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Pahlavi Reza

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Reza Cyrus Pahlavi est né le 31 octobre 1960 à Téhéran. Fils aîné du dernier chah d'Iran, Mohammad Reza Pahlavi et de Farah Diba, il est, selon la Constitution iranienne de 1906, l'héritier du trône perse, dit « Trône du paon » et, pour ses partisans, empereur de jure « Reza II ».

Pahlavi Reza

Après une éducation aux États-Unis pour obtenir un diplôme à l'Air Force Academy, il rejoint en 1979 ses parents en exil au Maroc avant de partir avec eux pour les Bahamas et le Mexique. Il achèvera des études de sciences politiques à l'Université de Southern California aux États-Unis. Conformément à la Constitution de l'ex-État impérial d'Iran, le jeune prince prête serment le 31 octobre 1980 au jour de son 20e anniversaire. 

En décembre 2011, il lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il défère Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, devant la justice internationale, afin d'être jugé pour crimes contre l'humanité. Le prince Reza est marié à Yasmine Etemad Amini et de leur union sont nées trois filles :

  • S.A.I. la princesse Noor Pahlavi (3 avril 1992)
  • S.A.I. la princesse Iman Pahlavi (12 septembre 1993)
  • S.A.I. la princesse Farah Pahlavi (17 janvier 2004)

Les femmes n’étant pas successibles au trône d’Iran, le frère du prince Reza Pahlavi, le prince Ali-Reza, était l’héritier présomptif jusqu’à son décès, le 4 janvier 2011 aux États-Unis. Le nouvel héritier présomptif pourrait être le cousin du prince Reza, le prince Patrick Ali (né en 1947), fils du prince Ali-Reza (1922-1954) et neveu du dernier chah, mais il existe une controverse au sujet de la succession. La famille vit aujourd'hui en exil comme de nombreux Iraniens, actuellement dans le Maryland aux États-Unis. 

Proche des milieux néoconservateurs américains Reza Pahlavi propose l'alternative d'une monarchie constitutionnelle au gouvernement de la République islamique d'Iran et tente régulièrement de rassembler les Iraniens en exil autour d'un projet de séparation de la religion et de l'État et de tenue d'élections libres. Il appelle régulièrement, par l'intermédiaire des médias, à des actes non violents de désobéissance civile, notamment au lendemain de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République le 13 juin 2009.


Pahlavi Farahnaz

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Farahnaz Pahlavi (née le 12 mars 1963 à Téhéran) est la fille aînée du dernier chah d'Iran et de sa troisième épouse l'impératrice Farah.

Pahlavi Farahnaz Pahlavi Farahnaz

Yasmine Farahnaz Pahlavi1 est le deuxième enfant de Mohammed Reza et Farah Pahlavi. Elle a un frère aîné, Reza Pahlavi II, un frère cadet - Ali-Reza Pahlavi - et une sœur cadette, Leila Pahlavi. Elle a dû quitter l'Iran à cause de la révolution de 1979 qui fit chuter la monarchie iranienne. La princesse Farahnaz Pahlavi vit aujourd'hui à New York.

Fischer Heinz

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Heinz Fischer, né le 9 octobre 1938 à Graz (Styrie), est un homme d'État autrichien, président de la République fédérale d'Autriche depuis 2004.

 

Fischer Heinz

Heinz Fischer étudie dans un Gymnasium dans une filière « humaniste » (littéraire avec latin et grec). Il passe son Matura (examen de fin d'études secondaires) en 1956, puis il étudie le droit à l'Université de Vienne, où il obtient un doctorat en 1961. En 1963, à l'âge de 25 ans, Fischer a passé un an en tant que bénévole dans le Kibbutz Sarid (Israël). En même temps que sa carrière politique, il mène une carrière universitaire, devenant Professeur de science politique à l'Université d'Innsbruck en 1993. En 1971, Heinz Fischer est élu député au Conseil national (Nationalrat), mandat qu'il conserve jusqu'en 2004. Ministre fédéral de la Science et de la Recherche dans les gouvernements de Fred Sinowatz et Franz Vranitzky, il est élu président du Conseil national le 5 novembre 1990.

À suite de la victoire des conservateurs de l'ÖVP aux élections législatives anticipées de 2002, il devient deuxième président de la chambre. En janvier 2004, Heinz Fischer annonce sa candidature à la présidence fédérale. Le 25 avril 2004, il est élu président fédéral d'Autriche et succède ainsi à Thomas Klestil pour un mandat de six ans. Candidat du Parti social-démocrate d'Autriche (SPÖ), il bat avec 52 % des voix Benita Ferrero-Waldner, la ministre fédéral des Affaires étrangères et candidature du Parti populaire autrichien (ÖVP). Il prête serment le 8 juillet 2004, reprenant les fonctions présidentielles assurées à titre intérimaire par les présidents du Conseil national, après la mort subite de l'ancien président Thomas Klestil, le 6 juillet, deux jours avant la fin de son mandat.

Heinz Fischer, bénéficiant d'une très large popularité, notamment auprès des jeunes1, est réélu pour un second mandat lors de la présidentielle du 25 avril 2010 en remportant 78,9 % des suffrages exprimés, devançant très largement Barbara Rosenkranz, candidate de l'extrême-droite (FPÖ). Il a également bénéficié de l'absence de candidat conservateur, ce qui a conduit à une chute de 22 points de la participation électorale. Si certains le décrivent péjorativement comme un Berufspolitiker (politicien professionnel) qui n'a jamais connu le monde réel, d'autres critiques de Heinz Fischer comme son collègue universitaire Norbert Leser font remarquer qu'il a toujours évité les controverses et les conflits, même quand il aurait eu raison d'y participer. Un exemple fréquemment cité à ce propos est son soutien tacite aux attaques de Bruno Kreisky contre Simon Wiesenthal. Détestant la division, le président Fischer a dans son discours d'investiture appelé l'Autriche à poursuivre l'unité européenne, source de paix selon lui.

Le journaliste politique et rédacteur viennois Herbert Lackner souligne pour sa part l'expérience de Heinz Fischer et sa capacité à avoir une large vue d'ensemble de la vie politique autrichienne. Fischer, qui se déclare agnostique, est marié depuis 1968 à Margit Binder. Heinz et Margit Fischer ont deux enfants adultes. Fischer est un fervent alpiniste et est président de l'organisation autrichienne Naturfreunde (Les amis de la nature) depuis de nombreuses années.

