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Les Anges marqués

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Les Anges marqués (The Search) est un film helvéto-américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1948. En 1946, dans l'Allemagne vaincue et détruite, Ralph Stevenson, un soldat américain, recueille un garçon Tchèque de 9 ans, Karel Malik, que la guerre a rendu méfiant et qui vient de s'enfuir d'un centre de regroupement des enfants perdus où il n'avait pas voulu révéler son identité.

Ralph finit par gagner la confiance de Karel et lui apprend l'anglais. Une grande amitié naît entre le soldat et son jeune protégé qu'il baptise Jim. Le soldat doit retourner en Amérique et voudrait adopter l'enfant. Parallèlement, la mère de Malik, séparée de lui alors qu'ils étaient déportés à Auschwitz, continue de le rechercher alors que le centre duquel Malik s'était échappé le croit noyé lors de sa fuite.

Les Anges marqués de Fred ZinnemannLes Anges marqués de Fred Zinnemann

Les Anges marqués de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Les Anges marqués
  • Titre original : The Search
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Paul Jarrico, Richard Schweizer et David Wechsler
  • Production : Lazar Wechsler
  • Musique : Robert Blum
  • Photographie : Emil Berna
  • Montage : Hermann Haller
  • Pays d’origine : États-Unis, Drapeau de la Suisse Suisse
  • Langue originale : anglais, français, allemand…
  • Format : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono
  • Genre : guerre, drame
  • Durée : 105 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 26 mars 1948, France : 7 octobre 1949

Distribution

  • Montgomery Clift : Ralph « Steve » Stevenson
  • Aline MacMahon : Mrs. Murray
  • Jarmila Novotna : Mrs. Hannah Malik
  • Wendell Corey : Jerry Fisher
  • Ivan Jandl : Karel « Jimmy » Malik
  • Mary Patton : Mme Fisher
  • Ewart G. Morrison : M. Crookes
 

Acte de violence

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Acte de violence (Act of Violence) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1948. Joe Parkson, revenu handicapé de la Seconde Guerre Mondiale, en tient pour responsable Frank Enley, ainsi que de la mort de plusieurs soldats qui voulaient s'enfuir d'un camp de prisonniers, Parkson étant lui-même le seul survivant, servant sous les ordres d'Enley, leur officier, qu'il compte bien abattre. Se refusant à faire appel à la police, car cela reviendrait à se dénoncer pour trahison, Enley se résout à monnayer les services d'individus peu reluisants afin de se débarrasser de Parkson.

Acte de violence de Fred ZinnemannActe de violence de Fred Zinnemann

Acte de violence de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Acte de violence
  • Titre original : Act of Violence
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Robert L. Richards d'après une histoire de Collier Young
  • Producteur : William H. Wright
  • Société de production : MGM
  • Directeur musical : André Previn
  • Musique : Bronislau Kaper
  • Photographie : Robert Surtees
  • Montage : Conrad A. Nervig
  • Direction artistique : Cedric Gibbons et Hans Peters
  • Costumes : Helen Rose
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais, allemand
  • Genre : noir et blanc – 35 mm – 1,37:1 – mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : film noir
  • Durée : 82 minutes
  • Date de sortie : États-Unis : 21 décembre 1948, France : 29 mars 1950

Distribution

  • Van Heflin : Frank R. Enley
  • Robert Ryan : Joe Parkson
  • Janet Leigh : Edith Enley
  • Mary Astor : Pat
  • Phyllis Thaxter : Ann Sturges
  • Berry Kroeger : Johnny
  • Taylor Holmes : Gavery
  • Harry Antrim : Fred Finney
  • Connie Gilchrist : Martha Finney
  • Will Wright : Loueur de Bateau à Redwood Lake

C'étaient des hommes

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C'étaient des hommes (The Men) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann et sorti en 1950. Un jeune blessé de guerre, lieutenant d'infanterie, se retrouve dans un hôpital pour paraplégiques. Désespéré, il renonce à épouser sa fiancée. Elle, au contraire, souhaite qu'il reprenne goût à la vie. Il débute activement une rééducation mais son docteur lui confie qu'il ne récupérera pas l'usage de ses jambes...

Pour son premier grand rôle au cinéma, Marlon Brando fit un séjour d'un mois dans un hôpital de rééducation spécialisé. Considéré comme l'acteur-type de la méthode Actors Studio, Brando transposa avec succès son style de jeu. Le réalisateur Fred Zinnemann, après Les Anges marqués (1948) et Acte de violence (1949), abordait, de nouveau, le thème des drames physiques et psychologiques causés par le second conflit mondial. Le film fut tourné avec de véritables paralysés de guerre, ceux-ci constituant, selon Georges Sadoul, un « personnage collectif » très réussi. Celui-ci cite, par ailleurs, Jean Quéval écrivant : « Le plus admirable de ce film est l'imperturbable honnêteté qui le garde du mélo. ». À rapprocher de L'Orgueil des marines (1945) de Delmer Daves.

« Le film », déclarait son scénariste Carl Foreman, « commençait par une très courte scène avec le générique montrant Brando étant touché en Allemagne et ayant sa colonne vertébrale détériorée. Il devient paraplégique et le reste de l'histoire raconte son difficile ajustement à la vie civile. Une nouvelle fois, après Home of the Brave (1949), c'était un aspect de la guerre qui me concernait. (...) Stanley Kramer et moi avions été dans le Signal Corps et je pense que l'un et l'autre nous ressentions la même culpabilité du fait que nous sommes revenus indemnes. (...) Et finalement ma propre réflexion : comment le personnage de Brando peut-il affronter la vie dans une situation impossible ? »

« La carrière du film sera pourtant décevante », note Patrick Brion. Ce dernier cite, par ailleurs, le témoignage de Fred Zinnemann : « Le film sortit dans le plus grand cinéma de New York deux semaines après le début de la Guerre de Corée. Conçu comme un film sur l'après-guerre, il devenait subitement une mentalité de la pré-guerre. Il n'était guère surprenant que les gens dont les fils, maris et pères partaient au combat n'aient pas eu envie de voir un film comme le nôtre. Il a disparu après deux semaines. »

C'étaient des hommes de Fred ZinnemannC'étaient des hommes de Fred Zinnemann

C'étaient des hommes de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : C'étaient des hommes
  • Titre original : The Men
  • Titres de préparation : The Courage of Ten/Battle Stripe
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Carl Foreman, d'après son histoire.
  • Supervision artistique : Rudolph Sternad
  • Photographie : Robert de Grasse - Noir et blanc, 1,37:1
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Décors : Edward G. Boyle
  • Montage : Harry W. Gerstad
  • Production : Stanley Kramer Productions pour United Artists
  • Durée : 85 minutes
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Tournage de début novembre à début décembre 1949.
  • Sortie : 20 juillet 1950 aux États-Unis ; 17 octobre 1951 en France.
  • Genre : Film dramatique

Distribution

  • Marlon Brando : Kenneth Wilchek, le lieutenant paralysé
  • Teresa Wright : Ellen Wilosek
  • Everett Sloane : le Docteur Brock
  • Jack Webb : Norm
  • Richard Erdman : Leo
  • Arthur Jurado : Angel
  • Virginia Farmer : l'infirmière Robbins
  • Dorothy Tree : la mère de Ellen
  • Howard St. John : le père de Ellen
  • 45 malades du Birmingham Veteran's Hospital dont Arthur Jurado précité

Le train sifflera trois fois

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Le train sifflera trois fois (High Noon) est un western américain de Fred Zinnemann sorti en 1952. En 1989, le film est sélectionné pour le National Film Registry par le National Film Preservation Board pour la conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique », la première année de sa création. Le train sifflera trois fois se déroule approximativement en temps réel, comme l'illustrent les plans récurrents montrant le cadran de l'horloge du bureau du shérif. L'action du film débute en effet à 10 h 40 pour se terminer peu après midi, et sa durée est de 85 minutes.

À dix heures trente du matin, dans la petite bourgade d'Hadleyville, le shérif Will Kane (Gary Cooper) vient d'épouser la jeune Quaker Amy Fowler (Grace Kelly). Alors qu'il s'apprête à rendre son étoile de shérif, Will Kane apprend l’imminent retour en ville de Frank Miller, un homme qu’il avait jadis arrêté et qui avait par la suite été condamné à mort. Finalement libéré au bout de cinq ans, Miller est en route pour Hadleyville avec la ferme intention de régler son compte à l'ancien shérif. Miller doit arriver par le train de midi à la gare où trois de ses complices l’attendent.

Will Kane et sa femme projettent d'ouvrir un magasin dans une bourgade voisine mais, en définitive, le sens du devoir l'emporte. Malgré les supplications de sa femme, Kane décide de rester et tente de recruter des hommes auprès des habitants de la ville. Mais, l'un après l'autre tous lui font défaut, par lâcheté, intérêt, ou amitié pour le bandit. C’est donc seul qu’il devra livrer le combat face aux quatre hommes. À l'arrivée du train, les rues de la ville se désertent et se transforment en champ de bataille. Le combat se termine par la victoire du shérif. Sans se retourner, Will et Amy Kane quittent Hadleyville.

Le titre original du film joue sur le double sens de l'expression high noon. Au sens propre, elle signifie « plein midi », mais au sens figuré elle désigne l'« heure de vérité ». Après le film, to be high noon est devenu une expression, qui signifie « être complètement seul avec de gros problèmes ». Le titre français fait référence au fait que le train de midi doit siffler trois coups au cas où il y aurait un voyageur (Frank Miller) qui en descendrait. Mais cette précision n'existe pas dans le dialogue original. L'invention est purement française d'où l'inspiration de ce titre. Le train sifflera trois fois constitue la première apparition au cinéma de Lee Van Cleef, dans un rôle muet. C'est aussi le premier grand rôle de Grace Kelly.

Le réalisateur Fred Zinnemann, compose Le train sifflera trois fois de trois éléments visuels récurrents : tout d'abord, le plan fixe sur la voie ferrée, qui signifie la menace attendue. Ensuite, le parcours désespéré du shérif qui cherche de l'aide dans toute la ville. Enfin, les horloges, de plus en plus grosses à l'image et de plus en plus souvent montrées au fur et à mesure que la menace se rapproche. La chanson du film en forme de ballade a été interprétée par Tex Ritter sous le titre Do not forsake me, oh my darlin', et en France par John William sous le titre Si toi aussi tu m'abandonnes. Les paroles françaises furent signées Henri Contet qui refusa de faire de la traduction littérale. Le film est une dénonciation du maccarthisme, l’attitude des habitants de la ville étant censée être le reflet de celle des professionnels du cinéma qui dénonçaient leurs collègues. Carl Foreman fut d’ailleurs placé sur la liste noire peu après sa sortie.

