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Maîtres de ballet

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Maîtres de ballet (The Dancing Masters) est une comédie du cinéma américain de Malcolm St. Clair mettant en scène Laurel et Hardy, sortie en 1943. Stan et Ollie, maîtres à danser au bord de la faillite, viennent en aide à un jeune savant amoureux d'une fille dont le père s'oppose à leur mariage. Le meilleur moyen étant de faciliter la commercialisation de son invention, Laurel entreprend de faire de l'argent par des moyens aussi divers que cocasses...

Maîtres de ballet de Malcolm Saint-ClairMaîtres de ballet de Malcolm Saint-Clair

Maîtres de ballet de Malcolm Saint-Clair

Fiche technique

  • Titre original : The Dancing Masters
  • Titre français : Maîtres de ballet
  • Réalisation : Malcolm St. Clair
  • Scénario: Scott Darling et George Bricker
  • Photographie : Norbert Brodine
  • Montage : Norman Colbert
  • Producteur : Lee S. Marcus
  • Société de production : 20th Century Fox
  • Société de distribution : 20th Century Fox
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - sonore
  • Genre : comédie
  • Longueur : six bobines
  • Date de sortie : États-Unis 19 novembre 1943

Distribution

  • Stan Laurel : Stanley Laurel
  • Oliver Hardy : Oliver Hardy
  • Trudy Marshall : Trudy Harlan
  • Robert Bailey : Grant Lawrence
  • Matt Briggs : Wentworth Harlan
  • Margaret Dumont : Louise Harlan
  • Allan Lane : George Worthing

Parmi la distribution non créditée 

  • Edward Earle : le guichetier à l'aéroport
  • Hank Mann : le vendeur de fruit
  • George Melford : le portier
  • Robert Mitchum : Mickey Halligan
  • Nestor Paiva : Silvio, the ringleader
  • Charley Rogers : le valet

Feux croisés

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Feux croisés (Crossfire) est un film américain réalisé par Edward Dmytryk, sorti en 1947. Il est adapté du roman The Brick Foxhole de Richard Brooks. L'enquête d'un policier sur le meurtre d'un civil juif par l'un des trois soldats qui se trouvaient avec lui peu de temps avant qu'il ne soit retrouvé mort. Le suspect clame sa haine des juifs « combinards et planqués » qui n'ont pas combattu. Le policier découvre que la victime, s'il était en civil, était en réalité un vétéran, réformé après une grave blessure au combat, dans le Pacifique. Ce qui n'a pas empêché la haine viscérale du tueur de se manifester. 

De plus, le personnage (admirable Robert Ryan) tente d'égarer les soupçons sur ses camarades, et va même jusqu'à tuer l'un d'entre eux pour l'empêcher de parler. Robert Mitchum campe un personnage de démobilisé désabusé et sceptique, qui aide le policier, Robert Young. (C'est le film des trois Robert!). Pas de chance pour le tueur, le policier était le petits fils d'un Irlandais catholique, assassiné par des intolérants protestants. Bonne description des traumatismes des démobilisés et de leur difficile réinsertion dans la vie civile.

Feux croisés d'Edward DmytrykFeux croisés d'Edward Dmytryk

Feux croisés d'Edward Dmytryk

Fiche technique

  • Titre : Feux croisés
  • Titre original : Crossfire
  • Réalisation : Edward Dmytryk
  • Scénario : John Paxton d'après le roman The Brick Foxhole de Richard Brooks
  • Production : Adrian Scott et Dore Schary (producteur exécutif)
  • Société de production : RKO Radio Pictures
  • Sociétés de distribution : RKO Radio Pictures (USA)
  • Directeur musical : C. Bakaleinikoff
  • Musique : Roy Webb
  • Photographie : J. Roy Hunt
  • Montage : Harry W. Gerstad
  • Direction artistique : Albert S. D'Agostino et Alfred Herman
  • Décors : Albert S. D'Agostino et Alfred Herman
  • Budget : 250 000 $
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono (RCA Sound System)
  • Genre : film noir
  • Durée : 86 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 22 juillet 1947, France : 15 octobre 1947

Distribution

Distinctions

  • Festival de Cannes (1947) : remporte le Prix du meilleur film social
  • Oscars du cinéma (1948) : nominations aux Oscars du meilleur film, du meilleur réalisateur (Edward Dmytryk), du meilleur scénario (John Paxton), du meilleur acteur dans un rôle secondaire (Robert Ryan) et de la meilleure actrice dans un rôle secondaire (Gloria Grahame)
  • BAFTA Awards (1949) : nomination au BAFTA du meilleur film de toutes sources
  • Edgar Allan Poe Awards (1948) : remporte l'Edgar du meilleur film

Phipps William

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William Edward Phipps est un acteur américain né le 4 février 1922 à Vincennes, Indiana (États-Unis).

 

Phipps William

Filmographie

  • 1949 : Les Amants de la nuit
  • 1947 : Feux croisés
  • 1950 : Cendrillon
  • 1953 : Les Envahisseurs de la planète rouge
  • 1953 : Fort Alger
  • 1953 : La Guerre des mondes
  • 1955 : La Rivière de nos amours
  • 1967 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série TV) - Saison 3 épisode 10, La Nuit du Faucon (The Night of the Falcon), de Marvin Chomsky : Le Marshall
  • 1993 : L'Incroyable Voyage

White Jacqueline

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Jacqueline White est une actrice américaine, née le 23 novembre 1922 à Beverly Hills, Los Angeles, Californie.

White Jacqueline

Jacqueline White mène une courte carrière au cinéma, contribuant à vingt-six films américains, les deux premiers sortis en 1942 (dont Quelque part en France de Jules Dassin, avec Joan Crawford et John Wayne). Le dernier est L'Énigme du Chicago Express de Richard Fleischer (avec Charles McGraw et Marie Windsor), sorti en 1952, après lequel elle se retire définitivement pour se consacrer à sa famille. Dans l'intervalle, citons Feux croisés d'Edward Dmytryk (1947, avec Robert Young et Robert Mitchum), Mystère au Mexique de Robert Wise (1948, avec William Lundigan et Ricardo Cortez), ou encore le western Far West 89 de Ray Enright (1948, avec Randolph Scott et Robert Ryan).

 

Filmographie

  • 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin : Danielle
  • 1943 : Laurel et Hardy chefs d'îlot (Air Raid Wardens) d'Edward Sedgwick : Peggy Parker
  • 1943 : Un nommé Joe (A Guy Named Joe) de Victor Fleming : Helen
  • 1943 : Swing Shift Maisie de Norman Z. McLeod : Grace
  • 1944 : Trente secondes sur Tokyo (Thirty Seconds Over Tokyo) de Mervyn LeRoy : Emmy York
  • 1944 : Song of Russia de Gregory Ratoff : Anna Bulganov
  • 1946 : Les Demoiselles Harvey (The Harvey Girls) de George Sidney : une demoiselle Harvey
  • 1946 : Le Vantard (The Show-Off) d'Harry Beaumont : Clara Harlin
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) d'Edward Dmytryk : Mary Mitchell
  • 1947 : Mon chien et moi (Banjo) de Richard Fleischer : Elizabeth Ames
  • 1947 : Seven Kays to Baldpate de Lew Landers : Mary Jordan
  • 1947 : La Chanson des ténèbres (Night Song) de John Cromwell : Connie
  • 1948 : Mystère au Mexique (Mystery in Mexico) de Robert Wise : Victoria Ames
  • 1948 : Far West 89 (Return of the Bad Men) de Ray Enright : Madge Allen
  • 1950 : Riders of the Range de Lesley Selander : Priscilla « Dusty » Willis
  • 1950 : La Capture (The Capture) de John Sturges : Luana Ware
  • 1952 : L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin) de Richard Fleischer : Ann Sinclair

Benedict Richard

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Richard Benedict est un acteur et réalisateur américain né le 8 janvier 1920 et mort le 25 avril 1984.

Benedict Richard

En tant que réalisateur, il a surtout œuvré à la télévision pour des séries comme Hawaï police d'État, Drôles de dames ou L'Homme de fer, pour ne citer que les plus emblématiques. Il est le père de l'acteur Nick Benedict.

 

Filmographie 

  • 1944 : Winged Victory : Drunken Seaman
  • 1945 : See My Lawyer : Joe Wilson
  • 1945 : Le Commando de la mort (A Walk in the Sun) : Pvt. Tranella
  • 1946 : Les Héros dans l'ombre (O.S.S.) : Bernay
  • 1946 : Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night) : Sergeant
  • 1946 : Till the End of Time : The Boy From Idaho
  • 1946 : Jusqu'à la fin des temps (Till the End of Time) : d'Edward Dmytryk
  • 1947 : Backlash : Det. Sgt. Tom Carey
  • 1947 : Coupable ou non coupable (The Guilt of Janet Ames) : Joe Burton
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) : Bill Williams
  • 1948 : The Arizona Ranger : Ranger Gills
  • 1948 : Race Street : Sam
  • 1948 : Smart Girls Don't Talk : Cliff Saunders
  • 1949 : Jenny, femme marquée (Shockproof) : Kid
  • 1949 : Homicide : Nick Foster
  • 1949 : City Across the River : Gaggsy Steens
  • 1949 : Streets of San Francisco : Henry Walker
  • 1949 : Omoo-Omoo the Shark God : Mate Richards
  • 1949 : La Scène du crime (Scene of the Crime) : Turk Kingby
  • 1949 : Une incroyable histoire (The Window) : Drunken seaman
  • 1949 : Post Office Investigator : Louis Reese
  • 1949 : Angels in Disguise : Miami
  • 1950 : Destination Big House : Joe Bruno
  • 1950 : State Penitentiary : Mike Gavin
  • 1950 : Triple Trouble : Skeets O'Neil
  • 1950 : Rookie Fireman : Al Greco
  • 1951 : Les Révoltés de Folsom Prison (Inside the Walls of Folsom Prison) : Convict Tom McCain
  • 1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole) : Leo Minosa
  • 1951 : Let's Go Navy! : Red
  • 1952 : Okinawa : Delgado
  • 1952 : Hoodlum Empire : Silky Tanner
  • 1952 : Breakdown : Harry 'Punchy' Adams
  • 1952 : Woman in the Dark : Gino Morello
  • 1953 : Jalopy : Tony Lango
  • 1953 : The Juggler : Police Officer Kogan
  • 1953 : Murder Without Tears : Joe 'Candy Markwell' Martola
  • 1953 : Run for the Hills : 'Happy' Day
  • 1953 : Un acte d'amour : Pete
  • 1955 : Ange ou démon (The Shrike) : Gregory, Male Nurse
  • 1955 : Spy Chasers : Boris
  • 1955 : Wiretapper : Gang chauffeur
  • 1956 : He Laughed Last : Big Dan's Hood
  • 1956 : Cet homme est armé (The Man Is Armed) : Lew 'Mitch' Mitchell
  • 1957 : Spring Reunion (en) de Robert Pirosh : Jim
  • 1957 : Monkey on My Back : Art Winch
  • 1957 : Beginning of the End : Cpl. Mathias
  • 1957 : Rendez-vous avec une ombre (The Midnight Story) : Pool player
  • 1958 : It! The Terror from Beyond Space : Bob Finelli
  • 1960 : I'll Give My Life : Cpl. Burr
  • 1960 : L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) : 'Curly' Steffens
  • 1961 : Le troisième homme était une femme (Ada) : Alabama Man

Keene Tom

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Tom Keene est un acteur américain né George Duryea le 30 décembre 1896 et mort le 4 août 1963. Il a principalement joué dans les westerns B.

