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La Passe dangereuse

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La Passe dangereuse (The Seventh Sin) est un film américain réalisé par Ronald Neame, sorti au cinéma en 1957. Ayant repoussé jusque là tous ses prétendants et préférant vivre aux crochets de ses parents, Kitty a du se résoudre à épouser un homme qu'elle n'aime pas, un médecin taciturne qu'elle a donc suivi à contrecœur à Hong Kong où il poursuite ses recherches médicales.

Au sein de la colonie anglaise, elle rencontre Charlie Townsend, l'exact opposé de son mari, beau et sur de lui, Kitty tombe amoureuse. Oubliant toute prudence, elle invite son amant chez elle, jusqu'au jour où son mari les surprend. L'homme bafoué propose à son épouse adultère un marché étrange: épouser son amant, ou l'accompagner aux confins de la Chine où sévit une épidémie de choléra. Voulant se racheter, Kitty décide de le suivre...

La Passe dangereuse	de Ronald Neame

La Passe dangereuse de Ronald Neame

Fiche technique

  • Titre : La Passe dangereuse
  • Titre original : The Seventh Sin
  • Réalisation : Ronald Neame
  • Scénario : Karl Tunberg, d'après le roman de Somerset Maugham
  • Musique : Miklós Rózsa
  • Photographie : Ray June
  • Décors de plateau : Fred M. MacLean et Edwin B. Willis
  • Costumes : Helen Rose
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Genre : Film dramatique
  • Durée : 94 minutes
  • Version française :
  • Adaptation française : États-Unis : 28 juin 1957, France : 1er juin 1960

Distribution

  • Bill Travers : Docteur Walter Karvin
  • Eleanor Parker : Carol Karwin dit Kitty
  • George Sanders : Tim Waddington
  • Jean-Pierre Aumont : Paul Duvelle
  • Françoise Rosay : La Mère supérieure
  • Ellen Corby : Sœur St Joseph

Gigi

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Gigi est un film américain réalisé par Vincente Minnelli et sorti en 1958. À Paris, l'éducation de la jeune Gigi, dont la mère célibataire est accaparée par son travail à l'Opéra-Comique, est confiée à sa grand-mère Mamita et à sa tante Alicia. Cette dernière, qui a vécu richement entretenue, concocte pour Gigi une vie galante semblable à celle qu'elle a connue. Mais les plus grandes joies de Gigi sont des plaisirs simples comme ces moments partagés avec l'élégant et riche Gaston Lachaille lors des visites régulières que celui-ci rend à la famille amie.

Sans qu'il le réalise encore, Gaston est amoureux de Gigi qui, de son côté, ne rêve que de lui et de devenir sa femme. Les parentes-entremetteuses perçoivent leurs sentiments amoureux et proposent à Gaston d'entretenir Gigi. Alors que cette dernière s'apprête à contrecœur à accepter cette solution pour vivre avec l'amour de sa vie, Gaston se rend compte de la profondeur des sentiments que Gigi lui porte et vient demander, en bonne et due forme, sa main à sa grand-mère.

Gigi de Vincente MinnelliGigi de Vincente Minnelli

Gigi de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre original : Gigi
  • Réalisation : Vincente Minnelli
  • Scénario : Alan Jay Lerner, d'après la pièce d'Anita Loos, d'après le roman de Colette
  • Dialogues : Alan Jay Lerner
  • Direction artistique : E. Preston Ames, William A. Horning
  • Décors et costumes : Cecil Beaton
  • Photographie : Joseph Ruttenberg, Ray June (non crédité)
  • Son : Wesley C. Miller
  • Montage : Adrienne Fazan
  • Supervision montage : Margaret Booth (non créditée)
  • Musique : Frederick Loewe
  • Lyrics : Alan Jay Lerner
  • Direction musicale : André Previn
  • Arrangements : Conrad Salinger
  • Producteur : Arthur Freed
  • Sociétés de production : MGM (États-Unis), Arthur Freed Production (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : MGM (Allemagne, Argentine, États-Unis, Finlande, Japon), Cinéma Mac Mahon (France)
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : 35 mm — couleur par Metrocolor — 2.35:1 CinemaScope :
  • version monophonique
  • version 4 pistes stéréo (Perspecta Stereo)
  • Genre : film musical
  • Durée : 119 minutes
  • Dates de sortie : France Mai 1958 (Festival de Cannes), 4 février 1959 dans les salles, États-Unis 15 mai 1958
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 21028 délivré le 10 juin 1958)

Distribution

  • Leslie Caron : Gigi
  • Maurice Chevalier : Honoré Lachaille
  • Louis Jourdan : Gaston Lachaille
  • Hermione Gingold : Mme Alvarez (Mamita)
  • Eva Gabor : Liane d'Exelmans
  • Isabel Jeans : la tante Alicia
  • Jacques Bergerac : Sandomir
  • John Abbott : Manuel
  • Lydia Stevens : Simone
  • Edwin Jerome : Charles, le maître d'hôtel
  • Marie-Hélène Arnaud
  • Cecil Beaton
  • Jacques Ciron
  • Hubert de Lapparent
  • Corinne Marchand : une dame chez Maxim's
  • Maurice Marsac : le prince Berensky (non crédité)
  • Anne-Marie Mersen
  • Bernard Musson
  • Nicole Régnault
  • Michel Thomass
  • François Valorbe
  • Monique Van Vooren

Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ?

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Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? (The Reluctant Debutante) est un film américain réalisé par Vincente Minnelli, sorti en 1958. 1958, à Londres. Jimmy Brodbent accueille Jane, sa fille d'un premier mariage, élevée aux États-Unis. Elle fait la connaissance de sa belle-mère Sheila, une jeune femme un peu futile, très portée sur les mondanités, qui entreprend de faire débuter Jane dans "le grand monde".

Cette dernière s'éprend d'un musicien américain - au grand dam de Sheila - et rencontre une cousine de son père, Mabel Claremont, qui essaie de "placer" sa propre fille, Clarissa... Ce film est l'avant-dernier de Kay Kendall (alors l'épouse de Rex Harrison), décédée l'année suivante (1959) d'une leucémie. On ne peut que le regretter, tant l'actrice exprime d'évidence ici son sens de la comédie, dans cette brillante réalisation de Vincente Minnelli, rappelant d'autres joyaux de la comédie américaine (La Femme modèle du même Minnelli, L'Impossible Monsieur Bébé d'Howard Hawks...).

Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? de Vincente MinnelliQu'est-ce que maman comprend à l'amour ? de Vincente Minnelli

Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre : Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ?
  • Titre original : The Reluctant Debutante
  • Réalisation : Vincente Minnelli
  • Scénario : William Douglas Home, d'après sa pièce
  • Producteur : Pandro S. Berman
  • Productrice associée : Kathryn Hereford
  • Sociétés de production : Avon Productions et Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)
  • Société de distribution : MGM
  • Photographie : Joseph Ruttenberg
  • Directeur artistique : Jean d'Eaubonne
  • Décors : Robert Christides
  • Costumes féminins : Pierre Balmain et Helen Rose
  • Musique : Eddie Warner
  • Montage : Adrienne Fazan
  • Genre : Comédie
  • Couleur (en CinemaScope et Metrocolor) - 92 min
  • Date de sortie : 14 août 1958 (New York)

Distribution

  • Rex Harrison : Jimmy Brodbent
  • Kay Kendall : Sheila Brodbent
  • John Saxon : David Parkson
  • Sandra Dee : Jane Broadbent
  • Angela Lansbury : Mabel Claremont
  • Peter Myers : David Fenner
  • Diane Clare : Clarissa Claremont

Madame Bovary

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Madame Bovary est un film américain réalisé par Vincente Minnelli et sorti en 1949, adapté du roman éponyme de Gustave Flaubert en 1857. Gustave Flaubert passe en jugement pour avoir écrit Madame Bovary, une œuvre jugée immorale. Il raconte son roman devant le tribunal et devient l'avocat de son héroïne…
 

Madame Bovary de Vincente MinnelliMadame Bovary de Vincente Minnelli

Madame Bovary de Vincente Minnelli

Fiche technique

  • Titre : Madame Bovary
  • Titre original : Madame Bovary
  • Réalisation : Vincente Minnelli
  • Scénario : Robert Ardrey d'après le roman de Gustave Flaubert
  • Photographie : Robert H. Planck
  • Musique : Miklós Rózsa
  • Décors : Cedric Gibbons
  • Costumes : Walter Plunkett et Valles
  • Montage : Ferris Webster
  • Production : Pandro S. Berman
  • Société de production : MGM
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : Mélodrame
  • Durée : 114 minutes
  • Date de sortie : 25 août 1949 New York (USA)

Distribution

  • Jennifer Jones : Emma Bovary
  • Van Heflin : Charles Bovary
  • Louis Jourdan : Rodolphe Boulanger
  • James Mason : Gustave Flaubert
  • Alf Kjellin (crédité Christopher Kent) : Léon Dupuis
  • Gene Lockhart : M. Homais
  • Frank Allenby : Lheureux
  • Gladys Cooper : Madame Dupuis
  • John Abbott : Le maire Tuvache
  • Henri Letondal : Guillaumin
  • George Zucco : Dubocage
  • Paul Cavanagh : Le marquis D'Andervilliers
  • Edith Evanson : La Mère Supérieure
  • Eduard Franz : Rouault
  • Lon Poff (non crédité) : Un invité

Gallieni Joseph

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Joseph Simon Gallieni, né le 24 avril 1849 à Saint-Béat en Haute-Garonne et mort le 27 mai 1916 à Versailles, est un militaire et administrateur colonial français.

