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Merrill Gary

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Gary F. Merril est un acteur américain, né le 2 août 1915 et mort le 5 mars 1990 dans sa maison du Maine des suites d'un cancer, à l'âge de 74 ans.

 

Merrill Gary

Gary Merrill était originaire de Hartford dans le Connecticut, avait suivi des cours d'art dramatique à Broadway avant de faire ses débuts sur scène en 1937 dans la pièce The Eternal Road. Il fit la connaissance de Bette Davis pendant le tournage de Ève, et l'épousa peu de temps après. Le couple adopta deux enfants et divorça en 1960.

Filmographie

  • 1949 : La Furie des tropiques (Slattery's hurricane) d'André De Toth
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) de Henry King
  • 1950 : Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends) d'Otto Preminger
  • 1950 : Ève (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1951 : Jezebel (Another Man's Poison) d'Irving Rapper
  • 1951 : Le Traître (Decision before dawn) d'Anatole Litvak
  • 1952 : Night Without Sleep de Roy Ward Baker
  • 1952 : Appel d'un inconnu (Phone call from a stranger) de Jean Negulesco
  • 1953 : Meurtre prémédité (A Blueprint for Murder) de Andrew L. Stone
  • 1954 : Témoin de ce meurtre (Witness to Murder) de Roy Rowland
  • 1956 : Navy Wife de Edward Bernds
  • 1959 : L'Aventurier du Rio Grande (The Wonderful Country) de Robert Parrish
  • 1961 : Le Roi des imposteurs (The Great Impostor) de Robert Mulligan
  • 1961 : Mon séducteur de père (The Pleasure of his company) de G.Seaton
  • 1961 : L'Île mystérieuse (Mysterious Island) de Cy Endfield
  • 1966 : L'Ombre d'un géant (Cast a Giant Shadow) de Melville Shavelson
  • 1967 : L'incident (The Incident) : Douglas McCann
  • 1967 : Le Pistolero de la rivière rouge (The Last Challenge) de Melville Shavelson
  • 1968 : La Guerre des cerveaux (The Power) de Byron Haskin
  • 1977 : Thieves de John Berry

Mitchell Millard

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Millard Mitchell est un acteur américain, né le 14 août 1903 à La Havane (Cuba), mort le 13 octobre 1953 à Santa Monica (Californie).

Mitchell Millard Mitchell Millard

Il naît en 1903 à La Havane (Cuba) de parents américains. Il entame sa carrière dans les années 1930 en faisant du théâtre et de la radio à New York. Il obtient son premier vrai rôle en 1942 dans Mr. and Mrs. North de Robert B. Sinclair. On retient surtout son rôle du producteur dans la comédie musicale Chantons sous la pluie (1952). Il meurt l'année suivante d'un cancer du poumon, à l'âge de 50 ans.

Filmographie

  • 1931 : What Price Pants ? : Secrétaire
  • 1931 : Secrets of a Secretary : Ivrogne
  • 1931 : My Sin' : Soldat
  • 1931 : A Lesson in Love
  • 1931 : The Cheat : Spectateur du procès
  • 1932 : Singapore Sue : Second navigateur
  • 1936 : Dynamite Delaney
  • 1942 : Mr. and Mrs. North : Inspecteur Mullins
  • 1942 : Grand Central Murder : Inspecteur Arthur Doolin
  • 1942 : Little Tokyo, U.S.A. : George 'Sleepy' Miles
  • 1942 : La Poupée brisée (The Big Street) : Gentleman George
  • 1942 : Get Hep to Love : McCarthy
  • 1942 : The Mayor of 44th Street : Herman
  • 1943 : Dixie Dugan : Victime d'accident
  • 1943 : L'Amour travesti (Slightly dangerous) : Baldwin
  • 1946 : Mr. and Mrs. North (TV)
  • 1946 : Swell Guy : Steve
  • 1947 : Le Carrefour de la mort (Kiss of Death) de Henry Hathaway : Shelby
  • 1947 : Othello (A Double Life) de George Cukor : Al Cooley
  • 1948 : La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair) de Billy Wilder : Colonel Rufus J. Plummer
  • 1949 : Les Bas-fonds de Frisco (Thieves' Highway) de Jules Dassin : Ed Prentiss
  • 1949 : Si ma moitié savait ça (Everybody Does It) de Edmund Goulding : Mike Craig
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) de Henry King : Major Général Ben Pritchard
  • 1950 : La Cible humaine (The Gunfighter) de Henry King : Marshal Mark Strett
  • 1950 : Winchester '73 de Anthony Mann : Frankie Wilson
  • 1950 : Convicted : Malloby
  • 1950 : La Bonne combine (Mister 880) : 'Mac' McIntire
  • 1951 : La marine est dans le lac (You're in the Navy Now) : Larrabee
  • 1951 : Proprement scandaleux (Strictly Dishonorable) : Bill Dempsey
  • 1951 : Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still) de Robert Wise : Général Cutler (voix)
  • 1952 : My Six Convicts : James Connie
  • 1952 : Chantons sous la pluie de Stanley Donen et Gene Kelly : R.F. Simpson
  • 1953 : L'Appât de Anthony Mann : Jesse Tate
  • 1953 : Il y aura toujours des femmes (Here Come the Girls) : Albert Snodgrass

Edwards Sam

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Sam Edwards est un acteur américain né le 26 mai 1915 à Macon, Géorgie (États-Unis), décédé le 28 juillet 2004 à Durango (Colorado).

Edwards Sam

Filmographie

  • 1940 : East Side Kids : Pete - Danny's Gang Member
  • 1942 : Captain Midnight : Chuck Ramsey
  • 1942 : Rubber Racketeers : Freddy Dale
  • 1942 : Bambi : Adult Thumper (voix)
  • 1943 : The Little Broadcast de George Pal : (voix)
  • 1948 : La Dernière Rafale (The Street with No Name) : Whitey
  • 1948 : Larceny : YAA President
  • 1948 : La Comtesse de Monte-Cristo (The Countess of Monte Cristo) : Bellhop
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) : Lt. Birdwell (918th Bomb Group pilot)
  • 1950 : The Sun Sets at Dawn : Reporter, Herald
  • 1950 : Gare au percepteur (The Jackpot) : Parking Lot Attendant
  • 1951 : Opération dans le Pacifique (Operation Pacific) : Junior
  • 1951 : Les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks) : Junior
  • 1954 : Témoin de ce meurtre (Witness to Murder) : Tommy, Drug Store Counterman
  • 1955 : Le Tigre du ciel (The McConnell Story) : Radio Man
  • 1956 : Le Temps de la colère (Between Heaven and Hell) : Soames
  • 1958 : L'Or du Hollandais (The Badlanders) : Crazy
  • 1958 : La Dernière Torpille (Torpedo Run) : Sub Radio Operator
  • 1958 : La Révolte est pour minuit (Revolt in the Big House) : Al
  • 1960 : The Beatniks : Red
  • 1960 : Full Circle (série TV) : Deputy (1960)
  • 1963 : Pas de lauriers pour les tueurs (The Prize) : Reporter
  • 1968 : Bullitt : Voice
  • 1968 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série TV) - Saison 3 épisode 20, La Nuit de la Mort masquée (The Night of the Death Masks), de Mike Moder : Station Master
  • 1969 : Dragnet 1966 (TV) : Rodman
  • 1969 : Hello, Dolly ! : Laborer
  • 1970 : Attaque au Cheyenne Club (The Cheyenne Social Club) : Man in Saloon
  • 1970 : Suppose They Gave a War and Nobody Came? : Deputy Sam
  • 1971 : Scandalous John : Bald head
  • 1971 : In Broad Daylight (TV) : Cunningham
  • 1971 : The Death of Me Yet (TV) : Jerry
  • 1973 : Set This Town on Fire (TV) : Motel Manager
  • 1973 : Chase (TV)
  • 1974 : Hog Wild (TV) : Farmer
  • 1974 : These Are the Days (série TV) (voix)
  • 1974 : Hurricane (TV) : Del Travis
  • 1974 : Hit Lady (TV) : Innkeeper
  • 1975 : La Montagne ensorcelée (Escape to Witch Mountain) : Mate
  • 1976 : Flight of the Grey Wolf (TV) : Amsel
  • 1976 : Les Nouvelles filles de Joshua Cabe (The New Daughters of Joshua Cabe) (TV)
  • 1977 : Incredible Rocky Mountain Race (TV) : Milford Petrie
  • 1978 : Just Me and You (TV)
  • de 1978 à 1983 : La Petite Maison dans la prairie (The House on the Prairie) (Série TV) saison 5, épisode 4 (Un gros (The Man Inside) ) : le postier + saison 6, épisode 12 (Ne coupez pas (Crossed Connections) ) : Bill Anderson + saison 8, épisode 7 (Black Jake (The Legend of Black Jake) ) : Anderson + saison 8, épisode 17 (A l'épreuve de la vie (1/2) (Days of Sunshine, Days of Shadow: Part 1) ) : Mr. Anderson + saison 9, épisode 3 (Bienvenue à Olesonville (Welcome To Olesonville) ) : Mr. Anderson + saison 9, épisode 5 (Les histoires les plus courtes… (Little Lou) ) : Mr. Anderson + saison 9, épisode 14 (Les grands frères (The Older Brothers) ) : Mr. Anderson
  • 1979 : Mark Twain: Beneath the Laughter (TV) : Bixby
  • 1981 : Le facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice) : Ticket Clerk

Le Traître

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Le Traître (Decision before Dawn) est un film américain réalisé par Anatole Litvak en 1951. Sur le front allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, fin 1944, le colonel américain Devlin recrute des espions parmi les prisonniers allemands : Happy et Tiger acceptent de collaborer. Vers le début des années cinquante, encouragé par Darryl F. Zanuck, Anatole Litvak tournera en Europe de grosses productions à capitaux américains. Decision Before Dawn (Le Traître) en est un exemple, et c'est également un film qui s'inscrit, à l'intérieur de son œuvre, dans une série de réalisations consacrées à la Seconde Guerre mondiale (voir : Un acte d'amour (1953) ou La Nuit des généraux en 1966). La force du film est d'être, tout à la fois, une réflexion sur le sens d'une trahison - opportuniste chez 'Tiger' Barth (Hans Christian Blech) ; idéaliste dans le cas du jeune caporal Karl Maurer (Oskar Werner) -, un récit psychologique et un thriller se déroulant dans un contexte militaire. La description d'une Allemagne, en proie aux bombardements et à la veille de la capitulation, est magistralement rendue. Il est aussi vrai qu'Anatole Litvak est en pays de connaissance et qu'il utilise à la perfection les moyens mis à sa disposition.