Keene Tom

Filmographie

  • 1929 : La Naissance d'un Empire (Tide of Empire), d'Allan Dwan
  • 1934 : Notre pain quotidien (Our Daily Bread) de King Vidor
  • 1936 : Rebellion de Lynn Shores
  • 1937 : Old Louisiana d'Irvin V. Willat
  • 1942 : Where Trails End de Robert Emmett Tansey
  • 1945 : Dangerous Intruder de Vernon Keays
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) d'Edward Dmytryk
  • 1948 : Race Street d'Edwin L. Marin
  • 1953 : Le Voleur de minuit (The Moonlighter) de Roy Rowland
  • 1959 : Plan 9 from Outer Space d'Edward Davis Wood Junior

Barker Lex

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Lex Barker (de son nom complet Alexander Grichlow Barker Jr.), né le 8 mai 1919 à Rye (New York) et décédé le 11 mai 1973 à New York, était un acteur américain.

Barker Lex

Il était le second fils d'un riche promoteur immobilier et de son épouse Mariann. Il fut très tôt attiré par la carrière cinématographique, au désespoir de ses parents, et commença à jouer des petits rôles, entre autres dans le film d'Orson Welles Five Kings. En février 1941, presque un an avant l'attaque de Pearl Harbor, il s'engagea dans l'armée. Avec son mètre quatre-vingt-treize et ses cent-quatre kilos, il atteignit rapidement le grade de major. Il fut blessé à la tête et aux jambes lors de combats en Sicile. De retour aux États-Unis, il fut soigné dans un hôpital militaire en Arkansas, et après avoir été démobilisé, il se rendit à Los Angeles où il joua de petits rôles dans quelques films. Il trouva ensuite le rôle cinématographique qui allait lui apporter la notoriété.

Barker devint le dixième Tarzan du cinéma, dans le rôle que Johnny Weissmuller avait assumé pendant seize ans. Il ne tourna que dans cinq films de Tarzan, mais resta dans les mémoires comme l'un des acteurs les plus connus dans ce rôle. Il joua ensuite dans quelques westerns, mais trouvant difficilement des emplois aux États-Unis, il se tourna vers l'Europe où il tourna une quarantaine de films (il parlait français, italien, espagnol et un peu l'allemand). En Italie, il eut un petit rôle dans La Dolce vita de Federico Fellini, comme fiancé d'Anita Ekberg.

C'est en Allemagne qu'il rencontra ses plus grands succès, avec sa participation aux côtés de Pierre Brice dans la série des Winnetou, westerns tournés dans les années 1960 d'après les romans de l'auteur saxon Karl May : son rôle de Old Shatterhand le meilleur ami de l'indien Winnetou, lui donna définitivement un statut d'acteur culte en RFA. Les films sur le docteur Mabuse et autres. Il y passa le restant de sa vie. Il se maria cinq fois : Constance Thurlow (1942 - 1950) (divorce), Arlene Dahl (1951 - 1952) (divorce), Lana Turner (8 September 1953 - July 22, 1957) (divorce), Irene Labhardt (1957 - 1962) (jusqu'à la mort de celle-ci), Maria del Carmen "Tita" Cervera (1965 - 1972) (divorce non valide, mariage jusqu'à la mort de celui-ci). De son premier mariage avec Constance Thurlow (1918-1975), il eut deux enfants : sa fille Lynn (1910-1943) et son fils Alexander (1947-2012). Barker mourut trois jours après son cinquante-quatrième anniversaire d'une crise cardiaque dans une rue de New York, et sa femme ramena ses cendres en Espagne.

Filmographie

  • 1947 : Dick Tracy contre le gang (Dick Tracy Meets Gruesome) de John Rawlins : Chauffeur de l'hôpital
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) d'Edward Dmytryk
  • 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings builds his Dream House) de Henry C. Potter : Contremaître
  • 1948 : Quand le rideau tombe (The Velvet Touch) de Jack Gage : Paul Banton
  • 1949 : Tarzan et la fontaine magique (Tarzan's Magic Fountain) : Tarzan
  • 1950 : Tarzan et la belle esclave (Tarzan and the Slave Girl) : Tarzan
  • 1951 : Tarzan et la reine de la jungle (Tarzan's Peril) : Tarzan
  • 1952 : Tarzan défenseur de la Jungle (Tarzan's Savage Fury) : Tarzan
  • 1952 : Battles of Chief Pontiac : Lt. Kent McIntire
  • 1952 : Tarzan et la diablesse (Tarzan and the She-Devil) : Tarzan
  • 1953 : La Trahison du capitaine Porter (en) (Thunder Over the Plains) d'André De Toth : capitaine Bill Hodges
  • 1954 : La Montagne jaune (The Yellow Mountain) de Jesse Hibbs : Andy Martin
  • 1955 : Tornade sur la ville (The Man from Bitter Ridge) de Jack Arnold : Jeff Carr
  • 1955 : Duel sur le Mississippi (Duel on the Mississippi) de William Castle : André Tulane
  • 1956 : Le Prix de la peur (The Price of Fear) de Abner Biberman : Dave Barrett
  • 1956 : Brisants humains (Away All Boats) de Joseph Pevney : commandant Quigley
  • 1957 : Les Tambours de la guerre (War Drums) de Reginald Le Borg : Mangas Coloradas
  • 1957 : Le Tueur de daims (The Deerslayer) de Kurt Neumann : Deerslayer
  • 1957 : The Girl in Black Stockings (en) d'Howard W. Koch : David Hewson
  • 1958 : Strange Awakening de Montgomery Tully : Peter Chance
  • 1958 : Capitaine Fuoco (Capitan Fuoco) de Carlo Campogalliani : Pietro, detto Capitaine Fuoco
  • 1959 : Le Fils du corsaire rouge (Il figlio del corsaro rosso) de Primo Zeglio : Enrico di Ventimiglia
  • 1959 : La Vengeance du Sarrasin (La Scimitarra del Saraceno) de Piero Pierotti : Le Dragon Drakut
  • 1960 : La Dolce vita de Federico Fellini : Robert
  • 1961 : Le Trésor des hommes bleus (El secreto de los hombres azules) de Edmond Agabra : Fred
  • 1961 : Robin des Bois et les Pirates (Robin Hood e i pirati) de Giorgio Simonelli : Robin des Bois
  • 1961 : Le Retour du docteur Mabuse (Im Stahlnetz des Dr. Mabuse) de Harald Reinl : Joe Como alias 'Nick Scappio' alias 'Bob Arco'
  • 1962 : L'Invisible docteur Mabuse (Die Unsichtbaren Krallen des Dr. Mabuse) de Harald Reinl : agent du FBI Joe Como
  • 1962 : Le Trésor du lac d'argent (Der Schatz im Silbersee) de Harald Reinl : Old Shatterhand (la série Winnetou : sept films entre 1962 et 1966)
  • 1963 : Tempête sur Ceylan (Das Todesauge von Ceylon) de Gerd Oswald : Larry Stone
  • 1963 : Kali Yug, déesse de la vengeance (Kali Yug, la dea della vendetta) de Mario Camerini : major Ford
  • 1963 : Le Mystère du temple hindou (Il Mistero del tempio indiano) de Mario Camerini : major Ford
  • 1963 : La Révolte des Indiens Apaches (Winnetou, 1. Teil) de Harald Reinl : Old Shatterhand
  • 1964 : Les Cavaliers rouges (Old Shatterhand), de Hugo Fregonese : Old Shatterhand
  • 1964 : Au pays des Skipétars (Der Schut) de Robert Siodmak : Kara Ben Nemsi
  • 1964 : Le Trésor des montagnes bleues (Winnetou, 2. Teil) de Harald Reinl : Old Shatterhand
  • 1965 : Les Mercenaires du Rio Grande (Der Schatz der Azteken) de Robert Siodmak : Dr Karl Sternau
  • 1965 : Die Pyramide des Sonnengottes de Robert Siodmak : Dr Karl Sternau
  • 1965 : Cinquante millions pour Johns: Jamie Faulkner
  • 1965 : Sur la piste des desperados (Winnetou, 3. Teil) de Harald Reinl : Old Shatterhand
  • 1966 : Le Carnaval des barbouzes (Gern hab'ich frauen gekitt) de Alberto Cardone, Louis Soulanes, Sheldon Reynolds et Robert Lynn
  • 1966 : Le jour le plus long de Kansas City (Winnetou und das Halbblut Apanatschi) de Harald Philipp : Old Shatterhand
  • 1967 : Sept fois femme (Woman Times Seven), de Vittorio De Sica : Rik
  • 1967 : Le Vampire et le sang des vierges (Die Schlangengrube und das Pendel) de Harald Reinl : Roger Mont Elise / Roger von Marienberg
  • 1966 : Le Trésor de la vallée de la mort (Winnetou und Shatterhand im Tal der Toten) de Harald Reinl : Old Shatterhand
  • 1970 : Aoom de Gonzalo Suárez : Ristol

Robert Young

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Robert Young (né Robert George Young) est un acteur américain, né à Chicago, Illinois (États-Unis), le 22 février 1907 et décédé le 21 juillet 1998 à Westlake Village, Californie (États-Unis). Conjoint : Elizabeth Louise Henderson (1933–1994).

