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Modo Michel

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Michel Modo, de son vrai nom Michel Henri Louis Goi, est un acteur français, né le 30 mars 1937 à Carpentras (Vaucluse) et mort d'un cancer le 25 septembre 2008 à Vaires-sur-Marne, (Seine-et-Marne). 

Modo MichelModo Michel

Il est surtout connu en France pour avoir constitué dès la fin des années 1950 un duo comique, Grosso et Modo, avec l'acteur Guy Grosso. Ce duo apparaîtra dans de nombreux films avec Louis de Funès, dont la série des Gendarmes de Saint-Tropez, où il interprètera le rôle du Gendarme Berlicot aux côtés de Michel Galabru, Jean Lefebvre et Christian Marin. Ils sont aussi Laflûte et Lecoing dans Le Songe d'une nuit d'été de Jean-Christophe Averty.

Entre 1993 et 1997, il est un récurrent de la série télévisée Highlander : Maurice, personnage humoristique caractérisant le Français moyen. En décembre 2005, il joue dans le feuilleton télévisé Plus belle la vie aux côtés de Colette Renard. Il y incarne un clochard philosophe déguisé en Père Noël.

Il a doublé également plusieurs personnages récurrents dans la version française de la série animée Les Simpson. À sa mort brutale en 2008 à l'âge de 71 ans, lors du doublage des derniers épisodes de la saison 19, il est remplacé au pied-levé par Gérard Rinaldi qui meurt à son tour d'un cancer le 2 mars 2012.

videoFilmographie

  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry : Slovak, un ouvrier à la chaîne
  • 1961 : Tout l'or du monde, de René Clair : Tony
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : Le facteur
  • 1964 : Les Gorilles de Jean Girault : Un agent cycliste
  • 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault : Berlicot
  • 1965 : Le Gendarme à New York de Jean Girault : Berlicot
  • 1965 : Le Corniaud de Gérard Oury : un douanier
  • 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard  : Roger, un serveur
  • 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury : le soldat allemand qui louche
  • 1967 : La Grosse Pagaille de Steno : le soldat allemand qui louche
  • 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : Berlicot
  • 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault : Berlicot
  • 1971 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : Marcel
  • 1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux : le soldat allemand " Restez groupir"
  • 1977 : Le mille-pattes fait des claquettes de Jean Girault : le gendarme
  • 1978 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : Berlicot
  • 1978 : Les Bidasses au pensionnat de Michel Vocoret : Sergent Michaud
  • 1979 : L'Avare de Jean Girault : la Merluche
  • 1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : Alain Terrieur
  • 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz : Berlicot
  • 1985 : Les Planqués du régiment de Michel Caputo : Adjudant Badubec
  • 1985 : L'Exécutrice de Michel Caputo : Le commissaire
  • 1989 : La Gloire de mon père d'Yves Robert : Le facteur
  • 1989 : Le Château de ma mère d'Yves Robert : Le facteur
  • 1992 : Pétain de Jean Marbœuf : Pucheu
  • 1998 : Bimboland d'Ariel Zeitoun : Aristide Roumestan
  • 2006 : Poltergay d'Éric Lavaine : Le patron du bar

Télévision3Télévision

  • 1969 : Le Songe d'une nuit d'été de Jean-Christophe Averty : Crève-la-faim
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Herminie de Claude Magnier, mise en scène Michel Vocoret, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1977 : Au théâtre ce soir : Nuit folle de Paul Gerbert, mise en scène Jacques Ardouin, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1978 : Au théâtre ce soir : Les Coucous de Guy Grosso et Michel Modo, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1993 : Highlander (saison 2-5) : Maurice
  • 1998 : Les Vacances de l'amour
  • 2003 : Lagardère : L'ambassadeur
  • 2005 : Plus belle la vie : Le « père Noël »

ThéâtreThéâtre

Comédien

  • 1957 : Pommes à l'anglaise de Robert Dhéry, Colette Brosset, musique Gérard Calvi, Théâtre de Paris
  • 1962 : La Grosse Valse de Robert Dhéry, mise en scène de l’auteur, Théâtre des Variétés
  • 1970 : Herminie de Claude Magnier, mise en scène Michel Vocoret, Théâtre des Nouveautés
  • 1974 : Duos sur canapé de Marc Camoletti, mise en scène de l'auteur, Théâtre Michel
  • 1993 : Faites comme chez nous de Guy Grosso et Michel Modo, mise en scène Daniel Colas, avec Jean Lefebvre
  • 1996 : Cinéma parlant de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, Théâtre des Mathurins
  • 1997 : Grison IV de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, Théâtre des Mathurins

Metteur en scène

  • 1983 : L'Entourloupe d'Alain Reynaud-Fourton, Théâtre des Nouveautés, Théâtre des Célestins, tournée

VoixVoxographie sélective

  • La Flûte à six Schtroumpfs (1976) : voix française de Pirlouit
  • Les Fabuleuses Aventures du légendaire baron de Munchausen (1977) de Jean Image : voix de Cavallo
  • Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988) : voix française de R.K. Maroon (Alan Tilvern)
  • Les Simpson (1989-2008) ainsi que Les Simpson - Le Film (2007) : voix française de Seymour Skinner, Charles Montgomery Burns, Krusty, Clancy Wiggum, Dr. Hibbert, Dr. Nick, Kang, Marvin Monroe, Kent Brockman, Joe Quimby, Tahiti Mel, Hans Taupeman, Gil Gunderson et Tahiti Bob
  • Spirou (1992) : Le maire de Champignac
  • Poucelina (Don Bluth’s thumbelina) (1993) de Don Bluth et Gary Goldman : voix française de Monsieur Miro
  • Muriel (1994) : Bill Heslop (Bill Hunter)
  • Bean (1997) : George Grierson (Harris Yulin)
  • Miller's Crossing (1990) : Johnny Caspar (Jon Polito)
  • Animaniacs (1993) : Ralph le gardien
  • Perpète : Rayford Gibson
  • Ken le Survivant  : Souther
  • Les Tortues Ninja : Splinter
  • Batman, la série animée (1992) : Rupert Thorne, Killer Croc, Ra's al Ghul
  • Les Nouvelles Aventures de Lucky Luke (2001) : Professeur Hill Radoth, Otto Bretzel et voix additionnelles
  • Desperate Housewives (2005-2006) : Noah Taylor (Bob Gunton)

Badie Laurence

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Laurence Badie, de son nom complet Laurence Dolores Badie-Lopes, est une actrice française née le 15 juin 1934 à Paris.

Badie LaurenceBadie Laurence

Filmographie

  • 1952 : La Vie d'un honnête homme de Sacha Guitry
  • 1952 : Jeux interdits de René Clément
  • 1952 : Suivez cet homme de Georges Lampin
  • 1954 : L'Amour d'une femme de Jean Grémillon
  • 1955 : Les Impures de Pierre Chevalier
  • 1955 : Razzia sur la chnouf de Henri Decoin
  • 1956 : La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara : la serveuse
  • 1956 : La Vie passionnée de Vincent Van Gogh de Vincente Minnelli
  • 1957 : Élisa de Roger Richebé
  • 1962 : Muriel d'Alain Resnais : Claudie
  • 1963 : Le Meurtrier de Claude Autant-Lara : la servante
  • 1963 : Maigret voit rouge de Gilles Grangier : Lucienne
  • 1963 : La Peau douce de François Truffaut : Ingrid
  • 1963 : Et vint le jour de la vengeance de Fred Zinnemann : Celestina
  • 1964 : Patate de Robert Thomas : Jeannette
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach
  • 1965 : La Guerre est finie dAlain Resnais : Bernadette Pluvier
  • 1966 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier : la patronne du bar
  • 1966 : Sept fois femme de Vittorio De Sica : la prostituée
  • 1967 : La Puce à l'oreille de Jacques Charon d'après Georges Feydeau : Eugénie
  • 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : Marthe
  • 1970 : Cannabis de Pierre Koralnik : Mme Carbona
  • 1971 : A Time for Loving de Christopher Miles : la bonne
  • 1972 : Les Volets clos de Jean-Claude Brialy : Louise
  • 1972 : Prenez la queue comme tout le monde de Jean-François Davy : Suzette
  • 1973 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : une employée de l'hôtel
  • 1974 : Q de Jean-François Davy : l'acheteuse anglaise
  • 1977 : Va voir maman, papa travaille de François Leterrier : la manucure
  • 1978 : M58, la magnitude du bout du monde de Jean-Claude Boussard
  • 1978 : Chaussette surprise de Jean-François Davy : Crevette
  • 1978 : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette de Jean Yanne
  • 1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Lucie
  • 1979 : Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais : Mme Veestrate
  • 1980 : Les Malheurs d'Octavie de Roland Urban : le commissaire du peuple
  • 1981 : Le Cadeau de Michel Lang : Marie-Laure, la secrétaire de Loriol
  • 1982 : Prends ton passe-montagne, on va à la plage d'Eddy Matalon : une patiente
  • 1985 : Tranches de vie de François Leterrier: la paysanne
  • 1997 : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 de Jean-Marie Poiré : Odette
  • 2010 : Donnant Donnant d'Isabelle Mergault : Margot
  • 2011 : La Croisière de Pascale Pouzadoux : Odette

Théâtre

  • 1947 : La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, 1er TNP-festival d'Avignon
  • 1953 : La Garde-malade d'Henri Monnier, mise en scène Georges Wilson, TNP-festival d'Avignon
  • 1953 : La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, TNP-festival d'Avignon
  • 1953 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Jean-Pierre Darras, TNP-festival d'Avignon
  • 1956 : Ce fou de Platonov d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean Vilar, Festival de Bordeaux, TNP
  • 1956 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Vilar, TNP-festival d'Avignon
  • 1956 : Macbeth de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, TNP-festival d'Avignon
  • 1957 : Le Malade imaginaire de Molière, mise en scène Daniel Sorano, TNPthéâtre de Chaillot-
  • 1957 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Vilar, TNP-festival d'Avignon
  • 1958  : L'École des femmes de Molière, mise en scène Georges Wilson, TNP-théâtre de Chaillot
  • 1958 : Œdipe d'André Gide, mise en scène Jean Vilar, TNP, festival de Bordeaux, festival d'Avignon
  • 1959 : Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, TNP-festival d'Avignon
  • 1960 : Lettre morte de Robert Pinget, mise en scène Jean Martin, théâtre Récamier
  • 1961 : Loin de Rueil de Maurice Jarre et Roger Pillaudin d'après Raymond Queneau, mise en scène Maurice Jarre et Jean Vilar, TNP-théâtre de Chaillot
  • 1964 : 2+2=2 de Staf Knop, mise scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1965 : Le Boy-friend de Sandy Wilson, mise en scène Jean-Christophe Averty et Dirk Sanders, théâtre Antoine
  • 1965 : Les Filles de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Édouard VII
  • 1966 : Vacances pour Jessica de Carolyn Green, mise en scène Edmond Tamiz, théâtre Antoine
  • 1966 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, théâtre des Nouveautés
  • 1968 : Pic et Pioche de Raymond Vincy, Jacques Mareuil et Darry Cowl, mise en scène Robert Thomas, théâtre des Nouveautés
  • 1968 : Le Renard et la Grenouille de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Dux, théâtre du Gymnase, théâtre du Palais-Royal
  • 1968 : Désiré de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Dux, théâtre du Gymnase, théâtre du Palais-Royal
  • 1971 : Tout à l'heure de Jeannine Worms, mise en scène Jacques Échantillon, théâtre de l'Odéon
  • 1971 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Pierre Mondy, théâtre du Palais-Royal
  • 1976 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, mise en scène Michel Roux, théâtre Saint-Georges
  • 1976 : Happy Birthday de et mise en scène Marc Camoletti, théâtre Michel
  • 1977 : Une femme presque fidèle de Jacques Bernard, mise en scène Claude Brosset, Elysée-Montmartre
  • 1979-1980 : Je veux voir Mioussov de Valentin Kataiev, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques Fabbri, théâtre du Palais-Royal puis théâtre des Variétés
  • 1980, 1982 : L'Intoxe de Françoise Dorin, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Variétés
  • 1984 : Le Bluffeur de et mise en scène de Marc Camoletti, théâtre des Variétés
  • 1997 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène Jean-Claude Brialy, festival d'Anjou, festival de Ramatuelle
  • 1999 : Comédie privée de Neil Simon, mise en scène Adrian Brine, théâtre du Gymnase Marie Bell
  • 2001 : Bon appétit, Messieurs ! de Jean Galabru, mise en scène Olivier Macé et Jean-Pierre Dravel, théâtre Comédia
  • 2001 : Coupable ou non coupable d'Ayn Rand, mise en scène Robert Hossein, théâtre Marigny
  • 2005 : Entrez sans frapper , mise en scène Raymon Acquaviva
  • 2005-2006 : Si c'était à refaire de Laurent Ruquier, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre des Variétés puis théâtre de la Renaissance
  • 2007 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Francis Perrin, théâtre des Variétés : la duchesse
  • 2007-2008 : Devinez qui ? d'Agatha Christie, adaptation Sébastien Azzopardi, mise en scène Jacqueline Bœuf (tournée) : Emily Brent
  • 2009-2010 : Tout le plaisir est pour nous de Ray Cooney, mise en scène Rodolphe Sand tournée puis théâtre Rive Gauche
  • 2011 : L'Amour sur un plateau d'Isabelle Mergault, mise en scène Agnès Boury, théâtre de la Porte-Saint-Martin

Télévision

  • 1954 : Une enquête de l'Inspecteur Grégoire de Pierre Viallet, épisode La Dame de Pont-Saint-Maxence
  • 1960 : Grabuge à Chioggia de Marcel Bluwal : Checca
  • 1961 : Le Jubilée de Jean-Pierre Marchand
  • 1961 : Loin de Rueil de Claude Barma : Lulu Doumer
  • 1961 : Le Mariage de Figaro de Marcel Bluwal d'après Beaumarchais : Franchette
  • 1962 : On va faire la cocotte de Jacqueline Maillan
  • 1962 : Les Trois Chapeaux claques de Jean-Pierre Marchand : Fanny
  • 1963 : Un coup dans l'aile de Claude Barma : Jacqueline
  • 1965 : Un chapeau de paille d'Italie de Claude Barma d'après Eugène Labiche
  • 1965 : Julie de Chaverny ou la Double Méprise de Jean-Pierre Marchand : Marie
  • 1966  : La Chasse au météore de Lazare Iglesis
  • 1967 : Allô Police de Jean Dewever (saison 1, épisode 10)
  • 1967 : Salle n°8 de Jean Dewever et Robert Guez
  • 1969 : Appelez-moi Rose de Youri : Rose
  • 1971 : L'Objet perdu d'André Michel : Laurence Weil
  • 1971 : Le Voyageur des siècles de Jean Dréville (saison 1, épisode 4) : Marguerite Bonaparte
  • 1972 : Lui de Jean Pignol : miss Sool
  • 1973 : Point virgule de Jean Dasque
  • 1973 : Témoignages de Philippe Agostini (1 épisode) : la femme de chambre
  • 1973 : Le monde enchanté d'Isabelle de Youri : Mme Cartier
  • 1974 : Les Oiseaux de Meiju Jingu d'André Michel
  • 1974 : Soirée Courteline de Jeannette Hubert : Félicie
  • 1974 : Chéri-Bibi de Jean Pignol d'après Gaston Leroux
  • 1974 : Messieurs les Jurés d'André Michel : Éliane Vaudebarrier
  • 1975 : L'Ingénu de Jean-Pierre Marchand d'après Voltaire : Crédule
  • 1976 : Désiré de Jeannette Hubert : Henriette Corniche
  • 1977 : La Famille Cigale de Jean Pignol : Fernande
  • 1977 : Chantecler de Jean-Christophe Averty d'après Edmond Rostand : la Poule blanche
  • 1978 : Preuves à l'appui de Jean Laviron (saison 1, épisode 3) : Colette
  • 1978 : Les Palmiers du métropolitain de Youri : Mme Edgar
  • 1978 : Brigade des mineurs de Michel Wyn
  • 1979 : Par devant notaire, sketch La Résidence du bonheur de Jean Laviron : Sophie
  • 1979 : Au théâtre ce soir : La Route des Indes de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Betty
  • 1980 : Papa poule de Roger Kahane
  • 1980 : Les Amours de la Belle Époque de Jean Pignol (1 épisode)
  • 1980 : Cabrioles d'Yves-André Hubert : la première dame
  • 1980 : Je veux voir Mioussov de Philippe Ducrest : Choura
  • 1980 : Ça, ça va plaire de Jean-Pierre Cassel et Bernard Lion : Katerine
  • 1981 : Les Amours des années folles de Dominique Giuliani (1 épisode) : Marthe
  • 1981 : À nous de jouer d'André Flédérick : Yvette
  • 1981 : Au théâtre ce soir : Mademoiselle ma mère de Louis Verneuil, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Louise
  • 1981 : Au théâtre ce soir : L'Amant de Bornéo de Roger Ferdinand, Paul Armont, José Germain, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Agathe
  • 1982 : Personne ne m'aime de Liliane de Kermadec
  • 1982 : Au théâtre ce soir : Jean de la Lune de Marcel Achard, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny : Louise / Étiennette
  • 1983 : La Route inconnue de Jean Dewever
  • 1983 : L'Intoxe de Guy Séligmann : la contractuelle
  • 1983 : Les Nouvelles Brigades du Tigre (Les Années folles), épisode La Fille de l'air de Victor Vicas : la chanteuse du café apache
  • 1984 : Au théâtre ce soir : Nono de Sacha Guitry, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1984 : The Sun Also Rises de James Goldstone : Mme Truquoise
  • 1984 : La Dictée de Jean-Pierre Marchand
  • 1984 : L'Âge vermeil de Roger Kahane
  • 1985 : Série Noire de Jacques Ertaud : Mme Brichaud
  • 1986 : Messieurs les Jurés de Michèle Lucker : Rolande Vendin
  • 1990 : Édouard et ses filles de Michel Lang
  • 1992 : Taxi Girl de Jean-Dominique de la Rochefoucauld : Conception
  • 1992 : Le Miel et les Abeilles de Jacques Audoir, Nicolas Cahen, Gérard Espinasse  : tante Marthe
  • 1993 : Edwige Feuillère en scène de Serge Moati
  • 1995 : Une folie de Pierre Joassin d'après Sacha Guitry : Valentine
  • 1998 : La Dame aux camélias de Jean-Claude Brialy d'après Alexandre Dumas fils : Nanine
  • 2007 : La Dame de chez Maxim de Jean-Luc Orabona d'après Georges Feydeau : la duchesse
  • 2010 : Le Grand Restaurant de Gérard Pullicino

Dynam Jacques

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Jacques André François Joseph Barbé naît le 30 décembre 1923, à Montrouge, ville de la banlieue parisienne, aujourd’hui dans le département des Hauts-de-Seine. 

Dynam JacquesDynam Jacques

Après ses études secondaires, au début des années quarante, le jeune homme intègre la troupe théâtrale de Jean Dasté où sous le nom de Jacques Dynam, il joue les jeunes premier pendant plus de trois ans. En parallèle, il fait également de la figuration dans quelques films. En 1945, Yves Allégret lui offre enfin un joli rôle dans «Les démons de l’aube» aux côtés de Simone Signoret. Par la suite, Jacques Dynam enchaîne les rôles les plus divers. Il alterne avec aisance les registres comiques et dramatiques, et donne ainsi la réplique aux plus grandes vedettes de l’époque, parmi lesquelles: Pierre Fresnay dans «Barry» (1948), Pierre Blanchar dans «Docteur Laënnec» (1948), Maurice Chevalier dans «Ma pomme» (1950), Fernandel dans «Mam’zelle Nitouche» (1953), et Michel Simon dans «L’impossible Monsieur Pipelet» (1955).

Fidèle ami du réalisateur André Hunebelle depuis leur première collaboration en 1948 dans «Millionnaire d’un jour» avec Gaby Morlay, Dynam joue dans une douzaine de ses films. Il interprète entre autres, l’inspecteur Bertrand, souffre-douleur de Louis de Funès alias le commissaire Juve, dans les trois aventures de «Fantômas» en 1964, 1965 et 1966. Pour mémoire Jacques Dynam avait déjà eu un rôle de figuration dans le Fantômas de 1946 avec Marcel Herrand précédant Jean Marais dans le rôle de ce curieux héros créé par Pierre Souvestre et Marcel Allain en 1909, adapté au cinéma dès 1913 par Louis Feuillade.

Au théâtre, Jacques Dynam, unanimement apprécié par le public et par la profession, joue dans plus d’une cinquantaine de pièces. En début carrière, sous l’occupation, il crée, au Théâtre de l’Athénée à Paris, «Colinette» de Marcel Achard dont il devient l’interprète pour six autres pièces. Il sert aussi avec talent d’autres grands auteurs: Jean Giono pour «Le bout de la route» (1942), Félicien Marceau pour «L’œuf» (1955/56) et «L’étouffe chrétien» (1960), Georges Feydeau pour «La main passe» (1968), Barillet et Grédit pour «Folle Amanda» (1971/72), et Goldoni pour «Les rustres» (1978 et 1982/83). En 1996, il compose une dernière prestation sur scène dans «Le comédien» de Sacha Guitry.

Jacques Dynam, second couteau sympathique et jovial du cinéma français, termine le vingtième siècle avec quelques jolis rôles. Il est notamment Ferraldo un habitant du village de «L’été meurtrier» (1982) de Jean Becker, auprès de Isabelle Adjani et Michel Galabru; un patron de café dans «Bonjour l’angoisse» (1988) de Pierre Tchérnia ou l’Abbé Bournisien dans «Madame Bovary» (1990) adaptation de Gustave Flaubert par Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert dans le rôle-titre. En 2002, le comédien fait une ultime apparition dans «Fanfan la Tulipe» avec Vincent Pérez et Penélope Cruz. N’oublions pas de mentionner, pour compléter sa prolifique carrière, qu’il participa à plus d’une centaine de films, séries ou émissions télévisées. Il prêta aussi sa voix pour des post-synchronisations et des dizaines d’émissions radiophoniques. Pour conclure, il restera à jamais la voix française de Jerry Lewis. Retiré depuis plusieurs mois de toutes activités professionnelles, Jacques Dynam s’éteint le 11 septembre 2004, à l’Hôpital Saint-Joseph, à Paris XIVème des suites d’une pneumonie. Il avait quatre-vingt-un ans.

Filmographie

  • 1938 : Avec la symphonie au coeur de Jacques Roland - Figuration
  • 1941 : La Symphonie fantastique de Christian Jaque - Figuration
  • 1942 : L'Ange de la nuit d'André Berthomieu - Raoul, un élève de droit
  • 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret - Paulo
  • 1945 : Seul dans la nuit - L'assassin chantait - de Christian Stengel - Le chasseur
  • 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux - Ceux que femme veux
  • 1946 : Lunegarde de Marc Allégret
  • 1946 : Les Démons de l'aube - Ames qui vivent - d'Yves Allégret - Gauthier
  • 1946 : Le Couple idéal - Voyage aux pays des loufoques, Diavolo contre Justex - de Bernard Roland
  • 1947 : Fantômas de Jean Sacha - Un préparateur
  • 1947 : Le diamant de cent sous de Jacques Daniel-Norman - Georges
  • 1947 : Troisième cheminée à droite de Jean Mineur
  • 1947 : Le Flirt - court métrage - de Claude Barma
  • 1948 : Figure de proue de Christian Stengel - Lomond
  • 1949 : Docteur Laennec – Sous le nom de « Dynan » de Maurice Cloche - Mériadec
  • 1949 : Barry - Sous le nom de « Dynam » de Richard Pottier - Claudius, un moine
  • 1949 : Manon - Non crédité au générique - d'Henri-Georges Clouzot - Un marin
  • 1949 : Toute la famille était là - « Le porc-épic », « Le séducteur ingénu » - de Jean de Marguenat - Gaston
  • 1949 : Millionnaires d'un jour d'André Hunebelle - Michel
  • 1949 : la Valse de Paris de Marcel Achard - Le calife de Ramsoun
  • 1949 : le Jugement de Dieu – Non crédité au générique - de Raymond Bernard - Un soldat
  • 1949 : Le Furet - "Crimes à vendre" - de Raymond Leboursier
  • 1949 : Menace de mort ou Aventure à Pigalle de Raymond Leboursier - Pierre
  • 1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin - Un journaliste
  • 1949 : La Machine du docteur Marieron -court métrage- de Claude Barma - Le docteur Marieron
  • 1950 : Amour et compagnie de Gilles Grangier - Un marin
  • 1950 : L'invité du mardi ou Du thé pour M. Josse - de Jacques Deval - Jean Gompers
  • 1950 : Ma pomme de Marc-Gilbert Sauvajon - Jacques Turpin
  • 1950 : Les femmes sont folles de Gilles Grangier - Le cousin Fernand
  • 1950 : Mon phoque et elles de Pierre Billon - Un livreur
  • 1950 : La passante de Henri Calef - Le poiçonneur
  • 1950 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois - Un journaliste
  • 1950 : La vie est un jeu de Raymond Leboursier
  • 1950 : Les Mécanos de l'air - court métrage - de Marcel Martin - le chef mécanicien
  • à définir : Conversion - court métrage
  • 1951 : Descendez, on vous demande de Jean Laviron - Gilbert
  • 1951 : La nuit est mon royaume de Georges Lacombe - Jean Gaillard
  • 1951 : Ma femme est formidable d'André Hunebelle - Francis Germain
  • 1951 : Ménage moderne - court métrage - de Jean Régnier
  • 1951 : Journal masculin - court métrage - de Claude Barma
  • 1952 : Massacre en dentelles d'André Hunebelle - Pablo, le bègue
  • 1952 : Allô... je t'aime d'André Berthomieu - Gilbert Pujol
  • 1952 : les Amants maudits de Willy Rozier - Raoul
  • 1952 : Duel à Dakar de Claude Orval et Georges Combret - Reinard
  • 1952 : La Jeune Folle d'Yves Allégret - le consommateur
  • 1953 : Les Amours finissent à l'aube d'Henri Calef - l'inspecteur Senac
  • 1953 : Mon mari est merveilleux d'André Hunebelle - l'efféminé
  • 1953 : Le Collège en folie d'Henri Lepage
  • 1953 : Le Secret d'Hélène Marimon d'Henri Calef - Galdou
  • 1953 : Bonjour monsieur Amalet - court métrage - de Gilbert Caucanas
  • 1954 : Mam'zelle Nitouche d'Yves Allégret - un réserviste
  • 1954 : Cadet Rousselle d'André Hunebelle - l'aubergiste des "3 Grâces"
  • 1954 : Votre dévoué Blake de Jean Laviron - Donald
  • 1954 : Quai des blondes de Paul Cadéac - Dominique
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness d'Henry Lepage
  • 1955 : le Port du désir ou "Sauveur d'épaves" d'Edmond T. Gréville - Le Meur, le second du capitaine
  • 1955 : l'Impossible Monsieur Pipelet d'André Hunebelle - Mr Durand, le futur père
  • 1955 : Pas de pitié pour les caves d'Henry Lepage - Jo
  • 1955 : la Madelon de Jean Boyer - Le chasseur de chez Maxim's
  • 1955 : On déménage le colonel de Maurice Labro - Clotaire
  • 1956 : la Mégère apprivoisée (La Fierecilla domada) d'Antonio Roman
  • 1956 : À la manière de Sherlock Holmes ou le Gang du perroquet blanc, Un policier pas comme les autres d'Henry Lepage
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin - Un client de l'usurière
  • 1956 : Le Ciel par dessus le toit - court métrage - de Jean-Pierre Decourt
  • 1956 : Axelle et son clochard - court métrage - de Pierre Foucaud
  • 1957 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé - un agent à vélo
  • 1957 : l'Auberge en folie ou l'Auberge fleurie de Pierre Chevalier et Pierre Boutron - Gustave
  • 1957 : Vacances explosives de Christian Stengel - Le camionneur
  • 1957 : la Polka des menottes de Raoul André : - Le camionneur
  • 1957 : C'est une fille de Paname d'Henri Lepage - Octave
  • 1957 : Marchands de filles de Maurice Cloche - Mr Jean
  • 1957 : Ça aussi c'est Paris - moyen métrage - de Maurice Cloche
  • 1958 : le Souffle du désir d'Henri Lepage - Jacques
  • 1958 : Les femmes sont marrantes ou "Ami-Ami" d'André Hunebelle - Max
  • 1958 : Jeux dangereux de Pierre Chenal - Dédé
  • 1958 : Taxi, Roulotte et Corrida d'André Hunebelle - Pedro, un gangster
  • 1958 : Prisons de femmes de Maurice Cloche - le médecin
  • 1959 : le Gendarme de Champignol de Jean Bastia - Ratinet
  • 1959 : Le plein...s'il vous plaît - court métrage - de Jean-Pierre Decourt - Le pompiste
  • 1960 : Les Moutons de Panurge de Jean Girault - Le jovial
  • 1961 : Seul... à corps perdu ou À corps perdu de Jean Maley
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara
  • 1963 : Maigret voit rouge de Gilles Grangier - Un inspecteur
  • 1963 : Coup de bambou de Jean Boyer
  • 1963 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond - Le routier
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal - Mr Macheron, spécialiste de la météo
  • 1963 : Comment trouvez-vous ma sœur ? de Michel Boisrond
  • 1963 : Une ravissante idiote d'Édouard Molinaro - Le policier près de la voiture
  • 1964 : Une souris chez les hommes ou Un drôle de caïd de Jacques Poitrenaud – Non crédité au générique - le patron du café
  • 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro - un truand
  • 1964 : Fantômas d'André Hunebelle - l'inspecteur Bertrand
  • 1964 : la Guerre des capsules (court-métrage) de Pierre Simon
  • 1965 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca - Le père d'Isabelle
  • 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras - Un inspecteur
  • 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner - Le commissaire
  • 1965 : Quand passent les faisans ou "Les escrocs" d'Édouard Molinaro - le chauffeur de Rimero
  • 1965 : Fantômas se déchaîne ou Fantômas contre Interpol ou Fantômas revient d'André Hunebelle - L'inspecteur Bertrand
  • 1966 : le Grand Restaurant de Jacques Besnard - Un serveur
  • 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle - L'inspecteur Bertrand
  • 1967 : l'Homme qui valait des milliards de Michel Boisrond - Loulou
  • 1967 : Les Risques du métier, d' André Cayatte - Mr Michaux
  • 1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault - Mr Crozac, le livreur de charbon
  • 1968 : Un drôle de colonel de Jean Girault - Un policier
  • 1968 : Faites donc plaisir aux amis ou Prête-moi ta femme de Francis Rigaud - Un client
  • 1969 : les Têtes brûlées (Cabezas quemadas) de Willy Rozier - Sosto
  • 1970 : le Soldat Laforêt de Guy Cavagnac - L'homme en exode
  • 1971 : Le Petit Théâtre de Jean Renoir de Jean Renoir (téléfilm diffusé en salles) - Le second mari dans le sketch : La cireuse
  • 1971 : Les Aristochats (The aristocats) -Dessin animé- de Wolfgang Reitherman - Voix française de « Napoléon »
  • 1971 : Dany la ravageuse ou "L'auto-stoppeuse" de Willy Rozier
  • 1972 : la Grande Nouba de Christian Caza - Le chef de la sécurité
  • 1973 : Les grands sentiments font les bons gueuletons de Michel Berny
  • 1973 : les Quatre Charlots mousquetaires d'André Hunebelle
  • 1973 : À nous quatre, cardinal d'André Hunebelle - Un aubergiste
  • 1973 : la Gueule de l'emploi ou "Sacré farceur" de Jacques Rouland - Le second déménageur
  • 1974 : Seul le vent connaît la réponse (Die antwort kennt nur der wind) d'Alfred Whorer - Doublage pour la version française
  • 1975 : French Connection II (The french connection II) de John Frankenheimer - L'inspecteur Genevois
  • 1976 : La Flûte à six Schtroumpfs (Dessin animé) d'Eddie Lateste, Yvan Delporte et Peyo - Voix de Mortaille
  • 1977 : la Vie parisienne de Christian-Jaque - Prosper
  • 1977 : Ne pleure pas de Sylvain Joubert (téléfilm diffusé en salles) - Le commissaire Duplantin
  • 1979 : L'Associé de René Gainville - Mathivet
  • 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras
  • 1979 : 1941 de Steven Spielberg - Capitaine "Buffalo" Bill Kelso (voix française)
  • 1979 : The Blues Brothers de John Landis - Jack Blues (voix française)
  • 1982 : Qu'est-ce qui fait craquer les filles...
  • 1982 : le Braconnier de Dieu de Jean-Pierre Darras - Le brigadier
  • 1982 : l'Été meurtrier de Jean Becker - Ferraldo
  • 1985 : Tranches de vie de François Leterrier - Alex, le restaurateur
  • 1988 : Bonjour l'angoisse de Pierre Tchernia - Le patron du café
  • 1991 : Madame Bovary de Claude Chabrol - L'abbé Bournisien
  • 1997 : La Traversée du phare (court métrage) de Thierry Redler
  • 1998 : Chômeurs mais on s'soigne de Laurent Thomas (inédit)
  • 1999 : les Enfants du marais de Jean Becker
  • 2000 : le Monde de Marty de Denis Bardiau - D'Ancourt
  • 2003 : Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk - Mr Chaville
  • 2005 : L'Antidote de Vincent de Brus - Le propriétaire de l'usine de jouets

