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Esterline Jacob

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Jacob Donald 'Jake' Esterline (April 26, 1920 in Lewistown, Pennsylvania – October 16, 1999) was the CIA project director for the Bay of Pigs Invasion.

Esterline Jacob

Jacob was the son of John Newton Esterline (May 13, 1893 - ?) and Bess S. Esterline (1894 - 1970). He enrolled at Temple University as an accounting major in 1938. He enlisted in the U.S. Army Air Corps on July 25, 1941 in Pennsylvania. He was accepted in US Army Officer Candidate School in 1941 at Fort Benning, Georgia. He was recruited to join Office of Strategic Services (OSS) during World War II. Beginning in 1943, he served in India and Burma. He was commander of a guerilla battalion in China fighting the Imperial Japanese Army by the end of World War II.

He completed his accounting degree after World War II, and joined a Pennsylvania law firm. When the Korean War began, he joined the Central Intelligence Agency. He became a guerilla warfare instructor at the CIA training facility known as "The Farm" (Camp Peary) at Williamsburg, Virginia. He was given command of the CIA Washington, D.C. task force in the operation (code-name PBSUCCESS) to overthrow Jacobo Arbenz, President of Guatemala in 1954. He was CIA station chief in Guatemala, Venezuela and Panama. Jacob Esterline's first child was a boy, who has his father's namesake. He is still living and exhibits many characteristics of having Asperger's syndrome.

During the preparation and operation of the Bay of Pigs Invasion of Cuba in April 1961, Jacob Esterline was CIA Chief of Western Hemisphere Branch 4 (WH/4), reporting to the CIA Deputy Director for Plans Richard M. Bissell Jr. and his deputy Tracy Barnes, rather than to the Chief of Western Hemisphere, J.C. King. On the day before the first action, Esterline and Marine Col. Jack Hawkins (also CIA, WH/4/PM) both strongly thought that the impending invasion should be called off because last-minute changes in the plan would guarantee disaster, and wanted to resign. Bissell convinced them to stay onboard. Jacob Esterline was chief of the CIA's Miami, Florida office from 1968 to 1972, and deputy chief of the CIA Western Hemisphere division. He retired from the CIA in 1978, and died at Hendersonville, North Carolina in 1999.


Dick Cheney

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Richard Bruce Cheney dit Dick Cheney, né le 30 janvier 1941 à Lincoln (Nebraska), est un homme d'affaires et un homme politique américain.

Dick CheneyDick Cheney

Membre du Parti républicain, il est le 46e vice-président des États-Unis aux côtés du président George W. Bush, du 20 janvier 2001 au 20 janvier 2009. Dick Cheney, fils de Richard Herbert Cheney, agent du département de l'Agriculture des États-Unis et de Marjorie Dickey Cheney, a grandi à Casper (Wyoming). Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait un ancêtre commun avec Dick Cheney et l'ancien président Harry Truman : Marin Duval, un protestant Français, né à Laval ou Nantes au xviie siècle. Il excelle durant sa scolarité aussi bien en cours qu'en sport et est diplômé en 1959.

Il entre immédiatement dans la vie active en travaillant sur les lignes électriques de la compagnie locale d'électricité. Il intègre également l'université Yale grâce à une bourse scolaire, mais c'est à l'université du Wyoming qu'il obtient sa maîtrise en sciences politiques en 1966. En 1964, il se marie avec Lynne Vincent, rencontrée au collège, et de laquelle il a deux enfants, Elizabeth (née en 1966) et Mary (née en 1969). Dick Cheney est exempté de service militaire à cause de son statut d'étudiant et de jeune père de deux enfants en bas âge. Il entre dès la fin des années 1960 dans la vie politique. La carrière politique de Dick Cheney commence en 1969 dans l'administration de Richard Nixon, au sein même de la Maison-Blanche.

Sous la présidence de Gerald Ford, Cheney devient Secrétaire général de la présidence. À cette époque, avec Donald Rumsfeld, secrétaire à la Défense, il s'oppose à la politique d'apaisement d'Henry Kissinger que les deux hommes jugeaient trop molle à l'égard de l'Union soviétique. En 1976, il dirige la campagne de Gerald Ford aux côtés de James Baker. En 1978, Cheney est élu en tant que républicain au Congrès fédéral où il représente le Wyoming et est réélu jusqu'en 1989. De ces années au Congrès, on lui reproche d'avoir refusé de voter en faveur d'un jour férié en l'honneur de la naissance de Martin Luther King, Jr. et d'avoir voté contre la création du département fédéral de l'éducation. On lui reproche également d'avoir voté contre l'imposition de sanctions économiques contre l'Afrique du Sud et le régime d'apartheid et d'avoir qualifié Nelson Mandela et l'ANC de terroriste et d'organisation terroriste.

Il s'est aussi illustré par la défense des intérêts pétroliers et du monde des affaires. À partir de 1989, il devient le secrétaire à la défense du président George Bush père (1989-1992). C'est dans cette fonction qu'il supervise l'opération Just Cause au Panama et l'opération « Tempête du désert » au Koweït en 1991, année où il reçoit la médaille présidentielle de la liberté pour avoir « assuré la défense de l'Amérique dans des temps de grands bouleversements internationaux ». En 1993, Cheney rejoint le think tank (cercle de réflexion) néo-conservateur American Enterprise Institute (Institut de l'Entreprise Américain) après la défaite de George Bush à l’élection présidentielle. De 1995 à 2000, il dirige la société d'ingénierie civile Halliburton spécialisée dans l'industrie pétrolière. Le fait que cette société ait décroché de gros contrats en Irak en 2003 lui est très fortement reproché. En 1997, avec Donald Rumsfeld et d'autres, il fonde le think tank néoconservateur PNAC (Project for the New American Century) - « Projet pour un nouveau siècle américain » - dont le but est de promouvoir le leadership global des États-Unis au XXIe siècle.

En 2000, en dépit d'une santé fragile à la suite de plusieurs attaques cardiaques, il se choisit lui-même pour être candidat républicain à la vice-présidence aux côtés de George W. Bush sous l'instigation de ce dernier, démissionne de ses fonctions à Halliburton et cède une grande partie de ses titres à des organismes de charité. La même année, Cheney rejoint comme membre le Conseil consultatif du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA). En janvier 2001, il devient vice-président des États-Unis. Dès le début, Cheney l'expérimenté prend les choses en main et se révèle le vice-président le plus puissant que le pays ait connu jusque là. Il se charge de guider le jeune Bush encore novice sur de nombreux sujets de politique interne ou internationale. Certains de ses détracteurs disent même qu'il est le véritable président des États-Unis, du moins dans les premiers mois de l'administration Bush.

Cheney prend en main la direction du groupe chargé du développement de la politique énergétique incluant parmi ses membres des dirigeants du groupe Enron en dépit de la faillite retentissante de celui-ci. En juillet 2003, la Cour suprême des États-Unis ordonne au groupe de rendre public ses documents incluant des informations confidentielles sur la politique énergétique et la révélation de possibles conflits d'intérêts parmi les participants. Le 11 septembre 2001, Cheney prend directement en charge la gestion de la crise à la suite des attentats alors que le président est physiquement mis à l'abri et dans l'incapacité temporaire d'exercer ses fonctions. Pendant un certain temps, Cheney est lui aussi mis physiquement à l'écart pour éviter d'être au même endroit que le président et être avec lui la cible d'un attentat. Le 29 juin 2002, Dick Cheney devient le second vice-président à exercer par intérim la fonction de président pendant une hospitalisation du président Bush. Ses détracteurs l'accusent d'avoir poussé le président à l'invasion de l'Irak en plaidant notamment pour une opération militaire contre Saddam Hussein sans la saisine préalable de l'ONU, d'avoir affirmé que le dictateur possédait des armes chimiques et bactériologiques et qu'il avait remis en route son programme de fabrication d'une bombe atomique.

Dick Cheney est accusé également d'avoir persisté à soutenir à tort de l'existence de liens entre le régime irakien et Al-Qaida et affirmer que les soldats américains seraient « accueillis en libérateurs » par la population. Ses liens avec l'industrie pétrolière lui sont reprochés et il est accusé d'être intervenu pour que Halliburton obtienne de gros contrats de fournitures aux armées et de reconstruction. En dépit des vérifications les plus sévères, un seul document existe dans ce sens. C'est en l'occurrence un courriel du Pentagone indiquant que « l'attribution d'un contrat de 7 milliards de dollars à une filiale d'Halliburton, sans appel d'offres, en mars 2003, a été approuvée à tous les niveaux, y compris le cabinet de M. Cheney ». Le Pentagone exonère M. Cheney, car ce « feu vert » demandé visait à s'assurer que Dick Cheney, susceptible d'être considéré comme responsable d'un traitement de faveur pour son ancienne entreprise, ne voyait pas d'inconvénient à ce que ce marché soit attribué sans mise en concurrence. Dick Cheney a reçu près de 1 350 000 stock-options de la part de Halliburton, d'une valeur totale supérieure à 43 millions de dollars. Le 22 juin 2004, en pleine campagne électorale, le franc parler connu de Cheney fait la une des journaux quand il injurie publiquement ("...go fuck yourself ") le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, un de ses principaux détracteurs.

Le 2 novembre 2004, Dick Cheney est réélu au côté de George W. Bush. En février 2005, il confirme qu'il ne sera pas candidat à la présidence en 2008. Le 20 janvier 2009, Dick Cheney quitte ses fonctions, remplacé par Joe Biden, vice-président de Barack Obama. En octobre 2005, Dick Cheney est accusé dans un article du New York Times d'avoir révélé à son chef de cabinet, Lewis Libby, l'identité d'un agent secret de la CIA, Valerie Plame. Il serait alors indirectement à l'origine de la divulgation criminelle à la presse de l'identité de cet agent. Cette affirmation du New York Times contredit les déclarations de M. Libby, qui dit avoir appris l'identité de Plame par des journalistes. Révéler l'identité d'un agent de la CIA est un crime fédéral aux États-Unis alors que Dick Cheney est considéré comme un adversaire historique de la Centrale de renseignement dont il dénonce depuis la fin des années 1980 les échecs et les insuffisances (incapacité à prévoir la disparition de l'Union soviétique, incapacité de prévoir l'invasion du Koweït par Saddam Hussein, le peu d'informations sur l'arsenal irakien...). Il aurait ainsi tenté d'utiliser la CIA comme bouc émissaire pour avoir gonflé l'ampleur des programmes d'armes de destruction massive de Saddam Hussein et d'avoir fourni de faux renseignements au gouvernement sur l'achat d'uranium au Niger par l'Irak.

