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Les Tontons flingueurs

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Les Tontons flingueurs est une comédie franco-germano-italienne réalisée par Georges Lautner en 1963, sur un scénario d'Albert Simonin et des dialogues de Michel Audiard. Adaptation du roman Grisbi or Not Grisbi d'Albert Simonin, c'est le troisième volet d'une trilogie consacrée au truand Max le Menteur qui comprend également Touchez pas au grisbi et Le cave se rebiffe. Dans le film de Lautner, le personnage récurrent de la trilogie d'Albert SimoninN 1, Max le Menteur, devient Fernand Naudin (incarné par Lino Ventura), un ex-truand reconverti dans le négoce de matériel de travaux publics, à Montauban. Sa petite vie tranquille va basculer lorsque son ami d'enfance, Louis dit le Mexicain, un gangster notoire, de retour à Paris, l'appelle à son chevet…

Celui-ci, mourant, confie à Fernand, avant de s'éteindre, la gestion de ses « affaires » ainsi que l'éducation de sa petite Patricia (Sabine Sinjen), au mécontentement de ses troupes et sous la neutralité bienveillante de Maître Folace (Francis Blanche), son notaire, qui ne s'émeut pas trop de la querelle de succession à venir, pas plus que Jean (Robert Dalban), l'ancien cambrioleur reconverti en majordome. Fernand Naudin doit affronter les frères Volfoni – Raoul (Bernard Blier) et Paul (Jean Lefebvre) – qui ont des visées sur les affaires du Mexicain, parmi lesquelles un tripot clandestin, une distillerie tout aussi clandestine, une maison close... D'autres « vilains » vont se révéler être très intéressés par la succession, dont Théo et son ami Tomate. Pour se défendre contre ce petit monde, Fernand pourra compter sur Pascal (Venantino Venantini), fidèle première gâchette.

Michel Audiard trouvait la scène de la cuisine inutile et elle faillit bien ne jamais exister. C’est Georges Lautner qui l’a rétablie en hommage à Key Largo, film noir dans lequel on voit des gangsters accoudés à un bar évoquer avec nostalgie le bon temps de la prohibition. Michel Audiard aurait préféré comme titre le Terminus des prétentieux, expression que l’on retrouve dans une réplique de Raoul Volfoni : « Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban. Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux ! ». Mais ses partenaires le jugèrent trop pompeux. Le titre le Terminus des prétentieux apparaîtra en manière de clin d’œil sur un fronton de cinéma dans un film ultérieur de Lautner, Flic ou Voyou.

Outre le sel des répliques d'Audiard, l'un des ressorts comiques du film provient des astuces utilisées pour dissimuler la véritable situation à Patricia et à son ami Antoine (Claude Rich), ainsi qu'au père de ce dernier, vice-président du FMI. Combiner au cinéma le comique truculent de la langue verte (l'argot) et l'ambiance d'un roman noir, comme l'était celui d'Albert Simonin, relève de l'impossible. Ainsi, pour faire de Grisbi or not Grisbi cette fameuse comédie hilarante, de grandes libertés ont dû être prises avec l'œuvre originale (notamment par Simonin lui-même puisqu'il a travaillé à l'adaptation cinématographique). Si la trame principale de ce troisième volet des aventures de Max le Menteur est conservée — la succession du Mexicain, la lutte avec les Volfoni —, les personnages de Maître Folace ou de la jeune Patricia et de son fiancé Antoine n'appartiennent qu'au film. Dans le même ordre d'idées, l'affrontement entre Max (Fernand Naudin) et les Volfoni, sanglant dans le roman de Simonin, est traité sous l'angle comique dans le film de Lautner. Mais l'esprit du style rédactionnel, c'est-à-dire un livre entièrement écrit en argot, se retrouve dans les dialogues concoctés par Michel Audiard. Parmi les adaptations de la trilogie simonienne, Touchez pas au grisbi conserve le ton du film noir, tandis que Le cave se rebiffe a été réalisé dans le même esprit que Les Tontons flingueurs.