Télévision

  • 1952 : Lorsque tout est fini de Vicky Ivernel
  • 1953 : Amédée et les messieurs en rang de Jean-Paul Carrère
  • 1954 : Les Invités du vieux manoir, série d'émissions
  • 1955 : La Duchesse d'algues de Jean-Paul Carrère
  • 1955 : Faits d'hivers, plaisirs du théâtre
  • 1959 : Le Sérum de bonté, feuilleton en 13 épisodes de 26 minutes, de Jacques Daniel-Norman
  • 1960 : La Lettre de René Lucot
  • 1961 : Fumée de Claude Barma
  • 1961 : Les 37 sous de monsieur Montaudoin de René Lucot
  • 1961 : Don Quichotte, de Marcel Cravenne, téléfilm de la série Le Théâtre de la jeunesse
  • 1961 : Egmont de Jean-Paul Carrère
  • 1961 : Sur la piste, dans la série Les Cinq Dernières Minutes, de Claude Loursais - Le régisseur
  • 1962 : Quatre-vingt-treize Rochemont, téléfilm ou feuilleton télévisé d'Alain Boudet - L'aubergiste
  • 1962 : Lazarillo -"Le théâtre de la jeunesse"- de Claude Loursais
  • 1962 : Amnésie de Vicky Ivernel
  • 1962 : Médard et Barnabé -Feuilleton en 13 épisodes de 26 min- de Raymond Bailly
  • 1962 : Gargantua -"Le théâtre de la jeunesse"- de Pierre Badel
  • 1962 : Noix de coco de Marcel Achard, réalisation Pierre Badel
  • 1962 : Black-out -"L'inspecteur Leclerc enquête"- de Vicky Ivernel
  • 1963 : Le Scieur de long, téléfilm ou feuilleton télévisé de Marcel Bluwal - le premier policier
  • 1963 : Rocambole de Jean-Pierre Decourt, feuilleton télévisé. -Episode : L'héritage mystérieux - Bastien
  • 1963 : La Puissance et la gloire ou Quand on est deux de Claude Barma
  • 1963 : La main leste de René Lucot
  • 1964 : Belphégor ou le Fantôme du Louvre, feuilleton télévisé diffusé en 4 épisodes- de Claude Barma - M. Coudreau
  • 1965 : Robinson Crusoé de Marcel Cravenne - Bush
  • 1966 : La belle age de Jacques-Gérard Cornu
  • 1966 : Graf Yoster pour la TV allemande
  • 1967 : Saturnin Belloir, feuilleton télévisé en 13 épisodes de 25 min - de Jacques-Gérard Cornu - Octave
  • 1967 : Au théâtre ce soir : Au petit bonheur de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Alfred Pasquali, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1967 : Minouche -Feuilleton en 13 épisodes de 26 min- de Maurice Fasquel et Rinaldo Bassi
  • 1967 : L'Amateur ou S.O.S. Fernand de Jean-Pierre Decourt
  • 1968 : La Grammaire de Marcel Cravenne - M. Cabousset
  • 1969 : Vive la vie -Feuilleton en 30 épisodes de 13 min - Troisième série- de Jacques Drimal
  • 1969 : La Vie des autres de Jacques Ertaud
  • 1971 : François Gaillard ou la Vie des autres, série télévisée (épisode Cécile et Nicolas) de Jacques Ertaud - Lucien Gaillon
  • 1971 : Tang -Feuilleton en 13 épisodes de 26 min- de André Michel
  • 1972 : les Chemins de pierre de Joseph Drimal, feuilleton télévisé en 26 épisodes de 13 min - - Robert Fontenay
  • 1973 : L'Amour du métier, feuilleton télévisé en 4 épisodes de 55 min - de Yves Laumet - Sicard
  • 1973 : La Ligne de démarcation de Jacques Ertaud - François dans le feuilleton Guillaume
  • 1974 : Les Zingari de Raoul Guez
  • 1974 : Taxi de nuit - "Les erreurs judiciaires" - de Jean Laviron - Un chauffeur de taxi
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Folle Amanda de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny - Félix
  • 1975 : Amigo de Philippe Joulia
  • 1976 : Le Babour d'André Barsacq
  • 1976 : Madame le juge d'Édouard Molinaro
  • 1976 : La Cuillère à l'arsenic - "Erreurs judiciaires" - de Jean Laviron - Le commissaire Chartier
  • 1976 : Au théâtre ce soir : Xavier ou l'héritier des Lancestre de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Edouard VII
  • 1977 : Au théâtre ce soir : Le Séquoïa de George Furth, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1977 : Ne le dites pas avec des roses, feuilleton en 26 épisodes de 13 min de Gilles Grangier
  • 1977 : Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, feuilleton télévisé en 4 épisodes de 80 min de René Lucot - Monseigneur Roguin
  • 1977 : Les Folies Offenbach - Épisode : La valse oubliée de Michel Boisrond - Bertaux
  • 1977 : Emmenez-moi au Ritz de Pierre Grimblat
  • 1977 : Au théâtre ce soir : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Ardouin, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1977 : La Banqueroute de Law] de ?
  • 1977 : Laetitia Toureau ou Le crime parfait de Jacques Ertaud
  • 1978 : Les Amours sous la Révolution : Les Amants de Thermidor de Jean-Paul Carrère
  • 1978 : Un ours pas comme les autres, feuilleton télévisé en 6 épisodes de 52 min - de Nina Companeez - L'agent immobilier
  • 1978 : Sacré farceur de Jacques Rouland
  • 1978 : Le Marchand de sable - "Histoires étranges" - de Pierre Badel
  • 1978 : De mémoire d'homme de Jacques Ertaud
  • 1979 : Le Jeune Homme vert, feuilleton télévisé en 6 épisodes de 52 min - de Roger Pigaut - Grosjean, le contremaître
  • 1979 : Le Tour du monde en 80 jours, feuilleton télévisé d'André Flédérick
  • 1979 : Coup de taureau - "Julien Fontanes" - de Guy Lefranc
  • 1979 : Au théâtre ce soir : Miss Mabel de Robert Cedric Sherriff, mise en scène René Clermont, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1979 : Petite madame -Feuilleton en 10 épisodes de 13 min - de René Lucot
  • 1980 : Petit déjeuner compris, feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Michel Berny
  • 1980 : La Faute de Monsieur Bertillon d'Alain Dhénaut - Gustave Macé
  • 1980 : Comme un roseau d'Alain Dhénaut
  • 1980 : Un mort tout neuf d'Henri Spade
  • 1980 : Les Amours de la Belle Époque d'Henri Spade
  • 1980 : Le Grand Poucet de Claude-Henri Lambert - Hortolès
  • 1980 : Pouvoir d'inertie : les comédiens s'amusent de Roger Pierre
  • 1980 : Viens voir les comédiens de Roger Pierre
  • 1981 : Ce monde est merveilleux de Guy Jorré - le commissaire
  • 1981 : Monsieur Bergeret à Paris - "Histoires contemporaines" - de Michel Boisrond - le menuisier Roupart
  • 1981 : Une fine lame de François Dupont-Midi
  • 1981 : Spécials dernière de Pierre Desfons
  • 1981 : la Dernière Haie - "Julien Fontanes" - de François Dupont-Midi - Panavier
  • 1982 : Marcheloup, feuilleton télévisé en 6 épisodes de 52 min - de Roger Pigaut - Demeillers
  • 1982 : Sam et Sally de ?
  • 1983 : La Route inconnue, diffusé en deux parties - de Jean Dewaiver
  • 1984 : L'Étiquette d'André Flédérick
  • 1984 : Croque-Monsieur de Yannick Andreï - M. Bécot
  • 1985 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Maigret au Picratt's de Philippe Laïk : Le premier brigadier
  • 1985 : Le flair du petit docteur de Marc Simenon - le maire
  • 1985 : Le Grand Môme, de Jacques Ertaud - Romuald
  • 1985 : L'Affaire Kerzaz - "Messieurs les jurés" - de Michèle Lucker
  • 1985 : Des toques et des toiles - Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Roger Pigaut
  • 1985 : Maguy Réalisations diverses pour les épisodes.
  • 1986 : Un métier de seigneur d'Édouard Molinaro
  • 1986 : Le Temps d'Anaïs - "L'heure Simenon" - de Jacques Ertaud - l'inspecteur Duchesne
  • 1987 : Maria Vandamme de Jacques Ertaud
  • 1987 : Ah! mon beau château - "Les cinq dernières minutes" - de Roger Pigaut - Marceau
  • 1990 : Ah la vache! - "Tribunal" - de ?
  • 1992 : Sylvie et compagnie de ?
  • 1995 : Le Parasite de Patrick Dewolf - Nénesse
  • 1997 : Le Pénitent d'Hugues de Laugardière
  • 1997 : Le Scarabé de Patrick Dewolf
  • 1998 : Nature morte de Patrick Dewolf
  • 1998 : Crimes en série, épisode Profession profileur de ? - Cerda
  • 1998 : Crimes en série, épisode Thomas Berthier de ? - Cerda
  • 1998 : Double spirale 2 téléfilms de 96 min de ?
  • 1998 : Louis Page - "Passage sous silence" - de ? - le père Blondeau
  • 1999 : Une histoire d'amour de Patrick Dewolf
  • 2002 : Jean Moulin, d'Yves Boisset (TV) : M. Jules

Théâtre

  • 1943 : L'Immortel Saint-Germainchance d'Albert Husson, mise en scène Charles Gantillon, Théâtre des Célestins
  • 1943 : Colinette de Marcel Achard, mise en scène Charles Gantillon, Théâtre des Célestins
  • 1946 : Winterset de Maxwell Anderson, mise en scène André Certes, Théâtre des Carrefours
  • 1946 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
  • 1947 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, Théâtre de l'Athénée
  • 1948 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1948 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
  • 1950 : Harvey de Mary Chase, mise en scène Marcel Achard, Théâtre Antoine
  • 1951 : Harvey de Mary Chase, mise en scène Marcel Achard, Théâtre des Célestins
  • 1952 : Schnock opérette de Marc-Cab et Jean Rigaux, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre des Célestins
  • 1954 : Les Quatre Vérités de Marcel Aymé, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier, Théâtre des Célestins
  • 1956 : Irma la douce d'Alexandre Breffort et Marguerite Monnot, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
  • 1959 : La Copie de Madame Aupic d'après Gian-Carlo Menotti, mise en scène Daniel Ceccaldi, Théâtre des Célestins
  • 1959 : L'Œuf de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins
  • 1960 : L'Etouffe-Chrétien de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de la Renaissance
  • 1961 : La Polka des lampions, opérette, livret Marcel Achard, musique Gérard Calvi, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre du Chatelet
  • 1964 : Croque-monsieur de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Saint Georges
  • 1966 : Croque-monsieur de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1967 : Xavier de Jacques Deval, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre Edouard VII
  • 1968 : La main passe de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Célestins
  • 1969 : Le Babour de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1971 : Folle Amanda de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1973 : La Royale Performance de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Delage, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1976 : Le Séquoïa de George Furth, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée
  • 1976 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Ardouin, Théâtre Hébertot
  • 1978 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Théâtre de la Michodière
  • 1979 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1979 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Pavel Kohout d'après Jules Verne, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Célestins
  • 1980 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins, Théâtre Marigny
  • 1981 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Jean Piat, Théâtre Marigny
  • 1982 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Eldorado
  • 1983 : L'Étiquette de Françoise Dorin, mise en scène Pierre Dux, Théâtre des Variétés
  • 1988 : Quelle famille ! de Francis Joffo, mise en scène de l'auteur, Théâtre Fontaine
  • 1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte Saint-Martin
  • 1996 : Le Comédien de Sacha Guitry, mise en scène Annick Blancheteau, Théâtre des Nouveautés


Voxographie

Films

 

  • 1955 : Artistes et Modèles : Eugène Fullstack (Jerry Lewis)
  • 1956 : Planète interdite : le cuisinier (Earl Holliman)
  • 1956 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours : l'ivrogne (Red Skelton)
  • 1960 : Le Dingue du Palace : Stanley le bellboy / Lui-même (Jerry Lewis)
  • 1960 : Les Sept Mercenaires : Calvera (Eli Wallach)
  • 1963 : Docteur Jerry et Mister Love : Professeur Julius Kelp / Buddy Love (Jerry Lewis)
  • 1963 : La Grande Évasion : Werner "le furet" (Robert Graf)
  • 1963 : Un monde fou, fou, fou, fou : Benjy Benjamin (Buddy Hackett)
  • 1964 : Goldfinger : Hawker (Gerry Duggan)
  • 1965 : Boeing Boeing : Robert Redd (Jerry Lewis)
  • 1967 : Jerry la grande gueule : Gerald Clamson / Syd Valentine (Jerry Lewis)
  • 1967 : Dans la chaleur de la nuit : shérif Bill Gillespie (Rod Steiger)
  • 1968 : Un amour de coccinelle : Seraphin Steinmetz (Buddy Hackett)
  • 1969 : Il pleut dans mon village : Joshka (Mija Aleksic)
  • 1971 : L'Apprentie sorcière : L'ours (1er doublage)
  • 1974 : Conversation secrète : Harry Caul (Gene Hackman)
  • 1974 : Le Parrain 2 : Frankie Pentangeli (Michael V. Gazzo) (1er doublage)
  • 1975 : La Sanction : Drago (Thayer David)
  • 1979 : Terreur sur la ligne : L'inspecteur de police (Charles Durning)
  • 1979 : L'Étalon noir : Henry Dailey (Mickey Rooney)
  • 1979 : 1941 : capitaine "Buffalo" Bill Kelso (John Belushi)
  • 1979 : Rocky 2 : Mickey Goldmill (Burgess Meredith)
  • 1980 : The Blues Brothers : Jake Blues (John Belushi)
  • 1982 : Rocky 3 : Mickey Goldmill (Burgess Meredith)
  • 1984 : Splash : Dr. Ross (Richard B. Schull)
  • 1984 : L'Histoire sans fin : le libraire (K. Koreender)
  • 1985 : Dangereusement vôtre : le capitaine de la police U.S. (Joe Food)
  • 1986 : Highlander Inspecteur Frank Moran (Alan North)
  • 1997 : Boogie Nights : Floyd Gondolli (Philip Baker Hall)
  • 1999 : Sleepy Hollow La Légende du cavalier sans tête : Le notaire Hardenbrook (Michael Gough)
  • 2001 : Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau : le portier de Bree (Martyn Sanderson)


Animation
 

  • 1970 : Les Aristochats : Napoléon
  • 1971 : L'Apprentie sorcière : L'ours (1er doublage)
  • 1976 - La flûte à six Schtroumpfs de Yvan Delporte, Eddie Lateste et Peyo : le seigneur de la Mortaille
  • 1941 : Dumbo : Monsieur Loyal (2e doublage)


Séries
 

  • 1957-1959 : Zorro : Caporal Reyes (Don Diamond)
  • 1966-1968 : Batman : le roi Tut (Victor Buono) / maître Chrono (Walter Slezak)
  • 1975 : Columbo, épisode Eaux troubles : Purser Preston Watkins (Bernard Fox)
  • 1974-1983 : La Petite Maison dans la prairie : Mr Edwards (Victor French)
  • 1977-1985 : Le Renard : Le Commissaire Siegfried Löwitz (Erwin Köster)
  • 1984-1989 : Les Routes du paradis : Mark Gordon (Victor French) (2e voix)


Séries animées
 

  • 1961 : Les Aventures de Tintin, d'après Hergé : Maxime Loiseau
  • 1976 : Goldorak, épisode Vaincre ou périr : le docteur de Vénusia
  • 1984 : Sherlock Holmes : Watson (2e voix)
  • 1985-1990 : Les Gummi : Gruffi (1re voix)
  • 1989 : Super Mario Bros. : Mario
  • 1992-1994 : La Petite Sirène : Homard Boulevard

Faure Renée

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Renée Faure est une actrice française, née le 4 novembre 1918 à Paris et morte le 2 mai 2005 à Clamart (Hauts-de-Seine). 

Faure RenéeFaure Renée

Fille de René Faure, directeur de l'hôpital Lariboisière à Paris, Renée Faure suit une scolarité à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis et devient la plus jeune bachelière de sa promotion. Élève de René Simon et d'André Brunot, cette passionnée de théâtre réussit le concours d'entrée à la Comédie-Française, qu'elle intègre comme pensionnaire le 15 juillet 1937, avant d'être nommée sociétaire le 1er janvier 1942. Elle se produit alors dans les grandes pièces du répertoire, excellant particulièrement dans le théâtre de Marivaux et Musset. En 1941, elle fait ses débuts au cinéma dans L'Assassinat du Père Noël, la première production française de la firme allemande Continental. Le film, dans lequel la jeune comédienne campe la fille d'Harry Baur, est réalisé par Christian-Jaque qu'elle épouse en 1947.

Le couple tournera à trois reprises ensemble (Sortilèges, La Chartreuse de Parme et Adorables Créatures) avant de divorcer en 1953. Ses prestations suivantes confirment les qualités de l'interprète, qui passe rapidement des rôles angéliques à ceux, autrement plus ambigus, de femmes de passion (François Villon, Bel Ami, Torrents). Elle partage rapidement l'affiche avec des vedettes de l'époque, jouant notamment par trois fois avec Jean Gabin (Le Président). Elle quitte la Comédie-Française le 30 décembre 1964. Quelques semaines plus tard, le 1er janvier 1965, l'institution lui rend hommage en l'élevant au rang de sociétaire honoraire, ce qui lui permettra de jouer, vingt ans plus tard, le rôle de la première prieure, Mme de Croissy, dans Le Dialogue des Carmélites de Georges Bernanos en 1987.

La décennie suivante voit la comédienne se consacrer à la télévision et au théâtre. Connue du grand public à travers des séries à succès comme Les Grandes familles ou Maigret, l'actrice n'apparaît plus que de loin en loin sur le grand écran, jouant de sa voix grave et de son allure gracile dans Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier, aux côtés de Philippe Noiret et Michel Galabru. En 1988, Claude Miller la distribue dans le rôle de la matriarche de La Petite Voleuse, face à la jeune Charlotte Gainsbourg. Dans les années 1990, Renée Faure ralentit son activité, apparaissant néanmoins dans À la vitesse d'un cheval au galop et L'Inconnu dans la maison, remake du film réalisé par Henri Decoin en 1941, l'année des débuts de la comédienne au cinéma.

Théâtre

Comédie-Française - Entrée comme pensionnaire le 15 juillet 1937. Nommée 406e Sociétaire le 1er janvier 1942. Sociétaire honoraire le 1er janvier 1965.

  • 1938 : Esther de Racine, mise en scène Georges Le Roy : première israélite
  • 1938 : Asmodée de François Mauriac, mise en scène Jacques Copeau : Emmanuelle
  • 1938 : L'Anglais tel qu'on le parle de Tristan Bernard : Betty
  • 1938 : La Dispute de Victorien Sardou : Mme de Canisy
  • 1938 : La Dispute de Marivaux, mise en scène Jean Martinelli : Églé
  • 1938 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Dux : un page
  • 1938 : Tricolore de Pierre Lestringuez, mise en scène Louis Jouvet : Marquise
  • 1938 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Pierre Dux : un page / une sœur
  • 1939 : Le Jeu de l'amour et de la mort de Romain Rolland, mise en scène Denis d'Inès : Chloris Soucy
  • 1940 : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jacques Copeau : Viola
  • 1941 : André del Sarto d'Alfred de Musset, mise en scène Jean Debucourt : Cesario
  • 1942 : Un caprice d'Alfred de Musset, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française : Mathilde
  • 1942 : Gringoire de Théodore de Banville, mise en scène Denis d'Inès, Comédie-Française : Loyse
  • 1942 : Le Distrait de Jean-François Regnard, mise en scène Jean Meyer : Isabelle
  • 1942 : Phèdre de Racine, mise en scène Jean-Louis Barrault : Aricie
  • 1944 : Asmodée de François Mauriac, mise en scène Jacques Copeau : Emmanuelle
  • 1945 : Les Mal-aimés de François Mauriac, mise en scène Jean-Louis Barrault : Marianne
  • 1949 : Le Roi de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, mise en scène Jacques Charon : Marthe
  • 1950 : Les Caves du Vatican d'André Gide, mise en scène Jean Meyer : Geneviève
  • 1952 : Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, mise en scène Julien Bertheau : la belle-fille
  • 1952 : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau : Juliette
  • 1952-1953 : Britannicus de Racine, mise en scène Jean Marais : Junie
  • 1958 : Le Maître de Santiago de Henry de Montherlant, mise en scène Henri Rollan : Mariana
  • 1959 : Électre de Jean Giraudoux, mise en scène Pierre Dux :
  • 1961 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov, mise en scène Jacques Mauclair : Sonia
  • 1961 : Le Dialogue des Carmélites de Georges Bernanos, mise en scène Marcelle Tassencourt, Comédie-Française, Théâtre Montansier : Blanche de La Force
  • 1961 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Jean Marchat : le Reine
  • 1962 : Bérénice de Jean Racine, mise en scène Paul-Émile Deiber : Bérénice
  • 1963 : Marie Stuart de Friedrich von Schiller, mise en scène Raymond Hermantier, création au Mai musical de Bordeaux, puis reprise à la Comédie-Française : Marie Stuart
  • 1987 : Le Dialogue des Carmélites de Georges Bernanos, mise en scène Gildas Bourdet, Comédie-Française en résidence au Théâtre de la Porte Saint-Martin et à l'Opéra de Lille : Mme de Croissy, la première prieure

Hors Comédie-Française

  • 1956 : La Servante d'Evolène de René Morax, mise en scène René Morax et Jacques Béranger, Théâtre du Jorat
  • 1965 : L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, mise en scène de Serge Bouillon, Tournées Baret et gala au théâtre Montansier
  • 1966 : Pulchérie de Pierre Corneille, mise en scène Serge Bouillon Festival de Barentin : Pulchérie
  • 1967 : Marie Tudor de Victor Hugo, mise en scène Jean Darnel, Château de l'Empéri : Marie Tudor
  • 1967 : Laodice, reine de Cappadoce de Thomas Corneille, mise en scène Serge Bouillon Festival de Barentin : Laodice
  • 1967 : La Mouette d'Anton Tchekhov, mise en scène Sacha Pitoëff, Théâtre Moderne : Irina Nikolaievna Arkadina
  • 1967 : Vassa Geleznova de Maxime Gorki, mise en scène Pierre Valde, Théâtre de Colombes
  • 1969 : Noces de Sang de Federico Garcia Lorca, mise en scène Serge Bouillon, Théâtre de l'Athénée
  • 1971 : La Forêt de Alexandre Ostrovski, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1971 : Dumas le magnifique d'Alain Decaux, mise en scène Julien Bertheau, Théâtre du Palais Royal : Marguerite de Bourgogne
  • 1973 : Liola de Luigi Pirandello, mise en scène Henri Delmas et Gabriel Garran, Théâtre de la Commune (Aubervilliers) : La Mère Croce
  • 1985 : Hugo, l'homme qui dérange de Claude Brulé, mise en scène Paul-Émile Deiber, Théâtre national de l'Odéon : Juliette Drouet​

videoFilmographie 

  • 1941 : L'Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque : Catherine Cornusse
  • 1942 : Le Prince charmant de Jean Boyer : Rosine
  • 1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff : Mlle Barfleur
  • 1943 : Les Anges du péché de Robert Bresson : Anne-Marie Lamaury
  • 1944 : Béatrice devant le désir de Jean de Marguenat : Béatrice
  • 1945 : François Villon d'André Zwoboda : Catherine de Vauselles
  • 1945 : Sortilèges de Christian-Jaque : Catherine Fabret
  • 1946 : La Grande Aurore de Giuseppe Maria Scotese : Anna Gamba
  • 1947 : Torrents de Serge de Poligny : Sigrid
  • 1948 : La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque : Clelia Conti
  • 1948 : L'Ombre d'André Berthomieu : Denise Fournier
  • 1949 : On n'aime qu'une fois de Jean Stelli : Danièle
  • 1952 : Adorables Créatures de Christian-Jaque : Alice
  • 1953 : Koenigsmark de Solange Térac : Mélusine de Graffendried
  • 1954 : Raspoutine de Georges Combret : Véra
  • 1955 : Bel Ami de Louis Daquin : Madeleine Forestier
  • 1956 : Le Sang à la tête de Gilles Grangier : Mademoiselle
  • 1958 : Cargaison blanche de Georges Lacombe : Mme Ploit
  • 1959 : Rue des prairies de Denys de La Patellière : Mme Surville
  • 1961 : Le Président d'Henri Verneuil : Mlle Millerand
  • 1961 : Les Sultans de Jean Delannoy
  • 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier
  • 1979 : Un neveu silencieux de Robert Enrico
  • 1982 : Ombre et Secrets, court-métrage de Philippe Delabre
  • 1985 : L'Amour en douce d'Edouard Molinaro
  • 1988 : La Petite Voleuse de Claude Miller
  • 1989 : Dédé de Jean-Louis Benoît
  • 1991 : À la vitesse d'un cheval au galop de Fabien Onteniente
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner : Fine
  • 1997 : La Vie intérieure, court-métrage d'Eddy Geradon-Luyckx
  • 1998 : Homère, la dernière odyssée de Fabio Carpi : Eugénie

Télévision3Télévision 

  • 1972 : Les Gens de Mogador, série de Robert Mazoyer : Contance Angellier
  • 1974 : Madame Bovary de Pierre Cardinal
  • 1977 : Recherche dans l'intérêt des familles, épisode Le Coupable de Philippe Arnal
  • 1979 : Les Dossiers éclatés : Mort non naturelle d'un enfant naturel de Roger Kahane
  • 1980 : L'Aéropostale, courrier du ciel, de Gilles Grangier
  • 1991 : Maigret et la Grande Perche de Claude Goretta : Mme Serre

Denner Charles

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Charles Denner est un acteur de théâtre et de cinéma, né le 28 mai 1926 à Tarnów en Pologne, mort le 10 septembre 1995 à Dreux. 

Denner CharlesDenner Charles

Issu d'une famille juive polonaise, Charles Denner arrive à Paris à l'âge de quatre ans. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa famille se réfugie à Brive-la-Gaillarde et est aidée par le rabbin de Brive David Feuerwerker, qui sauve son frère aîné Alfred Denner. Il entre à 16 ans dans la Résistance avec Alfred. Maquisard chasseur alpin du Vercors, il est grièvement blessé à la colonne vertébrale lors de l'embuscade tendue par son groupe à un convoi nazi comprenant un camion de SS qu'il fait exploser à la grenade Gammon. Il recevra la croix de guerre pour ce fait d'armes.

Après la guerre, il commence le théâtre en entrant au cours d'art dramatique Charles Dullin. Il y suit des cours le jour et travaille comme fort des Halles la nuit. Après un passage par ce qu'on appelait à l'époque les jeunes compagnies, Charles Denner entre au Palais de Chaillot dans la troupe du Théâtre national populaire dirigée par Jean Vilar. Au Festival d'Avignon, également créé par Jean Vilar, il donne la réplique à Gérard Philipe en 1951 dans Le Prince de Hombourg (von Kleist). Au TNP encore, il joue avec Jeanne Moreau, François Périer, Michel Galabru et bien d'autres comédiens célèbres de cette génération qui firent comme lui leurs débuts dans ce haut lieu de l'art dramatique français.

Plus tard et toujours au TNP alors dirigé par Georges Wilson, il donne aussi une belle vision de son talent dans le rôle de Matti dans Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht, mis en scène et joué par Georges Wilson, avec Judith Magre. Des années plus tard, il joue un Rogogine magistral en duo avec Philippe Avron dans L'Idiot de Dostoïevski, mis en scène par André Barsacq au Théâtre de l'Atelier. Après une apparition dans Volpone en 1941, Yves Allégret lui offre une petit rôle au cinéma en 1955, dans La Meilleure Part, suivi deux ans plus tard par Louis Malle dans Ascenseur pour l'échafaud. Claude Chabrol le remarque et lui donne le rôle de Landru après l'avoir vu dans le rôle de composition terrifiant de Gori (Goering) dans La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, jouée et mise en scène par Jean Vilar.

Comédien de composition brillant, il sait incarner une grande variété de registres et de personnages qui vont des anarchistes moraux aux petits et grands voyous, des apatrides aux artistes et séducteurs. Il est remarquable dans Landru en 1963. On le voit aussi dans L'Héritier, puis surtout dans L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut pour lequel il vient supplanter un moment le personnage fétiche d'Antoine Doinel. À partir de 1970, il joue dans quatre films de Claude Lelouch dont le premier est Le Voyou". Malheureusement, sa santé se dégrade alors qu'il monte pour la dernière fois sur scène pour incarner le Marionnettiste de Lodz de Gilles Segal, mis en scène par Jean-Paul Roussillon. Un one-man show signe la fin de sa carrière en 1986. Atteint d'un cancer de la gorge, il s'éteint le 10 septembre 1995. Il est inhumé au cimetière de Bagneux.

Filmographie

  • 1941 : Volpone de Yves Allegret : apparition
  • 1951 : Avignon, bastion de la Provence - court métrage - de James Cuénet - Uniquement la narration
  • 1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier : un consommateur au café
  • 1955 : Les Hommes en blanc de Ralph Habib : un interne
  • 1955 : La Meilleure Part d'Yves Allégret
  • 1957 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : l'adjoint de Cherrier
  • 1962 : Landru de Claude Chabrol : Henri-Désiré Landru
  • 1964 : Mata Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard : Soldat#1
  • 1964 : L'Aube des damnés d'Ahmed Rachedi - Uniquement la narration
  • 1964 : La Vie à l'envers d'Alain Jessua : Jacques Valin
  • 1964 : Les Pieds nickelés de Jean-Claude Chambon : Filochard
  • 1964 : Les Plus Belles Escroqueries du monde de Claude Chabrol
  • 1965 : Marie-Chantal contre docteur Kha de Claude Chabrol : Johnson
  • 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : Bob
  • 1966 : Le Vieil Homme et l'Enfant de Claude Berri : le père de Claude
  • 1966 : YUL 871 de Jacques Godbout
  • 1966 : Le Voleur de Louis Malle : Cannonier
  • 1967 : Héraclite l'obscur court-métrage de Patrick Deval : Récitant
  • 1968 : La Mariée était en noir de François Truffaut : Fergus
  • 1968 : La Trêve de Claude Guillemot : Julien
  • 1969 : Le Corps de Diane de Jean-Louis Richard : Julien
  • 1968 : Z de Costa-Gavras : Manuel
  • 1970 : Le Voyou de Claude Lelouch : Gallois
  • 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : le voyageur
  • 1971 : Les Assassins de l'ordre de Marcel Carné : Graziani
  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Simon Duroc
  • 1972 : Une belle fille comme moi de François Truffaut : Arthur
  • 1973 : Les Gaspards de Pierre Tchernia : le ministre des travaux publics
  • 1973 : Un officier de police sans importance de Jean Larriaga : Serge Monnier
  • 1973 : L'Héritier de Philippe Labro : David Loweinstein
  • 1973 : Défense de savoir de Nadine Trintignant : Ravier
  • 1974 : Toute une vie de Claude Lelouch
  • 1975 : Vous ne l'emporterez pas au paradis de François Dupont-Midy : Nicolas
  • 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil : l'inspecteur Moissac
  • 1976 : La Première Fois de Claude Berri : le père
  • 1976 : Mado de Claude Sautet : Reynald Manecca
  • 1976 : Si c'était à refaire de Claude Lelouch : l'avocat
  • 1977 : L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut : Bertrand Morane
  • 1978 : L'Affaire Savolta de Antonio Drove : Lepprince
  • 1978 : Robert et Robert de Claude Lelouch : Robert Goldman, l'homme d'affaires
  • 1980 : Le Cœur à l'envers de Franck Apprederis : Guillaume
  • 1982 : L'Honneur d'un capitaine de Pierre Schoendoerffer : Avocat Gillard
  • 1982 : Mille milliards de dollars de Henri Verneuil : Walter, le détective
  • 1983 : Stella de Laurent Heynemann : Richard
  • 1983 : Les Années 80 de Chantal Akerman
  • 1983 : Rock 'n Torah ou Le préféré de Marc-André Grynbaum : Joseph, le père d'Isaac
  • 1986 : L'Unique de Jérôme Diamant-Berger : Vox, le producteur
  • 1986 : Golden Eighties de Chantal Akerman : M. Schwartz

Télévision

  • 1960 : Les Joueurs de Marcel Bluwal
  • 1961 : Le Théâtre de la jeunesse : Gaspard ou le petit tambour de la neige de Claude Santelli, réalisation Jean-Pierre Marchand
  • 1961 : Les Perses de Jean Prat
  • 1978 : Kakemono Hôtel de Franck Apprederis
  • 1986 : Espionne et tais-toi de Claude Boissol

Théâtre

  • 1949 : Les Voyous de Robert Hossein, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1949 : La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon
  • 1949 : Le Cid de Corneille, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon
  • 1949 : Ils attendent Lefty de Clifford Odets, mise en scène Clément Harari, Théâtre Maubel
  • 1950 : Henri IV de Shakespeare, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1950 : Le Cid de Corneille, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1951 : La Calandria de Bernardo Dovizi da Bibbiena, mise en scène René Dupuy, TNP Festival d'Avignon
  • 1951 : Le Cid de Corneille, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1951 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1951 : Mère Courage de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de la Cité Jardins Suresnes
  • 1952 : L'Avare de Molière, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot, Festival d'Avignon
  • 1952 : Nucléa d'Henri Pichette, mise en scène Gérard Philipe & Jean Vilar, TNP TNP Théâtre de Chaillot
  • 1952 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1952 : Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mise en scène Gérard Philipe, TNP Festival d'Avignon
  • 1954 : La Machine infernale de et mise en scène Jean Cocteau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1955 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Théâtre des Célestins
  • 1957 : Péricles, prince de Tyr de William Shakespeare, mise en scène René Dupuy, Théâtre de l'Ambigu
  • 1957 : Marie Tudor de Victor Hugo, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre des Célestins
  • 1958 : Ubu roi d'Alfred Jarry, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1958 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mise en scène Gérard Philipe, TNP Festival d'Avignon
  • 1958 : Scènes de comédie d'Alain, mise en scène François Maistre, Théâtre de Lutèce
  • 1959 : Les Possédés d'Albert Camus d'après Fiodor Dostoïevski, mise en scène Albert Camus, Théâtre Antoine
  • 1960 : La Résistible Ascension d'Arturo Ui de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Vilar et Georges Wilson, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1960 : Ubu roi d'Alfred Jarry, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1961 : Loin de Rueil de Maurice Jarre et Roger Pillaudin d'après Raymond Queneau, mise en scène Maurice Jarre et Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1961 : Antigone de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Vienne
  • 1961 : Antigone de Sophocle, mise en scène Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1961 : L'Alcade de Zalamea de Pedro Calderón de la Barca, mise en scène Georges Riquier et Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1961 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Roger Mollien et Jean Vilar, TNP Festival d'Avignon
  • 1961 : La Paix d'après Aristophane, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1963 : Thomas More ou l'homme seul de Robert Bolt, mise en scène Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot, Festival d'Avignon
  • 1964 : Maître Puntila et son valet Matti de Brecht, mise en scène Georges Wilson, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1966 : L'Idiot de Dostoïevski, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1967 : Le Roi Lear de William Shakespeare, mise en scène Georges Wilson, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1968 : Les Rosenberg ne doivent pas mourir d'Alain Decaux, mise en scène Jean-Marie Serreau, Tréteaux de France
  • 1984 : Le Marionnettiste de Lodz de Gilles Segal, mise en scène Jean-Paul Roussillon, Théâtre de la Commune
 

Fabiole Luce

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Luce Fabiole, nom d'artiste de Marie Antoinette Bernus, est une actrice française née dans 11e arrondissement de Paris le 30 mai 1892 et morte à Ivry-sur-Seine le 5 mai 1982.