Lewis Libby a été inculpé le 28 octobre 2005 pour avoir révélé l'identité de Valerie Plame. Le 11 février 2006, au cours d'une partie de chasse au Texas, en visant une caille, Dick Cheney blesse Harry Whittington, l'un de ses partenaires, un avocat de 78 ans. L'information met 24 heures à filtrer et fait dans un premier temps l'objet de plaisanteries, de commentaires acerbes et d'humour ravageurs, du New York Times (« Le vice-président s'est apparemment comporté comme un adolescent qui pense que, s'il ne dit rien sur l'accident, personne ne s'apercevra que la portière de la voiture familiale a été arrachée ») à Jeb Bush arborant un badge humoristique en passant par David Letterman (« On n'a pas attrapé Ben Laden, mais on a eu un avocat de 78 ans »), l'humoriste Andy Borowitz (« Cheney blâme une erreur des services de renseignement ») jusqu'au sénateur démocrate Patrick Leahy, qui avait été insulté par le vice-président en juin 2004, estimant qu'il s'en était « finalement bien tiré ». L'accident est aussi brocardé dans les séries animées Les Griffin et South Park.

Le 27 février 2007, un attentat-suicide fit 23 morts et 20 blessés à l'extérieur d'une base militaire américaine en Afghanistan, visitée au même moment par Dick Cheney. Un porte-parole des talibans revendique l'attentat pour son groupe et mentionne que Cheney était la cible visée par l'attentat. Le vice-président dit avoir entendu l'explosion, mais se trouvait en sécurité à l'intérieur à ce moment-là. Après son départ de la vice-présidence, où le démocrate Joe Biden lui succède en 2009, Dick Cheney reste très actif sur la scène politique américaine. Il défend le bilan, décrié, de l'administration Bush, et critique la politique menée en matière de sécurité nationale par le président Barack Obama, jugée trop laxiste et comme n'accordant pas assez d'importance aux guerres d'Irak et d'Afghanistan dans la lutte contre le terrorisme. Il prend notamment comme exemple l'attentat manqué sur le sol américain, du 25 décembre 2009. Selon le journaliste du Washington Post Bob Woodward, Cheney, ses idées et sa doctrine regagneraient d'ailleurs beaucoup en influence en cas d'attentat frappant les intérêts américains.

Dick Cheney est, avec Donald Rumsfeld, catalogué en tant que républicain nationaliste, mais pas néo-conservateur, même s'ils partagent de nombreuses idées. Dick Cheney se définit lui-même comme étant « très à droite ». Une de ses filles, Mary Cheney, est homosexuelle (et militante de cette cause) et, à la différence de M. Bush, Cheney estime que les régimes matrimoniaux relèvent des États et que le gouvernement fédéral n'a pas à s'en mêler. Globalement, Dick Cheney est partisan d'un État aussi minimal que possible. Il est un fervent adversaire du droit à l'avortement et en faveur des armes à feu de toutes catégories, y compris les balles perce-blindage. Dick Cheney a été victime de 5 crises cardiaques depuis l'âge de 37 ans. En 1988, il a subi un quadruple pontage coronarien, et plus tard deux angioplasties afin de dégager des artères coronaires rétrécies. Sa dernière crise cardiaque remonte à 2010. Depuis 2001, un stimulateur cardiaque lui a été implanté. Le 24 mars 2012, il annonce son rétablissement à la suite d'une transplantation cardiaque.

Kissinger Henry

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Henry Kissinger, né Heinz Alfred Kissinger le 27 mai 1923 à Fürth en Allemagne, est un politologue et diplomate américain. Juif et Allemand de naissance, il émigre en 1938 pour fuir les persécutions nazies et est naturalisé en 1943. Interprète pour les services secrets durant la Seconde Guerre mondiale, il devient administrateur d'une bourgade allemande. De retour aux États-Unis en 1946, il étudie à Harvard avant de se lancer en politique.
 

Henry KissingerHenry Kissinger

Henry Kissinger

D'abord conseiller à la sécurité nationale américaine, il devient secrétaire d'État du gouvernement républicain de Richard Nixon, poste qu'il occupe ensuite sous Gerald Ford. Promoteur de la Realpolitik, il joue un rôle important dans la diplomatie américaine au cours de la Guerre froide de 1968 à 1977, en étant notamment l'un des artisans de la signature des Accords de paix de Paris. Il inspire la politique de la détente avec l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et joue un rôle crucial dans le rapprochement avec la Chine à partir de 1971.

Kissinger reçoit le Prix Nobel de la paix en 1973 pour son action dans la résolution de la Guerre du Viêt Nam et de la Guerre du Kippour. Figure médiatique et personnage controversé, sa politique étrangère lui crée de nombreuses inimitiés, aussi bien du côté de la gauche pacifiste, de certaines associations humanitaires que de la droite anticommuniste. La justice de nombreux pays souhaite aujourd’hui l’interroger et il limite pour ces raisons ses voyages à l’étranger. Il est actuellement président de Kissinger Associates dont il est également le fondateur. Entreprise de conseil en relations internationales, elle a pour clients des firmes multinationales qu'elle assiste dans leurs négociations de contrats commerciaux avec des États.

Henry Kissinger est né en Bavière à Fürth, dont il est plus tard devenu citoyen d'honneur, dans une famille juive allemande. Son père, Ludwig Kissinger (né en 1887 et décédé en 1982) était instituteur. Sa mère, Paula Stern Kissinger (1901 - 1998) était femme au foyer. Henry a un frère cadet, nommé Walter. Le nom Kissinger est issu du choix fait en 1817 par l'arrière-arrière-grand-père d'Henry, Meyer Löb, de changer de patronyme. Il se serait pour cela inspiré du nom de la ville allemande de Bad Kissingen. En 1938, sa famille, fuyant les persécutions nazies, part pour New York. Il est naturalisé américain le 19 juin 1943.

Écolier à Manhattan, il ne perd pas son accent allemand malgré une assimilation rapide de la culture américaine du fait d'une certaine timidité enfantine qui l'empêche de prendre la parole en classe. Il suit l'école la nuit à la George Washington High School pour travailler dans les usines le jour. Il entre ensuite dans le supérieur au City College of New York où il étudie la comptabilité. En 1943, il arrête temporairement ses études pour recevoir un entrainement militaire basique à Camp Croft (Spartanburg, Caroline du Sud) suite à sa naturalisation en 1943. Il est d'abord envoyé au Collège Lafayette en Pennsylvanie pour étudier l'ingénierie mais le programme est annulé et Kissinger est réassigné à la 84e division d'infanterie. Il y fait la connaissance de l'universitaire Fritz Kraemer, comme lui immigré allemand. Ce dernier remarque l'aisance d'Henry avec l'allemand et son intellect peu commun. Il s'arrange alors pour qu'il soit envoyé à la section de renseignement militaire de la division. Kissinger part ensuite en Europe avec sa division alors que la Seconde Guerre mondiale bat son plein, et est volontaire pour assurer des missions de renseignement non sans risques, notamment durant la bataille des Ardennes.

Suite à l'avancée de l'armée américaine sur le territoire allemand, Kissinger est assigné à la dénazification de la ville de Krefeld du fait du manque de germanophones dans l'équipe de renseignement de la division. Ses origines et sa connaissance de la société allemande lui sont utiles dans sa tâche, il parvient à supprimer tous les symboles nazis et mettre en place une nouvelle administration civile en seulement huit jours. Il est ensuite muté au Counter Intelligence Corps avec le rang de sergent. Il prend la tête d'une équipe à Hanovre chargée de pourchasser notamment les officiers de la Gestapo, mission pour laquelle il reçoit la Bronze Star. En juin 1945 Kissinger passe commandant d'un détachement du CIC dans l'arrondissement de Bergstrasse dans le land de Hesse. Alors qu'il possède l'autorité et les pouvoirs nécessaires pour procéder à des arrestations immédiates, il prend toujours soin de ne pas en abuser et de ménager la population locale.

En 1946, Kissinger est réassigné en tant que professeur à l'European Command Intelligence School à Camp King, où il continuera de travailler même après son départ de l'armée. Henry Kissinger obtient en 1950 une licence en science politique à l'Université Harvard avec la mention summa cum laude après avoir suivi les cours de William Yandell Elliott. Il obtient sa maîtrise en 1952. La même année il devient consultant auprès du directeur du Psychological Strategy Board en marge de ses études. En 1954, il devient docteur en science politique à l'Université Harvard, sa thèse sur la diplomatie entre 1812 et 1822 (Peace, Legitimacy, and the Equilibrium (A Study of the Statesmanship of Castlereagh and Metternich)) étant réputée la plus longue de l'histoire de l'université. Il y devient alors professeur au département des études gouvernementales, dont il devient directeur adjoint en 1957.

Henry Kissinger est également nommé consultant à l'Operations Coordinating Board du Conseil de sécurité nationale (États-Unis) en 1955. La même année et en 1956 il est directeur d'étude des Affaires étrangères et Armes Nucléaires au Conseil des relations étrangères. Il écrit l'année suivante un livre sur le sujet, Nuclear Weapons and Foreign Policy. Ayant une grande ambition politique, il entretient des relations avec Nelson Rockefeller, alors Gouverneur de New York et conseille occasionnellement Dwight Eisenhower, John Fitzgerald Kennedy et Lyndon Baines Johnson. Kissinger devient ensuite conseiller du candidat Richard Nixon pour l'élection de 1968 qui le nomme Conseiller à la sécurité nationale. Du point de vue théorique, c'est un fervent partisan de la Realpolitik, comme il l'expose dans son œuvre majeure, Diplomacy, parue en 1995. Il y oppose le réalisme politique à l'idéalisme wilsonien dont les néo-conservateurs se veulent être les héritiers.

Il est ensuite administrateur de Rockefeller Brothers Fund et de Gulfstream Aerospace, directeur du Programme d'études de Défense de Harvard de 1958 à 1971, directeur du Séminaire International de la même académie de 1951 à 1971. Il conseille aussi de nombreuses agences gouvernementales telles l'Operations Research Office, l'Arms Control and Disarmament Agency ou le Département d'État des États-Unis ainsi que des think-tank comme Rand Corporation. Henry Kissinger est d'abord marié à Ann Fleischer, avec qui il a eu deux enfants, Elizabeth et David. Ce dernier a travaillé comme cadre supérieur à NBC Universal avant d'être nommé à la tête de Conaco, société de production de Conan O'Brien. Henry divorce en 1964. Dix ans plus tard, il se remarie avec Nancy Maginess, avec qui il vit toujours. Ils partagent leur temps entre New York et Kent dans le Connecticut. Lorsque Richard Nixon prend ses fonctions, Henry Kissinger est nommé conseiller à la Défense nationale, en 1969, puis en 1973 Secrétaire d'État.

