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Stuart Freundel

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Freundel Stuart (27 avril 1951) est un homme politique barbadien, membre du Parti travailliste démocrate. À la suite des élections législatives de 2008, il devint vice-Premier ministre du gouvernement de David Thompson. À la mort de ce dernier le 23 octobre 2010, Stuart est nommé par le gouverneur général Sir Clifford Husbands pour exercer les fonctions de Premier ministre jusqu'aux élections de 2012.

Stuart Freundel

Stuart fit ses études à l'Université des Indes occidentales, obtenant des diplômes de sciences politiques et de droit. En 1984, à la suite de ses études, il devint avocat, spécialisé en droit pénal et en droit des sociétés. En 1994, il fit son entrée en politique, élu député de la circonscription de St. Philip South. Il perdit son siège en 1999, mais fut nommé sénateur en 2003, conservant ce poste jusqu'en 2007. Il fut à nouveau élu député en 2008, de la circonscription de St. Michael South, et fut nommé vice-Premier ministre, procureur général (Attorney General) et ministre de l'Intérieur. Il fut nommé Premier ministre le 23 octobre 2010, lorsque décéda son prédécesseur David Thompson. Adriel Brathwaite fut alors nommé au gouvernement pour lui succéder aux postes de procureur général et de ministre de l'Intérieur.


Nishani Bujar

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Bujar Nishani, né le 29 septembre 1966 à Durrës est un homme politique albanais, président de la République depuis le 24 juillet 2012.

Nishani Bujar

Il est ministre de la Justice entre 2009 et 2011 et ministre de l’Intérieur une première fois entre 2007 et 2009 et une seconde fois de 2011 à 2012. Le 11 juin 2012, il est élu président de la République par l'Assemblée pour succéder à Bamir Topi. Il prend ses fonctions le 24 juillet suivant.

Topi Bamir

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Bamir Topi, né le 24 avril 1957 à Tirana, est un professeur de biologie et homme politique albanais, élu le 24 juillet 2007 président de la République par l'Assemblée, succédant ainsi à Alfred Moisiu. Il reste en poste jusqu’en 2012.

Topi Bamir

La candidature de Bamir Topi a été soutenue par le PDA (Parti démocrate d'Albanie) du Premier ministre Sali Berisha. Bamir Topi a suivi un cursus universitaire de biologie et a obtenu son doctorat dans ce domaine. Il dirigea par la suite l'Institut d'études vétérinaires de Tirana. En 1996 il se présenta aux élections législatives en tant que candidat du PDA (Parti démocratique d'Albanie) et fut élu député à l'Assemblée de la République d'Albanie. Il fut réélu deux fois. Il dirigea le groupe du PDA à l'Assemblée puis fut élu vice-président du parti sous la direction de Sali Berisha. Bamir Topi fut également ministre de l'Agriculture et de l'alimentation entre 1996 et 1997.

Il porte également le titre de président honoraire du KF Tirana. Bamir Topi déclara le 8 mars 2007 qu'il serait le candidat du parti au pouvoir (PDA) lors de l'élection présidentielle de cette même année. Le Parti chrétien-démocrate ainsi que le Parti républicain déclarèrent qu'ils soutiendraient probablement sa candidature. Lors du vote organisé au Parlement le 8 juillet 2007, Topi n'obtint que 75 voix, la majorité requise pour être élu président étant de 84 votes. L'opposition, dirigée par le Parti socialiste, boycotta ce premier tour. Le second tour de l'élection fut organisé le 10 juillet mais le Parlement ne parvint toujours pas à élire un président de la République. Topi obtint alors 74 voix. Un nouveau vote eu lieu le 14 juillet et se solda par un nouvel échec, Topi n'obtenant plus que 50 voix. Le candidat de l'Alliance démocratique en obtint 32. Ce n'est finalement que le 20 juillet, lors du 4e tour de l'élection, que Bamir Topi fut élu président de la République, obtenant 85 voix grâce au soutien de certains membres de l'opposition. Son mandat de 5 ans débuta officiellement le 24 juillet.

Il quitta officiellement son poste de vice-président du PDA et se retira totalement de ce parti afin d'être politiquement impartial. En 2012, Bujar Nishani lui succède. Bamir Topi fut un fervent supporteur de l'indépendance du Kosovo, soutenant fermement devant le Conseil européen et devant d'autres organisations internationales la nécessité d'un État kosovar souverain. Topi se rendit au Kosovo en janvier 2008 pour une visite de 3 jours à l'invitation conjointe du président kosovar Fatmir Sejdiu et du chef de la mission de l'ONU Joachim Ruecker. Il fut proclamé citoyen d'honneur de la capitale kosovare et Doctor honoris causa de l'université de Pristina.

Moisiu Alfred

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Alfred Spiro Moisiu (né le 1er décembre 1929 à Shkodër, Albanie) fut président de la République d'Albanie du 24 juillet 2002 au 23 juillet 2007.

Moisiu Alfred

Pendant la période de 1943-1945, il combat dans la guerre de la Libération de l'Albanie contre l'occupation allemande. En 1946, il est envoyé dans l'Union soviétique en tant qu'étudiant. En 1948, il reçoit un diplôme de l'école militaire de technologie en Saint-Pétersbourg (anciennement Léningrad). Il sert à Tirana comme commandant de peloton à l'United Officer's School (1948-1949) et en tant que professeur à l'Académie Militaire (1949-1951). De 1952 à 1958, il sert l'Académie de la Technologie Militaire à Moscou où il reçoit un diplôme avec une médaille d'or (une distinction pour l'excellence de ses études).

De retour en Albanie, Moisiu continue sa carrière militaire dans le Département des Ingénieurs du Ministère de la Défense. De 1967 à 1968, il s'occupe des cours les plus haut-gradés du personnel général à l'Académie de la Défense de Tirana. En même temps, il commande une brigade de pont dans Kavajë (1966-1971). En 1971, il devient le chef du bureau de la Technologie et des Fortifications du ministère de la Défense (sous Enver Hoxha des milliers de casemates ont été construits pour la défense contre des états tenus pour hostile).

En 1979, Moisiu acquiert un doctorat en science militaire. Dès 1981, il est le Deputy Minister of Defense. Sous les ministres Beqir Balluku, Mehmet Shehu et Kadri Hasbiu, il exerce ce poste jusqu'en octobre 1982 (le premier ministre Shehu meurt le 17 décembre 1981). Vraisemblablement en connexion avec le conflit entre Shehu et Enver Hoxha, Moisiu est envoyé à Burrel, où il sert comme commandant d'une compagnie d'ingénieur de 1982 à 1984. Moisiu quitte le service actif en tant que général. Il revient à la vie publique en décembre 1991, quand il est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement de Vilson Ahmeti, précédant le premier parlement démocratiquement élu en Albanie post-communiste. Il occupe ce poste jusqu'en avril 1992, où le premier gouvernement du parti démocratique, mené par Aleksander Meksi, est formé.