Fabiole LuceFabiole Luce

Filmographie

  • 1922 : Un fil à la patte, court métrage
  • 1923 : A la gare de Robert Saidreau, avec Armand Bernard
  • 1925 : Knock de René Hervil, avec Fernand Fabre
  • 1932 : Des ailes s'ouvrent, court métrage d'Andrew F. Brunelle, avec André Fouché
  • 1932 : Général, à vos ordres, court métrage de Maurice Diamant-Berger, avec Marcel Vallée
  • 1935 : Paris-Camargue de Jack Forrester, avec Albert Préjean
  • 1936 : Nuits de feu de Marcel L'Herbier, avec Victor Francen - (Une invitée aux fiançailles)
  • 1937 : Arsène Lupin détective d'Henri Diamant-Berger, avec Jules Berry - (La gouvernante des "Arnoux")
  • 1938 : La route enchantée de Pierre Caron, avec Charles Trenet - (La saltimbanque)
  • 1938 : Trois Valses de Ludwig Berger, avec Pierre Fresnay - (La dame du vestiaire)
  • 1938 : Remontons les Champs-Élysées de et avec Sacha Guitry
  • 1939 : Ils étaient neuf célibataires de et avec Sacha Guitry - (La dame du vestiaire)
  • 1940 : Ils étaient cinq permissionnaires de Pierre Caron, avec Armand Bernard
  • 1941 : Premier rendez-vous d'Henri Decoin, avec Danielle Darrieux - (La surveillante)
  • 1941 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara, avec Odette Joyeux - (La couturière)
  • 1942 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff, avec Gaby Morlay
  • 1942 : Lucrèce de Léo Joannon, avec Edwige Feuillère - (La gouvernante)
  • 1942 : Je suis avec toi d'Henri Decoin, avec Pierre Fresnay - (La tante Ellen)
  • 1943 : Bonsoir Mesdames... bonsoir Messieurs de Roland Tual, avec François Périer - (La soubrette)
  • 1943 : La valse blanche de Jean Stelli, avec Julien Bertheau - (La mère de Jeannot)
  • 1944 : Cécile est morte de Maurice Tourneur - (Mme Petitot, la concierge)
  • 1945 : La Part de l'ombre de Jean Delannoy, avec Jean-Louis Barrault - (La dactylo)
  • 1945 : Sérénade aux nuages d'André Cayatte, avec Tino Rossi
  • 1945 : Impasse de Pierre Dard, avec Georges Rollin
  • 1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel, avec Bernard Blier
  • 1945 : Fils de France de Pierre Blondy, avec Jimmy Gaillard
  • 1945 : Etrange destin de Louis Cuny, avec Henri Vidal
  • 1945 : Le Pays sans étoiles de Georges Lacombe, avec Pierre Brasseur - (La gouvernante)
  • 1946 : La revanche de Roger la Honte d'André Cayatte, avec Lucien Coëdel
  • 1946 : Les gosses mènent l'enquête de Maurice Labro, avec Constant Rémy - (La marraine)
  • 1946 : Six heures à perdre d'Alex Joffé et Jean Lévitte, avec André Luguet - (La voyageuse)
  • 1946 : Le Château de la dernière chance de Jean-Paul Paulin, avec Robert Dhéry - (Le "sujet")
  • 1948 : Trois garçons, une fille de Maurice Labro, avec Jean Marchat - (Anna)
  • 1949 : Dernier amour de Jean Stelli, avec Georges Marchal - (L'habilleuse)
  • 1949 : Le Trésor de Cantenac de et avec Sacha Guitry
  • 1949 : Edgar et sa bonne, court métrage d'André Michel, avec Annette Poivre - (Mme Beaudelouche)
  • 1949 : Vive la grève !, court métrage de Robert Péguy, avec Jean Dunot
  • 1950 : Mammy de Jean Stelli, avec Gaby Morlay - (La concierge)
  • 1950 : La vie chantée de et avec Noël-Noël - (La femme du bricoleur)
  • 1950 : Tu m'as sauvé la vie de et avec Sacha Guitry - (Irma)
  • 1950 : L'anglais tel qu'on le parle (moyen métrage) de Jean Tedesco
  • 1951 : Deburau, de et avec Sacha Guitry. - (Mme Rebard)
  • 1951 : La Poison, de Sacha Guitry, avec Michel Simon. - (La servante du curé)
  • 1951 : Adhémar ou le jouet de la fatalité, de et avec Fernandel.
  • 1952 : Un trésor de femme, de Jean Stelli, avec François Périer. - (Célestine)
  • 1952 : Un caprice de Caroline chérie, de Jean-Devaivre, avec Martine Carol. - (La belle fille de la marquise)
  • 1952 : La Fugue de Monsieur Perle, de Pierre Gaspard-Huit, avec Noël-Noël.
  • 1953 : Leur dernière nuit, de Georges Lacombe, avec Jean Gabin. - (La directrice de l'école)
  • 1955 : Si Paris nous était conté, de et avec Sacha Guitry. - (La gouvernante de Voltaire)
  • 1956 : Les Collégiennes, d'André Hunebelle, avec Gaby Morlay. - (Mme Letellier)
  • 1956 : Mannequins de Paris, d'André Hunebelle, avec Madeleine Robinson.
  • 1956 : Ah ! Quelle équipe !, de Roland Quignon, avec Pierre Trabaud. - (Une voisine)
  • 1956 : La Terreur des dames, de Jean Boyer, avec Noël-Noël.
  • 1956 : L'Homme à l'imperméable, de Julien Duvivier, avec Fernandel. - (La voisine)
  • 1957 : Sénéchal le magnifique, de Jean Boyer, avec Fernandel. - (L'habilleuse)
  • 1957 : Nathalie, de Christian-Jaque, avec Martine Carol. - (Une voyageuse du car)
  • 1957 : La Bonne Tisane, de Hervé Bromberger, avec Madeleine Robinson.
  • 1957 : Les femmes sont marrantes, d'André Hunebelle, avec Micheline Presle. - (La servante)
  • 1958 : Péché de jeunesse, de René Thévenet et Louis Duchesne, avec Madeleine Robinson. - (La veuve)
  • 1958 : Taxi, Roulotte et Corrida, d'André Hunebelle, avec Louis de Funès. - (La préposée à la fouille à la frontière espagnole)
  • 1959 : Pantalaskas, de Paul Paviot, avec Carl Studer. - (La dame apeurée)
  • 1959 : Mon pote le gitan, de François Gir, avec Jean Richard.
  • 1961 : Les amants de Téruel, de Raymond Rouleau, avec Ludmila Tcherina.
  • 1961 : Le dernier quart d'heure, de Roger Saltel, avec Georges Rivière.
  • 1961 : La traversée de la Loire, de Jean Gourguet, avec Henri Vilbert.
  • 1962 : Comment réussir en amour, de Michel Boisrond, avec Jean Poiret.
  • 1962 : Coplan prend des risques, de Maurice Labro, avec Dominique Paturel.
  • 1962 : Le Magot de Josefa, de Claude Autant-Lara, avec Bourvil. - (Une villageoise)
  • 1963 : Trois filles à Paris, de Gabriel Axel, avec Daniel Gélin.
  • 1965 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Des fleurs pour l'inspecteur TV - (Une secrétaire)
  • 1966 : Le Vieil Homme et l'Enfant, de Claude Berri, avec Michel Simon. - (Mémée)
  • 1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein, avec Jean Rochefort.
  • 1966 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode La rose de fer TV - (Mme Denis)
  • 1967 : La mariée était en noir, de François Truffaut, avec Jeanne Moreau. - (La mère de Julie)
  • 1967 : Le Soleil des voyous, de Jean Delannoy, avec Jean Gabin. - (Angèle)
  • 1969 : Mon oncle Benjamin, d'Édouard Molinaro, avec Jacques Brel. - (La vieille femme)
  • 1969 : Les Patates, de Claude Autant-Lara, avec Pierre Perret.
  • 1970 : Comptes à rebours, de Roger Pigaut, avec Serge Reggiani. - (Germaine)
  • 1971 : Chère Louise, de Philippe de Broca, avec Jeanne Moreau.
  • 1973 : Les Violons du bal, de Michel Drach, avec Marie-José Nat. (La boulangère)
  • 1975 : Guerre et Amour, de et avec Woody Allen. - (La grand-mère)
  • 1976 : Pourquoi ?, d' Anouk Bernard, avec Gérard Barray. - (La grand-mère)
  • 1977 : Pourquoi pas !, de Coline Serreau, avec Sami Frey.
  • 1979 : Laisse-moi rêver, de Robert Ménégoz, avec Michel Galabru. - (Mme Vincent)

Girault Jean

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Jean Girault, né le 9 mai 1924 à Villenauxe-la-Grande (France) et mort le 24 juillet 1982 à Paris (France), est un réalisateur et scénariste français.

Girault Jean Girault Jean

Il épousa Françoise Jourdanet (maquilleuse, et actrice dans Un drôle de colonel, Les Grandes Vacances, Le Juge), et ils eurent ensemble une fille Dominique, dont Louis de Funès accepta d’être le parrain. Principalement auteur de films comiques, il a tourné de nombreux films interprétés par Louis de Funès, dont Le Gendarme de Saint-Tropez et ses suites. Il est décédé pendant le tournage de sa dernière réalisation (Le Gendarme et les Gendarmettes) des suites d'une tuberculose, à l’âge de 58 ans. Il repose au cimetière parisien de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine.

Filmographie

  • 1960 : Les Pique-assiette, avec Darry Cowl et Francis Blanche
  • 1961 : Les Moutons de Panurge avec Darry Cowl
  • 1961 : Les Livreurs, avec Darry Cowl et Francis Blanche
  • 1963 : Les Veinards (film à sketchs coréalisé)
  • 1963 : Les Bricoleurs, avec Darry Cowl et Francis Blanche
  • 1963 : Pouic-Pouic, avec Louis de Funès et Jacqueline Maillan
  • 1963 : Faites sauter la banque !, avec Louis de Funès et Jean-Pierre Marielle
  • 1964 : Les Gorilles, avec Darry Cowl et Francis Blanche
  • 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez, avec Louis de Funès
  • 1965 : Le Gendarme à New York, avec Louis de Funès
  • 1966 : Monsieur le président-directeur général avec Pierre Mondy, Michel Galabru et Jacqueline Maillan
  • 1967 : Les Grandes Vacances, avec Louis de Funès
  • 1968 : Le gendarme se marie, avec Louis de Funès
  • 1968 : Un drôle de colonel, avec Jean Lefebvre et Jean Yanne
  • 1969 : La Maison de campagne avec Jean Richard
  • 1970 : Le Gendarme en balade, avec Louis de Funès
  • 1971 : Jo, avec Louis de Funès
  • 1971 : Le Juge, avec Pierre Perret
  • 1972 : Les Charlots font l'Espagne, avec Les Charlots
  • 1973 : Le Concierge avec Bernard Le Coq, Michel Galabru et Daniel Ceccaldi
  • 1973 : Le Permis de conduire, avec Louis Velle
  • 1974 : Deux grandes filles dans un pyjama avec Philippe Nicaud
  • 1975 : L'Intrépide, avec Louis Velle
  • 1976 : Les murs ont des oreilles, avec Louis Velle
  • 1976 : L'Année sainte, avec Jean Gabin
  • 1977 : Le mille-pattes fait des claquettes, avec Francis Perrin
  • 1978 : L'Horoscope
  • 1978 : Sam et Sally , (série TV), 2 épisodes : Le Collier et Isabelita
  • 1978 : Le Gendarme et les Extra-terrestres, avec Louis de Funès
  • 1979 : L'Avare, avec Louis de Funès
  • 1981 : La Soupe aux choux, avec Louis de Funès
  • 1981 : Ach du lieber Harry, avec Dieter Hallervorden
  • 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes, avec Louis de Funès

Galabru Michel

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Michel Galabru, né le 27 octobre 1922 à Safi au Maroc, est un acteur français. Il est le père des comédiens Jean Galabru et Emmanuelle Galabru. En 1977, lors de la 2e cérémonie des César, il obtient le César du meilleur acteur pour son rôle dans le film Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier.

Galabru MichelGalabru Michel

Fils de Paul Galabru (1892-1988), ingénieur et professeur à l'École nationale des ponts et chaussées, Michel Galabru passe les sept premières années de sa vie à Safi, au Maroc, où son père participe à la construction du port de la ville, puis une grande partie de son enfance dans la maison familiale au Bousquet-d'Orb, dans l'Hérault. Il a eu deux frères, Marc Galabru (1929-2014), médecin, et un autre, l'aîné, qui écrivait des poèmes, décédé à l'âge de 18 ans de la tuberculose. Se destinant d'abord à devenir joueur de football professionnel (il est d'ailleurs depuis son enfance un grand supporter du Montpellier HSC), c'est finalement le métier de comédien qui l'attire. Le parcours de Sacha Guitry, piètre élève à l'école, tout comme lui, mais avec la carrière de comédien que l'on connaît, eut une grande influence sur son désir de devenir artiste. « J'ai été mis dehors de sept écoles différentes. Remarquez, Guitry a été viré douze fois. Ça prouve bien qu'il avait plus de talent que moi. » Il écrivit d'ailleurs un livre sur lui, en 2001 : Galabru raconte Sacha Guitry. Un autre artiste qui eut une influence sur lui, durant sa jeunesse, fut Tino Rossi, qu'il admira au point de se coiffer comme lui.

Après des études au collège Saint François-Pierre Rouge de Montpellier puis au lycée jésuite Saint-Louis de Gonzague à Paris 16e, il suit, après le bac, une année de droit pour obéir à l'injonction de son père : « Fais ton droit, je te ferai entrer chez Schneider au contentieux. Ce mot m'a effrayé. » Requis par le STO, il est envoyé comme ouvrier dans un camp de travail à Klagenfurt en Autriche puis forgeron en Yougoslavie où il est libéré par les Partisans de Tito. Michel Galabru gagne Paris afin d’y préparer le Conservatoire national d'art dramatique. Après trois ans d’études dans la classe de Denis d'Inès, couronné par un premier prix du Conservatoire, il est engagé à la Comédie-Française le 1er septembre 1950. Il débute dans George Dandin ou le Mari confondu, et interprète les différents auteurs classiques et modernes : Shakespeare, Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline, Jules Romains. Il y reste jusqu'au 1er septembre 1957. Il travaille également pour le cinéma, il y débute en 1951 avec Ma femme, ma vache et moi de Jean-Devaivre.

Acteur de la comédie populaire française, Michel Galabru a tourné dans plus de 250 films et téléfilms ; si certains de ces films ont connu un grand succès, d'autres très nombreux ont été, de son propre aveu, des films purement alimentaires. À propos de ces films, il confia, dans une interview, avoir entendu le producteur de la saga du Gendarme de Saint-Tropez déclarer au réalisateur : « Tu me prends Louis de Funès, et je ne veux que des ringards autour ». Exacte ou non, cette anecdote révèle en tout cas la modestie de l'acteur. Cependant, il a su aussi briller dans le registre dramatique, notamment dans Le Juge et l'Assassin, rôle pour lequel il a reçu le César du meilleur acteur en 1977. À l'affiche des théâtres de boulevard, Michel Galabru tourne en 1961 dans La Guerre des boutons d'Yves Robert. À partir de 1964, la saga du Gendarme de Saint-Tropez le révèle au grand public. Il joue ensuite plusieurs rôles dramatiques. Il revient au théâtre avec La Femme du boulanger et Le Bourgeois gentilhomme. En 1972, il interprète le rôle du docteur dans Viager de Pierre Tchernia. À la suite du décès de Louis de Funès en 1983, Galabru le remplace dans le film Papy fait de la résistance pour le rôle de Jean-Robert Bourdelle, alias « Papy ».

Dans les années 1980 et suivantes, il sera notamment le père conservateur de La Cage aux folles, le commissaire des Sous-doués, le papy de Papy fait de la résistance, le collabo d'Uranus, le chef du village dans Astérix et Obélix contre César, le ministre de l'Éducation nationale dans Le Petit Nicolas ou encore le grand-oncle de Bienvenue chez les Ch'tis. En 1999, il assiste à inauguration de la chaîne TV i-Télé. La même année il tourne dans la première adaptation d'Astérix au cinéma, tournage qui marque l'un des derniers films de Claude Zidi et les retrouvailles de Galabru avec Christian Clavier, qu'il avait rencontré sur le plateau de Papy fait de la résistance. En 2003, l'année de ses 80 ans, il tourne avec Gérard Depardieu et Gérard Lanvin dans San-Antonio, et accepte de se faire raser complètement le crâne pour les besoins du tournage. Cette même année, il se lance dans le doublage pour les besoins du film d'animation La prophétie des grenouilles : il prête sa voix à d'autres dessins animés comme Le manège enchanté (2005) et Louis la chance (non sorti). En 2009, il tourne des petits rôles dans Neuilly sa mère et dans Le Petit Nicolas.

En 2010, il est présent au festival de Luchon pour le téléfilm À deux c'est plus facile, et au Festival de Cannes avec le film Un poison violent. En 2011, il reçoit le Brigadier d'Honneur pour l'ensemble de sa carrière ainsi que la Grande médaille de vermeil de la Ville de Paris. En 2012, à 90 ans, Michel Galabru est sur tous les fronts : au cinéma avec La Mémoire dans la chair de Dominique Maillet, à la télévision avec les séries Scènes de ménages, Storsky et Futch, Bref et Profilage et le court-métrage Le Jeu de cette famille, et au théâtre avec La Femme du boulanger puis Tartarin de Tarascon retransmis en direct sur France 2. En 2013, il est élevé à la dignité de grand officier de l'ordre national du Mérite à Paris par Bertrand Delanoë. En 1984, Michel Galabru rachète et reconstruit, pour sa fille Emma, la salle de spectacle délabrée du conservatoire Maubel qui ouvrira par la suite sous le nom du Théâtre Montmartre Galabru.

En 1985, il achète le Théâtre de 10 heures pour en faire un tremplin pour les jeunes auteurs et comédiens, mais ne parvient à l'exploiter que durant quatre années. Au milieu des années 1980, il crée « Les estivales de Malaucène », dans le Vaucluse. Ce festival qui réunit plus de 50 000 spectateurs, accueille de nombreuses personnalités et amis de Michel dont Rosy Varte, Micheline Dax ou encore Yolande Folliot, mais cesse au bout de 8 ans. Tout en exerçant son métier sur les planches et sur l'écran, Michel Galabru a donné, depuis le début des années 1980, des cours de théâtre, au Théâtre Montmartre Galabru, puis au Théâtre des Variétés, et aujourd'hui au Théâtre du Gymnase. En 2008, le Molière du meilleur comédien lui est décerné, à 85 ans, pour son rôle dans Les Chaussettes – opus 124. En 2014, on le retrouve sur scène au théâtre avec Les Diablogues après plus de 60 ans sur les planches. Depuis de nombreuses années, Michel Galabru adore jouer sur les planches les pièces de Marcel Pagnol, comme le prouvent ses rôles au théâtre entre 1980 et maintenant.

Filmographie

  • 1948 : La Bataille du feu ou Les Joyeux conscrits de Maurice de Canonge : Figuration en sapeur-pompier
  • 1949 : Dernière heure, édition spéciale de Maurice de Canonge : Le réceptionniste de l'hôtel
  • 1951 : Ma Femme, ma vache et moi de Jean-Devaivre
  • 1954 : Les Lettres de mon moulin de Marcel Pagnol - sketch Le secret de maître Cornille : Baptistin, le conducteur de mules
  • 1955 : Trois de la Canebière de Maurice de Canonge : Pénible, un pêcheur du vieux port
  • 1958 : Suivez-moi jeune homme de Guy Lefranc : Aristide Oranos, le milliardaire
  • 1958 : L'Increvable de Jean Boyer : Augustin Robustal
  • 1959 : Du rififi chez les femmes d'Alex Joffé : Un pompier belge
  • 1959 : L'Eau à la bouche de Jacques Doniol-Valcroze : César
  • 1959 : Les Affreux de Marc Allégret : Peloux
  • 1960 : Les Mordus de René Jolivet : Fred
  • 1960 : La Croix et la bannière de Philippe Ducrest : Bob
  • 1960 : Un soir sur la plage de Michel Boisrond : Le commissaire
  • 1961 : La Fayette de Jean Dréville : L'aubergiste
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud : Le père Menuzzi
  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond - sketch Lauzun : Champagne
  • 1962 : La Guerre des boutons d' Yves Robert : Le père Bacaillé
  • 1962 : Nous irons à Deauville de Francis Rigaud : M. Mercier, le patron
  • 1962 : La Salamandre d'or de Maurice Regamey : Cornélius, l'alchimiste
  • 1962 : Le Voyage à Biarritz, de Gilles Grangier : Touffanel
  • 1962 : Tartarin de Tarascon de Francis Blanche : Barbassou
  • 1963 : Le Bon Roi Dagobert de Pierre Chevalier : Pépin le Bref
  • 1963 : Clémentine chérie de Pierre Chevalier : L'ingénieur
  • 1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier : Maximin
  • 1963 : Les Motorisées (Le Motorizzate) de Marino Girolami - sketch La femme au volant : Pompéo Saronno
  • 1963 : La Bande à Bobo de Tony Saytor : Bourrache
  • 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault : L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach - Colmar
  • 1964 : Les Gorilles de Jean Girault - Le second contractuel
  • 1964 : Les Pieds nickelés de Jean-Claude Chambon - Ribouldingue, le barbu
  • 1965 : Angélique et le Roy de Bernard Borderie - Bontemps
  • 1965 : Le Gendarme à New York de Jean Girault - L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1965 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky - Maître Laprise, notaire
  • 1965 : Les Enquiquineurs de Roland Quignon - Dagobert
  • 1965 : Les Baratineurs de Francis Rigaud - L'entrepreneur
  • 1965 : Moi et les hommes de quarante ans de Jack Pinoteau - Bricaud
  • 1966 : La Sentinelle endormie de Jean Dréville - Florin
  • 1966 : Le facteur s'en va-t-en guerre de Claude Bernard-Aubert - Claparède
  • 1966 : Brigade antigangs de Bernard Borderie - Larmeno
  • 1966 : Monsieur le président-directeur général de Jean Girault - Abel T. Léonard
  • 1967 : Le Mois le plus beau de Guy Blanc - Besson
  • 1967 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry - Scipion
  • 1968 : Un drôle de colonel de Jean Girault - Le colonel
  • 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault - L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1968 : La Coqueluche de Christian-Paul Arrighi - Albert
  • 1968 : Ces messieurs de la famille de Raoul André - Le brigadier
  • 1969 : Les Gros Malins (ou Le champion du tiercé) de Raymond Leboursier : Le curé
  • 1969 : La Honte de la famille de Richard Balducci : Maspic le grand, un truand
  • 1969 : L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc : L'agent de police
  • 1969 : Aux frais de la princesse de Roland Quignon : Dagobert
  • 1969 : Un merveilleux parfum d'oseille de Renaldo Bassi : Le notaire
  • 1969 : Poussez pas grand-père dans les cactus de Jean-Claude Dague : L'inspecteur
  • 1969 : Et qu'ça saute, de Guy Lefranc : Guttierez
  • 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault - L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1971 : La Grande Maffia... de Philippe Clair
  • 1971 : Jo de Jean Girault - M. Tonelotti, entrepreneur en maçonnerie
  • 1971 : Le Viager de Pierre Tchernia - Le docteur Léon Galipeau
  • 1972 : L'Œuf de Jean Herman - Gaston Berthoullet
  • 1972 : La Belle Affaire de Jacques Besnard - Le commissaire
  • 1972 : Les Joyeux Lurons de Michel Gérard - Bossuet, le voleur
  • 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard - Le cardinal
  • 1972 : La Valise de Georges Lautner - Baby, le milliardaire Grec
  • 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner - M. Peloux, le maître d'école
  • 1973 : L'Héptaméron ou Ah! si mon moine voulait de Claude Pierson - Maître Lamothe
  • 1973 : Le Grand Bazar de Claude Zidi - Émile
  • 1973 : La Dernière Bourrée à Paris de Raoul André - Jules Peyrac
  • 1973 : Le Concierge de Jean Girault - Robert Foraz
  • 1973 : Le Führer en folie de Philippe Clair - M. Achtung
  • 1973 : Les Vacanciers de Michel Gérard - Aloyse Frankensteinmuhl
  • 1973 : Le Plumard en folie de Jacques Lemoine - Charles
  • 1973 : Par ici la monnaie ou Les démerdards de Richard Balducci - L'évêque
  • 1974 : Section spéciale de Constantin Costa-Gavras - Le président Cournet, magistrat
  • 1974 : Un linceul n'a pas de poches de Jean-Pierre Mocky - Thomas
  • 1974 : Deux grandes filles dans un pyjama de Jean Girault - M. Canavèse
  • 1974 : Les Gaspards de Pierre Tchernia - Le commissaire Lalatte
  • 1974 : Y'a un os dans la moulinette de Raoul André - Émile
  • 1974 : Soldat Duroc, ça va être ta fête de Michel Gérard - Le boulanger
  • 1974 : C'est jeune et ça sait tout ou Y a pas de mal à se faire du bien de Claude Mulot - Le commissaire Lambris
  • 1975 : L'Ibis rouge de Jean-Pierre Mocky - Raymond Viliers
  • 1975 : L'Intrépide de Jean Girault - Léonardos
  • 1975 : Monsieur Balboss de Jean Marbœuf - Le commissaire Balboos
  • 1976 : La Grande Récré ou Les pirates de la butte de Claude Pierson - Le commissaire
  • 1976 : Le Chasseur de chez Maxim's de Claude Vital - M. Julien
  • 1976 : Les Bidasses en cavale (ou Le Grand Fanfaron) de Philippe Clair : Gilles Castelet
  • 1976 : Le mille-pattes fait des claquettes de Jean Girault - M. de Beaugenay
  • 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier - Le sergent Joseph Bouvier
  • 1976 : Le Trouble-fesses de Raoul Foulon - Eugène Lajoux
  • 1976 : Portrait de groupe avec dame (Gruppenbild mit dame) d'Aleksandar Petrović - Walter Pelzer
  • 1977 : Le Maestro de Claude Vital - M. de Morgeaux
  • 1977 : La Nuit de Saint-Germain-des-Prés de Bob Swaim - Nestor Burma, le détective
  • 1977 : Qui a tué le chat ? (Il gatto) de Luigi Comencini - Le commissaire Francisci
  • 1977 : Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow - Le capitaine
  • 1977 : L'Amour en herbe de Roger Andrieux - Morel, le père
  • 1978 : L'Horoscope de Jean Girault - M. Plancheteau
  • 1978 : Le Pion de Christian Gion - L'inspecteur d'académie
  • 1978 : Chaussette surprise de Jean-François Davy - L'obsédé de télévision
  • 1978 : Confidences pour confidences de Pascal Thomas - Le cousin Gabriel
  • 1978 : L'Amour en question d'André Cayatte - Le procureur
  • 1978 : La Cage aux folles de Édouard Molinaro - Le député Simon Charrier
  • 1978 : Flic ou Voyou de Georges Lautner - Le commissaire principal Grimaud
  • 1978 : Genre masculin de Jean Marbœuf - Pierre, le paralysé
  • 1979 : Ciao les mecs de Sergio Gobbi - Le paysan écologiste
  • 1979 : Laisse-moi rêver de Robert Ménégoz - Charles
  • 1979 : La Ville des silences de Jean Marbœuf - Nathan Farijacques
  • 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault - L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1979 : Le Mors aux dents de Laurent Heynemann - Charles Dréant
  • 1979 : Le Gagnant de Christian Gion - M. Dupré-Granval
  • 1979 : Le Guignolo de Georges Lautner - Achille Sureau
  • 1979 : Laisse-moi rêver ou Drôles de diams de Robert Ménégoz - Charles, l'escroc
  • 1979 : Arrête de ramer, t'attaques la falaise ! de Michel Caputo - Don Fernand
  • 1979 : Duos sur canapé, de Marc Camoletti : Bernard, l'avocat
  • 1980 : Le Cerveau du super-gang (Car-Napping - Bestellt, geklaut, geliefert) de Wigbert Wicker : Mario, un vendeur de voitures
  • 1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier - M. Mancheron
  • 1980 : Duos sur canapé de Marc Camoletti - Bernard, l'avocat
  • 1980 : La Cage aux folles 2 d'Édouard Molinaro - Le député Simon Charrier
  • 1980 : Signé Furax de Marc Simenon - Black, le détective
  • 1980 : L'Avare de Jean Girault et Louis de Funès - Maître Jacques
  • 1980 : Les Sous-doués de Claude Zidi - Le commissaire Grasset
  • 1980 : Je suis photogénique (Sono fotogenico) de Dino Risi - Del Giudice, le producteur
  • 1980 : Une merveilleuse journée de Claude Vital - Pinède, le cocu
  • 1980 : Celles qu'on n'a pas eues de Pascal Thomas - Émile Loubignac
  • 1980 : Tout dépend des filles de Pierre Fabre - Lucien, le braconnier anarchiste
  • 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau - Le commissaire Bonnardot
  • 1981 : Le Bahut va craquer de Michel Nerval - Le proviseur
  • 1981 : Les Bidasses aux grandes manœuvres de Raphaël Delpard - Le colonel Desjument
  • 1981 : Si ma gueule vous plaît de Michel Caputo - Fabien de Lingeau, le p.d.g
  • 1981 : Est-ce bien raisonnable ? de Georges Lautner - Émile Dugaineau, l'huissier
  • 1981 : Les Fourberies de Scapin de Roger Coggio - Géronte
  • 1981 : Salut j'arrive de Gérard Poteau - Gaston, le père de Minou
  • 1981 : Le Bourgeois gentilhomme de Roger Coggio - M. Jourdain
  • 1982 : Te marre pas ... c'est pour rire ! de Jacques Besnard - Michel Frémont, le délégué syndical
  • 1982 : Y a-t-il un Français dans la salle ? de Jean-Pierre Mocky - Victor Réglisson
  • 1982 : On s'en fout, nous on s'aime de Michel Gérard - Tonton Aristote
  • 1982 : Les Diplômés du dernier rang de Christian Gion - Marcel, le directeur
  • 1982 : Le Braconnier de Dieu de Jean-Pierre Darras - Hilaire
  • 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz - L'adjudant Jérôme Gerber
  • 1983 : On l'appelle catastrophe de Richard Balducci - Fernand Debuisson, directeur de la banque
  • 1983 : C'est facile et ça peut rapporter... 20 ans de Jean Luret - Le marquis de Malaveilla, l'escroc
  • 1983 : Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré - Papy
  • 1983 : L'Été meurtrier de Jean Becker - Gabriel, le père infirme d'Éliane
  • 1983 : T'es heureuse ? Moi, toujours... de Jean Marbœuf - Le patron du bistrot
  • 1983 : Sandy de Michel Nerval - Fernand
  • 1983 : En cas de guerre mondiale je file à l'étranger de Jacques Ardouin - M. Ponsard, l'éditeur
  • 1983 : Vous habitez chez vos parents ? de Michel Fermaud - André Martell
  • 1984 : La Triche de Yannick Bellon - Jean et Sylvain Morane
  • 1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre - Douglas, le maniaque des armes à feu
  • 1984 : Notre histoire de Bertrand Blier - Emile Pecqueur
  • 1984 : Adam et Eve de Jean Luret - Léon Blachurpe, le producteur / Adam
  • 1984 : Les Fausses Confidences de Daniel Moosmann - M. Rémy
  • 1984 : Partenaires de Claude d'Anna - Charlie, le concierge du théâtre
  • 1984 : Du sel sur la peau de Jean-Marie Degèsves - M. Bideau
  • 1984 : Le téléphone sonne toujours deux fois !! de Jean-Pierre Vergne - Marraine
  • 1985 : Tranches de vie de François Leterrier - Le paysan dissertant sur l'orgasme
  • 1985 : Le Facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci - Le député Charles de Lespinasse
  • 1985 : Subway de Luc Besson - Le commissaire Gesberg
  • 1985 : La Cage aux folles 3 : « Elles » se marient de Georges Lautner - Le député Simon Charrier
  • 1985 : Monsieur de Pourceaugnac de Michel Mitrani - M. de Pourceaugnac
  • 1985 : Ne prends pas les poulets pour des pigeons de Michel Gentil - Le commissaire Dufresne
  • 1986 : Kamikaze de Didier Grousset - Albert, l'assassin paranoïaque
  • 1986 : Les Frères Pétard de Hervé Palud - Le père de Momo
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner - Jean-Etienne Nasal
  • 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk - Bison, le comédien quinquagénaire
  • 1986 : Suivez mon regard de Jean Curtelin - L'instituteur
  • 1986 : Grand Guignol de Jean Marbœuf - Charlie, le vendeur de farces et attrapes
  • 1986 : Un gendarme en Bénidorm de Tomas Aznar
  • 1987 : Envoyez les violons de Michel Andrieux - Dino Pizzoli
  • 1987 : Poule et frites de Luis Rego - M. Martinez
  • 1987 : Soigne ta droite de Jean-Luc Godard - L'amiral
  • 1988 : L'Invité surprise de Georges Lautner - M. Le Boureux
  • 1988 : Sans défense de Michel Nerval - Jules Rampin
  • 1989 : La Révolution française - Les années lumière de Robert Enrico - L'abbé Maury
  • 1989 : La Folle Journée ou le mariage de Figaro de Roger Coggio - Bartholo
  • 1989 : Le Silence d'ailleurs de Guy Mouyal - Henri
  • 1989 : Le Dénommé de Jean-Claude Dague - Le juge d'instruction
  • 1989 : Le Provincial de Christian Gion - Ernest Cazavant
  • 1990 : Uranus de Claude Berri : Monglat, le roi du marché noir
  • 1990 : Feu sur le candidat de Agnès Delarive : Robert Cavaillon
  • 1991 : Le Jour des rois de Marie-Claude Treilhou : Georges
  • 1992 : Room service de Georges Lautner : Fernand Castagnier
  • 1992 : Les Eaux dormantes de Jacques Tréfouël : Fouchard, le domestique
  • 1992 : Belle époque de Fernando Trueba : Danglard
  • 1995 : Rainbow pour Rimbaud de Jean Teulé : Le père
  • 1996 : Mon homme de Bertrand Blier : Un client de Marie, la prostituée
  • 1997 : Hors jeu de Karim Dridi : Il joue son propre rôle
  • 1998 : Que la lumière soit ! de Arthur Joffé : Dieu, le méridional
  • 1999 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi : Abraracourcix, le chef des Gaulois
  • 1999 : Les Infortunes de la beauté de John Lvoff : Un homme sondé
  • 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : Il joue son propre rôle
  • 2002 : Nuit noire de Daniel Colas : Le vieux
  • 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : L'instituteur
  • 2004: San-Antonio de Laurent Touil-Tartour : Achille, le chef de la police
  • 2007 : Antonio Vivaldi, un prince à Venise de Jean-Louis Guillermou : Le pape Benoît XIII
  • 2008 : Bouquet final de Michel Delgado : Monsieur Froissard
  • 2008 : La Jeune Fille et les Loups de Gilles Legrand : Albert Garcin
  • 2008 : Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon : Le grand-oncle de Julie
  • 2009 : Neuilly sa mère ! de Gabriel Julien-Laferrière : Le sénateur
  • 2009 : Cinéman de Yann Moix : Le médecin
  • 2009 : Le Petit Nicolas de Laurent Tirard : Le ministre de l'Éducation
  • 2010 : Mumu de Joël Séria : Gatineau
  • 2010 : Un poison violent de Katell Quillévéré : Jean
  • 2012 : La mémoire dans la chair de Dominique Maillet : Don Pablo
  • 2013 : Les Invincibles de Frédéric Berthe : Louis Cabanel
  • 2015 : L'Origine de la violence d'Élie Chouraqui
  • Courts métrages
  • 1959 : La Langue bien pendue - Documentaire de 18 min d'Henri Champetier : Participation de l'acteur
  • 1962 : Fumée, histoire et fantaisie de François Villiers et Edouard Berne
  • 1966 : Samson père et fils de Michel Autin
  • 1986 : La Bête noire d'Yves Benoit
  • 1997 : Le Commando des pièces à trous de Pierrot de Heusch
  • 2005 : Jessie d'Henri Garcin
  • 2005 : Toutes les Margaux d'Odile Abergel
  • 2012 : Le jeu de cette famille d'Aytl Jensen : Achille
  • 2013 : Sacré Charlemagne d'Adrien-François
  • Doublage
  • 1996 : Leisure Suit Larry 7: Drague en haute mer - Jeu vidéo de Al Lowe : la voix d'un pompier
  • 2003 : La Prophétie des grenouilles - Film d'animation de Jacques-Rémy Girerd : La voix de Roger l'éléphant
  • 2005 : Le Manège enchanté - Film d'animation de Dave Borthwick et Jean Duval : La voix de Zabadie
  • 201? : Louis la chance - Film d'animation de Philippe Leclerc et Xavier Aliot : La voix de Pépé - (Film pas encore sorti)
  • Télévision
  • 1955 : L'École des maris de René Lucot
  • 1955 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Claude Barma
  • 1958 : Monsieur de Saint-Germain de Philippe Ducrest
  • 1958 : Le Mari, la Femme et la Mort de Philippe Ducrest - Sébastien, le mari
  • 1958 : Son mari de Philippe Ducrest
  • 1959 : L'Ami Fritz de Georges Folgoas - Fritz, le riche Alsacien
  • 1959 : Les Frénétiques de Philippe Ducrest - M. Lourdalec, le producteur
  • 1959 : George Dandin ou le Mari confondu de Bernard Hecht - Georges Dandin
  • 1959 : Jean le Maufranc de Philippe Ducrest
  • 1959 : Le Juge de Malte de Bernard Hecht - Pietro
  • 1959 : Les Maris de Léontine de André Leroux - Le baron
  • 1959 : Les Trois Mousquetaires de Claude Barma - M. Bonacieux
  • 1959 : Le Village des miracles de René Lucot - Pier
  • 1960 : Le Brésilien de René Lucot
  • 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma - Ragueneau
  • 1960 : Eléna de Philippe Ducrest
  • 1960 : Montserrat de Stellio Lorenzi - Salas Ina, le marchand
  • 1961 : L'Amour des trois oranges de Pierre Badel - Sacchi
  • 1961 : Don Quichotte de Marcel Cravenne et Louis Grospierre - Sancho Pansa
  • 1961 : Le Mariage de Figaro de Marcel Bluwal - Bartholo
  • 1962 : L'Auberge de l'ange gardien -diffusé en deux parties- de Marcel Cravenne - Le général Dourakine
  • 1962 : Gargantua — diffusé en deux parties — de Pierre Badel - Frère Jean des Entommeures
  • 1962 : Le Mariage de Roger Kahane - M. Levacillant
  • 1962 : Parades de Philippe Ducrest
  • 1963 : Le Général Dourakine de Yves-André Hubert - Le général Dourakine
  • 1963 : Les Rustres de Jean Pignol - Lunardo, le marchand
  • 1963 : Un homme de vérité de Yves-André Hubert
  • 1963 : En famille 13 contes de Maupassant de Carlo Rim
  • 1963 : Les Raisins verts — suite de sketches — de Jean-Christophe Averty
  • 1964 : Le Bon Numéro de Stellio Lorenzi
  • 1964 : Le Théâtre de la jeunesse : David Copperfield de Marcel Cravenne - M. Micawber
  • 1965 : Pieds nus dans le parc de Pierre Mondy
  • 1966 : Orphée aux Enfers de Yves-André Hubert
  • 1967 : Les Gueux au paradis de Jean Pignol
  • 1967 : Au théâtre ce soir : Vacances pour Jessica de Carolyn Green, mise en scène Yves Bureau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1968 : La Famille Tott de Pierre Badel
  • 1972 : Dans le jardin de Franc Nohain, documentaire d'Alain Frey - Témoignage
  • 1975 : Cigalon de Georges Folgoas - Cigalon, le restaurateur
  • 1977 : Le Chandelier de Claude Santelli - Maître André
  • 1977 : Solitudes de Jean Marbœuf - Lui
  • 1978 : Les Poissons rouges de Claude Barma
  • 1978 : Les Rustres de Yves-André Hubert - Lunardo, le marchand
  • 1979 : Les Boulingrins de Jean Pignol
  • 1979 : Les Mentons bleus de Jean Pignol
  • 1980 : La Grande Chasse de Jean Sagols - Le marquis
  • 1980 : Tartuffe de Jean Pignol - Tartuffe
  • 1980 : Le Vol d'Icare de Daniel Ceccaldi - Le détective Morcol
  • 1982 : La Marseillaise de Michel Berny - Henri Poussin
  • 1982 : Spéciale dernière de Pierre Desfons
  • 1984 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : La Nuit du carrefour de Stéphane Bertin : M. Michonnet
  • 1985 : Enquête sur une parole donnée : La lettre perdue de Jean-Louis Bertuccelli - Le vieil homme
  • 1985 : Le Coffre-fort « Maguy » de divers réalisateurs
  • 1986 : L'Entourloupe de Edouard Logereau - Paul Gensac, l'homme d'affaires
  • 1986 : Michel Galabru : Portrait d'un homme heureux -Documentaire- de ? - Lui-même
  • 1987 : Una casa a Roma de Bruno Cortini
  • 1987 : La Lettre perdue de Jean-Louis Bertuccelli - Alberto Thérésy, restaurateur de tableaux
  • 1987 : Marc et Sophie Épisode 28 Un après-midi de chiens
  • 1988 : L'Argent — diffusé en trois parties — de Jacques Rouffio - M. Daigremont, le noble
  • 1988 : Sueurs froides : La Chute de Pierre Jolivet - Jacques Chalmont, père
  • 1988 : Le Ravissement de Scapin de Georges Folgoas - L'aubergiste / Géronte 2
  • 1988 : Deux flics à Belleville de Sylvaine Madigan - Le commissaire Santucci
  • 1989 : Le commissaire épate le F.B.I de Edmond Tiborowski - Le commissaire Tarquini
  • 1990 : Ce train ne prend pas de voyageurs, S.O.S Disparus de Jacques Renard
  • 1990 : La Jalousie, Si Guitry m'était conté de Yves-André Hubert
  • 1990 : Les Disparus de Saint-Agil de Jean-Louis Benoît - M. Lemmel
  • 1991 : Un beau petit milliard de Pierre Tchernia - Gilbert Lagarache
  • 1991 : Max, super vedette, Talkie-Walkie de Daniel Moosmann
  • 1991 : Les Mouettes de Jean Chapot - Honorin, le maire de St-Appoline
  • 1992 : Les Taupes-niveaux de Jean-Luc Trotignon - M. Boulard
  • 1992 : Le Secret du petit milliard ou Le secret des Lagarache de Pierre Tchernia - Gilbert
  • 1992 : Honorin et la Loreleï de Jean Chapot - Honorin, le maire de St-Appoline
  • 1993 : La Vengeance du clown, Clovis de François Leterrier - Clovis, ex commissaire à la retraite
  • 1993 : L'Affaire Akbari, Antoine Rives, juge du terrorisme de Philippe Lefebvre - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : L'Affaire Sauer/Krabbe, Antoine Rives, juge du terrorisme de Gilles Béhat - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : Action rouge, Antoine Rives, juge du terrorisme de Gilles Béhat - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : L'Affaire du D.C 10, Antoine Rives, juge du terrorisme de Philippe Lefebvre - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : L'Affaire J.N.B, Antoine Rives, juge du terrorisme de Philippe Lefebvre - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : L'Affaire Kamel, Antoine Rives, juge du terrorisme de Philippe Lefebvre - Le ministre de l'intérieur
  • 1993 : Polly West est de retour de Jean Chapot - Honorin, le maire de St-Appoline
  • 1994 : Les Disparus de Reillanne, Clovis de François Leterrier - Clovis, ex commissaire à la retraite
  • 1995 : Honorin et l'enfant prodique de Jean Chapot - Honorin le maire de Sainte-Apolline
  • 1995 : Le Mas Théotime de Philomène Esposito - Claudius
  • 1995 : Double Peine de Thomas Gilou - Le père
  • 1995 : Merlusse de Georges Folgoas
  • 1995 : Monsieur Amédée de Édouard Logereau - M. Logereau
  • 1996 : Chaudemanche père et fils de Joël Séria - Eugène Chaudemanche
  • 1996 : On purge bébé de Yves-André Hubert - M. Follavoine — M. Galabru est également l'adaptateur de la pièce.
  • 1996 : L'Empire du taureau de Maurice Frydland - César
  • 1996 : Des mouettes dans la tête de Bernard Malaterre - Rico
  • 1997 : Les Mentons bleus de André Delacroix
  • 1997 : Rachel et ses amours de Jacob Berger - Joshua
  • 1997 : Marceeel de Agnès Delarive - Marcel
  • 1999 : Le Faiseur de Georges Folgoas - Auguste Mercadet
  • 2000 : Léopold de Joël Séria - Léopold Salvat
  • 2000 : Le Blanc et le rouge de Jean-Louis Lorenzi - Lucien Sorgue
  • 2004 : Le Silence de la mer, de Pierre Boutron - André Larosière
  • 2004 : Coup de vache de Lou Jeunet - Raymond Malassis
  • 2005 : Les Amants de la dent blanche de Raymond Vouillamoz
  • 2006 : Henry Dunant, du rouge sur la croix, de Dominique Othenin-Girard - Hubert Dunant
  • 2008 : Myster Mocky présente de Jean-Pierre Mocky - épisode Le farceur
  • 2009 : À deux c'est plus facile de Émilie Deleuze - Joseph
  • 2011 : Le Grand Restaurant II de Gérard Pullicino : le grand-père indigne
  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech : Témoignage
  • 2011 : Le Bon Samaritain de Bruno Garcia : André Gourgousse
  • 2012 : Bref de Kyan Khojandi et Bruno Muschio : Apparition dans l'épisode Bref. Y'a des gens qui m'énervent
  • 2012 : Profilage (épisode Grande sœur) de Alexandre Laurent : Benoît Merlin
  • 2012 : Storsky et Futch : L'équipe se renforce, part 1 (un épisode) d'Aytl Jensen : Monsieur Atkins, le directeur de police
  • 2012 : Storsky et Futch : L'équipe se renforce, part 2 (un épisode) d'Aytl Jensen : Monsieur Atkins, le directeur de police
  • 2012 : Scènes de ménages : ce soir, ils reçoivent (un épisode) : Norbert, ancien collègue gendarme de Raymond
  • 2013 : Scènes de ménages : entre amis (un épisode) : Norbert, ancien collègue gendarme de Raymond
  • 2014 : Scènes de ménages : tenue correcte exigée (un épisode) : Norbert, ancien collègue gendarme de Raymond
  • 2014 : Jules et Marcel, d'après la correspondance entre Raimu et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Pierre Bernard, réalisation Élie Chouraqui
  • 2014: Scènes de ménages : l'album de famille (un épisode) : Norbert, ancien collègue gendarme de Raymond​​