Aliyev Ilham

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Ilham Aliev – İlham Heydər oğlu Əliyev en azéri ou Ilham Aliyev, translittéré en Ilkham Aliev – né à Bakou le 24 décembre 1961, est le président de la République d'Azerbaïdjan depuis le 31 octobre 2003. Ilham Aliev a « hérité » de ce poste après le désistement de son père et ancien président Heydar Aliev à la dernière élection présidentielle.

 

Aliyev Ilham

Ilham Aliyev est le fils de Heydar Aliyev qui devint le chef du KGB de la République socialiste soviétique (RSS) d’Azerbaïdjan quand Ilham avait six ans, puis secrétaire général du Parti communiste de la RSS d'Azerbaïdjan. Après avoir terminé ses études secondaires, Ilham étudie à l'Institut d'État de Moscou pour les Relations internationales (MGIMO), recevant un doctorat en histoire et relations internationales, avant de devenir lui-même enseignant au MGIMO. Après l'effondrement de l'URSS en 1991, la RSS d'Azerbaïdjan proclame son indépendance sous le nom de République d'Azerbaïdjan. Ilham Aliyev devient alors un homme d'affaires travaillant à Moscou et İstanbul jusqu'en 1994.

En mai 1994, il est nommé vice-président de la Compagnie nationale du Pétrole d'Azerbaïdjan (SOCAR). L'année suivante, Ilham Aliyev est élu député au Parlement et devient président du Comité national olympique azéri (poste qu'il occupe toujours) et chef de la délégation azerbaïdjanaise au Conseil de l'Europe. Le 4 août 2003, deux mois avant l'élection présidentielle, son père, en traitement médical aux États-Unis, le nomme Premier ministre. Aux termes de la Constitution azerbaïdjanaise, c'est le Premier ministre qui deviendrait automatiquement président de la République par intérim en cas de décès du président. Ilham Aliyev n'exerce d'ailleurs cette fonction que de façon purement nominale : le Premier ministre sortant, Artur Rasizada, continue de facto à exercer toutes les tâches du Premier ministre à sa place.

En octobre 2003, Heydar Aliyev, toujours candidat à sa propre succession mais dont les problèmes de santé s'aggravent sans cesse, renonce finalement à se représenter et reconnaît son fils comme seul candidat de son parti, le Parti du nouvel Azerbaïdjan (Yeni Azərbaycan Partiyası, YAP). Le résultat officiel de l'élection du 15 octobre 2003 donne la victoire à Ilham Aliyev, qui est crédité de 76,84 % des votes, contre 13,97 % pour son principal adversaire, Issa Gambar. Cependant, l'opposition emmenée par İsa Qambar, Ali Karimli et Rasul Quliyev refuse de reconnaître ce résultat et organise des protestations de masse. Des centaines de protestataires sont maltraités, puis arrêtés. Ilham Aliyev prend ses fonctions le 31 octobre malgré les plaintes de l'opposition.

Cette élection a été grandement critiquée par la communauté internationale, beaucoup d'observateurs ayant noté qu'elle ne répondait pas aux conditions minimales d'impartialité, étant marquée par l'intimidation des électeurs, par l'inégalité de l'accès de candidats aux médias et par des violations fréquentes des lois et processus électoraux. La mission internationale d'observation des élections de l'OSCE a noté un certain nombre d'irrégularités dans le comptage et la publication des votes. Human Rights Watch s'est plaint que la campagne d'Ilham Aliyev a été financée par des fonds gouvernementaux et que la Commission électorale centrale, ainsi que les commissions électorales locales, ont été noyautés par ses partisans, tandis que les organisations non gouvernementales se sont vues empêchées de surveiller le vote.

La première décision d'Ilham Aliyev est de renommer Artur Rasizada au poste de premier ministre qu'il n'avait jamais vraiment cessé d'occuper. Les membres de l'opposition et les activistes des droits de l'homme se plaignent que depuis qu'Ilham Aliyev est président de la République, la situation des droits de l'homme ne s'est guère améliorée. Les manifestations sont toujours interdites et le gouvernement continue ses pression sur l'opposition et la presse indépendante. En mars 2005, sur la proposition du Conseil de l'Europe, Ilham Aliyev a libéré de prison plusieurs figures éminentes de l'opposition qui avaient été arrêtées lors de manifestations contre la façon dont se déroulait l'élection présidentielle.

Le 26 mars 2005, Ilham Aliyev a été officiellement élu président du Parti du Nouvel Azerbaïdjan. L'opposition dénonce cette élection comme une violation de la loi sur les partis politiques qui interdit au président de la République d'être membre d'un parti politique. Aliyev est réélu président de la République le 15 octobre 2008 avec 88,73 % des voix. Les observateurs de l'OSCE présents sur place ont noté des « progrès considérables » tout en considérant que l'élection n'était pas « véritablement pluraliste et démocratique.» Le 9 octobre 2013, Ilham Aliyev est réélu au poste de président de la République. Ses principaux rivaux sont Jamil Hasanli et Igbal Agazade. Le déroulement de l'élection est toutefois critiqué par les observateurs de l'OSCE relevant « des freins à la liberté d'expression », ainsi que l'intimidation de certains candidats et électeurs, une couverture restreinte des candidats par la presse et du bourrage d'urnes dans certains bureaux.

À la vue des médias officiels, İlham Aliyev semble être connu pour être un homme affable et souriant. Selon eux son pouvoir de persuasion repose plus sur la séduction que sur la coercition jadis courante dans le pays. Cet avis n'est bien sûr pas partagé par ses adversaires politiques qui dénoncent en sous-main une politique toujours aussi répressive. En plus de la politique, İlham Aliyev s'intéresse à l'histoire et accessoirement à la géographie. Il pratique certains sports et apprécie la cuisine de son pays. Il a la réputation d'être élégant. Son aisance relationnelle et sa grande prestance lui ont valu parfois le surnom « d'ambassadeur » par la presse people. Il a été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur par le président de la République française Jacques Chirac en 2007.

Rasizada Artur

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Artur Tahir oğlu Rasizadə né le 26 février 1935 à Gandja), est le Premier ministre en exercice de la République d'Azerbaïdjan depuis le 4 novembre 2003.