Robert YoungRobert Young

Après ses études, Robert Young étudie et joue à la Pasadena Playhouse tout en faisant des petits boulots et des rôles de figuration dans des films muets. Il est repéré par un découvreur de talents de la MGM avec qui il signe un contrat. Il fait ses débuts dans le cinéma parlant avec le film The Black Camel en 1931. Il accède aux premiers rôles dès l'année suivante. Il joua dans plus de 100 films entre 1931 et 1952, principalement des films de série B, tournés en 2 à 3 semaines, et pouvait donc en tourner 6 à 8 par an, sans avoir la possibilité de refuser sous peine d'être renvoyé. D'un physique agréable et sympathique, il fut le plus souvent catalogué dans des compositions légères, abonné aux comédies et films romantiques, également à l'aise dans le suspense et le musical.

Dans ce registre, il fut le partenaire charmant d'actrices aussi brillantes que Barbara Stanwyck, Janet Gaynor (sous la direction de Henry King), Joan Crawford, Claudette Colbert, Luise Rainer, Ann Sothern, Maureen O'Sullivan, les Françaises Simone Simon (chez Allan Dwan) et Annabella, Jeanette MacDonald (dans un film de W. S. Van Dyke), Maureen O'Hara, Betty Grable, Eleanor Powell, la jeune Shirley Temple et la débutante Lana Turner, parfois opposé à d'autres stars masculines (Melvyn Douglas, William Powell, Don Ameche...), dans plusieurs films signés Wesley Ruggles et Walter Lang, parfois sur des sujets de Francis Scott Fitzgerald ou Christopher Isherwood. Dans Tugboat Annie de Mervyn LeRoy, il joue le fils de Marie Dressler et Wallace Beery (redoutable ascendance...) et il est confronté au non moins redoutable Charles Laughton dans une adaptation d'Oscar Wilde mise en scène par Jules Dassin.

L'un de ses rôles les plus intéressants fut dans Souvenirs de King Vidor en 1941 aux côtés d'Hedy Lamarr, rôle obtenu grâce à la défection de Robert Montgomery et d'autres acteurs de la liste A. Dans des productions de prestige, il est souvent concurrencé par d'autres acteurs : Gary Cooper (chez Howard Hawks), Robert Montgomery (chez Jack Conway), James Stewart ou Robert Taylor (dans des films de Frank Borzage, qui le dirige à trois reprises), ou encore Spencer Tracy (dans Le Grand Passage, de Vidor également), voire actrices (Katharine Hepburn). Robert Young s'illustre également dans des œuvres réalisées par Alfred Hitchcock (une adaptation de William Somerset Maugham avec John Gielgud et Madeleine Carroll), Fritz Lang (une adaptation de Zane Grey où l'acteur rivalise avec Randolph Scott), William Dieterle (une adaptation de Lillian Hellman avec Sylvia Sidney), James Whale et Tod Browning. À partir de 1943, Robert Young tenta des rôles plus difficiles dans des films comme Claudia d'Edmund Goulding (au succès tel qu'il engendra une suite), Le Cottage enchanté, Ils ne voudront pas me croire, Feux croisés d'Edward Dmytryk (où Young s'impose devant Robert Mitchum et Robert Ryan). Son interprétation de personnages antipathiques dans plusieurs de ces derniers films a été applaudie par de nombreux critiques.

Après un western, le film d'aventures exotiques Le Secret des Incas avec en vedette Charlton Heston (et la participation de la chanteuse Yma Sumac) est le dernier rôle qu'il tourne pour le grand écran. À partir de 1954, Robert Young se tourne exclusivement vers la télévision avec au départ une série culte : Papa a raison (Father Knows Best) qui rencontra un succès retentissant. Cependant, cette conversion fera du bruit et suscitera quelques critiques car il est l'une des premières stars du cinéma à endosser des rôles réguliers dans des séries, mais elle le rend plus populaire que jamais. Il est d'abord le héros de deux sitcoms, et la vedette invitée d'épisodes d'autres séries. Il tourne également plusieurs téléfilms. Dirigé à l'occasion par Ida Lupino ou Joseph Pevney, il croise sur ces tournages Richard Widmark (Vanished en 1971), Anne Baxter, mais aussi Barbara Hershey, Susan Dey et William Shatner (Little Women en 1978), ainsi que Drew Barrymore dans Conspiracy of Love en 1987. L'année suivante, il se retire des écrans.

Surtout Robert Young a tenu le rôle titre dans la fameuse série médicale Docteur Marcus Welby pour laquelle il obtient plusieurs prix. De nombreuses (futures souvent) stars de la télévision y participent : James Brolin et Sharon Gless dans des rôles réguliers, mais aussi Lindsay Wagner, Michele Lee, Tom Selleck, Eric Braeden, Beverly Garland, Lee Majors, Larry Hagman et Dick Sargent notamment, ainsi que quelques vétérans du cinéma (Richard Basehart, Anne Baxter, Vera Miles...).

Filmographie 

  • 1931 : The Black Camel de Hamilton MacFadden : Jimmy Bradshaw
  • 1931 : La Faute de Madelon Claudet (The Sin of Madelon Claudet) de Edgar Selwyn
  • 1931 :The Guilty Generation de Rowland V. Lee
  • 1932 : Kid d'Espagne (The Kid from Spain) de Leo McCarey
  • 1932 : Strange Interlude de Robert Z. Leonard
  • 1933 : Après nous le déluge (Today we live) d'Howard Hawks
  • 1933 : Men Must Fight de Edgar Selwyn
  • 1933 : Conflits (Hell Below) de Jack Conway
  • 1933 : Tugboat Annie de Mervyn LeRoy
  • 1934 : Mademoiselle Hicks (Spitfire) de John Cromwell
  • 1934 : Hollywood Party : lui-même - commentateur à la radio -
  • 1934 : La Maison des Rothschild (The House of Rothschild) d'Alfred L. Werker
  • 1934 : Lazy River de George B. Seitz
  • 1935 : Tel père tel fils (West Point of the Air) de Richard Rosson
  • 1935 : Mexico et retour (Red Salute) de Sidney Lanfield
  • 1935 : Je veux me marier (The Bride Comes Home) de Wesley Ruggles
  • 1936 : Quatre de l'espionnage (The Secret Agent) de Alfred Hitchcock
  • 1936 : Sworn Enemy d'Edwin L. Marin
  • 1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out) de Leigh Jason
  • 1936 : Ching-Ching (Stowaway) de William A. Seiter
  • 1937 : Dangerous Number de Richard Thorpe
  • 1937 : À Paris tous les trois (I Met Him in Paris) de Wesley Ruggles
  • 1937 : Le Secret des chandeliers (The Emperor's Candlesticks) de George Fitzmaurice
  • 1937 : L'Inconnue du palace (The Bride Wore Red) de Dorothy Arzner
  • 1937 : Les Cadets de la mer (Navy Blue and Gold) de Sam Wood
  • 1938 : Trois camarades (Three Comrades) de Frank Borzage
  • 1938 : Josette et compagnie (Josette) de Allan Dwan
  • 1938 : Rich man, poor girl de Reinhold Schunzel
  • 1938 : Trois hommes dans la neige (Paradise for Three) de Edward Buzzell
  • 1938 : Frou-Frou (The Toy Wife) de Richard Thorpe
  • 1939 : L'Ensorceleuse (The Shining Hour) de Frank Borzage
  • 1939 : Miracles à vendre (Miracles for Sale) de Tod Browning
  • 1939 : Honolulu de Edward Buzzell
  • 1939 : Maisie de Edwin L. Marin
  • 1940 : Le Grand Passage (Northwest Passage) de King Vidor
  • 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage
  • 1940 : Florian de Edwin L. Marin
  • 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union) de Fritz Lang
  • 1941 : Lady Be Good de Norman Z. McLeod
  • 1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.) de King Vidor
  • 1942 : Journey for Margaret de W. S. Van Dyke
  • 1942 : Cairo de W. S. Van Dyke
  • 1943 : L'Amour travesti (Slightly dangerous), de Wesley Ruggles
  • 1943 : Rosie l'endiablée (Sweet Rosie O'Grady) de Irving Cummings
  • 1943 : Claudia (Claudia) de Edmund Goulding
  • 1944 : Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost) de Jules Dassin et Norman Taurog
  • 1945 : Le Cottage enchanté (The Enchanted Cottage) de John Cromwell
  • 1945 : Those Endearing Young Charms de Lewis Allen
  • 1946 : Lady Luck de Edwin L. Marin
  • 1947 : Ils ne voudront pas me croire (They Won't Believe Me) d'Irving Pichel
  • 1947 : Feux croisés (Crossfire) de Edward Dmytryk
  • 1948 : Bonne à tout faire (Sitting Pretty) de Walter Lang
  • 1949 : La Dynastie des Forsyte (That Forsyte Woman) de Compton Bennett
  • 1949 : Fiancée à vendre (Bride for Sale) de William D. Russell
  • 1951 : La Flamme du passé (Good bye my fancy) de Vincent Sherman
  • 1954 : Le Secret des Incas de Jerry Hopper

Télévision

  • 1954-1960 : Papa a raison (Father Knows Best) (Série TV) : Jim Anderson
  • 1961-1962 : Window on Main Street (Série TV) : Cameron Garrett Brooks
  • 1965 : Le Jeune Docteur Kildare (Docteur Kildare) (Série TV) : Dr Gilbert Winfield
  • 1968 : Les Règles du jeu (The Name of The Game) (Série TV) : Herman Allison
  • 1969-1976 : Docteur Marcus Welby (Marcus Welby M.D.) (Série TV) : Dr Marcus Welby
  • 1978 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) (Téléfilm) : James Lawrence
  • 1984 : Le Retour de Marcus Welby (The Return of Marcus Welby, M.D.) (Téléfilm) : Dr Marcus Welby
  • 1988 : Marcus Welby à Paris (Marcus Welby in Paris) (Téléfilm) : Dr Marcus Welby

Seidemann Hans

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Hans Seidemann (18 janvier 1901 - 21 Décembre 1967) fut un général allemand de la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale.

