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Une place au soleil

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Une place au soleil (A Place in the Sun) est un film américain réalisé par George Stevens, sorti en 1951 et qui s'inspire du roman Une tragédie américaine, de Theodore Dreiser. Il reçut 6 Oscars, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur scénario adapté. Neveu pauvre d'un magnat de l'industrie, George Eastman (Montgomery Clift) est embauché en bas de l'échelle dans une usine de son oncle. Malgré les règles strictes qui y règnent, il a une liaison avec une ouvrière, Alice Tripp (Shelley Winters), qui tombe enceinte de lui. Il s'éprend par ailleurs d'Angela Vickers (Elizabeth Taylor), une jeune fille de la haute société. L'épouser lui ouvrirait pour de bon les portes d'un autre monde...

Une place au soleil de George StevensUne place au soleil de George Stevens

Une place au soleil de George Stevens

Fiche technique

  • Titre : Une place au soleil
  • Titre original : A Place in the Sun
  • Réalisation : George Stevens
  • Scénario : Michael Wilson et Harry Brown d'après le roman Une tragédie américaine de Theodore Dreiser et la pièce de Patrick Kearney
  • Production : George Stevens et Ivan Moffat (producteur associé)
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Musique : Franz Waxman
  • Photographie : William C. Mellor
  • Effets spéciaux : Farciot Edouart, Gordon Jennings et Loyal Griggs
  • Montage : William Hornbeck
  • Direction artistique : Hans Dreier et Walter H. Tyler
  • Costumes : Edith Head
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Mono (Western Electric Recording)
  • Genre : Drame
  • Durée : 122 minutes (2 h 2)
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 août 1951 (première à Los Angeles), France : 11 octobre 1951

Distribution

  • Montgomery Clift (V.F : Michel André) : George Eastman
  • Elizabeth Taylor (V.F : Micheline Cevennes) : Angela Vickers
  • Shelley Winters (VF : Claire Guibert) : Alice Tripp
  • Anne Revere (V.F : Marie Francey) : Hannah Eastman
  • Raymond Burr (V.F : Jean Martinelli) : Procureur Marlowe
  • Keefe Brasselle (V.F : Serge Lhorca) : Earl Eastman
  • Herbert Heyes (V.F : Jean Mauclair)  : Charles Eastman
  • Shepperd Strudwick (V.F : Christian Argentin) : Anthony Vickers
  • Frieda Inescort (V.F : Lita Recio) : Mme Vickers
  • Kathryn Givney (V.F : Lucienne Givry) : Louise Eastman
  • Fred Clark (V.F : Richard Francoeur) : Bellows, avocat de la défense
  • Paul Frees (V.F : Roland Ménard) : Révérend Morrison, prêtre à la prison
  • Walter Sande (V.F : Maurice Dorléac) : Art Jansen, défenseur de George
  • Ian Wolfe (V.F : Abel Jacquin) : Dr. Wyeland
  • Douglas Spencer (V.F : Raymond Loyer) : Loueur de bateaux
  • Ted de Corsia : Juge R.S. Oldendorff
  • Kathleen Freeman (non créditée) : Une ouvrière d'usine, témoin de l'accusation
  • John Ridgely : Le légiste

Sous le plus grand chapiteau du monde

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Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) est un film américain réalisé par Cecil B. DeMille en 1952. Le directeur d'un grand cirque américain, Brad Braden, doit faire face à des difficultés financières, et ses investisseurs refusent d'assurer une tournée complète cette année : ils préfèrent se contenter des grandes villes, et faire une tournée de dix semaines. Pour les convaincre qu'il va réussir à équilibrer le budget, Braden les informe qu'il a engagé le "grand" Sébastian, un trapéziste de renom. Ses investisseurs le préviennent qu'en plus d'avoir du succès auprès des spectateurs, celui-ci a également beaucoup de succès auprès des dames, ce qui fait qu'il crée autant de problèmes qu'il attire la renommée. De son côté, le truand Henderson a bien l'intention de profiter de la caravane du cirque pour arnaquer certains visiteurs. Il confie cette tâche à Jack Lawson, à qui il conseille de se faire discret : il ne tiendrait pas face à Braden.

Braden espère néanmoins qu'il arrivera à mater Sébastian, d'autant plus qu'il doit annoncer à sa star actuelle, Dolly, avec laquelle il partage de tendres sentiments, qu'elle doit laisser sa place sur la piste centrale, et se contenter de la piste 1 - le contrat de Sébastian stipulant qu'il est automatiquement la tête d'affiche de la tournée. Toute la troupe est heureuse de savoir que la tournée sera intégralement assurée, et les dames se réjouissent de l'arrivée de Sébastian. Toutes sauf deux : Angel, qui a déjà été victime du charme de Sébastian et ne souhaite plus en souffrir, et évidemment Dolly, pour laquelle quitter la piste centrale est un crève-cœur. Néanmoins, elle prévient Braden qu'elle forcera Sébastian à lui rendre la tête d'affiche, en préparant un numéro plus talentueux que lui. À son arrivée, Sébastian apprend ces désagréments et propose à Dolly, qu'il a remarqué, de lui rendre la piste centrale. Mais Braden se doit de refuser ce marchandage : Dolly n'est pas aussi connue que Sébastian, ce dernier doit rester tête d'affiche pour attirer le plus de monde. Dolly est furieuse contre Braden, l'accusant de méconnaître les sensations du trapèze, et semble dès lors goûter au charme du nouvel arrivant. De son côté, le clown Buttons, qui ne se démaquille jamais, tente de rétablir l'harmonie entre le directeur et son ancienne star, tous deux ses amis.

A la première représentation, Dolly et Sébastian s'engagent dans un duel de trapézistes, toujours plus dangereux, et sans filet. Celui-ci est évidemment salué par la foule, mais les autres membres du cirque voient cela d'un mauvais œil, en pensant que cela finira mal. A une des représentations suivantes, Dolly tente de battre un record, mais avec un matériel inapproprié : Braden la fait descendre manu militari au milieu de son numéro, et s'attire les reproches de Dolly et de Sébastian à la fois. Ceux-ci sont de plus en plus proche, même si avec l'aide d'Angel, Braden fait comprendre à Dolly le risque qu'elle a couru en lui montrant le matériel qu'elle utilisait : encore quelques secondes et il se rompait. Dolly comprend alors qu'au-delà de l'intérêt de Braden pour le cirque et avant tout le cirque, elle a une place dans son cœur. Elle lui promet donc de ne plus effectuer désormais que le numéro prévu, tandis que Brad prévoit de mettre dorénavant un filet sur la piste centrale, pour éviter tout nouveau numéro dangereux de Sébastian.

Accessoirement, Braden découvre le trafic de Lawson et le chasse rapidement, s'attirant la rancune de Henderson, qui ne parait toutefois pas vouloir le sanctionner tout de suite. Angel de son côté est pourchassée par les assiduités du dompteur d'éléphants, Klauss, très amoureux, très possessif et très jaloux de Sébastian. A la nouvelle représentation, Dolly, bien convaincue de se contenter de son numéro habituel, ne peut s'empêcher de railler Sébastian sur l'intérêt désormais moindre de la piste centrale, si un filet y est apposé. Celui-ci d'un coup de couteau fait tomber le filet, et chacun se dirige à sa place. Ce que seuls Sébastian et Monsieur Loyal savent, c'est que le trapéziste va tenter ce soir un exploit : un double saut périlleux en avant, à travers un cerceau. Sébastian se rate, et tombe de tout son poids sur la piste : il est obligé de partir à l'hôpital, avec des blessures très graves. Dolly s'accuse alors de l'avoir poussé à cette tentative périlleuse. Durant la représentation, Buttons a croisé sa mère, qui le prévient qu'« ils » le cherchent toujours. Celui-ci lui demande de l'embrasser, pour "tenir jusqu'à l'année prochaine".

Quelques mois après, Sébastian revient au milieu de la troupe, sans avoir apparemment changé de comportement. Il annonce devant Dolly et Braden devoir quitter l'équipe, car il aurait signé un nouveau contrat au cirque Columbia, concurrent direct du leur. Braden a tôt fait de démasquer la supercherie : Sébastian a le bras droit paralysé, apparemment définitivement, et n'a menti que pour s'assurer que son infortune restait inconnue de chacun, spécialement de Dolly. Celle-ci, bourrée de remords, décide de vivre désormais avec lui, et le convainc de rester au cirque, où il s'affaire désormais à distribuer les bonbons. Angel est quant à elle furieuse contre Dolly : elle s'offre visiblement à Sébastian non par amour mais par compassion, ce dont il a horreur, et laisse dans le même temps tomber Braden, alors que ce dernier mérite bien mieux. Angel est donc désormais décidée à séduire le directeur, ce qu'elle ne voulait pas tenter tant que lui et Dolly étaient ensemble. Mais Klauss ne l'entend pas de cette oreille : Braden, prévenu par Dolly, a juste le temps d'interrompre le numéro d'éléphants de Klauss, lorsqu'Angel se retrouve la tête sous la patte d'un éléphant. Il la sort du pétrin et chasse Klauss de la troupe. Le dompteur accepte alors d'entrer dans les combines de Lawson, qui n'a jamais vraiment quitté les abords du cirque. D'autre part, Buttons remarque par inadvertance que le bras paralysé de Sébastian est à nouveau sensible au toucher, mais garde cette information secrète un moment.

Alors qu'ils s'apprêtent à embarquer pour leur prochaine destination, Braden fait partir comme d'habitude le premier train, composé de l'équipement et des cages, ainsi que du caissier, occupé à faire les comptes. Au moment de monter dans le second train, le directeur est abordé par un agent du FBI, qui recherche un ancien chirurgien, accusé d'avoir tué sa femme, qui était alors malade et condamnée. Braden nie reconnaître dans la photo présentée le moindre de ses employés, mais accepte que l'agent les suive jusqu'à la ville suivante, où ce dernier compte prendre quelques empreintes de certains membres de la troupe. Dans le train, Braden prévient Buttons de sa rencontre. En échange, Buttons l'avertit du possible diagnostic sur le bras de Sébastian : en le provoquant, Braden démontre à tous que son bras pourrait bien être guéri, et qu'il pourrait à nouveau faire du trapèze. Sébastian lui manifeste une reconnaissance gigantesque.

Au même moment, Klauss et Lawson ont fait s'arrêter le premier train, et subtilisé la recette. Toutefois, Klauss voit arriver le second train, et veut les avertir du danger : Lawson s'y oppose, mais est assommé par l'ancien dompteur. Celui-ci roule tous feux allumés vers la locomotive en approche, et finit par la heurter de plein fouet, provoquant sa mort et celle de son complice. Bien que les mécaniciens aient vu le danger, ils ralentissent trop tard et les deux trains se percutent. Les fauves se sauvent, le matériel est détruit, et une grande partie de l'équipe est blessée. Le docteur de la troupe est assommé, et Braden s'est ouvert une artère. Buttons, sur le point de s'enfuir, fait demi-tour sur demande de Dolly, et opère Braden, tandis que le reste de la troupe s'efforce de faire le décompte du matériel restant, et de retrouver les animaux. Avec l'aide et sous la surveillance de l'agent du FBI, Buttons pratique avec réussite l'opération, mais Braden a perdu beaucoup de sang, et c'est Sébastian, dont le groupe correspond au sien, qui lui sert de donneur.

Dolly, ne voulant plus que Braden s'inquiète pour la représentation, alors qu'il a besoin de repos, prend elle-même les choses en main : elle demande à chaque artiste de se préparer pour une parade en ville, et ordonne aux manutentionnaires de préparer les pistes pour une représentation en plein air, l'accident ayant détruit le chapiteau. La parade en fanfare est une réussite, et toute la ville fait le déplacement jusqu'au lieu de l'accident. La représentation, malgré l'état du matériel et de celui des artistes, est un succès, au grand dépit de Henderson, venu voir le cirque s'effondrer. Buttons est néanmoins arrêté, l'agent du FBI, malgré le respect qu'il a désormais pour le fugitif, devant faire son devoir. Braden et Dolly finissent par reconnaître leur amour réciproque, et sa compatibilité avec leur passion commune : le cirque. Quant à Sébastian, il fait remarquer à Angel que personne ne s'occupe plus d'eux, et lui propose de l'épouser pour remédier à cette erreur, proposition qu'elle accepte rapidement et avec enthousiasme.

Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMilleSous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille

Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille

Fiche technique

  • Titre original : The Greatest Show on Earth
  • Titre français : Sous le plus grand chapiteau du monde
  • Réalisation : Cecil B. DeMille
  • Scénario : Barré Lyndon, Fredric M. Frank et Theodore St John d'après un récit de Frank Cavett, Theodore St John et Fredric M. Frank
  • Directeur artistique : Walter Tyler et Hal Pereira
  • Décorateur de plateau : Sam Comer et Ray Moyer
  • Costumes : Edith Head, Dorothy Jeakins et Miles White pour les costumes de cirque
  • Maquillage : Wally Westmore (makeup supervisor)
  • Photographie :
  • George Barnes (directeur de la photographie)
  • J. Peverell Marley
  • Effets spéciaux : Devereaux Jennings (crédité Devereux Jennings), Gordon Jennings et Paul K. Lerpae
  • Montage : Anne Bauchens
  • Chorégraphie : Richard Barstow
  • Musique : Victor Young
  • Production :
  • Producteur : Cecil B. DeMille
  • Producteur associée : Cecil B. DeMille
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Société(s) de distribution :
  • (États-Unis) Paramount Pictures Corporation
  • (France) : Paramount
  • Budget : 4 000 000 $ US
  • Recettes monde : 36 000 000 $ US
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Année : 1952
  • Langue originale : anglais, russe
  • Format : couleur (Technicolor) – 16 mm – 35 mm – 1,37:1 – mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : comédie dramatique
  • Durée : 153 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 10 janvier 1952, France : 27 mars 1953

Distribution

  • Charlton Heston (V.F : Jean Davy) : Brad Braden ("Marc Braden" dans la version française)
  • Betty Hutton (V.F : Claude Daltys) : Dolly
  • Cornel Wilde (V.F : Roland Ménard) : « Le Grand Sébastian »
  • Gloria Grahame (V.F : Claire Guibert) : Angel ("Arielle" dans la version française)
  • James Stewart (V.F : Roger Tréville) : Buttons ("Patoche" dans la version française)
  • Dorothy Lamour (V.F : Madeleine Briny) : Phyllis ("Flossie" dans la version française)
  • Lyle Bettger (V.F : Jean Martinelli) : Klauss le dompteur
  • Henry Wilcoxon (V.F : Georges Hubert) : l'inspecteur Gregory
  • Edmond O'Brien : Un aboyeur
  • John Ridgely : Manager assistant
  • Lawrence Tierney (V.F : Lucien Bryonne) : Henderson
  • Vicki Bakken (V.F : Gilberte Aubry) : Vicky
  • Julia Faye (V.F : Henriette Marion) : Birdie
  • Cecil B. DeMille (V.F : Jacques Berlioz) : Le narrateur
  • Frank Wilcox (V.F : Maurice Dorléac) : Le médecin
  • John Parrish (V.F : Raymond Loyer) : Jack Lawson
  • Dorothy Adams (V.F : Marie Francey) : La femme de Sam
  • Robert Carson (V.F : Robert Dalban) : Monsieur Loyal
  • Lillian Albertson (V.F : Renée Dandry) : La mère de Patoche
  • Bob Hope : lui-même
  • Bing Crosby : lui-même

Acteurs non crédités 

Louis de Funès

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Louis de Funès

Métier : Acteur - Signe : Lion (Voir l'horoscope lion d'aujourd'hui) - Date de naissance : vendredi 31 juillet 1914 (age: 68 ans) - Date de décès : jeudi 27 janvier 1983 - Pays : France.

Louis de Funès

Louis de Funès, de son patro­nyme complet Louis de Funès de Galarza, naît à Cour­be­voie le 31 juillet 1914. Durant son adoles­cence, Louis de Funès s’illustre par son mauvais compor­te­ment, et multi­plie les renvois dans sa vie profes­sion­nelle. Ce n’est qu'à l’aube de ses 30 ans que le Français décide de se lancer dans une carrière de comé­dien. Après un bref passage par le cours Simon, Louis de Funès enchaîne les petites appa­ri­tions au théâtre. Jusqu’à son éclo­sion dans les années 1950.

En 1953, Louis de Funès fait une première rencontre avec le succès grâce à la pièce Ah ! les belles bacchantes. Mais c’est grâce au cinéma, et au film La Traver­sée de Paris sorti en 1956, que l’ac­teur façonne son person­nage. Au fil des années, Louis de Funès s’érige comme l’un des comiques les plus célèbres du cinéma français. On lui doit quelques grands moments ciné­ma­to­gra­phiques avec Pouic-Pouic (1963), Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), La Grande Vadrouille (1966), ou encore La Soupe aux choux (1981).

Réputé pour son person­nage impul­sif et râleur, Louis de Funès est un vrai séduc­teur dans la vie privée. L’ac­teur français a été marié deux fois, d’abord à Germaine Elodie Carroyer en 1936, puis à sa dernière femme Jeanne Barthé­lémy de Maupas­sant en 1943. Trois fils sont issus de ces deux unions : Daniel, Patrick et Olivier. Louis de Funès décède à Nantes le 27 janvier 1983.

Mondy Pierre

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Pierre Mondy, de son vrai nom Pierre Cuq, né le 10 février 1925 à Neuilly-sur-Seine, mort le 15 septembre 2012 à Paris est un comédien et metteur en scène français. 

Mondy PierreMondy Pierre

Il commença ses études au lycée Lapérouse d'Albi jusqu'à l'obtention de son baccalauréat. Après les cours Simon auxquels il s'inscrit en 1946, il débute comme doublure au théâtre en 1948 avant d'obtenir un petit rôle au cinéma dans Rendez-vous de juillet (1949)Source : son interview radio du 4 août 2010 dans l'émission Les Grandes Gueules de RMC.. Au cinéma, il obtient la reconnaissance internationale en 1960 pour son rôle de Napoléon Bonaparte dans Austerlitz d'Abel Gance. Dans les années 1970, il continue sa carrière dans des comédies « franchouillardes » telle la série de la 7e compagnie. Il a failli jouer l'adjudant Gerber, dans la série des Gendarmes, avec Louis De Funès, finalement remplacé par Michel Galabru, faute de temps (tournée). De 1992 à 2004, on le voit à la télévision dans la série Les Cordier, juge et flic au côté de Bruno Madinier. Puis de 2005 à 2007 dans la série, spin off Commissaire Cordier. Dans ces 2 series, il est accompagné de l'actrice Antonella Lualdi qui interprète Lucia Cordier, sa femme.

Au théâtre, il est l'un des plus prolifiques metteurs en scène de la scène parisienne, des années 1960 aux années 2000. En juillet 2009, il est hospitalisé à la suite d'un malaise et les médecins lui diagnostiquent un lymphome qui est soigné en février 2010Pierre Mondy: «Comment j'ai vaincu la maladie» Le Parisien. Il a été marié 4 fois, en premières noces le 26 octobre 1951 avec l'actrice Claude Gensac (divorce le 11 juin 1955) ; en secondes noces avec l'actrice Pascale Roberts en 1957 et ils ont divorcé quelques années plus tard ; en troisièmes noces avec l'actrice Annie Fournier en 1967 qui lui donnera deux enfants, Laurent (qui travaille à la télévision) et Anne. En quatrièmes noces, il épouse à Cannes le 10 juin 1991 l'actrice Catherine Allary. Il a fait l'acquisition d'un manoir tout à côté de Brive-la-Gaillarde.

