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Richthofen Manfred von

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Manfred Albrecht, Baron von Richthofen (Breslau, 2 mai 1892 - Vaux-sur-Somme, 21 avril 1918) était un aviateur allemand plus connu sous les pseudonymes Petit Rouge, le Diable Rouge et le Baron Rouge. Il est resté une légende de l'aviation de la Première Guerre mondiale.

Richthofen Manfred von

Avec 80 victoires confirmées, il est l'as des as officiel de la Grande Guerre. Hauptmann dans la célèbre Jasta 11, sa célébrité est liée à celle de son Fokker Dr.I peint d'un rouge vif, ce qui lui valut son surnom. Lorsqu'il donna l'ordre de peindre les avions de son escadrille de couleurs vives et criardes celle-ci gagna tôt la réputation de « cirque volant ». Il a pour frère cadet Lothar von Richthofen, un autre pilote émérite de l'armée de l'air allemande. Richthofen est né à Kleinburg, près de Breslau, en Silésie (Wroclaw, Pologne), dans une famille aristocratique prussienne. A l’âge de neuf ans, Manfred s'installe avec sa famille à proximité de Schweidnitz (Świdnica). Une fois ses études terminées à l’école de Schweidnitz, Manfred commence une formation militaire alors qu'il n’est âgé que de 11 ans. Après avoir achevé sa formation de "cadets" en 1911, il rejoint une unité Uhlan de cavalerie, le 1er Régiment Uhlan "Empereur Alexander III de Russie".

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Richthofen sert comme officier de cavalerie, faisant de la reconnaissance à la fois sur les fronts Est et Ouest. Les missions traditionnelles de la cavalerie étant devenues impossibles en raison des progrès de l’armement et des barbelés, les uhlans sont utilisés dans l'infanterie. Déçu de ne pas être en mesure de participer plus souvent à des opérations de combat, Richthofen demande son transfert dans la Luftstreitkräfte, la Force aérienne de combat, un corps précurseur de la LuftwaffeSa demande est acceptée et il rejoint cette unité à la fin de mai 1915. Le 1er octobre 1915, alors âgé de 23 ans, le lieutenant Manfred von Richthofen, se rendant par train spécial à Metz, rencontre l'as de l'époque Oswald Boelcke dans le wagon-restaurant. Les récits de combats aériens impressionnent tant Richthofen qu'il décide de devenir aussi un pilote d'avion de chasse.

Il apprend alors rapidement à voler et s’entraîne à la chasse aérienne. Il excelle dans la tactique et le combat aérien. Jusqu'à la fin de 1916, il pilote un Albatros D.II, à bord duquel, par exemple, le 23 novembre 1916, il tue l'as britannique, Lanoe Hawker. En janvier 1917 il abandonne l'Albatros D.II pour le D.III, le modèle suivant dans la série des biplans de chasse Albatros, et au cours de ce même mois, pour son 16e succès, il reçoit la médaille de l'Ordre pour le Mérite, la plus haute distinction dans l'armée allemande à l'époque. Durant le seul mois d'avril 1917, il abat 20 avions britanniques portant son total à 52 appareils ennemis. À la fin du mois de juin il change à nouveau de monture pour piloter un Albatros D.V. En juillet de la même année, il est sévèrement touché à la tête. Cette blessure lui laisse des séquelles, son comportement change et il souffre de nausées et de maux de tête. Ce n'est qu'en octobre 1917, après sa période de convalescence, qu'il change d'appareil pour passer sur le triplan qui le rendra célèbre, le Fokker Dr.I, bien que son surnom lui eut été attribué quand il fit peindre en rouge son Albatros D.III, lorsqu'il pilotait encore cet appareil.

En 1918, Richthofen est devenu une légende. Les dirigeants allemands craignent que sa mort, en quelque sorte inévitable s'il continue à piloter, ne produise un effet néfaste sur le moral des troupes et de la population allemande. Malgré les pressions, il refuse de partir à la retraite alors que d'autres tombent sur le champ de bataille. Le 21 avril 1918, après avoir décollé du terrain de Cappy avec neuf autres pilotes dont son cousin Wolfram von Richthofen, dont c'était l'une des premières missions, son escadrille rencontra les Sopwith Camel de l'escadrille 209 de la Royal Air Force. Le jeune lieutenant canadien Wilfrid May vit que Wolfram von Richthofen restait, comme lui, à l'écart de la bataille, et le prit en chasse. Voyant son cousin menacé, Manfred von Richthofen poursuivit à son tour Wilfrid May, dont la mitrailleuse s'était enrayée et qui cherchait à son tour à s'éloigner.

C'était généralement la technique habituelle de Richthofen de rechercher les avions en difficulté puis de les prendre en chasse. Cependant il prenait aussi soin, depuis des années, de ne pas aller au-dessus des lignes ennemies, ce qu'il fit pourtant ce jour-là. On suppose qu'il était peut-être plus fatigué que d'habitude, ou bien que la bataille aérienne s'était insensiblement déplacée vers l'ouest, au-dessus des lignes alliées. Voyant le triplan de Manfred von Richthofen en train d'attaquer May, le capitaine Arthur Roy Brown, autre pilote canadien, décida de le poursuivre à son tour, et bientôt les trois avions se trouvèrent à très basse altitude juste à l'ouest de la zone morte entre les deux fronts. Richthofen cessa alors sa poursuite, mais il semble qu'il ait alors mal évalué sa position exacte, car quand il fit demi-tour pour revenir vers la zone allemande, il survola l'une des portions les mieux défendues de la Somme.

Le triplan se posa intact. Certains témoins affirmèrent que Richthofen était mort aux commandes, d'autres disent que le pilote était encore vivant et succomba à ses blessures plusieurs minutes après, non sans avoir soupiré Kaputt (foutu) en désignant son avion. Tous ces faits sont remis en question et les véritables circonstances demeurent floues. Le Baron Rouge aurait pu être abattu par les batteries anti-aériennes dont celle de Cedric Popkin ou encore par les soldats australiens qui firent feu sur le triplan de l'Allemand. Bien que le tir qui lui fut fatal n'ait jamais été attribué officiellement, Arthur Roy Brown et les tirailleurs australiens situés au sol revendiquèrent cette victoire.

L'officier en charge, le Major David Blake, suggéra que le baron avait été tué par une batterie anti-aérienne au vu des blessures constatées lors de l'autopsie. Avec l'accord des hautes instances militaires, Blake prépara alors des funérailles complètes par respect pour l'as. Manfred von Richthofen fut enterré au cimetière du village de Bertangles près d'Amiens, avec les mêmes honneurs militaires que les pilotes alliés, le 22 avril 1918. Mais en 1919 le cercueil de Von Richtofen est transféré au Cimetière Militaire Allemand de Fricourt, toujours dans la Somme. En 1925 la famille Richthofen confie à son jeune frère, Bolko, la mission de rapatrier le cercueil en Allemagne. Après l'autorisation de la France, son cercueil passe le Rhin le 16 novembre 1925 et est accueilli par une foule recueillie à Kehl. Le cercueil est alors conduit à l'Invalidenfriedhof, l'équivalent de l'Hôtel des Invalides à Berlin. Mais à partir de 1945, il se retrouve dans le secteur Est de l'ancienne capitale du Reich et, craignant que la tombe ne soit plus entretenue, le fils de Bolko, Hartman, effectue des démarches auprès des autorités de l'Allemagne de l'Est. Au printemps 1975 l'autorisation est enfin donnée pour le transfert de la sépulture et Von Richtofen est enterré à Wiesbaden dans le caveau familial auprès de sa mère et de sa grand-mère.

Décorations

  • Order of the Red Eagle, II Class with Oak Leaves
  • Order of the Crown (Prussia), II Class with Star
  • Order of Saint John, Knight of Justice
  • Preußisches Dienstauszeichnungskreuz (Prussian Service Award)
  • Reußisches Ehrenkreuz, I Class with Crown
  • Waldecksches Militär-Verdienstkreuz, III Class
  • Waldecksches Verdienstkreuz, I Class
  • Knight's Cross of the Order of the Crown (Württemberg) with Lions
  • Commander of the Order of St Alexander (Bulgaria)
  • Commander of the Order of the Crown of Italy
  • Knight's Cross of the Order of Franz Joseph (Austria-Hungary)
  • Commander of the Order of the Lion and the Sun (Persia)
  • Order of St. Anna I Class (Russia)
  • Military Merit Order III class (Spain)
  • Iron Cross (1914) II and I Class
  • Pour le Mérite awarded 18 January 1918

 


Richthofen Lothar von

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Le baron Lothar Siegfried von Richthofen (né le 27 septembre 1894 à Breslau (aujourd'hui Wrocław en Pologne) - mort le 4 juillet 1922) était un pilote de chasse allemand de la Première Guerre mondiale

Richthofen Lothar von
Richthofen Lothar von

Lothar von Richthofen était le frère cadet du plus célèbre des pilotes de chasse allemands de la Première Guerre mondiale, Manfred von Richthofen, le « Baron Rouge ». Lorsque la guerre éclata, Lothar von Richthofen était à l'école de guerre de Dantzig. Il entra dans le conflit au sein de son régiment, le 4e régiment de dragons « von Bredow ». Sur proposition de son frère, Lothar von Richthofen se fit muter dans l'armée de l'air en 1915, et reçut la formation de pilote. Après avoir passé quelque temps dans une escadrille de bombardement, il entra dans l'escadrille de chasse Jasta 11 de son frère aîné en mars 1917.

Jusqu'à la fin de la guerre, il obtint quarante victoires aériennes, et passa pour être l'un des pilotes de chasse les plus efficaces de la Première Guerre mondiale, plus efficace encore que son célèbre frère, au regard du nombre de victoires par mission. Il mourut en 1922, aux commandes d'un avion de ligne qui devait relier Berlin à Hambourg, et qui s'écrasa. Il est enterré dans le cimetière de garnison de Schweidnitz (aujourd'hui Świdnica), en Pologne.

Décorations

  • Insigne de pilote
  • Croix de fer (1914) 2e et 1re classe
  • Croix « Pour le mérite »

 

Sternberg Josef von

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Josef von Sternberg est un réalisateur de cinéma, né le 29 mai 1894 à Vienne, sous le nom de Jonas Sternberg, et mort le 22 décembre 1969, à Hollywood (Los Angeles). 

Sternberg Josef von

Au cours d'une carrière hollywoodienne tumultueuse, il fut notamment le pygmalion de Marlène Dietrich. Il a écrit ses mémoires dans « Fun in a Chinese Laundry » (traduit par « Souvenirs d'un montreur d'ombres ») en 1966. Issu d'une famille de la classe moyenne juive de Vienne, il a fait, contrairement à Erich von Stroheim, de solides études en Autriche et aux États-Unis, avant de travailler comme monteur pour une compagnie du New Jersey. Il est assistant de plusieurs metteurs en scène, puis un acteur de théâtre britannique, George Arthur, lui propose de le diriger dans un film qui doit marquer ses débuts à l'écran.

Sternberg accepte et lui soumet un scénario. Ce sera The Salvation Hunter qui surprend à l'époque par son côté naturaliste. Mary Pickford songe à Sternberg pour l'un de ses films, mais c'est finalement la Metro-Goldwyn-Mayer qui l'embauche. Les débuts de Sternberg ne sont pas très heureux: The Masked Bride et The Exquisite Sinner sont terminés ou refaits par d'autres: le premier, achevé par Christy Cabanne en 1925, et le second par Phil Rosen en 1926. Nouvel échec avec A Woman of the Sea, commandé par Charlie Chaplin pour Edna Purviance, et qui ne sera jamais montré. Cette série noire s'interrompt avec Les Nuits de Chicago, tourné pour la Paramount Pictures, d'après une histoire de Ben Hecht. Les Damnés de l'océan le classe parmi les grands maîtres du muet.

Sa carrière prend un nouveau tour avec L'Ange bleu, tourné pour l'UFA en Allemagne. Comme partenaire féminine d'Emil Jannings, il porte son choix sur Marlène Dietrich. Commence l'histoire de Pygmalion et Galatée. Dans ses souvenirs, Sternberg affirmera avoir créé de toutes pièces le mythe de Marlene et minimisera le rôle de son interprète qui protestera. « J'ai cessé de faire du cinéma en 1935 », déclarait Sternberg, faisant allusion à la fin du cycle Marlene. Cependant Shanghai Gesture en 1941 et surtout Fièvre sur Anatahan, tourné au Japon, prouvent le contraire, et ne peuvent que faire regretter qu'un sujet aussi ambitieux que I, Claudius n'ait jamais pu être terminé.

videoFilmographie
Films muets

  • 1925 : The Salvation Hunter
  • 1926 : A Woman of the Sea (The Sea Gull)
  • 1926 : Exquisite Sinner
  • 1927 : Les Nuits de Chicago (Underworld)
  • 1928 : Crépuscule de gloire (The Last Command)
  • 1928 : La Rafle (The Dragnet)
  • 1928 : Les Damnés de l'océan (The Docks of New York)
  • 1929 : Le Calvaire de Lena X (The Case of Lena Smith)

Films parlants

  • 1929 : L'Assommeur (Thunderbolt)
  • 1930 : L'Ange bleu (Der Blaue Engel)
  • 1930 : Cœurs brûlés (Morocco)
  • 1931 : Agent X 27 (Dishonored)
  • 1931 : Une tragédie américaine (An American Tragedy)
  • 1931 : Shanghai Express
  • 1932 : Blonde Vénus (Blonde Venus)
  • 1934 : L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress)
  • 1935 : La Femme et le Pantin (The Devil Is a Woman)
  • 1935 : Crime et Châtiment (Crime and Punishment)
  • 1936 : Sa majesté est de sortie (The King Steps Out)
  • 1937 : I, Claudius (film inachevé)
  • 1939 : Au service de la loi (Sergeant Madden)
  • 1940 : Cette femme est mienne (I Take This Woman) (non crédité)
  • 1941 : Shanghai Gesture (The Shanghai Gesture)
  • 1952 : Le Paradis des mauvais garçons (Macao)
  • 1952 : Fièvre sur Anatahan (Anatahan)
  • 1957 : Les espions s'amusent (Jet Pilot)

 

Ukraine: Vladimir Poutine rejoue-t-il Hitler avalant les Sudètes?

