Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live

Grande Félix

$
0
0

Félix Grande, né le 4 février 1937 à Mérida (Estrémadure, Espagne) et mort le 30 janvier 2014 (à 76 ans) à Madrid (Espagne), est un poète, spécialiste du flamenco et critique littéraire espagnol.

 

Grande Félix

Félix Grande est considéré comme étant un des grands rénovateurs de la poésie espagnole dans les 60 et 70. Issu de la génération appelée en Espagne « niños de la guerra » (enfants de la guerre) en référence à la Guerre civile espagnole, Félix Grande refuse toute appartenance à un mouvement littéraire précis. Il reçoit en 2004 le Prix national des Lettres espagnoles. Né à Mérida, c'est néanmoins à Tomelloso (Ciudad Real) que Félix Grande passe son enfance et son adolescence où son grand-père était éleveur de chèvres. Il y fait la connaissance du poète Eladio Cabañero avec qui il entame une relation d'amitié. 

Fils d'un garde d'assaut républicain qui a combattu les troupes de Franco, Félix Grande est guitariste de flamenco, entre autres métiers comme menuisier, avant de se consacrer à la littérature où il garde un lien fort avec la musique, le jazz notamment. Félix Grande part vivre à Madrid en 1957 où il pratique divers métiers avant d'intégrer la rédaction de la revue Cuadernos Hispanoamericanos sous l'ombre bienveillante du poète Luis Rosales. Félix Grande sera plus tard directeur de cette publication. Son œuvre inspirée d'abord par Antonio Machado et l'engagement social évolue vers une réflexion sur le langage et l'érotisme.

En 1963, il remporte le Prix Adonáis de Poésie pour son recueil Las Piedras. En 1978 il obtient le Premio Nacional de Poesía avec Las rubáiyatas de Horacio Martín livre dans lequel il s'invente un hétéronyme inspiré de l'Abel Martín d'Antonio Machado et du Ricardo Reis de Fernando Pessoa. En 2004, il remporte le Premio Nacional de las Letras Españolas. Grand amateur de musique, parolier et guitariste, il a écrit en tant que critique de flamenco García Lorca y el flamenco (1992), Agenda flamenca (1987), Paco de Lucía y Camarón de la Isla (2000) et Memoria del flamenco (1995), livre qui a obtenu le Prix national de flamencologie. Félix Grande est membre de la Cátedra de Flamencología y Estudios folclóricos. Il est reconnu comme étant un des meilleurs spécialistes du flamenco.

Parmi ses principales influences, Félix Grande cite Antonio Machado, Luis Rosales, de qui il fut l'élève et l'ami, et César Vallejo, entre autres. En 2010, il a écrit La cabellera de la Shoá, émouvante évocation de la Shoah. Félix Grande est marié à la poétesse Francisca Aguirre avec qui il a eu une fille, Guadalupe Grande, également poétesse. Il meurt à Madrid le 30 janvier 2014, d'un cancer du pancréas. Ses restes reposent au cimetière de Tomelloso.

Œuvres

Poésie

  • Las piedras, M., Col. Adonais, 1964 (Prix Adonáis de Poésie 1963).
  • Música amenazada, B., Col. El Bardo, 1966 (Premio Guipúzcoa 1965).
  • Blanco Spirituals, La Habana, Casa de las Américas, 1967 (Premio Casa de las Américas 1967).
  • Biografía (1964-1971), B., Seix Barral, 1971 (2ª edic. ampliada, 1977).
  • Biografía (1958-2010), Galaxia Gutenberg, 2011.
  • Ce volume regroupe divers livres de poésies : Taranto, Las Piedras, Música amenazada, Blanco spirituals, Puedo escribir los versos más tristes esta noche, Las Rubáiyatas de Horacio Martín, Cuaderno de Lovaina, La Noria, La cabellera de la Shoá.
  • Taranto, Barcelona-Lima, Carlos Milla, 1971.
  • Años, M., Editora Nacional, 1975.
  • Las rubáiyatas de Horacio Martín, B., Lumen, 1978 (Premio nacional de literatura).
  • La cabellera de la Shoá, 2010.

Prose

  • Por ejemplo, Doscientos (1968).
  • Parábolas (1975).
  • Lugar siniestro este mundo, caballeros (1980).
  • Fábula (1991).
  • Decepción (1994).
  • El marido de Alicia (1995).
  • Sobre el amor y la separación (1996).
  • La balada del abuelo Palancas (2003).

Essai

  • Apuntes para una poesía española de posguerra (1970).
  • Once artistas y un Dios. Ensayo sobre literatura hispanoamericana (1986).
  • Agenda flamenca (1987).
  • García Lorca y el flamenco (1992).
  • Memoria del flamenco (1995).
  • Paco de Lucía y Camarón de la Isla (2000).
  • Elogio de la libertad, (1984).

 


Rankin Arthur Jr.

$
0
0

Arthur Rankin Jr. était un producteur, réalisateur et scénariste américain, né le 19 juillet 1924 à New York dans l'État de New York (États-Unis) et mort le 30 janvier 20141. Il est le cofondateur de la société de production Rankin/Bass avec Jules Bass.

Rankin Arthur Jr.

Filmographie

comme producteur

  • 1960 : The New Adventures of Pinocchio (série TV)
  • 1961 : Tales of the Wizard of Oz (série TV)
  • 1964 : Return to Oz (TV)
  • 1964 : Rudolph, the Red-Nosed Reindeer (TV)
  • 1965 : Willie McBean & His Magic Machine
  • 1966 : The Ballad of Smokey the Bear (TV)
  • 1966 : The Daydreamer
  • 1966 : King Kong (série TV)
  • 1967 : Cricket on the Hearth (TV)
  • 1967 : Wacky World of Mother Goose
  • 1968 : The Little Drummer Boy (TV)
  • 1969 : Mad Monster Party?
  • 1970 : The Reluctant Dragon & Mr. Toad Show (série TV)
  • 1970 : Santa Claus Is Comin' to Town (TV)
  • 1971 : Here Comes Peter Cottontail (TV)
  • 1971 : The Jackson 5ive (série TV)
  • 1972 : Kid Power (série TV)
  • 1973 : Marco
  • 1974 : 'Twas the Night Before Christmas (TV)
  • 1974 : The Year Without a Santa Claus (TV)
  • 1975 : The Story of the First Christmas Snow (TV)
  • 1976 : The First Easter Rabbit (TV)
  • 1976 : Frosty's Winter Wonderland (TV)
  • 1976 : Rudolph's Shiny New Year (TV)
  • 1976 : The Little Drummer Boy Book II (TV)
  • 1977 : The Last Dinosaur
  • 1977 : The Easter Bunny Is Comin' to Town (TV)
  • 1977 : The Hobbit (TV)
  • 1977 : Nestor, the Long-Eared Christmas Donkey (TV)
  • 1978 : The Bermuda Depths (TV)
  • 1979 : Rudolph and Frosty's Christmas in July (TV)
  • 1979 : Jack Frost (TV)
  • 1980 : Jungle Love (The Ivory Ape) (TV)
  • 1980 : Pinocchio's Christmas (TV)
  • 1981 : The Bushido Blade
  • 1981 : The Leprechaun's Christmas Gold (TV)
  • 1982 : The Flight of Dragons
  • 1982 : The Last Unicorn
  • 1983 : The Sins of Dorian Gray (TV)
  • 1983 : The Coneheads (TV)
  • 1985 : Cosmocats (Thundercats) (série TV)
  • 1985 : The Life & Adventures of Santa Claus (TV)
  • 1986 : Silverhawks (série TV)
  • 1987 : The Wind in the Willows (TV)
  • 1999 : Le Roi et moi (The King and I)

comme réalisateur

  • 1960 : The New Adventures of Pinocchio (série TV)
  • 1965 : Willie McBean & His Magic Machine
  • 1968 : Mouse on the Mayflower (TV)
  • 1968 : The Little Drummer Boy (TV)
  • 1969 : Frosty the Snowman (TV)
  • 1970 : The Reluctant Dragon & Mr. Toad Show (série TV)
  • 1970 : Santa Claus Is Comin' to Town (TV)
  • 1971 : Here Comes Peter Cottontail (TV)
  • 1972 : Arabian Nights
  • 1972 : Kid Power (série TV)
  • 1973 : The Ballad of Paul Bunyan (TV)
  • 1973 : 20,000 Leagues Under the Sea
  • 1974 : 'Twas the Night Before Christmas (TV)
  • 1974 : The Year Without a Santa Claus (TV)
  • 1975 : The Story of the First Christmas Snow (TV)
  • 1976 : The First Easter Rabbit (TV)
  • 1976 : Frosty's Winter Wonderland (TV)
  • 1976 : Rudolph's Shiny New Year (TV)
  • 1976 : The Little Drummer Boy Book II (TV)
  • 1977 : The Easter Bunny Is Comin' to Town (TV)
  • 1977 : The Hobbit (TV)
  • 1977 : Nestor, the Long-Eared Christmas Donkey (TV)
  • 1978 : The Stingiest Man in Town (TV)
  • 1979 : Rudolph and Frosty's Christmas in July (TV)
  • 1979 : Jack Frost (TV)
  • 1980 : The Return of the King (TV)
  • 1980 : Pinocchio's Christmas (TV)
  • 1981 : The Leprechaun's Christmas Gold (TV)
  • 1982 : The Flight of Dragons
  • 1982 : The Last Unicorn
  • 1983 : The Coneheads (TV)
  • 1985 : The Life & Adventures of Santa Claus (TV)
  • 1987 : The Wind in the Willows (TV)

comme scénariste

  • 1965 : Willie McBean & His Magic Machine
  • 1966 : The Daydreamer

Larssen Lar Andreas

$
0
0

Lars Andreas Larssen (né le 27 mars 1935 à Melbo – mort le 29 janvier 2014 à Oslo1) est un acteur norvégien. Avec son épouse Sonja Lid, il a établi en 1962 à Stavanger Le bureau de paix (Fredskontoret).

Larssen Lar Andreas

Filmographie

  • 1995: Kjærlighetens kjøtere de Hans Petter Moland

 

Millon Theodore

$
0
0

Theodore Millon (né à Manhattan le 18 août 1928, et mort à Greenville Township, état de New York, le 29 janvier 2014) est un psychologue américain connu pour son travail sur les troubles de la personnalité.

