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Préjean Albert

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Préjean AlbertAlbert Préjean est un acteur français (Paris, 27 octobre 1894 - Paris, 1er novembre 1979). Après avoir été, durant la Première Guerre mondiale, membre de l'escadrille des Cigognes aux côtés de Guynemer, et décoré de la Croix de Guerre et de la Légion d'honneur, Albert Préjean tourne ses cinq premiers films avec Henri Diamant-Berger, entre 1921 et 1923.

Il incarne vite le jeune premier issu du peuple, généreux, fort et sans complication. Il contraste ainsi avec Jean Murat ou Pierre Richard-Willm, qui représentent plutôt des jeunes gens aisés. C'est tout naturellement qu'il tourne en 1930 Sous les toits de Paris sous la direction de René Clair, où il chante aussi la chanson titre.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il continue à tourner et incarne le commissaire Maigret. En 1942, il participe à un voyage promotionnel à Berlin des vedettes françaises, organisé par la Propagandastaffel. Lors de l'Épuration, il est incarcéré pendant quelques semaines. S'il continue à tourner ensuite, sa carrière ne retrouvera jamais son lustre d'avant-guerre. Il est "Monsieur Loyal" en 1957, dans le premier cirque Jean Richard. Il confie ses souvenirs à son fils Patrick Préjean, dans un livre paru en 1979.

Filmographie

Longs métrages

  • 1911 : Une mariée qui se fait attendre de Louis J. Gasnier
  • 1921 : Les Trois Mousquetaires d'Henri Diamant-Berger
  • 1922 : Vingt ans après d'Henri Diamant-Berger
  • 1922 : Le Mauvais Garçon d'Henri Diamant-Berger
  • 1922 : Gonzague d'Henri Diamant-Berger : la Chambotte
  • 1923 : Jim Bougne boxeur d'Henri Diamant-Berger
  • 1923 : Le Roi de la vitesse d'Henri Diamant-Berger
  • 1923 : Paris qui dort de René Clair : le pilote
  • 1923 : Le Costaud des Épinettes de Raymond Bernard
  • 1923 : Grandeur et décadence de Raymond Bernard
  • 1924 : Le miracle des loups de Raymond Bernard - sonorisé en 1930 : un soldat
  • 1924 : L'Homme inusable de Raymond Bernard
  • 1924 : Le Fantôme du Moulin-Rouge de René Clair : Jean Degland, le reporter
  • 1925 : La Justicière de Maurice Marsan et Maurice Gleize
  • 1925 : Le Voyage imaginaire de René Clair
  • 1925 : Amour et carburateur de Pierre Colombier : Bégonia
  • 1926 : Le Bouif errant de René Hervil
  • 1927 : La Proie du vent de René Clair (uniquement coopérateur technique pour les séquences d'aviation)
  • 1927 : Le Joueur d'échecs de Raymond Bernard
  • 1927 : Éducation de prince d'Henri Diamant-Berger
  • 1927 : Le Chauffeur de mademoiselle d'Henri Chomette
  • 1928 : Un chapeau de paille d'Italie de René Clair : Fadinard
  • 1928 : Les Nouveaux Messieurs de Jacques Feyder
  • 1928 : Verdun. Visions d'Histoire de Léon Poirier
  • 1929 : Le Requin d'Henri Chomette : le capitaine
  • 1929 : Fécondité d'Henri Étiévant et Nicolas Evreïnoff
  • 1930 : Sous les toits de Paris de René Clair : Albert
  • 1931 : L'Opéra de quat'sous de Georg Wilhelm Pabst : Mackie
  • 1931 : Un soir de rafle de Carmine Gallone : Georget
  • 1931 : Le Joker d'Erich Waschneck
  • 1931 : Le Chant du marin de Carmine Gallone
  • 1932 : L'Amoureuse Aventure de Wilhelm Thiele : Marcel Touzet
  • 1931 : Madame hat Ausgang de Wilhelm Thiele - version allemande du film précédent -
  • 1932 : Rivaux de la piste de Serge de Poligny : Willy Streblow
  • 1932 : Voyage de noces d'Erich Schmidt et Germain Fried
  • 1932 : Un fils d'Amérique de Carmine Gallone
  • 1933 : Théodore et Cie de Pierre Colombier : Théodore
  • 1933 : Toto de Jacques Tourneur
  • 1933 : Les Bleus du ciel d'Henri Decoin
  • 1933 : Caprice de princesse de Karl Hartl et Henri-Georges Clouzot : André Méry
  • 1933 : Volga en flammes de Victor Tourjansky avec Danielle Darrieux : Orloff
  • 1934 : La crise est finie de Robert Siodmak avec Danielle Darrieux : Marcel
  • 1934 : Le Paquebot Tenacity de Julien Duvivier
  • 1934 : L'Or dans la rue de Curtis Bernhardt avec Danielle Darrieux : Albert Perret
  • 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandéra : Sylvain Renaud
  • 1935 : Dédé de René Guissart avec Danielle Darrieux : Robert Dauvergne
  • 1935 : Le Contrôleur des wagons-lits de Richard Eichberg avec Danielle Darrieux : Bernard
  • 1935 : Moïse et Salomon parfumeurs d'André Hugon : André
  • 1935 : Lune de miel de Pierre-Jean Ducis
  • 1935 : Princesse Tam Tam de Edmond T. Gréville : Max de Mirecourt
  • 1935 : Paris Camargue de Jack Forrester
  • 1935 : Quelle drôle de gosse de Léo Joannon avec Danielle Darrieux : Gaston Villaret
  • 1935 : L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur : Albert
  • 1936 : Jenny de Marcel Carné : Lucien Dancret
  • 1937 : À Venise, une nuit de Christian-Jaque
  • 1937 : Neuf de trèfle de Lucien Mayrargue
  • 1937 : L'Alibi de Pierre Chenal : l'inspecteur, André Laurent
  • 1937 : Mollenard de Robert Siodmak : Louis Kerrotret
  • 1937 : La Fessée de Pierre Caron
  • 1938 : La Rue sans joie d'André Hugon : Jean Dumas
  • 1938 : La Piste du sud de Pierre Billon : le lieutenant Naud
  • 1938 : La Vie des artistes de Bernard Roland - Simple participation -
  • 1938 : L'Inconnue de Monte-Carlo d'André Berthomieu
  • 1938 : Place de la Concorde de Karel Lamač
  • 1938 : Métropolitain de Maurice Cam
  • 1939 : Nord-Atlantique de Maurice Cloche
  • 1939 : L'Or du Cristobal de Jacques Becker : Dupuy, le second
  • 1939 : Dédé la musique d'André Berthomieu
  • 1939 : Pour un maillot jaune de Jean Stelli
  • 1941 : Caprices de Léo Joannon avec Danielle Darrieux : Philippe
  • 1941 : L'Étrange Suzy de Pierre-Jean Ducis
  • 1942 : Picpus de Richard Pottier : le commissaire Jules Maigret
  • 1943 : La Vie de plaisir d'Albert Valentin : Albert Maulette
  • 1943 : Au bonheur des dames d'André Cayatte : Octave Mouret
  • 1944 : Cécile est morte de Maurice Tourneur : le commissaire Jules Maigret
  • 1944 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier : le commissaire Jules Maigret
  • 1946 : L'assassin n'est pas coupable de René Delacroix : Julien Brisseau, le scénariste
  • 1946 : La Kermesse rouge de Paul Mesnier : Claude Sironi
  • 1946 : Le Secret du Florida de Jacques Houssin
  • 1946 : L'Homme de la nuit de René Jayet
  • 1947 : L'Idole d'Alexandre Esway
  • 1947 : La Grande Volière de Georges Péclet
  • 1948 : Les Frères Bouquinquant de Louis Daquin : Léon
  • 1948 : Piège à hommes de Jean Loubignac
  • 1948 : Les anges sont parmi nous de William Magnin et E.G de Meyst
  • 1949 : Les Nouveaux Maîtres de Paul Nivoix
  • 1951 : Ils sont dans les vignes de Robert Vernay
  • 1951 : Le Désir et l'amour d'Henri Decoin : le régisseur général
  • 1954 : Casse-cou mademoiselle de Christian Stengel : Evrard
  • 1954 : Chéri-Bibi de Marcello Pagliero
  • 1955 : Un missionnaire de Maurice Cloche
  • 1955 : Les Amants du Tage d'Henri Verneuil (non crédité)
  • 1956 : Le Circuit de minuit d'Yvan Govar
  • 1956 : Adorables démons de Maurice Cloche : Ernest
  • 1957 : Paris Music-hall de Stany Cordier
  • 1959 : Ça peut toujours servir de Georg Jacoby
  • 1961 : Bonne chance Charlie de Jean-Louis Richard


Courts métrages

  • 1929 : L'Aventure de Luna-Park d'Albert Préjean
  • 1929 : Bluff de Georges Lacombe
  • 1929 : C'est à boire... - court métrage de chansons -
  • 1929 : Le manque de mémoire de Henri Chomette
  • 1929 : Pour passer le temps - court métrage de chansons -


Théâtre

  • 1952 : Sans cérémonie de Jacques Vilfrid et Jean Girault, théâtre Daunou

Baarova Lida

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Baarova LidaLída Baarová, née Ludmila Babkova (7 septembre 1914 à Prague - 27 octobre 2000 à Salzbourg) est une actrice tchèque. Lída Baarová est issue d'une famille associée au plus gros commerçant de prêt-à-porter de Prague. Situé dans le bas de l'actuelle rue Milady Horakove, le magasin "Brouk et Babka" était très réputé. En 1931, âgée de 17 ans, Ludmila Babkova se présente (en cachette, parce que les élèves du Conservatoire n'en ont pas le droit) à une audition pour le film Kariera Pavla Carmdy (la carrière de Pavel Carmda). Elle est engagée et a aussitôt du succès. De 1931 à 1941, elle jouera dans 31 films tchèques.

Devenue Lida Baarova, l'actrice voyage en Europe. Elle se découvre un talent pour les langues étrangères qu'elle peut apprendre et parler sans accent en moins d'un mois. A Paris, elle noue une idylle avec Charles Boyer, alors en pleine gloire. On peut situer à 1934, le début de "sa plus grosse erreur de casting". Elle est engagée à Berlin par l'Universum Film AG (UFA). Elle y tourne Barcarole, une bluette où elle incarne la plus belle fille de Venise. Adulée par le public et la critique, « Lidushka » (Petite Lida) est à vingt ans, une star européenne.

Mais, Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIème Reich, est éperdument amoureux de Lida. Il a dix-sept ans de plus qu'elle, il est marié, a des enfants. L'idylle dure deux années (1936-1938) au vu et au su de tout le monde, y compris dans la Tchécoslovaquie natale de Lida. Goebbels veut divorcer, leur relation devient une affaire d’état... Hollywood lui propose alors un contrat pour sept ans. Lida Baarová hésite, puis refuse - décision qu’elle regrettera jusqu’à sa mort. Adolf Hitler demande impérativement à son ministre de rompre. Lída Baarová devient persona non grata en Allemagne. L’actrice rentre à Prague où les théâtres lui ouvrent à nouveau leurs portes. Vittorio de Sica la remarque. Elle tournera pendant la guerre, sept films à Rome.

À la Libération, Lida Baarova est incarcérée seize mois à Prague (prison de Pankrác (en)) puis elle s’exile en Autriche. Sa sœur se suicide, sa mère meurt d'une crise cardiaque, sa villa pragoise est confisquée. Jusqu’à la fin des années 1950, Lída Baarová joue au théâtre et tourne des films en Italie et en Espagne (un second rôle dans Les Vitelloni de Federico Fellini). Elle poursuivra une petite carrière en Italie, Espagne, puis en Autriche et enfin en RFA, puis sombrera dans l'alcoolisme. Elle meurt à Salzbourg, mais est enterrée à Prague.

