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Roy René

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René François Joseph Roy est un économiste français né le 21 mai 1894 et décédé le 27 janvier 1977. On lui doit en microéconomie une relation entre la demande marshallienne et la fonction d'utilité indirecte, identité aujourd'hui connue sous le nom d'identité de Roy.

 

Roy René

Il a été un des pionniers de l'économétrie en France. Il a notamment animé pendant de nombreuses années un séminaire d'économétrie. René Roy fait partie de la promotion 1914 de l'école polytechnique et est devenu ingénieur des ponts et chaussées. René Roy fut blessé au chemin des Dames pendant la Première Guerre mondiale à l'âge de 23 ans et devint par la suite aveugle. À partir de 1931, il occupe la chaire d'économétrie à l'Institut de statistique de l'université Pierre-et-Marie-Curie. Il a été membre actif de la société de statistique de Paris pendant trois décennies et en a assumé les fonctions de président en 1949. Il a été élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1951.

 

Publications

  • René Roy, « Les index économiques », Revue d'économie politique,‎ 1927
  • René Roy, « La demande dans ses rapports avec la répartition des revenus », Metron, vol. 8, no 3,‎ 1930, p. 101-153
  • René Roy, « Les lois de la demande », Revue d'économie politique, vol. 45,‎ 1931, p. 1190-1218 (lire en ligne)
  • René Roy, « Cournot et l'école mathématique », Econometrica, vol. 1, no 1,‎ 1933, p. 13-22 (JSTOR 1912227)
  • René Roy, « La Demande dans ses rapports avec la répartition des revenus », Econometrica, vol. 1, no 3,‎ 1933, p. 265-273 (JSTOR 1907040)
  • René Roy, Contribution aux recherches économétriques, Paris, Hermann,‎ 1936
  • René Roy, « Les Divers concepts en matière d'indices », Journal de la société de statistique de Paris, vol. 82,‎ 1941, p. 177-206 (lire en ligne)
  • René Roy, De l'utilité : Contribution à la théorie des choix, Hermann & cie,‎ 1942
  • René Roy, « La Hiérarchie des besoins et la notion de groupes dans l'économie de choix », Econometrica, vol. 1, no 1,‎ 1943, p. 13-24 (JSTOR 1905715)
  • René Roy, « L'ingénieur et le savant », dans Jules Dupuit et son œuvre économique, Paris, École nationale des ponts et chaussées,‎ 1945, p. 3-18
  • René Roy, « La Distribution du revenu entre les divers biens », Econometrica, vol. 15, no 3,‎ 1947, p. 205–225 (JSTOR 1905479)
  • René Roy, « Les nombres indices », Journal de la société de statistique de Paris, vol. 90,‎ 1949, p. 15-34 (lire en ligne)
  • René Roy, « La Demande des biens indirects », Econometrica, vol. 19, no 4,‎ 1951, p. 466-471 (JSTOR 1907468)
  • René Roy, « Pareto statisticien : la distribution des revenus », Revue d'économie politique, vol. 59,‎ 1949, p. 555-577
  • René Roy, « Les élasticités de la demande relative aux biens de consommation et aux groupes de biens », Econometrica, vol. 20, no 3,‎ 1952, p. 391-405 (DOI 10.2307/1907411, JSTOR 1907411)
  • René Roy, « Du rôle de la statistique dans l'élaboration des concepts », Journal de la société de statistique de Paris, vol. 102,‎ 1961, p. 212-220 (lire en ligne)
  • René Roy, « Georges Darmois, 1888-1960 », Econometrica, vol. 29, no 1,‎ janvier 1961, p. 80-83 (JSTOR 1907690)
  • René Roy, « Préface », dans Robert Hénon, L'Économétrie au service de l'entreprise, Gauthier-Villars,‎ 1964, 475 p.
  • René Roy, « Francois Divisia, 1889-1964 », Econometrica, vol. 33, no 3,‎ juillet 1965, p. 635-640 (JSTOR 1911759)
  • René Roy, Éléments d'économétrie, Presses universitaires de France,‎ 1970

Small Edward

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Edward Small est un producteur américain né le 1er février 1891 à Brooklyn et mort le 25 janvier 1977.

Small Edward

Filmographie

  • 1927 : McFadden's Flats
  • 1929 : Song of Love
  • 1933 : Le Long des quais (I cover the Waterfront)
  • 1934 : Palooka
  • 1934 : Le Comte de Monte Cristo (The Count of Monte Cristo)
  • 1934 : Transatlantic Merry-Go-Round
  • 1935 : L'Ennemi public n°1 (Let 'em Have It)
  • 1935 : Mexico et retour (Red Salute)
  • 1935 : The Melody Lingers On
  • 1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out)
  • 1936 : Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans)
  • 1937 : We Who Are About to Die
  • 1937 : Sea Devils
  • 1937 : New Faces of 1937
  • 1937 : Super-Sleuth
  • 1937 : L'Or et la femme (The Toast of New York)
  • 1938 : The Duke of West Point (en)
  • 1939 : Le Roi du turf (King of the Turf)
  • 1939 : L'Homme au masque de fer (The Man in the Iron Mask)
  • 1940 : My Son, My Son!
  • 1940 : South of Pago Pago (en)
  • 1940 : Kit Carson
  • 1940 : Le Fils de Monte-Cristo (The Son of Monte Cristo)
  • 1941 : Cinquième bureau (International Lady)
  • 1941 : Vendetta (The Corsican Brothers)
  • 1942 : A Gentleman After Dark
  • 1942 : Twin Beds
  • 1942 : Miss Annie Rooney
  • 1942 : Friendly Enemies
  • 1944 : Up in Mabel's Room
  • 1944 : Abroad with Two Yanks
  • 1945 : Getting Gertie's Garter
  • 1945 : Brewster's Millions
  • 1946 : Tentation (Temptation)
  • 1946 : The Return of Monte Cristo
  • 1948 : La Flèche noire (The Black Arrow)
  • 1948 : Bien faire... et la séduire (The Fuller Brush Man)
  • 1948 : Marché de brutes (Raw Deal)
  • 1948 : La Grande menace (Walk a Crooked Mile)
  • 1949 : Cagliostro (Black Magic)
  • 1950 : Éclaireur indien (Davy Crockett, Indian Scout)
  • 1950 : The Iroquois Trail
  • 1951 : Valentino
  • 1951 : Les Maudits du château-fort (Lorna Doone)
  • 1951 : The Texas Rangers
  • 1952 : Indian Uprising
  • 1952 : L'Inexorable enquête (Scandal Sheet)
  • 1952 : The Brigand
  • 1952 : La Folie de l'or (Cripple Creek)
  • 1952 : Le Quatrième Homme (Kansas City Confidential)
  • 1953 : Tempête sur le Texas (Gun Belt)
  • 1953 : L'Affaire de la 99ème rue (99 River Street)
  • 1953 : Captain John Smith and Pocahontas
  • 1954 : Overland Pacific
  • 1954 : Southwest Passage
  • 1954 : The Lone Gun
  • 1954 : L'Assassin parmi eux (Down Three Dark Streets)
  • 1954 : Khyber Patrol
  • 1955 : Top Gun
  • 1955 : New York confidentiel (New York Confidential)
  • 1955 : The Naked Street
  • 1957 : Monkey on My Back
  • 1957 : Témoin à charge (Witness for the Prosecution)
  • 1958 : It! The Terror from Beyond Space
  • 1959 : Tombouctou (Timbuktu)
  • 1960 : Vice Raid
  • 1961 : The Greengage Summer
  • 1962 : Jack le tueur de géants (Jack the Giant Killer)
  • 1962 : La Tour de Londres (Tower of London)
  • 1963 : L'Étrange destin du juge Cordier (Diary of a Madman)
  • 1963 : Trio de terreur (Twice-Told Tales) de Sidney Salkow
  • 1965 : I'll Take Sweden
  • 1966 : Frankie and Johnny
  • 1966 : Quel numéro ce faux numéro! (Boy, Did I Get a Wrong Number!)
  • 1968 : The Wicked Dreams of Paula Schultz
  • 1970 : The Christine Jorgensen Story

Stevens Onslow

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Onslow Stevens est un acteur américain, né le 29 mars 1902 à Los Angeles, et décédé de pneumonie le 5 janvier 1977 à Van Nuys (États-Unis).

Stevens Onslow

Filmographie

  • 1931 : The Gay Diplomat : Lieutenant
  • 1932 : Radio Patrol : Carl Hughes
  • 1932 : Heroes of the West : Tom Crosby
  • 1932 : Okay, America!, de Tay Garnett : Henchman
  • 1932 : The Jungle Mystery : Tom Morgan
  • 1932 : Une fois dans la vie (Once in a Lifetime) : Lawrence Vail
  • 1932 : The Golden West : Calvin Brown
  • 1933 : Nagana : Dr. Roy Stark
  • 1933 : Peg o' My Heart : Sir Gerald « Jerry » Markham
  • 1933 : Secret of the Blue Room : Frank Faber
  • 1933 : Une nuit seulement (Only Yesterday) de John M. Stahl : Barnard
  • 1933 : Le Grand avocat (Counsellor at Law) : John P. Tedesco
  • 1934 : Bombay Mail : John Hawley
  • 1934 : This Side of Heaven : Walter Hamilton
  • 1934 : The Crosby Case : Scotty Graham
  • 1934 : I'll Tell the World : Prince Michael
  • 1934 : The Vanishing Shadow : Stanley Stanfield
  • 1934 : Affairs of a Gentleman : Lyn Durland
  • 1934 : In Love with Life : Professor John Applegate
  • 1934 : I Can't Escape : Steve Nichols, alias Steve Cummings
  • 1934 : House of Danger : Don Phillips
  • 1935 : Life Returns : Dr. John Kendrick
  • 1935 : A Notorious Gentleman : John Barrett
  • 1935 : Born to Gamble : Dan 'Ace' Cartwright (prologue) & Henry Mathews
  • 1935 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) : Aramis
  • 1935 : Grand Exit : John Grayson
  • 1935 : Forced Landing : Farraday
  • 1936 : Bridge of Sighs : Jeffrey « Jeff » Powell
  • 1936 : Yellow Dust : Jack Hanway
  • 1936 : Le Cavalier mystère (Three on the Trail), de Howard Bretherton
  • 1936 : Sous deux drapeaux (Under two flags) : Sidi-Ben Youssiff
  • 1936 : F-Man : Mr. Shaw
  • 1936 : Easy Money : Dan Adams
  • 1936 : Straight from the Shoulder : Mr. Wendi
  • 1936 : Murder with Pictures : Nate Girard
  • 1937 : You Can't Buy Luck : Joe Baldwin
  • 1937 : Flight from Glory : Ellis
  • 1937 : There Goes the Groom : Dr. Joel Becker
  • 1939 : Veillée d’amour (When tomorrow comes) : Jim Holden
  • 1939 : Those High Grey Walls : Dr. Norton
  • 1940 : The Man Who Wouldn't Talk : Frederick Keller
  • 1940 : Mystery Sea Raider : Carl Cutler
  • 1940 : Who Killed Aunt Maggie? : Bob Dunbar
  • 1941 : The Monster and the Girl (en) de Stuart Heisler : J. Stanley McMasters
  • 1941 : Go West, Young Lady : Tom Hannegan
  • 1942 : Sunset Serenade : Gregg Jackson
  • 1943 : Idaho : State Ranger Bob Stevens
  • 1943 : Appointment in Berlin : Rudolph Von Preissing
  • 1944 : Hands Across the Border : Brock Danvers
  • 1945 : La Maison de Dracula (House of Dracula) : Dr. Edelman
  • 1946 : Les Héros dans l'ombre (O.S.S.) : Field
  • 1946 : Le Passage du canyon (Canyon Passage) : Jack Lestrade
  • 1946 : L'Évadé de l'enfer (Angel on My Shoulder) : Dr. Matt Higgins
  • 1948 : The Creeper : Dr. Jim Borden
  • 1948 : Walk a Crooked Mile : Igor Braun
  • 1948 : Les Yeux de la nuit (Night Has a Thousand Eyes) de John Farrow : Dr. Walters
  • 1948 : The Gallant Blade : Gen. de la Garance
  • 1949 : Bomba, the Jungle Boy : George Harland
  • 1949 : L'Ange endiablé (Red, Hot and Blue) : Captain Allen
  • 1950 : Mark of the Gorilla : Brandt
  • 1950 : State Penitentiary : Richard Evans
  • 1950 : Motor Patrol : Lt. Dearborn
  • 1950 : Revenue Agent : Sam Bellows
  • 1950 : One Too Many : Dr. Foster
  • 1951 : All That I Have : Attorney Palmer
  • 1951 : Sealed Cargo : Cmd. James McLean
  • 1951 : Les Maudits du château-fort (Lorna Doone) : Counsellor Doone
  • 1951 : Sirocco : Emir Hassan
  • 1951 : The Hills of Utah : Jayda McQueen
  • 1951 : The Family Secret : Judge
  • 1952 : Magnificent Adventure
  • 1952 : La Madone du désir (The San Francisco Story) : Jim Martin
  • 1952 : This Is the Life (série TV) : Mr. Fisher
  • 1953 : The Charge at Feather River : Grover Johnson, Artist / Writer
  • 1953 : A Lion Is in the Streets : Guy Polli
  • 1954 : Fangs of the Wild : Jim Summers
  • 1954 : They Rode West : Col. Ethan Waters
  • 1954 : Des monstres attaquent la ville (Them!) : Brig. Gen. Robert O'Brien
  • 1955 : New York confidentiel (New York Confidential) : Johnny Achilles
  • 1956 : La Loi de la prairie (Tribute to a Bad Man) : Hearn
  • 1956 : Faux-monnayeurs (Outside the Law) de Jack Arnold : Chief Agent Alec Conrad
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments) : Lugal
  • 1957 : Kelly and Me : Walter Van Runkel
  • 1958 : Cœurs brisés (Lonelyhearts) : Mr. Lassiter
  • 1958 : The Party Crashers : Mr. Nickerson
  • 1958 : Tawara, tête de pont (Tarawa Beachhead) : General Nathan Keller
  • 1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer) : Phipps, Customs Inspector
  • 1960 : All the Fine Young Cannibals : Joshua Davis
  • 1960 : Les Jeunes loups : Joshua Davis
  • 1962 : The Couch : Dr. W.L. Janz, M.D.