Dans l'équipe de Richard Nixon, Henry Kissinger met au point la politique de la détente avec l'Union soviétique. Il négocie ainsi le traité SALT I limitant le nombre de bombes nucléaires des deux superpuissances. De même, en juin et en octobre 1971, pour la première fois, il entre secrètement en contact avec la Chine communiste puis accompagne Nixon lors de sa visite officielle (la première d'un président américain) en 1972. Des documents récemment déclassifiés montrent qu'il était alors fortement question de Taïwan. Ayant promis, lors des élections de 1968, une issue rapide au problème de la guerre du Viêt Nam, l'administration américaine doit faire face à une escalade du conflit. Celle-ci est marquée par la décision américaine de bombarder illégalement des positions (elles-mêmes illégales) du Việt Cộng au Laos et au Cambodge. À la suite des accords de Paris du 23 janvier 1973, jetant les bases du retrait américain du Viêt Nam, il reçoit le prix Nobel de la paix. Il reçoit le prix conjointement au vietnamien Lê Đức Thọ qui le décline car selon lui « […] la paix n'a pas réellement été établie ». En 1973, il joue un rôle important dans la fin de la guerre du Kippour en négociant le cessez-le-feu entre Israël et l'Égypte.

Dans son livre Les Crimes de M. Kissinger, le journaliste Christopher Hitchens accuse Kissinger d'avoir pris part au coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili dirigé par le général Pinochet contre le gouvernement de Salvador Allende. Des éléments déclassifiés ont montré que la CIA avait soutenu un projet de coup de force en 1970, ce que Kissinger détaille lui-même dans ses mémoires, mais ce dernier précise que les États-Unis ne fomentaient plus de tels projets en 1973 et qu'ils n'ont joué aucun rôle dans le putsch de 1973. La commission Church du Sénat des États-Unis, qui a enquêté sur les opérations au Chili, dit dans son rapport n'avoir trouvé aucune preuve d'implication directe des États-Unis. En dépit d'accusations sur des liens jugés trop serrés avec des pays étrangers, Kissinger est alors l'un des rares personnages de l'administration Nixon à être réellement populaire. Il n'est pas mis en cause lorsque éclate le scandale du Watergate, gagnant ainsi une réputation d’« homme propre » (« clean man »).

À la suite de la démission de Richard Nixon, Henry Kissinger reste à son poste de Secrétaire d'État mais quitte celui de conseiller à la sécurité nationale, sous l'autorité du nouveau président Gerald Ford en 1974. En décembre 1975, Gerald Ford et Henry Kissinger, rencontrent le président de l'Indonésie Soeharto. Ils auraient approuvé, à la suite de la déclaration d'allégeance de quatre parties du Timor oriental à l'Indonésie, l'imminente annexion par celle-ci de ce territoire, en vue d'unifier l'île de Timor, dont les Indonésiens possèdent déjà l'autre moitié. Cette annexion conduisit au massacre de 200 000 habitants par les soldats indonésiens. Kissinger a toujours affirmé son ignorance à l'égard de cette invasion, à l'encontre de documents soutenant le contraire. En 1976, Kissinger revient sur la politique de détente avec les régimes « blancs » d'Afrique (établie en 1969). En échange d'une relaxation des relations avec l’Afrique du Sud sur les questions relatives au Sud-Ouest africain/Namibie et à l’apartheid, il se rend à Pretoria où il demande à John Vorster, le premier ministre sud-africain, de faire pression sur Ian Smith, le premier ministre de Rhodésie afin d’obtenir de lui le retour à la légalité internationale et l’application du principe de majorité One man, one vote (« Un homme, un vote ») en Rhodésie. Il obtient gain de cause et en septembre 1976, Ian Smith cède sur le principe du gouvernement dirigé par la majorité noire, ouvrant ainsi la voie à une solution politique en Rhodésie.

Mais la victoire du démocrate Jimmy Carter aux élections présidentielles de novembre 1976 ne lui permet pas de poursuivre les pourparlers en vue d'un règlement négocié (elles seront reprises par son successeur Cyrus Vance et déboucheront sur un échec). Henry Kissinger quitte son poste de Secrétaire d'État en janvier 1977. Par la suite, Henry Kissinger joue un rôle relativement mineur dans les gouvernements américains qui suivent (ayant de mauvaises relations avec George Bush), participant à de nombreux groupes politiques, des commissions, etc. Il exprime régulièrement son point de vue en tant que consultant ou lors de discours, d'articles ou de livres. En 2002, George W. Bush le nomme à la commission d'enquête sur les attentats du 11 septembre 2001, qu'il doit quitter à la suite de dissensions avec les Démocrates. En sa qualité de responsable des affaires internationales des États-Unis, chargé de défendre les intérêts internationaux de ce pays, Henry Kissinger a été la cible d’accusations.

En juin 1975, le journal American Opinion publie un article qui le dénonce comme un ancien agent soviétique. Aucune preuve formelle n'a jamais été montrée pour justifier cette accusation mais la rumeur circule encore dans des milieux américains hostiles à Kissinger. Il est cité comme témoin dans des enquêtes sur des crimes de guerres par des juges au Chili et en Espagne, au sujet du coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili. Henry Kissinger aurait déclaré : « Je ne vois pas pourquoi il faudrait s'arrêter et regarder un pays devenir communiste du fait de l'irresponsabilité de son peuple. » Kissinger n'a pas déféré aux requêtes de ces juges et les a invités à s'adresser au département d’État des États-Unis. L'hostilité des États-Unis au gouvernement de l'Unité Populaire au Chili ne faisait aucun doute.

L'intervention dans le coup d'État est controversée. Par exemple selon le journaliste et écrivain Christopher Hitchens : « Nous pouvons affirmer, sans crainte d'être démentis, qu'il est coupable, prima facie, d'intervention directe dans le meurtre d'un officier supérieur d'un pays pacifique et démocratique » (à propos du meurtre du général Schneider). Plusieurs essais lui reprochent la première phase du bombardement secret du Cambodge par les États-Unis, de 1969 à 1975, lors de la guerre du Viêt Nam. Certains lui ont imputé la mort de 200 000 personnes. Des convois nord-vietnamiens empruntaient la « piste Ho-Chi-Minh », à travers des forêts cambodgiennes peu peuplées, pour ravitailler le Viêt-Cong au Sud-Vietnam. Les Américains, en guerre contre le Viêt-Cong, bombardèrent ces convois lors de leur passage illégal à travers le Cambodge.

On lui a reproché son soutien formel au président indonésien Suharto durant l'invasion du Timor oriental par ce pays, entraînant par la suite 200 000 morts. Kissinger se serait exclamé à propos du président Suharto : « c'est peut-être un fils de pute, mais c'est notre fils de pute ». (« He may be son of a bitch, but our own son of bitch »). Kissinger, en tant que conseiller à la Défense nationale de 1969 à 1974 et Secrétaire d'État de 1973 à 1977, a souhaité apporter le soutien de son pays à la junte militaire d'Argentine suite au putsch, malgré les risques de répression sanglante.

À propos de l'opération Condor, organisée par plusieurs dictatures sud-américaines pour éliminer physiquement leurs opposants politiques jugés « subversifs », la journaliste Marie-Monique Robin écrit : « Ainsi que le prouve l'enquête minutieuse de mon confrère John Dinges, le gouvernement américain, et en particulier son secrétaire d'État Henry Kissinger, est parfaitement informé des méthodes et objectifs de l'opération Condor, quasiment dès sa création » mais « ne bouge pas ».

Jobert Michel

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Michel Jobert est un homme politique français, de sensibilité gaulliste de gauche, né le 11 septembre 1921 à Meknès (Maroc), mort le 25 mai 2002 à Paris. 

Jobert MichelJobert Michel

Mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale comme 2e classe au régiment de tirailleurs marocains de Casablanca puis diplômé de l'École libre des sciences politiques et de l'ENA, il fait partie de divers cabinets ministériels de la IVe, collaborateur notamment de Pierre Mendès France, et de la Ve République. Bien qu'issu de l'administration et non du monde politique, il dirige le cabinet du premier ministre Georges Pompidou à partir du 8 janvier 1966 où il remplace François-Xavier Ortoli. Il est Secrétaire Général de la Présidence de la République après l'élection de Georges Pompidou à la Présidence de la République Française le 19 juin 1969. Il prend part dans ce cadre aux entretiens avec les membres du gouvernement soviétique en octobre 1970 avec Roger Seydoux, Hervé Alphand et Georges Pompidou.

Il devient ministre des Affaires étrangères entre 1973 et 1974 : il dénonce la collusion de l'URSS et des États-Unis par-delà leurs escarmouches et s'oppose à l'ingérence de Henry Kissinger dans les affaires européennes en refusant la révision de la Charte du Traité de l'Atlantique Nord. Il soutient Jacques Chaban-Delmas à la présidentielle de 1974. Après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, il fonde son propre mouvement politique, le Mouvement des démocrates, et souhaite se positionner en dehors du clivage droite/gauche. Il soutient François Mitterrand à la présidentielle de 1981 et devient ministre du Commerce extérieur (avec le titre de ministre d'État) à la suite de l'élection de ce dernier. Il démissionne de ce poste en 1983.

Vogel Rolf

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Rolf Vogel (3. September 1921 in Berlin-Charlottenburg) ist ein ehemaliger deutscher Journalist.

Rolf Vogel ist der Sohn des Journalisten und KPD-Mitglieds Kurt Vogel. Er machte 1939 in Berlin sein Abitur und wurde 1940 zur Wehrmacht eingezogen. Dort wurden im Sommer 1940, die nach den Nürnberger Gesetzen als Halbjuden kategorisierten Personen als wehrunwürdig entlassen. Vogel wurde bei Emil Dovifat als Student der Zeitungswissenschaft in Berlin immatrikuliert, während seine Mutter von der Gestapo verhaftet und in das Ghetto Theresienstadt deportiert wurde. Vogel zog nach Württemberg, wo er in ein Mischlingsarbeitslager eingewiesen wurde. Er hatte Verbindung zum deutschen Widerstand. So berichtete er oft von der Haltung von Josef Wimmer und Clemens August Graf von Galen und würdigte die menschliche Anständigkeit von Hans Fritzsche, der sich um Vogels Mutter sorgte.