Seidemann HansSeidemann Hans

Entre les deux guerres mondiales, Hans Seidemann fut entrainé à devenir pilote de la Luftwaffe dans une installation tenue secrète et située à Lipetsk en Union soviétique. Il participa également au 3e et 4e Challenge International de Tourisme de la Fédération Aéronautique Internationale qui se déroulèrent respectivement en 1932 ou il obtint la 7e place et en 1934 ou il occupa la 3ème place. Durant la Seconde guerre mondiale du 5 octobre 1940 au 11 août 1942, il est nommé Chef d'état-major de la Luftflotte 2.


Décorations

  • Croix d'Espagne en Or avec glaives (6 juin 1939)
  • Croix de Fer 2e classe (12 juin 1941), 1re classe (22 juin 1941)
  • Croix de chevalier avec feuilles de chêne, Croix de chevalier le 20 mars 1942 en tant que Oberst dans le Generalstab et chef de l'état-major général de la Luftflotte 2, 658e feuilles de chêne le 18 novembre 1944 en tant que Generalleutnant et commandant général du VIII. Fliegerkorps
  • Mentionné dans le bulletin radiophonique Wehrmachtbericht le 20 février 1944

Wilberg Helmut

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Helmut Wilberg (1er juin 1880, 20 novembre 1941) fut un général de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale

Wilberg HelmutWilberg Helmut

Il est né à Berlin et est aviateur pendant la Première Guerre mondiale.  Il est commandant de l'école supérieure de la Luftwaffe en 1935-36. Il est commandant de l'état-major spécial « W » (légion Condor) au haut commandement de l'armée de terre puis général de corps d’armée dans l'aviation. Il meurt dans un accident d’avion près de Dresde.

Décorations

  • Kronenorden IV. Klasse
  • Eisernes Kreuz (1914) II. und I. Klasse
  • Ritterkreuz des Königlichen Hausordens von Hohenzollern mit Schwertern
  • Bayerischer Militärverdienstorden IV. Klasse mit Schwertern
  • Mecklenburgisches Militärverdienstkreuz II. Klasse
  • Mecklenburgisches Kreuz für Auszeichnung im Kriege II. Klasse
  • Preußisches Flugzeugführer-Erinnerungsabzeichen
  • Österreichisches Militärverdienstkreuz III. Klasse mit der Kriegsdekoration
  • Eiserner Halbmond
  • Ritterkreuz IV. Klasse, II. Stufe des Bulgarischen Militärordens für Tapferkeit
  • Wehrmacht-Dienstauszeichnung IV. bis I. Klasse

Kreipe Werner

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Werner Kreipe (12 Avril 1904 au 7 Septembre 1967) était un Allemand General der Flieger der Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale.

Kreipe Werner

Kreipe rejoint la Luftwaffe en 1934. il occupe divers postes jusqu'à l'hiver 1939/40, jusqu'à qu'il demande un rôle sur le terrain. Il rejoint le Kampfgeschwader 2 et commanda son IIIème Gruppe lors de la bataille de France et de la bataille de Belgique. En Juin 1940 il occupe divers postes. En Décembre 1941, il est promu en tant que chef d'état-major, (I. Fliegerkorps). En Août 1942, nouvelle promotion en tant que général, chef d'Etat-Major de la Luftwaffe. En Juillet 1943, il a été nommé General der Flieger (Général de vol).

Mécontent de Hermann GöringAdolf Hitler voulait le remplacer par Robert Ritter von Greim, incapable de convaincre Greim d'accepter le poste, Hitler force Göring à nommer Kreipe, provisoirement à ce poste le 19 Septembre 1944 avec comme adjoint le  flegmatique Karl Koller, officiellement nommé à ce poste le 12 Novembre. Toutefois, Koller est incapable de réformer la Luftwaffe, mal géré par Göring et qui avait perdu la supériorité aérienne dans le ciel de l'Europe.

En Janvier 1945, Kreipe organis l'effort logistique et la préparation de la Luftwaffe à la dernière grande offensive du 1er Janvier 1945. Kreipe poursuis son travail au sein de la Luftwaffe jusqu'à ce qu'il se rende aux Alliés occidentaux en mai 1945. En 1956 Kreipe écrit un livre sur la guerre, et le rôle de la Luftwaffe, intitulé La décision fatale: Six batailles décisives de la Seconde Guerre mondiale du point de vue des vaincus.

Décorations

  • Blood Order 9 November 1923
  • Iron Cross 2nd and 1st Class
  • German Cross in Gold on 22 June 1942 as Oberst in the general staff of the 1. Flieger-Korps

Kirschner Joachim

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Joachim Kirschner, né le 7 juin 1920 à Niederlössnitz et mort le 17 décembre 1943 à Metković, était un as allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale, connu pour ses 188 victoires revendiquées.

Kirschner Joachim

Joachim Kirschner entre dans la Luftwaffe en août 1939 après avoir fini ses études secondaires. Formé comme pilote de chasse, il remporte le 20 août 1941 sa première victoire sur un Spitfire alors qu'il est encore en formation au sein du 1.Erg. C'est en décembre 1941 que le Leutnant Kirschner est muté dans une unité opérationnelle, la 5./JG 3 du Gruppe II. Cette unité combat alors en Russie mais la sévérité de l'hiver empêche le jeune pilote d'obtenir le succès immédiat. Le II./JG 3 repart alors en Allemagne puis transféré pour les premiers mois de l'année 1942 vers l'Italie. C'est au-dessus de l'île de Malte que Kirschner remporte une seconde victoire, à nouveau un Spitfire. Ce sera l'un des rares succès du groupe car à la mi-mai, le II.JG 3 retourne sur le front Est dans le causasse, avec pour but finale la ville de Stalingrad. Dès lors, le score de Kirschner augmente progressivement. En août 1942, il devient Staffelkäpitan de la 5./JG 3 et clôture l'année récompensée par la Croix de Chevalier le 23 décembre pour sa 51e victoire.

L'encerclement puis la défaite de la 6e Armée allemande à Stalingrad devient bientôt une réalité début février. Le ciel dans le sud de la Russie voit alors une série de violents combats aériens à mesure que les forces allemandes contre attaque dans la région de Kharkov, cherchant ainsi à repousser l'inexorable avance des soviétiques. Kirschner est nommé Oberleutnant le 1er février 1943 et son nombre de victoires évolue considérablement au-dessus du Kouban avec 96 victoires au total en six mois, notamment 15 en mars et 37 en avril. Le 27 avril, il atteint déjà la barre des 100 victoires. Après 23 victoires en mai (dont sept le 8) et 14 autres en juin, Kirschner remporte le 5 juillet, jour de l'offense de la bataille de Koursk, 8 victoires, passant ainsi la barre des 150 succès. Le 12 juillet, le chiffre 170 est atteint et il est retiré des combats pour recevoir le 2 août 1943 les feuilles de chêne. À ce moment-là, les Allemands ont perdu leur dernière offensive à l'Est.

Quelque temps plus tard, Kirschner est promu Hauptmann et transféré comme son unité sur le devant occidental dans la Défense du Reich et d'autres points stratégiques. Du 24 septembre au 4 octobre, il descend un P-47, un Spitfire et 3 B-17. Le 19 octobre, il passe Kommandeur du IV./JG 27, ce nouveau groupe ce battant dans le secteur yougoslave contre les forces anglo-américaines. Jusqu'en novembre, il va encore descendre 11 chasseurs et 2 B-25 Mitchell. Néanmoins, sa carrière s'achève brutalement le 17 décembre 1943, quand son Bf 109 est abattu en combat aérien par un Spitfire au-dessus de la Croatie. Kirschner parvient à sauter en parachute et à atterrir en sécurité au sol mais est il capturé par des partisans croates communiste et exécuté immédiatement par un peloton. Le Hauptmann Joachim Kirschner avait seulement 23 ans. En 600 missions de combat, il a remporté 188 victoires confirmées, dont 21 sur le front Ouest. 174 de ses succès l'ont été avec la JG 3, ce qui en fait le pilote le plus titré de cette escadre.

Décorations

  • Front Flying Clasp of the Luftwaffe for Fighter Pilots in Gold with Pennant
  • Ehrenpokal der Luftwaffe (21 December 1942)
  • German Cross in Gold on 3 December 1942 as Leutnant in the 5./JG 3
  • Iron Cross (1939), 2nd Class (27 January 1942), 1st Class (12 April 1942)
  • Knight's Cross of the Iron Cross with Oak Leaves, Knight's Cross on 23 December 1942 as Leutnant and Staffelführer of the 5./JG 3 "Udet", 267th Oak Leaves on 2 August 1943 as Oberleutnant and Staffelkapitän of the 5./JG 3 "Udet"

 

Zech Otto

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Otto Zech (21 octobre 1886, 7 mai 1965) est un Generalmajor allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale

Zech Otto

Il commence sa carrière militaire en rentrant dans la Deutsches Heer (armée de terre) le 14 mars 1905.

 

Promotions

  • Charakter als Fähnrich: 14 mars 1905
  • Fähnrich: 18 octobre 1915
  • Leutnant: 18 août 1906
  • Oberleutnant: 2 décembre 1914
  • Hauptmann: 22 mars 1916
  • Major: 1er janvier 1935
  • Oberstleutnant: 1er janvier 1938
  • Oberst: 1er septembre 1940
  • Generalmajor: 1er mars 1944

Weissenberger Theodor

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Theodor Weissenberger, né le 21 décembre 1914 à Mühlheim am Main et mort le 10 juin 1950 (à 35 ans) sur le Nürburgring, est un as allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son palmarès à la fin du conflit s'établit à 208 victoires confirmées, dont 8 avec le Messerschmitt Me 262 à réaction.

Weissenberger Theodor Weissenberger Theodor

Déjà passionné de pilotage mais destiné à devenir jardinier comme son père, Theodor Weissenberger choisit de s'engager dans le Luftwaffe avant le début du conflit. Il est toutefois transféré dans la réserve. Sa carrière opérationnelle ne commence réellement qu'en Finlande le 1er septembre 1941. L'Oberfeldwebel Weissenberger rejoint alors la 1./(Z)JG 77, une petite unité opérant alors sur chasseurs lourd bimoteurs Bf 110 contre les forces aériennes soviétiques dans le nord de la Russie. Weissenberger obtient sa première victoire le 24 octobre sur un chasseur biplan Polikarpov I-153.