Théâtre

Période à la Comédie-Française

  • 1950 : Othello de William Shakespeare, mise en scène Jean Meyer
  • 1950 : Les Mentons bleus de Georges Courteline, Comédie-Française à l'Odéon
  • 1950 : La Robe rouge d'Eugène Brieux, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française à l'Odéon
  • 1950 : Un conte d'hiver de William Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau
  • 1951 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Robert Manuel
  • 1951 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer
  • 1951 : Madame Sans Gêne de Victorien Sardou, mise en scène Georges Chamarat
  • 1951 à 1956 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Meyer
  • 1951 : Donogoo de Jules Romains, mise en scène Jean Meyer
  • 1951 : Comme il vous plaira de William Shakespeare, mise en scène Jacques Charon
  • 1952 : Sganarelle de Molière, mise en scène Jacques Clancy
  • 1952 : La Reine morte de Henry de Montherlant, mise en scène Pierre Dux
  • 1952 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Meyer
  • 1952 : La Coupe enchantée de Jean de La Fontaine et Champmeslé, mise en scène Jacques Clancy
  • 1952 : Le Voyage à Biarritz de Jean Sarment, mise en scène de l'auteur
  • 1953 : Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, mise en scène Julien Bertheau
  • 1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Robert Manuel
  • 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière
  • 1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Georges Chamarat
  • 1954 : L'École des maris de Molière, mise en scène Jean Meyer
  • 1955 : Fantasio d'Alfred de Musset, mise en scène Julien Bertheau
  • 1955 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Georges Chamarat, Théâtre des Célestins
  • 1955 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jean Meyer, Broadway Theatre
  • 1955 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais, mise en scène Gaston Baty et Jacques Charon, Broadway Theatre
  • 1957 : La Seconde Surprise de l'amour de Marivaux, mise en scène Hélène Perdrière

Après la Comédie-Française

  • 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
  • 1958 : Le Chinois de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1960 : Les Cochons d'Inde d'Yves Jamiaque, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1961 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Roger Mollien et Jean Vilar, Festival d'Avignon
  • 1961 : Arden de Feversham adaptation Yves Jamiaque, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1961 : Les Béhohènes de Jean-Pierre Darras et Jean Cosmos, mise en scène Jean-Pierre Darras, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1962 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Roger Mollien et Jean Vilar, Festival d'Avignon
  • 1965 : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Madeleine
  • 1966 : Eris de Lee Falk, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1966 : Mêlées et démêlées d'Eugène Ionesco, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1967 : Intermezzo de Jean Giraudoux, mise en scène Michel Etcheverry, Festival de Bellac
  • 1967 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, mise en scène Georges Descrières, Festival de Bellac
  • 1968 : La Famille Tot d'Istvan Orkeny, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1970 : Les Poissons rouges ou Mon père ce héros de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Œuvre
  • 1971 : Deux femmes pour un fantôme de René de Obaldia, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre
  • 1972 : Les Poissons rouges ou Mon père ce héros de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty-Herbert
  • 1972 : La Claque d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
  • 1973 : Le Borgne d'Eduardo Manet, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet
  • 1975 : Volpone de Ben Johnson, traduction et mise en scène René Legueltel, Galerie 55 Paris
  • 1978 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Théâtre de la Michodière
  • 1981 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Eldorado
  • 1982 : La Pattemouille de Michel Lengliney, mise en scène Jean-Claude Islert, Théâtre de la Michodière
  • 1983 : L'Entourloupe d'Alain Reynaud-Fourton, mise en scène Michel Modo, Théâtre des Nouveautés, Théâtre des Célestins, tournée
  • 1985 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Jérôme Savary, Théâtre Mogador
  • 1986 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Jérôme Savary, Théâtre de la Criée, Théâtre de Nice
  • 1987 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Gérard Vergez, Théâtre du Palais Royal
  • 1987 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Jérôme Savary
  • 1988 : À ta santé, Dorothée de Remo Forlani, mise en scène Jacques Seiler, Théâtre de la Renaissance
  • 1988 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Michel Galabru, Printemps des comédiens, Montpellier.
  • 1991 : Monsieur Amédée d’Alain Reynaud-Fourton, mise en scène de l'auteur, Théâtre del'Eldorado
  • 1994 : La Poule aux œufs d'or de Alexandre Vial, mise en scène Michel Galabru
  • 1995 : Merlusse de Marcel Pagnol, mise en scène Georges Folgoas
  • 1995 : L'École des femmes de Molière, mise en scène Robert Manuel
  • 1996 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Michel Galabru
  • 1996 : Mentons bleus de Georges Courteline, mise en scène Jean-Philippe Weiss
  • 1996 : On purge bébé de Georges Feydeau, mise en scène Michel Galabru
  • 1997 : Les Marchands de gloire de Marcel Pagnol, Robert Trébort & Paul Nivoix, mise en scène Michel Fagadau, Comédie des Champs-Élysées
  • 1998 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Michel Galabru, Comédie des Champs-Élysées
  • 1999 : Les Marchands de gloire de Marcel Pagnol, Robert Trébort & Paul Nivoix, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre des Célestins
  • 1999 : Monsieur Amédée d’Alain Reynaud-Fourton, mise en scène Jean-Pierre Dravel, Théâtre Comédia
  • 2001 : Bon Appétit, Messieurs ! de Jean Galabru, mise en scène Olivier Macé et Jean-Pierre Dravel, Théâtre Comédia
  • 2003 : Les affaires sont les affaires de Octave Mirbeau, mise en scène Louis Carantino, tournée
  • 2004 : On nous a menti ! de Michel Galabru, one man show mise en scène Jacques Décombe, Bobino, Théâtre Marigny
  • 2004 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Francis Joffo, Théâtre Saint-Georges
  • 2006 : Monsieur Amédée d'Alain Reynaud-Fourton, mise en scène Jean Galabru, tournée
  • 2007 : Les Chaussettes opus 124 de Daniel Colas, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Mathurins
  • 2009 : Jules et Marcel d'après la correspondance entre Raimu et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Pierre Bernard, Théâtre Hébertot
  • 2009 : Le Voyage de monsieur Perrichon d'Eugène Labiche, mise en scène Jean Galabru, Festivals d'été
  • 2010 : L'Entourloupe d'Alain Reynaud-Fourton, mise en scène Jean Galabru, tournée
  • 2010 : Chat en poche de Georges Feydeau, mise en scène Jean Galabru, Festivals d'été
  • 2010-2011 : Jules et Marcel d'après la correspondance entre Raimu et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Pierre Bernard, Théâtre Marigny, tournée
  • 2010 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Alain Sachs, Théâtre André Malraux, représentation du 30 décembre 2010 retransmise en direct sur France 2
  • 2011 : Seul en scène, one man show, tournée
  • 2011 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Jean Galabru, Festivals d'été
  • 2012 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Alain Sachs, Théâtre Hébertot
  • 2012 : Tartarin de Tarascon de et mise en scène Jérôme Savary, Théâtre André Malraux, représentation du 27 décembre 2012 retransmise en direct sur France 2
  • 2013 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Alain Sachs, tournée
  • 2013 : Lettres de mon moulin de Marcel Pagnol, mise en scène Jean Galabru, Théâtre Saint-Georges
  • 2013 : Jules et Marcel, d'après la correspondance entre Raimu et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Pierre Bernard, Théâtre Silvain (Marseille)
  • 2013 : Lettres de mon moulin de Marcel Pagnol, mise en scène Jean Galabru, festivals d'été
  • 2014 : Les Diablogues de Roland Dubillard, mise en scène Anne Bourgeois, Théâtre du Palais-Royal
  • 2014-2015 : Jofroi, d'après Jean Giono et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Claude Baudracco, tournée
  • 2015 : Le Cancre (seul en scène), mise en scène de Michel Galabru et Eric Reynaud-Fourton, Théâtre Montmartre-Galabru.

Metteur en scène

  • 1954 : Le Commissaire est bon enfant de Georges Courteline, tournée
  • 1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, tournée
  • 1989 : Quai des marionnettes de Dominique Dubuisson, Théâtre Paris-Villette
  • 1994 : La Poule aux œufs d'or de Jean Galabru
  • 1996 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline
  • 1996 : On purge bébé de Georges Feydeau
  • 1998 : Les Casseroles de Jean Galabru
  • 1998 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, Comédie des Champs-Élysées

Darrieux Danielle

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Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux, est une actrice française. En huit décennies de carrière, Danielle Darrieux a traversé l’histoire du cinéma parlant et a une carrière parmi les plus longues du cinéma. Elle est aujourd'hui l'une des dernières actrices mythiques du cinéma mondial.

Darrieux DanielleDarrieux Danielle

Excellente comédienne, elle s'est montrée à son aise dans tous les genres, avec un égal bonheur, depuis les jeunes filles ingénues dans des comédies musicales « à la française », aux jeunes filles romantiques de drames historiques, la Marie Vetsera de Mayerling (1936) d’Anatole Litvak et la Catherine Yourevska de Katia (1938) de Maurice Tourneur, en passant par les mélodrames et les comédies pétillantes d’Henri Decoin dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier rendez-vous (1941), jusqu'aux sommets de sa carrière que représentent notamment Occupe-toi d'Amélie (1949) de Claude Autant-Lara, La Vérité sur Bébé Donge (1952) de Decoin et surtout les films de Max Ophüls. Après la bourgeoise de La Ronde, Ophüls lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et enfin lui offrira son plus beau rôle dans Madame de...

La comédienne, bien des années avant Brigitte Bardot, va imposer les initiales de son prénom et de son nom : DD. Danielle Darrieux voit le jour en 1917 au sein d’une famille de mélomanes. Elle passe son enfance à Paris où elle devient élève au Conservatoire de musique (études de violoncelle). La mort prématurée de son père contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano. C’est par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, qu’elle apprend que deux producteurs, Delac et Vandal, recherchent une héroïne d'environ treize ou quatorze ans pour leur prochain film. Elle se présente et passe des essais aux studios d’Epinay qui se révèlent concluants. Elle débute à 14 ans pour un premier rôle dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et tout de suite, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle décroche un contrat de cinq ans.

Danielle Darrieux ne pensait pas initialement exercer le métier d'actrice, et n'a jamais pris de cours d'art dramatique. « Jeune première idéale » du cinéma français dans les années 1930, elle a connu un succès qui ne s'est jamais démenti. Elle a beaucoup tourné, évoluant discrètement avec les années. » Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés des plus grands acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, Quelle drôle de gosse...) Dès son premier film, elle chante et interprète, dans bon nombre de ses films (bien souvent dans des compositions de Georges Van Parys) des chansons populaires qui font la joie du public. La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous que la France entière fredonnera pendant des mois durant l’occupation. Durant cette période, elle a aussi tourné dans le film Mauvaise graine (1933), réalisé par un scénariste autrichien exilé, fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder. Un film tourné dans les rues de Paris en décors naturels, « C’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder. Elle devient en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue, il lui fait tourner des comédies charmantes qui, aujourd'hui encore, font la joie des cinéphiles : J'aime toutes les femmes, Le Domino vert, Mademoiselle ma mère...

On la surnomme alors, la fiancée de Paris et elle triomphe déjà au box-office. « Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’étais simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp. » Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique : dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera aux côtés de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. C'est une révélation : Danielle Darrieux se montre émouvante tout en restant spontanée et naturelle. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood. C'est la consécration internationale pour Danielle Darrieux qui signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris avec Douglas Fairbanks Jr.. Nino Frank, journaliste, déclara : « Danielle Darrieux débute à Hollywood et elle le fait avec une grâce extrêmement nuancée, un charme dépourvu de timidité, un talent qui enchante parce qu’elle est à l’aise et ne le brandit pas comme un drapeau. »

Mais très vite Danielle Darrieux s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France. Entre-temps, Danielle Darrieux a déjà tourné un film de Maurice Tourneur, Katia qui exploite le succès et la magie de Mayerling. Henri Decoin confirmera également le talent dramatique de Danielle Darrieux avec Abus de confiance et Retour à l'aube, et surtout, profitant de son expérience acquise aux États-Unis, il tourne un chef-d’œuvre digne des meilleures comédies américaines Battement de cœur, un autre triomphe. Danielle Darrieux déclare à propos de Henri Decoin : « ...J’ai toujours eu une absolue confiance en lui et je lui ai obéi en tout. Sans ses conseils, son flair et son appui, je serais sans aucun doute restée une jolie fille chantant et bêtifiant dans des productions mineures et j’aurais probablement quitté le métier assez rapidement. Il a su me mettre en valeur et me persuader que je pouvais jouer de grands rôles dramatiques. Il a même écrit pour moi, m’imposait ainsi dans un emploi où personne ne m’imaginait et ne me voulait. Il m’encourageait quand je perdais confiance ou quand je voulais abandonner. C’est à lui et à lui seul, que je dois d'être ce que je suis devenue. »

Les trois derniers films de Decoin sont des succès et Darrieux est l’une des vedettes les plus populaires du moment. « ...Le public plébiscite, ovationne Danielle Darrieux. Les femmes portent à son instar des cravates, des jupes souples, les cheveux ondulés et libres sur les épaules... N’est-elle pas (sondage de la Cinématographie française) la plus populaire des vedettes ? N’est-elle pas copiée par toutes les jeunes femmes et jeunes filles qui voudraient posséder son aisance, sa joyeuseté, son élégance jamais tapageuse, toujours dans le vent ? » Darrieux tourne un nouveau film avec Decoin, Coup de foudre mais la guerre est déclarée et le film interrompu restera inachevé. Divorcée d’Henri Decoin en 1941, avec qui elle aura toujours des relations amicales, Danielle accepte, la même année, de tourner dans Premier rendez-vous pour la Continental. « Comme j’avais - à l’instar de beaucoup de mes camarades - tourné en Allemagne avant la guerre, je n’avais pas une idée bien précise de ce que représentait cette compagnie. » Le film et la chanson-titre connaissent un succès énorme en cette époque des années sombres de la guerre où le public a besoin de divertissement.

Elle se remarie en 1942 avec Porfirio Rubirosa, rencontré dans le Midi de la France, ambassadeur de Saint-Domingue, il sera soupçonné d’espionnage contre l’Allemagne au point d’être interné en Allemagne. Alfred Greven, directeur de la Continental, fait subir des pressions à Danielle Darrieux au point d’exiger d’elle, si elle ne veut pas que « la personne qui lui était chère eût de gros ennuis », de tourner deux autres films Caprices et La Fausse maîtresse pour la compagnie. Elle fit également partie du tristement célèbre voyage à Berlin en 1942 en compagnie d’autres acteurs français sous contrat avec la Continental dont Albert Préjean, René Dary, Suzy Delair et Viviane Romance. Dans un documentaire diffusé sur ARTE au début des années 1990, elle déclarait qu’elle n'était partie en Allemagne, qu'après un accord avec les Allemands, en ayant l'assurance de rencontrer son mari Porfirio Rubirosa qui y était incarcéré. Une fois son mari libéré, Danielle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne. Elle ne fut que peu inquiétée à la Libération... Contrairement à Arletty qui, bien qu'elle n'ait jamais accepté de travailler pour la Continental, paiera de sa carrière la liaison sincère qu’elle eut avec un officier allemand.

Après trois années d’interruption, Danielle Darrieux revient à l’écran décidée à tourner la page aux rôles de jeunes filles écervelées de ses débuts. Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois avec Georges Mitsinkidès en 1948, et commence pour elle une seconde carrière encore plus brillante que la première. Après quelques films mineurs, Jean Cocteau, pour laquelle il envisagea quelques années plus tôt d’adapter La Princesse de Clèves, fait appel à elle pour interpréter la reine d’Espagne dans Ruy Blas (1948) de Pierre Billon avec Jean Marais. Mais c’est Claude Autant-Lara qui, l’employant différemment, lui donne l’occasion de renouer avec le succès avec trois films, un truculent vaudeville Occupe-toi d'Amélie (1949), où elle joue une femme entretenue de la Belle Époque, dans Le Bon Dieu sans confession (1953) où rouée et ambiguë elle interprète la garce assumée et Le Rouge et le Noir. À nouveau, Henri Decoin la sollicite et l’impose dans un rôle très noir La Vérité sur Bébé Donge (1952) avec Jean Gabin. Elle est sublime dans ce rôle, un de ses meilleurs, d’une épouse aimante et bafouée qui devient une meurtrière statufiée. Elle fera deux autres films avec Decoin, un polar Bonnes à tuer et un film historique, L'Affaire des poisons où elle incarne Madame de Montespan.

Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Elle est choisie par Joseph Mankiewicz pour incarner la comtesse Anna Slaviska dans L'Affaire Cicéron avec James Mason, elle joue également la mère de Richard Burton (pourtant son cadet de 7 ans seulement) dans Alexandre le Grand (1956) de Robert Rossen. Danielle Darrieux est au sommet de sa beauté et de son talent, elle triomphe aussi bien à l'écran qu'à la scène. Un grand directeur d’actrices va exploiter son admirable talent de tragédienne et revenu de son exil américain, Max Ophüls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie. Danielle Darrieux n’a jamais été aussi belle que dans les films de ce « magicien » comme elle le nommera. Elle tourne dans trois chefs-d’œuvre : La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire ; Le Plaisir (1952) la transfigure, sous le soleil de Normandie, en putain respectueuse touchée par la grâce ; et surtout Madame de... Chef-d’œuvre absolu qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. Danielle Darrieux y fait une création digne de Dietrich et Garbo. Madame de... : « … une femme prise au piège des passions, oiseau qui se croyait volage et se trouve tout à coup captif, masque mondain qui recèle une âme inquiète, corps d’apparat où le cœur va exercer ses terribles ravages. »

Karl Guérin écrira sur cette collaboration : « ...de La Ronde au Plaisir, du Plaisir à Madame de... , les personnages interprétés par Danielle Darrieux découvrent la réalité du masque social dont ils finissent par être les victimes. Errant au milieu de tous les bonheurs possibles et jamais réalisés, celle qui fut la plus célèbre ingénue du cinéma français semble de film en film découvrir avec naïveté et étonnement l’univers des sensations et des passions. Parvenir à animer d’un frémissement ce visage et ce corps si ordinairement élégants, parvenir à attirer à la lumière du jour un peu de la femme dissimulée derrière l’image frivole et rassurante chère à l’actrice : voilà l’indice d’un certain plaisir ophulsien dont Danielle Darrieux fut plus que tout autre la victime consentante. » Elle tourne aussi avec les plus grands acteurs de l’époque Jean Gabin, Jean Marais, Jeanne Moreau, Bourvil, Fernandel, Louis de Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michèle Morgan, Michel Piccoli... Elle donne également la réplique à Gérard Philipe dans deux adaptations de classiques de la littérature, en amoureuse éplorée dans Le Rouge et le Noir (1954) de Claude Autant-Lara d’après Stendhal et en femme d’affaires mêlant autorité et séduction dans Pot-Bouille (1957) de Julien Duvivier d’après Zola, deux énormes succès. Devenue son actrice préférée, Duvivier la retrouve et l’entoure d’une pléiade d’acteur comme Paul Meurisse, Lino Ventura, Serge Reggiani, Bernard Blier... dans un huis clos dramatique, Marie-Octobre (1959). Elle tournera encore avec Marcel L'Herbier, Sacha Guitry, Christian-Jaque, Marc Allégret, Henri Verneuil...

Désormais, dans les années 1960, le temps est aux rencontres avec des cinéastes qui sont, avant tout, ses admirateurs. La nouvelle vague la fait tourner, Claude Chabrol dans Landru (1962) et Jacques Demy dans Les Demoiselles de Rochefort (1967). Elle reste dans cette comédie musicale, la seule comédienne non doublée au chant. Parallèlement, le théâtre la rattrape. Après avoir fait ses débuts en 1937 dans une pièce d’Henri Decoin Jeux Dangereux et quelques pièces au cours des deux décennies suivantes (Sérénade à trois de Noel Coward, Faisons un rêve de Sacha Guitry...), Françoise Sagan, scénariste du Landru de Chabrol, lui offre un rôle en or en 1963, La Robe mauve de Valentine qui est un immense succès. Dominique Delouche jeune cinéaste, la sollicite pour deux films, Vingt-quatre Heures de la vie d'une femme (1967), un film que Max Ophüls rêvait déjà de tourner avec Danielle Darrieux et Divine (1975), une comédie musicale.

Jacques Demy reprend le projet d’un film abandonné sept ans plus tôt, Une chambre en ville. Apprenant cela, Danielle Darrieux contacte le réalisateur, démarche qu’elle n’avait jamais entreprise pour aucun film, en espérant interpréter la Baronne Margot Langlois prévue auparavant pour Simone Signoret. Demy, qui s’était toujours promis de retrouver l’actrice, n’osait pas la solliciter pour incarner le rôle d’une alcoolique. Danielle effectue un magistral retour pour ce film, un drame social entièrement chanté (seule Danielle Darrieux et Fabienne Guyon chantent avec leur propre voix), qui fut encensé par la critique mais connu un échec public. À Jacques Demy, en 1982, elle a précisé : « Je suis un instrument, il faut savoir jouer de moi, alors on sait en jouer ou on ne sait pas. » « Un instrument, oui, rétorquera Demy, mais un Stradivarius. »

À son tour, Paul Vecchiali, qui admire la comédienne depuis son enfance et souhaite la diriger depuis longtemps, parvient également à concrétiser son rêve grâce à En haut des marches (1983). Elle y incarne le premier rôle d’une institutrice, très proche de la propre mère du cinéaste, qui revient à Toulon quinze ans après la guerre et affronte les souvenirs liés à la mort de son mari, accusé de collaboration et assassiné à la Libération. Elle y chante trois chansons. Danielle Darrieux avait déjà fait une apparition dans son premier film Les Petits drames et le retrouvera plus tard dans un téléfilm de 1988 avec Annie Girardot, Le Front dans les nuages. André Téchiné, après un projet avorté Les Mots pour le dire, parvient à réunir Catherine Deneuve et Danielle Darrieux dans Le Lieu du crime (1986). Par la suite Benoît Jacquot lui donne le rôle d'une vieille excentrique qui veut venger la mort de son amie dans Corps et biens, Claude Sautet la hisse en directrice d’une chaîne de magasins, mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, elle retrouve deux amies complices de toujours, Micheline Presle et Paulette Dubost, dans le truculent Le Jour des rois.