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Comment tout cela va-t-il finir ? Les haines et les peurs de notre temps ont un parfum de redite, celui des années 30, cette décennie tragique qui mena le monde à l'abîme. Économique, sociale, identitaire ou politique, les crises s'additionnent depuis le krach de 2008, comme au temps de la Grande Dépression de 1929.

Extrait de «Les années 30 sont de retour - Petite leçon d'histoire pour comprendre les crises du présent», de Claude Askolovitch, Pascal Blanchard, Renaud Dély et Yvan Gastaut (Flammarion - 15 octobre 2014).

Le président russe Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine

Le reniement « social-libéral » de François Hollande vaut-il vraiment la « pause » de Léon Blum ? Poutine phagocytant l’Ukraine rejoue-t-il Hitler avalant les Sudètes ? L’antisémitisme de la génération Soral-Dieudonné illustre-t-il la résurgence des haines d’un Céline ? Le danger Le Pen fait-il écho au péril nationaliste d’hier ? Telles sont quelques-unes des questions de cet ouvrage, fruit de la rencontre entre deux historiens et deux journalistes, qui se livrent à un incessant aller-retour entre passé et présent. L’Histoire n’est pas un éternel recommencement, mais ces années 30, si proches et si lointaines, si terribles et pourtant fondatrices, éclairent bien étrangement les crises du temps présent…

Extrait de Les années 30 sont de retour, de Claude Askolovitch, Pascal Blanchard, Renaud Dély et Yvan Gastaut (Flammarion - 15 octobre 2014).

« Nous défendrons les intérêts des Russes vivant à l’étranger […]. Nous insisterons pour que, dans les pays où vivent nos compatriotes, leurs droits et libertés soient pleinement respectés. » Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été très clair le 21 mars 2014 : après avoir annexé la Crimée « ukrainienne », la Russie continuera de défendre ceux qu’elle considère comme les siens. Son peuple, son territoire, sa culture. La Russie « éternelle ».

Face à la situation actuelle en Ukraine, les opinions publiques occidentales s’inquiètent, hantées par ces années 30. Face aux dictatures, les démocraties avaient alors failli, faisant preuve de faiblesse et d’hésitations coupables, incapables de réagir aux agressions de la dictature hitlérienne, ou de l’Italie mussolinienne en Albanie et en Éthiopie, mais aussi de freiner les revendications « coloniales » allemandes et italiennes au Cameroun, en Tunisie, en Corse, en Savoie, sur Nice, en Namibie ou au Togo. Pour autant, comparer les ambitions du président russe Vladimir Poutine à celles d’Adolf Hitler, est-ce bien raisonnable ?

Le contexte est si différent, la mondialisation des rapports de force telle, que ce parallèle peut apparaître erroné, voire indécent. Certes… Mais, la posture de Vladimir Poutine n’est-elle pas similaire sur au moins un point : s’appuyer sur des enjeux d’unité culturelle et historique, avancer ses pions dans un contexte de crises internationales (Syrie, Palestine, Irak, Libye, Égypte…) et étendre pas à pas son « espace vital » (en Tchétchénie, en Géorgie, en Moldavie, et maintenant en Ukraine) en bénéficiant de l’aura des Jeux olympiques de Sotchi organisés début 2014.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble n’a pas hésité à dresser ce parallèle pendant la crise récente, à travers une « petite phrase », ce qui n’a pas manqué de créer un incident diplomatique entre l’Allemagne et la Russie. Cette dernière, furieuse, a convoqué l’ambassadeur allemand à Moscou, obligeant la chancelière Angela Merkel à prendre quelques distances avec son ministre. « Ce qui se passe en Ukraine est une répétition de l’histoire » : tel est l’avis émis dès le 3 mars 2014 par l’ancien ministre des Affaires étrangères tchèque (2007-2010), figure de la droite proeuropéenne de son pays, Karel Schwarzenberg, ajoutant encore : « Poutine agit selon le même principe qu’Adolf Hitler […]. Comme il voulait envahir la Crimée, il avait besoin d’un prétexte, et a expliqué que ses compatriotes étaient opprimés. Quand Hitler voulait annexer l’Autriche, il a expliqué que les Allemands y étaient opprimés. » Dans le même sens, l’ancienne secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, n’a pas été moins claire : « Si cela vous semble familier, c’est qu’Hitler l’a fait dans les années 30. » Un peu plus tard, en mai, alors qu’il est en déplacement au Canada, le prince Charles établit lui aussi cette comparaison lors d’une conversation privée, selon le Daily Mail. En quelques semaines, le parallèle s’impose à l’esprit de beaucoup.

En Ukraine même, les figures politiques de premier plan ont lancé l’antienne un peu plus tôt : mi-mars, l’égérie de la « Révolution orange » en 2004 et ancienne Premier ministre de l’Ukraine, Ioulia Tymochenko, avait osé la comparaison, en affirmant qu’elle n’avait plus entendu de discours comme celui prononcé par Poutine le 18 mars 2014 sur l’intégration de la Crimée à la Fédération de Russie (« La Crimée a toujours été et restera une partie indissociable de la Russie ») « depuis 1938 ». La candidate malheureuse à l’élection présidentielle de juin 2014 se fit encore plus claire : « redessiner les cartes du monde par les guerres, les crimes de masse et le sang sont son Mein Kampf à lui ». À son tour, le président ukrainien par intérim Oleksandr Tourtchynov affirma : « Les autorités russes ont lancé aujourd’hui un sale jeu pour annexer la Crimée. C’est avec l’annexion de territoires d’autres États par l’Allemagne nazie qu’a commencé la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, Poutine suit l’exemple des fascistes du XXe siècle. »

Claude Askolovitch est journaliste à iTélé. Pascal Blanchard est historien, chercheur au Laboratoire communication et politique (CNRS), spécialiste de la colonisation et de l'immigration. Renaud Dély est journaliste au Nouvel Observateur. Historien, chercheur au laboratoire URMIS (migrations et société), Yvan Gastaut enseigne à l'université de Nice.

La goûteuse d'Hitler raconte ses années de terreur

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Pour protéger la vie d'Hitler, Margot Woelk fut forcée de risquer la sienne quotidiennement. Sur la télévision allemande elle raconte sa vie dans le quartier général nazi.

Margot Woelk est désormais âgée de 96 ans et est revenue vivre à Berlin - Margot Woelk en 1939 ou 1940, âgée d'une vingtaine d'années.Margot Woelk est désormais âgée de 96 ans et est revenue vivre à Berlin - Margot Woelk en 1939 ou 1940, âgée d'une vingtaine d'années.

Margot Woelk est désormais âgée de 96 ans et est revenue vivre à Berlin - Margot Woelk en 1939 ou 1940, âgée d'une vingtaine d'années.

Hitler craignait la nourriture, et Margot Woelk craignait la nourriture d'Hitler. Cette Allemande de 96 ans s'est fait connaître en 2013, en révélant qu'Adolf Hitler suivait un régime végétarien. Elle était bien placée pour le savoir: pendant deux ans, elle a goûté les plats du leader nazi avant lui, afin de vérifier qu'ils n'étaient pas empoisonnés. Mardi 16 septembre, elle est revenue sur les détails de cette période historique de sa vie dans un documentaires diffusé par la chaîne allemande RBB, rapporte The Telegraph .

Cette goûteuse n'était pas nazie. Elle a atterri à ce poste contre sa volonté en 1941, lorsqu'elle est obligée de quitter son appartement à Berlin, où les bombardements pleuvent. Elle se réfugie dans la maison de sa belle-mère en Prusse orientale, devenue la Pologne. La maison se situe dans la ville de Parcz. Tout comme le quartier général d'Hitler, surnommé «la tanière du loup», où il a passé la majeure partie de la guerre. Ce hasard l'entraîne dans l'entourage du chef nazi. Sur place, un maire complaisant envers un SS la fait enrôler au service d'Hitler. Avec d'autres jeunes filles, elle devient goûteuse, statut réservé à des Allemandes et rémunéré 300 marks. «C'est devenu mon job», raconte simplement Margot Woelk. Elle n'en était pas spécialement fière. «Mais s'il y a une chose que vous appreniez sur la vie en Allemagne nazie, c'est qu'on ne discute pas avec les SS

«De la nourriture extraordinaire»

Ce rôle durera deux ans. Au départ, les jeunes filles étaient emmenées en bus dans une école locale, où elles devaient goûter les repas du «Führer» sous la menace de gardes armés. Les assiettes étaient ensuite envoyées au quartier général. Le seul avantage, pour celle qui s'était habituée au rationnement et aux aliments bas de gamme, était de déguster chaque jour «de la nourriture tout simplement extraordinaire». Mais en juillet 1944, l'attentat qu'Hitler redoutait tant survient lorsqu'une bombe explose dans «la tanière du loup». «J'ai entendu quelqu'un crier: “Hitler est mort!” Mais, bien sûr, c'était faux», se souvient Margot Woelk. L'événement vaudra à la jeune femme d'être déplacée au sein du QG, tout comme l'ensemble de la quinzaine de goûteuses, désormais prisonnières.

Chaque jour, le manège recommençait. «Certaines filles se mettaient à pleurer lorsqu'elles commençaient à manger, tellement elles avaient peur», raconte la nonagénaire. «Nous devions tout manger», précise-t-elle. S'ensuivait un délai d'une heure, pendant lequel les jeunes femmes attendaient de savoir si ce qu'elles avaient ingéré était mortel. «À chaque fois, nous étions terrorisées à l'idée d'être malades.» Une fois le supplice terminé, les larmes de joie «pour avoir survécu» remplaçaient la peur.

Sauvée par le train de Goebbels

Cette proximité avec le pouvoir nazi ne lui donna jamais l'occasion de rencontrer celui pour qui elle risquait sa vie, en raison des mesures drastiques de sécurité et la perpétuelle crainte d'Hitler d'être agressé. Tout juste l'a-t-elle vu «dans un champ près de la maison, où il jouait avec Blondi», son chien devenu célèbre. Ses contacts se limitaient aux soldats SS et lui valurent le pire et le meilleur. Margot Woelk raconte qu'une nuit, l'un d'entre eux a pu la violer malgré la surveillance permanente. Fin 1944, ce fut pourtant un autre SS avec qui elle avait sympathisé qui lui sauva la vie. L'Armée rouge progressait vers le QG. Grâce au soldat, qui lui trouva une place dans le train de Goebbels à destination de Berlin, elle put s'échapper de la Prusse et retrouver sa ville d'origine. Toutes les autres jeunes femmes utilisées pour goûter les plats furent par la suite abattues par les soldats russes.

Son calvaire n'en fut pas pour autant terminé. La ville de Berlin tomba sous contrôle russe en mai 1945. Des centaines de soldats affluaient. Margot Woelk et ses amis craignaient cette présence. «Nous avions pris l'habitude de nous habiller comme des femmes âgées», confie-t-elle. Cela n'a pas suffi. Les Russes s'en sont pris à elle et ses camarades, séquestrées et abusées pendant deux semaines. «Un véritable enfer» et un «cauchemar qui n'a jamais vraiment disparu» pour Margot Woelk, qui mit des années à s'en remettre et ne put jamais avoir d'enfant.

Après avoir révélé son rôle en 2013, la jeune femme devenue nonagénaire livre davantage de détails sur cette expérience qui a marqué sa vie et l'a fait devenir «la goûteuse d'Hitler» dans l'esprit de tous. Un témoignage de plus des atrocités de la guerre, qui éclaire toutefois sur la personnalité d'Hitler et les conditions de vie au cœur du pouvoir nazi. 

Wölk Margot

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Margot Wölk, sometimes credited as Margot Woelk (born December 27, 1917), is a German former secretary who was one of 15 young women who, in 1942, were selected to taste German leader Adolf Hitler's food at the Wolf's Lair in Poland for some two and a half years in order to confirm that the food was safe to eat and didn't contain any harmful toxins or poisons. She was the only one of the 15 to survive World War II, and her background as Hitler's food taster was not revealed until a newspaper interview on her 95th birthday in December 2012.