Rasizada Artur

Artur Rasizada a déjà occupé le poste de Premier ministre du 20 juillet 1996 au 4 août 2003 avant d'être temporairement écarté par le président Heydar Aliyev (Heydər Əliyev) pour de très opportunes raisons de santé. Il avait été remplacé par Ilham Aliev (İlham Əliyev) jusqu'au 4 novembre 2003. En fait, le président Aliev père se sachant gravement malade et voulant que son fils lui succède avait besoin d'aguerrir ce dernier aux responsabilités gouvernementales. Ilham Aliev était donc nommé Premier ministre avec Rasizada dans l'ombre en copilote. À la suite de l'élection controversée d'Ilham Aliev au poste de président de la République, Rasizada retrouve son poste le 4 novembre 2003.

Christie Perry

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Perry (Gladstone) Christie (né le 21 août 1943) est une personnalité politique des Bahamas.

Christie Perry

Premier ministre des Bahamas une première fois lorsque son parti accède au pouvoir après les élections législatives de 2002 jusqu'au 4 mai 2007, il accède de nouveau à ce poste le 8 mai 2012. Il est également président du Parti progressiste libéral, parti qu'il a quitté en 1984 puis réintégré.

Hamid Abdul

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Abdul Hamid, né le 1er janvier 1944 à Kamalpur dans le district de Kishoreganj, est un homme politique bangladais membre du parti au pouvoir au Bangladesh, la Ligue Awami. 

Hamid Abdul

Depuis la mort du président Zillur Rahman, le 20 mars 2013, il assure l'intérim de la présidence en qualité de président de l'Assemblée nationale. Il est élu président de la République le 22 avril suivant, étant le seul candidat.

Ligue Awami

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La Ligue Awami est une organisation politique d'obédience socialiste fondée en 1949 afin d'organiser la protestation bengalie (alors Pakistan oriental avant la scission de 1971) contre la domination des Pendjabis à tous les niveaux du pouvoir politique et militaire.

Hasina Sheikh

Hasina Sheikh

La revendication principale d'alors est l'autonomie de la partie orientale du Pakistan. Son programme se radicalise en 1966 quand Sheikh Mujibur Rahman, leader de la Ligue Awami, prévoit la scission des 2 parties orientales et occidentales du Pakistan. S'ensuit une sévère répression organisée par le général pakistanais Ayub Khan.

Lors d'élections libres en 1970, la Ligue remporte un triomphe mais Yahya Khan, président du moment, refuse le verdict des urnes et envoie des troupes pour réprimer les séparatistes bengalis. En 1971, le Bangladesh, aidé par l'Inde d'Indira Gandhi, devient indépendant et est dirigé par la Ligue Awami, première force politique nationale. Elle est présidée depuis 1981 par Sheikh Hasina, fille de Sheikh Mujibur Rahman.


Hasina Sheikh

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Sheikh Hasina, née le 28 septembre 1947 à Gopalganj (Pakistan oriental), est une femme politique bangladaise, Première ministre de 1996 à 2001 puis de nouveau à partir du 6 janvier 2009.

Hasina Sheikh

Fille du dirigeant nationaliste Mujibur Rahman, premier président de la République tué lors du coup d'État de 1975, Sheikha Hasina est présidente de la Ligue Awami depuis 1981. C'est la veuve du physicien nucléaire M. A. Wazed Miah. Formée à la politique lorsqu'elle est étudiante, Hasina, alors au Government Intermediate College, est élue vice-présidente du syndicat des étudiants du collège durant l'année universitaire 1966-1967. En 1991, elle devient le leader de l'opposition après les premières élections démocratiques remportées par le parti rival, le PNB. En 1996, elle gagne les législatives et devient Première ministre pendant cinq ans.

À nouveau dans l'opposition après sa défaite aux élections générales de 2001, elle est arrêtée le 16 juillet 2007 par le gouvernement intérimaire dans le cadre de sa politique contre la corruption. Elle est accusée d'extorsion de fonds et de complicité de meurtres. Le 30 juillet, la Haute Cour de Dhaka suspend le procès et ordonne sa libération sous caution. Le 13 janvier 2008, elle est inculpée par un tribunal spécial pour extorsion de fonds concernant l'attribution d'un contrat pour la construction d'une centrale électrique en 1997. Le 6 février, cependant, la Haute Cour arrête le procès affirmant qu'elle ne peut pas être poursuivie en vertu des lois d'urgence concernant les crimes commis avant l'imposition de l'état d'urgence.

Le 11 juin, elle est à nouveau libérée et le 12 quitte le Bangladesh pour les États-Unis afin de recevoir un traitement pour une déficience auditive, des yeux et des problèmes de pression artérielle élevée. Le 6 novembre, elle rentre au pays en vue des élections législatives du 29 décembre, qu'elle remporte largement avec 233 sièges contre 30 au Parti nationaliste du Bangladesh de sa rivale, l'ancienne Première ministre Khaleda Zia. Elle entre en fonction le 6 janvier 2009, succédant au chef du gouvernement intérimaire Fakhruddin Ahmed.

Rahman Sheikh Mujibur

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Sheikh Mujibur Rahman, né le 17 mars 1920, mort le 15 août 1975 à Dacca, est le père fondateur du Bangladesh. Mujib est né à Tongipara dans le district de Faridpur dans le Bengale oriental.

Rahman Sheikh Mujibur

En décembre 1970 ont lieu les premières élections générales au Pakistan. La ligue Awami et son leader Mujibur Rahman remportent les élections (160 des 162 sièges réservés au Pakistan oriental à l'assemblée nationale pakistanaise) mais le général Yahya Khan invalide les résultats. En réponse à sa déclaration d'indépendance du Bangladesh le 26 mars 1971, Mujib est emprisonné par Yahya Khan. Dès lors commence la guerre civile contre l'occupation pakistanaise. L'intervention de l'Inde permit la victoire des indépendantistes. 

Il est libéré le 22 décembre 1971 et devient le premier Premier ministre du Bangladesh. Son parti, la ligue Awami, remporte une victoire écrasante lors des premières élections du 7 mars 1973. Il déclare l'état d'urgence en décembre 1974 et fait amender la constitution. Il réduit les pouvoirs du Parlement et de la justice et instaure un système de parti unique, Baksal, auquel tous les parlementaires devaient appartenir. L'armée réagit et commet un coup d’État le 15 août 1975 en tuant Mujibur Rahman et plusieurs membres de sa famille à Dacca. Sa fille, Sheikh Hasina, a été Première ministre du Bangladesh de 1996 à 2001 et réélue en 2008.