Filmographie

  • 1949 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker : Un copain de l'élève 'gabardiné'
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque : L'agent, copain de Raoul dans le sketch : "Un violon"
  • 1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin : Puy-Tirejol
  • 1951 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : L'ami de Forestier qui l'attend à la gare
  • 1951 : Victor de Claude Heymann : Un détenu
  • 1952 : Le Costaud des Batignolles de Guy Lacourt : Le troisième complice
  • 1952 : Un jour avec vous de Jean R. Legrand : Georges
  • 1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois : Le "trois fois marié"
  • 1952 : Le Plus Heureux des hommes d'Yves Ciampi : L'inspecteur Gaston
  • 1953 : Les Compagnes de la nuit de Ralph Habib : L'ami
  • 1953 : Capitaine Pantoufle de Guy Lefranc : Henri
  • 1954 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi : Robert
  • 1954 : Crainquebille de Ralph Habib : La Trogne
  • 1955 : Les Chiffonniers d'Emmaüs de Robert Darène : Thomas
  • 1955 : Tout chante autour de moi de Pierre Gout : Paul Nollier
  • 1955 : Casse-cou Mademoiselle de Christian Stengel : Marchand
  • 1955 : Cherchez la femme de Raoul André : Georges Tessard
  • 1955 : L'Affaire des poisons d'Henri Decoin : Le capitaine Desgrez
  • 1955 : Les Indiscrètes de Raoul André
  • 1955 : Des gens sans importance d'Henri Verneuil : Pierrot Berty, un routier
  • 1956 : Folies-Bergère d'Henri Decoin : Roger
  • 1957 : Que les hommes sont bêtes de Roger Richebé : Josélito
  • 1957 : Les Louves de Luis Saslavsky : André Vilsan
  • 1957 : La Roue d'André Haguet : Jean Marcereau
  • 1957 : Quand la femme s'en mêle de Yves Allégret : Le commissaire Verdier
  • 1957 : Le Triporteur de Jacques Pinoteau : Un gendarme motocycliste
  • 1957 : Tous peuvent me tuer d'Henri Decoin : Emile
  • 1957 : Dites 33 (Totò, Vittorio e la dottoressa) de Camillo Mastrocinque : Romeo, cammeriere di De Vitti
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes d'Yves Allégret : Tonio
  • 1958 : Le Temps des œufs durs de Norbert Carbonnaux : Le maître nageur
  • 1958 : Ni vu... Ni connu... d'Yves Robert : M. Bluette, le directeur de la prison
  • 1958 : Chéri, fais-moi peur de Jacques Pinoteau : Le commissaire Morel
  • 1958 : En légitime défense d'André Berthomieu : Petit Bob
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour : M. Lebeaut
  • 1958 : Le Train de 8h47 film resté inachevé de Jack Pinoteau
  • 1959 : Faibles femmes de Michel Boisrond : André, le mari d’Agathe
  • 1959 : Cigarettes, whisky et p'tites pépées de Maurice Regamey : Max
  • 1959 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Clément Duhour : Alfred Dupont
  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Lulu
  • 1960 : Les Loups dans la bergerie d'Hervé Bromberger : Charlot
  • 1960 : L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil : Antoine Fiesco
  • 1960 : La Française et l'Amour (Edouard, le père de Bichette), dans le sketch : "L'Adolescence" de Jean Delannoy
  • 1960 : Austerlitz d'Abel Gance : Napoléon Bonaparte
  • 1960 : Les Moutons de Panurge de Jean Girault : Un voisin de table au restaurant
  • 1960 : Boulevard de Julien Duvivier : Dicky
  • 1961 : Dans la gueule du loup de Jean-Charles Dudrumet : Commissaire Rémy
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara : Caderousse
  • 1961 : Les Petits Matins ou Mademoiselle Stop de Jacqueline Audry : Le manager
  • 1962 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury : Clerget (dans le sketch : "L'affaire Hugues")
  • 1962 : Les Mystères de Paris d'André Hunebelle : Le Chourineur
  • 1962 : Les Veinards de Jean Girault : Henri Duchemin (dans le sketch : "Le Yacht")
  • 1962 : La Loi des hommes de Charles Gérard : Le juge Béguin
  • 1962 : Jusqu'au bout du monde de François Villiers : Pierre
  • 1963 : Bébert et l'Omnibus d'Yves Robert : Parmelin
  • 1963 : Plus fort que le sang ou L'Enfant du cirque, (Il Figlio del Circo) de Sergio Grieco : Philippe Nardelli
  • 1964 : À couteaux tirés de Charles Gérard : Robert Antonini
  • 1964 : Voir Venise et crever d'André Versini : Paul
  • 1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Dhéry
  • 1964 : Requiem pour un caïd de Maurice Cloche : Antoine Delille
  • 1964 : Les Copains d'Yves Robert : Broudier
  • 1965 : Compartiment tueurs de Constantin Costa-Gavras : Le commissaire
  • 1966 : Monsieur le président-directeur général ou Appelez-moi Maître de Jean Girault : Denis Bonneval
  • 1966 : Le facteur s'en va-t-en guerre de Claude Bernard-Aubert : Massenet
  • 1967 : La Nuit des généraux (The night of the generals) d'Anatole Litvak : Le sergent Kopatski
  • 1967 : Pierre et Paul de René Allio : Pierre
  • 1969 : Appelez-moi Mathilde de Pierre Mondy : Le commissaire
  • 1971 : Papa, les petits bateaux de Nelly Kaplan : Jeannot, 'le corse'
  • 1972 : Les Malheurs d'Alfred de Pierre Richard : François Morel
  • 1973 : Mais où est donc passée la septième compagnie ? de Robert Lamoureux : Sergent-chef Chaudard
  • 1973 : Prêtres interdits de Denys de La Patellière : Paul Lacoussade
  • 1974 : Vos gueules, les mouettes ! de Robert Dhéry : Bibi Kenavec
  • 1974 : Impossible... pas français de Robert Lamoureux : Antoine Brisset
  • 1975 : Vous ne l'emporterez pas au paradis de François Dupont-Midy : Olivier Galmisch
  • 1975 : Le Téléphone rose d'Édouard Molinaro : Benoît Castejac
  • 1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux : Sergent-chef Chaudard
  • 1977 : Dernière sortie avant Roissy de Bernard Paul : Marlys
  • 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux : Sergent-chef Chaudard
  • 1978 : Le Beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow : Georges
  • 1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Jean-Pierre
  • 1978 : La Cage aux folles de Edouard Molinaro : Voix de Renato
  • 1979 : Démons de midi de Christian Paureilhe : François Morot
  • 1979 : L'Associé de René Gainville : Duphorin (Voix française)
  • 1980 : Retour en force de Jean-Marie Poiré : Roger
  • 1981 : Signé Furax de Marc Simenon : Amédée Gonflard
  • 1982 : Le Cadeau de Michel Lang : Grégoire Dufour
  • 1983 : Le Braconnier de Dieu de Jean-Pierre Darras : Frère Grégoire
  • 1983 : Le Battant de Alain Delon : Rouxel
  • 1983 : Si elle dit oui... je ne dis pas non de Claude Vital : Marcel Thiebault
  • 1984 : Pinot simple flic de Gérard Jugnot : Rochu
  • 1984 : Astérix et la surprise de César de Gaëtan Brizzi et Paul Brizzi : Voix de "Caïus Obtus"
  • 1985 : Tranches de vie de François Leterrier : Le Président
  • 1986 : Astérix chez les Bretons de Pino Van Lamsweerde : Voix de "Cétinlapsus"
  • 1994 : Le Fils préféré de Nicole Garcia : Le dentiste usurier
  • 2003 : Lovely Rita, sainte patronne des cas désespérés de Stéphane Clavier : Marcel
  • 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : Baptistin

Réalisateur

  • 1969 : Appelez-moi Mathilde

Télévision

  • 1954 : L'Affaire Lafarge de Stellio Lorenzi
  • 1955 : Crime et Châtiment de Stellio Lorenzi - Porphyre
  • 1956 : L'Homme au parapluie de Claude Loursais
  • 1956 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, réalisation Stellio Lorenzi, avec Louis de Funès, Robert Manuel, Alfred Adam
  • 1957 : La Locandiera de Jean Prat
  • 1957 : Le Sacrifice de madame de La Valette de Stellio Lorenzi - M. de La Valette
  • 1957 : D'après nature ou presque de Marcel Cravenne - L'auteur de romans policiers
  • 1958 : Edition spéciale de François Gir
  • 1959 : Ce bon monsieur Jo de anonyme
  • 1960 : Arden de Faversham de Marcel Bluwal
  • 1960 : La terre est ronde de Philippe Ducrest
  • 1964 : Le Matelot de nulle part de Marcel Cravenne - Israël Potter
  • 1965 : Tea party de Jean-Paul Carrère
  • 1965 : Le Plus Grand Théâtre du monde de Jean-Paul Carrère
  • 1966 : L'Âge heureux - Feuilleton en 6 épisodes de 26 min et un de 60 min - de Philippe Agostini - Le régisseur
  • 1967 : Deux Romains en Gaule de Pierre Tchernia
  • 1967 : Le Souffle de minuit d'André Fey
  • 1967 : Spéciale Dernière d'Alain Dhénaut
  • 1967 : La Parisienne de Jean Kerchbron - Alphonse Dumesnil
  • 1967 : Sur la terre comme au ciel de Jean-Paul Carrère
  • 1968 : La Cage d'Emile - "Les dossiers de l'agence O" - de Marc Simenon
  • 1968 : L'Étrangleur de Montigny - "Les dossiers de l'agence O" - de Marc Simenon - Le commissaire Lucas
  • 1970 : Noëlle aux quatre vents - Feuilleton en 45 épisodes de 13 min - d'Henri Colpi - Gilles Vaindrier, le père adoptif de Noëlle
  • 1971 : L'Objet perdu d'André Michel
  • 1971 : Noëlle aux quatre vents - Seconde série - Feuilleton en 40 épisodes de 13 min - d'Henri Colpi - Gilles Vaindrier, le père adoptif de Noëlle
  • 1972 : Don Quichotte - "Témoignage" - de Jean Cau
  • 1973 : Les Nuits de la colère de Jean-Paul Carrère - Bernard Bazire
  • 1973 : Un vrai faux - "Témoignage" - de Roger Burckhardt - Le directeur
  • 1973 : Histoire vraie de Claude Santelli - M. Varnetot
  • 1974 : Gustave Flaubert, tentative de portrait en forme de spirale d'Alain Dhénaut
  • 1976 : Histoire de rire d'Yves-André Hubert, sur une mise en scène de Pierre Mondy - Jules Donaldo
  • 1977 : La Vérité de madame Langlois de Claude Santelli - Le juge
  • 1977 : Madame ex de Michel Wyn
  • 1978 : Les Rustres d'Yves-André Hubert
  • 1978 : Sacré Farceur de Jacques Rouland - Michel
  • 1978 : Une paire de gifle de Jeannette Hubert
  • 1979 : L'Hôtel du libre échange de Guy Seligmann - M. Pallardin
  • 1979 : Le Canard à l'orange de William Douglas Home, sur une mise en scène de Pierre Mondy
  • 1979 : Les Copains d'ailleurs de G.A Baudry
  • 1980 : Le Coq de bruyère de Gabriel Axel - L'ancien colonel, devenu baron
  • 1980 : Petit déjeuner compris - Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Michel Berny - M. Gauthier
  • 1980 : Ardèle de P. Desfons
  • 1981 : Samantha de Victor Vicas - Julien
  • 1981 : Le Tout pour le tout de Jacques Brialy
  • 1982 : Aide-toi de Jean Cosmos - Maxime
  • 1982 : Spéciale dernière de Pierre Desfons, sur une mise en scène de Pierre Mondy
  • 1982 : Emmenez-moi au théâtre : Patate de Marcel Achard, mise en scène Pierre Mondy, réalisation Yves-André Hubert - Rollo, dit : Patate
  • 1982 : Comme un roseau ou Le roseau pensant d'Alain Dhénaut
  • 1984 : Billet doux - Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Michel Berny - Philippe Josper, l'éditeur
  • 1986 : Le Dindon de Pierre Badel
  • 1987 : L'Or noir de Lornac - Feuilleton en 13 épisodes de 26 min - de Tony Flaadt - Jules Kejean
  • 1987 : Lily et Lily de Georges Folgoas
  • 1987 : Double mixte de Georges Folgoas
  • 1988 : Palace de Jean-Michel Ribes - Un client/Le responsable de Tourisme et Culture
  • 1989 : C'est encore mieux l'après-midi de Georges Folgoas, sur une mise en scène de Pierre Mondy - Le député
  • 1989 : Comédie, comédie de Pierre Mondy
  • 1989 : Fantômes sur l'oreiller de Pierre Mondy Le chauffeur
  • 1990 : Edouard et ses filles - Feuilleton en 6 épisodes de 52 min - de Michel Lang - Edouard le père
  • 1990 : Sistery feelings de Pierre Mondy
  • 1991 : Trois partout de Jean Poiret
  • 1991 : Enfer et damnation de Jean Marbœuf
  • 1992 : Méprise d'otage de Didier Albert - Pierrot
  • 1992 : Rumeurs d'André Flédérick - Sur une mise en scène de Pierre Mondy
  • 1992 : L'Ultime Secret (L'Ultimo Segreto - La piovra 6) de Luigi Perelli - Amileano Brenno
  • 1992 : Alice est-tu là ? de Didier Albert
  • 1992 : Le Dernier Secret de Luigi Perelli
  • 1993 : Rouge Tzigane de Philippe Monnier
  • 1993 : Le Frère trahi de Philippe Monnier
  • 1995 : Carreau d'as de Laurent Carcélès - Danny
  • 1995 : Les Dessous de la passion de Jean Marbœuf - Matutchek
  • 1996 : Panique au Plaza de Ray Cooney
  • 2001 : Les Filles à papa de Marc Rivière - Jean-Jacques Daloiseau
  • 2001 : Le Prix de la vérité de Joël Santoni - Antoine Bossy
  • 2003 : Le Roman de Georgette d'Alain Robillard - Le directeur du théâtre
  • 2003 : Histoire de fiction - Documentaire - de Sabine Chalvon-Demersey et Patrick Jeudy - Lui-même
  • 2004 : Menteur ! menteuse ! d'Henry Helman - Alexandre
  • 2004 : La Visite de Pierre Sisser - Antoine Dumarcel
  • 2005 : Joseph de Marc Angelo - Joseph Maroyeur
  • 2007 : Bac +70 de Laurent Levy - Louis Morlet
  • 2007 : Le Clan Pasquier de Jean-Daniel Verhaeghe - Le ministre
  • 2008 : La Femme tranquille de Thierry Binisti
  • 2008 : L'Amour dans le sang de Vincent Monnet
  • 2009 : La Dame de Monsoreau de Michel Hassan - Baron de Méridor
  • 2009 : Myster Mocky présente de Jean-Pierre Mocky (1 épisode)
  • 2009 : Le Temps est à l'orage de Joyce Buñuel - Félix
  • 2009 : Kaamelott de Alexandre Astier (Livre VI) - César
  • 2010 : Fais pas ci, fais pas ça (2 épisodes)
  • 2011 : La grève des femmes de Stéphane Kappes - Émile​

Réalisateur téléfilms

  • 1989 : Fantômes sur l'oreiller
  • 1991 : L'Amant de ma sœur

Metteur en scène

  • 1966 : L'Amour, toujours l'amour de Jean Girault et Jacques Vilfrid, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1967 : Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : Frédéric de Robert Lamoureux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : La Manière Forte de Jacques Deval, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Colinette de Marcel Achard, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : La Main passe de Georges Feydeau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Ferrailles et chiffons de Garson Kanin, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Charmante Soirée de Jacques Deval, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1981 : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

Théâtre

  • 1948 : La Fête noire de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
  • 1949 : Les Indifférents d'Odilon-Jean Périer, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
  • 1949 : La Quadrature du cercle de Valentin Kataiev, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
  • 1950 : Pépita d'Henri Fontenille et Maurice Chevit, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
  • 1950 : Pucelle de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Huchette
  • 1950 : Harvey de Mary Chase, mise en scène Marcel Achard, Théâtre Antoine
  • 1951 : Le Moulin de la galette de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
  • 1952 : Bouboute et Sélection de Robert Dhéry, mise en scène Robert Dhéry, Théâtre Vernet
  • 1952 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre Montparnasse
  • 1953 : O, mes aïeux !... de José-André Lacour, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de l'Œuvre
  • 1954 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre des Célestins
  • 1954 : La Danseuse et le comédien de Claude Schnerb, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère
  • 1954 : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1956 : Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Théâtre Montparnasse
  • 1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre des Bouffes-Parisiens, Théâtre de l'Athénée
  • 1958 : La Bagatelle de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1959 : Le Vélo devant la porte de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1960 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1961 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Célestins
  • 1961 : Spéciale Dernière de Ben Hecht et Mac Arthur, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Renaissance
  • 1963 : Des clowns par milliers d'Herb Garner, Théâtre du Gymnase
  • 1964 : Sur le chemin du forum... de Bart Shevlove et L. Gelbart, mise en scène Yves Robert, Théâtre du Palais-Royal
  • 1965 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
  • 1966 : Drôle de couple de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Renaissance
  • 1967 : Jean de la Lune de Marcel Achard, mise en scène Jean Piat, Théâtre du Palais-Royal
  • 1968 : L'Enlèvement de Francis Veber, mise en scène Jacques Fabbri, Théâtre Edouard VII
  • 1969 : Le Prix d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Montparnasse
  • 1970 : Une fille dans ma soupe de Terence Frisby, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de la Madeleine
  • 1971 : Rendez-vous au plaza de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo
  • 1971 : Le Grand Standing de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo
  • 1973 : Le Grand Standing de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre Saint-Georges, Théâtre des Célestins
  • 1974 : Le Petit Fils du Cheik de et mise en scène Robert Dhéry & Colette Brosset, Théâtre des Bouffes-Parisiens : voix
  • 1976 : Simon le bienheureux de Simon Gray et Mathieu Galey, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre du Gymnase
  • 1978 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Théâtre de la Michodière
  • 1978 : Le Tout pour le tout de Françoise Dorin, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre du Palais-Royal
  • 1980 : La Cage aux folles de Jean Poiret, Théâtre Montparnasse
  • 1982 : Joyeuses Pâques de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Michodière
  • 1983 : Le Roi Victor de Louis Calaferte, mise en scène Jean-Pierre Miquel, Théâtre de Boulogne-Billancourt
  • 1984 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Palais-Royal
  • 1986 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Palais-Royal
  • 1987 : C'est encore mieux l'après-midi de Ray Cooney, adaptation Jean Poiret, Théâtre des Variétés
  • 1988 : Glengarry Glen Ross de David Mamet, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre Edouard VII
  • 1991 : Rumeurs de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
  • 1998 : Le Sénateur Fox de Luigi Lunari, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Nantes
  • 2004 : Le Sénateur Fox de Luigi Lunari, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • 2007 : Six Heures au plus tard de Marc Perrier, mise en scène Joël Santoni, Centre national de création d'Orléans, tournée

Metteur en scène

  • 1951 : L'Amour, toujours l'amour de Jean Girault et Jacques Vilfrid, Théâtre Antoine
  • 1961 : Spéciale Dernière de Ben Hecht et Charlie Mac Arthur, Théâtre de la Renaissance
  • 1962 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, Théâtre du Gymnase
  • 1963 : Les Petits Renards de Lillian Hellman, Théâtre Sarah Bernardt
  • 1964 : Comment réussir dans les affaires sans vraiment se fatiguer de Frank Loesser et Abe Burrows, Théâtre de Paris
  • 1965 : Deux anges sont venus de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault d'après Albert Husson, Théâtre de Paris
  • 1965 : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, adaptation André Roussin, Théâtre de la Madeleine
  • 1966 : Drôle de couple de Neil Simon, Théâtre de la Renaissance
  • 1967 : Frédéric de Robert Lamoureux, Théâtre Edouard VII
  • 1969 : Trois Hommes sur un cheval de Marcel Moussy d'après la comédie de John Cecil Holm et George Abbott, Théâtre Antoine
  • 1969 : Le Contrat de Francis Veber, Théâtre du Gymnase
  • 1971 : Le Canard à l'orange de William Douglas Home, Théâtre du Gymnase
  • 1971 : La Main passe de Georges Feydeau, Théâtre Marigny
  • 1971 : Oscar de Claude Magnier, Théâtre du Palais-Royal
  • 1973 : La Cage aux folles, Théâtre du Palais-Royal
  • 1973 : L'Arnacœur de Pierrette Bruno, Théâtre de la Michodière
  • 1973 : Vol au-dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman, Théâtre Antoine
  • 1975 : Christmas d'Alan Ayckbourn, Théâtre de la Madeleine
  • 1976 : Même jour, même heure, l'année prochaine de Bernard Slade, Théâtre Montparnasse
  • 1977 : Trois Lits pour huit d'Alan Ayckbourn, Théâtre Montparnasse Théâtre de la Madeleine
  • 1977 : Féfé de Broadway de Jean Poiret, Théâtre des Variétés
  • 1979 : Ardèle ou la marguerite de Jean Anouilh, mise en scène avec Roland Piétri, Théâtre Hébertot
  • 1979 : Coup de chapeau de Bernard Slade, [[Théâtre de la Michodière]
  • 1980 : Potiche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Antoine
  • 1980 : Joyeuses Pâques de Jean Poiret, Théâtre du Palais-Royal
  • 1982 : Joyeuses Pâques de Jean Poiret, Théâtre de la Michodière
  • 1983 : Joyeuses Pâques de Jean Poiret, Théâtre Edouard VII
  • 1983 : La Fille sur la banquette arrière de Bernard Slade, Théâtre du Palais-Royal
  • 1983 : Ma vedette américaine de François Coutarnoux, Théâtre Saint-Georges
  • 1984 : J'ai deux mots à vous dire de Jean-Pierre Delage, Théâtre des Bouffes-Parisiens, Théâtre de la Michodière
  • 1985 : Chapitre II de Neil Simon, Théâtre Edouard VII
  • 1985 : Lily et Lily de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Antoine
  • 1985 : Voisin voisine de Jerome Chodorov, Théâtre du Palais-Royal
  • 1985 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, Théâtre du Palais-Royal, Théâtre des Variétés en 1986
  • 1986 : L'Amuse-gueule de Gérard Lauzier, Théâtre du Palais-Royal
  • 1987 : C'est encore mieux l'après-midi de Ray Cooney, Théâtre des Variétés
  • 1987 : Monsieur de Pourceaugnac de Molière, Comédie-Française
  • 1987 : La Poudre aux yeux d'Eugène Labiche, Comédie-Française
  • 1987 : Double mixte de Ray Cooney, Théâtre de la Michodière
  • 1988 : Avanti ! de Samuel Taylor, Théâtre Antoine, Théâtre du Palais-Royal
  • 1989 : La Présidente de Maurice Hennequin et Pierre Veber, Théâtre des Variétés
  • 1989 : Un fil à la patte de Georges Feydeau, Théâtre du Palais-Royal
  • 1989 : J'ai deux mots à vous dire de Jean-Pierre Delage, Comédie des Champs-Elysées
  • 1990 : 3 partout de Ray Cooney et Tony Hilton, Théâtre des Variétés
  • 1991 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, Théâtre de la Madeleine
  • 1991 : Rumeurs de Neil Simon, Théâtre du Palais-Royal
  • 1992 : Sans rancune de Sam Bobrick et Ron Clark, Théâtre du Palais-Royal
  • 1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • 1993 : Le Canard à l'orange de William Douglas Home, Théâtre Daunou
  • 1994 : Le Dîner de cons de Francis Veber, Théâtre des Variétés
  • 1996 : Bagatelle(s) de Noël Coward, Théâtre de Paris
  • 1997 : Descente aux plaisirs de Jean-Pierre Coffe, Théâtre Fontaine
  • 2002 : Même heure l'année prochaine de Bernard Slade, Théâtre du Gymnase Marie Bell
  • 2002 : Panique au Plazza de Ray Cooney, Théâtre des Variétés
  • 2003 : [[Remue-Ménage d'Alan Ayckbourn, Théâtre des Variétés

Le Poulain Corinne

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Corinne Le Poulain, née le 26 mai 1948 à Neuilly-sur-Seine et morte le 10 février 2015 était une actrice française.