Filmographie

  • Hitlerovy ?eny (les amours d'Adolph Hitler, 2001)
  • Ho?kosti Lídy Baarové (mémoires aigres-douces de Sladké de Lída Baarová, 1995)
  • Les larmes amères du von Kant (1970) de Petra
  • Brucia d'Il Cielo (les brûlures de ciel, 1957)
  • Retorno un verdad de La (la vérité vous placera libre, 1957)
  • EL Batallón de las sombras (oublié, 1957)
  • Rapsodia de sangre (extase, 1957)
  • Necesarios de somos de Todos (nous toute la matière, 1956)
  • Viaje de novios (lune de miel, 1956)
  • La Mestiza (Le Mestiza, 1956)
  • Miedo (La Crainte, 1956)
  • Pagano d'innocenti de Gli (quelle innocence des prix ? 1953)
  • Pietà par cade de chi (compassion, 1953)
  • I Vitelloni (Les Oisifs, 1953)
  • Pazza de vendetta di una de La (vengeance d'une fille folle, 1952)
  • Inquieta de Carne (agité, 1952)
  • Amanti di Ravello (les amoureux de Gli de Ravello, 1950)
  • La Bisarca (1950)
  • Ancora de Vivere (encore vivant, 1944)
  • L 'Ippocampo (Le Mer-Cheval, 1944)
  • Prete de da d'Il Cappello (le chapeau du prêtre, 1944)
  • Conosco de Ti, mascherina ! (Fille Masquée, Reconnu !, 1943)
  • Grazia (La Beauté Charmante, 1943)
  • Turbína (turbine, 1941)
  • Dcera de Pali?ovule (la fille de l'incendiaire, 1941)
  • Nocí de Za tichých (dans le distillateur de la nuit, 1941)
  • Modrém de Dívka v (fille dans le bleu, 1940)
  • je krásný de ?ivot (la vie est belle, 1940)
  • Artur un Leontýna (Arthur et Leontine, 1940)
  • Léto D'Ohnivé (Été Ardent, 1939)
  • Matrice Geliebte (amour de ma vie, 1939)
  • Männer müssen ainsi sein (les hommes sont de cette façon, 1939)
  • Milenka de Maskovaná (petite amie avec un masque, 1939)
  • Liebeslegende (Histoire D'Amour, 1938)
  • Der Spieler - eines romains Schwindlers (l'histoire du joueur, 1938)
  • Matrice Fledermaus (La Batte, 1937)
  • Matrice Kronzeugin (Le Témoin En chef, 1937)
  • Panenství (Virginité, 1937)
  • K?e de Na de Lidé (les gens sur la glace flottante, 1937)
  • Patrioten (Patriotes, 1937)
  • Der Öffentlichkeit (exposition privée d'Unter Ausschluss, 1937)
  • Princezna de Komediantská (princesse gitane, 1936)
  • ?vadlenka (L'Ouvrière couturier, 1936)
  • Der Versuchung (l'heure de Stunde de matrice de la tentation, 1936)
  • Verräter (traître, 1936)
  • Barcarole (La Chanson Du Batelier, 1935)
  • Policier De Leutnant, der Teufelskerl, (Lieutenant Bobby, le casse-cou, 1935)
  • Zuviel d'Einer un Bord (la Cinquième-Roue, 1935)
  • Grandhotel Nevada, (Hôtel Grand Nevada, 1934)
  • Má de Dokud ? maminku (aussi longtemps que votre mère est vivant, 1934)
  • Zlatá Kate?ina (Kate D'or, 1934)
  • Ustláno De r??ích De Na (La Vie Facile, 1934)
  • Roztrhání de Na de Pán (un type populaire, 1934)
  • Paní Antonie (La Tentation De Poku?ení D'Antonia, 1934)
  • Léka de Její ? (Le Médecin, 1933)
  • Sedmá velmoc (der 7. Superpower, 1933)
  • Okénko (La Fenêtre, 1933)
  • Madla z cihelny (la fille du Brickmaker, 1933)
  • T?le du ?ertem v du d?v?e s de Jsem (fille géniale, 1933)
  • Funebrák (L'Entrepreneur, 1932)
  • Malostran?tí mu?ketý?i (Les Mousquetaires De Prague, 1932)
  • Kombiné De R??ové (La Lettre de licenciement, 1932)
  • divoké de ?enký?ka u krásky (serveuse à la barre de la beauté sauvage, 1932)
  • Slu?bách Sherlocka Holmese (Lelí?ek de ve de Lelí?ek dans le service de Sherlock Holmes, 1932)
  • Vlastenci de Zapadlí (patriotes oubliés, 1932)
  • Kariéra Pavla ?amrdy (La Carrière Des ?amrda De Pavel, 1931)
  • Obraceni Ferdy?e Pi?tory (conversion de Fred Pi?tora, 1931) 

 

 

Lida Baarov obituary

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The Guardianpublished 08/11/2000 at 02:15 GMT

Beautiful Czech actress who turned down Hollywood to become Goebbels's mistress

Lida BaarovaWhen the Czech actress Lida Baarová, who has died aged 86, first went to Berlin in 1934 and began mixing with leading Nazis, she felt as if she was in heaven. The regrets came later. Six decades on she told me of the offers to go to Hollywood, which she had turned down. If she had got out of the clutches of the Nazis, she observed, she could have been as famous as Marlene Dietrich.

Perhaps. But at the time she basked in the attention she received from Adolf Hitler's followers, particularly his propaganda minister, Josef Goebbels. She will be best remembered for the affair she had with him, which threatened his career, rather than for her acting.

Like many of the Nazi elite, she and her German actor husband, Gustav Fröhlich - with whom she had co-starred in her first German film Barcarole (1935) which had made her a household name - lived in a Berlin villa on the picturesque Wannsee, just three doors down from Goebbels. He ardently pursued her, entertaining her in his villa and lavishing her with expensive gifts. When Fröhlich, who had starred in Fritz Lang's 1927 film Metropolis found out, legend has it that he challenged him to a duel. Another story was that Fröhlich's friends found Goebbels at Baarová's flat and beat him up.

Fröhlich was briefly detained in a concentration camp, but it was Goebbels's wife, Magda, who went to Hitler about her husband's behaviour. Hitler was furious, refusing Goebbels permission to divorce Magda and marry Baarová. Instead, he commanded Goebbels never to see his mistress again. Baarová fled to her native Prague, abandoning a glittering career. Historians tell it slightly differently: through the head of the Berlin police, Hitler ordered her extradition and banned her films. "Life is so hard and cruel," Goebbels wrote in his diary, although his passion for Nazism was greater than his love for Baarová. But the resulting despair is said to have driven him to threaten suicide.

Despite his stated disapproval of the "inferior Slav", even the Führer showed romantic interest in the actress. They first met when he visited the studio where she was filming with Fröhlich. He later invited her for tea.

She drove herself in her BMW, which, she noted, Hitler found "a little strange". He told her of her similarity to Gerri Raubel, one of his ex-lovers, who had shot herself. At another tea-time meeting, he tried to persuade her to renounce her Czechoslovak nationality. "But I told him 'I like being a Czechoslovak citizen.' " The tea-time invitations stopped coming.

Born in Prague, the daughter of a civil servant, Baarová became a star of the Czechoslovak cinema at 21 after her first film, The Career of Pavel Camrda (1931). In 1934, the German company UFA signed her up, and the role as Giacinta in Barcarole followed. Her final German film was Der Spieler (The Gambler) in 1937.

Her flight to Prague brought no security, for the Germans invaded in March 1939, completing their dismemberment of her homeland. From 1942 she made films in Italy, but after the fall of Mussolini she returned to Prague. Accused of collaboration in 1945, she was imprisoned until late 1946. She then married a theatre agent, Jan Kopecky - who was related to the Communist interior minister. After an abortive attempt to escape from Czechoslovakia the couple were, curiously, allowed to leave; they went to Argentina and then to Spain.

In the 1950s Baarová acted in several Italian and Spanish films, including Federico Fellini's I Vitelloni (1953). She divorced in 1956, moved to Salzburg and took Austrian citizenship. In 1970 she married a Salzburg gynaecologist, Kurt Lundwall, who was 20 years her senior; he died three years later.

She had returned to the stage in 1960 in Düsseldorf. But even in Austria many never forgave her. In 1967, at the Graz theatre, she was met by groups of egg-throwing protesters. By 1975 she was appearing in the German stage version of Rainer Werner Fassbinder's The Bitter Tears of Petra Von Kant.

Baarová was rediscovered in the 1990s. A film biography was shot in Salzburg in 1995. In later years she turned to drink, saying that her acquaintance with Goebbels had "made my life hell". Even in her final interviews three years ago, she denied that there had been an affair.

Yet she appeared unrepentant, saying she had been "young and naive", and not remotely politically aware. "I was not a Nazi, but like other women I was afraid to say no to such men," she said. About the Nazi crimes, she simply shrugged. "I feel indifferent," she told me. " I just want to forget the whole episode."

Her autobiography, Escapes, was published in 1983; a second volume, The Soft Bitterness of Life, is due out soon. One of her last wishes had been to return to Prague, but she never managed it. Police found her body in her Salzburg flat.

Lida Baarová (Ludmila Babkova), actress, born May 12 1914; died October 27 2000

Vernon Suzy

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Vernon SuzyAppollinie Paris, dite Suzy Vernon, est une actrice française, née à Perpignan le 26 juin 1901 et morte à Moulins (Allier) le 24 janvier 1997.















Filmographie

  • 1922 : La Conquête des Gaules de Marcel Jonnet et Jan B. Dyl
  • 1923 : Visages d'enfants de Jacques Feyder
  • 1924 : La Vengeance des Pharaons de Hans Teyer
  • 1925 : L'Image de Jacques Feyder
  • 1925 : L'Orphelin du cirque de Georges Lannes
  • 1925 : Barocco de Charles Burguet
  • 1925 : Napoléon d'Abel Gance (une version sonorisée et modifiée est sortie en 1935)
  • 1926 : Martyre de Charles Burguet
  • 1926 : Le Roman d'un jeune homme pauvre de Gaston Ravel
  • 1926 : Grand Gosse de Benito Perojo
  • 1927 : Le Joueur de dominos de Montmartre de Willy Reiber
  • 1927 : Der Letzte Walzer d'Arthur Robison
  • 1927 : Schuldig de Johannes Meyer
  • 1928 : La Vierge folle de Luitz Morat
  • 1928 : Tu m'appartiens ! de Maurice Gleize
  • 1928 : Der Tanzstudent de Johannes Guter
  • 1929 : Paris girl de Henry Roussell
  • 1929 : Das grüne Monokel de Rudolf Meinert
  • 1929 : Indizienbeweis de Georg Jacoby
  • 1930 : Pogrom de Donatien (court métrage)
  • 1930 : Le Chanteur de Séville d'Yvan Noé et Ramón Novarro
  • 1930 : Lopez, le bandit de Jean Daumery
  • 1930 : Contre-enquête de Jean Daumery
  • 1930 : Girls for sale de Bud Pollard
  • 1931 : Le Rebelle d'Adelqui Migliar
  • 1931 : La Femme de mes rêves de Jean Bertin
  • 1931 : Un homme en habit de René Guissart et Robert Bossis : Germaine de Lussanges
  • 1931 : Le Masque d'Hollywood de Clarence Badger et Jean Daumery
  • 1931 : Miche de Jean de Marguenat
  • 1931 : Le Sergent X de Vladimir Strijewski
  • 1932 : Le Chasseur de chez Maxim's de Karl Anton
  • 1932 : Une étoile disparaît de Robert Villers
  • 1932 : La Perle de René Guiddart
  • 1933 : Pour être aimé de Jacques Tourneur
  • 1934 : Brevet 93-75 de Pierre Lequim
  • 1934 : Un homme en or de Jean Dréville
  • 1935 : Touche à tout de Jean Dréville
  • 1935 : Adémaï au Moyen Âge de Jean de Marguenat : Tiennette
  • 1935 : Le Clown Bux de Jacques Natanson
  • 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe
  • 1936 : Nitchevo de Jacques de Baroncelli
  • 1936 : Puits en flammes de Victor Tourjansky
  • 1940 : Retour au bonheur de René Jayet

Aubert Jeanne

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Aubert Jeanne Jeanne Aubert est le nom de scène de Jeanne Perrinot, comédienne et chanteuse française née le 21 février 1900 à Paris 10e et morte le 6 mars 1988 à Coubert, en Seine-et-Marne. Après avoir confectionné des fleurs artificielles, Jeanne Aubert débute dans les revues (aux Folies Bergère, l'Apolo, au Moulin Rouge, à l'ABC). Elle figure à l'affiche des opérettes, des revues, des music-hall, des théâtres et des cinémas.