Khan Muhammad Yahya

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Agha Muhammad Yahya Khan Qizilbash (4 février 1917 – 10 août 1980) était un homme politique pakistanais, qui fut président de la république islamique du Pakistan du 25 mars 1969 au 20 décembre 1971. Après avoir été général en chef de l'armée pakistanaise, il fut le successeur désigné du général Muhammad Ayub Khan dans le cadre de la dictature militaire qui régnait alors au Pakistan.

Khan Muhammad Yahya Khan Muhammad Yahya

Yahya Khan est né le 4 février 1917 à Chakwal, près de Peshawar, dans les Indes britanniques (aujourd'hui au Pakistan). Sa famille appartient au peuple pachtoune et descend de la classe des soldats d'élite de Nâdir Châh, souverain perse qui avait envahi l'Inde et pris Delhi au XVIIIe siècle1. Son père, Saadat Ali Khan, était originaire de Peshawar et exerçait la fonction d'officier de police.

Issu ainsi d'un milieu aisé, Yahya Khan étudia à l'université du Pendjab, à Lahore, puis rentra à l'académie militaire indienne de Dehradun où il s'érigea parmi les premiers diplômes de son niveau. Lorsqu'il en sortit en 1938, il fut enrolé dans l'armée britannique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit comme officier au sein de la 4e division d'infanterie sur divers théâtres d'opérations, notamment en Iraq, en Afrique du Nord et en Italie. Fait prisonnier en juin 1942, il réussit toutefois à s'échapper d'un camp après trois tentatives.

Après la partition du Raj britannique et l'indépendance du Pakistan en 1947, Yahya Khan devint officier dans l'armée du nouvel État ; il y joua un rôle important dans l'instruction des troupes, notamment dans la formation du collège d'état-major à Quetta. En 1951, il fut promu brigadier général et commanda la 106e brigade d'infanterie au Cachemire de 1951 à 1952. Il dirigea également entre 1954 et 1957 un projet de modernisation de l'armée pakistanaise initialisé par le commandant-général Muhammad Ayub Khan, avant d'être promu lui-même général et chef de l'instruction.

Le 27 octobre 1958, Yahya Khan fut nommé Premier ministre par le président Iskander Mirza, mais le même jour, Ayub Khan renversa Mirza et l'envoya en exil. Toutefois, Yahya Khan ne protesta pas et soutint l'action d'Ayub Khan.

Proche du nouveau président, Yahya Khan occupa dès lors le poste de chef d'état-major général, et ce jusqu'en 1962. En 1965, lors de la deuxième Guerre indo-pakistanaise, Yahya Khan reçut le commandement d'une division d'infanterie au Pakistan oriental et au Cachemire. Au mois de mars de l'année suivante, il fut nommé général en chef des forces armées, avec pour mission d'employer tous les moyens nécessaires pour améliorer l'efficacité des troupes pakistanaises. En effet, les faiblesses de ces dernières avaient été mises au jour durant le conflit avec l'Inde. Dans cette optique, Yahya Khan procéda à plusieurs réformes au sein de l'armée : il améliora et renforça sa structure, créa trois divisions d'infanterie, se procura de nouvelles armes et réorganisa le commandement militaire. De plus, il occupa à nouveau à partir de septembre 1966 la fonction de chef d'état-major, qu'il allait conserver jusqu'en 1971.

Le 25 mars 1969, le président Muhammad Ayub Khan démissionna de ses fonctions à la suite d'un fort mécontentement populaire et remit le pouvoir entre les mains de Yahya Khan. Immédiatement après son accession au pouvoir, ce dernier imposa la loi martiale au pays, abrogea la constitution et dissolut les assemblées nationale et provinciales. Le 31 mars, il devint officiellement président de la république islamique du Pakistan.

Contrairement aux autres militaires ayant assumé le rôle de chef d'État au Pakistan, Yahya Khan ne souhaitait pas s'installer durablement au pouvoir et exprima assez vite sa volonté de rétablir la démocratie au Pakistan. Il promit également de se pencher sur le problème des rivalités ethniques entre la partie est (futur Bangladesh) et la partie ouest du pays. Ayant ces objectifs en tête, il augmenta le nombre de représentants du Pakistan oriental à l'Assemblée nationale et promulgua le 29 mars 1970 une constitution provisoire qui énumérait les conditions des futures élections législatives. Elles eurent lieu le 7 décembre de la même année et sont les premières élections populaires de l'histoire du Pakistan moderne.

Toutefois, ces élections n'eurent pas le résultat espéré : plutôt que d'effectuer un premier pas vers la démocratisation du pays, elles augurèrent surtout la chute de Yahya Khan. En effet, elle n'effaça pas l'antagonisme entre est et ouest, déjà renforcé par le cyclone de novembre 1970 au Bengale qui avait fait des centaines de milliers de victimes et l'impuissance de l'armée pakistanaise à porter secours aux sinistrés. La ligue Awami, dirigée par Sheikh Mujibur Rahman, obtint 160 des 162 sièges est-pakistanais à l'Assemblée nationale, sur 313 sièges au total, mais n'obtint aucun siège ouest-pakistanais. À l'inverse, le Parti du peuple pakistanais, dirigé par Zulfikar Alî Bhutto, obtint 81 sièges ouest-pakistanais et aucun siège est-pakistanais. Ainsi, la ligue Awami avait la majorité numérique à l'Assemblée. Malgré cela, Yahya Khan savait que Bhutto n'aurait pas toléré que Rahman deviennent Premier ministre et confia finalement cette fonction au chef du PPP.

Cette décision provoqua la colère des est-pakistanais et fut suivie de violentes protestations. En réaction, le 21 février 1971, Yahya Khan suspendit la séance de l'Assemblée nationale et dissolut son cabinet civil. Dans la nuit du 25 mars, il fit arrêter Rahman et lança l'opération militaire Searchlight contre le Pakistan oriental. Très sanglante, la répression militaire fit des centaines de milliers de victimes. Ainsi se déclencha la guerre de libération du Bangladesh, qui se prolongea pendant neuf mois ; le 3 décembre, l'intervention de l'Inde dans le conflit et la défaite pakistanaise força le Pakistan à reconnaître treize jours plus tard l'indépendance du Bangladesh. Peu après, le 20 décembre, le mécontentement populaire croissant contraignit Yahya Khan à démissionner de ses fonctions. Il fut alors remplacé par Bhutto, qui l'assigna à résidence en 1972 (et ce jusqu'en 1979). Yahya Khan décéda le 10 août 1980 à Rawalpindi.