En 1942, l'escadrille est tour à tour renommée 6./(Z)JG 5, 10./(Z)JG 5 et 13./(Z)JG 5, respectivement les 25 janvier, 16 mars et 26 juin mais conserve néanmoins ses Bf 110. Même en opérant sur cet avion plus lent et moins maniable que les appareils monomoteurs, Weissenberger démontre tous son talent sur ce chasseur en remportant un succès considérable en combat aérien : deux victoires en janvier, un doublé en février, 8 victoires en avril, 7 victoires en mai, dont un quintuplé en une mission, et trois autres succès en juin, août et septembre pour un total de 23 adversaire descendus. Ce sera le cinquième meilleur score de la guerre sur ce type d'avion diurne.

Promu Leutnant, Weissenberger reste sur le front arctique mais en raison de ses performances sur appareil bimoteur, il se voit transféré à la 6./JG 5 le 10 septembre 1942 opérant sur monomoteur Bf 109. Avec ce nouvel avion, Weissenberger confirme ses qualités de pilote de chasse, ajoutant 15 autres victoires avant la fin de l'année à son score et recevant la Croix de chevalier de la Croix de fer 13 novembre 1942. Il faut dire que cette escadrille compte dans ses rang plusieurs as confirmés, tel Hans Döbrich, Rudolf Müller, August Mors, Albert Brunner et Heinrich Ehrler avec qui il deviendra un grand ami.

Staffelkapitän de la 7./JG 5 le 15 juin 1943 après 91 victoires, le désormais Oberleutnant Weissenberger continue sa belle série de victoires ininterrompues. Le 4 juillet, il est cité au bulletin officiel de la Wehrmacht après que la 7 et la 8./JG 5 aient repoussé une attaque ennemie sur un convoi allemands en toute fin de soirée. Les allemands revendiquent 20 victoires sans subir de pertes, dont 7 pour Weissenberger, ses 98e à 104e victoire. Son 112e adversaire du 25 juillet lui vaut cette fois les feuilles de Chêne le 2 août 1943. À la mi-septembre 1943, il devient Staffelkapitän de la 6./JG 5. Nommé Kommandeur du II./JG 5 le 26 mars 1944, le Hauptmann Weissenberger passe Kommandeur du I./JG 5 le 4 juin 1944, alors que les Alliés s'apprêtent à débarquer en Normandie. Jusqu'en mai 1944, il a alors accumulé 175e victoire, réalisées en 350 sorties, dont 15 Il-2.

Weissenberger ne va rien perdre de son talent lors de la bataille de Normandie, un front pourtant beaucoup plus difficile. Il descend ainsi cinq P-47 le 7 juin en deux sorties distinctes, puis cinq autres les 8 et 12 juin. Il est lui-même touché et blessé peu de temps après et est contraint de s'éjecter. Reprenant le combat début juillet, il revendique deux P-38 le 6 et trois nouveaux P-47 en 4 min dés le lendemain. Le 13 juillet, ce sont les chasseurs britanniques qui font les frais de l'as allemand avec deux Hawker Typhoon puis un troisième et un Spitfire dés le lendemain. Le 19, ce sont à nouveau trois Typhoon et un Mustang qui tombent sous ses coups. Le 25 juillet enfin, Weissenberger descend deux Spitfire : c'est sa 200e victoire personnelle, 200e également du I./JG 5 depuis la création du groupe.

C'est seulement le huitième pilote de la Luftwaffe à obtenir pareil score (il ne seront que 15 avant la fin du conflit). Pour ces faits d'armes, il est proposé par Johannes Steinhoff pour les glaives. Sous son commandement, le I./JG 5 aura remporté en Normandie un total de 65 victoires, lui-même en aura remporté 25, ce qui le place au deuxième rang des as de cette campagne (le premier étant Emil Lang avec 28 succès). Weissenberger quitte le front pour une permission bien méritée. Il retrouve le I./JG 5 en octobre 1944 désormais réaffecté à la défense du Reich. Ce dernier est renommé III./JG 6 le 14 de ce mois.

Weissenberger quitte néanmoins le groupe le 24 novembre pour devenir le lendemain Kommandeur du I./JG 7, équipé du révolutionnaires chasseur à réaction Me 262. Le 1er janvier 1945, il se marie et devient Kommodore de l'entière JG 7 "Nowotny". Le 15 janvier, Weissenberger devient Major et le 16 mars, il descend son premier adversaire sur jet en abattant un Mustang. Deux jours plus tard, trois B-17 tombent à nouveau sous ses coups, puis trois autres encore les 21, 22 et 31 mars. Le 4 avril, un dernier quadrimoteur conclut son tableau de chasse final, mais il aura à déplorer la perte de son ami Heinrich Ehrler qui l'avait rejoint au sein de son Stab.

Un des plus grands as allemands de la Deuxième Guerre mondiale, Weissenberger a pourtant toujours eu un comportement peu militaire, ce qui l'a amené à avoir de constants problèmes de discipline avec ses supérieurs. Quoique qu'il soit, la guerre se terminera pour lui sans recevoir les glaives à sa Croix de Chevalier. Le Major Weissenberger a effectué plus de 500 missions de combat et a remporté 208 victoires confirmées : 175 sur le front russe, 25 en Normandie et 8 sur Me 262 dont 7 B-17 quadrimoteurs. Spécialiste des victoires multiples, il aura au cours de sa carrière accumulé au moins 9 quintuplés, 2 sextuplés, 1 septuplés, toutes en une journée de combat, voir en une seule sortie.

Capturé puis libéré par les Alliés en 1946, Weissenberger s'intéresse ensuite à la course sportive et participe à plusieurs épreuves de deux roues en Europe à la fin des années 1940. Le 10 juin 1950, Theodor Weissenberger se tue sur le fameux Nürburgring, au guidon d'une moto propulsée par un moteur BMW dans le premier tour lors du XVe Eifelrennen. Il avait 36 ans. C'est le premier as aux 100 victoires de la Luftwaffe à disparaître après la fin de la guerre.

Décorations

  • Ehrenpokal der Luftwaffe (28 mai 1942)
  • Croix allemande en Or le 8 septembre 1942 en tant que Oberfeldwebel du 10.(Z)/JG 5
  • Insigne de combat de la Luftwaffe en or
  • Croix de fer 2e et 1re classe
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chène, Croix de chevalier le 13 novembre 1942 en tant que Leutnant (lieutenant) et pilote du 6./JG 5, 266e feuilles de chène le 2 août 1943 en tant que Oberleutnant (lieutenant de 1re classe) et Staffelkapitän du 7./JG 5
  • Mentionné par 2 fois dans le bulletin radiophonique Wehrmachtbericht
  • Il est recommandé par l'Oberstleutnant Johannes Steinhoff pour la Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chènes et épées après sa 200e victoire aérienne. Cette requête est déclinée le 20 février 1945.

Jagdgeschwader 3

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Jagdgeschwader 3 (JG 3) Udet fut une unité de chasseurs de la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale.
Jagdgeschwader 3

La Geschwader opéra sur tous les fronts allemands lors des théâtres d'affrontement européens de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut surnommée Udet en souvenir d' Ernst Udet, mort en 1941. Active de 1939 à 1945, l'unité était dédiée aux missions visant à assurer la supériorité aérienne de l'Allemagne dans le ciel de l'Europe. La JG 3 opère sur des chasseurs Messerschmitt Bf 109E, F, G et K et des Focke-Wulf Fw 190A (uniquement dans le IV. Gruppe). Formé le 1er mai 1939 à Bernbourg à partir du Stab/JG231 (Jagdgeschwader 231).

Stab. Gruppe

Formé le 1er mai 1939 à Bernbourg à partir du Stab/JG231 (Jagdgeschwader 231).

Geschwaderkommodore (Commandant de l'escadron):

  • 1er mai 1939 - 26 septembre 1939 Oberstleutnant Max Ibel
  • 26 septembre 1939 - 21 août 1940 Oberstleutnant Carl Vieck
  • 21 août 1940 - 11 août 1942 Oberstleutnant Günther Lützow
  • 12 août 1942 - 23 mars 1944 Oberstleutnant Wolf-Dietrich Wilcke
  • 24 mars 1944 - 29 mai 1944 Major Friedrich-Karl Müller (en)
  • 1er juin 1944 -13 février 1945 Major Heinz Bär
  • 14 février 1945 - 8 mai 1945 Major Werner Schroer

 

I. Gruppe

Formé le 1er mai 1939 à Zerbst à partir du II./Jagdgeschwader 231 avec:

  • Stab I./JG3 à partir du Stab II./JG231
  • 1./JG3 à partir du 4./JG231
  • 2./JG3 à partir du 5./JG231
  • 3./JG3 à partir du 6./JG231

Le 15 janvier 1942, le I./JG3 est renommé II./JG1 avec:

Stab I./JG3 devient Stab II./JG1:

  • 1./JG3 devient 4./JG1
  • 2./JG3 devient 5./JG1
  • 3./JG3 devient 6./JG1

Reformé en janvier 1942 à Wiesbaden-Erbenheim avec:

Stab I./JG3 from Stab of Ergänzungsgruppe/JG3

  • 1./JG3 à partir du Einsatzstaffel/JG3
  • 2./JG3 nouvellement créé
  • 3./JG3 nouvellement créé

Le 10 septembre 1944, le I./JG3 est augmenté à 4 staffeln:

  • 1./JG3 inchangé
  • 2./JG3 inchangé
  • 3./JG3 inchangé
  • 4./JG3 nouvellement créé

Le 4./JG3 est dissous le 19 février 1945 et le I./JG3 est dissous le 31 mars 1945.