Wölk Margot

Wölk was born in Wilmersdorf, the inner city locality of Berlin, in 1917. As a young woman Wölk says she had refused to join the League of German Girls (Bund Deutscher Mädel or BDM), the girl's version of Hitler Youth, and her own father had been condemned for refusing to join the Nazi party. She was married and worked as a secretary during the beginning of the war, but left her parents' bombed-out Berlin apartment in the winter of 1941, in order to temporarily relocate to her mother-in-law's home in the East Prussian village of Gross-Partsch, now Parcz, Poland. According to Wölk, allied bombs had damaged her Berlin apartment, which stood in knee-deep water. Her husband Karl was at war, though having heard nothing from him in two years, she had long since assumed he was dead. In Gross-Partsch, she had her mother-in-law and her own bed. There, she stayed with her parents in a house with a large garden. Less than three kilometers away was the Wolfsschanze (Wolf's Lair), German leader Adolf Hitler's first Eastern Front military headquarters in World War II. The complex, which would become one of several Führerhauptquartiere (Führer Headquarters) located in various parts of occupied Europe, was built for the start of Operation Barbarossa - the invasion of the Soviet Union - in 1941.

Just after Wölk's arrival in Gross-Partsch, she and 14 other young women were selected by the local mayor and brought to the barracks in nearby Krausendorf (now Kruszewiec, Warmian-Masurian Voivodeship, Poland), where cooks prepared the food for the Wolf's Lair in a two-story building. Wölk was picked up by a bus every day from her mother-in-law's residence. The tasting took place daily from 11 to 12 o'clock. The service personnel filled platters with vegetables, sauces, noodle dishes and exotic fruits, placing them in a room with a large wooden table, where the food had to be tasted. "There was never meat because Hitler was a vegetarian," Wölk said in an interview. "The food was good ... very good. But we couldn't enjoy it." There were rumors that the Allies had plans to poison Hitler. After the women confirmed that the food was safe, members of the SS brought it to the main headquarters in crates.

After Colonel Claus von Stauffenberg's failed 20 July plot in 1944 in the Wolf's Lair to assassinate Adolf Hitler and remove the Nazi Party from power, the security around the Wolf's Lair was tightened, and the food tasters were no longer allowed to stay at home. Instead, they were boarded in a vacant school building nearby. Each morning at 8 a.m., Wölk was rousted from bed by the SS, who shouted "Margot, get up!" from beneath her window. By that time, she was only needed if Hitler was actually at the Wolf's Lair, though she says that she never actually saw him. She saw Hitler's German shepherd almost daily however: "He often played on the open area in front of our office-shack." (Wölk may not have been aware that the dog, Blondi, was actually female.) Later in 1944, when the Soviet army was just a few kilometers away from reaching the Wolf's Lair, a lieutenant took Wölk aside and put her on a train to Berlin, which possibly saved her life. After the war Wölk met the lieutenant again, and he told her that all of the other 14 food tasters had been killed by Soviet soldiers.

As Wölk returned to Berlin, she soon fell into the hands of the Soviet army. For two weeks, they raped her repeatedly, inflicting such injuries that she was never able to bear children. In 1946, she was reunited with her husband Karl; he was marked by years of war and imprisonment, but the married couple lived happily together until his death in 1980. For decades after the war, Wölk never talked about what happened in Gross-Partsch; however, the experience came to her often in dreams. It wasn't until December 2012, on her 95th birthday, when a local Berlin journalist from the newspaper Berliner Zeitung paid her a visit and began asking questions, that she spoke about what she calls the worst years of her life. At that very moment, she suddenly decided to break her silence.

 

Hertwig Monika

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Monika Hertwig (7. November 1945 in Bad Tölz als Monika Kalder, zwischenzeitlich Monika Göth) ist die Tochter des KZ-Kommandanten Amon Göth und der Schauspielerin Ruth Irene Kalder. Bekannt wurde sie durch das gemeinsam mit Matthias Kessler veröffentlichte Buch „Ich muß doch meinen Vater lieben, oder?“, in dem sie ihre Lebensgeschichte als Tochter eines NS-Täters aufarbeitete.

Hertwig Monika

Monika Kalder entstammt der unehelichen Beziehung Göths mit Ruth Irene Kalder. Anfang 1945 floh die schwangere Kalder vor der anrückenden Roten Armee aus Kattowitz. Amon Göth wurde im September 1946 in Krakau gehängt. Ruth Irene Kalder beantragte 1948 erfolgreich die Namensänderung zu Ruth Irene Göth. Später zog sie in den Münchener Stadtteil Schwabing, wo auch die Tochter Monika Göth aufwuchs. Als Kleinkind wurde Monika Göth im Kinderwagen von einem Unbekannten mit einem Messer schwer verletzt. Ob es sich um einen Racheakt für die Verbrechen ihres Vaters handelte, blieb ungeklärt.

Ihre Mutter thematisierte Amon Göths Taten als Lagerkommandant des KZ Plaszow niemals. So erfuhr die Tochter nichts über dessen Verbrechen und seine Hinrichtung nach dem Krieg. Die Mutter behauptete stattdessen, dass der Vater „im Feld geblieben“ sei. Monika Göth wurde überwiegend von der Großmutter aufgezogen. Von ihr erfuhr Monika Göth im Alter von 11 Jahren auch erstmals, dass ihr Vater „bei der SS“ gewesen ist und als „Kommandant eines Arbeitslagers in Polen“ gedient hat und dort auch Juden getötet hätte. Die Großmutter versicherte ihr in diesem Zusammenhang, dass Plaszow aber kein echtes „Vernichtungslager“ gewesen sei.

Über Familienmitglieder und Zufallsbekanntschaften erhielt sie immer wieder bruchstückhafte Aussagen über ihren Vater. Das Verhältnis Monika Göths zu ihrer Mutter verschlechterte sich zusehends. Nach einem drastischen Streit bezichtigte ihre Mutter sie 1965 der Gefährdung zum Selbstmord und ließ die Tochter für drei Monate in eine geschlossene Anstalt einweisen. Gemeinsam mit ihrer Mutter traf sie später Oskar Schindler in Frankfurt am Main; er sagte ihr jedoch nur wenig Neues über ihren Vater.

Aus einer kurzen Beziehung mit einem Nigerianer ging 1970 die Tochter Jennifer Teege hervor. Monika Göth hatte den Vater ihres Kindes in der Wohnung ihrer Mutter kennengelernt, als er einen ebenfalls aus Nigeria stammenden Untermieter Kalders besuchte. Wenige Wochen nach der Geburt gab sie das Kind in ein Heim und willigte später ein, dass die Siebenjährige von einer Pflegefamilie adoptiert werden konnte. Monika Göths erste, Anfang der 1970er Jahre geschlossene Ehe endete in einem Fiasko. Ihr Mann misshandelte sie und zwang sie zur Prostitution. Aus der Ehe ging eine weitere Tochter hervor. Später heiratete Göth erneut und nahm bei dieser zweiten Eheschließung den Namen Hertwig an.

Nachdem 1982 Thomas Keneallys Roman Schindlers Liste erschienen war, traf sich Monika Göths schwerkranke Mutter mit einem Team der BBC und gab ihm ein Interview im Glauben, es gehe um Schindler. Der Dokumentarfilmer Jon Blair wollte mit ihr jedoch nur über Göth sprechen. Monika Göth war in einem Nebenraum Zeugin des gesamten Interviews und erfuhr dadurch erstmals in vollem Ausmaß von den Taten ihres Vaters. Am folgenden Tag, dem 29. Januar 1983, nahm sich Ruth Irene Göth mit einer Überdosis Schlaftabletten das Leben. In einem Brief an das Nachrichtenmagazin Der Spiegel erhob Monika Göth wenige Wochen später Einwände gegen die Darstellung ihres Vaters in Keneallys Werk. Nachdem sie 1993 Steven Spielbergs Film Schindlers Liste gesehen hatte, in dem ihr Vater von Ralph Fiennes verkörpert wurde, erlitt sie einen Nervenzusammenbruch und war für mehrere Tage nicht ansprechbar. Später suchte sie den Kontakt zu Überlebenden des Konzentrationslagers Plaszow und reiste mit ihnen zu Gedenkstätten oder nach Jerusalem. Zu einigen der ehemaligen Häftlinge bestehen seitdem freundschaftliche Beziehungen.

Ihre Lebensgeschichte erzählte Monika Hertwig im Frühjahr 2001 erstmals dem Journalisten Matthias Kessler. Auf der Basis dieses Materials entstand 2002 das Buch „Ich muß doch meinen Vater lieben, oder?“ 2003 drehte Kessler mit Hertwig den Dokumentarfilm Amons Tochter. 2006 erschien der Dokumentarfilm Der Mördervater, der die Begegnung Hertwigs mit dem früheren Dienstmädchen ihres Vaters, Helen Jonas-Rosenzweig, in der Dienstvilla Amon Göths auf dem Gelände des ehemaligen Konzentrationslagers im heutigen Płaszów dokumentiert. Auch an der Entstehung des 2011 veröffentlichten Dokumentarfilms Meine Familie, die Nazis und Ich des israelischen Regisseurs Chanoch Ze'evi war sie beteiligt. Die gelernte Sekretärin holte noch mit 64 Jahren ihr Abitur nach und studierte anschließend Althebräisch.

Die von Monika Hertwig in den 1970er Jahren zur Adoption freigegebene Tochter Jennifer Teege lebte ohne Kenntnis ihrer Familiengeschichte jahrelang in Israel und studierte dort auch. Sie erfuhr erst durch das Buch „Ich muß doch meinen Vater lieben, oder?“ von ihrer Herkunft. Gemeinsam mit der Journalistin Nikola Sellmair recherchierte Teege zur Geschichte ihrer Familie und veröffentlichte 2013 beim Rowohlt Verlag die Ergebnisse unter dem Titel Amon. Mein Großvater hätte mich erschossen. Im Zuge der Verarbeitung nahm Teege auch wieder Kontakt zu ihrer leiblichen Mutter auf. Monika Hertwig lebt heute mit ihrem zweiten Ehemann in Weißenburg in Bayern. Gemeinsam ziehen sie seit 2001 den nach ihrem Großvater Amon getauften Sohn von Hertwigs heroinsüchtiger Tochter aus erster Ehe auf.

 

Goeth Amon

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Amon Léopold Göth (ou Goeth), né le 12 novembre 1908 à Vienne, mort le 13 septembre 1946 à Cracovie, était un Hauptsturmführer SS et le commandant du camp de concentration de Plaszów près de Cracovie. 

Goeth AmonGoeth Amon

Il était surnommé "Le boucher d'Hitler". Né dans une famille d'industriels de l'impression, Amon Göth entre à l'âge de 22 ans, en 1930, dans la branche autrichienne du parti ouvrier allemand national-socialiste (numéro de membre: 510764). Il rejoint les SS autrichiens la même année (numéro de membre 43673). Ses premières activités en tant qu'SS sont mal connues, en bonne partie parce que la section SS autrichienne est illégale et clandestine jusqu'à l'Anschluss de 1938.

Entre 1932 et 1938, il est membre de l'Allgemeine SS à Vienne, et en 1937, il a atteint le rang d' Oberscharführer. Sa progression au sein de l'organisation est rapide : le 14 juillet 1941, il est élevé au grade d’Untersturmführer (équivalent : sous-lieutenant). Göth amasse de l'expérience dans les camps d'extermination de BelzecSobibor et Treblinka. En août 1942, Göth quitte Vienne et rejoint l'état-major SS de Cracovie. Officier SS préposé au service des camps de concentration, il est envoyé le 11 février 1943 construire et diriger un camp de travail forcé à Plaszów. Les prisonniers travaillent à un rythme forcené et le camp est achevé un mois plus tard ; le ghetto juif de Cracovie est alors fermé le 13 mars 1943 et ses survivants emprisonnés dans le nouveau camp.

Près de 2.000 personnes meurent au cours de l'évacuation, certaines d'entre elles exécutées de la main de Göth. En mars 1943 dans le ghetto de Cracovie, Mieczyslaw Pemper fut témoin de scènes où Göth lâchait ses chiens sur les habitants, et leur tirait dessus lui-même. En septembre 1943, Göth est chargé de fermer le ghetto de Tarnów. On ignore combien de personnes ont été exécutées sur place lors de cette opération. Le 3 février 1944, Göth évacue le camp de concentration de Szebnie, ordonnant que les détenus qui ne sont pas tués sur-le-champ soient déportés vers d'autres camps. Cette nouvelle opération se solde par plusieurs centaines de morts. Le 20 avril 1944, Göth est élevé au rang de Hauptsturmführer, ayant reçu une double promotion qui lui permet de sauter le rang d'Obersturmführer. Il devient également officier de la Waffen-SS. Son assignation au poste de commandant du camp de travail à Plaszow est reconduite, cette fois sous l'autorité directe des services économiques et administratifs SS.

