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Bassermann Albert

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Bassermann Albert Albert Bassermann est un acteur allemand, né à Mannheim (Allemagne) le 7 septembre 1867, décédé à Zurich (Suisse) le 15 mai 1952. Albert Bassermann débute à Mannheim en 1887 au théâtre, domaine où il sera très actif jusqu'en 1951. Après s'être produit au Meininger Hofftheater de Meiningen, entre 1891 et 1895, il s'installe à Berlin. Dans la capitale allemande, entre autres, il joue des pièces au Deutsches Theater de 1899 à 1904 (sous l'administration d'Otto Brahm), puis de 1909 à 1915 (sous l'administration de Max Reinhardt) et, dans l'intervalle, de 1904 à 1909, au Lessing Theater.

L'avènement du nazisme le décide en 1933 à s'installer en Suisse avec son épouse Else Bassermann née Schiff (1878-1961), actrice et scénariste, laquelle a des ascendances juives. Jusqu'en 1938, il poursuit sa carrière théâtrale dans son premier pays d'accueil (ainsi, au Schauspielhaus de Zurich), mais également aux Pays-Bas et en Autriche (notamment à Vienne, au Josefstadt Theater et au Volkstheater).

En 1939, les époux Bassermann choisissent comme second pays d'adoption les États-Unis, où ils resteront jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se produiront — une seule fois — à Broadway, dans la pièce Embezzled Heaven (1944-1945), aux côtés d'Ethel Barrymore. En 1946, ils reviennent en Europe, Albert Bassermann y terminant sa carrière au théâtre (l'ultime fois, à Berlin en 1951, au Schiller Theater). Soulignons ici qu'il avait reçu en 1911 l'Anneau de Iffland (Iffland-Ring) — sans doute la consécration suprême pour un acteur de théâtre germanique —, que chaque détenteur du moment transmet, tel un "passage de flambleau", à un successeur "méritant" qu'il désigne.

Bassermann sera tout aussi actif au cinéma, jouant dans des films muets allemands dès 1913 (à noter que son épouse Else est sa partenaire — et scénariste — d'un certain nombre d'entre eux), puis dans quelques films parlants, jusqu'à son premier exil en Suisse. Il participe à un film français en 1938, avant de reprendre sa carrière cinématographique aux États-Unis, où il tourne à partir de 1940. Après son retour en Europe, il apparaît dans un dernier film — britannique — en 1948, Les Chaussons rouges. Observons que sa prestation dans le deuxième film américain d'Alfred Hitchcock en 1940, Correspondant 17, lui vaudra une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin.

videoFilmographie

  • 1913 : Der Andere de Max Mack
  • 1922 : La Femme du pharaon (Das Weib des Pharao) d'Ernst Lubitsch : Sothis
  • 1922 : Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia) de Richard Oswald
  • 1922 : L'Homme au masque de fer (Der Mann mit der eisernen maske) de Max Glass
  • 1923 : Christophe Colomb (Christoph Columbus) de Márton Garas
  • 1924 : Hélène de Troie (Helena) de Manfred Noa
  • 1929 : Napoléon à Sainte-Hélène (Napoleon auf St. Helena) de Lupu Pick
  • 1929 : Mademoiselle Else (Fräulein Else) de Paul Czinner
  • 1930 : Alraune de Richard Oswald
  • 1930 : Dreyfus de Richard Oswald
  • 1931 : Voruntersuchung de Robert Siodmak (version allemande de Autour d'une enquête — version française coréalisée par Henri Chomette — ; coproduction Allemagne/France)
  • 1931 : 1914, fleurs meurtries (1914, die letzten Tage vor dem Weltbrand) de Richard Oswald
  • 1933 : Ein gewissen her gran de Gerhard Lamprecht
  • 1938 : Le Héros de la Marne ou La Famille Lefrançois d'André Hugon : Colonel von Gelow
  • 1940 : Une dépêche Reuter (A Dispatch from Reuters) de William Dieterle
  • 1940 : Knute Rockne, All American de Lloyd Bacon
  • 1940 : Correspondant 17 (Foreign Correspondent) d'Alfred Hitchcock
  • 1940 : La Balle magique du docteur Ehrlich (Dr. Ehrlich's Magic Bullett) de William Dieterle
  • 1940 : Escape de Mervyn LeRoy
  • 1940 : Nuits Birmanes (Moon over Burma) de Louis King
  • 1941 : Shanghai Gesture (The Shanghai Gesture) de Josef von Sternberg
  • 1941 : Il était une fois (A Woman's Face) de George Cukor
  • 1942 : Lune de miel mouvementée (Once upon a Honeymoon) de Leo McCarey
  • 1942 : Fly-By-Night de Robert Siodmak
  • 1942 : Sabotage à Berlin (Desperate Journey) de Raoul Walsh
  • 1942 : The Moon and Sixpence d'Albert Lewin
  • 1942 : L'Agent invisible (The Invisible Agent) d'Edwin L. Marin
  • 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin
  • 1943 : Madame Curie (titre original) de Mervyn LeRoy
  • 1944 : Depuis ton départ (Since you went away) de John Cromwell
  • 1945 : Rhapsodie en bleu (Rhapsody in Blue) d'Irving Rapper
  • 1947 : The Private Affairs of Bel Ami d'Albert Lewin
  • 1948 : Les Chaussons rouges (The Red Shoes) de Michael Powell et Emeric Pressburger


ThéâtreThéâtre

  • 1944-1945 : Embezzled Heaven, pièce de Ladislau Busk-Fekete et Mary Helen Fay, d'après le roman Le Ciel dilapidé (Der veruntreute Himmel) de Franz Werfel, avec Ethel Barrymore, Eduard Franz, Sanford Meisner (crédité Albert Basserman ; à Broadway)

Comment la Drôme vécut sous l'Occupation

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L'Expresspublié le 11/06/2013 à 00:00 propos recueillis par Laurence Liban

Ancien résistant et auteur de 1939-1945... et se leva le vent de la liberté, Jean Sauvageon est l'un des piliers de l'Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI). Pour L'Express, il revient sur le destin de cette haute terre de résistance que fut la Drôme.



Jean Sauvageon

Jean Sauvageon, figure de la Résistance drômoise

 

Que se passe-t-il dans le département en juin 1940?

Le 17 juin, alors que le maréchal Pétain, président du Conseil, vient de demander l'armistice, l'armée allemande poursuit son avancée vers le sud. Lyon étant déclarée ville ouverte, elle investit Romans dès le 22 juin, où elle se heurte à l'armée française, postée de l'autre côté de l'Isère. Les combats durent jusqu'au 25, date de la signature de l'armistice. Les Allemands demeurent dans la ville jusqu'au 5 juillet, puis refluent vers ce qui est devenu la zone occupée. Désormais, la Drôme est en zone "libre", ou non occupée. Investi des pleins pouvoirs, Pétain instaure l'Etat français le 11 juillet.

Quelles sont les premières mesures du gouvernement?

Son premier souci est d'encadrer les populations, ­notamment la jeunesse. A Die et à Romans, le secrétaire d'Etat Lamirand inaugure une maison de jeunes, le 9 mars 1941. Les Compagnons de France et les Chantiers de jeunesse sont également créés, de même qu'est mis en place l'instrument de propagande que fut la Légion française des combattants, et son service d'ordre, le Service d'ordre légionnaire (SOL). Par ailleurs, Vichy vote le statut des juifs, qui permet d'interner les juifs étrangers. Dès le 17 septembre 1940, le rationnement est instauré. Il se fera par carte le 15 janvier suivant. De plus, les clauses d'armistice prévoyant la livraison à l'Allemagne d'une grande part de la production française, le secteur industriel de Romans, axé sur la fabrication de chaussures et les tanneries, y envoie beaucoup de ses produits. Tout se passe comme si la France était une colonie allemande.

Comment la vie s'organise-t-elle?