Danielle redouble d’activité dans les années 2000, outre le succès au théâtre avec Oscar et la dame rose, François Ozon lui fait tourner son 99e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, et en fait l'une des suspectes de 8 Femmes. Mère de Catherine Deneuve pour la troisième fois, elle y chante le poème d'Aragon mis en musique par Georges Brassens, « Il n'y a pas d'amour heureux ». En 2006, Danielle Darrieux joue un premier rôle dans Nouvelle chance d'Anne Fontaine aux côtés d'Arielle Dombasle et à 90 ans elle est la victime du film L'Heure zéro adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En 2008, elle prévoit de remonter une dernière fois sur scène pour jouer La Maison du lac au côté de Jean Piat mais une chute lors des dernières répétitions l'amène à renoncer à ce projet. En 2009, à 92 ans, elle accepte de tourner dans le nouveau film de Denys Granier-Deferre intitulé Une pièce montée au côté de Jean-Pierre Marielle.

Elle fit aussi un tour de chant en 1967. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrale est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. Elle fit l’unanimité de la critique new-yorkaise, pourtant réputée pour sa férocité, qui salua sa performance. « ...Je reprenais le rôle de Coco Chanel, que Katharine Hepburn, mon idole, avait tenu durant sept mois… C’est la seule personne à qui j’ai demandé un autographe. Je l’adorais. À mes yeux, il n’y avait personne de plus talentueux qu’elle. Dès mon arrivée à New York, elle a été adorable. Elle m’a emmenée dîner chez elle et m’a offert deux tailleurs Chanel. « Je ne m’habille jamais comme ça », m’a-t-elle expliqué. « Moi non plus ! », lui ai-je répondu. On était parfaites pour ce rôle toutes les deux ! »

Elle est chevalier de la Légion d'honneur et officier des Arts et des Lettres. Elle a reçu en 1955, 1957, 1958 la Victoire de la meilleure comédienne du cinéma français. Elle est également lauréate d'un César d'honneur reçu en 1985, d'un Molière d'honneur décerné en 1997 et en 2003 d'un Molière de la Meilleure comédienne dans Oscar et la dame rose ainsi qu'un Sept d'or en 1995 comme Meilleure comédienne pour Jalna et un Globe de Cristal d'honneur en 2010.

Filmographie

  • 1931 : Le Bal de Wilhelm Thiele - Antoinette
  • 1931 : Coquecigrole d'André Berthomieu - Coquecigrole, l'orpheline
  • 1932 : Panurge de Michel Bernheim - Régine
  • 1932 : Le Coffret de laque de Jean Kemm - Henriette Stenay
  • 1933 : Château de rêve de Géza von Bolváry et Henri-Georges Clouzot - Béatrix
  • 1934 : L'Or dans la rue de Kurt Bernhardt - Gaby
  • 1934 : Mauvaise Graine de Billy Wilder et Alexander Esway - Jeannette
  • 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandéra : présence non créditée
  • 1934 : Volga en flammes de Victor Tourjansky - Macha
  • 1934 : Mon cœur t'appelle de Carmine Gallone et Serge Veber - Nicole Nadin
  • 1934 : La crise est finie de Robert Siodmak - Nicole
  • 1935 : L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur (non créditée)
  • 1935 : Mademoiselle Mozart de Yvan Noé - Denise
  • 1935 : Dédé de René Guissart - Denise
  • 1935 : Le Contrôleur des wagons-lits de Richard Eichberg
  • 1935 : Quelle drôle de gosse de Léo Joannon - Lucie
  • 1935 : J'aime toutes les femmes d'Henri Decoin et Carl Lamac - Danielle
  • 1935 : Le Domino vert d'Herbert Selpin et Henri Decoin - Hélène et Marianne de Richmond
  • 1936 : Port-Arthur de Nicolas Farkas - Youki
  • 1936 : Un mauvais garçon de Jean Boyer et Raoul Ploquin - Jacqueline Serval
  • 1936 : Mademoiselle ma mère de Henri Decoin - Jacqueline Letournel
  • 1936 : Mayerling d'Anatole Litvak - Maria Vetsera
  • 1936 : Tarass Boulba de Alexis Granowsky - Marina
  • 1936 : Club de femmes de Jacques Deval - Claire Derouve
  • 1938 : Abus de confiance d'Henri Decoin - Lydia
  • 1938 : Retour à l'aube d'Henri Decoin - Anita Ammer
  • 1938 : Katia de Maurice Tourneur - Katia Dolgoronsky
  • 1938 : La Coqueluche de Paris (The rage of Paris) d'Henry Koster - Nicole
  • 1940 : Battement de cœur d'Henri Decoin - Arlette
  • 1940 : Coup de foudre film resté inachevé de Henri Decoin
  • 1941 : Premier rendez-vous d'Henri Decoin - Micheline Chevasse
  • 1941 : Caprices de Léo Joannon - Lise
  • 1942 : La Fausse Maîtresse d'André Cayatte - Lilian Rander
  • 1945 : Adieu chérie de Raymond Bernard - Chérie
  • 1946 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier - Martine Cavignol
  • 1947 : Bethsabée de Léonide Moguy - Arabella Delvert
  • 1948 : Ruy Blas de Pierre Billon - La reine d'Espagne
  • 1948 : Jean de la Lune de Marcel Achard - Marceline
  • 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara - Amélie
  • 1950 : La Ronde de Max Ophüls - Emma Breitkopf, la femme mariée
  • 1950 : Toselli (Romenzo d'amor) de Duilio Coletti - Luisa d'Asburgo-Lorena
  • 1951 : Riche, jeune et jolie "Rich, young and pretty" de Norman Taurog - Marie Devaronne
  • 1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim - Gabrielle Bonnadieu
  • 1951 : L'Affaire Cicéron "Five Fingers" / "Operation Cicéron" de Joseph Mankiewicz - La comtesse Anna Staviska
  • 1952 : La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin - Elisabeth "Bébé" Donge
  • 1952 : Le Plaisir de Max Ophüls - "Rosa, une pensionnaire dans le sketch : "La maison Tellier"
  • 1952 : Adorables Créatures de Christian-Jaque - Christine
  • 1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara - Janine Frejoul
  • 1953 : Madame de... de Max Ophüls - La comtesse Louise de...
  • 1954 : Châteaux en Espagne (El torero) de René Wheeler - Geneviève Dupré
  • 1954 : Escalier de service de Carlo Rim - Béatrice Berthier
  • 1954 : Napoléon de Sacha Guitry - Eléonore Denuelle
  • 1954 : Bonnes à tuer d'Henri Decoin - Constance "Poussy" Andrieux
  • 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara - Madame de Rénal
  • 1955 : L'Affaire des poisons d'Henri Decoin - Madame de Montespan
  • 1955 : L'Amant de lady Chatterley de Marc Allégret - Constance Chatterley
  • 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Agnès Sorel
  • 1956 : Alexandre le Grand (Alexander the great) de Robert Rossen - Olympias
  • 1956 : Le Salaire du Péché de Denys de La Patellière - Isabelle Lindstrom
  • 1957 : Typhon sur Nagasaki de Yves Ciampi - Françoise Fabre
  • 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier - Caroline Hédouin
  • 1957 : Le Septième ciel de Raymond Bernard - Brigitte de Lédouville
  • 1958 : Le Désordre et la Nuit de Gilles Grangier - Thérèse Marken, la pharmacienne
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Monique Lebeaut
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret - Catherine
  • 1958 : Marie-Octobre de Julien Duvivier - Marie-Hélène Dumoulin, dite: "Marie-Octobre"
  • 1959 : Les Yeux de l'amour de Denys de La Patellière - Jeanne Moncatel
  • 1959 : Meurtre en quarante-cinq tours de Étienne Périer - Eve Faugères
  • 1960 : L'Homme à femmes de Jacques-Gérard Cornu - Gabrielle/Françoise
  • 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara - Henriette d'Entragues
  • 1961 : Un si bel été (The greengage summer / Loss of innocence) de Lewis Gilbert - Madame Zisi
  • 1961 : Les Lions sont lâchés d'Henri Verneuil - Marie-Laure
  • 1961 : Les Bras de la nuit de Jacques Guymont - Danielle Garnier
  • 1961 : Les Petits drames de Paul Vecchiali - Simplement une apparition
  • 1961 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Gérard Oury - Madame Marsais dans le sketch: "L'homme de l'avenue"
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Clarisse Ardan dans le sketch: "Tes père et mère honoreras"
  • 1962 : Les Don Juan de la Côte d'Azur (I Don Giovanni della Costa Azzura) de Vittorio Sala - images d'archives
  • 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière - La prostituée dans le café de Denis
  • 1963 : Landru de Claude Chabrol - Berthe Héon
  • 1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud - Judith
  • 1963 : Méfiez-vous, mesdames "Un monsieur bien sous tous rapports" de André Hunebelle - Hedwige
  • 1964 : Patate de Robert Thomas - Edith Rollo
  • 1964 : Le Coup de grâce (Les temps héroïques) de Jean Cayrol et Claude Durand - Yolande
  • 1965 : L'Or du duc de Jacques Baratier et Bernard Toublanc-Michel - Marie-Gabrielle
  • 1966 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier - Madame Delayrac
  • 1967 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman - Julia
  • 1967 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy - Yvonne Garnier
  • 1967 : Vingt-quatre Heures de la vie d'une femme de Dominique Delouche - Alice
  • 1968 : Les oiseaux vont mourir au Pérou de Romain Gary - Madame Fernande
  • 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault - Lorette Boiselier
  • 1972 : Roses rouges et piments verts, (No encontré rosas para mi madre) de Francisco Rovira Beleta - Teresa, la mère de Jaci
  • 1975 : Divine de Dominique Delouche - Marion Renoir
  • 1976 : L'Année sainte de Jean Girault - Christina
  • 1979 : Le Cavaleur de Philippe de Broca - Suzanne Taylor
  • 1982 : Une chambre en ville de Jacques Demy - Margot langlois
  • 1983 : En haut des marches de Paul Vecchiali - Françoise Canavaggia
  • 1986 : Le Lieu du crime d'André Téchiné - La grand-mère
  • 1986 : Corps et biens de Benoît Jacquot - Madame Krantz
  • 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet - Madame Pasquier, la mère de Martial
  • 1989 : Bille en tête de Carlo Cotti - L'Arquebuse
  • 1991 : Le Jour des rois de Marie-Claude Treilhou - Armande
  • 1992 : Les Mamies de Annick Lanoë - Lolotte
  • 1993 : Les Demoiselles ont eu 25 ans documentaire de Agnès Varda - Seulement une apparition
  • 1994 : L'Univers de Jacques Demy documentaire de Agnès Varda - Seulement une apparition
  • 2000 : Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune - Eva
  • 2001 : Emilie est partie court métrage de Thierry Klifa - Émilie
  • 2001 : 8 Femmes de François Ozon - Mamy
  • 2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
  • 2004 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa - Émilie
  • 2006 : Nouvelle chance de Anne Fontaine - Odette Saint-Gilles
  • 2006 : Persepolis film d'animation de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi - Voix de la grand-mère
  • 2007 : L'Heure zéro de Pascal Thomas - Camille Tressilian
  • 2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre : Madeleine

 

Fairbanks Douglas Jr

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Douglas Fairbanks Jr. est un acteur, producteur et scénariste américain, né le 9 décembre 1909 à New York, New York, et décédé le 7 mai 2000 à New York (États-Unis). 

Fairbanks Douglas JrFairbanks Douglas Jr

Douglas Fairbanks Jr. naît Douglas Elton Ullman Jr le 9 décembre 1909, à New York. Son père, sous le pseudonyme de Douglas Fairbanks, se produit avec succès à Broadway. Il a épousé deux ans plus tôt Anna Sully, fille d’un industriel. Le jeune Douglas a six ans quand ses parents s’installent à Hollywood. Fairbanks Sr. ne tarde pas à devenir une des plus grandes stars de la cité des anges. En 1921, un an après leur divorce et le remariage de Douglas Fairbanks avec Mary Pickford, le jeune garçon apparaît dans un film joué et produit par son père: «Les trois mousquetaires» de Fred Niblo. Mais c’est à quatorze ans que Douglas junior gagne ses premiers galons d’acteur dans «Stephen steps out» (1923). Il a dix-neuf ans quand Franck Capra le dirige dans une très sympathique comédie «The power of the presse» (1928) entouré de Jobyna Ralston et Mildred Harris. Douglas Fairbanks Jr., au séduisant sourire, à l’allure élégante et raffinée, à l’humour déjà affirmé, ne peut, dès lors, être considéré comme une pâle copie de son célèbre père. En 1929, il devient le second mari de Lucille Lesueur, sa partenaire dans «Ardente jeunesse» de Jack Conway. De cinq ans son aînée, elle est plus connue sous le nom de Joan Crawford. La même année, il côtoie le couple mythique Greta Garbo et John Gilbert dans «Intrigues», film muet de Clarence Brown mais déjà agrémenté de musique et d’effets sonores.

Bien loin d’être déstabilisé par l’arrivée du parlant, Douglas Fairbanks Jr. est une vedette sûre des années trente. Il est l’un des pilotes de «La patrouille de l’aube» (1930) de Howard Hawks qui relate les doutes des aviateurs nord-américains jetés, en 1917, dans le conflit de la première guerre mondiale. En 1932, il est étudiant à Montréal pour «L’athlète incomplet» de Claude Autant-Lara. En 1933, l’année de sa séparation d’avec Joan Crawford, au tempérament réputé difficile, il donne la réplique à Bette Davis dans «Parachute jumper» et à Katharine Hepburn dans «Matin de gloire». Il commence à produire ses propres films en 1936 dont «Le danger d’aimer» de Thornton Freeland avec Dolores del Rio. En 1938, il capitule devant le charme de Danielle Darrieux, qui joue en anglais, dans la comédie très réussie de Henry Koster «La coqueluche de Paris». La même année, il est l’un des trois héros du célèbre «Gunga Din» d’après Rudyard Kipling, avec Cary Grant et Victor McLaglen. Son père, quelques mois avant de mourir, peut lui servir de témoin lorsqu’il épouse, le 22 avril 1939, Mary Eppling qui va lui donner trois filles: Daphné, Victoria et Melissa. Quand son pays entre en guerre en décembre 1941, il s’engage dans la marine. Embarqué sur des navires dans des zones de conflit très exposées, il recevra les plus hautes distinctions des Etats-Unis mais aussi de l’empire britannique et de la France.

Démobilisé, Douglas Fairbanks Jr. écrit plusieurs scénarii, joue et finance des pièces de théâtre et quelques films dont «L’exilé» (1947) au charme certain, mis en scène par Max Ophüls, avec Maria Montez. Puis s’éloignant progressivement du cinéma, il produit, anime et joue dans des émissions télévisées. En 1981, il tourne un dernier film aux côtés de Fred Astaire, Melvyn Douglas et Patricia Neal: «Le fantôme de Milburn». Veuf en 1988, il se remarie avec Vera Shelton en 1991 et s’étonne que le public s’intéresse encore à lui. Il décède dans sa ville natale, le 7 mai 2000, à près de quatre-vingt onze ans, des suites d’une crise cardiaque. 

Filmographie

  • 1916 : American Aristocracy : Newsboy
  • 1921 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) : Boy
  • 1923 : Stephen Steps Out : Stephen Harlow Jr.
  • 1925 : The Air Mail : Sandy
  • 1925 : Wild Horse Mesa : Chess Weymer
  • 1925 : Stella Dallas : Richard Grosvenor
  • 1926 : The American Venus : Triton
  • 1926 : Padlocked : Sonny Galloway
  • 1926 : Broken Hearts of Hollywood : Hal Terwilliger
  • 1927 : Man Bait : Jeff Sanford
  • 1927 : Women Love Diamonds : Jerry Croker-Kelley
  • 1927 : Is Zat So? : G. Clifton Blackburn
  • 1927 : A Texas Steer : Farleigh Bright
  • 1928 : Dead Man's Curve : Vernon Keith
  • 1928 : Modern Mothers : David Starke
  • 1928 : The Toilers : Steve
  • 1928 : The Power of the Press : Clem Rogers
  • 1928 : The Barker : Chris Miller
  • 1928 : Intrigues (A Woman of Affairs) : Jeffry Merrick
  • 1929 : The Jazz Age : Steve Maxwell
  • 1929 : Jeunes filles modernes (Our Modern Maidens) : Gil Jordan
  • 1929 : Fast Life : Douglas Stratton
  • 1929 : The Careless Age : Wyn
  • 1929 : The Forward Pass : Marty Reid
  • 1929 : The Show of Shows : Ambrose
  • 1930 : Party Girl : Jay Rountree de Victor Halperin
  • 1930 : Loose Ankles : Gil 'Gilly' Hayden
  • 1930 : La Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol) d’Howard Hawks : Douglas 'Doug' Scott
  • 1930 : Little Accident : Norman Overbeck
  • 1930 : The Way of All Men : Billy Bear
  • 1930 : Outward Bound : Henry
  • 1930 : One Night at Susie's : Dick
  • 1931 : Le Petit César (Little Caesar) : Joe Massara
  • 1931 : L'Aviateur
  • 1931 : Chances : Jack Ingleside
  • 1931 : I Like Your Nerve : Larry O'Brien
  • 1932 : L'Athlète incomplet : Fred Miller
  • 1932 : Union Depot : Charles 'Chick' Miller
  • 1932 : It's Tough to Be Famous : Scott 'Scotty' McClenahan
  • 1932 : Love Is a Racket : James 'Jimmy' Russell
  • 1932 : Scarlet Dawn : Baron Nikita 'Nikki' Krasnoff
  • 1933 : Le Parachutiste (Parachute Jumper) : Bill Keller
  • 1933 : La Vie de Jimmy Dolan (The Life of Jimmy Dolan) : Jimmy Dolan
  • 1933 : The Narrow Corner : Fred Blake
  • 1933 : Morning Glory : Joseph Sheridan
  • 1933 : Capture (Captured!) : Lieutenant Fred 'Dig' Digby
  • 1934 : The Rise of Catherine the Great : Grand Duke Peter
  • 1934 : Success at Any Price : Joseph 'Joe' Martin
  • 1935 : Mimi : Rodolphe
  • 1935 : Man of the Moment : Tony
  • 1936 : The Amateur Gentleman : John Beverley aka Barnabas Barty
  • 1936 : Le Danger d'aimer (Accused) : Tony Seymour
  • 1937 : Les Deux aventuriers (Jump for Glory) : Ricky Morgan
  • 1937 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) : Rupert of Hentzau
  • 1938 : Quelle joie de vivre (Joy of living) : Daniel 'Dan' Brewster
  • 1938 : La Coqueluche de Paris (The Rage of Paris) : James 'Jim' Trevor
  • 1938 : Vacances payées (Having Wonderful Time) : Chick Kirkland
  • 1938 : La Famille sans-souci (The Young in Heart), de Richard Wallace  : Richard Carleton
  • 1939 : Gunga Din : Sgt. Thomas 'Tommy' Ballantine
  • 1939 : The Sun Never Sets : John Randolph
  • 1939 : Les Maîtres de la mer (Rulers of the Sea) : David 'Davie' Gillespie
  • 1940 : Green Hell : Keith Brandon
  • 1940 : Safari : Jim Logan
  • 1940 : L'Ange de Broadway (Angels over Broadway) : Bill O'Brien
  • 1941 : Vendetta (The Corsican Brothers) : Lucien Franchi / Mario Franchi
  • 1947 : Sinbad le marin (Sinbad the Sailor) : Sinbad
  • 1947 : L'Exilé (The Exile) : Charles II Stuart
  • 1948 : La Dame au manteau d'hermine (That Lady in Ermine) : Col. Ladislas Karolyi Teglas / The duke
  • 1949 : Aventure en Irlande (The Fighting O'Flynn) : The O'Flynn
  • 1950 : State Secret : Dr. John Marlowe
  • 1951 : Mister Drake's Duck : Donald 'Don' Drake
  • 1953 : The Triangle : Francois Villon (segment A Lodging for the Night)
  • 1953 : The Genie : The Genie
  • 1954 : Three's Company : Narrator / Anthony (segment The Scream' story)
  • 1954 : The Red Dress : Narrateur
  • 1954 : Thought to Kill : Narrateur
  • 1954 : Destination Milan
  • 1954 : The Last Moment : George Griffin
  • 1955 : Faccia da mascalzone
  • 1967 : Red and Blue : The millionaire
  • 1968 : The Legend of Robin Hood (série TV) : King Richard
  • 1972 : The Crooked Hearts (TV) : Rex Willoughby
  • 1976 : The Art of Film : Narrateur
  • 1978 : Kingdom of Gifts (voix)
  • 1980 : La Tour Eiffel en otage (The Hostage Tower) (TV) : Malcolm Philpott
  • 1981 : Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) : Edward Charles Wanderley
  • 1986 : Les Caprices du destin (Strong Medicine) (TV) : Eli Camperdown

comme producteur

  • 1936 : The Amateur Gentleman
  • 1936 : Le Danger d'aimer (Accused)
  • 1937 : Les Deux aventuriers (Jump for Glory)
  • 1940 : L'Ange de Broadway (Angels over Broadway)
  • 1947 : L'Exilé (The Exile)
  • 1949 : Aventure en Irlande (The Fighting O'Flynn)
  • 1953 : The Genie
  • 1954 : Three's Company
  • 1954 : Thought to Kill
  • 1954 : The Red Dress
  • 1954 : The Last Moment
  • 1956 : The Silken Affair
  • 1957 : Chase a Crooked Shadow​

comme scénariste

  • 1947 : L'Exilé (The Exile)
  • 1949 : Aventure en Irlande (The Fighting O'Flynn)

 

Boyer Charles

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Issu d’une famille modeste de neuf enfants, son père est conducteur de camion, William Stephen Millar naît le 4 juillet 1931, à Glengormley, petit ville de la banlieue de Belfast en Irlande du Nord. Très tôt, il travaille comme homme à tout faire pour plusieurs théâtres, faisant parfois de la figuration, déjà sous le nom de Stephen Boyd.

Charles Boyer et Irene DunneCharles Boyer et Irene Dunne

Charles Boyer et Irene Dunne

Au milieu des années quarante, le jeune homme, alors portier à l’Odeon Theater de Londres, est remarqué par Michael Redgrave. Celui-ci le fait engager à la Windsor Repertory Company. Rapidement, il joue sur scène et apparaît dans plusieurs productions télévisées de la BBC. En 1955, Stephen Boyd débute au cinéma aux côtés de la ravissante Diana Dors dans «Un alligator appelé Daisy». L’année suivante, il signe un contrat de sept ans avec la Twentieth Century Fox et interprète l’espion irlandais dans «L’homme qui n’a jamais existé» avec Gloria Grahame. En 1957, Brigitte Bardot découvre le jeune acteur athlétique sur une photo et décide qu’il sera son partenaire dans «Les bijoutiers du clair de lune» de Roger Vadim. Stephen Boyd acquiert une énorme célébrité en 1958 en interprétant Massala dans «Ben Hur» de William Wyler. Le film est un succès planétaire et son duel avec Charton Heston lors de la course de chars est un morceau d’anthologie de l’histoire du cinéma. Stephen remporte un Golden Globe pour son excellente prestation.

Dans les années soixante, Stephen Boyd est désormais une star. Il partage l’affiche avec les plus grandes vedettes féminines, parmi lesquelles: Doris Day dans «La plus belle fille du monde» (1961), Gina Lollobrigida dans «Vénus impériale» (1962), Sophia Loren dans «La chute de l’empire romain» et Raquel Welch dans «Le voyage fantastique» (1965). En 1962, il est pressenti pour interpréter James Bond dans «James Bond 007 contre docteur No», mais c’est finalement Sean Connery qui deviendra le célèbre agent secret. L’année suivante, il est choisi pour incarner Marc-Antoine dans «Cléopâtre», mais Elizabeth Taylor, la star du film, lui préfère Richard Burton, avec les conséquences que l’on connaît. En 1965, sa composition de Frankie Fane, jeune acteur prêt à tout pour réussir, dans «Le corrompu» de Russell Rouse, reste sans conteste l’un de ses plus grands rôles.

À la suite de désastres financiers de plusieurs productions dont Stephen Boyd est la tête d’affiche (notamment «La chute de l’empire romain»), suivi du déclin des grands studios Hollywoodiens, son contrat n’est pas renouvelé. En panne de propositions intéressantes, il traverse l’Atlantique et participe à plusieurs films européens. Il joue une nouvelle fois avec Brigitte Bardot dans «Shalako» (1968) de Edward Dmytryk et enchaîne avec bon nombre de productions médiocres, notamment en Italie et en Espagne. A quarante ans, il est déjà considéré comme un « has been ». Il oriente aussi sa carrière vers la télévision.

Boudé par le succès, Stephen Boyd noie sa popularité disparue dans l’alcool et les plaisirs futiles de la vie. Dans le film de Michael Apted «Le piège infernal» (1976) aux côtés de David Hemmings, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Prématurément usé, il meurt le 2 juin 1977, à Los Angeles (Californie), emporté par une crise cardiaque. 

videoFilmographie

  • 1920 : L'Homme du large de Marcel L'Herbier
  • 1921 : Chantelouve de Georges Monca et Rose Pansini
  • 1922 : Esclave de Georges Monca et Rose Pansini
  • 1922 : Le grillon du foyer de Jean Manoussi
  • 1928 : La Ronde infernale de Luitz-Morat
  • 1929 : Le Capitaine Fracasse de Alberto Cavalcanti et Henry Wulschleger avec Pierre Blanchar
  • 1929 : La barcarolle d'amour de Carl Fröhlich et Henry Roussell
  • 1930 : Le Procès de Mary Dugan de Marcel De Sano
  • 1930 : Big House ou Révolte dans la prison de Paul Fejos
  • 1930 : Le merveilleux mensonge (The Magnificent lie) de Berthold Viertel
  • 1932 : Tumultes de Robert Siodmak
  • 1932 : Le Revenant (The Man from Yesterday) de Berthold Viertel avec Claudette Colbert
  • 1932 : La Femme aux cheveux rouges (Red-Headed Woman) de Jack Conway avec Jean Harlow
  • 1933 : La bataille de Nicolas Farkas avec Annabella + la version américaine The Battle / Thunder in the East
  • 1933 : L'Épervier de Marcel L'Herbier
  • 1933 : I.F 1 ne répond plus de Karl Hartl
  • 1933 : Moi et l'impératrice de Paul Martin et Friedrich Hollander + la version anglaise The only girl / Heart son
  • 1934 : Caravane (Caravan) de Erik Charell avec Annabella (version française)
  • 1934 : Liliom de Fritz Lang
  • 1934 : Le Bonheur de Marcel L'Herbier avec Michel Simon et Gaby Morlay
  • 1935 : Mondes privés (Private worlds) de Gregory La Cava avec Claudette Colbert
  • 1935 : Shanghai de James Flood avec Loretta Young
  • 1935 : Cœurs brisés (Break of Hearts) de Philip Moeller
  • 1936 : I Loved a Soldier de Henry Hathaway avec Marlène Dietrich
  • 1936 : Mayerling d'Anatole Litvak avec Danielle Darrieux
  • 1936 : Le Jardin d'Allah (The Garden of Allah) de Richard Boleslawski avec Marlène Dietrich
  • 1937 : L'histoire se joue la nuit (History Is Made at Night) de Frank Borzage avec Jean Arthur
  • 1937 : Marie Walewska (Conquest) de Clarence Brown avec Greta Garbo
  • 1937 : Cette nuit est notre nuit (Tovarich) de Anatole Litvak avec Claudette Colbert
  • 1938 : Orage de Marc Allégret avec Michèle Morgan
  • 1938 : Casbah (Algiers) de John Cromwell avec Hedy Lamarr
  • 1938 : Hollywood goes to down - court métrage - de Herman Hoffman
  • 1939 : Elle et lui (Love affair) film de Leo McCarey avec Irene Dunne
  • 1939 : Le Corsaire de Marc Allégret - (Film resté inachevé)
  • 1939 : Veillée d’amour (When tomorrow comes) film de John M. Stahl avec Irene Dunne
  • 1940 : L'Étrangère (All this and heaven too) d'Anatole Litvak avec Bette Davis
  • 1940 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier (Narrateur version US : Heart of a nation) avec Michèle Morgan
  • 1941 : Back Street de Robert Stevenson avec Margaret Sullavan
  • 1941 : Par la porte d'or (Hold Back the Dawn) de Mitchell Leisen avec Olivia de Havilland et Paulette Goddard
  • 1941 : Rendez-vous d'amour - (Appointment for love) de William A. Seiter avec Margaret Sullavan
  • 1941 : Six destins (Tales of Manhattan), film de Julien Duvivier avec Rita Hayworth et Ginger Rogers
  • 1941 : Destiny de Julien Duvivier et Reginald Le Borg - Uniquement co-producteur
  • 1941 : Tessa, la nymphe au cœur fidèle (The Constant Nymph), d'Edmund Goulding avec Joan Fontaine
  • 1943 : Obsessions (Flesh and Fantasy) de Julien Duvivier avec Barbara Stanwyck
  • 1943 : Little isles of freedom - court métrage - Uniquement le narrateur
  • 1944 : Hantise (Gaslight) de George Cukor avec Ingrid Bergman
  • 1944 : Coup de foudre (Together again) de Charles Vidor avec Irene Dunne
  • 1945 : Agent secret (Confidential Agent) de Herman Shumlin avec Lauren Bacall
  • 1946 : La Bataille du rail de René Clément (Le narrateur, pour la version américaine "The battle of the rails")
  • 1946 : La Folle ingénue (Cluny Brown) d'Ernst Lubitsch avec Jennifer Jones
  • 1948 : A Woman's Vengeance - Vengeance de femme de Zoltan Korda
  • 1948 : Arc de Triomphe (Arch of Triumph) de Lewis Milestone avec Ingrid Bergman
  • 1948 : Rêves et réalité - court métrage - de Alin Pol
  • 1951 : La Treizième Lettre (The 13th Letter) de Otto Preminger avec Linda Darnell
  • 1951 : La Première Légion (The First legion) de Douglas Sirk
  • 1952 : Tonnerre sur le temple (Thunder in the East) de Charles Vidor avec Deborah Kerr
  • 1952 : Sacré printemps (The happy time) de Richard Fleischer
  • 1953 : Madame de... de Max Ophüls, avec Danielle Darrieux et Vittorio de Sica  : le général-comte de…
  • 1953 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge - (Simple apparition)
  • 1955 : La Toile d'araignée (The Cobweb) de Vincente Minnelli avec Richard Widmark et Lauren Bacall
  • 1955 : Nana de Christian-Jaque avec Martine Carol
  • 1956 : La Chance d'être femme (La Fortuna di essere donna) de Alessandro Blasetti
  • 1956 : Le Tour du monde en 80 jours (Around the World in Eighty Days), de Michael Anderson
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel d'Henri Verneuil avec Françoise Arnoul
  • 1957 : Une Parisienne de Michel Boisrond avec Brigitte Bardot
  • 1958 : Maxime d'Henri Verneuil avec Michèle Morgan
  • 1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer) d'Anthony Quinn avec Yul Brynner
  • 1961 : Fanny de Joshua Logan avec Leslie Caron
  • 1961 : Les Démons de minuit de Marc Allégret
  • 1961 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) de Vincente Minnelli avec Glenn Ford
  • 1962 : Adorable Julia (Julia, Du bist zauberhaft) de Alfred Weidenmann avec Lilli Palmer
  • 1963 : Love Is a Ball- Le grand duc et l'héritière de David Swift avec Lilli Palmer
  • 1965 : Le Coup de l'oreiller (A Very Special Favor) de Michael Gordon
  • 1966 : Comment voler un million de dollars (How to steal a million) de William Wyler avec Audrey Hepburn
  • 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément
  • 1967 : Casino Royale, de Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish
  • 1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) avec Jane Fonda et Robert Redford
  • 1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes avec Katharine Hepburn
  • 1968 : Le Rouble à deux faces (The Day the Hot Line Got Hot) d'Étienne Périer
  • 1969 : Folies d'avril (April fools) de Stuart Rosenberg avec Catherine Deneuve
  • 1973 : Horizons perdus (Lost Horizon) de Charles Jarrott
  • 1973 : Stavisky d'Alain Resnais
  • 1976 : Nina (A Matter of Time) de Vincente Minnelli 

Meurisse Paul

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Paul Gustave Pierre Meurisse est un comédien français, né le 21 décembre 1912 à Dunkerque et mort le 19 janvier 1979 à Neuilly-sur-Seine d'une crise cardiaque. Il est inhumé au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

 

Meurisse Paul Meurisse Paul

Issu d'une famille bourgeoise, il passe son enfance en Corse, puis à Dijon et fait ses études de droit à Aix-en-Provence où il devient clerc de notaire. Attiré par les tréteaux, il monte à Paris en 1936 pour participer à un radio-crochet, qu'il remporte. Il devient danseur de revue au Trianon, puis présente un tour de chant dans les cabarets, en interprétant de façon lugubre des chansons gaies. Pierre Dac le remarque et l'emmène en tournée. Dans son premier film, 24 heures de perm', tourné en 1940 mais sorti en salles en 1945, on le voit dans un court extrait de son tour de chant.

En 1939, il interprète sur scène Le Bel indifférent, de Jean Cocteau, aux côtés d'Édith Piaf, qui devient sa compagne jusqu'en 1942. Par la suite, il se mariera avec trois actrices : Michèle Alfa (de 1942 à 1946), Micheline Cheirel (de 1951 à 1955) et Micheline Gary (de 1965 à sa mort, en 1979). Mobilisé en 1939, il retourne au music-hall après la défaite et côtoie Maurice Chevalier sur scène. Après quelques rôles secondaires, sa carrière cinématographique démarre véritablement en 1946 avec Macadam dans lequel il interprète un voyou.

Acteur prolifique au cinéma, c'est aussi un comédien de tout premier plan au théâtre. Il est pensionnaire de la Comédie-Française à partir de 1956, mais doit quitter la Troupe de Molière lorsqu'il refuse de signer son contrat de sociétaire. Il interprète la plupart de ses rôles avec la même élégance et le même flegme, tour à tour ironique ou inquiétant. Comme Gabin ou Ventura, il ne composait pas ses rôles, mais restait lui-même, parfois avec une affectation touchant à l’auto-dérision (en particulier dans l'Œil du Monocle). Il publie ses mémoires, Les Éperons de la liberté, quelques mois avant sa mort, en 1979. Décorations : Croix du combattant ; Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec agrafe "France".

