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Barrymore Ethel

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Ethel Barrymore née Ethel Mae Blythe le 15 août 1879 à Philadelphie en Pennsylvanie (États-Unis) et décédée le 18 juin 1959 d’une crise cardiaque à Hollywood, est une actrice américaine. 

Barrymore Ethel

Née dans une famille de comédiens américains, son père Maurice Barrymore et sa mère Georgiana Emma Drew, Ethel Barrymore rêve d'être une grande pianiste, mais la seule profession qui l’intéresse est le théâtre et la comédie. Après avoir joué avec ses frères dans des rôles comiques, elle est engagée en 1932 par la MGM pour jouer des personnages secondaires dans les films comme Rasputin and the Empress.

Après dix années sans grand succès, Ethel accepte l'invitation de Cary Grant pour jouer la mère de Grant dans None But the Lonely Heart film réalisé par Clifford Odets en 1944 pour lequel elle obtient un Oscar dans le rôle de Ma Mott. Elle se convertit à la religion catholique. Le 14 mars 1909, elle épousa Russell Griswold Colt, dont elle eut trois enfants et dont elle divorça le 6 juillet 1923.

 

videoFilmographie

  • 1914 : The Nightingale, d'Augustus E. Thomas
  • 1915 : The Final Judgment, d'Edwin Carewe
  • 1916 : The Kiss of Hate, de William Nigh
  • 1916 : The Awakening of Helena Ritchie, de John W. Noble
  • 1917 : The White Raven, de George D. Baker
  • 1917 : The Call of Her People, de John W. Noble
  • 1917 : The Greatest Power, d'Edwin Carewe et Edward LeSaint
  • 1917 : The Lifted Veil, de George D. Baker
  • 1917 : Life's Whirlpool, de Lionel Barrymore
  • 1917 : The Eternal Mother, de Frank Reicher
  • 1917 : An American Widow, de Frank Reicher
  • 1917 : National Red Cross Pageant, de Christy Cabanne
  • 1918 : Our Mrs. McChesney, de Ralph Ince
  • 1919 : La Divorcée (The Divorcee), de Herbert Blaché
  • 1926 : Camille
  • 1932 : Raspoutine et l’Impératrice (Rasputin And The Empress), de Richard Boleslawski
  • 1933 : All at Sea, de E.H. Kleinert (court-métrage)
  • 1944 : Rien qu'un cœur solitaire (None But the Lonely Heart), de Clifford Odets
  • 1946 : Deux mains, la nuit (The Spiral Staircase), de Robert Siodmak
  • 1947 : Ma femme est un grand homme (The Farmer's Daughter), de Henry Codman Potter
  • 1947 : La Rose du crime (Moss Rose), de Gregory Ratoff
  • 1947 : Le Procès Paradine (The Paradine Case), d'Alfred Hitchcock
  • 1948 : Night Song, de John Cromwell
  • 1948 : Le Fils du pendu (Moonrise), de Frank Borzage
  • 1948 : Le Portrait de Jennie (Portrait of Jennie), de William Dieterle
  • 1949 : Suspense, de Robert Mulligan (série TV)
  • To Find Help (1949)
  • 1949 : Passion fatale (The Great Sinner), de Robert Siodmak
  • 1949 : That Midnight Kiss, de Norman Taurog
  • 1949 : Le Danube rouge (The Red Danube), de George Sidney
  • 1949 : L'Héritage de la chair (Pinky), d'Elia Kazan
  • 1950 : NBC Opera Theater, de Kirk Browning et Charles Polachek (série TV)
  • Die Fledermaus (1950)
  • 1951 : Kind Lady, de John Sturges
  • 1951 : L'Énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake), de Michael Gordon
  • 1951 : It's a Big Country, de Clarence Brown, Don Hartman, John Sturges…
  • 1952 : Bas les masques (Deadline - U.S.A.), de Richard Brooks
  • 1952 : Just for You, d'Elliott Nugent
  • 1952 : Hollywood Opening Night, de Richard Irving (série TV)
  • Mysterious Ways (1952)
  • 1953 : Histoire de trois amours (The Story of Three Loves), film à sketches, épisode Mademoiselle réalisé par Vincente Minnelli
  • 1954 : Climax! (série TV)
  • The Thirteenth Chair, d'Allen Reisner (1954)
  • 1954 : Un amour pas comme les autres (Young at Heart), de Gordon Douglas
  • 1955 : General Electric Theater (série TV)
  • Prosper's Old Mother (1955)
  • 1956 : Playhouse 90 (série TV)
  • Eloise, de John Frankenheimer (1956)
  • 1957 : Johnny Trouble, de John H. Auer

 


Sebastian Dorothy

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Dorothy Sebastian est une actrice américaine, née à Birmingham (Alabama, États-Unis) le 26 avril 1903, décédée à Los Angeles — Quartier de Woodland Hills — (Californie, États-Unis) le 8 avril 1957. 

Sebastian Dorothy

Dorothy Sebastian débute au cinéma en 1925, participant à soixante-trois films américains (la moitié étant des muets) jusqu'en 1948. Un de ses films les plus connus est Le Figurant (1929), aux côtés de Buster Keaton. Au moment de son premier mariage en 1935, elle se retire quasiment, ne revenant au cinéma, à partir de 1937, que pour dix films (le plus souvent dans des petits rôles, parfois non-crédités), dont trois westerns avec Roy Rogers en 1939.

Après son second mariage en 1947, elle se retire définitivement. Au théâtre, Dorothy Sebastian participe à une revue représentée à Broadway (New York) en 1924. Elle meurt d'un cancer en 1957, peu avant ses 54 ans. Une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

Filmographie

  • 1925 : Half a Hero de Fred Hibbard (court métrage)
  • 1925 : Sackcloth and Scarlet d'Henry King
  • 1925 : Wings of Chance de Frank Lloyd
  • 1925 : Why Women love d'Edwin Carewe
  • 1925 : Bluebeard's Seven Wives d'Alfred Santell
  • 1926 : Le Torrent (Torrent) de Monta Bell
  • 1926 : Beauty à la Mud d'Harold Beaudine
  • 1927 : La Morsure (The Show) de Tod Browning
  • 1927 : Slide, Kelly, Slide d'Edward Sedgwick
  • 1927 : The Demi-Bride de Robert Z. Leonard
  • 1927 : California de W.S. Van Dyke
  • 1927 : Le Bateau ivre (Twelve Miles Out) de Jack Conway
  • 1927 : The Isle of Forgotten Women de George B. Seitz
  • 1927 : Tea for Three de Robert Z. Leonard
  • 1927 : The Arizona Wildcat de Roy William Neill
  • 1928 : Wyoming de W.S. Van Dyke
  • 1928 : Les Nouvelles Vierges (Our dancing daugthers), de Harry Beaumont
  • 1928 : The House of Scandal de King Baggot
  • 1928 : The Adventurer de Victor Tourjansky et W.S. Van Dyke
  • 1928 : Mirages (Show People), de King Vidor (caméo, elle-même)
  • 1928 : Intrigues (A Woman of Affairs) de Clarence Brown
  • 1929 : Le Spectre vert (The Unholy Night) de Lionel Barrymore
  • 1929 : Morgan's Last Raid de Nick Grinde
  • 1929 : Le Figurant (Spite Marriage) d'Edward Sedgwick et Buster Keaton
  • 1929 : The Rainbow de Reginald Barker
  • 1929 : The Spirit of Youth de Walter Lang
  • 1929 : The Devil's Apple Tree d'Elmer Clifton
  • 1929 : Le Droit d'aimer (The Single Standard), de John Stuart Robertson
  • 1929 : His First Command de Gregory La Cava
  • 1930 : Montana Moon de Malcolm St. Clair
  • 1930 : Officer O'Brien de Tay Garnett
  • 1930 : Our Blushing Brides d'Harry Beaumont
  • 1930 : Hell's Island d'Edward Sloman
  • 1930 : Brothers de Walter Lang
  • 1930 : The Utah Kid de Richard Thorpe
  • 1931 : Lightning Flyer de William Nigh
  • 1931 : Ships of Hate de John P. McCarthy
  • 1931 : The Deceiver de Louis King
  • 1931 : The Big Gamble de Fred Niblo
  • 1932 : They never come back de Fred C. Newmeyer
  • 1934 : No Sleep on the Deep de Charles Lamont
  • 1934 : L'Horloger amoureux (Allez Oop) de Buster Keaton et Charles Lamont (court métrage)
  • 1934 : The Life of Verige Winters d'Alfred Santell
  • 1939 : Rough Riders' Round-up de Joseph Kane
  • 1939 : The Arizona Kid de Joseph Kane
  • 1939 : Days of Jesse James de Joseph Kane
  • 1941 : Kansas Cyclone de George Sherman
  • 1941 : Among the Living de Stuart Heisler
  • 1942 : Les Naufrageurs des mers du sud (Reap the Wild Wind) de Cecil B. DeMille
  • 1942 : True to the Army d'Albert S. Rogell
  • 1948 : Le Miracle des cloches (The Miracle of the Bells) d'Irving Pichel

Théâtre (à Broadway)

  • 1924 : George White's Scandals of 1924, revue, musique de George Gershwin, lyrics de B.G. DeSylva et Ballard MacDonald, livret de George White et William K. Wells, avec Louise Brooks, Dolores Costello

 

Owen Seena

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Seena Owen est une actrice et scénariste américaine, née Signe Auen le 14 novembre 1894 à Spokane (État de Washington), morte le 15 août 1966 à Los Angeles — Quartier d'Hollywood (Californie). 

Owen Seena

Née de parents d'origine danoise émigrés aux États-Unis, Signe Auen débute au cinéma sous son nom de naissance, dans des courts métrages sortis en 1914 et 1915. Adoptant alors le pseudonyme de Seena Owen, elle contribue en tout à soixante-quatre films muets américains, les deux derniers sortis en 1929 (dont le film inachevé La Reine Kelly d'Erich von Stroheim, avec Gloria Swanson et Walter Byron). S'y ajoute le film britannique The Great Well d'Henry Kolker (avec Thurston Hall), sorti en 1924.

Entretemps, elle apparaît notamment dans Intolérance de D. W. Griffith (1916, avec Lillian Gish et Mae Marsh), Le Secret du bonheur de Maurice Tourneur (1919, avec Jack Holt et Wallace Beery), La Vengeance de Black Billy de John Ford (western réputé perdu, 1919, avec Harry Carey), ou encore Le Visage dans le brouillard d'Alan Crosland (1922, avec Lionel Barrymore et Lowell Sherman).

Après son unique film parlant sorti en 1932 (Officer Thirteen de George Melford, avec Monte Blue et Lila Lee), Seena Owen revient au cinéma comme scénariste (ou auteur de l'histoire originale), avec neuf autres films américains sortis de 1935 à 1947. Mentionnons Romance burlesque de George Archainbaud (1937, avec James V. Kern) et Aloma, princesse des îles d'Alfred Santell (1941, avec Dorothy Lamour et Jon Hall). Seena Owen est la sœur de l'actrice et scénariste Lillie Hayward (née Lillian Auen, 1891-1977).

videoFilmographie

Comme actrice

  • 1914 : Environment de Christy Cabanne (court métrage) : Bella Cortright
  • 1914 : The Old Fisherman's Story de John B. O'Brien (court métrage) : Mary Cresswood
  • 1915 : An Old-Fashioned Girl de Donald Crisp (court métrage) : Bertha
  • 1915 : An Image of the Past de Tod Browning (court métrage) : Jessie Curtis Dexter
  • 1915 : The Forged Testament de George Nichols (court métrage) : rôle non-spécifié
  • 1915 : The Fox Woman de Lloyd Ingraham : Alice Carroway / Ali-San
  • 1915 : The Mystic Jewel de Jack Conway (court métrage) : Amy
  • 1915 : A Yankee from the West de George Siegmann : Gunhild
  • 1915 : The Lamb de Christy Cabanne : Mary
  • 1915 : Bred in the Bone de Paul Powell (court métrage) : La star
  • 1916 : Martha's Vindication de Chester M. Franklin et Sidney Franklin : Dorothea
  • 1916 : Intolérance (Intolerance : Love's Struggle Throughout the Ages) de D. W. Griffith : La princesse bien-aimée
  • 1917 : A Woman's Awakening de Chester Withey : Paula Letchworth
  • 1918 : Branding Broadway de William S. Hart : Mary Lee
  • 1919 : The City of Comrades d'Harry Beaumont : Regina Barry
  • 1919 : La Ligne de vie (The Life Line) de Maurice Tourneur : Laura
  • 1919 : La Vengeance de Black Billy (Riders of Vengeance) de John Ford : La fille
  • 1919 : Breed of Men de Lambert Hillyer : Ruth Fellows
  • 1919 : A Fugitive from Matrimony d'Henry King : Barbara Riggs
  • 1919 : The Sheriff's Son de Victor Schertzinger : Beulah Rutherford
  • 1919 : Le Secret du bonheur (Victory) de Maurice Tourneur : Alma
  • 1920 : Sooner or Later de Wesley Ruggles : Edna Ellis
  • 1920 : The Price of Redemption de Dallas M. Fitzgerald : Jean Dering
  • 1921 : Lavender and Old Lace de Lloyd Ingraham : Ruth Thorne
  • 1921 : The Woman God Changed de Robert G. Vignola : Anna Janssen
  • 1922 : Back Pay de Frank Borzage : Hester Bevins
  • 1922 : Sisters d'Albert Capellani : Alix Strickland
  • 1922 : Le Visage dans le brouillard (The Face in the Fog) d'Alan Crosland : Grande Duchesse Tatiana
  • 1923 : Unseeing Eyes d'Edward H. Griffith : Miriam Helston
  • 1923 : The Leavenworth Case de Charles Giblyn : Eleanor Leavenworth
  • 1924 : The Great Well d'Henry Kolker (film britannique) : Camilla Challenor
  • 1925 : The Hunted Woman de Jack Conway : Joanne Gray
  • 1925 : Faint Perfume de Louis J. Gasnier : Richmiel Crumb
  • 1926 : Shipwrecked de Joseph Henabery : Lois Austin
  • 1926 : The Flame of the Yukon de George Melford : The Flame
  • 1928 : Le Beau Danube bleu (The Blue Danube) de Paul Sloane : Helena Boursch
  • 1928 : His Last Haul de Marshall Neilan : Blanche
  • 1928 : The Rush Hour d'E. Mason Hopper : Yvonne Dorée
  • 1929 : La Reine Kelly (Queen Kelly) d'Erich von Stroheim (film inachevé) : Reine Regina V
  • 1929 : The Marriage Playground de Lothar Mendes : Rose Sellers
  • 1932 : Officer Thirteen de George Melford : Trixi Du Bray​

Comme scénariste

  • 1935 : La Dernière Rumba (Rumba) de Marion Gering (histoire originale)
  • 1937 : Clarence de George Archainbaud
  • 1937 : Romance burlesque (Thrill of a Lifetime) de George Archainbaud (+ histoire originale)
  • 1937 : This Way Please de Robert Florey
  • 1941 : Aloma, princesse des îles (Aloma of the South Seas) d'Alfred Santell (+ histoire originale)
  • 1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William A. Wellman (histoire originale)
  • 1944 : Lona la sauvageonne (Rainbow Island) de Ralph Murphy (histoire originale)
  • 1947 : Carnegie Hall d'Edgar G. Ulmer (histoire originale)

 

Gilbert John

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John Gilbert est un acteur, scénariste et réalisateur américain né le 10 juillet 1899 à Logan dans l'Utah aux États-Unis, mort le 9 janvier 1936 à Los Angeles en Californie.

Gilbert JohnGilbert John

Après la révélation de Rudolph Valentino, immigré italien, danseur mondain et gigolo, boxeur poète qui déclencha à Hollywood une vague de chaleur sans précédent et suscita une armée d'imitateurs (le mexicain Ramón Novarro, l'espagnol Antonio Moreno, l'allemand (!) Ricardo Cortez...), Louis B. Mayer, président de la MGM, décida de lancer un symbole sexuel plus américain, c'est-à-dire plus viril : ce fut John Gilbert. John Gilbert est une des personnalités les plus controversées d'Hollywood : bon ou mauvais acteur ? homme intelligent ou stupide ? star avisée ou noceur à la rage autodestructrice ? Les critiques et les commentateurs de tous poils ne parviennent pas à s'entendre et les bruits les plus contradictoires courent à propos de l'acteur le plus emblématique de la fin du cinéma muet américain (Valentino mourant brutalement en 1926).

À partir de 1924, Gilbert bénéficia de toute la machine publicitaire de la MGM, qui le présentait comme l'acteur moderne par excellence. Dans La Bohème, d'après le roman La Vie au quartier latin de Henry Murger, qui inspira l'opéra de Giacomo Puccini, il incarne prétendument la nouveauté, le naturel, opposé à sa partenaire, l'immense Lillian Gish, qui a le tort pour Mayer de diriger sa carrière selon des critères propres et exigeants. À l'époque, le nabab torpille l'image de sa star la plus prestigieuse, poussant en avant la nouvelle favorite, Barbara La Marr, actrice et scénariste au sex appeal ravageur (cf. Louise Brooks par Louise Brooks publié chez Ramsay). Sur le tournage de La Bohème, Gilbert et le metteur en scène King Vidor tombent tous les deux amoureux de Lillian Gish, ce qui prouve qu'ils avaient meilleur goût que Mayer... John Gilbert ira jusqu'à demander en mariage la Duse de l'écran (cf. Le Cinéma, Mr. Griffith et Moi par L. Gish). Gilbert est alors associé dans plusieurs films à l'érotique Barbara La Marr (Arabian Love, référence au Sheikh de Valentino ?) et à la juvénile Norma Shearer, maîtresse puis épouse du producteur Irving Thalberg, bras droit de Mayer.

Pourtant Gilbert n'est pas un débutant : installé dès l'adolescence à Hollywood, il a débuté dans l'écurie de Thomas H. Ince, rival de D. W. Griffith, dans le film Le Lâche, attribué aujourd'hui à Reginald Barker, en 1915 ; Ince, comme William Hart (un autre de ses poulains), le dirige fréquemment durant ces premières années. Gilbert figure ainsi dans le monumental Civilization, réponse de Ince au Intolérance de Griffith - deux flops au box-office - et dans Hell's Hinges, co-réalisé par Clifford Smith. L'acteur est aussi le partenaire de Mary Pickford dans Heart of the Hills de Sidney Franklin. À partir de 1921, il travaille pour la Fox : il joue notamment Le Comte de Monte-Cristo, le héros de Alexandre Dumas, le rôle titre de Cameo Kirby pour John Ford, et, au côté de Lon Chaney, dans While Paris Sleeps, remake de René Clair par le français Maurice Tourneur, dont il devient le protégé. Gilbert écrit et dirige également plusieurs films avant d'être pris sous contrat à la MGM.

Celui-ci prend acte en 1924. Immédiatement, Gilbert devient l'acteur favori de King Vidor, qui le dirige dans His Hour, sur un scénario de Elinor Glyn, et dans The Wife of the Centaur et Bardelys le Magnifique avec Eleanor Boardman, épouse de Vidor. Plus tard, Gilbert apparaît dans son propre rôle (comme Douglas Fairbanks, Norma Talmadge et Charlie Chaplin entre autres) dans le comique Show People avec Marion Davies en vedette. Ses détracteurs soulignent volontiers que Gilbert semble parfois le faire valoir d'acteurs plus brillants (Chaney dans Larmes de clown de Victor Sjöström, Gish dans La Bohème) et ridiculisent sa prestation dans La Veuve joyeuse de Erich von Stroheim, avec l'extravagante Mae Murray. Cependant, Gilbert donne dans le même temps une interprétation remarquable d'un soldat pendant la Grande Guerre, dans un autre chef-d'œuvre de Vidor, La Grande Parade. La mort inopinée de Barbara La Marr (1926 : année noire du cinéma) plonge Mayer dans le désarroi, quand le suédois Mauritz Stiller lui apporte sur un plateau une nouvelle bombe sexuelle : Greta Garbo (1926 : année rose du cinéma). Gilbert et elle deviendront, sous la férule de leur tyrannique producteur, "les amants du siècle".

Bien avant le phénomène Brangelina, le phénomène "Gilbo" affole les échotiers du monde entier. Le bouillant Américain et la vamp européenne jouent dans trois classiques du cinéma muet : le sulfureux La Chair et le Diable et Intrigues de Clarence Brown, Love d'après Anna Karénine (projet destiné à l'origine à Lillian Gish) réalisé par Edmund Goulding. Dans les trois, Gilbert est éclipsé par sa partenaire, qui devient la plus grande étoile d'Hollywood. Il poursuit sa carrière de son côté avec, par exemple, La Morsure de Tod Browning, où il retrouve sa partenaire de La Grande Parade, la française Renée Adorée, et Le Bateau ivre de Jack Conway avec la jeune et sémillante Joan Crawford. Quant à la véritable histoire d'amour de Gilbert et Garbo, elle n'ira pas jusqu'au mariage puisque la fantasque Suédoise "plantera" son amant devant l'autel...

Le cinéma mondial est en passe de vivre une de ses plus grandes révolutions (le passage du muet au parlant) quand un violent différend oppose Mayer à Gilbert. Ce dernier aurait même boxé son patron. La dispute aurait éclaté à propos de Garbo, le vieux producteur conseillant à Gilbert, fou d'amour, de simplement coucher avec elle. Gilbert tourne son premier film parlant, His Glorious Night, sous la direction de Lionel Barrymore, d'après Ferenc Molnár, puis joue Romeo face à Norma Shearer dans une séquence en couleurs de Hollywood chante et danse. Mayer lance la rumeur selon laquelle la "voix de fausset" de Gilbert est incompatible avec son image virile. Plus tard, la fille de l'acteur, issue de son premier mariage, révélera que Mayer a privé son père des meilleurs rôles qui s'offrirent à lui au début du parlant - par exemple dans La Patrouille de l'aube de Howard Hawks, où il est remplacé par Richard Barthelmess, partenaire de Lillian Gish dans À travers l'orage de Griffith en 1920.

La star sur le déclin (mais combien de stars du muet joueront encore des premiers rôles après 1935, à part Shearer, Garbo et Crawford ?) apparaît encore dans Way for a Sailor de Sam Wood au côté de Wallace Beery et compose le héros du feuilleton de Gaston Leroux Chéri-Bibi. En 1933, Garbo impose son ancien amant en pleine déconfiture dans La Reine Christine de Rouben Mamoulian à la place de Laurence Olivier - ce dernier, rancunier, saura s'en souvenir lorsqu'il refusera d'être Frédéric Chopin dans George Sand, privant le cinéma du retour de la Divine. De l'avis général, Gilbert n'est plus que l'ombre de lui-même... La même année, Browning, qui vient de mettre en scène La Monstrueuse Parade, dirige l'ex idole dans Fast Workers (en). Downstairs, réalisé par Monta Bell sur un scénario de Gilbert, récolte de bonnes critiques mais la popularité de l'interprète est envolée depuis quelques années déjà... The Captain Hates the Sea, le dernier film avec Gilbert, est produit par la Columbia, mis en scène par le prestigieux Lewis Milestone, avec en bonus la présence des Three Stooges. Gilbert, devenu l'amant de Marlène Dietrich, doit être son partenaire dans Désir de Frank Borzage quand il meurt "amer et sans illusion" (Christian Viviani), miné par l'alcool et l'ingratitude de son espèce.

John Gilbert a été marié trois fois, à trois actrices : Leatrice Joy (Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille en 1923) avec qui il a une fille Leatrice Joy Gilbert Fountain, Virginia Bruce (Parade d'amour de Ernst Lubitsh et Downstairs) avec qui il a une fille, Susan Ann Gilbert en 1933 puis Ina Claire, star des planches et interprète de George Cukor dans The Royal Family of Broadway. L'anecdote la plus célèbre le concernant a trait à la nouvelle décoration de ses appartements privés pour chacun de ses mariages - Garbo ne verra jamais la sienne... Sa santé ruinée par son alcoolisme, il meurt d'une crise cardiaque en début de l'année 1936. Sa dépouille repose depuis au cimetière de Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie. Alors qu'il était censé se marier avec l'actrice Greta Garbo, celle-ci ne vint jamais le jour de la cérémonie.

