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Visite historique à Oradour-sur-Glane

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Le Figaropublié le 04/09/2013 à 15h49

Ce mercredi, les présidents français et allemand se rendent dans le village martyrisé le 10 juin 1944.

 

La cicatrice est restée visible. Soixante-neuf ans après, Oradour-sur-Glane est tel que les nazis l'ont laissé: un village en ruines où 642 hommes, femmes et enfants ont été massacrés le 10 juin 1944 par la division Das Reich. Seulement six habitants ont survécu. C'est là, dans ce village martyr de la Seconde Guerre mondiale, que les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, en visite d'État pour trois jours en France, se rendront mercredi.

La visite est historique et rappelle un peu celle d'Helmut Kohl et François Mitterrand à Verdun en 1984. C'est la première fois qu'un président allemand se rend à Oradour. Pourtant, dans la presse allemande, où la campagne électorale fait les gros titres, il en est assez peu question. «En Allemagne, on connaît assez peu ce qu'il s'est passé à Oradour. Si les Allemands ont travaillé sur le passé nazi, ils connaissent moins les massacres perpétrés à l'étranger», explique Claire Demesmay, spécialiste de la relation franco-allemande à l'institut de recherche DGAP.

Le président Joachim Gauck, ancien pasteur et figure du combat pour la liberté dans l'ex-RDA, a entrepris d'intégrer cette dimension dans la mémoire allemande. Sa parole est son seul pouvoir dans le système politique fédéral. En République tchèque, il a visité le village de Lidice, détruit en représailles de l'attentat contre Reinhard Heydrich. L'année dernière, il s'est rendu à Sant'Anna di Stazzema, un village toscan où les SS massacrèrent 560 personnes.

    « Ce n'est pas facile de revenir à Oradour, dans un endroit où des exactions aussi importantes ont été commises »

À Paris, on souligne avec respect la démarche. «Ce n'est pas facile de revenir à Oradour, dans un endroit où des exactions aussi importantes ont été commises», observe-t-on à l'Élysée. Devant les ambassadeurs français, fin août, le président Hollande a rendu hommage au choix de son homologue allemand de venir à Oradour «pour porter le message, le seul qui vaille: ne rien oublier et être capable, en même temps, de construire l'avenir ensemble».

Pour François Hollande, la visite comporte une résonance particulière: sa ville de Tulle a été victime de la division Das Reich, qui y a supplicié 99 personnes, exécutées par pendaison le 9 juin 1944.



La division Das Reich

 

L'idée d'une visite de Joachim Gauck à Tulle a d'ailleurs été évoquée sans qu'il soit donné suite. «François Hollande est sensible aux questions mémorielles», assure un de ses proches, en rappelant ses mots sur la guerre d'Algérie. «Il faut toujours avoir un souci pédagogique. Et mettre en résonance ce qu'il s'est passé à Oradour avec ce qu'il se passe dans le monde. C'est une piqûre de rappel. Même si aujourd'hui l'époque est différente, Oradour cela pourrait de nouveau arriver», explique-t-on dans une référence à la guerre civile en Syrie.

Les discours des deux chefs d'État sont attendus. Notamment de la part des familles des «Malgré nous», ces Français enrôlés de force dans l'armée nazie. Jusqu'à présent, l'État français n'a pas su trouver les mots de l'apaisement. Les «Malgré nous» voudraient voir reconnu leur traumatisme. Les familles des survivants des massacres, elles, s'inquiètent qu'on puisse, même a posteriori, relativiser la responsabilité personnelle de chacun. À Oradour, les plaies françaises ne sont pas totalement refermées.


Malone Molly

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Malone MollyMolly Malone est une actrice américaine du cinéma muet. Plusieurs sources divergent quant à l'année et le lieu de naissance de Molly Malone ainsi que pour son identité véritable. Allant de 1888 à 1897, selon les biographies, née dans le Wisconsin ou à Denver dans le Colorado, de son vrai nom Violet Isabelle Malone ou Edith R. Greaves. Pour Robert K. Klepper, il y aurait deux actrices du muet portant le même pseudonyme. De la même manière, les photographies de l'actrice censées être prises à la même époque représentent semble-t-il deux personnes différentes.

Le visionnage des films encore disponibles (comme les films de Roscoe Arbuckle en 1919 et 1920) montre une très jeune femme ce qui accrédite une naissance en 1897 plutôt que dix ans auparavant. L'éventualité de deux actrices portant le même pseudonyme ne concerne que deux films. Plutôt menue mais sportive elle tourne essentiellement dans des westerns et notamment dans les premiers films de John Ford aux côtés d'Harry Carey.

videoFilmographie

  • 1916 Mountain Blood (court-métrage) de George Cochrane
  • 1916 The Timber Wolf (court-métrage) de George Cochrane
  • 1916 The Lawyer's Secret (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Red Stain (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Girl Who Lost (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Pulse of Life de Rex Ingram : Molly Capels
  • 1917 The Tell Tale Clue (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Girl in the Garret (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Phantom's Secret de Charles Swickard : Jane Elliott
  • 1917 To Be or Not to Be Married (court-métrage) de Louis Chaudet
  • 1917 The Thief Maker (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 Bartered Youth (court-métrage) de William V. Mong
  • 1917 The Girl in the Limousine (court-métrage) de George Cochrane
  • 1917 The Car of Chance de William Worthington : Wanda Heimstone
  • 1917 The Rescue de Ida May Park : Betty Jerrold
  • 1917 Pour son gosse (The Soul Herder) (court-métrage) de John Ford
  • 1917 Le Ranch Diavolo (Straight Shooting) de John Ford : Joan Sims
  • 1917 The Pullman Mystery (court-métrage) de Charles Swickard
  • 1917 A Marked Man de John Ford : Molly Young
  • 1917 À l'assaut du boulevard (Bucking Broadway) de John Ford : Helen Clayton
  • 1918 Le Cavalier fantôme (The Phantom Riders) de John Ford : Molly Grant
  • 1918 La Femme sauvage (Wild Women) de John Ford : The Princess
  • 1918 Thieves' Gold de John Ford : Alice Norris
  • 1918 Adventurous Ambrose (court-métrage) de Walter S. Fredericks
  • 1918 La Tache de sang (The Scarlet Drop) de John Ford : Molly Calvert
  • 1918 Du Sang dans la prairie (Hell Bent) de John Ford : rôle indéterminé
  • 1918 Widow's Might (court-métrage) : Molly
  • 1918 Le Bébé du cow-boy (A Woman's Fool) de John Ford : Jessamine Buckner (comme Mollie Malone)
  • 1918 Lure of the Circus de J. P. McGowan : Nan Harden
  • 1919 The Bank Clerk (court-métrage) de Roscoe Arbuckle
  • 1919 Sally's Blighted Career (court-métrage) de Al Christie
  • 1919 Le Héros du désert (A Desert Hero) (court-métrage) de Roscoe Arbuckle : la jeune fille
  • 1919 Fatty cabotin (Back Stage) de Roscoe Arbuckle (court-métrage) : Strongman's Assistant
  • 1919 The Spite Bride de Charles Giblyn : une actrice
  • 1919 Un garçon séduisant (The Hayseed) (court-métrage) de Roscoe Arbuckle : une jeune fille
  • 1920 Molly's Millions (court-métrage)
  • 1920 Le Garage infernal (The Garage) (court-métrage) de Roscoe Arbuckle : la fille du garagiste
  • 1920 Molly's Mumps (court-métrage)
  • 1920 Her Doctor's Dilemma (court-métrage)
  • 1920 It's a Great Life de E. Mason Hopper : Eloise Randall
  • 1920 Stop Thief de Harry Beaumont : Joan Carr
  • 1920 The Round-Up de George Melford
  • 1920 Come Into the Kitchen (court-métrage)
  • 1920 Just Out of College d'Alfred E. Green : Caroline Pickering
  • 1921 Not Guilty de Sidney Franklin : Margy Ellison
  • 1921 An Unwilling Hero de Clarence G. Badger : Nadine
  • 1921 Made in Heaven de Victor Schertzinger : Elizabeth Royce
  • 1921 The Old Nest de Reginald Barker : Molly McLeod
  • 1921 Red Courage de B. Reeves Eason : Jane Reedly
  • 1921 Sure Fire de John Ford : Marian Hoffman
  • 1921 Bucking the Line de Carl Harbaugh : Corona Baldwin
  • 1921 A Poor Relation de Clarence G. Badger : Scallops
  • 1922 Across the Deadline de Jack Conway : Ruth
  • 1922 Never Let Go (court-métrage) de Nat Ross
  • 1922 The Jaws of Steel (court-métrage) de Nat Ross
  • 1922 The Trail of Hate de William Hughes Curran : Mary Stockdale
  • 1922 Blaze Away de William Hughes Curran : Molly Melody
  • 1922 The Freshie de William Hughes Curran : Violet Blakely
  • 1923 Little Johnny Jones de Johnny Hines et Arthur Rosson : Edith Smythe
  • 1924 Westbound : Evelyn Vaughn
  • 1924 Court Plaster (court-métrage) de Gilbert Pratt
  • 1924 Easy Pickin's (court-métrage) de Harold Beaudine
  • 1925 Battling Bunyan de Paul Hurst : Molly Coshgan
  • 1925 Love Goofy (court-métrage) de Gilbert Pratt
  • 1925 Don't Pinch (court-métrage) de Walter Graham
  • 1925 He Who Gets Smacked (court-métrage) de Lloyd Bacon
  • 1925 Double-Fisted de Harry S. Webb
  • 1925 The Knockout Kid de Albert S. Rogell : Jenny Jenkins
  • 1925 Be Careful (court-métrage) de Harold Beaudine
  • 1925 Fair But Foolish (court-métrage) de William Watson
  • 1926 Stork Mad (court-métrage)
  • 1926 For Sadie's Sake (court-métrage) de Harold Beaudine : Molly
  • 1926 The Thunderbolt Strikes
  • 1926 Whoa, Emma! (court-métrage) de Robert Thornby
  • 1926 Gimmie Strength (court-métrage) de William Watson
  • 1926 Rawhide de Richard Thorpe : Nan
  • 1926 The Man from Oklahoma de Forrest Sheldon et Harry S. Webb : Rose (non créditée)
  • 1926 A Dippy Tar (court-métrage) de William Watson : la fille
  • 1926 West of the Rainbow's End de Bennett Cohen
  • 1926 The Bandit Buster de Richard Thorpe : Sylvia Morton
  • 1926 Bad Man's Bluff d'Alan James : Alice Hardy
  • 1927 The Golden Stallion de Harry S. Webb : Joan Forsythe
  • 1927 Daring Deeds de Duke Worne : Helen Courtney
  • 1927 Seeing Stars (court-métrage) de Stephen Roberts
  • 1928 Picture My Astonishment (court-métrage) de William Holland
  • 1929 His Angel Child (court-métrage) de Eddie Baker : The woman next door
  • 1929 The Newlyweds' Pests (court-métrage) de Gus Meins : Mrs. Newlywed

Satana Tura

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Satana Tura Tura Satana, née Tura Luna Pascual Yamaguchi, le 10 juillet 1938 à Hokkaidō (Japon) et morte le 4 février 2011 (à 72 ans) à Reno (Nevada), est une actrice américaine et ancienne gogo danseuse. Elle est surtout connue pour son rôle de Varla dans le film Faster, Pussycat! Kill! Kill! de Russ Meyer. Le père de Tura était un acteur de films muets, d'origine japonaise et philippine, et sa mère, une artiste de cirque d'ascendance amérindienne et irlandaise-écossaise. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille s'installe à Chicago. Tura eut une poitrine développée dès son plus jeune âge. Bien qu'elle ait été une excellente élève, elle était constamment brimée à cause de ses traits asiatiques prononcés.