Wakefield Ruth Graves

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Ruth Graves Wakefield (née le 17 juin 1903 - décédée le 10 janvier 1977) était l’inventrice du cookie Toll House, le premier biscuit aux brisures de chocolat, qu'elle a inventé en 1930.

Wakefield Ruth Graves Wakefield Ruth Graves

Ruth Graves Wakefield a étudié à Framingham State Department à l'école normal des arts ménagers en 1924. Ensuite, elle a travaillé à titre de diététiste et donné des conférences sur les aliments. En 1930, elle et son mari Kenneth Donald Wakefield (1897-1997) a acheté un gite touristique dans la ville de Whitman au Massachusetts dans le comté de Plymouth. Situé à mi-chemin entre Boston et New Bedford, c'était un endroit où les gens de passages payait un tribut, reposait les chevaux et mangeait des plats faits maison.

Lorsque les Wakefields ouvert leur entreprise, ils l'ont appelé le Toll House Inn. Ruth cuisait et servait les aliments et bientôt elle acquis une renommée locale pour ses desserts. Le restaurant avait de nombreux visiteurs, y compris le sénateur John F. Kennedy du Massachusetts. Ses biscuits aux pépites de chocolat sont très rapidement devenus populaire. Elle a inventé les cookies aux pépites de chocolat en 1930. 

En 1930, elle fit un lot de biscuits pour ses invités quand elle a découvert qu'elle manquait de chocolat de boulangerie. Elle substitua des morceaux de chocolat mi-sucré Nestlé, s'attendant à les voir fondre et s'absorber dans la pâte pour créer des cookies au chocolat, mais elle a accidentellement inventé les cookies aux pépites de chocolat. Ruth contacta Nestlé et ils conclurent un accord : La compagnie imprimera sa recette sur la couverture de l'ensemble de leurs tablettes de chocolat mi-sucré, et elle obtiendrait un approvisionnement à vie de chocolat.

Nestlé commença une campagne de marketing de leurs pépites de chocolat pour être utilisés en particulier dans les cookies. Ruth a écrit un livre de cuisine, Toll House recettes éprouvée, qui a débuté par 39 tirages dès 1930. Ruth Graves Wakefield est décédé des suites d'une longue maladie à l'hôpital de Jordanie à Plymouth, dans le Massachusetts. 

Victor Robert

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Robert Paul Victor, plus connu en littérature sous le pseudonyme de Jacques Baïf, né le 15 février 1904 à La Roche-sur-Yon, décédé le 31 janvier 1977, est un officier de marine, un écrivain, un résistant et un diplomate français.

Né le 15 février 1904 à La Roche-sur-Yon, Robert Victor il obtient son brevet de capitaine au long cours après son baccalauréat et devient officier dans la marine marchande. En parallèle, il entame à partir de 1933 une carrière littéraire sous le nom de plume de « Jacques Baïf ». Le 23 avril 1939, Albert Camus publie une recension des Navires truqués dans Alger Républicain. Pilote au canal de Suez, il s'engage dans les Forces navales françaises libres le 12 juillet 1940 et réjoint l'équipage du paquebot Félix Roussel, réarmé en août et transformé en transport de troupes et de munitions, à bord duquel il navigue sur la mer Rouge et l'océan Indien.

En mai 1941, après deux torpillages, le Félix Roussel est en réparations. En attendant l'achèvement des travaux, Robert Victor prononce devant les Français libres de Bombay une conférence sur François Mauriac, son oncle par alliance. Devant son succès, il est nommé délégué de la France libre aux Indes britanniques et crée à New Delhi la revue France-Orient. Publiée par la Section française de l'Information Office, qu'il dirige de mars 1941 à février 1944, cette revue est diffusée à travers l'Inde, l'Afghanistan, l'Iran et l'ensemble du Moyen-Orient ; son tirage passe alors de 2 à 8 000 exemplaires et son volume de 64 à 144 pages.

En mai 1944, Robert Victor rejoint le cabinet du général de Gaulle comme délégué au Commissariat à l'Information, à Alger puis à Paris ; il conserve ces fonctions jusqu'en novembre 1945, avant d'intégrer le ministère des Affaires étrangères. Nommé d'abord consul suppléant à Montréal, « avec la mission spéciale de s'occuper des affaires culturelles », il devient chargé d'affaires à Canberra en 1964 puis consul général à Abidjan de 1968 à 1970. En 1946, il adhère à l'Association des Français libres, où il rejoint le comité directeur national, et y préside la commission de la Revue de la France Libre.

Marié à Jacqueline Mauriac, fille de Raymond Mauriac (1880-1960) et de Marguerite Marie Béatrice Antoinette Bertrand (1884-1972), et nièce de François Mauriac, née la 4 décembre 1910 à Bordeaux, il a eu avec elle trois enfants: Annie (née à Bordeaux le 7 octobre 1938), François (né à Calcutta le 3 novembre 1941) et Michèle.

Publications

  • Naufrage, roman, par Jacques Baïf, Paris, Éditions du siècle, 1933, 451 pages.
  • Les Navires truqués, roman, premier volume de l'ensemble Les Apprentis faussaires, par Jacques Baïf, Paris, Denoël, 1939, 384 pages.
  • L'Oiseleur des ombres, roman, second volume de l'ensemble Les Apprentis faussaires, par Jacques Baïf, Paris, Denoël, 1945, 367 pages.
  • Brochures et revues
  • France-Orient, mai 1941 - mars-avril 1944, New Delhi, 36 fascicules reliés en 6 volumes in-4°.
  • Le Réveil, par Jacques Baïf, France-Orient, 1941, 24 pages.
  • Une alliance indivisible. « An Unbreakable alliance », par Jacques Baïf (S. l. n. d.), 38 pages (article paru dans France-Orient, décembre 1941, n° 8).

Bignon Albert

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Albert Bignon, né Albert Charles Louis Bignon le 28 février 1910 à Groix et décédé le 10 janvier 1977 à Rochefort, est un homme politique français.

Bignon Albert

Il est scolarisé au Prytanée militaire de La Flèche et au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Il fait son droit à Rennes. En 1933, il se marie avec mademoiselle Dalmont et devient avocat à Rochefort. Il sera six fois bâtonnier de l'ordre des avocats de La Rochelle et de Rochefort. Entré dans la Résistance, il est chef de sous-secteur du réseau Navarre et chef de groupe de l'OCM de Rochefort. Arrêté le 21 septembre 1943, il est emprisonné et torturé. Il devient maire de Rochefort à la Libération, mais il démissionne pour s'engager dans le 6e régiment d'infanterie. Il participe aux derniers combats contre les forces allemandes.

En 1947, il redevient conseiller municipal de Rochefort : il va le rester jusqu'en 1971. En 1949, il est élu conseiller général du canton de Rochefort-Sud : il va le rester jusqu'à sa mort. Aux élections législatives de 1951, il est second sur la liste RPF de Max Brusset, liste qui arrive en tête. Les deux hommes sont élus députés de la Charente-Maritime. À l'Assemblée, Albert Bignon devient membre de la commission de la marine marchande et des pêches, et vice-président de la commission des pensions.

Aux élections législatives de 1956, il est second sur la liste RS de Max Brusset. Mais l'électorat s'émiette du fait de listes multipliées et d'un assez fort courant poujadiste en Charente-Maritime. La liste où figure Albert Bignon régresse, et seul Max Brusset est réélu. En 1958, Albert Bignon est élu député UNR de la 2e circonscription de la Charente-Maritime. Il conserve ce mandat sous les couleurs de l'UNR-UDT en 1962, de l'UD-Ve en 1967, puis de l'UDR en 1968 et 1973.

Rompuy Herman Van

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Herman Achille Van Rompuy, né le 31 octobre 1947 à Etterbeek, est un homme politique belge. Il est l'actuel président du Conseil européen et président du sommet de la zone euro.

Rompuy Herman Van

Néerlandophone, il est membre du parti politique belge Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V), dont il représente l’aile conservatrice. Président de la Chambre des Représentants de Belgique du 12 juillet 2007 au 30 décembre 2008, puis Premier ministre de Belgique. Il quitte son poste de Premier ministre le 25 novembre 2009. Il est choisi le 19 novembre 2009 par les 27 chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne, réunis en conseil à Bruxelles, pour devenir le premier président permanent du Conseil européen à compter du 1er janvier 2010. Le 1er mars 2012, Herman Van Rompuy a été réélu par les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres de l'Union européenne ; son second mandat est d'une durée de deux ans et demi, du 1er juin 2012 au 30 novembre 2014.

