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Duse Eleonora

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Duse Eleonora Eleonora Duse est une comédienne italienne née le 3 octobre 1858 à Vigevano et morte le 21 avril 1924 à Pittsburgh. Elle est considérée comme l'une des plus grandes comédiennes de son temps. Rivale de Sarah Bernhardt, elle lui voua cependant une admiration profonde. Née dans une famille de comédiens de Chioggia, Eleonora Duse passe son enfance dans la troupe amateur itinérante de ses parents, Alessandro Vincenzo Duse et Angelica Cappelletto. La famille Duse est apparentée à une autre famille de comédiens ambulants, les Vitaliani dont la fille Italia est la cousine d'Eleonora.

Dès l'âge de quatre ans, elle joue, en 1862, le rôle de Cosette dans une version théâtrale des Misérables. En 1878, elle tient les rôles de « première amoureuse » dans la compagnie Ciotti-Belli Blanes et, à tout juste vingt ans, est à la tête d'une compagnie aux côtés de Giacinta Pezzana. Elle connaît son premier succès en 1879 dans le rôle de Thérèse Raquin, dans la pièce de théâtre du même titre adaptée de son roman par Émile Zola en 1873, qui lui vaut l'adoration du public et la reconnaissance de la critique.

En 1879, elle entre dans la troupe semi-permanente de Turin de Cesare Rossi où elle portera à maturation son choix esthétique, recueillant l'héritage du passé mais rompant en même temps avec la tradition du « grand acteur » de la première moitié du XIXe siècle. C'est au cours de cette période, dans les années 1880, que la Duse accomplit les choix de répertoire qui marqueront son parcours artistique et sa carrière théâtrale. Un répertoire qui lui permet d'exprimer son sentiment de crise face à son époque. Étant donné l'absence significative de dramaturgie en Italie (de Paolo Giacometti, Giuseppe Giacosa, Achille Torelli, Emilio Praga (it) ne subsiste au mieux qu'un texte de chacun) elle privilégie les « pièces bien faites » françaises : modernes, mondaines, adaptées à l'évolution des goûts du public de cette fin du XIXe siècle, aux mécanismes parfaitement huilés pour coller aux valeurs bourgeoises.

Mais entre les mains de la Duse, les drames de Victorien Sardou et d'Alexandre Dumas fils deviennent des pièces à démonter et à remplir ensuite d'une vie nouvelle, du message infiniment personnel de la Duse qui veut représenter les valeurs de cette classe telle qu'elle se présente dans la réalité qui l'entoure et non pas les approuver sans réserve. Ses thèmes de prédilection, les plus difficiles à affronter, sont les plus représentatifs de la société bourgeoise de l'époque : l'argent, le sexe, la famille, le mariage, le rôle de la femme. Il en ressort le portrait d'une société respectable mais en réalité hypocrite, brillante en apparence mais dépravée en substance, obnubilée par un dieu de l'argent régulateur de toute relation humaine, un monde dans lequel il est impossible d'éprouver des émotions sincères. Mais en émerge également l'intériorité féminine de la Duse : une intériorité brisée, aliénée, névrosée. Son répertoire est moderne et attractif : du vérisme de la Cavalleria rusticana de Giovanni Verga aux drames de Victorien Sardou et d'Alexandre Dumas fils qui sont également ceux du répertoire de Sarah Bernhardt. Entre les deux comédiennes nait rapidement une rivalité qui divise les critiques.

En 1881, Eleonora Duse épouse Tebaldo Checchi, un acteur de sa compagnie. L'union, de laquelle naît une fille, Henriette, se révèle rapidement malheureuse et se termine par une séparation définitive. En 1884, la Duse se lie avec Arrigo Boito qui traduit pour elle l'Antoine et Cléopâtre de Shakespeare. La relation, restée secrète, dure plusieurs années entre hauts et bas. Les rencontres ont lieu à Ivrée, dans le château de San Jose, demeure d'un ami commun, Giuseppe Bianchi. Pendant cette période, la comédienne fréquente le milieu de la scapigliatura, et son répertoire s'enrichit des drames de Giuseppe Giacosa, ami de Boito. Elle a une liaison avec Lina Poletti, qui dure deux ans. Son amitié avec Isadora Duncan qu'elle rencontre lors de tournées européennes est très commentée. En 1886, elle fonde sa propre compagnie. Elle porte sur les scènes italiennes les drames d'Henrik Ibsen, dont elle interprète Une Maison de poupée, Hedda Gabler, La Dame de la mer et Rosmersholm À partir de 1890, elle joue principalement hors d'Italie, notamment à Paris, où elle connaît la consécration en 1897. Rosmersholm d'Ibsen est notamment repris au Théâtre de l'Œuvre en 1898 dans la mise en scène d'Aurélien Lugné-Poë puis dans les décors mémorables d'Edward Gordon Craig en 1906.

Jusqu'en 1904, elle est la maîtresse et l'interprète du poète Gabriele D'Annunzio. Elle quitte le théâtre en 1908 et joue en 1916 pour la seule fois au cinéma, dans Cenere (it) d'Arturo Ambrosio, film tiré du roman homonyme de Grazia Deledda. Elle revient au théâtre de 1921 à 1923. Elle meurt, au cours d'une ultime tournée américaine, à Pittsburgh, le 21 avril 1924. Elle est enterrée au cimetière d'Asolo conformément à sa volonté. En 1882 à Rome, Eleonora Duse rencontre pour la première fois Gabriele D'Annunzio. C'est un jeune homme séduisant, arrivé depuis peu des Abruzzes mais avec déjà trois œuvres publiées. Il se présente à la Duse et, avec des paroles mélodieuses, lui propose sans autre préambule de coucher avec lui. Eleonora le congédie avec indignation mais, peut-être, avec aussi une secrète satisfaction. Ce jour-là, elle le décrit ainsi : « Già famoso e molto attraente, con i capelli biondi e qualcosa di ardente nella sua persona ».

En 1888, Eleonora qui, sur la scène du teatro Valle, vient tout juste de se repentir de ses plaisirs de dévoyée, de prendre en pleine face une poignée de fausse monnaie et est morte de phtisie et d'amour dans le rôle de la malheureuse Dame aux camélias, se dirige encore pleine de soupirs et de sanglots vers sa loge. C'est alors qu'un frêle et élégant jeune homme surgit de la pénombre du corridor et lui crie, avec enthousiasme et assurance : « O grande amatrice! ». Eleonora un peu épouvantée, le dévisage un moment et poursuit son chemin. C'était encore D'Annunzio4. Juin 1892 est la date que D'Annunzio inscrit, avec la dédicace « Alla divina Eleonora Duse » sur un exemplaire de ses Elegie romane. De ces livres, naît en Eleonora le désir d'une rencontre avec l'auteur. Et, lors de la rencontre, « si abbandona alla presa di quegli occhi chiari, si sorprende a dimenticare tutta la sua amara sapienza della vita e a godere della lusinga che essi esprimono ».

Le tournant décisif de la vie et la carrière artistique d'Eleonora Duse fut la rencontre définitive à Venise, en 1884, avec Gabriele D'Annunzio, alors à peine trentenaire. Le lien sentimental et artistique tempétueux qui s'établit entre la comédienne et le jeune poète dura une dizaine d'années et contribua de manière déterminante à asseoir la réputation de D'Annunzio. Eleonora Duse, déjà célèbre et acclamée en Europe et outre-atlantique, porta sur toutes les scènes les drames dannunziens (Il sogno di un mattino di primavera, La Gioconda, Francesca da Rimini, La città morta, La figlia di Iorio), finançant souvent elle-même les productions et leur assurant le succès et l'attention de la critique y compris hors d'Italie. Cependant, en 1896, D'Annunzio lui préféra Sarah Bernhardt pour la première française de La ville morte. Les périodes de proximité et de collaboration entre les deux artistes alterneront avec les crises et les ruptures. D'Annunzio suivait rarement l'actrice dans ses tournées mais, en 1898, il loua la villa de la Capponcina à Florence, dans la frazione de Settignano, pour se rapprocher de la Porziuncola, la demeure d'Eleonora. En 1900, D'Annunzio pubblia son roman Il fuoco, inspiré de sa relation avec Eleonora Duse, suscitant de vives critiques de la part des admirateurs de la comédienne.

Après sa mort, de nombreux théâtres sont baptisés de son nom, tout comme des écoles et autres toponymes de villes italiennes. Elle fut une amie d'Axel Munthe qui l'évoque dans Le Livre de San Michele (1929) dont est tiré en 1962 un film du même titre réalisé par Giorgio Capitani et Rudolf Jugert et dans lequel son rôle est interprété par Valentina Cortese. En 1953, Luigi Comencini lui a consacré un film biographique, La Valigia dei sogni. Ses costumes de scène, restaurés par le styliste italien Fausto Sarli sont exposés dans les musées du monde entier. Un cratère de 30 km de diamètre sur la planète Vénus lui est dédié en 1974.


Gys Leda

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Gys Leda Leda Gys (pseudonyme de Giselda Lombardi, née le 10 mars 1892 à Rome et morte le 2 octobre 1957) est une actrice italienne du cinéma muet. Leda Gys a été une diva du cinéma muet, lancée par le poète Trilussa avec lequel elle entretint une relation sentimentale.















videoFilmographie

  • 1912: Fior d'amore e fior di morte
  • 1913: La dama di picche
  • 1913: L'albero che parla
  • 1913: La madre
  • 1913: Un intrigo a corte
  • 1913: Sua cognata
  • 1913: Zuma
  • 1913: La sfumatura
  • 1913: Il gomitolo nero
  • 1913: La tutela
  • 1913: Dopo la morte
  • 1913: Histoire d'un Pierrot de Baldassarre Negroni
  • 1914: Amore bendato
  • 1914: L'amazzone mascherata de Baldassarre Negroni
  • 1915: La marcia nuziale de Carmine Gallone
  • 1915: Maschera di mistero de Mario Caserini
  • 1915: La morta del lago de Enrico Guazzoni
  • 1915: Padre
  • 1915: La pantomima della morte de Mario Caserini
  • 1915: Sempre nel cor la Patria!... de Carmine Gallone
  • 1915: Leda innamorata de Ivo Illuminati
  • 1916: Christus de Giulio Antamoro
  • 1920: Scrollina de Gero Zambuto
  • 1921: I figli di nessuno d'Ubaldo Maria Del Colle
  • 1922: La trappola d'Eugenio Perego
  • 1922: Esclave de Georges Monca et Rose Pansini
  • 1924: Vedi Napule e po' mori d'Eugenio Perego
  • 1929: Rondine d'Eugenio Perego

Jacobini Diomira

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Jacobini DiomiraDiomira Jacobini (née le 25 mai 1899 à Rome et morte le 13 septembre 1959 dans cette même ville) est une actrice italienne. Diomira Jacobini provient d'une noble famille romaine. Sœur cadette de Maria, comme elle, adolescente elle approche le milieu du cinéma en débutant à la Cines, à l'âge de treize ans comme figurant dans le film Marcia nuziale (1915). Diomira Jacobini obtient son premier rôle important dans Il piccolo mozzo, tourné aussi en 1915.

Par la suite elle passe à la Celio Film, à la Tiber Film (1916) où elle joue dans de nombreux films dont Demonietto (1917), avec comme partenaire Alberto Collo, avec lequel elle joue à diverses occasions, puis à la Tiber, puis à la Fert. Dans les années 1920, malgré la crise conématographique, elle joue dans des films à succès : La rosa di Fortunio (1922) ; Jolly, clown da circo (1923) ; La casa dei pulcini (1924) ; Maciste e il nipote d'America (1924) où elle a comme partenaire Bartolomeo Pagano.