Un jour, de retour de l'école, et alors âgée de 9 ans, elle fut violée par 5 hommes. Ils n'ont jamais été jugés et la rumeur dit que le juge avait été payé. C'est cet événement qui l'a poussée à s'initier aux arts martiaux, en particulier le karaté et l'aïkido. Elle a poursuivi pendant 15 ans ses violeurs pour assouvir sa vengeance. Elle dit même « Je me suis jurée qu'un jour, je me vengerai. Ils ne se sont pas rendu compte qui j'étais jusqu'à ce que je leur remémore. ». Lors de son adolescence, Tura devient à son école le chef d'un gang de jeunes filles. Dans une interview au Psychotronic magazine, elle raconte : « On avait des blousons en cuir de motards, des jeans et des bottes pour foutre des coups de pieds au cul ». À 13 ans, elle se marie à Hernando dans le Mississippi, avec un jeune homme de 17 ans, mariage arrangé par les parents des deux jeunes gens.

Elle part à Los Angeles à l'âge de 15 ans, avec une fausse carte d'identité, pour travailler comme chanteuse et gogo-danseuse, et passe de ville en ville, travaille dans "Rose Le Rose", "Maxine Martin", "The Skyscraper Girl", "Tempest Storm", "Candy Barr and Stunning Smith the Purple Lady". Tura joue ensuite dans des films muets et fait des photos pour Harold Lloyd qui essaye de la convaincre de faire carrière dans le spectacle. À 19 ans Tura est enceinte mais danse durant les huit premiers mois de sa grossesse, avec un salaire avoisinant les $ 1500 par semaine. À cette époque, elle était très intime avec Rod Taylor, Billy Wilder et Elvis Presley.

Elle déclara au Psychotronic magazine « J'ai rencontré Elvis quand je travaillais en Louisiane, il était venu à La Nouvelle-Orléans pour le Mardi Gras. C'était un jeune chanteur et il apprécia mon numéro, ou plutôt mes girations, alors je lui ai appris comment faire. Nous sommes sortis ensemble six ou sept mois, mais après il a repris la route et moi aussi ». Elle meurt à 72 ans, le 4 février 2011. Elle fait ses premières apparitions, en tant qu'actrice, à la télévision : "Hawaiian Eye", "The Man From U.N.C.L.E", "The Girl From U.N.C.L.E", "The Greatest Show On Earth" avec Jack Palance, Burkes Law et d'autres. Elle apparaît aussi dans quelques films comme Who's Been Sleeping in My Bed? où elle joue le rôle d'une danseuse aux côtés de Dean Martin et Elizabeth Montgomery. La même année, elle joue le rôle d'une prostituée parisienne dans le film musical Irma la douce avec Jack Lemmon et Shirley MacLaine.

Après son rôle dans le film de Russ Meyer, elle travaille avec Ted V. Mikels dans The Astro-Zombies (1968), The Doll Squad (1974) et Mark of the Astro-zombies (2002). Elle joue son propre rôle dans des documentaires et shows télévisés, notamment The Incredibly Strange Film Show (1988), Strip de velours (2005) et Sugar Boxx (2007), actuellement en post-production. Le rôle le plus important de Tura Satana reste celui de Varla dans Faster, Pussycat! Kill! Kill!, une femme très érotique et agressive, pour lequel elle a joué toutes les cascades et scènes de combat. Le film devient culte et la critique l'encense encore aujourd'hui. Richard Corliss déclarait que sa prestation était « des plus honnêtes, certainement la plus honnête dans les idées de Meyer, et de surcroît la plus travaillée. » Dans le livre Incredibly Strange Films, le critique Jim Morton écrit de Tura « à la fin du film, elle est surnaturelle ».

Nommé au départ The Leather Girls (Les Filles en cuir), ce film est une ode à la violence féminine, basée sur un concept créé de toutes pièces par Russ Meyer et Jack Moran. Les deux tombèrent à l'audition sur Tura qui fut « complètement Varla ». Le film fut tourné dans le désert aux environs de Los Angeles, par une température la journée de plus de 40°C et des nuits glaciales.

videoFilmographie

  • 1963 : Irma la douce : Suzette Wong
  • 1965 : Faster, Pussycat! Kill! Kill! : Varla
  • 1968 : The Astro-Zombies : Satana
  • 1973 : Superflics en jupons (The Doll Squad) : Lavelle Sumara
  • 2002 : Mark of the Astro-Zombies : Malvira Satana
  • 2009 : Sugar Boxx : Un juge
  • 2009 : The Haunted World of El Superbeasto : Varla (Voix)
  • 2010 : Astro Zombies: M3 - Cloned : Malvina


Télévision3Télévision

  • 1964 : L'Homme à la Rolls (Burke's Law) (Série TV) : Pétale de pêche
  • 1964 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.) (Série TV) : Tomo
  • 1967 : Annie, agent très spécial (The Girl from U.N.C.L.E.) (Série TV) : Rabbit, leader de la garde élite Toulouse

Mansfield Martha

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Mansfield MarthaMartha Mansfield (14 juillet 1899 – 30 novembre 1923) était une actrice américaine du cinéma muet et de pièces de vaudeville. Née Martha Ehrlich à Mansfield, Ohio en 1899, Mansfield grandit à New York. En 1912, elle resta seule avec sa mère lorsque le père abandonna la famille. À l'âge de 18 ans, elle fit preuve de son talent pour la comédie et entreprit une carrière sur scène, qui progressa rapidement. Elle fut un temps danseuse dans la troupe des Ziegfeld Follies.

Le 30 novembre 1923, sur le tournage du film The Warrens of Virginia, Martha Mansfield fut très gravement brûlée après qu'une allumette jetée par un fumeur de l'équipe eut mis le feu à son costume de l'époque de la Guerre de Sécession. Elle mourut moins de vingt-quatre heures plus tard dans un hôpital de San Antonio.




videoFilmographie

  • 1917 : Max Comes Across
  • 1917 : Max Wants a Divorce
  • 1917 : Max in a Taxi
  • 1918 : Broadway Bill
  • 1918 : The Spoiled Girl
  • 1919 : The Hand Invisible
  • 1919 : The Perfect Lover
  • 1919 : Should a Husband Forgive ?
  • 1920 : Women Men Love
  • 1920 : Mothers of Men
  • 1920 : Dr. Jekyll and Mr. Hyde
  • 1920 : Civilian Clothes
  • 1920 : The Wonderful Chance
  • 1921 : His Brother's Keeper
  • 1921 : Gilded Lies
  • 1921 : The Last Door
  • 1921 : A Man of Stone
  • 1922 : Queen of the Moulin Rouge
  • 1922 : Till We Meet Again
  • 1923 : The Woman in Chains
  • 1923 : Youthful Cheaters
  • 1923 : Little Red School House
  • 1923 : Fog Bound
  • 1923 : The Silent Command
  • 1923 : Is Money Everything ?
  • 1923 : Potash and Perlmutter
  • 1923 : The Leavenworth Case
  • 1924 : The Warrens of Virginia

Mack Helen

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Mack HelenHelen Mack (parfois créditée Helen Macks) est une actrice américaine, de son vrai nom Helen McDougall, née le 12 novembre 1913 à Rock Island (Illinois, États-Unis), décédée le 13 août 1986 à Beverly Hills (Californie, États-Unis). Au cinéma, Helen Mack (pseudonyme) collabore à quarante-quatre films américains, les cinq premiers muets, sortis en 1923 et 1924, donc lorsqu'elle est enfant (petits rôles parfois non-crédités). Puis elle apparaît dans trente-neuf films parlants, jusqu'en 1945, année où elle se retire. Son premier film parlant, sorti en 1931, est The Struggle (film, 1931) (en), dernière réalisation de D. W. Griffith.

Deux ans après, en 1933, elle interprète le rôle d’Hilda (un de ses mieux connus) dans Le Fils de Kong, avec Robert Armstrong — suite du mythique King Kong, également avec Armstrong et sorti la même année. Mentionnons encore son rôle de Mollie Malloy, dans la screwball comedy, La Dame du vendredi, sortie en 1940, aux côtés de Rosalind Russell et Cary Grant.