Le film français The Artist s'inspire de sa vie et de sa romance avec Garbo. Dans le film, son rôle est joué par Jean Dujardin (qui remportera le prix d'interprétation à Cannes, le BAFTA, l'Oscar et du meilleur acteur), Garbo est jouée par Bérénice Bejo qui sera nommée à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle mais remportera tout de même le César de la meilleure actrice. Le film, quant à lui remporte l'Oscar, le BAFTA, le César et le Golden Globe du meilleur film.

Filmographie

  • 1915 : Un lâche (The Coward)
  • 1915 : Matrimony : Extra
  • 1915 : Aloha Oe : Extra
  • 1916 : The Corner : Extra
  • 1916 : Bullets and Brown Eyes
  • 1916 : The Last Act : Extra
  • 1916 : Hell's Hinges : Rowdy Cowboy
  • 1916 : The Aryan : Extra
  • 1916 : Civilization (Civilization) : Extra
  • 1916 : The Phantom : Bertie Bereton
  • 1916 : The Apostle of Vengeance : Willie Hudson
  • 1916 : Eye of the Night
  • 1916 : Shell 43 : English Spy
  • 1916 : The Sin Ye Do : Jimmy
  • 1917 : The Weaker Sex
  • 1917 : The Bride of Hate : Dr. Duprez's Son
  • 1917 : Princess of the Dark : 'Crip' Halloran
  • 1917 : The Dark Road : Cedric Constable
  • 1917 : Happiness : Richard Forrester
  • 1917 : The Millionaire Vagrant : James Cricket
  • 1917 : The Hater of Men : Billy Williams
  • 1917 : The Mother Instinct : Jean Coutierre
  • 1917 : Golden Rule Kate : The Heller
  • 1917 : The Devil Dodger : Roger Ingraham
  • 1917 : Up or Down? : Allan Corey
  • 1918 : Nancy Comes Home : Phil Ballou
  • 1918 : Shackled : James Ashley
  • 1918 : More Trouble : Harvey Deering
  • 1918 : One Dollar Bid
  • 1918 : Wedlock : Granger Hollister
  • 1918 : Doing Their Bit
  • 1918 : The Mask : Billy Taylor
  • 1918 : Three X Gordon : Archie
  • 1918 : The Dawn of Understanding : Ira Beasley
  • 1919 : La Bruyère blanche (The White Heather) : Dick Beach
  • 1919 : The Busher : Jim Blair
  • 1919 : The Man Beneath : James Bassett
  • 1919 : A Little Brother of the Rich : Carl Wilmerding
  • 1919 : The Red Viper : Dick Grant
  • 1919 : For a Woman's Honor : Dick Rutherford
  • 1919 : Widow by Proxy : Jack Pennington
  • 1919 : La Fille des monts (The Heart o'the Hills), de Sidney Franklin : Gray Pendleton
  • 1919 : Should a Woman Tell? : The Villain
  • 1920 : Le Cercle blanc (The White Circle) : Frank Cassilis
  • 1920 : Un lâche (The Great Redeemer) : Undetermined Role
  • 1920 : Au fond de l'océan (Deep Waters) : Bill Lacey
  • 1921 : The Servant in the House : Percival
  • 1921 : Shame : William Fielding / David Field, son fils
  • 1921 : Ladies Must Live : The Gardener
  • 1922 : Gleam O'Dawn : Gleam O'Dawn
  • 1922 : Arabian Love : Norman Stone
  • 1922 : The Yellow Stain : Donald Keith
  • 1922 : Honor First : Jacques Dubois / Honoré Duboois
  • 1922 : Monte Cristo : Edmond Dantes, Count of Monte Cristo
  • 1922 : Calvert's Valley : Page Emlyn
  • 1922 : The Love Gambler : Dick Manners
  • 1922 : A California Romance : Don Patricio Fernando
  • 1923 : Dans la ville endormie (While Paris Sleeps) : Dennis O'Keefe
  • 1923 : Truxton King : Truxton King
  • 1923 : Madness of Youth : Jaca Javalie
  • 1923 : St. Elmo : St. Elmo Thornton
  • 1923 : The Exiles : Henry Holcombe
  • 1923 : Cameo Kirby : Cameo Kirby
  • 1924 : Just Off Broadway : Stephen Moore
  • 1924 : The Wolf Man : Gerald Stanley
  • 1924 : A Man's Mate : Paul
  • 1924 : The Lone Chance : Jack Saunders
  • 1924 : Romance Ranch : Carlos Brent
  • 1924 : Son heure (His Hour), de King Vidor : Gritzko
  • 1924 : Larmes de clown (HE who gets slapped) : Bezano
  • 1924 : The Snob : Eugene Curry
  • 1924 : La Femme de Don Juan (The Wife of the Centaur), de King Vidor : Jeffrey Dwyer
  • 1925 : La Veuve joyeuse (The Merry Widow) : Prince Danilo Petrovich
  • 1925 : La Grande Parade (The Big Parade) : James Apperson
  • 1925 : Ben-Hur : Crowd extra in chariot race
  • 1926 : La Bohème (La boheme) : Rodolphe
  • 1926 : Bardelys le magnifique (Bardelys the Magnificent), de King Vidor : Bardelys
  • 1926 : La Chair et le Diable (Flesh and the Devil) : Leo von Harden
  • 1927 : La Morsure (The Show) : Cock Robin
  • 1927 : Le Bateau ivre (Twelve Miles Out) : Jerry Fay
  • 1927 : Man, Woman and Sin : Albert Whitcomb
  • 1927 : Anna Karénine (Love) : Captain Count Alexei Vronsky
  • 1928 : The Cossacks : Lukashka
  • 1928 : La Prison du cœur (Four Walls) : Benny
  • 1928 : Show People : caméo
  • 1928 : The Masks of the Devil : Baron Reiner
  • 1928 : Intrigues (A Woman of Affairs) : Neville 'Nevs' Holderness
  • 1929 : Desert Nights : Hugh Rand
  • 1929 : His Glorious Night : Captain Kovacs
  • 1929 : Hollywood chante et danse (The Hollywood Revue of 1929) : Lui-même en Roméo
  • 1930 : Les Masques de satan (The Masks of Satan)
  • 1930 : Redemption : Fedya
  • 1930 : Way for a Sailor : Jack
  • 1931 : Wir schalten um auf Hollywood
  • 1931 : Gentleman's Fate : Jack Thomas
  • 1931 : The Phantom of Paris : Cheri-Bibi
  • 1931 : West of Broadway : Jerry Seevers
  • 1932 : Downstairs : Karl Schneider
  • 1933 : Fast Workers : Gunner Smith
  • 1933 : La Reine Christine (Queen Christina) : Antonio
  • 1934 : The Captain Hates the Sea : Steve Bramley

comme scénariste

  • 1920 : Le Cercle blanc (The White Circle)
  • 1920 : Un lâche (The Great Redeemer)
  • 1920 : Au fond de l'océan (Deep Waters)
  • 1921 : La Fange (The Bait)
  • 1921 : Love's Penalty

comme réalisateur

  • 1921 : Love's Penalty

comme personnage

  • Return to Babylon : (2012) Joué par Adnan Taletovich
  • La Divina : (1989) Joué par Christopher Renstrom
  • Meurtre à Hollywood : (1988) Joué par John Fountain
  • The Silent Lovers : (1980) (TV) Joué par Barry Bostwick

 

Tourneur Jacques

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Jacques Tourneur, parfois anglicisé en Jack Tourneur, né à Paris le 12 novembre 1904 et mort à Bergerac le 19 décembre 1977, est un réalisateur français qui fit l'essentiel de sa carrière à Hollywood. 

Tourneur Jacques

Il obtient la nationalité américaine en 1919. Il est l'inventeur de l'effet-bus. Il est le fils de Maurice Tourneur, illustrateur et réalisateur lui-même. Il suit son père aux États-Unis dans les années 1920, où celui-ci l'abandonne après avoir claqué la porte sur le tournage de L'Île mystérieuse. Il débute dans le cinéma au début des années 1930, comme monteur des films de son père (dont Les Gaietés de l'escadron), ou d'autres metteurs en scène. Il réalise quatre films en France à partir de 1931, avant de partir pour Hollywood en 1934. Il n'y réalise d'abord que des courts métrages, puis dirige des secondes équipes sur des films plus importants. Il n'apparaît pas dans ce cas au générique, les secondes équipes n'étant pas créditées à l'époque. They All Came Out (1939), un documentaire romancé sur les prisons, lui permet d'accéder à la réalisation de longs métrages.

Imposé par le producteur Val Lewton à la RKO, il va exceller dans le film fantastique, mais réaliser également de remarquables westerns, films d'aventures et films noirs jusqu'à la fin des années 1950. Dans ses films fantastiques, il se distingue en jouant avant tout sur le non-dit et la suggestion pour susciter l'angoisse. Un bon exemple de sa « méthode » est la scène de la piscine, dans le film La Féline, scène reprise telle quelle dans le remake réalisé quarante ans plus tard par Paul Schrader. Tourneur suscite une forte tension en jouant sur l'éclairage et les zones d'ombre, l'instabilité de l'environnement (l'eau de la piscine, les reflets de l'eau sur les murs), les prise de vue en plongée et contre-plongée, et la réverbération du son qui enveloppe totalement le spectateur, ce qui est un tour de force avec une bande son mono. Il passa d'ailleurs deux jours à enregistrer le son de cette scène dans la piscine (pour une durée de tournage totale de 21 jours).

Il réalise quelques autres chefs-d'œuvre, comme Vaudou, L'Homme Léopard (1943), Pendez-moi haut et court (Out of the Past) (1947) et plus tard Rendez-vous avec la peur (Night of the Demon) (1957). Il travaille ensuite pour la télévision, notamment les séries Bonanza et La Quatrième Dimension. En 1966, il revient en France et s'installe en Dordogne, près de Bergerac où il reçoit quelques-unes de ses connaissances d'Hollywood, notamment un de ses comédiens d'élection, Dana Andrews.

Filmographie - Cinéma (réalisateur)

Courts métrages

  • 1936 : Master Will Shakespeare
  • 1936 : The Jonker Diamond
  • 1936 : Harnessed Rhythm
  • 1936 : Killer-Dog
  • 1937 : The Rainbow Pass
  • 1937 : Romance of Radium
  • 1937 : The Grand Bounce
  • 1937 : The Boss didn't say Good Morning
  • 1938 : What do You Think ? (Tupapaoo), inspiré du tournage de Tabou à Tahiti et de la mort de F. W.Murnau
  • 1938 : The Ship that died (Mort d'un bateau)
  • 1938 : Think it over
  • 1938 : The King without a Crown (Le Roi sans Couronne)
  • 1938 : Strange Glory (Un Nimbe de Gloire)
  • 1938 : The Face behind the Mask (Un Homme derrière le Masque)
  • 1938 : The Man in the Barn
  • 1939 : Yankee Doodle goes to Town
  • 1941 : Strange Glory
  • 1942 : The Magic Alphabet (L'alphabet magique)
  • 1942 : The Incredible Stranger (L'étranger mystérieux)

Longs métrages

  • 1931 : Tout ça ne vaut pas l'amour ou Un vieux garçon
  • 1933 : Toto ou Son Altesse voyage
  • 1933 : Pour être aimé
  • 1934 : Les Filles de la concierge
  • 1939 : They All Come Out
  • 1939 : Nick Carter, Master Detective
  • 1940 : Phantom Raiders
  • 1941 : Doctors Don't Tell
  • 1942 : La Féline (Cat People)
  • 1943 : Vaudou (I walked with a zombie)
  • 1943 : L'Homme-léopard (The leopard man)
  • 1944 : Jours de gloire (Days of glory)
  • 1944 : Angoisse (Experiment Perilous)
  • 1946 : Le Passage du canyon (Canyon Passage)
  • 1947 : Pendez-moi haut et court ou La griffe du passé
  • 1948 : Berlin Express
  • 1949 : Easy living
  • 1950 : Stars in my Crown
  • 1950 : La Flèche et le flambeau ( The Flame and the Arrow)
  • 1951 : L'Enquête est close (Circle of danger)
  • 1951 : La Flibustière des Antilles (Anne of the Indies)
  • 1953 : Les Révoltés de la Claire-Louise (Appointment in Honduras)
  • 1955 : Tu seras juge (Stranger on horseback)
  • 1955 : Un jeu risqué (Wichita)
  • 1956 : Poursuites dans la nuit ( Nightfall)
  • 1956 : L'Or et l'Amour (Great Day in the Morning)
  • 1957 : Rendez-vous avec la peur (Night of the Demon)
  • 1958 : Les Provocateurs (The Fearmakers)
  • 1959 : Tombouctou (Timbuktu)
  • 1959 : Passage secret (Mission of Danger), co-réalisé avec George Waggner
  • 1959 : Frontière sauvage (Frontier Rangers)
  • 1959 : La Bataille de Marathon (La Battaglia di Maratona)
  • 1961 : Fury River
  • 1963 : Le Croque-mort s'en mêle (The Comedy of Terrors)
  • 1965 : La Cité sous la mer (War-Gods of the Deep (en) ou The City Under the Sea)

Télévision (réalisateur)

  • 1958 : Northwest Passage (Téléfilm)
  • 1959 : Bonanza (Série TV)
  • 1959 : The Alaskans (Série TV)
  • 1959 : Adventures in Paradise (Série TV)
  • 1960 : The Barbara Stanwyck show (Série TV)
  • 1963 : La Quatrième Dimension (Série TV), épisode intitulé Appel nocturne (Night Call)
  • 1966 : T.H.E. Cat, (Série TV)

Participations

  • 1927 : Le Navire des hommes perdus (Das schiff der verlorenen menschen) de Maurice Tourneur, assistant réalisateur
  • 1928 : La Piste de 98 (The Trail of '98) de Clarence Brown, acteur (rôle indéterminé, non-crédité)
  • 1932 : Les Gaietés de l'escadron de Maurice Tourneur, monteur
  • 1933 : Les Deux Orphelines ou Frochard et les deux orphelines de Maurice Tourneur, monteur
  • 1933 : La Fusée de Jacques Natanson, monteur
  • 1934 : Le Voleur, de Maurice Tourneur, monteur
  • 1935 : Le Marquis de Saint-Évremont (A Tale of two Cities) de Jack Conway, réalisation de quelques scènes

 

Baur Harry

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Henri-Marie Rodolphe Baur, dit Harry Baur, né le 12 avril 1880 à Paris (11e arrondissement) et mort le 8 avril 1943 à Paris, est un acteur français. 

Baur Harry

Né à Paris d'un père alsacien originaire de Heimsbrunn et d'une mère lorraine native de Bitche, il part très jeune pour Marseille pour fuir l'éducation religieuse que sa famille voulait l'obliger à entreprendre. Il intègre la section rugby à XV de l'Olympique de Marseille2 et entame des études d'hydrographie, puis se dirige vers le théâtre. S'étant vu refusé au Conservatoire d'art dramatique de Paris, il suit des cours privés. Sa carrière théâtrale démarre avant la Première Guerre mondiale.

Il épouse en 1910 l'actrice Rose Cremer, connue sous le nom de Rose Grane, avec laquelle il a trois enfants. Elle décèdera lors d'un voyage en Algérie. Il se remarie plus tard avec Rika Radifé, elle-même actrice de théâtre. De tous les grands acteurs dramatiques du cinéma français d'avant la Seconde Guerre mondiale, Harry Baur est sans doute celui dont on se souvient le moins. Sa carrière décolle avec la rencontre de Julien Duvivier en 1930. Il tourne 30 films en 12 ans. Il est notamment l'un des interprètes marquants de Jean Valjean dans la version des Misérables signée Raymond Bernard, où il fait face à Charles Vanel, alias Javert, et un Beethoven saisissant dans le film d'Abel Gance, Un grand amour de Beethoven. Il est à une certaine époque le rival de Raimu.

Faussement dénoncé comme juif, il est arrêté par la Gestapo en 1942. Ses tortionnaires ayant finalement conclu qu'il ne l'était pas, il est libéré quatre mois plus tard, ne pesant plus qu'une quarantaine de kilos (il en pesait auparavant une centaine). Il ne se remettra jamais des tortures subies lors de son emprisonnement. Il repose au cimetière Saint-Vincent à Montmartre, où sa tombe est encore parfois fleurie.

Filmographie

  •  1908 : Beethoven de Victorin-Hippolyte Jasset
  •  1908 : Le Bon Cambrioleur (anonyme)
  •  1909 : Arsène Lupin de Michel Carré
  •  1909 : L'Assommoir de Albert Capellani
  •  1909 : Don César de Bazan de Victorin-Hippolyte Jasset
  •  1909 : Hector est un garçon sérieux (anonyme)
  •  1909 : La Jeunesse de Vidocq ou Comment on devient policier (anonyme)
  •  1909 : La Légende du bon chevalier de Victorin-Hippolyte Jasset
  •  1909 : La Miniature de Michel Carré
  •  1909 : Les petits iront à la mer (anonyme)
  •  1909 : L'enlèvement de Mademoiselle Biffin (anonymes)
  •  1909 : Les Noces de Canuche de Michel Carré
  •  1909 : Octave (anonyme)
  •  1909 : Les Suicidés de Louf de Michel Carré
  •  1910 : Les Aventuriers du Val d'Or (anonyme)
  •  1910 : L'Évasion d'un truand de Michel Carré
  •  1910 : Le Four à chaux de Michel Carré
  •  1910 : Sur la pente de Michel Carré
  •  1910 : La Haine de Albert Capellani
  •  1910 : La Note de la blanchisseuse Frisette, blanchisseuse de fin de Georges Denola
  •  1910 : Le Mauvais pilote (anonyme)
  •  1910 : Les Messagers de Notre-Dame de Léon Boulnois
  •  1910 : L'évasion de Vidocq de Georges Denola
  •  1911 : Vidocq de Gérard Bourgeois
  •  1912 : Les Amis de la mort (anonyme)
  •  1912 : Le Cheveu d'or de Pierre Bressol
  •  1912 : Le Secret du lac (anonyme)
  •  1913 : Monsieur Lecoq de Maurice Tourneur
  •  1913 : Le Naufragé de Michel Carré
  •  1913 : Le Roman de Carpentier (anonyme)
  •  1913 : Shylock, le marchand de Venise de Henri Desfontaines
  •  1915 : Chignon d'or de André Hugon
  •  1915 : Strass et Cie de Abel Gance
  •  1916 : Quand l'amour meurt de Raoul d'Auchy
  •  1916 : Le Suicide de Sir Letson de Jacques de Baroncelli
  •  1917 : 48, avenue de l'Opéra de Georges Denola
  •  1917 : L'Ame du bronze de Henry Roussell
  •  1917 : Sous la griffe de Albert Dieudonné
  •  1918 : L'Angoisse dans la nuit (anonyme)
  •  1923 : La Voyante de Léon Abrams, Louis Mercanton
  •  1930 : David Golder de Julien Duvivier
  •  1931 : Le Cap perdu de Ewald Andreas Dupont
  •  1931 : Cinq gentlemen maudits (Les) de Julien Duvivier
  •  1931 : Le Juif polonais de Jean Kemm
  •  1932 : Criminel de Jack Forrester
  •  1932 : Poil de carotte de Julien Duvivier
  •  1932 : Rothschild de Marco de Gastyne
  •  1932 : La Tête d'un homme de Julien Duvivier
  •  1932 : Les Trois mousquetaires de Henri Diamant-Berger
  •  1933 : Cette vieille canaille de Anatole Litvak
  •  1934 : Les Misérables, film tourné en trois époques : Une tempête sous un crâne, Les Thénardier, Liberté, liberté chérie de Raymond Bernard
  •  1934 : Le Greluchon délicat de Jean Choux
  •  1934 : Les Nuits moscovites de Alexis Granowsky
  •  1934 : Un homme en or de Jean Dréville
  •  1935 : Golgotha de Julien Duvivier
  •  1935 : Crime et châtiment de Pierre Chenal
  •  1935 : Le Golem de Julien Duvivier
  •  1935 : Moscow nights (Les nuits moscovites) de Anthony Asquith
  •  1935 : Samson de Maurice Tourneur
  •  1935 : Les Yeux noirs de Victor Tourjansky
  •  1936 : Tarass Boulba d'Alexis Granowsky
  •  1936 : Les Hommes nouveaux de Marcel L'Herbier
  •  1936 : Nitchevo de Jacques de Baroncelli : le commandant Robert Cartier
  •  1936 : Paris de Jean Choux
  •  1936 : Un grand amour de Beethoven d' Abel Gance
  •  1937 : Mollenard de Robert Siodmak
  •  1937 : Nostalgie de Victor Tourjansky
  •  1937 : Sarati, le terrible de André Hugon
  •  1937 : Les Secrets de la Mer Rouge de Richard Pottier
  •  1937 : Un carnet de bal de Julien Duvivier
  •  1938 : La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier
  •  1938 : Le Patriote de Maurice Tourneur
  •  1939 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli
  •  1939 : Le Président Haudecoeur de Jean Dréville
  •  1940 : Volpone de Maurice Tourneur
  •  1941 : L'Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque
  •  1941 : Péchés de jeunesse de Maurice Tourneur
  •  1942 : Symphonie eines Leben (Symphonie d'une vie) de Hans Bertram

 

Roquevert Noël

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Noël Roquevert, de son vrai nom Noël Bénévent, est un acteur français, né le 18 décembre 1892 à Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire), mort le 6 novembre 1973 à Douarnenez (Finistère). 

Roquevert Noël

Fils des comédiens Auguste et Marie-Louise Bénévent, il débute dès son plus jeune âge dans des rôles de figuration aux côtés de ses parents (à l'âge de six mois, il serait déjà apparu sur scène dans Le Bossu). Fantassin pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé deux fois et obtient la croix de guerre. Après la guerre, il commence à gagner sa vie dans des théâtres parisiens et entame une longue carrière durant laquelle il participera à près de cent cinquante pièces et plus de cent quatre-vingts films.

Il fut remarqué par Sacha Guitry et Max Linder. Après une apparition supposée dans Les Trois Mousquetaires en 1921, il attendra l'avènement du cinéma parlant pour que commence sa véritable carrière, à la quarantaine, et encore pour incarner des personnages secondaires. On l'aperçoit en Cosaque dans Tarass Boulba en 1935 de Alexis Granowsky avec Harry Baur. Il participe aussi à des opérettes: Histoire de chanter en 1946 avec Luis Mariano, Andalousie en 1950 avec Carmen Sevilla. Dans les 25 années qui suivront la Seconde Guerre mondiale, Noël Roquevert sera une figure incontournable du paysage cinématographique français.

Il tournera avec les plus grands réalisateurs, tels qu'Henri-Georges Clouzot dans L'Assassin habite au 21, qui lui réservera le magnifique rôle de l'officier en retraite Linz, mais aussi dans Le Corbeau et Les Diaboliques, avec le réalisateur Henri Verneuil dans Le Mouton à cinq pattes et Un singe en hiver et avec Julien Duvivier dans La Bandera et Marie-Octobre. Il pouvait aussi bien jouer dans des rôles de gentils comme son rôle de Landru, le boutiquier artificier farfelu dans Un singe en hiver, que de méchants dans Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque (1951). Il a également fait de la télévision, comme par exemple, dans la série Jacquou le Croquant. En 1965, il est victime d'un infarctus et est soigné à l'Hôpital Lariboisière, et il est contraint de ralentir ses activités.

Son dernier film fut Le Viager de Pierre Tchernia, en 1972, il y jouait le très fringant patriarche de l’abominable famille Galipeau. Il privilégiait le plaisir de vivre, et, par exemple, refusait de jouer dans des films ou des pièces si les dates lui faisaient rater l'ouverture de la chasse. Cela ne l'empêcha pas de devenir une super-star des seconds rôles, car il était adoré du public, et son nom sur une affiche éclipsait parfois celui de la vedette. Il restera dans l'esprit collectif, comme l'acteur au sourcil droit se dressant sur un petit œil rond, inquisiteur et inquiétant, une voix martelant chaque phrase, une moustache taillée avec soin, le pète-sec dans toute sa splendeur.