À l'étranger elle tourne Il rigattiere di Amsterdam (1925), avec Werner Krauss, ainsi que Nozze sotto il terrore (1927), tourné au Danemark et produit par la maison de production allemande Terra Filmkunst. Au cours des années 1930, pendant la période du « film parlé  », elle tourne deux films : L'ultima avventura (1932) et Cento di questi giorni (1933), puis met un terme à sa carrière cinématographique.

videoFilmographie

  • 1914 Ananke : réalisation Nino Oxilia

 

  • 1915 Il piccolo mozzo : réalisation Carmine Gallone


1916

  • Alla Capitale! : réalisation Gennaro Righelli
  • Il figlio dell'amore : réalisation Emilio Ghione
  • La rosa di Granata : réalisation Emilio Ghione
  • Tormento gentile : réalisation Emilio Ghione


1917

  • Demonietto : réalisation Gennaro Righelli
  • L'aigrette : réalisation Baldassarre Negroni
  • La via della luce : réalisation Baldassarre Negroni


1918

  • Duecento all'ora : réalisation Gennaro Righelli
  • Il marchio rosso : réalisation Carlo Campogalliani
  • Il veleno del piacere : réalisation Gennaro Righelli
  • L'autunno dell'amore : réalisation Gennaro Righelli
  • La via più lunga : réalisation Mario Caserini
  • Mademoiselle Pas-Chic : réalisation Gennaro Righelli
  • Venti giorni all'ombra : réalisation Gennaro Righelli

 

  • 1919 : Le avventure di Doloretta : réalisation Gennaro Righelli


1920

  • Addio Musetto : réalisation Gennaro Righelli
  • I due volti di Nunù : réalisation Alfredo De Antoni
  • Le gioie del focolare : réalisation Baldassarre Negroni

 

  • 1921 L'isola della felicità : réalisation Luciano Doria


1922

  • Il segreto della grotta azzurra : réalisation Carmine Gallone
  • La rosa di Fortunio : réalisation Luciano Doria


1923

  • Jolly, clown da circo : réalisation Mario Camerini
  • La casa degli scapoli : réalisation Amleto Palermi
  • La storia di Clo-Clo : réalisation Luciano Doria
  • Per salvare il porcellino : réalisation Toddi
  • Una tazza di thè : réalisation Toddi


1924

  • International Gran Prix : réalisation Amleto Palermi
  • La casa dei pulcini : réalisation Mario Camerini
  • La follia di Noretta : réalisation Guglielmo Zorzi
  • Maciste e il nipote d'America : réalisation Eleuterio Rodolfi


1925

  • Il rigattiere di Amsterdam (Der Trödler von Amsterdam) : réalisation Victor Janson
  • La via del peccato : réalisation Amleto Palermi

 

  • 1927 Nozze sotto il terrore (Revolutionsbryllup) : réalisation A. W. Sandberg

 

  • 1929 Don Manuel il bandito (Don Manuel, der Bandit) : réalisation Romano Mengon

 

  • 1932 L'ultima avventura : réalisation Mario Camerini

 

  • 1933 Cento di questi giorni : réalisation Augusto et Mario Camerini

Jacobini Maria

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Jacobini Maria Maria Jacobini (née le 17 février 1892 à Rome et morte le 20 novembre 1944 dans cette même ville) est une actrice italienne. Maria Jacobini provient d'une noble famille romaine. Sœur aînée de Diomira, adolescente elle approche le milieu du théâtre de l'Accademia di Arte Drammatica en suivant les cours de Virginia Marini et de Eduardo Boutet. Une fois diplômée, elle débute sa carrière professionnelle en intégrant la compagnie de Cesare Dondini, en interprétant des second rôles, mais laissant apparaître un réel talent d'interprétation dramatique.

Remarquée par Ugo Falena, directeur artistique de la maison de production Film d'Arte Italiana, elle reçoit son premier engagement pour un rôle au cinéma muet pour le film Béatrice Cenci (1910), mais son premier rôle important elle l'obtient deux ans plus tard avec le film Cesare Borgia, marquant le début d'une activité cinématographique prolifique qui fait d'elle une des principales interprètes féminines du cinéma italien. En 1912 Maria Jacobini est engagée par la maison de production Savoia Film de Turin, qui lui confie des rôles de premier plan, souvent en partenariat avec Dillo Lombardi.

À Turin, elle fait connaissance du réalisateur Nino Oxilia, qui la dirige dans de nombreux films et qui devient son compagnon. Par la suite, elle passe par d'autres maisons cinématographiques : Pasquali Film, Celio Film, Tiber Film. En 1918 elle tourne à Turin pour la maison de production Itala Film, une seconde version de « Addio giovinezza!», film à succès, en hommage aux auteurs Camasio et Nino Oxilia, ce dernier mort au front une année avant le mariage prévu avec Maria Jacobini. En 1920 elle est engagée en tant que «prima attrice» (première actrice) par la Fert. Dans cette maison de production, elle se lie professionnellement et sentimentalement avec le réalisateur Gennaro Righelli, un des plus estimés de l'époque, qu'elle épouse en 1925 et qui la dirige dans de nombreux films : Amore rosso (1921), Il viaggio (1921) et L'isola e il continente (1922). Après la Première Guerre mondiale, l'industrie cinématographique italienne est en crise et en 1923 Maria Jacobini et son compagnon émigrent en Allemagne.

Maria Jacobini fonde à Berlin sa propre maison de production la Maria Jacobini-Film GmbH, qui produit un seul film : La Bohème. Sa société est remise à flot par Trianon-Film, maison pour laquelle elle travaille. En Allemagne, Maria Jacobini obtient le même succès qu'en Italie aussi bien de la critique que du public. Parmi ses principaux films figurent : Alla deriva (1923), Oriente (1924), Una moglie e... due mariti (1924), Transatlantico (1925), L'avventuriera di Algeri (1927) et Villa Falconieri (1928). Pendant la même période elle tourne parfois en Italie : La bocca chiusa (1925) et Béatrice Cenci (1926). En 1929 elle tourne en France son dernier film muet de sa carrière : Maman Colibrì.

Maria Jacobini , devenue une diva du film muet affronte l'arrivée du « cinéma sonore », contrairement à d'autres actrices du muet qui abandonnent l'activité. Elle s'adapte au « cinéma parlé » et continue à travailler en interprétant surtout des rôles secondaires. Elle retourne en Italie avec son mari au début des années 1930 et tourne dans les studios Cines son premier film parlé avec le réalisateur Amleto Palermi Perché no? (1930), avec Livio Pavanelli et Oreste Bilancia. Sa dernière apparition a lieu en 1943 dans le film La donna della montagna, une année avant sa mort avenue à l'âge de 52 ans. En 1937 la direction du Centro Sperimentale di Cinematografia lui propose la chaire d'enseignement de récitation poste qu'elle occupe jusqu'en 1943. Parmi ses élèves figurent les actrices Clara Calamai et Alida Valli.

videoFilmographie

  • 1910 : Beatrice Cenci d'Ugo Falena
  • 1912 : Cesare Borgia de Gerolamo Lo Savio
  • 1912 : Il giglio della palude de Roberto Danesi
  • 1912 : Il ballo della morte de Roberto Danesi
  • 1912 : La fuggitiva de Roberto Danesi
  • 1912 : L'ultimo amplesso de Pier Antonio Gariazzo
  • 1912 : Vampe di gelosia de Roberto Danesi
  • 1913 : Follia de Roberto Danesi
  • 1913 : Giovanna d'Arco d'Ubaldo Maria Del Colle
  • 1913 : Il cadavere vivente d'Oreste Mentasti et Nino Oxilia
  • 1913 : Il velo d'Iside de Nino Oxilia
  • 1913 : In hoc signo vinces d'Oreste Mentasti et Nino Oxilia
  • 1913 : L'amicizia di Polo de Gian Paolo Rosmino
  • 1913 : L'eredità di Gabriella de Roberto Danesi
  • 1913 : La falsa strada de Roberto Danesi
  • 1914 : Capricci di gran signore d'Umberto Paradisi
  • 1914 : L'esplosione del forte B.2d'Umberto Paradisi
  • 1915 : Ananke de Nino Oxilia
  • 1915 : I cavalieri moderni d'Ivo Illuminati
  • 1915 : Sotto l'ala della morted'Ivo Illuminati
  • 1916 : La corsara de Maurizio Rava
  • 1916 : La maschera dell'amore d'Ivo Illuminati
  • 1917 : Resurrezione de Mario Caserini
  • 1918 : Addio giovinezza! d'Augusto Genina
  • 1918 : L'onestà del peccato d'Augusto Genina
  • 1918 : La signora Arlecchino de Mario Caserini
  • 1918 : Anima tormentata de Mario Caserini
  • 1919 : La regina del carbone de Gennaro Righelli et Luciano Doria
  • 1920 : La casa di vetro de Gennaro Righelli
  • 1920 : La vergine folle de Gennaro Righelli
  • 1921 : Amore rosso de Gennaro Righelli
  • 1921 : Il richiamo de Gennaro Righelli
  • 1921 : La preda de Guglielmo Zorzi
  • 1922 : L'incognita de Gennaro Righelli
  • 1922 : La casa sotto la neve de Gennaro Righelli
  • 1923 : La Bohème (Bohème - Künstlerliebe) de Gennaro Righelli
  • 1923 : Alla deriva (Steuerlos) de Gennaro Righelli
  • 1924 : Oriente (Orient) de Gennaro Righelli
  • 1924 : Una moglie e... due mariti (Die Puppenkönigin) de Gennaro Righelli
  • 1925 : Transatlantico (Der Bastard) de Gennaro Righelli
  • 1926 : Beatrice Cenci de Baldassarre Negroni
  • 1927 : Bigamie de Jaap Speyer
  • 1928 : Amore contrastato (Unfug der Liebe) de Robert Wiene
  • 1928 : Il carnevale di Venezia de Mario Almirante
  • 1928 : L'avventuriera di Algeri (Die Frauengasse von Algier) de Wolfgang Hoffmann-Harnisch
  • 1928 : La fortezza di Ivangorod (Fünf bange Tage) de Gennaro Righelli
  • 1928 : Vera Mirzewa (Der Fall dee Staatsanwalt M.) de Rudolf Meinert
  • 1928 : Villa Falconieri (Villa Falconieri) de Richard Oswald
  • 1929 : Maman Colibrì (Maman Colibri) de Julien Duvivier
  • 1930 : Perché no?d'Amleto Palermi
  • 1931 : La scala de Gennaro Righelli
  • 1931 : La stella del cinema de Mario Almirante
  • 1931 : Patatrac de Gennaro Righelli
  • 1934 : Paraninfo d'Amleto Palermi
  • 1937 : Gli uomini non sono ingrati de Guido Brignone
  • 1938 : Chi è più felice di me! de Guido Brignone
  • 1938 : Giuseppe Verdi de Carmine Gallone
  • 1939 : Le educande di Saint-Cyr de Gennaro Righelli
  • 1940 : Melodie eterne de Carmine Gallone
  • 1940 : Cento lettere d'amore de Max Neufeld
  • 1941 : L'attore scomparso de Luigi Zampa
  • 1942 : La signorina de László Kish
  • 1942 : Via delle Cinque Lune de Luigi Chiarini
  • 1942 : Signorinette de Luigi Zampa
  • 1943 : La danza del fuoco de Giorgio Simonelli
  • 1943 : Tempesta sul golfo de Gennaro Righelli
  • 1943 : La donna della montagna de Renato Castellani

Lepanto Vittoria

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Lepanto Vittoria Vittoria Lepanto, née Vittoria Clementina Proietti le 15 février 1885 à Saracinesco dans le Latium et morte le 3 mai 1965 à Rome, est une actrice italienne de cinéma muet. Son nom d'artiste de Vittoria Lepanto fut suggéré par Gabriele D'Annunzio en référence à la Bataille de Lépante de 1571.














videoFilmographie

  • 1909 Carmen
  • 1909 Camille
  • 1909 Otello - Desdémone
  • 1910 Salomé
  • 1910 Rigoletto
  • 1910 Lucrezia Borgia
  • 1911 Marozia
  • 1912 I carbonari
  • 1916 L'avvenire in agguato - Fiorella
  • 1917 L'ombra- Berta Tregnier
  • 1918 Il piacere - Elena Muti
  • 1919 La signora delle perle
  • 1919 Per aver visto
  • 1919 Israël - duchesse de Crouchy
  • 1920 Il rosso e il nero
  • 1920 L'amica

Menichelli Pina

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Menichelli PinaPina Menichelli (née le 10 janvier 1890 à Castroreale, dans la province de Messine, en Sicile et morte le 29 août 1984 (à 94 ans) à Milan) est une actrice cinématographique italienne de l'époque du cinéma muet. Avec Lyda Borelli et Francesca Bertini, elle symbolise le phénomène italien de la diva. Après quelques expériences théâtrales, Pina Menichelli entame une carrière cinématographique dans la maison de production romaine Cines, une des plus importantes de l'époque où, entre 1913 et 1914, elle joue de nombreux rôles.