Fils du professeur d'économie Victor Van Rompuy et frère aîné d'Eric Van Rompuy et de Tine Van Rompuy, Herman Van Rompuy a achevé ses études secondaires au collège Sint-Jan-Berchmans de Bruxelles (humanités gréco-latines) en 1965. Bachelier (1968) en philosophie, il est licencié avec grande distinction en sciences économiques de la Katholieke Universiteit Leuven en 1971. Il y obtient également le diplôme de docteur en sciences économiques. Herman Van Rompuy débute en tant qu'attaché au service d'études de la Banque nationale (de 1972 à 1975). Entre 1973 et 1975, il est vice-président des CVP-jongeren (Jeunes CVP) et à partir de 1978 membre du bureau de parti du CVP (Christelijke Volkspartij), rebaptisé ensuite CD&V (Christen-Democratisch en Vlaams).

Il travaille ensuite dans les cabinets ministériels de Léo Tindemans (1975-1978) et Gaston Geens (1978-1980). À partir du milieu des années 1980, Herman Van Rompuy fait partie de la direction de son parti et assure de 1980 à 1988 la direction du centre d'études de celui-ci, le CEPESS. De 1982 à 1988, il enseigne à la Vlaamse Ekonomische Hogeschool van Brussel (« Haute École économique flamande de Bruxelles ») (VLEKHO) tout en étant président d'arrondissement du CVP Brussel-Halle-Vilvoorde. De 1988 à 1993, il assure la présidence nationale de son parti, le CVP, qui est alors le principal parti du gouvernement belge. Il a participé aux négociations de formation des gouvernements de Wilfried Martens (du IIIe jusque et y compris le IXe) (1982-1988) et de Jean-Luc Dehaene (I et II) (1992-1999).

En septembre 1993, Herman Van Rompuy succède à Mieke Offeciers en tant que ministre du Budget du gouvernement fédéral belge dirigé par Jean-Luc Dehaene. Il conservera ce poste, après les élections de 1995, et ce jusqu'en 1999 et la défaite de son parti aux élections. Il est aussi vice-premier ministre du gouvernement pendant cette période3. En tant que ministre du Budget, il parvient, en six ans, à réduire fortement le déficit budgétaire belge. La carrière ministérielle de Herman Van Rompuy s'interrompt suite à la lourde défaite électorale de son parti en juin 1999 (due entre autres à la crise de la dioxine) qui envoie le CVP dans l'opposition. Il reste alors membre de la Chambre des Représentants. Il fut l'auteur, avec d'autres parlementaires flamands, du recours devant la Cour Constitutionnelle contre la loi électorale de 2002, recours qui fut la source de la problématique de l'arrondissement de "Bruxelles-Hal-Vilvorde" et de la grave crise politique que la Belgique connut en 2007 et 2008. En 2004, il est nommé ministre d'État.

Pendant les deux premiers gouvernements Verhofstadt (1999-2007), Herman Van Rompuy est présent dans le cyberespace via son blog grâce auquel, selon ses propres dires, il a survécu ; il écrit nombre de haïkus. Le 12 juillet 2007, il est élu président de la Chambre des Représentants. Il a été membre actif de l'équipe de négociateurs du CD&V pour la formation difficile d'un nouveau gouvernement ; le roi Albert le nomme « explorateur » (verkenner en néerlandais), du 29 août au 29 septembre 2007, puis « conciliateur » le mois suivant5, pour tenter de sortir de l'impasse la formation du gouvernement. Ces négociations déboucheront sur la formation du Gouvernement intérimaire Verhofstadt III, puis, quelques mois plus tard, à la mise en place du Gouvernement Leterme I.

Le 28 décembre 2008, il est désigné comme formateur par le roi Albert II, afin d'aboutir à la mise en place d'un gouvernement pouvant succéder à celui d'Yves Leterme, démissionnaire suite à l'affaire Fortis. Le 30 décembre 2008, après s'être entretenu avec les présidents de partis de l'ancienne majorité (CD&V et Open VLD côté néerlandophone, cdH, MR et PS côté francophone), Herman Van Rompuy trouve finalement un accord sur la composition du futur gouvernement. La prestation de serment de ce gouvernement, dont il est le Premier Ministre, a lieu le jour-même au château de Laeken. Le 31 décembre 2008, le Premier ministre Van Rompuy présente sa déclaration de politique générale devant la Chambre des Représentants et le Sénat. Le 2 janvier 2009, la Chambre des Représentants vote la confiance au gouvernement Van Rompuy, majorité contre opposition. Le 17 juillet 2009, suite à la mise en place des nouveaux gouvernements dans les entités fédérées et au départ de Karel De Gucht à la Commission européenne, Herman Van Rompuy doit effectuer un important remaniement ministériel.

La presse belge le cite comme l'un des favoris sollicités par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne pour devenir le premier président du Conseil européen permanent6, et évoque les problèmes de gouvernement que son départ poserait à la Belgique, en proie à une crise politique persistante. « L'horloger des compromis impossibles »7 est nommé le 19 novembre 2009 au poste de premier président permanent, en même temps que les deux autres titulaires des nouveaux postes créés par l'Union : le Haut représentant aux affaires étrangères (Catherine Ashton) et le secrétaire général du Conseil de l'Union européenne (Pierre de Boissieu). Seul candidat à sa succession, il a été reconduit à son poste le 1er mars 2012 à l'unanimité, en pleine crise de la dette8,9. Il présidera également les Sommets de la zone euro. Le 25 février 2010, peu après sa nomination, il avait déjà déclaré, devant le Collège d'Europe de Bruges, que le Conseil européen avait vocation à devenir « le gouvernement économique de l'Union ».

L'exercice de cette fonction commence théoriquement le 1er décembre 2009, date d'entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Selon ce traité, le président permanent ne peut assumer de mandat national le temps de sa présidence. Herman Van Rompuy quitte donc son poste de Premier ministre le 25 novembre 2009. Exceptionnellement, de manière à permettre au Premier ministre suédois (président tournant du Conseil européen jusqu'au 31 décembre 2009) de terminer son mandat, Herman Van Rompuy a commencé son mandat le 1er janvier 2010. Lors de sa première apparition au parlement européen, le Britannique Nigel Farage crée le scandale en l'interpellant de cette manière : « Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d'une serpillière humide et l'apparence d'un petit employé de banque » ... « Qui êtes-vous ? Je n'avais jamais entendu parler de vous, personne en Europe n'avait jamais entendu parler de vous », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays. ».

Seul candidat à sa succession, il a été reconduit à son poste le 1er mars 2012 à l'unanimité8,9. Son second mandat durera deux ans et demi, du 1er juin 2012 au 30 novembre 2014. Il ne pourra être par la suite être réélu à cette fonction, car le mandat de Président du Conseil européen ne peut être renouvelé qu'une fois. Herman Van Rompuy a par ailleurs été nommé président du Sommet de la zone euro, pour une durée identique à celle de son mandat de président du Conseil européen. Les réunions du Sommet de la zone euro ont lieu deux fois par an.

Le 11 novembre 2009, Mario Borghezio, député européen italien (Ligue du Nord), avait évoqué la possibilité que les candidats aux postes de président et ministre des Affaires étrangères, comme Jan Peter Balkenende, David Miliband, Herman Van Rompuy parmi d'autres, pourraient être ceux des « groupes occultes » Bilderberg et Trilatérale et non simplement ceux des forces politiques des pays. La veille, Herman Van Rompuy s'était rendu au Château de Val Duchesse pour une réunion du Groupe Bilderberg où il donna, dans un discours, sa vision quant à la gouvernance de l'Europe. Il y exprimait l'idée selon laquelle l'Europe devrait être fédéraliste à l'image des États-Unis, et devrait pouvoir prélever un impôt au niveau européen.

Zakhartchenko Alexandre

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Alexandre Vladimirovitch Zakhartchenko, né en 1976 à Donetsk (URSS) est le premier ministre de la république populaire de Donetsk, il succède à ce poste à Alexandre Borodaï le 7 août 2014.

Zakhartchenko Alexandre

Zakhartchenko poursuit ses études à l'institut technique d'industrie automatisée de Donetsk, puis travaille comme électromécanicien des mines. Ensuite, il poursuit des études de droit à l'institut juridique de Donetsk et devient entrepreneur. Zakhartchenko était auparavant commandant du bataillon « Oplot », unité qui avait pris d’assaut en mars le bâtiment de l’administration de Donetsk. 

Il est nommé commandant en mai 2014 des forces militaires d'autodéfense de Donetsk, et ensuite vice-ministre de l'Intérieur de la république populaire de Donetsk. Le 24 juillet, il est promu au rang de major par Igor Strelkov. Le 30 août 2014, il échappe à un attentat qui blesse le chauffeur de son véhicule. Il figure à la liste des personnalités touchées par les sanctions européennes à l'encontre de la Russie. Il est marié et père de trois fils.


Antioufeïev Vladimir

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Vladimir Iourievitch Antioufeïev (né le 19 février 1951, connu aussi sous le nom de Vladimir (ou Vadim) Chevtsov est un homme politique de Nouvelle-Russie, de nationalités russe et transnistienne. Il est ministre de la Sécurité intérieure de la République populaire de Donetsk depuis 2014.

Antioufeïev Vladimir

Il est l'époux de Galina Antioufeïeva, députée du Soviet suprême de Transnistrie et chef du comité législatif. Il dirige en union soviétique le service d'investigation criminelle de Riga. En août 1990, il est l'un des organisateurs d'une réunion du ministère des affaires intérieures de Lettonie où 80 % de la police lettonne prit la décision de ne pas reconnaître le gouvernement du Front populaire de Lettonie et de suivre à la place la constitution de l'Union soviétique. Le gouvernement letton accuse alors Antioufeïev de « crimes contre l'État » en août 1991. Il se réfugie alors en Russie « avec deux cent roubles dans [la] poche ».

En Russie, il a pour assistant Viktor Alksnis, et sur sa recommandation voyage à Tiraspol pour prendre part au mouvement d'indépendance transnistrien en septembre 1991 sous le pseudonyme de Vladimir Chevtsov. Antioufeïev joue alors un rôle clé dans la formation des affaires intérieures et de sécurité du gouvernement transnistrien. Sa véritable identité est révélée par Alexandre Lebed en 1997. En 2004, le procureur de Moldavie poursuit Antioufeïev pour crimes contre le peuple moldave et pour avoir libéré un officier accusé de nombreux meurtres. 

La même année, il est déclaré persona non grata par l'Union européenne. En 2012, il est démis par le président Evgueni Chevtchouk. Antioufeïev apparaît dans l’est de l’Ukraine en juillet 2014 et est nommé « vice premier-ministre » de la république populaire de Donetsk et succède à Alexandre Khodakovski en tant que ministre de la sécurité. Il fait partie de la liste des personnalités frappées des sanctions de l'Union européenne.

Federalnaïa sloujba bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii (FSB)

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Le FSB ou Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (retranscrit en Federalnaïa sloujba bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii) est un service secret de la Russie, chargé des affaires de sécurité intérieure. Le FSB est le principal successeur du KGB soviétique, dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou.

Le siège du FSB (Loubianka)Place Loubianka, à Moscou

Le siège du FSB (Loubianka)Place Loubianka, à Moscou

Le siège du FSB est situé à la Loubianka, à Moscou. Les officiers sont formés à l'Académie du FSB à Moscou. Le FSB est engagé principalement dans les affaires intérieures ; les fonctions de renseignement à l'étranger étant assurées par le SVR (anciennement Premier directorat du KGB). Toutefois le FSB inclut également le Service fédéral des communications et informations gouvernementales (FAPSI), impliqué dans la surveillance électronique à l'étranger. En outre, le FSB est compétent pour agir dans les territoires des anciennes républiques soviétiques, et il peut conduire des opérations militaires anti-terroristes n'importe où dans le monde sur ordre du président, à la suite de l'adoption des nouvelles lois antiterrorisme. Tous les services d'ordre et de renseignements en Russie travaillent si nécessaire sous le contrôle du FSB : à titre d'exemple, le service de renseignement militaire (GRU), les forces spéciales militaires (Spetsnaz) et les détachements de troupes du Ministère de l'Intérieur russe (sorte de gendarmerie) travaillent sous la direction du FSB en Tchétchénie.