Le train sifflera trois fois de Fred ZinnemannLe train sifflera trois fois de Fred Zinnemann

Le train sifflera trois fois de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Le train sifflera trois fois
  • Titre original : High Noon
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Carl Foreman, d'après la nouvelle (magazine story "The Tin Star") de John W. Cunningham
  • Musique : Dimitri Tiomkin : Do not forsake me Oh my darling
  • Photographie : Floyd Crosby
  • Montage : Elmo Williams, Harry Gerstad
  • Direction artistique : Ben Hayne
  • Décors : Rudolph Sternad
  • Décorateur de plateau : Murray Waite
  • Costumes : Joe King et Ann Peck
  • Production : Carl Foreman producteur associé et Stanley Kramer (non crédités)
  • Société de production : Stanley Kramer Productions
  • Société de distribution : United Artists
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Genre : western
  • Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Recording)
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie: États-Unis : 24 juillet 1952 (première à New York), États-Unis : 30 juillet 1952 (première à Los Angeles), États-Unis : 13 août 1952 (sortie nationale), France : 26 septembre 1952

Distribution

  • Gary Cooper (VF : Jean Martinelli) : Will Kane
  • Grace Kelly (VF : Nelly Benedetti) : Amy Fowler Kane
  • Thomas Mitchell (VF : Pierre Morin) : Jonas Henderson
  • Lloyd Bridges (VF : Raymond Loyer) : Harvey Pell
  • Katy Jurado (VF : Katherine Kath) : Helen Ramírez
  • Otto Kruger (VF : Jean Toulout) : Percy Mettrick
  • Lon Chaney Jr. (VF : Jacques Berlioz) : Martin Howe
  • Ian MacDonald : Frank Miller
  • Harry Shannon (VF : Jean Brochard) : Cooper
  • Lee Van Cleef : Jack Colby
  • Henry Morgan (VF : Michel Gudin) : Sam Fuller
  • Sheb Wooley (VF : André Valmy) : Ben Miller
  • Robert J. Wilke (VF : Jacques Beauchey) : Jim Pierce

Acteurs non-crédités 

  • Virginia Christine : Mme Simpson
  • Chubby Johnson : Le premier vieil homme sous le porche de l'hôtel
  • Jack Elam : Le prisonnier libéré par le shérif

The Member of the Wedding

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The Member of the Wedding est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1952.

The Member of the Wedding de Fred ZinnemannThe Member of the Wedding de Fred Zinnemann

The Member of the Wedding de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : The Member of the Wedding
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Edna Anhalt et Edward Anhalt d'après le roman éponyme de Carson McCullers
  • Production : Stanley Kramer
  • Musique : Alex North
  • Photographie : Hal Mohr
  • Direction artistique : Cary Odell et Rudolph Sternad
  • Décors de plateau : Frank Tuttle
  • Montage : Harry W. Gerstad et William A. Lyon
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 93 minutes
  • Date de sortie : 1952

Distribution

  • Ethel Waters : Berenice Sadie Brown
  • Julie Harris : Frances 'Frankie' Addams
  • Brandon De Wilde : John Henry
  • Arthur Franz : Jarvis Addams
  • Nancy Gates : Janice
  • Dickie Moore : Le soldat

Tant qu'il y aura des hommes

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Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity) est un film américain en noir et blanc de Fred Zinnemann, réalisé en 1953. Le film a remporté huit Oscars en 1954 dont ceux du meilleur film, meilleur réalisateur et des meilleurs seconds rôles à Frank Sinatra et Donna Reed. Il a été désigné « film culturellement significatif » par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis et a donné lieu à une série télévisée en 1979 aux États-Unis avec Natalie Wood.

Fred Zinnemann signe un film en forme de réquisitoire contre les mœurs brutales et le délabrement moral des institutions militaires. Baignant dans un climat de perplexité morale digne d’un « film noir », la mise en scène de Zinnemann s’appuie sur l’efficacité du scénario de Daniel Taradash (tiré du roman éponyme de James Jones paru en 1952, l’un des rares sur la vie à Pearl Harbor au début des années 1940, avec ses garnisons et ses bordels) et sur une distribution d’acteurs et actrices judicieusement à contre-emplois.

1941. Récemment transféré à la caserne de Schofield dans les îles Hawaii, Robert Lee Prewitt (Montgomery Clift), ancien boxeur, est sollicité par le capitaine Holmes pour remonter sur le ring afin de défendre l'honneur du régiment et favoriser la propre promotion du capitaine. Mais Prewitt, qui a rendu un homme aveugle lors d'un précédent combat, refuse et va faire l'objet de constantes brimades et humiliations dans cette base où les déchirements et les rencontres amoureuses vont prendre une portée symbolique la veille de l'attaque aéronavale japonaise sur Pearl Harbor.

Tant qu'il y aura des hommes de Fred ZinnemannTant qu'il y aura des hommes de Fred Zinnemann

Tant qu'il y aura des hommes de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre français : Tant qu'il y aura des hommes
  • Titre original : From Here to Eternity
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Daniel Taradash, d'après le roman de James Jones
  • Musique : George Duning
  • Chansons : Paroles de Robert Wells
  • Directeurs de la photographie : Burnett Guffey, Floyd Crosby
  • Directeur artistique : Cary Odell
  • Décorateur : Frank Tuttle
  • Costumes : Jean Louis
  • Ingénieur du son : Lodge Cunningham
  • Monteur : William A. Lyon
  • Producteur : Buddy Adler
  • Production et distribution : Columbia Pictures (États-Unis)
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Dates de tournage : De mars à juin 1953
  • Tournage extérieur : Hawaii
  • Format : Noir et blanc - 1.37:1 - Son monophonique (Western Electric Recording) - 35 mm
  • Genre : Drame, film de guerre
  • Durée : 118 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 5 août 1953, France : 25 mars 1954

Distribution

  • Burt Lancaster (VF : Robert Dalban) : First Sergeant (Sergent-Chef) Milton Warden
  • Montgomery Clift (VF : Roger Rudel) : Private (2° classe) Robert Lee Prewitt
  • Deborah Kerr (VF : Lily Baron) : Karen Holmes, épouse du capitaine
  • Donna Reed (VF : Jacqueline Ferrière) : Anna « Lorene » Burke, taxi-girl , amante de Prewitt
  • Ernest Borgnine (VF : Jacques Erwin) : Sergent James «Fatso (Gras Double) » Rudson, chef des gardes de la section disciplinaire et pianiste de bar
  • Barbara Morrison (VF : Hélène Tossy) : Mme Kipfer, tenancière du "New Congress Club"
  • Frank Sinatra (VF : Michel Gudin) : Private Angelo Maggio
  • Philip Ober (VF : Jean-Henri Chambois) : Capitaine Dana "Dynamite" Holmes
  • Mickey Shaughnessy (VF : Henri Charrett) : Sergent fourrier Leva
  • Jack Warden (VF : Jean Clarieux) : Buckley
  • Harry Bellaver : Mazzioli
  • John Dennis : Sergent Ike Galovitch, boxeur
  • Merle Travis : Sal Anderson
  • Tim Ryan : Pete Karelsen
  • Arthur Keegan : Treadwell
  • George Reeves : Sergent Maylon Stark (coupé au montage)
  • Claude Akins

Et, parmi les acteurs non-crédités 

  • Willis Bouchey : Un lieutenant-colonel
  • Fay Roope : Général Slater
  • Robert J. Wilke : Sergent Henderson
  • Lee Van Cleef : soldat

Distinctions - Aux Oscars 1954

  • Oscar du meilleur film
  • Oscar du meilleur réalisateur pour Fred Zinnerman
  • Oscar du meilleur scénario
  • Oscar de la meilleure image
  • Oscar du meilleur son
  • Oscar du meilleur montage
  • Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Franck Sinatra
  • Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Donna Reed

Oklahoma !

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Oklahoma ! (1955) est l'adaptation en film musical américain par Fred Zinnemann de la comédie musicale éponyme créée pour Broadway par Oscar Hammerstein II et Richard Rodgers en 1943, d'après une pièce de Lynn Riggs, Green Grow the Lilacs (1931). C'est le premier film tourné en 70 mm Todd-AO. Il a été distribué à la fois en 70 mm et en CinemaScope 35 mm, format dans lequel chaque prise était doublée. Il semble que de ce fait, les deux versions soient différentes. À la fin du xixe siècle, le territoire indien de l'Oklahoma est ouvert à la colonisation. C'est dans ce contexte que se déroule le récit qui concerne les problèmes de cœur que rencontrent les cow-boys Curly et Will avec deux demoiselles, Laurey et Annie.

Jud, le prénom du personnage interprété par Rod Steiger, est à l'origine du titre Hey Jude écrit par Paul McCartney pour les Beatles. En effet, en 1968, McCartney compose cette chanson pour soutenir Julian Lennon, le fils de John, lors du divorce de ses parents (John, qui prétend avoir trouvé son âme sœur en la personne de l’artiste d’avant-garde japonaise Yoko Ono, quitte son épouse Cynthia), et l'intitule dans un premier temps Hey Jules, avant de changer Jules en Jud qui « sonne mieux », en hommage au personnage du film.

Oklahoma ! de Fred ZinnemannOklahoma ! de Fred Zinnemann

Oklahoma ! de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Oklahoma!
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Lynn Riggs (pièce), Oscar Hammerstein II, Sonya Levien et William Ludwig
  • Musique : Richard Rodgers
  • Paroles : Oscar Hammerstein II
  • Chorégraphie : Agnes de Mille
  • Photographie : Robert Surtees et Floyd Crosby
  • Directeur artistique : Joseph C. Wright
  • Décors : Oliver Smith
  • Montage : George Boemler et Gene Ruggiero
  • Production : Arthur Hornblow Jr.
  • Société de production : Magna Corporation
  • Distribution : RKO Radio Pictures (premier sortie), 20th Century Fox (deuxième sortie), The Samuel Goldwyn Company (troisième sortie)
  • Durée : 145 minutes (2 h 25)
  • Langue : anglais
  • Date de sortie : 11 octobre 1955

Distribution

  • Gordon MacRae : Curly McLain
  • Gloria Grahame : Ado Annie Carnes
  • Gene Nelson : Will Parker
  • Charlotte Greenwood : Aunt Eller Murphy
  • Shirley Jones : Laurey Williams
  • Eddie Albert : Ali Hakim
  • James Whitmore : Andrew Carnes
  • Rod Steiger : Jud Fry
  • Barbara Lawrence : Gertie Cummings
  • Jay C. Flippen : Ike Skidmore
  • Roy Barcroft : Marshal Cord Elam
  • James Mitchell : Dream Curly
  • Bambi Linn : Dream Laurey
  • Jennie Workman : danseuse
  • Virginia Bosler : danseuse
  • Russell Simpson : ministre

Une poignée de neige

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Une poignée de neige (A Hatful of Rain) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1957. Blessé pendant la guerre de Corée, Johnny revient chez lui auprès de son épouse, Celia, qui attend un enfant. Celle-ci remarque des changements brusques dans le comportement de son mari qui se livre souvent à des accès de violence. Elle se tourne vers Polo, son beau-frère. L'homme est amoureux de Celia mais la repousse pourtant par loyauté. En effet, si Johnny a toujours été le préféré de ses parents, Polo n'en est pas moins resté un bon frère, dévoué et sacrifié. Il finit cependant par avouer la vérité à la jeune femme : soigné pour sa blessure, Johnny est devenu totalement dépendant à la morphine. Celia et Polo vont tout tenter pour le sortir de l'emprise de cette drogue...

Une poignée de neige de Fred ZinnemannUne poignée de neige de Fred Zinnemann

Une poignée de neige de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Une poignée de neige
  • Titre original : A Hatful of Rain
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Alfred Hayes et Michael V. Gazzo d'après sa pièce
  • Production : Buddy Adler
  • Société de production : Twentieth Century Fox
  • Lieu de tournage : New York
  • Musique : Bernard Herrmann
  • Photographie : Joseph MacDonald
  • Montage : Dorothy Spencer
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 2,35:1 - Mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 109 minutes
  • Date de sortie : 1957

Distribution

  • Don Murray : Johnny Pope
  • Eva Marie Saint : Celia Pope
  • Anthony Franciosa : Polo Pope
  • Lloyd Nolan : John Pope, Sr
  • Henry Silva : Mère
  • William Hickey : Apples
  • Paul Kruger : Barman
  • Art Fleming : Flic

Au risque de se perdre

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Au risque de se perdre (The Nun's Story) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann et sorti en 1959. Ce film est une adaptation directe du roman de Kathryn C. Hulme. À 21 ans, Gabrielle Van der Mal, fille d'un chirurgien de grande réputation, décide d'entrer dans un couvent de Bruges. Devenue sœur Luc, elle participe avec ferveur à la cérémonie de prise de voile. L'apprentissage de la vie religieuse devient une épreuve cruelle, car la jeune femme supporte difficilement la règle d'obéissance absolue, dont elle ne perçoit guère le sens. 