Khan Muhammad Ayub

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Muhammad Ayub Khan (14 mai 1907 – 19 avril 1974), Field Marshal de l'armée pakistanaise, est un homme politique qui a été président de la république islamique du Pakistan du 27 octobre 1958 au 25 mars 1969. 

Khan Muhammad Ayub

Général en chef de l'armée pakistanaise, il s'empare du pouvoir et impose une dictature militaire après que, le 8 octobre 1958, le président Mirza a abrogé la Constitution et proclamé la loi martiale.

Beg Mirza Aslam

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Mirza Aslam Beg (né le 2 août 1931 dans Muslimpatti, un village dans le District d'Azamgarh, Uttar Pradesh, Inde).

Beg Mirza Aslam

Général pakistanais et ancien chef de l'état-major pakistanais. Il a remplacé Muhammad Zia-ul-Haq après le crash de son avion le 17 août 1988. Mirza Aslam Beg est resté à ce poste jusqu'en 1991. Il s'est retiré de l'armée en 1991 après 39 ans de service militaire.

Zubeyr Mokhtar Ali

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Moktar Ali Zubeyr était le chef du groupe islamiste somalien Al-Shabbaab. Aussi connu sous le nom de Ahmed Abdi Godane, Mokhtar Ali Zubeyr prend la tête de Al-Shabbaab après la mort de Sheikh Mukhtar Robow (en) en mai 2008, qui était tué par la frappe d'un drone américain.

Zubeyr Mokhtar Ali

En 2009, il appelle à combattre le gouvernement fédéral de transition dirigé par Sharif Ahmed. En 2010, il fait allégeance à Al-Qaïda et est déclaré « terroriste » par les États-Unis. Time Magazine, dans sa liste des 100 personnes les plus importantes de 2012, le décrit comme guidé par un « appel hypnotique à l'établissement du royaume de Dieu sur Terre ».

Le 1er septembre 2014, Mokhtar Ali Zubeyr est tué alors qu'il voyageait dans un des deux véhicules frappés par une attaque aérienne américaine (son décès sera confirmé le 5 septembre suivant par Washington). Le véhicule circulait vers Barawe, la base principale de l'organisation Al-Shabaab.

U.S. Launches New Airstrikes in Iraq to Protect Dams

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The U.S. has conducted 138 airstrikes in Iraq so far.

U.S. Launches New Airstrikes in Iraq to Protect Dams

The U.S. launched a series of airstrikes against Islamic militants in western Iraq this weekend to protect vital dams, the Pentagon said. The new airstrikes targeted fighters from the Islamic State of Iraq and Greater Syria (ISIS) operating near western Iraq’s Haditha Dam and Mosul Dam.

“At the request of the Government of Iraq, the U.S. military today conducted coordinated airstrikes against [ISIS] terrorists in the vicinity of the Haditha Dam in Anbar province,” Pentagon Press Secretary Rear Admiral John Kirby said in a statement. “We conducted these strikes to prevent terrorists from further threatening the security of the dam, which remains under control of Iraqi Security Forces, with support from Sunni tribes.”

National Security Council Spokesperson Caitlin Hayden said the Haditha strikes were carried out “at the direction of the President and in coordination with the Government of Iraq.”

The Pentagon said in a separate statement that “additionally, an attack aircraft conducted one airstrike against ISIL near Mosul Dam on Saturday in support of Iraqi security forces protecting Mosul Dam.” The U.S. had previously carried out airstrikes to protect the Mosul Dam, but the operations near the Haditha Dam were new.

The Pentagon said it ordered the strikes to protect U.S. personnel and support Iraqi security forces. “We will continue to conduct operations as needed in support of the Iraqi Security Forces and the Sunni tribes, working with those forces securing Haditha Dam,” Kirby said.

This weekend’s strikes brings the total number of recent U.S. bombings in Iraq to 138.


Olsen Matthew Glen

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Matthew Glen Olsen (born February 21, 1962) is an American prosecutor and the former Director of the National Counterterrorism Center (NCTC).

Olsen Matthew Glen

Born in Fargo, North Dakota, Olsen is the graduate of the University of Virginia and Harvard Law School. Olsen began his career as a law clerk for District Court Judge Norma Holloway Johnson, before entering private practice and working as a trial attorney for the Justice Department's Civil Rights Division in 1992. He moved to the United States Attorney's office for the District of Columbia where he was a federal prosecutor and served as the first director of the Office's National Security Division from 2004 to 2005. In 2006 Olsen was appointed by President George W. Bush to be the Deputy Assistant Attorney General in the Justice Department's National Security Division, where he served until 2009, when he became the acting director of the Division. 

In 2009, he was appointed by Attorney General Eric Holder to become the Head of the Guantanamo Review Task Force, a commission set up to oversee the legal justifications of the detainees at the Guantanamo Bay detention camp. Olsen later briefly served as Associate Deputy Attorney General and as the General Counsel of the National Security Agency. On July 1, 2011, President Barack Obama nominated Olsen to become the Director of the National Counterterrorism Center. Olsen was confirmed by the Senate on August 16, 2011. He announced that he will retire from that post in July, 2014. Born to parents Van and Myrna Olsen in Fargo, North Dakota, Olsen's family moved to Washington D.C. when he was three years old, growing up with his two sisters; Jennifer and Susan. His father, who died in 2008, worked as the chief of staff for North Dakota Senator Mark Andrews in the late 1960s. Olsen's grandfather immigrated from Norway and moved to North Dakota at the age of sixteen.

After graduating from high school in 1980, he attended the University of Virginia, receiving his Bachelor of Arts in 1984. He worked as a copy aide for the Washington Post before attending Harvard Law School where receiving his Juris Doctor in 1988 and was an executive editor of the Civil Rights-Civil Liberties Law Review. While away from Harvard, Olsen worked as a Summer Associate at the Schwalb Donnenfeld, Bray & Silbert law firm in Washington D.C in 1986. He also briefly worked at McKenna, Conner & Cuneo before working as Summer Associate for the Sierra Club Legal Defense Fund in Juneau, Alaska in 1987. He was admitted to the Maryland Bar in 1988 and has been a member of the District of Columbia Bar since 1990. Olsen clerked from 1988 to 1990 for Norma Holloway Johnson, who was a District Judge on the United States District Court for the District of Columbia. He entered private practice as an Associate for Arnold & Porter in 1991.