En tant que commandant du camp de Plaszow, où l'espérance de vie moyenne était de quatre semaines, Göth était redouté des prisonniers, qu'il soumettait à divers mauvais traitements, et qu'il exécutait même parfois par balles. Ses deux chiens Ralf et Alf, qu'il lançait sur les détenus, avaient sinistre réputation. Poldek Pfefferberg, l'un des juifs de Plaszow sauvés par l'industriel Oskar Schindler, témoigna en ces termes : « Voir Göth, c'était voir la mort. ». Lors du procès de Göth en 1946, Henryk Bloch rapporte les faits suivants : (...) Göth ordonna que chacun reçoive 100 coups (de fouet), mais tout le monde reçut plus de 200, voire 300 coups. Chaque prisonnier devait compter les coups à voix haute, si une erreur était commise, alors les coups recommençaient à partir de zéro. (...) Après avoir été retiré de la table, quiconque était littéralement une masse sanglante aux chairs coupées. (...) Pendant tout ce temps, un homme criait terriblement. Göth hurla, lui demandant de se calmer et de compter.

L'homme ne se calma pas. Göth s'approcha, prit la moitié d'une brique au sol, vint vers la table sur laquelle l'homme était en train d'être battu, et il asséna un coup avec la brique, fendant sa tête en deux. (...) Couvert de sang, le crâne fendu, l'homme se leva de la table, s'approcha de Göth et lui dit qu'il avait reçu sa punition. On lui ordonna de partir et lorsqu'il se tourna, Göth sortit son revolver et tira une balle dans la tête de l'homme. À Plaszow, Göth entretient avec l'industriel allemand Oskar Schindler des relations amicales mais non désintéressées. Schindler se sert de ses relations cordiales avec le commandant de Plaszow pour lui faire épargner des Juifs rattachés à un camp secondaire et travaillant dans ses entreprises. Le 4 septembre 1944, alors que les Soviétiques approchent de Cracovie, les autorités nazies ferment ce camp secondaire et les détenus juifs sont transférés à Plaszow. Pour maintenir en vie ses ouvriers, Schindler les « rachète » à Göth contre de l'argent et des produits du marché noir. Le 13 septembre 1944, Göth est relevé de ses fonctions et assigné au bureau administratif et économique des SS.

Peu après, en novembre 1944, il est accusé d'avoir détourné à son profit, lors de la liquidation des ghettos, des biens qui appartiennent au Reich (la législation nazie a placé les propriétés des Juifs sous le contrôle de l'Allemagne). Göth est arrêté par la Gestapo ; il doit comparaître devant la Cour de la police SS, mais les défaites allemandes qui se succèdent et l'approche d'un dénouement à la guerre monopolisent l'attention de ses supérieurs. Les charges contre lui sont finalement abandonnées. Pour ces mêmes faits, deux commandants de camps, Karl Otto Koch et Hermann Florstedt avaient été exécutés par les SS. Göth est affecté à Bad Tölz en Allemagne, où les médecins de la SS l'examinent et diagnostiquent des troubles mentaux ainsi que du diabète. Il est alors transféré dans un sanatorium : c'est là que les troupes américaines l'arrêtent en mai 1945. Extradé vers la Pologne après la guerre, Amon Göth est reconnu coupable par le Tribunal national suprême de Pologne, à Cracovie, de l'assassinat de milliers de personnes.

Le jugement se déroule en deux temps, du 27 au 31 août, puis du 2 au 5 septembre 1946. Il est condamné à mort pour les charges suivantes extraites du compte rendu du procès (traduction libre) :

1. L'accusé, en tant que commandant du camp de travail forcé de Plaszow (Cracovie) du 11 février 1943 au 13 septembre 1944, provoqua la mort d'environ 8000 prisonniers en ordonnant l'extermination d'un grand nombre d'entre eux.

2. En tant que SS-Sturmführer, l'accusé s'occupa, sur l'ordre du SS-Sturmbannführer Willi Haase, de la fermeture définitive du ghetto de Cracovie. Cette liquidation qui commença le 13 mars 1943, priva de la liberté 10 000 personnes qui furent internées dans le camp de Plaszow, et causa la mort d'environ 2000 d'entre elles.

3. En tant que SS-Hauptsturmführer, l'accusé s'occupa de la fermeture du ghetto de Tarnów, le 3 septembre 1943. Le résultat de cette action fut qu'un nombre inconnu de personnes périrent, tuées sur le champ à Tarnów ; d'autres moururent par asphyxie pendant le transport par rail ou furent exterminées dans d'autres camps, en particulier Auschwitz.

4. Entre septembre 1943 et le 3 février 1944, l'accusé ferma le camp de travail forcé à Szebnie, près de Jaslo, en ordonnant que les prisonniers soient tués sur le champ ou déportés vers d'autres camps, ce qui provoqua la mort de plusieurs milliers de personnes.

5. En même temps que les activités décrites du point 1 au point 4, l'accusé retira les biens aux prisonniers, l'or et les liquidités qu'ils avaient déposés, et s'appropria ces valeurs. Il vola des vêtements, des meubles et d'autres biens mobiliers appartenant à des personnes transférées ou internées, et les envoya en Allemagne. La valeur des biens volés, et en particulier des liquidités, atteint plusieurs millions de zloties selon le taux de change en vigueur à cette époque.

Pour tous ces actes, l'accusé fut arrêté par les autorités allemandes le 13 septembre 1944, mais ne comparut devant aucune cour allemande. Il fut plus tard extradé vers la Pologne par les autorités alliées en Allemagne.​

Il est exécuté par pendaison le 13 septembre 1946 à Cracovie, à proximité du site de Plaszów, après avoir effectué le salut nazi. Son corps a été incinéré.


La Liste de Schindler

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La Liste de Schindler (Schindler's List) est un drame historique américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1993. Il est inspiré du roman homonyme (1982) de Thomas Keneally sur Oskar Schindler, qui réussit à sauver environ 1 100 Juifs promis à la mort dans le camp de concentration de Płaszów, sans pour autant occulter les travers du personnage un peu ambigu et cherchant à tirer un profit matériel de la situation. Oskar Schindler (Liam Neeson) est un industriel allemand, membre du parti nazi. 

Ne pensant tout d'abord qu'à son profit, il emploie une main d'œuvre juive bon marché dans son usine. Mais Oskar Schindler ne se rend véritablement compte de l'horreur et la folie nazie qu'en assistant à la liquidation du ghetto de Cracovie par le commandant SS Amon Göth (Ralph Fiennes), et particulièrement en voyant une petite fille au manteau rouge perdue dans le massacre. Dès lors, il tente avec son comptable Itzhak Stern (Ben Kingsley), de sauver le plus de vies possibles.

Alors que le camp dirigé par Amon Göth reçoit l'ordre de fermer et que des milliers de Juifs doivent alors être transférés à Auschwitz, Schindler décide d'acheter, grâce à la fortune qu'il a ainsi faite, 1 100 de ces hommes pour les « abriter » en les embauchant dans la nouvelle usine d'armes qu'il a ouverte. Il rédige alors la liste contenant les noms de ceux qui seront sauvés. Mais un train de femmes destinées à partir à son usine est détourné vers Auschwitz. Elles échappent de peu à la mort et vont enfin à l'usine de Schindler. Dans cette usine, il interdit aux gardiens tout méfait sur les employés et ira même jusqu'à saboter sa propre marchandise pour qu'elle ne puisse être tirée par les canons.

Quelques mois plus tard, la guerre se termine. Oskar Schindler et sa femme quittent le pays car ils sont pourchassés comme criminels de guerre par les alliés, mais pas avant d'avoir dit adieu aux 1 100 Juifs qu'ils ont sauvés et de s'être vu offrir par ces derniers une bague portant la maxime tirée du Talmud : « Celui qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière » (Michna, Sanhédrin »).

La Liste de Schindler de Steven SpielbergLa Liste de Schindler de Steven Spielberg

La Liste de Schindler de Steven Spielberg

Fiche technique

  • Titre : La Liste de Schindler
  • Titre original : Schindler's List
  • Réalisation : Steven Spielberg
  • Scénario : Steven Zaillian, d'après le roman éponyme de Thomas Keneally
  • Décors : Allan Starski
  • Costumes : Anna B. Sheppard
  • Photographie : Janusz Kaminski
  • Montage : Michael Kahn
  • Musique : John Williams et Billie Holiday (chanson God Bless the Child), Jean-Sébastien Bach (Suite Anglaise no 2 en la mineur), Oyfn Pripetchik, une chanson en yiddish qui est le thème de la petite fille au manteau rouge, et à la fin du film Yerushalayim shel zahav, une chanson en hébreu de Naomi Shemer.
  • Production : Branko Lustig, Gerald R. Molen, Steven Spielberg et Lew Rywin (en)
  • Société de distribution : Universal Pictures
  • Budget : 25 000 000 $
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais, hébreu, allemand, polonais
  • Format : noir et blanc / couleurs (DeLuxe) - 1,85:1 - DTS - 35 mm
  • Genre : drame historique
  • Durée : 195 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 30 novembre 1993 (première à Washington DC) puis 15 décembre 1993, France : 2 mars 1994

Distribution

  • Liam Neeson (VF : Claude Giraud) : Oskar Schindler
  • Ben Kingsley (VF : Jean Négroni) : Itzhak Stern
  • Ralph Fiennes (VF : Patrick Laplace) : Amon Göth
  • Caroline Goodall (VF : Juliette Degenne) : Emilie Schindler
  • Jonathan Sagalle (VF : Georges Caudron) : Poldek Pfefferberg
  • Embeth Davidtz (VF : Brigitte Berges) : Helen Hirsch
  • Malgoscha Gebel : Victoria Klonowska
  • Shmulik Levy : Wilek Chilowicz
  • Mark Ivanir : Marcel Goldberg
  • Béatrice Macola : Ingrid
  • Andrzej Seweryn : Julian Scherner
  • Friedrich von Thun (VF : Jean-Claude Sachot) : Rolf Czurda
  • Krzysztof Luft : Herman Toffel
  • Harry Nehring : Leo John
  • Norbert Weisser : Albert Hujar
  • Elina Lowensohn : Diana Reiter
  • Leopold Kozłowski : un investisseur
  • Anna Mucha : Danka Dresner
  • Oliwia Dabrowska : la petite fille au manteau rouge

Engel Samuel Gamliel

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Samuel Gamliel Engel — né le 29 décembre 1904 à Woodridge (en) (État de New York), mort le 7 avril 1984 à Santa Cruz (Californie) — est un producteur et scénariste américain, généralement crédité Samuel G. Engel.

La Poursuite infernale - L'attaque de la Malle-PosteLa Poursuite infernale - L'attaque de la Malle-Poste

La Poursuite infernale - L'attaque de la Malle-Poste

Entré dans l'industrie du cinéma en 1933 comme assistant-réalisateur, son premier film comme producteur est Sous le masque de Malcolm St. Clair (1936, avec Peter Lorre et Brian Donlevy), au sein de la 20th Century Fox où il fera tout le reste de sa carrière. Parmi les vingt-six autres films américains qu'il produit, citons les westerns La Poursuite infernale de John Ford (1946, avec Henry Fonda et Linda Darnell) et L'Attaque de la malle-poste d'Henry Hathaway (1951, avec Tyrone Power et Susan Hayward), la comédie musicale Papa longues jambes de Jean Negulesco (1955, avec Fred Astaire et Leslie Caron) et le péplum L'Histoire de Ruth d'Henry Koster (1960, avec Elana Eden et Stuart Whitman).

S'y ajoutent deux films britanniques, C'était son homme de Monty Banks (1938, avec Gracie Fields et Victor McLaglen) et Les Forbans de la nuit de Jules Dassin (1950, avec Richard Widmark et Gene Tierney). Son dernier film comme producteur est Le Lion (en) de Jack Cardiff (avec William Holden et Trevor Howard), sorti en 1962. Par ailleurs, Samuel G. Engel contribue au scénario de dix-neuf films américains sortis entre 1934 et 1951, dont La Poursuite infernale précité. De 1955 à 1958, il est le président de la Producers Guild of America.