Au théâtre, Helen Mack débute à Broadway (New York) en décembre 1923, à dix ans, et y joue dans trois pièces, la dernière de septembre 1929 à mai 1930, avant une ultime apparition de décembre 1934 à janvier 1935, lors d'une revue. Durant la même période, elle joue aussi hors Broadway, notamment dans le répertoire du vaudeville. Pour sa contribution au cinéma, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

videoFilmographie

  • 1923 : Les Comédiens (Success) de Ralph Ince
  • 1923 : Zaza d'Allan Dwan
  • 1924 : Pied Piper Malone d'Alfred E. Green
  • 1931 : The Struggle de D. W. Griffith
  • 1932 : Silent Witness de R.L. Hough et Marcel Varnel
  • 1932 : While Paris sleeps d'Allan Dwan
  • 1933 : Sweepings de John Cromwell
  • 1933 : The California Trail de Lambert Hillyer
  • 1933 : Le Fils de Kong (The Son of Kong) de Ernest B. Schoedsack
  • 1933 : Melody Cruise de Mark Sandrich
  • 1933 : Christopher Bean de Sam Wood
  • 1933 : Blind Adventure d'Ernest B. Schoedsack
  • 1934 : You Belong to Me d'Alfred L. Werker
  • 1934 : The Lemond Drop Kid de Marshall Neilan
  • 1934 : Symphonie burlesque (College Rhythm) de Norman Taurog
  • 1935 : Captain Hurricane de John Stuart Robertson
  • 1935 : La Source de feu (She) de Lansing C. Holden et Irving Pichel
  • 1935 : Ultime Forfait (Four Hours to kill !) de Mitchell Leisen
  • 1935 : Le Retour de Peter Grimm (The Return of Peter Grimm) de George Nichols Jr. et Victor Schertzinger
  • 1936 : Soupe au lait (The Milky Way) de Leo McCarey
  • 1937 : A Doctor's Diary de Charles Vidor
  • 1937 : Le Dernier Train de Madrid (The Last Train from Madrid) de James Patrick Hogan
  • 1937 : You can't buy Luck de Lew Landers
  • 1937 : Fit for a King d'Edward Sedgwick
  • 1937 : The Wrong Road de James Cruze
  • 1938 : Les As du reportage (King of the Newsboys) de Bernard Vorhaus
  • 1938 : I stand accused de John H. Auer
  • 1938 : Secrets of a Nurse d'Arthur Lubin
  • 1938 : Gambling Ship d'Aubrey Scotto
  • 1939 : Mystery of the White Room d'Otis Garrett
  • 1939 : Mickey the Kid d'Arthur Lubin
  • 1939 : Calling All Marines de John H. Auer
  • 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) d'Howard Hawks
  • 1940 : Girls of the Road de Nick Grinde
  • 1941 : Power Dive de James Patrick Hogan
  • 1944 : Le bonheur est pour demain (And Now Tomorrow) d'Irving Pichel
  • 1945 : Strange Holiday d'Arch Oboler
  • 1945 : Divorce de William Nigh


Théâtre (à Broadway)

  • 1923-1924 : Neighbors de Leon Cunningham, avec Josephine Hull
  • 1926-1927 : Yellow de Margaret Vernon, production de George M. Cohan, avec Chester Morris, Selena Royle, Spencer Tracy
  • 1929-1930 : Subway Express d'Eva Kay Flint et Martha Madison, avec Barton MacLane, Sidney Salkow
  • 1934-1935 : Calling All Stars, revue, musique d'Harry Akst, lyrics et production de Lew Brown, sketches de Lew Brown et autres, orchestrations d'Hans Spialek et Conrad Salinger, mise en scène des sketches de Thomas Mitchell et Lew Brown

MacLaren Mary

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MacLaren Mary Mary MacLaren est une actrice américaine, née Mary MacDonald le 19 janvier 1896 à Pittsburgh (Pennsylvanie), morte le 9 novembre 1985 à Los Angeles — Quartier d'Hollywood (Californie). Sœur de l'actrice Katherine MacDonald (en) (1891-1956), elle adopte le pseudonyme de Mary MacLaren et mène une première carrière au cinéma durant la période du muet, contribuant alors à trente-trois films américains, sortis entre 1916 et 1924. Un de ses rôles notables est celui d'Anne d'Autriche, dans Les Trois Mousquetaires de Fred Niblo (1921, avec Adolphe Menjou personnifiant Louis XIII), puis dans Under the Red Robe (en) d'Alan Crosland (1923).

Parmi ses autres films muets, trois sont réalisés par Tod Browning, dont Bonnie, Bonnie Lassie (1919, avec Spottiswoode Aitken et David Butler). Après le passage au parlant, elle revient au cinéma dans un film sorti en 1931. Suivent cent-vingt autres films américains sortis de 1933 à 1949 (après quoi elle se retire), souvent dans des petits rôles non-crédités, parfois comme second rôle de caractère. En particulier, elle contribue à une vingtaine de westerns, dont trois avec John Wayne, tel King of the Pecos de Joseph Kane (1936).

videoFilmographie

Période du muet

  • 1916 : Where Are My Children? de Phillips Smalley et Lois Weber : La servante des Walton
  • 1916 : Shoes de Lois Weber : Eva Meyer
  • 1917 : Money Madness d'Henry MacRae : Ethel Fuller
  • 1917 : The Mysterious Mrs. Musslewhite de Lois Weber : Phyllis Woodman
  • 1918 : A Model's Confession d'Ida May Park : Iva Seldon
  • 1919 : The Petal on the Current de Tod Browning : Stella Schump
  • 1919 : Secret Marriage de Tom Ricketts : Mary MacLaren
  • 1919 : The Weaker Vessel de Paul Powell : Abby Hopkins
  • 1919 : The Unpainted Woman de Tod Browning : Gudrun Trygavson
  • 1919 : Creaking Stairs de Rupert Julian : « Dearie » Lane
  • 1919 : Bonnie, Bonnie Lassie de Tod Browning : Alisa Graeme
  • 1919 : The Amazing Wife d'Ida May Park : Cicely Osborne
  • 1920 : The Road to Divorce de Phil Rosen : Mary Bird
  • 1921 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de Fred Niblo : Anne d'Autriche
  • 1921 : Immolation (The Wild Goose) d'Albert Capellani : Diana Manneers
  • 1922 : Across the Continent de Phil Rosen : Louise Fowler
  • 1922 : Le Visage dans le brouillard (The Face in the Fog) d'Alan Crosland : Mary Dawson
  • 1922 : Outcast de Chester Withey : Valentine Moreland
  • 1923 : On the Banks of the Wabash de J. Stuart Blackton : Yvonne
  • 1923 : Under the Red Robe d'Alan Crosland : Anne d'Autriche
  • 1924 : The Uninvited Guest de Ralph Ince : Irène Carlton
  • 1924 : The Courageous Coward de Paul Hurst : Jerry Luther


Période du parlant

  • 1933 : The Phantom Broadcast de Phil Rosen : Beth
  • 1933 : Headline Shooter d'Otto Brower : La meurtrière
  • 1934 : Les Hommes en blanc (Men in White) de Richard Boleslawski : Une infirmière
  • 1934 : Journal of a Crime de William Keighley
  • 1934 : I've Got Your Number de Ray Enright : Mme Banning
  • 1934 : Cléopâtre (Cleopatra) de Cecil B. DeMille : Une romaine
  • 1934 : Registered Nurse de Robert Florey : La mère de Dickie
  • 1934 : Hors la famille (The Life of Vergie Winters) d'Alfred Santell : Une infirmière
  • 1935 : Le Conquérant des Indes (Clive of India) de Richard Boleslawski : Une infirmière
  • 1935 : Westward Ho de Robert N. Bradbury : Ma Wyatt
  • 1935 : Chronique mondaine (After Office Hours) de Robert Z. Leonard : La servante des Patterson
  • 1935 : Age of Indiscretion d'Edward Ludwig : La servante de Mme Shaw
  • 1935 : Les Misérables (titre original) de Richard Boleslawski : Une infirmière
  • 1935 : Unwelcome Stranger de Phil Rosen : Mlle Madden
  • 1935 : Saddle Aces d'Harry L. Fraser : Mme Sabot
  • 1935 : La Joyeuse Aventure (Ladies Crave Excitement) de Nick Grinde : Une servante
  • 1935 : Harmony Lane de Joseph Santley : Mme Wade
  • 1936 : Chatterbox de George Nichols Jr. : La femme avec laquelle Jenny parle à l'audience
  • 1936 : King of the Pecos de Joseph Kane : Mme Clayborn
  • 1936 : Le Petit Lord Fauntleroy (Little Lord Fauntleroy) de John Cromwell : Une servante
  • 1936 : Capitaine Janvier (Captain January) de David Butler : La gouvernante
  • 1936 : One Rainy Afternoon, de Rowland V. Lee
  • 1936 : Théodora devient folle (Theodora Goes Wild) de Richard Boleslawski : Mme Wilson
  • 1937 : Sea Devils de Benjamin Stoloff : Une infirmière
  • 1937 : Un homme qui se retrouve (The Man Who Found Himself) de Lew Landers : Mary
  • 1937 : A Lawman Is Born de Sam Newfield : Martha Lance
  • 1937 : Un jour aux courses (A Day at the Races) de Sam Wood : Une infirmière
  • 1937 : Stand-In de Tay Garnett : Naomi
  • 1938 : Smashing the Rackets de Lew Landers : Une infirmière
  • 1938 : Young Dr. Kildare d'Harold S. Bucquet : La locataire apportant une couverture
  • 1938 : The Duke of West Point d'Alfred E. Green : Une infirmière
  • 1939 : La Baronne de minuit (Midnight) de Mitchell Leisen : Une invité de la fête chez Stéphanie
  • 1939 : Emporte mon cœur (Broadway Serenade) de Robert Z. Leonard : Une costumière
  • 1939 : Pacific Express (Union Pacific) de Cecil B. DeMille : L'épouse d'un officiel
  • 1939 : L'Autre (In Name Only) de John Cromwell : Une infirmière
  • 1940 : Rocky Mountain Rangers de George Sherman : Mme Logan
  • 1940 : L'Archer vert (Green Archer) de James W. Horne : Mme Patton
  • 1940 : Misbehaving Husbands de William Beaudine : Une commère
  • 1941 : Sunset in Wyoming de William Morgan : La femme de Jim
  • 1941 : The Apache Kid de George Sherman : La femme de Settler
  • 1942 : The Man Who Returned to Life de Lew Landers : Mme Foster
  • 1942 : The Cyclone Kid de George Sherman : Martha Sullivan
  • 1943 : L'Homme-léopard (The Leopard Man) de Jacques Tourneur : Une religieuse
  • 1943 : Six Gun Gospel de Lambert Hillyer : Mme Mary Dailey
  • 1943 : Fighting Valley d'Oliver Drake : Ma Donovan
  • 1944 : Les Nuits ensorcelées (Lady in the Dark) de Mitchell Leisen : La bibliothécaire
  • 1945 : The Navajo Trail d'Howard Bretherton : Stella Ramsey
  • 1945 : La Duchesse des bas-fonds (Kitty) de Mitchell Leisen : La servante du duc de Malmunster
  • 1945 : Frontier Feud de Lambert Hillyer : Sarah
  • 1946 : À chacun son destin (To Each His Own) de Mitchell Leisen : Une infirmière
  • 1948 : Crossed Trails de Lambert Hillyer : Mme Laswell
  • 1948 : Dream Girl de Mitchell Leisen : La femme du juge Allerton
  • 1949 : My Own True Love de Compton Bennett : La femme dans la cabane

Markey Enid

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Markey EnidEnid (Virginia) Markey est une actrice américaine, née le 22 février 1894 à Dillon (Colorado), morte le 15 novembre 1981 à Bay Shore (Long Island, État de New York). Au cinéma, Enid Markey joue principalement durant la période du muet, avec soixante-deux films américains (y compris de nombreux courts métrages) sortis de 1911 à 1920. Parmi eux, figurent des productions de la Triangle Film Corporation, dont le western The Devil's Double de (et avec) William S. Hart, et le film de guerre Civilisation de Reginald Barker, Thomas H. Ince et Raymond B. West (où elle partage la vedette avec Howard C. Hickman), tous deux sortis en 1916.