Elle résiste aux efforts de persuasion d'une mère supérieure qui, au nom de la valeur d'humilité, lui demande d'échouer à l'examen final de l'École de médecine tropicale. Finalement reçue à cet examen, sœur Luc est envoyée dans un asile de malades mentaux à Bruxelles. Son esprit d'initiative mal contrôlé fait qu'elle réussit mal. Elle part pour le Congo où la Congrégation des sœurs Augustines lui confie un poste d'assistante médicale auprès du chirurgien Fortunati, homme de devoir, fier de son athéisme…

Après de nombreuses épreuves physiques et psychologiques, elle rentre en Belgique alors que la guerre menace. Elle se met au service d'un hôpital et est très vite confrontée à un cas de conscience. Pour rejoindre les rangs de la résistance, elle quittera le voile dans une scène finale dure de sens et de solitude… Seule, elle laisse ses habits rituels, récupère les quelques effets personnels et par une porte dérobée qui s'ouvre sur une ruelle vide. Seuls les bruits de la ville accompagnent cette dernière scène sans musique. Seuls trois coups de cloche sont perceptibles sur le carton en surimpression : « The End ».

Au risque de se perdre de Fred Zinnemann Au risque de se perdre de Fred Zinnemann

Au risque de se perdre de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre d’origine : The Nun's Story
  • Titre français : Au risque de se perdre
  • Réalisation : Fred Zinnemann ; Sam Zebba (seconde équipe) ; Bernard Vorhaus (crédité Piero Mussetta) et Sergio Leone (non crédité) (assistants)
  • Scénario : Robert Anderson, d'après le roman de Kathryn Hulme
  • Direction artistique : Alexandre Trauner
  • Photographie : Franz Planer
  • Décors : Maurice Barnathan (de plateau)
  • Costumes : Marjorie Best
  • Montage : Walter Thompson
  • Musique : Franz Waxman
  • Production : Henry Blanke
  • Société de production et de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 1,65:1 — son monophonique — recadré au format 1,85:1 pour sa sortie en DVD et à la télévision en 2009 (pour le cinquantième anniversaire)
  • Genre : drame
  • Durée : 149 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 18 juin 1959, France : 16 septembre 1959

Distribution

  • Audrey Hepburn (V. F. : Martine Sarcey) : Gabrielle Van der Mal / Sœur Luc
  • Peter Finch (V. F. : Roger Rudel) : docteur Fortunati
  • Dame Edith Evans (V. F. : Mona Dol) : mère supérieure Emmanuel
  • Dame Peggy Ashcroft (V. F. : Nadine Alari) : mère Mathilde
  • Dean Jagger (V. F. : Claude Péran) : docteur Van der Mal
  • Mildred Dunnock (V. F. : Lita Recio) : sœur Margharita
  • Beatrice Straight (V. F. : Jacqueline Ferrière) : mère Christophe
  • Patricia Collinge (V. F. : Germaine Michel) : sœur William
  • Rosalie Crutchley (V. F. : Thérèse Rigaut) : sœur Eleanor
  • Ruth White (V. F. : Héléna Manson) : mère Marcella
  • Barbara O'Neil (V. F. : Pauline Fainval) : mère Didyma
  • Margaret Phillips (V. F. : Estelle Gérard) : sœur Pauline
  • Lionel Jeffries (V. F. : Pierre Leproux) : docteur Goovaerts
  • Niall MacGinnis (V. F. : Pierre Morin) : père Vermeuhlen
  • Ave Ninchi : sœur Bernard (non-créditée)

Horizons sans frontières

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Horizons sans frontières (The Sundowners) est un film américano-australo-britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1960. La vie quotidienne dans l'Australie des années 1920 de la famille Carmody. Le père Paddy, la mère Ida et leur fils Sean se déplacent en caravane au gré des missions de convoyage de bétail qui leur sont confiées.

Horizons sans frontières de Fred ZinnemannHorizons sans frontières de Fred Zinnemann

Horizons sans frontières de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Horizons sans frontières
  • Titre original : The Sundowners
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Isobel Lennart, d'après le roman de Jon Cleary
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Photographie : Jack Hildyard
  • Montage : Jack Harris
  • Direction artistique : Michael Stringer
  • Costumes : Elizabeth Haffenden et Joan Bridge
  • Pays d'origine : États-Unis / Drapeau de l'Australie Australie / Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Langue de tournage : anglais
  • Tournage :
  • Intérieurs : Studios d'Elstree (Royaume-Uni)
  • Extérieurs en Australie : Carriewerloo Station, Chaîne de Flinders, Cooma, Corrabera Station, Hawker, Iron Knob, Nimmitabel, Port Augusta, Quom, Saltia Creek, Snowy Mountains, Whyalla
  • Producteur : Gerry Blattner
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 1,85:1 — son monophonique (RCA Sound Recording)
  • Genre : film d'aventure
  • Durée : 133 minutes
  • Date de sortie : 8 décembre 1960 aux États-Unis (première à New York)

Distribution

  • Deborah Kerr (V.F : Jacqueline Porel) : Ida Carmody/Anna
  • Robert Mitchum (V.F : Claude Bertrand)  : Paddy Carmody
  • Peter Ustinov (V.F : Pierre Leproux) : Rupert Venneker/Robert
  • Michael Anderson Jr. : Sean Carmody/Charles
  • Glynis Johns (V.F : Lita Recio) : Gertrude Firth
  • Dina Merrill (V.F : Nadine Alari) : Jean Halstead
  • Chips Rafferty (V.F : William Sabatier)  : Quinlan
  • Lola Brooks : Liz Brown
  • Wylie Watson (V.F : Serge Nadaud) : Herbert Johnson
  • John Meillon (V.F : Roger Rudel) : Bluey brown
  • Ronald Fraser (V.F : Robert Dalban) : Ocker
  • Ewen Solon (V.F : Rene Arrieu) : Halstead
  • Bryan Pringle (V.F : Henri Djanik) : PC Thomas
  • Colin Tapley : Palmer

Kerr Deborah

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Deborah Kerr (née Deborah Jane Kerr-Trimer, le 30 septembre 1921 à Helensburgh, Écosse, Royaume-Uni et morte le 16 octobre 2007 à Botesdale, Suffolk, Royaume-Uni), est une danseuse et actrice écossaise qui, après des débuts prometteurs au Royaume-Uni pendant la guerre, devint dans les années 1950 l'une des plus grandes stars d'Hollywood.

Kerr Deborah

Elle se marie en 1945 avec Anthony Bartley, un militaire avec qui elle a deux filles. Le couple divorce en 1959. Un an plus tard elle épouse le scénariste Peter Viertel. Révélée par le réalisateur Michael Powell dans ses films Colonel Blimp et Le Narcisse noir, elle est repérée par les studios hollywoodiens qui lui font traverser l'Atlantique. Considérée comme l'une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950 et nommée six fois à l'Oscar de la meilleure actrice, Deborah Kerr était l'un des plus beaux exemples d'artiste européen faisant carrière aux États-Unis. D'abord danseuse, elle débute sur grand écran dans les années 1940, mais c'est en traversant l'Atlantique qu'elle connaît la reconnaissance internationale.

Également femme de théâtre, elle est nommée Commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique (CBE) par la reine Elizabeth II en 1998. Souffrant depuis plusieurs années de la maladie de Parkinson, elle meurt le 16 octobre 2007 dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre. Engagée par la MGM, le principal studio de cinéma américain, en 1947, le talent de Deborah Kerr lui permet de s'affirmer aussitôt face aux plus prestigieux acteurs de la firme : Clark Gable dans Marchands d'illusions de Jack Conway ou Spencer Tracy dans Edouard mon fils de George Cukor. Mais c'est le film d'aventures historiques qui l'impose surtout auprès du grand public : dès 1950 dans Les Mines du roi Salomon d'après Henry Rider Haggard au côté de son compatriote (et ex amant) Stewart Granger, où elle impose sa distinction autant que son énergie, en 1951, en héroïne pure et martyrisée, dans le péplum Quo Vadis ? réalisé par Mervyn LeRoy (qui lance la mode du genre pendant plus de dix années) avec Robert Taylor, en 1952 dans Le Prisonnier de Zenda adapté d'Anthony Hope (où elle retrouve Granger). Ces trois films ont beaucoup fait pour son image de star et elle reviendra au genre sporadiquement (Tonnerre sur le temple avec Alan Ladd).

En 1953 l'actrice s'illustre au milieu d'une distribution presque exclusivement britannique (avec notamment une autre rousse, Greer Garson, importée quelques années plus tôt par Louis B. Mayer et qui tient des emplois proches de ceux dévolus à Deborah) dans l'adaptation de la pièce de Shakespeare Jules César par Joseph L. Mankiewicz, et dans le drame de guerre Tant qu'il y aura des hommes mis en scène par Fred Zinnemann, dans lequel elle vit une histoire d'amour passionnée avec Burt Lancaster - la scène de la plage figure dans toutes les anthologies de l'érotisme au cinéma… Dès lors, Kerr s'impose comme une des principales stars de la MGM. Elle collectionne les cinéastes de premier plan (Edward Dmytryk, Henry King, John Frankenheimer) qui lui donnent pour partenaires aussi bien l'incandescent Robert Walker qu'un Gary Cooper vieillissant, William Holden, Gregory Peck, ou encore le binôme Frank Sinatra et Dean Martin. Sans figurer parmi les grandes beautés de l'écran, Deborah Kerr tient constamment le premier rôle féminin au côté des plus séduisants comédiens, excepté dans La Reine vierge dont le rôle titre est tenu par Jean Simmons.

L'actrice s'essaie avec succès à la fantaisie dans une nouvelle adaptation du musical Le Roi et moi (1956) avec Yul Brynner en roi du Siam. Cependant les critiques reprochent à Mayer de la maintenir dans des compositions plutôt sages et corsetées, selon le système du nabab (sainte ou putain), ce qui n'exclut pas une audace limitée : la même année, elle séduit un adolescent dans Thé et sympathie de Vincente Minnelli d'après la pièce de Robert Anderson. L'année suivante, elle incarne une religieuse tentée par l'amour et la chair (en la personne de Robert Mitchum) dans Dieu seul le sait de John Huston, et forme avec Cary Grant le couple vedette de Elle et Lui, sommet du drame romantique réalisé par Leo McCarey. La décennie s'achève avec sa participation à deux adaptations littéraires : Bonjour tristesse d'Otto Preminger et Tables séparées, les deux avec David Niven, d'après Françoise Sagan et Terence Rattigan, où la concurrence féminine se fait plus pressante (Rita Hayworth sur le déclin et la nouvelle venue Jean Seberg). Mais aucune des deux ne transporte le public.

La décennie suivante amorce le retrait de Deborah Kerr. Elle retrouve Zinnemann pour Horizons sans frontières et Ailleurs l'herbe est plus verte de Stanley Donen constitue une sorte de jubilé au regard de sa distribution nostalgique : Cary Grant, Robert Mitchum, Jean Simmons… À l'opposé, Les Innocents de Jack Clayton, inspiré d'un célèbre roman de Henry James, lui vaut un regain de succès. En 1964, la star figure en bonne place dans La Nuit de l'iguane de Huston, encore une adaptation (de Tennessee Williams cette fois) mais son travail subtil est éclipsé par les compositions en force de Richard Burton et Ava Gardner et par la présence de la nymphette Sue Lyon.