Gruppenkommandeure (Commandant de groupe):

  • Major Otto Heinrich von Houwald - 1.5.39 - 31.10.39
  • Hauptmann Günther Lützow - 3.11.39 - 21.8.40
  • Oberleutnant Lothar Keller (par intérim) - 24.8.40 - 27.8.40
  • Hauptmann Hans von Hahn - 27.8.40 - 15.1.42
  • Hauptmann Georg Michalek - 1.3.42 - 8.42
  • Major Klaus Quaet-Faslem - 18.8.42 - 30.1.44
  • Oberleutnant Helmut Mertens (par intérim)     2.10.42 - 2.11.42
  • Hauptmann Joachim von Wehren - 1.2.44 - 7.2.44
  • Hauptmann Josef Haiböck - 8.2.44 - 25.2.44
  • Major Dr Langer (par intérim) - 25.2.44 - 11.4.44
  • Hauptmann Helmut Mertens - 14.4.44 - 30.6.44
  • Hauptmann Ernst Laube - 1.7.44 - 30.10.44
  • Hauptmann Horst Haase - 30.10.44 - 26.11.44
  • Hauptmann Albert Wirges - 27.11.44 - 2.12.44
  • Oberleutnant Alfred Siedl - 12.44 - 31.3.45

 

II. Gruppe

Formé le 1er février 1940 à Zerbst avec:

Stab II./JG3 nouvellement créé

  • 4./JG3 nouvellement créé
  • 5./JG3 nouvellement créé
  • 6./JG3 nouvellement créé

Le 15 août 1944, le II./JG3 augmente à 4 staffeln:

  • 5./JG3 inchangé
  • 6./JG3 inchangé
  • 7./JG3 à partir de l'ancien 4./JG3
  • 8./JG3 à partir du 4./JG52

Le 25 novembre 1944, le II./JG3 est renommé I./JG7 (Jagdgeschwader 7):

Stab II./JG3 devient Stab I./JG7

  • 5./JG3 devient 1./JG7
  • 6./JG3 est dissous
  • 7./JG3 devient 2./JG7
  • 8./JG3 devient 3./JG7

Reformé le 25 novembre 1944 à Alperstedt (en) à partir du II./JG7 avec:

Stab II./JG3 à partir du Stab II./JG7

  • 5./JG3 à partir du 5./JG7
  • 6./JG3 à partir du 6./JG7
  • 7./JG3 à partir du 7./JG7
  • 8./JG3 à partir du 8./JG7

Gruppenkommandeure:

  • Hauptmann Erich von Selle - 1.2.40 - 30.9.40
  • Hauptmann Erich Woitke (par intérim) - 1.10.40 - 23.11.40
  • Hauptmann Lothar Keller - 24.11.40 - 26.6.41
  • Hauptmann Gordon Gollob - 27.6.41 - 20.11.41
  • Hauptmann Karl-Heinz Krahl - 21.11.41 - 14.4.42
  • Major Kurt Brändle - 15.4.42 - 3.11.43
  • Hauptmann Heinrich Sannemann (par intérim)     3.11.43 - 11.43
  • Hauptmann Wilhelm Lemke - 11.43 - 4.12.43
  • Hauptmann Heinrich Sannemann (par intérim)     4.12.43 - 1.44
  • Hauptmann Detlev Rohwer - 2.44 - 30.3.44
  • Hauptmann Heinrich Sannemann (par intérim)     30.3.44 - 22.4.44
  • Hauptmann Hermann Freiherr Kap-herr     - 22.4.44 - 24.4.44
  • Leutnant Leopold Münster (par intérim) - 24.4.44 - 1.5.44
  • Hauptmann Gustav Frielinghaus -1.5.44 - 25.6.44
  • Hauptmann Hans-Ekkehard Bob - 25.6.44 - 7.44
  • Hauptmann Herbert Kutscha - 7.44 - 25.11.44
  • Hauptmann Gerhard Baeker - 25.11.44 - 8.5.45

 

III. Gruppe

Formé le 1er mars 1940 à Iéna avec:

Stab III./JG3 nouvellement créé

  • 7./JG3 nouvellement créé
  • 8./JG3 nouvellement créé
  • 9./JG3 nouvellement créé

Le 7./JG3 est temporairement dissous entre août 1942 et février 1943.

Le 15 août 1944, le III./JG3 est augmenté à 4 staffeln:

  • 9./JG3 inchangé
  • 10./JG3 à partir de l'ancien 7./JG3
  • 11./JG3 à partir de l'ancien 8./JG3
  • 12./JG3 à partir du 7./JG52

Le 12./JG3 est dissous le 15 mars 1945, et le Gruppe est ramené à 3 staffeln (9. - 11./JG3).

Gruppenkommandeure:

  • Hauptmann Walter Kienitz - 1.3.40 - 31.8.40
  • Hauptmann Wilhelm Balthasar - 1.9.40 - 10.11.40
  • Hauptmann Walter Oesau - 11.11.40 - 28.7.41
  • Hauptmann Werner Andres - 1.8.41 - 12.5.42
  • Oberleutnant Herbert Kijewski (par intérim) - 1.9.41 - 23.11.41
  • Major Karl-Heinz Greisert - 18.5.42 - 22.7.42
  • Major Wolfgang Ewald - 23.7.42 - 14.7.43
  • Major Walther Dahl - 20.7.43 - 20.5.44
  • Major Karl-Heinz Langer - 21.5.44 - 8.5.45

 

IV. Gruppe

Formé le 1er juin 1943 à Neubiberg avec:

Stab IV./JG3 nouvellement créé

  • 10./JG3 nouvellement créé
  • 11./JG3 nouvellement créé
  • 12./JG3 nouvellement créé

Le 15 avril 1944, le IV./JG3 devient IV.(Sturm)/JG3.
Le 11./JG3 est dissous le 8 mai 1944, et le nouveau 11./JG3 est formé à partir du Sturmstaffel 1.

Le 10 août 1944, le IV.(Sturm)/JG3 est augmenté à 4 staffeln:

  • 13./JG3 à partir de l'ancien 10./JG3
  • 14./JG3 à partir de l'ancien 11./JG3
  • 15./JG3 à partir de l'ancien 12./JG3
  • 16./JG3 à partir du 2./JG51

Le 16./JG3 est dissous le 10 mars 1945.

Gruppenkommandeure:

  • Major Franz Beyer - 1.6.43 - 11.2.44
  • Hauptmann Heinz Lang (par intérim) - 11.2.44 - 26.2.44
  • Major Friedrich-Karl Müller - 26.2.44 - 11.4.44
  • Hauptmann Heinz Lang (par intérim) - 11.4.44 - 18.4.44
  • Major Wilhelm Moritz - 18.4.44 - 5.12.44
  • Hauptmann Hubert-York Weydenhammer - 5.12.44 - 25.12.44
  • Major Erwin Bacsila - 5.1.45 - 17.2.45
  • Oberleutnant Oskar Romm - 17.2.45 - 25.4.45
  • Hauptmann Gerhard Koall - 25.4.45 - 27.4.45
  • Hauptmann Günther Schack - 1.5.45 - 8.5.45

 

Ergänzungsgruppe

Le Erg.Staffel/JG3 est formé en octobre 1940 à Saint-Omer-Wizernes. En avril 1941, il devient Erg.Gruppe avec:

Stab Erg.Gruppe/JG3

  • 1. Einsatzstaffel à partir du 10./JG3
  • 2. Ausbildungsstaffel à partir du Erg.Sta./JG3

En janvier 1942, le 1. Einsatzstaffel/JG3 devient 7./JG5, et est reformé.

L'Ergänzungsgruppe est dissous en janvier 1942:

Stab of Erg.Gruppe/JG3 devient Stab I./JG3

  • 1. Einsatzstaffel/JG3 devient 1./JG3
  • 2. Ausbildungsstaffel devient 1./EJGr.Süd

Gruppenkommandeure:

  • Hauptmann Dr Albrecht Ochs - 1.10.40 - 16.3.41
  • Hauptmann Erwin Neuerburg - 16.3.41 - 24.3.41
  • Major Alfred Müller - 25.3.41 - 1.42

 

Jabostaffel/JG3

Activé en mars 1942 à San Pietro et attaché au II./JG3.

À partir d'avril 1942, il stationne à Martuba (en) équipé de Messerschmitt Bf 109F-2/B, et le 5 mai 1942, il est absorbé par le 10.(Jabo)/JG27.

 


Rudorffer Erich

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Erich Rudorffer, né le 1er novembre 1917 à Zwochau, était un as allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec 224 victoires aériennes revendiquées, c'est le septième as de l'aviation de la Luftwaffe.

Rudorffer ErichRudorffer Erich

Erich Rudorffer souhaitait devenir pilote de ligne dans la nouvelle Lufthansa. La guerre l'empêche cependant de réaliser son rêve et c'est la Luftwaffe qui ouvre les bras au jeune pilote. Il intègre sa première unité combattante le 1er novembre 1939, la 2./JG 2 "Richthofen". Le 14 mai 1940 en pleine Bataille de France, le Feldwebel Rudorffer remporte sa première victoire. Douze jours plus tard, il devient officiellement un as tout comme trois autres membres de son groupe. Le 6 juin, il descend 3 adversaires et termine cette campagne avec 9 succès. C'est alors le troisième meilleur pilote de la JG 2, malgré son grade de sous-officier.

Son score passe à 19 à l'issue de la Bataille d'Angleterre, fin 1940 et il termine cette année à la tête de tous les pilotes sous-officiers allemands. Comme la plupart de ces confrères de la Luftwaffe, c'est un tireur hors pair mais aussi un remarquable esprit chevaleresque. Un jour en août 1940, il escorte un Hurricane de la RAF gravement endommagé jusqu'aux côtes anglaises afin que son pilote ne meure pas dans les eaux glacées de la Manche. Deux semaines plus tard, c'est lui que des pilotes anglais escorteront, lui rendant ainsi son fair-play.

Le 28 octobre, Rudorffer est promu Leutnant et le 1er mai 1941, il reçoit la Croix de Chevalier avant d'être provisoirement muté à la tête de la 6./JG 2 le 11 juillet, de façon définitive à peine 6 jours plus tard. L'offensive non-stop de l'été et l'automne lui permet de descendre entre juillet et décembre, 21 appareils et de terminer l'année avec 41 succès. L'année suivante est peu prolifique pour Rudorffer en termes de victoires, avec 5 succès seulement (probablement dû à des blessures), dont deux Spitfire descendus lors du débarquement de Dieppe le 19 août 1942.