Millon Theodore

Millon est né en 1928, il est fils unique de parents immigrants juifs d'origines lituanienne et polonaise. Ses ancêtres du xixe siècle viennent de l'Empire russe. Millon a divisé des types de troubles de la personnalité en plusieurs groupes recensés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux

  • Groupe des troubles la personnalité sadique
  • Groupe des troubles la personnalité masochiste
  • Groupe des troubles la personnalité schizotypique
  • Groupe des troubles la personnalité schizoïde
  • Groupe des troubles la personnalité paranoïaque
  • Groupe des troubles la personnalité antisociale
  • Groupe des troubles la personnalité borderline
  • Groupe des troubles la personnalité histrionique
  • Groupe des troubles la personnalité narcissique
  • Groupe des troubles la personnalité dépendante
  • Groupe des troubles la personnalité compulsive
  • Groupe des troubles la personnalité évitante
  • Groupe des troubles la personnalité passif-agressif
  • Trouble de la personnalité dépressive
  • Groupe des troubles la personnalité hypomaniaques

Publications

  • Millon, Theodore (with Roger D. Davis) (1996) Disorders of Personality: DSM IV and Beyond 2nd ed. New York: John Wiley and Sons. ISBN 0-471-01186-X
  • Millon, Theodore (2000). Personality Disorders in Modern Life. New York: John Wiley and Sons. ISBN 0-471-23734-5
  • Millon, Theodore. (2004) Masters of the Mind. Hoboken: John Wiley and Sons.
  • Millon, Theodore and Grossman, Seth.(2007) Moderating Severe Personality Disorders: A Personalized Psychotherapy Approach. Hoboken: John Wiley and Sons.
  • Millon, Theodore and Grossman, Seth.(2007) Resolving Difficult Clinical Syndromes: A Personalized Psychotherapy Approach. Hoboken: John Wiley and Sons.
  • Millon, Theodore and Grossman, Seth.(2007) Overcoming Resistant Personality Disorders: A Personalized Psychotherapy Approach. Hoboken: John Wiley and Sons.
  • Blaney, Paul H. and Millon, Theodore (Eds). (2008) Oxford Textbook of Psychopathology, 2nd Ed.. New York: Oxford University Press.
  • Millon, Theodore, Krueger, Robert and Simonsen, Erik (Eds). (2008). Contemporary Directions in Psychopathology: Toward the DSM-V and ICD-11. New York: Guilford Press.
  • The Millon inventories: a practitioner's guide to personalized clinical assessment. (2008) Guilford Press. ISBN 978-1-59385-674-8

Morand Georges

$
0
0

Georges Morand, né le 23 janvier 1930 et mort le 28 janvier 2014 à Toulouse, est un essayiste et prêtre catholique français, exorciste officiel du diocèse de Paris jusqu'en 2013.

Morand Georges

Georges Morand, fils de Charles Morand et de Germaine Morel, est titulaire d'un D.E.S.S. de lettres ainsi que d'une licence de théologie. Il est ordonné prêtre, dans la nuit pascale du 28 mars 1959, pour le diocèse de Paris. Il écrit, dans son ouvrage Sors de cet homme, Satan : « avoir consacré sa vie pour faire connaître aux hommes que Jésus les aime ... que Jésus nous aime tant et qu'il y a si peu d'hommes qui l'aiment ».

Il entre à la Compagnie de Saint-Sulpice, pour une année de solitude. Il sera professeur et directeur spirituel au grand séminaire de Versailles (1960-1962), secrétaire particulier du cardinal Feltin, archevêque de Paris (1962-1966), puis vicaire à la paroisse Saint-Sulpice (Paris 6e) et aumônier de l'école Saint-Sulpice (1966-1970), il sera nommé aumônier du lycée Camille Sée (1970-1971). Il est ensuite chapelain à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre durant onze ans (1971-1982) où il anime le groupe Saint-Jean et crée un groupe du renouveau charismatique. Il y rencontre la théologienne Georgette Blaquière et son époux.

À partir de 1982, il sera successivement vicaire de la paroisse de la Trinité (1982-1987), de Saint-Léon (1987-1990), aumônier de l'hôpital Saint-Joseph (1990-1995), curé de Saint-Gilles-Saint-Leu (1995-1999). Il fut l'un des interlocuteurs de l'émission de Radio Notre-Dame Écoute dans la nuit. Il a cofondé un foyer pour sourds en 1985 dans la paroisse de La Trinité. Il sera chargé de l'accueil à Notre-Dame de Paris, avant de rejoindre, en septembre 2004, la Communauté du Verbe de Vie à josselin.

Il a été exorciste officiel du diocèse de Paris3. Il se retire, en août 2013, à Castelnau-d'Estrétefonds, près de Toulouse, dans une maison de la congrégation des Petites Sœurs de Marie, Mère du Rédempteur, la maison Notre-Dame du Bon Accueil, où il parvient au terme de sa vie, le 28 janvier 2014. Il repose à Villeurbanne auprès de ses parents. Sa vie aura été marquée par son expérience du Renouveau charismatique et du ministère de délivrance (exorcisme). Il a assuré un important ministère de direction spirituelle et prêché de nombreuses retraites.

 

Publications

  • Faut-il encore exorciser aujourd'hui?, éditions Fayard, 2000, (ISBN 2213605823)
  • De larmes et d'amour. L'hôpital au quotidien, Fayard, 1994, (ISBN 2213592551)
  • Sors de cet homme, Satan, Fayard, 1993, (ISBN 2213030812)
  • La vérité affranchit : le mensonge asservit
  • Le Père Georges Morand témoigne sur le satanisme des élites, France Culture, 11 octobre 2011.
  • Guide Totus de l'occultisme, éditions du Jubilé, 2004, (ISBN 9782866793609)

Cacavas John

$
0
0

John Cacavas est un compositeur américain né le 13 août 1930 à Aberdeen, Dakota du Sud (États-Unis), mort le 28 janvier 2014.

Cacavas John

Filmographie

  • 1973 : She Cried Murder (TV)
  • 1973 : Kojak ("Kojak") (série TV)
  • 1973 : Linda (TV)
  • 1973 : Terreur dans le Shanghaï express (Horror Express)
  • 1973 : Blade de Ernest Pintoff
  • 1974 : Dracula vit toujours à Londres (The Satanic Rites of Dracula)
  • 1974 : Panique dans l'ascenseur (The Elevator) (TV)
  • 1974 : 747 en péril (Airport 1975)
  • 1974 : Amy Prentiss (série TV)
  • 1975 : Kate McShane (TV)
  • 1975 : Friendly Persuasion (TV)
  • 1976 : Super Jaimie ("The Bionic Woman") (série TV)
  • 1977 : SST: Death Flight (TV)
  • 1977 : Les Naufragés du 747 (Airport '77)
  • 1977 : Murder at the World Series (TV)
  • 1977 : Relentless (TV)
  • 1978 : The Ghost of Thomas Kempe (TV)
  • 1978 : Superdome (TV)
  • 1978 : The Eddie Capra Mysteries (série TV)
  • 1978 : BJ and the Bear (TV)
  • 1978 : Human Feelings (TV)
  • 1978 : The Time Machine (TV)
  • 1979 : The Contest Kid Strikes Again (TV)
  • 1979 : Doctors' Private Lives (feuilleton TV)
  • 1979 : Buck Rogers ("Buck Rogers in the 25th Century") (série TV)
  • 1979 : Eischied (série TV)
  • 1980 : Space Connection (Hangar 18)
  • 1980 : Once Upon a Spy (TV)
  • 1981 : Notorious Jumping Frog of Calaveras County (TV)
  • 1981 : Gangster Wars (en)
  • 1981 : Cauchemar (No Place to Hide) (TV)
  • 1981 : Hellinger mène l'enquête (Hellinger's Law) (TV)
  • 1981 : Separate Ways
  • 1981 : California Gold Rush (TV)
  • 1981 : Shannon (série TV)
  • 1981 : Child Bride of Short Creek (TV)
  • 1982 : Cry for the Strangers (TV)
  • 1982 : My Palikari (TV)
  • 1982 : The Shooting (TV)
  • 1982 : Le Chant du bourreau (The Executioner's Song) (TV)
  • 1983 : All the Money in the World (TV)
  • 1983 : Still the Beaver (TV)
  • 1983 : Mortuary
  • 1983 : Women of San Quentin (TV)
  • 1984 : The Four Seasons (série TV)
  • 1984 : Her Life as a Man (TV)
  • 1984 : They're Playing with Fire
  • 1985 : Murder: By Reason of Insanity (TV)
  • 1985 : Lady Blue (TV)
  • 1985 : A Death in California (TV)
  • 1985 : Jenny's War (TV)
  • 1985 : Equalizer ("The Equalizer") (série TV)
  • 1986 : Le Monde à l'envers (A Time to Triumph) (TV)
  • 1987 : Les Tueurs de l'autoroute (Police Story: The Freeway Killings) (TV)
  • 1987 : Les Douze Salopards - Mission Suicide (The Dirty Dozen: The Deadly Mission) (TV)
  • 1988 : Les Douze Salopards : Mission Fatale (The Dirty Dozen: The Fatal Mission) (TV)
  • 1989 : Il y a un truc! (Columbo: Columbo Goes to the Guillotine) (TV)
  • 1989 : Margaret Bourke-White (TV)
  • 1989 : Columbo : Grandes maneouvres et petits soldats (Columbo: Grand Deceptions) (TV)
  • 1989 : Confessional (TV)
  • 1990 : Kojak: None So Blind (TV)
  • 1990 : Murder in Paradise (TV)
  • 1991 : Attention - Le meurtre peut nuire à votre santé (Columbo: Caution - Murder Can Be Hazardous to Your Health) (TV)
  • 1993 : The Return of Ironside (TV)
  • 2000 : Perfect Murder, Perfect Town: JonBenét and the City of Boulder (TV)

Fonssagrives Lisa

$
0
0

Lisa Fonssagrives, née Lisa Birgitta Bernstone ou Lisa Anderson, également appelée Lisa Fonssagrives-Penn après son remariage au photographe de mode américain Irving Penn, est un mannequin suédois né le 17 mai 1911 en Suède et mort le 4 février 1992 à New York. Elle est considérée comme le premier top model de l'histoire de la photographie de mode.