Filmographie

  • 1941 : Ne bougez plus, de Pierre Caron - Hector, le mélancolique
  • 1941 : Montmartre-sur-Seine, de Georges Lacombe - Paul avec Edith Piaf
  • 1942 : Défense d'aimer, de Richard Pottier - Maxime Gavard
  • 1942 : Mariage d'amour d'Henri Decoin - Robert, l'animateur de l'auberge avec François Périer
  • 1943 : La Ferme aux loups, de Richard Pottier - Furet, le photographe avec François Périer
  • 1945 : Vingt-quatre heures de perm', - tourné en 1940 de Maurice Cloche
  • 1945 : Marie la Misère, de Jacques de Baroncelli - Edouard avec Madeleine Sologne et Pierre Renoir
  • 1946 : L'Insaisissable Frédéric, de Richard Pottier - Richard Fernay
  • 1946 : Macadam, de Marcel Blistène - Victor Ménard avec Françoise Rosay et Simone Signoret
  • 1947 : La Fleur de l'âge, - Film resté inachevé - de Marcel Carné
  • 1947 : Inspecteur Sergil, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1947 : Monsieur Chasse, de Willy Rozier - Moricet
  • 1947 : Bethsabée, de Léonide Moguy - Le capitaine Lucien Sommerville avec Danielle Darrieux et Georges Marchal
  • 1948 : La Dame d'onze heures, de Jean-Devaivre - Stanislas Octave Seminario, dit S.O.S
  • 1948 : Manù il contrabbandiere, (version italienne de Le dessous des cartes de Lucio De Caro - L'inspecteur Nansen
  • 1948 : Le Colonel Durand, de René Chanas - Le colonel Durand
  • 1948 : Le Dessous des cartes, d'André Cayatte - L'inspecteur nansen avec Madeleine Sologne et Serge Reggiani
  • 1948 : Sergil et le dictateur, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1948 : Impasse des Deux-Anges, de Maurice Tourneur - Jean, le malfaiteur avec Simone Signoret
  • 1948 : Scandale, de René Le Hénaff - Steve Richardson, le truand
  • 1949 : L'Ange rouge, de Jacques Daniel-Norman - Pierre Ravignac
  • 1949 : Dernière heure, édition spéciale, de Maurice de Canonge - Dominique Coche avec Odette Joyeux
  • 1950 : Agnès de rien, de Pierre Billon - Carlos, l'alcoolique avec Daniéle Delorme
  • 1951 : Maria du bout du monde, de Jean Stelli - Mathias
  • 1951 : Ma femme est formidable, d'André Hunebelle - Il joue son propre rôle
  • 1951 : Vedettes sans maquillage - court métrage - de Jacques Guillon - Il joue son propre rôle
  • 1952 : Sérénade au bourreau, de Jean Stelli - William A. Schomberg
  • 1952 : Sergil chez les filles, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1953 : Je suis un mouchard, de René Chanas - Bob Torquella avec Madeleine Robinson
  • 1955 : Les Diaboliques, de Henri-Georges Clouzot - Michel Delasalle, directeur de l'institut avec Simone Signoret et Charles Vanel
  • 1955 : Fortune carrée, de Bernard Borderie - Mordhom
  • 1955 : La Castiglione (La Contessa di Castiglione), de Georges Combret - Napoléon III avec Yvonne de Carlo et Georges Marchal
  • 1955 : L'Affaire des poisons, de Henri Decoin - L'abbé Guibourg avec Danielle Darrieux et Viviane Romance
  • 1957 : Jusqu'au dernier, de Pierre Billon - Fredo Ricioni, chef de bande avec Jeanne Moreau
  • 1957 : L'Inspecteur aime la bagarre, de Jean-Devaivre - L'inspecteur Morice
  • 1958 : Les Violents, de Henri Calef - L'inspecteur Malouvier
  • 1958 : Échec au porteur, de Gilles Grangier - Le commissaire divisionnaire Varzeilles avec Jeanne Moreau et Serge Reggiani
  • 1958 : Le Septième Ciel, de Raymond Bernard - Manuel Vila avec Danielle Darrieux
  • 1959 : Simenon, de Jean-François Hauduroy (court-métrage) - Il est le récitant du film
  • 1959 : Guinguette, de Jean Delannoy - Le vicomte
  • 1959 : La Tête contre les murs, de Georges Franju - Le docteur Emery avec Pierre Brasseur, Anouk Aimée et Charles Aznavour
  • 1959 : Marie-Octobre, de Julien Duvivier - François-Renaud Picart, industriel avec Danielle Darrieux, Bernard Blier, Serge Reggiani et Lino Ventura
  • 1959 : Le Déjeuner sur l'herbe, de Jean Renoir - Étienne Alexis, biologiste
  • 1960 : La Française et l'Amour, de Henri Verneuil (segment L'Adultère) - Jean-Claude Perret, le monsieur indifférent
  • 1960 : La Vérité, de Henri-Georges Clouzot - Maître Eparvier avec Brigitte Bardot, Charles Vanel et Samy Frey
  • 1961 : Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein - Mr Portland, maître-chanteur avec Robert Hossein et Jean-Louis Trintignant
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates, de Francis Rigaud - Le père de Maubrun
  • 1961 : Le Monocle noir, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit : "Le monocle" avec Pierre Blanchar
  • 1962 : Du mouron pour les petits oiseaux, de Marcel Carné - Mr Armand, ancien truand avec Suzy Delair
  • 1962 : Carillons sans joie, de Charles Brabant - Le capitaine de Lambérieux
  • 1962 : L'Œil du Monocle, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit : "Le monocle"
  • 1963 : Méfiez-vous, mesdames, d'André Hunebelle - Charles Rouvier, ex grand avocat avec Danielle Darrieux et Michèle Morgan
  • 1963 : L'assassin connaît la musique..., de Pierre Chenal - Lionel Fribourg, musicien
  • 1963 : Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner (apparition en commandant Théobald Dromard dit : "Le Monocle", dans la scène finale)
  • 1964 : Le Monocle rit jaune, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit: "Le monocle"
  • 1965 : Quand passent les faisans, d'Édouard Molinaro - Alexandre Larsan-Bellac, escroc avec Bernard Blier
  • 1965 : La Grosse Caisse, d'Alex Joffé - Mr Filippi, chef de gang avec Bourvil
  • 1965 : Le Majordome, de Jean Delannoy - Léopold, le valet de chambre
  • 1966 : Le congrès s'amuse (Der Kongreß amüsiert sich), de Géza von Radványi : le comte de Talleyrand
  • 1966 : Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Pinoteau - Alexandre Dumourier
  • 1966 : Le Deuxième Souffle, de Jean-Pierre Melville - Le commissaire Blot avec Lino Ventura
  • 1969 : L'Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville - Luc Jardie, chef de réseau avec Lino Ventura, Simone Signoret et Jean-Pierre Cassel
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard - Mr Kruger, chef de bande avec Bernard Blier
  • 1971 : Doucement les basses, de Jacques Deray - L'évêque avec Alain Delon
  • 1973 : Les Voraces, de Sergio Gobbi - L'inspecteur Martino
  • 1974 : Les Suspects de Michel Wyn - Laurent Kirchner
  • 1975 : Le Gitan, de José Giovanni - Yan-Kug, perceur de coffres avec Alain Delon et Annie Girardot
  • 1976 : L'Éducation amoureuse de Valentin, de Jean L'Hôte - Julien Blaise

Télévision

  • 1956 : Un nommé Judas de Stellio Lorenzi - Judas

Théâtre

  • Coriolan de William Shakespeare, Comédie-Française
  • Trois Jeunes Filles nues, Théâtre Marigny
  • 1952 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Comédie Caumartin
  • Jules César
  • 1955 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Théâtre des Célestins
  • 1955 : Orvet de et mise en scène Jean Renoir, Théâtre de la Renaissance
  • 1958 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
  • 1959 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1961 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Théâtre des Célestins
  • 1962 : La Foire d'empoigne de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1966 : Don Juan aux enfers de George Bernard Shaw, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre de la Madeleine
  • 1967 : L'Escalier de Charles Dyer, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1970 : Un sale égoïste de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre Antoine
  • 1972 : Un sale égoïste de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Le Directeur de l'Opéra de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1975 : Cher menteur de Jérôme Kilty, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Gymnase
  • 1975 : L'Autre Valse de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Variétés
  • 1978 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre Hébertot

Havilland Olivia de

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Olivia Mary de Havilland, née le 1er juillet 1916 à Tokyo, est une actrice américaine d'origine anglaise. Olivia est la fille de parents anglais, l'avocat Walter De Havilland et l'actrice Lillian Fontaine. Sa sœur n'est autre que Joan Fontaine (née en 1917). Son père est le demi-frère de Charles de Havilland, père de Sir Geoffrey de Havilland, pionnier de l'aviation, fondateur de la De Havilland Aircraft Company. La famille De Havilland déménagea de Tokyo lorsque Olivia avait deux ans, pour s'installer à Saratoga, en Californie. Elle alla à l'école de Los Gatos High School et le couvent de Notre Dame à Belmont.

Havilland Olivia deHavilland Olivia de

Sa carrière démarra dans Alibi Ike avec Joe E. Brown en 1935. Elle apparaît par le rôle de Hermia dans Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream), sa première pièce de théâtre, à l'Hollywood Bowl. On fit ensuite de cette pièce un film avec la même distribution. De Havilland partagea l'affiche avec Errol Flynn dans de nombreux films populaires tels que Capitaine Blood (Capitain Blood), La Charge de la brigade légère (The Charge of the Light Brigade) en 1936, et devint Dame Mariane dans Les Aventures de Robin des Bois (The Adventure of Robin Hood) en 1938. Elle prête ses traits à Melanie Wilkes dans Autant en Emporte le Vent (Gone with the Wind) en 1939, et en reçoit une nomination pour l'oscar de la meilleure actrice dans un second rôle (que Hattie McDaniel jouant Mama dans le même film, remportera).

En 1941, elle est naturalisée citoyenne américaine. Elle et sa sœur sont chacune sélectionnées pour l'oscar de la meilleure actrice en 1942. Ce fut Joan qui l'emporta pour son rôle dans Soupçons (Suspicion) d'Alfred Hitchcock face à la candidature de sa sœur pour Par la porte d'or (Hold Back the Dawn). Le biographe Charles Higham décrivant les évènements de cette cérémonie, déclara que Fontaine s'avançant pour recevoir sa récompense, a singulièrement rejeté les tentatives de félicitations que voulait lui adresser Olivia, et que celle-ci fut blessée et embarrassée par un tel comportement. Il expliqua que les sœurs avaient une relation compliquée, et que bien que toutes deux aient refusé de commenter l'incident, déclara que cet épisode était le catalyseur de ce qui se veut être deux vies remplies de querelles. Les deux femmes sont restées en mauvais termes depuis ce jour.

Pendant la même époque, Olivia devint de plus en plus frustrée par les rôles qui lui étaient assignés. Elle estima être capable de jouer d'autres rôles que les sages demoiselles en détresse stéréotypées et commença à rejeter les scénarios proposés pour ce type de personnages. À cause de la loi permettant aux studios de suspendre les contrats des acteurs en cas de rejet d'un rôle, la période de suspension fut ajoutée à la durée du contrat. En théorie, ceci permettait à un studio de maintenir indéfiniment son contrôle sur un contractuel. Rares furent ceux qui essayèrent de modifier le système ; Bette Davis, avec qui elle était amie, intenta un infructueux procès à la Warner Bros. durant les années 1930. N'acceptant plus cette situation, Olivia De Havilland leur en intenta un dans les années 1940 et celui-ci porta ses fruits ; de ce fait, le pouvoir des studios fut réduit et étendit la liberté des acteurs. Cette décision fut l'un des actes légaux les plus importants et de plus grande envergure jusqu'alors à Hollywood. Le courage d'Olivia en intentant ce procès lui valut le respect et l'admiration de ses collègues.

La qualité et la variété de ses rôles commence à s'améliorer. Après trois années d'absence, elle fait son retour dans À chacun son destin (1946). Dans le rôle d'une mère qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, tente de retrouver son fils, elle obtient l'oscar de la meilleure actrice. Les critiques sont élogieuses envers ses nouveaux rôles. James Agee, dans sa critique de La Double Enigme, note qu'elle est « l'une des plus jolies femmes dans les films. Elle ne possède pas un talent remarquable mais son jeu est sérieux, calme, minutieux et bien soutenu... un vrai plaisir à contempler. » Les critiques sont unanimes quant à sa prestation dans La Fosse aux serpents (1948). Ce film est l'un des premiers à tenter de réaliser un portrait réaliste de la maladie mentale et Olivia de Havilland est louée pour sa volonté de jouer un personnage totalement dénué de glamour et d'être confrontée à tant de sujets controversés. Elle remporte un deuxième oscar pour L'Héritière en 1950. Son interprétation d'une jeune fille riche qui prend conscience que seul son argent intéresse ses soupirants est, selon les critiques, « remarquable » et « à glacer le sang. »

Elle tourne de moins en moins de films à partir des années 1950. Elle refuse le rôle de Blanche Dubois dans Un tramway nommé Désir parce que « je venais de donner naissance à mon fils et je ne pouvais plus le faire » et non parce qu'elle aurait trouvé le script immoral comme cela a été rapporté. Le rôle est finalement attribué à sa partenaire d'Autant en emporte le vent, Vivien Leigh, pour lequel elle remporte un oscar. Elle est nommée pour un Golden Globe pour sa performance dans Ma cousine Rachel (1952) aux côtés de Richard Burton. Elle est ensuite dirigée par Terence Young dans La Princesse d'Eboli (1955) et Stanley Kramer dans Pour que vivent les hommes (également en 1955) où elle donne la réplique à Robert Mitchum et Frank Sinatra. En 1964, elle joue, dans le thriller Une femme dans une cage, une femme handicapée persécutée par un groupe de jeunes. La même année, elle donne la réplique à Bette Davis qui la choisit pour succéder à Joan Crawford dans Chut... chut, chère Charlotte. En 1965, elle devint la première femme à être présidente du jury au Festival de Cannes.

Vivant à Paris depuis 1953, elle vit à l'écart du monde du cinéma. Elle a déclaré travailler sur une autobiographie. Elle présenta la 75e cérémonie des oscars en 2003. Turner Classic Movies a diffusé un documentaire rétrospectif nommé Melanie Remembers et dans lequel Olivia de Havilland est interviewée pour le 65e anniversaire de la sortie de Autant en emporte le vent. À 88 ans, elle se remémore tous les détails de son casting (elle était en contrat avec la Warner qui refusait d'abord de la prêter à Selznick) et du tournage. Elle reçoit la Légion d'honneur le 9 septembre 2010. Lors de la cérémonie des César du 25 février 2011 au théâtre du Châtelet où elle est présente, la profession du cinéma lui rend hommage par une ovation debout.

Olivia de Havilland épouse en 1946 le romancier américain Marcus Goodrich. Elle donne naissance à un fils Benjamin (1949-1991) qui devint mathématicien. Elle divorce en 1954 et épouse en secondes noces, en 1955, en Sologne, le journaliste français Pierre Paul Galante dont elle divorce en 1979. De cette union naitra Gisèle, née en 1956, qui se consacre au journalisme.

videoFilmographie

  • 1935 : Alibi Ike de Ray Enright : Dolly Stevens
  • 1935 : Tête chaude (The Irish in Us) de Lloyd Bacon : Lucille Jackson
  • 1935 : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) de William Dieterle et Max Reinhardt : Hermia
  • 1935 : Capitaine Blood (Captain Blood) de Michael Curtiz : Arabella Bishop
  • 1935 : A Dream Comes True de George Bilson (Court-métrage) : Elle-même
  • 1936 : Anthony Adverse de Mervyn LeRoy : Angela Giuseppe
  • 1936 : La Charge de la brigade légère (The Charge of the Light Brigade) de Michael Curtiz : Elsa Campbell
  • 1936 : The Making of a Great Motion Picture (court-métrage) : Elle-même
  • 1937 : Une journée de printemps (Call It a Day) de Archie Mayo : Catherine « Cath » Hilton
  • 1937 : L'Aventure de minuit (It's Love I'm After) de Archie Mayo : Marcia West
  • 1937 : Le Grand Garrick (The Great Garrick) de James Whale  : Germaine de la Corbe
  • 1938 : La Bataille de l'or (Gold Is Where You Find It) de Michael Curtiz : Serena « Sprat » Ferris
  • 1938 : Les Aventures de Robin des Bois (The Adventures of Robin Hood) de Michael Curtiz : Dame Marianne
  • 1938 : Quatre au paradis (Four's a Crowd) de Michael Curtiz : Lorri Dillingwell
  • 1938 : Une enfant terrible (Hard to Get) de Ray Enright : Margaret « Maggie » Richards
  • 1939 : A Day at Santa Anita (Court-métrage) de Crane Wilbur : Elle-même
  • 1939 : Les Ailes de la flotte (Wings of the Navy) de Lloyd Bacon : Irene Dale
  • 1939 : Les Conquérants (Dodge City) de Michael Curtiz : Abbie Irving
  • 1939 : La Vie privée d'Élisabeth d'Angleterre (The Private Lives of Elizabeth and Essex) de Michael Curtiz : Lady Penelope Gray
  • 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the Wind) de Victor Fleming : Melanie Hamilton
  • 1939 : Raffles, gentleman cambrioleur (Raffles) de Sam Wood : Gwen
  • 1940 : My Love Came Back de Curtis Bernhardt : Amelia Cornell
  • 1940 : La Piste de Santa Fe (Santa Fe Trail) de Michael Curtiz : Kit Carson Holliday
  • 1941 : The Strawberry Blonde de Raoul Walsh : Amy Lind Grimes
  • 1941 : Par la porte d'or (Hold Back the Dawn) de Mitchell Leisen : Emily Agnes « Emmy » Brown
  • 1941 : La Charge fantastique (They Died with Their Boots On) de Raoul Walsh : Elizabeth Bacon
  • 1942 : The Male Animal de Elliott Nugent : Ellen Turner
  • 1942 : L'amour n'est pas en jeu (In this our life) de John Huston : Roy Timberlake Kingsmill
  • 1943 : Show Business at War (Court-métrage) de Louis De Rochemont : Elle-même
  • 1943 : La Petite Exilée (Princess O'Rourke) de Norman Krasna : Princesse Maria
  • 1943 : Remerciez votre bonne étoile (Thank Your Lucky Stars) de David Butler : Elle-même
  • 1943 : L'Exubérante Smoky (Government Girl) de Dudley Nichols : Elizabeth « Smokey » Allard
  • 1946 : À chacun son destin (To Each His Own) de Mitchell Leisen : Miss Josephine Norris
  • 1946 : La Vie passionnée des sœurs Brontë Devotion de Curtis Bernhardt : Charlotte Brontë
  • 1946 : Champagne pour deux (The Well-Groomed Bride) de Sidney Lanfield : Margie Dawson
  • 1946 : La Double Enigme (The Dark Mirror) de Robert Siodmak : Terry/Ruth Collins
  • 1948 : La Fosse aux serpents (The Snake Pit) de Anatole Litvak : Virginia Stuart Cunningham
  • 1949 : L'Héritière (The Heiress) de William Wyler : Catherine Sloper
  • 1952 : Ma cousine Rachel (My Cousin Rachel) de Henry Koster : Rachel
  • 1955 : La Princesse d'Eboli (That Lady) de Terence Young : Ana de Mendoza
  • 1955 : Pour que vivent les hommes (Not as a Stranger) de Stanley Kramer : Kristina Hedvigson
  • 1956 : La Fille de l'ambassadeur (The Ambassador's Daughter) de Norman Krasna : Joan Fisk
  • 1958 : Le Fier Rebelle (The Proud Rebel) de Michael Curtiz : Linnett Moore
  • 1959 : La nuit est mon ennemie (Libel) de Anthony Asquith : Lady Margaret Loddon
  • 1962 : Lumière sur la piazza (Light in the Piazza) de Guy Green : Meg Johnson
  • 1964 : Une femme dans une cage (Lady in a Cage) de Walter Grauman : Cornelia Hilyard
  • 1964 : Chut... chut, chère Charlotte (Hush… Hush, Sweet Charlotte) de Robert Aldrich : Miriam Deering
  • 1970 : Les Derniers Aventuriers (The Adventurers) de Lewis Gilbert : Deborah Hadley
  • 1972 : Jeanne, papesse du diable (Pope Joan) de Michael Anderson : Mère supérieure
  • 1977 : Les Naufragés du 747 (Airport '77) de Jerry Jameson : Emily Livingston
  • 1978 : L'Inévitable Catastrophe (The Swarm) de Irwin Allen : Maureen Schuster
  • 1979 : Le Cinquième Mousquetaire (The Fifth Musketeer) de Ken Annakin : La Reine mère
  • 2009 : I Remember Better When I Paint (Documentaire) de Eric Ellena et Berna Huebner : Narratrice

Télévision3Télévision

  • 1965 : La Grande Vallée (The Big Valley) (Série TV) : Mme Hadley
  • 1966 : ABC Stage 67 (Série TV) : Ellie Thompson
  • 1968 : The Danny Thomas Hour (Série TV) : Deborah Rubin
  • 1972 : L'Enterrée Vive (The Screaming Woman) (Téléfilm) : Laura Wynant
  • 1979 : Racines: les Nouvelles génération (Roots: The Next Generations) (Série TV) : Mme Warner
  • 1981 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (Série TV) : Tante Hilly
  • 1982 : Un meurtre est-il facile ? (Murder Is Easy) (Téléfilm) : Honoria Waynflete
  • 1982 : The Royal Romance of Charles and Diana (Téléfilm) : La Reine mère
  • 1986 : Nord et Sud 2 (North and South II) (Feuilleton TV) : Mme Neal
  • 1986 : Anastasia : Le Mystère d'Anna (Anastasia: The Mystery of Anna) (Téléfilm) : L'impératrice douairière Maria Fedorovna
  • 1988 : The Woman He Loved (Téléfilm) : Tante Bessie Merryman

Blyth Ann

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Ann Blyth est une actrice américaine née le 16 août 1928 à Mount Kisco, New York (États-Unis). 

Blyth Ann Blyth Ann

Elle est notamment connue pour avoir joué dans le drame Tempête sur la colline de Douglas Sirk avec Claudette Colbert, le film d'aventures historiques Le Monde lui appartient de Raoul Walsh avec Gregory Peck, et la biographie de l'actrice Helen Morgan Pour elle un seul homme de Michael Curtiz, au côté de Paul Newman. Ann Blyth joue son premier rôle à Broadway dans Watch on the Rhine en 1941 et 1942. Puis elle signe un contrat avec Universal avant de passer à la Warner. Son personnage de la fille ingrate de Joan Crawford dans le film Mildred Pierce lui vaut d'être nommée aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice de second rôle (à dix-sept ans).

Révélée dans le film noir par des maîtres du genre (Michael Curtiz, Jules Dassin, Roy Rowland), elle tourne surtout ensuite des comédies, parfois musicales (dirigées par Mervyn LeRoy ou Vincente Minnelli à l'occasion), avec des partenaires aussi brillants que William Powell, Bing Crosby, David Niven ou Robert Montgomery, et des films d'aventures, souvent historiques, avec notamment Robert Taylor et Stewart Granger, arbitrant la rencontre entre les deux bretteurs. Dans le film à suspense, elle rencontre Charles Boyer, Robert Mitchum, Tyrone Power, et dans l'adaptation littéraire Fredric March.

Ann Blyth se tourne vers la télévision pour Une place au soleil d'après Theodore Dreiser, dirigée par Buzz Kulik au côté de Raymond Burr et Pat Crowley, en 1954. Elle y revient pour Suspected en 1959, face à June Allyson. Blyth apparaît ensuite régulièrement dans des séries : La Grande Caravane (5 épisodes), La Quatrième Dimension (épisode La Reine du Nil où elle interprète une star du cinéma qui détient l'éternelle jeunesse), l'incontournable L'Homme à la Rolls, Switch, Quincy, et enfin Arabesque, son dernier rôle en 1985.

Filmographie

  • 1944 : Chip Off the Old Block de Charles Lamont avec Donald O'Connor : Glory Marlow III
  • 1944 : The Merry Monahans de Charles Lamont avec Donald O'Connor : Sheila DeRoyce
  • 1944 : Babes on Swing Street : Carol Curtis
  • 1944 : Bowery to Broadway de Charles Lamont avec Maria Montez, Jack Oakie : Bessie Jo Kirby
  • 1945 : Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce) : Veda Pierce Forrester
  • 1946 : Swell Guy de Frank Tuttle coécrit par Richard Brooks : Marian Tyler
  • 1947 : Les Démons de la liberté (Brute Force) : Ruth
  • 1947 : Killer McCoy/Mac Coy aux poings d'or de Roy Rowland avec Mickey Rooney, Brian Donlevy : Sheila Carrson
  • 1948 : A Woman's Vengeance/Vengeance de Femme de Zoltan Korda, écrit par Aldous Huxley, avec Charles Boyer, Jessica Tandy : Doris
  • 1948 : Another Part of the Forest de Michael Gordon, "prequel" de The Little Foxes de Lillian Hellman, avec Fredric March, Dan Duryea et Edmond O'Brien : Regina Hubbard
  • 1948 : Mr. Peabody and the Mermaid comédie d'Irving Pichel sur un scénario de Nunnally Johnson, avec William Powell : Lenore the Mermaid
  • 1949 : Le Mustang noir (Red Canyon) de George Sherman d'après Zane Grey, avec Howard Duff, George Brent : Lucy Bostel
  • 1949 : Top o' the Morning comédie romantique de David Miller avec Bing Crosby : Conn McNaughton
  • 1949 : Once More, My Darling comédie de et avec Robert Montgomery : Marita Connell
  • 1949 : Free for All comédie avec Robert Cummings : Ann Abbott
  • 1950 : Celle de nulle part (Our Very Own) de David Miller avec Farley Granger, Joan Evans, Ann Dvorak, Natalie Wood : Gail Macaulay
  • 1951 : Katie Did It comédie de Frederick De Cordova avec Mark Stevens, Cecil Kellaway : Katherine Standish
  • 1951 : Le Grand Caruso (The Great Caruso) : Dorothy Benjamin
  • 1951 : Tempête sur la colline (Thunder on the Hill) : Valerie Carns
  • 1951 : The Golden Horde/La Princesse de Samarcande de George Sherman (opposée à Gengis Khan) : Princesse Shalimar
  • 1951 : I'll never forget you / The House in the Square de Roy Ward Baker avec Tyrone Power, Michael Rennie : Helen Pettigrew / Martha Forsyth
  • 1952 : Sally and Saint Anne comédie de Rudolph Maté avec Edmund Gwenn, John McIntire : Sally O'Moyne
  • 1952 : One Minute to Zero/Une minute avant l'heure de Tay Garnett avec Robert Mitchum : Mrs. Landa Day / Narrator
  • 1952 : Le monde lui appartient (The World in His Arms) : Comtesse Marina Selanova
  • 1953 : La Perle noire (All the Brothers Were Valiant) : Priscilla 'Pris' Holt
  • 1954 : Rose-Marie film musical de Mervyn LeRoy avec Fernando Lamas, Howard Keel : Rose Marie Lemaitre
  • 1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince) : Kathie
  • 1955 : Le Voleur du Roi (The King's Thief) de Robert Z. Leonard avec Edmund Purdom, David Niven : Lady Mary
  • 1955 : Kismet : Marsinah
  • 1956 : Slander film noir de Roy Rowland avec Van Johnson, Steve Cochran : Connie Martin
  • 1957 : L'Homme qui n'a jamais ri (The Buster Keaton Story) biographie de Buster Keaton par Sidney Sheldon avec Donald O'Connor, Rhonda Fleming  : Gloria
  • 1957 : Pour elle un seul homme (The Helen Morgan Story) : Helen Morgan
  • 1960 : The Citadel d'après A.J. Cronin (TV) : Christine

Tierney Gene

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D’origines irlandaises, Gene Tierney est née le 20 novembre 1920, au sein d’une famille fortunée du vieux quartier de Brooklyn, à New York. 

Tierney GeneTierney Gene

Son père est courtier en assurances, sa mère professeur. La petit fille passe une enfance heureuse partagée entre New York et la propriété familiale du Connecticut, et fréquente les meilleurs établissement scolaires de la côte Est des Etats-Unis. À seize ans, la jeune fille complète son éducation au très prestigieux collège de Brillantmont de Lausanne (Suisse) et en profite pour visiter l’Europe. Deux ans plus tard, elle rentre aux USA et achève ses études à la très sélecte Université de Farmington (Connecticut).

Lors d’une visite des Studios Warner en Californie, belle brune aux yeux clairs, Gene Tierney est remarquée par le cinéaste Anatole Litvak. Un contrat lui est proposé par la Warner Bros mais elle est encore mineure et son père refuse de signer avec la maison de production. La jeune fille se console en devenant mannequin et en jouant dans quelques pièces à Broadway. En 1940, Gene Tierney obtient enfin l’accord parental et est engagée par Daryl F. Zanuck pour un contrat de sept ans avec la Twentieth-Century-Fox. Elle tourne successivement en tête d’affiche dans «Le retour de Frank James» un western avec Henry Fonda et dans «Les trappeurs de l’Hudson» un film d’aventure avec Paul Muni. Sa merveilleuse photogénie en fait l’une des nouvelles vedettes d’Hollywood. 

En 1941, elle tourne pour John Ford, Irving Cummings et Henry Hathaway, l’année suivante c’est pour John Cromwell, Rouben Mamoulian et Josef von Sternberg. Ernst Lubitsch en fait la vedette principale de «Le ciel peut attendre» (1943) une comédie fantastique avec Don Ameche. mais c’est Otto Preminger qui va révéler son indéniable don dramatique et en faire une star avec «Laura» (1944), un rôle de femme fatale dans un chef-d’œuvre absolu du film noir auprès de Dana Andrews et Clifton Webb. En 1945, il incarne Ellen Harland, une femme jalouse, possessive, destructrice pour ses proches et qui finira par se suicider dans «Péché mortel» un film policier et qui lui vaut une nomination aux Oscars. La statuette sera finalement décernée à Joan Crawford pour «Le roman de Mildred Pierce».

Pour les dix années suivantes, Gene Tierney joue dans une vingtaine de films à succès dont «Le fil du rasoir» (1946) de Edmund Goulding; «L’aventure de Madame Muir» (1947) de Joseph L. Mankiewicz; «Les forbans de la nuit» (1949) de Jules Dassin; «Capitaine sans loi» (1952) de Clarence Brown; «L’Egyptien» (1954) de Michael Curtiz; etc. Mais, les épreuves et les chagrins de sa vie privée, un mariage désastreux avec le couturier-playboy Oleg Cassini (1941/52), une liaison brisée avec le Prince Ali Khan, ruinent sa carrière. Gene Tierney sombre peu à peu dans la dépression et séjourne dans plusieurs maisons de convalescences et hôpitaux psychiatriques. 

En 1960, elle retrouve une certaine tranquillité en épousant W. Howard Lee, un des nombreux ex-maris de Hedy Lamarr. En 1962, toujours très fragile, elle renoue avec le cinéma et retrouve Otto Preminger et Henry Fonda, en faisant une apparition dans «Tempête à Washington». Vont encore s’inscrire à son actif deux films et quelques productions télévisées, Puis en 1979, apparemment apaisée, elle publie ses mémoires «Self portrait». Celle qui fut sans doute l’une des plus belle femme que le cinéma nous ait jamais donné, succombe à quelques jours de son soixante onzième anniversaire des suites d’une crise d’emphysème, le 6 novembre 1991, à Houston. 

Filmographie

  • 1940 Le retour de Frank James ( the return of Frank James ) de Fritz Lang avec Henry Fonda
  • Les trappeurs de l’Hudson ( Hudson’s Bay ) de Irving Pichel avec Paul Muni
  • La route du tabac ( Tobacco road ) de John Ford avec Dana Andrews
  • 1941 La reine des rebelles ( Belle Starr / Belle Starr, the bandit queen ) de Irving Cummings avec Randolph Scott
  • Crépuscule ( sundown ) de Henry Hathaway avec George Sanders
  • Shanghai / Shanghai, ville de folies ( the Shanghai gesture ) de Josef von Sternberg avec Victor Mature
  • Le chevalier de la vengeance ( son of fury / the story of Benjamin Blake ) de John Cromwell avec Tyrone Power
  • 1942 Qui perd gagne ( rings on her fingers ) de Rouben Mamoulian avec Laird Cregar
  • Pilote de chasse ( thunder birds / soldiers of the air ) de William A. Wellman avec Preston Foster
  • 1943 La pagode en flammes / La route de Birmanie ( China girl ) de Henry Hathaway avec Victor McLaglen
  • Le ciel peut attendre ( heaven can wait ) de Ernst Lubitsch avec Don Ameche
  • 1944 Laura – de Otto Preminger avec Vincent Price
  • Une cloche pour Adano / Pour que sonne la cloche ( a bell for Adano ) de Henry King avec William Bendix
  • 1945 Péché mortel ( leave her to heaven ) de John M. Stahl avec Cornel Wilde
  • 1946 Le château du dragon ( dragonwyck ) de Joseph L. Mankiewicz avec Walter Huston
  • Le fil du rasoir ( the razor’s edge ) de Edmund Goulding avec Clifton Webb
  • 1947 L’aventure de madame Muir ( the ghost and Mrs. Muir ) de Joseph L. Mankiewicz avec Rex Harrison
  • 1948 Le rideau de fer ( the iron curtain / behind the iron curtain ) de William A. Wellman avec Dana Andrews
  • Scandale en première page ( that wonderful urge ) de Robert B. Sinclair avec Reginald Gardiner
  • 1949 Le mystérieux docteur Korvo / Le gouffre ( whirlpool ) de Otto Preminger avec José Ferrer
  • Les forbans de la nuit ( night and the city ) de Jules Dassin avec Richard Widmark
  • 1950 Mark Dixon détective / La pègre ( where the Sidewalk Ends ) de Otto Preminger avec Gary Merrill
  • La mère du marié / Le temps des amours ( the mating season ) de Mitchell Leisen avec John Lund
  • 1951 Sur la Riviera ( on the Riviera ) de Walter Lang avec Danny Kaye
  • L’énigme du Lac Noir ( the secret of Convict Lake ) de Michael Gordon avec Glenn Ford
  • Close to my heart – de William Keighley avec Ray Milland
  • 1952 Le gaucho ( way of a gaucho ) de Jacques Tourneur avec Rory Calhoun
  • Capitaine sans loi ( Plymouth adventure ) de Clarence Brown avec Spencer Tracy
  • Ne me quitte jamais ( never let me go ) de Delmer Daves avec Clark Gable
  • 1953 Une affaire troublante / Affaire personnelle ( personal affair ) de Anthony Pelissier avec Leo Genn
  • 1954 La veuve noire ( black widow ) de Nunnally Johnson avec George Raft
  • L’égyptien ( the egyptian ) de Michael Curtiz avec Michael Wilding
  • 1955 La main gauche du seigneur ( the left hand of god ) de Edward Dmytryk avec Humphrey Bogart
  • 1962 Tempête sur Washington ( advise and consent ) de Otto Preminger avec Henry Fonda
  • 1963 Le tumulte ( toys in the attic ) de George Roy Hill avec Dean Martin
  • CM 4 noches de la luna llena – de Sobey Martin avec Dan Dailey
  • 1964 Trois filles à Madrid ( the pleasure seekers ) de Jean Negulesco avec Anthony Franciosa 

Astaire Fred

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Frederick Austerlitz, dit Fred Astaire, est un danseur, compositeur de cinéma, acteur et chanteur américain, né le 10 mai 1899 à Omaha (Nebraska) et mort le 22 juin 1987 à Los Angeles (Californie). Il a obtenu un Oscar d'honneur pour son talent artistique unique et sa contribution à l'association de l'image et de la musique, et a son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood.