On lui doit également de nombreuses chansons : Sur la Butte (de Jose Padilla), Le cul sur la commode. Elle est l'une des interprètes préférées de Rip. Mariée à un richissime américain, Nelson Morris, elle se produit durant trois ans au théâtre de Londres (Anything Goes). Elle joue cinq ans à New York. Elle finit ses jours dans une maison de retraite de la région parisienne.




videoFilmographie

  • 1920 : Être aimée pour soi-même de Robert Péguy
  • 1928 : La Possession de Léonce Perret
  • 1933 : The Gem of the Ocean (court métrage) de Roy Mack
  • 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe
  • 1935 : Quand on s'est aimé d'amour (court métrage, chanson filmée)
  • 1936 : Passé à vendre de René Pujol
  • 1936 : Une femme qui se partage de Maurice Cammage
  • 1936 : La Souris bleue de Pierre-Jean Ducis
  • 1936 : Le Grand Refrain d'Yves Mirande
  • 1936 : Les Coulisses du disque (court métrage)
  • 1937 : La Belle de Montparnasse de Maurice Cammage
  • 1937 : Mirages ou Si tu m'aimes de Alexandre Ryder
  • 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer
  • 1957 : L'amour est en jeu de Marc Allégret : Mme Brémont
  • 1961 : Les croulants se portent bien de Jean Boyer
  • 1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro
  • 1965 : Un monde nouveau de Vittorio de Sica


Télévision

  • 1967 : Au théâtre ce soir : Bon Appétit Monsieur de Gilbert Laporte, mise en scène Fred Pasquali, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny


Théâtre

  • 1936 : Tout va trop bien revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
  • 1937 : V'la le travail revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
  • 1939 : Entre nous revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
  • 1942 : La Veuve joyeuse opérette en trois actes de Franz Lehár, livret Victor Léon et Leo Stein, Théâtre Mogador
  • 1956 : Le Prince endormi de Terence Rattigan, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Madeleine
  • 1962 : Les hommes préfèrent les blondes de Anita Loos, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre des Arts

Dupray Gaston

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Dupray GastonGaston Joseph Dopere mieux connu sous le nom de Gaston Dupray, né le 8 juin 1886 à Schaerbeek en Belgique et décédé le 12 décembre 1976 à Ixelles, est un acteur belge, qui a fait l'essentiel de sa carrière en France.













Filmographie

  • 1910 : Les Deux Jésus de Georges Denola
  • 1910 : Rigadin médecin de service de Georges Monca - court métrage -
  • 1910 : Rigadin n'est pas sage de Georges Monca - court métrage -
  • 1910 : Rigadin se décide à travailler de Georges Monca - court métrage -
  • 1910 : Rigadin tzigane de Georges Monca - court métrage -
  • 1911 : Les Deux Chemins de Albert Capellani - court métrage -
  • 1911 : Un monsieur qui a un tic de Albert Capellani - court métrage -
  • 1911 : Rigadin et la baguette magique de Georges Monca - court métrage -
  • 1911 : Rigadin fait de la contrebande de Georges Monca - court métrage -
  • 1913 : Rigadin dégustateur de vins de Georges Monca - court métrage -
  • 1913 : Rigadin fait un riche mariage de Georges Monca - court métrage -
  • 1913 : Rigadin ressemble au ministre de Georges Monca - court métrage -
  • 1913 : Bébé de Georges Monca - court métrage -
  • 1918 : La Faute d'orthographe de Jacques Feyder
  • 1930 : Atlantis de Ewald-André Dupont
  • 1930 : Haï Tang de Richard Eichberg et Jean Kemm - Pierre Baron le chanteur -
  • 1930 : La Maison de la flèche de Henri Fescourt - Jim Frobisher -
  • 1930 : Un caprice de la Pompadour de Willi Wolff et Joë Hamman
  • 1931 : Azaïs de René Hervil - Luquin -
  • 1931 : Mon cœur et ses millions de André Berthomieu - Le secrétaire -
  • 1931 : Serments / Le Rebelle de Henri Fescourt
  • 1932 : Service de nuit d'Henri Fescourt - Camille Ducreux -
  • 1932 : Adhémar Lampiot de Christian Jaque - Le notaire -
  • 1932 : Le Coffret de laque de Jean Kemm
  • 1932 : Il a été perdu une mariée de Léo Joannon
  • 1932 : Ne sois pas jalouse de Augusto Genina - Édouard Dubreton -
  • 1933 : Eve cherche un père de Mario Bonnard
  • 1933 : La Femme invisible de Georges Lacombe
  • 1934 : La Flambée de Jean de Marguenat
  • 1934 : Le Petit Jacques de Gaston Roudès - L'avocat -
  • 1934 : Le Roi des Champs-Elysées de Max Nosseck
  • 1934 : L'assassin est parmi nous de Jacques de Casembroot - moyen métrage -
  • 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe - Maître Lepoutre -
  • 1935 : Martha / Les dernières roses de Karl Anton
  • 1935 : Un soir de bombe de Maurice Cammage
  • 1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak
  • 1936 : L'Homme de nulle part de Pierre Chenal - Le directeur du journal -
  • 1936 : Le Roman d'un tricheur de Sacha Guitry - Un serveur -
  • 1937 : À Venise, une nuit de Christian Jaque
  • 1937 : La Belle de Montparnasse de Maurice Cammage - Le secrétaire -
  • 1937 : Sœurs d'armes de Léon Poirier
  • 1938 : Filatures de Christian Herman Mihalesco - court métrage -
  • 1946 : Copie conforme de Jean Dréville - Le patron -
  • 1946 : En êtes-vous bien sûr ? de Jacques Houssin
  • 1947 : Erreur judiciaire de Maurice de Canonge
  • 1954 : Fête de quartier de Paul Flon - Le barman -
  • 1954 : Petit Nuage de Antoine Alard, Armand Bachelier et Charles Dekeukelure - Combino 1955 : Un soir de joie de Gaston Schoukens
  • 1958 : Six mille habitants de Luc de Heusch - court métrage


Théâtre

  • 1927 : Un miracle de Sacha Guitry, Théâtre des Variétés

Alberti Mathilde

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Alberti MathildeMathilde Alberti est une actrice française.









Filmographie

  • 1924 : L'Aventurier de Maurice Mariaud et Louis Osmont
  • 1926 : En plongée de Jacques Robert
  • 1928 : Maldone de Jean Grémillon
  • 1928 : Le Perroquet vert de Jean Milva et Henry Roussell
  • 1930 : Méphisto d'Henri Debain et Georges Winter
  • 1930 : Une femme a menti de Charles de Rochefort
  • 1931 : La Capture de la sirène de Jaquelux (court métrage)
  • 1932 : Allô mademoiselle de Maurice Champreux
  • 1932 : Le Maître chez soi d'Edmond T. Gréville (court métrage)
  • 1932 : On demande de jolies femmes de Jaquelux (court métrage)
  • 1932 : Plaisirs défendus d'Alberto Cavalcanti (court métrage)
  • 1933 : Au pays du soleil de Robert Péguy
  • 1933 : Professeur Cupidon de Robert Beaudoin et André Chemel
  • 1933 : Tour de chant d'Alberto Cavalcanti (court métrage)
  • 1934 : Un bœuf sur la langue de Christian-Jaque (court métrage)
  • 1934 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe
  • 1936 : Si tu reviens de Jacques Daniel-Norman
  • 1938 : Petite peste de Jean de Limur
  • 1938 : Remontons les Champs-Élysées de Sacha Guitry et Robert Bibal
  • 1939 : L'Héritier des Mondésir d'Albert Valentin
  • 1941 : Fièvres de Jean Delannoy
  • 1942 : À vos ordres, Madame, de Jean Boyer
  • 1942 : La Chèvre aux pieds d'or de René Barberis
  • 1942 : Simplet de Fernandel et Carlo Rim
  • 1943 : L'Île d'amour de Maurice Cam
  • 1948 : Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman

Charvey Marcel

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Charvey Marcel Marcel Charvey - (Marcel, Albert Bordinckx) est un acteur français né le 22 février 1916 à Marseille dans les Bouches-du-Rhône, décédé le 21 août 1995 à Puteaux dans les Hauts-de-Seine.












Filmographie

Cinéma

  • 1932 : Bouton d'or de Andrew F. Brunelle - court métrage -
  • 1934 : Le Malade imaginaire de Jaquelux et Marc Merenda - moyen métrage -
  • 1934 : Studio à louer / Spiritisme de Jean-Louis Bouquet - moyen métrage -
  • 1935 : Aux jardins de Murcie de Max Joly et Marcel Gras
  • 1935 : Les Époux scandaleux de Georges Lacombe - (Le bijoutier)
  • 1935 : La Route impériale de Marcel L'Herbier
  • 1935 : Veille d'armes de Marcel L'Herbier
  • 1935 : S.O.S ..10 grammes - court métrage, anonyme -
  • 1937 : Claudine à l'école de Serge de Poligny - (M. Duplessis)
  • 1939 : L'Embuscade de Fernand Rivers
  • 1939 : Descendons l'avenue de la grande armée de Max Joly - moyen métrage -
  • 1941 : Chèque au porteur de Jean Boyer
  • 1941 : Mademoiselle swing de Richard Pottier - (Le barman)
  • 1942 : À vos ordres, Madame, de Jean Boyer
  • 1946 : Les Aventures de Casanova de Jean Boyer - Film tourné en deux époques -
  • 1946 : Coïncidences de Serge Debecque
  • 1946 : Destins de Richard Pottier
  • 1946 : On ne meurt pas comme ça de Jean Boyer
  • 1946 : Le silence est d'or de René Clair - (Le contrôleur)
  • 1947 : Rendez-vous à Paris de Gilles Grangier - (M. Canet)
  • 1947 : Mademoiselle s'amuse de Jean Boyer
  • 1947 : Gonzague de René Delacroix - moyen métrage -
  • 1949 : Plus de vacances pour le bon dieu de Robert Vernay
  • 1949 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker - (Le pilote de l'avion)
  • 1949 : Le Roi Pandore d'André Berthomieu
  • 1949 : Véronique de Robert Vernay
  • 1949 : Vient de paraître de Jacques Houssin
  • 1950 : Nous irons à Paris de Jean Boyer; (Le directeur de la publicité)
  • 1950 : Branquignol de Robert Dhéry - (le spectateur moustachu)
  • 1950 : Et moi j'te dis qu'elle t'a fait d'l'œil de Maurice Gleize - (L'agent de l'étoile)
  • 1951 : Le Passe-Muraille de Jean Boyer ; (Le barman)
  • 1951 : Monsieur Leguignon lampiste de Maurice Labro
  • 1951 : La Table aux crevés d'Henri Verneuil - (rambarde)
  • 1951 : ...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois - (Un client du taxi)
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair - (Un témopin du duel)
  • 1952 : Cent francs par seconde de Jean Boyer - (Un cheminot en grève)
  • 1952 : C'est arrivé à Paris d'Henri Lavorel - (Le maître d'hôtel)
  • 1952 : Le Trou normand de Jean Boyer - (L'automobiliste snob)
  • 1952 : La Jeune Folle d'Yves Allégret - (Un policier)
  • 1953 : Ma petite folie de Maurice Labro - (Romio Carles)
  • 1954 : Après-vous duchesse de Robert de Nesle
  • 1954 : Leguignon guérisseur de Maurice Labro - (L'avocat général)
  • 1954 : Le Vicomte de Bragelonne de Fernando Cerchio
  • 1954 : Papa, maman, la bonne et moi... de Jean-Paul Le Chanois ; (L'homme "qui sent le veau froid")
  • 1954 : Nana de Christian-Jaque ; (Le créancier)
  • 1954 : Votre dévoué Blake de Jean Laviron - (laurent)
  • 1954 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi - (Un magnétiseur)
  • 1955 : Cette sacrée gamine / Mademoiselle Pigalle de Michel Boisrond - (Louis Dubray)
  • 1955 : La Villa sans-souci de Maurice Labro - (Gilbert Boucherolles)
  • 1956 : L'inspecteur connaît la musique, de Jean Josipovici - (Edouard, le barman)
  • 1956 : Le colonel est de la revue de Maurice Labro
  • 1956 : Et par ici la sortie de Willy Rozier - (Gaëtan)
  • 1956 : Pitié pour les vamps de Jean Josipovici - (Marcel-Marcel)
  • 1956 : Une gosse sensass de Robert Bibal - (le journaliste)
  • 1957 : Une parisienne de Michel Boisrond - (Un mauvais garçon)
  • 1959 : Brigade des mœurs de Maurice Boutel - (Le "prince", le chef de la traite des blanches)
  • 1959 : Business de Maurice Boutel - (Ludovic)
  • 1960 : La Famille Fenouillard d'Yves Robert
  • 1961 : Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier ; (Le médecin)
  • 1961 : Le Président de Henri Verneuil ; (Un journaliste au Parlement)
  • 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil - (Un ami de Didier)
  • 1961 : Le Rendez-vous de minuit de Roger Leenhardt
  • 1963 : Strip-tease de Jacques Poitrenaud
  • 1963 : Un mari à prix fixe de Claude de Givray - (Maître Luxeuil)
  • 1964 : Le Majordome de Jean Delannoy - (Un maître d'hôtel)
  • 1964 : Patate de Robert Thomas ; (M. de Baylac)
  • 1964 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud - (Un C.R.S à Orly)
  • 1964 : Coplan prend des risques de Maurice Labro
  • 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca - (Le mari trompé)
  • 1965 : Les Baratineurs de Francis Rigaud - (Dardaillan)
  • 1965 : De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts de Maurice Boutel
  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre ; (Un visiteur de la galerie)
  • 1965 : Paris au mois d'Août de Pierre Granier-Deferre
  • 1965 : La Tête du client de Jacques Poitrenaud - (Un joueur de roulettes)
  • 1966 : Belle de jour de Luis Buñuel - (Le professeur Henri)
  • 1966 : La Malédiction de Belphégor de Georges Combret et Jean Maley
  • 1966 : Un milliard dans un billard de Nicolas Gessner - (Ducret, un membre du club de billard)
  • 1966 : A 077 défie les tueurs - "A 077 sfida ai killers" d'Antonio Margheriti - (Coleman)
  • 1967 : Nathalie l'amour s'éveille de Pierre Chevalier
  • 1968 : Le Cerveau de Gérard Oury et Claude Clément - (Un complice)
  • 1969 : Les Gros Malins de Raymond Leboursier - (Le journaliste T.V)
  • 1969 : Le Bal du comte d'Orgel de Marc Allégret - (L'ambassadeur)
  • 1970 : La Promesse de l'aube (Promise at Dawn) de Jules Dassin - (Un officier)
  • 1970 : Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi ; (Léon)
  • 1972 : L'Archisexe de Patrice Rhomm - (Le professeur Mayenstein)
  • 1972 : Avortement clandestin de Pierre Chevalier - (Le premier docteur)
  • 1972 : La Belle Affaire de Jacques Besnard - (M. Grandier)
  • 1974 : Des filles expertes en jeux clandestins de Guy Maria - (Le comte de Beaupré)
  • 1978 : L'Amour en question d'André Cayatte ; (Le meilleur ami de Philippe Dumais)
  • 1979 : Photos scandale de Jean-Claude Roy ; (Jonathan Sovalos)
  • 1979 : Comme une femme de Christian Dura ; (Le père d'Olivier)
  • 1980 : Bobo la tête de Gilles Katz