Fonssagrives Lisa

Née en 1911 Lisa Anderson puis Lisa Birgitta Bernstone après le changement de nom instauré par son père, semble-t-il à Uddevallan, elle fait arts et études de danse en Allemagne à l'école de Mary Wigman. Sa pratique de la danse, jeune, lui donnera ce maintien de tête si particulier. Elle retourne en Suède et y ouvre une école de danse. Partie en France pour participer à une compétition, elle y reste pour effectuer une carrière de danseuse. Dans une école de danse, elle rencontre puis travaille comme professeur de danse avec le français Fernand Fonssagrives. Elle prend le nom en 1935 suite à son mariage, et elle divorcera après la Guerre tout en conservant ce patronyme. Ils auront une fille, Mia Fonssagrives-Solow connue de nos jours comme sculptrice et créatrice de bijoux. Abandonnant tous deux la danse, ils deviennent ces années là, lui un important photographe et elle le premier de ce qui sera appelé de nos jours un top model.

En 1936, le photographe Willy Maywaldn découvre Lisa Fonssagrives dans un ascenseur et lui propose de poser pour des chapeaux. Les tirages parviennent au Vogue français, et Horst P. Horst, qui dirige alors les studios du magazine, teste quelques photographies de Fonssagrives à la demande du magazine. Peu après, son mari Fernand a un accident qui l'empêche de poursuivre sa carrière de danseur : elle lui donne un Rolleiflex et il commence à prendre des images, la photographiant tout le temps. En mai 1939, elle est photographiée par Erwin Blumenfeld pour le Vogue français, parmi une vingtaine d'autres mannequins, au sommet de la tour Eiffel. Lorsqu'elle se rend aux États-Unis juste avant la Guerre, elle est déjà un top model. La Guerre est déclarée durant son voyage, et elle décide de rester à New York et y deviendra photographe jusqu'à la naissance de son enfant qu'elle aura avec Penn.

Après la Seconde Guerre mondiale, elle est le mannequin attitré du couturier Christian Dior10 et travaille principalement pour l'édition américaine de Vogue. Lisa Fonssagrives inspire et travaille avec les plus célèbres photographes de mode : Horst, Hoyningen-Huene, Man Ray, Richard Avedon, Jean Moral… et bien sur Pennn avec qui elle se mariera en 1950 et aura un fils, Tom Penn. Elle devient un temps styliste, puis dans les années 1960, après avoir arrêté sa carrière de mannequin quelques années avant, elle devient sculptrice et est représentée par la galerie Marlborough Fine Art de Manhattan. Elle apparait fréquemment dans les pages du Vanity Fair (1913) (en) dans sa version originale, de Vogue américain et autres éditions dont elle fera environ 200 couvertures, ou d'Harper's Bazaar, mais à la fin des années 1940, elle est le premier mannequin à faire la couverture du magazine Time en septembre 1949 dans lequel elle déclare : « C'est la robe qui importe, jamais, jamais la fille. je ne suis qu'un bon cintre. » Durant cette même période, elle est payée pratiquement le double du salaire habituel des mannequins de l'époque.

Elle meurt à New York début 1992 en ayant été, d'après Alexander Liberman des Éditions Condé Nast, le sujet des plus grandes photographies d'Irving Penn et dont il précise qu'« il est difficile d'imaginer l'histoire de la photographie de mode sans penser à Lisa Fonssagrives-Penn » ce que confirme David Seidner, auteur d'un ouvrage à son sujet, en des termes équivalents.

D'Abadal i de Vinyals Ramon

$
0
0

Ramon d'Abadal i de Vinyals, né à Vic en 1888 et mort à Barcelone en 1970, est un écrivain, homme politique et historien espagnol d'expression catalane.

D'Abadal i de Vinyals Ramon

Neveu de l'homme politique Ramon d'Abadal i Calderó, il milite comme lui dans la Lliga Regionalista, dont son grand oncle Ramon d'Abadal i Calderó était lui-même président. Dans les rangs de ce parti, il est élu député au Congrès pour sa ville natale en 1917 et 1921. En 1922, il quitte la Lliga et participe à la fondation d'Acció Catalana, formation moins conservatrice, mais après la Dictature de Primo de Rivera et ses résultats modestes aux élections municipales de 1931, il réintègre son parti d'origine.

Il prend la direction de La Veu de Catalunya, journal en constituant le principal organe d'expression. Durant la Guerre civile espagnole, il s'exile, comme son oncle, en Italie, alors sous régime fasciste. Il rentre en Espagne en 1939, la guerre terminée, mais met fin à son activité politique en raison de la mise en place de la dictature franquiste. Il est toutefois membre du Conseil privé de Jean de Bourbon, comte de Barcelone.

Il étudie le droit et l'histoire à Barcelone entre 1905 et 1913, puis s'installe à Madrid pour préparer un doctorat sur les Partides. Il poursuit ensuite ses études à Paris. Influencé par l'historien Joseph Calmette, il se spécialise dans l'histoire catalane de l'époque carolingienne. En 1913, il publie avec Ferran Valls i Taberner les Usages de Barcelone. Au début du franquisme, il s'unit à l'initiative de Josep Puig i Cadafalch visant à réactiver l'Institut d'Estudis Catalans dans la clandestinité.

En 1948, il publie son premier travail d'envergure, consacré à la vie d'Oliva de Besalù. À partir de son œuvre Catalunya carolíngia, il publie a primera gran obra sobre la vida de l'abat Oliba. De l'obra Catalunya carolíngia, publicà Els diplomes carolingis a Catalunya (1926-1952) et Els comtats de Pallars i Ribagorça (1955) ; il meurt tandis que El domini carolingi a Catalunya (1971) est en proche d'être publié. Ses travaux s'opposent dans une certaine mesure aux courant dominants de son époque, orientés vers la construction d'idéaux nationalistes, en adoptant une démarche plus empirique.

Publications

  • Catalunya Carolíngia, vol. II: Els diplomes carolingis a Catalunya, 2 vols., Institut d'Estudis Catalans, Barcelone, 1926-1952.
  • Catalunya Carolíngia, vol. III: Els comtats de Pallars i Ribagorça, 2 vols., Institut d'Estudis Catalans, Barcelone, 1955.
  • Els primers comtes catalans, Barcelone, 1958 — Prix Lletra d'Or 1959
  • Dels visigots als catalans, 2 vols., Edicions 62, Barcelone, 1969.
  • Com neix i com creix un gran monestir pirinenc abans de l'any mil, Eixalada-Cuixà, Analecta Montserratensia, VII, 1954.

Nicolodi Daria

$
0
0

Daria Nicolodi est une actrice et scénariste italienne née le 19 juin 1950 à Florence, en Italie. Elle est la mère de l'actrice et réalisatrice Asia Argento et l'ex-compagne du réalisateur Dario Argento.

Nicolodi Daria

Fille d’un avocat juif et d’une philologue catholique, la jeune Daria commence à se produire sur scène dès l’âge de 14 ans. À 17 ans, elle fugue de la maison familiale. C'est en 1967 qu'elle entre à l’Académie des Arts Dramatiques de Rome. Là, elle rencontre Luca Ronconi, un metteur en scène de théâtre, qui lui offre la possibilité de faire ses débuts l’année suivante au Festival International de Théâtre de Venise. C’est chez Francesco Rosi qu’elle fait ses premiers pas au cinéma – Les Hommes contre (Uomini contro) en 1970, puis chez Elio Petri – La Propriété, c’est plus le vol (La proprietà non e piu un furto) en 1973. Mais c’est surtout la rencontre avec Dario Argento qui va permettre à la comédienne de s'imposer sur les écrans.

Comme actrice dans quatre films du réalisateur ou comme collaboratrice au scénario de Suspiria puis coscénariste de Inferno, Daria va vivre avec Argento une longue aventure autant professionnelle que sentimentale et qui verra la naissance d’une fille – Asia. Daria semble vouée aux rôles de femmes fortes, indépendantes et parfois téméraires, même si les emplois que lui donne Argento sont souvent proches du faire valoir. Du « fils spirituel », elle passe au « père fondateur » Mario Bava (qui voit en elle une nouvelle « vamp à vampires ») pour un rôle très éprouvant dans Shock - Les Démons de la nuit puis dans La Venere d’Ille réalisé pour la télévision. Après sa séparation d’avec Argento, Daria Nicolodi se fait plus rare au cinéma.

Coscénariste de Suspiria , Daria Nicolodi raconte que sa principale source d’inspiration pour ce film furent les souvenirs de sa grand-mère qui lui a maintes fois raconté comment, enfant, elle avait été inscrite dans une académie de piano, avant de s’en échapper en découvrant qu’en réalité on y enseignait la magie noire. Cette école, dont elle tait le nom, existerait toujours quelque part entre la Suisse et l’Allemagne.

Filmographie

  • 1970 : Les Hommes contre (Uomini contro) : Nurse
  • 1972 : I Nicotera (feuilleton TV)
  • 1972 : Salomè
  • 1973 : La Propriété, c'est plus le vol (La proprietà non è più un furto) : Anita
  • 1975 : Les Frissons de l'angoisse (Profondo rosso) : Gianna Brezzi
  • 1975 : Ritratto di donna velata (série TV) : Elisa
  • 1977 : Saturnino Farandola (feuilleton TV)
  • 1977 : Les Démons de la nuit (Schock) : Dora Baldini
  • 1979 : Tre ore dopo le nozze (TV)
  • 1979 : La Venere d'Ille (TV) : Clara De Peyhorrade
  • 1980 : Inferno : Elise Stallone Van Adler
  • 1981 : Rosaura alle 10 (TV)
  • 1981 : Il Minestrone : Femme de Gildo
  • 1982 : Verdi (feuilleton TV) : Margherita Barezzi
  • 1982 : Ténèbres (Tenebre) : Anne
  • 1985 : Phenomena : Frau Brückner
  • 1985 : Sogni e bisogni (feuilleton TV) : Letizia
  • 1985 : Macaroni (Maccheroni) : Laura Di Falco
  • 1987 : Delirium (Le foto di gioia) : Evelyn
  • 1987 : Opéra : Mira
  • 1989 : Sinbad of the Seven Seas : Narratrice
  • 1989 : Il Gioko (TV) : Diana
  • 1989 : Paganini Horror : Sylvia Hackett
  • 1990 : Le Prince et la sirène (Une sirenetta innamorata) (série TV) : Narrator / Queen Camillia (voix)
  • 1991 : La Secte (La setta) de Michele Soavi (non crédité)
  • 1993 : La fine è nota : Maître Mila
  • 1998 : Viola bacia tutti : Sibilla
  • 1998 : Mots d'amour (La parola amore esiste) : Mère d'Angela
  • 2000 : Scarlet Diva : La mère d'Anna
  • 2000 : Rosa e Cornelia : Eleonora (mère de Cornelia)
  • 2004 : Soleado : Ms. Fogoni
  • 2007 : La Troisième Mère (La terza madre) : Elisa Mandy

La Nuit des généraux

$
0
0

La Nuit des généraux (The Night of the Generals) est un film franco-britannique réalisé par Anatole Litvak et sorti en 1967. Varsovie, 12 décembre 1942. Une prostituée vient d'être sauvagement assassinée. Selon un témoin, le meurtrier serait un général de la Wehrmacht. L'enquête est confiée au major Grau. Ce dernier ne tarde pas à suspecter trois hommes : le général Kahlenberg, le général Seidlitz-Gabler et le général Tanz, un homme parfois sujet à des pulsions maniaques, mais également un héros, le général favori d'Hitler. Durant une soirée organisée par la femme du général Gabler, sa fille Ulrike est présentée à Tanz, en vue de favoriser leur mariage. Mais celle-ci tombe dans les bras de Hartmann, un caporal revenant du front russe affecté auprès de Kahlenberg.