Astaire Fred Astaire Fred

Friedrich E. Austerlitz, le père de Fred Astaire, originaire de Linz, émigre d'Autriche vers les États-Unis en 1892, où il épouse Johanne Geilus, née aux États-Unis mais d'ascendance prussienne, en 1894 dans le Nebraska. La famille déménage à New York en 1905. Fred prend des leçons de danse à l'école Alvienne et c'est en 1905, lors d'une interprétation dans une petite pièce avec sa sœur Adele, qu'il adopte le nom « Astaire » ; ce nom a été choisi car un de ses oncles avait été nommé dans son village « l'Astaire du Village ». Cette pièce marque le début de leur carrière ; plébiscités par la presse locale, ils entament une série de nombreuses tournées. Fred et Adele effectuent leur première performance à Broadway en 1917, dans la comédie musicale Over The Top. 

Le spectacle est un échec relatif, mais la carrière des Astaire est lancée : Fred et Adele se produiront ensemble tout au long des années 1920, à Broadway et en Angleterre. Ils se séparent en 1932, après le très acclamé The Band Wagon, au New Amsterdam Theatre, lorsque Adele épouse Lord Charles Cavendish, fils du duc du Devonshire. Fred Astaire fait la connaissance de George et Ira Gershwin en 1922, lors de la production de For Goodness Sake, un spectacle dont les Gershwin ont écrit quelques chansons - une rencontre qui donnera lieu à de nombreuses collaborations. Fort de nombreuses performances acclamées par la critique, Fred Astaire se taille une réputation de chorégraphe et metteur en scène à Broadway. En 1930, Alfred Aarons lui demande de revoir le morceau Embraceable You, dans sa comédie musicale Girl Crazy. Cette même année, Astaire rencontre Ginger Rogers, avec laquelle il tournera plusieurs films.

Lorsque The Band Wagon s'arrête, après 260 représentations, Fred incarne le rôle principal de la comédie musicale The Gay Divorcee, écrite par Cole Porter, spectacle qui durera 248 représentations. C'est alors que le cinéma commence à s'intéresser à lui. Le producteur Mervyn LeRoy aborde Astaire pour faire un film de The Gay Divorcee. Intéressé par le grand écran, Astaire se présente aux studios de la RKO, où il effectue un bout d'essai en janvier 1933. Malgré le retour laconique d'un anonyme du studio sur sa performance : « Can't act. Slightly bald. Also dances. » (« Ne sait pas jouer la comédie. Un peu chauve. Danse aussi. »), David O. Selznick l'engage pour Carioca (Flying Down to Rio). Il entame alors une carrière cinématographique sans précédent. Le 12 juillet 1933, il épouse Phyllis Potter, rencontrée un an auparavant. 

Suite à des délais dans la production de Carioca, Fred Astaire débute dans Le Tourbillon de la danse (Dancing Lady), aux côtés de Joan Crawford et Clark Gable. Carioca, 1933, est son premier film avec Ginger Rogers. La critique acclame ses talents de danseur et Astaire fait la connaissance dans les studios du chorégraphe Hermes Pan, avec qui il collaborera de nombreuses années. RKO l'engage pour le tournage de La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee), pour lequel Astaire obtient un pourcentage sur les recettes, clause jusque-là extrêmement rare dans les mœurs hollywoodiennes. Ce film consacre le couple Astaire-Rogers, parrainé par Hermes Pan. Le trio et ses succès sont à l'origine de l'importance que prendront les numéros dansés dans les comédies musicales hollywoodiennes.

Astaire accepte une offre de la part de NBC pour une émission de radio (Your Hit Parade), pour les cigarettes Lucky Strike, visant ainsi à diversifier sa carrière. Son film suivant, En suivant la flotte (Follow the Fleet), tourné en 1936, est à nouveau un grand succès, confortant le couple Astaire-Rogers au sommet des hit-parades. L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall we dance) et Amanda n'ont cependant pas le succès escompté et la collaboration de Fred Astaire avec Ginger Rogers s'achève avec le tournage de La Grande Farandole (The Story of Vernon and Irene Castle) en 1939. Fred Astaire eut pour partenaire Eleanor Powell dans Broadway qui danse, ainsi que Rita Hayworth dans L'Amour vient en dansant et dans Ô toi ma charmante, qui, toutes deux et comme ses partenaires suivantes, furent comparées par la critique à Ginger Rogers ; mais on ne retrouvait pas avec elles l'alchimie du couple mythique. En 1946, après le tournage de La Mélodie du bonheur, Fred Astaire annonce à la presse qu'il se retire du monde du cinéma. Le film est annoncé comme étant son dernier et des milliers de lettres de protestation lui parviennent, le public ne se résignant pas à sa disparition de l'affiche.

Sa retraite est de courte durée. En octobre 1947, alors que Judy Garland et Gene Kelly sont en répétition pour Parade de printemps, Kelly se casse la cheville et appelle Astaire pour le remplacer. Conscient du potentiel Astaire-Garland sur une même affiche, le studio les reconduit pour un second film. Judy Garland en est évincée, suite à ses retards constants et à son comportement erratique, remplacée au pied levé par Ginger Rogers. Dix ans plus tard, faute d'affiche Astaire-Garland, Arthur Freed s'offre le retour du couple Astaire-Rogers. Entrons dans la danse est un succès et ravit les fans du couple dansant. La carrière de Fred Astaire prend un nouvel essor et il tourne certains de ses plus grands films, jusqu'à la fin des années 1950, période à laquelle les offres se font plus rares.

Il tournera une série d'émissions spéciales pour la télévision, jusqu'au début des années 1960. L'un de ces programmes, Une soirée avec Fred Astaire (An Evening with Fred Astaire), remporte 9 Emmy Awards en 1958. Astaire continue sa carrière cinématographique de façon sporadique jusque dans les années 1980, apparaissant dans des films tels La Vallée du bonheur en 1968 (sa dernière comédie musicale) et La Tour infernale en 1974, pour lequel il reçoit sa seule nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle masculin. Il apparaît dans le documentaire That's Entertainment!, au milieu des années 1970, dans un numéro de danse avec Gene Kelly. Il participe aussi en 1978 à la série télévisée de science-fiction Galactica et tourne son dernier film, Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) en 1981. Il reçoit un Oscar d'honneur en 1950 « pour son talent artistique exceptionnel et sa contribution à la technique des comédies musicales ». L'American Film Institute lui remet un « Lifetime Achievement Award » en 1981. Il le classera cinquième acteur de légende. Fred Astaire meurt en juin 1987 d'une pneumonie aiguë ; il est inhumé à Chatsworth en Californie.

Filmographie

  • 1933 : Le Tourbillon de la danse (Dancing Lady) de Robert Z. Leonard : Fred Ayres
  • 1933 : Carioca (Flying Down to Rio) de Thornton Freeland
  • 1934 : La Joyeuse Divorcée (The Gay Divorcee) de Mark Sandrich
  • 1935 : Roberta de William A. Seiter
  • 1935 : Le Danseur du dessus (Top Hat) de Mark Sandrich : Jerry Travers
  • 1936 : En suivant la flotte (Follow the Fleet) de Mark Sandrich
  • 1936 : Sur les ailes de la danse (Swing Time) de George Stevens
  • 1937 : Une demoiselle en détresse (Damsel in Distress) de George Stevens
  • 1937 : L'Entreprenant Monsieur Petrov (Shall We Dance) de Mark Sandrich
  • 1938 : Amanda (Carefree) de Mark Sandrich
  • 1939 : La Grande Farandole (The Story of Vernon and Irene Castle) de Henry C. Potter
  • 1940 : Broadway qui danse (Broadway Melody of 1940) de Norman Taurog : Johnny Brett
  • 1940 : Swing Romance (Second Chorus) de Henry C. Potter : Danny O'Neill
  • 1941 : L'amour vient en dansant (You'll Never Get Rich) de Sidney Lanfield
  • 1942 : L'amour chante et danse (Holiday Inn) de Mark Sandrich
  • 1942 : Ô toi ma charmante (You Were Never Lovelier) de William A. Seiter
  • 1943 : L'Aventure inoubliable (The Sky's the Limit) de Edward H. Griffith
  • 1945 : Yolanda et le Voleur (Yolanda and the Thief) de Vincente Minnelli : Johnny Parkson Riggs
  • 1946 : Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli, rôles de Raffles/Tai Long/Un gentleman
  • 1946 : La Mélodie du bonheur (Blue Skies) de Stuart Heisler
  • 1948 : Parade de printemps (Easter Parade) de Charles Walters : Don Hewes
  • 1949 : Entrons dans la danse (The Barkleys of Broadway) de Charles Walters : Josh Barkley
  • 1950 : Trois Petits Mots (Three Little Words) de Richard Thorpe : Bert Kalmar
  • 1950 : Maman est à la page (Let's Dance) de Norman Z. McLeod
  • 1951 : Mariage royal (Royal Wedding) de Stanley Donen : Tom Bowen.
  • 1952 : La Belle de New York (The Belle of New York) de Charles Walters : Charlie Hill
  • 1953 : Tous en scène (The Band Wagon) de Vincente Minnelli
  • 1955 : Papa longues jambes (Daddy Long Legs)) de Jean Negulesco
  • 1957 : Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen : Dick Avery
  • 1957 : La Belle de Moscou (Silk Stockings) de Rouben Mamoulian (remake de Ninotchka d'Ernst Lubitsch) : Steve Canfield
  • 1959 : Le Dernier Rivage (On the Beach) de Stanley Kramer : Julian Osborne
  • 1961 : Mon séducteur de père (The Pleasure of his Company) de George Seaton
  • 1962 : L'Inquiétante dame en noir (The Notorious Landlady) de Richard Quine : Franklyn Ambruster
  • 1968 : La Vallée du bonheur (Finian's Rainbow) de Francis Ford Coppola : Finian McLonergan
  • 1968 : Une combine en or (Midas Run) de Alf Kjellin
  • 1972 : Imagine de John Lennon et Yoko Ono
  • 1974 : La Tour infernale (Towering Inferno) de John Guillermin : Harlee Clairborne
  • 1974 : Il était une fois Hollywood (That Entertainment Part I) documentaire de Jack Haley Jr : Lui-même
  • 1976 : Hollywood, Hollywood (That's Entertainement Part II) - Film documentaire de Gene Kelly : Lui-même
  • 1977 : Un taxi mauve d'Yves Boisset : Docteur Scully
  • 1978 : Battlestar Galactica, ep17,La voie du sang (The Man with Nine Lives) série de Glen A. Larson : Caméléon
  • 1981 : Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) de John Irvin : Ricky Hawthorne

Hayworth Rita

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Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino le 17 octobre 1918 à New York - 14 mai 1987 à New York) est une actrice américaine. Rita Hayworth est le sex symbol féminin des années 40. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle sera l’épouse d’Orson Welles avant de devenir, avec le Prince Aly Khan, une princesse des Mille et une nuits.

Hayworth Rita Hayworth Rita

En 1918, Rita Hayworth naît à New York sous le nom de Margarita Carmen Cansino, elle sera l’aînée d’une famille de trois enfants (deux jeunes frères). Son père, Eduardo Cansino, danseur, assez célèbre, est d’origine sévillane. Le père d’Eduardo, Don Antonio, a fondé avec ses sept enfants, un groupe de danseurs andalous populaire, les « Dancing Cansinos », le charme latin étant à la mode aux Etats-Unis. Sa mère Volga, née Haworth, elle-même danseuse, est fille d’acteurs irlandais. Margarita vit une enfance difficile entre un père strict et une mère qui deviendra alcoolique.

Dès ses premières années, elle se produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino ». Elle danse notamment à 4 ans en Sévillane, avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au Carnegie Hall. « Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu pendant mon enfance, confiera plus tard la star Rita Hayworth. Mes parents m’ont appris à danser avant que je marche… » Son père, qu’elle admire, exige d’elle un travail intense et lui impose des cours de danse particulièrement contraignants. Mais le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale, en même temps que leurs finances. Leurs spectacles ne font plus recette et le groupe se dissout. Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend la direction d’Hollywood, les latin-lovers étant toujours à la mode. Il fonde une école de danse en 1928 à l’angle de Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse professionnelle dès l'âge de 12 ans.

Mais les Cansino, bohèmes dans l’âme, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la première offre intéressante. Eduardo continue de monter des spectacles et décide de prendre sa fille, âgée de 14 ans, comme partenaire attitrée. Ils dansent des versions modernes du tango espagnol et du boléro. Elle se vieillit, il se rajeunit et passent pour un couple. Leur succès est inouï. Son père devient possessif envers sa fille et surveille de près ses relations. Margarita travaille beaucoup, jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, à Agua Calienta à la frontière du Mexique, à Santa Monica, à Long Beach… Malgré ses réticences, son père, déchiré entre l’amour de sa fille et son ambition de la voir réussir, la pousse à prendre des cours de maintien et à passer des castings.

En 1933, La Warner Bros. Pictures lui fait passer un bout d’essai mais l’écarte, la jugeant trop ronde et de front trop étroit. D’autres la trouvent trop brune ou elle n’a pas le look qui convient. C’est Winfield Sheehan, vice-président de la Fox Film Corporation, qui la remarque, séduit par son charme et son allure. Il lui fait signer un contrat, à condition qu’elle change son prénom en Rita. Rita Cansino danse dans son premier film L’enfer (1935) aux cotés de Spencer Tracy. Étouffée par son père et sa mère, devenue alcoolique, Rita commence à prendre ses distances. Elle apparaît dans plusieurs films de série B où elle incarne les filles exotiques, mexicaines, égyptiennes … Mais quand la Fox fusionne avec la 20th Century Pictures pour devenir la 20th Century Fox, le nouveau producteur en chef Darryl F. Zanuck la remplace par Loretta Young alors qu’elle devait interpréter le rôle principal du film Ramona (1936), et de plus la licencie.

C’est à ce moment qu’elle rencontre Edward C. Judson, businessman arriviste, il s’intéresse à sa carrière et va tenter de la propulser dans le cinéma. Rita, 19 ans, épouse Judson, 39 ans, en 1937, plus sans doute pour échapper à l’enfer de sa famille. Dés lors Judson va la métamorphoser … Il lui fait prendre des cours de diction, la persuade de changer totalement son « look », de se mettre à la diète, d’avoir recours à la chirurgie esthétique pour creuser l’ovale de son visage en arrachant des molaires et pour redessiner l’implantation de ses cheveux. Rita est trop brune et trop « latino » après les semaines de torture avec les séances d’électrolyse, il la teint en roux agressif.

Continuant ses plans, il la présente à Harry Cohn, le patron de la Columbia Pictures, qu’il connaît bien. Le producteur tombe sous le charme et lui fait signer un contrat de sept ans de 250 dollars par semaine, il change son nom de Cansino par le nom de sa mère, Hayworth, pour faire plus distingué (rajoutant un y, pour la distinguer de son oncle, Vinton Haworth, aussi acteur). Elle tourne ensuite dans une douzaine de films qui lui permettront d’acquérir plus de métier. Harry Cohn, réputé pour sa vulgarité, est obsédé par la jeune starlette qui refuse ses avances. Elle subira une cour empressée. Il fera même installer des micros dans sa loge pour être au courant de tous ses faits et gestes.

Rita Hayworth se fait enfin remarquer dans le film d’Howard Hawks Seuls les anges ont des ailes malgré la présence écrasante de ses deux célèbres partenaires Cary Grant et Jean Arthur qui est alors la star de la Columbia. Rebutée par la grossièreté de Cohn, Jean Arthur quittera d’ailleurs la Columbia. Rita gagne alors 2 500 dollars par semaine et cette somme sera multiplié par dix au cours des années suivantes, sa carrière démarre. Autant elle est réservée et introvertie dans sa vie privée, autant elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights.

George Cukor qui lui avait fait passer des essais en 1938, la recommande à la Metro-Goldwyn-Mayer pour un rôle secondaire très glamour dans Suzanne et ses idées avec Joan Crawford. Harry Cohn la « prête » à la célèbre compagnie. Le public réagit immédiatement, à tel point que la Columbia doit tirer un grand nombre de photos publicitaires pour satisfaire ses admirateurs. Elle tournera à la Columbia deux films dont The Lady in the question de Charles Vidor qui deviendra son réalisateur fétiche et avec, pour la première fois, Glenn Ford avec qui elle tournera cinq films.

Harry Cohn est maintenant sûr de la valeur de Rita. Ne sachant encore très bien comment l’employer, il continue de la « prêter » à d’autres compagnies plus célèbres. La Warner Bros pour deux films dont The Strawberry Blonde de Raoul Walsh, avec James Cagney et Olivia de Havilland, qui obtient un vif succès. La Warner essaye d’ailleurs de racheter le contrat de Rita à la Columbia, en vain. La 20 th Century Fox pour Arènes sanglantes film en Technicolor, avec Tyrone Power et Linda Darnell. Rouben Mamoulian, le réalisateur a pourtant auditionné plus de 30 actrices pour le rôle de Doña Sol, mais il finit par exiger de Darryl Zanuk qu’il fasse venir Rita au casting. Dès qu’il la voit, il sait que c’est elle. Rita y réalise une magnifique performance. Elle fait la couverture de tous les magazines et la une des quotidiens, Rita Hayworth est désormais lancée. Zanuck la réclamera encore, persuadé maintenant de son impact auprès du public dans Mon amie Sally d’Irving Cummings avec Victor Mature, avec qui elle aura une liaison, et pour Six destins de Julien Duvivier.

L’actrice se remet à la danse pour des comédies musicales comme Musique dans mon cœur et tourne dans deux petits bijoux avec Fred Astaire, L'Amour vient en dansant et Ô toi ma charmante. L’alchimie électrique des deux interprètes touche le public et à la grande joie des spectateurs, le couple explose littéralement l’écran. En 1941, grâce à une photo parue en couverture dans Life magazine, elle obtient une popularité considérable auprès des GI américains engagés dans la Seconde Guerre mondiale. C’est le règne des pin-up girls et Rita sera, avec Betty Grable, sans doute la plus populaire auprès de ces soldats qui épinglent les photos de leur star aux murs de leurs chambrées. Rita participera en 1943, à des visites de bases militaires et hôpitaux et à une immense tournée pour soutenir le moral des troupes (On la voit en particulier en compagnie de Marlène Dietrich). Elle divorcera entre-temps (22 mai 1942) d’un Edward Judson devenu menaçant, violent et d’une jalousie maladive.

Orson Welles, acteur et réalisateur de génie, est subjugué également par la célèbre photo de Life et entreprend de séduire « la plus belle femme des Etats-Unis. » La star succombe à la passion et la détermination de Welles et ils se marient à la sauvette le 7 septembre 1943. Malgré ses réticences, elle suit Orson à Washington lors de ses campagnes électorales. Elle tourne alors, dans une comédie musicale La Reine de Broadway avec Gene Kelly. À sa sortie en 1944, le film est un succès sans précédent qui lui vaudra, cette fois, la renommée internationale. Ce film, précurseur des grands films musicaux des années cinquante, mettra en valeur les véritables qualités de danseuse de Rita et révélera les talents de chorégraphe de Gene Kelly (et de Stanley Donen), notamment dans le fameux numéro « The alter ego dance » où il danse avec lui-même. Elle tournera encore deux films musicaux, Cette nuit est toujours de Victor Saville (1945), et L'Étoile des étoiles d’Alexander Hall (1947). Jusqu’à la fin des années cinquante, quel que soit le genre de ses films, le public attendra « son » numéro musical. Malheureusement, elle n’a pas beaucoup de voix et toutes ses chansons sont doublées, un secret que la Columbia gardera jalousement.

Puis vint l’apothéose, la bombe Gilda, film phare dans la carrière de Rita. Incarnation de la femme fatale, Rita Hayworth atteint son apogée dans ce film noir, de Charles Vidor, son réalisateur fétiche. Dans une scène, devenue morceau d’anthologie, Gilda vêtue d’un fourreau noir retire ses longs gants en chantant l’incendiaire chanson « Put the blame on mame », elle entrera à jamais dans la légende et ce « strip tease » suggéré, sera un des sommets de l’érotisme au cinéma. Son image sera collée sur une des premières bombes atomiques, baptisée Gilda, larguée le 1er juillet 1946 sur l’atoll de Bikini. Rita dira : « Je hais la guerre ; toute cette histoire autour de cette bombe me rend profondément malade. »

Malgré la naissance de sa première fille, Rebecca, le mariage de Rita et d’Orson bat de l’aile. Alors qu’ils sont en instance de divorce, Orson Welles lui offre, comme un cadeau de rupture, son meilleur film La Dame de Shanghai. Aux journalistes qui lui demande pourquoi ce film, elle répond « Je le devais à Orson ». Au plus grand effroi et fureur de Cohn, Welles fit couper la flamboyante chevelure de Rita et la teint en blonde. Désastre financier, certainement imputable au fait qu’il s’agisse d’une œuvre d’auteur et non d’un film spécialement construit autour de la star. Le final du film sera une autre séquence d’anthologie : l’extraordinaire scène de massacre dans un labyrinthe de miroirs où Elsa Bannister (Rita Hayworth) agonisera au milieu de ses reflets multipliés par les débris de glaces effondrées sous le choc des balles. Elle dira d’Orson Welles « Il est entré dans ma vie comme une fusée lançant des comètes de feu ». Le divorce est prononcé le 10 novembre 1947.

Après Gilda, les cachets de Rita sont considérables. Elle crée la Beckworth Corporation Production (Beckworth : association des noms Becky et Hayworth) et produira deux films Les Amours de Carmen et L’affaire de Trinidad. Rita Hayworth décide, en 1948, de partir quelques temps en Europe. Le 3 juillet, lors d’une fête à Cannes donnée par Elsa Maxwell, célébre chroniqueuse américaine, Rita est présentée au prince Aly Khan. Un an plus tard, le 27 mai, au terme d’une liaison placée sous le feu des tabloïds, Rita Hayworth devient princesse et se marie à Vallauris dans un faste purement hollywoodien. Elle aura une deuxième fille de cette union, Yasmina. Elle séjourne alors souvent à Cannes, dans la villa qu'y possède son mari (le Château de l'Horizon). Mais le conte de fées est de courte durée. Rita qui voulait fuir Hollywood retrouve d’autres fastes encore plus contraignants et de plus, elle subit les tendances polygames de son mari, ce qui la blesse profondément. Le couple divorce en 1953.

Elle fait son retour à Hollywood en 1952 dans L’Affaire de Trinidad. Ce film est lancé comme un nouveau Gilda, mais le charme n’agit pas. Sa popularité est toujours importante, elle aborde le genre biblique dans Salomé, beau succès commercial, où elle danse voluptueusement la danse des sept voiles et elle est toujours aussi sensuelle dans le film La Belle du Pacifique. Elle se retire à nouveau durant quelques années, qui seront marquées par un quatrième mariage désastreux (1953) avec Dick Haymes, ancien chanteur des orchestres de Benny Goodman et de Jimmy Dorsey, qui deviendra violent avec elle, ils finissent par divorcer fin 1955. Elle refuse, pendant cette période, le rôle de Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus, qui lui rappelle trop sa vie personnelle.

Elle revient au cinéma en 1957 pour L'Enfer des tropiques avec Robert Mitchum et remporte encore de grands succès dans d’excellents films comme La Blonde ou la rousse son dernier film à la Columbia, Tables séparées, Ceux de Cordura. Elle épouse en 1958, son cinquième mari, James Hill, rencontré lors du tournage de La Blonde ou la rousse et dont elle divorce très rapidement en 1961. Son déclin est amorcé et les années soixante voient son penchant pour l’alcool se répercuter fâcheusement sur son physique. Après quelques films mineurs, elle fera encore de belles compositions dans Le Plus grand cirque du monde avec John Wayne, dans Piège au grisbi où elle retrouve son partenaire et ami Glenn Ford et dans La Route de Salina pour le rôle d’une mère infortunée propriétaire d’un bar où elle montra encore ses réelles qualités d’actrice. Elle disparaît des écrans suite à La Colère de Dieu où son ami Robert Mitchum l’impose dans le rôle de Senora de la Plata. En 1980, un médecin diagnostique chez la star la maladie d'Alzheimer. En 1981, elle est placée sous la tutelle d’une de ses deux filles, la princesse Yasmina Aga Khan. Rita Hayworth s’éteint à New York le 14 mai 1987.

Filmographie

O'Neal Ryan

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Ryan O'Neal est un acteur américain né le 20 avril 1941 à Los Angeles. Il est surtout connu pour ses rôles (opposés) dans Love Story, aux côtés d'Ali McGraw, et dans Barry Lyndon réalisé par Stanley Kubrick. Mais son plus beau rôle reste celui de Paper Moon réalisé par Peter Bogdanovich aux côtés de sa fille de neuf ans Tatum O'Neal.

O'Neal Ryan O'Neal Ryan

Ses parents sont Charles O'Neal, scénariste d'origine Irlandaise à Hollywood, et l'actrice Patricia Callaghan. Ryan O'Neal débute, comme Tuesday Weld, Warren Beatty et Ron Howard, dans la série, très populaire en Amérique, Dobie Gillis. Il devient actif à la télévision, apparaissant dans Les Incorruptibles, Le Virginien, Perry Mason, côtoyant John Forsythe, Ronald Reagan et Nancy Davis future Reagan. Il n'est encore qu'un beau garçon parmi tant d'autres mais dès 1962 il joue un rôle régulier à la télévision. Le jeune premier devient célèbre, en même temps que Mia Farrow, dans le soap opéra Peyton Place, de 1964 à 1969. Le très séduisant débutant a aussi pour partenaire alors, au cinéma, à la télévision et dans la vie, Leigh Taylor-Young. Lorsque la série s'achève, O'Neal tourne un film pour Michael Winner avant de trouver son premier rôle mythique : Love Story lui vaut une nomination aux oscars de 1970 dans la catégorie meilleur acteur. Désormais, le couple qu'il forme avec Ali McGraw (à l'écran) prend place dans toutes les anthologies du romantisme.

Après ce triomphe surprise (après les refus de Michael Douglas, Michael York, Michael Sarrazin, Jon Voight, Beau Bridges, Jeff Bridges, Keith Carradine et Peter Fonda, le réalisateur Arthur Hiller ne voulait pas d'O'Neal, imposé par le producteur Robert Evans - L'Enfant gâté d'Hollywood, la confession d'un producteur flamboyant), Ryan forme un couple également parfait avec Lesley Ann Warren dans un téléfilm et s'illustre en cowboy naïf face au vétéran William Holden dans le western de Blake Edwards, Deux hommes dans l'Ouest. Par la suite O'Neal se spécialise dans la comédie, succédant en quelque sorte à Rock Hudson (voire Cary Grant) dans On s'fait la valise, Doc ? au côté de la superstar Barbra Streisand, La Barbe à papa (1973) dont il partage l'affiche avec sa fille lauréate aux Oscars, Tatum O'Neal, Nickelodeon (1976) avec Burt Reynolds et Tatum, les trois réalisés par Peter Bogdanovich. Il devient le second acteur le plus important en termes de nombre de films réalisés en 1972. Sacré "prince charmant" de l'écran, il tient dans ses bras Jacqueline Bisset et Stella Stevens.

Entre temps, Ryan O'Neal a interprété le rôle titre de Barry Lyndon, sous la direction du cinéaste culte Stanley Kubrick. Si son personnage infâme et arriviste ne lui vaut pas la sympathie d'un public cinéphile exigeant (qui ne lui pardonne pas Love Story), sa composition l'immortalise tandis que cette image veule lui colle à la peau.. Après Barry Lyndon, la carrière de Ryan devient plus hésitante. Il participe, parmi tant d'autres, au monumental Un pont trop loin et a pour partenaire Isabelle Adjani dans le film noir Driver — un échec public. Il tente un retour avec la suite de Love Story, Oliver's Story, où Candice Bergen succède à Ali McGraw — le succès est bien moindre. Il reforme avec Barbra Streisand leur couple classique, peine perdue. Ses films suivants, comédies (Partners avec John Hurt, Divorce à Hollywood avec Shelley Long) ou aventures (Opération Green Ice avec Anne Archer et Omar Sharif), ne remplissent pas les salles.

Dans les années 1980, Ryan O'Neal tourne dans des films ayant peu de succès, dont la Fièvre du jeu (1985) nommé dans quatre catégories des Razzie Awards 1985, qui lui valurent de plus une nomination aux Razzie Awards 1989 dans la catégorie "pire acteur de la décennie". Le film, dirigé par le grand Richard Brooks, mériterait d'être réévalué. Les Vrais Durs ne dansent pas mis en scène par l'écrivain Norman Mailer n'est pas à la hauteur de son auteur mais demeure un honorable film noir, avec Isabella Rossellini en covedette. En 1989, Le Ciel s'est trompé consacre la chute d'O'Neal, éclipsé par Robert Downey Jr. auprès de la belle Cybill Sheperd. La même année, l'acteur rencontre un grand succès avec sa compagne Farrah Fawcett dans le téléfilm dramatique On a tué mes enfants. Succès que le couple, très populaire, tente de réitérer dans la série Good Sports, en 1991.

À cette époque, Ryan O'Neal brille davantage sur le petit écran — les téléfilms 1775 avec Lesley-Anne Down et Un homme au grenier face à la légendaire Katharine Hepburn — que sur le grand, où il collectionne les échecs : Ma femme me tue de Paul Mazursky au côté de Cher, An Alan Smithee Film : Burn Hollywood Burn pour lequel il retrouve Arthur Hiller, le réalisateur de Love Story. En 1998, le très malin La Méthode zéro redore son image. La même année, il croise sur Coming Soon deux fantômes de son passé : Peter Bogdanovich et Mia Farrow. Il passe ensuite du téléfilm de science-fiction au thriller sur grand écran, rejoint Al Pacino et Kim Basinger dans la distribution de Influences, et paraît dans un épisode de Desperate Housewives en 2005, dans le rôle de Rodney Scavo. La star surfe sur cette nouvelle vague, entamant la même année un rôle régulier, au côté d'Alicia Silverstone, dans la série Miss Match. L'année suivante, O'Neal incarne pour la première fois le père (assassin) de l'héroïne de la série Bones.

O'Neal a longtemps partagé sa vie avec parfois des interruptions avec l'actrice Farrah Fawcett. Il est de notoriété publique qu'il est sorti avec Diana Ross quelque temps, et (ainsi qu'elle l'a raconté dans ses mémoires Passé imparfait) avec Joan Collins. Il a été marié avec l'actrice Joanna Moore et Leigh Taylor-Young. Il a quatre enfants : Tatum O'Neal, Griffin O'Neal (avec Joanna Moore), Patrick O'Neal, commentateur sportif (avec Taylor-Young) et Redmond O'Neal (avec Farrah Fawcett; pour mémoire, le rôle qui a propulsé Ryan O'Neal au premier plan est celui de Redmond Barry). En 2007, Ryan et son dernier fils, Redmond, sont arrêtés en possession de méthamphétamine. Redmond a une addiction aux drogues et il est en liberté surveillée. Son père, pour éviter l'incarcération de son fils, endosse la responsabilité de la possession de ses stupéfiants. En 2001, il a été diagnostiqué comme ayant une leucémie myéloïde chronique ; en 2006, il est en rémission. Après son combat contre la leucémie, O'Neal est resté fréquemment au côté de sa compagne, Farrah Fawcett, durant son combat contre le cancer. Farrah meurt à Los Angeles le 25 juin 2009 à 62 ans.