Le nouvel exécutif invite Moisiu à travailler en tant que consultant au ministère de la défense. En 1994, Safet Zhulali le nomme ministre député chargé de l'élaboration de la politique de la défense de l'Albanie. Moisiu conseille de concentrer ses efforts sur la reconstruction des forces armées qui sont en mauvais état, et aux préparations nécessaires pour joindre l'Otan. En 1994, il fonde l'Association albanaise de l'Atlantique Nord et est élu en tant que président. Le 24 janvier 1995, il signe un traité individuel d'association liant l'Albanie avec l'Association de l'Otan pour un projet de paix. Dès 1995, Moisiu s'occupe des cours des VIP de l'Université de l'Otan à Rome. Quand le Parti socialiste d'Albanie vient au pouvoir en 1997, Moisiu perd son poste au ministère. Dans les années qui suivent, il prend part à des activitités extra-gouvernementales, en organisant des conférences internationales et où les problèmes de la sécurité et de la défense en Europe du Sud-Est sont discutés, comme le contrôle d'armement et le rassemblement des armes des personnes civiles.

En 2002, sous la pression de l'organisation internationale, Moisiu devient le candidat consensuel de tous les principaux partis politiques pour la présidence de la République d'Albanie après la fin du mandat de Rexhep Meidani. Moisiu est choisi pour ce poste comme un chercheur, politiquement neutre, comme un réconciliateur efficace (une qualité très appréciée en Albanie qui tend aux querelles intérieures) et pour une orientation vers l'occident et l'Otan. Les médias albanais ont souligné l'esprit coopératif extraordinaire entre les partis socialistes et démocratiques : Moisiu était un candidat approuvé par Sali Berisha et Fatos Nano. Moisiu est élu par le Parlement avec 97 pour, 19 contre, 14 abstentions, et il devient président de la République pour cinq ans.

Après la réforme constitutionnelle de novembre 1998, la politique est principalement la tâche du gouvernement. Moisiu a promis de contribuer au renforcement de la démocratie parlementaire, de la stabilisation du système judiciaire et de l'intégration de l'Albanie aux structures euro-atlantiques. Le jour suivant le début de la présidence de Moisiu, le Premier ministre socialiste Pandeli Majko démissionne, et le président nomme Fatos Nano, le chef du parti socialiste, comme nouveau Premier ministre. Plus tard, Moisiu a fortement critiqué Nano pour la concentration excessive de la puissance et de la lenteur des réformes. Il comprend le russe, l'italien, et l'anglais. Il a écrit beaucoup d'articles de recherches sur la science militaire, de la défense et la sécurité.

Zuma Jacob

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Jacob Gedleyihlekisa Zuma, né le 12 avril 1942, est un homme politique sud-africain, président de la République depuis le 9 mai 2009.

Zuma Jacob

D'ethnie zouloue, fils de sergent de police, il adhère au Congrès national africain (ANC) en 1959, un an avant l'interdiction du parti à la suite de la révolte sanglante de Sharpeville. Fin 1961, il rejoint dans la clandestinité la branche armée du Congrès – Umkhonto we Sizwe (« Lance de la nation ») –, alors dirigée par Nelson Mandela. Arrêté en 1963 et accusé de conspiration contre le gouvernement, J. Zuma est condamné à dix ans de prison, qu’il purge à Robben Island, l’île-bagne au large du Cap, où se trouve Mandela. 

Sorti éduqué et grandi de cette « université de rechange » (1973), il s'exile au Swaziland (1975) où il rencontre Thabo Mbeki, avant de s'installer au Mozambique (1977). Là, il prend en charge les jeunes militants sud-africains en fuite après les émeutes de Soweto, tout en gravissant les échelons de l'ANC : élu au comité exécutif en 1977, il devient, en 1984, président de la représentation de l'ANC au Mozambique. Signés la même année, les accords de Nkomati entre l'Afrique du Sud et le Mozambique le contraignent à fuir à Lusaka (Zambie), où il prend la tête des services de renseignements et de sécurité de l'ANC.

De retour en Afrique du Sud, peu après la légalisation de l'ANC (février 1990), il participe aux pourparlers de paix avec le gouvernement de Frederik De Klerk. Alors que depuis 1976, une guerre fratricide oppose au Natal les Zoulous de l'Inkatha Freedom Party de Mangosuthu Buthelezi (soutenus par la police sud-africaine) aux Zoulous de l'ANC, il est désigné par sa direction pour mener des négociations et parvient à obtenir l'accord dit de « Lower Umfolozi ».

Candidat malheureux au Natal face à l'Inkatha lors des premières élections multiraciales d'avril 1994, il est promu par N. Mandela numéro trois de l’ANC, juste après T. Mbeki, en décembre. Élu à la vice-présidence du Congrès en décembre 1997, J. Zuma en maintient l'unité entre les diverses factions et une relative cohésion entre ce dernier et ses alliés, le syndicat COSATU et le parti communiste sud-africain (SACP).

À l'issue des élections de 1999, marquées par la victoire de T. Mbeki, il devient vice-président de la République, son rival au Natal, M. Buthelezi, ayant refusé le poste. J. Zuma est limogé en juin 2005, en raison de sa possible implication dans une affaire de corruption et de viol. Son acquittement (lors du procès pour viol) et la suspension des poursuites (dans l'affaire de corruption) lui permettent de reprendre la vice-présidence de l'ANC en mai 2006 et de s'opposer de plus en plus ouvertement au président Mbeki. Perçu comme le candidat des masses, soutenu par l'aile gauche et l'aile jeune de l'ANC, par la COSATU et le SACP, il s'impose à la présidence du parti en décembre 2007, victoire qui lui ouvre la voie à la présidentielle de 2009. Lavé par la justice de tout soupçon (corruption, racket, fraude fiscale et blanchiment d'argent) trois semaines avant les élections générales d'avril 2009, remportées par son parti, J. Zuma est désigné à la tête de l'État.

Malgré plusieurs scandales de corruption atteignant son entourage politique, le nouveau chef de l’État conserve une importante popularité due en partie à ses origines et son style ainsi qu’à son charisme de « guerrier zoulou ». Si les syndicats de la Cosatu et la gauche communiste (qui participent au gouvernement) lui apportent leur soutien malgré l’orientation plutôt libérale de sa politique économique, il ne fait pourtant pas l’unanimité chez ces alliés. Au sein de l’ANC, la « Ligue de la jeunesse » finit par s’opposer ouvertement à celui qu’elle appuyait à l’origine avec ferveur, ce qui entraîne la radiation de son chef en avril 2012.

Par ailleurs, la contestation sociale qui culmine dans le massacre de Marikana en août 2012, fragilise le mandat du président qui est toutefois réélu à la tête de l’ANC en décembre 2012 avec 75 % des suffrages des délégués devant le vice-président Kgalema Motlanthe. Bien qu’affaibli, il est reconduit pour un second mandat à la suite de la victoire de l’ANC (en léger recul) aux élections nationales de mai 2014.