Gallieni JosephGallieni Joseph

Il exerça une grande partie de son activité dans les opérations de colonisation menées par la France, laissant une empreinte profonde sur l'histoire de la colonisation française, et termina sa carrière pendant la Première Guerre mondiale.  Il fut fait maréchal à titre posthume en 1921. Il est le fils d'un immigré italien. Après des études au Prytanée militaire de La Flèche, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1868. Le 15 juillet 1870, il est nommé sous-lieutenant dans l'infanterie de marine. Avec le 3e Régiment d'Infanterie de Marine (3e RIMa), le nouveau promu participe à la guerre de 1870 contre la Prusse, au cours de laquelle il se bat notamment à Bazeilles, dans les rangs de la brigade Martin des Palières et de la fameuse division bleue. Blessé et fait prisonnier le 1er septembre, il est envoyé en captivité en Allemagne et ne rentre en France que le 11 mars 1871.

Promu lieutenant au 2e Régiment d'Infanterie de Marine (2e RIMa) le 25 avril 1873, il commence sa carrière coloniale à la Réunion, où il passe trois ans. Le 11 décembre 1876, il obtient son envoi aux tirailleurs sénégalais et s'embarque le 20 pour Dakar, seuil de l'Afrique noire, où il prend part à diverses expéditions militaires et explorations. Il est promu capitaine en 1878. La journée du 30 janvier 1880 est consacrée au trajet en bateau entre Saint-Louis et Richard-Toll (environ 100 km) sur le fleuve Sénégal. Le 29 mars, il arrive à Bafoulabé, au Mali, où il conclut un traité avec les chefs locaux et établit un protectorat de la France. En 1881, au Niger, il négocie avec le Sultan Ahmadou le traité de Nango accordant à la France le commerce du Haut-Niger. Après son retour de Martinique, en 1886, il est nommé lieutenant-colonel, et reçoit, six mois plus tard, le 20 décembre, le commandement supérieur du Haut-Fleuve (Sénégal), ou Soudan français (aujourd'hui le Mali) . Il y obtient des succès aux dépens d'Ahmadou (1887) et fait consentir Samori à un traité abandonnant, entre autres, la rive gauche du Niger. Au cours de ce mandat de gouverneur, il réprime durement une insurrection des autochtones.

De retour en France, il est promu colonel le 11 mars 1891, chef d'état-major du corps d'armée de la Marine et breveté d'état-major avec la mention « très bien ». De 1892 à 1896 il est envoyé au Tonkin (Indochine), où il commande la seconde division militaire du territoire. Il lutte contre les pirates chinois puis consolide la présence française en organisant l'administration du pays. Son principal collaborateur est alors le commandant Lyautey. Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que Gouverneur général. Il arrive à Tananarive le 15 septembre. À la méthode diplomatique de son prédécesseur, le général M. Laroche, il préfère une méthode plus brutale. Il instaure le travail forcé des indigènes. La cour royale, foyer de résistance patriotique contre l'impérialisme français, est mise en interdit. Deux ministres, dont le patriotisme est avéré, sont traduits sommairement devant un tribunal, condamnés et exécutés. Le premier ministre Rainilaiarivony est renversé et exilé. La nouvelle reine, Ranavalona III, plus patriote que jamais, est prise en flagrant délit de correspondance avec les opposants à l'occupation, perd son trône et prend le chemin de l'exil à Alger. En huit ans de proconsulat, Gallieni pacifie la grande île, procédant à sa colonisation. Au total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions.

Selon le général Gallieni, l'action militaire devait être accompagnée d'une aide aux peuples colonisés dans différents domaines tels que l'administration, l'économie et l'enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu'une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Sous l'impulsion de Gallieni, de nombreuses infrastructures sont mises en place : chemin de fer, Institut Pasteur, écoles. Il définit et met en oeuvre à Madagascar une politique de races. En s'appuyant sur les thèses anthropologiques racialistes de l'époque, après un recensement systématique de la population utilisant la photographie, il tente de découper les circonscriptions administratives en suivant cette cartographie des races.

Le 9 août 1899, il est promu général de division. À son retour définitif en France, en 1905, il a encore dix années devant lui avant la retraite. Il les consacre à préparer « la Revanche ». Gouverneur militaire de Lyon et commandant du 14e Corps d'Armée dès son retour, grand-croix de la Légion d'honneur le 6 novembre 1905, il est appelé au Conseil supérieur de la guerre le 7 août 1908 et reçoit également la présidence du Comité consultatif de défense des colonies. Pressenti pour devenir commandant en chef de l'armée française en 1911, il décline l'offre pour la laisser à Joseph Joffre, en prétextant son âge et sa santé.

Il prend sa retraite en avril 1914, mais il est rappelé en août après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Le 26 août 1914, il est nommé gouverneur militaire de Paris pour assurer la défense de la capitale. Alors que les Allemands approchent et que le gouvernement part pour Bordeaux en catastrophe, Gallieni met la ville en état de défense, rassure les Parisiens par une proclamation et contribue à la victoire de la Marne, en septembre 1914, grâce, notamment, aux troupes qu’il envoie en renfort, après avoir réquisitionné les taxis parisiens, à la VIeArmée du général Maunoury qui se trouve sur l'Ourcq. Joffre, inquiet de l'influence et de la réputation de Gallieni, le marginalise un peu. Il l'éloigne du quartier-général, bien que l'on considère que c'est l'initiative de Gallieni, avec le déplacement de la garnison de la ville sur la Marne en taxi, qui a sauvé en grande partie la situation.

Il est ensuite nommé en 1915 ministre de la Guerre du 5e gouvernement d'Aristide Briand, mais démissionne rapidement pour cause d'incompréhension avec le monde politique et la méfiance des militaires de l'époque. Ayant des problèmes de santé, il meurt le 27 mai 1916 des suites d'une intervention chirurgicale dans une clinique de Versailles. Après des funérailles nationales, et conformément à ses dernières volontés, il est inhumé auprès de son épouse dans le cimetière de Saint-Raphaël. Il fut élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume le 7 mai 1921. La promotion de l'école militaire de Saint-Cyr de 1927 porte son nom.

Briand Aristide

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Aristide Briand, (29 mars 1862 à Nantes - 7 mars 1932 à Paris) était un homme politique et diplomate français qui a occupé de hautes fonctions au sein des gouvernements français successifs : onze fois président du Conseil et vingt fois ministre. Il a reçu le Prix Nobel de la paix (avec Gustav Stresemann) en 1925 après les accords de Locarno pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne.

Briand Aristide

En 1928, il poursuivit son rêve de paix par la sécurité collective (dont l'axe serait la Société des Nations) en signant avec l'Américain Kellogg un pacte qui voulait mettre la guerre hors-la-loi. Finalement, sa construction diplomatique fut un château de sable qui s'écroula sous les coups de butoir de la crise économique de 1929, de la montée du nazisme et du communisme. Né à Nantes, le 28 mars 1862, au domicile de ses parents 12 rue du Marchix, Aristide Briand est originaire d'une famille modeste de Nantes. Ses parents, Pierre-Guillaume Briand et Madeleine Bouchaud, exerçant la profession d'aubergistes, s'installèrent quelques années après la naissance de leur fils à Saint-Nazaire où ils tinrent plusieurs établissements réputés (dont "Le Grand Café"). Pensionnaire au collège nantais qui portera son nom, il nommera chevalier de la Légion d'Honneur, lorsqu'il sera ministre de l'Instruction Publique, le directeur de son ancien établissement. Il se dirige vers des études de droit au lycée de Nantes et devient clerc en revenant à Saint-Nazaire.

C'est alors qu'il se lie d'amitié avec Eugène Courroné, directeur de la Démocratie de l'Ouest, et qu'il y écrit. Lui-même directeur politique de l'Ouest Républicain, il s'engage en politique du côté des radicaux-socialistes. Il est élu conseiller municipal de Saint-Nazaire le 6 mai 1888 et démissionne le 22 février 1889. Il fait ensuite élire des "candidats-ouvriers" au sein du premier municipe socialiste de la ville. Il est inscrit au Barreau de Pontoise d'août 1900 à novembre 1909. Son cabinet est alors installé près du lac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche. Célibataire, il multiplie les conquêtes et eut un temps pour compagne la psychanalyste Marie Bonaparte, disciple de Freud. Ses cendres reposent, depuis le 3 juillet 1932, dans le petit cimetière de Cocherel, commune d'Houlbec-Cocherel (Eure), devant un paysage qu'il aimait tout particulièrement. Édouard Herriot, Président du Conseil, prononça l'oraison funèbre.