Nach dem Zweiten Weltkrieg war Vogel Berichterstatter der Nürnberger Prozesse und in der Bundesrepublik Deutschland stellvertretender Leiter des Bonner Büros der Europäischen Gemeinschaft. Er produzierte 1955 im Auftrag des Bundespresseamtes den Film Israel – Land der Hoffnung  und 1958 mit Axel Springer den von Herbert Viktor gedrehten Dokumentarfilm Paradies und Feuerofen. Basierend auf den Aussagen von Max Merten in einem Verfahren in Athen eröffnete Fritz Bauer im Juni 1960 ein Ermittlungsverfahren gegen Hans Globke. Walter Heynowski drehte 1961 den Dokumentarfilm AKTION J, der eine Absprache Globkes mit den Schweizer Behörden zum Gegenstand machte. Konrad Adenauer ließ Vogel vom Bundesnachrichtendienst engagieren, um Hans Globke im Verfahren gegen Adolf Eichmann zu entlasten. Vogel gab an, dass er mit Otto Lenz oftmals über die Arbeit Globkes gesprochen hatte. Aus diesen Gesprächen wüsste er, dass Globkes Tätigkeit darauf gerichtet war, mit Hilfe seines Kommentars den Mischlingen ersten Grades so weit wie möglich Hilfe und Erleichterung zu bringen. Vogel ließ sich als Journalist der „Deutschen Zeitung“ aus Köln beim Eichmann-Prozess akkreditieren. 

Am 29. Juni 1961 brach Vogel mit Frank Lynder in das Zimmer von Friedrich Karl Kaul im King David Hotel ein und entwendete Unterlagen; darunter waren auch Prozessvollmachten von Opfern des KZ Auschwitz, um als Nebenkläger im Eichmann-Prozess aufzutreten. Der Bundesnachrichtendienst prüfte, ob es sich hier um Hehlerei handeln würde, falls die Unterlagen Kaul zum Kauf angeboten würden. Konrad Adenauers Spezialist für Israel-Kontakte, Vogel, begleitete Franz Josef Strauß im Mai 1963 nach Lod. Vogel war Herausgeber der Deutschland-Berichte als Öffentlichkeitsarbeiter der Bundesregierung.

Petraeus David

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David Petraeus, né le 7 novembre 1952 à Cornwall-on-Hudson (en) dans le comté d'Orange (New York) est ancien général de l'armée américaine, commandant de la Force internationale d'assistance et de sécurité en Afghanistan (2010-2011) et directeur de la CIA (2011-2012). 

Petraeus DavidPetraeus David

Petraeus David

David Petraeus s'engage dans l'US Army en 1974 après sa sortie de l'académie militaire de West Point où il a suivi une formation d'infanterie. En 1991, alors qu'il est commandant de bataillon, il survit à une blessure par balle à la poitrine due à un tir ami d'une M249, et plus tard, il se fracasse le bassin lors d'un saut en parachute. Il commande la 101e division aéroportée durant l'Opération liberté irakienne et l'offensive sur Bagdad au printemps 2003, puis sa mission d'occupation du nord de l'Irak jusqu'en février 2004. Chargé de créer et d'organiser les Forces armées irakiennes entre 2004 et 2005, il dirige ensuite le United States Army Combined Arms Center à Fort Leavenworth.

Docteur en sciences politiques de l'université de Princeton et théoricien des nouvelles méthodes anti-insurrectionnelles de l'US Army, il était rentré aux États-Unis pour réécrire le manuel de contre-insurrection de l'armée américaine, lorsqu'il est nommé par George W. Bush, le 5 janvier 2007, pour succéder au général George Casey comme commandant de la coalition militaire en Irak. Il assume ses fonctions du 10 février 2007 au 16 septembre 2008 et fait diminuer les pertes militaires alliées ainsi que la violence sur le terrain.

Le 23 avril 2008, il est nommé à la tête du United States Central Command, le commandement central qui supervise les opérations en Irak et en Afghanistan. Il est atteint d'un cancer de la prostate en 2009 et est guéri après deux mois de traitement. Le 23 juin 2010, il est nommé par le président Barack Obama chef des troupes de l'OTAN et commandant de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF) en Afghanistan, remplaçant le général Stanley McChrystal relevé de ses fonctions. Le 28 avril 2011, le président Obama annonce sa prochaine nomination à la tête de la CIA à la place de Leon Panetta, pressenti pour devenir secrétaire à la Défense.

Le 30 juin, il est confirmé à son futur poste à l'unanimité des membres du Sénat et prend ses fonctions le 6 septembre 2011. Le 31 août précédent, il quitte les rangs de l'armée après 37 ans de service. Il démissionne le 8 novembre 2012 suite à une liaison extraconjugale, estimant avoir « fait preuve d'un énorme manque de jugement ». Son rôle en Irak lui a valu d'être classé au 33e rang de la liste des 100 personnes les plus influentes dans le monde, Time 100, en 2007 établie par le magazine Time.

Allen John R.

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John R. Allen (born December 15, 1953) is a United States Marine Corps four-star general. He is currently the nominee to be NATO's Supreme Allied Commander, Europe starting in early 2013, pending confirmation by the United States Senate. This was after Defense Secretary Leon Panetta said that Allen's nomination for SACEUR would be delayed, due to Allen's communications with Jill Kelley, a Tampa woman who was friends with Allen's predecessor as top commander in Afghanistan, David Petraeus, were under investigation. Petraeus had resigned as Director of the Central Intelligence Agency four days earlier. As of January 22, 2013 the Pentagon’s inspector general has cleared Allen of any wrongdoing following an investigation.

Allen John R.Allen John R.

Allen was born in Fort Belvoir, Virginia. He attended Flint Hill School in Oakton, Virginia. He graduated with military honors from the U.S. Naval Academy with the Class of 1976, receiving a Bachelor of Science degree in Operations Analysis. He is a 1998 Distinguished Graduate of the National War College. He holds a Master of Arts degree in National Security Studies from Georgetown University, a Master of Science degree in Strategic Intelligence from the National Defense Intelligence College, and a Master of Science degree in National Security Strategy from the National War College. Following commissioning in 1976, Allen attended The Basic School and was assigned to 2nd Battalion, 8th Marines, where he served as a platoon and rifle company commander. His next tour took him to Marine Barracks, 8th and I, Washington, D.C. where he served at the Marine Corps Institute and as a ceremonial officer. Allen then attended the Postgraduate Intelligence Program of the Defense Intelligence College, where he was the Distinguished Graduate. He subsequently served as the Marine Corps Fellow to the Center for Strategic and International Studies (CSIS). He was the first Marine Corps officer inducted as a Term Member of the Council on Foreign Relations.

Returning to the Fleet Marine Force in 1985 he commanded rifle and weapons companies and served as the operations officer of 3rd Battalion, 4th Marines. During this period he received the Leftwich Leadership Trophy. In 1988, Allen reported to the U.S. Naval Academy where he taught in the Political Science Department and also served as the Jump Officer and Jump Master of the Academy. In 1990 he received the William P. Clements Award as military instructor of the year. Allen reported to The Basic School as the Director of the Infantry Officer Course from 1990 to 1992 and was subsequently selected as a Commandant of the Marine Corps Fellow. Allen has served as a special assistant on the staffs of the 30th Commandant and the Commanding General, Marine Corps Combat Development Command. In 1994, he served as the Division G-3 Operations Officer for the 2nd Marine Division and subsequently assumed command of 2nd Battalion, 4th Marines; re-designated as 2nd Battalion, 6th Marines. This unit served with JTF-160 in Operation SEA SIGNAL during Caribbean contingency operations in 1994, and as part of the Landing Force of the 6th Fleet in Operation JOINT ENDEAVOR during Balkans contingency operations in 1995–1996.

Following battalion command, Allen reported as the Senior Aide-de-camp to the 31st Commandant of the Marine Corps, Charles C. Krulak, ultimately serving as his military secretary. He commanded The Basic School from 1999 to 2001, when he was selected in April 2001 to return to the Naval Academy as the Deputy Commandant. Allen became the 79th Commandant of Midshipmen in January 2002, the first Marine Corps officer to serve in this position at the Naval Academy. In January 2003 Allen was nominated for appointment to the rank of brigadier general. Allen's first tour as a General Officer was as the Principal Director, Asian and Pacific Affairs in the Office of the U.S. Secretary of Defense, a position he occupied for nearly three years. From 2006–2008, Allen served as Deputy Commanding General, II Marine Expeditionary Force and Commanding General, 2nd Marine Expeditionary Brigade, deploying to Iraq for Operation Iraqi Freedom 06-08, serving as the Deputy Commanding General of Multi-National Forces West and II MEF (Forward) in the Al Anbar Province, Iraq. In January 2007 Allen was nominated for appointment to the grade of major general. Allen meets with Chairman of the Joint Chiefs of Staff General Martin E. Dempsey in Kabul, Afghanistan, July 2011.

In June 2008 Secretary of Defense Robert Gates announced Allen's nomination for promotion to the rank of lieutenant general. He served as the deputy commander of the U.S. Central Command from 15 July 2008 to 1 June 2011 at MacDill Air Force Base. On June 30, 2010 Allen temporarily commanded Central Command after General David Petraeus left to assume command of the International Security Assistance Force in Afghanistan. He served as acting commander until General James Mattis took command on August 11. Allen was promoted to general by Chairman of the Joint Chiefs of Staff, Admiral Mike Mullen prior to his assumption of command of ISAF, and U.S. Forces Afghanistan (USFOR-A) on 18 July 2011.

Foreign awards include the Mongolian Meritorious Service Medal, First Class; the Polish Army Medal in Gold; and the Taiwan Order of Cloud and Banner with Special Cravat. On March 6, 2012 he received the Polish Afghanistan Star Medal from Polish President, Bronisław Komorowski. On April 20, 2012 he received another Polish award, the Commander's Cross of the Order of Merit of the Republic of Poland. In November 2012, he came under investigation for possible "inappropriate-communication" concerning his correspondences with Jill Kelley. In response to the investigation, Secretary Panetta has suspended his confirmation hearing for commander of EUCOM and requested the U.S. Congress to speed the confirmation of General Joseph F. Dunford, Jr. to command of forces in Afghanistan. On January 22, 2013, General Allen was cleared in a misconduct inquiry. On February 10, 2013, Allen relinquished command of the International Security Assistance Force and U.S. Forces Afghanistan (USFOR-A) to General Dunford.

Alsop Stewart

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Stewart Johonnot Oliver Alsop (May 17, 1914 – May 26, 1974) was an American newspaper columnist and political analyst.

Alsop StewartAlsop Stewart

Born and raised in Avon, Connecticut from an old Yankee family, Alsop attended Groton School and Yale University. After graduating from Yale in 1936, Alsop moved to New York City, where he worked as an editor for the publishing house of Doubleday, Doran. After the United States entered World War II, Alsop joined the British Army, because his high blood pressure precluded his joining the United States Army. While training in England, Alsop met Patricia Barnard "Tish" Hankey, an Englishwoman, whom he would marry on June 20, 1944. A month after the wedding, Alsop was allowed to transfer to the U.S. Army, and was immediately sent on a mission planned by the Office of Strategic Services. For the mission, Alsop was parachuted into the Périgord region of France to aid the French Resistance. Alsop was later awarded the Croix de Guerre with Palm for his work on that and other wartime missions. Alsop worked with and for the OSS for the rest of the war.