 

Karzai Hamid

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Hamid Karzai, né le 24 décembre 1957 à Kandahar (Afghanistan), est un homme d'État afghan.

Karzai Hamid

Le 22 décembre 2001, il succède à Burhanuddin Rabbani à la tête de l'État islamique d'Afghanistan, devenant président de l'Administration intérimaire jusqu'à son élection, le 9 octobre 2004, comme président de la République, toujours à titre intérimaire. Le 2 novembre 2009, il est déclaré élu président de la République au terme d'élections contestées et le 19 novembre, il est investi pour un deuxième mandat de 5 ans à la tête de l'exécutif afghan. D'origine pachtoune, issue de la tribu Popolzaï, sa famille s'installe à Quetta, au Pakistan, en 1979, pour fuir l'invasion soviétique. Il fait ses études en Inde et est diplômé de sciences politiques en 1983 ; il a également suivi une formation à l'école de journalisme de Lille. Il revient à Quetta, au Pakistan enseigner l'anglais, tandis que ses quatre frères émigrent aux États-Unis pour fonder une chaîne de restaurants. Il se marie en 1999 avec Zeenat Quraishi dont il a un fils Mirwais, né en 2007.

Il fait partie d'un petit mouvement de résistance afghan pro-royaliste, et est nommé vice-ministre des Affaires étrangères lorsque les moudjahidins prennent Kaboul en 1992. Devant les affrontements des chefs de guerre membres du gouvernement, il tente en 1994 de persuader le commandant Massoud de reprendre le gouvernement, mais celui-ci le soupçonne d'être un agent du Pakistan et le met en prison. Il s'échappe grâce à la destruction fortuite de sa prison par une roquette. Il collabore ensuite avec les talibans mais, après la prise de Kaboul en 1996, il refuse le poste de représentant de ceux-ci à l'ONU proposé par le mollah Omar. Il rompt toute relation avec le régime après l'assassinat de son père le 14 juillet 1999, probablement par un taliban.

Hamid Karzai est repéré dans les années 1990 par Zalmay Khalilzad, un Afghan naturalisé citoyen américain en 1984 faisant partie de la RAND Corporation, un think tank proche de l'administration américaine, qui sera ambassadeur des États-Unis en Afghanistan. Sur ses conseils, le département d'État décide de promouvoir sa candidature comme futur président ; pour lui donner une légitimité, il est envoyé en Afghanistan en octobre 2001 pour rassembler quelques tribus pachtounes contre les talibans, les actes de guerre étant en fait largement effectués par les forces spéciales américaines et britanniques.

Peu après la chute du régime des talibans, une conférence réunit, sous l'égide de l'ONU, à Bonn en Allemagne, plusieurs mouvements politiques afghans afin de régler l'avenir politique du pays. Elle débouche, le 5 décembre 2001 sur la signature des « accords de Bonn » qui prévoient notamment la mise en place d'un gouvernement intérimaire pour six mois au terme desquels une loya jirga doit être réunie pour mettre en place un nouveau gouvernement. Nommé par cette conférence, Hamid Karzaï prend ses fonctions de président du gouvernement intérimaire le 22 décembre.

Le 13 juin 2002, il est élu pour deux ans par la loya jirga président du gouvernement de transition chargé d'administrer le pays jusqu'à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution. Le 5 septembre de la même année, il échappe à un attentat. Après l'adoption de la Constitution qui établit une « République islamique », Karzaï se présente à l'élection présidentielle du 9 octobre 2004. Soutenu par les États-Unis, il remporte le scrutin dans 21 des 34 provinces du pays avec globalement 55,4 % des voix (4,5 millions de votes sur 8,1 millions). Il entre officiellement en fonction le 7 décembre pour un mandat de cinq ans. Son autorité en dehors de la capitale Kaboul reste cependant extrêmement limitée, alors que le commerce de l'opium devient de plus en plus florissant, au point de saper les fondements de l'État dans plusieurs provinces. Pendant cette période, Karzaï reçoit des financements de la CIA, versés secrètement.

Le 10 juin 2007, il est la cible de 12 roquettes lancées en direction de son domicile alors qu'il s'exprime devant des habitants du district d'Andar. Les talibans revendiquent cet attentat par la voix de leur porte-parole Qari Youssef Ahmadi. Aucune victime n'est recensée suite à cette attaque. Une nouvelle attaque à la roquette et aux armes automatiques survient le 27 avril 2008 lors d'un important défilé militaire à Kaboul qui fait trois morts, et une dizaine de blessés. Mais le président en sort finalement indemne.

Karzaï est candidat à un second mandat lors de l'élection présidentielle du 20 août 2009 au terme de laquelle il est d'abord donné victorieux sur son principal opposant, l'ex-ministre des Affaires étrangères issu de l’Alliance du Nord, Abdullah Abdullah. Mais environ un tiers des voix de Karzaï sont invalidées pour fraude massive, selon la commission des plaintes électorales. Un second tour est alors prévu pour le 7 novembre. Cependant, à la suite du désistement d'Abdullah avant la tenue du deuxième tour, Karzaï est déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante de l'Afghanistan, le 2 novembre. Il est officiellement investi pour son second mandat le 19 novembre.

Rama Edi

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Edi Rama, né le 4 juillet 1964 à Tirana, est un homme politique et un artiste albanais, Premier ministre depuis le 15 septembre 2013.

Rama Edi

Edi Rama est le fils de Kristaq Rama, sculpteur, et d'Aneta Koleka, diplômée de médecine et sœur de Spiro Koleka, ancien dirigeant communiste. Il a vécu à Paris et parle le français. Après une carrière de basketteur, engagé dans le Parti socialiste d'Albanie, Edi Rama entame une carrière politique à son retour de Paris en 1998, ville où il avait émigré. Entre 1998 et 2000, il est ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports du gouvernement de Fatos Nano. Il est élu en 2000 maire de Tirana et réélu en 2004.

Edi Rama entreprend à ce poste une politique très dynamique mais controversée de rénovation de l'espace urbain. Les immeubles sont repeints de couleurs vives, les bords de la rivière Lana font l'objet d'un réaménagement. Les résultats sont très visibles, certains accusent le maire de faire une politique de « poudre aux yeux ». Mais il est important de signaler que Tirana, sous l'ère Rama, ne dispose pas de plan urbanistique. Il est élu maire de l'année en 2004 par la Communauté Internet City Mayors. Avec la défaite du Parti socialiste aux élections législatives de juillet 2005, Edi Rama en prend la direction, succédant à Fatos Nano.