Le major Grau est promu lieutenant-colonel à Paris, et transféré sur le champ : ordre signé par Gabler sur demande de Kahlenberg. Le 17 juillet 1944, à Paris, les trois généraux sont à nouveau dans la même ville. Grau n'a pas oublié Varsovie, et se rappelle à la mémoire de ces hommes. Kahlenberg est passé dans le camp des conspirateurs du 20 juillet, Gabler le soutient moralement. Ulrike doit arriver à Paris, mais Hartmann (qui ne l'a pas vue depuis 1942) a été chargé par Kahlenberg de conduire Tanz visiter Paris pour la journée, afin de l'occuper jusqu'au 20.

Grau fait une visite chez l'inspecteur Morand, de la police française, afin d'avoir plus de renseignements sur ses trois suspects. En échange, il fera sortir trois résistants de prison. Le cousin de Hartmann prend Ulrike en charge, et l'amène à l'hôtel où Hartmann et Tanz passeront la nuit. Durant ce temps, Kahlenberg assiste à un déjeuner chez le général von Stülpnagel, en présence des autres conjurés. Von Stülpnagel leur annonce le ralliement à leur complot du maréchal Rommel, actuellement sur le front normand. Celui-ci est blessé en revenant du front, et tombe dans le coma.

Gabler, sous tension, tient à rester neutre et à ne pas s'impliquer dans le complot. Il préfère faire profil bas, contrairement à ce que lui demande Kahlenberg : occuper Tanz pour qu'il n'interfère pas. Celui-ci visite un musée de peintures et est pris d'un malaise (probablement lié au syndrome de Stendhal) devant un tableau de van Gogh. Puis il va diner au Maxim's. De retour à l'hôtel, il demande à Hartmann de l'emmener dans un quartier pouvant stimuler autre chose que son intellect et son estomac. Il y croise une prostituée, mais la laisse en plan, et retourne s'enivrer à son hôtel, où il est victime d'une autre crise de nerfs. Le lendemain, il demande à Hartmann (qui a été obligé de passer la nuit dans sa chambre) de l'emmener voir des tableaux, les mêmes qu'il a vus la veille.

Grau rencontre à nouveau Morand, qui le prévient que Kahlenberg prépare un meurtre : celui de Hitler. Grau lui révèle qu'il connait ce complot, tout comme il connait le pseudonyme de Morand dans la Résistance ; il ne s'intéresse qu'au meurtre qui a été commis, pour que justice soit faite. Morand lui apprend donc que Gabler est coureur, que Tanz est inhumain et Kahlenberg trop occupé par le complot pour courir les filles. Grau lui donne la relaxe des trois Français ; Morand lui propose son aide une fois les Alliés arrivés à Paris.

Kahlenberg, dans la dernière réunion des comploteurs, est chargé d'arrêter Tanz et de neutraliser sa division blindée, "Nibelungen", basée à Cormeilles. Tanz, quant à lui, est retourné voir la prostituée rencontrée précédemment, et ordonne à Hartmann de l'inviter à le rejoindre ; puis le caporal les conduit chez elle. Tanz et la femme montent ; puis le général ordonne quelques minutes plus tard au caporal de monter : il vient d'assassiner la femme. Sous la menace, Tanz lui ordonne de prendre sur lui la responsabilité du meurtre, tout en lui prouvant qu'il n'a laissé que des éléments prouvant sa culpabilité. Il lui propose de disparaitre, avec la voiture et l'argent qu'il lui donne ; il lui conseille de quitter Paris. Hartmann fuit.

Durant ce temps, Ulrike est arrêtée dans un contrôle d'un cabaret que Hartmann lui a recommandé, et raccompagnée chez son père, qui ignore qu'elle est arrivée à Paris ; sa mère refuse de lui passer Hartmann lorsqu'il appelle. Morand présente le lendemain le meurtre au major Grau ; celui-ci ne pense pas que les indices, trop évidents, désignent le meurtrier. Il se rend chez Kahlenberg pour avoir des réponses : ce dernier, trop occupé par l'attentat qui doit avoir lieu d'une minute à l'autre, l'écoute à peine, mais lui indique qu'Hartmann était affecté à Tanz comme ordonnance.

Puis Kahlenberg reçoit le coup de téléphone attendu ; devant Grau, il donne ses ordres pour neutraliser la division "Nibelungen". Grau se rend au QG de la division le plus rapidement possible : il prévient Tanz que les communications sont coupées, et qu'il va être arrêté pour trahison. Lui vient pour l'arrêter pour meurtre. Au même moment, la confirmation de la survie du Führer passe à la radio. Tanz abat Grau, et le fait passer pour un traître.

En 1965, Morand, membre d'Interpol, rencontre d'anciens protagonistes de l'histoire : le cousin de Hartmann, le policier polonais ayant découvert le premier meurtre, l'adjoint de Tanz, le général Kahlenberg. Par mémoire pour le colonel Grau, il veut mettre un point final à l'histoire. Tanz a été relâché en mars, et un meurtre a été commis à nouveau. Morand se rend chez les Gabler, afin de rencontrer Ulrike : celle-ci ne voit plus ses parents, et vit dans une ferme avec son mari et son fils ; elle déclare ne pas avoir revu Hartmann.

Lors de l'anniversaire de la division "Nibelungen", Tanz est l'invité d'honneur. Morand, grâce à l'ex-général Gabler, est au courant ; il interroge Tanz et lui présente Luckner, le mari d'Ulrike. Il s'agit en fait d'Hartmann, prêt à témoigner à un procès public. Tanz se suicide alors dans la salle de réception où va être organisé le repas d'anniversaire de la division. Dès sa sortie en salles aux États-Unis, La Nuit des généraux a rencontré un accueil critique assez varié et n'obtient pas un succès commercial au box-office1, n'ayant rapporté que 2,4 millions de $ en "rentals" – il est à noter que ces chiffres se réfèrent aux prix de locations revenant aux distributeurs – toutefois, le film connaît un succès en France avec 2 050 002 entrées.

Apparitions de Raymond Gérôme dans le rôle d'un colonel, Pierre Mondy dans celui du sergent Kopatski, Nicole Courcel en propriétaire d'un bar parisien, Philippe Castelli en médecin légiste, ainsi que Georges Claisse et Pierre Tornade. La chanteuse Marianne Faithfull a passé une audition pour le rôle de Ulrike von Seydlitz-Gabler. Le personnage du général Tanz est basé sur la carrière et la vie du jeune colonel Joachim Peiper, le plus jeune officier SS à avoir obtenu ce grade.

Fiche technique

  • Titre : La Nuit des généraux
  • Titre original : The Night of the Generals
  • Réalisation : Anatole Litvak
  • Scénario : Paul Dehn et Joseph Kessel d'après les romans :
  • The Wary Transgressor de James Hadley Chase (édition française La Culbute, Série Noire no 158, 1952)
  • Die Nacht der Generale de Hans Hellmut Kirst (1962)
  • Musique : Maurice Jarre
  • Chanson : L'amour est plus jeune que la mort, interprétée par Juliette Gréco
  • Musiques additionnelles :
  • Alte Kameraden, marche militaire allemande composée par Carl Teike
  • Tannhäuser de Richard Wagner (extrait de la marche)
  • Sobre las olas, valse composée par Juventino Rosas
  • Photographie : Henri Decaë
  • Son : Jacques Carrère, William Robert Sivel
  • Montage : Alan Osbiston
  • Décors : Alexandre Trauner
  • Costumes : Rosine Delamare, Jean-Claude Philippe
  • Pays d'origine : France / Royaume-Uni
  • Langues : anglais, espagnol, français, italien
  • Période : hiver-printemps 1966
  • Intérieurs : Studios de Boulogne (Boulogne-Billancourt)
  • Extérieurs : Varsovie, Hambourg, Paris
  • Producteurs : Anatole Litvak et Sam Spiegel
  • Sociétés de production : Horizon Pictures, Filmsonor
  • Société de distribution : Columbia Pictures
  • Format : couleur par Technicolor – 35 mm – 2.35:1 Panavision – monophonique (Westrex Recording System)
  • Genre : film de guerre, drame
  • Durée : 148 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : 29 janvier 1967, États-Unis : 24 février 1967, France : 1er avril 1967

Distribution

  • Peter O'Toole (VF : Jean Piat) : Général Tanz
  • Philippe Noiret (VF : Lui-même) : Inspecteur Morand
  • Omar Sharif (VF : Dominique Paturel) : Major Grau
  • Tom Courtenay : Caporal Hartman
  • Donald Pleasence : Général Kahlenberg
  • Joanna Pettet : Ulrike von Seydlitz-Gabler
  • Charles Gray (VF : Louis Arbessier) : Général von Seidlitz-Gabler
  • Coral Browne : Eleanore von Seidlitz-Gabler
  • Harry Andrews (VF : René Arrieu) : Général von Stülpnagel
  • John Gregson : Colonel Sandauer
  • Nigel Stock : Sergent Otto Kopkie
  • Christopher Plummer (VF : Jacques Thébault) : Feld-maréchal Erwin Rommel
  • Gordon Jackson (VF : William Sabatier) : Capitaine Engel
  • Juliette Gréco : Juliette
  • Yves Brainville : Liesowski
  • Sacha Pitoëff : le docteur
  • Charles Millot : Wionczek
  • Nicole Courcel : Raymonde
  • Véronique Vendell : Monique
  • Patrick Allen : Capitaine Mannheim
  • Gérard Buhr : Claus von Stauffenberg
  • Michael Goodliffe : Hauser
  • Pierre Mondy : Kopatski
  • Pierre Tornade : agent de police (non crédité)
  • Mac Ronay : garde du corps au pistolet à la fin du film (non crédité)

Attaque sur Léningrad

$
0
0

Attaque sur Léningrad est un film de guerre russo-britannique écrit et réalisé en 2009 par Aleksandr Buravsky. Quand en 1941 l'Allemagne nazie envahit l'URSS, ses troupes assiègent rapidement la ville de Léningrad. Les journalistes étrangers sont évacués, mais l'une d'elles, Kate Davis, est présumée disparue et rate l'avion. Se retrouvant seule dans la ville, elle rencontre une jeune femme idéaliste et ensemble, elles vont se battre pour survivre et pour aider les habitants de la ville assiégée...