Le Traitre d'Anatole LitvakLe Traitre d'Anatole Litvak

Le Traitre d'Anatole Litvak

Fiche technique

  • Autre titre francophone (Belgique) : La Légion des damnés
  • Réalisateur : Anatole Litvak
  • Scénario : Peter Viertel et (non crédité) Jack Rollens, d'après le roman Call it Treason de George Howe
  • Musique : Franz Waxman
  • Directeur de la photographie : Franz Planer
  • Directeur artistique : Ludwig Reiber
  • Montage : Dorothy Spencer
  • Producteurs : Anatole Litvak et Frank McCarthy, pour la Twentieth Century Fox
  • Genre : Film de guerre
  • Format : noir et blanc
  • Durée : 119 minutes
  • Dates de sorties : États-Unis : 21 décembre 1951 / France : 20 août 1952

Distribution

  • Richard Basehart : Le lieutenant Dick Rennick
  • Gary Merrill : Le colonel Devlin
  • Oskar Werner : Le caporal Karl 'Happy' Maurer
  • Hans Christian Blech : Le sergent Rudolf 'Tiger' Barth
  • Hildegard Knef : Hilde
  • Wilfried Seyferth : Heinz Scholtz
  • Dominique Blanchar : Monique
  • O.E. Hasse : Le colonel Von Ecker

Et, parmi les acteurs non-crédités 

  • Gert Fröbe : Un caporal allemand, au point de contrôle de Nuremberg
  • Klaus Kinski : Un soldat pleurnichant

Les Briseurs de barrages

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Les Briseurs de barrages (The Dam Busters) est un film britannique réalisé par Michael Anderson, sorti en 1955. Ce film relate des faits ayant réellement eu lieu (l'Opération Chastise). En pleine Seconde Guerre mondiale, la Royal Air Force décide de faire sauter trois barrages ennemis sur la Ruhr… Ce film relate le raid des bombardiers de la RAF sur les barrages allemands de la Ruhr qui eut lieu exactement douze ans avant le tournage. Ce film se compose de deux parties bien distinctes : La première traite de la conception et des essais d’une bombe spéciale inventée par le Dr Barnes Wallis. Cette bombe appelée Upkeep ricochait sur l’eau et coulait juste à l’aplomb du mur intérieur du barrage. Elle était encore couverte par le secret-défense en 1954 (il ne fut levé qu’en 1963) et la maquette utilisée pour le film est très différente de la vraie bombe qui était un simple cylindre d’acier chargé de plus de trois tonnes de Torpex.

La bombe du film est pratiquement sphérique, plus grosse et dépasse largement de la soute à bombe des avions. Les bombes réelles que l’on voit lancées au début du film par un Wellington, puis par un Mosquito, sont des prototypes de bombes ricochantes sphériques anti-navires appelées « Highball ». Dans cette partie, on assiste également à l’entraînement des bombardiers au vol rasant, ce qui nous permet de voir des scènes aériennes impressionnantes avec des quadrimoteurs manœuvrés comme des chasseurs, uniquement à la force des bras, et parfois à seulement une dizaine de mètres au-dessus de l’eau.

À ce propos, il est une anecdote du film qu'il conviendrait de vérifier  : pour calculer exactement la hauteur de largage, l'un des protagonistes s'inspire du croisement de projecteurs lors d'une représentation théâtrale pour en monter deux sous les avions afin, par un simple calcul géométrique, d'obtenir une mesure parfaitement exacte de la distance soute-surface. L'anecdote semble exacte, en fait le procédé consistait a projeter sur la surface de l'eau deux halos de lumière venant de projecteurs fixés sous les ailes de l'avion, l'astuce était que les faisceaux lumineux des projecteurs se croisaient à une certaine distance sous l'avion, ainsi quand l'altitude entre l'avion et la surface de l'eau était la bonne, un 8 dessiné apparaissait pile à la surface de l'eau. À noter que dans le film, les mitrailleuses des Lancaster utilisées sont de 12,7 mm (calibre .50) alors que ces bombardiers étaient normalement armés de mitrailleuses de calibre 7,7 mm seulement.

Le raid lui–même constitue la seconde partie du film, la plus courte. En 1943, dix-neuf avions en trois vagues appartenant au 617 Squadron (code AJ en 1943) décollèrent de la base de Scampton pour aller attaquer six barrages allemands. Le film ne montre que l’attaque sur les barrages de la Möhne et de l’Eder, mais pas sur les autres qui restèrent intacts ! Contrairement au barrage de la Möhne, celui de l’Eder n’alimentait pas le réseau de la Ruhr et sa destruction n’eut aucun impact sur la production industrielle. 1 294 personnes ont été tuées, 749 d'entre elles se trouvaient être des prisonniers de guerre Ukrainiens qui était stationnés dans un camp juste au-dessous du barrage de l'Eder. Tout cela au prix de huit avions et 56 hommes qui ne revinrent pas.

Les Briseurs de barrages de Michael AndersonLes Briseurs de barrages de Michael Anderson

Les Briseurs de barrages de Michael Anderson

Fiche technique

  • Titre : Les Briseurs de barrages
  • Titre original : The Dam Buster
  • Réalisation : Michael Anderson
  • Scénario : R.C. Sherriff, d’après les livres de Paul Brickhill : Dam Busters et de Guy Gibson : Enemy Coast Ahead
  • Images : Erwin Hillier et Gilbert Taylor (effets visuels)
  • Musique : Leighton Lucas
  • Production : Associated British Picture Corporation
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Format : Noir et Blanc - 1,37:1
  • Genre : Guerre
  • Durée : 118 minutes
  • Date de sortie : 6 mai 1955

Distribution

  • Michael Redgrave : le dr. Barnes N. Wallis
  • Ursula Jeans : Mrs. Wallis
  • Charles Carson : docteur
  • Stanley Van Beers : Sir David Pye
  • Colin Tapley : docteur W.H. Glanville
  • Frederick Leister : membre de la Commission
  • Eric Messiter : membre de la Commission
  • Laidman Browne : membre de la Commission
  • Raymond Huntley : membre du National Physical Laboratory
  • Hugh Manning : membre du Ministry of Aircraft Production
  • Richard Todd : le lieutenant-colonel Guy Gibson
  • Derek Farr : le commandant Whitworth
  • Basil Sydney : sir Arthur Harris
  • Patrick Barr : le capitaine Joseph Summers
  • John Fraser : le lieutenant Hopgood
  • Nigel Stock : le lieutenant Spotford
  • Bill Kerr : le lieutenant Martin
  • George Baker : le lieutenant Matlby
  • Robert Shaw : le sergent J. Pulford
  • Patrick McGoohan : le garde à la porte

Attaque

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Attaque (Attack!) est un film américain, réalisé par Robert Aldrich, sorti en 1956. Durant la Seconde Guerre mondiale en 1944, le lieutenant Joe Costa se trouve sous les ordres du capitaine Erskine Cooney. Ce dernier, terrifié par le combat, fait tuer par sa lâcheté un groupe de la section commandée par Costa. Le lieutenant Harold Woodruff fait part au supérieur de Cooney, le lieutenant-colonel Clyde Bartlett, des problèmes de commandement et lui demande de relever le capitaine de ses fonctions, afin d'éviter qu'il ne mène à la mort d'autres soldats par son incompétence. Le colonel lui répond qu'il ne peut le faire sans Cooney et lui assure qu'en tout état de cause les hommes ne devraient pas repartir au front. La véritable raison qui pousse Bartlett à garder Cooney est que le père de ce dernier est juge, son appui pourrait s'avérer utile pour sa propre carrière politique. Woodruff rend compte de sa discussion avec le colonel au lieutenant Costa qui reste dubitatif. De fait, un ordre du Quartier général tombe : le régiment est mobilisé pour un assaut sur la ville de Nelle.

Le capitaine présente à son état-major un plan en deux étapes : Costa doit partir avec sa section et faire une incursion pour voir si la ville n'est pas occupée, si elle ne l'est pas, il avertit Cooney et ce dernier arrive avec le reste de la compagnie pour prendre la ville. Ce plan est suicidaire si les renforts ne viennent pas. Costa, furieux d'un plan si dangereux pour lui et ses hommes, menace Cooney de le tuer si les renforts promis n'arrivent pas au moment voulu.

Une fois arrivés près de Nelle, Costa et ses hommes sont à découvert pendant près de 400 mètres pour rejoindre les premières maisons. La ville est calme et en voyant cela, Costa récite une phrase d'un western qu'il a vu : « Ça a l'air calme, par ici. Trop calme ». Et ce qui devait arriver, arrive. À proximité des maisons de Nelle, les Allemands ouvrent le feu. Ils sont plusieurs dizaines, armés de mitrailleuses et de mortiers. C'est un massacre, seule la moitié de la section passe, Costa donne l'ordre au reste de ne pas bouger et de retourner vers le capitaine. Finalement, plus d'une dizaine d'hommes meurent. Cinq survivants dont le lieutenant Costa se retrouvent coincés dans une ferme sous la pression du tir ennemi. Costa alerte le capitaine de la situation, mais ce dernier refuse de prendre la communication, comme si ce n'était pas important. Il se défile une nouvelle fois... L'appui promis fait défaut et les cinq hommes doivent se replier. Seuls trois d'entre eux parviennent à se tirer de la situation. Costa est porté manquant.

Fort de leur ascendant, les troupes ennemies poursuivent leur incursion. Des chars d'assaut menacent le poste de commandement de Cooney. Le colonel furieux ordonne au capitaine de tenir sa position jusqu'à l'arrivée des renforts. Le colonel parti, Cooney craque. Le lieutenant Woodruff doit organiser la défense. Surgit alors Costa, boîtant, mais bien décidé à tuer le capitaine. Woodruff parvient cependant à raisonner Costa et le convainc de s'occuper de leur déploiement. Les troupes allemandes ne tardent pas à encercler la compagnie. Cooney retrouve certains de ses hommes dans une cave et leur ordonne de se rendre. Ils refusent sachant très bien que les Allemands dans la ville ne sont pas de la Wehrmacht, mais des SS et ils sont connus pour ne pas faire de prisonniers...

Alors que Conney monte les marches pour sortir de la cave et se rendre, surgit Costa, le bras en sang, écrasé par un char. Il délire, mais est tout de même déterminé à tuer le capitaine Cooney. Au moment fatidique, sa force l'abandonne et il lâche son pistolet lors de sa chute dans l'escalier. Il réunit le peu de forces qui lui restent et se traîne lamentablement pour ramasser son arme et abattre son supérieur, mais ce dernier prend un malin plaisir à repousser légèrement du pied le pistolet chaque fois que Costa est sur le point d'atteindre son arme. Ses derniers mots sont : « Mon Dieu. Donnez-moi juste la force... de faire ça. Je dois... Je vous en prie, Seigneur. Je prie... Seigneur, envoyez-moi en enfer... avant que... ». Cooney déclare que c'est triste d'avoir perdu Costa et remonte les marches pour se rendre, mais Woodruff menace de le tuer s'il continue à monter. Ignorant la menace, Cooney continue, Woodruff fait feu sur son capitaine.

Woodruff demande à ce qu'on l'arrête une fois de retour dans leurs lignes, mais tout le monde témoigne sa solidarité avec le lieutenant. La version officielle sera que Cooney est mort, tué par des Allemands alors qu'il montait les marches. Pour sceller ce mensonge, tout le monde tire une balle dans le cadavre du capitaine. Un sergent dit au lieutenant qu'il vaut mieux se taire, car ce qui s'est vraiment passé et ce qui se prononcera devant la cour martiale seront deux choses différentes. Et déclare même : « Je crois en la justice, mais l'armée ne m'inspire rien du tout ».