Les femmes prennent peu à peu la place des hommes restés prisonniers en Allemagne. Elles investissent les usines ou les exploitations agricoles de ce département très rural. Cette main-d'oeuvre est complétée grâce à l'apport des ­réfugiés hébergés dans les villages. En effet, le 23 mai 1940, 800 Rémois fuyant l'invasion ont débarqué à Romans. S'y ajoutent les Alsaciens et les Lorrains, opposés à l'annexion de leur province, qui arrivent par communautés entières, maire et curé compris. Sans oublier les frontaliers chassés par l'invasion italienne. L'afflux est tel que la région sature. Le 15 novembre, 1000 personnes venues de l'Est devront rester deux à trois jours dans leurs trains, le temps de trouver où les loger. Il faut rappeler que les réfugiés espagnols de 1937, et surtout de 1939, étaient déjà nombreux dans la Drôme. Certains ont été internés dans les camps de Loriol et de Montélimar, avec des antinazis originaires d'Allemagne ou d'Autriche, en France depuis 1933.

Par la suite, peu de soldats rentreront, malgré l'institution de la Relève (un prisonnier libéré contre trois volontaires pour le travail en Allemagne), en juin 1940. La création du service du travail obligatoire (STO), en février 1943, va ­pousser une grande quantité de jeunes à prendre la poudre d'escampette, tandis que d'autres, sans travail donc attirés par le salaire qui leur était promis, partent pour l'Allemagne. Il est à noter que, le 10 mars 1943, une manifestation rassemble des centaines de Romanais et de Péageois, qui s'opposent à l'envoi des requis en l'Allemagne. Si elle n'a pu empêcher le départ du train, elle l'a retardé de plusieurs heures.

De nombreux réfractaires au STO se cachent dans les fermes, où ils deviennent ouvriers agricoles. C'est à partir de là que les premiers maquis se constituent.

Dans quelle mesure la vie quotidienne est-elle affectée?

Les maires sont destitués et remplacés par Vichy tandis que les conseils généraux font place à des conseils nommés. Même si les gens se débrouillent avec un bout de potager et quelques lapins, la situation en ville se durcit peu à peu. Comme partout en France, des manifestations contre la faim sont organisées, à Romans notamment. Elles rassemblent près de 3000 personnes, dont beaucoup de femmes.

Qu'en est-il de la collaboration?

La Légion des volontaires français et la Milice recrutent. Le PPF, parti de Doriot, comptait 279 affiliés dans le département, dont 164 inscrits à Romans. La ville est donc un foyer de collaboration. Mais son identité ouvrière en fait également un foyer de résistance. C'est sur le plan économique que la collaboration fonctionna le mieux, par l'intermédiaire des mouvements agricoles chargés de diriger les productions locales vers l'Allemagne. Les agriculteurs étaient surveillés lors du battage du blé. Les contrôleurs, souvent recrutés parmi les instituteurs, savaient heureusement fermer les yeux et falsifier les documents.

En novembre 1942, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, la zone libre est à son tour occupée. Quelles en sont les conséquences?

L'armée italienne occupe la Drôme jusqu'à la signature de l'armistice entre les Alliés et l'Italie, en septembre 1943. Cette occupation était plus administrative que militaire, elle n'est pas restée dans la mémoire des gens, bien que les troupes de Mussolini aient attaqué des maquis, en particulier dans le Vercors et dans les Baronnies.

Où en est, alors, la Résistance?

Jusqu'en 1941-1942, elle est l'affaire de quelques individus et de petits groupes politiques, sportifs, amicaux. La réaction collective se développe à partir de l'institution du STO, qui provoque un changement radical de l'opinion. Un grand nombre de familles sont touchées par cette mesure, qui dévoile le caractère néo fasciste de Vichy. C'est à la ferme d'Ambel, au-dessus d'Omblèze, que naît l'un des premiers maquis. Ceux-ci se répandront rapidement au nord de la Drôme, dans le Vercors, le Diois et les Baronnies, terres de vallées, de bois et de montagnes en voie de désertification rurale, dont les fermes abandonnées constituent des refuges pour les maquisards. Les sabotages ferroviaires s'intensifient avec l'occupation allemande, qui prend le relais des Italiens en septembre 1943 et, surtout, après le 6 juin 1944.

Comment vivent les Drômois sous la botte hitlérienne?

Les Allemands leur font regretter les Italiens. La répression est plus dure, en particulier à l'égard des juifs, jusque-là plus ou moins protégés par les Italiens. La tension monte d'un cran pour les résistants. Des attentats ont lieu, comme celui de Vercheny, qui cause, en décembre 1943, la mort de 19 permissionnaires allemands et, en représailles, la déportation de 57 Français -37 n'en reviendront pas. Ou encore, le 22 février 1944, le massacre de 35 maquisards à Izon-la-Bruisse et Eygalayes. On croit le débarquement proche, mais rien ne se passe. C'est la déception. Pendant ce temps, le Vercors s'organise. Parvenue dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la nouvelle du débarquement américain en Normandie donne le signal de la mobilisation générale d'une armée de près de 4000 hommes, dont un grand nombre est sans moyens ni formation. Le 9 juin, 700 jeunes sont partis en camions de Bourg-de-Péage. Et sans se cacher!

Entre le 6 juin et les combats pour la libération de la fin août, la Drôme bascule dans l'horreur...

La précipitation avec laquelle la Résistance drômoise applique le "plan vert", qui organise le sabotage des voies ferrées, et engage l'action provoque de nombreuses pertes. Dès le 6 juin, des combats meurtriers se déroulent à Crest et à Etoile-sur-Rhône. Le 12, les Allemands attaquent ­Taulignan, où ils fusillent 15 otages, et Valréas. Dans cette enclave du Vaucluse, 53 otages sont fusillés. Le 15, plus de 1500 soldats investissent le centre de résistance qu'est Saint-Donat : 83 hommes sont pris en otages, 3 sont emmenés à la prison Montluc à Lyon et fusillés le 8 juillet à Portes-lès-Valence. Une cinquantaine de femmes sont violées. Combovin, Plan-de-Baix, Beaufort-sur-Gervanne puis Saou sont bombardées.

Pendant ce temps, la République française a été restaurée au coeur du Vercors. Le 14 juillet, la fête nationale est célébrée à Die par un défilé de résistants. C'est l'euphorie. Mais le 21 juillet, l'assaut allemand, par air et par terre, est lancé par 10000 hommes. Trois jours plus tard, le maquis est anéanti. Mais les crimes se poursuivent. Des dizaines de combattants et de civils périssent à Vassieux. Le 25 juillet ont lieu l'incendie de La Chapelle-en-Vercors et le massacre de 16 jeunes dans ce village. Le 27, les blessés réfugiés dans la grotte de la Luire sont exécutés. Au total, on comptera 840 tués, dont 201 civils.

Comment la Drôme est-elle libérée?

La bataille de Montélimar est un événement déterminant de la guerre. Une semaine de combats au cours desquels les Alliés, débarqués en Provence le 15 août, vont tenter d'empêcher la fuite de l'armée allemande avec le concours de la Résistance. Valence est libérée le 31 août 1944 sans l'aide des Américains. Le département est entièrement libéré le 1er septembre, soit quinze jours après le débarquement en Provence. 

Les chantiers de jeunesse ; avoir 20 ans sous Pétain

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Les chantiers de jeunesseDe la défaite militaire française, nait l´institution particulière des chantiers de jeunesse. Pendant l´été 1940, ils sont créés pour tous les jeunes hommes de 20 ans résidant en zone Sud et ils fonctionnent jusqu´à l´été 1944 sur le territoire national et jusqu´en 1945 outre-Rhin où ils existent depuis 1943. Les chantiers concerneront au total plus de 400 000 jeunes nés entre 1920 et 1924. L´objectif majeur est de remplacer le service militaire, désormais interdit, par une expérience diversifiée associant éducation à transmission des valeurs nationales, activité laborieuse à vie de groupe.