Lors des élections locales de juillet 2011, il se proclame vainqueur, alors que la comptabilisation de tous les votes n'est pas terminée. Après quelques péripéties procédurales, il est finalement déclaré battu. Son adversaire, Lulzim Basha, du Parti démocrate, est élu pour quatre ans nouveau maire de Tirana. En juin 2013, Edi Rama est candidat au poste de Premier ministre lors des élections législatives où il conduit la liste de l'Alliance pour une Albanie européenne qui remporte la majorité des sièges. Le 10 septembre, le président de la République, Bujar Nishani, le charge de former un gouvernement, investi le 15 devant le Parlement par 82 voix sur 1403. Son gouvernement se compose de dix-huit ministres, dont cinq issus du LSI.

Nano Fatos

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Fatos Nano est né le 16 septembre 1952 à Tirana, capitale de l'Albanie. Il est homme politique albanais, ancien Premier ministre de l'Albanie.

Nano Fatos

Nano obtient en 1972 une maîtrise d'économie politique à l'université de Tirana. En 1983 il obtient un doctorat en économie, il est depuis dix ans professeur d'économie politique à l'université de Tirana ainsi que fonctionnaire à l'institut des études marxistes-léninistes. En décembre 1990 le régime communiste qui régit le pays depuis 1944 est aboli. Un gouvernement de transition, dit « gouvernement technique », dont le but est de préparer le pays à ses premières élections démocratiques, est alors mis en place et Fatos Nano est nommé à sa tête. Peu de mois après, face à de nombreuses protestations et grèves violentes, il démissionne de son poste. 

En juin 1991 il est élu président du Parti socialiste de l'Albanie. En mars 1992 les élections sont emportées par le Parti démocratique d'Albanie. S'instaure alors en Albanie une nouvelle forme de dictature de l'extrême droite autour du président de ce parti, Sali Berisha, qui est nommé Président de la République d'Albanie. Principal rival de Berisha, Nano est emprisonné le 30 juillet 1993. Les protestations populaires suite à cet emprisonnement sont réprimées . Les plaintes des pays européens et d'organismes internationaux ne sont pas prises en compte . De nombreux autres membres du parti socialiste ainsi que nombre de journalistes subissent au cours de ce régime des sévices corporels et moraux . 

L'économie du pays se trouve au cours de ce régime basée sur des sociétés pyramidales. Leur faillite provoque en 1997 une révolte populaire armée qui amène la chute du régime de Berisha. Nano est alors acquitté et libéré. La même année son parti remporte les élections et Nano est nommé Premier ministre d'Albanie pour la deuxième fois. En 1998, il démissionne suite à un coup d'État causé par l'assassinat d'un des membres du parti démocratique albanais. Le parti socialiste reste cependant au pouvoir et remporte les élections de juin 2001. Le 25 juillet 2002 Fatos Nano est renommé Premier ministre, pour la troisième fois. Il démissionne le 1er septembre 2005 après la défaite de son parti aux législatives de juillet.


Bouteflika Abdelaziz

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Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc, est un homme d’État algérien. Il est le 5e président de la République algérienne démocratique et populaire depuis le 27 avril 1999. Il détient actuellement le record de longévité à la tête du pays.

Bouteflika Abdelaziz

Après avoir participé à la guerre d'indépendance, il est élu député de Tlemcen et entre comme ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement algérien (septembre 1962). Nommé ministre des Affaires étrangères (septembre 1963), il est l'un des principaux artisans du coup d'État du 19 juin 1965. Membre du Conseil de la révolution, il contribue à donner à la diplomatie algérienne un rôle de premier plan. Après la mort de Houari Boumediene, il quitte les Affaires étrangères (mars 1979), mais demeure cependant membre du bureau politique et du comité central du FLN jusqu'en juillet 1981. Rentré en Algérie en février 1987, après six ans d'exil en Europe, il participe au congrès extraordinaire de novembre 1989, au cours duquel il réintègre, avec d'autres proches de Boumediene, le comité central.

Il est élu président de la République en 1999 avec près de 74 % des voix (60 % de participation), puis facilement réélu en 2004 (environ 85 % des voix et 58 % de participation). Malgré une santé fragile qu'une longue hospitalisation et convalescence en France rend patente au tournant 2006, il fait adopter en novembre 2008 une révision de la Constitution destinée à l'autoriser à briguer un troisième mandat, qu'il obtient presque automatiquement à l'issue du scrutin de 2009 (avec 90 % des suffrages et, officiellement, près de 75 % de participation). À ce titre, il entend relancer l'activité économique, solder les années de plomb en promouvant le dialogue avec les islamistes, et redonner une place à l'Algérie sur l'échiquier international. Or, si la croissance repart, elle est essentiellement alimentée par l'essor des hydrocarbures et ne profite guère à une population en proie aux difficultés du quotidien (chômage, inflation, médiocrité des services publics, carences éducatives…), prompte à manifester son mécontentement, dans la rue comme dans les urnes, et nourrissant par ailleurs toujours davantage une indifférence hostile à l'égard d'un gouvernement jugé lointain et incompétent.

La politique de la main tendue aux islamistes modérés connaît davantage de succès, mais ne permet pas la normalisation : si la sécurité tend à s'améliorer, les violences ponctuelles perdurent et l'état d'urgence est maintenu. Lors de son second mandat, A. Bouteflika donne davantage de contenu à ce dialogue, s'appuyant sur le référendum massivement approuvé par la population qu'il a organisé sur le sujet en septembre 2005. Mais, malgré l'effort de concertation et la poursuite de la répression, la menace terroriste ne faiblit guère, comme en témoigne la succession d'attentats organisés par la branche d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en 2006-2007 ou tout au long de l'année 2008. Le regain de violence attesté au printemps 2009 semble devoir rendre caduque l'amnistie générale pour les combattants islamistes qui s'engageraient à rendre leurs armes évoquée lors de la campagne présidentielle.

Le volet diplomatique de l'action du président Bouteflika contribue à améliorer les relations de l'Algérie avec les États-Unis, l'Union européenne et ses différents membres – France et Espagne en particulier –, la Russie, la Chine, mais aussi le Maroc, et le reste des États africains, même si, à partir de 2005-2006, les rapprochements saisissants avec le royaume chérifien ou l'ancienne métropole marquent un temps d'arrêt non moins frappant. Il n'empêche : malgré l'affichage de certaines réticences, Alger participe en 2008 au lancement à Paris du projet d'Union pour la Méditerranée qui réunit l'ensemble des membres de l'Union européenne et les autres États riverains du bassin en vue de la réalisation de programmes communs, essentiellement énergétiques et environnementaux.

Malgré un accident vasculaire cérébral en 2013 qui fait planer des doutes sur ses capacités à exercer pleinement ses fonctions, A. Bouteflika est réélu en avril 2014 à l’issue d’une campagne électorale inédite à laquelle son état de santé l’empêche de participer et qui est ainsi menée par ministres interposés. Boycotté par la plupart des partis d’opposition, cette réélection, marquée par une hausse de l’abstention et sur laquelle pèsent de plus belle des soupçons de fraude, révèle, face à une opposition divisée et une population désillusionnée, la détermination du pouvoir algérien à maintenir en priorité le statu quo au nom de la stabilité.