Après le décès de sa seconde femme, Marie-Paule Coeuré, il avait perdu le goût de vivre, et mourut peu après de chagrin, emporté par une crise cardiaque, dans sa résidence bretonne. Il est inhumé au cimetière de Douarnenez. Seul son ami Henri Crémieux sera présent au moment de ses funérailles mais Louis de Funès, indisponible, a envoyé des fleurs pour ses funérailles.

Filmographie

  • 1921 : Les Trois Mousquetaires, d'Henri Diamant-Berger - Rôle : Une figuration à confirmer
  • 1922 : L'Étroit Mousquetaire de Max Linder - Rôle : à confirmer
  • 1932 : Tumultes, de Robert Siodmak - Rôle : Un gardien de prison
  • 1934 : Cartouche, de Jacques Daroy - Rôle : le sergent recruteur
  • 1934 : Liliom, de Fritz Lang - Rôle : Le brigadier
  • 1935 : La Bandera, de Julien Duvivier - Rôle : Le sergent du train
  • 1936 : La Terre qui meurt, de Jean Vallée - Rôle : (?)
  • 1936 : Tarass Boulba de Alexis Granowsky - Rôle : Un cosaque
  • 1936 : La Porte du large, de Marcel L'Herbier - Rôle : M. Malée
  • 1937 : Miarka, la fille à l'ourse, de Jean Choux - Rôle : (?)
  • 1937 : Marthe Richard, au service de la France, de Raymond Bernard - Rôle : Un officier de marine
  • 1938 : Trois Valses, de Ludwig Berger - Rôle : Le douanier de l'aérodrome
  • 1938 : Barnabé, d'Alexandre Esway - Rôle : Hilaire, le garde-chasse
  • 1938 : Entrée des artistes, de Marc Allégret - Rôle : M. Pignolet
  • 1938 : La Belle Revanche, de Paul Mesnier - Rôle : Le brocanteur
  • 1939 : Thérèse Martin, de Maurice de Canonge - Rôle : Le colonel d'Estange
  • 1939 : Les Otages, de Raymond Bernard – Rôle : le garde-champêtre
  • 1939 : Moulin-Rouge, d'André Hugon - Rôle : Le démarcheur
  • 1939 : Le chasseur de chez Maxim's, de Maurice Cammage - Rôle : (?)
  • 1940 : Chantons quand même, de Pierre Caron - Rôle : Le vieux villageois
  • 1940 : Paris, New-York, d'Yves Mirande - Rôle : Un policier
  • 1940 : Les Musiciens du ciel, de Georges Lacombe - Rôle : Le commissaire de police
  • 1940 : Ils étaient cinq permissionnaires (sorti en 1945), de Pierre Caron - Rôle : Le coiffeur
  • 1941 : Parade en sept nuits, de Marc Allégret - Rôle : L'inspecteur Laurent, l'adjoint
  • 1942 : Mam'zelle Bonaparte, de Maurice Tourneur - Rôle : M. Criscelli
  • 1942 : Les Inconnus dans la maison, d'Henri Decoin - Rôle : Le commissaire Binet
  • 1942 : L'Assassin habite au 21, d'Henri-Georges Clouzot – Rôle : Le docteur Théodore Linz, l'un des "Durand"
  • 1942 : Le journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe - - Rôle : Le capitaine Le Goff
  • 1942 : Le Voile bleu, de Jean Stelli - Rôle : L'inspecteur Duval
  • 1942 : La Symphonie fantastique, de Christian Jaque - Rôle : Le gendarme
  • 1942 : Le Destin fabuleux de Désirée Clary, de Sacha Guitry - Rôle : M. Fouché
  • 1942 : Dernier Atout, de Jacques Becker - Rôle : L'inspecteur Gonzalès
  • 1943 : Signé Picpus, de Richard Pottier - Rôle : M. Arno de Bédarieu
  • 1943 : Vingt-cinq ans de bonheur, de René Jayet - Rôle : M. Barbier
  • 1943 : Pierre et Jean, d'André Cayatte - Rôle : M. Marcel Roland, le boutiquier
  • 1943 : Le Corbeau, d'Henri-Georges Clouzot – Rôle : M. Saillens (le directeur d'école), frère de Denise
  • 1943 : La Main du diable, de Maurice Tourneur - Rôle : M. Mélisse
  • 1944 : La Vie de plaisir, d'Albert Valentin - Rôle : Maître Marion
  • 1946 : Le Dernier Sou, d'André Cayatte - Rôle : M. Stéfani, l'escroc
  • 1946 : La Rose de la mer de Jacques de Baroncelli - Rôle : La Galloche
  • 1946 : Sérénade aux nuages, d'André Cayatte - Rôle : Le comte Fabrice
  • 1946 : L'Affaire du Grand Hôtel, d'André Hugon - Rôle : M. Léon
  • 1947 : Le destin s'amuse, de Emile-Edwin Reinert - Rôle : Tonton
  • 1947 : Dernier refuge, de Marc Maurette - Rôle : M. Beauchamp
  • 1947 : Histoire de chanter, de Gilles Grangier - Rôle : Le docteur Gaston Renault
  • 1947 : Le Village perdu, de Christian Stengel - Rôle : Le père Landrin, paysan
  • 1947 : Antoine et Antoinette, de Jacques Becker – Rôle : M. Roland (le patron de l'épicerie)
  • 1948 : Croisière pour l'inconnu, de Pierre Montazel - Rôle : M. Kohlman
  • 1949 : Du Guesclin, de Bernard de Latour - Rôle : Iagu, le compagnon de Du Guesclin
  • 1949 : La Cage aux filles, de Maurice Cloche - Rôle : M. Antoine Beaudoin, le beau-père de Micheline
  • 1949 : Ronde de nuit, de François Campaux - Rôle : M. Brécard
  • 1949 : Retour à la vie Sketch: "Le retour de Jean", d'Henri-Georges Clouzot - Rôle : Le commandant
  • 1950 : Véronique, de Robert Vernay - Rôle : M. Joseph
  • 1950 : Adémaï au poteau-frontière, de Robert Vernay - Rôle : (?)
  • 1950 : Justice est faite, d'André Cayatte - Rôle : M. Théodore Andrieux, commandant en retraite
  • 1950 : Méfiez-vous des blondes, d'André Hunebelle - Rôle : Le commissaire Bénard
  • 1950 : Les Femmes sont folles, de Gilles Grangier - Rôle : Le capitaine Cabriac
  • 1951 : Ma femme est formidable, d'André Hunebelle - Rôle : Le directeur de l'hôtel
  • 1951 : Pas de vacances pour Monsieur le Maire, de Maurice Labro - Rôle : L'oncle Joachim
  • 1951 : La Passante, d'Henri Calef - Rôle : M. Raoul Pomont, commerçant
  • 1951 : Andalousie, de Robert Vernay - Rôle : M. Ricardo Garcia
  • 1951 : El sueno de Andalucia -Version Espagnole du film précédent- de Luis Lucia - Rôle : M. Ricardo Garcia
  • 1951 : Le Plus Joli Pêché du monde, de Gilles Grangier - Rôle : M. Georges Lebreton dit: "L'oncle Géo"
  • 1951 : Un amour de parapluie -court métrage-, de Jean Laviron - Rôle : L'ami du touriste canadien
  • 1951 : Cent ans de gloire -moyen métrage, documentaire- de Serge de Poligny - Rôle : Le médaillé militaire
  • 1952 : Rome-Paris-Rome (Signori in carrozza), de Luigi Zampa - Rôle : (?)
  • 1952 : Elle et moi, de Guy Lefranc - Rôle : M. Belhomme, l'original
  • 1952 : Fanfan la Tulipe, de Christian-Jaque – Rôle : Le sergent Fier-à-Bras
  • 1952 : L'Agonie des aigles, de Jean Alden-Delos - Rôle : Le capitaine Doguereau, ancien grenadier
  • 1952 : Le Rideau rouge ou Ce soir on joue Mac-Beth, d'André Barsacq - Rôle : M. Sigurd, l'acteur raté
  • 1952 : Le Trou normand, de Jean Boyer – Rôle : Le docteur Aubert, Maire du village de Courteville
  • 1953 : Deux de l'escadrille, de Maurice Labro - Rôle : (?)
  • 1953 : Les Détectives du dimanche, de Claude Orval - Rôle : M. Barquet, quinquagénaire
  • 1953 : Les Compagnes de la nuit, de Ralph Habib - Rôle : Le souriant
  • 1953 : Maternité clandestine, de Jean Gourguet - Rôle : Le père de Jacques
  • 1953 : Capitaine Pantoufle, de Guy Lefranc - Rôle : M. Cochard, le beau-père d'Emmanuel
  • 1953 : Mon frangin du Sénégal, de Guy Lacourt – Rôle : M. Bridoux, l'épicier (père d'Annette)
  • 1953 : Le Dortoir des grandes, d'Henri Decoin - Rôle : Emile, l'aubergiste
  • 1954 : Mourez, nous ferons le reste, de Christian Stengel - Rôle : M. Mathurin, le centenaire
  • 1954 : Le Mouton à cinq pattes, d'Henri Verneuil – Rôle : Antoine Brissard
  • 1954 : Nana, de Christian Jaque -Rôle : M. Steiner
  • 1954 : Cadet Rousselle, d'André Hunebelle – Rôle : M.. Berton (le chef de la police)
  • 1954 : Le Secret d'Hélène Marimon, d'Henri Calef - Rôle : L'oncle de Jacques
  • 1954 : C'est la vie Parisienne, d'Alfred Rode - Rôle : M. Noël Le Garrec
  • 1954 : Madame du Barry, de Christian Jaque - Rôle : M. Guillaume Du Barry
  • 1954 : Un homme en or Pour la télévision, de Jean Kerchbron - Rôle : (?)
  • 1954 : Le Comte de Monte-Cristo, de Robert Vernay - Rôle : M. Nortier de Villefort dans la première époque.
  • 1955 : Le Dossier noir, d'André Cayatte - Rôle : Le commissaire Franconi
  • 1955 : On déménage le colonel, de Maurice Labro - Rôle : Le colonel de La Ribaudière
  • 1955 : La Soupe à la grimace, de Jean Sacha - Rôle : M. Donegal Reed, le contremaître
  • 1955 : Les Diaboliques, d'Henri-Georges Clouzot - Rôle : M. Herboux; le locataire
  • 1955 : Tant qu'il y aura des femmes, d'Edmond T. Gréville - Rôle : (?)
  • 1955 : Napoléon, de Sacha Guitry – Rôle : Le général Cambronne
  • 1955 : Chantage, de Guy Lefranc - Rôle : M. Boussardel, l'homme à tout faire
  • 1955 : L'Impossible Monsieur Pipelet, d'André Hunebelle - Rôle : Le colonel (un des locataires de l'immeuble)
  • 1955 : La Madelon, de Jean Boyer - Rôle : Le commandant Martin
  • 1956 : La Bande à papa, de Guy Lefranc - Rôle : M. Joseph Jérôme dit : "Le grand J", chef de bande
  • 1956 : Toute la ville accuse, de Claude Boissol - Rôle : M. Duplantin
  • 1956 : La Terreur des dames ou Ce cochon de Morin, de Jean Boyer - Rôle : M. Bonnel
  • 1956 : Les Lumières du soir, de Robert Vernay - Rôle : Le quincailler
  • 1956 : Fernand Cow-boy, de Guy Lefranc - Rôle : Le shérif
  • 1956 : La vie est belle, de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault - Rôle : Le directeur
  • 1956 : Club de femmes de Ralph Habib - Rôle : Le notaire
  • 1957 : Nous autres à Champignol, de Jean Bastia - Rôle : M. Dugenest
  • 1957 : À pied, à cheval et en voiture, de Maurice Delbez - Rôle : M. Guillard
  • 1957 : Ce joli monde, de Carlo Rim - Rôle : Le commandant des scouts
  • 1957 : Le Coin tranquille ou Déshabillez-vous, mesdames, de Robert Vernay - Rôle : M. Mathieu, le propriétaire
  • 1957 : Donnez-moi ma chance ou Piège à filles, de Léonide Moguy - Rôle : M. Saint-Vallier
  • 1957 : Une Parisienne, de Michel Boisrond - Rôle : M. d'Herblay
  • 1957 : Quelle sacrée soirée ou Nuit blanche et rouge à lèvres, de Robert Vernay - Rôle : Le colonel Charles Dupont
  • 1957 : Ah! quelle équipe, de Roland-Jean Quignon - Rôle : M. Baton
  • 1957 : L'Auberge en folie, de Pierre Chevalier - Rôle : M. Portafaux, le voisin grincheux
  • 1957 : Mademoiselle et son gang, de Jean Boyer - Rôle : L'inspecteur Bourdieux
  • 1957 : Une nuit au Moulin Rouge, de Jean-Claude Roy - Rôle : M. Gaston Guillaumet
  • 1957 : La Peau de l'ours, de Claude Boissol - Rôle : Le commissaire Reboux
  • 1958 : La Moucharde, de Guy Lefranc - Rôle : Maître Perceval
  • 1958 : C'est la faute d'Adam, de Jacqueline Audry - Rôle : Le comte Antoine de Casembon
  • 1958 : Le Désir mène les hommes, de Mick Roussel - Rôle : Le parrain
  • 1958 : Sacrée jeunesse, de André Berthomieu - Rôle : M. Orville, l'assureur
  • 1958 : Suivez-moi jeune homme, de Guy Lefranc - Rôle : M. Robillard, le directeur de l'agence de détectives
  • 1958 : À pied, à cheval et en spoutnik, de Jean Dréville - Rôle : Le maire du village
  • 1958 : La Loi, c'est la loi (Legge e legge), de Christian Jaque - Rôle : Le gendarme Malandin
  • 1959 : Marie-Octobre, de Julien Duvivier : M. Étienne Vandamme, contrôleur des contributions
  • 1959 : Le Gendarme de Champignol, de Jean Bastia - Rôle : Le capitaine de gendarmerie Raspec
  • 1959 : Archimède le clochard, de Gilles Grangier – Rôle : Le commandant en retraite Brossard
  • 1959 : Faibles femmes, de Michel Boisrond - Rôle : M. Edouard Maroni, le père d'Hélène
  • 1959 : Babette s'en va-t-en guerre, de Christian-Jaque - Rôle : Gustave, le patron
  • 1959 : Voulez-vous danser avec moi ?, de Michel Boisrond - Rôle : M. Albert Decauville-Lachené, banquier
  • 1959 : Houla-Houla, de Robert Darène - Rôle : M. Dorand
  • 1959 : Soupe au lait, de Pierre Chevalier - Rôle : M. Antoine Berthaut, maître d'armes
  • 1959 : Nathalie, agent secret, d'Henri Decoin - Rôle : M. Pierre Darbond
  • 1960 : Marie des isles, de Georges Combret - Rôle : Baracuda, le pirate
  • 1960 : Certains l'aiment froide ou Les Râleurs font leur beurre, de Jean Bastia - Rôle : Maitre Leboiteux, notaire
  • 1960 : La Française et l'Amour, film à sketches – Rôle : Le colonel Chappe, dans le sketch l'Enfance, réalisé par Henri Decoin
  • 1960 : Les Portes claquent, de Jacques Poitrenaud et Michel Fernaud - Rôle : André Costier, le père
  • 1961 : À rebrousse-poil ou Les Piqués ou Les Mordus, de Pierre Armand - Rôle : Le colonel irascible
  • 1961 : Le Masque de fer, d'Henri Decoin - Rôle : M. de Saint-Mars
  • 1962 : Snobs !, de Jean-Pierre Mocky - Rôle : Le général Pierre de Castignac
  • 1962 : L'assassin est dans l'annuaire ou Cet imbécile de Rimoldi, de Léo Joannon - Rôle : Le monsieur de l'avenue des tilleuls
  • 1962 : Comment réussir en amour, de Michel Boisrond - Rôle : Le directeur des éditions
  • 1962 : Un singe en hiver, d'Henri Verneuil – Rôle : M.. Landru (le patron du bazar)
  • 1962 : Cartouche, de Philippe de Broca - Rôle : Le sergent recruteur
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements, de Julien Duvivier - Rôle : L'inspecteur dans le sketch "Tu ne déroberas point"
  • 1962 : Jusqu'à plus soif, de Maurice Labro - Rôle : Le père Soulage
  • 1962 : Conduite à gauche, de Guy Lefranc - Rôle : Francis
  • 1962 : Les Filles de La Rochelle, de Bernard Deflandre - Rôle : Le roi Charles VI
  • 1962 : Les Mystères de Paris, d'André Hunebelle - Rôle : M. Pipelet, le concierge
  • 1963 : Les Veinards, film à sketches – Rôle : Le Bijoutier, dans le sketch Le Gros Lot, réalisé par Jack Pinoteau
  • 1963 : Cadavres en vacances ou "Pas si folles les guêpes", de Jacqueline Audry - Rôle : Le commissaire Mercadier
  • 1963 : Coup de bambou, de Jean Boyer - Rôle : Le docteur Séverin
  • 1963 : Règlements de comptes, de Pierre Chevalier - Rôle : M. Léger
  • 1963 : Une blonde comme ça ou "Miss Shumway jette un sort", de Jean Jabely - Rôle : M. Léopold Shumway
  • 1963 : À toi de faire mignonne, de Bernard Borderie - Rôle : Le général Jean Walker
  • 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret, de Jean-Charles Dudrumet - Rôle : Le commissaire Mouton
  • 1963 : La Chaste Suzanne (La casta Susana), de Luis-César Amadori - Rôle : Pomarel
  • 1963 : La Mer à boire (Mare matto), de Renato Castellani - Rôle : L'avocat
  • 1963 : Clémentine chérie, de Pierre Chevalier - Rôle : Le concierge F.B.I
  • 1963 : L'assassin connaît la musique..., de Pierre Chenal - Rôle : Papa Duvillard
  • 1963 : Trois de perdues (Tre piger i Paris), film inédit de Gabriel Axel - Rôle : M. Maurice
  • 1963 : Un coup dans l'aile - (Pour la télévision), de Claude Barma - Rôle : L'examinateur
  • 1964 : L'Âge ingrat, de Gilles Grangier – Rôle : L'estivant récalcitrant
  • 1964 : L'assassin viendra ce soir, de Jean Maley - Rôle : Le commissaire Henri Muller
  • 1964 : Que personne ne sorte, d'Yvan Govar - Rôle : Le révérend Murdoch
  • 1964 : L'Étrange Auto-stoppeuse, film inédit de Jean Darcy et Raoul André - Rôle : (?)
  • 1964 : Le Petit Monstre, film inédit de Jean-Paul Sassy - Rôle : (?)
  • 1964 : Patate, de Robert Thomas - Rôle : M. Michalon
  • 1964 : Les Barbouzes, de Georges Lautner – Rôle : Le colonel Lanoix
  • 1964 : Les Mordus de Paris, de Pierre Armand - Rôle : (?)
  • 1964 : La Chasse à l'homme, d'Edouard Molinaro - Rôle : Le beau-père
  • 1965 : Merveilleuse Angélique, de Bernard Borderie - Rôle : Bourjus, l'aubergiste
  • 1965 : Le Majordome, de Jean Delannoy – Rôle : Maître de Royssac, avocat général
  • 1965 : Sursis pour un espion, de Jean Maley - Rôle : (?)
  • 1965 : Pas de caviar pour tante Olga, de Jean Becker - Rôle : Edouard, le valet de chambre
  • 1965 : L'Or du duc, de Jacques Baratier - Rôle : Le général de Bonneguerre
  • 1965 : Un milliard dans un billard, de Nicolas Gessner - Rôle : (?)
  • 1965 : La Misère et la gloire - (Pour la télévision, tourné en deux parties), d'Henri Spade - Rôle : M. Deviolaine
  • 1965 : La Queue du diable - (Pour la télévision), d'André Leroux - Rôle : (?)
  • 1966 : Le Jardinier d'Argenteuil, de Jean-Paul Le Chanois – Rôle : Le patron du restaurant
  • 1966 : La Ligne de démarcation, de Claude Chabrol - Rôle : Eugène Menetru, patron du café
  • 1966 : Le Grand Restaurant, de Jacques Besnard – Rôle : Le ministre de l'Intérieur
  • 1966 : Les Combinards (La fabbrica dei soldi : Sketch: Imbroglio d'amore), de Jean-Claude Roy - Rôle : Le commissaire
  • 1967 : Deslouettes père et fils, feuilleton télévisé en 6 épisodes de 25 min, d'Arlen Papazian et Claude Robrini - Rôle : (?)
  • 1967 : Les Créatures du bon-dieu, série télévisée de Jean Laviron – Apparaît dans l'épisode le Chat de Brest - Rôle : (?)
  • 1968 : Ambroise Paré, la défaite (télévision), d'Éric Le Hung – Rôle : Vialot, le barbier
  • 1968 : Les Dossiers de l'agence O, série télévisée en 13 épisodes de Jean Salvy et Marc Simenon – Rôle : L'inspecteur Bichon. Apparaît dans les épisodes 1 (le Prisonnier de Lagny), 4 (la Cage d'Émile), 5 (le Docteur Tant-pis), 7 (l'Étrangleur de Montigny) et 10 (l'Arrestation du musicien).
  • 1969 : Un merveilleux parfum d'oseille, de Renaldo Bassi – Rôle : Guillaume de Kerfuntel
  • 1969 : Jacquou le croquant, feuilleton télévisé en 6 épisodes de 90 min, de Stellio Lorenzi – Rôle : La Ramée
  • 1969 : La Honte de la famille, de Richard Balducci – Rôles : Murato/le commissaire
  • 1969 : Sainte Jeanne de Claude Loursais, téléfilm diffusé en deux parties, adapté de la pièce éponyme de George Bernard Shaw - Rôle : La Trémoille
  • 1970 : Le fauteuil hanté, réalisé par Pierre Bureau – Rôle : Raymond de la Beyssière
  • 1970 : Les Novices, de Guy Casaril – Rôle : Le vieux client sadique
  • 1971 : Jeunes Filles bien sous tous rapports (Das Bumsfidele Internat), de Norbert Terry – Rôle : Le professeur Tissot
  • 1971 : Quentin Durward, feuilleton télévisé de Gilles Grangier – Rôle : Sir Ludovic Lesly
  • 1971 : Mais qui m'a donc fait ce bébé ?, de Michel Gérard - Rôle : M. Marchand
  • 1972 : Le Viager, de Pierre Tchernia – Rôle : Le grand-père Galipeau

 

Renant Simone

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Simone Renant, de son vrai nom Georgette Buigny, est une actrice de cinéma française, née le 19 mars 1911 à Amiens (Somme) et morte le 29 mars 2004 à Garches (Hauts-de-Seine). 

Renant Simone

Fille d’un employé des Chemins de Fer et d’une patronne de bar-tabac, Simone Renant naît Georgette Buigny le 19 mars 1911, dans la ville picarde d’Amiens. Très tôt elle rêve de devenir actrice et fait ses premiers pas sur scène à douze ans pour un spectacle scolaire. Adolescente, elle persiste dans sa passion et entre au conservatoire de sa ville natale d’où elle sortira avec un premier prix. Convaincue qu’elle à trouvé sa voie, à seize ans, elle poursuit sa formation au Conservatoire de Paris. Pendant trois ans, elle apprend avec ferveur son métier, récompensée par un second prix, insuffisant pour signer un engagement à la Comédie-Française. C’est André Luguet qui lui donne sa première grande chance professionnelle en lui faisant jouer des pièces de boulevard. Elle est ensuite engagée par René Rocher au théâtre du Vieux Colombier pour interpréter les classiques. À cette époque, elle fait ses débuts au cinéma dans «La folle nuit» (1932), une petite comédie réalisée par Robert Bibal et supervisée par Léon Poirier, et épouse le journaliste Charles Gombault en 1933. Ils divorceront quatre ans plus tard.