Les Américains reprennent rapidement la ville, le Colonel Bartlett, informé de la mort de son capitaine, n'est pas pour autant dupe de l'histoire qui lui est présentée. Elle va cependant dans le sens de ses intérêts. Il déclare à Woodruff qu'il fera de lui le nouveau capitaine de la compagnie et que Cooney sera lui-même récompensé pour être mort en soldat (ce qui devrait faire plaisir au père de Cooney...). Woodruff a beaucoup de réticence à jouer le jeu de Bartlett, mais ce dernier lui dit que c'est quelqu'un d'intelligent et puis qu'il a « trop à perdre » pour dire la vérité au général Parsons. Une fois le colonel parti, Woodruff regarde le cadavre de Costa et décide de dire la vérité.

Attaque de Robert AldrichAttaque de Robert Aldrich

Attaque de Robert Aldrich

Fiche technique

  • Titre : Attaque
  • Titre original : Attack!
  • Réalisation : Robert Aldrich
  • Scénario : James Poe, d'après la pièce "Fragile Fox" de Norman Brooks
  • Direction artistique : William Glasgow
  • Décors : Glen L. Daniels
  • Photographie : Joseph Biroc
  • Son : Jack Solomon
  • Montage : Michael Luciano
  • Musique : Frank De Vol
  • Production : Robert Aldrich
  • Production associée : Walter Blake
  • Société de production : The Associates & Aldrich Company
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Noir et blanc - 35 mm — 1,37:1- Mono (Glen Glenn Sound Company Recording)
  • Genre : drame, film de guerre
  • Durée : 107 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 19 septembre 1956 (New York) ; France : 5 octobre 1956

Distribution

  • Jack Palance : Lieutenant Joe Costa
  • Eddie Albert : Capitaine Erskine Cooney
  • Lee Marvin : Lieutenant-colonel Clyde Bartlett
  • William Smithers : Lieutenant Harold Woodruff
  • Robert Strauss : Bernstein
  • Richard Jaeckel : soldat Snowden
  • Buddy Ebsen : Tolliver
  • Jon Shepodd : John Jackson
  • Peter van Eyck : Capitaine SS
  • James Goodwin : Ricks
  • Steven Geray : Otto (soldat allemand)
  • Jud Taylor : soldat Jacob R. Abramowitz
  • Louis Mercier : Brouise

L'Homme qui n'a jamais existé

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L'Homme qui n'a jamais existé (The Man Who Never Was) est un film américano-britannique réalisé par Ronald Neame et sorti en 1956. Prologue : J'ai fait un sombre rêve, Au-delà de l'île de Skye, J'ai vu qu'un mort avait gagné une bataille, Et je crois que ce mort c'était moi. — Extrait de la ballade La Bataille d'Otterbourne. Durant la Seconde Guerre mondiale, le capitaine Ewen Montagu et son adjoint, de l'armée navale britannique, conçoivent une ruse pour amener les autorités allemandes à croire qu'un débarquement des alliés aura lieu en Sardaigne et dans les Balkans alors qu'il est prévu en Sicile occupée par l'ennemi.

Ils font en sorte que les Espagnols trouvent sur une de leurs plages le cadavre d'un officier britannique détenteur d'un plan de débarquement. Les Britanniques ont fabriqué tout un passé au mort (le cadavre anonyme d’un civil) baptisé pour la circonstance « William Martin » : de la lettre d'amour déchirante de sa petite amie jusqu'à un avis de découvert bancaire en passant par des billets d'une pièce de théâtre. Avant que les Espagnols n'enterrent le cadavre, les espions allemands ont eu le temps de photographier tous les documents, c'est ce que les Britanniques découvrent en les faisant ensuite examiner par des experts.

Les Allemands délèguent à Londres un de leurs espions, l'Irlandais Patrick O'Reilly, chargé de vérifier l'authenticité de l'identité de William Martin. O'Reilly contrôle point par point la véracité de l'existence de Martin : de la boutique où il achetait ses chemises jusqu'au domicile de « sa fiancée. » Pris d'un doute, O'Reilly tend un piège aux Britanniques en mettant son existence en péril : il dévoile à la fiancée son identité et le nom de la pension de famille où il réside. Si les Britanniques viennent l'arrêter, c'est que William Martin et son plan de débarquement ne sont qu'un stratagème. Le capitaine Montaigu a une prémonition de la tactique de O'Reilly et demande aux services secrets de ne pas l'appréhender. Passé le délai d'attente, O'Reilly, depuis sa chambre, confirme par émetteur radio l'authenticité de Martin aux Allemands et, aussitôt, leurs troupes quittent la Sicile pour se rendre aux prétendus lieux de débarquements.

Les alliés peuvent alors tranquillement débarquer en Sicile désertée par l'ennemi… « William Martin, » l'homme qui n'a jamais existé, repose au cimetière de la ville côtière d'Huelva en Espagne où son cadavre fut découvert sur l'une de ses plages un beau matin d'avril 1943… D’après l’histoire vraie d’Ewen Montagu relatant l’opération Mincemeat.

L'Homme qui n'a jamais existé de Ronald NeameL'Homme qui n'a jamais existé de Ronald Neame

L'Homme qui n'a jamais existé de Ronald Neame

Fiche technique

  • Titre original : The Man Who Never Was
  • Titre français : L'Homme qui n'a jamais existé
  • Réalisation : Ronald Neame
  • Scénario : Nigel Balchin d'après l'histoire vraie d'Ewen Montagu L'Homme qui n'a jamais existé (The Man Who Never Was, 1953)
  • Décors : John Hawkesworth
  • Costumes : Sam Benson
  • Photographie : Oswald Morris
  • Cadrage : Arthur Ibbetson
  • Son : Basil Fenton-Smith, J. B. Smith
  • Montage : Peter Taylor
  • Musique : Alan Rawsthorne
  • Production : André Hakim
  • Sociétés de production : Twentieth Century Fox, Sumar Productions
  • Sociétés de distribution : Twentieth Century Fox, Alcifrance (France)
  • Pays d'origine : Royaume-Uni, États-Unis
  • Langues de tournage : anglais, allemand, espagnol
  • Format : 35 mm — couleur par DeLuxe — 2.55:1 CinemaScope — version mono et version stéréo 4 pistes (Westrex Recording System)
  • Genre : drame, film de guerre
  • Durée : 103 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis 3 avril 1956, France 1er janvier 1957
  • (fr) Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 18472 délivré le 28 juin 1956)

Distribution

  • Clifton Webb (VF : Gérard Férat) : le capitaine de corvette Ewen Montagu
  • Gloria Grahame (VF : Claire Guibert) : Lucy Sherwood
  • Stephen Boyd (VF : Lucien Bryonne) : Patrick O'Reilly
  • Robert Flemyng (VF : Michel André) : le lieutenant George Acres
  • Josephine Griffin (VF : Joëlle Janin) : Pam
  • Laurence Naismith (VF : René Blancard) : l'amiral Cross
  • Terence Longdon : Larry
  • André Morell (VF : Georges Hubert) : Sir Bernard Spilsbury
  • Michael Hordern (VF : Claude Péran) : le général Coburn
  • Cyril Cusack (VF : Jean Clarieux) : le chauffeur de Taxi
  • William Russel (VF : Serge Lhorca) : Joe

Vainqueur du ciel

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Vainqueur du ciel (Reach for the Sky) est un film britannique réalisé par Lewis Gilbert, sorti en 1956. Vainqueur du ciel raconte la vraie histoire de Douglas Bader, soldat de l’armée de l’air britannique qui parvint à surmonter la perte de ses deux jambes, lors d'un accident de vol en 1931, pour devenir un pilote de guerre victorieux durant la Seconde Guerre mondiale…

 

 

Vainqueur du ciel de Lewis GilbertVainqueur du ciel de Lewis Gilbert

Vainqueur du ciel de Lewis Gilbert

Fiche technique

  • Titre : Vainqueur du ciel
  • Titre original : Reach for the Sky
  • Réalisation : Lewis Gilbert
  • Scénario : Lewis Gilbert et Vernon Harris, d'après le livre de Paul Brickhill
  • Images : Jack Asher
  • Musique : John Addison
  • Décors : Bernard Robinson
  • Robes : Julie Harris
  • Montage : John Shirley
  • Production : Daniel M. Angel et Anthony Nelson Keys, pour Angel Productions
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Format : Noir et Blanc - 1,85:1
  • Genre cinématographique : Guerre, Biographie
  • Durée : 135 minutes
  • Date de sortie : 10 juillet 1956

Distribution

  • Kenneth More : Douglas Bader
  • Muriel Pavlow : Thelma Bader
  • Lyndon Brook : Johnny Sanderson
  • Lee Patterson : Turner
  • Alexander Knox : Mr. Joyce
  • Dorothy Alison : l’infirmière Brace
  • Michael Warre : Harry Day
  • Sydney Tafler : Robert Desoutter
  • Howard Marion-Crawford : "Woody" Woodhall
  • Jack Watling : Peel
  • Nigel Green : Streatfield
  • Anne Leon : Sœur Thornhill
  • Charles Carson : le maréchal en chef Sir Hugh Dowding
  • Ronald Adam : le vice-maréchal Leigh-Mallory
  • Walter Hudd : le vice-maréchal Halahan
  • Basil Appleby : Crowley-Milling
  • Philip Stainton : l’agent de police
  • Eddie Byrne : le sergent de vol Mills
  • Beverley Brooks : Sally
  • Michael Ripper : l’adjudant West
  • Derek Blomfield : le pilote civil
  • Avice Landone : la mère de Douglas Bader
  • Eric Pohlmann : l’adjudant-major du camp de prisonniers
  • Michael Gough : l’instructeur de vol Pearson
  • Harry Locke : Bates
  • Sam Kydd : l’adjudant Blake
  • Et, parmi les acteurs non-crédités
  • John Breslin : le cadet Mason
  • Peter Burton : Peter
  • Anton Diffring : l'officier allemand qui capture Bader dans le cottage
  • Jack Lambert : Adrian Stoop

Agent secret S.Z.

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Agent secret S.Z. est le titre français du film britannique Carve Her Name with Pride (1958) de Lewis Gilbert. Le film est basé sur le livre du même titre de R.J. Minney, qui relate la véritable histoire de Violette Szabo, agent des services secrets britannique Special Operations Executive, envoyée en France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Le film inclut la lecture du poème The Life That I Have, écrit par Leo Marks et donné à Violette Szabo juste avant son départ en mission en France occupée. Le personnage anonyme joué par Michael Caine, un prisonnier dans un train de prisonniers bombardé par la RAF qui demande de l'eau à Violette Szabo, serait - dans la vie réelle - le héros de guerre Forest F. E. Yeo-Thomas.