From 1945 to 1958, Stewart Alsop was co-writer, with his elder brother Joseph Alsop, of the thrice-weekly "Matter of Fact" column for the New York Herald Tribune. Stewart Alsop usually stayed in Washington and covered domestic politics, while Joseph Alsop traveled the world to cover foreign affairs. In 1958, the Alsops described themselves as "Republicans by inheritance and registration, and [...] conservatives by political conviction." After the Alsop brothers ended their partnership, Stewart Alsop went on to write articles and a regular column for the Saturday Evening Post until 1968, then a weekly column for Newsweek from 1968 to 1974. He published several books, including a "sort of memoir" of his battle with an unusual form of leukemia, Stay of Execution. At the end of his battle with cancer, he requested that he be given something other than morphine to numb the pain because he was tired of morphine's sedative effect. His doctor suggested heroin.

In Avon, Connecticut, Stewart has a 53-acre (210,000 m2) public park named after him called Alsop Meadows. Alsop was a grand-nephew of Theodore Roosevelt, and the son of Joseph Wright Alsop IV (1876–1953) and his wife Corinne Douglas Robinson (1886–1971). Stewart and Patricia "Tish" Alsop (Died November 3, 2012) had six children: Joseph Wright Alsop VI, Ian Alsop, Elizabeth Winthrop Alsop children's book author, Stewart Alsop II investor and pundit, Richard Nicholas Alsop missionary with FamilyLife, and Andrew Alsop.


Barnes Tracy

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Charles Tracy Barnes (August 2, 1911 – February 18, 1972) was a senior staff member at the United States' Central Intelligence Agency (CIA), serving as principal manager of CIA operations in the 1954 Guatemalan coup d'état and the 1961 Bay of Pigs Invasion.

Barnes Tracy

Tracy was born in Manhasset, Long Island, New York to parents Courtlandt Dixon Barnes (June 13, 1881 in Stonington, Connecticut - ?) and Katherine Lansing Barney (February 6, 1885 in New York City - ?), siblings were Courtlandt Dixon Barnes, Jr. (December 26, 1907 - 1997) and Katharine Lansing Barnes (February 27, 1909 - ?). He was educated at Groton School and Yale University, where he became a member of the Scroll and Key secret society. He graduated from Harvard Law School in 1937. He was married to Janet who was born June 10, 1913 in Providence, Rhode Island. During World War II he served first with US Air Force intelligence, then with the Office of Strategic Services. He was awarded France's Croix de guerre and the US Silver Star. After the war, he returned to legal practice.

In 1950 he went to Washington to serve as special assistant to Under Secretary of the Army, Archibald S. Alexander. He also served as deputy director of the Psychological Strategy Board during the Korean War. In 1951 he joined the CIA. In 1953, he was appointed Special Assistant for Paramilitary Psychological Operations, under Frank Wisner, and was the principal case officer in the CIA operation leading up to the 1954 Guatemalan coup d'état. From 1954 to 1956, he was appointed Chief Of Station(COS) in Germany.

From 1957 to 1959, he was appointed Chief Of Station(COS) in United Kingdom. In 1960, he was appointed Assistant Deputy Director for Plans, under Richard M. Bissell, Jr., with direct responsibility for the CIA operation leading to the Bay of Pigs Invasion in April 1961. In 1962, he was made head of the CIA's Domestic Operations Division. In July 1966 new CIA Director Richard Helms had Desmond FitzGerald fire Barnes from the CIA. In June 1970, Tracy Barnes suffered a serious stroke. His recovery was slow and on 18 February 1972, he had a heart attack and died at his home at Saunderstown, Rhode Island.

Kennan George Frost

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George Frost Kennan, né à Milwaukee (Wisconsin) le 16 février 1904 et mort à Princeton (New Jersey) le 17 mars 2005, est un diplomate, politologue et historien américain dont les idées eurent une forte influence sur la politique des États-Unis envers l'Union soviétique au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Il est connu dans le monde politique pour avoir en partie créé le mot containment (mesures pour endiguer l'expansionnisme soviétique) et comme une figure clé de la guerre froide. Un grand nombre de ses ouvrages traitent des relations entre la Russie et les puissances occidentales. Il s'est notamment intéressé aux peuples allemand et russe, dont il parlait la langue.

Kennan George FrostKennan George Frost

Sa mère meurt alors qu'il est encore à l'internat. Il étudie l'allemand à Kassel, puis entre à Princeton. Grand lecteur de Goethe et de Spengler, il est diplômé en 1925. Il entre alors au ministère des Affaires étrangères et entame une carrière de diplomate en Suisse, en Allemagne, en Estonie, en Lituanie et en Lettonie. En 1929, il retourne à l'université de Berlin, où il étudie le russe et l'histoire politique. Il s'y perfectionne également en français, en portugais, en tchèque et en norvégien En 1931, il épouse une Norvégienne, Annelise Sorensen. Le premier poste qu'il obtient après son mariage est à Rīga, en Lettonie. Il devient spécialiste de l'économie russe.

En hiver 1933, lorsque le gouvernement de Franklin Roosevelt noue des relations diplomatiques avec l'Union soviétique, Kennan accompagne l'ambassadeur William C. Bullit à Moscou. Le 1er décembre 1934, à l'époque des épurations commandées par Staline, un de ses rivaux, Sergueï Kirov, est assassiné. Kennan suit avec attention cette période de purges, qui modifie profondément et durablement son regard sur la dynamique interne du régime soviétique. Il acquiert la conviction qu'il existe peu d'espoir de nouer une collaboration avec l'Union soviétique. En 1937, il entre au ministère des Relations extérieures à Washington. En 1939, alors qu'il est en poste à Prague, il est témoin de la débâcle de la Tchécoslovaquie conquise par l'armée allemande.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Kennan est affecté à l'ambassade de Berlin. De 1939 à 1942, il vit à l'ambassade, où les diplomates tentent d'aider les familles juives à émigrer. Il assume la responsabilité d'environ 130 Américains détenus à Bad Nauheim et, en 1942, ce groupe de prisonniers est échangé à Lisbonne contre un groupe d'Allemands. Entre 1942 et 1943, il séjourne au Portugal, où il négocie avec Salazar pour obtenir que l'armée américaine puisse utiliser les bases des Açores quand viendra le jour J. En 1944, il travaille à Londres avec les Soviétiques et les Britanniques pour négocier les conditions de la capitulation allemande et les zones d'occupation après la guerre.

De mai 1944 à avril 1946, il est chef de mission à Moscou. À la fin de son mandat, il envoie au secrétaire d'État James F. Byrnes un télégramme de 8 000 mots proposant une nouvelle stratégie pour les relations diplomatiques entre les deux pays. Sa critique est sévère : il signale l'attitude névrotique du Kremlin et son sentiment d'insécurité permanent. Il fait état de ce qui constitue selon lui l'idéologie rigide du communisme et son désir d'expansionnisme. Il propose donc de renforcer les institutions de sorte que le gouvernement américain soit moins vulnérable aux attaques de l'Union soviétique. De retour à Washington en avril 1947, il devient le premier directeur des affaires politiques du Département d'État (ministère américain des Affaires étrangères). Entre temps, en mars 1947, Truman utilise le long télégramme d'avertissement de Kennan pour engager le Congrès dans une série de mesures formant ce qu'on appelle désormais la doctrine Truman.

En juin 1947, sous le pseudonyme de X, il écrit un article, The Sources of Soviet Conduct (Les sources de la conduite soviétique), dans lequel il reprend et approfondit les idées émises dans son long télégramme. Il y explique la politique étrangère de Staline comme une combinaison de l’idéologie marxiste-léniniste, qui prône la défaite des forces capitalistes à travers le monde, et sa propre détermination à utiliser la notion d’« encerclement capitaliste » comme feuille de vigne pour légitimer sa régimentisation de la société soviétique et consolider son pouvoir. Il est donc nécessaire, selon Kennan, que les États-Unis répliquent par une politique d'endiguement destinée à contenir l'expansionnisme soviétique. C'est le fameux principe du containment.

La publication de cet article divise la classe politique. Le journaliste Walter Lippmann, favorable au désengagement en Allemagne, critique sévèrement cette analyse, qui oblige les Américains à s’engager militairement dans les territoires de la périphérie la plus lointaine de l’Union soviétique, qui affaiblit la confiance américaine sans améliorer sa sécurité, qui laisse l’initiative aux Soviétiques dans le déclenchement des crises, et qui entoure les États-Unis d’alliés hétéroclites susceptibles d'exploiter la doctrine de l’endiguement pour poursuivre leurs propres fins. Entre-temps, l'anonymat de l'article a été percé à jour. Le fait qu'il ait été écrit par Kennan, directeur des Affaires politiques du Département d'État, lui confère une valeur officielle.

Kennan soutiendra plus tard qu'il n'avait jamais envisagé de définir la future politique. Toute sa vie, il répètera que ces avertissements n'impliquaient pas forcément toutes les mesures prises pour contenir l'expansionnisme soviétique : « Mes idées au sujet de l'endiguement ont été déformées par les gens qui les ont comprises et exécutées uniquement comme un concept militaire ; et je pense que c'est cela qui nous a conduits aux 40 années du processus inutile, horriblement coûteux, que fut la guerre froide. » Par ailleurs, l'administration fait peu d'efforts pour expliquer la distinction entre influence soviétique et mouvement communiste international. Interrogé en 1990 au sujet de la mauvaise interprétation de son article, Kennan répète qu'il n'a jamais considéré les Soviétiques comme une menace militaire.

C'est entre avril 1947 et décembre 1948, alors que George Marshall est secrétaire d'État, que l'influence de Kennan est la plus importante. En tant qu'architecte intellectuel du plan Marshall, il participe à la mise en place de l'endiguement politique et économique de l'Union soviétique. Pour contrer une source potentielle d'influence soviétique, il propose d'orienter l'aide économique et politique vers le Japon et l'Europe de l'Ouest, dans le but de consolider leurs gouvernements et d'en faire une force s'opposant au communisme. En outre, en proposant en 1948 une aide aux partis de gauche indépendants de l'Union Soviétique, Kennan et le gouvernement Truman espèrent créer un fossé entre Moscou et les partis socialistes en Europe de l'Ouest. Dans cette même politique de renforcement des régimes non soviétiques, Kennan suggère de regarder de manière plus indulgente le gouvernement de Franco.