En 1967, Kerr se prête à la parodie dans le James Bond humoristique Casino Royale, avec David Niven en espion retraité, ainsi que Peter Sellers, Orson Welles et la bombe Ursula Andress. Deux ans plus tard, L'Arrangement d'Elia Kazan (d'après son propre roman) lui donne pour rivale auprès de Kirk Douglas la jeune Faye Dunaway, et lui offre l'occasion de jeter ses derniers feux cinématographiques. Dans les années 1980, Deborah Kerr apparaît fugitivement à la télévision, notamment dans la mini-série sentimentale L'Espace d'une vie, et ne revient au cinéma qu'en 1985 pour l'obscur The Assam Garden.

Filmographie

  • 1941 : La Commandante Barbara (Major Barbara) de Gabriel Pascal
  • 1941 : Love on the Dole (en) de John Baxter
  • 1942 : Penn of Pennsylvania (en) de Lance Comfort
  • 1942 : Le Chapelier et son Château (Hatter's Castle) de Lance Comfort
  • 1942 : The Day Will Dawn (en) de Harold French avec Ralph Richardson
  • 1943 : Colonel Blimp (The life and Death of Colonel Blimp) de Michael Powell et Emeric Pressburger
  • 1945 : Le Verdict de l'amour (Perfect Strangers) de Alexander Korda avec Robert Donat
  • 1946 : L'Étrange Aventurière (I see a dark stranger)', une comédie sur le nationalisme irlandais.
  • 1947 : Le Narcisse noir (The Black Narcissus), drame religieux dans un monastère catholique aux Indes.
  • 1947 : Marchands d'illusions (The Hucksters) de Jack Conway avec Clark Gable et Ava Gardner
  • 1947 : Quand vient l'hiver (If Winter Comes) de Victor Saville avec Walter Pidgeon
  • 1949 : Edouard mon fils (Edward my son) de George Cukor avec Spencer Tracy
  • 1950 : J'ai trois amours (en) (Please Believe Me) de Norman Taurog avec Robert Walker, Mark Stevens, Peter Lawford
  • 1950 : Les Mines du roi Salomon (King Salomon's mine) de Compton Bennett avec Stewart Granger
  • 1951 : Quo vadis de Mervyn LeRoy avec Robert Taylor
  • 1952 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de Richard Thorpe avec Stewart Granger : un classique du film de cape et d'épée
  • 1952 : Tonnerre sur le temple (Thunder in the East) de Charles Vidor avec Alan Ladd
  • 1953 : La Reine vierge (Young Bess) de George Sidney avec Jean Simmons, Stewart Granger
  • 1953 : Jules César (Julius Caesar) de Joseph L. Mankiewicz avec Marlon Brando, James Mason et Greer Garson
  • 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) comédie romantique de Sidney Sheldon avec Cary Grant, Walter Pidgeon
  • 1953 : Tant qu’il y aura des hommes (From here to eternity) de Fred Zinnemann avec Burt Lancaster, Frank Sinatra et Montgomery Clift, le film qui relança la carrière de Frank Sinatra
  • 1955 : Vivre un grand amour (The End of the Affair) drame romantique d'Edward Dmytryk avec Van Johnson
  • 1956 : Un magnifique salaud (en) (The Proud and Profane) drame de guerre de George Seaton avec William Holden
  • 1956 : Le Roi et moi de Walter Lang avec Yul Brynner
  • 1956 : Thé et sympathie (Tea and Sympathy) de Vincente Minnelli avec John Kerr
  • 1957 : Dieu seul le sait (Heaven Knows, M. Allison) de John Huston avec Robert Mitchum
  • 1957 : Elle et Lui (An affair to remember) de Leo McCarey avec Cary Grant
  • 1958 : Bonjour tristesse d'Otto Preminger avec David Niven, Jean Seberg et Mylène Demongeot
  • 1958 : Tables séparées (Separate tables) de Delbert Mann avec David Niven, Rita Hayworth et Burt Lancaster
  • 1959 : Le Voyage (The Journey) d'Anatole Litvak avec Yul Brynner
  • 1959 : J'ai épousé un Français (Count Your Blessings) comédie dramatique de Jean Negulesco avec Rossano Brazzi, Maurice Chevalier
  • 1959 : Un matin comme les autres (Beloved Infidel) drame romantique de Henry King avec Gregory Peck dans le rôle de Francis Scott Fitzgerald
  • 1960 : Horizons sans frontières (The Sundowners) de Fred Zinnemann
  • 1960 : Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass is greneer) de Stanley Donen avec Cary Grant, Robert Mitchum, et Jean Simmons
  • 1961 : La Lame nue (The Nacked edge) de Michael Anderson avec Gary Cooper
  • 1961 : Les Innocents (The Innocents) de Jack Clayton
  • 1963 : Three Roads to Rome avec Jeremy Brett (Grande-Bretagne) épisode de série TV
  • 1964 : Mystère sur la falaise (The Chalk Garden) de Ronald Neame
  • 1964 : La Nuit de l'iguane de John Huston avec Richard Burton et Ava Gardner
  • 1965 : Les Inséparables (en) (Marriage on the Rocks) de Jack Donohue
  • 1966 : L'Œil du malin ou Le Mystère des treize (Eye of the Devil), de J. Lee Thompson
  • 1967 : Casino Royale de Val Guest, Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath et Robert Parrish avec David Niven, Peter Sellers et Orson Welles
  • 1968 : Prudence et la pilule (en) (Prudence and the pill) de Fielder Cook avec David Niven
  • 1969 : Les Parachutistes arrivent (The Gypsy moths) de John Frankenheimer avec Burt Lancaster
  • 1969 : L'Arrangement (The Arrangement) d'Elia Kazan avec Kirk Douglas et Faye Dunaway
  • 1982 : A Song at Twilight (en) avec Paul Scofield épisode de série écrit par Noël Coward TV
  • 1982 : Témoin à charge épisode de série d'après Agatha Christie avec Ralph Richardson, Beau Bridges, Donald Pleasence, Wendy Hiller, Diana Rigg TV
  • 1984 : L'Espace d'une vie:Emma Harte (en) mini-séries de Don Sharp d'après Barbara Taylor Bradford (en) avec Jenny Seagrove, Barry Bostwick, Diane Baker, Stephen Collins, James Brolin, Claire Bloom TV
  • 1985 : The Assam Garden (en) drame de Mary McMurray avec Alec McCowen
  • 1985 : Rendez-vous à Fairboroug téléfilm de Herbert Wise avec Robert Mitchum, Red Buttons, Barry Morse TV

Rooney Mickey

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Mickey Rooney (né Joseph Yule Jr le 22 septembre 1920 à Brooklyn, New York, et mort le 6 avril 2014 à North Hollywood, Los Angeles,) est un acteur, réalisateur, producteur, scénariste et compositeur américain.

Rooney Mickey

Natif de New York, quartier de Brooklyn, il est le fils de Joe Yule acteur de vaudevilles américain, originaire de Glasgow en Écosse, et de Nellie W. (née Carter) native de Kansas City dans le Missouri. Il a commencé sa carrière à l'âge de 17 mois en 1922, il devient une superstar, à l'adolescence, lorsqu'il joue son personnage de Andy Hardy dans plusieurs films. Jusqu'à son décès, il aura l'une des carrières les plus longues en tant qu'acteur, plus de 90 ans s'étalant sur dix décennies, des années 1920 aux années 2010, durant laquelle il gagne de multiples récompenses, dont un Oscar et un Emmy Award. Les plus jeunes générations le connaissent pour son rôle principal de Henry Dailey dans la série L'Étalon noir dans les années 1990 diffusé en France sur M6. Il fit de sa petite taille — 1,57 m (5′ 2″) — un atout de comédie.

Il est, avec Carla Laemmle, Lupita Tovar, Jean Darling et Baby Peggy, une des dernières stars qui ont connu le cinéma muet. Il est aussi un des derniers membres de castings de plusieurs films qui sont sortis dans les années 1930 et 1940. Il meurt encore actif à l'âge de 93 ans, le 6 avril 2014, à North Hollywood1, (Los Angeles), de causes naturelles, incluant des complications liées au diabète3. Son beau-fils Mark et son épouse, qui s'occupaient de lui, sont ses seuls légataires. Il leur lègue quelque 18 000 $ US net. Marié 8 fois, divorcé 7 fois, il eut neuf enfants. Huit lui survivent.

Sa première femme est Ava Gardner, de 1942 à 1943. Avec sa deuxième épouse, Betty Jane Rase, de 1944 à 1948, il a deux enfants : Mickey Rooney Jr (né en 1945) et Tim Rooney (1947-2006). Sa troisième épouse est Martha Vickers, de 1949 à 1952, avec laquelle il a eu un fils : Théodore Michael Rooney (né en 1950). Sa quatrième épouse est Elaine Devry, de 1952 à 1958, et sa cinquième Carolyn Mitchell, de 1958 à 1966, qui meurt assassinée. Quatre enfants sont nés de cette union : Kelly Ann Rooney (née en 1959), Kerry Rooney (né en 1960), Michael Joseph Rooney (né en 1962) et Kimmy Sue Rooney (née en 1963).

Tombant dans une profonde dépression, il rencontre une amie de Mitchell, Marge Lane, qui devient sa femme de 1966 à 1967. Il épouse ensuite Carolyn Hockett, avec laquelle il reste marié de 1969 à 1974 et a deux enfants : Jimmy Rooney (né en 1956 d'une précédente union de Carolyn Hockett et adopté par Mickey Rooney) et Jonelle Rooney (née en 1970). Enfin, il se marie avec la chanteuse Jan Chamberlin, une union qui perdure de 1978 jusqu'à leur séparation avec partage à l'amiable, en 2013, écartant la perspective d'un divorce, et quittant à jamais Westlake Village. Mickey Rooney imitant des acteurs américains pour distraire des soldats de la 44e Division d'infanterie le 13 avril 1945 en Allemagne.