Filmographie 

  • 1960 : Dobie Gillis TV
  • 1960 : Les Incorruptibles TV
  • 1960 : The Playoff avec Dana Andrews, Nancy Davis, Ronald Reagan (hôte) TV
  • 1961 : Bachelor Father avec John Forsythe TV
  • 1962 : This Rugged Land de Arthur Hiller avec Richard Egan, Charles Bronson
  • 1962-1963 : Empire avec Egan, Bronson série télévisée : Tal Garret
  • 1963 : Le Virginien TV
  • 1964 : La Grande Caravane TV
  • 1964 : Perry Mason TV
  • 1964-1969 : Peyton Place (feuilleton télévisé, 134 épisodes) : rôle de Rodney Harrington
  • 1969 : Une si belle garce (The Big Bounce) de Alex March : Jack Ryan
  • 1969 : Under the Yum Yum Tree (téléfilm) de E.W. Swackhamer avec Leigh Taylor-Young : Mike
  • 1970 : The Games de Michael Winner avec Michael Crawford, Charles Aznavour, Jeremy Kemp, Stanley Baker : Scott Reynolds
  • 1970 : Love Story de Arthur Hiller : Oliver Barrett IV
  • 1971 : Love Hate Love de George McCowan avec Lesley Ann Warren (téléfilm) : Russ Emery
  • 1971 : Deux hommes dans l'Ouest (Wild Rovers) de Blake Edwards avec William Holden : Frank Post
  • 1972 : On s'fait la valise, Doc ? (What's Up, Doc?) de Peter Bogdanovich : Dr. Howard « Steve » Bannister
  • 1973 : Le Voleur qui vient dîner (The Thief Who Came to Dinner), de Bud Yorkin : Webster
  • 1973 : La Barbe à papa (Paper Moon) de Peter Bogdanovich : Moses Pray
  • 1975 : Barry Lyndon de Stanley Kubrick : Barry Lyndon
  • 1976 : Nickelodeon de Peter Bogdanovich avec Burt Reynolds, Tatum O'Neal, Brian Keith, Stella Stevens : Leo Harrigan
  • 1977 : Un pont trop loin (A Bridge Too Far) de Richard Attenborough : Brig. Gen. James Gavin
  • 1978 : Driver (The Driver) de Walter Hill : Le conducteur
  • 1978 : Oliver's Story de John Korty avec Candice Bergen : Oliver Barrett
  • 1979 : Tendre combat (The Main Event) d'Howard Zieff avec Barbra Streisand : Eddie 'Kid Natural' Scanlon
  • 1981 : Les Fesses à l'air (So Fine) d'Andrew Bergman avec Mariangela Melato, Jack Warden
  • 1981 : Opération Green Ice (Green Ice) aventures romantiques d'Ernest Day avec Anne Archer, Omar Sharif : Joseph Wiley
  • 1982 : Partners comédie de James Burrows avec John Hurt : Sgt Benson
  • 1984 : Divorce à Hollywood (Irreconcilable Differences) de Charles Shyer : Albert Brodsky
  • 1985 : La Fièvre du jeu (Fever Pitch) de Richard Brooks : Taggart
  • 1987 : Les vrais durs ne dansent pas (Tough Guys Don't Dance) film noir de Norman Mailer avec Isabella Rossellini : Tim Madden
  • 1988 : Sam Found Out : A Triple Play de Piers Haggard avec Liza Minnelli (téléfilm)
  • 1989 : Le Ciel s'est trompé (Chances Are), d'Emile Ardolino : Philip Train
  • 1989 : On a tué mes enfants (Small Sacrifices) (téléfilm) de David Greene : Lew Lewiston
  • 1991 : Good Sports (série télévisée) avec Farrah Fawcett : Bobby Tannen
  • 1991 : 1775 (téléfilm) de David Trainer avec Lesley-Anne Down : Jeremy Proctor
  • 1991 : Un homme au grenier (The Man Upstairs) (téléfilm) de George Schaefer avec Katharine Hepburn : Mooney
  • 1996 : Ma femme me tue (Faithful) comédie criminelle de Paul Mazursky avec Cher, Chazz Palminteri : Jack
  • 1997 : Hacks comédie de Gary Rosen avec Stephen Rea, Illeana Douglas, John Ritter, Tom Arnold, Jason Priestley : Dr. Applefield
  • 1997 : An Alan Smithee Film: Burn Hollywood Burn comédie de Arthur Hiller et Alan Smithee avec Coolio, Eric Idle : James Edmunds
  • 1998 : La Méthode zéro (Zero Effect) de Jake Kasdan : Gregory Stark
  • 1998 : Coming Soon de Colette Burson : Dick
  • 2000 : Epoch (téléfilm) science-fiction de Matt Codd avec David Keith : Allen Lysander
  • 2000 : Bull (série télévisée) : Robert Roberts II
  • 2000 : Le gentleman bandit (Gentleman B.) de Jordan Alan avec Ed Lauter : Bank Manager
  • 2000 : La Liste (The List) thriller de Sylvain Guy avec Mädchen Amick, Ben Gazzara : Richard Miller
  • 2002 : Influences (People I Know) de Daniel Algrant : Cary Launer
  • 2003 : Le Truand de Malibu (en) (Malibu's Most Wanted) comédie criminelle de John Whitesell avec Bo Derek : Bill Gluckman
  • 2005 : Desperate Housewives (série télévisée, 1 épisode) : Rodney Scavo
  • 2005 : Miss Match (série télévisée, 14 épisodes) : Jerrold 'Jerry' Fox
  • 2007 : Waste Land court métrage de Rebecca Chaney : Gabriel
  • 2006-2010 : Bones (série télévisée) : Max Keenan
  • 2009 : Grey's Anatomy (série télévisée) : un patient (épisode 4 : on ne choisit pas sa famille/Tainted Obligation) voir Saison 6 de Grey's Anatomy
  • 2010 : 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération (série télévisée) : Spence Montgomery

Collins Joan

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Joan Collins, est une actrice anglaise, née le 23 mai 1933 à Londres. Fille d'un imprésario, Joan Collins débute enfant sur scène, dans Une maison de poupée d'Henrik Ibsen. 

Collins Joan Collins Joan

Très jeune elle entre à l'ARAD (l'Académie Royale d'Art Dramatique) de Londres et rapidement, elle attire l'attention du cinéma. Elle signe avec le studio Rank et se spécialise dans les compositions « réalistes » de jeunes filles rebelles ou en butte à la société (I Believe in You de Basil Dearden avec Celia Johnson et Cecil Parker, Les bons meurent jeunes de Lewis Gilbert avec Laurence Harvey et Gloria Grahame…). Elle s'essaie avec succès à la comédie dans Our Girl Friday et participe à la production internationale Decameron Nights/Les Contes de Boccace — avec le Français Louis Jourdan et Joan Fontaine. On compare l'adolescente à Jean Simmons et on lui prédit un brillant avenir en Grande-Bretagne quand elle tourne son premier film américain en Italie : le monumental péplum La Terre des pharaons, mis en scène par Howard Hawks, lui ouvre les portes d'Hollywood.

Sous contrat avec la Fox, elle joue une suivante de Bette Davis dans un film historique puis remporte le rôle convoité de La Fille sur la balançoire dirigé par Richard Fleischer. Elle reprend ensuite le rôle de Joan Crawford dans le remake de Femmes de Cukor, joue un personnage alcoolique au côté de Jayne Mansfield dans une adaptation de Steinbeck (Les Naufragés de l'autocar - The Wayward Bus) mais demeure le plus souvent cantonnée dans des rôles stéréotypés, passant après des stars plus affirmées. Après l'antiraciste Une île au soleil de Robert Rossen, avec James Mason, Stephen Boyd et Harry Belafonte, Collins tourne au Japon Stopover Tokyo, avec Robert Wagner, le mari de Natalie Wood. Cependant, après la catastrophe de Stopover Tokyo, la déception est amère lorsque l'actrice apprend que Roberto Rossellini est remplacé sur le tournage de L'Epouse de la mer/Sea Wife par un réalisateur inconnu : elle attendait beaucoup de ce rôle de religieuse tentée par la chair, face à un Richard Burton en fin de contrat et se fichant éperdument du projet.

Collins fait figure de remplaçante et ses employeurs font peu de cas d'elle. Même si elle est particulièrement dure à l'égard de ses films, elle travaille, après Hawks et Rossen, avec Henry King, Leo McCarey, Henry Hathaway… Elle donne la réplique à Gregory Peck dans le western Bravados, et surtout à Paul Newman dans la comédie La Brune brûlante, deux succès. Pour le policier Les Sept Voleurs, elle prend des cours de strip tease, mais l'essentiel de sa prestation est coupé par la censure. À l'époque où elle joue l'héroïne biblique Esther sous la direction de Walsh, Collins est fiancée à Warren Beatty. Si la carrière de celui-ci décolle, celle de Collins marque le pas : ses rapports avec la Fox se détériorent suite à plusieurs refus de scénarios par l'actrice. Suivant les conseils de son amant, elle refuse entre autres une adaptation de D. H. Lawrence qui remporte pourtant un grand succès, notamment critique. Collins a également raconté comment on lui avait proposé de reprendre le rôle de Cléopâtre, alors qu'Elizabeth Taylor était hospitalisée, dans ses mémoires Passé imparfait : avant d'être offert à Liz Taylor, le rôle avait été proposé à Audrey Hepburn et beaucoup d'autres actrices, y compris Marilyn Monroe et Brigitte Bardot selon Collins, mais aucune n'était intéressée — Taylor ayant accepté par plaisanterie contre un cachet d'un million de dollars. Selon une autre version, l'actrice aurait dû tenir le rôle-titre de Cléopâtre mais le tournage sans cesse reporté a annulé ce projet.

« Découverte à dix-sept ans, star à vingt ans, mise au rancart à vingt-cinq » : ainsi la vedette résume-t-elle sa situation alors. Après Astronautes malgré eux, comédie d'espionnage avec Bob Hope et Bing Crosby, dernier épisode de la longue série des En route pour…, Joan Collins et la Fox rompent d'un commun accord. Elle entame une carrière en Italie avec Cent millions ont disparu/La Congiuntura, premier film d'Ettore Scola, où elle joue un personnage de comédie face à Vittorio Gassman. Cependant, sa vie privée l'éloigne des écrans à ce tournant de sa carrière. À son retour, elle est rétrogradée.

Durant les quinze années suivantes, le grand public peut l'apercevoir dans des épisodes de séries telles que Star Trek, Mission impossible, Cosmos 1999, Baretta, Sergent Anderson, Amicalement vôtre, Bizarre, bizarre, Starsky et Hutch… Désormais Collins cachetonne. Au cinéma, elle joue des premiers rôles dans des films de série B ou Z (l'érotico-psychologique L'Amore breve tout contre Mathieu Carrière) ou des apparitions de « guest », comme dans la comédie musicale autobiographique Can Hieronymus Merkin… écrite, réalisée et interprétée par son mari d'alors, Anthony Newley. La comédienne se spécialise un temps dans le film d'horreur britannique : Histoires d'outre-tombe, Sueur froide dans la nuit, Le Manoir des fantasmes où figure Linda Gray, future Sue Ellen de Dallas, L'Empire des fourmis géantes… Toujours active sur scène, Joan s'illustre parfois dans des productions plus prestigieuses, par exemple The Man Who Came to Dinner pour la télévision, où elle est confrontée à Orson Welles.

En pleine période disco, The Stud, adaptation d'un roman de sa sœur Jackie Collins, est un film qui traite crûment de sexe. Il relance la carrière de la comédienne au cinéma. Sa suite, The Bitch, vaudra à son interprète principale le slogan « Joan Collins est la salope » au festival de Cannes de la même année. Collins apparaît également dans Le Grand Sommeil de son compatriote Michael Winner, avec Robert Mitchum et Sarah Miles en vedettes, et dans Sunburn, coup de soleil de Richard Sarafian avec Farrah Fawcett dans le premier rôle féminin. En 1980, elle joue sur scène lorsqu'on la contacte pour le rôle d'Alexis Morrell Carrington, future Colby Dexter et Rowan, décliné par Sophia Loren et Raquel Welch, dans la série Dynastie lancée pour concurrencer Dallas. Dynastie ne marche alors pas très bien : l'irruption de la garce Alexis va faire décoller le programme. Collins devient à cinquante ans une star mondiale, adulée et critiquée. Elle est surnommée « la femme que le monde aime haïr » et devient une des femmes les plus riches de Grande-Bretagne, gérant son image au mieux, souvent comparée à Elizabeth Taylor, un de ses modèles. Au sommet de sa gloire, Joan Collins est connue pour avoir le plus changé de robes dans un (télé)film, Sins/Haute Fortune : 85 costumes différents.

En 1989, Dynastie s'arrête. Joan a 56 ans. L'actrice se lance dans l'écriture de livres à la façon de sa sœur et consacre toute son énergie à un procès qui l'oppose à son éditeur. Au cinéma, elle tourne Décadence de et avec Steven Berkoff en 1994 et Au beau milieu de l'hiver de Kenneth Branagh l'année suivante, où elle joue l'agent de la troupe. En 2000, elle succède à Elizabeth Taylor en fossile dans Les Pierrafeu à Rock Vegas. À la télévision, en relation avec Aaron Spelling, le producteur de Dynastie, elle a joué dans plusieurs de ses séries dont quelques apparitions dans l'une des comédies de NBC, Will et Grace, et le public a pu la voir dans Pour l'amour du risque, avec Robert Wagner, Une nounou d'enfer, Brentwood, Femmes de footballeurs, jusqu'à Miss Marple (épisode Jeux de glaces) en 2009, face à Julia McKenzie.

En 2001 un téléfilm coécrit par Carrie Fisher réunit Joan Collins, Elizabeth Taylor, Debbie Reynolds (ces deux dernières avaient été au centre d'un scandale retentissant dans les années 1950) et Shirley MacLaine, sœur de Warren Beatty, il ne suscitera qu'un intérêt poli. A partir de 1990, "la" Collins retrouve la scène, succédant à Elizabeth Taylor dans Private Lives, qui lui permet de débuter à Broadway, interprétant Love Letters face à George Hamilton puis Stacy Keach, Over The Moon avec Frank Langella, Full Circle, le musical Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, An Evening with Joan Collins, Legends aux côtés de Linda Evans et One Night with Joan.

Entre 1952 et 2002, l'actrice se sera mariée cinq fois (avec les acteurs britanniques Maxwell Reed et Anthony Newley, le producteur Ronald Kass, le chanteur Peter Holm et Percy Gibson qui s'occupe d'une compagnie théâtrale). Elle a trois enfants : Tara née en 1963 et Sacha né en 1965, de Anthony Newley et Katyana dite Katy née en 1972, de Ron Kass. Collins entretient son image de séductrice, tant à l'écran qu'en ville. Dans ses mémoires (paraît-il expurgés) Passé imparfait, elle raconte ses démêlés avec son premier mari Maxwell Reed, dresse la liste de ses amants (Sidney Chaplin, George Englund (en), Warren Beatty, Terence Stamp, Ryan O'Neal…) et raconte comment elle fut mêlée, dans les années 1950, avec Zsa Zsa Gábor et Kim Novak, au « scandale Trujillo », lié au fils du dictateur.

Filmographie

  • 1951 : Lady Godiva Rides Again de Frank Launder avec Dennis Price, Diana Dors, Kay Kendall : Beauty Queen Contestant
  • 1952 : Haine et Passion (« The Guiding Light ») (série télévisée) : Alexandra 'Alex' Spaulding von Halkein Thorpe
  • 1952 : Judgment Deferred de John Baxter : Lil Carter
  • 1952 : Cosh Boy de Lewis Gilbert : Rene Collins
  • 1952 : The Woman's Angle de Leslie Arliss avec Cathy O'Donnell, Lois Maxwell : Marina
  • 1952 : I Believe in You : Norma
  • 1953 : Pages galantes de Boccace (Decameron Nights) de Hugo Fregonese : Pampinea / Maria
  • 1953 : Tournez la clef doucement de Jack Lee : Stella Jarvis
  • 1953 : The Square Ring de Basil Dearden avec Robert Beatty et Maxwell Reed : Frankie
  • 1953 : Our Girl Friday de Noel Langley avec George Cole et Kenneth More : Sadie Patch
  • 1954 : Les Bons meurent jeunes (The Good Die Young) de Lewis Gilbert : Mary Halsey
  • 1954 : La Terre des pharaons (Land of the Pharaohs) : Princess Nellifer
  • 1955 : Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) : Bess Throckmorton
  • 1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) de Richard Fleischer avec Stephen Boyd, Ray Milland : Evelyn Nesbit
  • 1956 : The Opposite Sex de David Miller : Crystal Allen
  • 1957 : Les Naufragés de l'autocar (The Wayward Bus) de Victor Vicas : Alice Chicoy
  • 1957 : Une île au soleil (Island in the Sun) : Jocelyn Fleury
  • 1957 : Stopover Tokyo avec Robert Wagner : Tina
  • 1957 : Sea Wife de Bob McNaught avec Richard Burton : Sister Therese ('Sea Wife')
  • 1958 : Bravados (The Bravados) : Josefa Velarde
  • 1958 : La Brune brûlante (Rally 'Round the Flag, Boys!) : Angela Hoffa
  • 1960 : Les Sept Voleurs (Seven Thieves) de Henry Hathaway avec Edward G. Robinson, Rod Steiger : Melanie / Madame De La Cruz
  • 1960 : Esther et le Roi (Esther and the King) de Raoul Walsh et Mario Bava avec Richard Egan : Esther
  • 1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong) : Diane (3rd Echelon agent)
  • 1965 : Cent millions ont disparu (La Congiuntura) de Ettore Scola avec Vittorio Gassman : Jane
  • 1967 : La Nuit des assassins (Warning Shot) (téléfilm) : Joanie Valens
  • 1967 : Star Trek (série télévisée) (City on the edge of forever) : Edith Keeler
  • 1969 : Mission impossible (série télévisée) : Épisode 22 saison 3 : Nicole : (Dans le rôle de : Nicole)
  • 1969 : L'Amore breve avec Mathieu Carrière : Roberta
  • 1969 : Can Heironymus Merkin Ever Forget Mercy Humppe and Find True Happiness? : Polyester Poontang
  • 1969 : Mardi, c’est donc la Belgique (If It's Tuesday, This Must Be Belgium) : Girl on Sidewalk
  • 1969 : Subterfuge : Anne Langley
  • 1970 : L'Exécuteur (The Executioner) : Sarah Booth
  • 1970 : Up in the Cellar : Pat Camber
  • 1970 : Amicalement vôtre (The Persuaders) : Minuit moins huit kilomètres (Five Miles to Midnight), de Val Guest (série télévisée) : Sidonie
  • 1971 : Revenge : Carol Radford
  • 1971 : Quest for Love : Ottilie / Tracy Fletcher
  • 1972 : Histoires d'outre-tombe (Tales from the Crypt) : Joanne Clayton (segment « All Through The House »)
  • 1972 : Amicalement vôtre (téléfilm) : Épisode: Five Miles to Midnight : Sidonie
  • 1972 : Sueur froide dans la nuit (Fear in the Night) : Molly Carmichael
  • 1972 : The Man Who Came to Dinner (téléfilm) avec Orson Welles : Lorraine Sheldon
  • 1973 : Le Manoir des fantasmes (Dark Places) : Sarah
  • 1973 : Drive Hard, Drive Fast (téléfilm) : Carole Bradley
  • 1973 : Les Contes aux limites de la folie : Bella Thompson
  • 1974 : L'Arbitro : Elena Sperani
  • 1975 : Evil Baby (I Don't Want to Be Born) : Lucy Carlesi
  • 1975 : Alfie Darling : Fay
  • 1975 : Il Richiamo del lupo : Sonia Kendall
  • 1975 : Cosmos 1999 (série télévisée) : Épisode: La mission des Darians  : (Dans le rôle de : Kara)
  • 1976 : Il Pomicione
  • 1976 : The Bawdy Adventures of Tom Jones : Black Bess
  • 1976 : Arthur Hailey's the Moneychangers (feuilleton TV) : Avril Devereaux
  • 1977 : Poliziotto senza paura : Brigitte
  • 1977 : L'Empire des fourmis géantes (Empire of the Ants) : Marilyn Fryser
  • 1978 : The Stud : Fontaine Khaled
  • 1978 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) : Agnes Lozelle
  • 1978 : Zero to Sixty : Gloria Martine
  • 1979 : The Bitch : Fontaine Khaled
  • 1979 : Sunburn, coup de soleil (Sunburn) de Richard Sarafian : Nera
  • 1979 : A Game for Vultures : Nicolle
  • 1981 à 1989 : Dynastie (Dynasty) (série télévisée) : Alexis Morrell Carrington Colby Dexter Rowan
  • 1982 : Nutcracker : Mme Laura Carrere
  • 1982 : Des poupées de magazine (Paper Dolls) (téléfilm) : Racine
  • 1982 : Homework : Diana
  • 1982 : The Wild Women of Chastity Gulch (téléfilm) : Annie McCulloch
  • 1983 : Un Mannequin sur Mesure (téléfilm) : Kay Dillon
  • 1984 : Sa vie d'homme (téléfilm) : Pam Dugan
  • 1984 : L'Héritage fatal (The Cartier Affair) (téléfilm) : Cartier Rand / Marilyn Hallifax
  • 1986 : La Griffe du destin (Sins) (feuilleton TV) : Helene Junot
  • 1986 : Monte-Carlo (téléfilm) : Katrina Petrovna
  • 1991 : Red Peppers (téléfilm) : Lily
  • 1991 : Dynasty: The Reunion (téléfilm) : Alexis Morrell Carrington Colby Dexter Rowan
  • 1994 : Decadence de et avec Steven Berkoff : Helen / Sybil
  • 1995 : Au beau milieu de l'hiver (In the Bleak Midwinter) de Kenneth Branagh : Margaretta D'Arcy
  • 1995 : Les Nouvelles Aventures d'Annie (Annie: A Royal Adventure!) (téléfilm) : Lady Edwina Hogbottom
  • 1995 : Hart to Hart: Two Harts in Three-Quarters Time (téléfilm) : Lady Camilla Ashley
  • 1998 : La Coupable idéale (Sweet Deception) (téléfilm) : Arianna, Risa's Mother
  • 1999 : Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat (vidéo) : Mrs. Potiphar
  • 1999 : The Clandestine Marriage : Mrs. Heidelberg
  • 2000 : Les Pierrafeu à Rock Vegas (The Flintstones in Viva Rock Vegas) : Pearl Slaghoople
  • 2001 : Ozzie, mon meilleur ami (Ozzie) : Max Happy
  • 2001 : Drôles de retrouvailles (These Old Broads) (téléfilm) : Addie Holden
  • 2004 : Ellis in Glamourland : Susan
  • 2006 : Femmes de footballeurs : mère d'un joueur de football (saison 5) (téléfilm)
  • 2009 : Miss Marple - Jeux de glaces (téléfilm) : Ruth Van Rydock
  • 2010 : Fetish de Matthew J. Pellowski : Francesca Vonn
  • 2010 : Leçons sur le mariage (Rules of Engagement) (série télévisée) : Épisode : Les-bro : Bunny Dunbar

Comme productrice

  • 1986 : Sins (feuilleton TV)
  • 1986 : Monte Carlo (téléfilm)
  • 1991 : Red Peppers (téléfilm)
  • 1999 : The Clandestine Marriage

Tracy Spencer

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Spencer Tracy, né le 5 avril 1900 à Milwaukee (Wisconsin), et mort le 10 juin 1967 à Beverly Hills en Californie, était un acteur américain.

Tracy Spencer Tracy Spencer

Spencer Tracy a obtenu deux Oscars du meilleur acteur deux années consécutives en 1937 pour Capitaines courageux et en 1938 pour Des hommes sont nés, ainsi que le BAFTA en 1967 pour Devine qui vient dîner ?. Marié, et ne pouvant divorcer de son épouse parce qu'il était un catholique fervent, il vécut maritalement jusqu'à sa mort avec Katharine Hepburn, pendant plus de 25 ans. Celle-ci n'assista d'ailleurs pas à ses funérailles, par respect pour sa famille. Il est né Spencer Bonaventure Tracy à Milwaukee dans le Wisconsin, second fils de John Edward Tracy, vendeur de camions d'origine irlando-américaine catholique, et Caroline Brown, une protestante qui se convertit à la Science chrétienne.

Il fit ses débuts sur scène en 1921 dans une pièce de théâtre intitulée The Truth, et se décida à se lancer dans une carrière d'acteur. Lors d'une tournée de sa troupe, il fut auditionné pour un rôle et accepté à l'American Academy of Dramatic Arts à New York. Il excella sur les planches. En 1923, il épousa l'actrice Louise Treadwell avec qui il eut deux enfants. Spencer Tracy fait son apparition en 1930 dans des courts-métrages : Taxi Talks et The Hard Guy. Il joua ensuite dans The Last Mile. John Ford remarqua sa prestation et lui proposa un rôle dans son film Up the River. Le film est un succès. Ce sera le début d'une carrière fulgurante où il tiendra de grands rôles aux côtés de Clark Gable, Jean Harlow, William Powell, gagnant un oscar grâce à sa prestation dans Capitaines courageux ou tenant de rôles difficiles comme dans Furie de Fritz Lang et ambigus Un homme est passé de John Sturges. Excellant dans la comédie Une fine mouche ou Madame porte la culotte, le film de guerre Trente secondes sur Tokyo, La Septième Croix. Spencer Tracy a tenu tous les rôles durant sa carrière à Hollywood jusqu'à sa mort.

Très malade lors du tournage de son dernier film (il souffrait d'emphysème et de diabète), il était en train de se préparer une tasse de café au matin du 10 juin 1967, lorsqu'il fut terrassé par une crise cardiaque, dix-sept jours après la fin du tournage de Devine qui vient dîner ?, avec Katharine Hepburn. C'est cette dernière qui le découvrira mort dans sa cuisine. Le film sortit en décembre, six mois après sa mort. Quarante ans plus tard, Tracy est toujours reconnu comme l'un des plus talentueux acteurs de son époque. Il pouvait jouer le héros, le méchant, ou la comédie et faire croire au public qu'il était vraiment le personnage. Ainsi, dans La Septième Croix, il était convaincant dans le rôle d'un prisonnier échappé d'un camp de concentration en dépit de sa corpulence. L'acteur Van Johnson surnomma Tracy mon mentor. Tracy était l'un des premiers acteurs réalistes d'Hollywood ; ses interprétations ont passé l'épreuve du temps. Des acteurs ont ainsi remarqué que son travail dans les années 1930 s'apparentait à celui d'un acteur moderne face au jeu daté et plus stylisé de ses partenaires.

En 1988, l'université de Californie et Susie Tracy créèrent l'UCLA Spencer Tracy Award. Cette récompense honore les acteurs en reconnaissance de leur apport au cinéma. Parmi les lauréats se trouvent William Hurt, James Stewart, Michael Douglas, Denzel Washington, Tom Hanks, Sir Anthony Hopkins, Jodie Foster, Harrison Ford, Anjelica Huston, Nicolas Cage, Kirk Douglas, Jack Lemmon et Morgan Freeman. Spencer Tracy était marié avec Louise Treadwell depuis 1923 et a eu deux enfants. En catholique fervent, il ne divorça pas malgré ses nombreuses infidélités. Il fut opposé à Katharine Hepburn en 1942 dans La Femme de l'année. Ce fut le début d'une longue liaison, qui sera marquée par des pauses, et qui dura jusqu'à la mort de l'acteur en 1967. Outre Katharine Hepburn, Spencer Tracy eut plusieurs aventures avec un grand nombre de ses partenaires féminines, en marge des tournages. Parmi ses conquêtes amoureuses :

Loretta Young, en 1933, pendant le tournage de Ceux de la zone. Une romance publique. Ils furent très épris l'un de l'autre et il fut question d'un mariage qui ne se concrétisa pas en raison de leurs croyances religieuses respectives alors que leur liaison était sérieuse. Lui était catholique, elle protestante. Tracy ne voulant pas divorcer de sa femme Louise, leur relation prit fin, marquant l'acteur profondément. Myrna Loy, en 1935 durant le tournage de On a volé les perles Koronoff et en 1936 pendant Une fine mouche. Après Loretta Young, Spencer Tracy eut une liaison sérieuse avec Myrna Loy. Il raconta à Garson Kanin : "J'aurais préféré faire une série de films avec elle plutôt qu'avec l'autre (Katharine Hepburn). Myrna avait certains penchants et je pense l'en avoir guérie. Dieu merci, j'ai couché avec Myrna Loy avant que l'autre ne vienne tout gâcher.". L'actrice qui avait repoussé les avances des plus grandes stars comme Clark Gable et Lionel Barrymore, avait étrangement fait une exception pour lui. Spencer Tracy ne put concrétiser sa romance avec Myrna Loy.

Joan Crawford en 1937, pendant le tournage de Mannequin. Une liaison torride qui laissa à l'actrice une mauvaise impression6 à cause des problèmes d'alcoolisme de Tracy. Les deux amants se rencontraient secrètement et furent clandestinement en couple mais l'addiction de Tracy à l'alcool gêna beaucoup Joan Crawford. Ingrid Bergman en 1942, pendant Docteur Jekyll et M. Hyde. L'actrice suédoise qui avait une liaison avec Victor Fleming fut très liée avec Spencer Tracy. Comme avec ses précédentes partenaires, il ne put concrétiser son amour avec elle. Bergman comme Tracy étant instable sentimentalement. Gene Tierney en 1952, pendant le tournage de Capitaine sans loi. Le clap final coïncida avec la fin de leur liaison qui ne fut qu'éphémère.

Filmographie

  • 1930 : The Strong Arm (Court métrage)
  • 1930 : Taxi Talks (Court métrage) : Un chauffeur de taxi
  • 1930 : The Hard Guy (Court métrage) : Guy
  • 1930 : Up the River de John Ford : Saint Louis
  • 1931 : Fortunes rapides (Quick Millions) de Rowland Brown : Daniel J. Raymond
  • 1931 : Six Cylinder Love de Thornton Freeland : William Donroy
  • 1931 : Goldie de Benjamin Stoloff : Bill
  • 1932 : She Wanted a Millionaire de John G. Blystone : William Kelley
  • 1932 : L'As, malgré lui (Sky Devils) d'A. Edward Sutherland : Wilkie
  • 1932 : Corruption (Disorderly Conduct) de John W. Considine Jr. : Dick Fay
  • 1932 : Jeune Amérique (Young América) de Frank Borzage : Jack Doray
  • 1932 : Society Girl de Sidney Lanfield : Briscoe
  • 1932 : The Painted Woman de John G. Blystone : Tom Brian
  • 1932 : Me and My Gal de Raoul Walsh : Danny Dolan
  • 1932 : Vingt mille ans sous les verrous (20 000 Years in Sing Sing) de Michael Curtiz : Tommy Connors
  • 1933 : The Face in the Sky de Harry Lachman : Joe Buck
  • 1933 : Shanghai Madness de John G. Blystone : Pat Jackson
  • 1933 : Thomas Gardner (The Power and the Glory) de William K. Howard : Tom Garner
  • 1933 : Ceux de la zone (Man's Castle) de Frank Borzage : Bill
  • 1933 : Le Ravisseur (The Mad Game) d'Irving Cummings : Edward Carson
  • 1934 : The Show-Off de Charles Reisner : J. Aubrey Piper
  • 1934 : Looking for Trouble de William A. Wellman : Joe Graham
  • 1934 : Tu seras star à Hollywood (Bottoms Up) de David Butler : 'Smoothie' King
  • 1934 : Now I'll Tell d'Edwin J. Burke : Murray Golden
  • 1934 : Marie Galante d'Henry King : Dr. Crawbett
  • 1935 : It's a Small World d'Irving Cummings : Bill Shevlin
  • 1935 : The Murder Man de Tim Whelan : Steve Grey
  • 1935 : L'Enfer (Dantes inferno) d'Harry Lachmann : Jim Carte
  • 1935 : On a volé les perles Koronoff (Whipsaw) de Sam Wood : Ross McBride
  • 1936 : La Loi du plus fort (Riffraff) de J. Walter Ruben : Dutch
  • 1936 : Furie (Fury) de Fritz Lang : Joe Wilson
  • 1936 : San Francisco de W.S. Van Dyke : Père Mullin
  • 1936 : Une fine mouche (Libeled Lady) de Jack Conway : Haggerty
  • 1937 : On lui donna un fusil (They Gave Him a Gun) de W.S. Van Dyke : Fred P. Willis
  • 1937 : Capitaines courageux (Captains Courageous) de Victor Fleming : Manuel
  • 1937 : La Grande Ville (Big City) de Frank Borzage : Joe Benton
  • 1937 : Mannequin de Frank Borzage : John L. Hennessey
  • 1938 : Pilote d'essai (Test Pilot) de Victor Fleming : Gunner
  • 1938 : Hollywood Goes to Town (Court métrage)
  • 1938 : Des hommes sont nés (Boys Town) de Norman Taurog : Père Flanagan
  • 1939 : For Auld Lang Syne: No. 4'' (Court métrage)
  • 1939 : Hollywood Hobbies (Court métrage)
  • 1939 : Stanley et Livingstone (Stanley and Livingstone) d'Henry King : Henry M. Stanley
  • 1940 : Cette femme est mienne (I Take This Woman) de W.S. Van Dyke : Karl Decker
  • 1940 : La Jeunesse d'Edison (Young Tom Edison) de Norman Taurog : Un homme admirant le portrait de Thomas Edison
  • 1940 : Northward, Ho! (Court métrage)
  • 1940 : Le Grand Passage (Northwest Passage) de King Vidor : Major Robert Rogers
  • 1940 : La Vie de Thomas Edison (Edison, the Man) de Clarence Brown : Thomas A. Edison
  • 1940 : La Fièvre du pétrole (Boom Town) de Jack Conway : Square John Sand
  • 1941 : Des hommes vivront (Men of Boys Town) de Norman Taurog : Père Flanagan
  • 1941 : Docteur Jekyll et M. Hyde (Dr. Jekyll and Mr. Hyde) de Victor Fleming : Dr. Henry Jekyll/Mr. Hyde
  • 1942 : La Femme de l'année (Woman of the Year) de George Stevens : Sam Craig
  • 1942 : Ring of Steel (Court métrage) : Le narrateur
  • 1942 : Tortilla Flat de Victor Fleming : Pilon
  • 1942 : La Flamme sacrée (Keeper of the flamme) de George Stevens : Steven O'Malley
  • 1943 : His New World (Documentaire) : Le narrateur
  • 1943 : Un nommé Joe (A Guy Named Joe) de Victor Fleming : Pete Sandidge
  • 1944 : La Septième croix (The Seventh Cross) de Fred Zinnemann : George Heisler
  • 1944 : Trente secondes sur Tokyo (Thirty Seconds Over Tokyo) de Mervyn LeRoy : Lieutenant Colonel Jales H. Doolittle
  • 1945 : Sans amour (Without love) de Harold S. Bucquet : Pat Jamieson
  • 1947 : Le Maître de la prairie (The Sea of Grass) d'Elia Kazan : Col. James B. Brewton
  • 1947 : Éternel Tourment (Cass Timberlane) de George Sidney : Cass Timberlane
  • 1948 : L'Enjeu (State of the Union) de Frank Capra : Grant Matthews
  • 1949 : Edward mon fils (Edward, My Son) de George Cukor : Arnold Boult
  • 1949 : Madame porte la culotte (Adam's Rib) de George Cukor : Adam Bonner
  • 1949 : Malaya de Richard Thorpe : Carnahan
  • 1950 : Le Père de la mariée (Father of the Bride) de Vincente Minnelli : Stanley Banks
  • 1951 : For Defense for Freedom for Humanity (Court métrage)
  • 1951 : Allons donc, papa ! (Father's Little Dividend) de Vincente Minnelli : Stanley Banks
  • 1951 : Le peuple accuse O'Hara (The People Against O'Hara) de John Sturges : James P. Curtayne
  • 1952 : Mademoiselle gagne tout (Pat and Mike) de George Cukor : Mike Conovan
  • 1952 : Capitaine sans loi (Plymouth Adventure) de Clarence Brown : Capt. Christopher Jones
  • 1953 : The Actress de George Cukor : Clinton Jones
  • 1954 : La Lance brisée (Broken Lance) d'Edward Dmytryk : Matt Devereaux
  • 1955 : Un homme est passé (Bad Day at Black Rock) de John Sturges : John J. Macreedy
  • 1956 : La Neige en deuil (The Mountain) d'Edward Dmytryk : Zachary Teller
  • 1957 : Une Femme de tête (Desk set) de Walter Lang : Richard Sumner
  • 1958 : Le Vieil Homme et la Mer (The Old Man and the Sea) de John Sturges : Le vieil homme/Le narrateur
  • 1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) de John Ford : Maire Frank Skeffington
  • 1960 : Procès de singe (Inherit the Wind) de Stanley Kramer : Henry Drummond
  • 1961 : Le Diable à 4 heures (The Devil at Four O'Clock) de Mervyn LeRoy : Père Matthew Doonan
  • 1961 : Jugement à Nuremberg (Judgment at Nuremberg) de Stanley Kramer : Juge Dan Haywood
  • 1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West Was Won) de George Marshall, Henry Hathaway, John Ford : Le narrateur
  • 1963 : Un monde fou, fou, fou, fou (It's a Mad Mad Mad Mad World) de Stanley Kramer : Capt. T.G. Culpepper
  • 1967 : Devine qui vient dîner ? (Guess Who's Coming to Dinner) de Stanley Kramer : Matt Drayton
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