 

Fiche technique

  • Titre original : Attack on Leningrad ou Leningrad
  • Réalisation : Aleksandr Buravsky
  • Scénario : Aleksandr Buravsky, Chris Solimine
  • Production : Aleksandr Buravsky, Chris Curling, Peter Doyle, David Gamburg, Andre Gromkovski, Leo Zisman
  • Musique : Yuriy Poteenko
  • Images : Vladimir Klimov
  • Montage : Mariya Sergeyenkova
  • Format : 2,35:1 couleur
  • Genre : Drame, Guerre
  • Durée : 106 minutes
  • Langue : anglais, russe, allemand
  • Pays : Royaume-Uni, Russie

Distribution

  • Gabriel Byrne : Phillip Parker
  • Mira Sorvino : Kate Davis
  • Alexandre Abdoulov : Chigasov
  • Vladimir Iline : Malinin
  • Mikhaïl Efremov : Omelchenko
  • Mikhail Trukhin : Vernik
  • Yevgeni Sidikhin : Korneyev
  • Olga Sutulova : Nina Tsvetkova
  • Kirill Lavrov : Speaker à la radio
  • Armin Mueller-Stahl : Field Marshal Wilhelm Ritter von Leeb
  • Alexander Beyer : Walter Hoesdorff
  • Aleksandr Filippenko : Arkatov
  • Mariya Golubkina : Ageyeva
  • Sergei Nikonenko : capitaine d'artillerie
  • Valentina Talyzina : Valentina

La 359ème section

$
0
0

La 359e section ou Ici les aubes sont calmes est un film soviétique réalisé par Stanislav Rostotski, sorti en 1972. Pendant la Grande guerre patriotique, en Carélie, un hameau au bord d'un lac a été aménagé en poste avancé de défense anti-aérienne. Les soldats, logés chez les habitantes car leurs maris ont été envoyés au front, je suppose, ont été accueillis avec une sollicitude telle qu'ils se sont parfaitement adaptés à leur nouvelle condition. Aussi quand le commandant vient en inspection, il est ahuri par le laisser aller puis furieux. A l'adjudant-chef qui lui fait observer qu'il faudrait mieux choisir ceux qu'il envoie, il répond en mutant tous les soldats sauf Vaskov qui restera responsable du poste et ne trouvant pas de peloton d'ennuques dans l'Armée rouge, il envoie les pelotons 1 et 2 de la 5e compagnie de bataillon de défense anti-aérienne composés exclusivement de femmes et de jeunes filles.

Le quotidien de l'adjudant-chef Vaskov va s'en trouver transformé car toutes ces jeunes filles et ces femmes en ont vu d'autres. Certes, elles obéïssent aux ordres bien qu'elles émettent des points de vue inédits, mais elles ont des besoins et une culture féminins. Il doit passer sur certaines allusions et provocations car il est localement l'unique représentant de l'espèce mâle et les combattantes en ont des idées très variées. Heureusement, il est secondé par une chef de section avertie qui remet tout en ordre quand c'est nécessaire. Lorsque le village est attaqué par deux Messerschmitt, il peut apprécier leur courage et leur compétence militaires; un avion est abattu et un des deux pilotes qui sautait en parachute est exécuté inutilement. La responsable de cet écart a des comptes à régler avec l'envahisseur car comme la plupart d'entre elles, avec l'agression, leur jeunesse, leur famille, leurs relations amoureuses, leur vie de mère ont été brisés. Des séquences en couleur exposent leurs rêves et leur passé tout comme, en noir et blanc, les échanges qu'elles ont dans leur vie quotidienne nous renseignent sur leur histoire.

Rita Ossianina, clandestinement, la nuit, rend visite à sa mère gravement malade et à son fils Igor (On n'apprend l'objet de ces escapades que vers la fin de la deuxième partie). Un beau matin, en rentrant au cantonnement, elle surprend deux soldats allemands en reconnaissance. Alerté l'adjudant-chef Vaskov organise avec cinq combattantes, une patrouille qui a pour objectif de les capturer ou de les supprimer. Ce n'est pas deux allemands qu'ils vont rencontrer mais un commando de seize hommes. Vaskov découvrant leur infériorité numérique et par conséquent leur infériorité en puissance de tir et en équipement envoie Britchkina pour prévenir le cantonnement du nouveau rapport de forces et obtenir des renforts. Malheureusement, celle-ci, en traversant le marécage, surprise par un dégagement de méthane, perd l'équilibre et est engloutie par la fange.

Pendant ce temps Vaskov et les quatre combattantes essaient de détourner la patrouille allemande qui semble-t-il ne veut pas être repérée, en faisant croire qu'elle a sur son chemin un groupe important de bûcheronnes qui est sur le point de recevoir des renforts. Hélas, il n'en est rien et les seize bivouaquent non loin de là. En s'approchant pour les surveiller, Vaskov oublie sa blague à tabac. Gurwicz fait demi-tour pour aller la chercher mais, surprise, elle est poignardée par un des deux soldats allemands en reconnaissance. Ceux-ci, repérés par l'adjudant-chef et Komelkova sont tués à leur tour dans une embuscade.

Dans la forêt, le petit groupe tombe sur la patrouille allemande et le combat contre l'envahisseur est engagé. L'ennemi se replie mais paralysée par la peur, Demikopeck n'a pas pris part à l'affrontement. On apprend qu'elle est trop jeune pour être combattante car elle a devancé l'appel en se vieillissant pour être engagée. Peu après deux soldats allemands passant près d'elle l'abattent car prise de panique, elle est sortie de sa cachette. Vaskov les mitraille ce qui attire le reste de la troupe ennemie. Vaskov pour épargner les deux combattantes survivantes s'enfuit à travers la forêt et parvient à attirer l'ennemi dans son sillage. Il arrive près d'une cabane qui sert de base au commando allemand et après avoir supprimé un des deux soldats qui gardait le lieu, il rejoint Komelkova et Ossianina.

Tous les trois ils tentent d'arrêter la progression du groupe ennemi mais au cours de l'engagement, Rita est blessée et Vaskov doit la soigner. Cernés, Komelkova emploie la même tactique que l'adjudant-chef avait employée auparavant. Elle s'enfuit dans la forêt en tirant sur ses poursuivants. A court de munitions, elle offre son corps aux balles ennemies. Vaskov ayant fait ce qu'il pouvait pour Rita, la dissimule en attendant l'arrivée des secours mais celle-ci se suicide. Seul rescapé du massacre, désespéré, il se rend au repaire ennemi, exécute ceux qui tentaient de résister et capture trois survivants pour les ramener dans ses lignes. A bout de forces il est secouru in extremis.

Le film se termine avec une séquence en couleurs montrant Vaskov âgé, en compagnie d'Igor, le fils de Rita qu'il a adopté, fleurissant la plaque commémorative avec les noms des cinq combattantes qui comme beaucoup d'autres en de nombreux lieux, ont donné leur vie pour que le sol de la mère patrie ne soit pas violé.

Fiche technique

  • Titre français : Ici les aubes sont calmes récemment rebaptisé La 359e section
  • Titre original : А зори здесь тихие
  • Réalisation : Stanislav Rostotski
  • Scénario : Stanislav Rostotski et Boris Vassiliev d'après son livre.
  • Photographie : Viatcheslav Choumski
  • Son : Igor Strokanov
  • Montage : Valentina Mironova
  • Décors : Sergueï Serebrennikov
  • Costumes : Valentina Fiodorovna (préposée aux costumes)
  • Musique : Kiril Moltchanov
  • Collaborateur militaire : Commandant Zaïtsev
  • Sous titres français : Alexandre Karvovski pour le DVD
  • Société de production : Studios Maxime Gorki de Moscou
  • Pays d'origine : République socialiste fédérative soviétique de Russie
  • Dates de sortie : Union soviétique : 1972, Allemagne de l'Est : 4 mai 1973
  • Format : noir et blanc, couleurs - 35 mm - 2,35:1 (Sovscope) - Mono
  • Genre : drame de guerre
  • Durée : 157 minutes pour le DVD

Distribution

  • Victor Avdiouchko :
  • Irina Chevtchouk : Marguerite Ossianina dite Rita
  • Irina Dolganova : Sonia Gurvich, l'interprète
  • Elena Drapeko : Lisabeth Britchkina dite Lisa
  • N. Emélianova :
  • Vladimir Ivachov : l'invité de Britchkina
  • Shenja Kirjanowa :
  • Irina Kmit :
  • Igor Kostolevski :
  • Ekatérina Markova : Galia Demikopeck
  • Gueorgui Martyniouk : Louzine
  • Andréï Martynov : l'adjudant-chef Vaskov appelé aussi Fedote Evgrafovitch voir Fédia
  • Alla Mechtcheriakova : Maria Nikiforovna
  • Olga Ostrooumova : Genia Komelkova
  • Gotlib Roninson :
  • Iouri Sorkine :
  • Kiril Stoliarov : Sergueï
  • Alexeï Tchernov :
  • Boris Tokarev : l'époux de Rita
  • Lioudmila Zaïtseva : le sergent Kirjanova

La Chute de Berlin

$
0
0

La Chute de Berlin

La Chute de Berlin est un film de propagande soviétique réalisé en 1949 par Mikhaïl Tchiaoureli. Il a pour contexte la Seconde Guerre mondiale vue du côté soviétique. Aliocha, le héros, s'engage dans l'Armée rouge afin de servir sa patrie et de sauver Natasha, la femme qu'il aime et qui a été déportée par les Nazis. Grâce à son courage et à son patriotisme, Alioucha pourra rencontrer Staline qui supervise le déroulement de la guerre depuis son bureau du Kremlin.