Olsen joined the United States Department of Justice in 1992, working as a trial attorney for the Department's Civil Rights Division. He joined the United States Attorney's office for the District of Columbia in 1994, working as a federal prosecutor. In 2003, he was appointed Deputy Chief for the Organized Crime and Narcotics Trafficking Section within the U.S. Attorney's Office and worked as a Special Counsel to FBI Director Robert Mueller from 2004 to 2005. In 2005, the United States Attorney for the District of Columbia, Kenneth L. Wainstein, appointed Olsen as the Chief of the newly created National Security Division of the U.S. Attorney's Office, where he headed an eleven member division that prosecuted suspected terrorists, and those who are suspected of illegal arms and human trafficking.

Olsen was appointed Deputy Assistant Attorney General for the Justice Department's National Security Division, where he served from 2006 to 2009, and was the acting director of the division from January to March of 2009. Olsen was in charge of the Justice Department's management of intelligence operations and oversight, and helped oversee the expansion of the National Security Division's Office of Intelligence Policy and Review. During his tenure, Olsen helped coordinate the expansion between the intelligence community and federal prosecutors in using intelligence from clandestine operations and warrantless surveillance in criminal cases. The actions were criticized by civil liberties advocates for threatening privacy rights, with Olsen saying that "We want to make sure that everyone knows what each other's doing," and that the Department of Justice "wants to make sure that we're taking full advantage of this very valuable information." He voiced his support and helped craft legislation for the 2008 expansion of the Foreign Intelligence Surveillance Act and was in charge of coordinating other FISA-related litigation.

In the aftermath of President Barack Obama signing Executive Order 13492, creating the Guantanamo Review Task Force to issue the closure of the Guantanamo Bay detention camp, United States Attorney General Eric Holder appointed Olsen as the Executive Director of the Task Force. After the task force released their final report in 2010, regarding the recommendations and evaluation of which captives to hold indefinitely and which prisoners should be transferred to their home country's, the Obama administration ultimately decided to continue the incarceration of all of the detainees at Guantanamo.

Olsen briefly served as Associate Deputy Attorney General from March 2011 to July 2011, before leaving the Justice Department and joining the National Security Agency as the General Counsel, the NSA's chief legal adviser. Before his nomination as Director of the National Counterterrorism Center, Olsen also was an Adjunct Professor at Georgetown University Law Center from 2001 to 2011. On July 1, 2011, President Barack Obama nominated Olsen to replace Michael Leiter Director of the National Counterterrorism Center. He was cleared by the Senate Intelligence Committee on August 1, 2011 following confirmation in a voice vote by the United States Senate on August 2, 2011. The Counterterrorism Center is a part of the Office of the Director of National Intelligence and was created in the aftermath of the 9/11 Terrorist Attacks to provide terrorism information to the intelligence community.

Mueller Robert

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Robert Swan Mueller III, né le 7 août 1944 (70 ans) à New York, a été le sixième directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI) du 4 septembre 2001 au 4 septembre 2013.

Mueller Robert

Il a eu un baccalauréat universitaire ès lettres en 1966 à l'université de Princeton, un maîtrise universitaire ès lettres en Relations internationales à l'université de New York en 1967. Durant son service militaire de trois ans, il a été officier dans l'USMC dans la 3rd Marine Division et a combattu durant la guerre du Viêt Nam. Il effectue ensuite des études dans l'école de droit de l'université de Virginie ou il obtient un doctorat en droit en 1973. Il travaille comme avocat à partir de 1976 à San Francisco puis, à partir de 1982, travaille douze ans dans plusieurs bureaux de procureurs des États-Unis.

Leiter Michael

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Michael E. Leiter was the Director of the United States National Counterterrorism Center (NCTC), having served in the Bush Administration and been retained in the Obama Administration. A statement released by the White House announced his resignation, effective July 8, 2011. His successor, Matthew G. Olsen, was sworn in on August 16, 2011.

Leiter Michael

Leiter grew up in Englewood, New Jersey, where he attended Dwight-Englewood School, from which he graduated in 1987. He received his B.A. from Columbia University in 1991. From 1991 until 1997, he served as a Naval Flight Officer and crewmember aboard EA-6B Prowlers in the U.S. Navy, participating in U.S., NATO, and UN operations in the former Yugoslavia and Iraq. He then earned his J.D. from Harvard Law School, where he graduated magna cum laude in 2000 and was the 113th President of the Harvard Law Review. Leiter also served as a Harvard Law School human rights fellow with the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia in The Hague.

After law school, Leiter served as a law clerk to Associate Justice Stephen Breyer of the Supreme Court of the United States, and to Chief Judge Michael Boudin of the U.S. Court of Appeals for the First Circuit. From 2002 until 2005, he served with the Department of Justice as an Assistant United States Attorney for the Eastern District of Virginia. At the Justice Department, Leiter prosecuted a wide variety of federal crimes, including narcotics offenses, organized crime and racketeering, capital murder, and money laundering. Leiter then served as the Deputy General Counsel and Assistant Director of the President's Commission on the Intelligence Capabilities of the United States Regarding Weapons of Mass Destruction (the "Robb-Silberman Commission"). While with the Robb-Silberman Commission, Leiter focused on reforms of the U.S. Intelligence Community, in particular the development of what is now the National Security Branch of the Federal Bureau of Investigation.

Immediately prior to joining NCTC, Leiter served as the Deputy Chief of Staff for the Office of the Director of National Intelligence (ODNI). In this role, Mr. Leiter assisted in the establishment of the ODNI and coordinated all internal and external operations for the ODNI, to include relationships with the White House, the Departments of Defense, State, Justice, and Homeland Security, the Central Intelligence Agency, and Congress. He was also involved in the development of national intelligence centers, including NCTC and the National Counterproliferation Center, and their integration into the larger Intelligence Community. In addition, he served as an intelligence and policy advisor to the Director of National Intelligence and his Principal Deputy.