Soulignons également qu'Elmo Lincoln et elle personnifient pour la première fois à l'écran le couple Tarzan-Jane, avec deux films sortis en 1918, Tarzan chez les singes de Scott Sidney et Le Roman de Tarzan (en) de Wilfred Lucas. Très active au théâtre durant sa carrière, Enid Markey joue notamment à Broadway (New York) entre 1919 et 1967, principalement dans des pièces, dont Happy Birthday (en) d'Anita Loos, mise en scène par Joshua Logan, avec Helen Hayes, représentée 563 fois d'octobre 1946 à mars 1948. L'avant-dernière est La Ballade du café triste, adaptation par Edward Albee de la nouvelle éponyme de Carson McCullers, avec Colleen Dewhurst, jouée 123 fois d'octobre 1963 à février 1964.

Notons aussi sa participation en 1938 à l'opérette The Two Bouquets, mise en scène à Broadway par Marc Connelly, avec Alfred Drake et Patricia Morison. Les planches l'accaparant, elle ne revient au cinéma qu'à l'occasion de quatre films parlants, le premier sorti en 1945 (Snafu, où elle reprend un rôle qu'elle venait de créer à Broadway). Le deuxième est La Cité sans voiles de Jules Dassin (1948, avec Barry Fitzgerald et Howard Duff). Le dernier est L'Étrangleur de Boston de Richard Fleischer (avec Tony Curtis et Henry Fonda), sorti en 1968, après lequel elle se retire.

À la télévision enfin, Enid Markey contribue à un téléfilm diffusé en 1951, puis à dix-huit séries de 1951 à 1966, dont Alfred Hitchcock présente (un épisode, 1956) et Les Accusés (un épisode, 1962). Un de ses rôles notables au petit écran reste toutefois celui de la tante Violet Flower, au long des trente-cinq épisodes de la sitcom Bringing Up Buddy (en), diffusée en 1960 et 1961.

videoFilmographie

Période du muet (1911-1920)

  • 1911 : The Fortunes of War de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1912 : The Colonel's Ward de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1912 : When Lee Surrenders de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1913 : Days of '49 de Thomas H. Ince (court métrage)
  • 1913 : The Battle of Gettysburg de Charles Giblyn et Thomas H. Ince
  • 1913 : The Gambler's Pal de Scott Sidney (court métrage)
  • 1913 : The Buried Past de Reginald Barker (court métrage)
  • 1914 : The Power of the Angelus de Thomas H. Ince et William H. Clifford (court métrage)
  • 1914 : Love vs. Duty de Walter Edwards (court métrage)
  • 1914 : In the Cow Country de Raymond B. West (court métrage)
  • 1914 : Shorty Sacrifice de Scott Sidney (court métrage)
  • 1914 : The City of Darkness de Reginald Barker (court métrage)
  • 1914 : Shorty Turns Judge de Francis Ford (court métrage)
  • 1915 : The Cup of Life de Thomas H. Ince et Raymond B. West
  • 1915 : La Capture de Rio Jim (The Taking of Luke McVane) de William S. Hart
  • 1915 : The Iron Strain de Reginald Barker
  • 1916 : The No-Good Guy de Walter Edwards
  • 1916 : Civilisation (Civilization) de Reginald Barker, Thomas H. Ince et Raymond B. West
  • 1916 : The Devil's Double de William S. Hart
  • 1916 : The Conqueror de Reginald Barker
  • 1916 : The Phantom de Charles Giblyn
  • 1916 : The Female of the Species de Raymond B. West
  • 1917 : The Curse of Eve de Frank Beal
  • 1917 : The Zeppelin's Last Raid d'Irvin Willat
  • 1918 : Tarzan chez les singes (Tarzan of the Apes) de Scott Sidney
  • 1918 : Le Roman de Tarzan (The Romance of Tarzan) de Wilfred Lucas
  • 1918 : Mother, I Need You de Frank Beal
  • 1918 : Six Shooter Andy de Sidney Franklin
  • 1919 : She's Everywhere de George Terwilliger
  • 1920 : Sink or Swim de Richard Stanton


Période du parlant (1945-1968)

  • 1945 : Snafu de Jack Moss
  • 1948 : La Cité sans voiles (The Naked City) de Jules Dassin
  • 1949 : Take One False Step de Chester Erskine
  • 1968 : L'Étrangleur de Boston (The Boston Strangler) de Richard Fleischer


Télévision3Télévision

  • 1956 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock Presents)
  • Saison 1, épisode 35 The Legacy de James Neilson
  • 1960-1961 : Bringing Up Buddy, sitcom
  • Saison unique, 35 épisodes : rôle de la tante Violet Flower
  • 1962 : Les Accusés (The Defenders)
  • Saison 2, épisode 14 Grandma TNT d'Elliot Silverstein
  • 1966 : Ne mangez pas les marguerites (Please Don't Eat the Daisies)
  • Saison 1, épisode 24 Who's Walking Under the Bed ?


ThéâtreThéâtre à Broadway

  • 1919 : Up in Mabel's Room de Wilson Collison et Otto Hauerbach
  • 1922 : The Exciters de Martin Brown, mise en scène d'Edgar Selwyn, avec Tallulah Bankhead, Alan Dinehart, Aline MacMahon, Chester Morris
  • 1923 : Barnum Was Right de Philip Bartholomae et John Meehan
  • 1924-1925 : Bluffing Bluffers de Thompson Buchanan et John Meehan
  • 1925 : Something To Brag About d'Edgar Selwyn et William Le Baron, production et mise en scène d'Edgar Selwyn, avec Marjorie Wood
  • 1926 : Find Daddy de Tadema Bussiere, avec Paul Kelly
  • 1926 : The Blonde Sinner de Leon De Costa, avec Marjorie Gateson
  • 1930 : Sisters of the Chorus de Martin Mooney et Thompson Burtis, avec Albert Dekker
  • 1934 : After Such Pleasures d'Edward F. Gardner, d'après le recueil éponyme d'histoires courtes de Dorothy Parker, avec Shirley Booth
  • 1936-1938 : Femmes (The Women) de Clare Boothe Luce, avec Ilka Chase, Margalo Gillmore (remplacement, à des dates non-mentionnées) (pièce adaptée au cinéma en 1939)
  • 1938 : The Two Bouquets, opérette, musique d'auteurs non-spécifiés, lyrics et livret d'Herbert et Eleanor Farjeon, production et mise en scène de Marc Connelly, costumes de Raoul Pène Du Bois, avec Leo G. Carroll, Alfred Drake, Patricia Morison
  • 1938 : Run Sheep, Run de Raymond Knight, avec William Bendix
  • 1939-1940 : Morning's at Seven de Paul Osborn, mise en scène de Joshua Logan, avec Jean Adair, John Alexander, Thomas Chalmers, Russell Collins, Dorothy Gish
  • 1940 : Beverly Hills de Lynn Starling et Howard J. Green, production et mise en scène d'Otto Preminger, avec Ilka Chase, Violet Heming
  • 1941 : Ah, solitude ! (Ah, Wilderness !) d'Eugene O'Neill, mise en scène d'Eva Le Gallienne, avec Harry Carey, Zachary Scott, Ann Shoemaker
  • 1941 : Pie in the Sky de Bernardine Angus
  • 1942 : Mr. Sycamore de Ketti Frings, avec Russell Collins, Stuart Erwin, Lillian Gish
  • 1942-1943 : Sweet Charity d'Irving Brechner et Manuel Seff, mise en scène de George Abbott
  • 1944 : Last Stop d'Irving Kaye Davis
  • 1944-1945 : Snafu de Louis Solomon et Harold Buchman, mise en scène de George Abbott (rôle repris dans l'adaptation au cinéma de 1945 : voir filmographie ci-dessus)
  • 1946-1948 : Happy Birthday d'Anita Loos, musique de scène de Robert Russell Bennett, production (et songs additionnels) de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, mise en scène de Joshua Logan, avec Helen Hayes
  • 1948-1949 : The Silver Whistle de Robert E. McEnroe, avec José Ferrer (remplacement, à des dates non-mentionnées)
  • 1951 : Buy My Blue Ribbons de Sumner Locke-Elliott
  • 1952-1953 : Mrs. McThing de Mary Chase, avec Helen Hayes, Ernest Borgnine, Brandon de Wilde, Jules Munshin
  • 1954-1955 : Mrs. Patterson de Charles Sebree et Greer Johnson, décors et costumes de Raoul Pène Du Bois
  • 1955 : The Southwest Corner de John Cecil Holm, mise en scène de George Schaefer, avec Eva Le Gallienne
  • 1959 : Only in America de Jerome Lawrence et Robert E. Lee, production et mise en scène d'Herman Shumlin, avec Alan Alda, Ludwig Donath, Nehemiah Persoff
  • 1963-1964 : La Ballade du café triste (The Ballad of the Sad Cafe), adaptation par Edward Albee de la nouvelle éponyme de Carson McCullers, avec Colleen Dewhurst
  • 1967 : What Did We Do Wrong ? d'Henry Denker

Marlowe June

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Marlowe JuneJune Marlowe, née à St. Cloud, dans le Minnesota, le 6 novembre 1903 et morte à Burbank en Californie, le 10 mars 1984, est une actrice américaine. Elle apparut notamment dans la série Les Petites Canailles (Our Gang), où elle incarna dans six épisodes la charmante maîtresse d'école Miss Crabtree. June Marlowe est née Gisela Valaria Goetten de parents allemands à St. Cloud (Minnesota). Elle fut une actrice prolifique du cinéma muet des années 1920, et connut des partenaires allant de John Barrymore à Rintintin. Sa carrière se portait bien jusqu'à l'apparition du cinéma parlant. Elle ne fit pas facilement la transition, abandonnant progressivement le cinéma à partir de 1930.