Le Poulain Corinne Le Poulain Corinne

Elle fait ses débuts au théâtre dans la pièce Quarante carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, en 1967. La même année, on peut la voir dans Oscar aux côtés de Louis de Funès. Par la suite, elle est la partenaire de Jean Marais dans La Provocation où on peut l'apercevoir molester violemment des policiers sur la place publique de Rennes, puis punir des manifestants anti-gays à coup de vibromasseur. Au théâtre, elle incarne Suzon dans la reprise de Huit femmes (diffusé à la télévision française dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir en 1972).

Elle connaît une grande popularité en jouant l'héroïne Sally dans la série Sam et Sally (1978) aux côtés de Georges Descrières. Elle obtient également un grand succès dans le rôle d'Esther dans le feuilleton télévisé Splendeurs et misères des courtisanes sans parler de l'irrésistible “Patty Pat”, secrétaire incendiaire de Jean Poiret dans Le Canard à l'orange, de William Douglas-Home, mis en scène par Pierre Mondy. 

Elle a également animé, une année durant, l'émission pour la jeunesse Les Visiteurs du mercredi (1981). Elle est aussi à l'affiche du Dindon de Georges Feydeau, dans les années 1980. Le réalisateur Jean-Pierre Mocky lui donne en 1993 l'un de ses plus beaux rôles au cinéma dans Bonsoir. En 2005, Corinne Le Poulain joue le rôle de Solange, la mère de Vincent Chaumette dans le feuilleton Plus belle la vie. Elle joue également dans des pièces de théâtre.

Elle est connue du grand public pour ses nombreux rôles sur le petit écran (Navarro, Julie Lescaut, Arsène Lupin…). Dernièrement, elle s'est recentrée sur le théâtre. Elle meurt le 10 février 2015 à l'âge de 66 ans, des suites d'un cancer foudroyant. Elle est la nièce de l'acteur Jean Le Poulain (1924-1988), et la sœur de la comédienne Vannick Le Poulain. Elle est la mère de la comédienne Julia Duchaussoy (née le 30 juillet 1979), dont le père est Michel Duchaussoy (1938-2012).

Filmographie

  • 1969 : La Provocation d'André Charpak : Isabelle
  • 1969 : Un jeune couple de René Gainville : Janine
  • 1970 : La Grande Java de Philippe Clair : la fille de Colombani
  • 1973 : Les Anges de Jean Desvilles : Martine
  • 1977 : Drôles de zèbres de Guy Lux : Solange
  • 1994 : Bonsoir de Jean-Pierre Mocky : Gloria

Téléfilm

  • 1967 : Mary de Cork de Maurice Cazeneuve, Varai
  • 1972 : Absences répétées de Guy Gilles : la femme de Guy
  • 1973 : Tout le monde peut s'appeler moi de Claude Deflandre : la fille
  • 1973 : Poof de Lazare Iglésis : Isabelle
  • 1974 : À trois temps de Jean Kerchbron
  • 1975 : La missione del mandrillo de Guido Zurli
  • 1976 : Le Siècle des Lumières de Claude Brulé : Gabrielle
  • 1980 : Le Cocu magnifique de Marlène Bertin : Stella
  • 1981 : À nous de jouer d'André Flédérick : Solange
  • 1981 : Les Visiteurs de Noël : La Sorcière
  • 1984 : Dernier Banco de Claude de Givray : Mme Follenfant
  • 1987 : Je tue à la campagne de Josée Dayan : Myriam
  • 1987 : Gigi de Jeannette Hubert
  • 1989 : Une fille d'Ève d'Alexandre Astruc : Florine
  • 1991 : Poison d'amour d'Hugues de Laugardière : Élisabeth
  • 1991 : Le second voyage de Jean-Jacques Goron
  • 1994 : Décibel (homonymie) de Philippe Ducrest

Série

  • 1968 : Six chevaux bleus de Philippe Joulia
  • 1974 : Arsène Lupin de Jean-Pierre Desagnat: Les huit coups de l'horloge : Hortense
  • 1974 : Le deuil sied à Électre (trilogie d'Eugene O'Neill) de Maurice Cazeneuve : Hazel
  • 1975 : Splendeurs et misères des courtisanes, de Maurice Cazeneuve d'après Honoré de Balzac : Esther Gobseck
  • 1975 : Marie-Antoinette de Guy Lefranc : Mme de PolignacTexte en italique
  • 1978 : Voltaire, série télévisée aussi connue sous le nom Ce diable d'homme de Marcel Camus
  • 1978 : Sam et Sally, de Robert Pouret, de Nicolas Ribowski, et Jean Girault : Sally
  • 1981 : Les Gaietés de la correctionnelle : Le divorce nostalgique de Marlène Bertin : Bernadette Goulot
  • 1981 : La Vie des autres de Gérard Clément : Michèle
  • 1983 : Les Amours romantiques : Les prétendus de Josée Dayan
  • 1983 : L'Homme de la nuit de Juan Luis Buñuel : Michèle
  • 1994 : Julie Lescaut de Josée Dayan, série télévisée, épisode Ville haute, Ville basse : femme gymnase
  • 1997 : Navarro,Verdict de Nicolas Ribowski : Mady
  • 2005 : Plus belle la vie, feuilleton télévisé : Solange Chaumette
  • 2005 : Navarro, Double meurtre d'Édouard Molinaro : Mme Dassonville
  • 2009 : Père et Maire, épisode : La passion de Marie-France de Pascal Heylbroeck

Théâtre

  • 1967 : Quarante carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de la Madeleine
  • 1971 : Le Canard à l'orange de William Douglas-Home avec Jean Poiret dans une mise en scène de Pierre Mondy : Patricia Forsyth dite “Patty Pat”
  • 1971 : De doux dingues de Joseph Carole avec Maria Pacôme et Jean Le Poulain
  • 1972 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
  • 1983 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Brocéliande de Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1985 : Topaze de Marcel Pagnol, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Nouveautés
  • 1989 : L'Illusionniste de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1991 : Décibel de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, théâtre Édouard VII
  • 1993 : Durant avec un T de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, théâtre Édouard VII
  • 1994 : Décibel de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, théâtre Édouard VII
  • 1997 : Un mariage pour trois de Georges Feydeau, mise en scène Anthony Walkers, Théâtre du Gymnase Marie-Bell
  • 2004 : Entrez sans frapper de Jacques Collard, mise en scène de Raymond Acquaviva
  • 2004 : Patate de Marcel Achard, mise en scène Bernard Menez, Théâtre Daunou
  • 2009 : L'Amour foot de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo
  • 2010 : La Berlue, de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Jeffrault
  • 2011-2012 : Le Nouveau Testament, de Sacha Guitry, mise en scène Isabelle Ratier
  • 2013 : Vieilles Chipies de Gérard Moulévrier, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, tournée
  • 2014 : Plus vraie que nature, avec Jean-Pierre Castaldi, mise en scène Raphaëlle Cambray, tournée

Théâtre filmé

  • 1966 : Au théâtre ce soir : Les portes claquent de Michel Fermaud : Danièle
  • 1968 : Au théâtre ce soir : Azaïs de Georges Berr : Suzanne
  • 1971 : Au théâtre ce soir : De doux dingues de Joseph Carole : Marie
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Huit femmes de Robert Thomas : Suzon, la fille aînée
  • 1979 : Emmenez-moi au théâtre, Le Canard à l'orange de William Douglas-Home : Patricia Forsyth dite "Patty Pat"

 

Chronologie de l'Afghanistan 1921-2012

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Les dates-clé, depuis l'indépendance, de l'Afghanistan, pays qui a résisté tour à tour aux interventions militaires anglaise, russe et à celle de la coalition occidentale entamée en 2001.​

Hamid Karzaï - Oussama Ben LadenHamid Karzaï - Oussama Ben Laden

Hamid Karzaï - Oussama Ben Laden

​1921-1996

  • 1921 : longtemps objet de dispute entre Russes et Anglais, le royaume accède à l'indépendance.
  • Juillet 1973 : à la suite, d'un coup d'Etat militaire, le roi Zaher Shah est déposé par son cousin Mohammad Daoud qui devient le premier président de la République afghane. 
  • Avril 1978 : coup d'Etat militaire. Noor Mohammad Taraki, leader du Khalq (parti du peuple), prend la tête d'un gouvernement pro-soviétique.
  • Décembre 1979 : nouveau coup d'Etat militaire, soutenu par l'URSS, qui installe Babrak Karmal au pouvoir.
  • 1980-1988 : les troupes soviétiques (environ 100 000 hommes) occupent la majeure partie du pays et combattent la rébellion anti-communiste (les "Moudjahidines", des combattants islamistes). En 1986, Mohammad Najibullah remplace Babrak Karmal à la tête du gouvernement.
  • 1989 : les troupes soviétiques battent en retraite. Début de la guerre civile qui oppose le gouvernement et les Moudjahidines.
  • 1992 : démission de Mohammad Najibullah et fin du régime communiste. Début de la guerre civile entre factions moudjahidines divisées selon des critères ethniques, religieux et régionaux. 
  • 1995 : les Talibans, "étudiants en religion" provenant des régions pashtounes (sud) qui contrôlent depuis novembre 1994 un tiers du pays, progressent vers Kaboul. Ils sont soutenus par le Pakistan (lire "La guerre des puritains").
  • Septembre 1996 : les Talibans s'emparent de Kaboul et imposent une version particulièrement rigoriste de la Charia (loi coranique). 

1997

  • Mai : le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis reconnaissent le gouvernement des Talibans.
  • Juillet : les forces de Ahmed Shah Massoud, chef rebelle tadjik, prennent le contrôle de zones au nord de Kaboul.

1998

  • Août : Une crise éclate entre l'Iran et les Talibans après l'assassinat de diplomates iraniens. Raids américains contre des camps présumés d'Oussama ben Laden, réfugié en Afghanistan, en représailles à une série attentats anti-américains en Afrique.
  • Septembre : les Talibans s'emparent du dernier secteur qu'ils ne contrôlaient pas dans la province de Bamyan (centre). Ils sont maîtres de 80% du territoire afghan.
  • Novembre 1999: entrée en vigueur de l'embargo aérien et des sanctions financières votés par le Conseil de sécurité de l'ONU qui, à l'initiative des Etats-Unis, avait adopté une résolution demandant aux Talibans d'extrader Oussama ben Laden

2000

  • Mars : selon le rapport annuel de l'ONU sur les drogues, l'Afghanistan est le premier producteur d'opium, avec plus de 75% de la production mondiale.
  • Avril : licenciement de toutes les fonctionnaires femmes, qui représentaient de 30% à 50% des effectifs des ministères.
  • Juillet : le chef des Talibans, Mohammad Omar, annonce "l'interdiction totale de la culture du pavot en Afghanistan", ainsi que la destruction des récoltes.
  • Décembre : le Conseil de sécurité de l'ONU inflige de nouvelles sanctions aux Talibans en raison de leur soutien au terrorisme.

2001

  • Février : l'organisation américaine Human Rights Watch dénonce l'assassinat de 300 Hazaras, minorité ethnique de la région de Bamiyan.
  • Le mollah Mohammad Omar, ordonne la destruction de toutes les statues pré-islamiques, dont un Bouddha debout, le plus grand du monde, à Bamiyan. Elles sont dynamitées le 9 mars, malgré les protestations de la communauté internationale.
  • 9 septembre : Ahmed Shah Massoud est victime d'un attentat suicide eperpetré par des membres d'Al Qaida.
  • 1er octobre : les représentants de l'opposition réunis à Rome avec l'ex-roi Zaher Shah parviennent à un accord sur la création d'un "Conseil suprême d'unité nationale de l'Afghanistan".
  • 7 octobre : les forces américaines et britanniques commencent l'opération "liberté immuable", une série de frappes massives contre des installations stratégiques du régime des Talibans.
  • 24 novembre : un millier de marines américains débarquent avec des blindés et de l'artillerie aux abords immédiats du fief Taliban de Kandahar.
  • 25 novembre : une mutinerie de prisonniers Talibans dans une forteresse près de Mazar-e-Charif, est matée par l'Alliance du Nord et des bombardements américains, faisant plus de 400 victimes.
  • 4 décembre : début d'une intense offensive américaine contre les Talibans à Tora Bora, près de la frontière pakistanaise, qui abrite un repaire souterrain occupé par des militants d'Al Qaida. La zone est noyée pendant plusieurs jours sous un tapis de bombes.
  • 5 décembre : les factions afghanes concluent à Bonn un accord sur la création d'un gouvernement intérimaire dirigé par le leader pachtoune Hamid Karzaï.
  • 31 décembre : accord à Kaboul sur le déploiement d'une force internationale (Force internationale d'assistance pour la sécurité en Afghanistan (ISAF) qui comptera 4500 hommes de 17 pays, sous commandement britannique.

2002

  • 22 janvier : une soixantaine de pays réunis à Tokyo s'engagent à fournir à l'Afghanistan une aide de 4,5 milliards de dollars sur 5 ans.
  • 25 janvier : Hamid Karzaï désigne les 21 membres de la commission d'organisation de la Loya Jirga, une assemblée de notables qui doit désigner, en juin, un gouvernement de transition de l'Afghanistan.
  • 28 mars : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution mettant en place la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (Minua) chargée de coordonner la reconstruction du pays.
  • 18 avril : l'ancien roi d'Afghanistan, Mohammad Zaher Shah, rentre à Kaboul après 29 ans d'exil à Rome.
  • 13 juin : Hamid Karzaï est élu par les délégués de la Loya Jirga à la tête de l'autorité de transition qui gouvernera le pays au cours des deux années suivantes.
  • 18 août : L'hebdomadaire américain Newsweek révèle qu'un millier de Talibans, faits prisonniers par l'Alliance du nord, sont morts asphyxiés dans des conteneurs en novembre 2001, lors de leur transfert de Kunduz à Shiberghan (nord).
  • 5 septembre : Hamid Karzai échappe de peu à une tentative d'assassinat à Kandahar. 

2003

  • 11 août : l'Otan prend le commandement de l'ISAF.
  • 24 octobre : début du programme de désarmement, qui vise à démobiliser 100 000 miliciens et à asseoir l'autorité du gouvernement.

2004

  • 4 janvier : adoption d'une nouvelle Constitution instaurant un régime présidentiel.
  • 3 mai : des responsables du mouvement islamiste Hezb-i Islami annoncent l'abandon de la lutte armée et leur ralliement à Hamid Karzaï.
  • 28 juin : l'Otan renforce sa présence dans le pays en faisant passer ses effectifs de 7000 à 10 000 hommes, en vue des élections de l'automne.
  • 9 août : l'Eurocorps prend le commandement de l'ISAF, inaugurant ainsi sa première mission hors d'Europe.
  • 16 septembre : Hamid Karzaï sort indemne d'une attaque à la roquette tombée à proximité d'une école qu'il s'apprêtait à visiter.
  • 9 octobre : Hamid Karzaï remporte l'élection présidentielle avec 55,4% des suffrages.
  • 23 décembre : Hamid Karzaï nomme un gouvernement dont la plupart des chefs de guerre sont exclus au profit de ses proches appartenant à la tendance réformiste.
  • 18 septembre 2005 : élections législatives. Plus de la moitié des 249 élus de l'Assemblée sont d'ex-moujahidines qui ont ravagé le pays de 1992 à 1996.

2006

  • Recrudescence des opérations armées et des attaques suicides des Talibans dans le sud du pays.
  • Mai : la capitale afghane est secouée par de violentes émeutes anti-américaines déclenchées par un accident mortel provoqué par un camion de l'armée américaine.
  • 31 juillet: l'Otan prend la relève de la force internationale sous commandement américain dans le sud de l'Afghanistan. Les troupes de l'Alliance, 18 000 hommes au total, incorporeront les unités américaines de la coalition.
  • Septembre: selon un rapport de l'ONU, la récolte d'opium prévue pour 2006 représente 92 % de la production mondiale. En un an, la production a augmenté de 59 %.
  • Octobre: la mission de l'OTAN s'étend désormais à l'ensemble du territoire. 12 000 soldats américains passent sous commandement de l'Otan, ce qui porte les effectifs à environ 30 000 hommes, originaires de 37 pays.
  • 13 décembre : impuissant à freiner la montée des violences, Hamid Karzaï accuse le Pakistan de soutenir les talibans. 

2007

  • 6 mars : lancement par l'Otan de l'opération "Achille" destinée à sécuriser le sud du pays.
  • Mai : le chef taliban mollah Dadullah est tué dans la province de Helmand.
  • 19 juillet : les Talibans prennent en otage 23 évangélistes sud-coréens à Ghazni. Ils exigent en échange des otages la libération du même nombre de prisonniers talibans. Faute d'accord avec le gouvernement afghan, ils exécutent deux d'entre eux.
  • 7 octobre : mettant fin à un moratoire de trois ans, le gouvernement afghan procède, à quinze exécutions capitales à la prison de Kaboul.
  • 7 novembre : un attentat-suicide, dans la province de Baghlan, fait 80 morts dans une raffinerie de sucre qu'une commission parlementaire s'apprêtait à visiter, dont 59 enfants et six parlementaires.
  • 27 décembre : deux diplomates des Nations unies et de l'Union européenne sont expulsés par Kaboul pour avoir mené des négociations avec les Talibans.

2008

  • Février : deux attentats-suicide font près de 140 victimes dans le sud du pays, l'un à Kandahar, l'autre à Spin Boldak.
  • 13 juin : un commando Taliban libére près de mille détenus, dont près de 400 Talibans, après une attaque de la prison de Kandahar.
  • 15 juin : le président afghan menace d'envoyer ses troupes dans les zones tribales pakistanaises frontalières pour y " détruire les repaires de terroristes".
  • juillet : une attaque suicide devant l'ambassade d'Inde à Kaboul fait plus de 50 victimes. Des officiels américains, s'exprimant sous couvert d'anonymat dans le New York Times, accusent les services secrets pakistanais d'avoir aidé les auteurs de l'attentat.
  • 18-19 août : dix soldats français sont tués dans une embuscade à 50 kilomètres de Kaboul.
  • 22 août : plus de 90 civils, dont une cinquantaine d'enfants sont tués lors d'un bombardement américain dans la province d'Hérat. Le président afghan dénonce les "bavures" de l'Otan. En juillet, des frappes aériennes avaient déjà tué 64 civils, pour la plupart des femmes et des enfants, dans les provinces du Nouristan et de Nangarhar, dans l'est du pays.
  • 9 septembre : George Bush annonce l'envoi de renforts en Afghanistan. 4500 hommes doivent s'ajouter aux 24.000 hommes présents sur place, sur un total de 45.000 soldats de l'Otan.
  • 30 septembre : Hamid Karzaï déclare avoir sollicité l'aide de l'Arabie saoudite pour engager des négociations de paix avec les Talibans. Mais ceux-ci veulent comme condition préalable le départ des troupes étrangères.
  • 16 octobre : les députés allemands votent une augmentation de 1.000 hommes, portant à 4.500 la participation allemande à l'Isaf.
  • 31 octobre : l'ancien commandant de la force multinationale en Irak David Petraeus, prend le commandement de l'armée américaine pour les opérations au Moyen-Orient et en Asie centrale.