Agent secret S.Z. de Lewis GilbertAgent secret S.Z. de Lewis Gilbert

Agent secret S.Z. de Lewis Gilbert

Fiche technique

  • Titre : Agent secret S.Z.
  • Titre original : Carve Her Name with Pride
  • Producteur : Daniel M. Angel
  • Réalisateur : Lewis Gilbert
  • Scénario : Vernon Harris et Lewis Gilbert, d'après le livre de R.J. Minney
  • Musique : William Alwyn
  • Directeur de la photographie : John Wilcox
  • Costumes : Phyllis Dalton
  • Montage : John Shirley
  • Distributeur : Rank Organisation
  • Date de sortie : 8 septembre 1958
  • Durée : 119 min
  • Langue originale : anglais

Distribution

  • Virginia McKenna : Violette Szabo
  • Paul Scofield : Tony Fraser
  • Jack Warner : M. Charles Bushell
  • Denise Grey : Mme Bushell
  • Alain Saury : Étienne Szabo
  • Maurice Ronet : Jacques
  • Anne Leon : Lilian Rolfe
  • Sydney Tafler : Potter
  • Avice Landone : Vera Atkins
  • Nicole Stéphane : Denise Bloch
  • William Mervyn : Colonel Maurice Buckmaster
  • Michael Goodliffe : un expert en codage
  • Michael Caine : un prisonnier (anonyme) du train
  • John Moulder-Brown : un enfant
  • Victor Maddern : le sergent instructeur en parachutisme

Le Bal des maudits

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Le Bal des maudits (The Young Lions) est un film de guerre américain réalisé par Edward Dmytryk sorti en salles le 2 avril 1958 aux États-Unis et en France. Adapté d'un roman de Irwin Shaw, il met en vedette Marlon Brando, Montgomery Clift et Dean Martin dans les rôles principaux. Le long-métrage retrace les destins croisés d'un officier de la Wehrmacht et de deux soldats américains entre 1938 à 1945. Dès sa sortie en salles, Le Bal des maudits, bien accueilli par la critique, fut un énorme succès commercial. Il a également été nommé trois fois aux Oscars en 1959. Le film raconte les destins croisés de trois personnages entre 1938 et 1945 : Le lieutenant Christian Diestl (Marlon Brando), un officier allemand de la Wehrmacht a une haute idée de l'honneur dans la guerre, et pense que l'on peut tuer un autre soldat si on lutte pour la paix. Michael Whiteacre (Dean Martin), un chanteur américain bon pour le service se retrouve en Normandie pendant et après le débarquement. Noah Ackerman (Montgomery Clift) enfin, un juif sans le sou engagé en même temps que Mike ; leur rencontre change la vie de Noah qui rencontre la femme de sa vie le soir de leur visite médicale militaire.

Ce film de Edward Dmytryk est remarquable pour son traitement de la guerre : des personnages entraînés malgré eux dans une expérience qu'ils n'imaginaient pas comme ça. Le véritable tour de force de Dmytryk est de ne négliger aucun aspect de la Seconde Guerre mondiale : l'engouement nationaliste des Allemands, l'engagement plus ou moins volontaire des soldats, les brimades des supérieurs sur le pauvre troufion (juif de surcroît), les opérations commandos, les crimes de guerre et le crime contre l'humanité - le camp de concentration. La libération du camp est un moment fort du film. Certaines scènes du film ont été tournées au camp de concentration du Struthof, en Alsace. Dans les premières séquences du film (le réveillon allemand dans une station de ski), la V.O. nous fait découvrir des figurants américains, chantant l'hymne nazi "Horst Wessel Lied" en anglais. Marlon Brando, très imbu de son image, avait exigé d'être lieutenant, et pas sergent! Et il s'était fait créer des épaulettes spéciales, larges comme celles d'un maréchal soviétique, alors que la caractéristique de l'uniforme allemand venait de la sobriété des très étroites pattes d'épaule.

Le tournage du Bal des maudits s'est déroulé du 17 juin à octobre 1957 en France et en Allemagne pour un budget de 2 625 700 $. Selon un communiqué de presse du studio, le Camp de concentration de Natzwiller-Struthof, situé à proximité de Strasbourg, site que les Français avaient conservé comme ils l'avaient trouvé, fut utilisé comme lieu de tournage 3. Les studios ont mis une annonce dans les journaux strasbourgeois afin de trouver des figurants pour incarner « 200 hommes très minces, émaciés » et ont constaté que vingt-huit candidats étaient d'anciens détenus du camp. Les scènes de désert en Afrique du Nord furent tournés à Borrego Springs, en Californie, complété par des extraits du documentaire britannique de 1943, Desert Victory, tandis que la scène finale, la seule où apparaissent les trois personnages principaux ensemble, fut filmée au Mont Wilson, également en Californie. Au moment de la fin du tournage du film, à la fin octobre, les coûts de production se sont élevés à 3 553 245 $, soit 927 545 $ de plus que le budget initial.

Le Bal des maudits d'Edward DmytrykLe Bal des maudits d'Edward Dmytryk

Le Bal des maudits d'Edward Dmytryk

Fiche technique

  • Titre : Le Bal des maudits
  • Titre original : The Young Lions
  • Réalisation : Edward Dmytryk
  • Assistant-réalisateur : Ad Schaumer
  • Scénario : Edward Anhalt, d'après le roman de Irwin Shaw
  • Direction artistique : Lyle R. Wheeler et Addison Hehr
  • Décors : Walter M. Scott et Stuart A. Reiss
  • Costumes : Adele Halkan et Charles Le Maire
  • Photographie : Joe McDonald
  • Montage : Dorothy Spencer
  • Son : Alfed Bruzlin et Warren B. Delaplain
  • Musique : Hugo Friedhofer
  • Production : Al Lichtman
  • Directeur de production : Ben Chapman
  • Société de production : Twentieth Century Fox
  • Société de distribution : Twentieth Century Fox
  • Tournage :
  • Budget : 3 550 000 $ 1
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 2,35:1 CinemaScope — Son monophonique et 4-Track Stereo
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Genre : Guerre, drame
  • Durée : 167 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis et France : 2 avril 1958, Allemagne de l'Ouest : 5 avril 1958

Distribution

  • Marlon Brando (VF : Jean-Claude Michel) : Le lieutenant Christian Diestl
  • Montgomery Clift (VF : Michel Roux) : Noah Ackerman
  • Dean Martin (VF : Claude Bertrand) : Michael Whiteacre
  • Hope Lange (VF : Joëlle Janin) : Hope Plowman
  • Barbara Rush (VF : Nadine Alari) : Margaret Freemantle
  • May Britt (VF : Claire Guibert) : Gretchen Hardenberg
  • Maximilian Schell (VF : Claude Vernier) : Capt. Hardenberg
  • Dora Doll (VF : elle-même) : Simone
  • Lee Van Cleef (VF : Raymond Loyer) : 1st Sgt. Rickett
  • Liliane Montevecchi : Françoise
  • Parley Baer (VF : Serge Lhorca) : Sgt. Brandt
  • Arthur Franz (VF : Pierre Leproux) : Lt. Green
  • Hal Baylor (VF : Pierre Collet) : Pvt. Burnecker
  • Richard Gardner (VF : Jean Clarieux) : Pvt. Crowley
  • Herbert Rudley : Capt. Colclough
  • John Banner : Le maire
  • Alberto Morin : Barman 

Dunkerque

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Dunkerque (Dunkirk) est un film britannique réalisé par Leslie Norman,  sorti en 1958 d'après le roman de Elleston Trevor et celui du colonel Ewan Butler et du major J.S. Bradford. En 1940, après des victoires fulgurantes sur les fronts, l'armée allemande encercle les troupes à Dunkerque. Sous les bombardements et les feux d'artillerie, entre le 27 mai et le 7 juin, l'opération Dynamo consiste à rembarquer vers l'Angleterre les troupes britannique et françaises soit 330000 soldats.

Dunkerque de Leslie NormanDunkerque de Leslie Norman

Dunkerque de Leslie Norman

Fiche Technique

  • Titre original : Dunkirk
  • Réalisateur : Leslie Norman
  • Scénariste(s) : David Divine, W.P. Liscomb
  • Producteur(s) : MGM (Ealing-Michael Balcon), Michael Balcon
  • Sociétés de production : MGM
  • Bande originale Compositeur : Malcolm Arnold
  • Dates de sortie : Grande-Bretagne : 25/03/1958
  • Etats-Unis : 10/09/1958
  • France : 22/10/1958
  • Genre : Film de guerre
  • Pays : Grande-Bretagne
  • Durée : 02 h 15

 

Distribution

  • John Horsley : Padre
  • Lionel Jeffries : Médecin-colonel
  • Maxine Audley : Diana Foreman
  • Robert Urquhart : Soldat Mike
  • Barry Foster : Don R
  • Victor Maddern : Un homme de la marine marchande

La Ballade du soldat

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La Ballade du soldat est un film soviétique réalisé par Grigori Tchoukhraï et sorti en 1959. Pendant la Seconde Guerre mondiale, pour revoir sa mère, un jeune soldat russe reçoit six jours de permission, suite à un acte de bravoure. Lors d'un voyage long et difficile, il rencontre un soldat gravement blessé et une jeune fille avec laquelle un amour naît... Ils promettent de se revoir, mais, hélas, le jeune homme meurt au front.

« La Ballade du soldat est un film d'une grande sensibilité (...). La compassion pour le destin des individus s'exprime ici dans sa plénitude et l'on est bien loin des discours officiels sur les héros. C'est la guerre qui est la véritable ennemie, car elle tue tout ce qui est humain (...) », écrit Jean-Marie Carzou. « (...) Tchoukhraï n'a pas éprouvé le besoin de broder des fioritures sur ce qu'il ressentait fortement. (...) Dans l'ensemble, secondé par les admirables "gris" de son opérateur, il se borne à faire surgir la poésie des êtres et des paysages. (...) On pourrait multiplier les exemples de cette magie visuelle qui naît de la chaleur du sentiment éprouvé et non du tarabiscotage formel. »

« J'ai été soldat. C'est comme soldat que j'ai parcouru le chemin de Stalingrad à Vienne. En route, j'ai laissé beaucoup de camarades qui m'étaient chers. (...) Ce que nous avons voulu montrer, Valentin Ezhov et moi, ce n'est pas comment notre héros a fait la guerre, mais quelle sorte d'homme il était, pourquoi il s'est battu. Renonçant aux scènes de bataille (...) nous avons cherché un sujet qui flétrit la guerre. (...) Ce garçon (le jeune soldat Alecha) pouvait devenir un bon père de famille, un mari affectueux, un ingénieur ou un savant, il pouvait cultiver le blé ou des jardins. La guerre ne l'a pas permis. Il n'est pas revenu. Combien d'autres ne sont pas revenus ! » (Grigori Tchoukhraï, propos reproduits dans Le cinéma russe et soviétique, L'Équerre, Centre Georges-Pompidou, 1981).