Par chance, elle rencontra un jour dans un magasin de Los Angeles le réalisateur des Petites Canailles, Robert F. McGowan. Il était à la recherche d'une actrice pour incarner la maîtresse d'école. Après que le producteur Hal Roach suggéra qu'elle porte une perruque blonde pour s'accorder à la couleur des cheveux de Jackie Cooper, qui tenait le rôle principal parmi les enfants, elle obtint le rôle de Miss Crabtree. June Marlowe et Jackie Cooper firent ensemble 3 épisodes des Petites Canailles: Teacher's Pet, School's Out et Love Business. Elle eut aussi un petit rôle dans Little Daddy.

En plus de cette participation aux Petites Canailles, elle joua dans d'autres productions d'Hal Roach, comme le premier long métrage de Laurel et Hardy. En 1931, Jackie Cooper arrêta Les Petites Canailles et fut embauché par la MGM. Miss Crabtree ne fut plus utilisé que dans deux autres courts: Shiver My Timbers (1931) et Readin' and Writin' (1932). En 1933, June Marlowe se maria à l'homme d'affaire Rodney Sprigg et se retira du cinéma. Elle mourut de la maladie de Parkinson le 10 mars 1984.

videoFilmographie

  • 1924 : A Lost Lady, de Harry Beaumont
  • 1931 : De bote en bote ou Los Presidiarios, de James Parrott
  • 1931 : Sous les verrous (Pardon Us), de James Parrott
  • 1944 : Le Corsaire noir (El corsario negro), de Chano Urueta

Marion Edna

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Marion Edna Née Edna Hannam le 12 décembre 1906 et morte le 2 décembre 1957, Edna Marion (aussi connue sous le nom d'Edna Marian) fut une actrice américaine du cinéma muet et des débuts du parlant. Née à Chicago, Edna Marion joua dans plus d'une cinquantaine de comédies.

Elle débuta sa carrière dans les années 1920, apparaissant dans Broadway Beauties d'Edward Ludwig puis dans plusieurs productions de Francis Corby. Elle termina cette décennie dans les studios d'Hal Roach aux côtés d'acteurs comme Charley Chase ou Laurel et Hardy (À l'âge de pierre). En 1926, elle fut l'une des WAMPAS Baby Stars. Elle est décédée à Hollywood à l'âge de 50 ans.






videoFilmographie

  • 1924 : Broadway Beauties de Edward Ludwig (CM) :
  • 1925 : Her Daily Dozen de Edward Ludwig (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : My Baby Doll de Edward Ludwig (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Powdered Chickens de Edward Ludwig (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Putting on Airs de Edward Ludwig (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Speak Freely de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Plenty of Nerve de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : After a Reputation de William Watson (CM) :
  • 1925 : Stranded de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Uncle Tom's Gal de William Watson (CM) : Eva/Topsy/Liza (comme Edna Marian)
  • 1925 : Nursery Troubles de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : Eighteen Carat de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1925 : The Desert's Price de W.S. Van Dyke : Nora
  • 1926 : A Honeymoon Squabble de William Watson (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : The Big City de Francis Corby (CM) :
  • 1926 : Two Lips in Holland de Lloyd Bacon (CM) :
  • 1926 : Say It with Love de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : The Mad Racer de Benjamin Stoloff (CM) :
  • 1926 : The Still Alarm de Edward Laemmle : Drina Fay
  • 1926 : A Haunted Heiress de Francis Corby (CM) :
  • 1926 : Movie Madness de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : Dare Devil Daisy de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : His Girl Friend de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : The Daffy Dill de William Watson (CM) :
  • 1926 : Wait a Bit de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1926 : Dodging Trouble de Harold Beaudine (CM) : Mrs. Brown
  • 1926 : The Call of the Wilderness de Jack Nelson : Dorothy Deveau - Land Agent's Daughter
  • 1926 : Readin', 'Ritin', 'Rithmetic de Robert Eddy
  • 1927 : Busy Lizzie de James Jones (CM) :
  • 1927 : Cash and Carry (CM) :
  • 1927 : She's My Cousin de Francis Corby (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1927 : Keeping His Word de Scott Pembroke (CM) : (comme Edna Marian)
  • 1927 : Giddy Gobblers de Arvid E. Gillstrom (CM) :
  • 1927 : For Ladies Only de Henry Lehrman et Scott Pembroke : Gertie Long
  • 1927 : The Sting of Stings de James Parrott (CM) : Edna
  • 1927 : Poursuite à Luna-Park (Sugar Daddies) de Fred Guiol et Leo McCarey (CM) : Daughter
  • 1927 : The Lighter That Failed de James Parrott (CM) :
  • 1927 : Now I'll Tell One de James Parrott (CM) : l'épouse
  • 1927 : The Way of All Pants de Leo McCarey et F. Richard Jones (CM) :
  • 1927 : Assistant Wives de James Parrott (CM) : The Wife
  • 1927 : Never the Dames Shall Meet de James Parrott (CM) :
  • 1928 : All for Nothing de James Parrott (CM) :
  • 1928 : À l'âge de pierre (Flying Elephants) de Frank Butler (CM) : une femme des cavernes
  • 1928 : The Family Group de Fred Guiol et Leo McCarey (CM) :
  • 1928 : Aching Youths de Fred Guiol (CM) :
  • 1928 : From Soup to Nuts de Edgar Kennedy (CM) : Maid (non créditée)
  • 1928 : Barnum & Ringling, Inc. de Robert F. McGowan (CM) : Maid
  • 1928 : Limousine Love de Fred Guiol (CM) : The Bride
  • 1928 : The Fight Pest de Fred Guiol et Leo McCarey (CM) :
  • 1928 : Imagine My Embarrassment de Hal Yates et Leo McCarey (CM) :
  • 1928 : Un homme à boue Should Married Men Go Home? de Leo McCarey et James Parrott (CM) : Blonde Girlfriend (non créditée)
  • 1928 : Sinner's Parade de John G. Adolfi : Connie Adams
  • 1929 : King of the Campus de Nat Ross (CM) :
  • 1929 : Skinner Steps Out de William James Craft : Neighbor's Wife
  • 1930 : Her Bashful Beau de Sam Newfield (CM) :
  • 1930 : Romance of the West de John Tansey et Robert Emmett Tansey : Mary Winters
  • 1930 : Today de William Nigh : Gloria Vernon
  • 1931 : Marriage Rows de Roscoe Arbuckle (sous le pseudo de William Goodrich) (CM) :
  • 1932 : Double assassinat dans la rue Morgue de Robert Florey : Mignette (non créditée)

Longfellow Stephanie

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Longfellow StephanieStephanie Longfellow était une actrice américaine. Elle est apparue dans 39 films entre 1909 et 1911.













videoFilmographie

  • Eradicating Aunty de D.W. Griffith (1909)
  • The Necklace (1909)
  • A Convict's Sacrifice (1909)
  • A Strange Meeting (1909)
  • The Better Way (1909)
  • Two Women and a Man (1909)
  • In Little Italy (1909)
  • The Rocky Road (1910)
  • His Last Burglary (1910)
  • The Man (1910)
  • The Love of Lady Irma de Frank Powell (1910)
  • Thou Shalt Not (1910)
  • Love Among the Roses (1910)
  • The Impalement (1910)
  • A Flash of Light (1910)
  • As the Bells Rang Out! (1910)
  • Her Father's Pride (1910)
  • A Salutary Lesson (1910)
  • Wilful Peggy (1910)
  • A Summer Idyll (1910)
  • In Life's Cycle (1910)
  • The Banker's Daughters (1910)
  • The Message of the Violin (1910)
  • Love in Quarantine de Frank Powell
  • Effecting a Cure de Frank Powell, Mack Sennett
  • A Child's Stratagem (1910)
  • Turning the Tables de Frank Powell
  • The Lesson (1910)
  • The Recreation of an Heiress di Frank Powell
  • Cured di Frank Powell
  • Winning Back His Love (1910)
  • Fate's Turning (1911)
  • Three Sisters (1911)
  • Conscience (1911)
  • Priscilla's April Fool Joke de Frank Powell
  • The Chief's Daughter (1911)
  • Madame Rex (1911)
  • The Crooked Road (1911)
  • Stubbs' New Servants de Mack Sennett (1911)

Mayo Christine

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Mayo ChristineChristine Mayo est une actrice américaine née en 1884 et décédée en 1963.














videoFilmographie

  • 1919 : A Fugitive From Matrimony, de Henry King
  • 1921 : When We Were Twenty-one, de Henry King
  • 1923 : The Shock, de Lambert Hillyer

Avery Patricia

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Avery Patricia Patricia Avery (née Elizabeth Anderson Avery le 12 novembre 1902 à Boston et morte le 21 août 1973 à La Crescenta-Montrose) fut une actrice américaine du cinéma muet. Elle eut son premier rôle en 1927 dans Le Signal de feu, aux côtés de Lillian Gish. Cette année-là, elle obtint aussi des rôles dans deux autres films (A Light in the Window et Night Life), ce qui lui valut d'être sélectionnée pour être l'une des 13 WAMPAS Baby Stars en même temps que Barbara Kent, Helene Costello et Martha Sleeper.

Ce qui ressemblait au début d'une carrière prometteuse n'en était en fait que le sommet, car elle ne joua ensuite que dans un film, Alex the Great, avant de se marier en 1959 avec Merrill Pye, qui obtiendra en 1960 une nomination aux Oscars pour son travail dans La Mort aux trousses.




videoFilmographie

  • 1928 Alex the Great - Muriel
  • 1927 Night Life - Maid
  • 1927 A Light in the Window - Dorothy Graff
  • 1927 Le signal de feu

Grey Gloria

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Grey Gloria Gloria Grey, née le 23 octobre 1909 et morte le 22 novembre 1947, est une actrice américaine qui a connu le succès principalement à l'époque du cinéma muet. Née Marie Draga à Portland, sa carrière se déroula essentiellement durant les années 1920. Le premier film où est mentionnée sa participation s'intitule Bag and Baggage (1923).