Tout cela dans des montagnes reculées ou en pleine forêt. Beaucoup de régions ont été marquées par les chantiers : de l´Ain à la Corrèze, sans oublier des villes telles que Lyon ou Clermont-Ferrand. Les acteurs Jacques Charron ou Yves Montand, les ministres Olivier Guichard ou Charles Hernu, des patrons comme Antoine Riboud ou des artistes tels que Jean-Pierre Rampal les ont connus et en ont parlé comme les associations d´anciens à visée corporatiste. D´innombrables familles françaises en conservent le souvenir.

Ce livre est la première étude exhaustive des chantiers de jeunesse, permise par des documents exceptionnels. L´idée des chantiers est ancienne à travers ses racines scoutes et internationales, caractéristiques des années 1930. Vichy relaie ce projet en l´amplifiant puis en le détournant au service de l´Occupant. A la clé, une question forte sur la dimension « positive » d´une institution vichyste : a-t-elle protégé les jeunes ? A-t-elle constitué une initiative préparatoire à la Résistance comme le laissent supposer des propos du général de Gaulle ?

Auteur : Olivier Faron
Éditeur : Grasset, Paris
Date de sortie : 02/11/2011
EAN13 : 9782246759713

La milice francaise

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La milice francaise La milice française a été le fer de lance du régime de Vichy. Créée le 31 janvier 1943 par Pierre Laval, chef du gouvernement, elle devait rassembler des volontaires pour défendre l'ordre contre la Résistance et les Alliés. Elle rêvait d'enthousiasme et de dévouement. Un an plus tard, le régime de Vichy est devenu fasciste et déchaîne une âpre politique d'Etat écrasant les maquis (Les Glières), torturant, pillant, et assassinant (Georges Mandel ou Maurice Sarraut). Qui étaient ces miliciens ? Que voulaient-ils ? Que sont-ils devenus, y compris dans la mémoire collective ? Dans cet ouvrage vivant, dramatique et riche, Michèle Cointet, spécialiste de l'occupation, remet en cause biens des idées reçues.

Elle montre la violence radicale exercée en France par la Milice et ses effets sur l'Etat durant la guerre civile entre résistants et « collabos », que nous ne voulons toujours pas regarder en face. Elle nous livre le portrait des plus grands SS français. Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Tours, Michèle Cointet a écrit de nombreux ouvrages sur la Résistance, la collaboration et le gaullisme ; plusieurs ont été couronnés, notamment par l'Académie française. Elle a reçu en 2012 le Grand prix Ouest-France/Société générale, pour sa Nouvelle Histoire de Vichy (Fayard).

Auteur : Michèle Cointet
Editeur : Editions Fayard
Date de parution : 28/08/2013
ISBN : 2213670676
EAN : 978-2213670676

Voyous et collabos la chasse aux juifs

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Vichy la pègre et les nazisCet ouvrage trouve son origine dans le drame personnel de I. Lewendel, qui est né à Avignon en 1936 et vit aujourd'hui à Chicago. Après avoir effectué des recherches sur les Juifs déportés du Vaucluse, il tente, avec B. Weisz, de reconstituer le mécanisme de la Shoah en Provence. Ils décrivent la politique antisémite des nazis et de Vichy ainsi que le rôle de la collaboration.

Vichy, la pègre et les nazis La persécution des Juifs dans la zone libre culmine avec la déportation des Juifs étrangers en août 1942. Un changement important survient après l'invasion de la zone sud, le 11 novembre 1942. Le gouvernement de Vichy commence à « traîner la patte ». De leur côté, les Allemands doivent faire face à leur méconnaissance du terrain et de la langue française, et sont accaparés par des problèmes d'ordre militaire, laissant peu d'effectifs disponibles pour la « chasse » aux Juifs. Ils décident de faire appel à des membres de la pègre locale.

Ces individus louches travaillent alors sur tous les fronts de la répression : renseignements sur le maquis, arrestations de réfractaires au STO, fourniture de marchandises diverses, lutte contre le marché noir, arrestations de Juifs, bref, tout ce qui importe aux polices allemandes. Les détails de la politique antisémite des nazis et de Vichy ainsi que les mécanismes de la collaboration avec les éléments du crime organisé n'ont jamais été aussi précisément décrits.

Cet ouvrage deviendra sans aucun doute une référence majeure pour les historiens comme pour le grand public. « C'est un document d'une grande importance, une extraordinaire source de renseignements et de réflexions sur ce que fut la guerre faite aux Juifs. » Zeev Sternhell « Votre étude est une formidable leçon d'anatomie où vous analysez avec finesse les interactions des organes et décrivez la plupart des cellules. » Raymond Aubrac

 Auteur : Isaac Lewendel avec Bernard Weisz
Préface : Serge Klarsfeld
Éditeur : Nouveau Monde éditions, Paris
Date de sortie : 03/05/2013
EAN13 : 9782365833912

Mort d'un collabo - 13 mai 1943

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Mort d'un collabo - 13 mai 1943Qui a tué le docteur Guérin, le 13 mai 1943, dans une ruelle sombre de Poitiers ? Qui a assassiné son double, Pierre Chavigny, l’éditorialiste virulent du journal collaborationniste L’Avenir de la Vienne ? Afin de raconter ce drame dans toutes ses dimensions jusqu’au procès d’assises retentissant dans lequel intervient Maurice Garçon, l’avocat le plus célèbre de son temps, Gilles Antonowicz repasse toutes les années de l’Occupation dans cette ville de la France ordinaire.

Située à quelques kilomètres au nord de la ligne de démarcation, Poitiers traverse pendant quatre ans toutes les épreuves de la France vaincue et occupée (rationnemement, marché noir, délation, STO, attentats et représailles, rafles de Juifs, arrestations de résistants, camps d’internement, déportations…). Gilles Antonowicz suit la route d’une vingtaine de personnages, du collaborationniste le plus ultra au résistant le plus héroïque en passant par certains serviteurs de Vichy au jeu trouble et ambigu.

En décryptant les alliances improbables qui se nouent, les trahisons qui se préparent, les haines qui se tissent, les vengeances qui s’ourdissent, cette enquête nous plonge dans la vérité des choses et des êtres. Raconter l’assassinat de Guérin alias Chavigny, analyser ce dossier dans lequel intervint Maurice Garçon, c’est passer les années noires au scalpel de la micro histoire, raconter la vie des Français sous l’Occupation, et croiser la route de personnages dont les parcours illustrent les différents chemins où chacun pouvait s’engager, au risque de s’y perdre.

Auteur : Gilles Antonowicz
Date de parution : 02/05/13
Editeur : Scrineo
Collection : Au vif de l'Histoire
ISBN : 978-2-36740-044-0
EAN : 9782367400440

L'homme aux deux visages

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L'homme aux deux visages Ce livre est le fruit d'une vieille fascination vis-à-vis des choix que les individus ont faits pendant la guerre. Fascination d'autant plus grande que je suis issu d'un milieu de juifs communistes pour lesquels l'alternative n'existait pas : s'ils ne résistaient pas, ils mourraient. De ce point de vue, les figures liées de Moulin et Bousquet sont fascinantes. Même milieu petit-bourgeois, radical, franc-maçon, républicain.

Même ambition de provinciaux. Même carrière préfectorale jusqu'en 1940 avec un Bousquet plus courageux et plus brillant. Et l'un devient progressivement Moulin et l'autre Bousquet. Etait-ce écrit ? Non. La vie est pleine d'embranchements et de chemins de retour. Qui sait ainsi que Moulin a été pendant six mois un préfet diligent du régime de Vichy avant d'être mis à la retraite d'office ? Ne l'aurait-il pas été, quel aurait été son itinéraire ? Bousquet est pris dans l'engrenage de l'ambition et de la carrière bureaucratique - mais tout en planifiant la rafle du Vel d'Hiv, il aide des résistants.

Aurait-il décidé à l'été 1943 quand la victoire alliée se dessinait de rejoindre la Résistance, qui serait-il devenu ? Ce livre mêle les itinéraires de Moulin et de Bousquet, du héros et du salaud, les suit pas à pas et essaie de comprendre leurs évolutions psychologiques, les décisions, les concours de circonstances, les hasards, les moments de vérité. Une vie n'est jamais complètement écrite. Il n'y a pas un ADN du bien ou du mal : c'est une lente évolution qui fait pencher d'un côté ou de l'autre.