La Ballade du soldat de Grigori TchoukhraïLa Ballade du soldat de Grigori Tchoukhraï

La Ballade du soldat de Grigori Tchoukhraï

Fiche technique

  • Production : Mosfilm
  • Réalisation : Grigori Tchoukhraï
  • Scénario : Grigori Tchoukhraï, Valentin Ezhov
  • Photographie : Vladimir Nikolaev, Era Savelieva - Noir et Blanc
  • Décors : Boris Nemetchek
  • Musique : Mikhail Ziv
  • Genre : Drame
  • Durée : 92 min.
  • Pays : Russie/URSS
  • Sortie : 1er décembre 1959

Distribution

  • Vladimir Ivachov : Alecha Skvortsov, le soldat
  • Janna Prokhorenko : Choura
  • Nikolaï Krioutchkov : le général
  • Evgueni Ourbanski : l'invalide
  • Antonina Maksimova : la mère d'Alecha

Le Pont

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Le Pont est un film allemand de Bernhard Wicki, sorti en 1959. Des garçons de 16 ans sont mobilisés dans le Volkssturm. Après quelques jours d'instruction, le bataillon est envoyé au combat. À la supplique du commandant de compagnie, le chef de corps fixe aux enfants une mission sans aucun danger : sous le commandement d'un vieux sergent expérimenté, défendre un pont sans intérêt d'aucune sorte qui, de toutes façons, va être détruit par une équipe de sapeurs aguerris. Le sous-officier en maraude est tué par des Feldgendarmes. 

Livrés à eux-mêmes, les enfants défendent le pont contre un peloton de soldats américains auxquels ils détruisent deux chars. Un soldat américain s’aperçoit de l'âge de ses adversaires et les supplie de partir : « Go home ». Mais ceux-ci ne le comprennent pas et le tuent. L'un après l'autre, les jeunes sont tués, sauf deux. Après le combat, les sapeurs allemands se présentent afin de faire sauter l'ouvrage. Les deux gavroches tirent sur les sapeurs, tuant le chef du détachement. Un des gamins est abattu. Le dernier survit pour raconter l'histoire.

Ce film est tiré d'une histoire vraie, dans laquelle il n'y a que trois adolescents de la commune pour défendre le pont. L'un d'entre eux, pensant ce combat inutile, déserte le soir même sous les moqueries de ses camarades. Le lendemain, 28 avril 1945, il constate que les Américains sont passés, le pont est intact et ses deux camarades sont morts. Trois jours plus tard, le cessez-le-feu intervenait pour toute l'Allemagne. Le survivant, Manfred Gregor, décide de raconter ce combat absurde d'une jeunesse endoctrinée dans lequel il aurait pu être le troisième mort. L'histoire originale étant trop courte, le scénario est remanié pour en faire un roman. Ces modifications permettront à l'auteur de rester anonyme et d'éviter d'éventuelles représailles de jeunes Allemands encore sensibles aux thèses que le régime national-socialiste leur avait inculquées.

 

Le Pont de Bernhard WickiLe Pont de Bernhard Wicki

Le Pont de Bernhard Wicki

Fiche technique

  • Titre original : Die Brücke
  • Titre français : Le Pont
  • Réalisation : Bernhard Wicki (réalisateur) et Holger Lussmann (assistant réalisateur)
  • Scénario : Bernhard Wicki, Michael Mansfeld et Karl Wilhelm Vivier, d'après le roman éponyme et autobiographique de Manfred Gregor (en)
  • Décors : Heinrich Graf Brühl et Peter Scharff
  • Costumes : Josef Wanke
  • Photographie : Gerd von Bonin
  • Son : Willi Schwadorf
  • Montage : Carl-Otto Bartning
  • Musique : Hans-Martin Majewski
  • Production : Hermann Schwerin ; Jochen Schwerin (coproducteur) ; Hans Wolff (producteur exécutif)
  • Société de production : Fono Film
  • Sociétés de distribution : Drapeau : Allemagne de l'Ouest Deutsche Film Hansa / Drapeau de la France SNC (Société Nouvelle de Cinématographie), Impéria Distribution3
  • Pays d'origine : Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
  • Langue : Allemand, Anglais
  • Genre : Drame / Guerre
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - mono
  • Durée : 104 minutes
  • Dates de sortie : Allemagne de l'Ouest : 22 octobre 1959 ; France : 30 mars 1960

Distribution

  • Volker Bohnet : Hans Scholten
  • Fritz Wepper : Albert Mutz
  • Michael Hinz : Walter Forst
  • Frank Glaubrecht : Jürgen Borchert
  • Karl Michael Balzer : Karl Horber
  • Volker Lechtenbrink : Klaus Hager
  • Günther Hoffmann : Sigi Bernhard
  • Cordula Trantow : Franziska
  • Wolfgang Stumpf : Stern, le professeur
  • Günter Pfitzmann : le sergent Heilmann
  • Heinz Spitzner : le capitaine Fröhlich
  • Siegfried Schürenberg : le lieutenant-colonel
  • Ruth Hausmeister : Mme Mutz
  • Eva Vaitl : Mme Borchert
  • Edith Schultze-Westrum : Mme Bernhard, une blanchisseuse
  • Hans Elwenspoek : M. Forst, chef local du parti nazi
  • Trude Breitschopf : Mme Forst
  • Klaus Hellmold : M. Horber, le coiffeur
  • Inge Benz : Sigrun, le professeur de sport
  • Til Kiwe : le chevalier de la croix de fer
  • Edeltraut Elsner : Barbara, employée chez les Horber
  • Vicco von Bülow : l'adjudant-major de la radio
  • Georg Lehn : l'adjudant du génie
  • Johannes Buzalski : le soldat blessé
  • Hans Oettl : le policier
  • Heini Göbel : un adjudant
  • Kurt Habernoll : un sergent
  • Emil Huneck : un civil
  • Alexander Hunzinger : un caporal
  • Herma Hochwarter : la femme de chambre des Forst
  • Alfons Teuber

La Grande Pagaille

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La Grande Pagaille (Tutti a Casa) est un film franco-italien de Luigi Comencini, sorti en 1960. Le film débute le 8 septembre 1943 pour s'achever au moment de l'insurrection de Naples, vingt jours plus tard : le sous-officier Innocenzi et son détachement trouvent leur caserne abandonnée et constatent avec stupeur que les troupes allemandes les considèrent, à présent, comme des ennemis. Innocenzi cherche à préserver un semblant d'autorité, mais ses soldats, à l'exception d'un seul, Ceccarelli, lui faussent compagnie. Déguisés en civils, grâce à des paysans, les deux hommes devront traverser des situations rocambolesques et pourtant terriblement tragiques. Abattu par des Allemands, alors qu'il tentait de fuir, le soldat Ceccarelli meurt dans les bras du sous-lieutenant. Celui-ci rejoint alors un groupe de résistants.

La Grande Pagaille de Luigi ComenciniLa Grande Pagaille de Luigi Comencini

La Grande Pagaille de Luigi Comencini

Fiche technique

  • Titre : La Grande Pagaille
  • Titre original : Tutti a Casa
  • Réalisation : Luigi Comencini
  • Scénario (histoire) : Agenore Incrocci, Furio Scarpelli
  • Scénario : Luigi Comencini et Marcello Fondato
  • Producteur : Dino De Laurentiis
  • Production : Dino De Laurentiis Cinematografica
  • Musique : Angelo Francesco Lavagnino
  • Photographie : Carlo Carlini
  • Montage : Nino Baragli
  • Décors : Carlo Egidi
  • Costumes : Ugo Pericoli
  • Pays : Italie et France
  • Genre : Comédie à l'italienne
  • Durée : 120 minutes (2h00)
  • Format : Noir et blanc
  • Son : Mono
  • Date de sortie : Italie : 27 octobre 1960, France : 19 mai 1961

Distribution

  • Alberto Sordi : Lieutenant Alberto Innocenzi
  • Eduardo De Filippo : le père du sous-lieutenant
  • Serge Reggiani : Ceccarelli
  • Martin Balsam : Sergent Fornaciari
  • Alex Nicol : Le prisonnier américain
  • Carla Gravina : Silvia Modena
  • Didi Perego : Caterina
  • Claudio Gora : Le Colonel
  • Mario Feliciani : Le Capitaine Passerini
  • Jole Mauro : Maria Fornaciari
  • Mac Ronay : Evaristo Brisigoni
  • Vincenzo Musolino : le premier fasciste
  • Mario Frera : Le second fasciste
  • Silla Bettini
  • Mino Doro : le major Nocella

Kelly Gene

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Eugene Curran Kelly (nom de scène Gene Kelly) est un acteur, chanteur, réalisateur, danseur et producteur américain né le 23 août 1912 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et mort à Los Angeles le 2 février 1996.

Kelly Gene

Il est probablement, avec Fred Astaire, la personnalité masculine la plus marquante de la comédie musicale hollywoodienne des années 1950. Il inscrit son nom à plusieurs classiques du genre, tels que Le Pirate, Un Américain à Paris et Brigadoon de Vincente Minnelli, Un jour à New York et Chantons sous la pluie qu'il coréalise avec Stanley Donen, Les Girls de George Cukor ou encore Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy. Il réalise ensuite plusieurs films, dont la comédie musicale Hello Dolly avec Barbra Streisand. Puis, avec le déclin de la comédie musicale, ses prestations se raréfient. Il retrouve son éclat et sa popularité passés dans deux documentaires, That's entertainment Part I et II, à la fin des années 1970. En 1999, il est classé quinzième plus grande légende du cinéma par l'American Film Institute. En outre, Chantons sous la pluie et Un Américain à Paris reviennent régulièrement en tête des classements des plus grandes comédies musicales au cinéma.

Gene Kelly est le troisième d'une famille de cinq enfants, et il eut trois frères et une sœur. Tous furent amenés et introduits par leur mère au monde de la danse. Bien que monté sur scène dès l'âge de huit ans pour des spectacles amateurs, Gene Kelly préférait le sport et souhaitait faire partie de l'équipe de baseball des Pittsburgh Pirates. Il pratiquait par ailleurs le hockey sur glace, la gymnastique, le football américain et la natation, autant de sports qui l'aidèrent à atteindre un niveau physique et une facilité technique en danse qui le rendirent célèbre. Gene Kelly, ayant surmonté son aversion première pour la danse, se produisit plus tard avec son frère Fred dans plusieurs spectacles en amateur sous le nom des Kelly Brothers.

En 1932, la famille Kelly au complet entreprit de monter un atelier de danse, The Gene Kelly Studio of the Dance, que Gene Kelly quitta en 1938 lorsqu'il fit ses débuts à Broadway dans la comédie musicale Leave It to Me. Il fut cependant véritablement remarqué dans Pal Joey en 1940, rôle qui lui valut un contrat par David O. Selznick à Hollywood. Selznick n'ayant pas de film à lui faire tourner, la MGM racheta son contrat et Gene Kelly tourna Pour moi et ma mie en 1942 avec Judy Garland. Le succès du film et les critiques positives lui valurent une certaine notoriété mais la MGM n'avait aucun projet qui pût tirer parti de son talent et elle l'employa dans des comédies musicales de deuxième catégorie. En 1944, le studio « prêta » l'acteur à la Columbia pour laquelle il tourna La Reine de Broadway avec Rita Hayworth et assura la chorégraphie des numéros de danse. Le film eut un succès retentissant et marqua le début des années de gloire de la danse au cinéma. Gene Kelly avait su donner un style particulier à ses chorégraphies. 