D’abord proche du syndicalisme révolutionnaire et grand défenseur de l'idée de la grève générale, il devient député socialiste de Saint-Étienne en 1902. En 1904, il quitte son poste de secrétaire général du Parti socialiste français. Il joue un rôle important dans le processus de laïcisation de l'État français en tant que rapporteur de loi de séparation des Églises et de l'État. Ses talents d'homme pragmatique et de négociateur ont finalement permis une application mesurée et un accord de fait entre la République laïque et l'Église catholique. Aristide Briand le 9 décembre 1905 sut avant tout parvenir à l'achèvement d'un affrontement violent qui avait duré presque vingt-cinq ans et qui avait opposé deux visions de la France : la France catholique royaliste et la France républicaine et laïque (conflit des "deux Frances").

En mars 1906, il se voit confier le ministère de l'Instruction publique dans le gouvernement du radical Sarrien. Plus encore que celle de Millerand en 1899, cette initiative fut très mal perçue dans les rangs socialistes qui crièrent à la trahison. Quand Briand, devenu ministre, brisa des grèves, H.-P. Gassier signa une affiche désignée par le titre « Le Jaune ». Bien que socialiste, il s'était montré hostile sur la question du droit de grève aux fonctionnaires et a brisé une importante grève des chemins de fer de l'Ouest, « entreprise criminelle de violence, de désordre et de sabotage », débutée le 11 octobre 1910 : il mobilise les agents de la compagnie qui continuent quelques jours la grève, portant un brassard indiquant qu'ils sont mobilisés. Cette mobilisation des cheminots souleva des critiques, dont celle de Jean Jaurès qui l'apostropha : « Pas ça ou pas vous » ajoutant que Briand, par son « jeu de duplicité, souille et décompose successivement tous les partis », alors que Maurice Barrès le qualifie de « monstre de souplesse ». Cette militarisation et l'impopularité croissante d'un mouvement qui apportait une gêne si considérable à la masse du public, arrêtèrent la grève au bout d'une semaine ("Histoire de la locomotion terrestre", t. I, "Les chemins de fer", L'Illustration, Paris, 1935, p. 174).

En 1914, il confirme son rapprochement avec la droite en créant, aux côtés de plusieurs leaders du Parti républicain démocratique, une éphémère Fédération des gauches, dont il prend la présidence. Il ne rejoint pourtant pas son groupe parlementaire après les élections législatives de 1914. Lors de la bataille de Verdun, il fut un efficace Président du Conseil, montrant ses capacités à faire face dans les moments les plus difficiles. Figure de la IIIe République, Briand a en effet été tour à tour ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Intérieur. Plus de vingt fois ministre, cet avocat était réputé pour son éloquence et sa capacité de persuasion. Il va même tenter d'obtenir, comme ministre de la justice, l'abolition de la peine de mort. Personnage phare pendant l'entre-deux guerres, avec son rival Raymond Poincaré, il a également été président du Conseil — chef du gouvernement — à onze reprises. C'est surtout à son action de ministre des Affaires étrangères qu'Aristide Briand doit sa renommée. Partisan de la politique de paix et de collaboration internationale (accords de Locarno), coauteur du pacte Briand-Kellogg qui mettait « la guerre hors-la-loi (…) arrière les fusils, arrière les mitrailleuses et les canons ».

Le Prix Nobel de la paix lui fut décerné en 1926, ainsi qu'à son homologue allemand Gustav Stresemann, en reconnaissance de ses efforts pour l'établissement d'une paix durable résultant de négociations librement consenties. Président du Conseil, il prononce au nom du gouvernement français et en accord avec son homologue allemand Stresemann, un projet d'union européenne lors d'un discours à l'Assemblée générale de la Société des Nations le 5 septembre 1929. L'Assemblée lui donne mandat pour présenter un Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne (rédigé par Alexis Léger) qui ne fut pas retenu. Quittant le socialisme, il est pour les socialistes un « renégat », un « traître ». Pour les monarchistes de l'Action française, il est l'incarnation de la « démocrasouille » républicaine ; pour Léon Daudet, il est un « voyou de passage », une « fille publique, avec ses ruses, sa veulerie, son ignorance, sa sentimentalité banale et son souple avachissement ». Sa politique de rapprochement et de réconciliation avec l'Allemagne lui est reprochée.

Par rapport à la politique de rapprochement qu'il désire avec l'Allemagne, Jacques Bainville l'accuse d'oublier le « péril germanique » qu'il dénonce. Mais l'opinion française, majoritairement pacifique, l'approuve et l'acclame comme « pèlerin et apôtre de la paix », pensant que cette politique de paix a des chances de réussir. Mais il semble que Briand ait lui-même des doutes quant à la paix : « La paix, j'y travaille, mais je n'en suis pas le maître. S'il y a la guerre, il faut être prêt. » Son successeur trouva un irréel petit magot de 23 millions de francs-or, « mois par mois, économisé sur les fonds spéciaux. » Le grand reproche qui a été fait à Briand, particulièrement par l'extrême-droite, serait d’avoir défendu inlassablement une paix "impossible" à construire durablement à son époque, d'avoir tenté de « rendre la guerre hors-la-loi », d'avoir défendu le pacifisme. D'autres personnalités ont partagé les positions pacifistes de Briand, même après l'arrivée au pouvoir d'Hitler (Briand est mort avant), et le réarmement de l'Allemagne : Léon Blum au moment de Munich exprime son « lâche soulagement », Marcel Déat clame qu'il ne veut pas « mourir pour Dantzig ». L'opinion publique française les suit : Edouard Daladier, signataire des accords de Munich, reçoit un triomphe à sa descente d'avion, alors qu'il pensait que la foule était là pour le lyncher.

Les diplomates français, notamment Alexis Léger (nom de plume: Saint-John Perse), secrétaire général du ministère des affaires étrangères jusqu'en 1940 et ancien collaborateur de Briand, ont jusqu'au bout voulu croire possible une politique d'arbitrage et de désarmement menant à une réconciliation, voire à la naissance d'une fédération européenne. Max Gallo le qualifie de « modèle le plus achevé de parlementaire français de la IIIe République », illustrant « l'incapacité de toute une classe politique à saisir la nouvelle donne qui change le jeu du monde ». Il pense que Briand (né en 1862), comme Pétain (né en 1856), étaient des hommes, nés sous le Second Empire, qui n'ont pas eu à « passer le témoin à des hommes » plus jeunes — morts dans les tranchées de 14-18 — et ils « tenaient encore la barre » dans les années 1930 et 1940. Finalement de « trop vieux capitaines pour une mer déchaînée. Elle les a engloutis.». Le nom d'Aristide Briand a été choisi comme nom de baptême par la promotion 2006-2008 de l'École nationale d'administration.

Piétri François

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François Jourdan-Piétri, dit François Piétri est un homme politique français né le 8 août 1882 à Bastia (Haute-Corse) et mort le 17 août 1966 à Sartène (Corse-du-Sud).

Piétri FrançoisPiétri François

François Piétri a été élu député de Corse de 1924 à 1940. Il a été plusieurs fois ministre dans l'Entre-Deux-Guerres : sous-secrétaire d'État aux Finances du 23 juin au 19 juillet 1926 dans le gouvernement Aristide Briand (10), ministre des Colonies du 3 novembre 1929 au 13 décembre 1930 dans les gouvernements André Tardieu (1) et André Tardieu (2) ; ministre du Budget du 27 janvier 1931 au 20 février 1932 dans les gouvernements Pierre Laval (1), Pierre Laval (2) et Pierre Laval (3) ; ministre de la Défense Nationale du 20 février au 3 août 1932 dans le gouvernement André Tardieu (3) ; ministre des Colonies du 26 octobre au 26 novembre 1933 dans le gouvernement Albert Sarraut (1).

Ministre des Finances du 30 janvier au 4 février 1934 dans le gouvernement Édouard Daladier (2) ; ministre de la Marine Militaire du 9 février 1934 au 1er juin 1935 dans les gouvernements Gaston Doumergue (2) et gouvernement Pierre-Étienne Flandin (1) ; ministre de la Marine du 1er juin 1935 au 4 juin 1936 dans les gouvernements Fernand Bouisson, Pierre Laval (4) et Albert Sarraut (2); puis ministre des Communications du 12 juillet au 6 septembre 1940 dans le gouvernement Pierre Laval (5) sous le régime de Vichy. Il a été également grand argentier de Lyautey, ambassadeur du gouvernement de Vichy en Espagne en 1940 jusqu'à 1944. C'est à ce titre qu'il fut condamné par la Haute Cour de justice à cinq ans d'indignité nationale, le 4 juin 1948.

Etienne Eugène

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Eugène Etienne est un homme politique français, né le 15 décembre 1844 à Oran (Algérie) et mort le 13 mai 1921 à Paris.