La Gaumont ne croyait pas au succès du film qui n’était défendu que par Alain Poiré et, pour limiter les risques financiers, s’associa avec d’autres maisons de production. Ceci explique la présence dans la distribution d’acteurs allemands (Sabine Sinjen et Horst Frank) et italiens (Venantino Venantini). Jean Gabin fut un temps pressenti pour tenir le rôle de Fernand Naudin. Il posa cependant de telles exigences (il souhaitait imposer son équipe de techniciens) qu’il ne fut pas retenu, au grand soulagement de Michel Audiard avec qui il était momentanément fâché à l’époque depuis Mélodie en sous-sol. Le choix se porta un temps sur Paul Meurisse, mais celui-ci déclina le rôle pour raisons de santé. Il apparaît toutefois quelques secondes dans la scène finale. À l'origine, Lino Ventura ne se voyait pas tenir ce rôle du fait de l'aspect comique des personnages, convaincu qu'il ne serait pas crédible dans ce genre de composition.

Les dernières scènes du film (mariage-explosion) furent tournées dans et autour de l'église Saint-Germain de Charonne, place Saint-Blaise, dans le 20e arrondissement de Paris. Le bowling de la Matène à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), dans lequel a été tournée une scène des Tontons flingueurs, a également servi de décor aux films Monsieur Hire et Jean-Philippe. C'est dans une maison louée par la Gaumont à Rueil-Malmaison qu'eut lieu le 29 avril 1963 le tournage de la célèbre « scène de la beuverie » dans la cuisine, qui se prolongea jusque très tard dans la nuit.

Lors de la scène de la distillerie, vers la fin du film, Lino Ventura tourne une scène de bagarre avec l'acteur et cascadeur Henri Cogan et frappe réellement ce dernier5. « Sans faire exprès, il m'a touché le menton ! On ne le voit pas à l'écran mais j'ai dit : « Oh ! Elle est arrivée, la belle bleue ! », et Lino m'a répondu en souriant : « C'est pour ma jambe ! » Ensuite, je suis passé à travers le mur... », dira Cogan, car les deux hommes se connaissaient déjà puisqu'en 1950, alors catcheurs, ils s'étaient affrontés lors d'un match au cours duquel Cogan a involontairement cassé la jambe de Ventura, qui a dû mettre un terme à sa carrière de catcheur.

Georges Lautner n’a utilisé qu’un seul thème musical, réalisé par Michel Magne et interprété dans différents styles musicaux (baroque, rock, valse, etc...), y compris le fameux piano-banjo à chaque bourre-pif de Fernand. Ce thème est restreint aux quatre notes du bourdon de Notre-Dame, et même la sonate présentée dans le film comme étant de Corelli est l'œuvre de Michel Magne qui s'en est toujours amusé. Bernard Gérard a orchestré et arrangé bien qu'il ne soit pas porté au crédit du générique. Les répliques et les tirades de ce film sont pour beaucoup dans son immense succès populaire, comme celle-ci : « Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait ». 

Le film eut du succès dans les salles en 1963, sans être un triomphe populaire, puisqu'il attira 3 300 000 spectateurs durant sa sortie sur les grands écrans. Il fut en revanche éreinté par la critique (la mode était plutôt à la Nouvelle Vague), et en particulier par Henry Chapier (« Vous pavoisez haut… mais vous visez bas. »). La réputation du film n’a fait que croître au fil des années, plusieurs de ses répliques sont passées dans la mémoire collective, il a depuis sa sortie été diffusé dix-sept fois à la télévision et s’est vendu à 250 000 exemplaires lors de sa sortie en DVD en 2002, ce qui en fait ce que l'on nomme un film culte.

Les Tontons flingueurs de Georges LautnerLes Tontons flingueurs de Georges Lautner

Les Tontons flingueurs de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Les Tontons Flingueurs
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Albert Simonin et Georges Lautner, d'après le roman Grisbi Or Not Grisbi, d'Albert Simonin
  • Dialogue : Michel Audiard
  • Décors : Jean Mandaroux
  • Assistant-décorateur : Jacques d'Ovidio
  • Photographie : Maurice Fellous
  • Opérateurs : Georges Pastier et Yves Rodallec
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Preneur de son : Daniel Brisseau
  • Assistants-réalisateurs : Albert Kantoff et Claude Vital
  • Montage : Michelle David
  • Photographe de plateau : Jean-Louis Castelli
  • Musique : Michel Magne
  • Orchestrations et arrangements musicales : Bernard Gérard
  • Production : Robert Sussfeld et Irenée Leriche
  • Production délégué : Alain Poiré
  • Affichiste : Jean-Étienne Siry
  • Pays : France, Allemagne de l’Ouest, Italie
  • Langue : français
  • Sociétés de production : Société Nouvelle des Établissements Gaumont (France), Corona Filmproduktion (Allemagne), Ultra Film et Sicilia Cinematografica (Italie)
  • Distribution : Gaumont Distribution
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique
  • Genre : Comédie, policier
  • Durée : 105 minutes
  • Dates de sortie : Allemagne de l’Ouest : 4 octobre 1963, France : 27 novembre 1963, 10 septembre 2009 (date de reprise, version restaurée)
  • (fr) Classification CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation n°27393 délivré le 6 septembre 1963)