Entre 1949 et 1950, au moment où Dean Acheson est secrétaire d'État, Kennan perd de son influence. Le temps n'est plus à un endiguement politique mais à une démonstration de force avec armes traditionnelles et nucléaires. C'est l'époque du blocus de Berlin et de la guerre de Corée. Nommé ambassadeur à Moscou pour dénouer une crise politique, il y reste de décembre 1951 à septembre 1952, date à laquelle il est déclaré personna non grata par les autorités soviétiques pour une faute diplomatique : à un journaliste qui l'interrogeait sur ses conditions de vie à l'ambassade, il répond qu'il s'y sent aussi prisonnier qu'à Berlin durant l'année 1941. De retour à Washington, il participe à l'administration Eisenhower malgré les différends entre Truman et Eisenhower sur la politique d'endiguement. Pendant l'administration Kennedy, de 1961 à 1963, Kennan est ambassadeur en Yougoslavie.

Entre 1950 et 1952, il suit des cours à l'Institute for Advanced Study de Princeton, dont il devient membre en 1956. Il reçoit la même année le prix Pulitzer pour son ouvrage Russia Leaves the War. En 1963, il quitte l'administration pour un expert et un critique de la politique des affaires étrangères. En 1967, il reçoit une seconde fois le prix Pulitzer pour son ouvrage Memoirs, 1925-1950, dont il publie en 1972 un second volume sur les années 1963 et suivantes. Parmi ses autres écrits, on note en 1989 Diplomacy 1900-1950, Sketches from a Life, puis, en 1993, Around the Cragged Hill. En 1989, George Bush lui décerne la médaille présidentielle de la liberté. En 2003, à l'âge de 98 ans, il s'élève contre la guerre en Irak dont il dénonce les conséquences potentielles. En février 2004, l'université de Princeton célèbre son 100e anniversaire. Le 17 mars 2005, à l'âge de 101 ans, Kennan meurt à son domicile de Princeton.

Fitzgerald Desmond

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Desmond FitzGerald (June 16, 1910 – July 23, 1967) was an American Central Intelligence Agency deputy director and recipient of the National Security Medal.

 

Fitzgerald Desmond

He was educated at St. Mark's School in Southborough, Massachusetts and Harvard University. According to Smith's Encyclopedia of the CIA, in World War II he enlisted as a private, but later went to Officer Candidate School and became a liaison to the Chinese army. He became a major and was awarded the Bronze Star He was linked with the Chinese 6th army which operated in Burma. After the war, he worked at a Wall Street law firm in New York City. He was connected to elite social circles.

According to Prados he worked in the Far East Division on a diverse array of projects, dealing with Tibet, China, the Philippines, Japan, and Korea. He also became friends with William Colby after Colby transferred to the division. Fitzgerald was especially interested in the Tibetan Task Force, supporting the Tibetan rebellion against the Maoist Chinese takeover, for example in the 1959 Tibetan uprising. He told officers to work with Gyalo Dhondup. Smith writes that in 1951 he was in the Office of Policy Coordination. He rose up to work in the Directorate of Plans, a position from which he warned against becoming involved in a failed 1958 rebellion in Indonesia.

Eventually, he became head of the Far Eastern Division. According to L. Fletcher Prouty, in 1960/61 Fitzgerald was assigned to be a guide for the new CIA Director, John A. McCone, who was replacing Allen Dulles after the Bay of Pigs fiasco. The plan, according to Prouty, was to "indoctrinate" McCone, who had no CIA experience, into favoring the views of a certain faction within the CIA, through the instruments of a world tour, staged operations in Vietnamese villages, and a meeting with Ngo Dinh Diem.

In 1966 he became Deputy Director for Plans. As such, he asked Edgar Applewhite to attack Ramparts magazine as part of the CIA's cold war strategy. Applewhite claimed he used "dirty tricks" and blackmail to harm the magazine's business. Later, he worked on CIA's prediction of the six day war. He was regarded highly by many, including Allen Dulles. and John Kenneth Galbraith (although the latter also called him reckless).

Colby William

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William Egan Colby, né le 4 janvier 1920, décédé le 27 avril 1996, souvent appelé Bill Colby, a été le directeur de la CIA de 1973 à 1976. 

Colby WilliamColby William

Né à Saint Paul (Minnesota), William Colby a eu une longue carrière dans le milieu du renseignement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est membre des équipes « Jedburgh » de l'OSS dans lesquelles il se lie d'amitié avec notamment Paul Aussaresses ; il fut parachuté en France et effectua aussi des sabotages en Norvège contre l'occupant Allemand. Il rejoint la CIA peu après sa création. Il devient par la suite chef de station de la CIA à Saïgon et responsable d'une grande partie des opérations de la CIA menées pendant la guerre du Viêt Nam, en particulier la mise en œuvre du très controversé programme Phoenix destiné à briser l'infrastructure du Viêt-Cong et responsable de la mort de milliers de personnes. Peu après, en 1973 il devient directeur des opérations de la CIA, puis en septembre de la même année il devient directeur de « l'agence », suite à la démission de Richard Helms et l'intérim assuré par Schlesinger.

Cette position fera qu'il devra notamment témoigner devant la Commission Church du Congrès des États-Unis, créée en 1975 suite au scandale du Watergate pour enquêter sur les activités illégales de la CIA depuis sa création. Colby collaborera bien avec la commission, contrairement à son prédécesseur Richard Helms. Sous sa direction la CIA subit d'importantes réformes demandées par le pouvoir américain, notamment l'instauration d'un contrôle parlementaire. Colby obligera aussi James Jesus Angleton en 1974 à démissionner de son poste du contre-espionnage suite à la révélation dans la presse de l'opération illégale d'ouverture du courrier de citoyens américains ordonnée par celui-ci.

En 1976, Colby est remplacé à la tête de la CIA, à l'instigation de Henry Kissinger, par George Bush. Colby est décédé le 27 avril 1996 à proximité de sa maison à Rock Point dans le Maryland, apparemment suite à un accident de bateau. Son corps sera retrouvé le 6 mai, à une vingtaine de mètres de son canoë. L'enquête a conclu que Colby était mort par noyade après être tombé de son canoë suite à une attaque cardiaque. Sa tombe se trouve au Cimetière national d'Arlington. Diverses théories du complot de morts moins naturelles ont été évoquées, entre autres invoquant le fait que le corps de Colby ne portait pas le gilet de sauvetage qu'il utilisait d'habitude selon ses amis, et que la zone entourant le canoë avait été fouillée à de multiples reprises dans les jours suivant sa disparition avant qu'il ne soit retrouvé.

Chichakli Adib

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Adib ibn Hasan Chichakli (1909-1964)  est un leader militaire et un homme politique syrien. 

Chichakli Adib

Adib Chichakli naît dans une famille kurde dans la ville de Hama en Syrie. Il sert l'armée française sous l'ère du mandat puis fait des études à l'académie militaire de Damas, où il devient membre du Parti social nationaliste syrien (PSNS), parti politique fondé par Antoun Saadé qui vise à créer une "Syrie" selon les frontières anciennes. Son frère, Salah, est membre lui aussi du PSNS. Après l'indépendance de la Syrie, Chichakli dirige un des régiments de l'Armée de libération arabe qui combat les forces sionistes lors de la guerre israélo-arabe de 1948. Après la défaite arabe lors de cette guerre, le colonel Husni al-Za'im procède à un coup d'État en 1949, mettant fin au système parlementaire syrien. Antoun Saadé, le président-fondateur du PSNS doit fuir le Liban où il a été condamné à mort. Il se réfugie en Syrie où le colonel Zaim lui promet protection. Toutefois, quelques mois plus tard Zaim livre Saadé aux autorités libanaises et ce dernier est fusillé. Après sa trahison, Zaim est lui même victime d'un coup d'État. Le colonel Sami al-Hinnawi, membre du PSNS, veut venger la mort de Saadé, il arrête le colonel Zaim et le fait exécuter. La femme de Saadé reçoit une lettre d'al-Hinnawi lui indiquant que la mort de son mari a été vengée. Chichakli a travaillé avec al-Hinnawi, le nouveau président syrien.

En décembre 1949, Chichakli a lancé un autre coup d'État, arrêtant le président Hinnawi pour mettre fin à l'influence hachémite en Syrie. Il est à l'origine de l'assassinat du colonel Mohammad Nasser, chef de l'armée de l'Air syrienne parce que ce dernier a voulu mettre fin à la popularité dont bénéficiait Chichakli au sein de l'armée. Cela a considérablement affaibli les Syriens qui voulaient une union de la Syrie et de l'Irak. Mais l'union continue à être défendue par le premier ministre, Nazim al-Kudsi. Pour limiter l'influence des hachémites, Chichakli fait en sorte qu'à chaque gouvernement, le ministre de la Défense soit son bras droit, Fawzi Selu. Quand le premier ministre, Maarouf al-Dawalibi qui était pro-irakien refusa l'entrée dans son gouvernement de Selu, Chichakli le fit arrêter, le 28 novembre 1951. Mais il a également fait arrêter tous les hommes politiques pro-irakiens, même son ancien premier ministre Al-Kudsi. Par protestation Atassi démissionne du gouvernement et il rentre dans l'opposition. Chichakli profite de la crise pour nommer son camarade Selu, chef d'état major des armées, premier ministre, ministre de la Défense et chef d'État. Mais Sélu n'était qu'un faire-valoir, tous les pouvoirs étaient en réalité dans les mains de Chichakli. Il dirige la politique gouvernementale en coulisse et préside par la même occasion un comité militaire secret.

À la fin de l'année 1951, plusieurs manifestations éclatent en Syrie en soutien aux indépendantistes égyptiens qui se sont révoltés contre l'occupant britannique. Devant toutes ces manifestations, et pour ne pas s'attirer l'hostilité des Britanniques, Chichakli intervient militairement pour la seconde fois. Il commence par dissoudre le parlement, pousse le président de la République à la démission et finit par interdire le Parti national et le Parti du peuple. Dans un premier temps, le Parti communiste, le Baas et le Parti socialiste arabe échappent à la répression. Mais Chichakli et l'opposition entretiennent des rapports difficiles, et le 6 avril 1952, tous les partis politiques sont interdits. Immédiatement après, la presse est victime de censure, les grèves et rassemblements sont interdits et tous les journaux qui n'étaient pas pro-gouvernementaux sont interdits.