Le metteur en scène Giovanni Pastrone la remarque, et lui fait tourner, en 1915, Le feu (it) qui sera son premier film à succès au sein des studios de production Itala Film de Turin. Le film obtient un énorme succès et la Minechelli, parfaite (aussi physiquement; on pense à sa coiffure de hibou) où elle campe le rôle d'une cruelle et sensuelle ensorceleuse, s'imposant dès lors, comme la femme fatale par excellence du cinéma italien. L'année suivante, elle est la protagoniste de Tigre royal (toujours dirigée par Pastrone), où elle interprète le personnage d'une intrigante comtesse, rôle qui confirmera ses talents d'actrice de femme fatale. Parmi les autres films à succès, réalisés avec l'Itala, on peut citer La moglie di Caudio et Mèche d'or en 1918 et Il padrone delle ferriere en 1919.

Ensuite, elle est engagée par la Rinascimento Film (maison fondée à Rome par le baron Carlo Amato, qui deviendra ensuite son mari) et tourne Il giardino delle voluttà (1917), La storia di una donna et Il romanzo di un giovane povero en (1920), La seconda moglie (1922), La donna e l'uomo e La biondina (1923). Toujours en 1923, lasse d'interpréter les mêmes personnages de séductrices voluptueuses et d'héroïnes tourmentées, elle travaille avec brio à deux films comiques : la dame de chez Maxim's et Occupati d'Amelia qui étonneront les critiques et le public. Après la sortie de ces deux productions burlesques, Menichelli se retire de toute activité artistique pour se consacrer à ses devoirs de mère et d'épouse sereine, et le « besoin d'anonymat » deviendra son mot d'ordre. La mort de cette troublante et talentueuse actrice passa tout aussi inaperçue. Elle est la sœur de la chanteuse et actrice Dora Menichelli.

Wing Commander Kenneth Wallis

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The Telegraphpublished 04/09/2013 at 05:51 PM

Wing Commander Kenneth Wallis, who has died aged 97, was a wartime bomber pilot who flew 28 missions over Germany; but he became better known after the war as a key figure in the development of the autogyro, which, most famously, he flew as Sean Connery’s stunt double in the 1967 James Bond film You Only Live Twice.

Wallis Kenneth

 

One interviewer observed that if a screenwriter had invented Wallis, with his air of derring-do and rakish white handlebar moustache, they would have been told to come back with a more realistic character. Part Biggles, part Professor Branestawm, he became involved in all kinds of historic events.

Among other things, he flew B-36s laden with nuclear bombs over the North Pole; hunted Lord Lucan over the Sussex Downs; scanned the deep waters of Loch Ness for the “monster”; and advised the designers of Concorde on how to reduce engine noise.

Wallis inherited a love of tinkering and “the family vice” — a love of speed — from his father Horatio and uncle Percy who, in 1910, inspired by the Wright Brothers’ first flight in France, built the “Walbro monoplane” in a bid to scoop a £1,000 prize for the first all-British aeroplane. They missed out by a couple of months, but still flew (and duly pranged) their flying machine.

Wallis himself began building autogyros — a bit like tiny helicopters but with twin propellers, one above and one behind — in 1959, and by the end of his life he had some 18 of the machines, in varying states of flightworthiness. They occupied a workshop in the grounds of his home near Dereham, Norfolk, spilling out into the rest of his house and jostling for space with numerous other inventions — mini cameras, scale models of bomb-loading trolleys, model racing cars and bits and pieces salvaged from German wartime jet engines .

He never had formal training as an engineer, preferring to apply “the bloody obvious combined with common sense”. One of his inventions was a trap set up in his workshop to trick burglars, which had a tendency to go off every time he walked into it.

Wallis became a familiar figure in Norfolk, whizzing demonically across the sky at air shows and public occasions, and suffering his fair share of bumps and scrapes in the process — including an occasion when, aged 90, a freak gust brought him crashing to the ground in front of spectators. “It was embarrassing,” he admitted, “although I have to say it was a model crash landing.”

What he called his “harem” of autogyros was used to set 34 world records, of which he still held eight at his death. Among other achievements, he set a record in 1975 (now superseded) for the longest flight in an autogyro when he flew the entire length of the British Isles (“I’d have gone further, but we ran out of land”). He also flew an autogyro at 18,976ft without oxygen; became the oldest pilot to set a world record when, aged 81, he “accidentally” achieved the fastest climb to 3,000ft, in seven minutes 20 seconds; and he set a world speed record for an autogyro of 129.1mph at the age of 89.

To his great regret Wallis never found a commercial manufacturer for his autogyros, although he was delighted when the James Bond film producer Cubby Broccoli recognised its dramatic potential: “I was asked to demonstrate it to him at Pinewood Studios, taking off on the back lot along a short strip of concrete towards a pile of railway sleepers — the basis of a 'volcano’. I disappeared in a cloud of dust and everyone waited for me to crash... but my autogyro climbed away safely. Broccoli immediately said, 'Get it to Japan in six weeks.’”

Wallis and his autogyro, “Little Nellie”, were duly dispatched to the set of You Only Live Twice, where Wallis stood in for Sean Connery in a famous sequence in which “Bond”, in a rocket-firing autogyro, fights baddies in orthodox helicopters, zipping around an active volcano — while Connery “sat in a replica in Pinewood with a fan ruffling his shirt and pretended to be flying”.

“Broccoli told me to shave off my handlebar moustache so I could double for Sean Connery, which was a bit of a shock,” Wallis recalled. “The Japanese pilot of the camera helicopter had trained as a kamikaze, which caused me a little concern, but in fact he was a very nice chap... There was no mention of me in the credits, which was a mistake, obviously. But the tours in America and Australia were great fun.”

In the light of all this it is astounding to think that when Wallis first applied to join the RAF, in the 1930s, he was turned down twice due to defective eyesight.

Kenneth Horatio Wallis was born on April 26 1916 at Ely, Cambridgeshire, where his father ran a cycle and motorcycle shop, and was educated at The King’s School, Ely. He developed an interest in mechanics tinkering in his father’s workshop, and built his first motorbike aged 11. Later he moved on to high-speed boats, some driven by aircraft propellers, which he made himself, and custom-built cars.

Wallis had been born with limited vision in his right eye and as a child wore an eye patch; in 1936 this defect led to his rejection by the RAF. Undeterred, he paid £14 to obtain a private flying licence which required only a certificate signed by his GP, obtaining the licence after just 12 hours flying a Gypsy Moth. Having failed another test for the RAF in 1938, when he tried again after the outbreak of war Wallis decided to cheat. While the doctor’s back was turned, he sneaked a look with his good eye at the bottom line of letters on the test chart and passed.

After flying Westland Lysander patrols with No 268 Squadron, in 1941 Wallis transferred to Bomber Command, flying Wellingtons with No 103 Squadron, based at RAF Elsham Wolds in north Lincolnshire, attacking heavily defended targets in the Ruhr. Though he survived 28 missions over cities in Germany he gained something of a reputation for being accident prone, earning the nickname “Crasher”.

Returning from Frankfurt in September 1941, Wallis found his airfield blanketed by fog. He made a number of abortive attempts to land but, with his fuel tanks almost dry, he climbed to allow his crew to bail out. After they had done so, Wallis’s parachute snagged on his seat — he finally got clear at very low level, and his parachute opened only seconds before he hit the ground.

On another occasion, the wing of his Wellington was almost severed by a balloon cable and he managed to crash land.

After a tour as a bombing instructor, Wallis left for Italy and flew bombing operations with No 37 Squadron. Having survived another crash when his aircraft was struck by lightning, he applied to fly Mosquito bombers at night — a mistake, as it meant that his night vision was tested. “All hell let loose — 'You’ve been flying with a bomber crew and you can’t see properly!’” he recalled being told. But the RAF ophthalmologist was more positive. “He said, 'Wallis, I’d rather have a man with a bit of fire in his belly who wants to fly than some of the perfect specimens I get here who don’t.’”

To amuse himself and other aircrew between missions, Wallis built model slot-racing cars powered by tiny electric motors, racing them on a disused blackout board. This was years before the development of Scalextric, and as Wallis recalled: “Mine was more realistic — it had front wheels which really steered round corners.”

Wallis remained in the post-war RAF and specialised as an armament officer, among other things solving the problems of loading bombs efficiently on to the RAF’s first jet bomber, the Canberra, and testing the Mach 2 – later known as the Lightning.

During a two-year posting to the USAF’s Strategic Air Command armament and electronics division in the 1950s, he flew B-36s laden with nuclear bombs over the North Pole and participated in powerboat races in vessels that he made from redundant parts, winning the 56-mile Missouri Marathon. He also set about building his first autogyro. He returned to Britain to be the Command Armament Officer at Fighter Command.

Wallis demonstrated his autogyros at numerous RAF air shows before leaving the RAF in 1964 in the rank of wing commander. He moved to Norfolk, hoping that he would be able to put them into commercial production for “reconnaissance, research and development, surveillance and military purposes”. But it never happened. Instead, during the 1970s, he worked with a company that pioneered a type of multi-spectral aerial photography that could detect where bodies were buried, as a result of which he was called in to help in several high-profile missing-person searches.

In 1970 he joined the hunt for the Loch Ness Monster, spending two days in the air taking pictures, but with no result. In 1975 he was called in by the police to help search for the fugitive peer Lord Lucan: “They thought he might have committed suicide in Newhaven, so I drove down with the autogyro on a trailer and had a good look, but he wasn’t there.”

In 2010 the 94-year-old Wallis was reported to be furious that his plan to break his own autogyro speed record had been frustrated by the Civil Aviation Authority’s decision to impose a speed limit of 70mph for autogyros. The CAA agreed to give him special one-off permission to breach the limit, but in the event he never made the attempt.

Wallis received many national and international awards, was appointed MBE in 1996 and in July this year was awarded his Bomber Command clasp, 68 years after he risked his life over Germany. It was an award that meant much to him.

In 1942 he married Peggy Stapley, a WAAF officer, who predeceased him. They had a son and two daughters.

Wing Commander Kenneth Wallis, born April 26 1916, died September 1 2013

Hugh van Cutsem obituary

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The Telegraphpublished 03/09/2013 at 07:42 PM

Hugh van Cutsem, who has died aged 72, was a passionate conservationist, countryman and horse-breeder, and a long-time friend and confidant of the Prince of Wales.

Hugh van Cutsem

 

Son of the champion trainer and millionaire bloodstock breeder Bernard van Cutsem, Hugh van Cutsem was one of the finest shots in the country. His 4,400-acre estate on Norfolk’s Brecklands is known for the excellence of its private wild game shoots, and he also owned a hunting lodge and grouse moor on the North Yorkshire-Cumbria border.

A popular man in country sports and conservation circles, van Cutsem was a founding member of the Countryside Movement; an assiduous fundraiser for the Game and Wildlife Conservation Trust; chairman of the Countryside Business Trust; and possibly the only pro-field sports candidate elected to the council of the National Trust after it introduced its ban on stag-hunting.

His methods of managing his land — so that game birds proliferate in a habitat teeming with their favourite diet of grubs, insects and seeds, while enjoying protection from foxes, stoats and crows — had remarkable results, including a recovery in the population of English partridge and a boom in the population of the stone curlew, one of Europe’s rarest birds. In 2001 he had 35 pairs of the birds on his Norfolk estate. “Properly managed shooting is the most vital conservation tool,” van Cutsem explained to The Daily Telegraph’s Elizabeth Grice. “I love shooting. It is part of the fabric of the countryside. You draw together a marvellous collection of people in a day’s shooting.”

For several years the van Cutsems (Hugh and his Dutch-born wife Emilie) were Sandringham neighbours of the Royal family as leaseholders of Anmer Hall (a 10-bedroom Georgian property that was earmarked earlier this year as a country bolt-hole for the Duke and Duchess of Cambridge and their son, Prince George). After the lease expired, the van Cutsems moved into a magnificent new neo-Palladian country house on their own estate at Hilborough, near Swaffham, built in the Norfolk flint-and-brick vernacular and designed by Francis Johnson — from a rudimentary drawing by van Cutsem.