Dans son film suivant, Escale à Hollywood avec Frank Sinatra, Gene Kelly fit encore preuve d'innovation dans la chorégraphie qu'il mit en place, notamment dans la scène où on le voit danser avec Jerry la souris en dessin animé. La scène fut rejetée au départ par le studio, mais finalement acceptée et reste à ce jour un modèle du genre. Gene Kelly fut nommé pour l'Oscar du meilleur acteur pour ce film qui fut un grand succès. En 1944, après avoir tourné Escale à Hollywood sorti l'année suivante et bien qu'au faîte de sa carrière, Gene Kelly souhaita participer à l'effort de guerre et s'engagea pour servir dans la division photographique de la Navy, jusqu'en 1946. Il participa au tournage de Ziegfeld Follies à son retour et continua sur sa lancée dans plusieurs comédies musicales.

Un jour à New York en 1949, second de ses films avec Frank Sinatra fut le théâtre de ses premières armes en tant que réalisateur, avec son complice Stanley Donen et le premier d'une série de comédies musicales à succès. Il fut suivi en 1951 par Un Américain à Paris et en 1952 par Chantons sous la pluie, deux des films les plus reconnus de Gene Kelly, tant par la critique que par le public. Le 18 avril 1956 il anime le mariage du prince Rainier III de Monaco et de l'actrice américaine Grace Kelly.

Sa carrière commença à décliner à partir du milieu des années 1950. Il s'installa en Europe pendant plus d'un an pour raisons fiscales et tourna L'Île du danger et Au fond de mon cœur deux films dans lesquels ses prestations, plus dramatiques, n'eurent pas le succès escompté. Il se fâcha avec Stanley Donen après le tournage de Beau fixe sur New York, mettant fin à une relation professionnelle et une amitié vieille de plus de vingt ans. Il quitta la MGM en 1957 après le tournage de Les Girls, le studio ayant refusé de lui rendre la liberté le temps de films tels que La Blonde ou la rousse (Pal Joey) et s'il continua à tourner jusqu'à la fin de ses jours (plus souvent dans des rétrospectives et des spectacles de commémoration) il ne retrouva jamais le succès de Chantons sous la pluie. 

Son rôle le plus marquant de cette partie de sa carrière est Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy, à la fois un hommage et une innovation puisqu'il tourne en décors naturels et plus en studio. Il participa à des émissions de télévision pendant les années soixante, mais sa seule tentative de série télé, dans le rôle du Père O'Malley dans Going My Way (1962-1963) se solda par un échec, bien que cette série ait connu une grande popularité dans des pays catholiques en dehors des États-Unis. Dans les années 1960, il réalisa Gigot, le clochard de Belleville (1962), puis Hello, Dolly ! en mettant en scène Barbra Streisand et Walter Matthau. Il tourna deux autres films : Attaque au Cheyenne Club (1970) avec James Stewart et Henry Fonda et Hollywood, Hollywood (1976). Gene Kelly épousa Betsy Blair en 1941, dont il divorça en 1957. Ils eurent ensemble une fille, Kerry. Il épousa en deuxièmes noces Jeannie Coyne, dont il eut deux enfants, Thimothy et Bridget. Jeannie mourut d'un cancer en 1973. Il épousa Patricia Ward en 1990. Il mourut d'une série d'attaques cérébrales en 1996. 1945 : Nommé pour l'Oscar du meilleur acteur pour Escale à Hollywood. 1951 : reçut un Oscar d'honneur en reconnaissance de sa carrière d'acteur, de réalisateur et de danseur et sa contribution exceptionnelle à l'art de la chorégraphie cinématographique.

Filmographie

  • 1942 : Pour moi et ma mie (For me and my gal) : Harry Palmer
  • 1943 : La Du Barry était une dame (Du Barry Was a Lady) de Roy Del Ruth : Alec Howe/Black Arrow
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands cheer)
  • 1943 : Pilot n°5
  • 1943 : La Croix de Lorraine (The Cross of Lorraine), de Tay Garnett
  • 1944 : Vacances de Noël (Christmas Holiday) de Robert Siodmak : Robert Monette
  • 1944 : La Reine de Broadway (Cover Girl) de Charles Vidor : Danny Mc Guire
  • 1945 : Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) de George Sidney : Joseph Brady
  • 1946 : Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli
  • 1947 : Living in a Big Way de Gregory La Cava
  • 1948 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de George Sidney :
  • 1948 : Le Pirate (The Pirate) de Vincente Minnelli : Serafin
  • 1948 : Ma vie est une chanson (Words and Music)
  • 1949 : Match d'amour (Take Me Out to the Ball Game)
  • 1949 : Un jour à New York (On the Town), coréalisation avec Stanley Donen : Gabey
  • 1950 : La Main noire (The Black Hand)
  • 1950 : La Jolie Fermière (Summer Stock) : Joe D. Roos
  • 1951 : Un Américain à Paris (An American in Paris) de Vincente Minnelli : Jerry Mulligan
  • 1952 : Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain), coréalisation avec Stanley Donen : Don Lockwood
  • 1952 : It's a Big Country
  • 1952 : Le diable fait le troisième (en) (The Devil Makes Three)
  • 1953 : The Magic Lamp : Voix de Sinbad
  • 1954 : Brigadoon de Vincente Minnelli : Tommy Albright
  • 1954 : L'Île du danger (en) (Crest of wave)
  • 1955 : Au fond de mon cœur (Deep in My Heart)
  • 1955 : Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather) : Ted Riley
  • 1956 : Invitation à la danse (Invitation to the dance)
  • 1957 : Les Girls de George Cukor : Barry Nichols
  • 1957 : La Route joyeuse (The Happy Road)
  • 1958 : Le Père malgré lui (The tunnel of love) (réalisation)
  • 1958 : La Fureur d'aimer (en) (Marjorie Morningstar)
  • 1960 : Le Milliardaire (Let's make love)
  • 1960 : Procès de singe (Inherit the Wind)
  • 1962 : Gigot, le clochard de Belleville (Gigot)
  • 1964 : Madame croque-maris (What a way to go!)
  • 1967 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy : Andy Miller
  • 1967 : Petit Guide pour mari volage (en) (A Guide of the Married Man)
  • 1969 : Hello, Dolly! (réalisation)
  • 1970 : Attaque au Club Cheyenne (The Cheyenne Social Club) (réalisation)
  • 1973 : Forty Carats (en)
  • 1974 : Il était une fois Hollywood (That's Entertainement Part I) - Film documentaire de Jack Haley Jr
  • 1976 : Hollywood, Hollywood (That's entertainement Part II) - Film documentaire (réalisation)
  • 1977 : Le Casse-cou (Viva Knievel)
  • 1980 : Xanadu
  • 1981 : Reporters
  • 1985 : That's Dancing 
  • 1986 : La Griffe du destin (Sins) (feuilleton TV) : Eric Hovland
  • 1994 : That's Entertainement Part III 

Réalisateur

  • 1949 : Un jour à New York (On the Town)
  • 1952 : Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain)
  • 1955 : Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather)
  • 1956 : Invitation à la danse (Invitation to the Dance)
  • 1957 : La Route joyeuse (The Happy Road)
  • 1958 : Le Père malgré lui (The Tunnel of Love)
  • 1962 : Gigot, le clochard de Belleville (Gigot)
  • 1964 : American in Paris (TV)
  • 1967 : Jack and the Beanstalk (TV)
  • 1967 : Petit guide pour mari volage (en) (A Guide of the Married Man)
  • 1969 : Hello, Dolly !
  • 1970 : Attaque au Cheyenne Club (The Cheyenne Social Club)
  • 1976 : Hollywood, Hollywood (That's Entertainment, Part II) nouvelles séquences

Producteur

  • Frères d'armes

La Jolie Fermière

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La Jolie Fermière ou La Vallée Heureuse (Summer Stock) est un film musical américain de Charles Walters, sorti en 1950. Jane Falbury est une jeune fermière de la Nouvelle-Angleterre luttant pour garder sa propriété. Sa soeur Abigael est une apprentie comédienne qui persuade une compagnie théâtrale dirigée par Joe D. Ross d'utiliser la grange de Jane comme théâtre...

La Jolie FermièreLa Jolie Fermière

La Jolie Fermière

Fiche technique

  • Titre : La Jolie Fermière ou La Vallée Heureuse
  • Titre original : Summer Stock
  • Réalisation : Charles Walters
  • Scénario : George Wells et Sy Gomberg (en) d'après une histoire de Sy Gomberg (en)
  • Production: Joe Pasternak
  • Société de production : M.G.M.
  • Musique : Johnny Green
  • Direction musicale : Saul Chaplin et Johnny Green
  • Chorégraphie : Nick Castle
  • Photographie : Robert H. Planck
  • Montage : Albert Akst
  • Costumes : Walter Plunkett et Helen Rose pour Gloria DeHaven
  • Décors : Cedric Gibbons et Jack Martin Smith
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur - Technicolor - Son : Mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : film musical
  • Durée : 108 minutes
  • Sortie : États-Unis 31 août 1950 New York

Distribution

  • Judy Garland : Jane Falbury
  • Gene Kelly : Joe D. Ross
  • Eddie Bracken : Orville Wingait
  • Gloria DeHaven : Abigail Falbury
  • Marjorie Main : Esme
  • Phil Silvers : Herb Blake
  • Ray Collins : Jasper G. Wingait
  • Nita Bieber (en) : Sarah Higgins
  • Carleton Carpenter : Artie
  • Hans Conried : Harrison Keath
  • Paul E. Burns : Frank

Garland Judy

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Frances Ethel Gumm, dite Judy Garland, née le 10 juin 1922 à Grand Rapids (Minnesota) et décédée le 22 juin 1969 à Londres (Royaume-Uni), est une actrice et chanteuse américaine. Elle est considérée par l'American Film Institute comme la huitième meilleure actrice de légende du cinéma.

Garland Judy

Les parents de Frances Ethel Gumm, Frank et Ethel Gumm, ont été acteurs de variétés avant que son père devienne le gérant du seul cinéma de la ville. Judy y fait ses débuts sur scène, entre deux films, avec ses deux sœurs aînées, Mary Jane et Virginia, accompagnées par leur mère au piano. À trois ans, elle interprète « Jingle Bells » sur la scène. En 1927, la famille Gumm déménage en Californie à Lancaster à la recherche d'un climat plus favorable car Frances Ethel est sujette à des allergies. La famille sillonne les grandes villes américaines et en 1934, les Gumm Sisters se produisent à l'Exposition universelle de Chicago. C'est là que Georges Jessel, la vedette du spectacle, conseille à la jeune Frances d'opter pour le pseudonyme de Garland. Un an plus tard, la jeune starlette changera également son prénom, emprunté à une chanson à succès « Judy ». Elle commence sa vraie carrière en solo après le mariage d’une de ses sœurs et se produit au Lake Tahoe où elle est remarquée par la critique. Un dépisteur de talent suggère à sa mère de lui faire faire du cinéma. En 1934, elle prend Al Rosen comme agent et compte parmi ses admirateurs le réalisateur Joseph L. Mankiewicz. Tous les deux réussiront à la présenter à la MGM.