Auteur : Alain Minc
Date de parution : 02/05/13
Editeur : Grasset
ISBN : 978-2-246-80750-6
EAN : 9782246807506

Auschwitz et après - Tome 1 - Aucun de nous ne reviendra

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Auschwitz et après - Tome 1Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue.

Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. " Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus.

Je ne connais pas d'œuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. " François Bott (L'Express).

Un témoignage essentiel : Dans Aucun de nous ne reviendra, premier tome du cycle Auschwitz et après, Charlotte Delbo revient sur son arrestation en 1942 et son internement au camp de concentration d'Auschwitz . Malgré une oeuvre dense et de premier plan consacrée dans sa plus grande partie à la seconde guerre mondiale, Charlotte Delbo est encore relativement peu connue du grand public. Pourtant ses récits portés par une langue admirable et une voix singulière constituent un témoignage essentiel sur la déportation. Et Aucun de nous ne reviendra en est l'exemple parfait: une voix singulière qui dépeint l'horreur nazie et qui parvient à distiller une certaine luminosité, de la poésie dans ce livre bouleversant afin de montrer que l'humain n'est pas mort à Auschwitz mais aussi pour rendre hommage à ses femmes qui ont partagé son sort à Auschwitz et qui, pour le plus grand nombre, n'en sont pas revenues.

Auteur : Charlotte Delbo
Date de parution : 01/01/01
Editeur : Minuit (Les Editions de)
ISBN : 2-7073-0290-2
EAN : 9782707302908


Nuit et Brouillard

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Nuit et BrouillardNuit et Brouillard est un film documentaire réalisé par Alain Resnais, à l'initiative d'Henri Michel, et sorti en 1955. Il traite de la déportation et des camps d'extermination nazis de la Seconde Guerre mondiale, en application des dispositions dites « Nuit et brouillard » (décret du 7 décembre 1941). Nuit et Brouilard est une commande du Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, un organisme gouvernemental fondé en 1951, dont la fonction était de rassembler de la documentation et de poursuivre des recherches historiques sur la période de l'occupation de la France en 1940-1945, et dont Henri Michel était le secrétaire général.

D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur. Le texte, écrit par Jean Cayrol, est dit par Michel Bouquet. Le film tire son titre du nom donné aux déportés aux camps de concentration par les nazis, les NN (Nacht und Nebel, du nom du décret éponyme du 7 décembre 1941), qui semblaient ainsi vouloir jeter l'oubli sur leur sort.

Réalisé en 1955, dix ans après la fin des hostilités, ce qui assure un certain recul, le film est le premier à poser un jalon contre une éventuelle avancée du négationnisme, ainsi qu'un avertissement sur les risques que présenterait une banalisation, voire le retour en Europe, de l'antisémitisme, du racisme ou encore du totalitarisme. Il reste difficile d'imaginer aujourd'hui la force du film à sa sortie, en 1956, en pleine guerre froide. Travail de documentation serein, calme et déterminé, ce film montre tour à tour comment les lieux des camps de concentration ainsi que le travail d'extermination pouvaient avoir une allure ordinaire, comment cette extermination était organisée de façon rationnelle et sans état d'âme, « technique » en un mot, et comment l'état dans lequel ont été conservés les lieux est loin d'indiquer ce qui jadis s'y perpétrait.

Les images sont accompagnées de la lecture d'un texte de l'écrivain français Jean Cayrol, résistant français déporté dans le KZ Mauthausen en 1943. Son monologue poétique rappelle le monde de tous les jours des camps de concentration, la torture, l'humiliation, la terreur, l'extermination. Dans la version allemande, la traduction allemande, de Paul Celan, diffère parfois de l'original pour des raisons poétiques : elle est restée longtemps le seul texte imprimé en allemand, le texte original de Cayrol a été imprimé en allemand seulement en 1997.

La musique du film a été écrite par le compositeur germano-autrichien politiquement engagé Hanns Eisler. Le 31 janvier 1956, le film remporte le Prix Jean-Vigo. Le film est traditionnellement présenté aux classes de troisième, en France, pour illustrer le chapitre sur la Seconde Guerre mondiale et le nazisme. Le film est également connu pour avoir dû faire face à la censure française qui cherche à estomper les responsabilités de l'État français en matière de déportation. En 1956, la commission de censure exige en effet que soit supprimée du film une photographie d'archives sur laquelle on peut voir un gendarme français surveiller le camp de Pithiviers. Les auteurs et producteurs du film refusent mais sont tout de même contraints de masquer la présence française, en l'occurrence en couvrant le képi du gendarme, signe distinctif principal, par un recadrage de la photographie et une fausse poutre. Cet artifice a depuis été ôté et l'image a retrouvé son intégrité.

Les autorités allemandes demandent également le retrait de la sélection officielle du festival de Cannes 1956 sous prétexte d'une réconciliation franco-allemande. Cette forme de dénégation provoque en retour de nombreuses protestations en Allemagne. Des critiques ont pu être faites à ce film qui distingue mal « camps de concentration » et « camps d'extermination ». À cet égard, il est conforme à la vision de la déportation — essentiellement politique et résistante — qu'on a dans les années 1950-1960. Ainsi, le mot « juif » n'est prononcé qu'une seule fois dans tout le commentaire : dans une liste de victimes de l'extermination, « Stern, étudiant juif d'Amsterdam » est évoqué ; mais les autres victimes, dans cette liste, comme cette « Annette, lycéenne de Bordeaux », ne se voient pas reconnaître leur statut de Juif. Le désir de l'auteur est de fondre les victimes dans un grand ensemble, sans insister sur la spécificité de la Shoah, qui sera dominante après les années 1970.

Cependant, le commentaire de Jean Cayrol et les images d'Alain Resnais gardent aujourd'hui une grande force. Ainsi, les dernières paroles du film, sur un travelling arrière des chambres à gaz dynamitées :

  • « Neuf millions de morts hantent ce paysage.
  • Qui de nous veille de cet étrange observatoire, pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? Quelque part parmi nous il reste des kapos chanceux, des chefs récupérés, des dénonciateurs inconnus …
  • Il y a tous ceux qui n’y croyaient pas, ou seulement de temps en temps.
  • Il y a nous qui regardons sincèrement ces ruines comme si le vieux monstre concentrationnaire était mort sous les décombres, qui feignons de reprendre espoir devant cette image qui s'éloigne, comme si on guérissait de la peste concentrationnaire, nous qui feignons de croire que tout cela est d’un seul temps et d’un seul pays, et qui ne pensons pas à regarder autour de nous, et qui n’entendons pas qu’on crie sans fin. »