From the time when Prince Charles was up at Cambridge, Hugh van Cutsem became a regular holiday and shooting companion, sharing the Prince’s passions for rural life, field sports and conservation. Yet he and his wife kept such a low profile that their influence on first one and then another generation of future monarchs was often overlooked.

When the Prince married Lady Diana Spencer, the van Cutsems’ eight-year-old son Edward, the Prince’s godson, was one of their two pageboys. Then in 1992, at the time of the publication of Andrew Morton’s book, Diana: Her True Story (on which the Princess had secretly collaborated), the van Cutsems, according to Prince Charles’s biographer Jonathan Dimbleby, were said to have “felt compelled to tell both the Queen and Prince Philip how stoical they thought their son had been through the long trauma of his marriage”. Until then the Queen and the Duke of Edinburgh had not taken sides, but after that the Duke is said to have written sympathetically to his son and there were the first discussions about potential separation.

More importantly, as their parents’ marriage broke down, the two young princes, William and Harry, spent so much time in the care of the van Cutsems that Mrs van Cutsem became seen by some as a “substitute mother” to the boys. The couple’s four sons, William, Edward, Hugh and Nicholas, became close friends of the princes; indeed, many people felt that it was in large part thanks to the van Cutsems that the two boys were able to enjoy something approaching a normal, carefree childhood.

Hugh Bernard Edward van Cutsem was born on July 21 1941, the son of Bernard van Cutsem, of Northmore Farm, Exning, Newmarket, and his first wife, Mary Compton. The van Cutsems were Roman Catholics of Flemish origin who had moved to Britain in the 19th century.

After leaving Ampleforth, Hugh van Cutsem served as an officer in the Life Guards and then as an investment manager at Hambro’s, before setting up his own firm. Later he bought a data storage business and also developed a number of other business interests.

Van Cutsem inherited his family’s stud and estate near Newmarket on his father’s death in 1976. He sold the estate in the 1990s after buying the Hilborough estate, where he transferred the stud farm. In 1994 he won a Country Landowners’ Association award for the restoration of a dilapidated brick and flint barn whose architectural style became the “signature” of his stud. Prince Charles presented the award.

The van Cutsems were regular worshippers at the Roman Catholic church in Swaffham, and van Cutsem was appointed a Knight of the Sovereign Military Order of Malta in 1993. Next to his new house he also built a private chapel to be used for family services and by visiting priests.

He married, in 1971, Emilie van Ufford, who survives him with their four sons.

Hugh van Cutsem, born July 21 1941, died September 2 2013


HRH Princess Margarita of Baden

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The Telegraphpublished 20/01/2013 at 06:25 PM

HRH Princess Margarita of Baden, who has died aged 80, was a niece of the Duke of Edinburgh and was well known in Britain, having trained as a nurse at St Thomas’ Hospital in the 1950s and made England her home after her marriage to Prince Tomislav of Yugoslavia.



Margarita of Baden

Prince Tomislav of Jugoslavia and his bride, formerly Princess Margarita of Baden, talking with Prince Philip after their wedding at Schloss Salem, Germany.

 

Her Grand Ducal Highness (as she was then styled) Princess Margarita Alice Thyra Viktoria Marie Louise Scholastica was born at Salem, Germany, on July 14 1932, the eldest of three children of Prince Berthold, Margrave of Baden, and his wife, Princess Theodora of Greece and Denmark, a sister of Prince Philip. Margarita’s father was head of the grand ducal House of Baden and the son of Max of Baden, who was himself briefly imperial chancellor in 1918. A descendant of the Duke of Cumberland , he had links with the British Royal family.

Margarita was brought up at the family home, Salem, where her father ran the well-known school jointly with Kurt Hahn, before Hahn took over Gordonstoun in Scotland just before the Second World War. Margarita’s parents, unlike some of their German relations, were not involved with the Nazis, but along with Prince Philip’s other surviving sisters, they were nevertheless not invited to the Queen’s wedding in 1947. They did, however, attend the Coronation in 1953, as did Princess Margarita and her brother Max (as guests of Prince Philip).

In 1948 Princess Margarita moved to London, where she worked as a nurse at St Thomas’. She was known as Nurse von Baden. She then worked in various hospitals and also undertook private district nursing.

At that time she was one of three German cousins in London who were much seen about together, the other two being Princess Christina of Hesse (who married Prince Andrej of Yugoslavia) and Princess Beatrix of Hohenlohe-Langenburg, later secretary and companion to Princess Margaret of Hesse at Wolfsgarten, near Darmstadt.

It was in London that Princess Margarita met her future husband, Prince Tomislav of Yugoslavia, then in exile – as were all the Yugoslav Royal family. He was the second son of King Alexander I (who had been assassinated in Marseille in 1934), and Queen Marie, a great-granddaughter of Queen Victoria. Tomislav was a brother of the exiled King Peter II .

Prince and Princess Tomislav married in a civil ceremony at Salem on June 5 1957. The next day they were married in Orthodox and Lutheran services. Prince Philip attended the wedding, escorting his mother, Princess Alice (by then in the robes of a nun). With King Simeon of Bulgaria, Prince Philip also acted as a witness at the Serbian Orthodox service.

The Tomislavs settled in England and had two children, Prince Nikolas, born in 1958, and Princess Katarina, born in 1959, who was later married for some years to Desmond de Silva, QC. Prince Tomislav and Princess Margarita ran a fruit farm near Billingshurst in Sussex, but despite their best efforts it was not a financial success. They divorced in 1981, and Tomislav remarried, had further children, and died in 2000.

In the years that she was on her own, Princess Margarita was included in all the great royal ceremonies, such as the Queen Mother’s 100th birthday service at St Paul’s Cathedral. Her last appearances were at the wedding of the Duke of Cambridge in April 2011 and the Duke of Edinburgh’s 90th birthday service at St George’s Chapel, Windsor, two months later. She was also invited to the Queen’s annual Christmas lunch for the Royal Family at Buckingham Palace.

Princess Margarita took a great interest in Russia, serving as president of the Convent of Martha and Mary in Moscow . The convent had been founded by her great-great aunt, the Grand Duchess Elisabeth (who was thrown down a mineshaft in 1918). Princess Margarita paid many visits to Moscow, where she was afforded grand treatment and entertained by the Patriarch. In 2003 she persuaded her cousin, the Prince of Wales, to devote half the funds from a magnificent concert at St George’s Chapel to the convent.

She was a devoted friend of Major-General Gerald Green, the right-hand man of the Emir of Bahrain, and one of the few confidants of her grandmother, Princess Alice .

Princess Margarita continued to be a tireless worker for charitable causes. She supported the widows of Srebrenica and displaced orphans in Banja Luka, and travelled extensively despite a lack of mobility due to a form of myelitis which eventually confined her to a wheelchair. But she liked to be in control of her various enterprises and had at times a imperious manner. She spent her last months bedridden in a house in Farnham in Surrey.

She is survived by her son and daughter.

HRH Princess Margarita of Baden, born July 14 1932, died January 15 2013

Tireur isolé ? 50 ans après, le mystère de l’image 313 du film de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy n’est toujours pas résolu

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Atlanticopublié le 16/11/2013 à 15h58


L'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy en 1963 soulève encore de nombreuses questions. Réexaminées attentivement, les images du film tourné par Abraham Zapruder ce jour-là alimentent la thèse selon laquelle le président américain aurait été abattu par deux tireurs.



JFK 313

 

Abraham Zapruder avait demandé à Life de ne pas diffuser cette fameuse image 313, trop violente à son goût

 

Il ne dure que 26 secondes mais est pourtant devenu l'un des documents les plus importants de l'Histoire. Tourné le 22 novembre 1963 à Dallas, le film des derniers instants de vie de John Fitzgerald Kennedy est bien plus qu'un simple témoignage visuel d'un événement clé de l'Histoire contemporaine américaine. Non content d'avoir capté en direct l'assassinat d'un président, Abraham Zapruder, un tailleur américain, a également produit un contenu sur lequel repose entièrement la théorie du complot, développée par ceux qui pensent que JFK n'a pas été abattu par un mais par deux tireurs, placés devant et derrière lui.

Comment expliquer ce mouvement de tête ?

En cause, la diapositive 313 de la pellicule d'Abraham Zapruder. Un document caché au grand public durant douze ans et diffusé pour la première fois en mars 1975 durant l'émission Good Night America (ABC). Cette image correspond au moment où la balle qui a tué le président américain lui traverse le crâne. Cette scène captée par une caméra, certes très moderne pour l'époque, est assez floue mais donne l'impression que la tête de JFK part en arrière au moment où il est atteint par la balle mortelle. Or, Lee Harvey Oswald, principal suspect de cet assassinat, est censé avoir tiré de derrière la voiture de JFK. Ce mouvement de tête qui ne part pas dans le bon sens est donc la base de réflexion sur laquelle s'appuient les conspirationnistes depuis 50 ans.

Plusieurs hypothèses expliquant ce mouvement de tête ont vu le jour. La première d'entre elle parle de l'accélération de la limousine au moment du coup de feu. Un film tourné par Orville Nix, qui se trouvait face à Zapruder, semble pourtant montrer que le véhicule présidentiel était à l'arrêt au moment du tir mortel - celui d'Abraham Zapruder ne permet pas de tirer cette conclusion. Il faudra alors attendre 1976 pour voir naître une seconde théorie. Le Dr Alvarez, physicien, émet l'hypothèse d'un "effet jet" qu'il illustre en tirant à partir de la même distance sur un melon. Le fruit, à l'instar du président, tombe alors vers l'avant. Là encore, l'explication ne convient pas aux conspirationnistes, qui mettent en avant un certain nombre d'éléments négligés par l'expérience - angle de tir, balle tirée en parallèle du sol, etc.

Plusieurs hypothèses expliquant ce mouvement de tête ont vu le jour. La première d'entre elle parle de l'accélération de la limousine au moment du coup de feu. Un film tourné par Orville Nix, qui se trouvait face à Zapruder, semble pourtant montrer que le véhicule présidentiel était à l'arrêt au moment du tir mortel - celui d'Abraham Zapruder ne permet pas de tirer cette conclusion. Il faudra alors attendre 1976 pour voir naître une seconde théorie. Le Dr Alvarez, physicien, émet l'hypothèse d'un "effet jet" qu'il illustre en tirant à partir de la même distance sur un melon. Le fruit, à l'instar du président, tombe alors vers l'avant. Là encore, l'explication ne convient pas aux conspirationnistes, qui mettent en avant un certain nombre d'éléments négligés par l'expérience - angle de tir, balle tirée en parallèle du sol, etc.

Les Américains croient en la théorie du complot

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, une majorité d'Américains est réceptive aux soupçons de conspiration. Selon le dernier sondage de l'institut Gallup, 59% de la population des Etats-Unis est convaincue que l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy est le fruit d'un complot et non pas de l'action d'un homme seul. Et, ce, malgré les nombreux ouvrages de journalistes d'investigation tels que Gerald Posner, sélectionné pour le prix Pullitzer d'Histoire en 1994, auteur de Case Closed, un livre défendant la thèse de la commission Warren

Et si l'anniversaire du cinquantième anniversaire de la mort de JFK risque de raviver l'intérêt du public pour l'affaire, Abraham Zapruder en avait, lui, tout de suite, senti le potentiel. Alors que le président vient tout juste de mourir, le tailleur, conscient de la valeur de son enregistrement, parle de sa vidéo à un journaliste du Dallas Morning News. Alors qu'il cède une copie de son film aux services secrets, il négocie également sa vente. La chaîne de télé locale WFAA tente bien de se le procurer mais ne dispose pas du matériel nécessaire pour exploiter la bande. Le rédacteur en chef du magazine Life ne laisse pas passer l'occasion de réaliser un gros coup et achète le film pour 150 000 dollars (744 000 euros actuels, selon Ecrans). L'histoire retiendra qu'Abraham Zapruder avait demandé à Life de ne pas diffuser cette fameuse image 313, trop violente à son goût.

Zapruder Abraham

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Zapruder AbrahamAbraham Zapruder (15 mai 1905 - 30 août 1970) est un fabricant de vêtement pour dames de Dallas au Texas qui est devenu célèbre pour avoir, alors qu'il filmait le cortège présidentiel de John F. Kennedy, enregistré l'assassinat du président le 22 novembre 1963. Zapruder filma l'assassinat avec sa caméra personnelle, une Bell & Howell, modèle 414 PD 8 mm Zoomatic série « Director » qu'il avait achetée un an plus tôt. Son film, probablement le film amateur le plus célèbre de tous les temps, est connu sous le nom de film Zapruder.