Le film suit le déroulement de la guerre à travers les actions des deux jeunes héros et de Staline, jusqu'à la victoire finale sur l'Allemagne nazie, et l'arrivée triomphale de Staline à Berlin. La musique du film a été écrite par le célèbre compositeur russe Dmitri Chostakovitch, qui, en plein Jdanovisme, n'eut guère d'autre choix que de participer à ce gigantesque monument du culte de la personnalité stalinienne.

Fiche Technique

  • Titre original : Padenie Berlina
  • Réalisé par : Mikhaïl Tchiaourelli  
  • Produit par : Mosfilm  Goskino  
  • Genre : guerre 
  • Durée : 02:45:00 
  • Année : 1949 
  • Date de sortie en salle : 22/06/1951 
  • Pays : URSS 

Distribution

  • Mikheil Gelovani : le maréchal Joseph Vissarionovitch Staline, le maître du Kremlin qui lutte contre Hitler
  • Vladimir Lioubimov : le général Vassilievsky
  • Feodor Blaïevitch : le maréchal Gueorgui Youkov
  • Andrei Abrikossov : le général Antonov
  • Boris Tenine : le lieutenant-général Tchouikov
  • Mikhaïl Sidorkine : le général Chtemenko
  • Boris Andreïev : Alexei « Aliocha » Ivanov, un fondeur stakhanoviste qui devient sergent lors de la Seconde Guerre mondiale
  • Marina Kovaleva : Natacha Vassilieva Roumaniova, une institutrice, la fiancée d'Aliocha
  • Oleg Frvelich : Franklin Delano Roosevelt, le président des États-Unis
  • Victor Stanistine : Winston Churchill, le Premier ministre britannique
  • Vladimir Saveliev : Adolf Hitler, le Führer du Troisième Reich

36 heures avant le débarquement

$
0
0

36 heures avant le débarquement

36 heures avant le débarquement (36 Hours) est un film américain réalisé par George Seaton et sorti en 1965. Début juin 1944, le major Pike, officier de l'armée américaine, participant aux plans du Débarquement, est enlevé par les Allemands à Lisbonne. Ceux-ci ont monté une opération de manipulation, faisant croire à Pike qu'il est à la fin des années 1950, que la guerre est finie et a été gagnée par les Alliés, afin de lui faire donner les plans et la date de l'invasion.

Fiche technique

  • Titre : 36 heures avant le débarquement
  • Titre original : 36 Hours
  • Réalisation : George Seaton
  • Assistant de réalisation : Donald Roberts
  • Scénaristes : George Seaton, Roald Dahl, Carl K. Hittleman, Luis H. Vance
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Directeur de la photographie : Philip H. Lathrop
  • Montage : Adrienne Fazan
  • Ingénieur du son : Franklin Milton
  • Direction artistique : Edward Carfagno, George W. Davis
  • Décors : Henry Grace, Frank R. McKelvy
  • Costumes : Edith Head
  • Producteur : William Perlberg
  • Directeur de production : Lindsley Parsons Jr.
  • Sociétés de Production : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), Cherokee Productions
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Couleur : Couleur et Noir et Blanc (images d'archives)
  • Format : 2,35 : 1
  • Son : Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : Film de guerre
  • Durée : 115 minutes (1 h 55)
  • Date de sortie : États-Unis : 28 janvier 1965

Distribution

  • James Garner : Maj. Jefferson Pike
  • Eva Marie Saint : Anna Hedler
  • Rod Taylor : Maj. Walter Gerber
  • Werner Peters : Otto Schack
  • John Banner : Ernst
  • Celia Lovsky : Elsa
  • Martin Kosleck : Kraatz
  • Rolfe Sedan (non-crédité) : un français

Faits divers


The Mysterious Mr Davis

$
0
0

The Mysterious Mr Davis est un film britannique de Claude Autant-Lara, sorti en 1940. Un homme s'invente un partenaire en affaires...

The Mysterious Mr Davis

Fiche technique

  • Titre original : The Mysterious Mr Davis
  • Réalisation : Claude Autant-Lara
  • Scénario : Cecil Madden, Major Mead, d'après le roman de Jenaro Prieto
  • Direction artistique : R. Holmes Paul
  • Photographie : Gordon Dines
  • Son : Stephen Dalby
  • Société de production : Oxford Films
  • Société de distribution : RKO Radio Pictures
  • Pays d’origine : Royaume-Uni
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 58 minutes
  • Dates de sortie : Royaume-Uni : 1940

Distribution

  • Henry Kendall : Julien Roscoe
  • Kathleen Kelly : Audrey Roscoe
  • Alastair Sim : George
  • Morris Harvey : Samuel Goldenburg
  • Guy Middleton : Milton
  • Jeanne Stuart : Anita Goldenburg
  • A. Bromley Davenport : Lord Avonlea
  • Richard Gofe : Teddy Roscoe
  • Quinton Mcpherson : M. Stephenson, le propriétaire
  • Ben Field : le décorateur
  • Fred Duprez : Wilcox
  • Alfred Wellesley : le prêteur sur gages

Philipe Gérard

$
0
0

Cadet de son frère Jean, Gérard naît à Cannes (Alpes-Maritimes), dans une famille aisée, de Marcel Philip (1893-1973) et de Marie Villette. Son père, avocat dans un cabinet de contentieux juridique, sera ensuite l'administrateur-gérant du Parc Palace Hôtel de Grasse. Il suit toute sa scolarité au lycée de l'Institut Stanislas de Cannes tenu par les marianistes où il est bon élève. Il y obtient, au début de la guerre, son baccalauréat.

 

Philipe Gérard

Inscrit à la faculté de droit à Nice en 1942, son père le destine à une carrière de juriste, mais, rencontrant de nombreux artistes réfugiés sur la Côte d'Azur, alors en zone libre depuis 1939, il décide de devenir comédien. Sa mère le soutient dans ce choix. Mais Marcel Philip, ancien membre des ligues fascistes des Croix de feu, admirateur de Doriot, héberge l'état-major mussolinien puis l'état-major nazi en 1942, dans son hôtel, mettant en danger sa famille. Plus tard pour se démarquer de son père, Gérard ajoute un « e » à son nom pour obtenir treize lettres avec son nom et son prénom, chiffre porte-bonheur.

En 1941, en compagnie de son amie Danièle Delorme il passe une audition devant le réalisateur Marc Allégret qui l’envoie prendre les cours d’art dramatique de Jean Wall et Jean Huet à Cannes. Le comédien Claude Dauphin le fait jouer au théâtre à partir de 1942 avec Une grande fille toute simple d’André Roussin au casino de Nice. En 1942, Marc Allégret l'engage pour une silhouette dans le film La Boîte aux rêves, réalisé par son frère Yves. En novembre de la même année, la zone libre est occupée par l’armée allemande. En 1943, la famille Philip s’installe rue de Paradis, dans le 10e arrondissement de Paris. Gérard s’inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, suit les cours de Denis d'Inès puis de Georges Le Roy et obtient le second prix de comédie.

Membre des FFI, il participe à la Libération de Paris en 1944, alors que son père est un collaborateur notoire. Il contribue à la libération 3notamment l'Hôtel de Ville de Paris en août 1944 en compagnie de 30 personnes sous les ordres de Roger Stéphane. En 1943 Gérard Philipe obtient son premier succès et la célébrité à l’âge de vingt ans, en pleine Seconde Guerre mondiale, dans le rôle de l’ange du Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux.

En 1942, il rencontre Nicole Navaux, une ethnologue épouse du diplomate François Fourcade. Ils se lient en 1946, se marient le 29 novembre 1951 à la mairie de Neuilly-sur-Seine après le divorce de Nicole. Il demande à son épouse de reprendre son premier prénom, Anne, qu'il trouve plus poétique. Ils ont deux enfants : Anne-Marie Philipe, née le 21 décembre 1954, devenue écrivain et comédienne elle aussi, et Olivier Philip, né 9 février 1956. Installés boulevard Inkerman à Neuilly, puis rue de Tournon à Paris en 1956, Anne et Gérard avec leurs enfants passent leurs vacances d’été à Ramatuelle, en Provence, dans une propriété de la famille d'Anne.

La notoriété de Gérard Philipe au théâtre et en tournée grandit encore grâce à la création de Caligula d’Albert Camus en 1945. Et le film Le Diable au corps de Claude Autant-Lara en 1947, où il est le partenaire de Micheline Presle, lui apporte la gloire au cinéma. Anne et Gérard Philipe deviennent tous deux compagnons de route du Parti communiste français. Acteur engagé, il est l'un des premiers à signer l'appel de Stockholm, en 1950, contre l’armement nucléaire en pleine guerre froide. Président du Syndicat français des artistes-interprètes (SFA) à partir de 1958, il se révèle un grand responsable syndical pour les métiers artistiques du cinéma et du théâtre. Toutefois, durant ces mêmes périodes, ces engagements ne l’empêchent pas de visiter très régulièrement Paul Marion, l’ancien ministre de l’Information de Vichy, à la prison centrale de Clairvaux où ce dernier purge sa peine.

En 1951 Jean Vilar qui vient de prendre la direction du Théâtre national populaire l'invite à intégrer sa troupe, et à jouer Le Prince de Hombourg de Kleist et Le Cid de Pierre Corneille ce qu'il accepte avec enthousiasme. Gérard assure ainsi un immense succès populaire au répertoire classique, à Paris, en tournée, au Festival d'Avignon . Il met lui-même en scène plusieurs pièces de Musset, et d'auteurs contemporains comme Henri Pichette et Jean Vauthier. De cette troupe composée de comédiens prestigieux, Philippe Noiret, Jeanne Moreau, Daniel Sorano entre autres, il dit : "... pour moi le TNP c'est chez moi, c'est ma maison".