Sellal Abdelmalek

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Abdelmalek Sellal, né 1er août 1948 à Constantine en Algérie, est un haut fonctionnaire et un homme politique algérien.

Sellal Abdelmalek

Il a fait ses études en Algérie, et il est sorti diplômé de l'ENA (Algérie) en 1974 dans la section diplomatie. En Algérie, il exerce plusieurs postes à responsabilité comme celui de Chef de Daïra d'Arzew Wali de Boumerdès,Alger, Adrar, Sidi-Bel-Abbès, Oran et Laghouat. Il a aussi été ambassadeur de l'Algérie en Hongrie, puis de retour en Algérie, on l'a nommé ministre de l'Intérieur des Collectivités locales et de l'Environnement, de la Jeunesse et des Sports, des Travaux publics, des Transports et ministre des Ressources en eau.

Le 3 septembre 2012, il est nommé Premier ministre, par le président Abdelaziz Bouteflika, à la suite de la démission d'Ahmed Ouyahia. Le 11 septembre 2013, Sellal forme un nouveau gouvernement. Nommé directeur de campagne d'Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa réélection pour l'élection présidentielle algérienne de 2014, il démissionne du poste de Premier ministre le 13 mars 2014 ; le poste de Premier ministre par intérim est assuré par Youcef Yousfi. Après la victoire du président Bouteflika, il est de nouveau nommé au poste de Premier ministre. Il est investi le lendemain après la démission de son prédécesseur.

Vives i Sicília Joan-Enric

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Joan-Enric Vives i Sicília (né le 24 juillet 1949 à Barcelone) est un archevêque espagnol, actuel évêque d'Urgell et, par conséquent, coprince épiscopal d'Andorre.

Vives i Sicília Joan-Enric

Mgr Joan-Enric Vives i Sicília est diplômé en théologie par la faculté de théologie de Barcelone en 1976. Il obtient également un diplôme en sciences de l'éducation, section philosophie, en 1982. Il a aussi suivi un cursus de doctorat en philosophie à l'université de Barcelone entre 1990 et 1993. Ordonné prêtre dans l'archidiocèse de Barcelone le 24 septembre 1974, il commence son ministère comme vicaire dans différentes paroisses. Il devient curé de l'église du Sacré-Cœur de Jésus de Barcelone, dans le quartier du Poblenou. Il a été secrétaire du Conseil des prêtres de l'archidiocèse de Barcelone entre 1978 et 1989, et greffier du Conseil épiscopal de 1988 à 1990. Il est un temps conseiller du cardinal Narciso Jubany (1987 - 1990).

Il a été professeur d'histoire de la philosophie à la faculté de théologie de Catalogne de 1983 à 1993 et de la faculté ecclésiastique de philosophie de l'université Ramon Llull de 1988 à 1993 ; il en devient d'ailleurs le doyen en 1989. Le 9 juin 1993, le pape Jean-Paul II le nomme évêque titulaire de Nona et évêque auxiliaire de Barcelone. Il est sacré évêque le 5 septembre 1993. Il est par la suite nommé coadjuteur de l'évêque d'Urgell, le 25 juin 2001. Il prend finalement la tête du diocèse le 12 mai 2003 en remplacement de Joan Martí i Alanis qui prend sa retraite. Il devient alors coprince d'Andorre. Le 19 mars 2010, il est élevé par le pape Benoît XVI à la dignité d'archevêque ad personam.

Hubac Sylvie

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Sylvie Hubac, née le 7 mars 1956 à Tunis (Protectorat français de Tunisie), est une haute fonctionnaire française. Après avoir présidé plusieurs établissements culturels, elle devient la directrice du cabinet du président de la République française le 15 mai 2012 et représentante personnelle du président de la République comme coprince en Andorre.

Hubac Sylvie

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École des langues orientales, licenciée en droit, ancienne élève de l’École nationale d’administration dans la même promotion que François Hollande (1980), Sylvie Hubac, conseillère d'État, a été : 1980-1988 : auditeur puis maître des requêtes au Conseil d'État, 1988-1991 : conseillère technique au cabinet de Michel Rocard (1988-1991), 1992-1993 : directrice adjointe du cabinet de Jack Lang, ministre de la Culture (1992-1993), 1993-1996 : première conseillère à l'ambassade de France en Espagne, 1996-1998 : commissaire du gouvernement (rapporteur public) près la Section du Contentieux du Conseil d'État.

1998-2000 : directrice générale des services à la région Île-de-France. 2000-2004 : directrice de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles, 2004-2012 : présidente de la 5e sous-section de la Section du contentieux du Conseil d’État, avril 2004-2012 : présidente de la Commission de classification des œuvres cinématographiques, septembre 2010-2012 : présidente du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.

Martí Antoni

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Antoni Martí Petit, né le 10 novembre 1963 à Escaldes-Engordany, est un architecte et homme politique andorran. Il est le chef du gouvernement depuis le 12 mai 2011.

Martí Antoni

Diplômé d'architecture de l'université de Toulouse, Antoni Martí commence sa carrière politique au sein du Parti libéral et devient conseiller général (député) pour la circonscription d'Escaldes-Engordany de 1994 à 2003, puis consul majeur (maire) d'Escaldes-Engordany entre 2003 et 2011. Le 3 avril 2011, il mène la coalition de centre-droit Démocrates pour Andorre à la victoire aux élections législatives avec 53,26 % et 20 sièges sur 28 (à quoi s'ajoutent les 4,44 % et 2 élus de son alliée, l'Union Lauredana). 

Il fait campagne notamment sur un programme d'opposition à la création d'un impôt sur le revenu. Élu conseiller général pour la circonscription nationale, il est désigné comme nouveau chef du gouvernement d'Andorre le 12 mai. Le 30 septembre suivant, la coalition Démocrates pour Andorre (DA) se constitue en parti politique et Antoni Martí en est élu président.

Democrates per Andorra (DA)

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Les Démocrates pour Andorre est un parti politique d'Andorre de centre-droit et de tendance libérale, fondé le 30 septembre 2011.

Le chef du gouvernement de l’Andorre, Antoni Marti Petit

Le chef du gouvernement de l’Andorre, Antoni Marti Petit

Il s'agit à l'origine d'une coalition politique formée par plusieurs formations de centre-droit à l'occasion des élections législatives anticipées du 3 avril 2011. La coalition comprend le Parti libéral d'Andorre (PLA), le Nouveau Centre (NC) et le Parti réformiste d'Andorre (PRA), disposant du soutien de l'Union Laurediana (UL). Elle est conduite par Antoni Martí et succède à la Coalition réformiste (CR), formée pour les élections de 2009.

Elle remporte le scrutin, et se transforme en parti politique le 30 septembre 2011, succédant ainsi au PLA, au NC et au PRA, avec Antoni Martí comme président. législatives du 3 avril 2011 : 53,26 % des suffrages exprimés, 20 sièges sur 28 (12 circonscriptions paroissiales sur 14 et 8 sur les 14 sièges de la circonscription nationale).