En 1924, elle fut remarquée dans The Girl of Limberlost, ce qui lui valut l'honneur de figurer parmi les WAMPAS Baby Stars de 1924, mais le film ne contribua pas plus à améliorer sa carrière. Elle participa aussi à un serial d'action, Blake of Scotland Yard.

Après ces quelques films, il fallut attendre les années 1940 pour la revoir dans des œuvres espagnoles avant que sa carrière ne s'éteigne définitivement. Elle fut mariée à Ramon Romero, scénariste et écrivain. Gloria Grey mourut âgée de 38 ans à Hollywood.

Murder in Hitler's Bunker: Who Really Poisoned the Goebbels Children?

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published 09/10/2009 at 09:01 AM by Georg Bönisch

To this day, the murder by poisoning of the six children of Nazi propaganda chief Joseph Goebbels remains a mystery. Newly discovered records show that a doctor confessed in the 1950s to having been an accomplice, but that the judges in the case let him go unpunished.

These are the last days of their lives, but the children don't know it. There is 12-year-old Helga, who has the eyes and dark hair of her father, Joseph Goebbels. There is Hilde, 11, who is more of a brunette; anyone looking at her quickly realizes that she is about to blossom into a true beauty. And then there are eight-year-old Holde, six-year-old Hedda and the youngest of the girls, four-year-old Heide.

H for Hitler. The name of each child evokes the name of the Führer, for whom Goebbels works as propaganda chief. The family's only son is named Helmut, a slightly languorous nine-year-old.

Berlin, the end of April 1945, the Reich Chancellery. Hitler's bunker, deep underground beneath the Chancellery, is a place of gray concrete, narrow passageways, iron doors and cold light. It isn't a welcoming place, particularly not for children who, only a few weeks earlier, were living a seemingly carefree and innocent life, playing with cats and dogs on a farm far away from Berlin.

Russian soldiers are only a few hundred meters away, and everyone in the bunker is urging the parents to finally take the children to a safe place. Hanna Reitsch, a celebrated German aviator, says: "My God, Mrs. Goebbels, the children cannot stay here, even if I have to fly in 20 times to get them out."

But the Goebbels remain unyielding.

"It is better for my children to die than to live in disgrace and humiliation," says their mother, Magda. Their father fears that Stalin could take the children to Moscow, where they would be brainwashed into becoming communists. "No, it's better that we take them along."

Unpunished Crime

On April 30, at about 3:30 p.m., Hitler shoots himself in the head, and his companion Eva Braun dies with him. The double suicide is a signal for the others. By the next day, the six Goebbels children are also dead. After receiving morphine injections to render them unconscious, they are poisoned with cyanide, a substance that causes rapid death by suffocation.

Six dead children, and yet the act was never punished. Astonishingly, no historian has ever truly delved into this tragic crime, which was part of the final act of the Third Reich. To this day, the episode remains the subject of speculation and misinterpretation.

However there was a remarkable judicial sequel in the late 1950s, involving a case that was heard by a regional appeals court in the western German city of Hamm. The case files are stored at the national archive in nearby Münster. They have remained unnoticed until now, even though they highlight the "leniency and questionable argumentation with which the courts addressed Nazi crimes at the time," says chief prosecutor Maik Wogersien, who recently stumbled upon the documents, more or less by accident. Wogersien is conducting research on precisely this subject at the Legal Academy of the State of North Rhine-Westphalia.

According to the documents, the judges who prosecuted the Goebbels case were former members of the Nazi Party, as was so often the case in trials dealing with Nazi crimes in the newly formed Federal Republic of Germany. For example, the judges managed to disregard a completed indictment for infanticide, using incorrect and possibly even illegal arguments. The defendant was acquitted.

The newly discovered records now make it possible, for the first time, to reconstruct what actually happened.

Fateful Moment

The man who is the focus of all the documents was Helmut Kunz, who was born in the southwestern town of Ettlingen in 1910. After studying law, he went on to obtain a doctorate in dental medicine, writing a doctoral thesis titled "Studies of Dental Caries in Schoolchildren as Related to Their Feeding in Infancy." In 1936 he opened a dental practice in Lucka, south of the eastern city of Leipzig. Kunz was also a member of the Sturm 10/48 unit of the SS.

When Hitler began the war, Kunz served as a medical officer in the SS's notorious Totenkopf (Death's Head) division. He was seriously wounded in 1941, and after his recovery he was transferred to the medical unit of the Waffen-SS, the SS's combat arm, in Berlin. In April 1945, at the rank of Sturmbannführer, Kunz was transferred again, this time to the Reich Chancellery. For Kunz, who a confidant of Hitler had described as having an "erect soldierly bearing," it was to become a fateful moment.

Part 2: Orders from Hitler

It was April 22, and the Goebbels were ready. It was too dangerous for the family to remain in their apartment in Berlin's Hermann-Göring-Strasse, and so their suitcases were packed and the children were dressed and told to put on their coats and hats. It was also a final goodbye for Käthe Hübner, their governess, nicknamed "Hübi." "We're going to stay with the Führer in his bunker now," said little Helmut. "Are you coming with us?" The young woman stayed behind, looking on as Magda Goebbels voluntarily followed the Führer "into his hopeless situation."

Magda Goebbels became Kunz's first patient at the Reich Chancellery after she developed an abscess under a bridge in her lower jaw. Magda Goebbels saw herself as a model mother and a kind of first lady. Even Hitler addressed her respectfully as "madam." This status alone made Magda Goebbels, a woman who could be very gentle at times but at other times strident, into a person of authority.

In late April, she took Kunz aside and literally asked him to "help with the killing of her children," as the dentist would later testify. Kunz, however, claimed: "I refused and told her that I was simply incapable of doing it."

He told her that he had just lost his two daughters a few months earlier during an American air ride on Lucka, and that he couldn't do it "for that reason alone." His daughter Maike was five when she died in the wreckage, and the other daughter, Maren, was barely a year old.

But Magda Goebbels insisted and is believed to have said, a short time later, that it was "no longer a request" of hers, "but a direct order from Hitler," according to Kunz's recollection of what Goebbels said during the argument. "She asked me if it was sufficient that she was delivering the order, or whether I wished to speak with Hitler in person."

Kunz allegedly replied: "That's sufficient for me." He reportedly attempted to escape a short time later, to the nearby Hotel Adlon, where one of his fellow SS members was believed to have set up a sick bay. But Magda Goebbels apparently ordered him brought back, threatening that if her husband found out about his attempted escape he would be "a dead man."

'Don't Be Afraid'

May 1, 1945, in the evening. The daughters and the son were already in bed, but were not asleep yet. "Don't be afraid," their mother said. "The doctor is going to give you a shot now, one that all children and soldiers are getting." She left the room, and Kunz injected the morphine, "first into the two older girls, then the boy and then the other girls." Each child received a dose of 0.5 cc. It "took eight to 10 minutes."

When the children had fallen asleep, Magda Goebbels went into the room, the cyanide pills in her hand, as Kunz testified. She returned a few seconds later, weeping and distraught. "Doctor, I can't do it, you have to do it," she said. The dentist replied: "I can't do it either." "Then get Dr. Stumpfegger," she said. Ludwig Stumpfegger, who was slightly younger than Kunz, had been one of SS chief Heinrich Himmler's personal doctors.

A week later, Russian coroners performed autopsies on the bodies of the children and concluded that their deaths had "occurred as a result of poisoning with cyanide compounds." The Goebbels themselves had committed suicide outside the bunker, and Stumpfegger died while attempting to break through the Russian lines in Berlin.

Kunz, however, survived. He was both a witness and a perpetrator, someone who could incriminate others and exonerate himself. Someone who could also give false testimony.

Back in Office

On July 30, 1945, the Russians flew Kunz to Moscow, where he joined hundreds of thousands of other German prisoners of war. He was imprisoned for six-and-a-half years. In February 1952, he was put on trial for being a member of the Nazi Party and the SS and, as Kunz would later claim, also for the death of the Goebbels children.

At the time of Kunz's trial in Moscow, several years had passed since the Allies had conducted the Nuremberg trials. At first, West German courts had also made a concerted effort to quickly convict Nazi war criminals. But soon, says German historian Norbert Frei, there was a "conspicuous decline in the level of enthusiasm for bringing people to justice." That development was triggered by a ruling that interpreted Article 131 of West Germany's new constitution, two years after it was passed in 1949, in favor of former civil servants. The new provision permitted the rehiring of civil servants who had been let go "on grounds other than bureaucratic or wage-related reasons" -- for example, reasons related to their Nazi past.

In other words, people who had been judges or prosecutors during the Nazi regime were in all likelihood serving in the same positions once again, officially rehabilitated and "less and less prepared to carry out a reasonable administration of justice," according to Frei.

In addition, the young Federal Republic of Germany had declared generous amnesties, the first in 1949, the year of its establishment, and a second one in 1954, which only crippled the process of justice even further. The intention of the new amnesty law was to provide immunity from prosecution for "certain crimes from the Nazi era," or at least to deal with them leniently if mitigating circumstances could be found.

Almost all the people who were now thinking about possible mitigating circumstances had connections to the Nazis in some way or another: as employees in Hitler's justice ministry, as wartime judges or as judges on special tribunals. And they were particularly eager to ensure that sympathetic sentences were passed relating to "acts that occurred during the collapse" -- namely from October 1944 through the end of the war in Europe on May 8, 1945 and until July 31, 1945 -- if they had been committed "under the assumption of an official or legal obligation, especially on the basis of an order."

The law came into effect on July 18, 1954. It would be of particular importance for one man: Helmut Kunz.

Part 3: Judicial Scandal

After Kunz had spent 10 years in Russian captivity, the Kremlin finally released him on Oct. 4, 1955. A short time later, the death of the Goebbels children became a case for the public prosecutor, but only because the district court in the Bavarian town of Berchtesgaden was conducting obligatory proceedings to verify Hitler's death. One of the many witnesses was Harri Mengershausen, a former assistant inspector and SS official, as well as a former prisoner of war.

Mengershausen first testified about Hitler's suicide, and then the judge, Heinrich Stephanus, began to probe into the Goebbels case: "The death of the children is still a complete mystery. We don't know who did it and what exactly was done… Dr. Kunze was once mentioned in this context." Neither the judge nor the witness knew Kunz's correct name.