Le négationniste Robert Faurisson a exploité, en en déformant le propos, la séquence finale du film dans laquelle apparaît une image du camp d'extermination d'Auschwitz Birkenau tandis que le commentaire énonce que « neuf millions de morts hantent ce paysage ». Dans des écrits répétés depuis les années 1990, Robert Faurisson prétend en effet que le documentaire affirmerait ainsi qu'Auschwitz seul aurait fait 9 millions de victimes : or ce nombre correspondait dans le documentaire à une estimation de l'ensemble des victimes du système concentrationnaire, c'est-à-dire l'objet du Nuit et Brouillard que symbolise l'image de Birkenau. Cette estimation par ailleurs excessive correspondait à l'état limité des recherches sur le sujet au milieu des années 1950. Selon l'analyse de Gilles Karmasyn, qui souligne qu'aucun historien n'a jamais avancé un tel chiffre concernant Auschwitz, « il s’agit pour Faurisson de gonfler l’estimation maximale du nombre de morts d’Auschwitz afin de montrer à quel point on aurait avancé des évaluations grotesques, les derniers textes de Faurisson attribuant plus ou moins explicitement cette estimation aux historiens. Il s’agit de les décrédibiliser et de prétendre qu’ils ne travaillent pas sérieusement (sous-entendu : « contrairement aux “révisionnistes” »). Cette falsification a été également reproduite par Roger Garaudy. Pour Ewout Van Der Knaap, auteur d'une étude sur l'accueil international réservé à Nuit et Brouillard, « Cet argument fallacieux a prouvé au contraire la célébrité et la force de Nuit et Brouillard, qui peut fonctionner à la fois comme un point de repère de la mémoire et comme un totem à abattre. »

videoFiche technique

  • Titre : Nuit et Brouillard
  • Réalisation : Alain Resnais
  • Assistante réalisateur : Anne Sarraute
  • Scénario : Jean Cayrol
  • Photo : Ghislain Cloquet - Sacha Vierny
  • Musique : Hanns Eisler
  • Producteur : Anatole Dauman
  • Voix-off : Michel Bouquet
  • Pays d’origine : France
  • Langue : français
  • Genre : documentaire
  • Durée : 32 minutes
  • Date de sortie : 1956


videoDistribution

  • Michel Bouquet le narrateur (voix) (non crédité)
  • Reinhard Heydrich lui-même (derrière Hitler) (non crédité) (images d'archives)
  • Heinrich Himmler lui-même (avec Hitler) (non crédité) (images d'archives)
  • Adolf Hitler lui-même (vue de la parade) (non crédité) (images d'archives)
  • Julius Streicher lui-même (discours) (non crédité) (images d'archives)

Ciboulette

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CibouletteCiboulette est un film français de Claude Autant-Lara, sorti en 1933. Le film est une adaptation, assez peu respectueuse, de l'opérette de Reynaldo Hahn, Francis de Croisset et Robert de Flers. L’action se passe à Paris et à Aubervilliers en 1867. Acte I - 1er tableau : Le cabaret du chien qui fume. 2e tableau : Le carreau des Halles - La jeune Ciboulette est maraîchère aux Halles. Sa voisine sur le carreau, la mère Pingret lui prophétise un beau mariage. Mais pour que la prédiction se réalise, il lui faudra auparavant découvrir son futur époux sous un chou, blanchir la perruque rousse d’une rivale et recevoir un billet de faire-part sur un tambour basque. Antonin de Mourmelon, jeune et riche benêt, qui vient d'être plaqué par sa maîtresse, la cocotte Zénobie, au profit de l’avantageux capitaine Roger, promène son désespoir dans les Halles où il fait la connaissance de Ciboulette. Les deux jeunes gens sympathisent, mais doivent bientôt se quitter.

Acte II - 3e tableau : A Aubervilliers, chez le père Grenu - Antonin s'endort sous un tas de choux dans la carriole de Ciboulette, qui se rend à Aubervilliers chez son oncle Grenu, accompagnée de Duparquet, qui n'est autre que le Rodolphe vieilli de "La vie de Bohème". À la ferme du père Grenu, Ciboulette, enchantée, découvre Antonin. Première prophétie réalisée. Les deux jeunes gens se plaisent de plus en plus : Ciboulette est déjà amoureuse ; Antonin hésite encore entre le souvenir de Zénobie et le charme de la petite maraîchère.

Zénobie arrive à la ferme en joyeuse compagnie. Ciboulette enferme Antonin dans la cave afin qu'il ne soit pas tenté de courir après son ancienne maîtresse. Bien entendu, Ciboulette et Zénobie se disputent et la deuxième prophétie est bientôt remplie : la rousse cocotte reçoit sur la tête un panier rempli de farine. Un peu plus tard, Ciboulette raconte l'incident à Antonin qui lui reproche vertement sa façon d'agir. Échanges verbaux orageux entre les " deux futurs époux ". Le jeune benêt, persuadé que Zénobie l’aime toujours, s’en va la retrouver. Ciboulette est aussi furieuse que désespérée. Mais Duparquet-Rodolphe est là. Il a décidé d’aider ces deux enfants. Ayant remarqué la jolie voix et la fantaisie de la jeune fille, il va tenter de lui faire conquérir Paris sous le pseudonyme de Conchita Ciboulero.

Acte III - 4e tableau : une soirée chez Olivier Métra - Duparquet présente la jeune maraîchère à Olivier Métra, le célèbre compositeur de valses et voici notre héroïne bien partie pour devenir une grande vedette. Tous les personnages se retrouvent à une soirée donnée par Olivier Métra, à laquelle Ciboulette apparaît masquée. Antonin, invité par Duparquet, promène sa tristesse. Ayant définitivement rompu avec Zénobie, il ne pense qu’à Ciboulette dont il a perdu la trace ; il décide d'en finir avec la vie. Aidé par Duparquet, il rédige son propre billet de décès qui sera remis, au cours de la soirée, sur un tambour basque à Conchita-Ciboulette. Antonin finit par reconnaître Ciboulette. La troisième condition étant remplie, les deux amoureux peuvent sans crainte tomber dans les bras l'un de l'autre.

videoFiche technique

  • Titre français : Ciboulette
  • Réalisation : Claude Autant-Lara
  • Scénario, Adaptation et dialogues : Claude Autant-Lara, Jacques Prévert, d'après la pièce de Francis de Croisset et Robert de Flers
  • Décors: Lazare Meerson, Alexandre Trauner
  • Costumes : Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Lou Bonin
  • Photographie : Charles Bauer, Curt Courant
  • Son : William Wilmarth
  • Montage : Henri Taverna, André Versein
  • Musique : Reynaldo Hahn
  • Sociétés de production : Pathé-Natan, Cipar Films
  • Société de distribution : Pathé Consortium Cinéma
  • Pays d’origine : France
  • Langue originale : français
  • Format : Noir et blanc — son Mono
  • Genre : Comédie musicale
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie : France : 10 novembre 1933


videoDistribution

  • Simone Berriau : Ciboulette
  • Robert Burnier : Antonin
  • Armand Dranem : Le père Grenu
  • André Urban : Monsieur Duparquet
  • Madeleine Guitty : La mère Pingret
  • Georges Pomiès : Olivier Métra
  • Thérèse Dorny : Zénobie
  • Guy Ferrant : Roger de Lansquenet
  • Marcel Duhamel : Le voleur
  • Jacques Prévert : L'Âne
  • Ginette Leclerc : Une cocotte
  • Viviane Romance : Une cocotte
  • Monique Joyce : Une cocotte
  • Christiane Dor : La servante
  • Marie-Jacqueline Chantal : Une invitée chez Métra
  • Lucien Raimbourg : Victor
  • Raymond Bussières : un clochard
  • Charles Camus : Grisart
  • Louis Florencie : Trancher
  • Pedro Elviro (Pitouto) : Arthur et Meyer
  • Eugène Stuber : Un fort des halles et un faune
  • Robert Casa
  • Jean Lods
  • Max Morise
  • Léon Moussinac

Knock

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KnockKnock, ou Le triomphe de la médecine est un film français réalisé par Roger Goupillières et Louis Jouvet en 1933. A Saint-Maurice, toute la population se porte bien, et le docteur du village n'est payé qu'une seule fois par an pour ses rares consultations. Lorsque le docteur Knock, pour qui "tout bien portant est un malade qui s'ignore", arrive en ville, tout change radicalement. Les habitants se découvrent des maladies, s'alitent et font fructifier les affaires de Knock et du pharmacien. Alors que deux dentistes viennent récemment d'être condamnés parce qu'ils abîmaient volontairement les dents de leurs patients pour leur facturer des soins, la redécouverte de Knock, et de sa vision particulière de la médecine, peut faire froid dans le dos, ou rire jaune.

Comme César reste lié à Raimu et Rhett Butler à Clark Gable, on n'imagine mal le docteur Knock sous des traits différents que Louis Jouvet, les cheveux plaqués en arrière, parfois recouverts d'un chapeau melon, ses petits yeux cachés derrière des lunettes rondes. Pourtant voilà, plus qu'un autre, un film où les détracteurs de l'acteur se régaleront à argumenter que Jouvet déclame son texte comme un comédien sur scène, sans naturel, avec une intonation insupportable. Les autres, et j'en fais partie, répèteront à qui veut l'entendre que Jouvet était vraiment un des plus grands.