Ainsi à 13 ans, en 1935, elle passe une audition devant Louis B. Mayer, patron de la Metro-Goldwyn-Mayer, qui lui offre un contrat sans passer de bout d’essai. La même année, elle perd son père, une mort qui la marquera profondément. Judy rejoint les bancs de classe de la MGM aux côtés des enfants stars de la MGM, Lana Turner, Jackie Cooper, Mickey Rooney, Freddie Bartholomew et Deanna Durbin. En 1936 à l'occasion de sa première apparition dans un court-métrage, sa voix attire l'attention du public dans Every Sunday avec Deanna Durbin. Judy Garland fait une incursion dans les studios de la 20th Century Fox pour son premier long métrage Pigskin Parade, et à quinze ans, elle se fait remarquer dans The Broadway Melody of 1938, film dans lequel elle chante « Dear Mr. Gable, you made me love you » devant une photographie de Clark Gable, chanson qu’elle avait déjà interprétée en l’honneur de l’anniversaire de la star de la MGM. C’est le compositeur Roger Edens, ami de Judy qui compose la chanson.

Judy tourne dans quelques films familiaux, chers à Louis B. Mayer, où elle chante. En 1939, avec son rôle de Dorothy dans Le Magicien d'Oz, elle est propulsée, à 17 ans, au rang de star. Ce rôle fut proposé en premier lieu à la star de la Twentieth Century Fox, Shirley Temple, mais la MGM ne put l’obtenir et après avoir envisagé Deanna Durbin, elle donna à Judy le rôle par défaut. Elle y chante la chanson qui sera oscarisée et qui allait tout au long de sa carrière devenir son cheval de bataille, Over the Rainbow. Elle-même remporte l’Oscar spécial de la meilleure des jeunes actrices de l’année. Le film deviendra l'un des plus vus de l’histoire du cinéma grâce à ses passages à la télévision drainant des millions de spectateurs, la licence ayant été cédée à C.B.S., en 1956.

Elle enchaîne avec Place au rythme avec Mickey Rooney, qui rapportera deux millions de dollars uniquement aux États-Unis, le soir de la première du film, c’est la consécration, elle appose ses empreintes au Grauman's Chinese Theatre. Le duo Judy Garland - Mickey Rooney formé par la MGM devint le couple à succès des films musicaux du studio. Après leur premier film, Thoroughbreds Don't Cry (ils devinrent tout de suite de très bons amis), ils tourneront huit films ensemble. Outre les trois films de la série Andy Hardy, ils jouent ensemble dans Place au rythme, En avant la musique, Débuts à Broadway, films de Busby Berkeley et Girl Crazy de Norman Taurog. Ils se retrouveront une dernière fois en 1948 dans Ma vie est une chanson également de Norman Taurog.

En 1940, Judy est l’une des dix vedettes les plus populaires au box-office, la seule femme à faire partie de ce palmarès avec Bette Davis. C'est à cette époque qu'elle devient toxicomane. Étant déjà habituée aux médicaments (ayant un solide appétit, sa mère l'obligeait à en prendre pour qu'elle garde la ligne), la situation empire lorsque les studios lui prescrivent des amphétamines, afin qu'elle garde la forme et supporte mieux les nombreuses heures de tournage. Mais cela la rend insomniaque et elle doit alors y ajouter des barbituriques pour l'aider à dormir. Sa santé va rapidement se dégrader. Pendant le tournage de Little Nellie Kelly où, selon la publicité de l’époque, elle joue sa première scène d’amour, elle annonce ses fiançailles avec le musicien David Rose, ex-mari de Martha Raye. Malgré le désaccord de sa mère et de Louis B. Mayer (qui suit de près sa carrière et sa vie privée), Judy épouse David Rose le 10 juin 1941.

Elle apparaît ensuite dans de nombreuses comédies musicales à succès produites par la MGM, La Danseuse des Folies Ziegfeld, Lily Mars vedette, Girl Crazy, Parade aux étoiles, et les célèbres Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis, 1944) et Parade de printemps (1948), deux productions du maître de la comédie musicale MGM, Arthur Freed. Freed, entouré d’une équipe de créateurs, « la Freed Unit », produisit la plupart des films de Judy au sein de la MGM. Il produisit également les plus prestigieuses comédies musicales de l’époque et recruta un jeune débutant de Broadway, Gene Kelly, en 1942 pour en faire un partenaire de Judy dans Pour moi et ma mie. C’est lui qui engagea Vincente Minnelli, alors connu comme directeur artistique de revues à grand spectacle, afin de réaliser son premier film, Un petit coin aux cieux.

Freed réunira Minnelli et Garland pour le film Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis). Pourtant au départ réticente au projet, Judy y compose un de ses rôles les plus attachants. Le film libère le musical des conventions héritées de la scène de Broadway; les couleurs aux tons pastels, la réalisation évitant la mièvrerie du sujet et les chansons font du film un succès critique et populaire. Minnelli et Garland tombèrent amoureux pendant le tournage et cette fois avec l’approbation des studios MGM. Judy l'épousa au mois de juin 1945 (elle avait divorcé de David Rose en 1944). Sa première fille Liza naîtra l’année suivante. Elle fit trois autres films avec le duo Freed-Minnelli, L'Horloge un de ses rares films non musical, Ziegfeld Follies film à sketches5 et enfin Le Pirate où elle retrouve Gene Kelly.

Les ennuis de santé de Judy Garland deviennent de plus en plus sérieux. Fatiguée, elle tombe malade pendant le tournage du Pirate et multiplie les sautes d’humeur, les absences répétées et le manque de ponctualité. Malgré cela, la MGM enchaîne les tournages. Elle a un nouveau partenaire de prestige Fred Astaire qui remplace Gene Kelly, s’étant cassé la cheville la veille du tournage, pour un autre succès de la MGM, Parade de printemps. Le film est un répit pour l'actrice, ravie de travailler avec Astaire, mais de courte durée. De plus en plus sujette aux dépressions nerveuses, elle doit renoncer à retrouver Fred Astaire, et c’est Ginger Rogers qui la remplace dans Entrons dans la danse. Elle cède également son rôle à Betty Hutton dans Annie du Far West, à Jane Powell dans Mariage royal et à Ava Gardner dans Show Boat. Judy passa trois mois dans une clinique de Boston, puis retourna aux studios pour tourner son dernier film à la MGM, La Jolie Fermière. Le tournage dura six mois après bien des retards dus aux absences et crises de nerf de l’actrice. Le producteur Joe Pasternak et le réalisateur Charles Walters décidèrent, le film terminé, d’ajouter un numéro musical et de la faire revenir. Elle revint en pleine forme et exécuta le numéro Get happy.

En 1950, alors âgée de 28 ans, l'accoutumance de Judy Garland à l'alcool et aux médicaments la rendant ingérable, la MGM met un terme à son contrat. Une profonde dépression la mène à une tentative de suicide en 1950. En 1951, elle divorce de Vincente Minnelli et épouse le producteur Sidney Luft, avec qui elle aura une fille, Lorna, et un garçon, Joseph. Il relance sa carrière grâce à une série de tournées. Il la persuade de se produire au Palladium de Londres pendant un mois, c’est un triomphe. Puis elle revient au music-hall, elle bat tous les records de recettes pendant dix-neuf semaines au Palace Theatre de New York. Ces retrouvailles avec ses fans et le succès lui redonnent de l’assurance. En 1954, Sidney produit le film Une étoile est née dans lequel elle joue le rôle d'une jeune artiste qui accède à la popularité grâce à l'aide d'une star sur le déclin, troisième des quatre versions tournées sur le même sujet. Le film obtient un énorme succès auprès de la critique et du public malgré les mutilations opérées par la Warner Bros qui ampute le film de 90 minutes pour des raisons de distribution. Nommée aux Oscars la récompense échoit à Grace Kelly, à la surprise générale.

Un an plus tard, elle fait ses débuts à la télévision en 1955 dans show de la C.B.S. Elle participe à de nombreux shows où l'on retrouve ses amis comme Frank Sinatra et Dean Martin. Elle continue ses tournées durant les années 50 et 60, elle triomphera au Carnegie Hall en 1961 dont un album « Judy au Carnegie Hall » sera enregistré, les ventes atteindront le million de dollars. Délaissant le cinéma durant cette période où elle ne tourne que 3 films, elle obtient néanmoins une nouvelle nomination aux Oscars pour un second rôle dans Jugement à Nuremberg. En 1963, elle lance une émission télévisée, The Judy Garland Show, qui ne dure qu'une saison en raison de la concurrence de Bonanza. En 1964, elle divorce de Sidney Luft pour épouser l'acteur Mark Herron. En 1966, elle divorce de Mark Herron après avoir découvert qu'il était homosexuel. Elle apparaît dans de nombreux shows télévisés. En 1969, elle épouse le producteur de disques Mickey Deans le 15 mars. Elle décède le 22 juin à Londres (Grande-Bretagne) d'une surdose accidentelle de barbituriques. Un musée lui est consacré dans sa ville natale. Grâce au Magicien d'Oz, elle obtient un Oscar spécial de la « meilleure jeune actrice » en 1940.

Filmographie

  • 1935 : La Fiesta de Santa Barbara, court métrage de Louis Lewyn (elle y apparaît avec ses deux sœurs — créditées ensemble 'Garland Sisters' alias 'The Three Gumm Sisters' )
  • 1936 : Every Sunday (court-métrage)
  • 1936 : Pigskin Parade de David Butler
  • 1937 : Le Règne de la joie (Broadway melody of 1938) de Roy Del Ruth
  • 1937 : Thoroughbreds Don't Cry
  • 1937 : Everybody Sing d'Edwin L. Marin
  • 1938 : Listen, Darling d'Edwin L. Marin
  • 1938 : L'Amour frappe André Hardy (Love Finds Andy Hardy) de George B. Seitz
  • 1939 : Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming
  • 1939 : Place au rythme Babes in Arms de Busby Berkeley
  • 1940 : En avant la musique (Strike up the band) de Busby Berkeley
  • 1940 : Little Nellie Kelly de Norman Taurog
  • 1940 : André Hardy va dans le monde (Andy Hardy meets debutante) de George B. Seitz
  • 1941 : La Danseuse des Folies Ziegfeld (Ziegfeld Girl) de Robert Z. Leonard
  • 1941 : La vie commence pour André Hardy (Life Begins For Andy Hardy) de George B. Seitz
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on broadway) de Busby Berkeley
  • 1942 : For me and my gal de Busby Berkeley
  • 1943 : Lily Mars vedette (Presenting Lily Mars) de Norman Taurog
  • 1943 : Girl Crazy de Norman Taurog et Busby Berkeley
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands cherr) de George Sidney
  • 1944 : Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis) de Vincente Minnelli
  • 1945 : L'Horloge (The Clock) de Vincente Minnelli
  • 1946 : Les Demoiselles Harvey (The Harvey girls) de George Sidney
  • 1946 : Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli
  • 1946 : La Pluie qui chante (Till The Clouds Roll By) de Richard Whorf
  • 1948 : Le Pirate (The Pirate) de Vincente Minnelli
  • 1948 : Parade de printemps (Easter Parade) de Charles Walters
  • 1948 : Ma vie est une chanson (Words and music) de Norman Taurog
  • 1949 : Amour poste restante (In the Good Old Summertime) de Robert Z. Leonard
  • 1950 : La Jolie fermière (Summer Stock) de Charles Walters
  • 1954 : Une étoile est née (A star is born) de George Cukor
  • 1960 : Pepe de George Sidney : (Caméo voix)
  • 1961 : Jugement à Nuremberg (Judgment at Nuremberg) de Stanley Kramer
  • 1962 : Gay Purr-ee (voix) de Abe Levitow
  • 1963 : Un enfant attend (A child is waiting) de John Cassavetes
  • 1963 : L'Ombre du passé I Could Go On Singing de Ronald Neame
  • 1967 : La Vallée des poupées (scènes supprimées)

Haven Gloria de

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Gloria De Haven est une actrice américaine née le 23 juillet 1925 à Los Angeles en Californie.