Distribution

  • Lino Ventura : Fernand Naudin
  • Bernard Blier : Raoul Volfoni
  • Francis Blanche : Maître Folace, le notaire de Louis « le Mexicain »
  • Sabine Sinjen : Patricia, la fille de Louis « le Mexicain » (doublée par Valérie Lagrange)
  • Claude Rich : Antoine Delafoy, le petit ami de Patricia
  • Robert Dalban : Jean, le majordome
  • Jean Lefebvre : Paul Volfoni, le frère de Raoul
  • Horst Frank : Théo
  • Venantino Venantini : Pascal (doublé par Charles Millot)
  • Mac Ronay : Bastien (doublé par André Weber)
  • Charles Régnier : Tomate (doublé par Michel Dupleix)
  • Pierre Bertin : Adolphe Amédée Delafoy, le père d'Antoine
  • Jacques Dumesnil : Louis « le Mexicain »
  • Paul Mercey : Henri
  • Dominique Davray : Madame Mado
  • Henri Cogan : Freddy
  • Georges Nojaroff : Vincent
  • Yves Arcanel : le contre-maître
  • Charles Lavialle : le chauffeur taxi
  • Anne Marescot : l'amie de Patricia
  • Philippe Castelli : le tailleur
  • Marcel Bernier : Léon
  • Jean-Pierre Moutier : un jeune homme
  • Jean Luisi : un tueur à la mitraillette
  • Jean-Louis Castelli : le photographe du mariage
  • Béatrice Delfe : une invitée de Patricia
  • Jean-Michel Derot : un invité de Patricia
  • Françoise Borio : une invitée de Patricia
  • Paul Meurisse : un passant distingué

Le Monocle rit jaune

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Le Monocle rit jaune est un film de Georges Lautner, sorti en 1964. Le commandant Dromard, alias "Le Monocle", est chargé par les services secrets français d'enquêter sur des attentats qui visent le personnel et les installations de la recherche atomique mondiale. Le Colonel, chef de Dromard, lui désigne deux suspects, un homme, un certain Bergourian et une femme. Accompagné du sergent Poussin, il surveille un suspect en prenant le bateau vers Hong Kong. Bergourian y est assassiné dès sa descente du bateau. La femme ne semble pas étrangère à cet assassinat...

Frédéric de Lapérouse, attaché au consulat, les loge chez un ancien légionnaire, Elie Meyeritsky. Dromard découvre que les attentats sont le fait d'une secte qui veut lutter contre le péril atomique par la violence, dont la prochaine cible serait un porte-avions atomique américain qui doit faire escale en rade de Hong Kong. Ils finissent par démasquer le maître de la secte, le banquier Oscar Hui, et à l'éliminer après de nombreuses péripéties et divers combats au pistolet, arme que Le Monocle utilise d'une façon assez originale.

Troisième film de la trilogie du Monocle, après Le Monocle noir et L'Œil du Monocle. Georges Lautner se déclara particulièrement choqué par l'attitude méprisante que Paul Meurisse afficha à l'égard de sa partenaire Barbara Steele tout le long du tournage. L'acteur en effet avait manifestement mal apprécié que la part italienne de la production l'oblige à partager l'affiche avec une comédienne spécialisée dans le cinéma d'épouvante. Pour cette raison, Lautner se jura par la suite de ne jamais plus retravailler avec lui. Marcel Dalio, qui dans ce film joue le rôle d'un Juif qui chante J'irai revoir ma Normandie, fera une prestation comparable dans Les Aventures de Rabbi Jacob, où, tenant le rôle titre, il chante aussi J'irai revoir ma Normandie dans le taxi qui l'amène à l'aéroport de New York.