Filmographie

Longs-métrages

  • 1927 : Orchids and Ermine : Bit Part
  • 1932 : La Bête de la cité (The Beast of the City) : Mickey Fitzpatrick
  • 1932 : Sin's Pay Day : Chubby Dennis
  • 1932 : High Speed : Buddy Whipple
  • 1932 : Fast Companions : Midge
  • 1932 : Mon copain le roi (My Pal, the King) : le roi Charles V
  • 1932 : Officer Thirteen : Buddy Malone
  • 1933 : The Big Cage : Jimmy O'Hara
  • 1933 : La Vie de Jimmy Dolan (The Life of Jimmy Dolan) : Freckles
  • 1933 : The Big Chance : Arthur Wilson
  • 1933 : Broadway to Hollywood : Ted Hackett III, enfant
  • 1933 : The Chief : Willie, Boy Throwing Firecracker
  • 1933 : The World Changes : Otto Peterson, enfant
  • 1934 : Beloved : Tommy, un apprenti violoniste
  • 1934 : Perdus dans la jungle (The Lost Jungle) : Mickey, lead boy with Dog at circus [Ch.1]
  • 1934 : I Like It That Way : Messenger Boy
  • 1934 : L'Ennemi public n° 1 (Manhattan Melodrama) : Blackie as a boy
  • 1934 : Love Birds : Gladwyn Tootle
  • 1934 : Half a Sinner : Willie Clark
  • 1934 : The Lost Jungle :
  • 1934 : Hide-Out : William 'Willie' Miller
  • 1934 : La Passagère (Chained), de Clarence Brown : Boy Swimmer
  • 1934 : Blind Date : Freddy
  • 1934 : Death on the Diamond : Mickey
  • 1935 : Le Démon de la politique (The County Chairman) : Freckles
  • 1935 : Imprudente Jeunesse (Reckless) : Eddie
  • 1935 : The Healer : Jimmy
  • 1935 : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) de William Dieterle et Max Reinhardt : Puck, or Robin Goodfellow, a Fairy
  • 1935 : Rendezvous : Country Boy
  • 1935 : Ah, Wilderness! : Tommy Miller
  • 1936 : La Loi du plus fort (Riffraff) : Jimmy Thurger
  • 1936 : Le Petit Lord Fauntleroy (Little Lord Fauntleroy) : Dick Tipton
  • 1936 : Down the Stretch : 'Snapper' Sinclair, aka Fred St. Clair
  • 1936 : Au seuil de la vie (The Devil Is a Sissy) : James 'Gig' Stevens
  • 1937 : A Family Affair : Andy Hardy
  • 1937 : Capitaines courageux (Captains Courageous) : Dan
  • 1937 : Le Dernier négrier (Slave Ship) : Swifty
  • 1937 : Le Petit Bagarreur (Hoosier Schoolboy) : Shockey Carter
  • 1937 : Live, Love and Learn, de George Fitzmaurice : Jerry Crump
  • 1937 : Thoroughbreds Don't Cry : Timmie 'Tim' Donovan
  • 1937 : You're Only Young Once : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1938 : Love Is a Headache : Mike' OToole
  • 1938 : Judge Hardy's Children : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1938 : Hold That Kiss : Chick Evans
  • 1938 : Barreaux blancs (Lord Jeff) : Terry O'Mulvaney
  • 1938 : L'Amour frappe André Hardy (Love Finds Andy Hardy) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1938 : Des hommes sont nés (Boys Town) : Whitey Marsh
  • 1938 : Compagnons d'infortune (Stablemates) : Michael 'Mickey'
  • 1938 : André Hardy Cow-Boy (Out West with the Hardys) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1939 : Les Aventures d'Huckleberry Finn (The Adventures of Huckleberry Finn) : Huckleberry Finn
  • 1939 : André Hardy millionnaire (The Hardys Ride High) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1939 : André Hardy s'enflamme (Andy Hardy Gets Spring Fever) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1939 : Place au rythme (Babes in Arms) : Mickey Moran
  • 1939 : André Hardy détective (Judge Hardy and Son) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1940 : La Jeunesse d'Edison (Young Tom Edison) : Thomas Alva 'Tom' Edison
  • 1940 : André Hardy va dans le monde (Andy Hardy Meets Debutante) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1940 : En avant la musique (Stripe up the band) : James 'Jimmy' Connors
  • 1941 : Andy Hardy's Private Secretary : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1941 : Des hommes vivront (Men of Boys Town) : Whitey Marsh
  • 1941 : La vie commence pour André Hardy (Life Begins for Andy Hardy) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on Broadway) : Tommy 'Tom' Williams
  • 1942 : Personalities : Andy Hardy (screen test footage)
  • 1942 : The Courtship of Andy Hardy : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1942 : A Yank at Eton : Timothy Dennis
  • 1942 : La Double Vie d'André Hardy (Andy Hardy's Double Life) : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) : Homer Macauley
  • 1943 : Girl Crazy : Danny Churchill, Jr.
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands cherr) : Lui-même
  • 1944 : Andy Hardy's Blonde Trouble : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1944 : Le Grand National (National Velvet) : Mi Taylor
  • 1946 : Mickey the Great
  • 1946 : Love Laughs at Andy Hardy : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1947 : Mac Coy aux poings d'or (Killer McCoy) : Tommy McCoy
  • 1948 : Belle jeunesse (Summer Holiday) : Richard Miller
  • 1948 : Ma vie est une chanson (Words and Music) : Lorenz Hart
  • 1949 : The Big Wheel : Billy Coy
  • 1950 : Sables mouvants (Quicksand) : Daniel 'Dan' Brady
  • 1950 : Les Rois de la piste (The Fireball ) : Johnny Casar
  • 1950 : He's a Cockeyed Wonder : Freddie Frisby
  • 1951 : My Outlaw Brother : J. Dennis 'Denny' O'Moore
  • 1951 : The Strip : Stanley Maxton
  • 1952 : Sound Off : Mike Donnelly
  • 1953 : Les dégourdis de la M.P. (Off Limits) : Herbert Tuttle
  • 1953 : All Ashore : Francis 'Moby' Dickerson
  • 1953 : A Slight Case of Larceny : Augustus 'Geechy' Cheevers
  • 1954 : Le destin est au tournant (Drive a Crooked Road) : Eddie Shannon
  • 1954 : Le Kid atomique (The Atomic Kid) : Barnaby 'Blix' Waterberry
  • 1954 : The Mickey Rooney Show (série TV) : Mickey Mulligan (1954-55)
  • 1955 : Les Ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri) : Mike Forney
  • 1955 : The Twinkle in God's Eye : Rev. William Macklin II
  • 1956 : Le Brave et le Téméraire (The Bold and the Brave) : Dooley
  • 1956 : Francis in the Haunted House : David Prescott
  • 1956 : Magnificent Roughnecks : Frank Sommers
  • 1957 : The Comedian (TV) : Sammy Hogarth
  • 1957 : Mr. Broadway (TV) : George M. Cohan
  • 1957 : Le Bal des cinglés (Operation Mad Ball) : MSgt. Yancy Skibo
  • 1957 : Pinocchio (TV) : Pinocchio
  • 1957 : Baby Face Nelson : Lester M. 'Baby Face Nelson' Gillis
  • 1958 : A Nice Little Bank That Should Be Robbed : Gus Harris
  • 1958 : Andy Hardy Comes Home : Andrew 'Andy' Hardy
  • 1959 : Le Témoin doit être assassiné (The Big Operator) : Little Joe Braun
  • 1959 : La Rafale de la dernière chance (The Last Mile) : John 'Killer' Mears
  • 1960 : Platinum High School : Steven Conway
  • 1960 : La Vie privée d'Adam et Ève (The Private Lives of Adam and Eve) : Nick Lewis (The Devil)
  • 1961 : King of the Roaring 20's - The Story of Arnold Rothstein : Johnny Burke
  • 1961 : Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany's) : Mr. Yunioshi
  • 1961 : Everything's Ducky : Beetle McKay
  • 1962 : Requiem pour un champion (Requiem for a Heavyweight) : Army
  • 1963 : Un monde fou, fou, fou, fou (It's a Mad Mad Mad Mad World) : Ding 'Dingy' Bell
  • 1964 : L'Invasion secrète (The Secret Invasion) : Terence Scanlon (demolition)
  • 1964 : Mickey (série TV) : Mickey Grady (1964-1965)
  • 1965 : Trafic à Beyrouth (Twenty-Four Hours to Kill) : Norman Jones
  • 1965 : How to Stuff a Wild Bikini : Peachy Keane
  • 1966 : Belfagor le Magnifique (L'Arcidiavolo) : Adramalek
  • 1966 : Ambush Bay : Gunnery Sgt. Ernest Wartell
  • 1966 : The Fugitive (série TV) : This'll kill you
  • 1967 : Ready and Willing (TV)
  • 1968 : Skidoo (Skidoo) : Blue Chips Packard
  • 1969 : The Extraordinary Seaman : Cook 3 / C W. J. Oglethorpe
  • 1969 : The Comic : Cockeye
  • 1969 : 80 Steps to Jonah : Wilfred Bashford
  • 1970 : Cockeyed Cowboys of Calico County : Indian Tom
  • 1970 : Santa Claus Is Comin' to Town (TV) : Kris (voix)
  • 1971 : The Manipulator : B.J. Lang
  • 1972 : Evil Roy Slade (TV) : Nelson Stool
  • 1972 : Richard : Guardian Angel
  • 1972 : Retraite mortelle (Pulp) : Preston Gilbert
  • 1973 : The Godmothers : Rocky Mastrasso
  • 1974 : Il était une fois Hollywood (That entertainment) : Lui-même
  • 1974 : Thunder County : Gas Station Attendant
  • 1974 : Rachel's Man : Laban
  • 1974 : Journey Back to Oz : Scarecrow (voix)
  • 1974 : The Year Without a Santa Claus (TV) : Santa Claus (voix)
  • 1975 : Juego sucio en Panamá : Papa Joe
  • 1975 : Bons baisers de Hong Kong : Marty
  • 1976 : Find the Lady : Trigger
  • 1977 : La Théorie des dominos (The Domino Principle) : Spiventa
  • 1977 : Peter et Elliott le dragon (Pete's Dragon) : Lampie
  • 1978 : La Magie de Lassie (The Magic of Lassie), de Don Chaffey : Gus
  • 1979 : Donovan's Kid (TV) : Old Bailey
  • 1979 : Rudolph and Frosty's Christmas in July (TV) : Santa Claus (voix)
  • 1979 : L'Étalon noir (The Black Stallion) : Henry Dailey
  • 1979 : Le Trésor de la montagne sacrée (Arabian Adventure) : Daad El Shur
  • 1980 : My Kidnapper, My Love (TV) : The Maker
  • 1981 : Leave 'em Laughing (TV) : Jack Thum
  • 1981 : Rox et Rouky (The Fox and the Hound) : Adult Tod (voix)
  • 1981 : Bill (TV) : Bill Sackter
  • 1981 : Senior Trip de Kenneth Johnson (téléfilm) : lui-même
  • 1982 : La Traversée de la Pacific (The Emperor of Peru) : The Railway Engineer
  • 1983 : O'Malley (TV) : O'Malley
  • 1983 : Bill: On His Own (TV) : Bill Sackter
  • 1984 : It Came Upon the Midnight Clear (TV) : Mike Halligan
  • 1985 : Les Bisounours: le film (The Care Bears Movie) : Mr. Cherrywood (voix)
  • 1986 : The Return of Mickey Spillane's Mike Hammer (TV) : Jack Bergan
  • 1986 : Lightning, the White Stallion : Barney Ingram
  • 1986 : Little Spies (TV) : James Turner(The Hermit)
  • 1988 : Bluegrass (TV) : John Paul Jones
  • 1989 : Little Nemo: Adventures in Slumberland : Flip (voix)
  • 1989 : Erik le viking (Erik the Viking) : Erik's Grandfather
  • 1990 : L'Étalon noir (TV) : Henry Daley
  • 1990 : Home for Christmas (TV) : Elmer
  • 1991 : My Heroes Have Always Been Cowboys : Junion, Jesse's Roommate at Retirement Home
  • 1991 : The Gambler Returns: The Luck of the Draw (TV) : The Director
  • 1992 : Sweet Justice : Zeke
  • 1992 : La Vida láctea : Barry Reilly
  • 1992 : Douce nuit, sanglante nuit: les jouets de la mort (Silent Night, Deadly Night 5: The Toy Maker) : Joe Petto
  • 1992 : Die Abenteuer von Pico und Columbus : Narrator
  • 1992 : Maximum Force : Chief of Police
  • 1993 : The Legend of Wolf Mountain : Pat Jensen
  • 1993 : Arabesque (série TV) : Matt Cleveland (saison 10, épisode 6 : Bloodlines)
  • 1994 : Making Waves : Gabriel
  • 1994 : The Outlaws: Legend of O.B. Taggart
  • 1994 : Revenge of the Red Baron : Grandpa Spencer
  • 1995 : Brothers' Destiny (TV) : Father Flanagan
  • 1997 : Boys Will Be Boys de Dom DeLuise (TV) : Wellington
  • 1997 : Killing Midnight : Professor Mort Sang
  • 1997 : Kings of the Court (vidéo)
  • 1997 : Kleo the Misfit Unicorn (série TV) : Talbut
  • 1998 : The Face on the Barroom Floor
  • 1998 : Animals (Animals and the Tollkeeper) : Tollkeeper
  • 1998 : Michael Kael contre la World News Company : Griffith
  • 1998 : Sinbad: The Battle of the Dark Knights : Sage
  • 1998 : Babe, le cochon dans la ville (Babe: Pig in the City) de George Miller : Fugly Floom, the Speechless Man in Hotel
  • 1999 : Holy Hollywood
  • 1999 : The First of May : Boss Ed
  • 2000 : Internet Love
  • 2000 : Le Fantôme du cinéma (Phantom of the Megaplex) (TV) : Movie Mason
  • 2001 : La Belle et le Clochard 2 : L'Appel de la rue (Lady and the Tramp II: Scamp's Adventure) (vidéo) : Sparky (Junkyard Dog) (voix)
  • 2001 : Judy Garland, la vie d'une étoile (Life with Judy Garland: Me and My Shadows) (TV) : Singing Voice of Mickey Rooney
  • 2002 : Topa Topa Bluffs : Prospector
  • 2004 : Paradise : Simon / Henry Sr.
  • 2005 : Strike the Tent : David McCord
  • 2005 : The Happy Elf (vidéo) : Santa (voix)
  • 2006 : To Kill a Mockumentary (vidéo) : Max
  • 2006 : La Nuit au musée (Night at the Museum) de Shawn Levy : Gus
  • 2007 : The yesterday pool : Trobadar
  • 2007 :The Greatest Show Ever (TV) : The Boss
  • 2007 : The Thirsting (vidéo) : Savy
  • 2007 : A christmas too many (vidéo) : Grandpa
  • 2007 : Behind the Director's Son's Cut (vidéo) : Grand-père d'Erik
  • 2008 : Wreck the halls : Santa
  • 2008 : Lost Stallions: The Journey Home : Chef
  • 2008 : Meurtres à l'Empire State Building (TV) : Mickey Silver
  • 2008 : A Miser Brothers' Christmas (TV) : Santa Claus (voix)
  • 2009 : Saddle up with Dick Wrangler and Injun Joe : Owen Bloomenkrantz
  • 2010 : Gerald : Le Docteur
  • 2010 : Now here : Swifty
  • 2011 : Night club : Jerry Sherman
  • 2011 : Les Muppets, le retour : Smalltown Resident
  • 2011 : Bamboo Shark : Brooks
  • 2012 : Driving Me Crazy : M. Cohen
  • 2012 : The Voices from Beyond : Johnny O'Hara
  • 2012 : The Woods : Lester
  • 2014 : La Nuit au musée 3 : Gus