He became director of the NCTC in 2007, and was asked to stay on by the Obama administration in 2009. On June 9, 2011, President Obama praised and thanked Mike Leiter in a statement regarding his resignation; “Serving in two Administrations since 2007, Mike led the National Counterterrorism Center with dedication and unwavering determination during challenging and demanding times and our nation is grateful for his many contributions to our safety and security. Mike has been a trusted advisor to me and to the entire national security team, providing us with an in-depth understanding of terrorist activities that affect our Nation’s security. I am confident that Mike will be leaving the National Counterterrorism Center, the counterterrorism community, and the nation in a significantly stronger position to confront the terrorist threats we face.”

Following his departure from the NCTC in 2011, Leiter joined the data analysis software firm Palantir Technologies as senior counselor to CEO Alex Karp. His role was stated to be to develop and optimize market strategy, business practices and internal operations.  Leiter also became a counterterrorism, cybersecurity and national security analyst for NBC News shortly thereafter. Since becoming a part of Palantir Leiter has continued to publicly speak and participate in forums for discussion of national security and counterterrorism. Under Leiter's service, the NCTC was publicly criticized for failing to identify the threat posed by a known extremist, Umar Farouk Abdulmutallab, who on Christmas Day 2009 succeeded in boarding a Delta airplane in Amsterdam rigged with an explosive device that failed to detonate over Detroit, Michigan. Abdulmutallab was wrestled down by a passenger amidst a smokey fire which put an end to the incident.

In an article printed by The New York Times on December 31, 2009, the agency, which was stood up specifically to coordinate counterterrorism information, was said to have failed to accomplish its mission, even where several valid leads were available and known among multiple intelligence agencies, including information directly communicated to the CIA by the Abdulmatallab's father who feared his son had been radicalized. Though Michael Leiter was not himself mentioned, the New York Times piece described the NCTC as the weak link in the series of significant intelligence operations. On January 2, 2010, Leiter issued the following statement. "The failed attempt to destroy Northwest Flight 253 is the starkest of reminders of the insidious terrorist threats we face. While this attempt ended in failure we know with absolute certainty that Al-Qaeda and those who support its ideology continue to refine their methods to test our defenses and pursue an attack on the Homeland. Our most sacred responsibility is to be focused on our mission—detecting and preventing terrorist attacks from happening on our soil and against U.S. interests. The American people expect and deserve nothing less."

James Gordon Meek of the New York Daily News issued a story on January 7 stating that Leiter remained on a ski holiday until "several days after Christmas" quoting two U.S. Officials. The article reported that "people have been grumbling that he didn't let a little terrorism interrupt his vacation". On balance, it was stated that "Leiter has long been well-regarded" and "President Obama, himself, stayed in Hawaii [on vacation] until January 4". There was no reference to Leiter conducting investigation or evaluation from his remote, vacation site.

The Daily News story by Meek was inaccurate and was updated in the Daily News the next day, ABC news Senior White House Correspondent Jake Tapper reported that Leiter was indeed at his post at the NCTC during the events of December 25, 2009. In the report, Denis McDonough, National Security Staff Chief of Staff, said that “Leiter was -- throughout the events of December 25, 2009 -- indeed at the National Counterterrorism Center in McLean, Virginia, and intimately involved in all aspects of the nation’s response to the attempted terrorist attack -- to include coordinating intelligence, examining terrorist watch-listing, and briefing Members of Congress.” He Continued, "Director Leiter engaged in regular, repeated, and extended classified discussions with the White House, the President’s National Security Staff located in Hawaii, the Director of National Intelligence, the Department of Homeland Security, various members of Congress and their staffs, and of course the National Counterterrorism Center.”

Breyer Stephen

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Stephen Gerald Breyer (né le 15 août 1938 à San Francisco) est un membre de la Cour suprême des États-Unis depuis 1994. Nommé par le président Bill Clinton, il fait partie du quatuor progressiste de la Cour suprême.

Breyer Stephen

Stephen Breyer est le fils de Irving Gerald Breyer, un conseiller juridique, et de Anne A. Breyer née Roberts. La famille Breyer est alors représentative de la classe moyenne juive de San Francisco en Californie. Breyer poursuit des études supérieures à l'université Stanford, au Magdalen College de l'université d'Oxford et à l'école de droit de l'université Harvard. Il est marié depuis 1967 à Joanna Freda Hare, une psychologue issue de l'aristocratie britannique. Le couple a 3 enfants. Francophile, grand connaisseur de la pensée de Benjamin Constant, lecteur de Marcel Proust et de Stendhal, il parle un français excellent. Stephen Breyer inaugure en 2006 le "D.C. French Festival" de Washington. Breyer a débuté sa carrière juridique au sein du cabinet Arthur Goldberg en 1964.

De 1965 à 1967, il est l'assistant de l'Attorney général des États-Unis spécialisé dans la lutte contre les trusts. À partir de 1967, il enseigne à l'école de droit d'Harvard. En 1973, il est conseiller juridique du procureur dans le scandale du Watergate. Il travaille ensuite avec le sénateur Edward Kennedy. De 1980 à 1994, Breyer est juge à la Cour d'appel des États-Unis pour le premier circuit. Sa nomination fut la dernière approuvée par le Sénat sous l'administration de Jimmy Carter. En 1994, le président Bill Clinton le nomme à la Cour suprême pour siéger à la place de Harry Blackmun. Il est confirmé par le Sénat le 3 août 1994 par 89 voix contre 9. Élu en 2012 membre associé étranger de l'Académie des sciences morales et politiques (reçu sous la Coupole de l'Institut de France le 8 avril 2013)

Stephen Breyer est réputé avoir une approche pragmatique et progressiste de la Constitution. Il s'intéresse davantage à la cohérence juridique et aux conséquences inhérentes de ses décisions et rejette l'application littérale des textes (doctrine originaliste des juges conservateurs Scalia et Thomas) et soutient que la Cour puisse s'inspirer du droit international pour interpréter la Constitution. Breyer a écrit un livre en 2005 dans lequel il explicite sa pensée sous le nom de Active Liberty, publié en France sous la traduction Pour une démocratie active et préfacé par Robert Badinter. Il parle couramment français.