Objet de discordes entre les cinéphiles le docteur Knock ? Il fut déjà pendant son tournage l'enjeu de toutes les convoitises, puisque "tout Paris" voulait être de cette aventure, annoncée fameuse. Jouvet lui-même engagea quelques un de ses protégés, comme le jeune Jacques Monod, et se chargea de la direction artistique. Un des biographes de Louis de Funès, Jean-Jacques Jelot-Blanc*, rapporte que le tournage, de fait, fut houleux, entre un acteur "perdant son temps au cinéma" mais se mêlant constamment de la mise en scène, et un jeune réalisateur qui aurait bien aimé faire son travail. Jacques Becker, voisin de tournage, vint même parfois sur le plateau pour tenter de réconcilier les deux hommes, en vain !

Les fils de Louis de Funès ont rappelé il y a quelques années à quel point leur père fut énervé par l'attitude des distributeurs qui ressortaient des films où il faisait une apparition alors qu'il était devenu une vedette. De fait, il n'est pas rare de trouver des affiches de Knock annonçant son nom dans les seconds rôles, alors qu'il n'apparaît que ... 10 secondes à l'écran. Jean Carmet quant à lui, a un vrai rôle, celui du moqueur qui devient infirmier. Le film est donc l'occasion de retrouver quelques bons acteurs, tels que Pierre Renoir en pharmacien soudain débordé, Pierre Bertin en instituteur candide, persuadé d'être porteur de germes, ou Jean Brochard en médecin confrère de Louis Jouvet. Ce personnage central de l'histoire est censé être le plus honnête docteur, veillant à la bonne santé de ses concitoyens, même si au début de l'histoire il vend son cabinet en arguant qu'il est très rentable.

Le texte est un classique du théâtre et l'adaptation cinématographique ne peut vraiment s'en démarquer, offrant souvent une succession de scènes, mais tellement réjouissantes qu'on oublie ce détail pourtant rédhibitoire dans bien des cas. La finesse des dialogues, leur humour noir et leurs réflexions cyniques sont un régal à écouter, d'autant que certains passages restent au delà de la farce des moments terriblement sombres et pessimistes quant à l'avenir des hommes face à la médecine (le passage près de la fenêtre entre Jouvet et Brochard). La fin, sur un regard diabolique de Louis Jouvet, questionne encore : le médecin alité est-il le fruit de l'escroc Knock ou la preuve vivante de son génie de la médecine ?

videoFiche technique

  • Réalisation : Roger Goupillières et Louis Jouvet
  • Scénario : D'après la pièce de Jules Romains
  • Adaptation : Georges Neveux, Eugène Bernstein
  • Dialogue : Jules Romains
  • Images : Fédote Bourgassof, René Colas
  • Musique : Jean Wiener
  • Décors : Lucien Aguettand
  • Montage : Jean Feyte
  • Pellicule 35 mm - noir et blanc
  • Production : Georges Marret (France)
  • Première présentation le 08/11/1933
  • Durée : 95 minutes
  • Genre : Comédie


videoDistribution

  • Louis Jouvet : Le docteur Knock
  • Madeleine Ozeray : Mariette, l'infirmière
  • Iza Reyner : La dame en noir
  • Germaine Albert : Mme Parpalaid
  • Jane Loury : Mme Mousquet
  • Marguerite Ducouret : Mme Rémy, la patronne de l'hôtel
  • Christiane Jean : Une infirmière
  • Thérèse Dorny : La dame en violet
  • Robert Le Vigan : Mr Mousquet, le pharmacien
  • Alexandre Rignault : Le premier gars
  • Yves Deniaud : Le tambour de ville
  • Robert Moor : L'instituteur
  • Romain Bouquet : Mr Michalon, le maire
  • Sorges : Scipion
  • Henri Saint-Isles : Le second gars
  • Rosen : Joseph
  • Louis Zellas : Raffalens
  • Delacour : Le portier

Divine

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DivineDivine est un film français de Max Ophüls sorti en 1935, qui dépeint l'atmosphère du music-hall, vu des coulisses. Le scénario a été écrit par Colette. L'actrice Simone Berriau y tient l'un de ses plus beaux rôles. Une fille de la campagne monte à Paris et entre dans un music-hall de troisième ordre où elle va perdre ses illusions.











videoFiche technique

  • Titre : Divine
  • Réalisateur : Max Ophüls
  • Scénario : Colette, Jean-Georges Auriol, Max Ophuls
  • Chef-opérateur: Roger Hubert
  • Musique : Albert Wolff
  • Lyrics : Roger Féral
  • Montage : Leonide Moguy
  • Décors : Jacques Gotko, Robert Gys
  • Assistants réalisateur : Ralph Baum, Pierre de Hérain, Colette de Jouvenel (Colette)
  • Durée : 82 minutes
  • Sortie : France 1935


videoDistribution

  • Simone Berriau: Divine (Ludivine Jarisse)
  • Gina Manès: Dora
  • Catherine Fonteney: Mme Jarisse
  • Thérèse Dorny: La Poison
  • Georges Rigaud: Le Lait (Antonin)
  • Philippe Hériat: Lutuf-Allah
  • André Gabriello: Coirol
  • Paul Azaïs : Victor
  • Jeanne Véniat: Mme Martelli
  • Nane Germon: Zaza
  • Yvette Lebon: Roberte
  • Marcel Vallée: Le directeur
  • Jeanne Fusier-Gir: Mme Nicou

On a volé un homme

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On a volé un hommeOn a volé un homme est un film français réalisé par Max Ophüls, sorti en 1934. Un homme d'affaires kidnappé tombe amoureux de sa geôlière. « Ce second film français d'Ophüls fut un échec, estimable quand même vu les énormes handicaps de l'entreprise.[...] Le succès commercial vint contrebalancer un peu les servitudes, moins toutefois que ne l'espéraient les producteurs. La critique eut, en revanche, la dent assez dure, à juste titre. On ne retint guère de ce film que quelques décors insolites et les costumes luxueux de la vedette Lili Damita. » — Claude Beylie, Max Ophüls, Éditions Seghers, 1963.










videoFiche technique

  • Titre : On a volé un homme
  • Titre international : Man Stolen
  • Réalisation : Max Ophüls
  • Scénario : René Pujol, Hans Wilhelm (en)
  • Chefs opérateur : René Colas, René Guissart
  • Musique : Walter Jurmann (en), Bronislau Kaper
  • Décorateur : Max Heilbronner (de)
  • Monteur : Ralph Baum
  • Assistant réalisateur : Ralph Baum
  • Production : Les Productions Fox Europa
  • Producteur : Erich Pommer
  • Durée : 60 min
  • Date de sortie : France : 13 mars 1934


videoDistribution

  • Lili Damita : Annette
  • Charles Fallot : Victor
  • Lucien Callamand : Legros
  • Fernand Fabre : Robert
  • Henri Garat : Jean de Lafaye
  • Robert Goupil : Legros
  • Pierre Labry : Balafre
  • Raoul Marco : l'inspecteur
  • Nina Myral : la vieille femme
  • Pierre Piérade : Rémy
  • Guy Rapp
  • André Siméon

Ménilmontant

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MénilmontantMénilmontant est un film français de René Guissart sorti en 1936. Trois pauvres diables trouvent une bague qu'ils rapportent à sa propriétaire une dame richissime, et refusent une récompense. Elle va cependant combler leurs rêves, leur allouant de gros crédits pour que soit construit à Ménilmontant un jardin réservé aux enfants.