Télévision

  • 1960 : Rouge d'André Leroux
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête de Claude Barma, épisode : Ma femme est folle
  • 1963 : Thierry la Fronde de Robert Guez : Duc de Kent
  • 1964 : La caméra explore le temps : Le colonel Danvignes
  • 1964 : L'Abonné de la ligne U de Yannick Andréi : Villeneuve, le directeur de l'hôtel
  • 1965 : Le Bonheur conjugal de Jacqueline Audry
  • 1966 : Au théâtre ce soir : Chérie noire de François Campaux, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1966 : Au théâtre ce soir : La Prétentaine de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1967 : Saturnin Belloir de Jacques-Gérard Cornu
  • 1967 : Vidocq de Marcel Bluwal
  • 1968 : Au théâtre ce soir : Liberté provisoire de Michel Duran, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1969 : Au théâtre ce soir : La Perruche et le Poulet de Robert Thomas, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1969 : Au théâtre ce soir : La Nuit du 9 mars de Jack Roffey et Gordon Harbord, adaptation Roger Féral, mise en scène Henri Soubeyran, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1969 : Fortune d'Henri Colpi
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Les croulants se portent bien de Roger Ferdinand, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Les Nouvelles Aventures de Vidocq de Marcel Bluwal : Le comte d'Artois
  • 1972 : Schulmeister, espion de l'empereur de Jean-Pierre Decourt : Le Colonel Soulié
  • 1972 : Les Rois maudits, feuilleton télévisé de Claude Barma
  • 1972 : Au théâtre ce soir : Histoire d'un détective de Sidney Kingsley, mise en scène Jean Meyer, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1973 : Au théâtre ce soir : Marie-Octobre de Jacques Robert, Julien Duvivier, Henri Jeanson, mise en scène André Villiers, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1973 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Maigret et le corps sans tête de Marcel Cravenne
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Madame Sans Gêne de Victorien Sardou et Émile Moreau, mise en scène Michel Roux, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1974 : Une affaire à suivre d'Alain Boudet
  • 1974 : La Passagère d'Abder Isker
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Le Procès de Mary Dugan de Bayard Veiller, mise en scène André Villiers, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1975 : Au théâtre ce soir : Il était une gare de Jacques Deval, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII
  • 1976 : Minichroniques de René Goscinny et Jean-Marie Coldefy, épisode Les Gaffes : Lamballe
  • 1978 : Au théâtre ce soir : Le Locataire du troisième sur la cour de Jerome K. Jerome, mise en scène André Villiers, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1978 : Les Amours sous la Révolution : Les Amants de Thermidor de Jean-Paul Carrère
  • 1979 : Au théâtre ce soir : Beau-fils et fils de Raoul Praxy, mise en scène Christian Duroc, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1980 : La Vie des autres (segment Le Scandale en 10 épisodes) série télévisée de Jean-Pierre Desagnat : Draycott


Théâtre

  • 1947 : Mort ou vif de Max Régnier, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de l'Étoile
  • 1948 : Bourvil, joue… chante… et danse, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Ces messieurs de la Santé de Paul Armont et Léopold Marchand, Théâtre de Paris
  • 1954 : Pampanilla de Paul Nivoix, mise en scène Jacques-Henri Duval, Gaîté Lyrique
  • 1957 : La Prétentaine de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1958 : Chérie noire de François Campaux, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Michel
  • 1959 : Chérie noire de François Campaux, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1959 : La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas Fils, Théâtre de Paris
  • 1960 : Un garçon d'honneur d'Antoine Blondin et Paul Guimard d'après Le Crime de Lord Arthur Saville d'Oscar Wilde, mise en scène Claude Barma, Théâtre Marigny
  • 1960 : Le Jeu des dames opérette d'Albert Willemetz et Georges Manoir, mise en scène Henri Soubeyran, Théâtre Moderne
  • 1960 : Monsieur Corbillon veut rompre en beauté de César Santelli, mise en scène Boris Perzoff, Conservatoire national supérieur d'art dramatique
  • 1961 : La Nuit du 9 mars de Roger Féral, mise en scène Henri Soubeyran, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1961 : L'Express-liberté de Lazare Kobrynski, mise en scène de l'auteur, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : Les croulants se portent bien de Roger Ferdinand, mise en scène Robert Manuel, Théâtre Michel
  • 1962 : La Contessa ou la Volupté d'être de Maurice Druon, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre de Paris
  • 1964 : Le Procès de maitre Ferrari de Frédéric Valmain et Jean Rebel, mise en scène Maurice Guillaud, Théâtre Charles de Rochefort
  • 1966 : La Perruche et le Poulet de Robert Thomas d'après Jack Popplewell, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Vaudeville
  • 1966 : La Prétentaine de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Théâtre Marigny
  • 1969 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1971 : Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Histoire d'un détective de Sidney Kingsley, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1973 : Madame Sans Gêne de Victorien Sardou et Emile Moreau, mise en scène Michel Roux, Théâtre de Paris
  • 1976 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1977 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1977 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1979 : Le Voyage de monsieur Perrichon de Eugène Labiche, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1985 : Un coq en pâte de Jean Meyer, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins

Les Nouveaux Messieurs

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Les Nouveaux MessieursLes Nouveaux Messieurs est un film français réalisé par Jacques Feyder en 1928. Le film est sorti en France le 5 avril 1929 avant d’être censuré le 3 mai 1929. Inspiré de la pièce de théâtre de Robert de Flers et Francis de Croisset, le film raconte l’histoire d’une danseuse entretenue par un député de droite mais aimant en secret un syndicaliste. Cette comédie est une superbe critique légère, désinvolte et irrévérencieuse des mœurs de jeunes politiciens. Certaines scènes peu glorieuses pour le monde politique d’alors (dont une bagarre à la Chambre) lui valurent d’être censuré pour « atteinte à la dignité des parlementaires ».

La danseuse Suzanne Verrier est entretenue et appuyée dans sa carrière par le comte de Montoire-Grandpré, homme politique d’expérience et conservateur. Elle n’est pas non plus insensible aux charmes de Jacques Gaillac, jeune électricien de l’opéra, également secrétaire syndicaliste ambitieux. Après une grève et l’avènement d’un gouvernement de gauche, il est élu député et promu Ministre du Travail. Il découvre les attributs et les avantages de ses nouvelles fonctions, et tente de satisfaire les désirs de Suzanne, tout en ayant le comte de Montoire-Grandpré pour rival politique et amoureux.

En 1927, Feyder fourmille de projets mais aucune proposition ne se concrétise en France. Il envisage d’adapter le roman de Pierre Benoît Le Roi lépreux et part en repérage en Indochine et au Cambodge. Le film ne se tournera jamais, toutefois, il ramène de son voyage des images inédites réunies dans un court-métrage intitulé Au pays du roi lépreux. La société de production allemande D.E.F.U. l’invite alors à réaliser à Berlin Thérèse Raquin, d’après l’œuvre de Zola. Le film rencontre un franc succès public et critique[1]. Les Etats-Unis lui promettent des conditions de travail plus avantageuses que celles qu’il connaît en Europe. Le dernier film réalisé en 1926 pour la société Albatros, Carmen, a laissé Feyder un peu amer. Le choix de l’actrice principale Raquel Meller lui a été imposé et les relations tendues avec cette dernière ont menacé l’achèvement du film. Il accepte de réaliser un dernier film pour le producteur Alexandre Kamenka, à condition de conserver toute la liberté nécessaire pour mettre en œuvre son projet. Ce sera Les Nouveaux Messieurs, adaptation d’une pièce de boulevard à succès, écrite par Robert de Flers et Francis de Croisset et interprétée sur scène par Gaby Morlay et Victor Boucher. Il s’associe de nouveau à Charles Spaak pour adapter cette comédie satirique qui raille, à travers les fréquentations amoureuses d’une jeune danseuse, les mœurs politiques françaises.

Le tournage débute en juin 1928 et dure quatre mois. Tous les décors sont réalisés au studio Billancourt, y compris la reconstitution du Palais Bourbon. Une fois de plus, les décors élaborés par Lazare Meerson[2] offrent à Feyder une grande variété d’audaces de mise en scène et mettent en valeur le jeu des personnages. Lors de la scène à la piscine, Suzanne et Jacques nagent dans le bonheur sous le regard lointain mais bien présent de la Tour Eiffel en arrière-plan. La scène du meeting qui se transforme en bal est l’occasion de révéler, à travers des mouvements de caméra tout en légèreté, une atmosphère optimiste, populaire et familiale. À la Chambre des députés, Feyder se permet de symboliser avec malice le résultat des votes et les changements de bord par un effet de flou au centre de l’image, à l’endroit même où se situe la majorité flottante, penchant parfois vers la gauche, parfois vers la droite. Enfin, la scène où le ministre des Beaux-Arts, par ailleurs heureux abonné à l’Opéra, s’endort sur les bancs et rêve d’un ballet de danseuses évoluant en tutu au sein de l’hémicycle, donne lieu à une des plus fameuses scènes du film.