En comparaison à ces collègues, Breyer est réputé pour faire preuve d'une plus grande déférence vis-à-vis des législatures et en particulier vis-à-vis du Congrès fédéral. Par exemple, il est en 2011 l'un des deux seuls juges dans la minorité dans l'affaire Brown v. Entertainment Mercant assn (avec le conservateur Clarence Thomas) lorsque la Cour invalide l'interdiction de vendre des jeux vidéo violents aux mineurs au nom de la liberté d'expression. Dans Baze v. Rees en 2008, il vote pour valider la méthode d'exécution par injection létale, s'opposant alors aux trois autres juges progressistes. Il se distingue d'eux également dans l'affaire Van Orden v. Perry (2004), où il considère que l'existence d'un monument des dix commandements à proximité de la législature du Texas ne viole pas le principe constitutionnel de séparation de la religion et de l'État.

Cependant Breyer reste quand même un juge progressiste (ou liberal selon l'expression américaine) votant pour restreindre la peine de mort (Roper v. Simmons notamment, 2005), pour maintenir l'avortement comme droit constitutionnel, pour invalider la non-reconnaissance par le gouvernement fédéral des mariages homosexuels célébrés par les États (United States v. Windsor, 2013), ou encore pour valider l'Obamacare (National Federation of Independent Business v. Sebelius, 2012).

Iraq Intelligence Commission

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The Commission on the Intelligence Capabilities of the United States Regarding Weapons of Mass Destruction is a panel created by Executive Order 13328, signed by U.S. President George W. Bush in February 2004. 

President Bush Senator Charles Robb (left) and Judge Laurence Silberman (right).

President Bush Senator Charles Robb (left) and Judge Laurence Silberman (right).

The impetus for the Commission lay with a public controversy occasioned by statements, including those of Chief of the Iraq Survey Group, David Kay, that the Intelligence Community had grossly erred in judging that Iraq had been developing weapons of mass destruction (WMD) before the March 2003 start of Operation Iraqi Freedom. President Bush therefore formed the Commission, but gave it a broad mandate not only to look into any errors behind the Iraq intelligence, but also to look into intelligence on WMD programs in Afghanistan and Libya, as well as to examine the capabilities of the Intelligence Community to address the problem of WMD proliferation and "related threats."

Following intense study of the American Intelligence Community, the Commission delivered its report to the President on March 31, 2005, the so-called Robb-Silberman Report. Regarding Iraq, the Commission concluded that the United States Intelligence Community was wrong in almost all of its pre-war judgments about Iraq's alleged weapons of mass destruction and that this constituted a major intelligence failure. The Intelligence Community’s performance in assessing Iraq’s pre-war weapons of mass destruction programs was a major intelligence failure. The failure was not merely that the Intelligence Community’s assessments were wrong. There were also serious shortcomings in the way these assessments were made and communicated to policymakers. —Unclassified version of the commission's report, p. 46

The Commission's report also described systemic analytical, collection, and dissemination flaws that led the intelligence community to erroneous assessments about Iraq's alleged WMD programs. Chief among these flaws were "an analytical process that was driven by assumptions and inferences rather than data", failures by certain agencies to gather all relevant information and analyze fully information on purported centrifuge tubes, insufficient vetting of key sources, particularly the source "Curveball," and somewhat overheated presentation of data to policymakers. The 601-page document detailed many U.S. intelligence failures and identified intelligence breakdowns in dozens of cases. Some of the conclusions reached by the report were:

  • the report notes in several places that the commission's mandate did not allow it "to investigate how policymakers used the intelligence they received from the Intelligence Community on Iraq's weapons programs," One of the main and crucial intelligence sources for the case in Iraq was an informant named Curveball. Curveball had never been interviewed by American intelligence until after the war and was instead handled exclusively by German intelligence agents, who regarded his statements as unconvincing. An October 2002 National Intelligence Estimate that concluded Iraq "has" biological weapons was "based almost exclusively on information obtained" from Curveball, according to the report. 
  • Information about aluminum tubes to be used as centrifuges in a nuclear weapons program were found by the commission to be used for conventional rockets.
  • The Niger Yellowcake scandal was due to American intelligence believing "transparently forged documents" purporting to show a contract between the countries. There were "flaws in the letterhead, forged signatures, misspelled words, incorrect titles for individuals and government entities".
  • While there were many reports that Curveball was actually the cousin of one of Ahmed Chalabi's top aides, the IIC, while discovering that at least two INC defectors were fabricators, said it was "unable to uncover any evidence that the INC [Iraqi National Congress] or any other organization was directing Curveball."

The report also looked forward, recommending a large number of organizational and structural reforms. Of the 74 recommendations to the President, he fully accepted 69 in a public statement released on June 29, 2005. The Commission's mission is, in part, "to ensure the most effective counter-proliferation capabilities of the United States and response to the September 11, 2001, terrorist attacks and the ongoing threat of terrorist activity." With regard to Iraq, the commission was meant to "specifically examine the Intelligence Community's intelligence prior to the initiation of Operation Iraqi Freedom and compare it with the findings of the Iraq Survey Group and other relevant agencies or organizations concerning the capabilities, intentions, and activities of Iraq relating to the design, development, manufacture, acquisition, possession, proliferation, transfer, testing, potential or threatened use, or use of Weapons of Mass Destruction and related means of delivery."

Commission members are:

  • Laurence Silberman, Republican, retired U.S. Court of Appeals judge, Deputy Attorney General under Presidents Richard Nixon and Gerald Ford, Ambassador to Yugoslavia, et al., co-Chairman
  • Charles Robb, Democrat, former U.S. Senator from and Governor of Virginia, co-Chairman
  • John McCain, Republican, U.S. Senator from Arizona
  • Lloyd Cutler, Democrat, former White House counsel to Presidents Jimmy Carter and Bill Clinton. Cutler changed status to "Of Counsel" shortly after the Commission formed.
  • Patricia Wald, Democrat, retired judge of the DC Court of Appeals.
  • Rick Levin, then-President of Yale University.
  • Retired Admiral Bill Studeman, former Deputy Director of the CIA and Director of the NSA.
  • Charles M. Vest, former President of MIT
  • Henry S. Rowen, former Assistant Secretary of Defense for International Security Affairs, Chairman of the National Intelligence Council, and President of RAND.

The first seven members of the panel were appointed on February 6, 2004, the date of the executive order which created it. The final two members, Vest and Rowen, were appointed on February 13. Days before the American commission was announced, the government of the United Kingdom, the U.S.'s primary ally during the Iraq War, announced a similar commission to investigate British intelligence, known as the Butler Inquiry or the Butler Review. The commission was independent and separate from the 9-11 Commission.

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