En août 1952, il fonde un parti politique pro-gouvernemental, le Mouvement de libération arabe, et le pays passe pour la première fois, sous le régime de parti unique. Le Baas, devenu clandestin, noue des contacts avec l'opposition de gauche et avec des officiers opposants au régime. Le 28 décembre 1952, les autorités découvrent le complot et 66 officiers sont arrêtés. Le lendemain, Michel Aflak, Salah Bitar et Akram Hourani sont arrêtés. Ils sont emprisonnés, mais bénéficiant de complicités au sein même de l'armée, ils s'enfuient et quittent le pays pour le Liban. Les trois hommes organisent l'opposition anti-Chichakli depuis Beyrouth, mais Chichakli obtient leur expulsion, ils se sauvent alors pour l'Italie. L'opposition définitivement matée, Chichakli met en place un régime présidentiel. À l'approche d'élections, il libéralise quelque peu le pays, et légalise des partis. Mais désorganisée par la répression, l'opposition exige le report du scrutin. Le gouvernement refuse, et les élections sont boycottées. Le MLA (parti de Chichakli) gagne les élections en obtenant 72 sièges sur les 82 que compte l'assemblée. Le parti qui était une coquille vide, a très vite intégré des femmes, et se réclamait d'un socialisme modéré. Certains accusent Chichakli de s'être comporté en une sorte de "César arabe". En 1953, Chichakli a mis en scène un référendum pour se faire élire président de la République, mais face à une forte dissidence, il abandonna.

Chichakli a maintenu de bonnes relations avec les pays occidentaux, et a maintenu la position intransigeante de la Syrie vis à vis d'Israël. Les relations de la Syrie avec la Jordanie et l'Irak hachémite ont été rares, mais il s'est surtout méfié de la diffusion rapide du nassérisme. Beaucoup pensent que le coup d'État du mouvement des officiers libres en 1952 s'est inspiré du coup d'État de Chichakli en 1949 et 1951. Mais il avait de très bonnes relations avec la famille royale d'Arabie saoudite, le roi Abdel Aziz Ibn Saoud et le roi Talal de Jordanie qui n'avait aucune ambition en Syrie contrairement à son père le roi Abdallah et à son fils, le roi Hussein. En dépit des dissensions qu'il avait avec certains pays arabes, de sa politique pro-occidentale et de ses origines kurdes, il a adopté une politique syrienne panarabe. Ses relations avec les États-Unis et le Royaume-Uni ont soufflé le chaud et le froid. Très tôt lors de sa prise de pouvoir, les Britanniques l'ont soutenu espérant qu'ainsi les Syriens adopteraient un traité de défense du Moyen-Orient pro-britannique. Les États-Unis ont donné des sommes d'argents considérables à Chichakli pour qu'il accueille en Syrie des réfugiés palestiniens et qu'il en fasse des citoyens syriens. Mais malgré les fortes sommes d'argents, il refusa, car il n'acceptait pas la défaite des Arabes et refusait par ailleurs de signer un traité de paix avec Israël.

Atassi et le leader druze, Sultan al-Atrash animaient l'opposition à Chichakli. La plus grande réunion anti-Chichakli s'était tenue à Homs dans la maison d'Atassi. En réponse, Chichakli avait fait arrêter les fils de ces deux dirigeants politiques. Un mécontentement croissant entraine l'éclatement d'une révolte au Djébel el-Druze, les insurgés étaient soutenus par la Jordanie et l'Irak hachémite. La rébellion comptait parmi ses rangs, des dissidents de l'armée, et le soutien de nombreux militants baassistes. Le 25 janvier, Aflak, Bitar et Hourani qui avaient entre temps regagné le pays, se font de nouveau arrêter à cause de cette révolte. Le mécontentement gagne la population syrienne ainsi que l'armée, et le jour même, le général Moustafa Hamdoun, commandant de la garnison d'Alep lance un coup d'État qui s'accomplira en février 1954. C'est ainsi que Chichakli quitte la Syrie pour le Liban par crainte de l'éclatement d'une guerre civile. Les membres du coup d'État incluent des membres du parti communiste, des dirigeants druzes, des membres du parti Baass. Ils ont probablement bénéficié du soutien irakien. Avec la chute de Chichakli, les prisonniers politiques sont libérés, l'armée rentre dans les casernes, le parlement de 1949 est rappelé et un nouveau gouvernement est constitué.

Au Liban où il s'était réfugié, Chichakli est menacé de mort par le chef druze Kamal Joumblatt. Devant cette menace de mort, il s'exile pour le Brésil. Avant l'union entre l'Égypte et la Syrie en 1958, Chichakli a eu l'idée d'utiliser l'argent que l'Irak avait fourni aux insurgés qui lui étaient opposés pour mener un coup d'État en Syrie. Mais le coup est mis en échec par les services secrets syriens. Il est alors condamné à mort. Le 27 septembre 1964, Chichakli est assassiné au Brésil par un Druze syrien envoyé par le gouvernement de Hafez el-Assad qui a voulu se venger des bombardements de l'armée syrienne dans les montagnes syriennes où vivaient les Druzes. Le gouvernement syrien prend ensuite la décision de tuer tous les hommes de la famille Chichakli, partout dans le monde. Seul deux hommes de cette famille ont survécu à cette politique d'assassinat. Quand le Druze qui a assassiné Chichakli est mort en 2005, il a été fêté comme un héros national par sa communauté.

Al-Ayoubi Ata

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'Ata' Bay al-Ayoubi (1877-1951) était un fonctionnaire ottoman. Ayoubi est né à Damas, dans une famille engagée politiquement. Il a fait ses études à Istanbul, c'est là-bas qu'il a étudié l'administration publique avant de commencer sa carrière professionnelle comme fonctionnaire. 

Al-Ayoubi Ata

En 1908, il est nommé gouverneur de Lattaquié, une ville sur la côte syrienne. Durant la révolte arabe de 1916-1918 contre le pouvoir ottoman, il n'a pris parti pour aucun des deux camps. Néanmoins, quand l'Empire ottoman a été défait en 1918, il est retourné vivre à Damas. Durant les quatre jours qui se sont passés, entre le départ de l'armée turque et l'arrivée des armées arabes, il a créé un gouvernement provisoire avec un groupe de notables syrien, dont entre autres l'émir Said al-Jazairi, son beau-frère et petit-fils de l'émir AbdelKader, qui vivait aussi à Damas. En juillet 1920, sous le règne du roi Fayçal, le premier ministre, Ala'eddin Droubi le nomme ministre de l'intérieur. Après la mise en place du mandat français en Syrie, Ayoubi garde son poste de ministre de l'intérieur. Néanmoins, il a noué des contacts avec des chefs nationalistes, il a établi une contrebande d'armes et d'argent avec Saleh al-Ali, leader de la révolte syrienne sur la côte ouest et Ibrahim Hananu leader de la "Révolte d'Alep".

À Lattaquié il s'est servi de son poste de premier ministre, pour aider les insurgés Syriens à ne pas se faire arrêter par la police, et il leur a donné de nombreuses informations sur les garnisons françaises pour mener des guets-apens. Il était ministre lors de la bataille de Maysaloun menée par le ministre de la guerre, et le chef d'état-major, Youssef al-Azmeh. En août 1920, un groupe d'hommes a tenté de l'assassiner, ils l'accusaient de trahison pour avoir accepté le mandat français en Syrie. Mais il a gardé son poste, devenant en 1922 ministre de la justice dans le gouvernement pro-français de Subhi Barakat, il a gardé son poste jusqu'en 1925, date du grand soulèvement syrien contre les Français.

En 1928, il s'allie avec le Bloc national, le principal parti politique contre la présence française en Syrie, mais il n'était pas membre du parti. En mars 1934, le premier ministre Taj al-Din al-Hasani le nomme ministre de la justice. Les relations entre le Bloc national et les autorités françaises se dégradent brusquement en 1936, les dirigeants du Bloc invitent les Syriens à faire la grève. La grève a duré pendant plus de soixante jours, alors que les Français n'hésitaient pas à arrêter et à battre les grévistes. La communauté internationale a été indignée de l'attitude de la France pendant ce conflit. Mais les autorités françaises, craignant que la grève s'exporte en Afrique du nord, décide de négocier l'indépendance avec les dirigeants du Bloc. Pendant les négociations, le gouvernement pro-français de Taj al-Din al-Hasani est dissous et le haut commissaire Français, le compte Henri de Martel demande à Ayoubi de former un nouveau gouvernement. Il forme un gouvernement de coalition, qui regroupe des personnalités politiques pro-françaises, et d'autres indépendantistes, membres du Bloc. À la fin des négociations entre le Bloc et les autorités françaises, Ayoubi démissionne de son poste.

Avec le chef nationaliste, président du Bloc national, Hachem al-Atassi, il décide de la mise en place d'une nouvelle grève de soixante jours et il annonce la signature d'un accord avec la France qui garantirait l'indépendance de la Syrie pendant au moins 25 ans. Les Syriens ont accepté cet accord, mais pas les Français qui craignaient de perdre une colonie importante dans le monde arabe, si une deuxième guerre mondiale éclatait. Pendant la période de transition, il s'est nommé ministre des affaires étrangères, de la défense et de l'intérieur. Suite à l'élection de Shukri al-Kuwatli au poste de président de la république, il quitte la vie politique.

Intrigues en Orient

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Intrigues en Orient (Background to Danger) est un film américain réalisé par Raoul Walsh, sorti en 1943, avec George Raft, Brenda Marshall, Sydney Greenstreet et Peter Lorre. 1942. La Turquie, un pays neutre, est le champ d'action des espions de tous pays. Joe Barton, un espion américain, se retrouve en possession de photographies de zones stratégiques en Turquie. Il va être aux prises avec le Colonel Robinson, un agent travaillant pour les Nazis, mais sera aidé par Nicolai et Tamara Zaleshoff, des agents soviétiques qui veulent empêcher Robinson de les utiliser pour convaincre les Turcs que la Russie envisage d'envahir leur pays. Finalement, Nicolai sera tué, mais Joe arrivera à empêcher la publication des photographies et Robinson sera arrêté par la police turque. Joe et Tamara partiront pour leur prochaine affectation au Caire.