Etienne EugèneEtienne Eugène

Député de l'Algérie française de 1881 à 1919. Sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies du 7 juin au 12 décembre 1887 dans le gouvernement Maurice Rouvier (1), Sous-secrétaire d'État aux Colonies du 14 mars 1889 au 27 février 1892 dans le gouvernement Pierre Tirard (2) et le gouvernement Charles de Freycinet (4), Ministre de l'Intérieur du 24 janvier au 12 novembre 1905 dans le gouvernement Maurice Rouvier (2).

Ministre de la Guerre du 12 novembre 1905 au 25 octobre 1906 dans les gouvernements Maurice Rouvier (2), Maurice Rouvier (3) et Ferdinand Sarrien. Ministre de la Guerre du 21 janvier au 9 décembre 1913 dans les gouvernements Aristide Briand (3), Aristide Briand (4) et Louis Barthou.

Eugène Étienne, affilié à l'Alliance démocratique, est à l'origine de la création d'un groupe à l'Assemblée nationale souvent dénommé « parti colonial ». Par un arrêté du 15 août 1907, le gouverneur général de l'Afrique occidentale française (AOF), Ernest Roume, nomme en son honneur le port de la baie du Lévrier (Mauritanie), « Port Étienne », aujourd'hui Nouadhibou.


Astier de la Villatte Jean

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Jean Astier de Villatte est né le 25 novembre 1900 à Soturac (Lot), son père, commandant du Génie, meurt en 1923 des suites de blessures de la guerre 1914-18.

Astier de la Villatte Jean

Il fait ses études à l'Institut Electrotechnique de Nancy d'où il sort en 1922 pour effectuer son service militaire dans l'aviation qu'il termine en 1924 comme sous-lieutenant de réserve. Ingénieur à la société Afrique et Congo à Brazzaville de 1924 à 1927, il retourne en métropole et devient Directeur de Permali à Nancy jusqu'en 1938. Administrateur délégué de la société Sampa à Paris en 1938, il est mobilisé comme capitaine aviateur de réserve au 21e Régiment d'Aviation de Nancy le 25 août 1939. Refusant la défaite, il quitte la France à la Pointe de Grave le 22 juin 1940 et rejoint parmi les premiers les Forces françaises libres. Le 8 août 1940, il prend à Odiham le commandement d'une formation de bombardement, l'escadrille "Topic", qui quitte l'Angleterre pour Takoradi en Gold Coast en octobre 1940. Cette formation est rattachée aux Forces aériennes équatoriales françaises libres et devient, le 24 décembre 1940, avec l'escadrille "Menace", le Groupe réservé de bombardement n°1 (GRB1), sous les ordres du commandant Jean Astier de Villatte.

Il participe avec son unité aux opérations sur Koufra en soutien des troupes du colonel Leclerc en bombardant les positions italiennes dans des conditions particulièrement périlleuses. Jean Astier de Villatte prend part ensuite avec une partie du GRB1, futur Groupe de bombardement "Lorraine", à la campagne d'Abyssinie en mars et avril 1941, assurant des missions de pilonnage des voies de communication et des attaques de convois depuis Khartoum. En juillet il prend le commandement des Forces aériennes françaises libres du Moyen-Orient et est promu, le mois suivant, au grade de lieutenant-colonel. En décembre 1941 il est promu colonel et affecté au service général des liaisons de la France Libre en mai 1942. En septembre 1942, il est affecté à la Délégation du Comité national en Afrique du Sud, puis en Afrique occidentale britannique, en mission spéciale jusqu'au 1er avril 1943. Il est ensuite pendant trois mois attaché à l'Etat-major du général Catroux à Alger. Commandant en second la Brigade d'artillerie de l'Air (BAA), il participe aux opérations de libération de la Corse jusqu'en octobre 1943. Il est ensuite affecté comme commandant en second du commandant de l'Air en Corse puis à l'Etat-major de la BAA.

En octobre 1944, le colonel de réserve, Jean Astier de Villatte est affecté au Commissariat aux Colonies et reprend sa profession d'ingénieur en qualité de Directeur général de l'Office des Bois de l'AEF à Libreville. En 1950 il devient conseiller technique de la Compagnie française du Gabon puis Directeur général adjoint de la société aéronautique Ratier-Figeac (constructions aéronautiques). Jean Astier de Villatte est également membre de la Société des ingénieurs pour la France d'Outre-mer et président d'honneur de l'Association nationale des Officiers de réserve de l'Amée de l'Air. Il est décédé le 6 octobre 1985 à Paris. Il a été inhumé au cimetière de Cavagnac dans le Lot.

Bassompierre Jean

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Jean Bassompierre (né le 23 octobre 1914 à Honfleur Calvados et mort fusillé le 20 avril 1948 au Fort de Montrouge, Hauts-de-Seine), était un militaire français et un militant nationaliste.

Bassompierre Jean

Étudiant à la Faculté de Droit de Paris, militant à la La Cagoule et au Parti Populaire Français, c'est à l'issue de son service militaire qu'il choisit le métier des armes en tant que sous-lieutenant. Au cours de la guerre de 1940, il combat les Italiens dans les Alpes (il était lieutenant au 74e bataillon d’alpins de forteresse). On présume que c'est à lui que l'on doit l'explosion du fort de Conchetas, à 2 000 m d'altitude, au dessus du village de Saint-Martin-Vésubie, qu'il a fait exploser avec tous les explosifs et les 200 000 cartouches de mitrailleuses qu’il avait à sa disposition dans la fort, avant de se replier avec ses hommes sur Digne-les-Bains devant l'avancée des troupes italiennes de Mussolini. Bassompierre est à l'origine du Service d'Ordre Légionnaire dont il a, avec Noël de Tissot et Jean Durandy, codifié le programme. Il est l'un des piliers du mouvement avec Joseph Darnand, Pierre Gallet et Marcel Gombert. L'amitié qui lie Bassompierre et Darnand a pour origine l'incarcération de ce dernier en 1938 et la visite du capitaine Bassompierre, ancien des Jeunesses Patriotes, à la prison de la Santé.

À la dissolution du SOL, Jean Bassompierre rejoint la LVF. Capitaine, il commande une compagnie du 1er bataillon (temporairement tout le 1er bataillon). Décoré de la Croix de Fer de deuxième classe, il est nommé en décembre 1943 chef d'état major d'Edgar Puaud. Dès février 1944, il est rappelé par Darnand pour réorganiser la Milice française dans la zone Nord, en tant qu'inspecteur général. Le 14 juillet 1944, il réduit la mutinerie de la Prison de la Santé. Un mois plus tard, le 16 août, c'est avec la cohorte parisienne qu'il quitte le territoire français. Le 24 octobre 1944, Bassompierre préside la dernière manifestation officielle de la Milice, en organisant une prise d'armes dans un stade et en paradant avec les miliciens dans la ville d'Ulm en Allemagne. Puis, comme la majorité des franc-gardes (2 000 hommes), il intègre la Division Charlemagne en tant que SS-Hauptsturmführer (équivalent de capitaine).

Au cours de sa retraite poméranienne, le général Gustav Krukenberg réorganise la Charlemagne (33ème Waffen-Grenadierdivision der SS, franz. Nr 1) en un régiment de réserve et deux régiments de marche. Le commandement du second échoit à Jean Bassompierre. Chargée de défendre la ville de Körlin (aujourd'hui en Pologne, Karlino), cette unité (II/RM) tente, le 6 mars 1945, le décrochage dans l'espoir de rejoindre Kolberg. Le bataillon (dont faisait partie Christian de la Mazière) se désintègre progressivement du fait du pilonnage incessant des mortiers soviétiques et du nombre de soldats en face en moyenne dix fois supérieur à ceux de la division Charlemagne, qui oblige Jean Bassompierre à se replier dans la plaine de Belgard.

Le 17 mars, Jean Bassompierre, à bout de forces, se rend aux cavaliers polonais qui encerclent la ferme lui servant de refuge. Il est interné au camp de Choszczno (anciennement Arnswalde) puis rapatrié en France. Afin de se soustraire à la justice, il s'évade et rejoint Naples. Pensant atteindre l'Amérique du Sud, il est arrêté le 28 octobre 1945 et incarcéré à la prison de la Santé pour y être inculpé, devant la Cour de Justice de la Seine. À aucun moment, Bassompierre ne tente d'atténuer ses responsabilités. Son rôle dans la répression de la mutinerie de la prison de la Santé lui vaut une condamnation à mort prononcée le 17 janvier 1948. Il est fusillé le 20 avril 1948.

Anglade Pierre

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Fils d’officier de carrière, Pierre Anglade est né le 21 novembre 1921 à Andernos les Bains en Gironde.
Anglade Pierre

En septembre 1933, il vient habiter Bordeaux avec sa famille et entre au lycée Montesquieu. Il entre dans le scoutisme en 1934, dans la Fédération protestante. Reçu au baccalauréat en juin 1940, il quitte Bordeaux, devant l’avancée allemande, pour la maison familiale d’Andernos les Bains avec sa mère, sa sœur et son frère. Sur les recommandations de sa mère, Pierre Anglade part le 22 juin 1940 vers le sud à bicyclette, avec son jeune frère de seize ans Jean-Bernard et son cousin Luc, pour trouver un embarquement en Méditerranée à destination de l’Afrique du Nord où ils espèrent que la guerre se poursuivra.

