est autre que James Bond. Bond fuit la base à ski de nuit, poursuivi par Blofeld et ses sbires. Dans le village alpin en-deçà, l'agent secret rencontre Tracy qui a obtenu des informations de son père et l'aide à échapper aux poursuivants au milieu d'une tempête de neige. Sans possibilité de continuer en voiture, ils se cachent dans une cabane où Bond fait sa demande en mariage à la comtesse, qui accepte. Le lendemain matin, Blofeld provoque une avalanche et pense avoir tué Tracy et Bond.

Après être revenu à Londres, Bond implique Draco et ses hommes dans une incursion audacieuse en hélicoptère à l’assaut de la base de Blofeld. Suite à une confrontation, le chef du SPECTRE s'enfuit, poursuivi par Bond sur une piste de bobsleigh. Finalement, Blofeld se prend la tête dans le creux d’une branche d'arbre et reste accroché, tandis que l'agent de Sa Majesté continue son chemin. Le mariage de Bond et Tracy a lieu au Portugal. Alors qu'ils sont déjà sur leur lune de miel, à bord d’une Aston Martin DBS, Bond s’arrête pour enlever les fleurs de la voiture quand une Mercedes-Benz 600 ralentit à leur niveau. À bord, Blofeld conduit, toujours vivant, et Irma tire sur la voiture, abattant Tracy. Bond, désarmé, ne peut que pleurer sa bien-aimée dans une dernière étreinte.

Au service secret de Sa Majesté de Peter HuntAu service secret de Sa Majesté de Peter Hunt

Au service secret de Sa Majesté de Peter Hunt

Fiche technique

  • Titre : Au service secret de Sa Majesté
  • Titre original : On Her Majesty's Secret Service
  • Réalisation : Peter Hunt
  • Scénario : Richard Maibaum, d'après le roman éponyme de Ian Fleming
  • Décors : Syd Cain
  • Costumes : Marjory Cornelius
  • Photographie : Michael Reed
  • Montage : John Glen
  • Musique : John Barry, We Have All the Time in the World chanté par Louis Armstrong
  • Production : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli
  • Sociétés de production : EON Productions avec la participation de Danjaq
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d'origine : Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Langue originale : anglais
  • Format : Couleur - 2,35:1
  • Genre : Espionnage, action
  • Durée : 136 minutes
  • Tous publics
  • Affiches : Yves Thos, Frank McCarthy, Robert Mcginnis
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : 18 décembre 1969 (première mondiale à Londres), États-Unis : 18 décembre 1969, France : 19 décembre 1969

Distribution

  • George Lazenby (VF : Jean-Claude Michel) : James Bond 007
  • Diana Rigg (VF : Régine Blaess) : Comtesse Teresa « Tracy » di Vincenzo
  • Telly Savalas (VF : Jean Michaud) : Ernst Stavro Blofeld, chef du SPECTRE
  • Gabriele Ferzetti (VF : William Sabatier) : Marc-Ange Draco
  • Ilse Steppat (VF : Jacqueline Morane) : Fräulein Irma Bunt
  • Bernard Lee (VF : Fernand Fabre) : « M »
  • Lois Maxwell (VF : Paule Emanuele) : Miss Moneypenny
  • George Baker (VF : René Bériard) : Sir Hilary Bray
  • Brian Grellis : Phidian, l'adjoint de Sir Hilary Bray
  • Bernard Horsfall : Campbell
  • Desmond Llewelyn (VF : Georges Hubert) : « Q »
  • Virginia North : Olympe
  • Joanna Lumley : l'ange anglais
  • Julie Ege : Helen, l'ange scandinave
  • Mona Chong : l'ange chinois
  • Sylvana Henriques : l'ange jamaïcain
  • Dani Sheridan : l'ange américain
  • Zara : l'ange indien
  • Anoushka Hempel : l'ange australien
  • Ingrid Back : l'ange allemand
  • Helena Ronee : l'ange israélien
  • Jenny Hanley : l'ange irlandais
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