Zapruder est né dans une famille juive russe dans la ville de Kovel en Ukraine (alors située dans l'empire russe). En 1920, pendant la guerre civile russe, sa famille émigre aux États-Unis, et s'installe dans le quartier de Brooklyn à New York. Étudiant l'anglais le soir, il trouve un travail comme dessinateur de patrons de vêtement dans le « Garment District » de Manhattan. Il se marie à Lillian en 1933 et ont deux enfants. En 1941, Zapruder déménage pour Dallas pour travailler pour Nardis, une société locale de vêtements de sport. En 1954, il cofonde Jennifer Juniors, Inc., produisant les marques the Chalet et Jennifer Juniors brands. Ses bureaux sont situés dans le Dal-Tex Building, directement de l'autre côté de la rue et en face du Texas School Book Depository.

Zapruder meurt d'un cancer de l'estomac en 1970 à Dallas. En 2007, un film, Frame 313, raconte l'histoire de sa vie. Zapruder se considérait comme Démocrate et était un admirateur du président Kennedy. Initialement, il n'avait pas l'intention d'apporter sa caméra mais le fit sur l'insistance de son assistante. C'était une Bell & Howell, modèle 414 PD 8 mm Zoomatic série « Director », acheté un an plus tôt en 1962 et alors à la pointe de l'innovation pour une caméra personnelle. Zapruder attendait debout sur un piédestal en béton le long de Elm Street, sa réceptionniste s'apprêtant à le maintenir par l'arrière quand il commença à filmer la limousine présidentielle tournant dans Elm Street en face du Book Depository. Les 26,6 secondes suivantes furent saisies sur un film Kodak Kodachrome II safety.

Dans la confusion suivant les tirs, Zapruder retourna à son bureau et rencontra Harry McCormack, journaliste au Dallas Morning News qui connaissait Forrest Sorrels, un agent du Secret Service (agence fédérale chargée de la protection présidentielle), du bureau de Dallas. McCormark se proposa d'amener Sorrels dans les bureaux de Zapruder. Zapruder continua à se diriger vers ses bureaux d'où il envoya son assistante à la recherche d'un agent du Secret Service, au cas où McCormack ne trouverait pas Sorrels. De son côté McCormack trouva Sorrels, à l'extérieur du bureau du Sheriff sur Main et Houston Streets et ensemble se rendirent aux bureaux de Zapruder, environ une heure après les tirs.

Zapruder accepta de confier son film à Sorrels à condition que celui-ci soit utilisé exclusivement dans le cadre de l'enquête, car il souhaitait également vendre le film. Les hommes se rendirent alors à la station de télévision WFAA où Zapruder apparut moins de deux heures après l'assassinat. WFAA n'avait cependant pas la possibilité de développer le film, et celui-ci fut donc envoyé chez Eastman Kodak qui accepta de le développer immédiatement.

Trois copies « de première génération » furent faites, deux étant données aux Services Secrets, et la troisième revenant à Zapruder. Le 25 novembre, Zapruder vendit le film à Life Magazine pour 150 000 dollars, divisé en six paiements annuels de 25 000 $, tout en interdisant, dans l'accord, que l'image numéro 313 (z313) du film, celle qui montre l'explosion de la tête du président, soit publiée. Le premier paiement de 25 000 $ fut donné par Zapruder à la veuve de J.D. Tippit, le policier de Dallas abattu présumément par Oswald. Zapruder est parfois présenté comme le premier (ou l'ancêtre) des «journalistes citoyens»1 que l'évolution des technologies a fait apparaître en grand nombre dans les années 2000.

Wallace Malcolm

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Wallace MalcolmMalcolm (Mac) Wallace, the son of a farmer, was born in Mount Pleasant, Texas, in October, 1921. Four years later the family moved to Dallas. In 1939 Wallace joined the U.S. Marines. After completing basic training Wallace was sent to Hawaii where he served on the aircraft carrier USS Lexington. The following year Wallace fell from a ladder and badly injured his back. On 25th September, 1940, he was medically discharged and he returned to Dallas. In 1941 Wallace became a student at the University of Texas in Austin. He began to take an interest in politics and was elected president of the Student Union. In October, 1944, Homer P. Rainey, president of the University of Texas and an outspoken supporter of the American Socialist Party, was fired. Wallace led a protest march of 8,000 students but the campaign to have Rainey reinstated ended in failure. Wallace graduated in June, 1947. The following month he married Mary DuBose Barton, the daughter of a Methodist preacher.

While he was working on his doctorate at Columbia University he taught at Long Island University, the University of Texas and the University of North Carolina. It was at this time that Edward Clark introduced Wallace to Lyndon B. Johnson and in October, 1950, he began working with the United States Department of Agriculture in Texas. Wallace began having an affair with LBJ's sister, Josefa Johnson. Josefa was also having a relationship with John Kinser, the owner of a golf course in Austin. Kinser asked Josefa to approach her brother for financial help. When Johnson refused it is believed that Kinser resorted to blackmail. According to Barr McClellan, the author of Blood, Money & Power: How LBJ Killed JFK, Kinser asked Josefa if she could arrange for her brother to loan him some money. Johnson interpreted this as a blackmail threat (Josefa had told Kinser about some of her brother's corrupt activities).

On 22nd October, 1951, Mac Wallace went to Kinser's miniature golf course. After finding Kinser in his golf shop, he shot him several times before escaping in his station wagon. A customer at the golf course had heard the shooting and managed to make a note of Wallace's license plate. The local police force was able to use this information to arrest Wallace. Wallace was charged with murder but was released on bail after Edward Clark arranged for two of Johnson's financial supporters, M. E. Ruby and Bill Carroll, to post bonds on behalf of the defendant. Johnson's attorney, John Cofer, also agreed to represent Wallace. On 1st February, 1952, Wallace resigned from his government job in order to distance himself from Lyndon B. Johnson. His trial began seventeen days later. Wallace did not testify. Cofer admitted his client's guilt but claimed it was an act of revenge as Kinser had been sleeping with Wallace's wife.

The jury found Wallace guilty of" murder with malice afore-thought". Eleven of the jurors were for the death penalty. The twelfth argued for life imprisonment. Judge Charles O. Betts overruled the jury and announced a sentence of five years imprisonment. He suspended the sentence and Wallace was immediately freed. According to Bill Adler of The Texas Observer, several of the jurors telephoned John Kinser's parents to apologize for agreeing to a "suspended sentence, but said they did so only because threats had been made against their families." Edward Clark met Lyndon B. Johnson arranged for Wallace to obtain a job with the Luscombe Aircraft Corporation. This became part of Ling-Tempco-Vought ( LTV), a conglomerate funded by Clark's clients in the oil industry. He eventually became manager of the purchasing department.

In 1960 Henry Marshall was asked by the Agricultural Adjustment Administration to investigate the activities of Billie Sol Estes. Marshall discovered that over a two year period, Estes had purchased 3,200 acres of cotton allotments from 116 different farmers. Marshall wrote to his superiors in Washington on 31st August, 1960, that: "The regulations should be strengthened to support our disapproval of every case (of allotment transfers)". When he heard the news, Billie Sol Estes sent his lawyer, John P. Dennison, to meet Marshall in Robertson County. At the meeting on 17th January, 1961, Marshall told Dennison that Estes was clearly involved in a "scheme or device to buy allotments, and will not be approved, and prosecution will follow if this operation is ever used." Marshall was disturbed that as a result of sending a report of his meeting to Washington, he was offered a new post at headquarters. He assumed that Bille Sol Estes had friends in high places and that they wanted him removed from the field office in Robertson County. Marshall refused what he considered to be a bribe.

According to Billie Sol Estes he had a meeting with Clifton C. Carter and Lyndon B. Johnson about Henry Marshall. Johnson suggested that Marshall be promoted out of Texas. Estes agreed and replied: "Let's transfer him, let's get him out of here. Get him a better job, make him an assistant secretary of agriculture." However, Marshall rejected the idea of being promoted in order to keep him quiet. Estes, Johnson and Carter had another meeting on 17th January, 1961, to discuss what to do about Henry Marshall. Also at the meeting was Mac Wallace. After it was pointed out that Marshall had refused promotion to Washington, Johnson said: "It looks like we'll just have to get rid of him." Wallace, who Estes described as a hitman, was given the assignment. On 3rd June, 1961, Marshall was found dead on his farm by the side of his Chevy Fleetside pickup truck. His rifle lay beside him. He had been shot five times with his own rifle. Soon after County Sheriff Howard Stegall arrived, he decreed that Marshall had committed suicide. No pictures were taken of the crime scene, no blood samples were taken of the stains on the truck (the truck was washed and waxed the following day), no check for fingerprints were made on the rifle or pickup.

Billie Sol Estes later told the grand jury that he met Mac Wallace and Clifton C. Carter at his home in Pecos after Henry Marshall was killed. Wallace described how he waited for Marshall at his farm. He planned to kill him and make it appear as if Marshall committed suicide by carbon monoxide poisoning. However, Marshall fought back and he was forced to shoot him with his own rifle. He quoted Carter as saying that Wallace "sure did botch it up." Johnson was now forced to use his influence to get the authorities in Texas to cover-up the murder. Marshall's wife (Sybil Marshall) and brother (Robert Marshall) refused to believe he had committed suicide and posted a $2,000 reward for information leading to a murder conviction. The undertaker, Manley Jones, also reported: "To me it looked like murder. I just do not believe a man could shoot himself like that." The undertaker's son, Raymond Jones, later told the journalist, Bill Adler in 1986: "Daddy said he told Judge Farmer there was no way Mr. Marshall could have killed himself. Daddy had seen suicides before. JPs depend on us and our judgments about such things. we see a lot more deaths than they do. But in this case, Daddy said, Judge Farmer told him he was going to put suicide on the death certificate because the sheriff told him to." As a result, Lee Farmer returned a suicide verdict: "death by gunshot, self-inflicted."

Sybil Marshall hired an attorney, W. S. Barron, in order to persuade the Robertson County authorities to change the ruling on Marshall's cause of death. One man who did believe that Marshall had been murdered was Texas Ranger Clint Peoples. He had reported to Colonel Homer Garrison, director of the Texas Department of Public Safety, that it "would have been utterly impossible for Mr. Marshall to have taken his own life." Peoples also interviewed Nolan Griffin, a gas station attendant in Robertson County. Griffin claimed that on the day of Marshall's death, he had been asked by a stranger for directions to Marshall's farm. A Texas Ranger artist, Thadd Johnson, drew a facial sketch based on a description given by Griffin. Peoples eventually came to the conclusion that this man was Mac Wallace.

In the spring of 1962, Billie Sol Estes was arrested by the Federal Bureau of Investigation on fraud and conspiracy charges. Soon afterwards it was disclosed by the Secretary of Agriculture, Orville L. Freeman, that Henry Marshall had been a key figure in the investigation into the illegal activities of Billie Sol Estes. As a result, the Robertson County grand jury ordered that the body of Henry Marshall should be exhumed and an autopsy performed. After eight hours of examination, Dr. Joseph A. Jachimczyk confirmed that Marshall had not committed suicide. Jachimczyk also discovered a 15 percent carbon monoxide concentration in Marshall's body. Jachimczyk calculated that it could have been as high as 30 percent at the time of death.

On 4th April, 1962, George Krutilek, Estes chief accountant, was found dead. Despite a severe bruise on Krutilek's head, the coroner decided that he had also committed suicide. The next day, Estes, and three business associates, were indicted by a federal grand jury on 57 counts of fraud. Two of these men, Harold Orr and Coleman Wade, died before the case came to court. At the time it was said they committed suicide but later Estes was to claim that both men were murdered by Mac Wallace in order to protect the political career of Lyndon B. Johnson. The Senate Permanent Subcommittee on Investigations also began to look into the case of Billie Sol Estes. Leonard C. Williams, a former assistant to Henry Marshall, testified about the evidence the department acquired against Estes. Orville L. Freeman also admitted that Marshall was a man "who left this world under questioned circumstances." On 27th July one witness testified that Lyndon B. Johnson was getting a rake-off from the federal agricultural subsidies that Estes had been obtaining.