Intrigues en Orient de Raoul WalshIntrigues en Orient de Raoul Walsh

Intrigues en Orient de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : Background to Danger
  • Titre français : Intrigues en Orient
  • Réalisateur : Raoul Walsh
  • Scénario : W. R. Burnett, William Faulkner1,2, Daniel Fuchs2, d'après le roman Au loin, le danger3 d'Eric Ambler
  • Direction artistique : Hugh Reticker
  • Décors : Casey Roberts
  • Costumes : Milo Anderson
  • Photographie : Tony Gaudio
  • Son : Dolph Thomas
  • Montage : Jack Killifer
  • Musique : Frederick Hollander
  • Production : Jerry Wald
  • Production exécutive : Jack L. Warner
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais, allemand, turc, français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono (RCA Sound System)
  • Genre : film d'espionnage
  • Durée : 80 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 3 juillet 1943, France : 10 août 1949

Distribution

  • George Raft : Joe Barton
  • Brenda Marshall : Tamara Zaleshoff
  • Sydney Greenstreet : Colonel Robinson
  • Peter Lorre : Nikolai Zaleshoff
  • Osa Massen : Ana Remzi
  • Turhan Bey : Hassan
  • Willard Robertson : 'Mac' McNamara

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • Jean Del Val : Fonctionnaire
  • William Edmunds : Serveur informateur
  • Kurt Kreuger : Chauffeur
  • Paul Porcasi : Fonctionnaire des douanes avec Joe
  • Alfred Zeisler : Attaché d'ambassade

Bataan

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Bataan est un film américain réalisé par Tay Garnett en 1943, traitant de la bataille de Bataan survenue l'année précédente. En 1942, l'armée américaine des Philippines est en pleine déroute face aux importantes forces d'invasion japonaises. Seize soldats américains sont perdus dans la jungle de Bataan. Ils viennent de se battre héroïquement, pendant plusieurs jours contre les Japonais. Mais, à court de vivres et de munitions, ils ont dû abandonner le terrain à l'ennemi. 

Malheureusement, la seule voie de retraite possible est l'épaisse jungle qui recouvre les îles de l'archipel philippin. Fatigués, blessés, presque désarmés, les Marines en retraite doivent maintenant lutter contre un ennemi plus sournois encore : la démoralisation et la malaria, favorisée par des conditions d'hygiène précaires. Tout en tentant de contenir l'avance de leurs adversaires, les hommes de l'oncle Sam essayent d'échapper au piège qui semble se refermer irrésistiblement sur eux..

Bataan de Tay GarnettBataan de Tay Garnett

Bataan de Tay Garnett

Fiche technique

  • Titre original : Bataan
  • Réalisateur : Tay Garnett
  • Scénario : Robert D. Andrews
  • Distribution : Metro Goldwyn Mayer
  • Production : Irving Star
  • Photographie : Sidney Wagner
  • Décors : Edwin B. Willis
  • Montage : Warren Newcombe et George White
  • Effets spéciaux : Arnold Gillespie
  • Musique : Bronislau Kaper et Eric Zeisl (non crédité)
  • Direction artistique : Cedric Gibbons
  • Genre : Guerre
  • Durée : 114
  • Noir et blanc ou colorisé
  • Mono
  • Sortie aux États-Unis le 3 juin 1943
  • Source : VHS

Distribution

  • Robert Taylor : Sergent Bill Dane
  • George Murphy : Lieutenant Steve Bentley
  • Thomas Mitchell : Caporal Jake Feingold
  • Lloyd Nolan : Caporal Barney Todd
  • Lee Bowman : Capitaine Henry Lassiter
  • Robert Walker : Leonard Purckett
  • Desi Arnaz : Felix Ramirez
  • Barry Nelson : F.X. Matowski
  • Phillip Terry : Matthew Hardy
  • Roque Espiritu : Catizbay

Batman

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Batman (The Batman ou An Evening with Batman and Robin) est un serial américain en quinze chapitres réalisé par Lambert Hillyer, sorti le 16 juillet 1943 aux États-Unis, produit par Columbia Pictures, qui est une première adaptation audiovisuelle en live de la bande dessinée éponyme Batman. Batman et Robin affrontent le Docteur Daka, un espion japonais qui a inventé une machine pouvant contrôler les esprits. Le film a été tourné durant la Seconde Guerre mondiale, et comme il était courant de voir dans de nombreuses œuvres populaires américaines de fiction, on trouve des éléments racistes envers les Japonais (le méchant est un espion japonais, et Robin l'insulte même dans une scène en lui disant qu'il est « aussi jaune que [sa] peau »). Le film avait aussi un budget très limité, courant dans de nombreux serials de Columbia. Même sous l'identité de Batman et Robin, Bruce Wayne et Dick Grayson se servaient toujours de la même Cadillac conduite par Alfred, la Batmobile étant absente de l'histoire. Quant à cette Cadillac Series 75 pour être précis, elle a été créée au General Motors par le styliste Harley J. Earl.

Batman par Lambert HillyerBatman par Lambert Hillyer

Batman par Lambert Hillyer

Fiche technique

  • Réalisation : Lambert Hillyer
  • Scénario : Bob Kane (personnage), Victor McLeod, Leslie Swabacker et Harry L. Fraser
  • Photo : James S. Brown Jr
  • Montage : Dwight Caldwell et Earl Turner
  • Musique : Lee Zahler
  • Direction musicale : Lee Zahler (Non crédité)
  • Producteur : Rudolph C. Flothow
  • Distribution : Columbia Pictures
  • Pays : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : noir et blanc
  • Durée : 260 minutes (4h 20)
  • Genre : super-héros, fantastique, action, science-fiction

Distribution

  • Lewis Wilson : Batman/Bruce Wayne
  • Douglas Croft : Robin/Dick Grayson
  • J. Carrol Naish : Docteur Tito Daka/Prince Daka
  • Shirley Patterson : Linda Page
  • William Austin : Alfred Pennyworth

Bombardier

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Bombardier est un film américain réalisé par Richard Wallace, sorti en 1943. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le major Davis et le capitaine Oliver sont chargés de créer une escadrille de bombardiers. Avec des méthodes opposées, les deux hommes ont du mal à s’entendre et les conflits s'accumulent. Pour former leur équipe, ils vont devoir apprendre à travailler ensemble.

Bombardier de Richard WallaceBombardier de Richard Wallace

Bombardier de Richard Wallace

Fiche technique

  • Titre : Bombardier
  • Réalisation : Richard Wallace
  • Scénario : John Twist et Martin Rackin
  • Montage : Robert Wise
  • Musique : Roy Webb
  • Société de production : RKO Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : Film de guerre
  • Dates de sortie : États-Unis le 14 mai 1943

Distribution

  • Eugene L. Eubank : Lui-même
  • Pat O'Brien : Chick Davis
  • Randolph Scott : Buck Oliver
  • Anne Shirley : Burton Hughes
  • Eddie Albert : Tom Hughes
  • Walter Reed : Jim Carter
  • Robert Ryan : Joe Connors
  • Barton MacLane : Sgt. Archie Dixon
  • Richard Martin : Chito Rafferty
  • John Miljan : Chaplain Charlie Craig
  • Charles Russell : Instructeur

Un petit coin aux cieux

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Un petit coin aux cieux (Cabin in the Sky) est un film musical américain réalisé par Vincente Minnelli et (non crédité) Busby Berkeley, sorti en 1943. 'Little Joe' Jackson, un joueur incorrigible, promet à son épouse, la pieuse et vertueuse Petunia, de renoncer au jeu. Mais à la première occasion, il se rend dans un casino où, à la suite d'une bagarre, il est mortellement blessé. Parvenu dans l'au-delà, 'Little Joe' rencontre les représentants du ciel (Le 'Général') et de l'enfer (Lucifer 'Junior') ; en raison de ses engagements à renoncer définitivement au jeu et à devenir un bon époux, et avec l'aide des prières de Petunia, un sursis lui est accordé, avec une 'mise à l'épreuve' de six mois. Mais de retour sur terre, 'Little Joe' est soumis à la tentation par 'Junior', lorsqu'il rencontre la séduisante chanteuse Georgia Brown...

Un petit coin aux cieux de Vincente MinnelliUn petit coin aux cieux de Vincente Minnelli

Un petit coin aux cieux de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre : Un petit coin aux cieux
  • Titre original : Cabin in the Sky
  • Réalisateur : Vincente Minnelli
  • Réalisateur non crédité (une séquence) : Busby Berkeley
  • Scénario : Joseph Schrank et (non crédité) Marc Connelly, d'après le livret de Lynn Root pour la comédie musicale du même titre, créée à Broadway en 1940
  • Musique : Vernon Duke
  • Paroles : John La Touche (en)
  • Musique additionnelle (pour le film) : Harold Arlen, Duke Ellington
  • Orchestrations : George Bassman
  • Directeur de la photographie : Sidney Wagner
  • Direction artistique : Cedric Gibbons et Leonid Vasian
  • Décors de plateau : Hugh Hunt et Edwin B. Willis
  • Costumes : Irene, Howard Shoup et Gile Steele
  • Montage : Harold F. Kress
  • Producteur : Arthur Freed, pour la Metro-Goldwyn-Mayer
  • Genre : Film musical
  • Format : Noir et blanc
  • Durée : 98 minutes
  • Dates de sorties : États-Unis : 9 avril 1943 / France : 9 avril 1947

Distribution

  • Ethel Waters : Petunia Jackson
  • Eddie 'Rochester' Anderson : Joseph 'Little Joe' Jackson
  • Lena Horne : Georgia Brown
  • Louis Armstrong : Le trompettiste
  • Rex Ingram : Lucifer Jr. / Lucius Ferry
  • Kenneth Spencer (en) : Le 'Général' / Le révérend Greene
  • John William Sublett (crédité 'Bubbles' John W. Sublett) : Domino Johnson
  • Oscar Polk : Le diacre / Fleetfoot
  • Mantan Moreland : Le premier adepte
  • Willie Best : Le deuxième adepte
  • Fletcher Rivers (crédité 'Moke' Fletcher Rivers) : Le troisième adepte
  • Leon James Poke (crédité 'Poke' Leon James) : Le quatrième adepte
  • Ford Washington Lee (crédité 'Buck' Ford L. Washington) : Le jeune messager
  • Bill Bailey : Bill
  • Butterfly McQueen : Lily
  • Ruby Dandridge : Mme Kelso
  • Nick Stewart (crédité Nicodemus) : Dude
  • Ernest Whitman : Jim Henry
  • Joel Fluellen : M. Kelso / Un partenaire de Jim Henry au paradis
  • Duke Ellington : Lui-même (et son orchestre)

Calling Dr. Death

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Calling Dr. Death est un film américain réalisé par Reginald Le Borg, sorti en 1943.

Calling Dr. Death de Le Borg ReginaldCalling Dr. Death de Le Borg Reginald

Calling Dr. Death de Le Borg Reginald

Fiche technique

  • Titre : Calling Dr. Death
  • Réalisation : Reginald Le Borg
  • Scénario : Edward Dein
  • Photographie : Virgil Miller
  • Société de production : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : horreur
  • Date de sortie : 17/12/1943

Distribution

  • Lon Chaney Jr. : Dr. Mark Steel
  • Patricia Morison : Stella Madden
  • J. Carrol Naish : Inspecteur Gregg
  • David Bruce : Robert Duval
  • Holmes Herbert : Bryant
  • Alec Craig : Bill
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