2009

  • 4 février : le président kirghiz annonce la fermeture la base américaine de Manas, installation clé pour l'approvisionnement des troupes de l'Alliance en Afghanistan.
  • 17 février : Barack Obama annonce l'envoi de 17 000 soldats américains supplémentaires, à partir du printemps. Ils viendront s'ajouter aux quelque 38 000 hommes déployés par les Etats-Unis dans le pays, aux côtés des 32 000 soldats fournis par les autres pays de l'OTAN.
  • L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les civils depuis le renversement du régime des talibans en 2001, avec 2 118 morts, soit une hausse de 40% par rapport à 2007, selon un rapport des Nations unies.
  • 20 février : le Département américain de la Justice affirme que les détenus de la prison de Bagram, à la différence de ceux de Guantanamo, ne pourront pas contester leur détention devant une juridiction civile, pas plus qu'ils ne pourront être épaulé par un avocat.
  • 27 mars : Barack Obama annonce une nouvelle stratégie en Afghanistan à laquelle il veut associer le Pakistan. Les Etats-Unis enverront des centaines de coopérants civils et 4 000 soldats supplémentaires pour former les forces de sécurité afghanes, en plus des 75 000 soldats étrangers, dont 38 000 Américains déjà sur place.
  • 11 mai : le général David McKiernan, commandant des forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan, nommé par George Bush, est remplacé par le général Stanley Mc Chrystal.
  • 20 août : élections présidentielle et provinciales. La participation est faible, en particulier dans le sud et le sud-est du pays, bastions des Talibans, qui ont menacé de punir ceux qui iraient voter.
  • 4 septembre : plus de 140 personnes dont des civils sont tués près de Kunduz par un bombardement de l'Otan ordonné par un colonel allemand.
  • 21 septembre : un rapport confidentiel du général McChrystal révélé par la presse affirme que le manque de moyens de l'armée américaine met en péril le succès de sa mission contre les talibans.
  • 11 octobre : l'ONU reconnait que les fraudes entachant la présidentielle afghane du 20 août, dont le résultat est toujours attendu, ont été "considérables".
  • 20 octobre : Hamid Karzaï accepte l'organisation d'un second tour face à son principal rival, Abdullah Abdullah.
  • 1er novembre : Abdullah Abdullah annonce son retrait de la course pour le second tour du scrutin présidentiel. Le lendemain, Hamid Karzaï est déclaré élu par les autorités électorales du pays.
  • 5 novembre : à la suite d'un attentat contre une de ses maisons d'hôtes à Kaboul qui a fait au moins 8 morts, l'ONU annonce l'évacuation temporaire d'une partie de ses employés expatriés.
  • 1er décembre : Barack Obama annonce le déploiement accéléré de 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan. Le contingent américain en Afghanistan atteindra ainsi environ 100 000 hommes.
  • 30 décembre : sept officiers d'élite de la CIA chargés de la traque d'Al-Qaeda au Pakistan sont tués à proximité de Khost dans un attentat suicide perpétré par un agent double recruté par l'agence de renseignements.

2010

  • 2 janvier : Le Parlement rejette les deux tiers des ministres du nouveau gouvernement Karzaï.
  • 28 janvier : conférence à Londres sur l'avenir de l'Afghanistan. L'ouverture d'un dialogue avec une partie des Talibans est débattue.
  • 13 février : les forces de l'Otan lancent l'offensive Mushtarak (15 000 soldats) destinée à mettre fin à l'emprise des talibans sur la province d'Helmand, dans le sud du pays.
  • 16 février : le numéro deux des talibans afghans, Abdul Ghani Baradar, est capturé au Pakistan.
  • 21 février : une bavure de l'Otan dans la province de Daykundi (centre) fait 33 victimes civiles.
  • Mars 2010 : Le président Karzai entame des pourparlers avec le mouvement rebelle hezb-e-islami de Gulbuddin Hekmatyar.
  • Avril : Hamid Karzaï multiplie les diatribes contre la communauté internationale, l'accusant notamment d'avoir "organisé les fraudes massives" qui ont marqué sa réélection.
  • 19 mai : les talibans attaquent Bagram, la plus grande base et prison militaire de l'OTAN en Afghanistan. Dix insurgés, neuf soldats et un civil américain sont tués.
  • 23 juin : le général Petraeus, ancien commandant de la coalition en Irak, est nommé pour remplacer le général McChrystal à la tête de l'ISAF.
  • 25 juillet : le site Wikileaks diffuse de milliers de rapports secrets sur la guerre en Afghanistan.
  • 17 août : Hamid Karzaï signe un décret qui donne quatre mois aux sociétés de sécurité privées pour cesser toute activité en Afghanistan.
  • 18 septembre : élections législatives marquées par l'insécurité et la fraude.
  • Novembre : l'Otan décide d'une stratégie de sortie d'Afghanistan. Une majorité des soldats doit quitter l'Afghanistan avant 2014.

2011

  • Janvier-février : une série d'attentats-suicide fait plusieurs centaines de victimes, de Kaboul à Kandahar au sud, en passant par Khost au sud-est et Jalalabad à l'est.
  • 22 mars : Hamid Karzaï lance le processus du transfert de la sécurité du pays aux forces afghanes.
  • 22 juin : Barack Obama annonce le rapatriement d'ici à l'été 2012 des 33 000 soldats envoyés en janvier 2010 en Afghanistan en renfort. Il ordonne le rapatriement, dès 2011, de 10 000 soldats avant le retrait de 23 000 hommes supplémentaires à l'été 2012.
  • 29 juin : libération des deux journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, détenus en otage depuis 18 mois.
  • Juillet : le général Petraeus cède le commandement des forces américaines de l'OTAN au général John Allen.
  • 13 juillet: cinq soldats français sont tués dans une attaque-suicide dans la province de Kapisa. L'année 2011 a été la plus meurtrière pour les forces françaises avec 26 tués.
  • 20 septembre : l'ancien président Burhanuddin Rabbani, chargé par le gouvernement de négocier la paix avec les talibans, est tué dans un attentat suicide à Kaboul.
  • Octobre : alors que les relations se tendent avec le Pakistan à la suite d'une série d'attaques, l'Afghanistan signe un partenariat stratégique avec l'Inde.
  • Le départ d'un premier contingent de 200 soldats français amorce le retrait final en 2014.
  • Novembre : une Loya Jirga, assemblée traditionnelle qui rassemble des représentants des provinces, tribus et ethnies et membres de la société civile, accepte le principe d'un partenariat stratégique entre Kaboul et Washington. Celui-ci doit définir les modalités de la présence américaine en Afghanistan après le retrait des unités de combat de la coalition, prévu fin 2014.
  • Décembre : des attentats anti-chiites font une soixantaine de morts à Kaboul et à Mazar-i-Sharif.

2012

  • Janvier: les talibans annoncent un accord initial conclu au Qatar pour l'ouverture d'un bureau politique dans un pays tiers, en vue de mener des négociations de paix.  

Omar Mohammad

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Mohammad Omar né en 1959, plus connu sous le nom de mollah (érudit) Omar, est le chef des talibans d'Afghanistan ; il fut le chef d'État de facto de ce pays de 1996 à 2001. Il portait dans ses fonctions le titre de Commandeur des Croyants de l'Émirat islamique d'Afghanistan.

Omar MohammadOmar Mohammad

Né près de Kandahar, dans le village de Now Deh, et appartenant à l'ethnie pachtoune de la tribu Hotak, la branche Gilzaï des Pachtounes, Omar est issu d'un milieu paysan, ce qui influencera beaucoup ses idées. Durant la guerre soviétique d'Afghanistan, Omar se serait rallié à la résistance et aurait perdu un œil pendant un combat. Puis il rejoint les rangs pachtounes du « Parti islamique » ou Hezb-é Islâmî de Yoûnos Khâlès contre le régime de Nadjibullah en 1989-1992. Après avoir suivi des cours de théologie dans un séminaire deobandi pakistanais à la frontière, il se rend dans un village de la région de Kandahar, Sangesar, pour y fonder une école coranique. Il prend alors le titre de mollah. Au printemps 1994, des villageois se plaignent à lui de l'enlèvement de deux jeunes filles par un chef local. Le mollah Omar réunit alors trente étudiants, talibans, armés. Il capture le chef local, à l'aide de ses étudiants et le pend au canon d'un char. 

Il se sent alors investi d'une mission divine. Le mouvement taliban fait alors son apparition en Afghanistan en 1994 et gagne rapidement du terrain, notamment parmi les populations pachtounes, apparaissant comme une alternative à la guerre civile. En 1996, Kaboul est prise par les talibans et, en 2000, ces derniers contrôlent 90 % du territoire afghan et 95 % des zones de production de l'opium. En juillet 2000, il décrète une interdiction de cultiver le pavot, car anti-islamique, alors que le pays était considéré comme premier producteur mondial de pavot à cette date. Comme chef d'État, le mollah Omar se fait remarquer par sa discrétion, quittant peu sa maison de Kandahar. Il ne se rendit que deux fois à Kaboul, qu'il considérait comme une ville pervertie et occidentalisée. Il ne donne que très peu d'entrevues, et on ne possède que très peu de photos de lui. Une des photos censées le représenter, et qui fut un temps utilisée par la presse, puis par la Central Intelligence Agency (CIA) sur des affiches de recherche, représentait en fait une autre personne.

En 2001, il décrète idolâtres les Bouddhas de Bâmiyân et les Talibans les détruisent au moyen d'explosifs et de tirs d'artillerie. En mars 2001, les deux statues avaient disparu après presque un mois de bombardement intensif, causant une vive émotion de par le monde. Ayant accueilli les combattants d'Oussama Ben Laden qui lui prête allégeance en 1997 et qui épousera une de ses filles, Omar subit la guerre américaine contre l'Afghanistan en 2001, et perd le contrôle du pays. En octobre 2001, il s'enfuit vers le Pakistan et n'a jamais été retrouvé depuis. Le mollah Omar se considère toujours comme le commandeur des croyants, son autorité sur « les groupes d'insurgés est incertaine ». Pour les rassembler, il a créé le « Conseil des combattants unis » en février 2009. Il recrute des troupes dans les camps de réfugiés afghans au Pakistan et reçoit des renforts de plusieurs centaines de djihadistes venus du monde entier.

En 2011, il est toujours recherché par les services secrets américains, qui offrent une récompense de plus de 10 millions USD pour sa capture. Les autorités afghanes tiennent pour certain qu'il réside à Quetta capitale de la province frontalière méridionale du Baloutchistan. En janvier 2011, le journal américain The Washington Post révèle un rapport du Eclipse Group, un organisme privé de renseignement, affirmant que le mollah Omar aurait été victime d'un accident cardio-vasculaire et hospitalisé quelques jours dans une clinique de Karachi, la plus grande ville du Pakistan, sous la protection et la bénédiction de l'Inter-Services Intelligence (ISI, les services pakistanais de contre-espionnage). L'information a été infirmée aussi bien par les talibans que par l'armée pakistanaise. Le 23 mai 2011, Lutfullah Mashal, porte-parole de la Direction nationale de la sécurité afghane (les services secrets afghans), affirme, relayé par une chaîne afghane de télévision et une agence chinoise de presse, que le mollah Omar aurait pu être tué au cours d'une opération des services pakistanais alors qu'il aurait exceptionnellement quitté son refuge de Quetta pour se rendre au Nord-Waziristan. L'information n'est pas confirmée et a été immédiatement démentie par les talibans.

 

Acte d’accusation Mollah Mohammad Omar Afghanistan, Pakistan

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Acte d’accusation Mollah Mohammad Omar Afghanistan, Pakistan

Mollah Mohammad Omar, Reporters sans frontières vous accuse des forfaits suivants, en tant que "Commandeur des croyants" autoproclamé, "serviteur de l’Islam" et chef du conseil de direction taliban (Rahbari Shura). Sous votre direction, les taliban afghans et pakistanais (Tehrik-e-Taliban Pakistan, TTP) :

Mollah Mohammad Omar

Mollah Mohammad Omar

  • ont instauré la terreur et créé des trous noirs de l’information, dans le sud et l’est de l’Afghanistan et dans l’ouest du Pakistan,
  • menacent quotidiennement les acteurs de l’information et leurs familles, afin d’instaurer l’autocensure la plus stricte,
  • ont fomenté l’enlèvement de journalistes étrangers venus couvrir la réalité de l’Afghanistan depuis l’intervention des forces de la coalition en 2001,
  • ont ordonné des attentats ciblés et des exécutions de journalistes locaux, comme Mukarram Khan Atif, correspondant de Deewa Radio, et de journalistes étrangers,
  • ont causé la mort de nombreux professionnels des médias, tels que Jafar Vafa, journaliste radio de Kaleh ghosh, Rupert Hamer, correspondant de l’hebdomadaire britannique Sunday Mirror, et Michelle Lang, du Calgary Herald, en utilisant des engins explosifs improvisés (EEI) qui contribuent à l’instauration d’un climat de terreur,
  • ont tenté d’assassiner la blogueuse Malala Yousafzai dans la vallée de Swat, au Pakistan,
  • sont les auteurs de nombreux crimes envers les médias, et de l’exécution du journaliste Daniel Pearl, en 2002,

Vous devrez rendre des comptes pour ces atteintes flagrantes à la liberté de l’information qui contreviennent à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.


Seconde Guerre février 1940

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Evènements survenus durant la Seconde guerre mondiale en février 1940.

Semion Timochenko - Semion Timochenko -

Semion Timochenko -

  • 5 février : Réunion à Paris du Conseil Suprême franco-britannique avec la participation de Winston Churchill.
  • 8 février : À Lodz, ouverture du premier ghetto sur les territoires polonais occupés par les Allemands.
  • 11 février : Sous la pression des Soviétiques, les troupes finlandaises reculent dans la région de Summa. La Finlande repousse une offre de paix soviétique en échange de la Carélie.
  • 12 février : L'URSS et l'Allemagne signent un accord commercial pour contrer le blocus maritime franco-britannique. Les Nazis commencent à déporter les Juifs allemands vers la Pologne.
  • 16 février : Incident de Altmark, qui servit de prétexte à Hitler pour envahir la Norvège.
  • 24 février : Mise au point du plan jaune (Fall Gelb) d’offensive sur le front de l’Ouest.
  • 27 février : L'armée finlandaise se replie avant la seconde offensive soviétique dirigée par le général Timochenko.

Événements survenus en 1896

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Événements survenus en 1896.

William McKinley - Theodor HerzlWilliam McKinley - Theodor Herzl

William McKinley - Theodor Herzl

Afrique

  • 1er mars : bataille d'Adoua. Célébration de l'anniversaire de la bataille par les troupes de Ménélik II en 1904
  • 6 janvier : Démission de Cecil Rhodes suite à son implication dans le Raid Jameson.
  • 18 janvier : Les Britanniques reprennent Kumasi, capitale des Ashanti (Ghana actuel). Leur roi Prempeh et la reine mère sont déportés aux îles Seychelles (1896-1924).
  • Janvier : Début du Chimurengo (guerre d’indépendance), révolte matabélé et mashona en Rhodésie du Sud (1896-1897).
  • 1er mars : Victoire du Négus Ménélik II contre les troupes italiennes du général Oreste Baratieri à Adoua en Éthiopie, garantissant l'indépendance de son pays. 100 000 Éthiopiens s’opposent à 17 000 Italiens lors de la bataille d'Adoua.
  • Mars, Rhodésie : Seconde guerre Matabélé contre la British South Africa Company (fin en 1897).
  • Juin : combat de Sangha les Dogons révoltés.
  • 22 juin : Jean-Baptiste Marchand reçoit le commandement d’une mission d’exploration baptisée Mission Congo-Nil. Il part de Marseille et arrive à Loango un mois plus tard, avec pour but de joindre les deux océans (1896-1899).
  • 6 août : Madagascar devient colonie française. Le protectorat instauré en 1885 et la royauté subsistent un temps dans le centre de l’île. L’insurrection hova donne lieu à une répression sauvage. Le général Gallieni, résident général, fera exiler la reine et fusiller le ministre de l’Intérieur (fin en 1905).
  • 16 août : Un résident britannique est installé à Kumasi. L’Asante devient protectorat britannique.
  • 27-29 août : Bombardement de Zanzibar. Les querelles de succession qui éclatent à la mort du sultan de Zanzibar Seyyid Ahmed permettent aux Britanniques d’accroître leur zone d’influence. La flotte britannique bombarde le palais du sultan et en chasse Seyyid Khaled. Les Britanniques font monter sur le trône Seyyid Hamoud.
  • 1er septembre : Conquête de Ouagadougou par la colonne Voulet-Chanoine.
  • 19 septembre : Voulet et Chanoine contraignent Alpha Hamaria (un chef de guerre Zarma) à signer un traité de protectorat, à Sati (Sud du Burkina Faso)1.
  • Septembre, Soudan : Le sirdar Kitchener Pacha, à la tête d’une armée britannico-égyptienne, s’empare de Dongola. Il mène une campagne difficile en remontant la vallée du Nil.
  • 26 octobre : Traité d’Addis-Abeba. Les Italiens reconnaissent l’indépendance de l’Éthiopie.
  • Novembre : Coup d'État de Rucunshu. Yuhi V Musinga succède à Mibambwe IV Rutarindwa sur le trône du Ruanda. Il favorisera l’implantation allemande.
  • 22 décembre, Tunis : Fondation de la Khaldounia première école moderne de Tunisie.
  • 31 décembre, Algérie : un décret marque la fin du régime des rattachements. Le statut administratif et juridique de la colonie est semblable à celui de 1860 (avant la création du ministre d’Algérie). En outre, le gouverneur général voit ses pouvoirs augmentés. Bataille de Boumba. Sous le coup d'Abdoulaye Bayèro (un chef guerrier des Djihadiste Sokoto), Issa Korombé et 3000 guerriers Zarma ont trouvé la mort. Attaque d’une mission chrétienne au Nyassaland. Création de corps de méharistes dans la région de Tombouctou par François-Henry Laperrine.
  • Famine au Tchad.

Amériques

  • Bimétallisme aux États-Unis : un billet de 5 dollars argent de 1896
  • 4 janvier : L'Utah devient le quarante-cinquième État de l'Union américaine.
  • 10 février : Début de la politique espagnole de « concentration » dans la lutte contre les indépendantistes cubains, sous l'impulsion de Valeriano Weyler.
  • 18 mai : Dans son arrêt Plessy v. Ferguson, la cour suprême des États-Unis reconnaît aux États le droit d'imposer la ségrégation raciale dans les écoles et les lieux publics, pourvu que les conditions offertes aux deux races soient égales. Les juges justifient la ségrégation raciale en posant le principe de la coexistence d’établissements « séparés mais égaux ».
  • 26 mai : Création du Dow Jones.
  • La General Electric s’entend avec Westinghouse pour se partager le marché de l’électricité aux États-Unis.
  • 17 août : Découverte d'or au Yukon. Début de la Ruée vers l'or du Klondike (fin en 1898). L’or de l’Alaska va permettre au gouvernement McKinley de surmonter la crise monétaire. En quelques mois, plus de 100 000 personnes se précipitent dans une région particulièrement inhospitalière pour tenter d’y faire fortune.
  • 18 septembre : Federico Errázuriz Echaurren est élu président du Chili (fin en 1901). République parlementaire au Chili jusqu’en 1925.
  • 3 novembre : élection de William McKinley (R) comme Président des États-Unis.
  • À la Convention démocrate, les représentants des États producteurs d’argent et des petits fermiers blancs empêchent les délégués du Nord-est de défendre le Président. Le parti dénonce l’influence de Wall Street et rallie les Populistes. Industriels et financiers se rallient au républicain William McKinley qui bat le candidat démocrate William Jennings Bryan à la présidentielle, à l’issue d’une campagne dont la querelle sur le bimétallisme a constitué l’essentiel des débats. L’Amérique industrielle l’emporte sur celle des campagnes. Le vieux rêve jeffersonien appartient à l’histoire.  Grande famine à Cuba, 50 000 morts à La Havane. La dévaluation du milréis empêche le Brésil de subir la crise internationale.

Asie

  • 30 décembre : José Rizal est fusillé
  • 15 janvier : Accord franco-britannique sur les sphères d'influence au Siam. Les Britanniques abandonnent l’exigence d’un glacis entre les colonies françaises et la Birmanie, la France s’engageant à garantir l’indépendance du Siam. La province d’Angkor est cédée au Cambodge.
  • 1er février : Suite à des incidents antijaponais en Corée, le roi Kojong se réfugie dans la légation russe à Séoul, ce qui provoque un regain de tension entre le Japon et la Russie qui luttent, après l’élimination de la Chine, pour la prépondérance en Corée.
  • 14 mai : Signature de l’accord Yamagata-Lobanov entre le Japon et la Russie. Les deux puissances, qui se considèrent comme protectrices de la Corée, s’accordent pour limiter leurs effectifs militaires et promettent de s’informer mutuellement à l’avance en cas de mouvements.
  • 26 mai, Philippines : Nouvelle insurrection contre le pouvoir colonial à Manille. Dirigée par Emilio Aguinaldo, elle gagne l’ensemble de l’archipel mais est matée par une répression efficace.
  • 3 juin : Traité entre la Chine et la Russie prévoyant une alliance défensive contre le Japon.
  • 15 juin : Un tsunami tue 27 000 personnes au Japon.
  • 1er juillet : Le Royaume-Uni met sur pied la Fédération des États Malais avec Kuala Lumpur comme capitale.
  • Juillet : Fondation en Corée d’un Club de l’indépendance animé par des intellectuels libéraux nationalistes qui cherchent à gagner la confiance des milieux populaires.
  • 27 août : La Banque russo-chinoise obtient de construire et d’exploiter pendant quatre-vingts ans un chemin de fer en Mandchourie (ligne directe Tchita-Vladivostok) puis de prolonger la ligne jusqu’à Port-Arthur (15 mars 1898).
  • 30 décembre : le chef nationaliste philippin José Rizal est exécuté à Manille par les Espagnols.
  • Grande épidémie de peste en Inde qui coûte la vie à plus de 10 millions d’indiens (1896-1918).