courts-métrages

  • 1926 : Not to be Trusted
  • 1927 : Mickey's Circus : Mickey McGuire
  • 1927 : Mickey's Pals : Mickey McGuire
  • 1927 : Mickey's Eleven (en) d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1927 : Mickey's Battle : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Minstrels : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Parade : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey in School (en) d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Nine : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Little Eva : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Wild West : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey in Love : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Triumph : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Babies : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Movies : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Rivals : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey the Detective (en) d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Athletes : Mickey McGuire
  • 1928 : Mickey's Big Game Hunt : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Great Idea : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Explorers : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Menagerie : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Last Chance : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Brown Derby : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Northwest Mounted : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Initiation : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Midnite Follies d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Surprise d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Mix-Up d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Big Moment d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1929 : Mickey's Strategy d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Champs : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Master Mind : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Luck : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Whirlwinds : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Warriors : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey the Romeo : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Merry Men : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Winners : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Musketeers : Mickey McGuire
  • 1930 : Mickey's Bargain d'Albert Herman : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Stampede : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Crusaders : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Rebellion : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Diplomacy : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Wildcats : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Thrill Hunters : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Helping Hand : Mickey McGuire
  • 1931 : Mickey's Sideline : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Busy Day : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Travels : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Holiday : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Big Business : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Golden Rule : Mickey McGuire
  • 1932 : Mickey's Charity : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Ape Man : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Race : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Big Broadcast : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Disguises : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Touchdown : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Tent Show : Mickey McGuire
  • 1933 : Mickey's Covered Wagon (en) de Jesse Duffy (en) : Mickey McGuire
  • 1934 : Mickey's Rescue : Mickey McGuire
  • 1934 : Mickey's Medicine Man : Mickey McGuire
  • 1936 : Mickey's Derby Day : Mickey McGuire
  • 1938 : Andy Hardy's Dilemma: A Lesson in Mathematics... and Other Things : Andy Hardy
  • 1968 : Vienna

comme réalisateur

  • 1951 : My True Story
  • 1956 : Le Brave et le Téméraire (The Bold and the Brave)
  • 1960 : Happy (série TV)
  • 1960 : La Vie privée d'Adam et Ève (The Private Lives of Adam and Eve)

comme producteur

  • 1954 : The Atomic Kid
  • 1955 : The Twinkle in God's Eye
  • 1956 : Jaguar

comme scénariste

  • 1973 : The Godmothers
  • 1994 : The Outlaws: Legend of O.B. Taggart

Et vint le jour de la vengeance

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Et vint le jour de la vengeance (Behold a Pale Horse) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1964. Il est basé sur la vie de l'anarchiste espagnol Francesc Sabaté. Pendant la guerre civile espagnole, un célèbre bandit vit exilé en France. Sa mère mourante, il tente de la rejoindre à son chevet en Espagne malgré un policier qui cherche depuis vingt ans à le mettre en prison.

Le tournage s'est déroulé dans les studios Franstudio de Saint-Maurice, dans le Val-de-Marne. Il s'est aussi tourné à Pau, Lourdes et Bayonne en décors naturels. Les habitants de Pau et de Bayonne ont figuré dans le film et côtoyé les différents acteurs, Omar Sharif, Christian Marquand et Grégory Peck notamment. Les scènes tournées à Pau furent principalement filmées dans le quartier du Hédas, quartier ayant vraiment accueilli des réfugiés espagnols. Certaines couturières locales, notamment Lily Josue, furent mises à contribution pour confectionner des aubes de prêtres.

Et vint le jour de la vengeance de Fred ZinnemannEt vint le jour de la vengeance de Fred Zinnemann

Et vint le jour de la vengeance de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Et vint le jour de la vengeance
  • Titre original : Behold a Pale Horse
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : J.P. Miller, d'après le roman Killing a Mouse on Sunday, d'Emeric Pressburger
  • Production : Alexandre Trauner et Fred Zinnemann
  • Société de production : Columbia Pictures
  • Budget : 3.9 millions de dollars américains (2,86 millions d'euros)
  • Musique : Maurice Jarre
  • Photographie : Jean Badal
  • Montage : Walter Thompson
  • Décors : Alexandre Trauner
  • Costumes : Joan Bridge et Elizabeth Haffenden
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,85:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Drame
  • Durée : 118 minutes
  • Date de sortie : 14 août 1964 (États-Unis)

Distribution

  • Gregory Peck : Manuel Artiguez
  • Anthony Quinn : Vinolas
  • Omar Sharif : Francisco
  • Raymond Pellegrin : Carlos
  • Paolo Stoppa : Pedro
  • Mildred Dunnock : Pilar
  • Daniela Rocca : Rosana, la maîtresse de Vinolas
  • Christian Marquand : Zaganar
  • Marietto : Paco Dages
  • Perrette Pradier : Maria
  • Zia Mohyeddin : Luis, le guide de Paco
  • Rosalie Crutchley : Teresa, la femme de Vinolas
  • Molly Urquhart : l'infirmière
  • Jean-Paul Moulinot : le père Estiban
  • Laurence Badie : Celestina
  • Michael Lonsdale : le reporter
  • Martin Benson : le prêtre
  • Alain Saury : Lieutenant Sanchez
  • José Luis de Villalonga : le fournisseur de chevaux
  • Elisabeth Wiener : la fille du café
  • Annick Allières 
  • Claude Berri
  • Claude Confortès
  • Albert Rémy

Un homme pour l'éternité

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Un homme pour l'éternité (A Man for All Seasons) est un film britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1966. En 1529, Thomas More, juriste britannique, succède au cardinal Wolsey comme chancelier d'Henri VIII. D'amis que sont le roi et son ministre, ils vont devenir ennemis du fait du refus de Thomas de consentir au remariage du roi. Thomas ira jusqu'au martyre, avec prudence et sans fanatisme.

 

Un homme pour l'éternité de Fred ZinnemannUn homme pour l'éternité de Fred Zinnemann

Un homme pour l'éternité de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre : Un homme pour l'éternité
  • Titre original : A Man for All Seasons
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Robert Bolt
  • Production : William N. Graf et Fred Zinnemann
  • Musique : Georges Delerue
  • Photographie : Ted Moore
  • Montage : Ralph Kemplen
  • Décors : John Box
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Format : Couleurs
  • Durée : 120 minutes
  • Date de sortie : 1966

Distribution

  • Paul Scofield : sir Thomas More
  • Wendy Hiller : Alice More
  • Leo McKern : Thomas Cromwell
  • Robert Shaw : le roi Henri VIII
  • Orson Welles : Cardinal Wolsey
  • Susannah York : Margaret More
  • Nigel Davenport : le duc de Norfolk
  • John Hurt : Richard Rich
  • Corin Redgrave : William Roper (le jeune)
  • Colin Blakely : Matthew
  • Cyril Luckham : Archbishop Cranmer
  • Jack Gwillim : Chef Justice
  • Vanessa Redgrave : Anne Boleyn
  • Nick Tate : le capitaine d'armes

Distinctions

  • Oscar du meilleur film
  • Oscar du meilleur réalisateur
  • Oscar du meilleur acteur pour Paul Scofield
  • Oscar du meilleur scénario adapté
  • Oscar de la meilleure photographie
  • Oscar de la meilleure création de costumes
  • Golden Globe Award : Meilleur réalisateur
  • Golden Globe Award : Meilleur scénario
  • British Academy Film Award du meilleur film
  • British Academy Film Award du meilleur film britannique
  • British Academy Film Award de la meilleure photographie
  • British Academy Film Award de la meilleure direction artistique britannique - couleur

Chacal

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Chacal (The Day of the Jackal) est un film franco-britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1973 (sortie le 30 juillet 1973 aux États-Unis), basé sur le roman de Frederick Forsyth. En 1963, après l'échec de l'attentat du Petit-Clamart, trois dirigeants de l'OAS engagent un tueur professionnel pour assassiner le président Charles de Gaulle. Sans identité, sans visage, son nom de code est Chacal et ses services valent un demi-million de dollars ! Pour collecter les fonds, l'OAS commet une série de braquages qui éveille l'attention de la police française. Tandis que le Chacal organise avec méthode et dans le moindre détail son projet de meurtre, la police tente de le prendre de vitesse.

L'opération n'eut jamais lieu mais utilise plusieurs éléments réels. Ce surnom du chacal fut attribué à Ilich Ramírez Sánchez après qu'un exemplaire du roman eut été trouvé dans sa chambre d'hôtel lors d'un raid de la police. Il existe un remake de ce film également appelé Le Chacal. La première banque victime d'une attaque de l'OAS, est dans le film présentée comme La Banque de Grenoble. Le bâtiment est en fait l'immeuble de la caisse d'épargne de Versailles, à l'angle du boulevard de la Reine et de la rue du Maréchal Foch, en face de l'Hôpital Richaud.

L'historien britannique Munro Price cite ce film deux fois dans son ouvrage Louis-Philippe, le prince et le roi, Paris, éditions de Falois, 2009, page 283:Dans une scène, dont on trouve l'écho fictionnel dans "Chacal" de Frederick Forsyth, ils se précipitèrent à l'étage et découvrirent l'instrument de destruction. Ceci à propos de l'attentat de Giuseppe Fieschi. Page 293: L'apprenti assassin était un employé de vingt-six ans et un républicain fanatique nommé Louis Alibaud. Autre parallèle avec "Chacal", son arme était un mousquet camouflé en canne. Certains noms furent modifiés lors de l'adaptation au cinéma : entre autres, Colette de Montpellier est, dans le roman original, Colette de la Chalonnière.