Simone Renant est belle, élégante et son charme naturel attire de plus en plus les professionnels du Septième Art. Très accaparée par la scène, la comédienne rencontre le cinéaste Christian-Jaque (son mari de 1938 à 1940) et finie par accepter les propositions cinématographique dès la seconde moitié des années trente. Le réalisateur offre à Simone des rôles de premier plan dans «L’école des journalistes» (1936) avec Armand Bernard et dans «Les pirates du rail» (1937) auprès de Charles Vanel et Erich von Stroheim. Elle est également Madame Du Barry dans «Les perles de la couronne» (1937) coréalisé par Christian-Jaque et Sacha Guitry.

Jusqu’en 1980, le nom de Simone Renant est à l’affiche d’une quarantaine de films. Elle travaille, entres-autres, pour: Georges Lacombe dans «Elles étaient douze femmes» (1940), Jacques de Baroncelli dans «La duchesse de Langeais» (1941), Maurice Tourneur «Mam’zelle Bonaparte» (1941) et Claude Autant-Lara dans «Lettres d’amour» (1942). Elle retrouve Christian-Jaque pour «Voyage sans espoir» (1943) avec Jean Marais et joue son meilleur rôle en 1947, celui de la photographe Dora Monier, dans «Quai des Orfèvres» aux côtés de Louis JouvetSuzy DelairBernard Blier, superbement mis en scène par Henri-Georges Clouzot. Elle fait une incursion dans le cinéma italien dans «Le fils de Lagardère» avec Rossano Brazzi et tourne pour la MGM dans «Boulevard de Paris» de Mitchell Leisen. Par la suite, Simone Renant apparaît dans les fresques historiques de Sacha Guitry «Napoléon» (1954) et «Si Paris nous était conté» (1955) et elle donne notamment la réplique à: Pierre Fresnay dans «Les œufs de l’autruche» (1956), Paul Meurisse dans «Echec au porteur» (1957), Gérard Philipe dans «Les liaisons dangereuses» (1959) et Jean-Paul Belmondo dans «L’homme de Rio» (1963).

Mariée depuis 1975, au producteur Alexandre Mnouchkine, Simone Renant achève sa carrière cinématographie en interprétant la mère de Alain Delon dans «Trois hommes à abattre» en 1980. Elle se produit encore sur scène avant de s’éloigner définitivement. Atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis une dizaine d’années, celle qui en son temps incarna la quintessence de la grâce et de l’élégance à la Française, disparaît le 29 mars 2004, dans une maison médicalisée de Garches, en région parisienne.

videoFilmographie

  • 1932 : La Folle Nuit de Robert Bibal et Léon Poirier
  • 1935 : Escale de Louis Valray
  • 1936 : La Moule de Jean Delannoy - court-métrage
  • 1936 : On ne roule pas Antoinette de Paul Madeux et Christian-Jaque
  • 1936 : L'Ange du foyer de Léon Mathot
  • 1936 : L'École des journalistes de Christian-Jaque
  • 1936 : La Mystérieuse Lady de Robert Péguy
  • 1937 : Les Pirates du rail de Christian-Jaque : Marie Pearson
  • 1937 : Les Perles de la couronne de Sacha Guitry et Christian-Jaque : la comtesse du Barry
  • 1940 : Elles étaient douze femmes de Georges Lacombe : Gaby
  • 1941 : Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur
  • 1942 : La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli, d'après le roman d'Honoré de Balzac : Émilie de Fontaine
  • 1942 : Lettres d'amour de Claude Autant-Lara
  • 1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Huguette
  • 1943 : Domino de Roger Richebé : Laurette
  • 1943 : Voyage sans espoir de Christian-Jaque : Marie-Ange
  • 1945 : L'Ange qu'on m'a donné de Jean Choux
  • 1946 : La Tentation de Barbizon de Jean Stelli : Angel / Eva Parker
  • 1946 : Le Mystérieux Monsieur Sylvain de Jean Stelli
  • 1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot : Dora Monier
  • 1948 : Après l'amour de Maurice Tourneur
  • 1948 : Bal Cupidon de Marc-Gilbert Sauvajon
  • 1950 : Pas de pitié pour les femmes de Christian Stengel
  • 1950 : L'Homme de joie de Gilles Grangier
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon
  • 1951 : Le Fils de Lagardère de Fernando Cerchio
  • 1953 : La nuit est à nous de Jean Stelli
  • 1954 : Boulevards de Paris de Mitchell Leisen
  • 1954 : Escale à Orly de Jean Dréville
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry et Eugène Lourié - scène coupée au montage -
  • 1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Marquise de V...
  • 1957 : Les Œufs de l'autruche de Denys de La Patellière
  • 1958 : Sans famille de André Michel
  • 1958 : Échec au porteur de Gilles Grangier : Denise Giraucourt
  • 1958 : Faibles Femmes de Michel Boisrond : Marguerite Maroni, la mère d'Hélène
  • 1959 : Les Liaisons dangereuses de Roger Vadim : Mme Volanges
  • 1960 : La Française et l'Amour, sketch La Femme seule de Jean-Paul Le Chanois
  • 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara : Charlotte de Trémolle
  • 1961 : Cadavres en vacances de Jacqueline Audry
  • 1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca : Lola, la chanteuse de cabaret
  • 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : l'amie de Françoise
  • 1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : Suzanne
  • 1980 : Trois hommes à abattre de Jacques Deray : la mère de Michel Gerfaut

Télévision3Télévision

  • 1954 : Nous irons à Valparaiso de Claude Barma
  • 1961 : Les Parents terribles de Jean Cocteau, réalisation Jean-Paul Carrère
  • 1965 : Quelle famille ! de Roger Pradines
  • 1975 : Aurore et Victorien de Jean-Paul Carrère
  • 1979 : Le Petit Théâtre d'Antenne 2 : La Belette de Georges Ferraro
  • 1983 : Liberté-liberté d'Alain Dhouailly

ThéâtreThéâtre

  • 1933 : Le Bonheur d'Henry Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Gymnase
  • 1935 : Margot d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre Marigny
  • 1935 : Y'avait un prisonnier de Jean Anouilh, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1937 : Les Vignes du seigneur de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre de la Michodière
  • 1937 : Baignoire B. de Maurice Diamant-Berger, mise en scène Jean Wall, Théâtre Marigny
  • 1938 : Femmes de Clare Boothe, adaptation Jacques Deval, mise en scène Jane Marnac et Juliette Delannoy, Théâtre Pigalle
  • 1939 : Roi de France de Maurice Rostand, mise en scène Harry Baur, Théâtre de l'Œuvre
  • 1942 : Une jeune fille savait d'André Haguet, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1944 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, mise en scène Jean Darcante, Palace
  • 1946 : Jeux d'esprits de Noel Coward, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de la Madeleine
  • 1947 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, Théâtre de l'Athénée
  • 1950 : Le Voyage d'Henry Bataille, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1950 : Victor d'Henry Bernstein, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1953 : Treize à table de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Capucines
  • 1956 : La Gueule du loup de Stephen Wendt Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Porte Saint-Martin
  • 1957 : Patate de Marcel Achard, mise en scène Pierre Dux, Théâtre Saint-Georges
  • 1959 : Le Cœur léger de Samuel Taylor et Cornelia Otis Skinner, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de l'Athénée
  • 1962 : Le Guilledou de Michael Clayton Hutton, mise en scène Robert Manuel, Théâtre Michel1964 : Les Œufs de l'autruche de André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Madeleine

Au théâtre ce soir

  • 1967 : Treize à table de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Les Œufs de l'autruche d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1975 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII

 


Maupi Marcel

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Marcel Maupi, de son vrai nom Marcel Louis Alexandre Barberin, est un acteur français né le 6 novembre 1881 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 10 janvier 1949 à Antibes (Alpes-Maritimes). 

Maupi Marcel

Marcel Maupi fait ses premiers pas sur les scènes de music-hall de la région toulonnaise au début du XXe siècle, aux côtés de Raimu, avec qui il forme un tandem comique et à qui il devra sa carrière cinématographique, riche de près d'une centaine de films : se sentant seul à Paris au début des années 1930, le grand comédien fait venir son vieux compagnon et l'impose dans la distribution de ses films.

Maupi, qui est petit et malingre mais plein de malice et de verve provençale, s'affirme grâce aux dialogues de Marcel Pagnol (La Femme du boulanger, Le Schpountz, La Fille du puisatier). Il demeure entre autres le mémorable chauffeur du « ferryboîte » de la Trilogie marseillaise, qu'il crée sur scène avant de reprendre son rôle au cinéma dans Fanny (1932) et César (1936).

Filmographie

  • 1927 : Mon Paris d'Albert Guyot
  • 1928 : Le Sous-marin de cristal de Marcel Vandal
  • 1929 : Noces d'argent de Maurice Champreux - court métrage -
  • 1930 : Maison de danses de Maurice Tourneur
  • 1931 : Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret : Un machiniste
  • 1931 : La Dame de chez Maxim's de Alexander Korda - Le sous-préfet
  • 1932 : Fanny de Marc Allégret - Innocent Mangiapan, le chauffeur du Ferry-Boat
  • 1932 : Le Picador de Jaquelux
  • 1932 : Plaisirs de Paris de Edmond T. Gréville
  • 1932 : La Merveilleuse Journée de Robert Wyler et Yves Mirande - Octave
  • 1932 : Mirages de Paris de Fedor Ozep - José
  • 1933 : Le Sexe faible de Robert Siodmak - le faux policier
  • 1933 : Roger la honte de Gaston Roudès - L'inspecteur
  • 1933 : Le Maître de forges de Fernand Rivers
  • 1933 : La Prison de Saint-Clothaire de Pierre-Jean Ducis - court métrage -
  • 1933 : Mauvaise Graine de Billy Wilder - L'homme au Panama
  • 1933 : Le Tendon d'Achille de Christian-Jaque - court métrage -
  • 1933 : D'amour et d'eau fraîche de Félix Gandera
  • 1934 : Tartarin de Tarascon de Raymond Bernard - tastevin
  • 1934 : Dactylo se marie de René Pujol - le chauffeur
  • 1934 : Le Cavalier Lafleur de Pierre-Jean Ducis - Le garçon d'hôtel
  • 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandera - Le grand Salé
  • 1934 : Minuit, place Pigalle de Roger Richebé
  • 1934 : Tobaggan de Henri Decoin
  • 1934 : Le Chéri de sa concierge de Guarino-Glavany
  • 1934 : Monsieur le vagabond de Edmond T. Gréville - court métrage -
  • 1935 : Gaspard de Besse d'André Hugon - Tirebouchon
  • 1935 : Coup de vent de Jean Dréville et Giovacchino Forzano - M. Goulard
  • 1935 : Ferdinand le noceur de René Sti - Casimir
  • 1935 : Les Deux Docteurs de Pierre-Jean Ducis - court métrage -
  • 1935 : Jim Bougne, boxeur de Henri Diamant-Berger - court métrage -
  • 1936 : César de Marcel Pagnol - Le chauffeur
  • 1936 : La Belle Équipe de Julien Duvivier - Un copain
  • 1936 : L'Ange du foyer de Léon Mathot - M. Godard
  • 1936 : Les Jumeaux de Brighton de Claude Heymann - Le garde du corps
  • 1936 : La Course à la vertu de Maurice Gleize
  • 1936 : Le Mioche de Léonide Moguy - Marius Rabut
  • 1936 : His First Offence de Herbert Mason - L'homme au Panama
  • 1937 : Vous n'avez rien à déclarer ? de Léo Joannon - Un client au "Noir et Blanc"
  • 1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier - Le cireur
  • 1937 : L'Étrange Monsieur Victor de Jean Grémillon - Rémi
  • 1937 : Les Pirates du rail de Christian-Jaque - Titin
  • 1937 : Le Schpountz de Marcel Pagnol - Le barman
  • 1937 : À Venise, une nuit de Christian-Jaque - Le barman
  • 1937 : Balthazar de Pierre Colombier
  • 1937 : Un scandale aux Galeries de René Sti - Le liftier
  • 1938 : Le Dompteur de Pierre Colombier
  • 1938 : Les Nouveaux Riches de André Berthomieu - Jules
  • 1938 : Noix de coco de Jean Boyer - Colleville
  • 1938 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol - barnabé
  • 1939 : Angelica de Jean Choux - Domingo
  • 1939 : Campement 13 de Jacques Constant - Un marinier
  • 1939 : Dernière Jeunesse de Jeff Musso - "La Puce" le jockey
  • 1939 : Le Président Haudecoeur de Jean Dréville - le jardinier
  • 1940 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol - Le commis du bazar "Mazel"
  • 1940 : Ceux du ciel de Yvan Noé
  • 1940 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier
  • 1940 : Le Roi des galéjeurs de Fernand Rivers
  • 1941 : Parade en sept nuits de Marc Allégret - Frisemotte, le garagiste
  • 1941 : Le Dernier des six de Georges Lacombe - Le régisseur
  • 1941 : Péchés de jeunesse de Maurice Tourneur - Le commissaire
  • 1941 : Premier Rendez-vous de Henri Decoin - Le chauffeur de faxi
  • 1941 : Premier bal de Christian-Jaque - Mélik
  • 1941 : Caprices de Léo Joannon - Le chauffeur de taxi
  • 1941 : Croisières sidérales de André Zwobada - Le policier
  • 1942 : L'Arlésienne de Marc Allégret - L'équipage
  • 1942 : Le Bienfaiteur de Henri Decoin - Jambe d'Azur
  • 1942 : Malaria de Jean Gourguet - Zanzi
  • 1942 : La Fausse Maîtresse de André Cayatte - Bellemain
  • 1942 : La Chèvre d'or de René Barberis - l'aubergiste
  • 1943 : Voyage sans espoir de Christian-Jaque - Le barman
  • 1945 : La Fiancée des ténèbres de Serge de Poligny - Le facteur
  • 1945 : Le Roi des resquilleurs de Jean-Devaivre - Le médecin
  • 1945 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier - Le garagiste
  • 1945 : L'Aventure de Cabassou de Gilles Grangier - Motto
  • 1945 : Les Gueux au paradis de René Le Hénaff - Le coiffeur
  • 1945 : Le Guardian de Jean de Marguenat
  • 1945 : Une femme coupée en morceaux de Yvan Noé
  • 1946 : Fausse Identité de André Chotin
  • 1946 : Parade du rire de Roger Verdier
  • 1946 : Le Voleur se porte bien de Jean Loubignac - M. Reboul
  • 1947 : Colomba de Émile Couzinet
  • 1947 : Le Mariage de Ramuntcho de Max de Vaucorbeil - L'oncle
  • 1947 : Une nuit à Tabarin de Karel Lamač - Le maître de ballet
  • 1947 : Coups de soleil de Marcel Martin - court métrage -
  • 1948 : Deux Amours de Richard Pottier - Dominique
  • 1948 : Le Signal rouge de Ernst Neubach - Le contremaître
  • 1948 : La vie est un rêve de Jacques Séverac
  • 1949 : L'École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois - M. Alexandre, le pharmacien

Théâtre

  • 1931 : Fanny de Marcel Pagnol, mise en scène Harry Baur, Théâtre de Paris
  • 1933 : Un homme du Nord de Charles Méré, mise en scène André Brulé, Théâtre Marigny

 

Mathis Milly

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Milly Mathis, de son vrai nom Émilienne Tomasini, est une actrice française née le 8 septembre 1901 à Marseille (Bouches-du-Rhône ) et décédée le 30 mars 1965 à Salon-de-Provence. Elle est inhumée à Marseille au cimetière Saint-Pierre. Elle restera à tout jamais, dans la mémoire collective, la « Tante Claudine » émotive de la trilogie marseillaise cinématographique de Marcel Pagnol.

Mathis Milly

videoFilmographie

  • 1930 : Méphisto, de Henri Debain et Georges Vinter
  • 1931 : Après l'amour de Léonce Perret
  • 1931 : Atout Cœur de Henry Roussell
  • 1931 : Marius, de Alexander Korda
  • 1931 : Paris Méditerranée de Joe May
  • 1931 : Le Roi du camembert, de Antoine Mourre
  • 1931 : Le Roi du cirage de Pierre Colombier
  • 1932 : L’Amour et la Veine, de Monty Banks
  • 1932 : Fanny, de Marc Allégret
  • 1932 : La Merveilleuse Journée, de Robert Wyler et Yves Mirande : La pharmacienne
  • 1932 : Simone est comme ça, de Karl Anton
  • 1932 : Ah ! quelle gare !, de René Guissart
  • 1932 : Maquillage, de Karl Anton
  • 1932 : Moune et son Notaire, de Hubert Bourlon
  • 1932 : Prenez garde à la Peinture, de Henri Chomette
  • 1932 : Madame Salamandre, voyante de Jean Margueritte - court métrage -
  • 1932 : Chassé-croisé de Maurice Diamant-Berger - court métrage -
  • 1933 : L'Illustre Maurin, de André Hugon
  • 1933 : Du haut en bas, de Georg Wilhelm Pabst
  • 1933 : Le Scandale, de Marcel L'Herbier
  • 1933 : C'était un Musicien, de Fred Zelnick et Maurice Gleize
  • 1933 : D'amour et d'eau fraîche, de Félix Gandéra
  • 1933 : La Prison Saint-Clothaire de Pierre-Jean Ducis - court métrage -
  • 1934 : Tartarin de Tarascon, de Raymond Bernard
  • 1934 : Lac aux Dames, de Marc Allégret
  • 1934 : La crise est finie, de Robert Siodmak
  • 1934 : Justin de Marseille, de Maurice Tourneur
  • 1934 : Deux mille deux cent vingt deux CF 2 de Victor de Fast - court métrage -
  • 1934 : Série 7 No 77777 de Victor de Fast - court métrage -
  • 1935 : Amants et Voleurs, de Raymond Bernard
  • 1935 : Lune de miel, de Pierre-Jean Ducis
  • 1935 : Bout de Chou, de Henry Wulschleger
  • 1935 : Juanita, de Pierre Caron
  • 1935 : Gaspard de Besse, de André Hugon : Toinon
  • 1935 : Arènes joyeuses, de Karl Anton
  • 1935 : Suivez le guide de Jean de Marguenat - court métrage -
  • 1935 : La main passe de André Hugon - court métrage -
  • 1935 : Les frères Brothers de Pablo Labor - court métrage -
  • 1935 : A la manière de... de Pierre Laborde - court métrage -
  • 1935 : Américan-bar de Andrew F. Brunelle - court métrage -
  • 1936 : Une femme qui se partage, de Maurice Cammage
  • 1936 : Gigolette, de Yvan Noé
  • 1936 : La Petite Dame du wagon-lit, de Maurice Cammage
  • 1936 : L’École des Journalistes, de Christian-Jaque
  • 1936 : Samson, de Maurice Tourneur
  • 1936 : Avec le sourire, de Maurice Tourneur
  • 1936 : Prête-moi ta femme, de Maurice Cammage
  • 1936 : Enfants de Paris, de Gaston Roudès
  • 1936 : La Rose effeuillée, de Georges Pallu
  • 1936 : Jacques et Jacotte, de Robert Péguy
  • 1936 : Prends la route, de Jean Boyer et Louis Chavance
  • 1936 : Notre-Dame d'Amour, de Pierre Caron
  • 1936 : Le Mioche, de Léonide Moguy
  • 1936 : César, de Marcel Pagnol
  • 1936 : Blanchette, de Pierre Caron
  • 1937 : La Maison d'en face, de Christian-Jaque
  • 1937 : La Fessée, de Pierre Caron
  • 1937 : Un carnet de bal, de Julien Duvivier
  • 1937 : Liberté, de Jean Kemm
  • 1937 : Regain, de Marcel Pagnol
  • 1937 : Franco de port, de Dimitri Kirsanoff
  • 1937 : Les Gangsters de l’exposition, de Émile G. de Meyst
  • 1937 : Un meurtre a été commis, de Claude Orval
  • 1937 : Un soir à Marseille, de Maurice de Canonge
  • 1938 : Nuits de prince, de Wladimir Strijewski
  • 1938 : J'étais une aventurière, de Raymond Bernard
  • 1938 : Légions d'Honneur, de Maurice Gleize
  • 1938 : Gargousse, de Henry Wulschleger
  • 1938 : Les Trois Artilleurs à l'opéra, de André Chotin
  • 1938 : Champions de France, de Willy Rozier
  • 1938 : Cavalcade d'amour, de Raymond Bernard
  • 1938 : Grand-père, de Robert Péguy
  • 1938 : Vous seule que j’aime, de Henri Fescourt
  • 1938 : Le moulin dans le soleil, de Marc Didier
  • 1939 : Tourbillon de Paris, de Henri Diamant-Berger
  • 1939 : Une main a frappé, de Gaston Roudès
  • 1939 : Jeunes filles en détresse , de Georg Wilhelm Pabst : la mère d'Alice
  • 1939 : Pièges, de Robert Siodmak
  • 1940 : La Fille du puisatier, de Marcel Pagnol
  • 1940 : La Nuit merveilleuse, de Jean-Paul Paulin
  • 1940 : Un chapeau de paille d'Italie, de Maurice Cammage
  • 1940 : Chambre 13, de André Hugon
  • 1941 : La Troisième Dalle, de Michel Dulud
  • 1941 : Parade en sept nuits, de Marc Allégret : Mme Esprit
  • 1941 : Trois Argentins à Montmartre, de André Hugon
  • 1941 : Mélodie pour toi, de Willy Rozier
  • 1941 : La Prière aux étoiles de Marcel Pagnol - Film resté inachevé -
  • 1941 : Tobie est un ange de Yves Allégret - Film inédit qui a été détruit -
  • 1942 : Cap au large, de Jean-Paul Paulin
  • 1942 : Simplet, de Fernandel et Carlo Rim
  • 1943 : Coup de tête, de René Le Hénaff
  • 1944 : Bifur 3, de Maurice Cam
  • 1946 : Le Charcutier de Machonville, de Vicky Ivernel
  • 1948 : Le Voleur se porte bien, de Jean Loubignac
  • 1948 : Toute la famille était là !, de Jean de Marguenat
  • 1948 : La vie est un rêve, de Jacques Séverac
  • 1949 : Ronde de nuit, de François Campaux
  • 1949 : Envoi de Fleurs, de Jean Stelli
  • 1950 : Le Trésor de Cantenac, de Sacha Guitry
  • 1950 : Topaze, de Marcel Pagnol
  • 1950 : Bibi Fricotin, de Marcel Blistène
  • 1950 : Bouquet de joie, de Maurice Cam
  • 1950 : Le Bagnard, de Willy Rozier
  • 1951 : Au Pays du Soleil, de Maurice de Canonge
  • 1951 : Les amants maudits, de Willy Rozier
  • 1951 : Ce coquin d'Anatole, de Émile Couzinet
  • 1951 : Vol avec extraction - court métrage -
  • 1952 : Le Passage de Vénus, de Maurice Gleize
  • 1952 : Manon des sources, de Marcel Pagnol
  • 1952 : Des quintuplés au pensionnat, de René Jayet
  • 1953 : Trois Jours de bringue à Paris, de Émile Couzinet
  • 1954 : Le Collège en folie, de Henri Lepage
  • 1956 : L'Eau vive, de François Villiers
  • 1957 : Trois de la marine, de Maurice de Canonge
  • 1957 : Nous autres à Champignol, de Jean Bastia
  • 1957 : La Blonde des Tropiques, de André Roy
  • 1957 : Le Désert de Pigalle, de Léo Joannon
  • 1958 : Arènes Joyeuses, de Maurice de Canonge
  • 1959 : Business, de Maurice Boutel

Théâtre

  • 1931 : Fanny de Marcel Pagnol, mise en scène Harry Baur, Théâtre de Paris
  • 1933 : Un homme du Nord de Charles Méré, mise en scène André Brulé, Théâtre Marigny
  • 1950 : Jeff de Raoul Praxy, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de l'Ambigu
  • 1950 : Mon bébé de Maurice Hennequin d'après Baby mine de Margaret Mayo, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de la Porte Saint-Martin
  • 1951 : La Main de César d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins, Théâtre de Paris
  • 1956 : Fabien de Marcel Pagnol, mise en scène Guy Rétoré, Théâtre des Bouffes-Parisiens

 

Lynen Robert

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Robert Lynen (né le 24 mai 1920 à Nermier, petit village du Jura et mort à Karlsruhe (Allemagne) le 1er avril 1944) est un acteur français.