Dos Santos José Eduardo

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José Eduardo dos Santos, né à Sambizanga, Luanda, le 28 août 1942, est un homme politique angolais. Président de la République d'Angola en exercice depuis le 30 septembre 1992, il était déjà président de la République populaire d'Angola depuis le 21 septembre 1979.

Dos Santos José Eduardo

José Eduardo dos Santos est le président du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) depuis 1979 et le deuxième chef de l'État angolais après l'indépendance en 1975. Son père est un tailleur de pierres originaire de Sao Tomé-et-Principe. À l'école, il travaille clandestinement parmi les étudiants pour le renversement de la domination coloniale portugaise. En 1961, à l'âge de 19 ans, il rejoint une des organisations nationalistes clandestines de son pays, le MPLA. Cette même année, il s'enfuit en exil à Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa, République démocratique du Congo) où le MPLA a une antenne importante. Ses compétences sont rapidement reconnues et il est nommé vice-président de l'organisation de la jeunesse du parti. Deux ans plus tard, il est rattaché au bureau du MPLA à Brazzaville, capitale du Congo français (aujourd'hui République du Congo). Entretemps, il est envoyé étudier en Union soviétique où il obtient, à Bakou, un diplôme d'ingénieur du pétrole.

Il est ministre des Relations extérieures du 11 novembre 1975 au 9 décembre 1978 ainsi que Premier ministre adjoint et ministre du Plan du 9 décembre 1978 au 10 septembre 1979. Dos Santos succède par désignation à Agostinho Neto, qui a proclamé l'indépendance et la constitution de la République populaire d'Angola le 11 novembre 1975 et est resté président du MPLA jusqu'à sa mort en 1979. Dos Santos devient président du MPLA et de l'État le 10 septembre 1979. Lors des élections libres et multipartites de 1992, dos Santos mène son camp à la victoire face à l'UNITA, aux élections législatives, mais à l'élection présidentielle, il n'obtient pas la majorité absolue exigée au premier tour (49,57 % des voix pour dos Santos contre 40,6 % pour Savimbi) et le deuxième tour n'a pas lieu, car la reprise des hostilités entre l'UNITA et le MPLA, les deux « frères ennemis », fait basculer l'Angola dans une nouvelle guerre civile qui fait 30 000 morts selon les ONG7[réf. insuffisante]. Par conséquent, José Eduardo dos Santos continue à exercer les fonctions présidentielles sans avoir été élu démocratiquement.

En 2001, il déclare qu'il ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle, à condition que d'ici là, il y ait la paix. En décembre 2003, il est réélu à la tête du MPLA. L'élection présidentielle est repoussée au lendemain d'élections législatives, qui tardent elles aussi à être organisées, pour avoir finalement lieu le 5 septembre 2008 ; le MPLA y obtient près de 82 pour cent des voix, ce qui lui donne, en vertu de l'article 158 de la constitution alors en vigueur, la capacité de réviser la loi fondamentale. Cette possibilité conduit dès janvier 2010 à l'adoption d'une nouvelle constitution qui, d'une façon directe ou indirecte, concentre tous les pouvoirs entre les mains du président. En même temps, elle abolit les élections présidentielles ; dorénavant c'est le candidat nº 1 du parti ayant reçu le plus de voix aux élections législatives qui devient chef d'État. José Eduardo dos Santos avait annoncé qu'il ne participerait pas aux élections législatives de 2012, mais il se retrouve toutefois tête de liste du MPLA pour le scrutin du 31 août 2012. Comme ce parti est de nouveau sorti vainqueur des élections, avec 71 % des votes, José Eduardo dos Santos est confirmé dans ses fonctions, élu cette fois en conformité avec les règles de la constitution en vigueur.

Dos Santos est fréquemment associé à la grande corruption et au détournement des fonds du pétrole provenant en grande partie de l'enclave du Cabinda. Sa famille possède un important patrimoine, surtout immobilier, accumulé durant toutes ces années au pouvoir, dont des maisons dans les principales capitales européennes et des comptes bancaires en Suisse et dans des paradis fiscaux offshore. José Eduardo dos Santos possède une fortune de 31 milliards de dollars américains dans les banques européennes dissimulée dans plusieurs pays. La gestion de ces richesses est assurée pour l'essentiel par sa fille aînée, Isabel dos Santos.

Pour ces raisons ainsi que pour son style autoritaire, José Eduardo dos Santos et le régime qu'il représente sont devenus, dès février 2011, la cible de protestations politiques de la part de jeunes angolais. Une manifestation publique importante a lieu début septembre 2011 à Luanda. Cette contestation a continué sous diverses formes, y compris la musique "rap" et les réseaux de communication par l'internet. Cette contestation est une des causes d'une forte abstention aux élections de 2012 (37,2 %, contre 12,5 % en 2008), et à Luanda - où habite un quart de la population, et la partie la plus politisée - l'abstention est de 42 % et l'opposition a obtenu plus de 40 % des votes, de sorte qu'à peine 25 % environ des électeurs y ont voté pour le MPLA (et donc pour José Eduardo dos Santos). José Eduardo dos Santos est marié en troisièmes noces à Ana Paula Cristóvão Lemos, Première dame d'Angola. Ils ont trois enfants. Sa fille aînée, Isabel dos Santos, est cependant issue de sa première union avec Tatiana Kukanova, originaire de Bakou (Azerbaïdjan).


Sargsian Serge

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Serge Azati Sargsian, né le 30 juin 1954 à Stepanakert, alors en RSS d'Azerbaïdjan, est le troisième et actuel président de la République d'Arménie depuis le 9 avril 2008. 

Sargsian Serge

Il gagne l'élection présidentielle de 2008 ainsi que celle de 2013 avec l'appui du Parti républicain d'Arménie qu'il dirige depuis novembre 2007. Il était auparavant Premier ministre depuis le 26 mars 2007, succédant à Andranik Margarian, décédé, dont il était le ministre de la Défense. Serge Sargsian est né le 30 juin 1954 à Stepanakert, dans le Haut-Karabagh (à l'époque oblast autonome du Haut-Karabagh au sein de la RSS d'Azerbaïdjan). Il entre en 1971 à l'Université d'État d'Erevan, sert dans les forces armées soviétiques de 1972 à 1974 puis obtient son diplôme de philologie en 1979.

Sargsian démarre sa carrière professionnelle en 1975 à l'usine d'éléments électriques où il travaille jusqu'en 1979. Il démarre alors sa carrière politique en entrant au comité de l'association jeunesse du Parti communiste de la ville de Stepanakert. Il gravit les échelons jusqu'à devenir Premier secrétaire du comité régional du Haut-Karabagh. Il se marie en 1983 avec Rita, une professeur de musique de Stepanakert, et le couple donne naissance à deux filles, Anouch et Satenik. Sargsian est aujourd'hui également grand-père d'une petite-fille, Mariam, et deux petits-fils, Ara et Serge.