L’expression de ce fantasme cause une levée de boucliers de la part de quelques représentants de l’État. Par ailleurs, certains députés et ministres se sentent visiblement concernés et offusqués par la représentation d’agissements strictement intéressés et complaisants des personnages politiques dans le film. En raison d’une «atteinte à la dignité des parlementaires», le visa est refusé et le film est interdit par la Commission de contrôle. Une partie de la presse réagit. Léon Moussinac s’empare de ce prétexte pour s’insurger contre la censure. "La censure du parlement "offensé" par certaines scènes simplement divertissantes – et même pas satiriques – des Nouveaux Messieurs n’est pas moins dangereuse. Quand on s’engage imprudemment dans ce carrefour des "sens interdits", on risque des rencontres dangereuses…[3]" prévient-il. Si la réaction des censeurs consterne l’ensemble de la profession et de la critique, Jacques Feyder est aussi surpris que stupéfait par cette décision.

"Ce film", écrit-il "m’a appris beaucoup de choses et m’a révélé brusquement des difficultés que j’ignorais, m’a ouvert des horizons imprévus sur l’importance sociale du cinéma. On peut s’étonner que ce soit à propos d’un tel scénario que j’ai reçu de telles illuminations. De premier abord, il ne semble guère y prêter. Peu de lecteurs, sans doute, en ignorent le sujet. Il est tiré d’une comédie légère et aimablement satirique de Robert de Flers et Francis de Croisset. On s’y moque agréablement de nos mœurs politiques, mais, à la vérité, sans méchanceté, sans âcreté. Cela garde un ton de bonne compagnie, de boulevard. La pièce, du reste, quand elle a été représentée, n’a pas suscité de polémiques ni de batailles. Eh bien! Il a suffi qu’on l’imprime sur la pellicule muette pour que l’orage gronde. Ces coups d’épingle photographiés, ces ironies aimables enregistrées par la caméra, faisaient figure de bombes incendiaires, de sarcasmes, d’insultes aux institutions parlementaires. Donc, ce qui, au théâtre, demeuré un divertissement, une charge assez acérée parfois, mais dépourvue de venin et d’acrimonie, prenait tout à coup, par la puissance de l’image, un caractère véhément, insoutenable au dire de la censure. Ces plaisanteries, ces gags mettaient en péril le régime, bravaient l’opinion, risquaient de la soulever et de la corrompre. Miracle de la pellicule, de la projection mouvante! Tout se qu’elle offre se trouve comme gravé en lettres de feu, magnifié, provocant. Les moindres traits peuvent agiter la conscience populaire, amener des manifestations, ébranler la tranquillité publique. Les censeurs, assez timorés en ce cas, les censeurs m’apprenaient par leur effroi et leurs scrupules, la dignité, l’importance, la situation épineuse et à la fois grandiose du metteur en scène, de l’auteur de film. C’était une leçon sévère et une indication qui m’effrayait et me passionnait tout ensemble. La chose, du reste, au bout de quelques mois de tractations, de tergiversations, de coupures, de compromissions, de marchandages, finit par s’arranger, et le public témoigna par son attitude et son calme de l’excès des inquiétudes de nos aristarques. Mais l’alerte avait été chaude! Ainsi, même un homme comme moi, qui ne cherche pas spécialement les sujets, dits sociaux, les matières capables d’inspirer de la défiance aux gouvernements établis, d’exciter les passions partisanes, même un homme de ma modération n’était pas à l’abri des surprises[4]".

Un nouveau rapport d’examen de la Commission de contrôle, rendu le 26 décembre 1928, souligne le fait que "le sujet est spécial et difficile, et malgré le succès que la pièce a obtenu au théâtre, il ne paraissait pas très opportun de le filmer[5]". Il accorde le visa à condition que le producteur suive les préconisations suivantes :

- "Il faudrait couper les vues montrant les patrouilles de soldats allant à la rencontre des grévistes",

- "Il faudrait couper le plan des agents saluant militairement Gaillac",

- "Dans le plan général, lorsque l’huissier annonce que l’audience du Ministre est terminée, couper la sortie d’un officier et d’un prêtre",

- "Dans la scène de la Chambre, couper le plan où le député écrit la lettre promettant un bureau de tabac",

- "Il y a lieu de supprimer la scène finale où Gaillac, sur le marche pied du wagon, salue les officiels et les officiels qui assistent à son départ",

Avant de conclure: "Il faudrait également revoir de près les titres, dont quelques uns devraient être modifiés".

Quelques coupes et modifications de titres sont effectuées. L’affaire retarde la sortie du film de quelques mois. En avril 1929, le public n’est plus vraiment disponible pour l’accueillir et lui accorde un succès mitigé. L’idée d’en concevoir une version sonore est vite abandonnée. Feyder s’est déjà envolé vers les Etats-Unis où l’attend une nouvelle carrière.

Pour Henri Langlois, ce film conforte les Américains dans leur choix de s’associer au cinéaste. "Sans le savoir, ce film léger, inspiré d’une comédie d’avant-guerre de 1914 de Flers et Caillavet, préfigurait la France de 1936. La transposition de cette comédie dans la France des années 1920 est exemplaire. Tout y est repensé en fonction de la vie et de la réalité contemporaines. Aucune fausse note, aucun anachronisme. Les Américains ne s’y trompèrent point, ils nous arrachèrent Feyder. Et aujourd’hui, nous nous trouvons devant l’évidence: ce film qui n’eut aucune influence en France, eut une influence profonde sur l’évolution de la comédie américaine, et jusqu’à Busby Berkeley[6]".

Samantha Leroy

[1] Aujourd’hui vraisemblablement perdu, il restera dans la mémoire des historiens comme l’une des plus grandes œuvres du cinéaste.
[2] Une grande partie des dessins préparatoires sont consultables dans le fonds Lazare Meerson à la Cinémathèque française.
[3] Léon Moussinac, Nouveaux Messieurs et la censure, L’Humanité, 21 décembre 1928
[4] Jacques Feyder, Le cinéma notre métier, Ed. Albert Skira, Genève, 1944, pp 25-27
[5] Rapport après examen du film Les Nouveaux Messieurs, 26 décembre 1928, archives Albatros, Cinémathèque française.
[6] Henri Langlois, Hommage à Jacques Feyder, Festival de Cannes 24 mai 1973, Cinémathèque française – Musée du cinéma, p. 5.

videoFiche technique

  • Titre original : Les Nouveaux messieurs
  • Année de production : 1928
  • Année de sortie d'origine : 1929
  • Date de sortie en France : 5 avril 1929
  • Format d'origine : 35
  • Métrage d'origine : 2800 m
  • Visa d'exploitation : 93197
  • Réalisateur : Jacques Feyder
  • Assistants réalisateurs : Charles Barrois, Marcel Carné
  • Scénaristes : Jacques Feyder, Charles Spaak
  • Auteurs de l'oeuvre originale : Robert de Flers, Francis de Croisset
  • Sociétés de production : Films Albatros, Sequana Films
  • Directeur de production : Simon Schiffrin
  • Distributeur d'origine : Films Armor
  • Directeurs de la photographie : Georges Périnal, Maurice Desfassiaux
  • Décorateur : Lazare Meerson
  • Coordinateurs des effets spéciaux : Paul Minine, Nicolas Wilcke


videoDistribution

  • Gaby Morlay : Suzanne Verrier
  • Albert Préjean : Jacques Gaillac
  • Henry Roussel : le comte de Montoire-Grandpré
  • Guy Ferrant : le journaliste
  • Gustave Hamilton : l'huissier
  • Léon Arvel : le président
  • Raymond Narlay : le chef de cabinet
  • Charles Barrois : le directeur du théâtre
  • Henry Valbel : le député Morin
  • Georges Deneubourg : de Courcieux
  • Andrée Canti : Julie
  • Yvonne Dumas
  • Duchange
  • Fred Gastal
  • Yvonneck
  • Christian Gérard
  • Pré fils
  • Marechkine
  • Bill Bockett

La Petite Lise

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La Petite LiseLa Petite Lise est un mélodrame français réalisé en 1930 par Jean Grémillon. Un homme, très jaloux, tue sa femme lors une crise et est envoyé au bagne. Libéré pour bonne conduite, il revient à Paris où il retrouve sa fille. Celleci lui apprend qu'elle a involontairement commis un meurtre. Pour la sauver, il se dénonce à sa place...











Ficvideohe technique

  • Réalisation : Jean Grémillon
  • Scénarion : Charles Spaak
  • Société de Production : Pathé-Natan
  • Producteurs : Bernard Natan & Emile Nathan
  • Musique : Roland Manuel
  • Durée : 1 heure 24 minutes
  • Genre : Drame
  • Date de sortie : France 5 décembre 1930


videoDistribution

  • Pierre Alcover : Victor Berthier, un père sorti de prison après avoir purgé sa peine pour crime passionnel et qui découvre que sa fille est, involontairement, passée de l'autre côté de la loi
  • Nadia Sibirskaïa : Lise Berthier, sa fille qui a mal tourné
  • Julien Bertheau : André, son amoureux et... entremetteur
  • Alexandre Mihalesco : Monsieur Shalom, un usurier juif
  • Alex Bernard : un client de Lise
  • Raymond Cordy : un joueur de billard
  • Joe Alex : le danseur noir
  • Lucien Hector : un bagnard
  • Pierre Piérade : Monsieur Bazet


videoMusiques

  • Ferme tes jolis yeux : chœur

Ce cochon de Morin

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Ce cochon de Morin Ce cochon de Morin est un film français de Georges Lacombe sorti en 1932, inspiré de l'œuvre de Guy de Maupassant.














videoFiche technique

  • Réalisation : Georges Lacombe
  • Scénario : Max Dianville, Charles Spaak, d'après Ce cochon de Morin de Guy de Maupassant
  • Date de sortie : 30 décembre 1932
  • Musique : Michel Michelet (Michel Lévine)
  • Durée : 87 minutes2
  • Production : Compagnie Universelle Cinématographique


videoDistribution

  • Jacques Baumer
  • Pauline Carton : Mme Morin
  • Raymond Cordy
  • Colette Darfeuil : Nelly
  • Rosine Deréan
  • Jeanne Fusier-Gir
  • Charles Lamy
  • Nathalie Lissenko
  • Jane Marken
  • Marthe Mellot
  • José Noguéro

Le Grand Jeu

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Le Grand Jeu Le Grand Jeu est un film français réalisé par Jacques Feyder, sorti en 1934. Un jeune avocat, Pierre, se ruine pour les beaux yeux de sa maîtresse Florence et, pour éviter le scandale, il s’engage dans la Légion étrangère. Dans le bled, il rencontre Irma, une jeune prostituée qui est le sosie de Florence, mais dont la couleur des cheveux et la voix sont différentes. Tout en rêvant toujours de Florence, il s’attache à Irma qui devient serveuse dans un établissement appartenant à une cartomancienne, Mme Blanche, et à M. Clément. Pierre est amené à tuer ce dernier qui agressait Irma.

Au terme de son engagement, il retourne en Europe avec Irma et retrouve Florence, qui n’éprouve aucun sentiment pour lui. Ayant perdu ses illusions vis-à-vis des deux femmes, il choisit de se réengager dans la Légion et de mourir au combat, mort qui lui a été prédite par Mme Blanche lorsqu’elle lui a tiré « le grand jeu».