Filmographie 

Producteur

  • 1936 : Sous le masque (Crack-Up) de Malcolm St. Clair
  • 1937 : Amour d'espionne (Lancer Spy) de Gregory Ratoff
  • 1938 : L'Île des angoisses (Gateway) d'Alfred L. Werker
  • 1938 : C'était son homme (We're Going to Be Rich) de Monty Banks (film britannique)
  • 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford (+ scénariste)
  • 1948 : La Dernière Rafale (The Street with No Name) de William Keighley (+ scénariste)
  • 1948 : Deep Waters d'Henry King
  • 1948 : Bonne à tout faire (Sitting Pretty) de Walter Lang
  • 1949 : M. Belvédère au collège (Mr. Belvedere Goes to College) d'Elliott Nugent
  • 1949 : Les Sœurs casse-cou (Come to the Stable) d'Henry Koster
  • 1950 : Les Forbans de la nuit (Night and the City) de Jules Dassin (film britannique)
  • 1950 : Gare au percepteur (The Jackpot) de Walter Lang
  • 1951 : L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) d'Henry Hathaway
  • 1951 : Les Hommes-grenouilles (The Frogmen) de Lloyd Bacon (+ scénariste)
  • 1952 : Something for the Birds de Robert Wise
  • 1952 : Duel dans la forêt (Red Skies of Montana) de Joseph M. Newman
  • 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on Their Toes) d'Henry Levin
  • 1952 : La Dernière Flèche (Pony Soldier) de Joseph M. Newman
  • 1953 : Taxi de Gregory Ratoff
  • 1955 : Bonjour Miss Dove (Good Morning Miss Dove) d'Henry Koster
  • 1955 : Papa longues jambes (Daddy Long Legs) de Jean Negulesco
  • 1955 : Au service des hommes (A Man Called Peter) d'Henry Koster
  • 1957 : Ombres sous la mer (Boy on a Dolphin) de Jean Negulesco
  • 1957 : Bernardine d'Henry Levin
  • 1960 : L'Histoire de Ruth (The Story of Ruth) d'Henry Koster
  • 1962 : Le Lion (The Lion) de Jack Cardiff

Scénariste

  • 1934 : The Big Shakedown de John Francis Dillon (histoire originale)
  • 1936 : Ching-Ching (Stowaway) de William A. Seiter (histoire originale)
  • 1936 : Le Chant des cloches (Sins of Man) d'Otto Brower et Gregory Ratoff
  • 1940 : Viva Cisco Kid de Norman Foster
  • 1940 : Johnny Apollo d'Henry Hathaway (histoire originale)
  • 1941 : Le Roméo errant (Ride on Vaquero) d'Herbert I. Leeds
  • 1942 : Young America de Louis King
  • 1947 : Capitaine de Castille (Captain from Castile) d'Henry King

MacDonald Joseph

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Joseph MacDonald est un directeur de la photographie américain, né le 15 décembre 1906 à Mexico et mort le 26 mai 1968.

Director of photography Joe MacDonald shows Arlene Dahl the workings of the CinemaScope camera used for Woman´s World

Director of photography Joe MacDonald shows Arlene Dahl the workings of the CinemaScope camera used for Woman´s World

Filmographie

  • 1935 : Rosa de Francia
  • 1935 : Te quiero con locura
  • 1941 : Charlie Chan in Rio (en)
  • 1942 : The Man Who Wouldn't Die (en)
  • 1942 : The Postman Didn't Ring
  • 1942 : Little Tokyo, U.S.A. (en)
  • 1942 : That Other Woman
  • 1942 : Quiet Please: Murder (en)
  • 1943 : Fleur d'hiver (en) (Wintertime)
  • 1944 : In the Meantime, Darling
  • 1944 : Le Grand Boum (The Big Noise)
  • 1944 : Sunday Dinner for a Soldier
  • 1945 : Captain Eddie (en)
  • 1946 : Shock
  • 1946 : Behind Green Lights (en)
  • 1946 : L'Impasse tragique (The Dark Corner)
  • 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine)
  • 1947 : La Rose du crime (Moss Rose) de Gregory Ratoff
  • 1948 : Appelez nord 777 (Call Northside 777)
  • 1948 : La Dernière Rafale (The Street with No Name)
  • 1948 : La Ville abandonnée (Yellow Sky)
  • 1949 : Les Marins de l'Orgueilleux (Down to the Sea in Ships)
  • 1949 : It Happens Every Spring (en)
  • 1949 : L'Héritage de la chair (Pinky)
  • 1950 : Panique dans la rue (Panic in the Streets)
  • 1950 : Stella (en)
  • 1951 : La Marine est dans le lac (You're in the Navy Now)
  • 1951 : Quatorze heures (Fourteen Hours)
  • 1951 : Rendez-moi ma femme (As Young as You Feel)
  • 1952 : Viva Zapata !
  • 1952 : Deux durs à cuire (:en:What Price Glory? (1952 film)|What Price Glory)
  • 1952 : La Sarabande des pantins (O. Henry's Full House)
  • 1953 : Niagara
  • 1953 : Titanic
  • 1953 : Le Port de la drogue (Pickup on South Street)
  • 1953 : Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire)
  • 1954 : Le Démon des eaux troubles (Hell and High Water)
  • 1954 : La Lance brisée (Broken Lance)
  • 1954 : Les femmes mènent le monde (Woman's World)
  • 1955 : Le Cercle infernal (The Racers)
  • 1955 : La Maison de bambou (House of Bamboo)
  • 1955 : The View from Pompey's Head
  • 1956 : On the Threshold of Space (en)
  • 1956 : L'Impudique (Hilda Crane)
  • 1956 : Derrière le miroir (Bigger Than Life)
  • 1956 : L'Enfant du divorce (Teenage rebel)
  • 1957 : Le Brigand bien-aimé (The True Story of Jesse James) de Nicholas Ray
  • 1957 : Une poignée de neige (A Hatful of Rain)
  • 1957 : La Blonde explosive (Will Success Spoil Rock Hunter?)
  • 1958 : Le Bal des maudits (The Young Lions)
  • 1958 : 10, rue Frederick (Ten North Frederick) de Philip Dunne
  • 1958 : The Fiend Who Walked the West (en)
  • 1959 : L'Homme aux colts d'or (Warlock)
  • 1960 : The Gallant Hours (en)
  • 1960 : Pepe
  • 1961 : The Last Time I Saw Archie (en)
  • 1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side)
  • 1962 : Taras Bulba
  • 1962 : Des ennuis à la pelle (en) (40 Pounds of Trouble)
  • 1963 : Le Dernier de la liste (The List of Adrian Messenger)
  • 1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun)
  • 1964 : Flight from Ashiya
  • 1964 : Les Ambitieux (The Carpetbaggers)
  • 1964 : Le Mercenaire de minuit (Invitation to a Gunfighter)
  • 1964 : Rio Conchos
  • 1964 : Rivalités (Where Love Has Gone)
  • 1965 : Mirage
  • 1965 : La Récompense (The Reward)
  • 1965 : Les yeux bandés (Blindfold)
  • 1966 : Alvarez Kelly
  • 1966 : La Canonnière du Yang-Tsé (The Sand Pebbles)
  • 1967 : A Guide for the Married Man (en)
  • 1969 : L'Or de Mackenna (Mackenna's Gold)

Buttolph David

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David Buttolph est un compositeur américain né le 3 août 1902 à New York, État de New York, et mort le 1er janvier 1983 à Poway (États-Unis).

Buttolph David

Filmographie

  • 1933 : Smoky
  • 1933 : Mr. Skitch
  • 1933 : I Am Suzanne
  • 1934 : David Harum
  • 1934 : Sleepers East
  • 1934 : Wild Gold
  • 1934 : Now I'll Tell (en) d'Edwin J. Burke (en)
  • 1934 : Le Monde en marche (The World Moves On)
  • 1934 : Charlie Chan's Courage
  • 1934 : Handy Andy
  • 1934 : Shirley aviatrice (Bright Eyes) (non crédité)
  • 1934 : Pursued (en)
  • 1934 : Dos más uno dos
  • 1935 : Our Little Girl
  • 1935 : Dante's Inferno
  • 1935 : Orchids to You
  • 1935 : Navy Wife
  • 1935 : This Is the Life, de Marshall Neilan
  • 1936 : Everybody's Old Man
  • 1936 : Till We Meet Again
  • 1936 : The Road to Glory (en) de Howard Hawks
  • 1936 : Fossettes (Dimples)
  • 1936 : Quatre femmes à la recherche du bonheur (Ladies in Love)
  • 1936 : Reunion
  • 1936 : Le Pacte (Lloyds of London)
  • 1937 : L'Amour en première page (Love Is News)
  • 1937 : Nancy Steele a disparu (Nancy Steele Is Missing!)
  • 1937 : L'Heure suprême (Seventh Heaven)
  • 1937 : Fifty Roads to Town
  • 1937 : Heidi
  • 1938 : Island in the Sky
  • 1938 : Josette
  • 1938 : Suez
  • 1939 : Le Lien sacré (Made for Each Other)
  • 1939 : Les Trois Louf'quetaires (en)
  • 1939 : Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles)
  • 1939 : Return of the Cisco Kid
  • 1939 : The Gorilla
  • 1939 : Vers sa destinée (Young Mr. Lincoln)
  • 1939 : Susannah of the Mounties
  • 1939 : Hôtel pour femmes (Hotel for women)
  • 1939 : Sherlock Holmes ou Les Aventures de Sherlock Holmes (The Adventures of Sherlock Holmes)
  • 1939 : Here I Am a Stranger
  • 1939 : Hollywood Cavalcade
  • 1939 : Barricade
  • 1940 : He Married His Wife
  • 1940 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird)
  • 1940 : Star Dust
  • 1940 : I Was an Adventuress
  • 1940 : Girl in 313
  • 1940 : Les Quatre Fils (Four Sons)
  • 1940 : Maryland
  • 1940 : The Man I Married
  • 1940 : Le Retour de Frank James (The Return of Frank James)
  • 1940 : Public Deb No. 1
  • 1940 : Brigham Young
  • 1940 : Le Signe de Zorro (The Mark of Zorro)
  • 1940 : Street of Memories
  • 1940 : La Roulotte rouge ou La Belle écuyère (Chad Hanna)
  • 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union)
  • 1941 : La Route du tabac (Tobacco Road)
  • 1941 : Scotland Yard
  • 1941 : The Bride Wore Crutches
  • 1941 : For Beauty's Sake
  • 1941 : Man at Large
  • 1941 : L'Étang tragique (Swamp Water)
  • 1941 : Adieu jeunesse (Remember the Day)
  • 1942 : Lady for a Night
  • 1942 : Castle in the Desert
  • 1942 : La Blonde de mes rêves (My Favorite Blonde)
  • 1942 : La Péniche de l'amour (Moontide)
  • 1942 : Tueur à gages (This Gun for Hire)
  • 1942 : The Mad Martindales
  • 1942 : Whispering Ghosts
  • 1942 : Sacramento (In Old California)
  • 1942 : A-Haunting We Will Go
  • 1942 : Wake Island
  • 1942 : Far West (American Empire)
  • 1942 : Berlin Correspondent (en)
  • 1942 : Street of Chance
  • 1942 : Pilotes de chasse (Thunder Birds)
  • 1943 : Aventure en Libye (Immortal Sergeant)
  • 1943 : Requins d'acier (Crash Dive)
  • 1943 : My Friend Flicka
  • 1943 : Bomber's Moon
  • 1943 : Corvette K-225
  • 1943 : Guadalcanal Diary
  • 1944 : The Sullivans
  • 1944 : Buffalo Bill
  • 1944 : The Hitler Gang
  • 1944 : Voyage sans retour (Till We Meet Again)
  • 1944 : Le Grand Boum (The Big Noise)
  • 1944 : Le Combattant (The Fighting Lady)
  • 1945 : Circumstantial Evidence
  • 1945 : Laurel et Hardy toréadors (The Bullfighters)
  • 1945 : La Grande Dame et le Mauvais Garçon (Nob Hill)
  • 1945 : Junior Miss
  • 1945 : The Caribbean Mystery
  • 1945 : Within These Walls
  • 1945 : La Maison de la 92e rue (The House on 92nd Street)
  • 1945 : The Spider
  • 1946 : Shock
  • 1946 : Claudia and David
  • 1946 : Johnny Comes Flying Home
  • 1946 : Strange Triangle
  • 1946 : Quelque part dans la nuit (Somewhere in the Night)
  • 1946 : It Shouldn't Happen to a Dog
  • 1946 : Home Sweet Homicide
  • 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine)
  • 1947 : 13 Rue Madeleine
  • 1947 : The Brasher Doubloon
  • 1947 : Boomerang (Boomerang!)
  • 1947 : La Rose du crime (Moss Rose) de Gregory Ratoff
  • 1947 : Le Carrefour de la mort (Kiss of Death)
  • 1947 : La Fière Créole (The Foxes of Harrow)
  • 1948 : Ombres sur Paris (To the Victor)
  • 1948 : La Corde (Rope)
  • 1948 : Smart Girls Don't Talk
  • 1948 : La Mariée du dimanche (June bride)
  • 1949 : John Loves Mary
  • 1949 : La Fille du désert (Colorado Territory)
  • 1949 : One Last Fling
  • 1949 : Vénus devant ses juges (The Girl from Jones Beach)
  • 1949 : Roseanna McCoy
  • 1949 : The Story of Seabiscuit
  • 1950 : Montana
  • 1950 : Pilote du diable (Chain Lightning)
  • 1950 : The Daughter of Rosie O'Grady
  • 1950 : Le Cavalier au masque (Return of the Frontiersman)
  • 1950 : La Petite (Pretty Baby)
  • 1950 : Three Secrets
  • 1951 : La Femme à abattre (The Enforcer)
  • 1951 : The Redhead and the Cowboy
  • 1951 : Une corde pour te pendre (Along the Great Divide)
  • 1951 : Fighting Coast Guard
  • 1951 : Fort Worth
  • 1951 : Une place au soleil (A Place in the Sun)
  • 1951 : Dix de la légion (Ten Tall Men)
  • 1951 : Submarine Command
  • 1952 : L'Étoile du destin (Lone Star)
  • 1952 : La Reine du hold-up (This Woman Is Dangerous)
  • 1952 : Talk About a Stranger
  • 1952 : About Face (en)
  • 1952 : The Sellout
  • 1952 : Carson City
  • 1952 : The Winning Team
  • 1952 : My Man and I
  • 1953 : The Man Behind the Gun (en)
  • 1953 : L'Homme au masque de cire (House of Wax)
  • 1953 : The System (en)
  • 1953 : Le Bagarreur du Pacifique (South Sea Woman) de Arthur Lubin
  • 1953 : The Beast from 20,000 Fathoms
  • 1953 : La Trahison du capitaine Porter (en) (Thunder Over the Plains)
  • 1953 : La Blonde du Far-West (Calamity Jane)
  • 1954 : Crime Wave
  • 1954 : Le Fantôme de la rue Morgue (Phantom of the Rue Morgue)
  • 1954 : Riding Shotgun
  • 1954 : Le Secret des Incas (Secret of the Incas)
  • 1954 : Le Chasseur de primes (The Bounty Hunter)
  • 1954 : Long John Silver
  • 1955 : The Adventures of Long John Silver (série TV)
  • 1955 : Crimes sans châtiment (Kings Row) (série TV)
  • 1955 : Jump Into Hell (en)
  • 1955 : Casablanca (série TV)
  • 1955 : La Peur au ventre (I Died a Thousand Times)
  • 1955 : Target Zero
  • 1956 : Le Justicier solitaire (The Lone Ranger)
  • 1956 : The Steel Jungle
  • 1956 : Santiago
  • 1956 : A Cry in the Night
  • 1956 : Collines brûlantes (The Burning Hills)
  • 1956 : Noah's Ark (série TV)
  • 1957 : Les Loups dans la vallée (The Big Land)
  • 1957 : The D.I.
  • 1957 : Sugarfoot (série TV)
  • 1957 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série TV)
  • 1958 : Shirley Temple's Storybook (série TV)
  • 1958 : En patrouille (The Deep Six)
  • 1958 : Onionhead (en)
  • 1958 : 77 Sunset Strip (série TV)
  • 1959 : Le Courrier de l'or (Westbound)
  • 1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers)
  • 1959 : The Alaskans (série TV)
  • 1959 : Aventures dans les îles (Adventures in Paradise) (série TV)
  • 1960 : Tonnerre sur Timberland (Guns of the Timberland)
  • 1962 : Le Virginien (The Virginian) (série TV)
  • 1963 : Patrouilleur 109 (PT 109)
  • 1963 : The Man from Galveston