Pour autant il ne délaisse pas le cinéma, en 1952 il joue le Fanfan du Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque avec Gina Lollobrigida, qui lui vaut de devenir une « idole des jeunes » à travers le monde. Sa jeunesse, sa beauté et son charisme dans les films d'Yves Allégret, Christian-Jaque, Marcel Carné, Claude Autant-Lara, René Clair, René Clément, Luis Buñuel, Roger Vadim lui valent une renommée internationale. En 1959, le 25 novembre en pleine gloire et à l’apogée de sa popularité, alors qu'il vient de finir le tournage du film La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel au Mexique, il est emporté par un cancer du foie foudroyant à Paris, quelques jours avant son 37e anniversaire, plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs. Conformément à ses dernières volontés, il est enterré, vêtu du costume de Don Rodrigue (Le Cid), dans le petit cimetière de Ramatuelle.

Le nom de Gérard Philipe a été donné à de très nombreuses rues (à Paris, Torcy, etc.), plusieurs théâtres dont le théâtre populaire d'Aubervilliers, le Centre dramatique national de Saint-Denis, les théâtres municipaux d’Orléans, de Montpellier, de Meaux, de Calais, de Champigny-sur-Marne, de Saint-Cyr-l’École, de Liège, de Saint-Jean-de-Maurienne, de Saint-Nazaire, etc.), des maisons de la culture, ainsi qu'à de nombreux établissements d'enseignement. Un timbre postal d’une valeur de 50 centimes, le représentant dans le rôle du Cid, est émis le 12 juin 1961 avec une oblitération premier jour le 10 à Cannes. Dans les années qui suivent le décès de son mari, Anne Philipe publie deux biographies intitulées Souvenirs (1960) et Le Temps d’un soupir (1964).

Filmographie

  • 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : Jérôme Hardy
  • 1945 : Le Pays sans étoiles de Georges Lacombe : Simon Le Gouge et Frédéric Talacayud, clerc de notaire
  • 1945 : La Boîte aux rêves d’Yves Allégret et Jean Choux : une silhouette dans le film
  • 1945 : Schéma d'une identification, court métrage inédit d'Alain Resnais : Le viveur en smoking
  • 1946 : L’Idiot de Georges Lampin : Le prince Mnychkine, naïf d'esprit
  • 1946 : Ouvert pour cause d'inventaire, court métrage inédit d'Alain Resnais (semble perdu)
  • 1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara : François Jaubert
  • 1947 : La Chartreuse de Parme de Christian-Jaque : Le marquis Fabrice Del Dongo
  • 1947 : Les Dames du bois de Boulogne, court métrage de Jacques Loew : commentaire
  • 1948 : Une si jolie petite plage d’Yves Allégret : Pierre Monet, le voyageur
  • 1948 : Tous les chemins mènent à Rome de Jean Boyer : Gabriel Pégase, géomètre
  • 1949 : La Beauté du diable de René Clair : Henri et Faust, jeune
  • 1949 : Visite à Picasso, court métrage documentaire de Paul Haesaerts : récitant du film
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque : Gérard de Narcay, le fou évadé de l’asile
  • 1950 : Juliette ou la Clé des songes de Marcel Carné : Michel, le rêveur qui recherche Juliette
  • 1950 : La Ronde de Max Ophüls : Le comte
  • 1950 : Saint-Louis, ou L'Ange de la paix, court métrage, documentaire de Robert Darène : commentaire
  • 1950 : La paix vaincra, documentaire polonais de Joris Ivens : commentaire de la version française
  • 1950 : Avec André Gide, documentaire de Marc Allégret : commentaire
  • 1951 : Avignon, bastion de la Provence, court métrage de James Guenet : lui-même
  • 1951 : Vedettes sans maquillage, court métrage de Jacques Guillon : G. Philipe tient son propre rôle
  • 1951 : Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque : Fanfan la Tulipe
  • 1951 : Les Sept Péchés capitaux, sketch Le Huitième péché de Georges Lacombe : Le bonimenteur et le peintre
  • 1951 : Fêtes galantes : Le peintre Watteau, court métrage, documentaire de Jean Aurel : commentaire
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair : Claude, obscur compositeur de musique
  • 1952 : Les Amants de la villa Borghèse, sketch La Rupture de Gianni Franciolini : Le beau jeune homme sur le banc
  • 1953 : Les Orgueilleux d’Yves Allégret : Georges, ancien médecin alcoolique
  • 1953 : Monsieur Ripois de René Clément : Mr André Ripois, mari de Catherine
  • 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : D'Artagnan
  • 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara : Julien Sorel
  • 1954 : Forêt sacrée, court métrage, documentaire de Pierre-Dominique Gaisseau : commentaire
  • 1955 : Sur les rivages de l'Ambre, court métrage, documentaire de Jerzy Kalin : commentaire
  • 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair : Armand de La Verne, lieutenant des dragons
  • 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Le chanteur des rues
  • 1955 : La Meilleure Part d’Yves Allégret : Philippe Perrin, l’ingénieur sur le barrage
  • 1956 : Les Aventures de Till l’Espiègle de Gérard Philipe et Joris Ivens : Till l’Espiègle
  • 1956 : Le Théâtre national populaire, court métrage de Georges Franju : lui-même
  • 1957 : Montparnasse 19 de Jacques Becker : Amédéo Modigliani, artiste peintre
  • 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier : Octave Mouret, premier commis de « Au bonheur des dames »
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour : Désiré, le valet de chambre
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara : Alexei Ivanovitch, le jeune Moscovite
  • 1959 : Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim : Le vicomte de Valmont
  • 1959 : La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel : Ramon Vasquez

Théâtre

  • 1942 : Une grande fille toute simple d'André Roussin, casino de Nice : Mick
  • 1942 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Douking, Théâtre Hébertot : l'Ange
  • 1943 : Une jeune fille savait d'André Haguet, tournée Rasimi
  • 1944 : Au petit bonheur de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pasquali, Théâtre Gramont
  • 1945 : Fédérigo de René Laporte d'après la nouvelle de Prosper Mérimée, Théâtre des Mathurins : prince blanc
  • 1945 : Caligula d'Albert Camus, mise en scène Paul Œttly, Théâtre Hébertot : Caligula
  • 1947 : Les Épiphanies d'Henri Pichette, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre des Noctambules : le Poète
  • 1948 : K.M.X labrador de et mise en scène Jacques Deval, Théâtre de la Michodière : Harold Britton
  • 1949 : Le Figurant de la gaité d'Alfred Savoir, Théâtre Montparnasse : rôle à transformations
  • 1951 : Le Cid de Pierre Corneille, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon, Théâtre de la Cité Jardins Suresnes : Rodrigue
  • 1951 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon : Prince Frédéric
  • 1951 : La Calandria de Bernardo Dovizi da Bibbiena, mise en scène René Dupuy, Festival d'Avignon : Artemona, une courtisane
  • 1951 : Mère Courage de Bertolt Brecht, mise en scène Jean Vilar, Théâtre de la Cité Jardins Suresnes : Eilif, l'un des fils
  • 1952 : Le Cid de Pierre Corneille, mise en scène Jean Vilar, Théâtre des Champs-Élysées : Rodrigue
  • 1952 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, Théâtre des Champs-Élysées, Festival d'Avignon : Prince Frédéric
  • 1952 : Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mise en scène Gérard Philipe, Festival d'Avignon : Lorenzo de Médicis
  • 1952 : Nucléa d'Henri Pichette, mise en scène Gérard Philipe & Jean Vilar, TNP Théâtre de Chaillot : le poète Tellur
  • 1952 : La Nouvelle Mandragore de Jean Vauthier d'après Machiavel, mise en scène Gérard Philipe, TNP Théâtre de Chaillot : Callimaque
  • 1953 : Richard II de William Shakespeare, TNP Théâtre de Chaillot : Richard II
  • 1954 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Jean Vilar, Théâtre de Chaillot TNP : Ruy Blas
  • 1956 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist, mise en scène Jean Vilar, Festival d'Avignon TNP : Prince Frédéric
  • 1958 : Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Festival d'Avignon, TNP Théâtre de Chaillot : Octave
  • 1958 : Lorenzaccio d’Alfred de Musset, mise en scène Gérard Philipe, Festival d'Avignon TNP, Broadway Theatre : Lorenzo de Médicis
  • 1958 : Le Cid de Pierre Corneille, mise en scène Jean Vilar, Broadway Theatre : Rodrigue
  • 1959 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène René Clair, TNP Théâtre de Chaillot : Perdican

Pulver Liselotte

$
0
0

Liselotte Pulver, née le 11 octobre 1929 à Berne (Suisse), est une actrice suisse.

Pulver Liselotte

Elle fut l'une des stars du cinéma allemand des années cinquante et soixante. Elle a également joué dans plusieurs films français dans les années 1960 ainsi que dans des productions américaines notables comme le drame Le Temps d'aimer et le Temps de mourir de Douglas Sirk (1958) et la comédie satirique Un, deux, trois de Billy Wilder (1961).

Filmographie

  • 1949 : Suzanne et son marin (Swiss tour) de Leopold Lindtberg
  • 1951 : Heidelberger Romanze de Paul Verhoeven : Susanne Edwards
  • 1955 : Piroschka (Ich denke oft an Piroschka) de Kurt Hoffmann : Piroschka Rácz
  • 1956 : Heute heiratet mein Mann de Kurt Hoffmann : Thesi Petersen
  • 1957 : Les Aventures d'Arsène Lupin de Jacques Becker : Mina von Kraft
  • 1957 : Rendez-vous à Zürich (Die Zürcher Verlobung) d'Helmut Käutner : Juliane Thomas
  • 1957 : Les Confessions de Félix Krull (Bekenntnisse des Hochstaplers Felix Krull) de Kurt Hoffmann : Zaza
  • 1958 : L'Auberge du Spessart (Das Wirtshaus im Spessart) de Kurt Hoffmann : la comtesse Franziska von Sandau
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara : Pauline Zagorianski
  • 1958 : Le Temps d'aimer et le Temps de mourir (A Time to Love and a Time to Die) de Douglas Sirk : Elizabeth Kruse Graeber
  • 1958 : Le Héros et le Soldat (Helden) de Franz Peter Wirth : Raina Petkoff
  • 1959 : Les Buddenbrook (Buddenbrooks) d'Alfred Weidenmann : Tony Buddenbrook
  • 1960 : Le Verre d'eau (Das Glas Wasser) d'Helmut Käutner : la reine Anne
  • 1960 : Das Spukschloß im Spessart de Kurt Hoffmann : Charlotte
  • 1960 : Gustav Adolfs Page de Rolf Hansen : Page Gustl Leublfing
  • 1961 : La Fayette de Jean Dréville : la reine Marie-Antoinette
  • 1961 : Un, deux, trois (One, Two, Three) de Billy Wilder : Mademoiselle Ingeborg
  • 1962 : Maléfices d'Henri Decoin : Catherine
  • 1962 : Kohlhiesels Töchter d'Axel von Ambesser : Liesel Kohlhiesel/Susi Kohlhiesel
  • 1964 : Papa play-boy (A Global Affair) de Jack Arnold : Sonya
  • 1964 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois : Elizabeth Bernadac
  • 1965 : On murmure dans la ville (Dr. med. Hiob Prätorius) de Kurt Hoffmann : Violetta
  • 1965 : Le Gentleman de Cocody de Christian-Jacque : Baby
  • 1966 : Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot de Jacques Rivette : Mme de Chelles
  • 1966 : Le Jardinier d'Argenteuil de Jean-Paul Le Chanois : Hilda
  • 1967 : Herrliche Zeiten im Spessart de Kurt Hoffmann : Anneliese
  • 1972 : Le Trèfle à cinq feuilles d'Edmond Freess : Daisy
  • 1975 : Orpheus in der unterwelt de Joachim Hess
  • 1975 : Monika und die sechzehnjährigen de Charly Steinberger
  • 1979 : Brot und steine de Mark M. Rissi
  • 1996 : Das Superweib de Sönke Wortmann