En 1990, Sargsian devient député au Conseil suprême d'Arménie, puis après l'indépendance du pays en 1991, exerce, sous la présidence de Levon Ter-Petrossian, la fonction de ministre de la Défense de 1993 à 1995. Après avoir pris la tête du Département de la Sécurité d'État en 1995, il sera ministre de l'Intérieur et ministre de la Sécurité nationale jusqu'en 1999. Robert Kotcharian, élu président de la République le 30 mars 1998, nomme Sargsian au poste de chef d'État-major en 1999, puis de ministre de la Défense en 2000.

Après la mort d'Andranik Margarian le 25 mars 20074, à six semaines de l'élection législative du 12 mai, Sargsian est choisi le 4 avril suivant pour le remplacer au poste de Premier ministre. Après l'élection législative, il est confirmé à ce poste le 7 juin 2007 jusqu'au 19 février, date à laquelle il remporte l'élection présidentielle. Serge Sargsian est membre du Parti républicain depuis 2006. Il prend la présidence de son Conseil en juillet de la même année puis est élu à la présidence du parti en novembre 2007.

Sargsian a remporté l'élection présidentielle du 19 février 2008 dès le premier tour avec 52,82 % des voix selon les résultats définitifs de la Commission électorale centrale5, mais l'opposition, emmenée par Levon Ter-Petrossian (président de 1991 à 1998), crie au scandale et à la fraude massive6. Selon les observateurs envoyés par l'OSCE, ces élections auraient pourtant grandement satisfait aux standards internationaux. Candidat lors de l'élection présidentielle du 18 février 2013, Sargsian la remporte dès le premier tour avec 58,64 % des votes.

Abrahamian Hovik

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Hovik Abrahamyan, né le 24 janvier 1958 à Mkhchyan en République socialiste soviétique d'Arménie, est un homme politique arménien, premier ministre depuis le 13 avril 2014.

Abrahamian Hovik

Titulaire d'un diplôme de l'Institut d'Économie nationale de Yerevan, il sert un temps dans les forces armées soviétiques, puis travaille dans l'administration de l'industrie des vins et spiritueux. Suite à la dislocation de l'URSS et à l'indépendance de l'Arménie en 1991, il se lance en politique, au sein du Parti républicain (conservateur). L'Assemblée nationale de la République d'Arménie est rétablie en 1995, et il y est élu député cette même année. 

L'année suivante, il devient maire d'Artashat, puis préfet de la province d'Ararat de 1998 à 2000. De 2000 à 2008, il est ministre de l'Administration territoriale, sous les premiers ministres Andranik Margarian puis Serge Sargsian. De 2007 à 2008, il est également le vice premier-ministre de Serge Sargsian. De septembre à novembre 2008, il est brièvement président de l'Assemblée nationale. En avril 2014, le Président de la république, Serge Sargsian, le nomme premier ministre, suite à la démission de Tigran Sargsian.

Cosgrove Peter

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Le général Sir Peter John Cosgrove (né le 28 juillet 1947 à Sydney) est un ancien officier de l'armée australienne, gouverneur général d'Australie depuis 2014.

Cosgrove Peter

Chef de l'Australian Defence Force (ADF) du 3 juillet 2002 au 3 juillet 2005, il acquit une renommée nationale en 1999, lorsque, en tant que major-général, il dirigea la mission internationale au Timor oriental (INTERFET). Le 28 janvier 2014, désigné gouverneur général d'Australie par la reine Élisabeth II sur la recommandation du Premier ministre Tony Abbott, il succède officiellement à Quentin Bryce le 28 mars suivant.

Abbott Tony

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Anthony John « Tony » Abbott, né le 4 novembre 1957 à Londres, est un homme politique australien, membre du Parti libéral et Premier ministre d'Australie depuis le 18 septembre 2013.

Abbott Tony

Ministre de l'Emploi (2001-2003) et de la Santé (2003-2007), il était avant son poste de Premier ministre, chef de l'opposition au Parlement d'Australie et chef parlementaire du Parti libéral en remplacement de Malcolm Turnbull depuis le 1er décembre 2009. Né à Londres d'une mère australienne, Fay Abbott (née Peters) à Sydney, et d'un père d'origine anglaise, Richard Henry Abbott, né à Newcastle upon Tyne, Angleterre, et a grandi dans un village voisin. Richard émigre en Australie au cours de la Seconde Guerre mondiale avec ses parents. Le grand-père maternel de Tony Abbott est né aux Pays-Bas mais est venu en Australie quand il avait cinq ans. Sa grand-mère maternelle est née au Pays de Galles. Le 7 septembre 1960, Tony Abbott et sa famille déménagent en Australie. Il étudie au lycée Saint Ignatius College, Riverview à Sydney, à l'Université de Sydney et à l'Université d'Oxford. Titulaire d'une Bourse Rhodes, il est successivement séminariste, journaliste et chef du Mouvement monarchiste australien. Abbott est également connu pour ses engagements comme volontaire : pompier, maître-nageur sauveteur, et enseignant dans les villages indigènes de l'intérieur.

En 1994, Abbott est élu député libéral de la circonscription de Warringah dans la banlieue nord de Sydney. Il est ministre fédéral de l'Emploi de 2001 à 2003, puis de la Santé de 2003 à 2007, dans les gouvernements de John Howard. Lorsque le gouvernement de coalition dirigé par John Howard perd les élections de novembre 2007, Brendan Nelson est élu à la tête des libéraux aux dépens de Malcolm Turnbull par 45 voix contre 41. En septembre 2008, lors d'un second vote, Turnbull est cette fois-ci élu par 45 voix contre 41 pour Nelson8. Turnbull ne peut pas entamer la popularité de Kevin Rudd et, après une période de division des libéraux au sujet d'une bourse du carbone en Australie, Abbott est élu par 42 voix contre 41 pour Turnbull, le 1er décembre 2009. Le Gouvernement Kevin Rudd a répondu à la Crise économique de 2008-2010 par un programme économique de croissance. Le surplus budgétaire antérieur s'est transformé en déficit, mais l'Australie a évité la récession. Deux chefs successifs du parti libéral - Brendan Nelson et Malcolm Turnbull - n'avaient pas pu entamer la popularité de Rudd mais Tony Abbot a permis aux conservateurs de progresser aux dépens du parti travailliste. Communicateur efficace et vigoureux, il critique Rudd comme  : all talk, no action (rien que des paroles, aucune action).