On remarquera aussi que contrairement à une idée répandue, l'acteur Pierre Richard qui joue le rôle ultra-bref de Bergourian n'est pas du tout le célèbre comédien Pierre Richard1. Il s'agit d'un homonyme. Lino Ventura fait une courte apparition clin d'œil (caméo), tout comme Paul Meurisse en fit une à la fin des Tontons Flingueurs. À noter que l'actrice Renée Saint-Cyr était... la propre mère du réalisateur Georges Lautner. Dans ce film, il lui offre la première d'une série de onze rôles pour lui permettre de poursuivre sa carrière commençant à s'essouffler. À partir de son petit rôle dans Le Monocle rit jaune, mis à part quelques très rares exceptions, elle ne jouera pratiquement plus que dans des films de son fils jusqu'à la fin de sa carrière d'actrice en 1992.

Le Monocle rit jaune de Georges LautnerLe Monocle rit jaune de Georges Lautner

Le Monocle rit jaune de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Le Monocle rit jaune
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Albert Kantoff, Jacques Robert et Colonel Rémy
  • Adaptation : Jacques Robert et Georges Lautner
  • Dialogues : Albert Kantoff, Georges Lautner et Jacques Robert
  • Photographie : Maurice Fellous
  • Décors : Robert Bouladoux
  • Son : Louis Hochet
  • Montage : Michelle David
  • Production : Paul Joly
  • Sociétés de production : Drapeau de la France France Les Films Marceau-Cocinor, Drapeau de l'Italie Italie Laetitia Film
  • Musique : Michel Magne
  • Langue : Français
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,66:1 - Son Mono
  • Durée : 100 minutes
  • Dates de sortie : France 16 septembre 1964, Italie 24 avril 1965

Distribution

  • Paul Meurisse : Le commandant Théobald Dromard dit Le Monocle
  • Robert Dalban : Sergent Poussin
  • Marcel Dalio : Elie Mayerfitsky
  • Olivier Despax : Frédéric
  • Henri Nassiet : le Colonel
  • Barbara Steele : Valérie
  • Edward Meeks : Major Sidney
  • Pierre Richard : Bergourian
  • Michel Dupleix : L'assistant du Colonel
  • Renée Saint-Cyr : Madame Hui
  • Holley Wong : Oscar Hui
  • Lino Ventura

Le cave se rebiffe

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Le cave se rebiffe est un film français réalisé par Gilles Grangier et dialogué par Michel Audiard, sorti en 1961. Tiré du roman éponyme d'Albert Simonin, ce film est le 2e volet de la trilogie consacrée au truand vieillissant Max le Menteur, qui comprend aussi Touchez pas au grisbi et Grisbi or not grisbi également adaptés à l'écran, le dernier volet l'ayant été sous le nom de Les Tontons flingueurs. Le personnage de Max le Menteur disparaît dans l'adaptation cinématographique de l'œuvre de Simonin, mais la trame de cette histoire de faux-monnayeurs, et les personnages centraux du « Dabe » et du « Cave » restent identiques. Dans le film de Gilles Grangier, Charles Lepicard, Maître Lucas Malvoisin et Éric Masson veulent monter une affaire de « fausse mornifle ». Éric pense avoir « à sa pogne » un graveur hors pair, celui d'un certain Mandarès, Robert Mideau, le « Cave », c'est-à-dire dans le langage des truands, un être ordinaire, crédule et ignorant des pratiques et des codes du milieu.

Mais l'affaire ne devient possible qu'avec le concours de Ferdinand Maréchal alias « Le Dabe », ancien faux-monnayeur de haute volée. Retiré sous les tropiques après une dernière affaire ratée, il reçoit la visite de Charles qui lui propose un dernier coup d'anthologie sur le Florin. Le Dabe accepte de s'occuper de l'affaire et revient à Paris. La fine équipe se met au travail. Sous la houlette du Dabe, Robert Mideau ne se montrera pas aussi « cave » que prévu…

Le film fut colorisé en 1995. Le film fut un succès public lors de sa sortie en salles, même s'il n'a pas remporté l'adhésion de certains critiques. Deuxième collaboration entre Martine Carol et Gilles Grangier. Nouvelle collaboration entre Jean Gabin et Gilles Grangier, un an après Les Vieux de la vieille. Le film a été tourné : À Paris, 8e arrondissement de Paris, 16e arrondissement de Paris, 20e arrondissement de Paris L'imprimerie des faux-monnayeurs est au numéro 57 de, la rue du Volga ; c'est aujourd'hui un salon de thé. L'appartement du graveur est au premier étage du numéro 83, rue des Grands-Champs. La boutique de Mme Pauline (le personnage joué par Françoise Rosay) est à l'angle de la rue Saint Blaise et de la rue Galleron, on aperçoit l'église de Saint Germain de Charonne au fond de la rue lorsque la vendeuse sort de la boutique. La scène de la rencontre entre Jean Gabin et Bernard Blier censée se dérouler en Amérique du sud fut en réalité tournée en Normandie, Gabin n'ayant aucune envie de se déplacer à l'étranger. Habitant à Deauville, il fut plus que ravi de cette décision.