Chacal de Fred ZinnemannChacal de Fred Zinnemann

Chacal de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre original : The Day of the Jackal
  • Titre français : Chacal
  • Titre anglais : Fred Zinnemann's Film of The Day of the Jackal
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Scénario : Kenneth Ross d'après le roman Chacal de Frederick Forsyth
  • Costumes : Joan Bridge, Rosine Delamare et Elizabeth Haffenden
  • Maquillage : Pierre Berroyer
  • Photographie : Jean Tournier
  • Montage : Ralph Kemplen
  • Musique : Georges Delerue
  • Production :
  • Producteur : John Woolf
  • Coproducteurs : Julien Derode et David Deutsch
  • Société(s) de production : Warwick Film Productions Limited et Universal Productions France S.A.
  • Société(s) de distribution : Universal (États-Unis), Cinema International Corporation (CIC France) / (CIC Royaume-Uni)
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France / Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
  • Année : 1973
  • Langue originale : anglais, français, italien
  • Format : couleur (Technicolor) – 35 mm – 1,37:1 – mono (Westrex Recording System)
  • Genre : thriller
  • Durée : 143 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : juin 1973, États-Unis : 30 juillet 1973, France : 14 septembre 1973

Distribution

  • Edward Fox : Le Chacal
  • Terence Alexander : Lloyd
  • Michel Auclair : Colonel Rolland, Chef du service action
  • Alan Badel : Le Premier ministre
  • Tony Britton : Surintendant Brian Thomas
  • Denis Carey : Casson
  • Adrien Cayla-Legrand : Le Président Charles de Gaulle
  • Cyril Cusack : Gozzi l'armurier
  • Maurice Denham : Général Colbert
  • Vernon Dobtcheff : L'interrogateur
  • Jacques François : Pascal
  • Olga Georges-Picot : Denise
  • Raymond Gérôme : Flavigny
  • Barrie Ingham : St. Clair, le ministre séduit par Denise
  • Derek Jacobi : Caron, l'assistant de Lebel
  • Michael Lonsdale : Commissaire Claude Lebel
  • Jean Martin : L'Adjudant Victor Wolenski
  • Ronald Pickup : Le faussaire
  • Eric Porter : Colonel Marc Rodin, le nouveau chef de l'OAS
  • Anton Rodgers : Jules Bernard
  • Delphine Seyrig : Colette de Montpellier
  • Donald Sinden : Mallinson
  • Jean Sorel : Jean-Marie Bastien-Thiry
  • David Swift : René Montclair
  • Timothy West : Chef de police Berthier
  • Bernard Archard : Détective Hugues
  • Jacques Alric : Détective au conseil des ministres
  • Colette Bergé : Mme Lebel
  • Edmond Bernard : L'assistant du Colonel Rolland
  • Gérard Buhr : Un gendarme
  • Philippe Léotard : Le gendarme tué par le Chacal
  • Maurice Teynac : L'avocat de Bastien-Thiry
  • Van Doude : Un Officier militaire au conseil des ministres
  • Nicolas Vogel : L'agent de L'OAS avec Denise
  • Féodor Atkine : Un tireur de l'OAS à l'Attentat du Petit Clamart
  • Albert Augier : Un Policier à l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • Madeleine Barbulée : Une cliente de l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • Jacques Brunet : Un homme de l'OAS dans une voiture à l'Attentat du Petit Clamart
  • Raoul Curet : Le serveur de l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • Yvonne Dany : L'employée à l'accueil des Bains Turcs à Paris
  • Madeleine Damien : Ernestine, la bonne de Colette
  • Nicole Desailly : Yvonne de Gaulle
  • Max Faulkner : "Special Branch" Détective
  • Robert Favart : Secrétaire d'État
  • Andréa Ferréol : Une femme de ménage à l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • Gilberte Géniat : La concierge de l'immeuble parisien
  • Edward Hardwicke : Le vrai Charles Harold Calthrop
  • Jacques Hilling : Le réceptionniste de l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • David Kernan : Le vrai Per Lundquist
  • Robert Le Béal : Un secrétaire à l'Elysée
  • Roger Lumont : Un douanier Français
  • Mike Marshall : Le gendarme qui retrouve la voiture du Chacal à Tulle
  • Jean Michaud : Secrétaire d'État
  • Bernard Musson : L'huissier à l'Elysée
  • André Penvern : Le gendarme dans la gare de Tulle
  • Pierre Risch : Michel, le jardinier de Colette
  • Liliane Rovère : La femme de chambre de l'Hotel "La Bastide de Tourtour" interrogée par Lebel
  • Bernard Spiegel : Le groom de l'Hotel "La Bastide de Tourtour"
  • Guy Standeven : Un bobbie
  • Michel Subor : Un homme de l'OAS dans une voiture à l'Attentat du Petit Clamart
  • François Valorbe : Valmy, le contact de Denise
  • Howard Vernon : Secrétaire d'État
  • Nicholas Young : Contrôleur des passeports à l'aéroport de Londres

Julia

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Julia est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1977. Durant l'entre-deux-guerres, Lili (la romancière Lillian Hellman) vit avec l'écrivain Dashiell Hammett dans une maison face à l'océan sur la côte Est des États-Unis. Elle n'a plus de nouvelle de son amie d'enfance Julia partie étudier en Europe.

Elle lui rend visite à Oxford quand Julia lui annonce qu'elle se prépare à rejoindre Vienne pour y étudier la médecine et la psychanalyse. Plus tard, Julia est devenue une militante antinazie. Malgré les dangers de l'Europe en guerre, aidée par la Résistance, Lili y effectue plusieurs voyages traversant Paris, Berlin et Vienne pour retrouver son amie.

Julia de Fred ZinnemannJulia de Fred Zinnemann

Julia de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre original : Julia
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Assistant réalisation : Alain Bonnot
  • Scénario : Alvin Sargent, d'après les mémoires de Lillian Hellman, Pentimento (1973)
  • Décors : Gene Callahan, Carmen Dillon et Willy Holt
  • Costumes : Anthea Sylbert
  • Photographie : Douglas Slocombe
  • Son : Bill Rowe, Derek Ball
  • Montage : Marcel Durham, Walter Murch
  • Musique : Georges Delerue
  • Casting : Marguerite Capelier
  • Production : Julien Derode, Tom Pevsner, Richard Roth
  • Société de production : 20th Century Fox (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : 20th Century Fox, Franfilmdis (France)
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langues de tournage : allemand, anglais, français, russe
  • Format : 35 mm — couleur par DeLuxe — 1.85:1 Panavision — monophonique
  • Genre : drame, film biographique
  • Durée : 118 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis octobre 1977, France 25 janvier 1978
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 48580 délivré le 17 janvier 1978)

Distribution

  • Jane Fonda (V.F. : Evelyn Séléna) : Lillian Hellman
  • Vanessa Redgrave : Julia
  • Jason Robards (V.F. : Georges Aminel) : Dashiell Hammett
  • Maximilian Schell : Johann
  • Hal Holbrook : Alan Campbell
  • Rosemary Murphy : Dorothy Parker
  • Meryl Streep (V.F. : Monique Thierry) : Anne-Marie
  • Dora Doll : la voyageuse
  • Elisabeth Mortensen : la jeune voyageuse
  • John Glover : Sammy
  • Lisa Pelikan : Julia (jeune)
  • Susan Jones : Lillian (jeune)
  • Cathleen Nesbitt : la grand-mère
  • Maurice Denham : l'entrepreneur
  • Lambert Wilson : Walter Franz, le jeune résistant dans le train. (1re apparition à l’écran)

Musique

  • My Blue Heaven (en), musique de Walter Donaldson (1927), sur laquelle dansent Lisa Pelikan et Susan Jones
  • Bye Bye Blackbird, musique de Ray Henderson (1926), jouée par un groupe sur les docks
  • Histoires de la forêt viennoise (Geschichten aus dem Wienerwald), musique de Johann Strauss II (1868), valse jouée dans un hôtel
  • Night and Day (en), musique de Cole Porter (1932), jouée par un groupe sur le bateau
  • La Cucaracha, traditionnel espagnol, joué pour une danse

Cinq jours, ce printemps-là

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Cinq jours, ce printemps-là (Five Days One Summer) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann et sorti en 1982. En 1932, un Écossais quinquagénaire, Douglas Meredith, accompagné de Kate, une jeune nièce de 25 ans sa cadette qu’il fait passer pour sa femme, arrive dans les Alpes suisses (en Engadine) pour pratiquer l’escalade. Son jeune guide Johann et Kate ne tardent pas à éprouver des sentiments l'un pour l'autre, ce qui ne va pas passer inaperçu à ses yeux. Un drame se produit lors d’une expédition de Johann et Douglas en montagne…

Cinq jours, ce printemps-là de Fred ZinnemannCinq jours, ce printemps-là de Fred Zinnemann

Cinq jours, ce printemps-là de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre original : Five Days One Summer
  • Titre français : Cinq Jours, ce printemps-là
  • Réalisation : Fred Zinnemann
  • Assistants réalisation : Anthony Waye, Clemens Keiffenheim, Terry Madden, Norman Dyhrenfurth
  • Scénario : Michael Austin d’après la nouvelle de Kay Boyle, Maiden, Maiden
  • Dialogues : Michael Austin
  • Décors : Willy Holt
  • Costumes : Emma Porteus
  • Photographie : Giuseppe Rotunno
  • Équipe prises de vue montagne : Arthur G. Wooster, Herbert Raditschnig, Tony Riley, Leo Dickinson
  • Son : Derek Ball
  • Montage : Stuart Baird
  • Musique : Elmer Bernstein
  • Producteur : Fred Zinnemann
  • Sociétés de production : Cable and Wireless Finance (États-Unis), The Ladd Company (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : The Ladd Company (États-Unis), Warner Bros (international), Warner Bros. Transatlantic (France)
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langues originales : allemand, anglais, français
  • Format : 35 mm — couleur par Technicolor — 1.85:1 — son monophonique
  • Genre : drame
  • Durée : 96↔1094 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis 7 novembre 1982, France 16 février 1983
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 56754 délivré le 13 décembre 1982)

Distribution

  • Sean Connery : Douglas Meredith
  • Betsy Brantley : Kate
  • Lambert Wilson : Johann Biari
  • Jennifer Hilary : Sarah Meredith
  • Isabel Dean : la mère de Kate
  • Gérard Buhr : Brendel
  • Anna Massey : Jennifer Pierce
  • Sheila Reid : Gillian Pierce
  • Georges Claisse : Dieter

Les Révoltés d'Alvarado

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Les Révoltés d'Alvarado (titre original : Redes) est un film mexicain réalisé par Fred Zinnemann et Emilio Gómez Muriel et sorti en 1936. La rude existence des pêcheurs d'Alvarado, une petite commune située sur la côte atlantique du Mexique. L'un d'eux, Miro, enterre son fils qu'il n'a pu soigner. Même lorsque poisson abonde, les salaires versés aux pêcheurs demeurent extrêmement bas. Révolté, Miro incite ses compagnons à entamer une grève de protestation.