A Agen, ils prennent le dernier train pour Sète. A Sète, le lendemain, ils parviennent à embarquer sur un bateau anglais, le Britannic, rapatriant en Grande-Bretagne des soldats polonais et tchèques. Le 24 juin le bateau appareille et parvient à Gibraltar le lendemain. C’est à bord du paquebot Neuralia, transformé en transport de troupes, qu’il arrivent en Angleterre le 11 juillet. Apprenant qu’une force s’est constituée autour d’un général français, le général de Gaulle, les trois jeunes gens renoncent à s’engager dans l’armée anglaise pour s’engager dans les Forces françaises libres avec lesquelles ils défilent, sans armes, le 14 juillet 1940 à Londres. Affecté à la 1ère Compagnie du Génie, Pierre Anglade prend part à l’expédition de Dakar en septembre 1940.

Envoyé en octobre 1940 à Douala, au Cameroun, il est ensuite admis comme élève officier à Brazzaville en janvier 1941. Promu aspirant le 1er juillet 1941, Pierre Anglade est affecté à la mi-septembre au 1er Bataillon d'Infanterie de Marine (1er BIM). Il participe avec son unité à la campagne de Libye au sein de la Brigade du général Koenig et notamment à la dure défense du siège de Bir-Hakeim, du 27 mai au 11 juin 1942.

Là, il enraye, par son action personnelle l’attaque d’une compagnie allemande. Pris à partie à moins de 200 mètres par de violents tirs d’infanterie, il seconde avec brio son commandant de compagnie, en observant et en le renseignant sur la situation dans un secteur qui échappait à ce dernier. Cette attitude courageuse lui vaut de recevoir la Croix de la Libération. Il poursuit la guerre au sein du Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP), fusion du 1er BIM et du Bataillon du Pacifique, à l’issue des combats de Bir-Hakeim.

Promu sous-lieutenant en septembre 1942, il poursuit la guerre comme chef de section en Libye et en Tunisie avec la 1ère Division française libre. En mars 1944 il reçoit ses galons de lieutenant et prend part à la campagne d’Italie où il est blessé le 11 mai 1944 à Girofano par des éclats de mortier. Il débarque en Provence le 17 août 1944 et combat dans les Vosges où il est de nouveau blessé par des éclats de mine le 19 novembre 1944. Après la libération du territoire national il quitte l’armée en décembre 1945. Après guerre, Pierre Anglade suit les cours de la France d’outremer et est nommé administrateur adjoint des Colonies. En juin 1946, il embarque pour prendre ses fonctions au Dahomey (Bénin). Victime d’une péritonite à bord, il est transporté à l’hôpital de Porto Novo dès son arrivée mais y décède le 3 juillet 1946. Pierre Anglade est inhumé à Andernos (Gironde).

Andrieux Jacques

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Jacques Andrieux est né le 15 août 1917 à Lorient. Il est le fils du médecin-commandant Jacques Andrieux qui sera déporté pour faits de résistance en Allemagne d'où il ne reviendra pas.
Andrieux JacquesAndrieux Jacques

Après des études secondaires au collège des Jésuites à Vannes, bachelier, Jacques Andrieux s'engage dans l'Armée de l'air en 1937. En 1939, il est sous-officier pilote militaire en attente de transformation. Refusant la défaite, il cherche pendant plusieurs mois un moyen de quitter la Bretagne. Pour rejoindre l'Angleterre, il se fait passer pour armateur et achète un langoustier, l'Emigrant avec lequel il s'évade de Camaret-sur-mer, le 16 décembre 1940 pour rejoindre Penzance, en Grande-Bretagne. Il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres, puis suit un entraînement aérien dans la RAF. En opération de guerre avec le 130 Squadron de la RAF à Perranporth, en Cornouailles, le sous-lieutenant Andrieux prend part à de nombreuses missions : protection de bombardiers, attaques de bateaux, de terrains d'aviation ennemis, destruction de radar, combats aériens. Promu lieutenant en 1943, Il est affecté au 91 Squadron à Hawkinge et Tangmere avec Jean Maridor et Henri de Bordas.

Le 26 août 1944, le capitaine Jacques Andrieux prend le commandement du Groupe de Chasse 341 "Alsace", après la mort en combat aérien du commandant Schloesing. Il participe à la tête du groupe à toutes les actions offensives jusqu'à la fin des hostilités. Il est titulaire de 12 victoires aériennes homologuées. Il a endommagé 2 appareils ennemis et a détruit deux bateaux. Jacques Andrieux totalise 1 000 heures de vol de guerre et son appareil a été gravement endommagé par la DCA allemande à 18 reprises. Il termine la guerre à l'Operational Training Unit n° 80 à Ouston, Angleterre, avec le grade de Wing Commander. Il commande ensuite le C.I.C. (Centre d'Instruction à la Chasse) sur la base aérienne de Meknès, au Maroc, où il instruira tous les jeunes officiers pilotes de Chasse de l'Armée de l'Air jusqu'en 1950. Le commandant Andrieux prend ensuite le commandement en second de la 2e Escadre de Chasse à Dijon avant d'assurer le commandement en second de la 4e Brigade aérienne à Bremgarten, en Allemagne. Il commande ensuite la 12e Escadre de Chasse à Cambrai.

Lieutenant-colonel en 1954, il dirige le poste de commandement Air à Batna et Nementcha (Algérie) de janvier 1956 à fin 1957. Il exerce ensuite le commandement la 12e Brigade aérienne à Cambrai avant d'être affecté à l'Etat-major en qualité d'attaché auprès du chef d'Etat-major de l'Air. Il suit les cours de l'Institut des hautes Etudes de Défense nationale - cycle court (promotion 1959) puis ceux du Collège de Défense NATO (promotion 1961). Promu au grade de général de brigade aérienne en 1966, Jacques Andrieux est expert militaire Air auprès de la Commission de défense nationale de l'Assemblée nationale.

En congé du personnel navigant en août 1970, le général Jacques Andrieux est admis en 2e section du cadre des officiers généraux de l'Armée de l'Air, l'année suivante. Dans le civil, il sera successivement Directeur de la gare internationale de GARONOR (1966-1970), secrétaire général de la société Vibrachoc (1970-1974), Directeur Général de la société Holding Rellmitt Inter (1974-1978) et administrateur du Journal l'Aurore (1978). Membre du conseil de l'Ordre National du Mérite. Jacques Andrieux est décédé le 21 janvier 2005 à Saint-Georges de Didonne en Charente-Maritime où il est inhumé.

Weichs Maximilian von

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Maximilian Maria Joseph Karl Gabriel Lamoral Reichsfreiherr von Weichs zu Glon (12 novembre 1881, 27 juin 1954) est un feld-maréchal allemand et un dirigeant militaire pendant la Seconde Guerre mondiale.

Weichs Maximilian vonWeichs Maximilian von

Fils d'un colonel d'armée, il est né dans une famille noble à Dessau. Il entre dans la cavalerie bavaroise en 1901 et combat avec elle pendant la Première Guerre mondiale. De 1915 à 1918, il sert dans l'état-major du 3ème corps d'armée bavarois. Après la guerre, il reste dans la Reichswehr nouvellement formée, il y occupe diverses positions à l'état-major et devient plus tard instructeur. En octobre 1937, il devient commandant du 13ème corps d'armée qui servit plus tard lors de l'occupation allemande dans la région des Sudètes. Il est nommé à la tête de son propre corps d'armée "Weichs" pour l'invasion de la Pologne. Après la capitulation de la Pologne, et en préparation de la bataille de France, il est nommé commandant en chef de la 2ème armée, qui appartient au groupe d'armées A de Gerd von Rundstedt dans l'ouest. On lui attribue la Croix de fer pour ses succès lors de la campagne de France et il est promu au rang de colonel général. Von Weichs participe à la campagne des Balkans avec son corps d'armée et il est placé à la tête de la 2ème armée du groupe d'armées Centre de Fedor von Bock, en préparation à l'opération Barbarossa, l'invasion de l'Union soviétique. Il dirige la 2e armée, en 1941, lors de la bataille de Kiev et la bataille de Smolensk, puis sur Viazma et Briansk.

En 1942, pour l'opération Fall Blau, Weichs se voit assigner le commandement du groupe d'armées B nouvellement formé, constitué de la 2ème armée, 4ème armée Panzer d'Hermann Hoth, 2ème armée hongroise, 8ème armée italienne et la 6ème armée de Friedrich Paulus, dont la tâche est de s'emparer de la ville de Stalingrad et couvrir un front d'environ 800 km. Il est nommé Generalfeldmarschall le 1er février 1943. Von Weichs prévient que ses lignes sont trop étirées, mais Hitler l'ignore, les craintes de von Weichs se matérialisent lorsque les Soviétiques écrasent les armées italienne, hongroise et roumaine sur ses flancs, lors de l'opération Uranus, prenant au piège la 6ème armée à Stalingrad. Von Weichs suggère un repli et s'attire la désapprobation d'Hitler. En conséquence, on lui retire le commandement d'une partie du groupe d'armées B pour former le nouveau groupe d'armées Don, dirigé par Erich von Manstein. Plus tard en février, le reste du groupe d'armées B est fusionné au groupe d'armées Don pour former le groupe d'armées Sud, dirigé également par von Manstein. Von Weichs est placé dans la liste des dirigeants réservistes.