"Dr. Kunze refused three times to poison the children," Mengershausen said, "and then Goebbels … pointed out to him that he still had the power to issue orders, and that he (Dr. Kunze) could be punished for disobeying a order. After that, he administered the injections…"

"But you only know this from hearsay?" Stephanus asked.

"I know it because he told me himself," Mengershausen replied.

Six Counts of Murder

By that point, Kunz had settled in the northwestern German city of Münster, where he was working as a "voluntary assistant" at the university dental clinic, and as a contract physician with the new German armed forces, the Bundeswehr. Chief prosecutor Theodor Middeldorf launched a preliminary investigation against Kunz for six counts of murder, under case No. 6 Js 1041/56.

During the coming months, Middeldorf examined many witnesses who had persevered until the end in the Führer's bunker -- Hitler's last confidants. They included his secretary Traudl Junge, his valet Heinz Linge, his driver Erich Kempka and his chief pilot Hans Baur.

Some had never heard of Kunz, while others were familiar with him and his story. But Middeldorf had, in fact, no need for a classic incriminating witness. In the first hearing, the dentist confessed that he had administered morphine to the children, and he stated that his fellow doctor, Stumpfegger, and Magda Goebbels had been alone in the room. When Goebbels emerged from the room, Kunz testified, she was weeping and said: "Everything is over now!"

In January 1959, the public prosecutor's office in Münster brought charges, not for murder, but for aiding and abetting a homicide "through six independent actions." From the very beginning, the prosecutors had ruled out the possibility that the 1954 amnesty law could be applied in the Kunz case.

First, they argued, the "request to participate in the killing of the children" was not a "binding order" for Kunz, even if Magda Goebbels had insisted that it had come directly from either her husband or Hitler. And even if Kunz had believed Magda Goebbels, he ought to have refused, the prosecutors argued, because "killing the children was nothing but a crime."

Members of the Nazi Party

After examining the records for only three weeks, the First Criminal Chamber of the Münster State Court closed the proceedings, at the government's expense. "Anyone who incurred guilt in a situation which was not under their control should, as a rule, receive immunity from prosecution," the court suggested.

And this was to apply to a doctor who felt threatened by the regime in the form of the wife of a minister? The immunity law had not been enacted for a case like Kunz's, no matter how it was interpreted. Perhaps that was why the judges wrote, in the grounds for their decision, that it was time to finally draw a line "under the confusing circumstances."

Three months later, the regional appeals court in Hamm upheld the lower court's decision, while emphasizing how dangerous the situation had been for Kunz. Magda Goebbels, the court argued, had "made it clear to him that he would be killed if he refused to perform the task that was intended for him."

Describing the act of being an accomplice to the killings of six children as a "task that was intended for him" is a bitter way of phrasing it. These are the words of lawyers, and it is hardly surprising that both the presiding judge, Gerhard Rose, born in 1903, and the president of the regional appeals court, Gerhard Ahlich, born in 1905, had been members of the Nazi Party. Rose's membership number was 4 413 181, and Ahlich's was 4 079 094. Both men had joined the Nazi Party on May 1, 1937.

Coincidentally, it was the same day Kunz joined the party.

Scattered in the Elbe

The dentist died in Freudenstadt in southwestern Germany in 1976. He had been highly regarded in the community and had kept working until his death. He is buried in the municipal cemetery, division R, double grave 10/11.

According to the Russian account, after the autopsies the bodies of the children, as well as those of their parents and of Hitler and Eva Braun, were hastily buried near Buch in northeastern Berlin. They were moved again twice before the politburo in Moscow ordered their "final" destruction, "under strict orders of secrecy," because the Russians wanted to avoid attracting attention. The KGB was instructed to perform the clandestine mission, code-named "Operation Archive."

According to a secret document, on the night of April 4-5, 1970, a KGB unit disinterred "skulls, bones, ribs, vertebrae and so on." The agents threw everything they found onto a bonfire, and the "remains" were "burned completely" and "together with pieces of charcoal, were pounded into powder."

The ashes were scattered in the Elbe River.

Translated from the German by Christopher Sultan

Mussolini's Spies: Italian Military Espionage, 1940-1943

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Mussolini's SpiesBased on recently available archives this is the first in-depth scholarly study of Italian military espionage during World War II. Italy's ultimate demise in the course of the war becomes clear in reading this book that is filled with previously unknown data and shows how Italian Dictator Benito Mussolini managed and mismanaged Italy's war machine.

In spite of the erratic directives that were periodically handed down from the top, Italian military intelligence was able to produce valuable information that was not taken into account or misinterpreted by those in charge. The espionage and counterespionage sections that had been so effective during the pre-war period suddenly fell back in the contest with Italy's enemies.

How did this happen and what were the decisions that led to fascist Italy's defeat are the questions answered in this work that fills a gap in the history of the Second World War and its vital military intelligence component.



ISBN-13 : 9781936274482
Publisher : Enigma Books
Publication date : 09/10/2013
Author : Giuseppe Conti


Loridan-Ivens Marceline

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Loridan-Ivens Marceline Marceline Loridan-Ivens, née Marceline Rosenberg, est une cinéaste française née le 19 mars 1928 à Épinal. Elle naît de parents juifs polonais, émigrés en France en 1919. Au début de la Seconde Guerre mondiale, sa famille s'installe dans le Vaucluse où elle entre dans la Résistance. Capturée par la Gestapo avec son père, Szlama Rosenberg, elle est envoyée à Auschwitz-Birkenau par le convoi 71 du 13 avril 1944, dans le même convoi que Simone Veil, puis à Bergen-Belsen et enfin au camp de concentration de Theresienstadt où elle recouvre la liberté à la libération du camp le 10 mai 1945 par l'Armée Rouge.

Elle rencontre et épouse le réalisateur de documentaires Joris Ivens, l'assiste dans son travail et co-réalise certains de ses films, notamment: Le 17ème parallèle en 1968 et Comment Yukong déplaça les montagnes en 1976. En 2003, elle réalise un film de fiction : La Petite prairie aux bouleaux, avec Anouk Aimée, très inspiré de son parcours dans les camps (le titre est la traduction du terme polonais Brzezinka, germanisé en Birkenau).



Filmographie

Réalisatrice

  • 1962 : Algérie, année zéro - Documentaire co-réalisé avec Jean-Pierre Sergent
  • 1968 : Le 17ème parallèle - Documentaire co-réalisé avec Joris Ivens
  • 1976 : Une Histoire de ballon, lycée n° 31 Pékin - Court-métrage co-réalisé avec Joris Ivens
  • 1976 : Comment Yukong déplaça les montagnes - Documentaire co-réalisé avec Joris Ivens
  • 1977 : Les kazaks - Documentaire co-réalisé avec Joris Ivens
  • 1977 : Les ouigours - Documentaire co-réalisé avec Joris Ivens
  • 1988 : Une histoire de vent - Documentaire-fiction co-réalisé avec Joris Ivens
  • 2002 : La Petite prairie aux bouleaux


Actrice

  • 1961 : Chronique d'un été de Jean Rouch et Edgar Morin
  • 1999 : Peut-être


Scénariste

  • 2002 : La Petite prairie aux bouleaux - Sous le nom Marceline Loridan-Ivens

François Hollande attendu le 11 novembre prochain à Oyonnax

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publié lLe Dauphinee 11/09/2013 à 06h05

Dans deux mois, Oyonnax commémorera le 70 e anniversaire du 11-Novembre 1943, ce jour où, en pleine période d’occupation allemande, près de 150 maquisards ont défilé dans les rues de la ville. À cette occasion, une invitation a été transmise à l’Élysée pour convier le Président de la République aux cérémonies.

Francois Hollande

 

Pour l’heure, aucune confirmation n’est parvenue aux services municipaux, mais les signes positifs ne manquent pas. « L’agenda du Président n’est jamais connu à l’avance, confie Pierre-Yves Prigent, le directeur de cabinet du maire d’Oyonnax. Pourtant, plusieurs indices encourageants nous sont parvenus, et le maire d’Oyonnax a été reçu par le préfet de l’Ain pour discuter de cette éventualité. Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que le président porte un œil bienveillant sur cette commémoration, et que la venue de Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, est actée. »

Olivier Faron : les chantiers de jeunesse, avoir 20 ans sous Pétain

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L'Expresspublié le 25/05/2012 à 7h00

Les chantiers de jeunesse sont nés de la défaite militaire Française de 1940 et ils ont eu vocation à remplacer le service militaire obligatoire, désormais interdit par l’Occupant.

Les chantiers de jeunessDe l’été 1940 à mai 1945, 400 000 jeunes de vingt ans, nés entre 1920 et 1924, y ont été mobilisés.

Les analyses rétrospectives historiques sur cette réalité vécue se voient rares ; en effet par manichéisme et surtout volonté d’oubli de certains pans complexes du fait national, d’aucuns identifient les chantiers à une volonté de la France de Pétain, post-armistice de juin 1940, de créer un embrigadement de la jeunesse avec version fascisante ou à une institution de sauvegarde préparatoire à un acte de résistance future, en ayant sous la main les jeunes de la reconquête…

Olivier Faron, directeur général actuel de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et historien émérite, a réalisé un ouvrage passionnant, qui se lit avec aisance, et, qui de plus, se méfiant des raccourcis faciles, donne à réfléchir sur la réalité d’organisation des chantiers en portant une objectivité assumée qui blâme certains comportements de responsables et accentue les concrétisations inspirantes et positives ; surtout le livre met en perspective la notion de chantier solidaire, au sens noble et dépoussiéré de doctrines malvenues, à l’heure où certains de nos débats citoyens font resurgir les volontés de création de service civil, civique ou humanitaire.

Le comédien Jacques Charron, irremplaçable interprète de Molière, notre Yves Montand National, les ministres Olivier Guichard et Charles Hernu (à qui par delà cette chronique, j’adresse un souvenir modeste mais  ému pour avoir aimé travailler en confiance avec lui, en ma jeunesse, de 1985 à sa mort en 1990, sur les dossiers d’urbanisme de la Communauté Urbaine de Lyon), le créateur de Danone, Antoine Riboud, ont connu les chantiers et en ont parlé, souvent, et sans prosélytisme circonstanciel, et sans jugement péremptoire, avec un souvenir fort.

Le Maréchal Lyautey, qui avait beaucoup écrit sur la nécessité du rôle social, mobilisateur et protecteur de l’officier, avait inspiré Joseph de la Porte du Theil, chargé dès juin 1940 par Pétain de concrétiser la mise en œuvre de chantiers de jeunesse destinés à transmettre les valeurs nationales lors d’activités laborieuses et en groupe.