Hubert René

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René Hubert, né le 7 octobre 1895 à Frauenfeld (Suisse) et mort en juin 1976, est un costumier de cinéma américain.

Hubert René

René Hubert fait des études aux Beaux-arts de Paris avant de se retrouver à Hollywood en 1925, où il est imposé par Gloria Swanson à la Paramount pour créer, pour la première fois, les costumes du film Madame Sans-Gêne. Il travaillera encore avec elle dans plusieurs films, Stage Struck, Indiscreet, Music in the Air. Dès 1927, il fait un passage à la MGM pour concevoir les costumes de Joan Crawford, Norma Shearer, Marion Davies entre autres… Dans les années trente, il retourne en Europe et travaille notamment sur les films de René Clair et pour la London Film Productions… 

En 1941, René Clair, alors exilé à Hollywood, le réclame pour La Belle ensorceleuse où il pare Marlène Dietrich de robes éblouissantes. La 20th Century Fox le sollicitera encore pendant plus de 20 ans et René Hubert habillera les plus grandes stars du studio spécialement dans des films d’époque. Gene Tierney dans Le ciel peut attendre et Le Château du Dragon, Jennifer Jones dans Le Chant de Bernadette, Joan Fontaine dans Jane Eyre, Betty Grable et tout particulièrement Linda Darnell dont il saura sublimer toute la beauté dans ces films les plus célèbres comme Hangover Square, La Poursuite infernale ou encore Ambre. Il sera nommé deux fois à l’Oscar de la meilleure création de costumes pour La Belle ensorceleuse et La Rancune.

Filmographie 

  • 1924 : Madame Sans-Gêne de Léonce Perret
  • 1925 : Vedette (Stage Struck) d'Allan Dwan
  • 1927 : Frisco Sally Levy de William Beaudine
  • 1927 : The Callahans and the Murphys de George William Hill
  • 1927 : On Ze Boulevard de Harry F. Millarde
  • 1927 : Le Bateau ivre (Twelve Miles Out) de Jack Conway
  • 1927 : La Galante Méprise (Quality Street), de Sidney Franklin
  • 1929 : Le Mensonge de Nina Petrovna (Die wunderbare Lüge der Nina Petrowna), de Hanns Schwarz
  • 1930 : Sous les toits de Paris de René Clair
  • 1930 : Aimé des dieux d'Hanns Schwarz
  • 1931 : Indiscret (Indiscreet) de Leo McCarey
  • 1931 : Tribunal secret (The Secret Six) de George W. Hill
  • 1931 : Son of India de Jacques Feyder
  • 1931 : Quand on est belle de Jack Conway
  • 1931 : À nous la liberté de René Clair
  • 1933 : Quatorze juillet de René Clair
  • 1933 : Le Parfait Accord (Perfect Understanding) de Cyril Gardner
  • 1933 : Volga en flammes de Victor Tourjansky
  • 1934 : Liliom de Fritz Lang
  • 1934 : Musique dans l'air (Music in the Air) de Joe May
  • 1935 : Under the Pampas Moon de James Tinling
  • 1935 : Boucles d'or (Curly Top) de Irving Cummings
  • 1937 : Dîner au Ritz (Dinner at the Ritz) de Harold D. Schuster
  • 1937 : L'Invincible Armada (Fire Over England) de William K. Howard
  • 1937 : Sous la robe rouge (Under the Red Robe) de Victor Seastrom
  • 1938 : Alerte aux Indes (The Drum) de Zoltan Korda
  • 1938 : Vive les étudiants (A Yank at Oxford) de Jack Conway
  • 1939 : Les Quatre Plumes blanches (The Four Feathers) de Zoltan Korda
  • 1941 : Lady Hamilton (That Hamilton Woman) de Alexander Korda
  • 1941 : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans) de René Clair
  • 1942 : Vainqueur du destin (The Pride of the Yankees) de Sam Wood
  • 1943 : L'Irrésistible Miss Kay (The Powers Girl) de Norman Z. McLeod
  • 1943 : Le ciel peut attendre (Heaven Can Wait) d'Ernst Lubitsch
  • 1943 : Holy Matrimony de John M. Stahl
  • 1943 : Le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette) de Henry King
  • 1944 : Jane Eyre (Jane Eyre), de Robert Stevenson
  • 1944 : Lifeboat de Alfred Hitchcock
  • 1944 : Jack l'Éventreur (The Lodger) de John Brahm
  • 1944 : J'avais cinq fils (The Sullivans) de Lloyd Bacon
  • 1944 : Buffalo Bill (Buffalo Bill) de William Wellman
  • 1944 : Pin Up Girl de H. Bruce Humberstone
  • 1944 : C'est arrivé demain (It happened tomorrow) de René Clair
  • 1945 : Hangover Square (Hangover Square) de John Brahm
  • 1945 : La Foire aux illusions (State Fair) de Walter Lang
  • 1945 : Dix petits Indiens (And Then There Were None) de René Clair
  • 1946 : Le Château du Dragon (Dragonwyck) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1946 : Quadrille d'amour (Centennial Summer) d'Otto Preminger
  • 1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine) de John Ford
  • 1947 : Ambre (For ever Amber) d'Otto Preminger
  • 1947 : 13, rue Madeleine (13 Rue Madeleine) d'Henry Hathaway
  • 1947 : La Rose du crime (Moss Rose) de Gregory Ratoff
  • 1948 : La Dame au manteau d'hermine (That Lady in Ermine) d'Ernst Lubitsch
  • 1948 : When My Baby Smiles at Mel Doll de Walter Lang
  • 1949 : L'Éventail de Lady Windermere (The Fan) d'Otto Preminger
  • 1949 : Mam'zelle mitraillette (The Beautiful Blonde from Bashful Bend) de Preston Sturges
  • 1949 : Oh, You Beautiful Doll de John M. Stahl
  • 1950 : Le Petit Train du Far West (A Ticket to Tomahawk) de Richard Sale
  • 1950 : Ma brute chérie (Love That Brute) de Alexander Hall
  • 1950 : La Flèche brisée (Broken Arrow) de Delmer Daves
  • 1954 : Désirée de Henry Koster
  • 1956 : Anastasia d'Anatole Litvak
  • 1959 : Le Voyage (The Journey) d'Anatole Litvak (consultant aux costumes)
  • 1962 : Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (The Four Horsemen of the Apocalypse) de Vincente Minnelli
  • 1964 : La Rancune (The Visit) de Bernhard Wicki

Preminger Otto

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Otto Ludwig Preminger est un réalisateur américain d'origine autrichienne, né le 5 décembre 1905 à Wiznitz (en Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Ukraine), et mort le 23 avril 1986 à New York (États-Unis).

Preminger Otto

Otto Preminger naît à Wiznitz en 1905 dans une famille juive de la Galicie austro-hongroise. En 1915, le père d'Otto Preminger installe sa famille à Vienne, pour plus de sécurité. Dès l'adolescence, le jeune Otto se passionne pour le théâtre. Il travaille d'abord dans la troupe de Max Reinhardt. Il en prend la direction en 1933, et y monte une cinquantaine de pièces. Il réalise son premier film, Die grosse Liebe (Le Grand Amour) en 1931 en Autriche. En 1934, Joseph Schenck, président de la 20th Century Fox, venu chercher de nouveaux talents en Europe, l'invite à Hollywood. Preminger accepte l'invitation et débarque à New York le 26 octobre 1935.

Il fait ses débuts à Hollywood, comme réalisateur (Under Your Spell, 1936), puis comme acteur (The Pied Piper, 1942), pour la 20th Century Fox. Lorsqu'il joue, son accent autrichien le cantonne souvent dans des rôles d'espions ou d'officiers nazis. Parallèlement, il mène une importante activité de metteur en scène à Broadway de 1935 à 1940. En 1945, Preminger connaît le succès comme réalisateur avec Laura (1944), film noir et psychologique. C'est son sixième film, mais c'est le premier sur lequel il considère qu'il a exercé un contrôle artistique total. Le film est un classique du film noir. Gene Tierney y est superbe, et le film est devenu une référence. C'est l'époque des polars aux atmosphères troubles : Le Mystérieux docteur Korvo (Whirlpool, 1949) et Un si doux visage (Angel Face, 1952) confirment le talent de ce réalisateur qui devient un pilier de la Fox.

Mais las du système hollywoodien et des concessions artistiques faites à Darryl Zanuck, patron de la Fox, il décide de produire seul ses films, grâce aux Artistes associés, ce qui est un pari audacieux au début des années 1950, hostiles à la notion d'auteur-réalisateur telle qu'elle est définie en Europe. Son premier film indépendant est La Lune était bleue (The Moon Is Blue, 1953), adaptation d'une pièce à succès de Broadway. Mais la Ligue de décence et les tenants du Code Hays veulent en interdire certaines répliques. Preminger refuse : c'est un triomphe. Revenu dans le giron de la Fox, il signe une nouvelle réussite en réalisant une œuvre de commande, le western Rivière sans retour avec deux des plus grandes stars d'Hollywood d'alors, Robert Mitchum et Marilyn Monroe. Il s'agit de son unique incursion dans le genre. Le film est tourné dans les décors naturels des parcs nationaux de Banff et de Jasper au Canada. Rivière sans retour est l'un des premiers longs métrages tournés en CinemaScope, avec un format de 2,55:1.

Suivent une série de films sur des sujets sensibles qu'il finance lui-même : la drogue dans L'Homme au bras d'or (The Man with Golden Arm) ; un procès pour viol dans Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder) avec James Stewart et Ben Gazzara ; la création de l'État d'Israël dans Exodus. Parmi ses films les plus connus on trouve aussi Tempête à Washington (Advise and Consent) avec Charles Laughton et Bonjour tristesse avec David Niven, Deborah Kerr, et Jean Seberg. Le critique François Truffaut fait l'éloge de Bonjour tristesse à sa sortie. Pour lui, l'actrice Jean Seberg incarne une « forme de sex-appeal inédite à l'écran ». Otto Preminger meurt en 1986 et repose dans le célèbre cimetière de Woodlawn Cemetery dans le Bronx à New York. Les cinéphiles, notamment depuis les articles de François Truffaut ou de Jacques Rivette, lui portent une grande admiration3 fondée d'abord sur la beauté, la précision et la finesse de sa mise en scène (grâce à son expérience théâtrale et à sa pratique élégante des mouvements de caméra). En 2012, le festival de Locarno lui consacre une importante rétrospective, reprise ensuite à la Cinémathèque française.