videoFiche technique

  • Réalisation : René Guissart
  • Scénario : Yves Mirande, d'après un roman de Roger Devigne
  • Date de sortie : 20 novembre 1936 en France1
  • Production : Paris-Ciné-Films
  • Musique : Armand Bernard
  • Durée : 89 minutes


videoDistribution

  • Gabriel Signoret : le père Chinelle
  • Pierre Larquey : le père Jos
  • Josette Day : Julie
  • Thérèse Dorny : Toinon
  • Valentine Tessier : Mme Collinet
  • Bernard Lancret : Roland
  • Georges Bever : le père Martin
  • Armand Lurville : Ganduron
  • Robert Seller : Hardel
  • André Rehan : le domestique de Mme Collinet
  • Marcel Mouloudji : Toto
  • Paulette Élambert : Riquette
  • Jacotte Muller : Zette
  • Ginette Nassula : Nini
  • Jacques Chevalier : Lulu
  • Lise Hestia : la concierge
  • Lona Dilva : la chanteuse des rues
  • Jean-Pierre Thisse : le petit chanteur
  • Roger Doucet : le joueur d'accordéon
  • Palmyre Levasseur : une commère
  • Yvonne Yma : une commère
  • Liliane Lesaffre : la bonne de Mme Collinet
  • André Nicolle : le gardien du parc

Passé à vendre

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Passé à vendre est un film français réalisé par René Pujol et sorti en 1937. Maryse fait du chantage à ses anciens amants en menaçant de citer leurs noms dans ses mémoires. Mais un véritable maitre chanteur fait son apparition et encaisse les chèques à sa place.

videoFiche technique

  • Réalisation : René Pujol
  • Scénario : René Pujol, Aladar Laszlo
  • Date de sortie : 5 mars 1937
  • Durée : 96 minutes
  • Production : Universum Film


videoDistribution

  • Jeanne Aubert : Maryse Lancret
  • Pierre Brasseur : Bob
  • Max Michel : André Ferry
  • Thérèse Dorny  : Marthe Dupont
  • Max Maxudian : Le banquier
  • Charles Dechamps : Le compte
  • Jean Aquistapace : Enrico - le chanteur
  • Jean Aymé
  • Henri Beaulieu
  • Jean Daurand
  • Jacques de Féraudy
  • Albert Duvaleix
  • Ginette Leclerc
  • Jacques Louvigny
  • Gaston Mauger

Un de la légion

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Un de la légionUn de la légion est un film français réalisé par Christian-Jaque en 1936. Fernand est un homme totalement dominé par sa femme « Toutoune. » Un beau jour il est dévalisé par un malandrin qui, après l'avoir saoûlé, l'assomme et fait l'échange des papiers d'identité. Il se réveille sur un bateau qui conduit en Algérie les recrues de la Légion étrangère, avec les papiers de celui qui l'a dévalisé et qui avait signé un engagement à la Légion.

Après des débuts pénibles, la vie de légionnaire finit par faire de lui un autre homme qui, pour rien au monde, ne veut reprendre sa vie banale et futile. Il devient un héros, se fait décorer de la Légion d'honneur et finit par rempiler sous son vrai nom.





videoFiche technique

  • Réalisateur : Christian-Jaque
  • Scénario : Paul Fékété, d'après une nouvelle de J.D Newson Comment Forbes Smith partit pour la légion
  • Adaptation et dialogues : Paul Fékété
  • Assistants réalisateurs : François Carron, Jean Manse
  • Images : Fred Langenfeld, Charles Suin, André Germain
  • Photographe de Plateau : Léo Mirkine
  • Musique : Mahieddine, Casimir Oberfeld
  • Décors : Pierre Schild
  • Son : Jacques Hawadier
  • Montage : André Versein, William Barrache
  • Production : Les productions Calamy
  • Directeur de production : Joe Francis
  • Durée : 91 min
  • Tournage en juin 1936, à Marseille, Sidi Bel Abbès et différents sites d'Afrique du Nord
  • Pellicule 35 mm, noir et blanc
  • Genre : Comédie dramatique
  • Première présentation le 18 septembre 1936


videoDistribution

  • Fernandel : Fernand, Esculape, Siméon Espitalion
  • Suzy Prim : Maryse
  • Thérèse Dorny : Antoinette Espitalion dite Toutoune
  • Paul Azaïs : Turlot
  • Robert Le Vigan : Le sergent Leduc
  • Daniel Mendaille : Charlin
  • Arthur Devère : Joseph Vandercleef
  • Jacques Varennes : Pierrot Durand
  • Rolla Norman : Le capitaine Carron
  • Paul Amiot : Le colonel
  • Jean Kolb : Le médecin-chef
  • Marcel Vidal : Maître Troude
  • Régine Dancourt : L'amie de Pierrot
  • Georges Malkine : Le légionnaire russe
  • Eugène Stuber : Un légionnaire

Le Cantinier de la coloniale

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Le Cantinier de la colonialeLe Cantinier de la coloniale est un film français réalisé par Henry Wulschleger et sorti en 1938. Un modeste cantinier se retrouve à la tête d'un héritage aussi élevé qu'inattendu. Il devra alors faire face à la jalousie de ses supérieurs, aux demandes incessantes de ses camarades et aussi aux avances d'un jeune marquis et d'un jeune comte qui désirent, par intérêt, épouser sa fille, elle-même amoureuse d'un avocat effectuant son service militaire.











videoFiche technique

  • Titre : Le Cantinier de la coloniale
  • Réalisation : Henry Wulschleger
  • Scénario : Yves Mirande
  • Chef-opérateur : René Colas
  • Musique : Vincent Scotto
  • Montage : Jean Pouzet
  • Décors : Lucien Carré
  • Durée : 106 minutes
  • Date de sortie : France : 17 mai 1938


videoDistribution

  • Bach: Piéchu
  • Thérèse Dorny: Mme Piéchu
  • Yvette Lebon: Lucie Piéchu
  • Saturnin Fabre: le capitaine
  • Marguerite Templey: la marquise
  • Rellys: Croquebol
  • Pierre Tichaldel (crédité "Tichadel"): Tréblard
  • Géo Tréville: le comte
  • Georges Prieur: le marquis
  • Line Dariel: Zulma, la cuisinière
  • Léopold Simons (crédité "Simons"): Alphonse Boivin
  • Pierre Feuillère: le jeune marquis
  • Gilbert Gil: l'avocat
  • Pierre Magnier: le colonel
  • Claude Marty: l'adjudant
  • Marguerite de Morlaye (créditée "Mme de Morlaye"): la comtesse
  • Pierre Athon: le sergent
  • Saint-Allier: le sergent-major
  • René Lacourt (crédité "Lacourt"): le caporal
  • Albert Broquin (crédité "Broquin"): Bardenave
  • Roger Legris (crédité "Legris"): le jeune comte
  • Léonce Corne: le notaire
  • André Numès fils (crédité "Numès fils"): le garçon de cantine
  • Robert Moor: l'américain
  • Paul Gury: le chef de musique
  • Nérys: le sous-chef de musique

À nous deux, madame la vie

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A nous deux, madame la vie est un film français réalisé par René Guissart et Yves Mirande, sorti en 1937. Deux employés de banque aiment Lucie, leur collègue. Ils volent de l'argent dans la caisse pour jouer aux courses. Jean gagne et Paul se retrouve en prison pour cinq ans. À sa sortie, il découvre que Jean est devenu un homme d'affaires et qu'il a épousé Lucie.

videoFiche technique

  • Titre : À nous deux, madame la vie
  • Réalisation : René Guissart et Yves Mirande
  • Scénario et dialogues : Yves Mirande
  • Musique : René Gota et Albert Wolff
  • Photographie : René Colas et Philippe Agostini
  • Décors : Georges Wakhevitch et Jacques Gotko
  • Directeur de production : Paul Bentata
  • Société de production : Eden Productions
  • Distribution : Les Films Fernand Rivers (Paris)
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Drame
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : 26 mars 1937


videoDistribution

  • André Luguet : Jean
  • Simone Berriau : Lucie
  • Jean-Louis Barrault : Paul
  • Jeanne Marie-Laurent : la mère de Lucie
  • Raymond Aimos : Toto, un prisonnier
  • Thérèse Dorny : la femme de Toto
  • Georgel : le patron du bal musette
  • Paul Amiot : Gaston
  • Maurice Devienne
  • Jean Brochard
  • Titys
  • René Dary
  • Guy Berry
  • Max Doria
  • Émile Saulieu
  • André Réhan
  • Fred Adison et son orchestre

Katia

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KatiaKatia est un film français réalisé par Maurice Tourneur, sorti en 1938. 1857, la jeune Catherine Dolgorouki, dite Katia, fait la connaissance du Tsar Alexandre II dans le château familial des Dolgorouki. Elle le rencontre à nouveau, deux ans plus tard, à l’Institut Impérial de Smolny où elle est pensionnaire. Défiant les convenances, le Tsar l’emmène en promenade en traîneau. Séduit par sa beauté et son impertinence, il tombe amoureux. Quelques années plus tard, vivant près de la cour, elle devient la maîtresse du Tsar mais très vite Katia doit s’exiler en France par peur du scandale. Invité par Napoléon III, Alexandre II se rend à Paris et retrouve Katia qu’il n’a jamais cessé d’aimer.