En août 1943, alors que la situation des Allemands est de plus en plus désespérée, von Weichs est nommé commandant du groupe d'armées F dans les Balkans, pour bloquer une éventuelle invasion des Alliés, cette région étant considérée comme le point faible de l'Allemagne, des groupes de partisans locaux s'y battent et gagnent en force. À la fin de 1944, il supervise le repli allemand de la Grèce et de la majeure partie de la Yougoslavie. Alors que l'Allemagne nazie s'effondre, von Weichs est mis à la retraite le 25 mars 1945 et il est arrêté par les troupes américaines en mai. Lors des procès de Nuremberg, von Weichs est accusé de crime de guerre perpétré lors de la répression des partisans, mais doit être retiré du procès des otages à cause de problèmes de santé, sans avoir eu le temps d'être jugé. Il meurt à Burg Rösberg près de Bonn.

Promotions

  • Fahnenjunker 15 juillet 1900
  • Leutnant 12 mars 1902
  • Oberleutnant     
  • Hauptmann     
  • Major     
  • Oberstleutnant     1er février 1928
  • Oberst 1er novembre 1930
  • Generalmajor 1er avril 1933
  • Generalleutnant 1er avril 1935
  • General der Kavallerie 1er octobre 1936
  • Generaloberst 19 juillet 1940
  • Generalfeldmarschall 1er février 1943

Décorations

  • Croix de fer (1914)1, 2e Classe, 1re Classe
  • Ordre du Mérite militaire (Bavière) 4e Classe avec glaives
  • Agrafe de la Croix de fer (1939), 2e Classe, 1re Classe
  • Médaille du Front de l'Est
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, Croix de chevalier le 29 juin 1940 en tant que General der Kavallerie et commandant de la 2. Armee, 731e feuilles de chêne le 5 février 1945 en tant que Generalfeldmarschall et commandant du Oberbefehlshaber Südost
  • Mentionné 7 fois dans le bulletin radiophonique Wehrmachtsbericht (11 avril 1941, 7 août 1941, 23 septembre 1941, 18 octobre 1941, 19 octobre 1941, 10 septembre 1943, 19 janvier 1944)

Kriebel Karl

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Karl Kriebel (né à Metz, le 26.02.1888 - décédé le 28.11.1961) était un officier général allemand (Generalmajor) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Kriebel Karl

Karl Kriebel commence sa formation militaire en 1907 dans l'armée royale de Bavière. Il rentre dans le 1er régiment d'infanterie bavaroise. Après l'école militaire de Munich, il est promu sous-lieutenant, en mai 1909. Au début de la 1ère Guerre mondiale, il part sur le front comme adjudant-major du régiment. Là, il est grièvement blessé au bout de quelques jours. En novembre 1914, il est déjà de retour dans son régiment.

Le 19 mai 1915, il est promu lieutenant. À partir de l'automne 1917, il connaît plusieurs affectations. Le 22 mars 1918, il est promu capitaine. Pendant la Première Guerre mondiale, il a reçu plusieurs médailles, dont la croix de fer. Après guerre, il reste dans l’armée allemande. En août 1939, il est nommé commandant de la 56ème Division d'infanterie. Après la campagne de Pologne, il repasse sur le front Ouest. Le 4 juillet 1940, il reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes). Le 1er août 1940, il est promu général de corps d'armée.

Avec la 46ème Division d'infanterie, il part dans les Balkans. Après différentes affectations, il est nommé inspecteur du recrutement à Nuremberg. Le 1er avril 1943, il est promu simultanément au grade de général d'infanterie et de commandant adjoint du Commandement général du VIIe corps d'armée à Munich. Plus tard, il devient aussi le commandant du VIIe district militaire. Après l'attentat du 20 juillet 1944, il fait partie, en août 1944 de la cour d'honneur de la Wehrmacht, chargée de juger les conjurés. Lors de la capitulation, il part en captivité jusqu’en 1947.

Commandements

  • 1938 – 1939 directeur de l’École militaire de Dresde
  • 1939 – 1940 commandant de la 56e Division
  • 1940 – 1941 commandant de la 46e Division
  • 1942 – 1943 inspecteur du recrutement à Nuremberg
  • 1943 – 1945 gouverneur de la 7e région militaire (Wehrkreis VII)

Distinctions

  • Eisernes Kreuz (1914) 2de et 1re classes
  • Bayerischer Militärverdienstorden mit Schwertern und mit Krone, 4e classe;
  • Spange zum Eisernen Kreuz 2e et 1re classes;
  • Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes le 4 juillet 1940

Lahousen Erwin von

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Le Général-Major Erwin von Lahousen (1897 - 1955) était un officier supérieur de l’ Abwehr au cours de la Seconde guerre mondiale et un membre de la résistance allemande au nazisme.

Lahousen Erwin von

Il a joué un rôle clé dans les tentatives d’attentat contre Adolf Hitler, le 13 mars 1943 et le 20 juillet 1944. Il fut également un important témoin de l’accusation lors du procès de Nuremberg. Issu d’une famille de l’aristocratie autrichienne, Lahousen pend part à la première guerre mondiale au sein de l’armée austro-hongroise. Après la fin du conflit, il devient l chef du contre-espionnage autrichien. Après l’Anschluss, les services secrets autrichiens sont absorbés par l’Allemagne et Lahousen rejoint l’Abwehr, dirigé par l’amiral Wilhelm Canaris. Partageant des sentiments anti-nazis, les deux hommes sympathisent ; Lahousen fait partie d’un cercle d’officiers triés sur le volet, qui s’opposent à la manière selon laquelle Hitler dirige l’agence de renseignement. Canaris le nomme à la tête de la section II de l’Abwehr, qui s’occupe principalement de sabotage.

A ce poste, Lahousen s’acquitte avec succès des opérations de sabotage lors de l’invasion de la Pologne ; par la suite, Canaris donnant la priorité à l’espionnage sur le sabotage, c’est à l’espionnage que sont essentiellement formés les agents envoyés au Royaume-Uni, avec des résultats désastreux, nombre d’entre eux étant retournés. Les opérations de l’Abwehr aux États-Unis, lancées en juin 1942, se soldent aussi par un échec : livrés au FBI par l’un d’entre eux, six des huit hommes de Canaris sont arrêtés, jugés par un tribunal militaire, condamnés à mort et exécutés. En 1943, Lahousen est envoyé sur le front de l’Est.

Cette affectation lui permet d’échapper à la disgrâce de l’Abwehr en février 1944 et à celle de l’amiral Canaris, déporté puis exécuté après l’échec du complot du 20 juillet 1944, complot pour lequel Lahousen affirme qu’il est l’un de ceux qui fournirent les explosifs aux conjurés. Bien qu’il ait été établi que la bombe utilisée, de fabrication britannique, était du type des engins saisi par l’Abwehr, Lahousen n’éveille aucun soupçon. Après la guerre, Lahousen témoigne volontairement, comme premier témoin de l’accusation, lors du procès de Nuremberg, ce rôle proéminent lui étant confié en tant que seul survivant de la résistance à Hitler au sein de l’Abwehr. Son témoignage permet notamment de donner des preuves de l’assassinat de centaines de milliers de prisonniers de guerre soviétiques et du massacre de plus d’un million de Juifs perpétré par les Einsatzgruppen en Pologne et en Union-Soviétique.


Küchler Georg Karl von

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Georg Karl Friedrich Wilhelm von Küchler (30 mai 1881 – 25 mai 1968) était un général du Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale.

Küchler Georg Karl vonKüchler Georg Karl von

A la tête de la 3ème armée du Groupe d'Armées A, il combat en Pologne. Promu colonel-général le 19 juillet 1940, le 22 juin 1941, il est toujours à la tête de la 18ème armée du Groupe d'Armées Nord. Le 17 janvier 1942, il recoit le commandement du Groupe d'Armées Nord, avant d'être promu Feldmarschall. Le 1er février 1944, il est relevé de son poste. Fait prisonnier par les américains en 1945, il est libéré en 1953.