Proche-Orient

  • 15 février : Publication à Vienne de l’État des Juifs, du hongrois Theodor Herzl, qui reprend les thèses sionistes. Herzl, convaincu que l’assimilation des Juifs est un leurre, défend la création d’un parlement habilité à parler au nom de tous les Juifs du monde. Il cherche des concours financiers et politiques. Il rencontre Abdül-Hamid II pour le convaincre de favoriser l’émigration juive en Palestine, mais le sultan refuse. De même, la grande aristocratie financière juive est réticente à un financement du projet sioniste.
  • 1er mai, Révolte des tabacs en Perse (1896-1898). Assassinat du chah Naser al-Din à l’instigation d’Afghani. Son fils Muzzafar al-Din lui succède (fin en 1907).
  • 1er juillet : Promulgation en Égypte d'une importante loi de réforme de l'enseignement à la Mosquée al-Azhar, préparée par le recteur Hassûnah An-Nawâwî.
  • 26 août : assaut de la Banque ottomane à Constantinople par les Arméniens. Massacres en Arménie. La guerre entre l'armée ottomane et les Arméniens redouble d’intensité alors que la nationalisme arménien prend un caractère de plus en plus révolutionnaire. De nouveaux massacres sont organisés à Mouch, à Van et à Killis. Le parti Dachnak décide alors de faire appel à l’opinion internationale par une action spectaculaire : le 26 août, 26 dachnak emmenés par Babken Siuni et Armen Garo Pasdermadjian s’emparent de la Banque ottomane, à Constantinople, après avoir tué les sentinelles de garde. Les Puissances s’émeuvent de la prise du premier établissement financier de l’Orient. Les ambassadeurs occidentaux s’unissent pour en demander l’évacuation et promettre des réformes. Sept mille Arméniens sont massacrés à Constantinople. La population arménienne de Turquie est réduite de 400 000 habitants : 100 000 Arméniens ont été tués ou martyrisés, 50 000 sont morts de faim ou de froid dans les 2 500 villages dévastés, 100 000 ont fui en Transcaucasie ou dans les Balkans. Une commission britannique est chargée de délimiter les frontières perso-baloutches.

Europe

  • 26 mai : Couronnement de Nicolas II de Russie
  • Février : Massacres en Crète. Le tsar Nicolas II de Russie reconnaît Ferdinand de Saxe-Cobourg, candidat de l’Autriche et de l’Allemagne, comme roi de Bulgarie.
  • 5 mars, Italie : Démission du président du Conseil Francesco Crispi, contesté tant sur le plan de la politique extérieure (échec de la campagne d’Éthiopie) que de la politique intérieure (répression sanglante des émeutes de 1894). Il cède le pouvoir au marquis di Rudini, partisan de la paix sociale, qui hérite d’une situation économique désastreuse (fin en juin 1898).
  • 6-15 avril : Jeux olympiques à Athènes
  • 1er mai-25 octobre : L'Exposition nationale à Genève attire 2,3 millions de visiteurs.
  • 2 mai, Hongrie : Budapest est la deuxième ville d'Europe à se doter d’un métropolitain (Exposition du millénaire).
  • 4 mai : Lancement du Daily Mail, qui inaugure l’ère de la grande presse au Royaume-Uni.
  • 6 juin : Exposition panrusse à Nijni Novgorod
  • 14 mai7/26 mai : Tragique bousculade lors des fêtes du couronnement de Nicolas II à Moscou. Plus de 1 000 morts.
  • Mai-juin : 35 000 ouvriers du textile en grève à Saint-Pétersbourg.
  • 28 mai7/6 juin-1er octobre7/13 octobre : Exposition universelle et premier Congrès panrusse de l’industrie et du commerce à Nijni Novgorod.
  • 8 juin : parlement de Budapest
  • 8 juin : Inauguration du parlement hongrois, reconstruit par l’architecte Imre Steindl, à l'occasion de l'Exposition du millénaire.
  • 26 juillet : Le IVe Congrès de l’Internationale socialiste est ouvert à Londres. L’essentiel des débats tourne autour de la participation des anarchistes. Leurs délégués se maintiennent.
  • 25 août : Conférence de Constantinople, qui statue sur la question crétoise. Depuis février, Turcs musulmans et chrétiens s’affrontent dans de violents combats. Cette situation alerte les puissances européennes qui s’accordent pour imposer à l’île un régime d’autonomie accepté par le sultan et par une assemblée d’élus crétois.
  • Août, Russie : Réunion des présidents de zemstvos à la foire de Nijni Novgorod, à l’initiative du libéral Chipov. Une nouvelle réunion, prévue pour 1897, est interdite.
  • 18 septembre : Le pape Léon III se prononce contre la validité des ordinations de l’Église anglicane dans sa lettre apostolique Apostolicae curae.
  • 1er octobre : Accord sur la navigation de la marine marchande entre la France et l’Italie. Fondation de la fabrique de produits chimiques Hoffmann-La Roche à Bâle.
  • 24 octobre : Hélène, princesse de Monténégro, fille de Nicolas Ier de Monténégro, épouse à Rome l’héritier du trône d'Italie, Victor-Emmanuel.
  • 27 octobre : Bismarck dévoile le protocole secret du traité de contre-assurance germano-russe de 1887. Selon ce volet secret, l’Allemagne reconnaissait les intérêts russes en Bulgarie, en contradiction avec l’accord de la Triplice. La révélation de l’ancien chancelier a pour conséquence de susciter la méfiance de l’Autriche et de l’Italie envers l’Allemagne.
  • 23 novembre : Création de l’Union social-nationale en Allemagne, née d’une scission du parti chrétien social, ouvertement antisémite. L’Union revendique une politique coloniale expansionniste.
  • 25 décembre : Publication à Milan du quotidien socialiste Avanti! dirigé par Leonida Bissolati. Il tire à 40 000 exemplaires et jusqu’à 400 000 au début de la Première Guerre mondiale. Échec d’un attentat contre le roi Humbert Ier d'Italie. Troubles en Italie. Élargissement du droit de vote aux Pays-Bas (loi Van Houten). Karl Hjalmar Branting est le premier député au Riksdag du Parti social démocrate de Suède. Création de l'entreprise Landis & Gyr à Zoug. Création en Russie d'un bureau des migrations pour encourager le peuplement de la Sibérie.
  • -16 février : naissance d'Eugénie Blanchard.
  • 6-15 avril : Les premiers Jeux olympiques, organisés par le baron Pierre de Coubertin, ont lieu à Athènes.

Naissances en 1896

  • 2 janvier : Dziga Vertov, cinéaste russe († 12 février 1954).
  • 23 janvier : Charlotte, Grande-Duchesse de Luxembourg († 9 juillet 1985).
  • 18 février : André Breton, écrivain et poète français († 28 septembre 1966).
  • 20 février : Henri de Lubac, jésuite, théologien et cardinal français († 4 septembre 1991).
  • 22 février : Arthur Masson, écrivain belge d'expression française, docteur en philosophie et lettres († 28 juillet 1970).
  • 24 février : Jen Leroy, peintre et sculpteur belge († 8 décembre 1939). Richard Thorpe, réalisateur américain († 1er mai 1991).
  • 1er avril : Jean Tissier, comédien français († 31 mars 1973).
  • 10 avril : Jean-Baptiste Piron, général de l'armée belge († 4 septembre 1974).
  • 16 avril : Tristan Tzara, écrivain, poète et essayiste français d'origine roumaine († 25 décembre 1963).
  • 30 mai : Howard Hawks, scénariste, producteur et réalisateur américain.
  • 5 juin : Federico Garcia Lorca, poète, dramaturge, Artiste peintre, pianiste et compositeur espagnol.
  • 7 juin : Imre Nagy, homme politique hongrois, († 16 juin 1958).
  • 10 juillet : Stefan Askenase, pianiste polonais († 18 octobre 1985).
  • 14 juillet : Ferdinando Giuseppe Antonelli, cardinal italien de la curie romaine († 12 juillet 1993).
  • 16 juillet :
  • Trygve Lie, homme d'État norvégien et 1er Secrétaire général de l'ONU.
  • Ahmad Chah, dernier souverain iranien de la dynastie des Qadjar.
  • 19 juillet : Henri Crémieux, comédien.
  • 15 août : Pierre Dac (André Isaac), humoriste français († 9 février 1975).
  • 4 septembre : Antonin Artaud, dramaturge et poète français.
  • 17 septembre : Denise Grey, comédienne française († 13 janvier 1996).
  • 2 octobre : Jacques Duclos, résistant, homme politique français.
  • 13 novembre : Georges Journois, général et résistant français, mort en déportation le 26 septembre 1944.
  • 15 novembre : Charles N'Tchoréré, militaire français d'origine gabonaise, exécuté par l'ennemi le 7 juin 1940.
  • 20 novembre : Chiyono Hasegawa, supercentenaire japonaise († 2 décembre 2011).
  • 28 novembre : Józef Koffler, compositeur polonais († 1943).
  • 1er décembre : Georgi Konstantinovich Joukov, commandant soviétique vainqueur à Stalingrad († 18 juin 1974).
  • 11 décembre : « Maera » (Manuel García López), matador espagnol († 11 décembre 1924).
  • 23 décembre : Giuseppe Tomasi Di Lampedusa, écrivain sicilien, auteur du Guépard (mort 23 juillet 1957).
  • 27 décembre : Maurice De Waele, coureur cycliste belge († 14 février 1952).

Dates non-renseignées :

  • Boniface de Castellane (1896-1946), diplomate français († 1946).

Décès en 1896

  • 8 janvier : Paul Verlaine, poète français.
  • 9 janvier : Guillaume Vogels, peintre belge (° 9 juin 1836).
  • 25 janvier : Frederic Leighton, peintre et sculpteur britannique.
  • 29 mai : Auguste Daubrée, géologue français.
  • 8 juin : Jules Simon (François-Jules Suisse), philosophe et homme d'État français (° 27 décembre 1814).
  • 23 juin : Joseph Prestwich, géologue britannique.
  • 1er juillet : Harriet Beecher Stowe, écrivain américaine, auteur de La Case de l'oncle Tom (° 14 juin 1811).
  • 18 juillet : Joséphine Rostkowska, médecin militaire polonaise (° 19 mars 1784)
  • 10 août : Otto Lilienthal, aviateur allemand.
  • 13 août : Sir John Everett Millais, peintre britannique (° 8 juin 1829).
  • 23 septembre : Gilbert Duprez, chanteur d'opéra français.
  • 3 octobre : William Morris, peintre, écrivain et décorateur britannique.
  • 11 octobre : Anton Bruckner, compositeur autrichien.
  • 15 octobre : Juan Gómez de Lesca, matador espagnol (° 24 juin 1867).
  • 18 octobre : Antonio Meucci, inventeur italo-américain.
  • 20 octobre : Félix Tisserand, astronome français.
  • 5 novembre : Karl Verner, linguiste danois.
  • 9 novembre : Émile Delperée, peintre belge (° 15 septembre 1850).
  • 10 décembre : Alfred Nobel, industriel suédois et instigateur des prix Nobel.
  • 30 décembre : José Rizal, poète, écrivain et homme politique philippin.

Evènements survenus en 1898

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Evènements survenus en 1898.

Émile Zola - Manuel Ferraz de Campos SalesÉmile Zola - Manuel Ferraz de Campos Sales

Émile Zola - Manuel Ferraz de Campos Sales

Événements

  • Le monde en 1898 et ses obédiences coloniales, l'année même où l'incident de Fachoda crispe à l'extrême les logiques impériales, les enjeux invoquant la suprématie sur le continent africain.

Afrique

  • 1er mai : Les Français prennent Sikasso qui est mise a sac.
  • 15 juin : Le Ruanda passe sous protectorat allemand. Musinga, roi du Lounda, accepte le protectorat pour en finir avec son opposition interne. Jusqu’en 1919, le Ruanda sera considéré comme le district 13 de l’Afrique orientale allemande.
  • 10 juillet : Début de l'affaire de Fachoda, tensions franco-britanniques sur le Soudan (juillet-novembre). les Français de la mission Marchand arrivent à Fachoda sur le Nil Blanc. L’expédition française illustre les méthodes de colonisations qui prévalent au Soudan central : cette unité d’une centaine d’homme vivant sur le pays est destinée non pas à réaliser l’occupation effective, mais à installer un réseau de petites garnisons capables de garantir les territoires de la convoitise britanniques.
  • 19 juillet : échec de la révolte de l’ethnie des Héhé, dirigée par le chef Mkwawa contre la « pacification » allemande (Zambie). Mkwawa bat à deux reprise les colons, mais ceux-ci finissent par prendre la capitale Kalinga et décapitent Mkwawa. Dans la région de Bagamoyo, les soulèvements de Gogo et des Chaga sont réprimés de la même façon par les troupes allemandes.
  • 22 juillet : Djibouti devient une colonie française et prend le nom de « Côte française de Somalis ».
  • 30 juillet : création de la Société des Chemins de Fer Vicinaux du Mayumbe au Congo.
  • 2 septembre, Soudan : Kitchener écrase les Ansar (les soldats du Mahdi ou derviches) à Omdurman. Il occupe Khartoum et fait disperser les cendres du Mahdi dans le Nil. Kitchener est nommé lord of Khartoum. Tandis que son adjoint Wingate se lance à la poursuite du calife qui est tué au cours d’une bataille au Kordofan, Kitchener remonte le Nil jusqu’à Fachoda.
  • 15 septembre : Lord Kitchener arrive avec 20 000 hommes devant Fachoda. Marchand refuse d’évacuer la ville. Londres et Paris échangent des ultimatums. Une guerre entre la France et la Grande-Bretagne est envisagée, puis le gouvernement français s’incline.
  • 29 septembre : Difficile victoire des troupes françaises contre Samory Touré, finalement fait prisonnier par le capitaine Gouraud à Guélémou au Libéria. Il mourra en exil au Gabon (2 juin 1900). Sa défaite met fin à treize ans de luttes contre la France. Tout le Soudan occidental passe sous contrôle français excepté le Nigeria aux mains des Britanniques.
  • 7 novembre : Le capitaine Marchand doit évacuer Fachoda : la France cède aux exigences du Royaume-Uni et reçoit en compensation le Ouadaï et quelques territoires du Soudan tchadien (1899).
  • 11 novembre : Bataille entre les Britanniques et les forces de Bai Bureh, qui est capturé, en Sierra Leone.
  • Famine mugudya (errer à la recherche de vivres) au Busoga (Ouganda actuel, fin en 1901). Provoquée par les mutineries de 1897 et leur répression, elle fait entre 40 000 et 60 000 morts.
  • Début du règne de Ibrahim, sultan du Ouadaï (fin en 1901). La situation intérieure se détériore au Ouadaï.
  • Rabah ravage à nouveau le Baguirmi.
  • Expédition de Monteil en Côte d'Ivoire.
  • Expédition de Gentil sur l’Oubangui et le Tchad (1898-1900).
  • Apparition de la maladie du sommeil (trypanosomiase), liée à la mouche tsé-tsé, dans le Niari (Congo), entre Brazzaville et l’océan, déclenchée par le passage répété des porteurs Loango. Elle se répand au Gabon, remonte le fleuve Congo pour atteindre en 1901 les alentours du lac Victoria, en Ouganda (250 000 morts en 1900-1905). Le futur Congo belge est atteint simultanément.
  • Devant les bénéfices réalisés par les compagnies belges au Congo, les Français veulent les imiter. Le ministère des Colonies reçoit 119 demandes de concessions, définies comme « entreprises de colonisation ». En un an, quarante sociétés se partagent 70% du territoire : par exemple, la Compagnie des sultanats du Haut-Oubangui reçoit une concession de 140 900 km².

Maghreb

  • Janvier : émeutes anti-juives, en particulier à Alger. Elles ne prennent fin qu’après le départ du gouverneur général Louis Lépine en juillet.
  • 26 juillet : Édouard Laferrière est nommé gouverneur général de l’Algérie (fin en 1900)
  • 23 août : Laferrière obtient du gouvernement français les décrets qui sont en quelque sorte une Constitution de l’Algérie : création des délégations financières, réorganisation du Conseil supérieur, accroissement de l’autonomie économique et sociale.
  • 12 octobre: Installation du premier conseil municipal à Mateur, en Tunisie.
  • Rivalité franco-allemande au Maroc : Paris obtient de la Grande-Bretagne la reconnaissance de son autorité sur l’hinterland d’Afrique du Nord. Mais Berlin, qui entend s’imposer sur le terrain, envoie un nouveau représentant au Maroc. Ce dernier rejoint son poste en navire de guerre, accompagné de négociants, d’industriels et d’un état-major d’officiers.

Amérique

  • 1er juillet : Bataille de la colline de San Juan
  • 16 juillet : reddition de Santiago de Cuba
  • 8 février : Coup d’État au Guatemala. Le président José María Reina Barrios est assassiné par Oscar Zollinger, un Allemand. Son successeur, Manuel Estrada Cabrera, réussira d’élection en élection à se maintenir au pouvoir pendant vingt-deux ans. Caudillisme jusqu’en 1940.
  • 10 février : Dictature de Juan Lindolfo Cuestas en Uruguay. Hégémonie du parti Colorado jusqu’en 1904.
  • 15 février : Explosion mystérieuse du cuirassé Américain USS Maine en rade de La Havane. Bien qu’il s’agisse d’un accident, Washington en accuse les Espagnols. les États-Unis déclenchent les hostilités contre l'Espagne.
  • 27 mars : Le gouvernement des États-Unis demande à l’Espagne un armistice immédiat à Cuba, de supprimer la politique des camps de concentrations et d’accepter une médiation américaine pour que Cuba obtînt son indépendance.
  • 9 avril : L'Espagne déclare le cessez-le-feu dans sa guerre contre Cuba.
  • 10 avril : Madrid a pratiquement accepté toutes les conditions imposées par William McKinley sauf la promesse d’indépendance.
  • 11 avril : Poussé par l’opinion, le président McKinley demande au Congrès l'autorisation d'intervenir à Cuba.
  • 20 avril : Le gouvernement des États-Unis lance un ultimatum à l'Espagne dans l'affaire de Cuba.
  • 25 avril : Guerre hispano-américaine. Le Congrès américain déclare la guerre à l’Espagne, arguant que « le peuple de Cuba doit être libre et indépendant »
  • 27 avril : Sur instruction de Theodore Roosevelt, l’amiral George Dewey quitte Hong Kong avec sept vaisseaux.
  • 1er mai : L'amiral George Dewey détruit sans la moindre perte les dix navires de la flotte espagnole bloquée dans le port de Manille. Interdiction de la manifestation contre la guerre organisée à New York par le parti socialiste ouvrier.
  • 10 mai : Fondation à Salt Lake City de la Western Labor Union.
  • 11 mai : Combat de la baie de Cardenas.
  • 12 mai : Bombardement de San Juan de Porto-Rico.
  • 27 mai : Blocus de la flotte espagnole par la flotte des États-Unis dans la rade de La Havane.
  • 13 juin : Création du territoire du Yukon (capitale : Whitehorse) en vertu de l’Acte du Territoire du Yukon.
  • 1er juillet : Bataille de la colline de San Juan, à Santiago.
  • 3 juillet : Bataille de Santiago de Cuba
  • 7 juillet : L’annexion d’Hawaï et de Wake par les États-Unis est approuvée par le Congrès.
  • 15 juillet : Capitulation des troupes espagnoles à Cuba.
  • 16 juillet : Cuba est délivrée. Santiago tombe aux mains des Américains. Les Espagnols engagent des préliminaires de paix.
  • 12 août : Les Américains entrent dans Manille.
  • 21 août : Les États-Unis prennent l'île de Porto Rico.
  • 15 septembre - Création aux États-Unis du National Afro-American Council pour protester contre le lynchage, contre le système de péonisation, la discrimination et la privation des droits de représentation.
  • 12 octobre : Julio Argentino Roca est élu président de la République Argentine pour la seconde fois (fin en 1904). Les conservateurs dominent en Argentine jusqu’en 1916. Homme d’expérience (président de 1880 à 1886), Roca tente de remettre de l’ordre dans les finances de l’Argentine. Il échouera, comme ses prédécesseurs, impuissant à faire face aux conséquences de l’inflation dans un pays ou cohabitent deux cours différents du peso.
  • 15 novembre : Manuel Ferraz de Campos Sales est élu président du Brésil (fin en 1902).
  • 10 décembre : Traité de Paris : Fin de la guerre hispano-américaine, les États-Unis annexent Guam et Porto Rico à titre d’indemnité et achètent les Philippines à l’Espagne pour 20 millions de dollars. Cuba devient indépendant sous protectorat américain (1903-1934).
  • À la fin de la guerre, l’économie de Cuba tombe aux mains des intérêts américains (chemin de fer, mines, exploitations sucrières).
  • Conférences à Québec (24 août-11 octobre) et Washington (7 novembre-21 février 1899) pour régler le contentieux qui oppose le Canada et les États-Unis à propos de l’Alaska. Devant l’impasse des pourparlers, on décide de demander à la Grande-Bretagne de servir d’arbitre. Elle donne raison aux États-Unis.
  • Une Ligue anti-impérialiste se constitue aux États-Unis, rassemblant des personnalités diverses (Grover Cleveland, Gompers, Mark Twain, Carnegie, William James).
  • Retour de la prospérité aux États-Unis. Remontée des prix agricoles jusqu’en 1920.
  • La Standard Oil contrôle le réseau national de pipe-lines et raffine 83,7% de la production de pétrole dont elle assure un bon tiers.
  • La guerre hispano-américaine révèle les faiblesses de l’US Army, hâtivement portée de 26 000 à 60 000 hommes et gonflée de 200 000 volontaires, en matière d’équipement, de logistique et de service de santé. Sur 5462 morts, 379 sont tués au combats, les autres sont victimes de la fièvre jaune ou de la dysenterie et d’intoxications alimentaires provoquée par de la viande avariée.
  • La Louisiane, à l'instar d'autres États, met en place une clause du grand-père : limitation du droit de vote non applicable aux personnes dont le grand-père ou ses descendants ont voté avant 1867 : moyen d'exclure les noirs et les immigrants.