It was eventually discovered that three officials of the Agricultural Adjustment Administration in Washington had received bribes from Billie Sol Estes. Red Jacobs, Jim Ralph and Bill Morris were eventually removed from their jobs. However, further disclosures suggested that the Secretary of Agriculture, might be involved in the scam. In September, 1961, Billie Sol Estes had been fined $42,000 for illegal cotton allotments. Two months later, Freeman appointed Estes to the National Cotton Advisory Board. It was also revealed that Billie Sol Estes told Wilson C. Tucker, deputy director of the Agriculture Department's cotton division, on 1st August, 1961, that he threatened to "embarrass the Kennedy administration if the investigation were not halted". Tucker went onto testify: "Estes stated that this pooled cotton allotment matter had caused the death of one person and then asked me if I knew Henry Marshall". As Tucker pointed out, this was six months before questions about Marshall's death had been raised publicly.

However, the cover-up continued. Tommy G. McWilliams, the FBI agent in charge of the Henry Marshall investigation, came to the conclusion that Marshall had indeed committed suicide. He wrote: "My theory was that he shot himself and then realized he wasn't dead." He then claimed that he then tried to kill himself by inhaling carbon monoxide from the exhaust pipe of his truck. McWilliams claimed that Marshall had used his shirt to make a hood over the exhaust pipe. Even J. Edgar Hoover was not impressed with this theory. He wrote on 21st May, 1962: "I just can't understand how one can fire five shots at himself." Joseph A. Jachimczyk also disagreed with the FBI report. He believed that the bruise on Marshall's forehead had been caused by a "severe blow to the head". Jachimczyk also rejected the idea that Marshall had used his shirt as a hood. He pointed out that "if this were done, soot must have necessarily been found on the shirt; no such was found."

The Robertson County grand jury continued to investigate the death of Henry Marshall. However, some observers were disturbed by the news that grand jury member, Pryse Metcalfe, was dominating proceedings. Metcalfe was County Sheriff Howard Stegall's son-in-law. On 4th April, 1962, George Krutilek, Estes chief accountant, was found dead. Despite a severe bruise on Krutilek's head, the coroner decided that he had also committed suicide. The next day, Estes, and three business associates, were indicted by a federal grand jury on 57 counts of fraud. Two of these men, Harold Orr and Coleman Wade, later died in suspicious circumstances. At the time it was said they committed suicide but later Estes was to claim that both men were murdered by Mac Wallace in order to protect the political career of Lyndon B. Johnson. In June, 1962, Billie Sol Estes, appeared before the grand jury. He was accompanied by John Cofer, a lawyer who represented Lyndon B. Johnson when he was accused of ballot-rigging when elected to the Senate in 1948 and Mac Wallace when he was charged with the murder of John Kinser. Billie Sol Estes spent almost two hours before the grand jury, but he invoked the Texas version of the Fifth Amendment and refused to answer most questions on grounds that he might incriminate himself.

Tommy G. McWilliams of the FBI also appeared before the grand jury and put forward the theory that Henry Wallace had committed suicide. Dr. Joseph A. Jachimczyk also testified that "if in fact this is a suicide, it is the most unusual one I have seen during the examination of approximately 15,000 deceased persons." McWilliams did admit that it was "hard to kill yourself with a bolt-action 22". This view was shared by John McClellan, a member of the Senate Permanent Subcommittee on Investigations. He posed for photographs with a .22 caliber rifle similar to Marshall's. McClellan pointed out: "It doesn't take many deductions to come to the irrevocable conclusion that no man committed suicide by placing the rifle in that awkward position and then (cocking) it four times more."

Despite the evidence presented by Jachimczyk, the grand jury agreed with McWilliams. It ruled that after considering all the known evidence, the jury considers it "inconclusive to substantiate a definite decision at this time, or to overrule any decision heretofore made." Later, it was disclosed that some jury members believed that Marshall had been murdered. Ralph McKinney blamed Pryse Metcalfe for this decision. "Pryse was as strong in the support of the suicide verdict as anyone I have ever seen in my life, and I think he used every influence he possibly could against the members of the grand jury to be sure it came out with a suicide verdict."

Billie Sol Estes trial began in October 1962. John Cofer, who was also Lyndon Johnson's lawyer, refused to put Estes on the witness stand. Estes was found guilty of fraud and sentenced to eight years in prison. Federal proceedings against Estes began in March 1963. He was eventually charged with fraud regarding mortgages of more that $24 million. Estes was found guilty and sentenced to fifteen years in prison. The Permanent Investigations Committee continued to look into the case of Billie Sol Estes. President John F. Kennedy now began considering dropping Lyndon B. Johnson as his running-mate in the next presidential election. Rumours began to circulate that Terry Sanford of North Carolina would be the next vice president.

According to Barr McClellan it was now decided by Edward Clark that the investigation into Billie Sol Estes and Bobby Baker had to be brought to an end. McClellan claims that Clark recruited Wallace to organize the assassination of John F. Kennedy. When Johnson became president he managed to bring an end to the Senate investigations into Estes and Baker. McClellan later claimed that the killing of Kennedy was paid for by oil millionaires such as Clint Murchison and Haroldson L. Hunt. McClellan claims that Clark got $2 million for this work. The death of Kennedy allowed the oil depletion allowance to be kept at 27.5 per cent. It remained unchanged during the Johnson presidency. According to McClellan this resulted in a saving of over $100 million to the American oil industry. Soon after Johnson left office it dropped to 15 per cent.

Wallace went to work for Harry Lewis and L & G Oil. In 1970 he returned to Dallas and began pressing Edward Clark for more money for his part in the assassination of John F. Kennedy. According to Barr McClellan it was then decided to kill Wallace. "He had to be eliminated. After driving to see his daughter in Troup, Texas, he went by L & G's offices in Longview, Texas. There his exhaust was rigged for part of it to flow into his car."On 7th January, 1971, Malcolm Wallace was killed while driving into Pittsburg, Texas. He appeared to have fallen asleep and after leaving the road crashed his car. Wallace died of massive head injuries. Soon afterwards Clifton C. Carter died aged 53. 1971 was also the year Billie Sol Estes was due to leave prison. According to Clint Peoples, a Texas Ranger based in Austin, Billie Sol Estes had promised to tell the full story of the death of Henry Marshall when he obtained his freedom. On 9th August, 1984, Estes' lawyer, Douglas Caddy, wrote to Stephen S. Trott at the U.S. Department of Justice. In the letter Caddy claimed that Wallace, Billie Sol Estes, Lyndon B. Johnson and Cliff Carter had been involved in the murders of Henry Marshall, George Krutilek, Harold Orr, Ike Rogers, Coleman Wade, Josefa Johnson, John Kinser and John F. Kennedy. Caddy added: "Mr. Estes is willing to testify that LBJ ordered these killings, and that he transmitted his orders through Cliff Carter to Mac Wallace, who executed the murders."

In May 1998 Walt Brown called a press conference in Dallas to discuss a previously unidentified fingerprint at the "sniper's nest" in the Texas School Book Depository. According to Brown this fingerprint had now been identified as belonging to Wallace. In 2003 Barr McClellan published Blood, Money & Power: How LBJ Killed JFK. In the book McClellan argues that Lyndon B. Johnson and Edward Clark were involved in the planning and cover-up of the assassination of John F. Kennedy. McClellan also named Wallace as one of the assassins. The killing of Kennedy was paid for by oil millionaires such as Clint Murchison and Haroldson L. Hunt. McClellan claims that Clark got $2 million for this work.

Ruby Jack

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Ruby JackJacob Leon Rubenstein, qui changea son nom en Jack Leon Ruby (né le 25 mars 1911 à Chicago - mort le 3 janvier 1967 à Dallas), était le propriétaire d'une boîte de nuit à Dallas ; il assassina Lee Harvey Oswald le 24 novembre 1963, deux jours après qu'Oswald eut été arrêté pour suspicion sur l'assassinat du Président Kennedy. Jack Ruby (né Rubenstein) est le cinquième enfant d'une fratrie en comptant huit. Il est né à Chicago en 1911 de parents d'origine juive polonaise, Joseph Rubenstein et Fannie Turek Rutkowski, qui avaient immigré aux États-Unis en 1903.

Sa date de naissance est incertaine, Ruby en ayant donné lui-même plusieurs. Il eut une enfance troublée et servit dans l'armée des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, sans toutefois combattre. Démobilisé, il s'établit à Dallas en 1947, où lui et ses frères changèrent leur nom en Ruby. Après diverses activités, il se lance dans la gestion de diverses boîtes de nuit et de strip-tease, ce qui le met en contact avec le crime organisé. Après un voyage à Cuba en 1959, il rencontre un certain nombre de membres de la mafia de Chicago.

Après l'arrestation d'Oswald, plusieurs témoins virent Jack Ruby dans les bureaux de la police, se faisant parfois passer pour une sorte de journaliste. Il intervint à plusieurs reprises entre journalistes et officiels, profitant de ses relations avec les policiers qui venaient dans son club. La plupart des témoignages décrivent un homme à la fois bouleversé par la mort du Président (il avait décidé de fermer son club) et désireux de se mettre en valeur. Le matin du dimanche 24 novembre 1963, le transfert d'Oswald vers la prison devait se faire à 10 heures. Le transfert fut cependant retardé tout d'abord par un interrogatoire d'une heure mené par l'inspecteur en chef de la poste (qui avait décidé de ne pas aller à l'église ce jour-là afin de tenter d'aider la police), ensuite par Oswald lui-même qui demanda à la dernière minute de pouvoir passer son pull noir pour passer à la télé.

Pendant ce temps-là, une des danseuses de Ruby l'appela afin de lui demander de lui verser 25 dollars pour de la nourriture et son loyer. Ruby alla au centre-ville pour lui virer l'argent. Avec son chien favori, Sheba, dans la voiture, il quitta son domicile une heure après l'heure à laquelle Oswald aurait dû être transféré. Il effectua son versement et retourna au poste de police, à l'extérieur duquel il avait remarqué une petite foule. Alors qu'il arrivait, un camion monta la rampe vers le garage en distrayant le garde, et il en profita pour entrer dans le sous-sol (on n'a cependant jamais exclu totalement qu'un policier le connaissant l'ait laissé entrer). Lorsque Oswald apparut une minute plus tard, à 11 heures 21, Ruby se porta en avant et l'abattit avec le revolver qu'il avait d'habitude sur lui afin de protéger les importants montants en liquide qu'il transportait régulièrement (2000 dollars ce jour-là). Le transfert d'Oswald était diffusé en direct à la télévision.

Ruby affirma plus tard qu'il avait tué Oswald sur un coup de folie survenu au moment même, quoique lors de son arrestation, il affirma à plusieurs policiers que la mort d'Oswald épargnerait à l'épouse du Président, Jacqueline Kennedy, la souffrance de devoir paraître au procès de l'assassin de son mari. Il faut sans doute voir dans le coup de folie une tactique de défense postérieure au moment de l'assassinat, où Ruby était sûr d'être félicité (ce qu'il fut d'ailleurs par de nombreux Américains). Il y a cependant eu débat au sujet de ses motivations. Certains auteurs estiment qu'il y aurait eu conspiration, et croient que Ruby aurait tué Oswald sur ordre de la mafia de Chicago pour l'empêcher de donner des noms. (Cette thèse ne tient pas la route : Oswald en 12 heures d'interrogatoire serré n'a jamais rien dit s'incriminant, ou incriminant une tierce partie, alors que Ruby, n'a pas cessé d'être volubile et ses confidences en prison et aux policiers ont servi en grande partie à l'incriminer à son procès).

Au procès, la famille de Ruby a retenu les services de Melvin Belli, un avocat flamboyant de San Francisco, spécialiste des causes civiles, on le surnommait "King of the torts", il n'était pas particulièrement familier avec les subtilités du code criminel texan. Tom Howard, l'avocat initialement retenu par Jack Ruby (avant que la famille intervienne pour le remplacer par Belli) croyait que ce dernier avait de bonnes chances de s'en tirer avec une condamnation de meurtre sans préméditation, ce qui lui aurait valu une condamnation d'au maximum 5 ans de détention. Jusqu'en 1974, le droit texan était plutôt clément à l'égard des meurtres commis sous l'effet de la passion.