Décorations

  • Croix de fer (1914) II. et I. Classe
  • Croix de chevalier des Königlichen Hausordens von Hohenzollern avec épées
  • Croix de chevalier I. Classe de l'ordre de Friedrichs avec épées
  • Croix hanséatique de Hamburg
  • Croix Friedrich
  • Hessische Tapferkeitsmedaille
  • Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht IV. à I. Classe
  • Medaille zur Erinnerung an die Heimkehrer des Memellandes
  • Agrafe de la Croix de fer II. et I. Classe
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, Croix de chevalier le 30 septembre 1939, Feuilles de chêne le 21 août 1943 (273ème décernée)
  • Médaille du Front de l'Est
  • Mentionné dans le bulletin radiophonique quotidien de l'Armée: Wehrmachtbericht le 21 octobre 1941 et le 12 août 1943

Bock Fedor von

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Fedor von Bock, né le 3 décembre 1880 à Küstrin était un général et maréchal allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.

Bock Fedor von

Von Bock détestait le nazisme mais il soutint les buts militaires de Hitler. Il acquit son expérience, comme tant d'officiers allemands, durant la Première Guerre mondiale, ayant décroché comme Erwin Rommel la plus haute décoration militaire allemande de cette guerre, la médaille "Pour le Mérite".

En 1938, il commande les troupes qui occupent l'Autriche et l'année suivante, il commande le groupe d'armées Nord durant la campagne de Pologne, en septembre 1939. En 1940, durant la campagne de France, il est aux commandes du groupe d'armées B. Le 14 juin 1940, il organise la parade des troupes allemandes à l'Arc de Triomphe de Paris. Promu Feldmarschall en juillet 1940, il est nommé commandant en chef du groupe d'armées Centre pour l'opération Barbarossa, l'invasion de la Russie, en juin 1941.

Il arrivera à une trentaine de kilomètres de Moscou en novembre de la même année. Souffrant d'ulcère à l'estomac, il part en congé maladie, pour une brève période, car après le décès de Walther von Reichenau, il est rappelé en janvier 1942 pour prendre sa place comme commandant en chef du groupe d'armées Sud, avec lequel il inflige une sévère défaite aux forces de Timochenko. En juillet 1942, il n'est pas d'accord avec Hitler sur les plans concernant les opérations du Caucase et il ne sera plus sollicité. Le 4 mai 1945, il est tué lors de l'attaque de sa voiture par un avion britannique.

Décorations

Nationales

  • Croix de chevalier de l'Ordre de Hohenzollern - 3ème classe
  • Croix de chevalier de l'Ordre de la couronne (prussienne) - 4ème classe
  • Croix de chevalier de l'Ordre Pour le Mérite
  • Croix de chevalier de la Croix de fer
  • Croix d'honneur
  • Croix du mérite militaire (Mecklenburg-Schwerin)
  • Médaille de l'Anschluss
  • Croix de chevalier de la Croix des Cités Hanséatiques'
  • Croix de chevalier de l'Ordre du Lion de Zaeringen - 3ème classe

Etrangères

  • Croix de chevalier de l'Ordre de Michel le Brave (Roumanie) - 1ère classe
  • Croix de chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer - 3ème classe
  • Croix du mérite militaire (Autriche) - 3ème classe
  • Ordre nationale du mérite militaire (Bulgarie)
  • Croix de la couronne (Yougoslavie)- 1ère classe
  • Grande Croix de la couronne (Italie)

Fritsch Werner von

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Werner Freiherr von Fritsch (4 août 1880 - 22 septembre 1939) est un général de la Wehrmacht qui fut membre du Haut Commandement Allemand entre 1934 et 1938.

Fritsch Werner von

Malgré une hostilité au régime nazi, il est promu au haut commandement allemand (Oberkommando des Heeres ou OKH) en 1934. Il est nommé commandant en chef de l'armée l'année suivante. Il participe alors aux coté de Werner von Blomberg au réarmement de l'Allemagne. En 1936, quand von Blomberg fut promu maréchal, le général von Fritsch fut promu au rang de Colonel-général (Generaloberst). Von Fritsch fait partie des officiers présent lors de la conférence conduisant au Protocole Hossbach en 1937 où Hitler annonce qu'il veut déclencher la guerre dès 1938.

Von Fritsch est très critique, estimant que l'armée n'était pas prête. En 1938, il fut rétrogradé au rang de colonel sur accusation d’homosexualité, le dossier étant monté de toutes pièces par Hermann Göring. Mobilisé en septembre 1939, il sert comme simple colonel honoraire d'un régiment d'artillerie. Il est tué devant Varsovie lors de la campagne de Pologne, alors qu'il inspectait des troupes. Il fut le second général allemand à mourir pendant la Seconde Guerre mondiale.

Décorations

  • Croix de fer (1914) II. et I. Classe
  • Ritterkreuz des Königlichen Hausordens von Hohenzollern avec épées
  • Roter-Adler-Orden IV. Classe
  • Preußisches Dienstauszeichnungskreuz
  • Bayerischer Militärverdienstorden IV. Classe avec épées et couronne
  • Ritterkreuz I. Classe des Friedrichs-Orden avec épées
  • Ritterkreuz II. Classe des Grossherzoglich Hessischer Verdienstorden Philipps des Grossmütigen
  • Hanseatenkreuz Hamburg
  • Insigne des blessés (1918) en noir
  • Croix du mérite militaire (Autriche) III. Classe avec décorations militaires3
  • Eiserner Halbmond3
  • Johanniterorden, Ehren- und Rechtsritter
  • Médaille de service de longue durée de la Wehrmacht IV. à I. Classe
  • Croix d'or du parti Nazi le 30 janvier 1937

Rost Hans-Günther von

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Hans-Günther von Rost (15 novembre 1894 à Hanover - 23 mars 1945 à Székesfehérvár) est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale

Rost Hans-Günther von

Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès. Hans-Günther von Rost est tué le 23 mars 1945 près de Székesfehérvár en Hongrie.

Décorations

  • Croix de fer (1914), 2e Classe, 1re Classe
  • Croix d'honneur des combattants 1914-1918
  • Agrafe de la Croix de fer (1939), 2e Classe, 1re Classe
  • Croix du Mérite de guerre avec glaives, 2e Classe, 1re Classe
  • Médaille du Front de l'Est
  • Croix allemande en Argent (30 décembre 1943)
  • Croix de chevalier de la Croix de fer
  • Croix de chevalier le 21 mars 1945 en tant que Generalleutnant et commandant de la 44. Reichsgrenadier-Division "Hoch- und Deutschmeister"

Blanche Auzello: Mistress of the Ritz

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It’s no secret by now that during World War II, Coco Chanel was spying for the Germans while carrying on an affair with Baron Hans Gunther von Dincklage, the dashing, flaxen-haired, and considerably younger Nazi spy. Hal Vaughan’s new book, Sleeping with the Enemy: Coco Chanel’s Secret War (Knopf), documents the couturière’s wartime escapades in detail.

Blanche Auzello in the 1940s Her lifelong nickname for Claude was “Popsy” on account of the fact that his heart went “Pop!” the very first time he set eyes on her.

Blanche Auzello in the 1940s Her lifelong nickname for Claude was “Popsy” on account of the fact that his heart went “Pop!” the very first time he set eyes on her.

But what is lesser known is that at the same time Mlle Chanel was enjoying Teutonic favors in her sumptuous suite of rooms at the Ritz in Paris, there was another prominent occupant of the storied hotel; a New York native named Blanche Auzello, whose Jewish identity and life-threatening exploits on behalf of the Resistance were kept under wraps throughout the German occupation. An astonishing fact considering the Ritz was headquarters for the Luftwaffe and this hotel denizen was surrounded day and night by high-ranking Nazi officials including Hermann Goering, the head of the German air force.

Coco Chanel at the Ritz in the 1930s. Baron von Dincklage in Paris, 1935.

Coco Chanel at the Ritz in the 1930s. Baron von Dincklage in Paris, 1935.

Blanche Auzello (née Rubenstein) was the wife of the long-reigning Managing Director of the Ritz, Claude Auzello. In June of 1944, when the Allies had invaded France, this spirited, long-legged former actress thought the danger of her identity and her anti-German wartime activities coming to light, had passed. She had just finished celebrating D-Day and making plans for a post-war future with her good friend and fellow Resistance-member, Lily Kharmayeff at Maxim’s – in and of itself an act of defiance as the fashionable restaurant was still very much a Nazi stomping ground – when she was taken away by the Gestapo

The Ritz on the Place Vêndome, Paris. Coco Chanel’s bedroom at the Ritz.The Ritz on the Place Vêndome, Paris. Coco Chanel’s bedroom at the Ritz.

The Ritz on the Place Vêndome, Paris. Coco Chanel’s bedroom at the Ritz.

Blanche Auzello (née Rubenstein) was the wife of the long-reigning Managing Director of the Ritz, Claude Auzello. In June of 1944, when the Allies had invaded France, this spirited, long-legged former actress thought the danger of her identity and her anti-German wartime activities coming to light, had passed. She had just finished celebrating D-Day and making plans for a post-war future with her good friend and fellow Resistance-member, Lily Kharmayeff at Maxim’s – in and of itself an act of defiance as the fashionable restaurant was still very much a Nazi stomping ground – when she was taken away by the Gestapo.