L'actrice Claude Marcy prête sa voix au personnage d'Irma interprété par Marie Bell. Dans son article du 6 février 1935 paru dans Le Canard enchaîné, le critique et scénariste Henri Jeanson révèle qu'une partie des dialogues a été censurée à la sortie du film : « Contrôle des films cinématographiques. Visa n°0039. Remis le 26 avril 1934 : Au cours de la conversation dans le débit entre légionnaires et jeunes bleus, supprimer les mots : "La guerre, quoi ! Avant-hier les Rifains, hier les Chleuhs, demain..." Au moment où Blanche tire les cartes pour la première fois, supprimer les phrases : "Tu vas tuer un homme, tiens, parbleu !" "Ce ne sera pas la première fois" "Non, non, pas en service" Au cours de la construction de la route, supprimer la phrase : "Ils défendent leur terre" » — Jeanson par Jeanson, La Mémoire du cinéma français, Éditions René Château, 2000. Une autre version de ce film a été réalisée en 1954 par Robert Siodmak, avec Gina Lollobrigida, Jean-Claude Pascal et Arletty.

videoFiche technique

  • Titre : Le Grand Jeu
  • Réalisation : Jacques Feyder, assisté de Charles Barrois et de Marcel Carné
  • Scénario : Jacques Feyder et Charles Spaak
  • Dialogues : Charles Spaak
  • Musique : Hanns Eisler
  • Photographie : Maurice Forster et Harry Stradling
  • Montage : Jacques Brillouin
  • Décors : Alexandre Trauner et Lazare Meerson
  • Production : Films de France
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Drame, aventure
  • Durée : 120 minutes
  • Date de sortie : France 2 mai 1934


videoDistribution

  • Marie Bell : Florence et Irma
  • Pierre Richard-Willm : Pierre Martel/Pierre Muller
  • Charles Vanel : M. Clément
  • Françoise Rosay : Mme Blanche
  • Georges Pitoëff : Nicolas Ivanoff
  • Camille Bert : Le colonel
  • André Dubosc : Bernard Martel
  • Pierre Larquey : Gustin
  • Lyne Clevers : Dauville
  • Nestor Ariani : Aziani
  • Guérard : Le livreur
  • Pierre de Guingand : Le capitaine
  • Henri Chomette
  • Louis Florencie : Fenoux
  • Pierre Labry : Le cantinier
  • Olga Velbria : Aïchouch
  • Simone Cerdan
  • Géno Ferny : L'employé des douanes
  • Jean-François Martial : Un légionnaire
  • Jacques Normand : Le capitaine de recrutement
  • Maryse Wendling

Lannes Georges

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Lannes Georges Georges Henri Charles Abraham1 dit Georges Lannes, né à Paris 10e le 27 octobre 1895 et mort le 8 juillet 1983 à Paris 17e, est un acteur français.













videoFilmographie

  • 1920 : Le Droit de tuer de Charles Maudru - 1 895 m - Le docteur Mortagne
  • 1920 : L'Holocauste de Maurice de Marsan et Charles Maudru - 1 851 m - André Varennes
  • 1920 : La Double Épouvante de Charles Maudru - Vétheuil
  • 1920 : Le Lys rouge de Charles Maudru - 1 980 m - Robert Le Ménil
  • 1920 : Près des cimes de Charles Maudru - Le séducteur
  • 1920 : Le Gouffre de Charles Maudru - 1 720 m -
  • 1920 : Papillons d'Émile-Édouard Violet - 1 400 m - André
  • 1921 : Le Traquenard de Maurice de Marsan - 1 485 m - Pierre Bréville
  • 1921 : Le Jockey Disparu de Jacques Riven - 1 600 m - Edward Brockwell
  • 1921 : L'Assommoir de Charles Maudru et Maurice de Marsan - Tourné en quatre époques (4 800 m) : "Vers la destinée", "La pente fatale", "Le poison de Paris", "Sa majesté l'alcool" - Lantier
  • 1921 : Cendrillon de Charles Maudru - 1 600 m -
  • 1921 : L'Infante à la rose de Henry Houry - 1 800 m - Don Luis d'Arbona
  • 1921 : Le Talion de Charles Maudru - 1 620 m - Lucien Delord
  • 1921 : Un aventurier de Charles Maudru - Georges Stevens
  • 1921 : Prisca de Gaston Roudès - 2 350 m - Richard Dorlac
  • 1922 : Les Mystères de Paris de Charles Burguet - Film tourné en 12 épisodes (12 070 m) : "Le tapis franc", "La femme de Bouqueval", "Les justiciers", "Le ménage Pipelet", "Les suites d'un bal à l'ambassade", "Misère", "Le martyre de Louise Morel", "L'étude de Maître Ferrand", "L'île du Ravageur", "Le maître d'école et la Chouette", "Celle qui venge", "Son altesse Fleur de Marie". - Le prince Rodolphe
  • 1923 : Le Petit Jacques - Uniquement coréalisateur (avec Georges Raulet) de ce film tourné en deux époques (3 300 m): "Un meurtre", "Le martyre de Rambert".
  • 1923 : Au-delà de la mort - (Mas allà de la muerte) de Benito Perojo
  • 1924 : L'Éveil de Gaston Roudès et Marcel Dumont - 2 088 m - Xavier Lecoeur
  • 1925 : L'Orphelin du cirque - Uniquement réalisateur de ce film tourné en quatre époques (3 000 m) pendant les déplacements du cirque Ancillotti.
  • 1925 : L'Abbé Constantin de Julien Duvivier - 2 000 m - Jean Renaud
  • 1925 : Comment j'ai tué mon enfant de Alexandre Ryder - 2 334 m - L'abbé Firmin
  • 1926 : André Cornélis de Jean Kemm (tourné en sept époques) Jacques Termonde
  • 1928 : L'Âme de Pierre de Gaston Roudès - Pierre Laurier
  • 1929 : Le Collier de la reine de Gaston Ravel et Tony Lekain - Le cardinal de Rohan
  • 1937 : La Citadelle du silence de Marcel L'Herbier
  • 1937 : Abus de confiance d'Henri Decoin - L'homme du cimetière
  • 1937 : Alexis gentleman-chauffeur de Max de Vaucorbeil - Justin
  • 1938 : Hercule d'Alexander Esway - Martial
  • 1938 : L'Entraîneuse de Albert Valentin - Philippe de Lormel
  • 1938 : Ma sœur de lait de Jean Boyer - Navetski
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann - Ricardo
  • 1938 : S.O.S Sahara de Jacques de Baroncelli - Jacquard
  • 1938 : Belle Étoile de Jacques de Baroncelli - M. Albert
  • 1938 : Noix de coco de Jean Boyer - Lieberkrantz
  • 1939 : Fric-Frac de Maurice Lehmann - Fernand
  • 1939 : Circonstances atténuantes de Jean Boyer - "Coup de Chasse"
  • 1939 : Narcisse de Ayres d'Aguiar - Le commandant
  • 1939 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy - Le capitaine
  • 1939 : L'Émigrante de Léo Joannon - Tino
  • 1939 : Sans lendemain de Max Ophüls - Pierre Mazuraud
  • 1940 : Le Collier de chanvre de Léon Mathot - Le colonel raverscourt
  • 1941 : Départ à zéro de Maurice Cloche - L'inspecteur Gaspard
  • 1941 : Les Hommes sans peur d'Yvan Noé - Gérard
  • 1941 : La Neige sur les pas d'André Berthomieu - André Norans
  • 1942 : La Croisée des chemins de André Berthomieu - Félix Chassal
  • 1942 : Ne le criez pas sur les toits de Jacques Daniel-Norman - Cartier
  • 1942 : L'assassin a peur la nuit de Jean Delannoy - Paluaud
  • 1943 : Le mort ne reçoit plus de Jean Tarride - Le procureur
  • 1944 : Le Bossu de Jean Delannoy - Stanpitz
  • 1945 : Tant que je vivrai de Jacques de Baroncelli - Miguel Brennan
  • 1945 : Master Love de Robert Péguy - Ribero
  • 1945 : Peloton d'exécution d'André Berthomieu
  • 1946 : Le Fugitif de Robert Bibal - Lechartier
  • 1946 : La Rose de la mer de Jacques de Baroncelli - M. Pierre
  • 1946 : On ne meurt pas comme ça de Jean Boyer - Le docteur Forestier
  • 1947 : Mademoiselle s'amuse de Jean Boyer - Georgey
  • 1947 : Danger de mort de Gilles Grangier - Ceccaldi
  • 1948 : Le Mystère Barton de Charles Spaak - Patrick
  • 1949 : Le Roi Pandore de André Berthomieu - Adrien
  • 1950 : La Petite Chocolatière de André Berthomieu - Lapistalle
  • 1950 : Nous irons à Paris de Jean Boyer - Le directeur de la radio
  • 1950 : Le Passe-Muraille de Jean Boyer - Le directeur de la "Santé"
  • 1950 : Mademoiselle Josette, ma femme d'André Berthomieu - M. Dupré
  • 1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d'André Berthomieu - L'inspecteur
  • 1950 : On demande un bandit de Henri Verneuil - (court métrage)
  • 1950 : L'Art d'être courtier de Henri Verneuil - (court métrage)
  • 1951 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer - Le détective
  • 1951 : Monte-Carlo baby de Jean Boyer - "Version anglaise du film précédent"
  • 1951 : La nuit est mon royaume de Georges Lacombe - Le docteur Vangeois
  • 1951 : Jamais deux sans trois d'André Berthomieu - M. Monthon
  • 1952 : Coiffeur pour dames de Jean Boyer - M. Brochand, un coiffeur
  • 1952 : Moulin Rouge de John Huston - Le sergent Pathou
  • 1952 : Rires de Paris de Henri Lepage
  • 1953 : Secrets d'alcôve de Jean Delannoy, dans le sketch : Le lit de la Pompadour - Le second président
  • 1953 : Le Défroqué de Léo Joannon - Le colonel
  • 1953 : Une vie de garçon de Jean Boyer - M. Chapuis
  • 1953 : Lucrèce Borgia de Christian-Jaque - L'ambassadeur
  • 1954 : La Castiglione de Georges Combret - Mocquart
  • 1954 : Escale à Orly de Jean Dréville - Le commissaire Ludo
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness de Henri Lepage
  • 1955 : Les Duraton de André Berthomieu - Hubert Fournier, directeur de "Radio-Monde"
  • 1955 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy - D'Avaray
  • 1955 : Les Nuits de Montmartre de Pierre Franchi
  • 1955 : Toute la ville accuse de Claude Boissol - Le maire
  • 1955 : Le Crâneur de Dimitri Kirsanoff - Le commissaire Gorlet
  • 1956 : O.S.S 117 n'est pas mort de Jean Sacha - Anthony Lead
  • 1956 : L'Homme et l'Enfant de Raoul André - Le commissaire denis
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel de Henri Verneuil - M. Desmoulin, un client
  • 1956 : Mademoiselle et son gang de Jean Boyer - Le commissaire
  • 1957 : Une manche et la belle de Henri Verneuil - Le représentant
  • 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer - M. castel-Boissac
  • 1957 : Le Cas du docteur Laurent de Jean-Paul Le Chanois - Le docteur Ripert
  • 1958 : Rapt au deuxième bureau de Jean Stelli - Le colonel Durand
  • 1958 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy - Maître Lieutard, avocat
  • 1961 : Par dessus le mur de Jean-Paul Le Chanois - Le beau-père
  • 1961 : Le Comte de Monte-Cristo de Claude Autant-Lara - Le président


TélévisionTélévision

  • 1959 : Les Trois Mousquetaires de Claude Barma


ThThéâtreéâtre

  • 1947 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, théâtre de l'Athénée
  • 1948 : Nous irons à Valparaiso de Marcel Achard, mise en scène Pierre Blanchar, théâtre des Ambassadeurs

Bary Léon

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Bary LéonLéon Bary, né le 6 juin 1880 à Paris, où il est mort le 7 janvier 19541, est un acteur et réalisateur français. Ayant débuté sa carrière d'acteur aux États-Unis, il y est parfois crédité Leon Bary ou Leon Barry. Après un passage par le Royaume-Uni en 1915, où il tourne trois films muets britanniques comme réalisateur (une première expérience qui restera sans lendemain), Léon Bary entame l'année suivante (1916) une carrière d'acteur aux États-Unis. Ses trois premiers films américains, sortis en 1916 et 1917, sont réalisés par son compatriote Louis Gasnier (sous le nom américanisé de Louis J. Gasnier).

Au total, Léon Bary apparaît dans vingt-et-un films américains (tous muets), l'avant-dernier sorti en 1925, année où il revient poursuivre sa carrière en France. Il contribue toutefois à un ultime film américain (l'un de ses plus connus), sorti en 1929, Le Masque de fer d'Allan Dwan, inspiré d'Alexandre Dumas et mettant en scène les Trois Mousquetaires, aux côtés de Douglas Fairbanks (également producteur et scénariste du film) ; Fairbanks et lui y reprennent leurs rôles respectifs de D'Artagnan et Athos, qu'ils tenaient déjà dans Les Trois Mousquetaires de Fred Niblo, autre film bien connu, sorti en 1921. Mentionnons également son rôle du calife Abdullah, dans Kismet (en) de Louis (J.) Gasnier (1920, avec Otis Skinner), troisième adaptation muette de la pièce éponyme (créée à Londres en 1911).