Océanie

  • 21 juin : Les États-Unis prennent l'île de Guam.
  • 7 juillet : Annexion de Hawaii par les États-Unis.

Asie

  • 1er mai : Bataille de la baie de Manille.
  • 6 mars : Des bases militaires européennes sont installées en Chine. À la suite de la convention de 1898, l’Allemagne se taille une zone d’influence en Chine (Qingdao).
  • 27 mars : La Russie se fait céder Port-Arthur (aujourd'hui Lüshun) et la presqu’île de Liaodong à bail pour vingt-cinq ans.
  • Mars : Début de la révolte des Boxers en Chine (fin en 1900).
  • 10 avril : La France obtient le droit de construire un chemin de fer de Lao Kay (Tonkin) à Yunnanfu achevé en 1910.
  • 25 avril : Accord Nishi-Rozen entre le Japon et l'empire russe. Le Japon admet l’influence de la Russie au nord de la Grande Muraille et obtient la reconnaissance de ses intérêts économiques dans la zone Chine-Mandchourie.
  • 1er mai, Guerre hispano-américaine : Victoire de l’amiral George Dewey sur la flotte espagnole dans la baie de Manille. Les Américains occupent les Philippines mais se heurtent à la résistance des forces nationalistes commandées par Emilio Aguinaldo
  • 19 mai : Emilio Aguinaldo, réfugié à Hong Kong depuis 1897, débarque aux Philippines.
  • 27 mai : La France acquiert en location la baie de Guangzhou Wan.
  • 11 juin : « Réforme des Cent Jours ». L’empereur de Chine Guangxu entreprend un vaste programme de réformes avec l’aide d’un groupe d’intellectuels réformistes dirigés par Kang Youwei et Liang Qichao pour relever le pays.
  • 12 juin : Emilio Aguinaldo proclame l'indépendance des Philippines à Manolos, mais les Américains interdisent l’entrée de la ville aux nationalistes.
  • 1er juillet : Le Royaume-Uni occupe le port de Weihai Wei au Shandong et obtient un droit de préemption sur le bassin du Yangzi Jiang. Il loue Hong Kong à la Chine pour quatre-vingt-dix-neuf ans.
  • 12 août : Les Américains entrent dans Manille.
  • 15 septembre : Sa tante Cixi, pressée par les nobles mandchous, somme l’empereur de renvoyer les réformistes. Guangxu charge le chef militaire Yuan Shikai de faire exécuter le général Ronglu (homme de Cixi) et d’arrêter Cixi. Cependant Yuan Shikai fait part des projets de l’empereur à Ronglu qui prévient l’impératrice.
  • 21 septembre : Cixi fait surveiller les portes du palais par Ronglu et fait exécuter les réformistes (Kang Youwei et Liang Qichao réussissent à fuir au Japon). L’empereur, déclaré faible d’esprit, est séquestré jusqu’à sa mort dans le palais. L’échec de la réforme des Cent Jours entraîne la création d’une nouvelle secte, xénophobe et mystique : le mouvement des Boxers.
  • 10 décembre : L’Espagne cède les Philippines aux États-Unis au traité de Paris.
  • Soulèvement d’Andijan en Asie centrale.
  • La Russie prend le contrôle de la totalité du Turkestan.
  • Inde : Fondation de la ville de Lyallpur en plan en étoile (aujourd'hui Faisalabad au Pakistan).
  • Indonésie : Les Hollandais imposent les « traités succincts » faisant des princes des « États indigènes » de simples exécutants aux ordres du pouvoir colonial.
  • Indochine : Mise en place d’un consortium sous la houlette de la Banque d'Indochine. Il regroupe toutes les grandes banques françaises (Société générale, Comptoir national d’Escompte, etc.) ainsi que la Société de Construction des Batignolles, la Régie générale des Chemins de fer.
  • Tibet : Fin tragique de l’expédition du missionnaire canadien Petrus Rijnhart, accompagné de sa femme Suzie et de leur bébé Charlie. Seule Suzie Rijnhart survit.
  • Les Occidentaux contraignent le Japon à évacuer Taïwan.
  • Suite à l’annexion d’Hawaii par les États-Unis, le Royaume-Uni se rapproche du Japon.
  • Japon : Adoption d’un code civil inspiré du code allemand de préférence à un premier projet préparé par des juristes français.

Proche-Orient

  • Octobre : Voyage de Guillaume II d'Allemagne à Constantinople et à Jérusalem. Il assure le sultan ottoman de soutien de l’Allemagne. L’Allemagne obtient la construction du chemin de fer de Bagdad.
  • 2 novembre : Theodor Herzl rencontre le kaiser Guillaume II à Jérusalem.
  • La crise de Fachoda renforce l’antagonisme franco-britannique en Égypte. La France entrave l’action de Londres en faisant passer sous sa protection consulaire de nombreux responsables nationalistes par le système des capitulations.
  • Le syrien sunnite Rashid Rida fonde en Égypte la revue politique et littéraire al-Manar (Le Phare), qui dans la lignée de la Salafiyyah, plaide pour un relèvement de la société arabe par les valeurs de l’Islam. Il propose l’établissement d’un Califat à La Mecque.

Europe

  • 13 janvier : Émile Zola publie dans l'Aurore, « J'accuse », texte en faveur de Dreyfus.
  • 14-16 mars : Fondation à Minsk du parti social-démocrate russe (POSDR), par des marxistes et le Bund.
  • 28 mars : Lois navales du secrétaire d’État à la marine Alfred von Tirpitz adoptés par le Reichstag en Allemagne. Elles prévoient la mise en chantier de 17 cuirassés de ligne, 8 cuirassés côtiers, 35 croiseurs et 2 vaisseaux de ligne. Ce programme ne prétend par rivaliser avec la flotte britannique mais est à la hauteur des ambitions coloniales et commerciales de l’Allemagne.
  • Printemps : Émeutes dans toute l’Italie contre la hausse des prix. L’Italie semble au bord de l’explosion sociale. Des désordres éclatent dans les Pouilles, dans les Marches, en Toscane, en Romagne et en Lombardie. L’agitation atteint Milan.
  • Mai : Terreur blanche en Italie. Le général Luigi Pelloux écrase une révolte dans le Sud et la moitié du royaume est placé sous la loi martiale.
  • 6-9 mai : À Milan, la troupe du général Bava Beccaris tire sur la foule, laissant plus de cent tués. Répression des manifestations, arrestations, procès, dissolution d’organisations socialistes, catholiques ou simplement démocratiques, interdiction de 110 journaux.
  • 13 mai, Royaume-Uni : Le secrétaire d’État aux colonies Joseph Chamberlain critique l’isolationnisme britannique. Il évoque un rapprochement avec l’Allemagne, estimant inévitable un affrontement avec les Russes en Extrême-Orient et avec la France en Afrique.
  • 16 juin : Montée de la social-démocratie en Allemagne, qui occupe 56 sièges au Reichstag avec 27,2% des suffrages. Les conservateurs obtiennent 56 sièges. Le Zentrum garde une centaine de sièges.
  • 29 juin : Les événements de mai entraînent la chute du gouvernement Di Rudini. Le roi appelle le général Luigi Pelloux, qui jouit d’une réputation libérale.
  • 25 août : émeute turque en Crète. Massacre de chrétiens.
  • 28-31 août : 2e Congrès sioniste à Bâle.
  • 10 septembre : Assassinat de l'impératrice Elisabeth d'Autriche à Genève par l’anarchiste Italien Luigi Luccheni.
  • 15 novembre : Fondation à Turin de la Corda Fratres–Fédération internationale des étudiants.
  • Novembre : Une grande exposition à Turin célèbre le 50e anniversaire de la Constitution et la première guerre d’indépendance. Traité de commerce entre l'Italie et la France.
  • 9 décembre : Le prince Georges de Grèce, nommé par les puissances haut-commissaire en Crète (26 novembre), arrive à Souda. Autonomie de la Crète (fin en 1908).
  • 10 décembre : Après le traité de Paris et la perte de ses dernières colonies, l’Espagne paie son affaiblissement sur le plan intérieur. La Catalogne et les provinces basques revendiquent leur autonomie, tandis que le mouvement anarchiste gagne en influence en s’appuyant sur la pauvreté de la population.
  • Abolition du remplacement militaire aux Pays-Bas.
  • Le suffrage universel est introduit en Norvège. Le droit de vote est accordé aux femmes dans les élections locales en Norvège.
  • Union des partis socialistes et républicains au Portugal. Les socialistes obtiennent leurs premiers députés.
  • Interdiction des grèves des ouvriers agricoles hongrois.
  • Équilibre du budget de l’État italien.
  • Réforme des impôts sur le commerce et l’industrie en Russie.
  • Autriche : Naissance du métro de Vienne, deux ans avant celui de Paris, 35 ans après Londres.
  • Un imprimeur de Dublin, Arthur Griffith, lance le mouvement nationaliste irlandais Sinn Féin (fondation en 1905).
  • Eduard Spelterini traverse les Alpes en ballon.

Naissances en 1898

  • 11 janvier : « Nacional II » (Juan Anlló y Orío), matador espagnol († 4 octobre 1925).
  • 12 janvier : Félix De Boeck, peintre belge († 18 janvier 1995).
  • 21 janvier : Rudolph Maté, réalisateur polonais († 27 octobre 1964).
  • 23 janvier : Sergueï Eisenstein, réalisateur soviétique.
  • 3 février : Alvar Aalto, architecte et designer finlandais († 11 mai 1976).
  • 10 février : Bertolt Brecht, dramaturge allemand. Joseph Kessel, écrivain français.
  • 14 février : Fritz Zwicky, astrophysicien suisse.
  • 15 février : Totò, acteur de cinéma et chanteur italien († 1967).
  • 18 février : Enzo Ferrari, constructeur d'automobiles († 14 août 1988).
  • 4 mars : Georges Dumézil, philologue, académicien français (fauteuil 40).
  • 13 mars : Henry Hathaway, cinéaste américain.
  • 3 avril : Michel de Ghelderode, auteur dramatique belge († 1er avril 1962).
  • 5 avril : Geer Van Velde, peintre néerlandais († 5 mars 1977).
  • 26 avril : Magdeleine Hutin, religieuse et fondatrice d'ordre († 6 novembre 1989)
  • 3 mai : Antoine Balpêtré, acteur français. Golda Meir femme politique israélienne, ancien premier ministre d'Israël.
  • 8 mai : Henri Adeline, général de brigade et résistant français († 30 avril 1971). Alojzije Stepinac, cardinal croate, archevêque de Zagreb († 10 février 1960).
  • 10 mai : Giacomo Violardo, cardinal italien de la curie romaine († 17 mars 1978).
  • 15 mai : Arletty, actrice française († 23 juillet 1992).
  • 16 mai : Kenji Mizoguchi, réalisateur japonais. Tamara de Lempicka, peintre américain d'origine polonaise. Marcel Griaule, ethnologue français († 1956).
  • 18 mai : René Simon, professeur d'art dramatique français.
  • 19 mai : Julius Evola, penseur italien.
  • 17 juin : Maurits Cornelis Escher, graveur néerlandais. Carl Hermann, cristallographe allemand.
  • 17 juillet : Berenice Abbott, photographe américaine.
  • 19 juillet : Herbert Marcuse, philosophe américain († 29 juillet 1979).
  • 22 juillet : Alexander Calder, artiste américain.
  • 30 juillet : Henry Moore, sculpteur britannique.
  • 13 août : Jean Borotra, joueur de tennis.
  • 26 septembre : George Gershwin, compositeur américain.
  • 11 novembre : René Clair, réalisateur français.
  • 21 novembre : René Magritte, peintre belge.
  • 23 novembre : Mikhaïl Artamonov, historien et archéologue russe († 31 juillet 1972).
  • 29 novembre : Clive Staples Lewis, écrivain et universitaire irlandais.
  • 11 décembre : Joseph Marie Trinh-nhu-Khuê, cardinal vietnamien, archevêque de Hanoï († 27 novembre 1978).
  • 21 décembre : Romanie Pollet, doyenne de Belgique depuis le 19 janvier 2008.

Décès en 1898

  • 14 janvier : Lewis Carroll, mathématicien, écrivain et photographe britannique.
  • 11 février : Antoine Révillon, journaliste, écrivain et homme politique français.
  • 8 mars : « Frascuelo » (Salvador Sánchez Povedano), matador espagnol (° 23 décembre 1842).
  • 15 mars : Aubrey Beardsley, graveur et dessinateur britannique.
  • 12 avril : Elzéar-Alexandre Taschereau, cardinal canadien, archevêque de Québec (° 17 février 1820).
  • 18 avril : Gustave Moreau, peintre français.
  • 9 juin : Joseph Jaquet, sculpteur belge (° 30 janvier 1822).
  • 17 juin : Edward Burne-Jones, peintre britannique.
  • 30 juillet : Otto Eduard Leopold von Bismarck, chancelier allemand.
  • 3 août : Charles Garnier, architecte français.
  • 8 août : Eugène Boudin, peintre français.
  • 23 août : Félicien Rops, peintre belge .
  • 9 septembre : Stéphane Mallarmé, poète français.
  • 10 septembre : Sissi, alias Élisabeth de Wittelsbach, impératrice d'Autriche-Hongrie.
  • 25 septembre : Gabriel de Mortillet, préhistorien français (° 29 août 1821)
  • 24 octobre : Pierre Puvis de Chavannes, peintre, graveur et dessinateur symboliste français.
  • 25 décembre : Georges Rodenbach (43 ans), poète symboliste belge (° 16 juillet 1855).
  • 28 décembre : Martin Nadaud, homme politique français.

Dates non précisées :

  • Ivan Ivanovitch Chichkine, peintre russe.
  • Albert Fernique photographe français, pionnier de la photomécanique.

Joukov Gueorgui Konstantinovitch

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Gueorgui Konstantinovitch Joukov (1er décembre 1896 19 novembre 1896 CJ - 18 juin 1974) est un militaire et un homme politique russe puis soviétique.

Joukov Gueorgui KonstantinovitchJoukov Gueorgui Konstantinovitch

Né dans une famille de paysans à Strelkovka, province de Kalouga, région du sud-ouest de Moscou. Il est d'abord apprenti fourreur à Moscou. Engagé volontaire en 1914. En 1915, il est enrôlé comme soldat dans le régiment de dragons de Novgorod, décoré de la croix de Saint-Georges à deux reprises, il est promu au rang de sous-officier pour sa bravoure au combat. En 1917, les officiers de l'armée du Tsar le nomment lieutenant.Il rejoint le Parti communiste de l'Union soviétique après la révolution d'octobre, où son origine modeste devient un atout. Après une guérison du typhus, il se bat lors de la guerre civile, contre Denikine et Wrangel, recevant l'Ordre du Drapeau rouge pour avoir maîtrisé une révolte paysanne. Remarqué pour sa minutie, sa discipline et sa rigueur, il obtient rapidement de l'avancement : en 1923 il commande un régiment de cavalerie, et en 1930, une brigade.

En 1931, il obtient son diplôme à l'académie militaire de Frounzé. Fervent partisan des nouvelles manières de combattre avec des chars, il survit aux Grandes Purges affectant la direction de l'armée mises en œuvre par Staline dans les années 1930, peut-être parce qu'il a quitté l'environnement dangereux de Moscou, d'abord comme observateur pendant la Guerre d'Espagne, puis pour le commandement du premier corps d'armée soviétique mongol. Lorsque l'armée japonaise du Guandong (du nom de la péninsule où elle était basée) provoque, sur la frontière entre la Mongolie et la Mandchourie, une série de graves incidents de 1938 à 1940, dans une sorte de guerre non déclarée où les Japonais veulent tester la volonté des Soviétiques de défendre leur territoire, avec 80 000 hommes, 180 tanks et 450 avions pour l'armée d'invasion, le général Joukov se retrouve chargé de mener la contre-offensive.

Après sa demande du 15 août 1939, il reçoit des renforts substantiels, composés de troupes aguerries lors des opérations contre les indigènes sibériens, au début de la décennie. Ils sont, de plus, abondamment pourvus en matériel moderne, acheminé par la voie ferrée vitale du Transsibérien. Il peut provoquer la décisive bataille de Halhin Gol, le 20 août, pendant laquelle il fait mener une attaque frontale conventionnelle par son infanterie et les troupes mongoles, gardant en réserve deux brigades de chars, équipées de chars rapides du type Char BT-5. Une fois l'ennemi bien accroché, il fait exécuter par ses troupes rapides un enveloppement par les deux ailes. Soutenus par l'artillerie motorisée et l'infanterie, les deux groupes de bataille mobiles encerclent la 6e armée japonaise et capturent les dépôts de ravitaillement japonais. En quelques jours, les troupes japonaises sont contraintes à la fuite, abandonnant de nombreux prisonniers et la majeure partie de leur matériel. Cette bataille est considérée par les Russes comme une revanche de la débâcle de 1905 et Joukov est récompensé par le titre de Héros de l'Union soviétique. Il participe ensuite à la Guerre d'Hiver contre la Finlande.

Joukov est promu au grade de général en 1940, il est brièvement chef de la Stavka, le Grand Quartier général de l'armée soviétique, avant qu'un désaccord avec Staline le fasse remplacer en juin par le maréchal Boris Chapochnikov, lui-même cédant la place à Alexandre Vassilievski en novembre. Il est d'abord envoyé au secours de Vorochilov qui organise la défense de Léningrad, en voie d'encerclement par les troupes allemandes et finlandaises. Mais en octobre 1941, il est rappelé pour remplacer Semyon Timochenko, à la tête du front central et diriger la défense de Moscou, alors que les Allemands ne sont qu'à 30 km de la ville. Il organise le rapatriement des troupes d'Extrême-Orient, suite à l'assurance de la non intervention japonaise. Ce travail logistique — considéré par certains comme sa plus grande réalisation — lui permet de créer une réserve stratégique composée de troupes d'élite. Il lance la contre-attaque au début décembre, évitant ainsi la chute de la ville qui semblait inéluctable.

En 1942, il est fait délégué du commandant en chef et envoyé sur le front méridional pour sauver Stalingrad, supervisant la capture de la sixième armée allemande de Paulus en 1943 au prix d'un million de victimes. Il y imposait une discipline de fer. En janvier 1943, il organise le ravitaillement de Léningrad à travers le blocus allemand. Il cède au général Nikolaï Fedorovitch Vatoutine le commandement pendant la Bataille de Koursk. Après l'échec du maréchal Vorochilov, il brise le siège de Léningrad en janvier 1944, puis il mène l'offensive soviétique Bagration de 1944, qui libère la quasi totalité de la Biélorussie. Il participe à l'assaut final sur l'Allemagne en 1945, capturant Berlin en avril, à la tête du premier front de Biélorussie. C'est lui qui reçoit la capitulation de l'Allemagne pour l'Union soviétique. Il devient le premier gouverneur de la Zone d'occupation soviétique en Allemagne. Cependant, trop populaire aux yeux de Staline, il est rétrogradé en 1946 pour commander le district militaire d'Odessa. La Pravda ne mentionne plus une fois son nom aux anniversaires de la victoire. Béria tente de focaliser la méfiance de Staline à son égard : pour contrer la manoeuvre, Joukov va lui-même s'expliquer avec Staline qui le rassure mais lui demande de s'éloigner de Moscou.