Lynen RobertLynen Robert

L’enfant passe les premières années de sa vie dans sa province natale, où ses parents élèvent des animaux. En 1923, la famille s’installe à Paris où le père devient dessinateur industriel. Issu d'une famille d'artistes (son père étant peintre, sa mère chanteuse et pianiste), il est repéré à 12 ans par Julien Duvivier alors qu´il est élève à l'École du Spectacle. Après quelques essais, il est engagé pour le rôle principal de Poil de carotte (1932) avec Harry Baur. Suite au succès public du film, il devient l'enfant vedette du cinéma français. Il tourne ensuite dans quatre autres films : Le Petit Roi (1933), La Belle Équipe (1936), L'Homme du jour (1936), Un carnet de bal (1937).

Entre-temps, il joue également Rémy dans l’adaptation au cinéma de l’œuvre d’Hector Malot, Sans famille (1934). Il tourne sous la direction de Robert Siodmak le film Mollenard en 1937, puis Le fraudeur de Léopold Simons. En 1938, il rencontre Louis Jouvet dans Éducation de Prince, rencontre qui le marque : « Il est comme un grand frère qui me mène au but » dit-il. Le petit rouquin a alors 18 ans, et incarne "Le Petit Chose" d’Alphonse Daudet, filmé par Maurice Cloche, puis La vie est magnifique avec ce même réalisateur. En 1940, à 20 ans, on peut le voir dans Espoirs de Willy Rozier, puis il part pour un chantier de jeunesse et parallèlement, intègre un réseau de Résistance. En 1941, il part en tournée théâtrale et tourne son dernier film Cap au large de Jean-Paul Paulin. Il devient sous-lieutenant des Forces françaises dans le réseau "Alliance".

Il effectue de nombreuses missions avant d’être arrêté par la Gestapo à Cassis, le 7 février 1943. Torturé, il est déporté en Allemagne. Après plusieurs mois de détention et deux tentatives d'évasion, il est condamné à mort par un tribunal militaire et fusillé le 1er avril 1944 à la forteresse de Karlsruhe en Allemagne, avec quatorze autres membres de son réseau de Résistance. Il avait 23 ans. Enterré dans une fosse commune, son corps est rapatrié en France en 1947 et repose dans le carré militaire de Gentilly.

Filmographie

  • 1942 : Cap au large : Zizou
  • 1941 : Espoirs : Pierre Martin
  • 1938 : Éducation de prince : le prince Sacha
  • 1938 : Le Petit Chose : Daniel Eyssette
  • 1938 : Mollenard : Jean Mollenard
  • 1938 : La vie est magnifique
  • 1937 : Un carnet de bal : Jacques Dambreval
  • 1937 : L'Homme du jour : Milo
  • 1937 : Le Fraudeur : Théo
  • 1936 : La Belle Équipe : René
  • 1934 : Sans famille : Rémy
  • 1933 : Le Petit Roi : Michel VIII
  • 1932 : Poil de carotte : Poil de Carotte

Théâtre

  • 1938 : Juliette de Jean Bassan, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre

 

Lualdi Antonella

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Antonella Lualdi, née Antonietta De Pascale le 6 juillet 1931 à Beyrouth, au Liban, est une actrice italienne.

Lualdi Antonella

Elle naît à Beyrouth le 6 juillet 1931, son père, ingénieur civil italien, y étant chargé de la construction d'un pont et ayant épousé une Libanaise d'origine grecque. Elle y grandit en parlant couramment l'arabe, le français et l'italien. Après quelques essais au théâtre pendant cinq ans, elle commence dans un film musical Signorinella (1949) ; puis la même année elle joue dans Canzoni per le strade. Elle est immédiatement considérée comme une star au rang de Lucia Bosé et de Gina Lollobrigida. 

Dans les années 1950 elle participe à certains succès, tels Miracolo a Viggiù (1951), Ha fatto 13 (1951), La cieca di Sorrento (1952), È arrivato l'accordatore (1952), Le manteau (Il cappotto, 1952) d'Alberto Lattuada et surtout Les Vitelloni (1953) de Federico Fellini sur le tournage duquel elle rencontre Franco Interlenghi, qu'elle épouse en 1955. De cette union naissent deux filles : Antonella Interlenghi, qui devient actrice à son tour, et Stella qui a participé au film Top Crack (1967).

Ils jouent tous deux dans plusieurs productions : Il più comico spettacolo del mondo (1953), Pietà per chi cade (1954) et Gli innamorati (1955). Elle travaille aussi sans son époux : A Parigi in vacanza (1957), Pères et fils (Padri e figli, 1957) de Mario Monicelli, Il colore della pelle (1959), I delfini (1960), Appuntamento ad Ischia (1960), Le désordre (Il disordine, 1962) avec Alida Valli. Elle joue Gli imbroglioni (1963), Se permettete parliamo di donne d'Ettore Scola (1964) avec Vittorio Gassman, Comizi d'amore (1965) de Pier Paolo Pasolini, Made in Italy (1965) de Nanni Loy et Un caso di coscienza (1970) de Gianni Grimaldi. Après les années 1970, elle n'obtient plus beaucoup de rôles de relief, sauf La terrazza (1980) de Scola et Tutti gli uomini di Sara (1992). En 1992, elle est engagée pour interpréter le rôle de Lucia Cordier, l`épouse d'un commissaire de police, dans la série télévisée Les Cordier, juge et flic aux côtés de Pierre Mondy.

Filmographie 

  • 1949 : Signorinella, de Mario Mattoli
  • 1950 : Pour l'amour du ciel (È più facile che un camello…), de Luigi Zampa
  • 1951 : Son dernier verdict, (L'Ultima sentenza) de Mario Bonnard
  • 1952 : Adorables Créatures, de Christian-Jaque
  • 1952 : Le Manteau (Il Cappotto), d'Alberto Lattuada
  • 1952 : Les Enfants ne sont pas à vendre, de Mario Bonnard
  • 1952 : Histoires interdites (Tre storie proibite), de Augusto Genina
  • 1953 : The Story of William Tell, de Jack Cardiff (court métrage)
  • 1953 : Pardonne-moi... (Perdonami!), de Mario Costa
  • 1953 : La Fille du régiment (Die Tochter der Kompanie), de Géza von Bolváry
  • 1954 : La Chronique des pauvres amants (Cronache di poveri amanti), de Carlo Lizzani
  • 1954 : Amours d'une moitié de siècle (Amori di mezzo secolo) épisode Napoli 43, de Roberto Rossellini
  • 1954 : Pitié pour celle qui tombe (Pietà per chi cade), de Mario Costa
  • 1954 : Prisonnière des ténèbres (La cieca di Sorrento), de Giacomo Gentilomo
  • 1954 : Repris de justice (Avanzi di galera), de Vittorio Cottafavi
  • 1954 : Le Rouge et le Noir, de Claude Autant-Lara
  • 1955 : Les Amoureux (Gli Innamorati), de Mauro Bolognini
  • 1955 : Le Souffle de la liberté (Andrea Chenier), de Clemente Fracassi
  • 1956 : Nos plus belles années (I giorni più belli), de Mario Mattoli
  • 1957 : Pères et fils (Padri e figli), de Mario Monicelli
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes, de Yves Allégret
  • 1958 : Les Jeunes Maris (Giovanni mariti), de Mauro Bolognini
  • 1958 : Le ciel brûle (Il cielo brucia), de Giuseppe Masini
  • 1958 : Mon coquin de père de Georges Lacombe
  • 1958 : Une vie, de Alexandre Astruc
  • 1958 : Polikouschka (Polikuschaka), de Carmine Gallone
  • 1959 : Délit de fuite, de Bernard Borderie
  • 1959 : J'irai cracher sur vos tombes, de Michel Gast et Christian Marquand
  • 1959 : Les Garçons (La Notte brava), de Mauro Bolognini
  • 1959 : Match contre la mort, de Claude Bernard-Aubert
  • 1959 : À double tour, de Claude Chabrol
  • 1960 : Les Dauphins (I delfini), de Francesco Maselli
  • 1960 : Je cherche une maman (Appuntamento a Ischia), de Mario Mattoli
  • 1961 : Les Mongols (I Mongolie), d'André De Toth et Leopoldo Savona
  • 1962 : Le Désordre (Il Disordine) de Franco Brusati
  • 1962 : Les Titans (Arrivano i titani), de Duccio Tessari
  • 1963 : Le Jour le plus court (Il giorno piu corto) de Bruno Corbucci
  • 1963 : La Rue des amours faciles (Via Margutta) de Mario Camerini
  • 1964 : Les Possédées du démon (Delitto allo specchio) de Jean Josipovici et Ambrogio Molteni
  • 1964 : Le Repas des fauves, de Christian-Jaque
  • 1964 : Parlons femmes (Se Permettete parliamo di donne) de Ettore Scola
  • 1964 : Les Fils du Cid (I cento cavalieri) de Vittorio Cottafavi
  • 1965 : L'Enfant du cirque (Il figlio del circo) de Sergio Grieco
  • 1966 : Surcouf, le tigre des sept mers (Surcouf, l'eroe dei sette mari), de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland
  • 1966 : Go, go, play-boy (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
  • 1966 : Tonnerre sur l'océan Indien (Il Grando colpo di Surcouf) de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland
  • 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres, de Claude Sautet
  • 1985 : Une épine dans le cœur d'Alberto Lattuada
  • 1989 : Diritto di vivere de Edmund Purdom
  • 1994 : Néfertiti, la fille du soleil (Nefertiti, figlia del sole) de Guy Gilles
  • 2010 : La bella società de Gian Paolo Cugno

Télévision

  • 1969 : D'Artagnan de Claude Barma : Milady de Winter
  • 1973 : Lucien Leuwen, téléfilm de Claude Autant-Lara : Madame d'Hocquincourt
  • 1978 : La Corde au cou de Marcel Moussy (série télévisée) : Comtesse de Claudieuse
  • 1978 : Les Eygletière de René Lucot & Louis A. Pascal (série télévisée) : Carole
  • 1988 : Guerra di spie de Duccio Tessari
  • 1991 : Tango Bar (Téléfilm) : Tanya
  • 1994 : Chèques en boîte de Nicolas Gessner : Yvonne
  • 2000 : On n'a qu'une vie de Jacques Deray
  • 1992 - 2005 : Les Cordier, juge et flic - saisons 1 à 13 (plusieurs réalisateurs) : Lucia Cordier
  • 2005 - 2007 : Commissaire Cordier (plusieurs réalisateurs) : Lucia Cordier

Demongeot Mylène

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Mylène Demongeot, nom de scène de Marie-Hélène Demongeot, née le 29 septembre 1935 à Nice (France), est une actrice et productrice française.

 

Demongeot Mylène Demongeot Mylène

De mère ukrainienne et niçoise par sa grand-mère, elle a 13 ans lorsque sa famille s'installe à Paris. Elle apprend le piano avec Marguerite Long et Yves Nat et s'inscrit par ailleurs au cours Simon qu’elle quitte pour suivre celui de Marie Ventura. Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires et tombe amoureuse du photographe Henri Coste (1926-2011) qu’elle rencontre en 1956. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces clichés qu’elle devra d’être remarquée par Raymond Rouleau à la recherche de « son Abigail » pour son prochain film Les Sorcières de Salem, rôle qui apporte la consécration à Mylène en 1957 à 21 ans. Henri Coste, plus âgé qu'elle et déjà marié, après avoir divorcé, devient son époux en 1958 et le reste jusqu’en 1968.

À ses débuts, sa blondeur et sa grâce mutine la font rivaliser avec une autre jeune actrice en vogue, Brigitte Bardot. Mais elle va se démarquer de ces comparaisons avec BB, avec laquelle elle partage d'ailleurs une amitié et un même amour des animaux, en diversifiant ses emplois. Elle tourne très tôt dans des productions étrangères, notamment dans Bonjour tristesse de Preminger en 1958 et surtout en Italie. De l'autre côté des Alpes, elle se hisse au rang de star très populaire dès 1959 avec le péplum La Bataille de Marathon et avec sa participation très remarquée auprès de Laurent Terzieff dans le film de Bolognini, Les Garçons.

Facilement étiquetée, à l'époque, de « blonde sensuelle », ses louables prestations dramatiques dans les films L'Inassouvie de Risi (1960) ou Le Cavalier noir (1961) de Baker seront souvent ignorées. Même quand elle change radicalement de registre avec ses rôles espiègles et attendrissants dans les élégants marivaudages de Deville (À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles), il semble que producteurs et public la préfèrent dans des séries populaires comme Les Trois Mousquetaires ou celle des Fantômas. À la fin des années 1960, lors du tournage pour la télévision d'un des épisodes des Dossiers de l'agence O, elle rencontre Marc Simenon, réalisateur et fils de l'écrivain Georges Simenon et c'est le grand amour. Pour lui, elle met sa carrière professionnelle au second plan pour le seconder dans ses productions. Ils se marient le 16 septembre 1968.

Marc Simenon décède accidentellement le 24 octobre 1999. Depuis, Mylène partage son temps entre l'écriture, son action en faveur de la cause animale, la lutte contre la pollution, la lutte contre les mines antipersonnel (Mylène est Marraine Fondatrice de l'ONG HAMAP) tandis qu'au cinéma, on retrouve sa dualité d'actrice populaire et avant-gardiste. Elle est capable de tourner aussi bien avec Michel Gérard qu'avec des auteurs comme Bertrand Blier ou Cédric Kahn ou encore de s'impliquer dans des productions courageuses et féministes comme La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec ou Victoire de Stéphanie Murat. Les années 2000 et 2010 continuent à lui offrir une diversité de rôles comme elle les affectionne : elle alterne films à succès, comme 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal, le diptyque Camping/Camping 2 de Fabien Onteniente, avec les films d'un auteur avec lequel elle est en parfaite adéquation, le réalisateur Kurde Hiner Saleem qui l’emploie successivement dans Les Toits de Paris (2007) et Si tu meurs, je te tue (2011). Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Entre septembre 2013 et juin 2014, elle est membre panéliste de l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL.

Filmographie

  • 1953 : Les Enfants de l'amour de Léonide Moguy : Nicole
  • 1955 : Frou-Frou d'Augusto Genina : la maîtresse de Cousinet-Duval
  • 1955 : Futures Vedettes de Marc Allégret : la fille qui vocalise
  • 1956 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois : la femme qui ouvre la porte
  • 1956 : Quand vient l'amour de Maurice Cloche: Micheline
  • 1956 : It's A Wonderful World de Val Guest : Georgie
  • 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : Abigail
  • 1957 : Une manche et la belle d'Henri Verneuil : Eva Dollan
  • 1958 : Bonjour tristesse d'Otto Preminger : Elsa
  • 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Virginie
  • 1958 : Cette nuit-là (Un silence de mort) de Maurice Cazeneuve : Sylvie Mallet
  • 1959 : Le vent se lève (Il vento si alza) d'Yves Ciampi : Catherine Mougins
  • 1959 : Faibles femmes de Michel Boisrond : Sabine
  • 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Ingrid
  • 1959 : La Bataille de Marathon (La battaglia di Maratona) de Jacques Tourneur : Andromède
  • 1959 : Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini : Laura
  • 1960 : Sous dix drapeaux (Sotto dieci bandiere) de Duilio Coletti : Zizi
  • 1960 : L'Inassouvie (Un amore a Roma) de Dino Risi : Anna Padoan
  • 1961 : Le Cavalier noir (The Singer Not the Song) de Roy Ward Baker : Locha
  • 1961 : L'Enlèvement des Sabines (Il ratto delle Sabine) de Richard Pottier : Réa
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires, en deux époques, Les Ferrets de la reine et La Revanche de Milady de Bernard Borderie : Milady
  • 1962 : Copacabana Palace de Steno : Zina von Raunacher
  • 1962 : Les Don Juan de la Côte d'Azur (I Don Giovanni della Costa Azzurra) de Vittorio Sala
  • 1963 : À cause, à cause d'une femme de Michel Deville : Lisette
  • 1963 : Doctor in Distress de Ralph Thomas : Sonia et Helga
  • 1963 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond : elle-même
  • 1963 : L'Appartement des filles de Michel Deville : Mélanie
  • 1963 : L'Or des Césars (Oro per i Cesari) d'André De Toth : Pénélope
  • 1964 : Fantômas d'André Hunebelle : Hélène
  • 1965 : La Case de l'oncle Tom (Onkel Toms Hütte) de Géza von Radványi : Harriet Beecher Stowe
  • 1965 : Fantômas se déchaîne d'André Hunebelle : Hélène
  • 1965 : Furia à Bahia pour OSS 117, d'André Hunebelle : Anna-Maria Sulza
  • 1966 : Go, go, play-boy (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Muriel
  • 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle : Hélène
  • 1968 : Une cigarette pour un ingénu de Gilles Grangier (film inachevé)
  • 1968 : La Marine en folie (The Private Navy of Sgt. O'Farrell) de Frank Tashlin : Gaby
  • 1969 : 12 + 1 (Una su 13) de Nicolas Gessner et Luciano Lucignani : Judy
  • 1970 : Le Champignon (L'assassin frappe à l'aube) de Marc Simenon : Anne
  • 1971 : L'Explosion de Marc Simenon : Katia
  • 1972 : Montréal blues de Pascal Gélinas
  • 1972 : Quelques arpents de neige de Denis Héroux : Laura
  • 1973 : Quand c'est parti, c'est parti (J'ai mon voyage !) de Denis Héroux : Madame De Chatiez
  • 1974 : Les Noces de porcelaine de Roger Coggio : Julia
  • 1974 : Par le sang des autres de Marc Simenon : la prostituée
  • 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Laurence
  • 1977 : La Moto qui tue (L'Échappatoire) de Claude Patin : Élisabeth
  • 1979 : Un jour un tueur (inédit en salles)4 de Serge Korber : Cécile Pallas
  • 1981 : Signé Furax de Marc Simenon : Malvina
  • 1983 : Surprise Party de Roger Vadim : Geneviève Lambert
  • 1983 : Le Bâtard de Bertrand Van Effenterre : Brigitte
  • 1983 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat : « la maîtresse »
  • 1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! de Michel Gérard : la femme sur le banc
  • 1986 : Paulette, la pauvre petite milliardaire de Claude Confortès : Madame Gulderbilt
  • 1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier : la femme du couple au lit
  • 1988 : Béruchet dit la Boulie de Béruchet : non créditée
  • 1994 : La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec : Muriel
  • 1997 : L'Homme idéal de Xavier Gélin : Guillemette
  • 1998 : Nous sommes tous des gagnants, court métrage de Claude Dray
  • 2004 : Feux rouges de Cédric Kahn : voix au téléphone (directrice de la colonie de vacances)
  • 2004 : Victoire de Stéphanie Murat : la mère
  • 2004 : 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal : Manou Berliner
  • 2006 : Camping de Fabien Onteniente : Laurette Pic
  • 2006 : La Californie de Jacques Fieschi : Katia
  • 2007 : Les Toits de Paris d'Hiner Saleem : Thérèse
  • 2009 : Tricheuse (Une famille clef en mains) de Jean-François Davy : Madame Vallardin
  • 2009 : Oscar et la dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt : Lilly
  • 2010 : Camping 2 de Fabien Onteniente : Laurette Pic
  • 2010 : Maman !, court métrage d'Hélène de Fougerolles : la mère
  • 2011 : Si tu meurs, je te tue d'Hiner Saleem : Geneviève
  • 2013 : Elle s'en va d'Emmanuelle Bercot : Fanfan

Télévision

  • 1968 : Les Dossiers de l'agence O de Marc Simenon, épisode La Cage d'Émile : Myle Holga
  • 1977 : Recherche dans l'intérêt des familles, série télévisée de Philippe Arnal, épisode Fausse manœuvre : Alcine Briant
  • 1978 : Douze heures pour mourir, téléfilm d'Abder Isker : Germaine
  • 1980 : Kick, Raoul, la moto, les jeunes et les autres, mini-série de Marc Simenon : Martine
  • 1982 : Marion, mini-série (6 épisodes) de Jean Pignol : Marion Tréguier
  • 1988 : La Diva et le Professeur, téléfilm de Steno : Fernande
  • 1992 : Vacances au purgatoire, téléfilm de Marc Simenon : Mathilde
  • 1995 : Chien et Chat, série télévisée de Philippe Galland et Marc Simenon, épisode La Faute : Annabelle Montbrial, la directrice d'agence de rencontres
  • 2005 : La Tête haute, téléfilm de Gérard Jourd'hui : La Tine
  • 2005 : Le Fantôme du lac, téléfilm de Philippe Niang : Louise Perreau
  • 2013 : La Balade de Lucie, téléfilm de Sandrine Ray : la mère de Lucie
  • 2013 : Les Mauvaises Têtes, téléfilm de Pierre Isoard : Virginie
  • 2014 : 3 Mariages et 1 coup de foudre, téléfilm de Gilles de Maistre : Mamita
  • 2014 : Des roses en hiver, téléfilm de Lorenzo Gabriele : Madeleine
  • 2014 : No Limit (saison 3) de Frédéric Berthe : la mère de Vincent

Théâtre

  • 1958 : Virage dangereux de John Boynton Priestley, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
  • 1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, théâtre de la Michodière (création)
  • 1988 : Caviar ou lentilles, adaptation de Caviale e lenticchie de Giulio Scarnicci et Renzo Tarabusi, mise en scène Jacques Rosny, Spectacle 2000
  • 1988 : Salomé d'Oscar Wilde, mise en scène Francis Sourbié, théâtre Mouffetard
  • 1992 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, mise en scène Robert Thomas
  • 1992 : Le Canard à l'orange de William Douglas-Home, mise en scène Pierre Mondy
  • 1992 : Électre, mise en scène Raymond Gérôme
  • 1992 : Un homme pressé de Bernard Chartreux, mise en scène de Jean-Pierre Vincent
  • 2000 : Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh, mise en scène Didier Long

Ferrero Anna Maria

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Anna Maria Ferrero (née Anna Maria Guerra le 18 février 1934 à Rome) est une actrice de cinéma et de théâtre italienne. Elle a choisi Ferrero comme nom d'artiste en l'honneur de son parrain, le compositeur Willy Ferrero.

Ferrero Anna Maria

Sa carrière cinématographique est active dans les années 1950 et 1960 où elle figure au générique d'une cinquantaine de films, dont deux téléfilms et notamment celui de Cime tempestose, l'adaptation du roman d'Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent. Ex-compagne de Vittorio Gassman, elle épouse en 1962 l'acteur Jean Sorel et abandonne les plateaux de tournage l'année suivante, après une ultime apparition dans le sketch Cocaina di domenica du film Controsesso, de Franco Rossi. 

Les débuts au cinéma d'Anna Maria Ferrero sont dus au hasard et à l'acteur et réalisateur Claudio Gora. Il la remarque en 1949, alors qu'elle se promène dans une rue de sa ville natale. À la recherche de la jeune fille pour son 1er film comme réalisateur3, Le Ciel est rouge (Il cielo è rosso), l'adaptation du roman éponyme de Giuseppe Berto, il l'aborde et lui propose d'effectuer des essais. Ces derniers sont concluants et, à l'âge de 15 ans, Anna Maria est engagée comme actrice dans ce film. Après ce 1er film, elle tourne dans la foulée Il conte di Sant'Elmo, de Guido Brignone et Le Christ interdit (Cristo proibito), l'unique réalisation de Curzio Malaparte.