En 1933, le ministre des Beaux-Arts mexicain demanda au photographe new-yorkais Paul Strand d'établir un plan pour le développement du cinéma sonore mexicain, alors pratiquement inexistant. On décida de réaliser des films sur la production dans diverses branches et destinés à l'éducation de la population du pays, en majeure partie illettrée. Une ébauche de scénario sur le monde de la pêche, écrite par Velázquez Chávez, fut, par la suite, profondément modifiée par Paul Strand et ses collaborateurs qui s'inspirèrent des récits de la population d'Alvarado, alors qu'une série de prises de vues saisissait minutieusement la gestuelle et les techniques du métier. Initialement muet, le film fut post-synchronisé à Mexico, par des acteurs, selon des méthodes qui furent ultérieurement utilisées par les néoréalistes italiens. 

Paul Strand assura le découpage et la photographie, Zinnemann la direction d'acteurs et le Mexicain Gómez Muriel, coréalisateur en titre, fut, en fait, un premier assistant. « Le film, d'une grande valeur plastique et puissant, fut une des premières belles réalisations du Mexique, mais aussi de l'École de New York dont Paul Strand était alors la personnalité la plus remarquable. » On peut rapprocher Les Révoltés d'Alvarado de La Terre tremble de Luchino Visconti ou parfois de Salt of the Earth de Herbert J. Biberman, mais rien n'indique qu'il les ait plus ou moins influencés.

Selon l'historien James Krippner, professeur au Haverford College (États-Unis), Redes fait écho aux photographies que Paul Strand prit préalablement au Mexique. Dans un sens, le travail effectué dans ce pays correspond à une période de transition chez l'artiste, ajoute-t-il. Ici, Paul Strand, initiateur de l'objectivité photographique (straight photography), mêle le documentaire à vocation sociale et une volonté artistique affirmée. « La forme du film correspond davantage à la créativité de Strand qu'aux prérogatives du secrétariat de l'Éducation publique mexicain », affirme James Krippner.

Toutefois, au cours du tournage, des divergences apparurent très nettement entre Paul Strand et Fred Zinnemann. Ils s'opposèrent sur le rythme des scènes. Zinnemann considérait que la succession des séquences s'effectuait trop lentement. Si Strand avait l'œil pour saisir des images sublimes, il n'appréhendait pas suffisamment la question du mouvement au cinéma, explique James Krippner3. Il est indéniable, cependant, que le photographe new yorkais caressait, au sujet du film, de claires ambitions : « Notre film sera aussi bon que celui d'Eisenstein (le Que Viva Mexico ! de 1932.), j'y tiens ! », dit-il à Agustín Velázquez Chávez, son scénariste.

Plus encore, les aspirations de Paul Strand furent contrariées par deux facteurs essentiels : le contexte politique mexicain marqué par la répression anti-syndicale et les querelles idéologiques concernant la production du film. Dès l'automne 1934, le photographe new yorkais sentit qu'il perdait le contrôle de son projet. « Ce qui avait commencé comme une coopérative utopiste se solda par un conflit humain des plus ordinaires. » Paul Strand jugea, plus tard, que si la réalisation de Redes était intéressante sur le plan artistique, elle s'avérait, au final, décevante et très éloigné de ses espérances. Pour James Krippner, Redes doit, cependant, être considéré comme le point de départ de l'histoire d'un cinéma mexicain qui allait exploser au cours des années 1940/1950, époque de son âge d'or.

Les Révoltés d'Alvarado de Fred ZinnemannLes Révoltés d'Alvarado de Fred Zinnemann

Les Révoltés d'Alvarado de Fred Zinnemann

Fiche technique

  • Titre du film : Les Révoltés d'Alvarado
  • Titre original : Redes (Filets)
  • Titre aux États-Unis : The Wave
  • Réalisation : Fred Zinnemann et Emilio Gómez Muriel
  • Scénario : Agustín Velásquez Chávez et Paul Strand
  • Adaptation : Emilio Gómez Muriel, Fred Zinnemann, Henwar Rodakiewicz
  • Photographie : Paul Strand
  • Musique : Silvestre Revueltas
  • Son : Roberto et Joselito Rodriguez
  • Production : Secretaría de Educación Pública / Azteca Films
  • Format : Noir et blanc - 1,33
  • Durée : 58 minutes
  • Lieux de tournage : Papaloapan, État de Veracruz, Mexique
  • Pays d'origine : Mexique
  • Sortie : 16 juillet 1936 au Mexique ; 20 octobre 1937 en France
  • Genre : Drame social

Distribution

  • Silvio Hernández : Miro
  • David Valle González : Don Anselmo
  • Rafael Hinojosa : El Candidato
  • Antonio Lara : El Zurdo
  • Miguel Figueroa : Miguel
  • Felipe Rojas : Mingo
  • Les pêcheurs de la localité d'Alvarado (Mexique)

Brigitte Bardot : « Je n'ai ni regrets ni remords »

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A l'occasion de ses 80ans aujourd'hui, la star a répondu aux questions de nos lecteurs et internautes.

Toujours aussi discrète, Brigitte Bardot devrait fêter ses 80 ans ce soir au cours d’un dîner avec une poignée d’intimes.

Toujours aussi discrète, Brigitte Bardot devrait fêter ses 80 ans ce soir au cours d’un dîner avec une poignée d’intimes.

Elle a préféré l'écrit à l'oral. C'est depuis Saint-Tropez (Var), dont elle s'est entichée pendant le tournage de « Et Dieu créa la femme » en 1956 et où elle vit, que Brigitte Bardot a répondu aux questions posées par mail par nos lecteurs et internautes, à l'occasion de son 80 e anniversaire aujourd'hui.

Car BB est allergique à l'informatique et ne possède pas de téléphone portable. Mais sa plume, comme sa parole, reste vive, pour défendre les animaux et exprimer ses opinions, quitte à encore provoquer. Comme avant-hier, sur Europe 1, où elle a déclaré qu'elle « ferait la peau » aux jihadistes européens qui vont combattre en Syrie ou en Irak et reviennent chez eux. La star mondiale ne cache pas non plus sa sympathie pour Marine Le Pen. « Elle a une paire de couilles ! Et oui, dans l'ensemble, ses idées me plaisent... » a- t-elle lâché cette semaine sur France 2. Malgré ses problèmes de hanches, qui l'handicapent pour se déplacer, Bardot n'a pas perdu son franc-parler.

Sur les bords de la Méditerranée, sa « seconde vie », après avoir quitté les plateaux de cinéma en 1973, à 39 ans, n'a plus rien à voir avec celle d'une icône. Son quotidien est tout entier dédié à son inlassable combat pour les bébés phoques, chevaux, renards et autres éléphants en danger. Son ami le journaliste écrivain Henri-Jean Servat, qui publie un livre, « Brigitte après Bardot », avec le photographe Gérard Schachmès (Le Cherche-Midi), confie : « Brigitte Bardot ne vit aujourd'hui qu'à Saint-Tropez, auprès de ses animaux. Il y a plus de vingt ans, elle a fait le don à sa fondation de La Madrague, une ancienne maison de pêcheurs, achetée en 1958, sur la plage des Canoubiers, au ras de l'eau et protégée de la vue par un mur et un rideau de bambous. »

Si BB a débarqué avant-hier sur le port de Saint-Tropez, une première depuis dix ans, c'est pour saluer l'équipage d'un navire de lutte contre la chasse à la baleine, rebaptisé à son nom. « Elle souffre des hanches et marche avec des cannes, mais peut se déplacer sur de petits trajets, confirme Henri-Jean Servat. Elle refuse de se faire opérer par crainte de l'anesthésie. Plusieurs de ses proches sont décédés sur des tables d'opération. »

Les journées de Bardot se déroulent selon la même routine. Elle dort et passe une partie de la matinée à la Madrague, puis, pour ne pas être ennuyée par les bateaux de touristes qui tentent de l'apercevoir, elle rejoint La Garrigue, l'autre maison qu'elle a fait construire sur les hauteurs de la presqu'île tropézienne où elle réside. « La Garrigue, c'est mon bureau ; la Madrague, ma détente », dit-elle. Car pour cette pasionaria, l'heure de la retraite -- « une horreur, on s'emmerde » -- n'a pas encore sonné.

Frank Guillou, son secrétaire particulier depuis vingt-cinq ans, confirme que, trois fois par jour, Bardot fait le point par téléphone avec sa fondation et donne ses instructions sur les affaires en cours. Et elle ne garde le contact avec ses proches que par courrier ou téléphone. Mais ce soir, B.B. devrait souffler ses bougies au cours d'un dîner avec une poignée d'intimes, dont son mari, Bernard d'Ormale. Bardot secrète et inaccessible. Le propre d'une vraie star.

Un allemand sur trois souffrirait aujourd'hui d'un traumatisme lié à la Seconde guerre mondiale

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Angoisses noctures, peurs irrationnelles, sentiment d'insécurité... Près de 70 ans après la fin de la guerre de 39-45, des millions d'Allemands restent hantés par le spectre de la Seconde guerre mondiale

Un visiteur au mémorial de la résistance allemande, à Berlin

Un visiteur au mémorial de la résistance allemande, à Berlin

D'après la journaliste allemande Sabine Bode, auteure de nombreux ouvrages consacrés aux souffrances psychologiques des enfants de la guerre, ce traumatisme serait également partagé par les générations suivantes. Un allemand sur trois souffrirait aujourd'hui d'un traumatisme lié à la Seconde guerre mondiale, comme elle l'explique dans un entretien au quotidien Die Welt:

«Une partie de la génération des petits-enfants de la guerre –c'est-à-dire ceux qui sont nés dans les années 1960 et 1970– souffre d'angoisses inexpliquées et d'un sentiment d'insécurité qui ne puise pas sa source dans leur propre vie. Même lorsqu'ils veulent entreprendre quelque chose de nouveau, ils sont étrangement bloqués –avec un pied sur l'accélérateur et l'autre sur le frein.»

Lorsque ces derniers sont interrogés sur leur relation à leurs parents, ils se plaignent souvent d'avoir manqué d'affection, poursuit Sabine Bode:

«Ils disent qu'ils ne parviennent pas à avoir une proximité émotionnelle avec leurs parents et que ceux-ci ne s'intéressaient pas à eux; les discussions étaient sans profondeur. [...] [Les parents] ont certes fait tout leur possible pour leurs enfants, mais les relations sont glaciales.»

Les parents qui ont connu la guerre et en gardent un traumatisme profond auraient en effet souvent eu des difficultés à réagir avec empathie aux émotions manifestées par leurs jeunes enfants, comme lorsque ceux-ci se mettent à pleurer:

«La détresse et la dépendance de l'enfance les renvoie à leur propre sentiment enfoui de détresse et de dénuement. Ils interrompent le contact sur un plan émotionnel, laissent l'enfant seul et vont poursuivre leur travail ménager.»

Il est d'ailleurs fréquent que les Allemands qui ont vu l'horreur de la guerre de leurs propres yeux ne subissent les conséquences psychologiques de leur traumatisme que dans leurs vieux jours, souvent sous la forme de cauchemars dans lesquels ils revivent des épisodes traumatiques de leur vie durant la guerre: bombardements, viols, incarcérations, perte de proches... D'après une étude rendue publique en 2011 par l'Université de médecine de Leipzig, 12% des Allemands âgés de plus de 60 ans souffriraient d'un syndrome post-traumatique, rapportait alors le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Ces derniers souffrent plus que la moyenne de dépressions, de troubles du sommeil, de difficultés de concentration ou de communication et sont également plus vulnérables face à la maladie:

«Les maladies du coeur, les bronchites et les AVC surviennent chez eux trois fois plus souvent que chez les personnes de la même catégorie d'âge qui ne souffrent pas d'un traumatisme.»

Heureusement, plusieurs thérapies spécialisées existent aujourd'hui en Allemagne, rapporte l'hebdomadaire Die Zeit, tout comme un réseau d'associations qui viennent en aide aux enfants de la guerre.

 

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