Le FSB est responsable de la sécurité intérieure de la Russie, du contre-espionnage, et de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et le trafic de drogue. Cependant, de nombreuses critiques soutiennent que le FSB est plus engagé dans l'élimination des dissidences internes, maintenant la population sous un contrôle permanent, et influençant les évènements politiques importants, à l'identique des actions passées du KGB. Il est ainsi reproché au FSB de mettre en œuvre une surveillance de masse et une variété de mesures actives, dont la désinformation, la propagande à travers les médias contrôlés par l'État, des provocations et persécutions d'opposants politiques, journalistes d'investigation ou dissidents.

Le FSB est une vaste et puissante organisation, rassemblant des fonctions et pouvoirs qui sont dans d'autres pays disséminés entre des services distincts. Le FSB commande également un contingent des troupes armées (troupes intérieures, spetsnaz) et un important réseau d'informateurs civils. Le nombre d'employés du FSB, comme son budget, demeurent un secret d'État, mais il a été rapporté une augmentation de presque 40 % du budget en 2006. En 1992, le nombre d'employés liés à l'ex-KGB a été estimé à 500 0002. Enfin, la majorité des hauts responsables politiques russes seraient liés au FSB ; Olga Krychtanovskaïa, a estimé que 78 % des 1016 principaux responsables politiques russes ont travaillé précédemment dans une organisation affiliée au KGB ou au FSB.

Le FSB pourrait prochainement être scindé en deux services : l'un chargé de l'antiterrorisme et l'autre, du contre-espionnage. À propos des activités secrètes de contre-espionnage, le directeur du FSB Nikolaï Kovalev déclarait en 1996 : « Il n'y a jamais eu autant d'espions arrêtés pour nous depuis le temps de la Seconde Guerre mondiale où des agents allemands étaient envoyés ». Le FSB rapporte qu'environ 400 agents de renseignement étrangers ont été démasqués en 1995 et 1996. En 2006, le FSB signala 27 officiers de renseignement étrangers et 89 agents de l'étranger, dont les activités furent stoppées. Le bilan de l'année 2007 présenté par Nikolaï Patrouchev fait état de l'arrêt des activités de « 22 officiers de carrière et 71 agents des services spéciaux étrangers », alors que quatre ressortissants étrangers ont été expulsés pour espionnage.

Le Service fédéral de surveillance des frontières (FPS) fait partie du FSB depuis 2003. La Russie possède 61 000 kilomètres de frontières terrestres et maritimes, dont 7 500 avec le Kazakhstan et 4 000 avec la Chine. La protection d'un kilomètre de frontière coûterait environ 1 million de roubles par an. Vladimir Poutine appela le FPS à intensifier la lutte contre le terrorisme international. Au fil des années, le FSB et les services de sécurité affiliés ont exécuté tous les présidents de la République tchétchène d'Itchkérie, dont Djokhar Doudaïev, Zelimkhan Iandarbïev, Aslan Maskhadov et Abdoul-Khalim Saïdoullaïev. Peu avant sa mort, Saïdoullaïev prétendait que le gouvernement russe avait tué « traîtreusement » Maskhadov, après l'avoir invité à discuter et s'être engagé à propos d'une protection « au plus haut niveau ».

Parmi les personnes suspectées de terrorisme, une douzaine seulement ont été condamnées par des cours de justice pour des activités de terrorisme ou pour « encouragement à la haine nationale ». L'un des leaders de la guérilla islamiste, Chamil Bassaïev aurait été tué par les forces du FSB. Durant la prise d'otages du théâtre de Moscou et la prise d'otages de Beslan, tous les preneurs d'otages furent exécutés sur place par les forces spéciales du FSB. Un témoin seulement a survécu, Nour-Pachi Koulaïev, et a été condamné plus tard par la justice. On signale que plus de 100 chefs des groupes terroristes ont été tués lors de 119 opérations en Ciscaucasie durant l'année 2006.

Le FSB coopère avec Interpol et d'autres forces de l'ordre nationales ou internationales dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. À cet égard, il fournit des informations sur de nombreux groupes criminels russes œuvrant en Europe. Le FSB a également été impliqué dans les demandes d'extradition de suspects de haute envergure s'étant enfuis à l'étranger, comme Alexandre Litvinenko, Oleg Kalouguine, Akhmed Zakaïev, Leonid Nevzline, et Boris Berezovsky. Cependant ces demandes ont été refusées par les cours britanniques, américaines et israéliennes. Le décret du 11 juillet 2004 de Vladimir Poutine fixe une nouvelle réorganisation du FSB8. Sa structure actuelle serait donc :

  • Service du contre-espionnage (Oleg Syromolotov)
  • Service de protection du système constitutionnel et lutte anti-terroriste (Alexandre Bragine)
  • Service de sécurité économique (Alexandre Bortnikov)
  • Service des frontières (Viktor Pronitchev)
  • Service de l'organisation et du personnel (Evgueni Lovyrev)
  • Service des analyses, prospections et plans stratégiques (Viktor Komogorov)
  • Service de contrôle (Alexandre Jdankov)
  • Service scientifique et technique (Nikolaï Klimachine)

Directorats :

  • Contre-espionnage militaire (Alexandre Bezverkhny)
  • Investigations (Iouri Anissimov)

Le FSB ne recrute pas de personnel civil et le nombre de places offertes par l'Académie du FSB est limité. Le nombre total d'employés par cette organisation en 1997 serait de 80 000 personnes.

Directeurs du FSB

  • Viktor Pavlovitch Barannikov : janvier 1992 - juillet 1993
  • Nikolaï Mikhailovitch Golouchko : juillet 1993 - février 1994
  • Sergueï Vadimovitch Stepachine : février 1994 - juin 1995
  • Mikhaïl Ivanovitch Barsoukov : juillet 1995 - juin 1996
  • Nikolaï Dmitrievitch Kovalev : juillet 1996 - juillet 1998
  • Vladimir Vladimirovitch Poutine : juillet 1998 - août 1999
  • Nikolaï Platonovitch Patrouchev : août 1999 - 12 mai 2008
  • Alexandre Bortnikov : depuis le 12 mai 2008

Même en écartant des analyses trop spéculatives, l'influence du FSB sur l'élite politique russe est indéniable. La directrice du Centre d'étude des élites moscovite, Olga Krychtanovskaïa, estime que 78 % des 1 016 principaux responsables politiques russes ont travaillé précédemment dans une organisation affiliée au KGB ou FSB3. Elle déclare : « Si pendant la période soviétique et la première période post-soviétique, les gens du KGB et du FSB étaient principalement impliqués dans des affaires de sécurité, actuellement la moitié de ceux-ci est encore impliquée dans la sécurité, mais l'autre moitié est impliquée dans les affaires économiques, les partis politiques, les ONG, les gouvernements régionaux, même la culture... » L'importance des services de sécurité dans l'appareil politique russe est soulignée également par Jacques Baud, qui explique que les services secrets russes drainent traditionnellement une élite de personnes susceptibles d'ambitions politiques.

Cette mainmise d'une organisation sur l'élite du pays est peut-être comparable à celle de l'Union soviétique, où les postes clés du gouvernement étaient occupés par des membres du Parti communiste. Les liens entre le monde politique (ou économique) et le FSB sont encore accrus, par cet attachement inaliénable des ex-agents du KGB ou FSB envers leur ancien service. Olga Krychtanovskaïa estime à cet égard, que les ex-agents des services de sécurité demeurent « au-dessus des lois », car ces « réservistes actifs » restent rémunérés et protégés par l'organisation.

Saïdoullaïev Abdoul-Khalim

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Abdoul-Khalim Abou-Salamovitch Saïdoullaïev, né le 2 juin 1966 et mort le 17 juin 2006 à Argoun fut le quatrième « président » de la « République Tchétchène d'Itchkérie » (entité politique non reconnue opérant en clandestinité ou en exil) pendant un peu plus d'un an avant de mourir dans un affrontement avec des forces russes et du gouvernement tchétchène pro-fédéral.

Saïdoullaïev Abdoul-Khalim

Il est le premier chef rebelle qui essaya d'unifier les combattants extérieurs à la Tchétchénie, il a de fait rallié non seulement des séparatistes, mais aussi différents groupes de combattants islamiques cherchant à éliminer l'influence russe dans le Caucase du Nord, ce qui aboutira à la formation du Front du Caucase. Il est également considéré comme celui qui a permis d'empêcher des attaques terroristes majeures, notamment de Chamil Bassaïev, après la prise d'otages de Beslan en 2004. Il existe de nombreuses versions de son nom exact, même en russe: Sadoulaev, Sadoulaïev, Saidoulaev, Saidoulaïev, Saidoullaev, Saidoullaïev ou Saïdoullaïev, les deux premiers étant plutôt utilisés par les séparatistes, les autres par les autorités russes et les médias occidentaux. Son prénom est Abdoul-Khalim ou Abdoul-Halim, avec ou sans trait d'union.

Le site web séparatiste Kavkaz Center écrit en russe et anglais donne Abdul-Halim Abu-Salamovich Sadulayev. S'ajoute souvent son titre de cheikh, devant son nom. Il est membre du teip Oustradoy, important dans la ville de Argoun, dans les plaines centrales à l'est de Grozny, et il grandit dans cette région. Il entre à l'université de Grozny pour étudier la philologie russe et tchétchène, études qu'il arrête en 1994 quand commence la première guerre de Tchétchénie. Il rejoint alors la milice de Argoun comme volontaire pour combattre les troupes russes.

Il a également étudié avec des théologiens musulmans et dès 1996 il apparait régulièrement à la télévision tchétchène dans des émissions sur l'Islam. Il prêche en Tchétchénie et dirige la communauté musulmane d'Argoun en tant qu'imam. Il fait le pèlerinage (hajj) à La Mecque, la seule fois où il quittera son pays. Il devient le chef du seul jamaat (assemblée) de la ville où, contrairement aux autres, il ne prêche pas le wahhabisme. En dehors du rôle religieux, la plupart des jamaats de Tchétchénie ont un sens militaire. Pendant l'opposition entre les radicaux et le gouvernement de Maskhadov en 1998, il ne supporte pas Abdurrakhman, le chef des jamaats, qui sera dépouillé de sa nationalité et déclaré persona non grata en Itchkérie avant de mourir en 2001 en combattant les Russes.

En 1999, Aslan Maskhadov le nomme à la commission pour la réforme constitutionnelle de la Charia, menée par Akhmad Kadyrov (qui ralliera plus tard le camp pro-russe). Maskhadov lui offre la direction de la Cour Suprême de la Charia de Tchétchénie, mais il refuse, arguant qu'il n'a pas les connaissances théologiques suffisantes pour cela. Quand la seconde guerre de Tchétchénie éclate, il se bat de nouveau, comme chef de la milice d'Argoun. Dès 1999, il est un des plus fidèles partisans de Maskhadov. En 2002 celui-ci le nomme vice-président de l'Itchkérie. Très rapidement après la mort de Maskhadov (8 mars 2005), le conseil rebelle tchétchène le désigne comme remplaçant, ce qu'approuve Chamil Bassaïev. Il appelle à étendre le conflit tchétchène en une « décolonisation » des musulmans dominés des régions voisines et il désire l'adoption d'une constitution fondée sur la loi islamique. Il condamne fermement les prises d'otages et dit qu'après la guerre, la président devra être élu démocratiquement.