Filmographie

  • 1931 : Die grosse Liebe ou The Great Love
  • 1936 : Under Your Spell
  • 1937 : Charmante Famille (Danger, Love at Work)
  • 1938 : Le Proscrit (Kidnapped)
  • 1943 : Margin for Error ou Clare Booth Luce's Margin for Error
  • 1944 : In the Meantime, Darling
  • 1944 : Laura
  • 1945 : Scandale à la cour (US : A Royal Scandal, UK : Czarina)
  • 1945 : Crime passionnel (Fallen Angel)
  • 1946 : Quadrille d'amour (Centennial Summer)
  • 1947 : Ambre (Forever Amber)
  • 1947 : Femme ou Maîtresse (Daisy Kenyon)
  • 1949 : La Dame au manteau d'hermine (That Lady in Ermine) - non crédité au générique
  • 1949 : L'Éventail de Lady Windermere (The Fan ou Lady Windermere's Fan)
  • 1949 : Le Mystérieux Docteur Korvo (Whirlpool)
  • 1950 : Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends)
  • 1951 : La Treizième Lettre (The 13th Letter)
  • 1952 : Un si doux visage (Angel Face)
  • 1953 : La Lune était bleue (The Moon Is Blue)
  • 1953 : Die Jungfrau auf dem Dach (version allemande de La Lune était bleue)
  • 1954 : Rivière sans retour (River of No Return)
  • 1954 : Carmen Jones
  • 1955 : L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm)
  • 1955 : Condamné au silence (US : The Court-Martial of Billy Mitchell, UK : One Man Mutiny)
  • 1957 : Sainte Jeanne (Saint Joan)
  • 1958 : Bonjour tristesse
  • 1959 : Porgy and Bess
  • 1959 : Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder)
  • 1960 : Exodus
  • 1962 : Tempête à Washington (Advise and Consent)
  • 1963 : Le Cardinal (The Cardinal)
  • 1965 : Première Victoire (In Harm's Way)
  • 1965 : Bunny Lake a disparu (Bunny Lake is Missing)
  • 1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown)
  • 1968 : Skidoo (Skidoo)
  • 1970 : Dis-moi que tu m'aimes, Junie Moon (Tell Me That You Love Me, Junie Moon)
  • 1971 : Des amis comme les miens (Such Good Friends)
  • 1975 : Rosebud
  • 1979 : La Guerre des otages (The Human factor)

Hilpert Heinz

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Heinz Hilpert est un acteur, metteur en scène de théâtre et réalisateur allemand, né le 1er mars 1890 à Berlin, mort le 25 novembre 1967 à Göttingen. 

Hilpert Heinz

Hilpert commence sa carrière comme acteur et metteur en scène à Berlin, au Deutsches Theater. De 1932 à 1934, il est à la tête de la Volksbühne Berlin, puis, de 1934 jusqu'à la fin de la guerre il est directeur du Berliner Theater. Après la guerre, il dirige notamment le Deutsches Theater à Constance, puis, de 1950 à 1966, le Deutsches Theater de Göttingen.
 

Filmographie 

Réalisateur

  • 1931 : Drei Tage Liebe
  • 1932 : L'Homme qui ne sait pas dire non (version française)
  • 1933 : Ich will dich Liebe lehren (version allemande)
  • 1934 : Liebe, Tod und Teufel (version allemande)
  • 1935 : Le Diable en bouteille (version française)
  • 1935 : Lady Windermeres Fächer (L'Éventail de Lady Windermere)
  • 1939 : La Peau de chagrin (Die unheimlichen Wünsche)
  • 1948 : L'Homme à l'étoile changeante (Der Herr vom anderen Stern)

 


Brauer Peter Paul

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Peter Paul Brauer (né le 16 mai 1899 à Elberfeld , décédé le 28 avril 1959 à Berlin ) était un producteur de film allemand et réalisateur. 

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Das Mädchen von gestern Nacht - Das Mädchen vom Moorhof.jpg

En 1928, il s'est impliqué dans la production cinématographique aux Pays-Bas. Cette même année, il retourna en Allemagne et, derant plusieurs années, a produit plusieurs courts métrages. Après la prise de contrôle des nazis en Mars 1933, Brauer a été nommé directeur de production à l'UFA . Après 1938, il a dirigé un certain nombre de longs métrages, qui pour la plupart étaient des comédies.

Entre Avril 1939 et Novembre 1940 Brauer a été chef de production de film Terra . Au début de 1940, Brauer a été nommé par le ministre nazi de la Propagande Joseph Goebbels pour produire le film antisémite Jud Süss. Brauer s'est attribué lui-même la tâche de diriger le film, mais il a rencontré des difficultés. Frustré par le retard, Goebbels lui en retire la direction en faveur de Veit Harlan.  Dans les années 1940, Brauer concentré sur la direction a collaboré à certains scénarios.

Filmographie

Producteur

  • 1933: Die Wette
  • 1933: Die verlorene Melodie
  • 1933: Der Herr streitbare Kickel
  • 1933: Der Störenfried
  • 1933: Das 13. Weltwunder
  • 1933: Alles für Anita!
  • 1933: Eine ideale Wohnung
  • 1934: Genies Zwei
  • 1934: Willen Ritter plus large
  • 1934: Lottchens Geburtstag
  • 1934: Liebe und Zahnweh
  • 1934: Ich bin Du
  • 1934: Hochzeit am 13.
  • 1934: Erstens kommt es anders
  • 1935: zu vermieten Zimmer
  • 1935: Dreimal Ehe
  • 1935: Schnitzel fliegt
  • 1935: Der eingebildete Kranke
  • 1935: Das Mädchen vom Moorhof
  • 1935: UFA-Märchen
  • 1935: Avril, Avril!
  • 1936: Früh UBT sich
  • 1937: Bluff
  • 1937: zu Gewitterflug Claudia
  • 1953: Das Herz tanzende

Directeur

  • 1928: Der Boxstudent
  • 1931: Der Erlkönig (directeur et co-scénariste)
  • 1935: Die Gesangsstunde
  • 1935: Der Uhrenladen
  • 1935: Der Grosse Preis von Europa
  • 1936: Vier und ein Mann Mädel
  • 1936: Kalbsragout mit Champignons
  • 1937: Die perfekte Sekretärin
  • 1937: Das Quartett
  • 1938: Das Mädchen von gestern Nacht (co-directeur)
  • 1938: Est-tun, Sybille? (Co-directeur)
  • 1938: Das Verlegenheitskind (co-directeur)
  • 1939: Ich bin wieder da gleich (co-directeur)
  • 1941: Die Nachtigall Schwedische
  • 1941: Die Kellnerin Anna (directeur et co-scénariste)
  • 1942: Sein Sohn (directeur et co-scénariste)
  • 1942: Der Seniorchef
  • 1943: Himmel, wir ein Erben Schloß
  • 1943: Die Jungfern vom Bischofsberg
  • 1944: Glück bei Frauen
  • 1951: Es begann Um Mitternacht

 

Courant Curt

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Curt Courant, ou Curtis Courant, est un directeur de la photographie d'origine allemande, né le 11 mai 1899 à Berlin, mort le 20 avril 1968 à Los Angeles (Californie). 

Courant Curt

En 40 ans de carrière, il a travaillé notamment avec Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Jean Renoir, Charlie Chaplin... Curt Courant est l'oncle du directeur de la photographie belge Willy Kurant. « Dans La Bête humaine,le tournage des plans de Gabin et de Carette sur une vraie locomotive donna d'excellents résultats. [...] Les opérateurs étaient Curt Courant et mon neveu Claude Renoir. Curt Courant était un petit homme sec et léger, un vrai poids-plume. Il risquait constamment d'être enlevé par le vent qui soufflait en diable sur ce studio roulant. Dans plusieurs prises de vues, je dus le prendre dans mes bras pour qu'il ne soit pas balayé par le courant d'air. » — Jean Renoir, Ma vie et mes films, 1974.

Filmographie

  • 1922 : Pierre le Grand (Peter der Große)
  • 1923 : Das Paradies im Schnee
  • 1924 : Komödianten des Lebens
  • 1924 : Zwei Kinder
  • 1925 : Ich liebe dich
  • 1925 : Quo Vadis ?
  • 1925 : Die Insel der Träume
  • 1925 : Liebesfeuer
  • 1926 : Les Frères Schellenberg
  • 1926 : Die Fahrt ins Abenteuer
  • 1926 : Wehe wenn sie losgelassen
  • 1926 : Die Kleine vom Varieté
  • 1926 : Die Welt will belogen sein
  • 1926 : Gräfin Plättmamsell
  • 1926 : Die Flucht in die Nacht
  • 1927 : Csárdáskirálynö
  • 1927 : Der fesche Erzherzog
  • 1927 : Die Czardasfürstin
  • 1927 : Der Kampf des Donald Westhof
  • 1927 : Familientag im Hause Prellstein
  • 1928 : Schuldig
  • 1928 : Shéhérazade (Geheimnisse des Orients)
  • 1928 : Hurrah! Ich lebe!
  • 1929 : Das brennende Herz
  • 1929 : L'Énigme (Die Frau, nach der Man sich sehnt), de Curtis Bernhardt
  • 1929 : La Femme sur la Lune (Frau im Mond), de Fritz Lang
  • 1930 : L'Homme qui assassina
  • 1930 : Le Roi de Paris (Der König von Paris), de Leo Mittler
  • 1930 : Der weiße Teufel
  • 1930 : Die singende Stadt
  • 1930 : Der Hampelmann
  • 1931 : City of Song
  • 1931 : Der Mann, der den Mord beging
  • 1931 : Ma cousine de Varsovie (Meine Cousine aus Warschau) de Carmine Gallone
  • 1931 : Wer nimmt die Liebe ernst...
  • 1931 : Son altesse l'amour
  • 1931 : Le Chanteur inconnu de Victor Tourjansky
  • 1932 : Un peu d'amour
  • 1932 : L'Homme qui ne sait pas dire non
  • 1932 : Raspoutine
  • 1932 : Cœur de lilas, d'Anatole Litvak
  • 1932 : Gitta entdeckt ihr Herz
  • 1932 : Un fils d'Amérique de Carmine Gallone
  • 1932 : Die - oder keine
  • 1932 : Scampolo, ein Kind der Straße (de) de Hans Steinhoff
  • 1932 : Das Abenteuer der Thea Roland
  • 1933 : Ciboulette de Claude Autant-Lara
  • 1933 : Perfect Understanding (en) de Cyril Gardner
  • 1933 : Ich will Dich Liebe lehren
  • 1933 : Johannisnacht
  • 1933 : Cette vieille canaille d'Anatole Litvak
  • 1933 : Le Voleur de Maurice Tourneur
  • 1934 : Amok de Fedor Ozep
  • 1934 : Ces messieurs de la Santé de Pierre Colombier
  • 1934 : Ich heirate meine Frau
  • 1934 : The Iron Duke
  • 1934 : L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much) d'Alfred Hitchcock
  • 1935 : Me and Marlborough (en) de Victor Saville
  • 1935 : The Passing of the Third Floor Back (en) de Berthold Viertel
  • 1935 : Der höhere Befehl
  • 1936 : Cheer Up
  • 1936 : Le Lys brisé (Broken Blossoms)
  • 1936 : She Knew What She Wanted
  • 1936 : Spy of Napoleon
  • 1936 : Dusty Ermine de Bernard Vorhaus
  • 1936 : Man in the Mirror
  • 1937 : Le Mensonge de Nina Petrovna de Victor Tourjansky
  • 1938 : Le Puritain de Jeff Musso
  • 1938 : La Maison du Maltais de Pierre Chenal
  • 1938 : Lumières de Paris de Richard Pottier
  • 1938 : Tarakanowa de Fedor Ozep et Mario Soldati
  • 1938 : Le Drame de Shanghaï de Georg Wilhelm Pabst
  • 1938 : La Bête humaine de Jean Renoir
  • 1939 : Le Corsaire de Marc Allégret (film inachevé)
  • 1939 : Louise d'Abel Gance
  • 1939 : Le jour se lève de Marcel Carné
  • 1939 : Monsieur Brotonneau d'Alexander Esway
  • 1940 : De Mayerling à Sarajevo de Max Ophüls
  • 1947 : Monsieur Verdoux de Charlie Chaplin
  • 1962 : It Happened in Athens de Andrew Marton

 

Baky Josef von

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Josef von Báky, né le 23 mars 1902 à Zombor (Autriche-Hongrie) et décédé le 28 juillet 1966 à Munich, est un réalisateur allemand d'origine austro-hongroise. 

Baky Josef von

Il a fait toute sa carrière de cinéaste en Allemagne, d'abord sous la République de Weimar, ensuite sous le Troisième Reich, enfin en République fédérale allemande. Il est resté célèbre pour son adaptation des Aventures fantastiques du baron Munchhausen (1943), d'après le roman de Carl Leberecht Immermann.

Filmographie

  • 1936 : Intermezzo
  • 1938 : Die Kleine und die große Liebe
  • 1938 : Asszony a válaszúton
  • 1939 : A Varieté csillagai
  • 1939 : Menschen vom Varieté
  • 1939 : Ihr erstes Erlebnis
  • 1940 : Der Kleinstadtpoet
  • 1941 : Annelie
  • 1943 : Les Aventures fantastiques du baron Munchhausen (Münchhausen)
  • 1947 : ...und über uns der Himmel
  • 1948 : Via Mala
  • 1949 : La Chair (Der Ruf)
  • 1949 : Das Tor zum Paradies
  • 1950 : Petite maman (Das Doppelte Lottchen)
  • 1953 : Der Träumende Mund
  • 1953 : Journal d'une amoureuse (Tagebuch einer Verliebten)
  • 1955 : Hotel Adlon
  • 1955 : Dunja
  • 1956 : L'Ensorceleuse (Fuhrmann Henschel)
  • 1957 : Un petit coin de paradis (Robinson soll nicht sterben)
  • 1957 : Les Frénétiques (Die Frühreifen)
  • 1958 : Avouez, Docteur Corda (Gestehen Sie, Dr. Corda!)
  • 1958 : Stefanie
  • 1959 : Der Mann, der sich verkaufte
  • 1959 : Die Ideale Frau
  • 1959 : Marili
  • 1960 : Sturm im Wasserglas
  • 1961 : Die Seltsame Gräfin

 

Anton Karl

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Karl Anton, né le 25 octobre 1898 à Prague, et décédé le 12 avril 1979 à Berlin, est un scénariste, producteur de cinéma et réalisateur tchèque.