Elle enchaîne les films, avec des rôles inégaux mais joue aux côtés d'acteurs confirmés comme Michel Simon, dans Les Deux vérités (Le due verità), Gina Lollobrigida, dans Les Infidèles (Le infedeli), Marcello Mastroianni dans La Chronique des pauvres amants (Cronache di poveri amanti), Claudia Cardinale, dans Les Dauphins (I delfini), Jean Marais, dans Le Capitaine Fracasse. Elle rencontre Vittorio Gassman en 1953 dans la compagnie théâtrale Teatro d'Arte Italiano, cocréée l'année précédente par lui et Luigi Squarzina où elle est la remplaçante dans le rôle d'Ophélie2. Une idylle amoureuse se noue entre eux et Gassman engage Anna Maria pour Kean, son 1er film comme réalisateur. Anna Maria tourne 4 autres films avec Vittorio, Guerre et paix, Le Chevalier de la violence (Giovanni dalle bande nere), Le sorprese dell'amore, de Luigi Comencini4 et L'Homme aux cent visages (Il mattatore).

Parallèlement à sa carrière au cinéma, elle est comédienne, de 1953 à 1959, au sein de la compagnie Teatro d'Arte Italiano. Elle y joue, respectivement, dans Hamlet le rôle d'Ophélie, dans Othello ou le Maure de Venise le rôle de Desdémone, dans Irma la douce, d'Alexandre Breffort, dans Ornifle ou le Courant d'air, de Jean Anouilh et dans I tromboni, de Federico Zardi. Anna Maria Ferrero épouse l'acteur Jean Sorel en 1962 et décide, l'année suivante, de mettre un terme à sa carrière cinématographique. Sa dernière apparition sur le grand écran est dans le sketch Cocaina di domenica du film Controsesso, de Franco Rossi.

Filmographie

  • 1950 : Le Ciel est rouge (Il cielo è rosso), de Claudio Gora, l'adaptation du roman éponyme de Giuseppe Berto
  • 1950 : Il conte di Sant'Elmo, de Guido Brignone
  • 1951 : Le Christ interdit (Cristo proibito), de Curzio Malaparte
  • 1951 : Les Deux vérités (Le due verità), de Maria-Luce Carlinet
  • 1951 : Demain est un autre jour (Domani è un altro giorno) de Léonide Moguy
  • 1952 : Ragazze da marito, de Eduardo De Filippo
  • 1953 : Siamo tutti inquilini, de Mario Mattoli
  • 1953 : Napoletani a Milano, de Eduardo De Filippo
  • 1953 : Febbre di vivere, de Claudio Gora
  • 1953 : Les Infidèles (Le infedeli), de Mario Monicelli et Steno
  • 1953 : Des gosses de riches (Fanciulle di lusso), de Bernard Vorhaus
  • 1953 : Les Vaincus (I vinti), de Michelangelo Antonioni
  • 1953 : Les Amants de Villa Borghese (Villa Borghese), de Vittorio De Sica et Gianni Franciolini
  • 1953 : Verdi (Giuseppe Verdi), de Raffaello Matarazzo
  • 1954 : La Chronique des pauvres amants (Cronache di poveri amanti), de Carlo Lizzani, l'adaptation du roman éponyme de Vasco Pratolini
  • 1955 : Totò e Carolina, de Mario Monicelli
  • 1955 : La Rivale, d'Anton Giulio Majano
  • 1955 : La Vengeance du faucon d'or (Il falco d'oro), de Carlo Ludovico Bragaglia
  • 1955 : La Veuve (La vedova X) de Lewis Milestone
  • 1956 : Kean, de Vittorio Gassman et Francesco Rosi
  • 1956 : Le Chevalier de la violence (Giovanni dalle bande nere), de Sergio Grieco
  • 1956 : Guerre et Paix (War and Peace), de King Vidor
  • 1956 : Cime tempestose, de Mario Landi, l'adaptation du roman d'Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent - TV
  • 1957 : Suprema confessione de Sergio Corbucci
  • 1958 : Capitaine Fuoco (Capitan Fuoco), de Carlo Campogalliani
  • 1959 : Les Garçons (La notte brava), de Mauro Bolognini
  • 1960 : Le Bossu de Rome (Il gobbo), de Carlo Lizzani
  • 1960 : Austerlitz, d'Abel Gance
  • 1960 : L'Homme aux cent visages (Il mattatore), de Dino Risi
  • 1960 : Les Dauphins (I delfini), de Francesco Maselli
  • 1961 : Le Capitaine Fracasse, de Pierre Gaspard-Huit
  • 1961 : Les Partisans attaquent à l'aube (Un giorno da leoni), de Nanni Loy
  • 1961 : Traqués par la gestapo (L'oro di Roma), de Carlo Lizzani
  • 1962 : Un dimanche d'été (Una domenica d'estate), de Giulio Petroni
  • 1962 : La Bataille de Naples (Le quattro giornate di Napoli), de Nanni Loy
  • 1964 : Controsesso (sketch Cocaina di domenica), de Franco Rossi

Théâtre

  • 1953-1954 : Ophélie dans Hamlet, de William Shakespeare,
  • 1956-1957 : Desdémone dans Othello ou le Maure de Venise, de William Shakespeare
  • 1958-1959 : Irma la douce, d'Alexandre Breffort
  • 1958-1959 : Marguerite dans Ornifle ou le Courant d'air, de Jean Anouilh
  • 1958-1959 : La fille, dans I tromboni, de Federico Zardi

Martinelli Elsa

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Elsa Martinelli, pseudonyme d'Elsa Tia, née le 30 janvier 1935 à Grosseto en Toscane, Italie, est une actrice italienne.

Martinelli Elsa

Enfant d'une famille nombreuse et très pauvre, Elsa Martinelli devient mannequin international grâce à sa grande beauté. L'acteur et producteur américain Kirk Douglas remarque une photo d'elle dans le magazine Life et lui propose un rôle dans un western. Les débuts d'Elsa Martinelli au cinéma sont fulgurants, grâce à son rôle d'Indienne dans La Rivière de nos amours (André De Toth, 1955) qui marque encore aujourd'hui la mémoire de nombreux cinéphiles. Cette femme d'une beauté rare se double d'une excellente comédienne. 

À l'aise dans le mélodrame (La Fille de la rizière de Raffaello Matarazzo en 1956) comme dans la comédie (Donatella de Mario Monicelli en 1956), elle mène une carrière internationale. Sa sophistication séduit Roger Vadim, qui lui confie le rôle d'un vampire dans Et mourir de plaisir (1960). Elle alterne les films de prestige (Hatari ! d'Howard Hawks en 1962 ; Le Procès d'Orson Welles en 1962) et des drames plus intimistes (L'Amica d'Alberto Lattuada en 1969).

À partir des années 1970, ses activités de femme d'affaires prennent le dessus sur sa carrière cinématographique. Elsa Martinelli se lance dans la mode en créant une entreprise de design et de confection basée à Rome et à Milan. Elsa Martinelli est la mère de l'actrice italienne Cristiana Mancinelli.

Filmographie

  • 1953 : Se vincessi cento milioni : Anna
  • 1955 : La Rivière de nos amours (The Indian Fighter) d'André De Toth : Onahti
  • 1956 : La fille de la rizière (La Risaia) : Elena
  • 1956 : Donatella de Mario Monicelli : Donatella
  • 1957 : Manuela de Guy Hamilton : Manuela Hunt
  • 1957 : Four Girls in Town : Maria Antonelli
  • 1958 : La mina : Lucia
  • 1959 : Les Bateliers de la Volga (I battellieri del Volga) de Victor Tourjansky : Mascha
  • 1959 : Ciao, ciao, bambina de Sergio Grieco : Diana
  • 1959 : Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini : Anna
  • 1959 : Tunisi top secret : Kathy Sands
  • 1959 : Le Miroir aux alouettes (Costa Azzurra) : Doriana
  • 1960 : La Menace de Gérard Oury : Lucile
  • 1960 : Et mourir de plaisir (Il sangue e la rosa) de Roger Vadim : Georgia Monteverdi
  • 1960 : Le Capitan d'André Hunebelle : Gisèle d'Angoulême
  • 1960 : L'Inassouvie (Un amore a Roma) de Dino Risi : Fulvia
  • 1960 : I piaceri del sabato notte : L'indossatrice romana
  • 1960 : Il carro armato dell'8 Settembre : Mirella
  • 1962 : Hatari ! de Howard Hawks : Anna Maria « Dallas » D'Allessandro
  • 1962 : Le Procès d'Orson Welles : Hilda
  • 1962 : Le Pigeon qui sauva Rome (The Pigeon That Took Rome) de Melville Shavelson : Antonella Massimo
  • 1963 : Massacre pour un fauve (Rampage) de Phil Karlson : Anna
  • 1963 : Hôtel International (The V.I.P.s) d'Anthony Asquith : Gloria Gritti
  • 1964 : De l'amour de Jean Aurel : Mathilde
  • 1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière : La fille au fouet
  • 1965 : Je vous salue, mafia ! de Raoul Lévy : Sylvia
  • 1965 : La Dixième Victime (La decima vittima) d'Elio Petri : Olga
  • 1965 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner : Juliette
  • 1965 : L'Or du duc de Jacques Baratier : Sonia
  • 1967 : Le Plus Vieux Métier du monde de Mauro Bolognini : Domitilla
  • 1967 : Sept fois femme (Woman Times Seven) de Vittorio De Sica : La dame au supermarché
  • 1967 : Requiem pour une canaille (Qualcuno ha tradito) : Laureen
  • 1967 : Maroc, dossier numéro 7 : Claudia
  • 1968 : Manon 70 de Jean Aurel : Annie
  • 1968 : L'agent américain (Un dollaro per 7 vigliacchi) : Vic Shaw
  • 1968 : Candy de Christian Marquand : Livia
  • 1968 : Il mio corpo per un poker : Belle Starr
  • 1969 : Maldonne de Sergio Gobbi : Gilberte de Baer
  • 1969 : Les Chemins de Katmandou d'André Cayatte : Martine
  • 1969 : L'Amica d'Alberto Lattuada : Carla Nervi
  • 1969 : Perversion Story (Una sull'altra) : Jane
  • 1969 : Mardi, c’est donc la Belgique (If it's Tuesday, This Must Be Belgium) : Maria, la femme sur le pont vénitien
  • 1970 : OSS 117 prend des vacances de Pierre Kalfon : Elsa
  • 1971 : La Araucana de Julio Coll
  • 1971 : La Part des lions de Jean Larriaga : Annie
  • 1985 : Sono un fenomeno paranormale de Sergio Corbucci
  • 1988 : Pygmalion 88 de Flavio Mogherini
  • 1992 : Once Upon a Crime... d'Eugene Levy : Carla

Télévision

  • 1964 : The Rogues (Série TV) : Maria Kuzenkov
  • 1979 : Le Retour du Saint (Return of the Saint) (Série TV) : Renata Lucci
  • 1994 : Alles Glück dieser Erde (Série TV) : Carlotta Pirri
  • 1995 : Le baron (Il Barone) (Série TV) : Maria de Martigny
  • 2005 : Orgoglio (Série TV) : Duchesse di Monteforte

Schiaffino Rosanna

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Rosanna Schiaffino est une actrice italienne née le 25 novembre 1938 à Gênes et morte le 17 octobre 2009 à Milan des suites d'une longue maladie.

Schiaffino Rosanna Schiaffino Rosanna

Elle débute en 1956 dans Totò, lascia o raddoppia?, film de Camillo Mastrocinque avec l’acteur comique italien Totò, mais c’est en 1958 qu’elle obtient un premier rôle important dans Le Défi de Francesco Rosi. Elle a épousé en 1963 le producteur italien Alfredo Bini. Elle a ensuite épouse l'acteur américain Tony Curtis en 1965.

Filmographie 

  • 1958 : Le Défi (La Sfida) de Francesco Rosi
  • 1959 : Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini
  • 1961 : La Fayette de Jean Dréville
  • 1961 : Le Miracle des loups d'André Hunebelle
  • 1961 : L'Enlèvement des Sabines (Il ratto delle sabine) de Richard Pottier
  • 1962 : Les Guérilleros (I briganti italiani) de Mario Camerini
  • 1962 : Le crime ne paie pas (sketch Le Masque) de Gérard Oury
  • 1962 : Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town) de Vincente Minnelli
  • 1962 : Le Livre de San Michele (Axel Munthe, der Arzt von San Michele) de Giorgio Capitani, Rudolf Jugert et Georg Marischka
  • 1963 : La Corruption (La corruzione) de Mauro Bolognini
  • 1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman
  • 1964 : Les Drakkars (The Long Ships) de Jack Cardiff
  • 1965 : La Mandragore (La mandragola) d'Alberto Lattuada
  • 1966 : La strega in amore de Damiano Damiani
  • 1969 : Simón Bolívar d'Alessandro Blasetti
  • 1974 : L'assassino ha riservato nove poltrone de Giuseppe Bennati

Cardinale Claudia

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Claudia Cardinale, née Claude Joséphine Rose Cardinale à Tunis (Protectorat français de Tunisie) le 15 avril 1938, est une actrice italienne.

Cardinale Claudia Cardinale Claudia

Claudia Cardinale est née à Tunis en 1938, dans un immeuble sur l'avenue Habib-Bourguiba (alors avenue Jules Ferry), le Foyer du combattant, derrière la Petite Sicile. Elle étudie au lycée Cambon, rue de Marseille puis est élue la plus belle Italienne de Tunisie. Le dialecte sicilien était la langue parlée dans sa famille et le français la langue apprise pendant son enfance au point que, bien qu'ayant toujours eu la nationalité italienne, elle n'a maîtrisé l'italien qu'à l'âge adulte. Ses premiers contacts avec le cinéma ont lieu en 1955 à Venise, durant la Biennale, au cours d'un voyage qui lui a été offert après qu'elle eut gagné, à dix-sept ans, l'élection de « la plus belle italienne de Tunis ». Cependant, désirant être institutrice, elle décline toutes les propositions qui lui sont faites et ne fait qu'une brève apparition dans un court métrage, Anneaux d'or de René Vautier.

Ses véritables débuts dans un long métrage se feront en 1958 dans Goha de Jacques Baratier et surtout Le Pigeon de Mario Monicelli, sous l'égide du producteur Franco Cristaldi qu'elle épousera en 1966. Dans les années 1960, on la retrouve à l'affiche de nombreux succès critiques et publics. De célèbres réalisateurs vont se disputer sa présence devant leurs caméras. Ce sont Mauro Bolognini, Abel Gance, Luchino Visconti, Henri Verneuil, Philippe de Broca, Luigi Comencini, Federico Fellini, Blake Edwards, Henry Hathaway, ou Sergio Leone.

À cause de sa voix rauque et de son italien alors approximatif, l'actrice était systématiquement doublée dans ses films jusqu'à Huit et demi. Dans la version italienne originale du film Le Guépard, elle est doublée par Solveyg D’Assunta. Sur le tournage, Cardinale parlait le français dans les scènes avec Alain Delon, l'anglais avec Burt Lancaster et l'italien par ailleurs. Sa présence aux côtés d'Alain Delon dans Rocco et ses frères et dans Le Guépard de Visconti, et aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans Cartouche la font connaître du public français, alors que le succès aux États-Unis et une renommée internationale lui viennent en 1963 de Huit et demi de Federico Fellini puis, en 1964, du film Le Plus Grand Cirque du monde d'Henry Hathaway, confirmés en 1969 par Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone.

Les années 1970 et 1980 la voient alterner les rôles :

  • Réalisations italiennes avec Marco Ferreri, Luigi Comencini, Franco Zeffirelli, Marco Bellocchio, Luchino Visconti (avec qui elle a joué quatre fois) et surtout son mari, le producteur Pasquale Squitieri.
  • Réalisations françaises avec Christian-Jaque, José Giovanni, Michel Lang, Nadine Trintignant, Diane Kurys ou Robert Enrico.
  • Réalisations internationales avec Jerzy Skolimowski, Mikhaïl Kalatozov, George P. Cosmatos, Alan Bridges, Werner Herzog ou Blake Edwards (pour Le Fils de la panthère rose, 30 ans après le premier rôle).
  • Sur le tournage difficile des Aventures du brigadier Gérard elle empêche le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski d'être renvoyé en menaçant de quitter le film s'il part.

Durant les années 1970, elle se prêtera aussi à une parenthèse discographique avec des succès discos en Europe et au Japon dont plusieurs passages télévisés et une large diffusion sur les ondes des radios périphériques en France avec Love affair, le titre est classé n°16 au hit-parade, et Sun... I love you en 1977 et en 1978. À partir de la fin des années 1990, elle tourne moins, se consacrant davantage au théâtre ou à l'écriture. En 1993, elle est membre du jury pour la sélection officielle des longs métrages au Festival de Cannes. Dans les années 2000, elle monte sur scène à Paris, interprétant, en 2000, La Vénitienne (anonyme du xvie siècle) et Doux oiseaux de jeunesse de Tennessee Williams en 2005.

Elle a toujours adopté des positions politiques marquées par des idées libérales. De gauche, elle s'est souvent battue pour des causes concernant les droits des femmes et des homosexuels. Elle a apporté sa contribution à nombre de causes humanitaires.  En 1999, l'UNESCO l'a désignée Ambassadrice de bonne volonté. « J’ai été une star, très jeune. Je n'ai pas de mérite, le destin en a décidé ainsi. Une étoile a toujours veillé sur moi ». Cette phrase est extraite de son livre autobiographique, paru le 20 janvier 2005, Mes étoiles, aux éditions Michel Lafon. En 2009, elle publie Ma Tunisie aux éditions Timée, un livre de photos sur les traces de son enfance tunisienne.

 

Filmographie

  • 1955 : Anneaux d'or, Court métrage de René Vautier
  • 1958 : Goha le simple de Jacques Baratier : Amina
  • 1958 : L'Étrangère à Rome (Tre straniere a Roma) de Claudio Gora : Marisa
  • 1958 : Le Pigeon (I soliti ignoti) de Mario Monicelli : Carmelina
  • 1959 : Vent du sud (Vento del Sud) de Enzo Provenzale : Grazia Macri
  • 1959 : Meurtre à l'italienne (Un maledetto imbroglio) de Pietro Germi : Assuntina
  • 1959 : Nous sommes tous coupables (Il magistrato) de Luigi Zampa : L'épouse d'Orlando
  • 1959 : Hold-up à la milanaise (Audace colpo dei soliti ignoti) de Nanni Loy : Carmela Nicosia
  • 1959 : Les Noces vénitiennes (La prima notte) d'Alberto Cavalcanti : Angelica
  • 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Maria
  • 1960 : La Fille à la valise (La Ragazza con la valigia) de Valerio Zurlini : Aïda Zepponi
  • 1960 : Les Dauphins (I delfini) de Francesco Maselli : Fedora Santini
  • 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Ginetta
  • 1960 : Le Bel Antonio de Mauro Bolognini : Barbara Puglisi
  • 1960 : Austerlitz d'Abel Gance : Pauline Bonaparte
  • 1961 : Le Mauvais Chemin (La Viaccia), de Mauro Bolognini : Bianca
  • 1961 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil : Albertine
  • 1961 : Auguste de Pierre Chevalier
  • 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Vénus
  • 1962 : Quand la chair succombe (Senilità) de Mauro Bolognini : Angiolina Zarri
  • 1963 : La Ragazza (La ragazza di Bube) de Luigi Comencini : Mara
  • 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo) de Federico Fellini : Claudia
  • 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Angelica Sedara/Bertiana
  • 1963 : La Panthère rose (The Pink Panther) de Blake Edwards : Princesse Dala
  • 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) d'Antonio Pietrangeli : Maria Grazia
  • 1964 : Les Deux Rivales (Gli indifferenti) de Francesco Maselli : Carla
  • 1964 : Le Plus Grand Cirque du monde (Circus World) d'Henry Hathaway : Toni Alfredo
  • 1965 : Sandra (Vaghe stelle dell'Orsa) de Luchino Visconti : Sandra
  • 1965 : Les Yeux bandés (Blindflod) de Philip Dunne : Vicky Vincenti
  • 1966 : Les Ogresses (Le fate) de Mauro Bolognini : Armenia
  • 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Aïcha
  • 1966 : Les Professionnels (The Professionals) de Richard Brooks : Mrs. Maria Grant
  • 1967 : Comment réussir en amour sans se fatiguer (Don't Make Waves) d'Alexander Mackendrick : Laura Califatti
  • 1967 : Une Rose pour tous (Una Rosa per tutti) de Francesco Rosi : Rosa
  • 1968 : La amante estelar (Court métrage)d'Antonio de Lara
  • 1968 : La Mafia fait la loi (Il giorno della civetta) de Damiano Damiani : Rosa Nicolosi
  • 1968 : Tous les héros sont morts (The Hell With Heroes) de Joseph Sargent : Elena
  • 1968 : Il était une fois dans l'Ouest (C'era una volta il West) de Sergio Leone : Jill McBain
  • 1968 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli : Esmeralda Marini
  • 1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore) de Luigi Magni : Giuditta Di Castro
  • 1969 : La Tente rouge (Krasnaya palatka) de Mikhaïl Kalatozov : L'infirmière Valeria
  • 1969 : Certain, probable et même possible (Certo, certissimo anzi probabile) de Marcello Fondato : Marta Chiaretti
  • 1970 : Les Aventures du brigadier Gérard (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski : Téresa, comtesse de Moralès
  • 1971 : L'Audience (L'Udienza) de Marco Ferreri : Aïche
  • 1971 : Bello, onesto, emigrato Australia sposerebbe compaesana illibata de Luigi Zampa : Carmela
  • 1971 : Popsy Pop de Jean Herman : Popsy
  • 1971 : Les Pétroleuses de Christian-Jaque : Marie Sarrazin
  • 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Georgia Saratov
  • 1973 : Libera mon amour (Libera, amore mio...) de Mauro Bolognini : Libera Valente
  • 1973 : Les Gouapes (I guappi) de Pasquale Squitieri : Lucia Esposito
  • 1973 : Days of Fury (Il giorno del furore) de Antonio Calenda : Anya
  • 1974 : Violence et passion (Gruppo di famiglia in un interno) de Luchino Visconti : L'épouse du professeur
  • 1975 : Histoire d'aimer (A mezzanotte va la ronda del piacere) de Marcello Fondato : Gabriella Sansoni
  • 1976 : La lozana andaluza de Vicente Escrivá
  • 1976 : Il Comune senso del pudore d'Alberto Sordi : Armida Ballarin
  • 1977 : Ici commence l'aventure (Qui comincie l'avventura) de Carlo Di Palma : Claudia
  • 1977 : L'Affaire Mori (Il prefetto di ferro) de Pasquale Squitieri : Anna Torrisi
  • 1977 : Corleone de Pasquale Squitieri : Rosa Accordino
  • 1978 : Goodbye & Amen de Damiano Damiani : Aliki
  • 1978 : L'arma de Pasquale Squitieri : Marta Compagna
  • 1978 : La Part du feu d'Étienne Périer : Catherine Hansen
  • 1978 : Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) de George P. Cosmatos : Eleana
  • 1979 : La Petite fille en velours bleu (Little Girl in Blue Velvet) d'Alan Bridges : Francesca Modigliani
  • 1980 : Si salvi chi vuole de Roberto Faenza
  • 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner : Elena Leporello
  • 1981 : La Peau (La pelle) de Liliana Cavani : Princesse Consuelo Caracciolo
  • 1982 : Fitzcarraldo de Werner Herzog : Molly
  • 1982 : Le Cadeau de Michel Lang : Antonella Dufour
  • 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : La baronne
  • 1984 : Claretta de Pasquale Squitieri : Clara « Claretta » Petacci
  • 1984 : Henri IV, le roi fou (Enrico IV) de Marco Bellocchio : Matilda
  • 1985 : La donna delle meraviglie d'Alberto Bevilacqua
  • 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant : Jeanne
  • 1986 : La Storia de Luigi Comencini : Ida
  • 1987 : Un homme amoureux (Un uomo innamorato) de Diane Kurys : Julia Steiner
  • 1988 : Blu elettrico de Elfriede Gaeng : Tata
  • 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron : Yolande-Gabrielle de Polastron, duchesse de Polignac
  • 1989 : Hiver 54, l'abbé Pierre de Denis Amar : Hélène
  • 1989 : Acte d'amour (Atto di dolore) de Pasquale Squitieri : Elena
  • 1990 : Les Cavaliers de la gloire (La batalla de los tres reyes) de Souheil Ben-Barka et Uchkun Nazarov : Roxelane
  • 1991 : Mayrig d'Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
  • 1991 : 588, rue Paradis d'Henri Verneuil : Araxi (Mayrig)
  • 1993 : Le Fils de la panthère rose (Son of the Pink Panther) de Blake Edwards : Maria Gambrelli
  • 1994 : Elles ne pensent qu'à ça... de Charlotte Dubreuil : Margaux
  • 1996 : Un été à La Goulette de Férid Boughedir
  • 1997 : Sous les pieds des femmes de Rachida Krim : Aya
  • 1997 : Riches, belles, etc de Bunny Godillot (alias Bunny Schpoliansky, alias Harmel Sbraire)
  • 1999 : Un café... l'addition court métrage de Félicie Dutertre et François Rabes : Mme Gigi
  • 1999 : Li chiamarono... briganti! de Pasquale Squitieri : Donna Assunta
  • 2001 : And now... Ladies and Gentlemen de Claude Lelouch : Madame Falconetti
  • 2005 : Le Démon de midi de Marie-Pascale Osterrieth : Claudia Cardinale
  • 2007 : Cherche fiancé tous frais payés de Aline Issermann : Elisabetn
  • 2009 : Le Fil de Mehdi Ben Attia : Sara
  • 2010 : Un balcon sur la mer de Nicole Garcia : La mère de Marc
  • 2010 : Sinyora Enrica ile Italyan Olmak de Ali Ilhan : Signora Enrica
  • 2011 : Joy de V. de Nadia Szold : Signora Morosini
  • 2012 : Gebo et l'ombre de Manoel de Oliveira : Doroteia
  • 2013 : The Silent Mountain de Ernst Gossner : Nuria Calzolari
  • 2012 : L'Artiste et son modèle de Fernando Trueba : Léa
  • 2013 : Effie de Richard Laxton : la comtesse
  • 2014 : Les Francis de Fabrice Begotti