Il n'est pas seulement poussé par une obligation idéologique pour continuer le combat mais aussi une personnelle. Des sources proches des indépendantistes disent que sa femme a été kidnappée en 2003 par les spetsnaz et exécutée par le FSB quand les tentatives pour la libérer ont échoué. Saïdoullaïev cherche à réduire la violence terroriste et pousse Bassaïev et d'autres chefs de guerre à n'attaquer que des « cibles légitimes » (c'est-à-dire les forces de l'ordre, troupes fédérales et les « collaborateurs » tchétchènes), et il insiste sur le fait que toute attaque doit absolument chercher à éviter les pertes civiles. Il semble qu'il ait convaincu Bassaïev, qui participe à la formation de Front du Caucase, qui renonce à attaquer les cibles civiles et cherche à centraliser les combattants de tout le Nord-Caucase3.

En février 2006, il annonce un remaniement ministériel, qui vise plusieurs représentants rebelles vivant à l'étranger, dont Akhmed Zakaïev, installé à Londres, qui est démis de son poste de vice-premier ministre. Il signe également un décret ordonnant à tous ses ministres de demeurer en Tchétchénie. Le 17 juin 2006, il est tué dans une fusillade avec les troupes du FSB et les kadyrovtsy à Argoun. Selon Nikolai Patrushev, chef du FSB, deux membres des troupes fédérales sont tués et cinq blessés dans la fusillade qui entraîne la mort de Saïdoullaïev et de ses gardes du corps, alors que deux rebelles se sont échappés. En août 2006, le commandant Isa Muskiev parle lui de cinq hommes morts dont un tué par Saïdoullaïev lui-même, et trois rebelles enfuis.

Le corps est amené à Tsentoroi, ville natale de Ramzan Kadyrov, qui dit qu'un informateur a prévenu les autorités, et qui voit cette mort comme une « décapitation » des forces rebelles « dont elles ne se remettront jamais ». Il ajoute que les troupes qu'il a envoyées avaient reçu l'ordre de le capturer mais qu'ils furent forcés de le tuer, et qu'il était un train de préparer une « attaque terroriste d'envergure » à la réunion de G8 à Saint-Pétersbourg le mois suivant. Le 18 juin, il est remplacé par son vice-président Dokou Oumarov. Le 20 juin 2006, l'ONG russe Memorial de défense des droits de l'homme (une des rares présentes en Tchétchénie) publie sur le site Kavkazky Uzel les résultats de son investigation, avançant que la mort de Saïdoullaïev est accidentelle. Vers 10 heures, un groupe de 12 agents du FSB et des policiers locaux s'approchent d'une maison servant potentiellement de refuge à des rebelles, ils se font tirer dessus en entrant dans le jardin. Deux sont tués, le groupe se retire et lance une grenade dans la maison, qui le tue, les hommes ne découvrent que Saïdoullaïev était à l'intérieur qu'en identifiant le corps après coup.

Baker Joséphine

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Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri) et décédée le 12 avril 1975 à Paris, est une chanteuse, danseuse et meneuse de revue. 

Baker JoséphineBaker JoséphineBaker Joséphine

D'origine métissée afro-américaine et amérindienne des Appalaches, elle est souvent considérée comme la première star noire. Elle prend la nationalité française en 1937, et pendant la Seconde Guerre mondiale joue un rôle important dans la résistance à l'occupant. Elle utilisera ensuite sa grande popularité dans la lutte contre le racisme, et pour l'émancipation des Noirs, en particulier en soutenant le Civil Rights Movement de Martin Luther King. Joséphine naît le 3 juin 1906 à St. Louis dans le Missouri. Ses parents, Carrie McDonald et Eddie Carson, se séparent rapidement et sa mère se remarie avec Arthur Martin, dont Joséphine prend le nom. Elle passe une partie de son enfance à alterner entre l'école et les travaux domestiques pour des gens aisés chez qui sa mère l'envoie travailler.

À cette époque, Joséphine n'a pas le choix de contribuer, par son salaire, à faire vivre la fratrie dont elle est l'aînée ; la famille est très pauvre et s'est agrandie : Carrie et Arthur ont eu trois enfants - Richard, Margaret et Willie Mae, qu'il faut nourrir. Joséphine quitte l'école en février 1920 pour se marier, comme le stipulent les registres de l'établissement public qu'elle fréquente à St. Louis. L'heureux élu est Willie Wells, lui et Joséphine, alors âgée de 13 ans, vivent dans la maison des Martin. Lorsque son mariage prend fin quelques mois plus tard, Joséphine, qui danse depuis qu'elle est toute petite5, rejoint un trio d'artistes de rue appelé le Jones Family Band, qui est ensuite intégré dans la troupe itinérante des Dixie Steppers. C'est au moment où leur tournée s'arrête à Philadelphie que Joséphine fait la rencontre de Willie Baker, qu'elle épouse en 1921 et avec qui elle s'installe. Pour gagner sa vie, elle danse au Standard Theater, où elle gagne 10 dollars par semaine. Mais Joséphine voit grand, et l'envie de danser à Broadway la pousse, âgée d'à peine 16 ans, à quitter son second mari pour aller tenter sa chance à New York. Une fois sur place, Joséphine ne perd pas de temps et se présente au Music Hall de Broadway, sur la 63ème rue.

Là, elle essuie plusieurs refus de la part du directeur avant d'enfin se voir offrir un rôle sommaire. Elle joint donc la troupe de la comédie musicale Shuffle Along, un spectacle populaire à la distribution entièrement noire. Au bout de deux ans de tournée, elle change d’allégeance et s'associe aux Chocolate Dandies, qu'elle quitte à leur tour pour entrer au Plantation Club, où elle fait la rencontre de Caroline Dudley Regan. Cette mondaine, épouse de l'attaché commercial de l'ambassade américaine à Paris Donald Regan, voit en Joséphine un grand potentiel. Elle lui offre donc un salaire de 250 dollars par semaine si celle-ci accepte de la suivre en France, où Regan veut monter un spectacle dont Joséphine sera la vedette et qui fera d'elle une star : la Revue Nègre.

Le 25 septembre 1925, le Berengaria, bateau sur lequel Joséphine a effectué la traversée, arrive au port de Cherbourg. Le temps de se rendre à Paris et, très vite, les répétitions commencent. Le 2 octobre 1925, elle passe en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées. Vêtue d'un simple pagne de bananes, elle danse avec une furie suggestive sur un rythme de charleston — une musique alors encore inconnue en Europe — l'interprétation d'un tableau baptisé La Danse sauvage. Le scandale fait rapidement place à l'engouement général. Joséphine devient l'égérie des cubistes qui vénèrent son style et ses formes, et suscite l'enthousiasme des Parisiens pour le jazz et les musiques noires. À cette époque, elle rencontre Georges Simenon, engagé comme secrétaire.

Malgré le succès réservé à Joséphine Baker, la Revue nègre s'inscrit dans la « vision bienveillante et condescendante envers les Noirs (ou les colonisés en général) » des Français des Années folles, « qui a succédé dans certains discours à celle de la peur du sauvage, plus caractéristique de la Belle Époque », selon Sophie Jacotot. Il est cependant juste d'affirmer que ce personnage de la sauvageonne, aussi réducteur soit-il, a permis de faire de Joséphine Baker la pionnière de ce qui est qualifié par certains comme une Renaissance Nègre basée sur un mélange de jazz, de dadaïsme, d'art nègre et de cubisme.

Après une tournée en Europe, Joséphine Baker mène la revue des Folies Bergère de 1927 accompagnée d'un léopard, dont l'humeur fantasque terrorise l'orchestre et fait frémir le public. En 1927, la jeune star se lance dans la chanson. En 1931, elle remporte un succès inoubliable avec la chanson J'ai deux amours composée par Vincent Scotto. Quelques rôles lui sont proposés au cinéma par des cinéastes, tel Marc Allégret. Ses deux principaux films, Zouzou et Princesse Tam Tam, ne rencontrent pas le succès espéré. Sur les planches du music-hall, en revanche, elle en vient à faire de l'ombre à la grande Mistinguett, en chantant et en dansant même le tango Voluptuosa de José Padilla.

Sa tournée de 1936 aux États-Unis ne rencontre pas non plus la réussite escomptée. L'Amérique est sceptique et certains lui reprochent de parler parfois en français, ou en anglais avec un accent français. Elle rentre en France et acquiert la nationalité française en 1937 en épousant un Français, Jean Lion. Bien qu'initialement, Joséphine Baker ait été perçue comme une sensation exotique, une charmante négresse au déhanchement incroyable, elle a su se forger une solide réputation dans les hautes sphères de la société parisienne, pour qui elle en vint à incarner le personnage d'une Vénus d'Ébène. En femme intelligente, Baker a su se servir de cette image et la manipuler à sa guise, façonnant elle-même son personnage public et définissant son avenir à sa façon.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, Joséphine Baker devient un agent du contre-espionnage, traité par Jacques Abtey (chef du contre-espionnage militaire à Paris). À cet effet, elle fréquente la haute société parisienne, puis se mobilise pour la Croix-Rouge. Après la bataille de France, elle s'engage le 24 novembre 1940 dans les services secrets de la France libre, toujours via le commandant Abtey, qui reste son officier traitant jusqu'à la Libération, en France puis en Afrique du Nord où elle était sous la protection de Si Ahmed Belbachir Haskouri, Chef du cabinet khalifien du Maroc espagnol.

Elle s'acquitte durant la guerre de missions importantes, et reste connue pour avoir utilisé ses partitions musicales pour dissimuler des messages. Engagée ensuite dans les forces féminines de l'armée de l'air, elle débarque à Marseille en octobre 1944. À la Libération, elle poursuit ses activités pour la Croix-Rouge, et chante pour les soldats et résistants près du front, suivant avec ses musiciens la progression de la 1re armée française. Ses activités durant la guerre lui vaudront la croix de guerre, la Médaille de la résistance après les hostilités, et quelques années plus tard la Légion d'honneur des mains du Général de Gaulle.

Le plus grand malheur de sa vie est de ne pas pouvoir avoir d'enfant, suite à une grossesse à l'issue de laquelle Joséphine Baker a accouché d'un enfant mort-né, et a dû subir une hystérectomie. Avec Jo Bouillon, qu'elle épouse en 1947, elle achète le domaine des Milandes en Dordogne. Elle y accueille les enfants de toutes origines qu'elle a adoptés et qu'elle appelle sa « tribu arc-en-ciel ». Dans ce domaine où elle emploie un personnel nombreux, elle engloutit toute sa fortune et multiplie les concerts pour poursuivre son œuvre. En 1955, elle amplifie en Europe la vague d'indignation soulevée par le meurtre (dans le comté de Tallahatchie, Mississippi, USA) du jeune afro-américain Emmet Till, suivi de l'acquittement des deux assassins, puis de leurs aveux cyniques après le jugement, une fois qu'ils sont assurés de l'impunité . Elle participe en 1963 à la Marche vers Washington pour le travail et la liberté organisée par Martin Luther King. À cette époque, elle est engagée depuis un moment dans l'action de la LICA qui deviendra la LICRA en 1979.