Télévision

  • 1986 : Le Tiroir secret, feuilleton télévisé en 6 épisodes : La Saisie d'Édouard Molinaro, L'Enquête de Roger Gillioz, Top secret de Michel Boisrond, La Rencontre d'Édouard Molinaro, La Mise au point de Nadine Trintignant et Le Retour de Michel Boisrond
  • 1994 : Natale con papà de Giorgio Capitani
  • 2004 : René Deltgen - Der sanfte Rebell, documentaire de Michael Wenk : elle-même

Danet Jean

$
0
0

Jean Danet est un comédien français, metteur en scène et directeur de théâtre, né le 14 janvier 1924 à Auray (Morbihan) et mort le 16 octobre 2001 à Paris.

Danet JeanDanet Jean

Il naît dans une famille de marins et de prêtres. Il entame sans conviction une carrière dans la marine et découvre sa vocation en mettant en scène, à la demande d’un foyer du marin, une pièce de théâtre intitulée Gardiens de Phare. À Paris, il suit notamment les cours dramatiques de Maurice Escande. Il a joué de nombreux rôles au théâtre, au cinéma pendant les années cinquante ainsi qu’à la télévision. Sa prestation la plus populaire est son rôle de Phœbus aux côtés de Gina Lollobrigida et d’Anthony Quinn dans le film de Jean Delannoy, Notre-Dame de Paris, en 1956. Mais son nom restera associé pour toujours à la création de ses Tréteaux de France avec lesquels il contribuera fortement à la décentralisation théâtrale.

En 1959, avec ses cachets de comédien, Danet achète cinq camions, des remorques transformées en roulottes, des chaises et des gradins. René Allio, alors scénographe, lui dessine sa première scène. Avec quelques projecteurs et une camionnette aménagée en cabine son, Danet part pour sa première tournée sous un chapiteau de 400 places. C’est le succès. En 1962, les Tréteaux ont déjà parcouru en trois ans 30 000 km et donné plus de 500 représentations théâtrales. Ils reçoivent leur première subvention ainsi que le titre de Troupe Permanente. En 1965, sous le Ministère d’André Malraux, le chapiteau de 400 places est remplacé par un autre de 800 places auquel est adjoint, en 1968, un second chapiteau de 1 000 places. Les Tréteaux de France, en 1974, deviennent Centre Dramatique National. Danet en assurera la direction jusqu’à ce que Marcel Maréchal lui succède en 2001.

 

Théâtre

Comédien

  • 1947 : Le Juge de Malte de Denis Marion, mise en scène Maurice Cazeneuve, Théâtre Montparnasse
  • 1950 : L’An prochain à Jérusalem de Jacques Jolivet, mise en scène Daniel Leveugle, Studio des Champs-Elysées
  • 1950 : Deburau de Sacha Guitry, mise en scène de l’auteur, Théâtre du Gymnase
  • 1952 : Le Bonheur des méchants de Jacques Deval, mise en scène de l’auteur, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1965 : Soudain l’été dernier de Tennessee Williams, mise en scène Jean Danet, Tréteaux de France, Théâtre des Mathurins
  • 1965 : La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean Danet, Tréteaux de France, Théâtre des Mathurins
  • 1966 : Le Mal court de Jacques Audiberti, mise en scène Georges Vitaly, Tréteaux de France
  • 1966 : Électre de Sophocle, mise en scène Silvia Monfort, Théâtre des Mathurins
  • 1974 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Roland Monod, Tréteaux de France
  • 1976 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mise en scène Pierre Vielhescaze, Tréteaux de France

Metteur en scène Tréteaux de France 

  • 1960 : Antigone de Jean Anouilh
  • 1965 : Soudain l’été dernier de Tennessee Williams, Théâtre des Mathurins
  • 1965 : La Putain respectueuse de Jean-Paul Sartre, Théâtre des Mathurins
  • 1974 : Othello de William Shakespeare
  • 1977 : L’Otage de Paul Claudel
  • 1979 : Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, mise en scène avec Raoul Billerey
  • 1987 : Guillaume ou les Quatre saisons d’un conquérant de Jean-Pierre Nortel
  • 1988 : L’Alouette de Jean Anouilh
  • 1989 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais
  • 1992 : Le Tartuffe de Molière
  • 1993 : L’Aiglon d’Edmond Rostand, Tréteaux de France
  • 1996 : Chacun sa vérité de Luigi Pirandello, Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
  • 1996 : Le Cid de Corneille,
  • 1997 : Les Femmes savantes de Molière

Jean Danet et ses Tréteaux ont joué, durant plus de 40 ans, à travers toute la France, d’innombrables pièces parmi lesquelles :

  • Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare
  • La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
  • Électre de Jean Giraudoux
  • La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux
  • L’Impromptu de Bellac de Jean-Pierre Giraudoux
  • Lorenzaccio d’Alfred de Musset
  • Richard III de William Shakespeare

Au fil du temps et grâce à la participation ponctuelle de comédiens chevronnés comme Geneviève Brunet, Jean Davy, Georges Descrières, Michel Le Royer et Silvia Monfort, les Tréteaux ont largement contribué à rendre populaires les textes les plus divers du répertoire dramatique.

Filmographie

  • 1942 : Signé illisible de Christian Chamborant
  • 1951 : Deburau de Sacha Guitry
  • 1951 : Le Journal d’un curé de campagne de Robert Bresson
  • 1952 : Mon curé chez les riches d’Henri Diamant-Berger
  • 1952 : La Putain respectueuse de Charles Brabant et Marcel Pagliero
  • 1952 : Capitaine Ardant d’André Zwoboda
  • 1952 : La Chèvre de monsieur Seguin - court métrage
  • 1953 : L'Aventurière du Tchad de Willy Rozier
  • 1953 : La nuit est à nous de Jean Stelli
  • 1953 : Deux de l’escadrille de Maurice Labro
  • 1953 : Jouons le jeu - court métrage
  • 1954 : Les Révoltés de Lomanach de Richard Pottier
  • 1954 : Si Versailles m’était conté de Sacha Guitry
  • 1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay
  • 1955 : Ça va barder de John Berry
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry
  • 1955 : Bel Ami de Louis Daquin
  • 1956 : Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy
  • 1956 : La Foire aux femmes de Jean Stelli
  • 1956 : L’Île des désespérés ou Le Feu des passions (Pasión en el mar) d’Arturo Ruiz Castillo
  • 1957 : La Garçonne de Jacqueline Audry
  • 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara
  • 1958 : Si le roi savait ça de Caro Canaille
  • 1961 : Vive Henri IV… Vive l’amour ! de Claude Autant-Lara
  • 1962 : Dossier 1413 de Michel Boisrond
  • 1966 : Roger La Honte (Trappola per l'assassino) de Riccardo Freda
  • 1983 : Le Grand Carnaval d’Alexandre Arcady

Télévision

  • 1973 : Pour Vermeer de Jacques Pierre
  • 1973 : Le Double Assassinat de la rue Morgue de Jacques Nahum

Mort de Joan Rivers : l'actrice et animatrice américaine est décédée à l'âge de 81 ans

$
0
0

Décès - L'actrice et animatrice de télévision américaine Joan Rivers, hospitalisée depuis jeudi dernier à New York, est décédée, a annoncé sa famille jeudi 4 septembre.

 

Mort de Joan Rivers : l'actrice et animatrice américaine est décédée à l'âge de 81 ans

"C'est avec une grande tristesse que je vous annonce la mort de ma mère, Joan Rivers. Elle s'est éteinte dans la paix à 13h17 (19H17, heure française) entourée de sa famille et de ses proches", a annoncé sa fille Melissa Rivers dans un communiqué. Mercredi, cette dernière avait déclaré que sa mère avait quitté les soins intensifs et avait été transférée dans une chambre privée sans plus de précision.

Âgée de 81 ans, la comédienne avait été hospitalisée en urgence jeudi dernier. Selon les médias locaux, elle avait été plongée dans un coma artificiel après son arrivée à l'hôpital, à la suite d'un arrêt cardiaque et respiratoire alors qu'elle se trouvait dans un cabinet médical de quartier pour une intervention visant à vérifier ses cordes vocales.

Humour acerbe et chirurgie esthétique

Joan Rivers, comédienne, auteure et animatrice de télévision, était connue autant pour son humour acerbe et ses critiques des célébrités que pour ses multiples opérations de chirurgie esthétique dont elle plaisantait volontiers.

Toujours très active, elle avait encore participé la veille de son hospitalisation à une opération de promotion de son nouveau livre. Il y a quelques jours, elle avait également tourné un épisode de 90 minutes pour son show télévisé Fashion police (voir ci-dessous), sur E!, où sont discutées et critiquées les tenues des célébrités. Elle avait aussi prévu une tournée en Grande-Bretagne en octobre.

De son vrai nom Joan Alexandra Molinsky, détentrice de son étoile sur le célèbre Walk of Fame d'Hollywood, l'actrice a joué entre autres dans Once Upon a Coffee House en 1965, La folle histoire de l'espace en 1987 ou encore Iron Man 3 en 2013, où elle interprétait son propre rôle dans son émission de télévision.

Viewing all 30791 articles
Browse latest View live




Latest Images