Télévision

  • 1977 : Jésus de Nazareth (Mini-série) : La femme adultère
  • 1983 : Princesse Daisy de Waris Hussein (Téléfilm) : Anabelle de Fourdemont Valenski
  • 1986 : Naso di cane de Pasquale Squitieri (Téléfilm) : Laura
  • 1986 : La Storia de Luigi Comencini (Téléfilm) : Ida
  • 1991 : Flash Le reporter-photographe (Série TV) : Gilda Ricci/Monica Ricci
  • 1993 : Mayrig (Série TV) : Araxi
  • 1997 : Nostromo d'Alastair Reid (Série TV) : Teresa Viola
  • 1997 : Le Désert de feu (Deserto di fuoco) de Enzo Castellari (Série TV) : Laila
  • 1997 : Mia, Liebe meines Lebens (Mia per sempre) de Giovanni Soldati (Série TV) : Mary O'Sullivan
  • 2000 : Elisabeth - Ils sont tous nos enfants de Pasquale Squitieri (Téléfilm) : Claude Barde
  • 2008 : Hold-up à l'italienne de Claude-Michel Rome (Téléfilm) : Cécile
  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech (Documentaire) : Témoignage
  • Théâtre
  • 2000 : La Vénitienne, adaptation de René de Ceccaty, mise en scène Maurizio Scaparro, Théâtre du Rond-Point
  • 2002 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello, mise en scène Pasquale Squitieri, tournée italienne
  • 2005 : Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams, mise en scène Philippe Adrien, Théâtre de la Madeleine
  • 2006 : La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Andrea Liberovici, tournée italienne

Calvé Jean-François

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Jean-François Calvé est un acteur français né le 23 septembre 1925 à Athis-Mons (Essonne) et mort le 8 octobre 2014.

Calvé Jean-François

Ancien élève du conservatoire national supérieur d'art dramatique promotion 1948, il fait immédiatement ses débuts en jeune premier au cinéma comme au théâtre. Il est par deux fois le partenaire de Brigitte Bardot au cinéma, dans Manina la fille sans voiles (1952) et dans La mariée est trop belle (1956). 

Il tourne avec quelques-uns des réalisateurs français les plus célèbres des années 1950 aux années 1970 ; il incarne notamment le « Faust » de Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara (1955), et joue les séducteurs pour Pierre Gaspard-Huit (La mariée est trop belle, 1956), Michel Deville (Adorable Menteuse en 1962 et L'Appartement des filles en 1963), tandis qu'il tient des rôles plus complexes dans les films d'Yves Boisset (L'Attentat, 1972) et d'Alain Jessua (Traitement de choc, 1973). 

Ce qui lui donne de côtoyer quelques-unes des actrices françaises les plus populaires d'alors : Michèle Morgan, Marina Vlady, Mylène Demongeot, Annie Girardot. Retraité à la maison des artistes de Couilly-Pont-aux-Dames (Seine-et-Marne), il décède le 8 octobre 2014. Ses obsèques ont lieu le 14 octobre 2014 au crématorium de Saint-Soupplets (Seine-et-Marne). Messe célébrée à la fin du mois d'octobre 2014 à l'Église Sainte-Rita de Paris (15e arr.).

Filmographie

  • 1947 : Les Chouans d'Henri Calef
  • 1951 : Identité judiciaire, de Hervé Bromberger
  • 1952 : Manina la fille sans voiles de Willy Rozier : Gérard Morère
  • 1953 : C'est arrivé à Paris d'Henri Lavorel et John Berry
  • 1955 : Les Révoltés (Il Mantello rosso) de Giuseppe Maria Scotese
  • 1955 : Le Pain vivant de Jean Mousselle : Valmy
  • 1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : Georges Faust
  • 1956 : La mariée est trop belle de Pierre Gaspard-Huit : Patrice
  • 1962 : Adorable Menteuse de Michel Deville : Simon
  • 1963 : Commandant X de Jean-Paul Carrère (série TV) : Hans
  • 1964 : L'Appartement des filles de Michel Deville
  • 1964 : La Dérive de Paula Delsol
  • 1965 : Seule à Paris de Robert Guez (feuilleton TV) : Marc
  • 1966 : Illusions perdues de Maurice Cazeneuve (feuilleton TV)
  • 1966 : La Fausse Suivante ou le Fourbe puni de Marivaux, réalisation Jean-Paul Sassy
  • 1966 : À la belle étoile de Pierre Prévert
  • 1967 : Les Habits noirs (feuilleton TV) de René Lucot : Lecoq
  • 1968 : Le Tribunal de l'impossible de Michel Subiela (série TV) : Dick
  • 1968 : Turcaret de Lazare Iglesis (TV) : Le marquis
  • 1968 : Les Chevaliers du ciel de François Villiers (série TV)
  • 1969 : Un jeune couple de René Gainville : Charles
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Douze hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : L'Attentat d'Yves Boisset
  • 1973 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Gassin
  • 1972 : Au théâtre ce soir : Le Gendre de Monsieur Poirier de Jules Sandeau et Emile Augier, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Au théâtre ce soir : Noix de coco de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1973 : L'Étang de la Breure de Claude Grinberg (série TV) : Bertrand
  • 1973 : Molière pour rire et pour pleurer de Marcel Camus (feuilleton TV) : Duc de Créqui
  • 1973 : Poly en Tunisie (feuilleton TV) de Cécile Aubry : Forestier
  • 1974 : L'affaire Bernardy de Sigoyer de Régis Forissier (TV) : Bernardy de Sigoyer
  • 1974 : La Mort d'un enfant de Jean-Louis Muller (TV) : Gigny
  • 1974 : La Logeuse de Luc Godevais (TV) : Pierre
  • 1975 : Au théâtre ce soir : Demandez Vicky de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII
  • 1975 : Erreurs judiciaires d'Alain Franck et Jean Laviron (série TV) : M. Orcel
  • 1977 : Au théâtre ce soir : Les Choutes de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Georges
  • 1978 : Au théâtre ce soir : Le Sac d'André Lang, mise en scène Jacques Ardouin, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1979 : Le Procès de Riom d'Henri Calef (TV) : L'attaché de cabinet de Pétain
  • 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : Le Ministre
  • 1980 : La Vie des autres : La Part des ténèbres de Jean-Luc Moreau : L'avocat général
  • 1982 : Commissaire Moulin de Claude Boissol, Le patron (série TV) : Jean-Marie Liévant
  • 1983 : Secret diplomatique de Denys de La Patellière (série TV) : Marc Sombreuil
  • 1984 : Aéroport : Le ciel et le feu de Roger Burckhardt (TV) : Jean Freymond
  • 1984 : La Fuite de Pierre Bureau (TV) : Le docteur Duchemin
  • 1985 : Madame et ses flics (série TV)
  • 1986 : La Guerre des femmes de Pierre Bureau (série TV) : Duc d'Epernon
  • 1988 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Pierre Bureau, épisode : Le chien jaune (série TV) : Le maire
  • 1997 : Crime d'amour d'Alain Corneau (TV) : Magistrat Favard

Théâtre

  • 1947 : Quitte pour la peur d'Alfred de Vigny, Comédie-Française
  • 1949 : On purge bébé de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1949 : Le Bossu de Paul Féval et Anicet Bourgeois, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1950 : Malatesta d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1951 : Les Fourberies de Scapin de Molière, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre des Célestins
  • 1951 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1952 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1952 : Bacchus de Jean Cocteau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1956 : L'Arbre de Jean Dutourd, mise en scène André Reybaz, Théâtre Marigny
  • 1958 : Douze hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1959 : Mousseline de Louis Velle, mise en scène de l'auteur, Théâtre Fontaine
  • 1961 : Dommage qu'elle soit une putain de John Ford, mise en scène Luchino Visconti, Théâtre de Paris
  • 1962 : Huis clos de Jean-Paul Sartre, mise en scène Tania Balachova, Tréteaux de France
  • 1962 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre de l'Ambigu
  • 1966 : Bertrand de Sławomir Mrożek, mise en scène Antoine Bourseiller, Poche Montparnasse
  • 1967 : Rupture d'André Roussin, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre Saint-Georges
  • 1969 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1970 : Douze Hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, Théâtre Marigny
  • 1971 : Dumas le magnifique d'Alain Decaux, mise en scène Julien Bertheau, Théâtre du Palais Royal
  • 1974 : Le Siècle des lumières de Claude Brulé, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre du Palais Royal
  • 1975 : Napoléon III à la barre de l'histoire d'André Castelot, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre du Palais Royal
  • 1976 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre Edouard VII
  • 1993 : Le Canard à l'orange de William Douglas Home, mise en scène Pierre Mondy et Alain Lionel, Théâtre Daunou

Vlady Marina

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Marina Vlady, de son vrai nom Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff, est une actrice, chanteuse et écrivain française, née le 10 mai 1938 à Clichy, dans la banlieue de Paris.

Vlady Marina Vlady Marina

Née en France, Marina Vlady est la fille d'immigrés russes : Vladimir de Poliakoff, chanteur d'opéra, et Militza Envald, danseuse étoile. Vladimir de Poliakoff arrive en France en 1915, s'engageant afin de combattre l'Empire allemand. Mue par ses convictions anarchistes. Militza Envald le rejoint en 1919, fuyant les conséquences de la Révolution de 1917. Ils ont eu quatre filles toutes vouées au spectacle : Olga (1928-2009) dite Olga Varen, réalisatrice à la télévision ; Tania (1930-1980) dite Odile Versois, actrice ; Militza (1932-1988) dite Hélène Vallier, actrice ; et Marina, la plus jeune des quatre. Quoique tous deux membres de la noblesse provinciale russe, ils connaissent la gêne en France, où Vladimir de Poliakoff travaille comme ouvrier avec quatre enfants à charge.

Parallèlement à sa carrière d'actrice, Marina Vlady est chanteuse. En 1967 et 1968, avec ses sœurs, sous le nom de scène Les Sœurs Poliakoff, elles réalisent deux disques de chansons dont Le poirier, le sorbier, Dounia, Chanson Orange, obtint le Grand Prix International du disque Charles Cros. En 1973, Marina Vlady enregistre seule, notamment Le Voleur de chevaux qui connut un succès à la radio. Marina Vlady a été mariée au comédien et metteur en scène Robert Hossein avec qui elle a eu deux enfants : Pierre et Igor ; puis à Jean-Claude Brouillet, aviateur, ancien résistant et entrepreneur dans le transport aérien dont elle a un enfant : Vladimir. Elle se marie ensuite avec Vladimir Vyssotski, poète, acteur et chanteur russe avec lequel elle vivra douze années en URSS jusqu'à la mort prématurée de celui-ci en 1980 à l'âge de 42 ans. Elle vit ensuite pendant vingt-trois ans avec le cancérologue Léon Schwartzenberg.

En 2006, Marina Vlady chante son amour pour Vladimir Vyssotski au théâtre des Bouffes du Nord, récital intitulé Vladimir ou le vol arrêté, titre homonyme de son livre paru en 1987. Engagée à gauche et dans le féminisme, le 5 avril 1971, elle est l'une des 343 signataires du manifeste des 343 paru dans le journal Le Nouvel Observateur. Selon Paris Match du 11 juin 1955, l'initiale V, commune aux quatre pseudonymes choisis avec ses sœurs Varen, Versois, Vallier et Vlady, serait le V de la victoire.

Marina Vlady débute au cinéma en 1949 (dans le rôle de « Marie-Tempête » !) et perce dès 1954 dans Avant le déluge d'André Cayatte, remarquée notamment pour sa beauté spectaculaire. Elle devient aussitôt une des principales jeunes premières du cinéma français, aussi à l'aise dans la comédie (Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit) que dans le drame et le film noir, même si La Sorcière d'André Michel (l'un des films dont elle demeure très fière) ne rencontre pas un grand succès public. Elle tourne ensuite plusieurs films diversement accueillis sous la direction de Robert Hossein, avec qui elle forme l'un des couples les plus séduisants de l'hexagone, notamment Toi, le venin (1959, où Marina a pour partenaire sa sœur Odile Versois). Selon le Dictionnaire du cinéma français paru chez Références Larousse (sous la direction de Jean-Loup Passek), le premier de ces films, Les Salauds vont en enfer, écrit par Frédéric Dard, « a au moins le mérite de la nouveauté » et un « climat étrange, violent, érotique » qui le caractérise. Le couple se retrouve aussi dans Crime et Châtiment de Georges Lampin, La Sentence de Jean Valère et Les Canailles de Maurice Labro d'après James Hadley Chase.

Selon le Dictionnaire du cinéma français, les quatre films de Hossein « permettent [à Marina] de relancer une image de marque qui avait beaucoup de mal à convaincre le public. » Toujours selon cet ouvrage, La Princesse de Clèves met en évidence la « distinction » de Marina Vlady jusque-là plutôt considérée comme une sorte de bombe érotique dotée d'un tempérament dramatique. En 1960, La Princesse de Clèves de Jean Delannoy, adaptation luxueuse de l'œuvre de Madame de La Fayette, mais qu'une certaine critique française jugea « trop académique », réaffirme avec éclat son statut de star capable de porter un film sur ses seules épaules. Suivront Adorable Menteuse et On a volé la Joconde de Michel Deville, et le très cynique Les Bonnes Causes du vétéran Christian-Jaque. En Italie, la star s'illustre dans La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer et surtout, avec Ugo Tognazzi, dans Le Lit conjugal de Marco Ferreri (sa composition dans ce dernier film lui vaut une large reconnaissance critique et un prix d'interprétation à Cannes), sous la direction de Steno dans Casanova et, plus tard, aux côtés d'Alberto Sordi dans Contestation générale de Luigi Zampa (1970) et dans Le Malade imaginaire de Tonino Cervi (1979) ; enfin son ami Orson Welles lui offre une apparition digne d'un ange dans Falstaff en 1965. L'année suivante, Atout cœur à Tokyo de Michel Boisrond fait déjà figure d'exception dans une carrière essentiellement vouée aux films d'auteur.

Au cours de sa carrière de star à l'écran, Marina Vlady interprétera notamment Caroline Esterhazy dans Symphonie inachevée (1954) et Marie-Antoinette dans La Nuit de l'été de Jean-Claude Brialy à la télévision en 1979. Au milieu des années 1960, Marina Vlady apparaît en tête d'affiche du film de Jean-Luc Godard, Deux ou trois choses que je sais d'elle, et fait montre d'une exigence rare en privilégiant des œuvres confidentielles : Mona, l'étoile sans nom d'Henri Colpi, Le Temps de vivre de Bernard Paul, Lika, le grand amour de Tchekhov de Serguei Youtkhevitch, Sirocco d'hiver de Miklós Jancsó, La Nuit bulgare de Michel Mitrani... Dans les années 1970 et 1980, Marina alterne comédies populaires (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne, Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré) et films d'auteur au succès moindre (Tangos, l'exil de Gardel de Fernando E. Solanas). En 1976, elle joue la maîtresse du Régent (Philippe Noiret) dans Que la fête commence de Bertrand Tavernier et en 1989 donne la réplique à Marcello Mastroianni (25 ans après Jours d'amour de Giuseppe De Santis) dans Splendor d'Ettore Scola.

Son éclectisme la pousse aussi vers des entreprises atypiques à caution littéraire telles que Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz de Catherine Binet (d'après Bram Stoker et Jules Verne) et l'adaptation libre du roman érotique d'Apollinaire, Les Exploits d'un jeune Don Juan, ou vers des films plus politiques — Le Complot de René Gainville ou Follow Me de Maria Knilli — , travaillant aussi bien en Russie qu'au Japon ou en Grèce... Le Dictionnaire du cinéma français évoque « les traits réguliers et lumineux, le visage botticellien, la grâce naturelle » de Marina Vlady, en s'interrogeant sur la responsabilité de sa beauté dans le déroulement d'une carrière en deçà des promesses. Peu de comédiennes se maintiennent dans les hauteurs atteintes par Vlady dans les années 1960, démontrant l'étendue de son talent aussi bien dans la gravité que dans la légèreté, dans des films souvent rares et à découvrir.

Marina Vlady n'est plus apparue au cinéma depuis 1998 et a considérablement ralenti son activité sur le petit écran qui lui a offert, depuis Les Petites Demoiselles de Michel Deville (1964), de très nombreuses opportunités. Ici encore l'actrice privilégie l'exigence, à travers la littérature et l'histoire. Elle paraît ainsi dans Le Roman du samedi : L'Agent secret de Marcel Camus (1981) d'après Joseph Conrad, Lorelei de Jacques Doniol-Valcroze (1982) d'après Maurice Genevoix, Les Secrets de la princesse de Cadignan de Jacques Deray, adaptation d'Honoré de Balzac par Jean-Claude Carrière, Fort comme la mort d'après Guy de Maupassant, La Chambre des dames de Yannick Andréi adapté du roman de Jeanne Bourin qui remporte un triomphe, Les Beaux Quartiers adapté de Louis Aragon, Condorcet écrit par Élisabeth Badinter, Victoire, ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant, Résurrection de Paolo et Vittorio Taviani (2001) d'après Léon Tolstoï — à ce jour sa dernière apparition à l'écran. Ces dernières années, la comédienne se consacre à la scène et à l'écriture.

Filmographie

  • 1949 : Orage d'été de Jean Gehret : Marie-Tempête
  • 1952 : Dans la vie tout s'arrange de Marcel Cravenne : Jacqueline
  • 1954 : Avant le déluge d'André Cayatte : Liliane
  • 1955 : Le Crâneur de Dimitri Kirsanoff : Juliette
  • 1955 : Sophie et le Crime de Pierre Gaspard-Huit : Sophie
  • 1955 : Symphonie inachevée (Sinfonia d'amore) de Glauco Pellegrini : la comtesse Caroline Esterhazy
  • 1955 : Les salauds vont en enfer de Robert Hossein : Éva
  • 1956 : La Sorcière d'André Michel : Ina
  • 1956 : Pardonnez nos offenses de Robert Hossein : Dédée
  • 1956 : Crime et châtiment de Georges Lampin : Lili Marcellin
  • 1958 : La Liberté surveillée d’Henri Aisner et Vladimír Vlcek : Éva
  • 1959 : Toi, le venin de Robert Hossein : Éva Lecain
  • 1959 : La Sentence de Jean Valère : Catherine
  • 1959 : La Nuit des espions de Robert Hossein : Elle
  • 1960 : Les Canailles de Maurice Labro : Hélène Chalmers
  • 1961 : La Princesse de Clèves de Jean Delannoy : La princesse de Clèves
  • 1961 : La Fille dans la vitrine (La Ragazza in vetrina) de Luciano Emmer : Else
  • 1962 : La cage de Robert Darène
  • 1962 : Adorable Menteuse de Michel Deville : Juliette
  • 1962 : La Steppe (La Steppa), d'Alberto Lattuada
  • 1962 : Climats de Stellio Lorenzi : Odile Marcenat
  • 1962 : Les Bonnes Causes de Christian-Jaque : Catherine Dupré
  • 1963 : Le Meurtrier de Claude Autant-Lara : Ellie
  • 1963 : Le Lit conjugal (Una storia moderna: l'ape regina) de Marco Ferreri : Regina
  • 1965 : Falstaff (Campanadas a medianoche) d'Orson Welles : Kate Percy
  • 1966 : On a volé la Joconde (Il Ladro della Gioconda) de Michel Deville : Nicole
  • 1966 : Atout cœur à Tokyo de Michel Boisrond : Eva Wilson
  • 1967 : Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard : Juliette Jeanson
  • 1967 : Mona, l'étoile sans nom d'Henri Colpi : Mona
  • 1969 : Le Temps de vivre de Bernard Paul : Marie
  • 1969 : Lika, le grand amour de Tchekhov (Syuzhet dlya nebolshogo rasskaza) de Serguei Youtkhevitch : Lika
  • 1969 : Sirocco d'hiver (Sirokkó) de Miklós Jancsó : Maria
  • 1970 : Pour un sourire, de François Dupont-Midi
  • 1971 : Sapho ou la Fureur d'aimer de Georges Farrel : Françoise Legrand dite « Sapho »
  • 1972 : La Nuit bulgare de Michel Mitrani : Marthe Tarset
  • 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Madame Thulle
  • 1973 : Le Complot de René Gainville : Christiane
  • 1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio : Muriel Losseray
  • 1976 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier : Madame de Parabère
  • 1977 : Elles deux (Ök ketten) de Márta Mészáros : Mari
  • 1979 : Duos sur canapé, de Marc Camoletti : Jacqueline
  • 1980 : L'Œil du maître de Stéphane Kurc : Isabelle de Brabant
  • 1982 : Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz, de Catherine Binet : La mère de la fillette
  • 1984 : Bordelo de Níkos Koúndouros
  • 1985 : Tangos, l'exil de Gardel de Fernando E. Solanas : Florence
  • 1985 : Un'isola de Carlo Lizzani
  • 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré : Natacha Tataïev
  • 1987 : Les Exploits d'un jeune Don Juan (L'Iniziazione) de Gianfranco Mingozzi : Madame Muller
  • 1989 : Splendor d'Ettore Scola : Chantal
  • 1989 : Follow Me de Maria Knilli : Ljuba
  • 1991 : Pyushchye krovy de Yevgeni Tatarsky
  • 1992 : O-Roshiya-koku suimu-dan (The Dream of Russia) de Junya Satō : La princesse Ekaterina
  • 1996 : Le Fils de Gascogne de Pascal Aubier : Elle-même
  • 1996 : Anemos stin poli de Petros Sevastikoglou : Simone
  • 1997 : Jeunesse de Noël Alpi : Miss Alice
  • 2011 : Quelques jours de répit de d'Amor Hakkar