En juin 1964, Joséphine Baker lance un appel pour sauver sa propriété de Dordogne dans laquelle elle avait recueilli tous ses enfants. Émue et bouleversée par la détresse de cette femme, Brigitte Bardot participe immédiatement à son sauvetage en lui envoyant un chèque important. Alors que Joséphine Baker est pratiquement ruinée, la princesse Grace de Monaco, amie de la chanteuse d'origine américaine et artiste comme elle, lui offre alors un logement pour le reste de sa vie et l'invite à Monaco pour des spectacles de charité. Au cours d'une ultime revue fêtant ses cinquante ans de carrière à Bobino (Paris) en 1975, au lendemain de la soirée de gala elle meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le samedi 12 avril. Elle est enterrée au cimetière de Monaco. Joséphine Baker s'est convertie au judaïsme lors de son mariage avec l'industriel Jean Lion en 1937. Cette conversion de pure forme ne dura pas et Baker reçut des funérailles catholiques le 15 avril 1975 à l'église de la Madeleine, à Paris.

Filmographie

  • 1927 : La Revue des revues de Joé Francys et Alex Napals
  • 1927 : La Sirène des Tropiques d'Henri Etiévant et Mario Nalpas : Papitou
  • 1928 : Le Pompier des Folies Bergère (court métrage - réalisation anonyme)
  • 1929 : La Folie du jour de Joé Francys
  • 1929 : Die Frauen von Folies Bergères de Joé Francys et Max Obal (version allemande du film précédent)
  • 1934 : Zouzou de Marc Allégret : Zouzou
  • 1935 : Princesse Tam Tam d'Edmond T. Gréville : Aouïna
  • 1940 : Moulin rouge d'Yves Mirande et André Hugon
  • 1940-1945 : Fausse alerte de Jacques de Baroncelli : Zazou Clairon
  • 1954 : An Jedem Finger Zehn d'Erik Ode : une chanteuse
  • 1955 : Carrousel des variétés (Carosello del varietà) d'Aldo Bonaldi et Aldo Quinti

Chansons

  • 1930 : J'ai deux amours, paroles de Géo Koger et Henri Varna sur une musique de Vincent Scotto. En écoutant attentivement les enregistrements de l'époque, on se rend compte qu'elle modifia le premier vers du refrain de sa chanson fétiche (« J'ai deux amours, mon pays et Paris… »), qui devint après la guerre « J'ai deux amours, mon pays, c'est Paris… » C'est LA chanson de Joséphine Baker, et jusqu'à la fin de sa vie, lorsqu'elle pénètre sur une scène, un plateau de télévision ou même dans un restaurant ou une boîte de nuit, l'orchestre s'arrête et se met à jouer invariablement les premières mesures du thème de cette chanson. Une scène de ce type est reprise dans le film La Rumba, la chanteuse Vivian Reed jouant le rôle de Joséphine Baker.
  • 1930 : La Petite Tonkinoise, adaptation de la chanson créée par Polin en 1906, paroles de Georges Villard, musique d'Henri Christiné et Vincent Scotto.
  • 1934 : C'est lui, tirée du film Zouzou.
  • 1934 : Haïti, tirée du film Zouzou. Musique : Vincent Scotto, auteur : Emile Audiffred
  • 1935 : Sous le ciel d'Afrique, paroles d'André de Badet et musique de Jacques Dallin, tirée du film Princesse Tam Tam, avec les Comedian harmonists.
  • Et aussi : Dis-moi Joséphine (adaptation française par Marc Cab33, Léo Lelièvre et Henri Varna de la chanson hongroise Gyere Josephine, paroles de Laszlo Szilagyi et musique de Zerkovitz Bela), Chant d'amour de Tahiti, Doudou, Mon cœur est un oiseau des îles, Nuit d'Alger, Sans amour, Bye Bye Blackbird, Dans mon village, etc.

 

Oddera Clairette

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Claire Oddera (connue sous le nom de Clairette) est une chanteuse et comédienne québécoise d'origine française née le 3 avril 1919 à Marseille (France) et morte le 28 octobre 2008 à Montréal. 

Clairette et Danielle Oddera

Clairette et Danielle Oddera

Claire Oddera s'est fait connaître en 1939 dans le film de Marcel Pagnol La fille du puisatier avec Raimu et Fernandel -- c'est ce dernier qui lui suggéra le nom de scène Clairette. Elle retrouva Fernandel en 1943 dans le film La Bonne Étoile de Jean Boyer. En 1946, André Cayatte lui offrit un rôle dans Sérénade aux nuages avec Tino Rossi. Elle accompagna en janvier 1949 Georges Guétary lors d'une tournée au Canada. Son aventure nord-américaine débuta alors qu’elle se produisait pour plusieurs mois au Théâtre Champlain, coin Papineau et Sainte-Catherine à Montréal. 

De 1951 à 1954, Clairette Oddera offrit ses performances à Broadway (New York), puis elle s'établit définitivement à Montréal en 1956 en travaillant tout d'abord avec Jacques Normand dans plusieurs cabarets montréalais. Elle devint animatrice au Café St-Jacques (toujours à Montréal). Elle fonda La boîte à Clairette (rue de la Montagne à Montréal), en mai 1959. Pendant douze ans, elle fut l'âme de cette petite boîte qui vit les débuts de la plupart des grands noms de la chanson québécoise d'aujourd'hui : Diane Dufresne, Robert Charlebois, Claude Dubois, France Castel et combien d'autres. Plusieurs artistes européens tels que Jacques Brel et Yves Montand en avaient fait leur rendez-vous montréalais.

Elle montait elle-même sur scène à l'occasion, notamment pour interpréter à sa manière très dramatique les chansons de son ami Jacques Brel qui s'arrêtait régulièrement chez elle lors de ses passages au Québec. En 1974, elle rendit hommage à Édith Piaf lors d'un passage à la Place des Arts de Montréal. En 1981, elle participa à l'enregistrement de l'album Michel Noël et le Capitaine Bonhomme, où elle interprétait le rôle de mademoiselle Ti-oiseaux. Claire Oddera joua dans quelques téléromans au Québec dont Les Berger (Télé-Métropole) et on la vit souvent comme chanteuse invitée dans des émissions télévisées de variétés. Elle était la sœur de la chanteuse Danielle Oddera.

Hossein Robert

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Robert Hossein, est un acteur, metteur en scène, réalisateur, dialoguiste, et scénariste français, né le 30 décembre 1927 à Paris. 

Hossein Robert

Fils d'un compositeur iranien, André Hossein, et d'une comédienne native de Kiev (Ukraine), Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova. Il obtient son premier succès d'estime à 19 ans, avec un rôle dans la pièce Les voyous. Il se dirige un temps vers la mise en scène, avec notamment Docteur Jekyll et Mister Hyde, La Chair de l'orchidée d'après James Hadley Chase, ou bien encore L'Homme traqué, d'après Francis Carco. Il débute sa carrière cinématographique en 1948 dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry, où il tient un petit rôle de figuration. Sa carrière s'accélère avec le film de Jules Dassin, Du rififi chez les hommes. Il donne la réplique à Brigitte Bardot, dans Le Repos du guerrier, et à Sophia Loren, dans Madame sans gêne.

En 1955, il réalise son premier film, Les Salauds vont en enfer, tiré du livre de son ami Frédéric Dard, film dont il est également metteur en scène et acteur. Après Pardonnez nos offenses, qu'il réalise en 1956, et Toi le venin, le voilà en 1964, en héros romantique, incarnant Jeoffrey de Peyrac, dans Angélique Marquise des Anges, et dans un registre plus intimiste, La musica, de Marguerite Duras, en 1967. En 1968, il retrouve Michèle Mercier, sa partenaire d’Angélique, pour Une corde, un colt, western français qu'il réalise et interprète. De sa filmographie, on retiendra surtout - c'est l'avis de Robert Hossein - "Le Vampire de Düsseldorf", film sobre et prégnant, qu'il réalise et interprète avec Marie-France Pisier.

Il prend en charge en 1970 le théâtre populaire de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique. À son retour à Paris, Il se lance dans une série de grands spectacles au Palais des Sports et du Palais des congrès de Paris, où le public est invité à prendre parti : Le Cuirassé Potemkine, Notre-Dame de Paris, ou bien encore Danton et Robespierre. La comédie musicale Les Misérables connaît un grand succès, et est reprise à Broadway. Il a multiplié entre temps les apparitions au cinéma, notamment dans Le Casse, d'Henri Verneuil. En 1973 il jouait un prêtre et amant de Claude Jade dans l'émouvant Prêtres interdits de Denys de La Patellière. Dans Vénus beauté (institut), de Tonie Marshall, en 1999, il était un ancien aviateur.

Il s'est marié avec Marina Vlady le 23 décembre 1955 dont il a deux fils, Pierre et Igor, puis divorce. A 35 ans, il épouse ensuite le 7 juin 1962 Caroline Eliacheff alors âgée de 14 ans, fille de Françoise Giroud, dont il a un fils. Il divorce de nouveau et se marie avec Candice Patou le 28 juin 1976. De 1973 à 1974 la jeune comédienne Michèle Watrin (elle incarnait la cousine de Claude Jade dans Prêtres interdits) était sa fiancée. Elle meurt en 1974 d'un accident de voiture.

Son fils, le rabbin Aaron Eliacheff donne des cours de religion à Strasbourg. En 1979, il participe à l'ouvrage "Dieu existe ? oui" (Christian_Chabanis). De 2000 à 2008, il dirige le théâtre Marigny. En 2007, il présente une pièce intitulée N'ayez pas peur sur la vie de Jean-Paul II2. À l'âge de quarante ans, il s'est fait baptiser dans la religion catholique. Il voue une dévotion toute particulière à sainte Thérèse de Lisieux. En 2009, on a pu le voir aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans le film Un homme et son chien réalisé par Francis Huster.