Haven Gloria deHaven Gloria de

Filmographie

  • 1936 : Les Temps modernes (Modern Times) de Charles Chaplin
  • 1940 : Suzanne et ses idées (Susan and God) de George Cukor
  • 1940 : Keeping Company de S. Sylvan Simon
  • 1941 : The Penalty de Harold S. Bucquet
  • 1941 : La Femme aux deux visages (Two Faced Woman) de George Cukor
  • 1943 : Best Foot Forward (en) de Edward Buzzell
  • 1943 : La Parade aux étoiles (Thousands cheer) de George Sidney
  • 1944 : Broadway Rhythm de Roy Del Ruth
  • 1944 : Deux jeunes filles et un marin (Two Girls and a Sailor) de Richard Thorpe
  • 1944 : Dansons gaiement (Step Lively) de Tim Whelan
  • 1944 : L'introuvable rentre chez lui (The Thin Man Goes Home) de Richard Thorpe
  • 1945 : L'Impossible Amour (Between Two Women) de Willis Goldbeck
  • 1948 : Belle jeunesse (Summer Holiday) de Rouben Mamoulian
  • 1949 : La Scène du crime (Scene of the Crime) de Roy Rowland
  • 1949 : Corps et âme (The Doctor and the Girl) de Curtis Bernhardt
  • 1949 : Nous... les hommes (Yes Sir That's My Baby) de George Sherman
  • 1950 : Trois Petits Mots (Three Little Words) de Richard Thorpe
  • 1950 : La Jolie fermière (Summer Stock) de Charles Walters
  • 1950 : I'll Get By de Richard Sale
  • 1951 : Les Coulisses de Broadway (Two Tickets to Broadway) de James V. Kern
  • 1953 : Down Among the Sheltering Palms d'Edmund Goulding
  • 1955 : Ça c'est Paris (So This Is Paris) de Richard Quine
  • 1955 : L'Héritière de Las Vegas (The Girl Rush) de Robert Pirosh
  • 1957 : Mr. Broadway (TV) de Sidney Lumet
  • 1972 : Call Her Mom (TV) de Jerry Paris
  • 1972 : Wednesday Night Out (TV) de Jerry Paris
  • 1975 : Le Daliah noir (Who Is the Black Dahlia?) (TV) de Joseph Pevney
  • 1976 : Banjo Hackett: Roamin' Free (TV) de Andrew V. McLaglen
  • 1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner
  • 1978 : Evening in Byzantium (TV) de Jerry London
  • 1983 : Bog de Don Keeslar
  • 1984 : Pigs vs. Freaks (TV) de Dick Lowry
  • 1994 : Ladies on Sweet Street de Victor Lobl
  • 1994 : The Outlaws: Legend of O.B. Taggart de Rupert Hitzig
  • 1997 : Croisière galère (Out to Sea) de Martha Coolidge

Bracken Eddie

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Eddie Bracken est un acteur américain né le 7 février 1915 à Astoria dans l'État de New York aux États-Unis), décédé le 14 novembre 2002 à Montclair dans le New Jersey.

Bracken Eddie Bracken Eddie

Filmographie

  • 1940 : Too Many Girls : Jojo Jordan
  • 1941 : Life with Henry : Basil 'Dizzy' Stevens
  • 1941 : Reaching for the Sun (en) de William A. Wellman : Benny Hogan
  • 1941 : L'Engagé volontaire (Caught in the Draft) : Bert Sparks
  • 1942 : L'Escadre est au port (The Fleet's In) : Barney Waters
  • 1942 : Sweater Girl de William Clemens : Jack Mitchell
  • 1942 : Au pays du rythme (Star Spangled Rhythm) : Johnny Webster
  • 1943 : Happy Go Lucky : Wally Case
  • 1943 : Young and Willing : George Bodell
  • 1944 : Miracle au village (The Miracle of Morgan's Creek), de Preston Sturges : Norval Jones
  • 1944 : Héros d'occasion (Hail the Conquering Hero) : Woodrow Lafayette Pershing Truesmith
  • 1944 : Lona la sauvageonne (Rainhow Island) : Toby Smith
  • 1945 : L'Or et les Femmes (Bring on the Girls) : J. Newport Bates
  • 1945 : Out of This World : Herbie Fenton
  • 1945 : Duffy's Tavern : Eddie Bracken
  • 1945 : Hold That Blonde : Ogden Spencer Trulow III
  • 1947 : Ladies' Man : Henry Haskell
  • 1947 : Fun on a Weekend : P.P. Porterhouse III
  • 1949 : Vénus devant ses juges (The Girl from Jones Beach) : Chuck Donovan
  • 1950 : La Jolie fermière (Summer Stock) : Orville Wingait
  • 1951 : Les Coulisses de Broadway (Two Tickets to Broadway) : Lew Conway
  • 1952 : About Face (en) : Boff Roberts
  • 1952 : Cinq mariages à l'essai (We're Not Married!) : Willie Fisher
  • 1953 : A Slight Case of Larceny : Frederick Winthrop Clopp
  • 1962 : Un dimanche d'été (Una Domenica d'estate) : Bit Part
  • 1971 : Shinbone Alley : Archy (voix)
  • 1983 : Bonjour les vacances (Vacation) : Roy Walley
  • 1985 : Arabesque (TV) Saison 1, épisode 19 : Barney Ogden
  • 1987 : The Wind in the Willows (TV) : Moley (voix)
  • 1991 : L'embrouille est dans le sac (Oscar) : Five Spot Charlie
  • 1992 : Maman, j'ai encore raté l'avion (Home Alone 2: Lost in New York) : Mr. E.F. Duncan, Owner Duncan's Toy Chest
  • 1993 : La Star de Chicago (Rookie of the Year) de Daniel Stern : Bob Carson
  • 1993 : The American Clock (TV) : Grandpa
  • 1994 : Assault at West Point: The Court-Martial of Johnson Whittaker (TV) : Maj. Charles T. Alexander
  • 1994 : Bébé part en vadrouille (Baby's Day Out) : Old Timer
  • 1997 : The Brave Little Toaster to the Rescue (vidéo) : Sebastian (voix)
  • 2000 : The Ryan Interview (TV) : Bob Ryan

Silvers Phil

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Phil Silvers est un acteur américain né le 11 mai 1911 à New York, État de New York (États-Unis) et mort le 1er novembre 1985 à Los Angeles (Century City) (Californie).

 

Silvers Phil

Filmographie

  • 1937 : Ups and Downs : Charlie the tailor
  • 1937 : Here's Your Hat
  • 1938 : The Candid Kid
  • 1940 : En avant la musique (Stripe up the band) : Pitch Man
  • 1940 : Hit Parade of 1941 : Charlie Moore
  • 1941 : The Wild Man of Borneo : Murdock, Side Show Barker
  • 1941 : The Penalty : 'Grapevine' Hobo
  • 1941 : Ses trois amoureux (Tom Dick and Harry) : Ice Cream Man
  • 1941 : Ice-Capades : Larry Herman
  • 1941 : Lady Be Good : Master of Ceremonies
  • 1941 : You're in the Army Now de Lewis Seiler : Breezy Jones
  • 1942 : Échec à la Gestapo (All Through the Night) : Louie, at Charlie's restaurant
  • 1942 : La Folle Histoire de Roxie Hart (Roxie Hart) : Babe
  • 1942 : Mon amie Sally (My Gal Sal) : Wiley
  • 1942 : Swing au cœur (Footlight Serenade) : Slap
  • 1942 : Six destins (Tales of Manhattan) : Santelli Brother (restored sequence)
  • 1942 : Just Off Broadway : Roy Higgins
  • 1943 : L'Île aux plaisirs (Coney Island) : Frankie
  • 1943 : La Fille et son cow-boy (A Lady Takes a Chance) : Smiley Lambert (bus tour director)
  • 1944 : Four Jills in a Jeep : Eddie
  • 1944 : la Reine de Broadway (Cover Girl) : Genius
  • 1944 : Take It or Leave It : Phil Silvers
  • 1944 : Something for the Boys : Harry Hart
  • 1945 : Diamond Horseshoe : Blinky Miller
  • 1945 : Don Juan Quilligan : 'Mac' MacDenny
  • 1945 : Aladin et la lampe merveilleuse (A Thousand and One Nights) : Abdullah
  • 1946 : If I'm Lucky : Wally M. Jones
  • 1950 : La Jolie fermière (Summer Stock) : Herb Blake
  • 1954 : Top Banana : Jerry Biffle
  • 1954 : Lucky Me (en) de Jack Donohue : Hap Schneider
  • 1959 : Keep in Step (TV) : Sgt Ernest G 'Ernie' Bilko / Himself
  • 1960 : The Slowest Gun in the West (TV) : Fletcher Bissell III, The Silver Dollar Kid
  • 1962 : Something's Got to Give : Insurance Salesman
  • 1962 : 40 Pounds of Trouble : Bernie Friedman
  • 1963 : Un monde fou, fou, fou, fou (It's a Mad Mad Mad Mad World) : Otto Meyer
  • 1963 : The New Phil Silvers Show (série TV) : Harry Grafton (1963-64)
  • 1966 : Le Forum en folie (A Funny Thing Happened on the Way to the Forum) : Marcus Lycus
  • 1967 : Damn Yankees! (TV) : Mr.Applegate
  • 1967 : A Guide for the Married Man : Technical Advisor (Realtor)
  • 1967 : Follow That Camel : Sergeant Nocker
  • 1968 : Buona sera Madame Campbell (Buona Sera, Mrs. Campbell) : Phil Newman
  • 1970 : Du vent dans les voiles (The Boatniks) : Harry Simmons
  • 1971 : Eddie (TV) : Eddie Skinner
  • 1975 : The Strongest Man in the World : Krinkle
  • 1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner : Murray Fromberg
  • 1977 : The New Love Boat (TV) : Morris Beckman
  • 1977 : The Night They Took Miss Beautiful (TV) : Marv Barker
  • 1977 : The Chicken Chronicles : Max Ober
  • 1978 : Le Privé de ces dames (The Cheap Detective) : Hoppy
  • 1979 : Racquet : Arthur
  • 1979 : Goldie and the Boxer (TV) : Wally
  • 1980 : The Happy Hooker Goes Hollywood : Warkoff
  • 1980 : There Goes the Bride : Psychiatrist
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