En Europe, principalement en France, Léon Bary contribue à des films français dès son retour en 1925, à deux films allemands (1931 et 1932), à deux films britanniques (1931 et 1937), ainsi qu'à deux co-productions (la première en 1927). Sa dernière prestation à l'écran est un petit rôle non-crédité (il en avait tenu plusieurs autres auparavant) dans Frou-Frou d'Augusto Genina, film franco-italien sorti en juillet 1955, plus d'un an après sa mort (sa carrière d'acteur se refermant alors sur une cinquantaine de films).

videoFilmographie

Période américaine - Comme acteur

  • 1916 : The Shielding Shadow de Louis J. Gasnier et Donald MacKenzie
  • 1917 : The Mystery of the Double Cross de Louis J. Gasnier et William Parke
  • 1917 : The Seven Pearls de Louis J. Gasnier et Donald MacKenzie
  • 1918 : The Yellow Ticket de William Parke
  • 1920 : Kismet de Louis J. Gasnier
  • 1921 : The Lure of Jade de Colin Campbell
  • 1921 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de Fred Niblo
  • 1922 : The Call of Home de Louis J. Gasnier
  • 1922 : The Galloping Kid de Nat Ross
  • 1922 : June Madness d'Harry Beaumont
  • 1923 : Suzanna de F. Richard Jones
  • 1923 : The White Flower de Julia Crawford Ivers
  • 1923 : Bucking the Barrier de Colin Campbell
  • 1923 : Le Temple de Vénus (The Temple of Venus) d'Henry Otto
  • 1923 : The Grail de Colin Campbell
  • 1924 : The Lightning Rider de Lloyd Ingraham
  • 1924 : The King of the Wild Horses de Fred Jackman
  • 1924 : The Wise Virgin de Lloyd Ingraham
  • 1924 : George Washington, Jr. de Malcolm St. Clair
  • 1925 : Midnight Molly de Lloyd Ingraham
  • 1929 : Le Masque de fer (The Iron Mask) d'Allan Dwan


Période européenne

  • 1915 : Married for Money (film britannique ; réalisateur)
  • 1915 : In the Grip of the Sultan (film britannique ; réalisateur)
  • 1916 : In the Hands of the Spoilers (film britannique ; réalisateur)
  • 1925 : Ronde de nuit de Marcel Silver
  • 1927 : Palaces de Jean Durand
  • 1927 : Les Mensonges ou La Bonne Réputation (Der Gute Ruf) de Pierre Marodon (film franco-allemand)
  • 1928 : La Menace de Jean Bertin
  • 1928 : Le Tourbillon de Paris de Julien Duvivier
  • 1930 : La route est belle de Robert Florey
  • 1930 : Le Secret du docteur de Charles de Rochefort
  • 1931 : 77, rue Chalgrin d'Albert de Courville (film britannique, version alternative en français de 77 Park Lane, 1931, d'Albert de Courville)
  • 1931 : Grock de Carl Boese et Joë Hamman (film allemand ; version alternative en français du film éponyme, 1931, de Carl Boese)
  • 1932 : Stupéfiants de Kurt Gerron et Roger Le Bon (film allemand ; version alternative en français de Der weiße Dämon, 1932, de Kurt Gerron)
  • 1934 : L'Enfant du carnaval d'Alexandre Volkoff
  • 1936 : À minuit, le sept de Maurice de Canonge
  • 1936 : Au service du tsar de Pierre Billon
  • 1937 : Maman Colibri de Jean Dréville
  • 1937 : Tamara la complaisante de Jean Delannoy et Félix Gandéra
  • 1937 : Patricia gets her Man de Reginald Purdell (film britannique)
  • 1938 : Ceux de demain ou L'Enfant de troupe de Georges Pallu et Adelqui Migliar
  • 1938 : Le Puritain de Jeff Musso
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1940 : Sur le plancher des vaches de Pierre-Jean Ducis
  • 1943 : Le Brigand gentilhomme d'Émile Couzinet
  • 1944 : Coup de tête de René Le Hénaff
  • 1945 : Dernier Métro de Maurice de Canonge
  • 1946 : Le Capitan de Robert Vernay
  • 1947 : Antoine et Antoinette de Jacques Becker
  • 1947 : La Maison sous la mer d'Henri Calef
  • 1948 : Le Cavalier de Croix-Mort ou Une aventure de Vidocq de Lucien Ganier-Raymond
  • 1948 : Cité de l'espérance de Jean Stelli
  • 1948 : Mademoiselle s'amuse de Jean Boyer
  • 1949 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker
  • 1949 : Du Guesclin de Bernard de Latour
  • 1950 : Cartouche, roi de Paris de Guillaume Radot
  • 1950 : Trois télégrammes d'Henri Decoin
  • 1952 : Casque d'or de Jacques Becker
  • 1955 : Frou-Frou d'Augusto Genina (film franco-italien)

Legeay Yvonne

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Legeay Yvonne Yvonne Legeay, née Yvonne Juliette Eugénie Charlot, était une actrice française née à Paris (3e) le 19 mars 1892 et morte dans le 15e le 11 décembre 1980.












ThéâtreThéâtre

  • 1955 : Le Troisième Jour d'après Ladislas Fodor, adaptation et mise en scène de Victor Francen, théâtre des Ambassadeurs : Violette


videoFilmographie

  • 1925 : Le Voyage imaginaire de René Clair
  • 1928 : Princesse Mandane de Germaine Dulac
  • 1934 : Ferdinand le noceur de René Sti
  • 1935 : Le Bébé de l'escadron de René Sti
  • 1936 : Monsieur est saisi de René Sti (court métrage)
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1939 : Notre Dame de la Mouise de Robert Péguy
  • 1939 : Sans lendemain de Max Ophüls
  • 1939 : Untel Père et Fils de Julien Duvivier
  • 1951 : Casque d'or de Jacques Becker
  • 1951 : Le Crime du Bouif d'André Cerf
  • 1951 : Drôle de noce de Léo Joannon
  • 1951 : Paris chante toujours de Pierre Montazel
  • 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry
  • 1971 : Églantine de Jean-Claude Brialy
  • 1973 : L'Oiseau rare de Jean-Claude Brialy

Nadaud Serge

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Nadaud SergeSerge Nadaud également connu sous le nom : Eugène Rabinovitch est un acteur français né en 1906 et mort en 1995.














videoFilmographie

  • 1931 : Les Quatre Vagabonds de Lupu-Pick : Vagabond Emile
  • 1935 : La Gondole aux chimères d'Augusto Genina : Sir Reginald Duckling
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara.
  • 1939 : Le Dernier Tournant de Pierre Chenal : Le motard
  • 1939 : L'Émigrante de Léo Joannon : Un officier
  • 1946 : Contre-enquête de Jean Faurez.
  • 1948 : Les Dieux du dimanche de René Lucot : Rabaud
  • 1949 : Interdit au public d'Alfred Pasquali : Kominoff
  • 1950 : Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier : Le bijoutier
  • 1951 : Le Costaud des Batignolles de Guy Lacourt : Commissaire principal Anselme Carillon
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness de Henry Lepage.
  • 1954 : La Soupe à la grimace de Jean Sacha : Le docteur
  • 1955 : Soupçons de Pierre Billon : Commissaire Fiori
  • 1957 : Filles de nuit de Maurice Cloche.
  • 1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer : L'acteur qui joue Mr Serval
  • 1958 : À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville : L'attaché culturel
  • 1958 : Rapt au deuxième bureau de Jean Stelli.
  • 1964 : Tintin et les oranges bleues de Philippe Coudroyer.
  • 1975 : Les Enquêtes du commissaire Maigret (série télévisée) épisode Maigret a peur de Jean Kerchbron


ThéâtreThéâtre

  • 1928 : Week-end de Noël Coward, Théâtre de la Potinière
  • 1929 : Dans la rue d'Elmer Rice, adaptation Francis Carco, mise en scène Pierre Geoffroy, Théâtre de l'Apollo
  • 1937 : Le Crime du boulevard Haussmann de Georges Vaxelaire, mise en scène Fernand Mailly, Théâtre des Capucines
  • 1937 : L'Écurie Watson de Terence Rattigan, adaptation Pierre Fresnay et Maurice Sachs, Théâtre Saint-Georges
  • 1937 : Famille de Denys Amiel et Monique Amiel-Pétry, mise en scène Marcel André, Théâtre Saint-Georges

Bagratide Hugues de

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Bagratide Hugues de Hugues de Bagratide, né vers 1880 et décédé après 1956, est un acteur français.














videoFilmographie

  • 1920 : Les Trois Graines noires de Maurice Chaillot (en 8 épisodes)
  • 1922 : Gachucha, fille Basque de Maurice Chaillot (1,230 m) - Mendiaz
  • 1923 : Mandrin de Henri Fescourt (7,000 m, en 8 époques) - Pistolet
  • 1923 : Véronica de Maurice Chaillot
  • 1927 : Princesse Masha de René Leprince - Artemieff
  • 1927 : L'Occident de Henri Fescourt (2,000 m) - Taïeb
  • 1927 : Jalma la double de Roger Goupillières - Abdul Hamid
  • 1929 : Le Secret du camélia de Jean Hervé et Rastelli - Isaac Chahladjian
  • 1931 : L'Ensorcellement de Séville de Benito Perojo - Le chanteur Pitoché
  • 1932 : L'Agence O'Kay de André E. Chotin - court métrage -
  • 1933 : Une fois dans la vie de Max de Vaucorbeil - Le fakir
  • 1933 : Bouboule Ier, roi nègre de Léon Mathot - Namoro
  • 1934 : Sidonie Panache de Henry Wulschleger - Le cheik Mouloud
  • 1935 : Golgotha de Julien Duvivier
  • 1935 : La Gondole aux chimères de Augusto Genina - Le prince Ahmed
  • 1936 : Tout va très bien madame la marquise de Henry Wulschleger - Le commanditaire
  • 1936 : Pantins d'amour de Walter Kapps - Un admirateur
  • 1936 : Le Mort en fuite de André Berthomieu - Le juge
  • 1936 : Mademoiselle docteur ou Salonique, nid d'espions de Georg-Wilhelm Pabst
  • 1936 : J'arrose mes galons de René Pujol
  • 1936 : Les Hommes nouveaux de Marcel L'Herbier
  • 1936 : Gigolette de Yvan Noé
  • 1936 : L'Amant de Madame Vidal d'André Berthomieu
  • 1937 : Le Choc en retour de Georges Monca et Maurice Kéroul
  • 1937 : Les Deux Combinards de Jacques Houssin
  • 1937 : Les Hommes de proie de Willy Rozier - Elias Kahroum
  • 1937 : Nostalgie de Victor Tourjansky
  • 1938 : Éducation de prince d'Alexandre Esway : Un dignitaire silistrien
  • 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara
  • 1938 : Petite peste de Jean de Limur - Un spectateur
  • 1938 : Je chante de Christian Stengel - Le Danois
  • 1938 : La Goualeuse de Fernand Rivers - Un juré
  • 1938 : Le Capitaine Benoît de Maurice de Canonge - Le sultan
  • 1938 : Café de Paris de Yves Mirande et Georges Lacombe - L'ami de l'ambassadeur
  • 1939 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage - Le ministre Hindou
  • 1939 : L'Esclave blanche de Mark Sorkin - Un fonctionnaire
  • 1940 : Miquette de Jean Boyer
  • 1951 : Né de père inconnu de Maurice Cloche
  • 1955 : Les Deux font la paire d'André Berthomieu - Le juge de Sergavie
  • 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy

Lion Jeanne

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Lion JeanneJeanne Lion, ou Jeanne Léonnec, est une actrice française, née le 22 août 1877 à Paris, ville où elle est morte le 15 octobre 1969.