Filmographie

  • 1948 : Les Souvenirs ne sont pas à vendre, de Robert Hennion
  • 1948 : Le Diable boiteux, de Sacha Guitry
  • 1948 : Aux yeux du souvenir, de Jean Delannoy
  • 1949 : Maya, de Raymond Bernard
  • 1954 : Quai des blondes, de Paul Cadéac
  • 1955 : Série noire, de Pierre Foucaud
  • 1955 : Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin
  • 1955 : Les salauds vont en enfer, de Robert Hossein d'après Frédéric Dard
  • 1956 : Pardonnez nos offenses, de Robert Hossein
  • 1956 : Crime et châtiment, de Georges Lampin
  • 1957 : Sait-on jamais..., de Roger Vadim
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes, de Yves Allégret
  • 1958 : La Liberté surveillée, de Henri Aisner et Vladimír Vlcek
  • 1959 : Toi, le venin, de Robert Hossein d'après Frédéric Dard
  • 1959 : La Sentence, de Jean Valère
  • 1959 : Les Scélérats, de Robert Hossein
  • 1959 : Des femmes disparaissent, d'Édouard Molinaro
  • 1959 : Du rififi chez les femmes, d'Alex Joffé
  • 1959 : La Nuit des espions, de Robert Hossein
  • 1960 : La Menace, de Gérard Oury
  • 1960 : Les Canailles, de Maurice Labro
  • 1961 : Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein
  • 1961 : Le Goût de la violence, de Robert Hossein
  • 1962 : Pourquoi Paris ?, de Denys de La Patellière (non confirmé)
  • 1962 : Les Petits Matins, de Jacqueline Audry
  • 1962 : Le Monte-Charge, de Marcel Bluwal
  • 1962 : Madame Sans-Gêne, de Christian-Jaque
  • 1962 : Le Repos du guerrier, de Roger Vadim
  • 1963 : Commissaire mène l'enquête (segment Pour qui sonne le ...), de Fabien Collin
  • 1963 : Chair de poule, de Julien Duvivier
  • 1963 : Le Meurtrier, de Claude Autant-Lara
  • 1963 : Le Vice et la vertu, de Roger Vadim
  • 1963 : Les Grands Chemins, de Christian Marquand
  • 1964 : La Mort d'un tueur, de Robert Hossein
  • 1964 : Banco à Bangkok pour OSS 117, d'André Hunebelle
  • 1964 : Les Yeux cernés, de Robert Hossein
  • 1964 : Angélique marquise des anges, de Bernard Borderie
  • 1965 : Le Vampire de Düsseldorf, de Robert Hossein
  • 1965 : Guerre secrète (The Dirty Game), de Christian-Jaque, Werner Klingler, Carlo Lizzani et Terence Young
  • 1965 : La Fabuleuse Aventure de Marco Polo, de Denys de La Patellière et Noël Howard
  • 1965 : Le Tonnerre de Dieu, de Denys de La Patellière
  • 1966 : La Seconde vérité, de Christian-Jaque
  • 1966 : Mademoiselle de Maupin (Madamigella di Maupin), de Mauro Bolognini
  • 1966 : La Longue Marche, d'Alexandre Astruc
  • 1966 : Angélique et le roy, de Bernard Borderie
  • 1966 : Brigade antigangs, de Bernard Borderie
  • 1967 : Lamiel, de Jean Aurel
  • 1967 : L'Homme qui trahit la mafia, de Charles Gérard
  • 1967 : La Musica, de Marguerite Duras et Paul Seban
  • 1967 : J'ai tué Raspoutine, de Robert Hossein
  • 1967 : Indomptable Angélique, de Bernard Borderie
  • 1968 : La Petite vertu, de Serge Korber
  • 1968 : La Leçon particulière, de Michel Boisrond
  • 1968 : La Femme écarlate, de Jean Valère
  • 1968 : Angélique et le sultan, de Bernard Borderie
  • 1968 : Pas de roses pour OSS 117, de Renzo Cerrato, Jean-Pierre Desagnat et André Hunebelle
  • 1969 : Maldonne, de Sergio Gobbi
  • 1969 : Le Temps des loups, de Sergio Gobbi
  • 1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore), de Luigi Magni
  • 1969 : Les Libertines (Las Bellas), de Pierre Chenal
  • 1969 : La Bataille d'El Alamein (La Battaglia di El Alamein), de Giorgio Ferroni
  • 1969 : Une corde, un Colt, de Robert Hossein
  • 1969 : La Vie, l'Amour, la Mort, de Claude Lelouch
  • 1969 : Le Voleur de crimes, de Nadine Trintignant
  • 1969 : Sept hommes pour Tobrouk (La Battaglia del deserto), de Mino Loy
  • 1970 : Point de chute, de Robert Hossein
  • 1971 : Le Juge, de Federico Chentrens et Jean Girault
  • 1971 : La Part des lions, de Jean Larriaga
  • 1971 : Le Casse, de Henri Verneuil
  • 1972 : Hellé, de Roger Vadim
  • 1972 : Un meurtre est un meurtre, d'Étienne Périer
  • 1973 : Don Juan 73 ou Si Don Juan était une femme..., de Roger Vadim
  • 1973 : Un officier de police sans importance, de Jean Larriaga
  • 1973 : Prêtres interdits, de Denys de La Patellière
  • 1974 : Le Protecteur, de Roger Hanin
  • 1975 : Le Faux-cul, de Roger Hanin
  • 1978 : L'Amant de poche, de Bernard Queysanne
  • 1979 : Démons de midi, de Christian Paureilhe
  • 1981 : Les Uns et les Autres, de Claude Lelouch
  • 1981 : Le Professionnel, de Georges Lautner
  • 1982 : Les Misérables, de Robert Hossein
  • 1982 : Le Grand pardon, d'Alexandre Arcady
  • 1983 : Surprise Party, de Roger Vadim
  • 1983 : Les Uns et les Autres, de Claude Lelouch (série télévisée)
  • 1984 : Liberté, égalité, choucroute, de Jean Yanne
  • 1986 : Le Caviar rouge, de Robert Hossein
  • 1986 : Un homme et une femme : vingt ans déjà, de Claude Lelouch
  • 1987 : Lévy et Goliath, de Gérard Oury
  • 1989 : Les Enfants du désordre, de Yannick Bellon
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison, de Georges Lautner (voix)
  • 1994 : L'Affaire, de Sergio Gobbi
  • 1995 : Les Misérables, de Claude Lelouch
  • 1997 : M.D.C. - Maschera di cera, de Sergio Stivaletti
  • 1999 : Vénus beauté (institut), de Tonie Marshall
  • 1999 : Gialloparma, d'Alberto Bevilacqua
  • 2003 : San-Antonio (San Antonio), de Frédéric Auburtin
  • 2006 : La Disparue de Deauville, de Sophie Marceau
  • 2009 : Un homme et son chien, de Francis Huster

 

Rigout Marcel

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Marcel Rigout, né le 10 mai 1928 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne) et mort le 23 août 2014 à Limoges (Haute-Vienne), est un homme politique français, figure du communisme français.

Conseil des ministres du gouvernement Mauroy. Marcel Rigout, deuxième à droite

Conseil des ministres du gouvernement Mauroy. Marcel Rigout, deuxième à droite

Ouvrier, plusieurs fois député de la Haute-Vienne (1967-1968 et 1973-1988), il est l'un des quatre ministres communistes des deuxième et troisième gouvernements Mauroy, au côté de Jack Ralite, Anicet Le Pors et Charles Fiterman, et à ces deux titres est surnommé le « ministre métallo ». À la fin de sa carrière politique, il critique le conservatisme du PCF et finit par le quitter pour créer un parti dissident et local, l'ADS. Résistant en 1944, il est apprenti couvreur, puis ouvrier agricole avant de suivre une formation de tourneur sur métaux.  Il commence une formation de tourneur sur métaux, puis devient permanent du Parti. A ce titre il participe à la mise à l'écart, puis à l'exclusion, de Georges Guingouin, le « préfet du maquis », ancien maire de Limoges et compagnon de la Libération, écarté pour défaut d'obéissance et d'orthodoxie en même temps que Charles Tillon et André Marty. Exclusion qui ne lui cause « aucun état d’âme. C’était l’ambiance du moment (…) le sentiment que tout ce qui pouvait faire brèche dans l’unité du Parti devait être aussitôt éradiqué».

En 1958, lors des élections législatives qui suivent l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, il est candidat dans la deuxième circonscription de la Haute-Vienne. Il obtient 35,5 % des voix au 1er tour, le candidat de droite 20 % et le candidat socialiste SFIO Jacques Boutard 39,5%. Au second tour, il échoue avec 39,6 % des suffrages contre 60,4 % à Boutard qui est élu député. En 1962,toujours dans la même circonscription, Marcel Rigout arrive en tête au 1er tour avec 41,5 % des suffrages mais est battu au second avec 47,4 % des suffrages toujours par Boutard. Il gravit ensuite les échelons à la direction nationale du PCF, et est une première fois élu député en 1967, par 59,3 % des suffrages face à un candidat gaulliste peu connu[non neutre].

Il est battu de nouveau par Boutard, qui a été exclu de la SFIO entre temps, lors du raz-de-marée gaulliste de 1968, avec une courte majorité de 767 voix (50,7 %), ce qui vaut à Jacques Boutard de siéger à l’Assemblée pour la troisième fois, Rigout faisant 49,3 %. Il récupère son siège en 1973 et devient vice-président du groupe communiste. Il est réélu en 1978 qui voit les communistes remporter les trois sièges de députés du département. Il est le seul rescapé en 1981, mais laisse son siège à son suppléant Roland Mazoin lorsqu'il est appelé au gouvernement en juin, au poste de ministre de la Formation professionnelle. Il démissionne du gouvernement à la nomination au poste de Premier ministre de Laurent Fabius. Il est le seul député communiste élu en Limousin en mars 1986, avec 41 824 voix, soit 20,87 % des suffrages pour la liste qu’il mène en Haute-Vienne. Les socialistes ayant un élu, et la droite RPR-UDF deux.

En juin 1984, à Rome, après le recul conséquent du PCF aux européennes à 11,20 % des voix, en marge d'une réunion, ses mots très durs contre Georges Marchais et l'archaïsme du parti (« homme de l'échec » et « À sa place, je me tirerais une balle dans la tête ») entraînent sa marginalisation au sein du PCF, le poussant à quitter le comité central en 1987, puis le parti en 1990, après avoir tenté de le relancer de l'intérieur en créant avec Charles Fiterman le Mouvement des Rénovateurs communistes. Il démissionne aussi de la direction de l'Écho du Centre. En 1988, il soutient la candidature de Pierre Juquin, aux élections présidentielles qui n'obtient que 2,10 % des voix au plan national ( André Lajoinie 6,76%) mais 4,05 % en Haute-vienne et 3,51 % sur l'ensemble du limousin. Cette même année, il est de nouveau candidat aux législatives dans la nouvelle circonscription de Limoges-Saint-Yrieix, et il obtint 31,4% des voix, . Il fut distancé par Jean Claude. Peyronnet, candidat socialiste pour lequel il se désista, et qui fut élu.

Après avoir quitté le Parti communiste, il crée l'ADS (Alternative démocratie socialisme en 1992, membre de la Convention pour une alternative progressiste) avec ses amis de Limoges, nombreux à avoir abandonné la fédération de la Haute-Vienne, et dirige ce parti jusqu'à son décès. À la fin de sa vie, il se rapproche de nouveau du PCF puisqu'il œuvre à la création de l'alliance Limousin Terre de gauche entre son parti, le Front de gauche et certains dissidents du Nouveau Parti anticapitaliste. Il est l'un des rares hommes politiques limousins — exception faite de Jacques Chirac et François Hollande — à avoir privilégié une carrière nationale et avoir accédé à des responsabilités gouvernementales.


Andrycz Nina

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Nina Andrycz, née à Brest (alors dans l'Empire russe) le 11 novembre 1912 et morte à Varsovie le 31 janvier 2014 (à 101 ans), est une actrice polonaise. De 1947 à 1968, elle a été l'épouse de Józef Cyrankiewicz qui fut président du Conseil des ministres de Pologne.

Andrycz Nina

Filmographie 

  • 1980 : Le Contrat de Krzysztof Zanussi
  • 2009 : Before Twilight 

Hussein Abdirizak Haji

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Abdirizak Haji Hussein, né le 24 décembre 1924 à Galkacyo (Somalie) et mort le 31 janvier 2014 à Minneapolis (Minnesota, États-Unis), est un homme politique et un diplomate somalien.

Hussein Abdirizak Haji Hussein Abdirizak Haji

Officier dans l'armée britannique de 1942 à 1949, il se joint à la Ligue de la jeunesse somalie (LJS) en 1944. Il est emprisonné pendant six mois en 1950 pour avoir manifesté pour l'indépendance de la Somalie, puis est élu conseiller municipal de Galkacyo lors des premières élections municipales somaliennes, en 1954. L'année suivante, il devient secrétaire général de la LJS, puis est élu à l'Assemblée nationale en 1959. De 1960 à 1962, il ocupe le poste de ministre de l'Intérieur dans le gouvernement d'Abdirashid Ali Shermarke, puis celui de ministre du Travail et des Communications de 1962 à 1964.

À l'issue des élections générales de 1964, il est choisi par le président Aden Abdullah Osman Daar pour devenir premier ministre. Il le reste jusqu'aux élections de 1967, qui donnent le pouvoir à Shermarke. En 1969, un coup d'État militaire est déclenché en Somalie. Hussein est emprisonné jusqu'en 19732. L'année suivante, il est nommé représentant de la Somalie auprès des Nations unies, poste qu'il occupe jusqu'en 1979. En 2001, il dirige brièvement la Commission nationale de réconciliation créée par le Gouvernement national de transition.