En 1946, la ville d'Odessa doit faire face à une vague de criminalité organisée sans précédent. Celle-ci est le fait en particulier d'une organisation surnommée « Le chat noir ». Des matériels militaires (entrepôts, trains, …) et du personnel étant la cible de ces criminels, Joukov militarise la lutte policière. Il monte une opération du nom de code « Maskarada » (mascarade) où des commandos de l'Armée rouge hommes et femmes, déguisés en civils, sont disséminés à travers la ville pour abattre séance tenante les membres de la pègre. Il organise des rafles parmi cette pègre et fait exécuter sans jugement les prisonniers dans les carrières qui entourent la ville. En quelques mois, la criminalité chute de 74% dans le district d'Odessa comme le mentionne un rapport adressé à Staline. Les autorités civiles de la ville, dont certaines sont de mèche avec la pègre locale, jugent ses méthodes « dictatoriales » et font appel à Nikita Khrouchtchev pour que Joukov soit muté. La série « Lykvidatsia » (Liquidation) de la télévision russe « Canal Rossia » diffusée en décembre 2007 raconte de manière romancée l'action de Joukov à Odessa.

Après la mort de Staline, en 1953, il devient délégué du ministre de la Défense, puis ministre. Fin juin 1953, il participe avec Khrouchtchev à l'éviction de Beria en procédant lui-même à son arrestation, dans l'enceinte du kremlin, au cours d'une réunion du Politburo. Il appuie Nikita Khrouchtchev en 1957, et en juin de cette même année, il est fait membre complet du Comité central. Précisément quatre mois plus tard, il est relevé de son ministère et sorti du comité central par KhrouchtchevCe n'est qu'après le départ de celui-ci en 1964 qu'il apparaît de nouveau en public. Léonid Brejnev et Alexeï Kossyguine font revenir Joukov dans les faveurs des hauts responsables soviétiques, mais sans aucun réel pouvoir. Jusqu'à sa mort, en 1974, il est considéré comme un personnage important pour les Soviétiques. Il est inhumé avec les honneurs militaires. En 1995, pour la célébration de son 100e anniversaire, la Fédération de Russie crée l'Ordre Joukov et la Médaille Joukov.

Le tout premier monument dédié à Gueorgui Joukov fut érigé en Mongolie, en mémoire de la bataille de Halhin Gol. Après l'éclatement de l'URSS en 1991, ce monument fut l'un des rares à ne pas avoir souffert du mouvement anti-soviétique qui s'attaqua et détruisit les statues commémorant le régime communiste. Une petite planète (objet mineur) découverte en 1975 par l'astronome soviétique Lioudmila Tchernykh a été nommée 2132 Joukov en l'honneur du Maréchal. En 1995, pour commémorer le centenaire de la naissance de Joukov, la Russie a créé l'ordre de Joukov (ru) ainsi que la médaille Joukov.

Kossyguine Alexis

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Alexis Nikolaïevitch Kossyguine (21 février 1904, Saint-Pétersbourg - 18 décembre 1980, Moscou) était un homme politique soviétique. Il exerça les fonctions de président du conseil des ministres de l'Union soviétique de 1964 à 1980.

Kossyguine AlexisKossyguine Alexis

À l'âge de 15 ans, en 1919, Kossyguine rejoint l'Armée rouge et combat dans la guerre civile russe. Il étudie ensuite au collège coopératif de Léningrad, travaille en Sibérie et entre au Parti communiste en 1927. Au cours des années 1930 il suit des cours à l'Institut textile de Leningrad, puis travaille comme ingénieur et franchit les différents échelons jusqu'à devenir directeur général de l'usine textile Oktyabrskaya de Leningrad.

Au milieu des années 1930, les Grandes Purges de Staline laissent de nombreuses places vides dans l'administration du Parti. Cette situation permet à Kossyguine de commencer à y travailler à plein temps en 1938, d'abord à la tête du département de l'industrie et des transports du Parti à Leningrad, puis comme maire de Leningrad. En 1939, il entre au cabinet soviétique comme commissaire du peuple pour l'industrie textile. La même année, il est élu au comité central du parti communiste. De 1940 à 1946, il occupe les fonctions de vice-président du Conseil des commissaires du peuple de l'URSS responsable des industries de consommation, et les fonctions de Président du conseil des commissaires du peuple de la RSFSR de 1943 à 1946.

Après la Grande Guerre patriotique, Kossyguine devient membre stagiaire du Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique, puis un membre à part entière en 1948. Il exerce brièvement les fonctions de ministre des Finances de l'URSS en 1948, puis de ministre de l'industrie légère jusqu'en 1953. La mort de Staline en mars 1953 porte un coup à sa carrière dans un premier temps, mais elle ne tarde pas à être relancée en tant qu'allié dévoué de Nikita Khrouchtchev. En 1959, il devient président du Comité d'État de l'URSS pour le Plan puis en 1960 membre à part entière du Præsidium du Comité central (comme on appelait alors le Politburo).

Quand Khrouchtchev est écarté du pouvoir en octobre 1964, Kossyguine devient Président du conseil des ministres de l'URSS. Le pays est alors dirigé par une troïka avec Léonid Brejnev comme secrétaire général et Anastase Mikoyan (et plus tard Nikolaï Podgornyï) comme président du Præsidium du Soviet suprême. Kossyguine s'efforça de mener des réformes économiques selon le projet d'Evseï Liberman : d'une part, il désirait que l'économie soviétique privilégie moins l'industrie lourde et la production militaire et mette plutôt l'accent sur l'industrie légère et la production de biens de consommation, d'autre part, il souhaitait que les entreprises soviétiques disposent d'une réelle autonomie de gestion. Brejnev ne soutint pas cette politique et contrecarra les réformes de Kossyguine.

À la fin des années 1970, Brejnev est devenu le maître incontesté de l'Union soviétique. Même si Kossyguine conserve sa position de Président du conseil des ministres et reste membre du Politburo jusqu'en 1980, sa position devient de plus en plus fragile. Après être tombé malade, Kossyguine est écarté de ses fonctions en octobre 1980 et meurt quelques semaines plus tard. Le nom d'Alexis Nikolaïevitch Kossyguine a été donné à l'Institut textile d'État de Moscou (appelée après 1991 « Académie textile d'État de Moscou » et après 1999 « Académie textile d'État de Moscou A.N. Kossyguine »).

Anastasia de Monténégro

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Anastasia de Monténégro princesse monténégrine, née le 23 décembre 1867 à Cetinje, décédée le 25 novembre 1935 à Antibes

Anastasia de MonténégroAnastasia de Monténégro

Elle fut surnommée Stan. Le 28 août 1889 à Saint-Pétersbourg, la princesse Anastasia Nikolaïevna de Monténégro épousa Georges Maximilianovitch de Leuchtenberg (1852-1912), (fils de Maximilien de Leuchtenberg et de Maria Nikolaïevna de Russie). Elle divorça le 28 novembre 1906. Deux enfants naquirent de cette union : Sergueï Georguievitch de Leuchtenberg : (1890-1974), 8ème duc de Leuchtenberg ; Elena Georguievna de Leuchtenberg : (1892-1971), épousa le comte Stephan Tyszkiewicz. Le 12 mai 1907 à Yalta,la princesse Anastasia Nikolaïevna de Monténégro épousa le grand-duc Nikolaï Nikolaïevitch de Russie dit le Jeune ou Nikolasha (fils du grand-duc Nikolaï Nikolaïevitch de Russie et de son épouse Alexandra Petrovna d'Oldenbourg). En 1882, à la demande de ses parents, Anastasia Nikolaïevna de Monténégro et ses trois sœurs furent inscrites au Lycée Smolny à Saint-Pétersbourg.

Dès la première année eut lieu une terrible tragédie pour la famille : après une courte maladie, leur jeune sœur, la princesse Maria Nikolaïevna de Monténégro (1869-1885) décéda. Quelques années plus tard (1890), Zorka Nikolaïevna de Monténégro (1864-1890) décéda, cette dernière avait épousé le futur roi Pierre Ier de Serbie (1844-1921) dont il eut trois enfants : Elena, Georges et Alexandre Ier de Serbie. Sa sœur, Militza Nikolaïevna de Monténégro épousa le 7 août 1889 le grand-duc Piotr Nikolaïevitch de Russie, les deux sœurs monténégrines furent accueillies par Nicolas II de Russie et son épouse la tsarine Alexandra Fiodorovna. Son premier mariage ne fut pas heureux, son époux, le duc Georgi Maksimilianovitch de Leuchtenberg, délaissa Anastasia Nikolaïevna de Monténégro pour séjourner en France.

Les années passèrent, le duc Georgi Maksimilianovitch de Leuchtenberg se fit de plus en plus rare à Saint-Pétersbourg. Dans le palais de sa sœur, Anastasia rencontra le grand-duc Nikolaï Nikolaïevitch de Russie. La célébration du mariage eut lieu le 12 mai 1907 à Yalta. La grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Monténégro eut un impact positif sur le caractère irascible de son époux. La grande-duchesse et son époux furent très proches de la famille impériale. Ils réussirent à gagner la confiance de l'impératrice Alexandra Fiodorovna. Les deux sœurs s'aperçurent de la solitude de l'impératrice dans la froide Cour impériale, elles adoptèrent la tsarine manquant cruellement de sympathie, les deux princesses monténégrines profitèrent du désarroi d'Alexandra Fiodorvona pour trouver le chemin de son cœur. La réputation des deux sœurs étaient loin d'être parfaite, toutes deux se passionnèrent pour le mysticisme et les sciences occultes, elles fréquentèrent toutes sortes de charlatans, de guérisseurs. Le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch de Russie écrivit : Superstitieuse, crédule, facile à manipuler, elle fut une proie facile pour les deux princesses monténégrines, elles furent en mesure de faire entrer toutes sortes d'aventuriers. Dans leur conversation, elles sont totalement irresponsables.

En novembre 1905, pour la première fois, les deux sœurs firent pénétrer Raspoutine au sein de la famille impériale, le 1er novembre 1905, le tsar nota dans son journal : « 1er novembre. Mardi. Déjeuner. Nous avons rencontré Grigori de la province de Tobolsk». Au cours de la Révolution russe, la princesse Anastasia Nikolaïevna de Monténégro, son époux et d'autres membres de la famille impériale furent évacués vers la Crimée. Le couple quitta la Russie en avril 1919 à bord d'un cuirassé britannique le HMS Nelson. Invités par le roi Victor-Emmanuel III d'Italie, le couple séjourna quelque temps à Gênes. Puis s'installèrent à Paris pour enfin s'établir à Antibes. La princesse Anastasia Nikolaïevna de Monténégro décéda le 25 novembre 1935 (à 67 ans) à Antibes, elle fut inhumée aux côtés de son époux dans l'église orthodoxe de Saint-Michel-Archange à Cannes.

Bogolioubov Nikolaï

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Nikolaï Nikolaïevitch Bogolioubov, né le 21 août 1909 à Nijni Novgorod et mort le 13 février 1992 à Moscou, était un mathématicien et un physicien russe connu pour ses travaux dans le domaine de la théorie statistique des champs et des systèmes dynamiques. Il fut récompensé par la Médaille Franklin en 1974 et la Médaille Dirac en 1992. 

Bogolioubov NikolaïBogolioubov Nikolaï

Il fut l'élève de Nikolai Mitrofanovich Krylov. Il est né à Nijni Novgorod en Russie. Sa famille se rendit ensuite à Kiev en 1921, où il obtint l'équivalent du baccalauréat français ; il étudia ensuite les mathématiques et la physique à l'Université de Kiev. En 1924, il publia son premier article scientifique. En 1925, il débute sa thèse de doctorat à l'Académie des sciences d'Ukraine qu'il obtient en 1929. Krylov et Bogolioubov sont les personnages clé de ce que l'on nomma l'école de Kiev de la recherche sur les oscillations non linéaires. Leur collaboration déboucha sur la publication de On the quasiperiodic solutions of the equations of nonlinear mechanics en 1934 et de l'ouvrage Introduction to nonlinear mechanics1 en 1937 (traduit en anglais en 1947).

Dans les années 1940 et 1950, Bogolioubov travailla sur la théorie de la superfluidité et de la supraconductivité. Ensuite il travailla sur la théorie quantique des champs et introduisit la transformée de Bogolioubov. Dans les années 1960, son attention se tourna vers la modélisation des hadrons par les quarks, appelée aujourd'hui chromodynamique quantique2; en 1965, il fut l'un des premiers à étudier le nouveau nombre quantique à charge de couleur. Pour ses travaux, Bogolioubov obtint les plus hautes distinctions de l'URSS: Héros du travail socialiste (1969, 1979), Prix Lénine (1958), Prix d'État de l'URSS (1947, 1953, 1984), et la Médaille Lomonosov (1984).


Krylenko Nikolai

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Nikolaï Vassilievitch Krylenko (1885-1938) était un révolutionnaire bolchévik qui joua un rôle important dans la révolution d'octobre 1917. Il fut membre du premier Conseil des commissaires du peuple, chargé des affaires militaires. Il devint ensuite procureur général de la RSFSR. Il fut finalement victime des purges staliniennes.

Krylenko NikolaiKrylenko Nikolai

Bolchévik dès 1904, « Soldat trapu au visage toujours souriant, aux gestes violents, à la parole hésitante » selon John Reed, Krylenko joua un rôle important dans la préparation de la révolution d'octobre. Membre actif des soviets de soldats, il présida le congrès des soviets de la région du Nord qui eut lieu peu avant le deuxième congrès pan-russe des soviets qui devait entériner la prise du pouvoir par les bolchéviks. Trotsky considérait Krylenko comme « le meilleur agitateur du parti sur le front ». Le général Nikolaï Doukhonine, chef d'état-major de l'armée russe, ayant refusé d'engager des pourparlers de paix avec les Allemands, fut révoqué et remplacé le 22 novembre 1917 par Krylenko, le tout nouveau commissaire du peuple à la guerre, qui n'avait dans l'armée que le grade d'enseigne. Celui-ci proposa à l'état-major allemand de négocier un armistice. Sur sa réponse positive, Krylenko ordonna un cessez-le-feu le 2 décembre 1917 et organisa la fraternisation avec les troupes allemandes.

En février 1918, lorsque les bolchéviks quittèrent les négociations de Brest-Litovsk en refusant de signer une paix annexioniste tout en déclarant mettre unilatéralement fin à la guerre, c'est Krylenko, qui, en tant que commandant en chef, donna l'ordre de démobilisation de l'armée russe. Nommé au Tribunal révolutionnaire dès 1918, Krylenko instruisit de nombreux procès, par exemple celui de l'agent provocateur Roman Malinovsky. Pendant la NEP, il traita de multiples affaires de spéculation. En tant que procureur général, Krylenko défendit, dans les années 30, de nombreuses lois répressives, par exemple celle punissant, en 1935, l'homosexualité de trois ans de prison. Il la justifia en affirmant que l'inversion sexuelle était une tare des classes bourgeoises dégénérées.

Krestinsky Nikolaï

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Nikolaï Nikolaevich Krestinsky est un révolutionnaire russe et un homme d'État soviétique, né le 13 octobre 1883 à Moguilev (aujourd'hui en Biélorussie) et mort le 15 mars 1938. 

Krestinsky NikolaïKrestinsky Nikolaï

Nikolaï Krestinsky est le fils d'un enseignant. À la fin de ses années de lycée, il rejoint les socio-démocrates, puis participe à la révolution de 1905 à Saint-Petersbourg, où il devient bolchévique. Expulsé un temps de la capitale, il y retourne pour suivre les cours de la faculté de droit et en sort diplômé en 1907. Il exerce alors la profession d'avocat et se présente au nom du parti bolchévique aux élections à la Douma.

Au début de la Première Guerre mondiale, il est arrêté et exilé vers Ekaterinbourg. Après la révolution de février 1917, il est gracié et devient président du comité d'Ekaterinbourg. Élu au comité central du parti en juillet 1917, il devient, après la victoire des bolchéviques, commissaire du peuple chargé des finances de 1918 à 1921, membre du 1er Politburo dès le 25 mars 1919 et est élu secrétaire du comité central du Parti communiste le 29 novembre 1919.

Membre de la gauche du parti, et partisan de Trotsky, il est éloigné du pouvoir en mars 1921 par Lénine, qui remporte le Xe Congrès du parti. Déchu de ses postes au secrétariat et au politburo, il est alors nommé ambassadeur à Berlin, poste qu'il occupe jusqu'en 1930. C'est ainsi qu'il signe le 24 avril 1926 le Traité de Berlin établissant l'amitié et la neutralité entre l'Allemagne – représentée par son ministre des Affaires étrangères Gustav Stresemann – et l'Union soviétique pour une durée de cinq années.

En 1927, Krestinsky abandonne Trotsky et se rallie à la ligne stalinienne du parti, ce qui lui permet de revenir à Moscou en 1930 comme commissaire du peuple adjoint chargé des Affaires étrangères. Il est démis de cette fonction en mars 1937 et nommé de façon éphémère commissaire adjoint à la Justice, avant d'être arrêté dès le mois de mai 1937.

Après une semaine d'interrogatoires et de tortures, il fait les aveux que l'on attend de lui. Lors du dernier procès de Moscou, il revient sur ses aveux le 12 mars 1938, les dits extorqués contre sa volonté et conteste les accusations portées contre lui. Mais le lendemain, il déclare s'être trompé et reconnaît à nouveau être coupable. Il est finalement condamné à mort et exécuté le 15 mars 1938.

Chvernik Nikolaï

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Nikolaï Mikhaïlovitch Chvernik (1888-1970) fut un apparatchik communiste et politicien soviétique, Président du Présidium du Soviet Suprême (c'est-à-dire Président de l'URSS) du 19 mars 1946 jusqu'au 15 mars 1953. Bien que chef nominal de l'État, Chvernik avait dans la réalité peu de pouvoirs, l'autorité véritable étant détenue par le secrétaire général du parti communiste, qui était alors Staline.

Chvernik Nikolaï

Chvernik adhère au bolchevisme dès 1905. En 1924, il, devient commissaire du peuple de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) puis membre titulaire du comité central en 1925. En 1927, il quitte le comité central et est envoyé dans l'Oural pour y diriger l'organisation locale du parti. Staline trouve en lui un collaborateur loyal dans la mise en œuvre de la politique d'industrialisation à marche forcée et Chvernik revient à Moscou en 1929 en tant que président du syndicat des métallurgistes.

Il reprend son ascension dans le parti, devenant membre du bureau d'organisation (Orgburo) et du secrétariat. Il fut également premier secrétaire du conseil central de l'Union des syndicats d'URSS de juillet 1930 à mars 1944. Pendant le Seconde Guerre mondiale, Chvernik est responsable de l'évacuation de l'industrie soviétique vers l'Est, pour la soustraire à la menace de la Wehrmacht. En 1946, il devient Président du Présidium du Soviet Suprême de l'URSS, succédant à ce poste à Mikhaïl Kalinine. Il n'est élu membre du Présidium (ancien Politburo) qu'en 1952 mais en est éliminé dès 1953 lorsque le nombre de membres de cette instance fut réduit.

À la suite de la mort de Staline, Chvernik perd son titre de chef nominal de l'État, remplacé à cette dignité par Kliment Vorochilov le 15 mars 1953. Il reprit alors ses fonctions de président de l'Union des syndicats. Cependant en 1956, Khrouchtchev le recommande au poste de président de la commission de contrôle du parti, chargé de la réhabilitation des victimes des purges staliniennes. Il préside ainsi de 1961 à 1963 la Commission Chvernik, chargée d'enquêter sur les mécanismes de la répression à l'époque du stalinisme. En 1957, Chvernik redevient membre titulaire du Présidium et le reste jusqu'à sa démission en 1966.

Bobrikov Nikolaï

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Nikolaï Ivanovitch Bobrikov, né le 15 du calendrier julien ou le 27 du calendrier grégorien janvier 1839 à Strelna et mort le le 4 ou le 17 juin 1904, toujours selon le calendrier choisi, à Helsingfors, est un général et homme politique de l'Empire russe. Il fut de 1898 à sa mort gouverneur-général du grand-duché de Finlande. 

Bobrikov Nikolaï

Bobrikov entre en 1858 dans l'armée impériale russe. Il sert au début dans le district militaire de Kazan, puis il est à l'état-major de division de Novgorod et il est nommé colonel. Il est affecté en 1870 à Saint-Pétersbourg où il entre à la Garde impériale. Il remplit des fonctions militaires à la cour et se distingue par sa loyauté politique. En 1878, il participe à la campagne de libération des Balkans et il est nommé major-général. Il est à la tête du district militaire de Saint-Pétersbourg en 1883. L'empereur Nicolas II le nomme gouverneur-général du grand-duché de Finlande en 1898.