Shackled to a dozen other men and women in ankle chains, she was transported by truck to Fresnes, the prison on the outskirts of Paris notorious for being the first stop en route to German labor camps, or worse. There, she was given a dirty robe and wooden shoes to change into and shoved into a room where her friend Lily was standing against a wall, her feet and hands bound by metal cuffs. Before she could restrain herself, Blanche ran to Lily and hugged her. Her friend was briskly taken out of the room and Blanche would never see her again.

 

Blanche Auzello in the 1920s. She met her husband, Claude, on her very first day in Paris in 1923 at the age of 25. She had joined her friend, silent film star Pearl White, on a first class trip to France. Claude was the Assistant Manager at their hotel, the Claridge. Claude Auzello as a young gunner during World War I. His esteemed command of 600 men earned him the Legion of Honor.Blanche Auzello in the 1920s. She met her husband, Claude, on her very first day in Paris in 1923 at the age of 25. She had joined her friend, silent film star Pearl White, on a first class trip to France. Claude was the Assistant Manager at their hotel, the Claridge. Claude Auzello as a young gunner during World War I. His esteemed command of 600 men earned him the Legion of Honor.

Blanche Auzello in the 1920s. She met her husband, Claude, on her very first day in Paris in 1923 at the age of 25. She had joined her friend, silent film star Pearl White, on a first class trip to France. Claude was the Assistant Manager at their hotel, the Claridge. Claude Auzello as a young gunner during World War I. His esteemed command of 600 men earned him the Legion of Honor.

For the first time since the war started, Blanche was scared. She hadn't wavered when she accompanied a badly wounded British Air Force gunner from his hiding place near the Ritz across a swath of Paris in broad daylight to a waiting barge on the Seine, all the while posing as a German nurse to a young Nazi soldier. Nor flinched when asked by Lily’s boyfriend to deliver microfilm to a French railway worker with photographs of stolen documents showing German gun emplacements along the Atlantic coast. But now, Blanche had reason to fear for her life.

She knew her cover as a Catholic hadn’t been blown because her first visitor was a priest. Blanche had falsified her passport some twenty years before upon the discovery that at the time, the Ritz had a quota for Jews. Because she didn’t want her Jewish identity to hinder her husband’s career, she changed her last name to Ross, her birthplace to Cleveland, and her religion to Catholic (and shaved four years off her age for good measure). 

A corridor at Fresnes prison. Blanche was cheered one night when a guard handed her a package of her brand of cigarettes because she knew that Claude had been at the prison. But, unlike the other imprisoned wives, she had not been allowed to see her husband. Blanche interpreted this as an ominous sign. Blanche with her parents, Sara and Isaac Rubenstein, German-Jewish émigrés, ca. 1915. She was the youngest of 7 children (2 boys and 5 girls). A rebellious young woman, Blanche refused to acquiesce to her parent’s wishes that she learn the domestic arts and get married like the rest of her sisters.  She had dreams of becoming an actress.

After her show of affection for Lily, Blanche was thrown into solitary confinement, to be released from her cell only for questioning. Day after day, for hours on end, all sorts of accusations were leveled at her – that she had harbored enemies of Germany, had aided fugitives and engaged in outright acts of terrorism. Accusations for which there was no evidence and which Blanche vehemently denied.

Unable to get anywhere with Blanche’s past, her interrogators began peppering her with questions about Lily: Was she a Russian spy? A Jew? A traitor? A ballet dancer? An artist? Blanche was promised that if she told the truth about Lily, she would be set free the next day. All that Blanche would give up was how she and Lily met: on a boat to France from Egypt in the 1930s.

Blanche Auzello: Mistress of the RitzBlanche Auzello: Mistress of the Ritz

The days during which there were no interrogations were even worse. Then, she could hear shootings in the courtyard, tortured screams reverberating through the hallways and once, she was marched past a guard mopping up a river of blood. Eventually, she was thrown into a cell even smaller than the one she had occupied. There was hardly any room even to stand. Food and water were brought only haphazardly. Sleep became impossible and she started to become delirious.  

One morning, even in her dazed condition, Blanche became aware of unusual activity in the prison. She heard a lot of shouting and scrambling and the sound of trucks pulling out of the courtyard. Maybe, just maybe, the Germans were evacuating. The liberation of Paris by Allied forces was imminent. Perhaps it had already begun.  

But once more, she was pulled in for questioning. Her interrogator shoved her roughly into a chair and incredibly, in light of the chaos and palpable sense of emergency all around them, began battering her with questions about Lily again. When Blanche still stubbornly pleaded ignorance and issued denials, he struck her for the first time, and then bent her arm back to the breaking point. This time, wild-eyed and racked by pain, Blanche agreed to tell him the truth. “I am a Jew,” she screamed, “not Lily. I was born on the east side of New York, the Jewish section. My name is Rubenstein. My parents came from Germany.” She then confessed to using a fraudulent passport. 

Staring at her in disbelief, the interrogator warned that if she continued in this manner, he was going to shoot her. At that moment, a guard barged into the room to announce that the last truck was about to leave. He could hardly be heard above the din Blanche was making laughing and crying simultaneously and loudly insisting that she was Jewish. The guard grabbed her and asked the interrogator what to do while moving his hand towards his revolver. The interrogator stood there looking at her for a moment. Then, he slowly shook his head and tapped his temple indicating that Blanche was crazy. “Let the damned French take care of her. We have better things to do.” 

 

Claude Auzello in his office at the Ritz. All his friends and acquaintances knew that Claude had two loves in his life: Blanche and the Ritz

Claude Auzello in his office at the Ritz. All his friends and acquaintances knew that Claude had two loves in his life: Blanche and the Ritz

And just like that, unbelievably, Blanche was free. She kicked off her wooden shoes and, barefoot, began making her way towards the Ritz, 12 miles away. Blanche walked until she could walk no more until a man appeared from a nearby house and after speaking with this hollow-eyed, emaciated stranger, telephoned the Ritz. Claude had difficulty recognizing her. After two months of imprisonment, she had lost over 40 pounds. 

Slowly, bit by bit, life returned to normal at the Ritz. One of the first Americans to re-appear was fashion designer “Foxy” Sondheim, mother of composer and lyricist, Steven Sondheim. She had read in Walter Winchell’s column not long before her arrival in 1945, that Blanche had been killed by the Nazis.

Charley Ritz and Ernest Hemingway. Charley’s expertise in fly fishing earned him the famous author’s esteem.

Charley Ritz and Ernest Hemingway. Charley’s expertise in fly fishing earned him the famous author’s esteem.

Guests began trickling back and by the early 1960s, the trickle had turned into a stream. Charley Ritz, the surviving son of César and Marie Louise Ritz, founders of the hotel, had returned too, after a long absence spent living in the US, to take over the executive reins in the wake of his mother’s death in 1961.

This lover of all things American had big ideas (dial telephones, radios and even television sets in every room!) and didn’t have much use for Claude, a stalwart defender of his father’s strict rules and standards for four decades. 

Charley Ritz was a fly fishing aficionado. He renovated the Grill Room at the Ritz and renamed it "L'Espadon" (The Swordfish) in honor of the sport. Blanche and Claude in the last picture taken of them together.Charley Ritz was a fly fishing aficionado. He renovated the Grill Room at the Ritz and renamed it "L'Espadon" (The Swordfish) in honor of the sport. Blanche and Claude in the last picture taken of them together.

Charley Ritz was a fly fishing aficionado. He renovated the Grill Room at the Ritz and renamed it "L'Espadon" (The Swordfish) in honor of the sport. Blanche and Claude in the last picture taken of them together.

Claude had been running the Ritz first as Manager and then as Managing Director and overseeing practically every detail of its operation since 1925. Little by little, however, Charley whittled away at Claude’s responsibilities until they were practically nonexistent.

Dejected, this native of Nice told Blanche he wanted to retire to Provence. She wouldn’t hear of it. She had become addicted to life at the Ritz and could not envisage any other sort of life for herself.
    
Claude, in essence, was stuck between a boss who wanted him out and a wife who wanted him to stay. It weighed on him too, that Blanche was now ailing.

In the pre-dawn hours of May 29, 1969, a neighbor heard what sounded like a tire blowout. Three hours later, he was awakened again by the same noise. Not long thereafter, Claude and Blanche’s maid entered their apartment on the Avenue Montaigne and fixed breakfast.

After waiting for what seemed like a long time, she entered their bedroom to see if they were awake. What she found was a bloody tragedy: Blanche lying dead on the bed and Claude lying dead on the floor with a gun clutched in his hand.

It is an ironic twist of fate that Blanche should die at the hands of her loving husband of 45 years after having escaped death so narrowly at the hands of the Gestapo.

Surprisingly, given her adventurous life and the revolving cast of characters who had surrounded her, not much has been written about Blanche Auzello. Most of the information published about her is in a 1978 biography called Queen of the Ritz (the Bobbs-Merrill Company) written by her nephew, Samuel Marx who was a Hollywood producer (Lassie Come Home, 1943), screenwriter and author (Deadly Illusions: Jean Harlow and the Murder of Paul Bern, 1990). It is from this book that I recount her story.

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