Télévision

  • 1974 : Les Charmes de l'été : Pauline
  • 1978 : Les Deux Berges de Patrick Antoine : Marcelline Dorval
  • 1982 : Fort comme la mort, téléfilm de Gérard Chouchan : Any de Gilleroy
  • 1982 : Les Secrets de la princesse de Cadignan téléfilm de Jacques Deray d'après Honoré de Balzac : la marquise d'Espard
  • 1985 : Cités à la dérive : Rapessou
  • 1986 : V poiskakh kapitana Granta (littéralement À la recherche du capitaine Grant), mini-série soviétique de Stanislav Govorukhin d'après Les Enfants du capitaine Grant de Jules Verne : Marko Vovtchok
  • 1986 : La Chambre des dames : Mathilde Brunnel
  • 1989 : Condorcet
  • 1991 : La Montagne de diamants : Anna
  • 1996 : Dans un grand vent de fleurs : Alexandrine Garlande
  • 1998 : Tous les papas ne font pas pipi debout de Dominique Baron : Grany
  • 2000 : Victoire, ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant : Natasha
  • 2014 : 3 femmes en colère de Christian Faure : Alice

Théâtre

  • 1957 : Vous qui nous jugez de Robert Hossein, mise en scène de l'auteur, Théâtre de l'Œuvre
  • 1957 : Jupiter de Robert Boissy, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins
  • 1966 : Les Trois Sœurs d'Anton Tchekhov, mise en scène André Barsacq, Théâtre Hébertot
  • 1983 : Erendira et la grand-mère diabolique de Gabriel García Márquez, mise en scène Augusto Boal, Théâtre de l'Est parisien
  • 1992 : Sarcophagus de Vladimir Gubariev, adaptation Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Loire-Atlantique Nantes
  • 1994 : La Source bleue de Pierre Laville, mise en scène Jean-Claude Brialy, Théâtre Daunou
  • 1999 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Georges Wilson, Espace Pierre Cardin
  • 2006 et 2007 : Vladimir Vissotsky ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre des Bouffes du Nord
  • 2009 : Vladimir Vissotsky ou le vol arrêté, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Théâtre Meyerhold (Moscou), invité par le Théâtre de la Nation
  • 2009 : Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène Christophe Lidon, Centre national de création d'Orléans
  • 2010 : Les Dames du jeudi de Loleh Bellon, mise en scène Christophe Lidon, Théâtre de l'Œuvre
  • 2014 : Le Cavalier seul de Jacques Audiberti, mise en scène Marcel Maréchal, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau

Discographie

  • 1967 : Les Sœurs Poliakoff, Le poirier, le sorbier, Dounia, Chanson Orange, EP 45 tours 4 titres, Chantés avec ses sœurs, La Voix de son Maître (EGF 948), Grand Prix International du disque Charles Cros.
  • 1968 : Les Sœurs Poliakoff, Les chemins lointains, Cou Cou, L'accordéon, Le long de la rivière, EP 45 tours 4 titres, Chantés avec ses sœurs, La Voix de son Maître (EGF 1014)
  • 1973 : Il est à moi, Le Voleur de chevaux, 45 tours (S 2 titres) CBS (1356)
  • 1974 : Vlady Vissotsky, 33 tours 12 titres chantés avec Vladimir Vissotsky, réédité en 2007 CD Le Chant du Monde
  • 1981 : Berceuse cosaque, La jeune fille se promenait dans les bois, Berceuse pour endormir l'orage, Petite berceuse, chantées en russe, Le Chant du Monde, réédition sur compilation Éternelle Russie, 3 CD Sélection du Reader's Digest 3058 (1995)

Publications

  • Babouchka, récit, coécrit avec Hélène Vallier, Odile Versois et Olga Varen, Éditions Fayard, Paris, 1979 ISBN 2-213-59644-1
  • Vladimir ou le vol arrêté, récit, Éditions Fayard, Paris, 1987 (ISBN 2213020620)
  • Les Jeunes filles, roman de Vladimir Vissotsky, avant-propos de Marina Vlady, Éditions Alinea, 1989 (ISBN 2904631860)
  • Récits pour Militza, récit, Éditions Fayard, Paris, 1989 (ISBN 2213023204)
  • Le Collectionneur de Venise, roman, Éditions Fayard, Paris, 1990 (ISBN 9782213025421)
  • Le Voyage de Sergueï Ivanovitch, roman, Éditions Fayard, Paris, 1993 (ISBN 2213030561)
  • Du cœur au ventre, essai, Éditions Fayard, Paris, 1996 (ISBN 2213596433)
  • Ma Ceriseraie, roman, Éditions Fayard, Paris, 2001 (ISBN 2213610096)
  • Ballades, poésies, de Vladimir Vissotsky, préface de Marina Vlady, Les Éditions de Janus, Paris, 2003 (ISBN 291266814X)
  • 24 images/seconde, mémoires, Éditions Fayard, Paris, 2005 (ISBN 2213623589)
  • Sur la plage, un homme en noir, roman, Éditions Fayard, Paris, 2006 (ISBN 2213628858)
  • Le Fol Enfant, récit, Éditions Fayard, Paris, 2009 (ISBN 9782213637006)
  • C'était Catherine B., récit sur la vie de Catherine Binet, Éditions Fayard, Paris, 2013

Serrault Michel

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Michel Lucien Serrault est un acteur français né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Essonne) et mort le 29 juillet 2007 à Équemauville (Calvados).

Serrault Michel

Marié le 27 janvier 1958 avec Juanita Saint-Peyron, qu'il avait rencontrée au conservatoire Maubel à Paris alors qu'il prenait des cours de comédie, avec pour témoins Jean Poiret et Françoise Dorin, Michel Serrault a eu deux filles : Caroline, morte dans un accident de voiture en 1977 à l'âge de 19 ans, et Nathalie. Juanita, dite Nita, morte le 15 novembre 2008, aura été jusqu'à la fin l'amour de sa vie.

Refusé au Conservatoire au terme de deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche, Michel Serrault signe son premier contrat en 1946, pour une tournée en Allemagne. Il y joue notamment Les fourberies de Scapin. En 1948, il fait son service militaire à Dijon dans l'aviation. De retour à Paris, il apparaît dans Dugudu, le second spectacle de Robert Dhery après Les Branquignols. C'est en 1952 qu'il rencontre Jean Poiret aux matinées classiques du théâtre Sarah-Bernhardt. Ils interprètent ensemble le sketch Jerry Scott, vedette internationale.

Michel Serrault débute au cinéma en 1954 dans Ah ! les belles bacchantes de Jean Loubignac, et dans Les Diaboliques (1955) de Henri-Georges ClouzotAssassins et voleurs (1957). Dans les années 60, Michel Serrault semble accorder plus d'intérêt à sa carrière théâtrale qu'au cinéma. C'est ainsi qu'il joue Monsieur Dodd (1966), d'Arthur Watkin, Opération Lagrelèche (1967) (qu'il a écrit et mis en scène avec Jean Poiret), Gugusse (1968) de Marcel Achard, Le Vison voyageur (1969) de Jean-Loup Dabadie, et Le Tombeur (1972) de Neil Simon. 

Au cinéma, peu prisé par les grands metteurs en scène, il enchaine les comédies de série B comme Les Combinards (1964), Bon Week end (1965), ou encore Le Fou du labo 4 (1967). En 1972, il trouve enfin un rôle à sa mesure dans Le Viager de Pierre Tchernia, avec qui il commence une longue collaboration. La même année, sous la direction d'd'Étienne Périe, il interprète, dans Un meurtre est un meurtre, un commissaire de police antipathique et peu scrupuleux prêt à tout mettre en oeuvre pour démasquer un assassin.

Le 1er février 1973, au Théâtre du Palais Royal, c'est la création de La cage aux folles, la pièce de Jean Poiret qui connaît une carrière triomphale et fait de Michel Serrault une vedette. Il jouera le rôle d'Albin pendant plus de cinq ans, sans pour autant interrompre une carrière cinématographique où son nouveau statut lui permet d'être plus exigeant que par le passé. Étrangleur de femmes dans L'Ibis rouge (Jean-Pierre Mocky, 1975), banquier véreux dans L'Argent des autres (1978), Michel Serrault semble de plus en plus souvent tourner le dos aux rôles comiques si nombreux au début de sa carrière. C'est néanmoins son personnage d'Albin qui lui vaut, en 1979, le César de l'interprétation masculine dans La Cage aux folles, l'adaptation à l'écran par Edouard Molinaro de la pièce de Jean Poiret. 

Désormais, le comédien va alterner drames et comédies, avec une prédilection pour les personnages décalés, exceptionnels. Incarner des personnages d'exception, c'est tout le paradoxe d'un comédien que son physique avait longtemps cantonné dans des rôles de français moyen, timide et modeste. Tout le contraire de l'Oeil, le privé de Mortelle randonnée (1982), de l'inspecteur Stanitand dans On ne meurt que deux fois (1985) ou du personnage de notable accusé, dans Garde à vue, d'avoir violé et tué une petite fille, et qui, en 1981, vaut à Michel Serrault son second César d'interprétation. Il en obtient un troisième en 1995 pour son interprétation dans Nelly et Monsieur Arnaud (1995), dernier film de Claude Sautet, aux cotés d'Emmanuelle Béart. La même année, son retour à la comédie Le Bonheur est dans le pré est salué par un succès. La nouvelle génération fait appel à lui. Mathieu Kassovitz le transforme en tueur impitoyable pour les besoins Assassin(s), tandis qu'il est un agriculteur bougon au grand coeur (Une hirondelle a fait le printemps) face à Mathilde Seigner.

Filmographie

1954 :

  • Ah ! les belles bacchantes, de Jean Loubignac – Le musicien à la trompette
  • Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot – Monsieur Raymond, un instituteur du collège

1955 :

  • Cette sacrée gamine ou Mademoiselle Pigalle, de Michel Boisrond – Le second inspecteur

1956 :

  • La vie est belle, de Roger Pierre et Jean-Marc Thibault – Le démarcheur
  • La Terreur des dames ou Ce cochon de Morin, de Jean Boyer – Un gendarme
  • Assassins et Voleurs, de Sacha Guitry – Albert Lecagneux, cambrioleur
  • Adorables démons, de Maurice Cloche – Jacques Willis senior, détective privé

1957 :

  • Le Naïf aux quarante enfants, de Philippe Agostini – Jean-François Robignac, professeur de lettres
  • Ça aussi c’est Paris, de Maurice Cloche – Un reporter (film resté inédit)
  • Clara et les Méchants ou Bourreaux d’enfants, de Raoul André – La Parole, un ravisseur

1958 :

  • Nina, de Jean Boyer – Le mari de Nina
  • Oh ! Qué mambo, de John Berry – L’inspecteur Sapin
  • Porte océane, court-métrage d’Ado Kyrou
  • Musée Grévin, court-métrage de Jacques Demy – L’homme qui pénètre dans le musée

1959 :

  • Messieurs les ronds-de-cuir, d’Henri Diamant-Berger – Le conservateur du musée
  • Vous n'avez rien à déclarer ?, de Clément Duhour – Le docteur Couzan

 1960 :

  • La Française et l'Amour (sketch : Le Divorce) de Christian-Jaque – L’avocat de Danielle
  • Candide ou l’optimisme du xxe siècle, de Norbert Carbonnaux – Le second policier
  • Ma femme est une panthère, de Raymond Bailly – Le boucher

1961 :

  • La Belle Américaine, de Robert Dhéry – Chauveau, le clochard
  • La Gamberge, de Norbert Carbonnaux – Pétrarque

1962 :

  • Le Repos du guerrier, de Roger Vadim – Varange
  • Nous irons à Deauville, de Francis Rigaud – Lucien Moreau
  • Les Quatre Vérités (sketch : Le Corbeau et le Renard, d’Hervé Bromberger) – Le corbeau
  • Un clair de lune à Maubeuge, de Jean Chérasse – Monsieur Charpentier, le conférencier
  • Clémentine chérie, de Pierre Chevallier – L’huissier
  • Comment réussir en amour, de Michel Boisrond – Le commissaire
  • Les Vierges, de Jean-Pierre Mocky – Il fait uniquement une figuration dans ce film

1963 :

  • Carambolages, de Marcel Bluwal – Baudu, le policier qui mène l’enquête
  • Comment trouvez-vous ma sœur, de Michel Boisrond – Varangeot
  • Bébert et l'Omnibus, d’Yves Robert – Monsieur Barthoin
  • Des pissenlits par la racine, de Georges Lautner – Jérôme
  • Les Durs à cuire, de Jack Pinoteau – Rossignol, détective privé
  • L’Inconnue dans la cité, court métrage de Claude Guillemot

1964 :

  • Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Poitrenaud – Monsieur Bénéchol
  • Les Combinards, de Jean-Claude Roy – Le faux député / Le sénateur Bogus
  • Cent briques et des tuiles, de Pierre Grimblat – Méloune
  • Le Petit monstre, de Jean-Paul Sassy – Le valet (film resté inédit)
  • La Chasse à l'homme, d’Édouard Molinaro - Gaston Lartois
  • Jaloux comme un tigre, de Darry Cowl – Monsieur Lurot

1965 :

  • La Tête du client, de Jacques Poitrenaud – Gaston Bérrien, alias « Monsieur Max »
  • Le Lit à deux places (sketch : Un monsieur de passage) de François Dupont-Midy – Albert
  • Le Caïd de Champignol, de Jean Bastia – Hector
  • Quand passent les faisans, d’Édouard Molinaro – Monsieur Ribeiro, entrepreneur
  • Bon Week-end / Les Enquiquineurs de Roland Quignon – Martin
  • Les Baratineurs, de Francis Rigaud – Henri
  • La Bonne Occase, de Michel Drach – Monsieur Hutin (Il est également codialoguiste du film)

1966 :

  • Le Roi de cœur, de Philippe de Broca – Marcel, le coiffeur
  • Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre – L’armurier

1967 :

  • Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky - L'inspecteur Papin
  • Le Grand bidule, de Raoul André – Pounet
  • Le Fou du labo 4, de Jacques Besnard – Monsieur Granger
  • À tout casser, de John Berry – Aldo Morelli
  • Ces messieurs de la famille, de Raoul André – Gabriel Pelletier

1969 :

  • Un merveilleux parfum d’oseille, de Renaldo Bassi – Le commissaire Le Gac
  • Appelez-moi Mathilde, de Pierre Mondy – François, le chef des ravisseurs
  • Qu'est-ce qui fait courir les crocodiles ?, de Jacques Poitrenaud – Achille
  • Ces messieurs de la gâchette, de Raoul André – Gabriel Pelletier

1970 :

  • La Liberté en croupe, d’Édouard Molinaro – Paul Cérès
  • Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard – Alfred Mullanet

1971 :

  • Le Viager, de Pierre Tchernia – Louis Martinet, le retraité centenaire

1972 :

  • Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, de Jean Yanne – Marcel Jolin
  • Un meurtre est un meurtre, d’Étienne Périer – Le commissaire Plouvier
  • La Belle affaire, de Jacques Besnard – Paul
  • Moi y’en a vouloir des sous, de Jean Yanne – Léon

1973 :

  • Le Grand Bazar, de Claude Zidi – Félix Boucan
  • Les Gaspards, de Pierre Tchernia – Jean-Paul Rondin
  • Les Chinois à Paris, de Jean Yanne – Frégoire Montclair
  • La Gueule de l’emploi, de Jacques Rouland – L’homme aux différents déguisements / le commissaire
  • La Main à couper, d’Étienne Périer – Édouard Henricot

1974 :

  • Un linceul n’a pas de poches, de Jean-Pierre Mocky – Justin Blesch
  • C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard – Max

1975 :

  • L’Ibis rouge, de Jean-Pierre Mocky – Jérémie
  • Opération Lady Marlène, de Robert Lamoureux – Paulo
  • La Situation est grave... mais pas désespérée, de Jacques Besnard – Jean-Pierre Mazard

1976 :

  • Le Roi des bricoleurs, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Bordin

1977 :

  • Préparez vos mouchoirs, de Bertrand Blier – Le voisin

1978 :

  • L’Argent des autres, de Christian de Chalonge – Monsieur Miremont
  • La Cage aux folles, d’Édouard Molinaro – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
  • L’Esprit de famille, de Jean-Pierre Blanc, Le docteur Charles Moreau
  • L’Associé, de René Gainville – Julien Pardot

1979 :

  • La Gueule de l’autre, de Pierre Tchernia – Martial Perrin et Gilbert Brossard
  • Buffet froid, de Bertrand Blier – le quidam (non crédité)
  • Le Coucou (Il lupo e l’agnello) de Francesco Massaro – Léon, le coiffeur pour dames

1980 :

  • Pile ou face, de Robert Enrico – Édouard Morlaix
  • La Cage aux folles 2 d'Édouard Molinaro– Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »

1981 :

  • Garde à vue, de Claude Miller – Maître Jérôme Martineau
  • Malevil, de Christian de Chalonge – Le comte Charles-Emile Emmanuel
  • Les Quarantièmes rugissants, de Christian de Chalonge – Sébastien Barral
  • Nestor Burma, détective de choc, de Jean-Luc Miesch – Le détective Nestor Burma

1982 :

  • Les Fantômes du chapelier, de Claude Chabrol – Monsieur Léon Labbé, chapelier
  • Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, de Jean Yanne – L’empereur Jules César
  • Mortelle Randonnée, de Claude Miller – Le détective Beauvoir, dit « L’œil »

1983 :

  • Le Bon Plaisir, de Francis Girod – Le ministre de l’Intérieur
  • À mort l’arbitre, de Jean-Pierre Mocky – Rico

1984 :

  • Le Bon Roi Dagobert, de Dino Risi – Otarius
  • Liberté, Égalité, Choucroute, de Jean Yanne – Le roi Louis XVI
  • Les Rois du gag, de Claude Zidi – Gaëtan, l’acteur, et Robert Wellson, le réalisateur

1985 :

  • On ne meurt que deux fois, de Jacques Deray – L’inspecteur Robert Staniland
  • La Cage aux folles 3 : Elles se marient, de Georges Lautner – Albin Mougeotte, alias « Zaza Napoli »
  • Mon beau-frère a tué ma sœur, de Jacques Rouffio – Octave Clapoteau

1986 :

  • Le Miraculé, de Jean-Pierre Mocky – Ronald Fox Terrier, l’agent d’assurances

1987 :

  • Ennemis intimes, de Denis Amar – Monsieur Baudin
  • En toute innocence, d’Alain Jessua – Paul Duchêne

1988 :

  • Bonjour l’angoisse, de Pierre Tchernia – Monsieur Michaud, cadre timide
  • Ne réveillez pas un flic qui dort, de José Pinheiro – Le commissaire Roger Scatti

1989 :

  • Comédie d’amour, de Jean-Pierre Rawson – Paul Léautaud
  • Joyeux Noël, bonne année (titre original : Buon natale, buonanno Luigi) de Luigi Comencini – Gino

1990 :

  • Docteur Petiot, de Christian de Chalonge – Le docteur Petiot, médecin parisien (Il est également coproducteur du film)

1991 :

  • La Vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann – Monsieur Pompillus, diplomate fané
  • Ville à vendre, de Jean-Pierre Mocky – Monsieur Rousselot, le maire

1992 :

  • Room service, de Georges Lautner – Monsieur Luc

1993 :

  • Vieille canaille, de Gérard Jourd’hui – Darius Caunes, artisan graveur

1994 :

  • Bonsoir, de Jean-Pierre Mocky – Alex Ponttin

1995 :

  • Nelly et Monsieur Arnaud, de Claude Sautet – Monsieur Pierre Arnaud
  • Le bonheur est dans le pré, d’Étienne Chatiliez – Francis Bergeade

1996 :

  • Beaumarchais, l’insolent, d’Édouard Molinaro – Le roi Louis XV

1997 :

  • Assassin(s), de Mathieu Kassovitz – Monsieur Wagner, tueur à gages
  • Artemisia, de Agnès Merlet – Le peintre Orazio Gentileschi
  • Rien ne va plus, de Claude Chabrol – Victor, le petit escroc
  • Le Comédien, de Christian de Chalonge – Le comédien
  • Assassin(s), no comment, documentaire de Amar Arhab – Il y joue son propre rôle

1998 :

  • Article premier, court métrage de Mathieu Kassovitz

1999 :

  • Les Enfants du marais, de Jean Becker – Pépé la rainette

2000 :

  • Le Libertin, de Gabriel Aghion – Le cardinalettere
  • Les Acteurs, de Bertrand Blier – Lui-même
  • Le Monde de Marty, de Denis Bardiau – Antoine Berrand, paralysé et muet
  • Belphégor, le fantôme du Louvre, de Jean-Paul Salomé – Verlac

2001 :

  • Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain - un client du café (figuration)
  • Une hirondelle a fait le printemps de Christian Carion – Adrien, le paysan
  • La Folie des hommes / Vajont (La diga del disonore) de Renzo Martinelli – Carlo Semenza, architecte

2002 :

  • Le Papillon, de Philippe Muyl – Julien, le collectionneur de papillons
  • 24 heures de la vie d’une femme, de Laurent Bouhnik – Louis

2003 :

  • Le Furet, de Jean-Pierre Mocky – Anzio
  • Ne quittez pas !, d’Arthur Joffé – la voix de Lucien Mandel, seulement

2004 :

  • Les Nouveaux Refus court-métrage de Laurent Baffie, disponible en bonus du DVD de son film Les Clefs de bagnole – Un comédien qui ne veut pas tourner avec Laurent
  • Albert est méchant, de Hervé Palud – Albert Moulineau, l’excentrique
  • Épreuves d’artistes, documentaire de Samuel Faure et Gilles Jacob – Lui même

2005 :

  • Grabuge !, de Jean-Pierre Mocky – Le commissaire Lancret
  • Les Enfants du pays, de Pierre Javaux – Gustave, le vieil autochtone
  • Joyeux Noël, de Christian Carion – Le châtelain

2007 :

  • Le Bénévole, de Jean-Pierre Mocky - Max Birgos
  • Pars vite et reviens tard, de Régis Wargnier – Hervé Decambrais / Hervé Ducouëdic
  • Antonio Vivaldi, un prince à Venise, de Jean-Louis Guillermou – Le patriarche de Venis

Théâtre

  • 1951 : Du-Gu-Du, spectacle des Branquignols, texte d'André Frédérique, musique de Gérard Calvi, Théâtre La Bruyère
  • 1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, mise en scène Bernard Blier, Comédie Caumartin
  • 1958 : Monsieur Masure de Claude Magnier, mise en scène Claude Barma, Théâtre des Célestins
  • 1959 : Le Train pour Venise de Louis Verneuil & Georges Berr, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
  • 1961 : On purge bébé de Georges Feydeau, mise en scène de Marcel Bluwal, avec Jean Poiret et Jacqueline Maillan
  • 1961 : Un certain monsieur Blot de Robert Rocca, mise en scène René Dupuy, Théâtre Gramont
  • 1963 : Sacré Léonard de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène André Puglia, Théâtre Fontaine
  • 1964 : Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre du Vaudeville
  • 1965 : Monsieur Dodd d'Arthur Watkyn, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Variétés
  • 1966 : Opération Lagrelèche de Jean Poiret et Michel Serrault, Théâtre Fontaine
  • 1967 : Pour avoir Adrienne de Louis Verneuil
  • 1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, Théâtre de la Michodière
  • 1969 : Les Grosses Têtes de Jean Poiret et Michel Serrault, mise en scène Jean Poiret et René Dupuy, Théâtre de l'Athénée
  • 1969 : Le Vison voyageur de Ray Cooney & John Chapman, mise en scène Jacques Sereys, Théâtre du Gymnase
  • 1970 : Les Bonshommes de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre du Palais-Royal
  • 1972 : Le Tombeur de Neil Simon, mise en scène Emilio Bruzzo, Théâtre de la Madeleine
  • 1973 : La Cage aux folles de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
  • 1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, TNP Villeurbanne, Théâtre Mogador
  • 1992 : Knock ou le triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de la Porte-Saint-Martin

 

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