videoFilmographie

  • 1951 : Le Vrai Coupable
  • 1949 : Monseigneur : Mme de Ponthieux
  • 1948 : L'Ombre : La teinturière
  • 1948 : Éternel conflit : Mémé
  • 1940 : L'Entraîneuse : Tante Louise
  • 1938 : Le Ruisseau
  • 1938 : La Chaleur du sein : Mathilde
  • 1938 : Vidocq
  • 1937 : Maman Colibri
  • 1936 : Le cœur dispose
  • 1936 : La Peur
  • 1936 : Puits en flammes
  • 1934 : La Flambée
  • 1934 : Jeanne : Mme Savignolle
  • 1934 : Le Monde où l'on s'ennuie
  • 1933 : Pas besoin d'argent
  • 1926 : Jim la houlette, roi des voleurs : La servante


ThéâtreThéâtre

  • 1904 : Le Roi Lear de William Shakespeare, mise en scène André Antoine, Théâtre Antoine
  • 1905 : Vers l'amour de Léon Gandillot, mise en scène André Antoine, Théâtre Antoine
  • 1906 : Hop o'my thumb de Richard Pryce et Frederick Fenn, mise en scène André Antoine, Théâtre Antoine
  • 1908 : L'Alibi de Gabriel Trarieux, Théâtre de l'Odéon
  • 1909 : Les Grands de Pierre Veber et Serge Basset, Théâtre de l'Odéon
  • 1914 : La Victime de Fernand Vanderem et Franc-Nohain, Comédie des Champs-Élysées
  • 1916 : L'Amazone de Henry Bataille, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • 1925 : La Chapelle ardente de Gabriel Marcel, mise en scène Gaston Baty, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1934 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, Théâtre de la Michodière
  • 1935 : Rouge ! d'Henri Duvernois, Théâtre Saint-Georges
  • 1936 : Christian d'Yvan Noé, Théâtre des Variétés
  • 1937 : Victoria Regina de Laurence Housman, mise en scène André Brulé, Théâtre de la Madeleine
  • 1938 : Frénésie de Charles de Peyret-Chappuis, mise en scène Charles de Rochefort, Théâtre Charles de Rochefort
  • 1939 : Roi de France de Maurice Rostand, mise en scène Harry Baur, Théâtre de l'Œuvre
  • 1946 : Divines Paroles de Ramón María del Valle-Inclán, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
  • 1946 : Dix Petits Nègres d'Agatha Christie, mise en scène Roland Piétri, Théâtre Antoine
  • 1947 : Passage du malin de François Mauriac, mise en scène Jean Meyer, Théâtre de la Madeleine
  • 1948 : Marqué défendu de Marcel Rosset, mise en scène Charlie Gerval, Théâtre des Célestins
  • 1949 : Une femme libre d'Armand Salacrou, mise en scène Jacques Dumesnil, avec Jacques Dumesnil, Yves Robert, Théâtre Saint-Georges
  • 1950 : Une femme libre d'Armand Salacrou, mise en scène Jacques Dumesnil, Théâtre des Célestins, tournée
  • 1950 : Pourquoi pas moi d'Armand Salacrou, mise en scène Jacques Dumesnil, Théâtre Édouard VII
  • 1951 : Les Fourberies de Scapin de Molière, mise en scène Louis Jouvet, Théâtre des Célestins
  • 1951 : L'Épreuve de Marivaux, mise en scène Pierre Bertin, Théâtre des Célestins
  • 1952 : Feu Monsieur de Marcy de Raymond Vincy et Max Régnier, mise en scène Georges Douking, Théâtre de la Porte Saint Martin

Renoir Claude

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Claude Renoir est un directeur de la photographie français, né le 4 décembre 1913 à Paris, mort le 5 septembre 1993 à Troyes (Aube). Claude Renoir est le fils de l'acteur Pierre Renoir et de la comédienne Véra Sergine, le neveu de Claude Renoir ainé et de Jean Renoir (avec qui il a notamment travaillé sur une dizaine de films), le petit-fils du peintre Auguste Renoir. Il est encore le père du réalisateur Jacques Renoir et de l'actrice Sophie Renoir. Claude Renoir a tourné pour de grands classiques, de styles très variés, allant de La Bête humaine de Jean Renoir à La Grande Vadrouille de Gérard Oury, en passant par Les Tricheurs de Marcel Carné, Barbarella de Roger Vadim ou L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi. Il a travaillé également avec des réalisateurs internationaux, notamment pour La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes ou French Connection II de John Frankenheimer.

Il a participé également à la série des films de James Bond, où une anecdote reste célèbre : à la suite d'un ennui de santé sur le tournage du film L'Espion qui m'aimait, Claude Renoir dut être temporairement remplacé, et le choix fut pour le moins inattendu et prestigieux ; à la demande de son ami le chef décorateur Ken Adam (Barry Lyndon, Docteur Folamour), c'est Stanley Kubrick qui accepta, à la condition expresse que sa contribution reste secrète, de superviser l'éclairage de la scène d'intérieur du supertanker (contribution dévoilée dans le making-of du DVD en édition spéciale, L'Espion qui m'aimait). Il existe cependant une photo de Kubrick sur le plateau de tournage.

videoFilmographie

  • 1932 : Chotard et Cie de Jean Renoir
  • 1935 : Toni de Jean Renoir
  • 1936 : Partie de campagne de Jean Renoir
  • 1936 : La vie est à nous de Jean Renoir
  • 1937 : Le Chanteur de minuit de Léo Joannon
  • 1938 : Lumières de Paris de Richard Pottier
  • 1938 : La Bête humaine de Jean Renoir, cadreur
  • 1939 : Le Dernier Tournant de Pierre Chenal
  • 1940 : Sérénade de Jean Boyer
  • 1942 : Opéra-Musette de René Lefèvre et Claude Renoir aîné
  • 1943 : Aristide Maillol, sculpteur
  • 1944 : Bonsoir mesdames, bonsoir messieurs de Roland Tual
  • 1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman
  • 1945 : L'Extravagante Mission
  • 1946 : Jéricho d'Henri Calef
  • 1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland et Raymond Rouleau
  • 1946 : Le Père tranquille de René Clément
  • 1947 : Pour une nuit d'amour
  • 1947 : Les Chouans d'Henri Calef
  • 1947 : La Maison sous la mer, d'Henri Calef
  • 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche
  • 1948 : La Grande Volière
  • 1948 : L'amore
  • 1948 : Impasse des Deux-Anges de Maurice Tourneur
  • 1949 : Rendez-vous de juillet de Jacques Becker
  • 1949 : Alice au pays des merveilles
  • 1949 : Docteur Laennec de Maurice Cloche
  • 1950 : Prélude à la gloire
  • 1950 : Né de père inconnu
  • 1950 : Le Traqué
  • 1951 : Images de l'ancienne Égypte
  • 1951 : Knock de Guy Lefranc
  • 1951 : Monsieur Fabre de Henri Diamant-Berger
  • 1951 : Le Fleuve de Jean Renoir
  • 1951 : Knock de Guy Lefranc
  • 1951 : Clara de Montargis d'Henri Decoin
  • 1952 : Le Gantelet vert (The Green Glove) de Rudolph Maté
  • 1953 : Le Carrosse d'or de Jean Renoir
  • 1953 : Puccini
  • 1954 : Une fille nommée Madeleine
  • 1954 : Indes fabuleuses
  • 1954 : Madama Butterfly
  • 1955 : Un missionnaire
  • 1956 : Le Mystère Picasso d'Henri-Georges Clouzot
  • 1956 : Crime et châtiment de Georges Lampin
  • 1956 : Elena et les Hommes de Jean Renoir
  • 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau
  • 1958 : Une vie d'Alexandre Astruc
  • 1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné
  • 1959 : Délit de fuite
  • 1959 : Lune de miel
  • 1959 : La Valse du Gorille de Bernard Borderie
  • 1960 : Sergent X de Bernard Borderie
  • 1960 : Et mourir de plaisir de Roger Vadim
  • 1960 : Les Tortillards de Jean Bastia
  • 1960 : Terrain vague de Marcel Carné
  • 1961 : La Fayette de Jean Dréville
  • 1962 : Les Amants de Teruel
  • 1963 : Symphonie pour un massacre
  • 1964 : L'Insoumis d'Alain Cavalier
  • 1964 : Deux Têtes folles (Paris, When It Sizzles) de Richard Quine
  • 1965 : L'Heure de la vérité de Henri Calef
  • 1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo de Denys de La Patellière et Noël Howard
  • 1966 : Paris au mois d'août de Pierre Granier-Deferre
  • 1966 : La Curée de Roger Vadim
  • 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury
  • 1968 : Barbarella de Roger Vadim
  • 1968 : Histoires extraordinaires : sketch Metzengerstein de Roger Vadim
  • 1969 : Soluna
  • 1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes
  • 1970 : Les Derniers Aventuriers (The Adventurers) de Lewis Gilbert
  • 1970 : La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil d'Anatole Litvak
  • 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau
  • 1971 : Les Cavaliers
  • 1971 : Le Casse d'Henri Verneuil
  • 1971 : Le Tueur de Denys de La Patellière
  • 1972 : Hellé de Roger Vadim
  • 1973 : L'Impossible Objet (Story of a Love Story) de John Frankenheimer
  • 1973 : Le Serpent d'Henri Verneuil
  • 1974 : Paul et Michelle de Lewis Gilbert
  • 1975 : French Connection II de John Frankenheimer
  • 1975 : La Traque de Serge Leroy
  • 1976 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli
  • 1976 : Calmos de Bertrand Blier
  • 1976 : Une femme fidèle de Roger Vadim
  • 1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi
  • 1977 : L'Animal de Claude Zidi
  • 1977 : L'Espion qui m'aimait (The Spy Who Loved Me) de Lewis Gilbert
  • 1978 : La Zizanie de Claude Zidi
  • 1978 : Attention, les enfants regardent de Serge Leroy
  • 1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre

Gordine Sacha

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Gordine Sacha Sacha Gordine, prince Sacha Alexandre Gordine Gregorieff, est un producteur de cinéma , né le 27 février 1910 à Saint-Pétersbourg et mort le 8 juin 1968 à Neuilly-sur-Seine. Sacha Gordine immigre en France en 1917 pendant la révolution russe, descendant d'une vieille famille aristocratique remontant au IXe siècle (Ivan IV de Russie le Terrible. Personnage festif, charmeur et haut en couleur, il a à son actif une vingtaine de longs métrages et a travaillé avec des réalisateurs comme Marcel Camus, Max Ophüls, Jean Schmidt, Yves Allégret ou Marcel Carné.

Il a produit certains films qui n'ont pas rencontré le public, mais aussi de grands films interprétés par Jean Gabin, Yves Montand, Simone Signoret, Yvonne Printemps, Edwige Feuillère, Gérard Philippe, Bernard Blier, Marcel Dalio, Pierre Fresnay, Danielle Darrieux, Catherine Rouvel... Orfeu Negro de Marcel Camus, qu'il a produit, a reçu la Palme d'or au Festival de Cannes 1959 ainsi qu'un Oscar à Hollywood et différentes récompenses internationales.

Il monte en 1952 sa propre écurie de course automobile, l'écurie Sacha de Formule 2, avec l'intention d'aller en Formule 1, et crée la « Société des Automobiles Gordine » (SAG). Des problèmes financiers font avorter le projet. Il a été marié à Régine Storez, première femme pilote automobile à avoir été payée pour courir. Il a eu un fils en 1954 prénommé lui aussi Sacha.

videoFilmographie

  • 1944 : L'aventure est au coin de la rue
  • 1945 : Jéricho
  • 1946 : L'Idiot
  • 1948 : Dédée d'Anvers
  • 1949 : Un homme marche dans la ville
  • 1949 : Barry
  • 1950 : La Marie du port
  • 1950 : La Ronde
  • 1950 : Le Traqué de Borys Lewin, version en français
  • 1950 : Gunman in the Streets (en), Traqué, de Frank Tuttle, version en anglais5
  • 1951 : Les miracles n'ont lieu qu'une fois
  • 1951 : Juliette ou la Clé des songes
  • 1956 : La Polka des menottes
  • 1958 : Premier mai
  • 1959 : Orfeu Negro
  • 1962 : Kriss Romani de Jean Schmidt
  • 1963 : Le Tout pour le tout
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