Belli tenta d'abord de faire déplacer sans succès le procès hors des limites du comté de Dallas parce que, selon lui, Ruby ne pouvait y être jugé équitablement (bien que les sondages d'opinion indiquaient le contraire et que la population locale lui était plutôt sympathique). Belli organisa la défense de Ruby autour d'une condition mentale rare dont aurait souffert son client : l'épilepsie psychomotrice. Ruby, au moment des faits, aurait souffert d'une crise et aurait agit par automatisme, et ne se souviendrait plus des faits après coup. Bill Alexander, le district attorney-adjoint tailla en pièces cette défense et prouva hors de tout doute l'intention criminelle du défendeur, non seulement Ruby savait ce qu'il avait fait, mais en plus, il en était fier. Le jury reconnut Ruby criminellement responsable du meurtre d'Oswald et le 14 mars 1964, Ruby fut condamné à la peine de mort pour meurtre avec prémiditation par le juge Joe B. Brown. La sentence par électrocution devait être exécutée à la prison d'Huntsville, Texas.

Après son procès, Ruby fut interrogé par le juge Earl Warren, le commissaire Gerald Ford, et le procureur Arlen Specter de la commission Warren à la prison du comté. Ruby rendit un témoignage qui confirmait ce qu'il avait toujours affirmé et exigea même de refaire son témoignage sous contrôle d'un détecteur de mensonge pour prouver sa bonne foi. La condition mentale de Ruby s'étant détériorée depuis sa condamnation, Ruby pris à part Warren et Specter et leur confia un secret : il entendait des voix venir des soubassements de la prison, c'était les voix des 25 millions d'âmes juives qui y avaient été éliminées par les partisans de la John Birch Society, une organisation radicale de droite. Ruby, craignant pour sa vie, exigeait qu'on le transfère à Washington D.C. pour témoigner, à l'instar du mafieux Joe Valachi qui en septembre 1963 avait témoigné contre la Mafia a visage découvert devant les caméras.

Les avocats de Ruby finirent par faire reconnaître par une cour d'appel que le premier procès avait été mal mené du fait de sa tenue à Dallas. Sa sentence fut commuée dans l'attente d'un nouveau procès qui devait se tenir à Wichita Falls, Texas. Ruby est mort avant la tenue d'un nouveau procès, le 3 janvier 1967, au Parkland Memorial, d'une embolie pulmonaire consécutive à un cancer avancé qui s'était étendu au foie, aux poumons et au cerveau. Il est enterré au cimetière de Westlawn à Chicago.

L'alliance du meurtrier de Kennedy vendue pour 108 000 $US

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The Hufftington Postpublié le 24/10/2013 à 19:56 EDT


L'alliance de Lee Harvey Oswald, le meurtrier du président américain John F. Kennedy, a été vendue aux enchères jeudi pour la somme de 108 000 $US.

John Kennedy

 

La bague faisait partie des lots d'une vente aux enchères de près de 300 pièces en lien avec le président disparu. Elle se tenait à Boston, au Massachusetts, jeudi. L'anneau a été remis aux organisateurs de la vente par la veuve d'Oswald, à qui on l'avait remis l'année dernière. Il avait été confisqué lors d'une perquisition chez Oswald par les services secrets.

L'alliance aurait ensuite été oubliée dans une filière d'un avocat jusqu'à l'année dernière, moment où elle a été renvoyée à son ex-épouse. Le matin de l'assassinat, Oswald avait laissé son alliance sur la table de chevet de l'appartement où résidait son épouse, dont il était séparé, à Irving au Texas.

Au nombre des souvenirs vendus aux enchères figure aussi la lettre d'explications de l'ex-épouse d'Oswald qui ne voulait pas garder une bague « qui me remémore le pire jour de ma vie ». Cette vente aux enchères a lieu à quelques semaines du 50e anniversaire de l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963.

Personne ne sait où se trouve le cerveau de Kennedy

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Le JDDpublié le 19/10/2013 à 20h52

Exclusif - Seul contre huit collègues, en 1978, Cyril Wecht a combattu la thèse officielle de la "balle magique" devant la commission d'enquête de la Chambre des représentants sur l'assassinat de JFK, dont le 50e anniversaire est célébré en novembre.



Kennedy le 20 novembre 1963

John F. Kennedy, le 20 novembre 1963 lors de son arrivée à Dallas, où il a été assassiné

 

Avez-vous vu le corps de JFK?

Non. Mais je suis le seul expert non gouvernemental à avoir eu accès aux archives nationales de Washington en 1972. À ma grande surprise, le cerveau du président avait disparu, ainsi que des clichés aux rayons X, plusieurs photos et des prélèvements de tissus. L'examen du cerveau, c'est fondamental pour un expert légiste pour étudier les trajectoires balistiques et les hémorragies. Aujourd'hui, personne ne sait où il se trouve.

Mais le chirurgien Robert McClelland, présent dans la salle d'opérations à Dallas, a vu le corps et il vous soutient.

En opérant le corps pendant une demi-heure à Dallas, il a relevé une blessure à la trachée. Quand le corps a été transféré pour Washington pour autopsie, les pathologistes n'ont pas pris la peine de l'appeler. C'étaient des militaires de carrière qui n'avaient jamais autopsié de morts par balles. Ils ont conclu à une trachéotomie chirurgicale, mais la trachéotomie a été faite par balle, si j'ose dire. Les observations de McClelland n'ont pas été retenues par la commission Warren. Les erreurs de localisation de l'impact des balles ont aussi été grossières - jusqu'à dix centimètres par endroits.

«Le gouvernement soutient toujours la thèse scientifiquement fantaisiste du tireur unique»

 La version officielle est toujours qu'Oswald a agi seul?

Oui. Le gouvernement soutient toujours la thèse scientifiquement fantaisiste du tireur unique. Nous n'avons pas les moyens légaux de rouvrir l'enquête. Le gouvernement fédéral ou l'État du Texas pourraient relancer ce cold case, mais je pense qu'il faudra attendre encore une génération ou deux.

Quelle est votre théorie?

Dans n'importe quel autre pays du monde, on aurait qualifié cet assassinat de coup d'État. Une fois éliminées les hypothèses russe, cubaine et chinoise, le gouvernement a su que ça venait de chez nous. Oswald mort, le gouvernement, incapable de gérer une telle affaire, a simplement tout caché sous le tapis. Près de 85% des Américains ne croient pas à l'assassin unique. Nous sommes une majorité écrasante.


The City With a Death Wish in Its Eye

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The New York Timespublished 16/11/2013 at 21:30 PM by James McAuley

Dallas’s Role in Kennedy’s Murder

Dallas

 

FOR 50 years, Dallas has done its best to avoid coming to terms with the one event that made it famous: the assassination of John F. Kennedy on Nov. 22, 1963. That’s because, for the self-styled “Big D,” grappling with the assassination means reckoning with its own legacy as the “city of hate,” the city that willed the death of the president.

 It will miss yet another opportunity this year. On Nov. 22 the city, anticipating an international spotlight, will host an official commemoration ceremony. Dallas being Dallas, it will be quite the show: a jet flyover, a performance from the Naval Academy Men’s Glee Club and remarks from the historian David McCullough on Kennedy’s legacy.

But once again, spectacle is likely to trump substance: not one word will be said at this event about what exactly the city was in 1963, when the president arrived in what he called, just moments before his death, “nut country.”

Dallas — with no river, port or natural resources of its own — has always fashioned itself as a city with no reason for being, a city that triumphed against all odds, a city that validates the sheer power of individual will and the particular ideology that champions it above all else. “Dallas,” the journalist Holland McCombs observed in Fortune in 1949, “doesn’t owe a damn thing to accident, nature or inevitability. It is what it is ... because the men of Dallas damn well planned it that way.”

Those “men of Dallas” — men like my grandfather, oil men and corporate executives, self-made but self-segregated in a white-collar enclave in a decidedly blue-collar state — often loathed the federal government at least as much as, if not more than, they did the Soviet Union or Communist China. The country musician Jimmy Dale Gilmore said it best in his song about the city: “Dallas is a rich man with a death wish in his eye ... a rich man who tends to believe in his own lies.”

For those men, Kennedy was a veritable enemy of the state, which is why a group of them would commission and circulate “Wanted for Treason” pamphlets before the president’s arrival and fund the presciently black-rimmed “Welcome Mr. Kennedy” advertisement that ran in The Dallas Morning News on the morning of Nov. 22. It’s no surprise that four separate confidants warned the president not to come to Dallas: an incident was well within the realm of imagination.

The wives of these men — socialites and homemakers, Junior Leaguers and ex-debutantes — were no different; in fact, they were possibly even more extreme. (After all, there’s a reason Carol Burnett pulls a gun on Julie Andrews at the end of the famous “Big D” routine the two performed before the assassination in the early 1960s. “What are ya,” she screams, pulling the trigger, “some kinda nut?!”)

In the years before the second wave of the women’s movement, many of these women, affluent but frustrated in their exclusive neighborhoods like Preston Hollow and Highland Park, turned to politics as a means of garnering the validation they were otherwise denied. With time and money at their disposal, they would outdo their husbands, one another and even themselves.

During the 1960 presidential campaign, it was a well-heeled mob of Junior League women who heckled and spat on Lyndon and Lady Bird Johnson outside the storied Adolphus Hotel downtown (a scandal that actually helped Johnson politically by showing the distance between the Texas senator and his more ardent constituents).

In October 1963, just weeks before the president’s visit, it was the wife of a downtown insurance executive, not a derelict, who struck Adlai E. Stevenson, then the United Nations ambassador, over the head with a picket sign.

And in the annals of my own family history, it was my charming grandmother, not some distant relation without a Neiman Marcus charge card, who nevertheless saw fit to found the “National Congress for Educational Excellence,” an organization that crusaded against such things as depictions of working women in Texas textbooks and the distribution of literature on homosexuality in Dallas public schools.

 In a photograph taken not long after the assassination, my grandmother smiles a porcelain smile, poised and lovely in psychedelic purple Pucci, coiffure stacked high in what can only be described as a hairway to heaven. Her eyes, however, are intent, fixed on a target — liberalism, gender equality, gays.

Dallas is not, of course, “the city that killed Kennedy.” Nor does the city in which the president arrived 50 years ago bear much resemblance to Dallas today, the heart of a vibrant metroplex of 6.7 million people, most of whom have moved from elsewhere and have little or no connection to 1963.

But without question, these memories — and the remnants of the environment of extreme hatred the city’s elite actively cultivated before the president’s visit — have left an indelible mark on Dallas, the kind of mark that would never be left on Memphis or Los Angeles, which were stages rather than actors in the 1968 assassinations of the Rev. Dr. Martin Luther King Jr. and Robert F. Kennedy.

For the last 50 years, a collective culpability has quietly propelled the city to outshine its troubled past without ever actually engaging with it. To be fair, pretending to forget has helped Dallas achieve some remarkable accomplishments in those years, like the completion of the Dallas-Fort Worth International Airport, the development of the astonishingly successful Cowboys franchise and the creation of what remains one of the country’s most electric local economies.

But those are transient triumphs in the face of what has always been left unsaid, what the now-defunct Dallas Times Herald once called the “dark night of the soul,” on which the bright Texas sun has yet to rise. The far right of 1963 and the radicalism of my grandparents’ generation may have faded in recent years, they remain very much alive in Dallas. Look no further than the troop of gun-rights activists who appeared just days ago, armed and silent, outside a meeting of local mothers concerned about gun violence. If this is what counts as responsible civic dialogue, then Dallas has a long way still to go.

This year Dallas has a chance to grapple with the painful legacy of 1963 in public and out loud. Unfortunately, that’s unlikely to happen, although the city did quietly host a symposium on whether it really deserved to be labeled “the city of hate” earlier this month.

But when the national cameras start rolling on Nov. 22, Dealey Plaza, the abandoned, almost spectral site of the assassination and now of the commemoration, will have been retouched in a fresh coat of literal and figurative white paint. Cosmetics seem to be all we can expect.

“This is not a group psychology lesson,” Mike Rawlings, the mayor, told me over lunch recently. “We can do what we can do. I guess I could bring up all the relatives of the people that said bad things. But why would you do that?”

To which, of course, there is nothing to say.

James McAuley is a Marshall scholar studying history at the University of Oxford.