Le 11 novembre, il va mener son escadrille dans les opérations au-dessus de la Tunisie. Les pilotes du II./JG 2 assurant alors souvent cinq à six sorties quotidiennes, principalement des attaques au sol. Fait incroyable, Rudorffer va obtenir plus de la moitié de ses victoires sur ce théâtre en seulement deux missions. Le 9 février 1943, il descend ainsi six P-40 en 7 minutes et deux P-39 un quart d'heure plus tard. Ce sera l’un des deux seuls pilotes de chasse diurne de la Luftwaffe (avec Hans-Joachim Marseille) à obtenir 8 victoires en une mission contre l’adversaire américano-britannique. Le 15 février, re-belote avec quatre P-38 abattus et trois Spitfire dans la foulée, le tout en un peu moins d’une heure de combat. Il remporte au total 27 victoires en Afrique, c'est le deuxième score de la JG 2 sur ce front, après Kurt Bühligen, Staffelkapitän de la 4./JG 2. Rudorffer prend même provisoirement la tête du II./JG 2 par intérim après la blessure du Kommandeur Adolf Dickfeld (en). En avril 1943, le II./JG 2 retourne en Europe.

En mai, le Hauptmann Rudorffer remporte sa 75e victoire avec la JG 2, en fait la dernière avec cette unité car en juin, il délaisse son escadrille de ses débuts pour former le nouveau IV./JG 54 dont il devient le tout premier Kommandeur. Il est cependant rapidement transféré sur le front Est pour assumer le commandement du II./JG 54 suite à la mort du Hauptmann Heinrich Jung. En quatre mois, Erich Rudorffer descend pas moins de 46 appareils soviétiques (il franchit la 100e le 11 octobre) en réalisant plusieurs exploits d'abattre en un jour ce qui prendrait normalement un mois. Ainsi, les 24 août, 14 septembre et 11 octobre, ce sont respectivement huit, cinq et sept victoires qui sont remportées lors de ces trois journées. Mais la plus retentissante a lieu le 6 novembre 1943 ; ce jour là, Rudorffer descend un Il-2 au petit matin, avant que le II./JG 54 ne soit impliqué dans un combat en début d'après-midi avec des chasseurs Yak-7 et Yak-9. En moins de 20 minutes, treize d'entre eux tombent sous les coups de l'as allemand. Un record absolu qui ne sera jamais dépassé, tout pilote et toute guerre confondue.

Le succès ne l'abandonne pas en 1944. Devenu Major, Rudorffer obtient un nouveau sextuplé le 7 avril. Il est décoré des feuilles de chêne (peut-être un peu tardivement) le 11 avril après 134 victoires. Après une permission, il retourne au front en été et accumule quintuplés et sextuplés, toujours au cours de mêmes journées. Cinq et six victoires les 3 et 26 juillet, cinq, six et sept victoires les 25 août, 25 septembre et 10 octobre tout en en assurant un grand nombre de missions d'attaques au sol. Son dernier exploit a lieu le 28 octobre : peu avant midi, sa formation se prépare à atterrir quand il aperçoit une escadrille de Il-2. Rudorffer avorte sa manœuvre et en dix minutes, il descend neuf de ces avions, causant la panique dans la formation russe. Dans l'après-midi, il descend encore deux Il-2 soviétiques. Avec ces 11 victoires, (soit la moitié du score obtenu par son groupe ce jour là), il franchit largement la barre des 200 victoires. Ce sera la dernière fois qu’un pilote de chasse obtient au moins 10 victoires en une journée. Pour ses exploits dans son ensemble, Rudorffer est nommé pour les Glaives et quitte définitivement le front russe.

Le 14 janvier 1945, le Major Rudorffer prend la tête du I./JG 7 "Nowotny" équipé de Me 262 à réaction avant de recevoir sa dernière décoration le 26 janvier. Il accumule au total 12 victoires sur cet appareil avant de laisser son commandement le 4 avril à Wolfgang Späte (en). Erich Rudorffer survit à la guerre après avoir effectué l’une des plus belles carrières de l’histoire de l’aviation militaire. De 1939 à 1945, il aura effectué plus de 1 000 missions sur Me 109, FW 190 et Me 262, dont 300 combats aériens. Il remporta 224 succès : 138 à l'Est dont 56 Il-2 et 86 à l'Ouest parmi lesquelles 10 quadrimoteurs. Il aurait également coulé un sous-marin britannique. L’as allemand a été descendu pas moins de 16 fois et s’est éjecté à 9 reprises.

Après sa libération, Erich Rudorffer ne réintègre pas la nouvelle Luftwaffe des années 1950, malgré les invitations. Il continue cependant de voler sur DC-2 et DC-3 en Australie. Il travaille ensuite pour Pan Am puis rejoint dans les années 1980 la Lufthansa de ses débuts de jeunesse où il poursuit une brillante carrière jusqu'à sa retraite. Erich Rudorffer est représenté dans le film Tali-Ihantala 1944 sortie en 2007. Un FW 190 fut peint au couleur de son avion.

Décorations

  • Verwundetenabzeichen in Black
  • Ehrenpokal der Luftwaffe (20 October 1940)
  • Front Flying Clasp of the Luftwaffe in Gold with Pennant "1000"
  • Combined Pilots-Observation Badge
  • Finnish Order of the Cross of Liberty (2nd class)
  • German Cross in Gold on 9 December 1941 as Leutnant in the 2./JG 2
  • Iron Cross (1939), 2nd Class (22 May 1940), 1st Class (28 June 1940)
  • Knight's Cross of the Iron Cross with Oak Leaves and Swords, Knight's Cross on 1 May 1941 as Leutnant and pilot in the 6./JG 2 "Richthofen", 447th Oak Leaves on 11 April 1944 as Major and Gruppenkommandeur of the II./JG 54, 126th Swords on 26 January 1945 as Major (war officer) and Gruppenkommandeur of the II./JG 54
  • Mentioned in the Wehrmachtbericht

 

Brendel Joachim

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Joachim Brendel, né le 27 avril 1921 à Ulrichshalben et mort le 7 juillet 1974 à Cologne, était un as allemand du Jagdgeschwader 51 de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale, connu pour ses 189 victoires revendiquées, toutes sur le Front de l'Est.

Brendel Joachim Brendel Joachim

Joachim Brendel entre dans la Luftwaffe en 1938 après ses études. Devenu pilote de chasse, il est désigné pour servir à la JG 51 "Mölders" en 1941. Cette escadre a alors déjà brillé au-dessus du ciel de France et d'Angleterre une année auparavant et se voit alors bientôt transférée sur le front Est pour l'opération Barbarossa. Le Leutnant Brendel vole dans la 2./JG 51. Si certains pilotes conservent leurs rôle de chasseur, d'autres sont en revanche cantonnés dans des missions de support aux troupes terrestres, parmi eux Brendel. Jusqu'à la fin de 1941 et durant toute l'année 1942, il effectue de nombreuses missions d'attaque au sol, ce qui limite les possibilités de victoires aériennes. Brendel remporte néanmoins un premier succès aérien le 29 juin 1941 lors de sa quatrième sortie, un second le 31 mars 1942 après 116 missions seulement. Il en possède dix au total au 12 décembre 1942.

C'est à partir de 1943 que Brendel va augmenter son score à l'instar des autres grands as de la Luftwaffe, quand il commence à effectuer des missions de chasse libre. L'ennemi russe est cependant plus vigoureux et mieux préparé que lors des deux années précédentes mais Brendel va escamoter tout ça. Le 24 février, il en est à 20 victoires, 30 au 5 mai. À partir de ce mois, il est Staffelkapitän de la 1./JG 51. Oberleutnant le 1er juillet, Brendel descend le 9 de ce mois son 50e adversaire et le 22 novembre, il remporte son 100e succès à sa 551e mission et reçoit la Croix de Chevalier. À cette date, il est déjà devenu un grand expert de la chasse aux avions d'assaut Il-2 ce qui lui vaut le respect de ses coéquipiers de même que celui de l'infanterie de la Wehrmacht, première cible de ce type d'avions.

Le 1er avril 1944, il devient Hauptmann et prend le 2 juillet 1944 le commandement du III./JG 51. Le 16 octobre, Brendel remporte sa 150e victoire. Après 156 victoires aériennes, il reçoit les feuilles de chêne le 14 janvier 1945. À la fin de la guerre, il avait réalisé 950 vols à l'ennemi dont 162 attaques au sol. Il totalise 189 victoires aériennes sur le front russe, parmi lequel 88 Il-2 et 25 Yak-9. Joachim Brendel est décédé en RFA (ancienne Allemagne de l'ouest) le 7 juillet 1974 à 52 ans. Joachim Brendel est cité comme ayant refusé de remettre à la Gestapo le pilote français de Normandie-Niémen Pierre Bleton. Abattu et blessé le 20 janvier 1945 aux environs de Königsberg, ce dernier est fait prisonnier et soigné par les soldats de la JG 51 "Mölders" et soustrait à la Gestapo sur ordre de Joachim Brendel.

Décorations

  • Croix de fer (1939), 2e Classe (3 juillet 1941), 1re Classe (21 avril 1942)
  • Ehrenpokal der Luftwaffe (15 mars 1943)
  • Croix allemande en Or le 17 mai 1943 en tant que Leutnant dans la 2./JG 51
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, Croix de chevalier le 22 novembre 1943 en tant que Oberleutnant et Staffelkapitän de la 1./JG 51 "Mölders", 697e feuilles de chêne le 14 janvier 1945 en tant que Hauptmann et Gruppenkommandeur de la III./JG 51 "Mölders"

NationalSozialistisches Fliegerkorps (NSFK)

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Le Nationalsozialistisches Fliegerkorps, ou NSFK était une organisation para-militaire du Parti nazi, fondée au début des années 1930. 

NationalSozialistisches Fliegerkorps (NSFK)

À cette époque, en raison du traité de Versailles, il était interdit à l'Allemagne de posséder une aviation militaire. L'organisation du NSFK était basée sur celle des Sturmabteilung, ou SA, sur le plan de la hiérarchie entre les membres, on retrouve d'ailleurs cette structure dans les Nationalsozialistisches Kraftfahrerkorps (NSKK ou « Corps de transport du Parti national-socialiste des travailleurs allemands »). Durant les les premières années de son existence, le NSKF utilisa des planeurs et des avions privés.

Quand les Nazis créèrent la Luftwaffe, un nombre important de NSKF y furent transférés, aussi nombre des NSKF transférés étaient parallèlement membres du NSDAP, ce qui eut pour conséquence de politiser la Luftwaffe plus que les autres branches de la Wehrmacht, restées fidèles à la « Vieille Garde » issue de l'aristocratie allemande. Le Nationalsozialistisches Fliegerkorps continua d'exister même après la création de la Luftwaffe, mais avec un degré d'importance moindre. Durant la Seconde Guerre mondiale, le NSFK fut présent dans les domaines de la défense aérienne et de la réserve des troupes de DCA.