Abbott s'est opposé au plan Bourse du carbone de Rudd comme a great big tax on everything (un grand impôt sur tout). Il a proposé une allocation de maternité nationale. Il a continué à participer aux manifestations sportives dans toute l'Australie - participant à une course Ironman et réunissant l'argent pour des œuvres de charité en organisant une compétition cycliste de Melbourne à Sydney. Il a déclaré qu'il cherchait les voix de la classe ouvrière qui avait soutenu son prédécesseur conservateur John Howard. En Australie, on les appelle les battlers. La mauvaise gestion de l'argent injecté par le gouvernement dans l'industrie des toitures a provoqué des feux dans des maisons et une série d'accidents mortels parmi les ouvriers incompétents et le projet a été abandonné en avril 2010, avec de grandes indemnités demandées par ceux affectés. Abbott a accusé le gouvernement d'incompétence. En avril, Rudd a annoncé que le gouvernement retarderait son introduction d'un Bourse du carbone jusqu'à après la prochaine élection. Abbott a accusé le gouvernement de poltronnerie. Après un déclin de popularité, Rudd démissionne le 24 juin 2010, juste avant un vote interne du parti travailliste, demandé par la Vice-Première ministre, Julia Gillard.

Le 21 août 2010, lors des élections législatives anticipées déclenchées par le Premier ministre Gillard et au cours de laquelle Abbott critique le politique fiscale du gouvernement et a promis de mettre un terme à trois projets du gouvernement Rudd-Gillard  : la taxe sur les super-profits des compagnies minières; le développement d'un réseau national à haut débit; et l'introduction d'un Bourse du carbone. Abbott a réaffirme sa loyauté à la Monarchie en Australie. La coalition national-libéral qu'il mène et le parti travailliste remportent chacun 72 sièges, obligeant chacun des deux camps à courtiser les quatre élus indépendants, verts australiens et un West Australian National pour former un gouvernement de coalition16. Finalement, il ne parvient à rallier qu'un seul élu indépendant, et le WA National, alors que les trois autres élus indépendants et verts apportaient leur soutien à Mme Gillard.

Les travaillistes ont été au pouvoir pendant deux mandats de trois ans, mais ces six années ont été marquées par de féroces luttes internes. Le 26 juin 2013, Gillard est désavouée lors d'un vote de confiance des députés de sa formation. Kevin Rudd redevient ainsi chef du Parti travailliste (ALP) et Premier ministre. Le changement à la tête du parti n'empêche toutefois pas la défaite de l'ALP lors des élections du 7 septembre. Tony Abbott est à la tête de la coalition libérale-nationale qui remporte la victoire à l'issue des élections législatives du 7 septembre 2013. Officiellement désigné Premier ministre par la gouverneure générale, il prête serment le 18 septembre et prend ses fonctions dans la capitale administrative Canberra en succédant au travailliste Kevin Rudd. Dans son premier discours, il trace les grandes lignes de sa philosophie de gouvernement : « Un gouvernement juste est un gouvernement qui gouverne pour tous les Australiens. Y compris ceux qui n'ont pas voté pour lui. Un gouvernement juste a le devoir d'aider chacun à maximiser son potentiel : les aborigènes ; les invalides ; et nos familles oubliées — aussi bien que ceux que Menzies a décrits comme lifters not leaners. Nous ne laisserons pas quiconque seul. »

Considéré comme un conservateur social, il est catholique et monarchiste. En 2009, il publie le livre Battlelines dans lequel il préconise une réforme constitutionnelle pour accroître les pouvoirs du gouvernement fédéral notamment dans les secteurs de la santé et de l'environnement. Partisan d'un modèle « traditionnel » de la famille, il est opposé à l'euthanasie, à la recherche sur les cellules souches embryonnaires et au mariage homosexuel. Enfin il croit que l'avortement devrait être « sûr, légal et rare » ("abortion should be safe, legal and rare"). Abbott affirme que l'amélioration des conditions de vie pour les aborigènes est une priorité personnelle et sera une question de grande importance pour son gouvernement. Comme Premier ministre, il annonce qu'il continuera à être volontaire dans les villages aborigènes de l'intérieur, comme il le fait chaque année depuis 2007. 

De même, il apporte son soutien à l'avocat Noel Pearson qui critique souvent l'établissement politique australien, et qui propose une synthèse de la thèse de Booker T. Washington (soulignant la responsabilité personnelle) et de W.E.B. Du Bois (soulignant des droits légaux) pour dépasser des tensions existantes. Enfin, il nomme Warren Mundine comme conseiller spécial sur la réforme de la constitution, vis-à-vis des affaires aborigènes. Abbott propose une modification de la Constitution de l'Australie pour accorder la reconnaissance aux Australiens aborigènes : « L'Australie est un pays béni… sauf que nous n'avons jamais fini de faire la paix avec les premiers Australiens. C'est la tache sur notre âme… Notre défi actuel est de faire ce qui devrait avoir été fait il y a 200 ou 100 ans - pour reconnaître les peuples indigènes dans notre document fondamental. C'est-à-dire, nous devons nous réconcilier pour les omissions et pour les cœurs insensibles de nos ancêtres, pour nous permettre d'embrasser le futur en tant que peuple uni. » Abbott est un partisan de la monarchie constitutionnelle en Australie. Avant d'entrer au Parlement, il est, de 1993 à 1994, directeur exécutif du mouvement Australiens pour la monarchie constitutionnelle qui vise à préserver la monarchie constitutionnelle actuelle de l'Australie.

Pahlavi Ali-Reza

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Ali-Reza Pahlavi (Téhéran, 28 avril 1966 - Boston, Massachusetts, 4 janvier 2011), plus jeune fils du dernier chah d'Iran et de sa troisième épouse l’impératrice Farah, est un prince iranien de la dynastie impériale Pahlavi et deuxième dans l'ordre de succession au trône perse, dit « Trône du Paon », avant sa disparition.

Pahlavi Ali-Reza

Le prince Ali-Reza est le frère cadet de Reza Pahlavi, prince impérial, actuel chef de la Maison impériale des Pahlavi et empereur d'Iran de jure. Il est également le frère des princesses Farahnaz et Leila, ainsi que le demi-frère de la princesse Shahnaz. Princesse Shahnaz Pahlavi (1940) (demi-sœur, née du premier mariage de Mohammad Reza Pahlavi avec Fawzia Bint Fuad). Par filiation naturelle, elle est respectivement la petite-fille du roi Fouad Ier et la nièce du roi Farouk Ier d'Égypte;

  • Prince Reza Pahlavi (1960), actuel prince impérial (depuis 1980) ;
  • Princesse Farahnaz Pahlavi (1963);
  • Princesse Leila Pahlavi (1970-2001).

Le prince Ali-Reza Pahlavi est prince héritier présomptif de 1980 à sa disparition. Il était diplômé de l'université de Princeton et de l'université Harvard. Il ne s'est pas marié et n'a donc pas de descendance dynaste. Le chef de la maison impériale d'Iran, son frère aîné Reza Pahlavi, a cependant annoncé par communiqué la naissance le 26 juillet 2011 d'Iryana Leila, fille posthume de son défunt frère, et de Raha Didevar. Il se suicide par arme à feu en 2011. Le prince Ali-Reza, dans un testament rédigé il y a plusieurs années, avait souhaité que ses cendres fussent dispersées dans la mer Caspienne, au nord de l’Iran, d’où est originaire la dynastie des Pahlavi.

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