De retour en Russie, les deux amants se voient fréquemment et pour la rencontrer, Alexandre II n’hésite pas à affronter le danger en sortant du palais sans protection malgré les menaces d’attentats terroristes. Craignant pour la vie de son mari, la Tsarine, très malade, demande à Katia de devenir sa demoiselle d’honneur pour qu’elle s’installe au palais afin d’éviter tout danger. Sous l’influence de Katia, Alexandre II tente de réformer le pays et veut lui octroyer une Constitution. Après la mort de la tsarine, Alexandre épouse Katia et projette de la consacrer Impératrice mais à la veille de la cérémonie Alexandre II périt dans un attentat. Le nouveau Tsar abolira le projet d’Alexandre II.

En 1937, c'est à Raymond Bernard que l'on propose de réaliser "Katia", déjà avec Danielle Darrieux, à partir d'une adaptation du roman par Henri Decoin, le mari de D. Darrieux à l'époque. Mais elle part aux États-Unis en septembre sans que rien n'ait encore été tourné et son retour en France est retardé plusieurs fois. Finalement, R. Bernard renonce à ce film pour se consacrer à "J'étais une aventurière" (avec Edwige Feuillère) et c'est Maurice Tourneur qui va le réaliser en 1938.

videoFiche technique

  • Titre original : Katia
  • Réalisation : Maurice Tourneur
  • Assistant : Louis d'Hee
  • Scénario : Jean-Jacques Bernard et Jacques Companeez d'après le roman de la princesse Marthe Bibesco (alias Lucile Décaux)
  • Dialogue : Jean-Jacques Bernard et Lucile Décaux
  • Direction artistique : Guy de Gastyne
  • Décors : Alexandre Arnstam et Guy de Gastyne
  • Costumes : Alexandre Arnstam et Boris Bilinsky
  • Photographie : Robert Lefebvre et André Germain
  • Son : Paul Duvergé et Paul Planson
  • Montage : Roger Mercanton
  • Musique : Wal-Berg
  • Société de production : Metropa Films
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Langue : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : drame historique
  • Durée : 89 minutes
  • Date de sortie : France 19 octobre 1938, États-Unis 22 décembre 1939


videoDistribution

  • Danielle Darrieux : Katia
  • John Loder : Le Tsar Alexandre II de Russie
  • Aimé Clariond : Le comte Schowaloff
  • Marie-Hélène Dasté : La Tsarine
  • Jeanne Provost : Mademoiselle Trépeau
  • Marcel Carpentier : Le général Potapoff
  • Thérèse Dorny : La baronne
  • Marcelle Praince : La grande-duchesse
  • Génia Vaury : L'Impératrice Eugénie
  • Raymond Aimos : L'ouvrier parisien
  • Marcel Simon : le prince Dolgorouky
  • Charlotte Lysès : la directrice du pensionnat
  • Maurice Schutz : l'évêque
  • Jacques Erwin : Troubetskoï
  • André Carnège : le grand-duc
  • Paul Escoffier : le médecin
  • Germaine Michel : Sidonie
  • Georges Flateau : l'empereur Napoléon III
  • Georges Douking : l'espion
  • André Varennes : Ivanoff
  • Pierre Labry : le sergent de police
  • Eddy Debray : le terroriste
  • Jean Ayme : le valet des Dolgorouky
  • Georges Prieur : le chambellan
  • Paul Marthès : l'ambassadeur turc
  • Ginette d'Yd : une dame d'honneur
  • Anthony Gildès : un dignitaire
  • Robert Favart : un officier

Borelli Lyda

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Borelli LydaLyda Borelli (Gênes, 22 mars 1884 - Rome, 1er juin 1959) fut une actrice au théâtre et au cinéma et une diva du cinéma muet italien. Lyda Borelli naquit dans le quartier de Rivarolo au sein d'une famille d'artistes (son père, Napoleone, et sa sœur, Alda, étaient acteurs), et elle commença sa carrière au théâtre, en 1902. En 1904 elle fit partie de la compagnie de Virgilio Talli avec Emma Gramatica et elle joua le rôle de Favetta dans la première représentation de La figlia di Iorio de Gabriele D'Annunzio. En peu de temps elle devint une des prime donne les plus appréciées et les plus célèbres du théâtre italien, considérée comme l'héritière de la grande Eleonora Duse, aux côtés de laquelle elle joua en 1905.

En 1913, alors qu'elle était dans la compagnie Piperno-Borelli-Gandusio, elle joua dans son premier film, Ma l'amor mio non muore, dirigé par Mario Caserini. Le film eut un très grand succès, et Lyda Borelli devint rapidement une diva aimée et admirée du public. Des néologismes comme « borellismo » et « borelleggiare » apparurent, montrant le phénomène d'imitation qu'elle avait déchaîné dans le public féminin. Sa renommée n'était égalée que par l'autre diva, Francesca Bertini.

Lyda Borelli était une actrice capable d'une grande expressivité physique, d'une gestualité ample et emphatique, tout à fait en accord avec les goûts de la critique et des spectateurs de l'époque. En l'absence du cinéma parlant, qui n'arriva en Italie que vers la fin des années 1920, l'expression de sensations et des sentiments ne pouvait se faire dans les films qu'à travers les gestes du corps. Antonio Gramsci dans Avanti écrivit à son sujet : « Borelli est par excellence l'artiste du film où c'est le corps humain qui parle, dans sa plasticité toujours renouvelée ».

La carrière cinématographique de Lyda Borelli fut intense mais très brève : elle dura à peine cinq ans, pendant lesquels elle tourna 13 films. Parmi ses plus grands succès, Fior di male, Rapsodia satanica avec des musiques de Pietro Mascagni et Malombra. En 1918 elle abandonna le cinéma après son mariage avec le comte Vittorio Cini. À Bologne on a donné son nom à la « Maison de retraite pour les artistes dramatiques » (Casa di riposo per artisti drammatici) qui se trouve Via Saragozza, auprès de l'Arc du Meloncello.

videoFilmographie

  • 1913 : Ma l'amor mio non muore de Mario Caserini
  • 1913 : La memoria dell'altro d'Alberto Degli Abbati
  • 1914 : La donna nuda de Carmine Gallone
  • 1915 : Fior di male de Nino Oxilia
  • 1915 : Rapsodia satanica de Nino Oxilia
  • 1915 : La marcia nuziale de Carmine Gallone
  • 1916 : La falena de Carmine Gallone
  • 1916 : Madame Tallien
  • 1917 : Malombra de Carmine Gallone
  • 1917 : Carnevalesca d'Amleto Palermi
  • 1917 : Il dramma di una notte, intitulé également Una notte a Calcutta, de Mario Caserini
  • 1917 : Histoire des Treize (La Storia dei tredici) de Carmine Gallone d'après Histoire des Treize d'Honoré de Balzac
  • 1918 : La leggenda di Santa Barbara
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