Jancso Miklos

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Miklós Jancsó, né le 27 septembre 1921 à Vác et mort le 31 janvier 2014 à Budapest, est un cinéaste hongrois.

Jancso Miklos

Il suit des études de droit, d’ethnographie et d’histoire de l’art, puis apprend la réalisation à l’École supérieure de cinéma (Filmművészeti Főiskola, aujourd'hui université d'art dramatique et cinématographique) de Budapest entre 1946 et 1950, d'où il sort diplômé en 1951. Très influencé par l'œuvre de Zsigmond Móricz, il a milité dans un mouvement de gauche qui s'intéressait à l'enfance ouvrière et paysanne. Pour de nombreux films, il s'attache à l'histoire de la Hongrie. Ainsi, Cantate (1962) qui est l'adaptation de Cantata profana du compositeur hongrois Béla Bartók est une métaphore de l'Insurrection de Budapest de 1956. Les Sans-Espoir (1965) évoque la période de la Révolution hongroise de 1848. 

Trois de ses films suivants abordent la période de luttes sanglantes entre révolutionnaires et contre-révolutionnaires, autour des années 1918-1919 : Rouges et blancs (1967), Silence et cri (1968) et Agnus Dei (Égi bárány) (1971). Psaume rouge (1972) « propose un "condensé" des révoltes paysannes à la fin du XIXe siècle » (Émile Breton : Dictionnaire des films, Microcosme/Seuil). Il connaît une reconnaissance internationale principalement dans les années 1960 et 70 (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1972 pour Psaume Rouge). En 1973, il reçoit le Prix Kossuth.

Dans les années qui suivent, il enseigne le cinéma à travers le monde (Italie, USA et Hongrie), tout en continuant à réaliser mais sans connaître le même succès. Pour Jacques Mandelbaum dans Le Monde, Psaume rouge « est l’apogée d’une œuvre qui va se poursuivre jusqu’en 2010, mais dont on perd insensiblement la trace dès la mi-temps des années 1970 [...]. Force est de reconnaître qu’une grande partie des films réalisés par Miklos Jancso à compter des années 1980 n’ont tout bonnement plus été visibles. » Il fut marié à la réalisatrice Márta Mészáros. Il était membre d'honneur du Club de Budapest.

Filmographie

  • 1958 : Les Cloches sont parties à Rome (A harangok Rómába mentek)
  • 1961 : Crépuscules et aubes (Alkonyok és hajnalok)
  • 1963 : Cantate (Oldás és kötés) (court)
  • 1964 : Mon chemin (Így jöttem)
  • 1965 : Les Sans-Espoir (Szegénylegények)
  • 1967 : Rouges et blancs (Csillagosok, katónak)
  • 1968 : Silence et cri (Csend és kiáltás)
  • 1968 : Ah ! ça ira (Fényes szellek)
  • 1969 : Sirocco d'hiver (Sirokkó)
  • 1970 : La Pacifista (A pacifista)
  • 1971 : Agnus Dei (Égi bárány)
  • 1972 : Psaume rouge (Még kér a nép)
  • 1974 : Pour Electre (Szerelmem, Elektra)
  • 1975 : Vices privées, vertus publiques (Vizi privati, pubbliche virtù)
  • 1978 : Rhapsodie hongroise I et II (Magyar rapszódia – Allegro Barbaro)
  • 1981 : Le Coeur du tyran (A zsarnok szíve, avagy Boccaccio Magyarországon)
  • 1984 : Muzsika
  • 1985 : L’Aube (A hajnal)
  • 1987 : La Saison des monstres (Szörnyek évadja)
  • 1989 : L'Horoscope de Jésus-Christ (Jézus Krisztus horoszkópja)
  • 1991 : Isten hátrafelé megy
  • 1989 : La valse du Danube bleu (Kék Duna keringö)
  • 1999 : Nekem lámpást adott kezembe az Úr, Pesten
  • 2000 : Anyád! A szúnyogok
  • 2001 : Last Supper at the Arabian Gray Horse (Utolsó vacsora az Arabs Szürkénél)
  • 2002 : Wake Up, Mate, Don't You Sleep (Kelj fel, komám, ne aludjál)
  • 2004 : A mohácsi vész
  • 2006 : Ede megevé ebédem
  • 2010 : So Much for Justice! (Oda az igazság)

Jones Christopher

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Christopher Jones, de son vrai nom William "Billy" Frank Jones, est un acteur américain né le 18 août 1941 à Jackson dans le Tennessee, et mort à Los Alamitos, en Californie, le 31 janvier 2014.

Jones Christopher

Après des premiers pas sur les planches de Broadway et quelques apparitions à la télévision, il débute au cinéma avec succès en 1968 dans Les Troupes de la colère. Après deux films en Europe, il interprète en 1970 son rôle le plus célèbre, le mystérieux officier anglais de La fille de Ryan de David Lean.

Il décide ensuite d'abandonner sa carrière d'acteur. Il n'a plus tourné depuis lors qu'un rôle secondaire dans Mad Dog Time de Larry Bishop. Entretemps il aura refusé de tourner dans Pulp Fiction de Quentin Tarantino. Il fut marié de 1965 à 1968 à l'actrice Susan Strasberg.

Filmographie 

  • 1967 : Chubasco le rebelle (Chubasco) de Allen H. Miner
  • 1968 : Les Troupes de la colère (Wild in the Streets), de Barry Shear
  • 1968 : Three in the Attic (en) de Richard Wilson
  • 1969 : Le Miroir aux espions (The Looking Glass War (film) (en)) de Frank Pierson
  • 1969 : Una breve stagione (A Brief Season) de Renato Castellani
  • 1970 : La Fille de Ryan (Ryan's Daughter) de David Lean
  • 1997 : Mad Dogs (Mad Dog Time) de Larry Bishop

Télévision

  • 1965-1966 : The Legend of Jesse James (en) (série), de Samuel A. Peeples

Babilée Jean

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Jean Babilée est un danseur, chorégraphe et acteur français, né le 3 février 1923 dans le 6e arrondissement de Paris et mort le 30 janvier 2014 (à 90 ans).

Babilée Jean

Né Jean-René-Albert-William Gutmann, il est formé à l'École de danse de l'Opéra de Paris de 1936 à 1940. Il débute aux Ballets de Cannes en 1940, travaille à l’Opéra de Paris comme second quadrille tout en prenant des cours particuliers avec Victor Gsovsky. Les lois adoptées par le gouvernement de Vichy sous l'occupation nazie l'incitent à prendre pour pseudonyme le nom de sa mère : Babilée. 

Mais quelqu'un ayant écrit le mot « juif » sur le miroir de sa loge, un policier lui conseille de quitter la capitale3. Il entre alors dans la Résistance et se bat en Touraine. Il intègre à la Libération les Ballets des Champs-Élysées dirigés par Roland Petit et Janine Charrat, où il se révèle rapidement comme l'un des plus grands danseurs de sa génération. Il y crée notamment en 1946 Le Jeune Homme et la Mort, sur une chorégraphie de Roland Petit, aux côtés de la danseuse Nathalie Philippart, avec laquelle il aura une fille, Isabelle.

Il chorégraphie lui-même plusieurs ballets avant de quitter la troupe en 1949. Il fonde en 1956 sa propre compagnie, tout en continuant à se produire sur scène, à l'Opéra de Paris et à la Scala de Milan. Il apparaît régulièrement au théâtre et au cinéma à partir des années 1960, sans pour autant renoncer à la danse. Directeur artistique du Ballet du Rhin le temps d'une saison, en 1972, il danse entre autres pour Maurice Béjart Life de 1979 à 1985 et reprend son ballet-fétiche (interprété plus de 200 fois), Le Jeune Homme et la Mort, en 1983 au théâtre du Châtelet. En 1987, il retrouve sa partenaire des débuts, Janine Charrat, pour un spectacle au Centre Georges-Pompidou : Inventaire d'Alain Germain.

Il se remarie en 2000 avec Zapo, danseuse, chorégraphe et cinéaste, et adopte officiellement le nom de Babilée. Il fait sa dernière apparition sur scène en 2003 dans le spectacle du chorégraphe Josef Nadj, Il n'y a plus de firmament, mettant fin à une carrière d'une exceptionnelle longévité. Un documentaire, Le Mystère Babilée lui a été consacré par Patrick Bensard en 2000.

Danse

  • Le Spectre de la rose, chorégraphie de Michel Fokine
  • 1945 : Jeu de cartes, chorégraphie de Janine Charrat (création)
  • 1946 : Le Jeune Homme et la Mort, chorégraphie de Roland Petit (création), théâtre des Champs-Élysées
  • La Rencontre ou Œdipe et le Sphinx, chorégraphie de David Lichine (création)
  • Le Portrait de Don Quichotte, chorégraphie d'Aurél Milloss (création)
  • Mistère d'Aurél Milloss (création)
  • Giselle, chorégraphie de Jean Coralli et Jules Perrot
  • 1956 : Mario e il mago, mise en scène de Luchino Visconti, chorégraphie de Léonide Massine, Scala
  • 1979-1985 : Life, chorégraphie de Maurice Béjart
  • 1989 : L et eux… la nuit chorégraphie de François Verret
  • En tant que chorégraphe
  • 1948 : L'Amour et son amour, musique de César Franck, avec Jean Babilée et Nathalie Philippart
  • 1948 : Divertimento, musique de Jean-Michel Damase, avec Jean Babilée et Janine Morin
  • 1949 : Till Eulenspiegels, musique de Richard Strauss
  • 1955 : Balance à trois, musique de Jean-Michel Damase, avec Yvette Chauviré, Violette Verdy, Jean Babilée et Alexandre Kalioujny
  • 1955 : Sables, musique de Maurice Le Roux, avec Jean Babilée, Yowanska Bregovich et Claire Sombert
  • 1956 : Le Caméléopard, musique d'Henri Sauguet, avec Jean Babilée et Dick Sanders

Théâtre

  • 1959 : La Descente d'Orphée de Tennessee Williams, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre de l'Athénée
  • 1960 : Le Balcon de Jean Genet, mise en scène Peter Brook, théâtre du Gymnase
  • 1963 : La Reine verte de Maurice Béjart, musique Pierre Henri, théâtre Hébertot
  • 1969 : Charlie de Donald Driver, mise en scène Jean Babilée, théâtre des Nouveautés
  • 1971 : Histoire du soldat de Charles-Ferdinand Ramuz, mise en scène Jean-Marie Simon, théâtre de la Tempête
  • 1986 : La Tour de Babel, détails d'après Patricia Buzzi, mise en scène Georges Aperghis, chapelle des Pénitents blancs (Avignon)
  • 1987 : Inventaire d'Alain Germain, Centre Georges-Pompidou
  • 2003 : Il n'y a plus de firmament, mise en scène et chorégraphie Josef Nadj, théâtre de la Ville

Filmographie

  • 1952 : Le Poignard, court-métrage de Jean Benoît-Lévy
  • 1953 : Le Métier de danseur, court-métrage de Jacques Baratier
  • 1958 : Auditorium, court métrage de Michel Drach
  • 1960 : Les Loups dans la bergerie de Hervé Bromberger
  • 1961 : Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju
  • 1961 : Amélie ou le Temps d'aimer de Michel Drach
  • 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier
  • 1967 : Le Fratricide court métrage de Charles Belmont
  • 1976 : Duelle de Jacques Rivette

Télévision

  • 1967 : Le Golem (du roman de Gustav Meyrink), téléfilm de Jean Kerchbron
  • 1973 : La Ligne d'ombre de Georges Franju
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