Sperrle Hugo

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Hugo Sperrle (7 février 1885, 2 avril 1953) est un feld-maréchal allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sperrle HugoSperrle Hugo

Il s'enrôle dans l'armée allemande en 1903 et est transféré au service d'aviation de l'armée allemande au début de la Première Guerre mondiale, agissant comme observateur jusqu'à la fin de la guerre. Sperrle se joint aux Freikorps à la fin de la guerre, après avoir quitté le service de l'aviation. En 1935, il entre dans la Luftwaffe, nouvellement créée, et y devient commandant de la légion Condor pendant la guerre civile espagnole avec Wolfram von Richthofen qui est son chef d'état-major. 

Il dirige la 3e flotte aérienne allemande contre la France en mai et juin 1940. En juillet 1940, il est élevé au rang de Generalfeldmarschall de la Luftwaffe. Sperrle conseille la destruction de la Royal Air Force britannique pour garantir la réussite de l'invasion de l'Angleterre. La 3e flotte aérienne, stationnée dans le nord de la France, joue un rôle majeur dans la bataille d'Angleterre, de juin 1940 jusqu'en avril 1941. Le Generalfeldmarschall Sperrle est capturé par les Alliés et est accusé de crimes de guerre à Nuremberg. Il y est acquitté. Il meurt à Munich en 1953.

 

Promotions

  • Fähnrich - 25 février 1904
  • Leutnant - 18 octobre 1904
  • Oberleutnant - 18 octobre 1912
  • Hauptmann - 28 novembre 1914
  • Major - 1er octobre 1926
  • Oberstleutnant - 1er février 1931
  • Oberst - 1er août 1933
  • Generalmajor - 1er octobre 1935
  • Generalleutnant - 1er avril 1937
  • General der Flieger - 1er novembre 1937
  • Generalfeldmarschall - 19 juillet 1940

Décorations

  • Croix de chevalier de l'ordre de la Maison des Hohenzollern avec épées (31 mars 1917)
  • Croix de fer (1914) 2e et 1re Classe
  • Ritterkreuz II. Klasse des Grossherzoglich-Badischen Ordens vom Zähringer Löwen mit Eichenlaub und Schwertern (18 mai 1915)
  • Ritterkreuz des Kgl. Württembergischer Militär-Verdienstordens (21 juin 1915)
  • Croix de chevalier de l'Ordre de Frédéric 1ère Classe avec Glaives (21 juin 1917)
  • Preussisches Ehrenkreuz III. Klasse mit Krone und Schwertern
  • Kgl. Preuss. Flugzeugführer-Abzeichen
  • Kgl. Preuss Flieger Erinnerungs-Abzeichen
  • Croix d'honneur
  • Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht 4e à 1re Classe
  • Médaille de la campagne 1936-1939 (Medalla de la Campana de Espana)
  • Croix de guerre d'Espagne (Cruz de Guerra de Espana)
  • Kgl. Spanische Flugzeugführer-Abzeichen
  • Médaille militaire Individuel d'Espagne avec Diamants
  • Insigne de pilote-observateur en Or avec Diamants (19 novembre 1937)
  • Croix d'Espagne en Or avec Diamants (4 juin 1939)
  • Agrafe de la Croix de Fer (1939) 2e à 1re Classe
  • Croix de chevalier de la Croix de fer (17 mai 1940) en tant que General der Flieger et chef de la Luftflotte 3
  • Mentionné dans le bulletin quotidien radiophonique de l'armée: Wehrmachtbericht du 5 octobre 1940, 15 novembre 1940, 20 novembre 1940, 9 avril 1941, 13 février 1942 et 15 février 1942

Richthofen Wolfram von

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Wolfram Freiherr von Richthofen (10 octobre 1895 près de Striegau (aujourd'hui Strzegom) en Silésie (actuelle Pologne); décédé le 12 juillet 1945 à Bad Ischl) était un officier de l'armée de terre et de l'air allemand.

Alexander Löhr et Wolfram Freiherr von Richthofen en 1942

Alexander Löhr et Wolfram Freiherr von Richthofen en 1942

Depuis 1943, il avait le grade de Generalfeldmarschall (maréchal). Wolfram von Richthofen était le neveu et fils adoptif du général de cavalerie Manfred von Richthofen (à ne pas confondre avec son cousin Manfred von Richthofen alias le "Baron Rouge") et il suivit les traces de son père en entrant en 1913, à l'âge de 18 ans, en tant qu'aspirant, dans le 4e régiment de Hussards. En 1914, après avoir suivi les cours de l'école de guerre à Kassel, il fut promu sous-lieutenant. Jusqu'en 1917, Richthofen participa aux combats de la Première Guerre mondiale au sein de son régiment de Hussards dans lequel il gravit les échelons jusqu'à devenir commandant d'un escadron. Il fut ensuite muté à l'école de pilotage de Halle où il suivit une formation de pilote. En mars 1918, il rejoignit, en tant que pilote de chasse, la Jagdstaffel 11, qui fut commandée par son célèbre cousin, le baron rouge Manfred von Richthofen. Wolfram von Richthofen a obtenu 8 victoires aériennes jusqu'à la fin du conflit et il était alors titulaire des Croix de fer de 2e et de 1re classe.

Richthofen quitta le service actif au début de l'année 1920 avec le grade de Oberleutnant (lieutenant). Il fit ensuite des études de mécanique à l'école technique supérieure de Hanovre jusqu'à l'obtention de son diplôme d'ingénieur en 1923. En novembre 1923 Richthofen réintégra l'armée à Ohlau, avec le grade de sous-lieutenant dans le 11e régiment de cavalerie de la Reichswehr, l'armée allemande de la République de Weimar. Il ne resta que peu de temps dans cette unité, car il participa déjà à cette époque à la reconstitution secrète de la Luftwaffe. Depuis 1925 il avait à nouveau le grade de lieutenant et, le 1er novembre 1928, il devint le commandant de la 5e compagnie de transport. Le 1er février 1929 il fut nommé Hauptmann (capitaine). En parallèle, Richthofen continua de suivre des cours à l'école technique supérieure de Berlin pour effectuer un doctorat.

En avril 1929, Richthofen fut détaché pour une période de deux ans et demi à l'ambassade d'Allemagne à Rome, en tant qu'attaché militaire, pour y étudier, toujours officieusement, l'armée de l'air italienne. Après son retour en Allemagne, il fut à nouveau affecté à un poste de commandant d'une compagnie de transport. Il occupa ce poste jusqu'au 1er octobre 1933, date à laquelle il entra dans la nouvelle LuftwaffeAu début, Richthofen fut affecté au ministère de l'aéronautique en tant que chef du département de recherches. Ensuite il fut promu au grade de Major (commandant) en 1934, puis, en 1936, au grade de Oberstleutenant (lieutenant-colonel). La même année il alla en Espagne en tant que chef d'état-major de la Légion Condor pour participer à la guerre civile espagnole (notamment lors du bombardement de Guernica du 26 avril 1937).

En octobre 1937, après son retour d'Espagne, Richthofen fut nommé colonel en janvier 1938. Le 1er avril il prit le commandement de la 257e escadre de bombardiers à Lüneburg. Dès le 1er novembre il fut nommé au grade de Generalmajor (Général de brigade aérienne) et il fut à nouveau envoyé en Espagne, cette fois-ci en tant que commandant en chef de la Légion Condor, dont la mission s'arrêta en mai 1939. Au début de la Seconde Guerre mondiale, durant la Campagne de Pologne, Richthofen fut affecté au soutien de la 10e armée allemande. Les unités de Richthofen ont obtenu de nombreux succès lors de la destruction de l'armée de l'air polonaise dès les premiers jours de la guerre. Lors du déclenchement de la campagne de l'ouest, en 1940, Richthofen était le général commandant le VIII. "Fliegerkorps" (8e corps aérien). Durant cette campagne, ses unités ont également remporté d'importants succès qui ont fait que Richthofen reçut la croix de chevalier de la Croix de fer le 10 mai 1940 et qu'il fut nommé, en sautant un grade, General der Flieger (général de corps d'armée) le 19 juillet 1940. Durant la campagne des Balkans, Richthofen a commandé les unités qui ont participé à la bataille de Crète.

Durant la campagne de Russie, le corps aérien de Richthofen fut initialement affecté à l'appui aérien du 3e groupe blindé. Le 1er février 1942 Richthofen fut nommé Generaloberst (général d'armée). Il participait alors avec ses unités à la conquête de la Crimée et le 4 juillet 1942 il fut nommé à la tête de la Luftflotte 4 (4e flotte aérienne). Le 16 février 1943 Richthofen fut nommé Generalfeldmarschall (maréchal), à l'âge de seulement 47 ans. Il devenait ainsi le plus jeune Generalfeldmarschall de l'histoire militaire germano prussienne. Le 12 juin 1943 il fut nommé commandant en chef de la Luftflotte 2 en Italie et le 17 juillet il se vit remettre les feuilles de chêne pour sa croix de chevalier de la Croix de fer. Mais à présent les unités de Richthofen étaient en mauvaise posture face à l'écrasant surnombre des forces aériennes alliées et seuls quelques succès partiels purent encore être obtenus. Atteint d'un cancer au cerveau, Richthofen dut renoncer à sa fonction le 27 octobre 1944. Il est décédé suite à sa maladie le 12 juillet 1945 à Bad Ischl, en Autriche, alors qu'il était prisonnier de guerre des Américains.

Promotions

  • Fähnrich - 22 mars 1913
  • Leutnant - 19 juin 1914
  • Oberleutnant temporaire - 29 février 1920
  • Rejoint l'Armée avec le rang de Leutnant - 1er novembre 1923
  • Oberleutnant - 31 juillet 1925
  • Hauptmann - 1er février 1929
  • Major - 1er juin 1934
  • Oberstleutnant - 20 Avril 1936
  • Oberst - 23 janvier 1938
  • Generalmajor - 1er novembre 1938
  • General der Flieger - 19 juillet 1940
  • Generaloberst - 1er février 1942
  • Generalfeldmarschall - 16 février 1943

Décorations     

  • Ritterkreuz mit Eichenlaub
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