Johnson Lady Bird

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Johnson Lady BirdLady Bird Johnson, de son vrai nom Claudia Alta Taylor Johnson (née le 22 décembre 1912 — décédée le 11 juillet 2007), en sa qualité d'épouse du 36e président des États-Unis d'Amérique, Lyndon Baines Johnson, fut la Première dame des États-Unis du 22 novembre 1963 au 20 janvier 1969. Elle naquit le 22 décembre 1912 à Karnack au Texas. Elle épousa Lyndon Baines Johnson le 17 novembre 1934 à San Antonio au Texas. De cette union naîtront deux filles, à savoir Lynda Bird Johnson (née le 19 mars 1944) et Luci Baines Johnson (née le 2 juillet 1947).

En tant que première dame, elle fut connue pour ses idées novatrices sur l'environnement qui ont inspiré de nombreux projets dans tout le pays. Elle eut l'idée de favoriser la Loi d'embellissement de la route, qui a cherché à limiter les panneaux publicitaires, et à créer des plantations en bord de route. À 93 ans, elle devient la First Lady vivante la plus âgée des États-Unis, ayant même survécu à l'une de celles qui lui ont succédé, Pat Nixon. Seule une ancienne First Lady, Bess Truman, qui avait 97 ans à sa mort le 18 octobre 1982, a vécu plus longtemps qu'elle. Avec Nancy Reagan toujours en vie en 2013, et Betty Ford, décédée à 93 ans en 2011, elles sont les quatre seules First Ladies des États-Unis à avoir été nonagénaires.

Elle a été la seule veuve présidentielle vivante du 19 mai 1994 date de la mort de Jacqueline Kennedy au 5 juin 2004 date où Nancy Reagan est devenue veuve à son tour. Bien que veuve, Lady Bird Johnson a été l'ancienne First Lady la plus active pendant les années 1970, 1980, et le début des années 1990 en continuant à rendre hommage à son ancien époux ainsi qu'à d'autres anciens présidents ; en effet, au cours des dernières années de sa vie, Jacqueline Kennedy n'était plus dans la capacité de remplir ses fonctions et d'assister à des cérémonies.

Sa santé a commencé à se détériorer dans les années 1990. En août 1993, elle eut une crise d'apoplexie mineure qui lui fit perdre un peu la vue. Elle a été hospitalisée deux fois suite à deux malaises, la première fois le 11 novembre 1999 et la deuxième en janvier 2005. En mai 2002, elle eut une seconde attaque d'apoplexie qui l'a laissée temporairement aphasique et grabataire. En 2005, en raison de son âge et de ses problèmes de santé, elle décida de réduire ses sorties en public. Elle mourut à son domicile d'Austin au Texas le 11 juillet 2007 à l'âge de 94 ans.

Lady Bird Johnson

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Timepublished 28/08/1964 at 21:39

The First Lady Bird

"Cynical sophisticates find it hard to bJohnson Lady Birdelieve, but Lady Bird's life is totally dominated by a genuine devotion to her role as Lyndon Johnson's mate. She is the traditional countrywoman, the wife who by her very nature tunes all her labor and all her love to harmonize with the ambitions of her husband. In the tradition of Southern plantation patriarchies, Lyndon Johnson is head of the family—period. And as he himself admits, 'I'm not the easiest man to live with.'

He strongly influences her tastes —in clothes, coiffure and makeup. He has been known to swat Lady Bird so hard on the behind that her feet nearly leave the floor. Sometimes, when after-dinner drinks have flowed for a while, he launches into a few bawdy stories, fires out cuss words like buckshot. But Lady Bird sits by serenely, smiling faintly or gazing out a window."

Lady Bird Johnson, 1912-2007

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Timepublished 11/07/2007 at 21:47 PM

In the often brutal game of national politics where Lady Bird Johnson dwelt in some manner for nearly 70 years she was, said Hugh Sidey, TIME's late chronicler of the American presidency, "as close to being a Godly creature as that anguished realm ever produced." In these last years her admirers (and who was not one?) in sheer frustration at the inadequacy of language to capture her virtues would say over and over again, "Lady Bird is a saint."

Lady Bird JohnsonThe more so as details of the outrageous and roguish behavior of her husband, President Lyndon B. Johnson, emerged in tape recordings and extensive scholarship, including a volume by LBJ biographer Robert Caro, which detailed Johnson's philandering and mean and humiliating outbursts in front of others against her ideas and lifestyle, even down to how she fixed her hair and the shoes she wore.

Once, when LBJ was still the Senate majority leader, Sidey was having a late drink with him in the Johnson ranch house in Texas. Lady Bird and a staff member came down the stairs responding to LBJ's shout. They were both in pajamas and night robes. Johnson stood up, gathered them in his huge arms and began to fondle a breast of each woman. Sidey later said that Lady Bird's restraint — she did nothing, but sweetly — is what calmed him down. After the White House, when confronted with some of these stories, Lady Bird shunted all wrath aside. "Lyndon always did like the ladies."

Like everyone else who studied the couple, Sidey had wondered during his coverage of the Johnson saga, almost from day one, how Lady Bird stood it and never — yes, never — retaliated with anything but a serene and enduring love of the rarest kind. "I adored him," was about as far as she would go to describe her feeling which he said was "awesome in both its physical and intellectual dimensions." She found a natural force, understood that and guided it to the top. Otherwise she might have been a forgotten housewife in clunky shoes and he just another eccentric and embarrassing politician in mohair suits who marched into oblivion.

In the early years she seemed uncomfortably slavish, bringing her husband breakfast in bed and, according to author Caro, she laid out his clothes, unbuttoned his shirts, put in the collar stays and cuff links, filled his fountain pens and put them in the proper pocket, filled his cigarette lighter and put a handkerchief and money in their pockets. But as Johnson climbed higher, Lady Bird found her world expanding too.

Many political observers believe she can claim a big part of her husband's lopsided win over Barry Goldwater in 1964. The South, angry over LBJ's civil rights efforts, was smoldering when she whistle-stopped from Virginia to New Orleans on the Lady Bird Special, at first enduring catcalls and hostile placards ("Fly Away Black Bird") but the same soft tolerance she used on her husband she used on the southern crowds: "In this country we have many viewpoints. You are entitled to yours. Right now I am entitled to mine." By New Orleans the stories of her sweet courage had turned the risky political journey into a roar of approval and pride.

Born in 1912, she was christened Claudia Alta Taylor, but dubbed "Lady Bird" by a family maid because she was "pretty as a Lady Bird" and Lady Bird she was for the rest of her life. A large portrait of her wearing a long, billowing pale blue dress, carrying a broad-brimmed hat amid a field of Texas bluebonnets stands in the LBJ Library, capturing both that southern gentility and her passion for nature. But her lilting, soft and round East Texas accent, her passion for natural beauty and her devotion to a man some found loud and crude, masked a steeliness that served both her and her family well.

At 94, fragile, her eyesight diminished by macular degeneration, a cruelty for a woman whose joy in life came from watching the birds and the flowers of her beloved Texas Hill Country, former First Lady Lady Bird Johnson passed away at her home in Austin from natural causes. A few weeks earlier, she had been admitted to a hospital for tests after suffering from what a family member said was a low-grade fever.

As first lady, Lady Bird created a legacy through her passion for what the press called "beautification" and the legislation it produced. She had the billboards and junk yards banished from the federal highway rights-of-way; and she inspired the carpets of daffodils and tulips that delight tourists who come to the nation's capital. She was more than a gardener. She was one of the first true environmentalists of our times. Even LBJ liked the idea, complaining proudly one day that he had a hell of a time taking a nap because Lady Bird and Laurence Rockefeller and a bunch of other beautification folks down below his bedroom were holding a meeting and talking loud and he could not go to sleep. "She's going to beautify us right out of existence," he said.

Lady Bird never liked the term "beautification." What she was doing went beyond that, something to hold the land, bring grace and meaning to scarred lives. "You reporters come up with another word," she used to say. But nobody has yet. Maybe it was unnecessary because she was her own symbol, a woman very much in harmony with the natural world around her. She rafted down rivers, camped out in the national parks, studied ruins. She also founded what is now named the Lady Bird Johnson Wild Flower Center at the University of Texas.

Inside her there was the soul of a poet, diverted by the rush of politics, but never denied, not even in the White House citadel. She once told Sidey how often at day's end she took her paper work with her to the arbor in the Jacqueline Kennedy Garden where fragrant ripening grapes hung heavy above her and she sat on creaky white wicker chairs. "There," she said, "I'm in a dear, old-fashioned summer home." And she often sat in twilight on the Truman Balcony to watch the Washington Monument fade from a delicate pink to gray. "It is such a beautiful thing," she said. So was she.

With reporting by Hilary Hylton/Austin

La vie secrète de la veuve de Lee Harvey Oswald

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Le Vifpublié le 06/11/2013 à 10h49


Cinquante après la mort John F. Kennedy, Marina Oswald, la femme de Lee Harvey Oswald, est encore hantée par son passé. Il y a cinquante ans, lorsque son mari, un ancien marine, est condamné pour le meurtre du président américain, la vie de Marina Oswald change pour de bon.

Marina Oswald

 

Marina Prusakova est âgée de 19 ans et étudiante en pharmacologie lorsqu’elle rencontre Lee Harvey Oswald en 1961 à Minsk. Ils se marient à peine six semaines après leur rencontre. L’année suivante, Oswald emmène sa jeune femme et sa fille de quatre mois aux États-Unis. Ils eurent encore deux filles par la suite.

Les débuts américains sont difficiles et le couple n’arrive pas à s’intégrer. Mais le pire est devant eux. Le 22 novembre 1963, selon la version officielle, Lee Harvey Oswald assassine le président américain. « Le jour le plus noir de ma vie » avouera plus tard Marina. Au cœur de la tourmente qui bouleverse les États-Unis, la vie de madame Oswald se mue en enfer.

Remariée

Souhaitant au plus vite faire table rase du passé, elle se remarie à peine deux ans après que son mari ne soit tué d’une balle dans la tête. Elle aura encore un fils avec son second mari. Désormais âgée de 72 ans, elle réside à Rockwall au Texas en tant que Marina Oswald Porter. Très appréciée de ses voisins, la famille de Marina est décrite «comme les meilleurs voisins dont on puisse rêver»

Les commémorations du cinquantième anniversaire de l’assassinat de Kennedy devraient pourtant venir sonner le glas de sa quiétude. Assoiffés de nouveaux scoops, les médias ne laisseront pas en paix la veuve du meurtrier. Une curiosité encore aiguisée par le silence de Marina qui ne parle plus aux médias. Elle aurait même refusé une offre de trois millions de dollars d’une chaîne de télé pour raconter son histoire.

Ce que l’on sait, c’est que, juste après le meurtre, elle raconte à la commission Warren qui enquête sur l’assassinat que pour elle son mari est bel et bien coupable du meurtre. Lors d’une conférence en 1977, elle affirme même que son mari a agi seul.

Une affaire étouffée au plus haut niveau

La parution de près de 40.000 ouvrages dédiés à la théorie du complot va néanmoins, comme la plupart des Américains, influencer Marina. Elle pense aujourd’hui que la vérité sur ce meurtre a été étouffée dans les plus hautes sphères de l’état, comme elle le confie dans une interview en 1988.

Selon son ami et réalisateur de documentaire, Keya Morgan, Marina Oswald est persuadée que son mari n’a été désigné comme unique responsable que pour masquer les accointances entre la CIA et la Maffia. Elle est convaincue que son téléphone est encore sous écoute et craint en permanence pour sa vie.

Selon Morgan « Marina a surtout très peur des conséquences que pourrait avoir cette nouvelle exposition médiatique ». Ce dernier craint aussi que le stress engendré par les commémorations ne nuise durablement à sa santé.

Un Lee en larmes

Morgan confirme que Marina ne pense plus que son mari soit le meurtrier de Kennedy. « Elle m’a toujours dit que Lee aimait le président. Elle se rappelle même qu’il a pleuré lorsqu’il a appris la mort du bébé prématuré des Kennedy le 7 août 1963 »

La version officielle reste celle de la commission Warren. Soit que c’est Lee Harvey Oswald qui a assassiné le président Kennedy par balle le 22 novembre 1963 à Dallas.

Le cinquantième anniversaire de cet assassinat devrait voir une déferlante d'hommages et de commémorations. Il est néanmoins plus que probable que les théories complotationistes y retrouveront également un second souffle.

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