Anton Karl

Filmographie

Réalisateur

  • 1922 : Poslední polibek
  • 1922 : Cikáni
  • 1923 : The Kidnapping of Fux Banker
  • 1923 : Tu ten kámen aneb Kterak láskou mozno v mziku vzplanout treba k neboztíku
  • 1925 : Do panského stavu
  • 1926 : Pohádka máje
  • 1926 : Otec Kondelík a zenich Vejvara I.
  • 1927 : Otec Kondelík a zenich Vejvara II.
  • 1930 : Ein Mädel von der Reeperbahn
  • 1930 : Tonischka
  • 1930 : Die Galgentonitonischka
  • 1931 : Der Fall des Generalstabs-Oberst Redl
  • 1931 : Aféra plukovníka Rédla
  • 1931 : Die Nackte Wahrheit
  • 1932 : Maquillage
  • 1932 : Une petite femme dans le train
  • 1932 : Criez-le sur les toits
  • 1932 : Monsieur Albert
  • 1932 : Le Cordon bleu
  • 1932 : Simone est comme ça
  • 1933 : Les Surprises du sleeping
  • 1933 : Un soir de réveillon
  • 1933 : Jsem devce s certem v tele
  • 1933 : Rien que des mensonges
  • 1933 : Le Chasseur de chez Maxim's
  • 1933 : Matricule 33
  • 1933 : Un fil à la patte
  • 1934 : Les Dernières roses
  • 1934 : La Cinquième empreinte
  • 1935 : Monsieur Sans-Gêne
  • 1935 : Arènes joyeuses
  • 1936 : Martha
  • 1937 : Le Cuirassé Sebastopol
  • 1938 : Mit versiegelter Order
  • 1939 : Wir tanzen um die Welt
  • 1940 : Etoile de Rio
  • 1941 : Je t'aimerai toujours
  • 1941 : Le Président Krüger
  • 1942 : Die Sache mit Styx
  • 1943 : Kollege kommt gleich
  • 1943 : Die Wirtin zum Weißen Röß'l
  • 1943 : Die Große Nummer
  • 1944 : Der Große Preis
  • 1944 : Die Hochstaplerin
  • 1946 : Peter Voss, der Millionendieb
  • 1949 : Der Große Fall
  • 1949 : Ruf an das Gewissen
  • 1950 : Verlobte Leute
  • 1952 : Der Weibertausch
  • 1953 : Der Vetter aus Dingsda
  • 1953 : Die Rose von Stambul
  • 1953 : Von Liebe reden wir später
  • 1954 : Clivia
  • 1956 : Die Christel von der Post
  • 1956 : Bonjour Kathrin
  • 1957 : Der Kühne Schwimmer
  • 1957 : Viktor und Viktoria
  • 1960 : Le Vengeur défie Scotland Yard
  • 1964 : "Slim Callaghan greift ein" - Série télévisée

Scénariste

  • 1922 : Cikáni
  • 1922 : Harémy kouzla zbavené
  • 1923 : The Kidnapping of Fux Banker
  • 1923 : Tu ten kámen aneb Kterak láskou mozno v mziku vzplanout treba k neboztíku
  • 1930 : Ein Mädel von der Reeperbahn
  • 1937 : Le Cuirassé Sebastopol
  • 1938 : Mit versiegelter Order
  • 1941 : Menschen im Sturm
  • 1941 : Je t'aimerai toujours
  • 1943 : Die Wirtin zum Weißen Röß'l
  • 1943 : Die Große Nummer
  • 1944 : Der Täter ist unter uns
  • 1944 : Der Große Preis
  • 1946 : Peter Voss, der Millionendieb
  • 1949 : Barry
  • 1953 : Der Vetter aus Dingsda
  • 1953 : Von Liebe reden wir später
  • 1954 : Clivia
  • 1956 : Bonjour Kathrin

Producteur

  • 1930 : Tonischka
  • 1941 : Je t'aimerai toujours
  • 1942 : Die Sache mit Styx
  • 1943 : Die Wirtin zum Weißen Röß'l
  • 1943 : Die Große Nummer
  • 1944 : Die Hochstaplerin
  • 1946 : Peter Voss, der Millionendieb
  • 1949 : Der Große Fall
  • 1949 : Ruf an das Gewissen
  • 1950 : Verlobte Leute

 

McHugh Frank

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Frank McHugh est un acteur américain né le 23 mai 1898 à Homestead, Pennsylvanie (États-Unis), décédé le 11 septembre 1981 à Greenwich (États-Unis).

McHugh Frank

Filmographie

  • 1930 : La Patrouille de l'aube (The Dawn Patrol) : Flaherty
  • 1930 : Top Speed (en) : Tad Jordan
  • 1930 : Bright Lights : A. Hamilton Fish, a Reporter
  • 1930 : College Lovers : Speed Haskins
  • 1930 : The Widow from Chicago : Slug O'Donnell
  • 1930 : Going Wild : 'Rickey' Freeman
  • 1931 : Millie : John 'Johnny' Holmes
  • 1931 : Kiss Me Again : Francois
  • 1931 : The Front Page : 'Mac' McCue
  • 1931 : Up for Murder : Collins
  • 1931 : Men of the Sky
  • 1931 : That's News to Me
  • 1931 : Traveling Husbands : Pinkie
  • 1931 : The Hot Spot
  • 1931 : The Great Junction Hotel
  • 1931 : Bad Company : Doc
  • 1931 : The Big Scoop
  • 1931 : Corsair : 'Chub' Hopping
  • 1931 : The Wide Open Spaces
  • 1932 : Union Depot : The Drunk
  • 1932 : High Pressure : Mike Donahey
  • 1932 : Extra! Extra!
  • 1932 : The Crowd Roars : Spud Connors
  • 1932 : The Strange Love of Molly Louvain : Skeets, a Reporter
  • 1932 : The Dark Horse : Joe
  • 1932 : Blessed Event : Reilly
  • 1932 : Life Begins : Ringer Banks
  • 1932 : Voyage sans retour (One Way Passage) : Skippy
  • 1933 : Le Parachutiste (Parachute Jumper) : Toodles Cooper
  • 1933 : Masques de cire (Mystery of the Wax Museum) : Jim
  • 1933 : Grand Slam : Philip 'Speed' McCann
  • 1933 : The Telegraph Trail : Corporal Tippy
  • 1933 : Private Jones : 'Greasy', the Cook
  • 1933 : Elmer, the Great : High-Hips Healy
  • 1933 : Lilly Turner : David 'Dave' Dixon
  • 1933 : Ex-Lady : Hugo Van Hugh
  • 1933 : Hold Me Tight : Billy
  • 1933 : Professional Sweetheart : Speed Dennis
  • 1933 : Tomorrow at Seven : Clancy
  • 1933 : Footlight Parade : Francis, dance director
  • 1933 : Havana Widows : Mr. Duffy, the Lawyer
  • 1933 : The House on 56th Street : Chester Hunt
  • 1933 : Convention City : Will Goodwin
  • 1933 : Son of a Sailor : Gaga
  • 1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934) : Snap
  • 1934 : Heat Lightning : Frank the Chauffeur
  • 1934 : Let's Be Ritzy : Bill Damroy Robert
  • 1934 : Merry Wives of Reno : Al
  • 1934 : Smarty : George Lancaster
  • 1934 : Voici la marine (Here Comes the Navy) : Wilbur 'Droopy' H. Mullins
  • 1934 : Return of the Terror : Joe the Reporter
  • 1934 : 6 Day Bike Rider : Clinton Hemmings
  • 1934 : Happiness Ahead : Tom Bradley
  • 1935 : Maybe It's Love : Willie Sands
  • 1935 : Le Bousilleur (Devil Dogs of the Air) : Crash Kelly, ambulance driver
  • 1935 : Gold Diggers of 1935 : Humbolt Prentiss
  • 1935 : Tête chaude (The Irish in Us) : Michael 'Mike' O'Hara
  • 1935 : Page Miss Glory : Edward 'Ed' Olson
  • 1935 : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) : Quince, the Carpenter
  • 1935 : Stars Over Broadway : Offkey Cramer
  • 1936 : Freshman Love (en) de William C. McGann : Thomas 'Speed' Hammond
  • 1936 : Moonlight Murder : William
  • 1936 : Snowed Under : Deputy Sheriff Orlando 'Jasper' Rowe
  • 1936 : Guerre au crime (Bullets or Ballots) : Herman McCloskey
  • 1936 : Stage Struck : Sidney 'Sid'
  • 1936 : Three Men on a Horse : Erwin Trowbridge
  • 1937 : Ever Since Eve : Mike 'Mabel DeCraven' McGillicuddy
  • 1937 : Marry the Girl : David 'Party' Partridge
  • 1937 : Mr. Dodd Takes the Air : 'Sniffer' Sears
  • 1937 : Submarine D-1 : 'Lucky' Jones
  • 1938 : Swing Your Lady : Popeye Bronson
  • 1938 : He Couldn't Say No : Lambert T. Hunkins
  • 1938 : Little Miss Thoroughbred : Todd Harrington
  • 1938 : Rêves de jeunesse (Four Daughters) : Ben Crowley
  • 1938 : Boy Meets Girl : Rossetti
  • 1938 : La Vallée des géants (Valley of the Giants) : 'Fingers' McCarthy
  • 1939 : Les Ailes de la flotte (Wings of the Navy) : Scat Allen
  • 1939 : Les Conquérants (Dodge City) : Joe Clemens
  • 1939 : Daughters Courageous : George
  • 1939 : Indianapolis Speedway : 'Spud' Connors
  • 1939 : Dust Be My Destiny : Caruthers
  • 1939 : Sur les pointes (On Your Toes) : Paddy Reilly
  • 1939 : Les Fantastiques années 20 (The Roaring Twenties) de Raoul Walsh : Danny Green
  • 1939 : Four Wives : Ben Crowley
  • 1940 : The Fighting 69th : Terence 'Crepe-Hanger' Burke
  • 1940 : La Caravane héroïque (Virginia City) : Mr. Upjohn
  • 1940 : Voyage sans retour ('Til We Meet Again) : Rockingham T. Rockingham
  • 1940 : Monsieur Wilson perd la tête (I Love You Again) : 'Doc' Ryan
  • 1940 : Ville conquise (City for Conquest) : Mutt
  • 1941 : Four Mothers : Ben Crowley
  • 1941 : Back Street : Ed Porter
  • 1941 : L'Entraîneuse fatale (Manpower) : Omaha
  • 1942 : Échec à la Gestapo (All Through the Night) : Barney, Gloves' chauffeur
  • 1942 : Her Cardboard Lover : Chappie Champagne
  • 1944 : La Route semée d'étoiles (Going My Way) : Father Timothy O'Dowd
  • 1944 : Marine Raiders : Sgt. Louis Leary
  • 1944 : Bowery to Broadway : Joe Kirby
  • 1945 : A Medal for Benny : Edgar Lovekin
  • 1945 : La Foire aux illusions (State Fair) de Walter Lang : McGee
  • 1946 : The Hoodlum Saint : Three Finger
  • 1946 : The Runaround : Wally Quayle
  • 1946 : Little Miss Big : Charlie Bryan
  • 1947 : Easy Come, Easy Go : Carey
  • 1947 : Carnegie Hall : John Donovan
  • 1948 : Quand le rideau tombe (The Velvet Touch) : Ernie Boyle (stage manager)
  • 1949 : Monsieur Joe (Mighty Joe Young) : Windy
  • 1949 : Miss Grant Takes Richmond : Mr. Kilcoyne
  • 1950 : Paid in Full : Ben
  • 1950 : The Tougher They Come : Gig Rafferty
  • 1952 : The Pace That Thrills : Rocket Anderson
  • 1952 : My Son John : Father O'Dowd
  • 1953 : It Happens Every Thursday : Fred Hawley
  • 1953 : Un lion dans les rues (A Lion Is in the Streets) : Frank Rector
  • 1954 : La Joyeuse Parade (There's No Business Like Show Business) : Eddie Dugan, Vicky's Agent
  • 1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) : Festus Garvey
  • 1959 : L'Habit ne fait pas le moine (Say One for Me) : Jim Dugan
  • 1959 : Career : Charlie
  • 1964 : Les Pas du tigre (A Tiger Walks) : Bill Watkins
  • 1967 : Trois gars, deux filles... un trésor (Easy Come, Easy Go) : Captain Jack
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