La Porte a perdu un de ses fils lors des combats de 1940 et personne ne peut comprendre son engagement s’il n’a pas en mémoire ce drame personnel.

La Porte se place d’abord comme un patriote, qui considère que l’arrêt des combats devenait inévitable, mais qui se positionne toujours comme Anti-Occupant et qui espère, dans le sillage d’une foi profonde et un culte Maréchaliste, la libération un jour du pays.

La Porte ne sera jamais fasciste, il restera jusqu’à l’excès Maréchaliste et les chantiers porteront sa marque : il possède un fait d’armes : il a contre vents et marées protégé les Alsaciens-Lorrains de leur incorporation forcée dans la Wehrmacht dès 1940, en dissimulant leur identité et surtout en les mobilisant en priorité dans les chantiers, pour éviter leur retour en zone interdite.

Quand on voit ce que certains « malgré nous »sont devenus au cours de la guerre (de nombreux « malgré nous » ont été enrôlés dans la Division Das Reich de sinistre mémoire à Oradour comme à Tulle…), on ne peut qu’apprécier ce geste à la fois courageux et patriotique.

Mais La Porte ne saisira pas ou ne voudra pas saisir les évolutions de 1943 quand le Général Van Hecke, qui restera toujours fidèle à La Porte sentimentalement, placera avec raison les jeunes des chantiers d’Algérie en liaison directe avec les Alliés du débarquement en Afrique du Nord et donc sous la bannière de la future résistance.

La Porte comprendra ses errements quand il sera arrêté en 1944 et envoyé en détention en Allemagne, avec le contentement marqué des sinistres Miliciens.

Alors que dire des chantiers aujourd’hui, avec le recul, en associant regard aiguisé critique et volonté de ne pas refaire l’histoire au milieu des jugements hâtifs ?

Que l’expérience a correspondu aux circonstances de l’armistice mais aussi à l’air du temps, où il était souhaité s’afficher dans l’inspiration repérée protectrice du Maréchal mais sans rien devoir aux Allemands.

Que le projet a eu clairement la volonté de relayer les idéaux de la Révolution Nationale et notamment la propension à éradiquer tout esprit collectiviste ou communisant.

Que les hommes des chantiers se trouvaient sans arme et qu’ils ont vécu une expérience jugée par beaucoup comme unique, où ils ont défriché des forêts repérées à l’abandon ou sans âme, créé des routes, aménagé des clairières et qu’ils se sont sentis utiles pour aider le pays en une période étouffante et rude.

Que le choix du travail contraint et la pression de l’Occupant pour la création du STO a entraîné que les chantiers se sont placés au service de l’Allemagne Nazie fin 1943/ début 1944, ce que La Porte a regretté, sans malheureusement s’y opposer, et ce que l’Histoire lui reprochera, sans le condamner, à la Libération.

Il reste que la volonté initiale des chantiers, en référence totale à la doctrine du rôle social de l’officier, se rapproche de la réflexion toujours actuelle sur l’engagement de la jeunesse conciliant investissement individuel et intérêt général.

Les propositions de Martin Hirsch, en 2009, de création de service civique, ayant vocation à représenter 10% d’une classe d’âge pour constituer une œuvre utile comme la préservation du patrimoine écologique s’inspirent, par delà les différenciations d’époque et bien évidemment doctrinales, des référents des chantiers qui souhaitaient consacrer élévation (pour les chantiers de 40 : il s’agissait d’une soi-disant élévation spirituelle, aujourd’hui il s’agirait d’une élévation solidaire) et participation à un enjeu fort (patriotique et pastoral pour les chantiers de 40, sous les refrains de Giono, de protection du patrimoine ou de médiation sociale aujourd’hui).

Un livre qui permet de mieux comprendre et donc de mieux vivre.

Cette humble chronique est dédiée à la mémoire de mon Très Cher Grand-Père Maternel, Henry Picarle (1920/1998), mobilisé en 1940 dans les chantiers de jeunesse, au chantier de Cormatin (entre Lyon et Bourg en Bresse) et qui fut très présent en ma lecture.

Les Chantiers de jeunesse  - Editions Grasset – 20,50€

Pour aller plus loin :

Le natif de Vichy que je suis (« on ne choisit pas les pavés de Paris ou d’Alger pour apprendre à marcher » dit la chanson…) ne peut vivre l’histoire complexe de sa Ville, en une période troublée, sans revenir en permanence à deux sources de référence inépuisables :


Deux livres qui dévoilent une France déchirée et beaucoup plus sombre que ce qui a été décrit et qui démontrent une nouvelle fois la prophétie de Voltaire : « on doit analyser sans juger sinon on ne peut rien comprendre et ne tenir aucune leçon ».

Ce dernier message est dédié à tous les donneurs de leçon, à qui j’adresse un bonjour en passant !

Vive la classe

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Vive la classeVive la classe ou Les Gaîtés de l'escouade est un moyen métrage français réalisé par Maurice Cammage, sorti en 1932. Une petite histoire fort drôle qui se déroule dans le milieu de l'armée. Passons sous silence la première aventure en compagnie du cinéaste marseillais Maurice Cammage, l'un des rois du vaudeville militaire et de la gaudriole à bon marché, un genre auquel Fernandel consacrera de longues années pelliculaires. "Vive la classe" n'est que l'occasion pour le bidasse Moussin-Fernandel de lancer à la cantonade les chansons "Cunégonde" et "Elle disait non".

"C'est là, pour la première fois, que j'ai incarné à l'écran le rôle d'un comique militaire. Il y a eu une scène, entre autres, qui m'a plu particulièrement. Oh! C'était bien peu de chose... J'avais affaire à un bègue: mon ami Paul VELSA. A la fin, à force de causer, j'arrivais à bégayer comme lui. Tous ceux qui nous entouraient bégayaient... Même l'ingénieur du son bafouillait devant son micro!". Jean-Jacques Jelot-Blanc, Fernandel l'accent du soleil, 1991. Ce film a été diffusé à la cinémathèque française le Mercredi 10 septembre 2003 à 19h.

videoFiche technique

  • Titre : Vive la classe ou Les Gaîtés de l'escouade
  • Réalisation : Maurice Cammage
  • Images : Paul Guichard
  • Son : Laffont
  • Production : Comptoir Général de la Cinématographie
  • Chef de production : Pierre Buchot
  • Pellicule 35 mm, noir et blanc
  • Durée : 55 minutes pour une longueur de 1 500 m


videoDistribution

  • Fernandel : Moussin
  • Pierre Larquey : L'adjudant
  • Fernand René : Pancrasson
  • Max Lerel : Le capitaine Roquard
  • Emile Saint-Ober Gerbor
  • Mireille Séverin : Elyane
  • Paul Velsat : Poussinot
  • Yvette Andreyor
  • Lucy Clorival
  • Henry Ebstein
  • Robert Loir
  • Renée Richard
  • Jean-Paul Le Chanois
  • Lucienne Claudy

1914, fleurs meurtries

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1914 fleurs meurtries1914, fleurs meurtries (titre original : 1914, die letzten Tage vor dem Weltbrand) est un film allemand historique réalisé par Richard Oswald, sorti en 1931. Le film met en scène les principaux dirigeants européens dans les 39 jours qui précédèrent le déclenchement de la Première Guerre mondiale.













videoFiche technique

  • Titre : 1914, fleurs meurtries
  • Titre original : 1914, die letzten Tage vor dem Weltbrand
  • Réalisation : Richard Oswald
  • Scénario : Heinz Goldberg (de), Fritz Wendhausen
  • Producteur : Richard Oswald
  • Directeur de la photographie : Mutz Greenbaum
  • Monteur : Paul Falkenberg
  • Pays d'origine : Allemagne
  • Format : Noir et blanc - 1,20:1 - Mono
  • Genre : Drame historique
  • Durée : 120 minutes
  • Date de sortie : Allemagne : 20 janvier 1931; France : 20 mars 1931; États-Unis : 3 septembre 1932


videoDistribution

  • Albert Bassermann : Theobald von Bethmann Hollweg
  • Hermann Wlach : Gottlieb von Jagow
  • Heinrich Schroth : Erich von Falkenhayn
  • Eugen Klöpfer (de) : François-Joseph Ier d'Autriche
  • Karl Staudt : Ladislaus de Szögyény-Marich
  • Alfred Abel : Leopold Berchtold
  • Bernhard Goetzke : Pierre Ier de Serbie
  • Olaf Fjord (de) : Alexandre Ier de Yougoslavie
  • Robert Hartberg : Alexander Hoyos
  • Alfred Gerasch (de) : Franz Conrad von Hötzendorf
  • Reinhold Schünzel : Nicolas II de Russie
  • Lucie Höflich : Alix de Hesse-Darmstadt
  • Oskar Homolka : Sergueï Sazonov
  • Ferdinand Hart (de) : Nicolas Nikolaïevitch de Russie
  • Heinrich George : Jean Jaurès
  • Alexander Granach : Un ami de Jaurès
  • Bruno Ziener : Wilhelm von Schoen
  • Fritz Odemar (de) : Karl Max von Lichnowsky
  • Viktor Jensen : Eduard Graf Paar
  • Otto Torday : István Tisza
  • Ernst Dernburg : un général allemand
  • Alice Hechy (de) : Alexandra Alexandrowna
  • Adolf Edgar Licho (de) : Vladimir Alexandrovitch Soukhomlinov
  • Leo Reuss : Nikolai Alexejewitsch Maklakow
  • Viktor de Kowa : Michel Alexandrovitch de Russie
  • Fred Goebel (de) : Dimitri Pavlovitch de Russie
  • Hans Peppler (de) : Friedrich Pourtalès (de)
  • Hugo Flink (de) : von Szarapy
  • Fritz Alberti (de)
  • Theodor Loos
  • Hermann Heilinger
  • Michael von Newlinsk (de)
  • Carl Ballhaus (de) : Gavrilo Princip
  • Ferdinand Martini : René Viviani
  • Karl Gerhardt (de)
  • Paul Mederow (de) : Edward Grey
  • Eugen Burg (de) : Wladimir Giesl von Gieslingen
  • Adolf Klein (en)
  • Paul Bildt : Arthur Nicolson
  • Carl Goetz : Jules Cambon
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