Un an plus tard, le tsar abolit le système de coopération institué par Alexandre Ier en signant le manifeste de février (15 février 1899) par lequel les lois de l'Empire prévalent désormais sur les lois du grand-duché, ce qui provoque des manifestations d'hostilité d'envergure envers Saint-Pétersbourg. Bobrikov signe en plus des décrets quelques mois plus tard imposant l'usage plus répandu de la langue russe dans l'administration et le système éducatif. L'armée finlandaise est abolie en 1901 et les conscrits originaires du grand-duché sont tenus de servir n'importe où dans l'empire et plus seulement en Finlande. Seulement 42 % des conscrits de la classe 1902 se présentent aux conseils de révision, si bien que finalement la conscription est abolie en Finlande, car ses sujets sont considérés comme peu fiables.

En 1903, Bobrikov renforce la censure de la presse et interdit la publication de certains journaux, tout en limitant la liberté de réunion. Toutes ces mesures finissent par faire détester Bobrikov de la population. Il est assassiné dans le vestibule du Sénat d'Helsingfors le 16 juin 1904 de trois coups de revolver par Eugen Schauman qui retourne son arme contre lui. Schauman meurt de ses blessures dans la nuit à l'hôpital et Bobrikov le lendemain. Le prince Obolensky lui succède, mais c'est le successeur de ce dernier, Nikolaï Nikolaïevitch Gerhard, qui parvient à ramener le calme en favorisant des réformes libérales. Nikolaï Bobrikov épouse en 1867 à Kazan Olga Petrovna Leontieva qui lui donne cinq enfants. Devenu veuf, il épouse en secondes noces en 1895 Elisabeth Staël von Holstein (fille de général) dont il a une fille. Son domaine se situe dans le gouvernement (province) de Novgorod. Il y commande une église dédiée à l'Intercession à l'architecte Alfred Parland.

Funès Louis de

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Carlos Luis de Funès de Galarza est plus connu sous le pseudonyme de Louis de Funès. Louis de Funès de son 1.64m est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie bien qu'il appartienne à la noblesse de Séville (son père était avocat, il devint par la suite un diamantaire). 

Funès Louis deFunès Louis de

Après ses études au lycée Condorcet de Paris, Louis de Funès doit pendant de longues années se contenter de petits rôles, voire de n'effectuer que de la figuration, aussi bien au théâtre que sur le grand écran. À l'école, Louis de Funès était doué pour le… sport! Il travailla jusqu'au début de la seconde Guerre mondiale comme dessinateur. Il ne participa pas au conflit qui éclata en 1939, car il fut déclaré inapte, c'était en réalité une erreur de dossier, puis fut engagé comme pianiste dans des boîtes de nuit, où il rencontre Eddy Barclay, pendant l'occupation allemande.

Derrière son piano, il se trémoussait déjà : un personnage nerveux, grimaçant et gesticulant de tous les côtés était né. Sa première apparition sur les planches a lieu dans le Paris occupé. À la Libération, il continue son bonhomme de chemin, écume les studios et les scènes, mais n'est appelé au mieux que pour des seconds personnages parmi lesquels le valet de chambre de "La vie d'un honnête homme" de Sacha Guitry 1952. En 1956, il obtient un début de reconnaissance dans "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara en 1956 où il joue aux côtés de Jean Gabin et Bourvil. Cet acteur français est devenu l'une des vedettes européennes les plus populaires des années 1960 et 1970. Entre temps, il a épousé Germaine Elodie Carroyer en 1936, puis il se marie une seconde fois avec Jeanne Barthélémy de Maupassant, la petite nièce de l'écrivain. Leur fils Olivier jouera dans quelques films avec son père "Le Grand restaurant", "Sur un arbre perché".

A la fin des années 50, après déjà une centaine de films à son actif, son comique visuel est enfin reconnu. En 1958, il décroche le premier rôle dans "Ni vu ni connu". Et, l'année suivante, il triomphe avec la pièce "Oscar" dans laquelle ses grimaces font merveille et déclenchent le rire à coup sûr. La suite est beaucoup plus connue. Après le succès de "Pouic-Pouic" en 1963, il va de triomphe en triomphe. Les producteurs et les réalisateurs se l'arrachent. On lui offre ses premiers grands rôles, qui le conduisent très vite au célèbre "Gendarme de Saint-Tropez" de Jean Girault en 1964 qui sera suivi de cinq «suites!». À partir de là, De Funès articule sa carrière autour de deux axes : l'axe Gérard Oury et l'axe Jean Girault. Ce dernier lui offre encore un rôle d'anthologie dans la peau de l'inspecteur Cruchot.

Entre-temps, Gérard Oury lui a offert ses trois plus grands succès. Ses duos avec Bourvil dans "Le corniaud" en 1965 et "La grande vadrouille" en 1966, plus grand succès du cinéma français avec 17,2 millions d'entrées, passent à la postérité avec des répliques et des séquences inoubliables. Son personnage irascible, mais pas vraiment méchant, son jeu grimaçant et ses mimiques ont été théorisés dans "La Folie des grandeurs" de Gérard Oury en 1971, où il rencontre Yves Montand et "Hibernatus" en 1969. Avec "Les aventures de Rabbi Jacob" en 1973, il réussit l'exploit de faire rire ensemble juifs, musulmans et catholiques. Rattrapé par la maladie, il dut s'arrêter quelque temps pour se reposer à la suite de ces deux infarctus. En 1975 il tournera encore quelques films, dont "L'Aile ou la Cuisse", avec un débutant nommé Coluche. Puis on le vit également dans un grand film "La soupe aux choux".

Il a su toujours tirer parti de ses moindres apparitions sur le petit ou le grand écran : il faisait toujours un numéro pour sortir du lot. Louis de Funès a fréquenté pendant de nombreuses années un restaurant qui était fréquenté par les gens du spectacle tels que Michel Serrault, Jean Yanne. Vers 3h du matin après avoir avoir joué au théâtre ils se retrouvaient pour dîner à « La Cloche d'Or» rue Mansart dans le 9e arrondissement de Paris. Il nous quitta le 27 janvier 1983 à Nantes victime d'une crise cardiaque. Son corps repose au cimetière du cellier, commune de Loire-Atlantique près du château de Clermont.

videoFilmographie

  • 1945 : La Tentation de Barbizon de Jean Stelli : le portier du cabaret « Le Paradis »
  • 1946 : Dernier Refuge de Marc Maurette : l’employé du wagon-restaurant
  • 1947 : Six heures à perdre d’Alex Joffé et Jean Lévitte : le chauffeur de Léopold de Witt
  • 1947 : Antoine et Antoinette de Jacques Becker : Émile, le garçon épicier
  • 1947 : Le Château de la dernière chance de Jean-Paul Paulin : un client d'un café
  • 1948 : Croisière pour l'inconnu de Pierre Montazel : le cuistot du yacht
  • 1949 : Du Guesclin de Bernard de Latour : l’astrologue / un personnage de la cour / un mendiant / un mercenaire espagnol
  • 1949 : Rendez-vous avec la chance de Emil-Edwin Reinert : le garçon de café
  • 1949 : Je n'aime que toi de Pierre Montazel : le pianiste de l’orchestre à la répétition
  • 1949 : Mission à Tanger d’André Hunebelle : le général espagnol
  • 1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin : figuration
  • 1949 : Au revoir monsieur Grock de Pierre Billon : un spectateur (figuration)
  • 1949 : Adémaï au poteau-frontière de Paul Colline : un soldat (figuration)
  • 1949 : Mon ami Sainfoin de Marc-Gilbert Sauvajon : le guide
  • 1949 : Millionnaires d'un jour d’André Hunebelle : l’avocat de Philippe
  • 1949 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Constantin, le domestique du baron de Valirman
  • 1949 : Un certain monsieur d’Yves Ciampi : Thomas Boudebœuf
  • 1949 : Le Jugement de Dieu de Raymond Bernard : l’homme qui se fait arracher une dent / un envoyé du bourgmestre
  • 1950 : Quai de Grenelle de Emil-Edwin Reinert : le quincaillier
  • 1950 : Le Roi du bla bla bla de Maurice Labro : Gino, le gangster
  • 1950 : Boniface somnambule de Maurice Labro : Anatole
  • 1950 : La Rue sans loi de Claude Dolbert et Marcel Gibaud : Hippolyte, le professeur de musique
  • 1950 : L'Amant de paille de Gilles Grangier : Bruno, le psychiatre
  • 1950 : Bibi Fricotin de Marcel Blistène : le pêcheur maître-nageur
  • 1951 : Knock de Guy Lefranc : le malade qui a perdu cent grammes
  • 1951 : La Rose rouge de Marcello Pagliero : le poète Manito
  • 1951 : Sans laisser d’adresse de Jean-Paul Le Chanois : un futur papa dans la salle d’attente
  • 1951 : La vie est un jeu de Raymond Leboursier : figurant
  • 1951 : La Passante d’Henri Calef : l’éclusier
  • 1951 : La Poison de Sacha Guitry : André Chevillard
  • 1951 : Pas de vacances pour Monsieur le Maire de Maurice Labro : le conseiller
  • 1951 : Le Dindon de Claude Barma : le gérant
  • 1951 : Ma femme est formidable d’André Hunebelle : le skieur qui cherche une chambre
  • 1951 : Les loups chassent la nuit de Bernard Borderie : le barman
  • 1951 : Le Voyage en Amérique d’Henri Lavorel : l’employé d’Air France
  • 1952 : Les Sept Péchés capitaux, sketch La Paresse de Jean Dréville : Gaston Martin
  • 1952 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau : Albert, le régisseur
  • 1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin : l’employé du laboratoire photo
  • 1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois : M. Charles
  • 1952 : La Fugue de monsieur Perle de Pierre Gaspard-Huit : le fou qui pêche dans un lavabo
  • 1952 : Elle et moi de Guy Lefranc : le garçon de café
  • 1952 : Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry : l’interprète du sultan
  • 1952 : Monsieur Taxi d’André Hunebelle : le peintre de la place du Tertre
  • 1952 : Monsieur Leguignon lampiste de Maurice Labro : un habitant du quartier
  • 1952 : Moineaux de Paris de Maurice Cloche : le docteur
  • 1952 : L'amour n'est pas un péché de Claude Cariven : M. Cottin
  • 1952 : La Putain respectueuse de Charles Brabant et Marcello Pagliero : un client du night-club
  • 1952 : La Tournée des grands ducs d’André Pellenc et Norbert Carbonnaux : le directeur de l’hôtel
  • 1952 : Tambour battant de Georges Combret : un maître d'arme
  • 1953 : Week-end à Paris de Gordon Parry : Célestin, le chauffeur de taxi
  • 1953 : Les Compagnes de la nuit de Ralph Habib : un client attablé
  • 1953 : La Vie d'un honnête homme de Sacha Guitry : Émile, le valet de chambre
  • 1953 : L'Étrange Désir de monsieur Bard de Géza von Radványi : M. Chanteau
  • 1953 : Dortoir des grandes d’Henri Decoin : M. Triboudot
  • 1953 : Au diable la vertu de Jean Laviron : M. Lorette
  • 1953 : Légère et court vêtue de Jean Laviron : Paul Duvernois
  • 1953 : Capitaine Pantoufle de Guy Lefranc : M. Rachoux
  • 1953 : Le Secret d'Hélène Marimon d’Henri Calef : M. Ravan
  • 1953 : Faites-moi confiance de Gilles Grangier : Tumlatum
  • 1953 : Mon frangin du Sénégal de Guy Lacourt : le docteur
  • 1953 : Poisson d’avril de Gilles Grangier : le garde-pêche
  • 1954 : Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac : l'inspecteur de police Michel Lebœuf / divers rôles dans les sketchs
  • 1954 : Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara : le projectionniste ambulant
  • 1954 : Le Chevalier de la nuit de Robert Darène : Adrien Péréduray
  • 1954 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : le commissaire de police
  • 1954 : Escalier de service, sketch Les Grimaldi de Carlo Rim : Césare Grimaldi
  • 1954 : Les hommes ne pensent qu'à ça d’Yves Robert : Célosso
  • 1954 : Les Intrigantes d’Henri Decoin : M. Marcange
  • 1954 : Mam’zlle Nitouche d’Yves Allégret : maréchal des logis Pétrot
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes d’Henri Verneuil : M. Pilate
  • 1954 : Papa, maman, la bonne et moi de Jean-Paul Le Chanois : M. Calomel
  • 1954 : Les pépées font la loi de Raoul André : Jeannot « la bonne affaire », le barman du « Lotus »
  • 1954 : La Reine Margot de Jean Dréville : René, l'alchimiste de Catherine de Médicis
  • 1954 : Scènes de ménage d’André Berthomieu : M. Boulingrin
  • 1954 : Tourments de Jacques Daniel-Norman : Eddy Gorlier
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry : Laurent Passementier
  • 1955 : Ingrid : Die Geschichte eines Fotomodells de Géza von Radványi : D’Arrigio
  • 1955 : L'Impossible Monsieur Pipelet d’André Hunebelle : oncle Robert
  • 1955 : Les Hussards d’Alex Joffé : Luigi, sacristain
  • 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Antoine Allègre
  • 1955 : Frou-Frou d’Augusto Genina : le colonel Cousinet-Duval
  • 1956 : La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara : Jambier
  • 1956 : La Bande à papa de Guy Lefranc : l’inspecteur principal Victor-Eugène Merlerin
  • 1956 : Bonjour sourire de Claude Sautet : M. Bonœil
  • 1956 : Bébés à gogo de Paul Mesnier : Célestin Ratier
  • 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Paulo-les-Chiens
  • 1956 : Courte Tête de Norbert Carbonnaux : le père Graziani / Prosper / le colonel Luc de La Frapinière
  • 1956 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois : M. Calomel
  • 1957 : Comme un cheveu sur la soupe de Maurice Regamey : Pierre Cousin
  • 1958 : Taxi, Roulotte et Corrida d’André Hunebelle : Maurice Berger
  • 1958 : Ni vu… Ni connu… d’Yves Robert : Léon Blaireau
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour : maître Stéphane
  • 1959 : Fripouillard et Cie de Steno : Hector Curto
  • 1959 : Un coup fumant ou Toto à Madrid de Steno : le professeur Francisco Montiel
  • 1959 : Mon pote le gitan de François Gir : M. Védrines
  • 1960 : Certains l'aiment froide de Jean Bastia : Ange Galopin
  • 1960 : Les Tortillards de Jean Bastia : Émile Durand
  • 1960 : Candide ou l'Optimisme au XXe siècle de Norbert Carbonnaux : l’homme de la Gestapo
  • 1961 : Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit : Scapin
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry : les frères Viralot
  • 1961 : Dans l'eau qui fait des bulles, sketch Le garde-champêtre mène l'enquête de Maurice Delbez : Paul Ernzer
  • 1962 : La Vendetta de Jean Chérasse : Amoretti
  • 1962 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L’Homme de l’avenue : le barman du « Blue Bar »
  • 1962 : Le Gentleman d'Epsom de Gilles Grangier : Gaspard Ripeux
  • 1962 : Nous irons à Deauville de Francis Rigaud : le vacancier énervé
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements, sketch Tu ne déroberas point de Julien Duvivier : Antoine Vaillant
  • 1963 : Les Veinards, sketch Le Gros Lot de Jack Pinoteau : Antoine Beaurepaire
  • 1963 : Pouic-Pouic de Jean Girault : Léonard Monestier
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : Norbert Charolais
  • 1964 : Faites sauter la banque ! de Jean Girault : Victor Garnier
  • 1964 : Des pissenlits par la racine de Georges Lautner : Jacques dit « Jockey Jack »
  • 1964 : Une souris chez les hommes ou Un drôle de caïd, de Jacques Poitrenaud : Marcel Ravelais
  • 1964 : Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
  • 1964 : Fantômas d’André Hunebelle : le commissaire de police Paul Juve
  • 1965 : Le Corniaud de Gérard Oury : Léopold Saroyan
  • 1965 : Les Bons Vivants ou Un grand seigneur de Gilles Grangier et Georges Lautner : Léon-Louis-Marie Haudepin
  • 1965 : Le Gendarme à New York de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
  • 1965 : Fantômas se déchaîne d’André Hunebelle : le commissaire de police Paul Juve
  • 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : Septime
  • 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury : Stanislas Lefort
  • 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d’André Hunebelle : le commissaire Paul Juve
  • 1967 : Les Grandes Vacances de Jean Girault : Charles Bosquier
  • 1967 : Oscar d’Édouard Molinaro : Bertrand Barnier - également scénariste
  • 1968 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry : Louis-Philippe Fourchaume
  • 1968 : Le Tatoué de Denys de La Patellière : Félicien Mézeray
  • 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
  • 1969 : Hibernatus d’Édouard Molinaro : Hubert Barrère de Tartas - également scénariste
  • 1970 : L'Homme orchestre de Serge Korber : Édouard, alias Evan Evans
  • 1970 : Le Gendarme en balade de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
  • 1971 : Sur un arbre perché de Serge Korber : Henri Roubier
  • 1971 : Jo de Jean Girault : Antoine Brisebard
  • 1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Don Salluste
  • 1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury : Victor Pivert
  • 1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi : Charles Duchemin
  • 1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Guillaume Daubray-Lacaze
  • 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot
  • 1980 : L’Avare de Jean Girault et Louis de Funès : Harpagon
  • 1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault : Claude Ratinier dit « Le Glaude » - également scénariste
  • 1982 : Le Gendarme et les Gendarmettes de Jean Girault et Tony Aboyantz : le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot

Il fut coupé au montage des films Folie Douce de Jean-Paul Paulin et Édouard et Caroline de Jacques Becker, tous deux sortis en 1951.

Projets engagés
 

  • 1975 : Le Crocodile (projet abandonné)
  • 1983 : Papy fait de la résistance de Jean-Marie Poiré : Jean-Robert Bourdelle alias « Papy »

Courts métrages

  • 1951 : Station mondaine de Marcel Gibaud : le narrateur
  • 1951 : Un amour de parapluie, court métrage de Jean Laviron : Rôle (?)
  • 1951 : Boîte à vendre, court métrage de Claude-André Lalande : un artiste
  • 1951 : Champions Juniors, court métrage de Pierre Blondy : le père autoritaire
  • 1951 : 90 degrés à l'ombre, court métrage de Norbert Carbonnaux : le personnage central de sketches consacrés au vin et à l'alcool
  • 1952 : Le Huitième Art et la Manière de Maurice Regamey : un fan de radio
  • 1953 : Le Rire de Maurice Regamey : un conférencier
  • 1953 : Visite au Salon des arts ménagers, court métrage du journal télévisé où de Funès, dans le rôle de M. Dupont, reste chez lui pendant que sa femme se rend au Salon des arts ménagers.
  • 1954 : Maurice Chevalier et le Recensement - court métrage du journal télévisé où de Funès, dans le rôle d'un agent recenseur, pose des questions à Maurice Chevalier.
  • 1963 : Le Café Liégeois de Pierre Tchernia
  • 1966 : Maurice Chevalier de Mirea Alexandresco : Louis de Funès interviewe Maurice Chevalier à son domicile

Télévision3Télévision

  • 1951 : Les Joueurs de Claude Barma : Piotr Petrovitch Spotniev
  • 1951 : Jeanne avec nous de Claude Vermorel
  • 1952 : Le Grillon du foyer de Claude Barma
  • 1953 : La Servante de Stellio Lorenzi : le maître de maison
  • 1954 : Fraternité de René Lucot
  • 1954 : La Belle au Bois Dormant de Pierre Badel
  • 1956 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, réalisation de Stellio Lorenzi : Augustin Ferraillon, patron du Minet Galant
  • 1956 : La Famille Anodin de Marcel Bluwal, André Leroux et Arnaud Desjardin, 8 épisodes de 45 min : un ami de la famille

VoixVoxographie

  • 1950 : Sa majesté Monsieur Dupont de Alessandro Blasetti : le photographe Petrazelli
  • 1950 : Je suis de la revue de Mario Soldati : le coursier à vélo (Nino Tarento)
  • 1950 : Pour l'amour du ciel de Luigi Zampa  : Nicolas, le cordonnier (Dante Maggio)
  • 1953 : L'Homme des vallées perdues de George Stevens  : Franck « Stonewall » Torrey (Elisha Cook Jr)
  • 1953 : Les Rats du désert de Robert Wise : Pate (Charles Davis)
  • 1954  : Pain, amour et jalousie de Luigi Comencini : le gendarme-dactylo
  • 1954 : L'Or de Naples de Vittorio De Sica : don Saverio Petrillo (Totò)
  • 1956 : Marqué par la haine de Robert Wise : Irving Cohen (Everett Sloane)
  • 1957 : La Femme modèle de Vincente Minnelli : Ned Hammerstein (Sam Levene)
  • 1957 : La Loi du Seigneur de William Wyler : un bateleur (Frank Jenks)
  • 1960 : Un de la réserve de Stenoc : Nicola Carietti (Renate Rascel)
  • 1961 : Le Jugement dernier de Vittorio De Sica : Copolla (Renate Rascel)
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