« Ça, c'est du BSA Extra piste » dit Gabin, dans un dialogue écrit par Michel Audiard. Gabin et Audiard étaient des habitués du Vélodrome d'Hiver, avant 1939, et avaient connu cette grande publicité qui ornait la piste, vantant les mérites de roulements britanniques. Pour eux, c'était le summum dans l'excellence d'un produit. A la fin du générique, citation de La Fontaine "Bien mal acquit (sic) ne profite jamais" Pour le magazine Télé Loisirs, Le Cave se rebiffe est « l'un des meilleurs dialogues signés par Michel Audiard, au service de comédiens qui étaient de vieux complices. La bonne humeur qui a régné lors du tournage de ce film est très rapidement partagée par les spectateurs ».

Le cave se rebiffe de Gilles GrangierLe cave se rebiffe de Gilles Grangier

Le cave se rebiffe de Gilles Grangier

Fiche technique

  • Réalisation : Gilles Grangier
  • Scénario : D'après le roman éponyme d' Albert Simonin (Éditions Gallimard/Série Noire no 206, Paris 1954)
  • Adaptation : Albert Simonin, Gilles Grangier, Michel Audiard
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Assistants réalisateurs : Paul Feyder, Serge Piolet
  • Image : Louis Page
  • Cadreur : Marc Champion, assisté de Raymond Menvielle et René Chabal
  • Son : Jean Rieul
  • Recorder : Gabriel Salagnac
  • Perchman : Marcel Corvaisier
  • Décors : Jacques Colombier, assisté de Olivier Girard, James Allan, Jacques Paris
  • Montage : Jacqueline Thiedot, assistée de Colette Charbonneau
  • Musique : Francis Lemarque, Michel Legrand (Éditions Mondialmusic)
  • Ensemblier : Albert Volper
  • Régisseur extérieur : Jean Chaplain
  • Régisseur général : Georges Testard
  • Script-girl : Martine Guillou
  • Photographe de plateau : Marcel Dole
  • Maquillage : Yvonne Gasperina
  • Coiffures : Carita pour Martine Carol
  • Générique : Jean Fouche
  • Producteur délégué : Jacques Bar
  • Directeur de production : Jacques Juranville
  • Production : Cité Films (Paris), Compagnia Cinematografica Mondiale (Rome)
  • Tournage : Franstudio studios de Saint-Maurice ; extérieurs Paris et Hyères
  • Distribution : U.F.A - Comacico, puis C.F.D.C.
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France ; Drapeau de l'Italie Italie
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - 1,66:1 - Mono
  • Enregistrement : Poste parisien, Western Electric Recording system
  • Genre : comédie policière
  • Durée : 98 minutes
  • Date de sortie : 27 septembre 1961
  • Visa de contrôle cinématographique : no 24462

Distribution

  • Jean Gabin : Ferdinand Maréchal, dit le Dabe
  • Bernard Blier : Charles Lepicard
  • Martine Carol : Solange Mideau
  • Franck Villard : Éric Masson
  • Maurice Biraud : Robert Mideau (le Cave)
  • Antoine Balpêtré : Lucas Malvoisin
  • Ginette Leclerc : Léa Lepicard
  • Françoise Rosay : Mme Pauline
  • Albert Dinan : commissaire Rémy
  • Gérard Buhr : inspecteur Martin
  • Heinrich Gretler : M. Tauchmann
  • Clara Gansard : Georgette
  • Robert Dalban : l'inspecteur Maffeux, de la brigade des mœurs
  • Jacques Marin : l'inspecteur Larpin, de la brigade des mœurs (non crédité)
  • Charles Bouillaud : graveur
  • Marcel Charvey : médecin
  • Paul Faivre : Mathias, concierge
  • Hélène Dieudonné : sa femme, concierge
  • Gabriel Gobin : l'entraîneur hippique à Vincennes
  • René Hell : le vieux garagiste du Paradis de l'Occasion
  • Lisa Jouvet : infirmière
  • Albert Michel : facteur
  • Antonio Ramirez : l'entraîneur hippique à Caracas
  • Pierre Collet : chauffeur taxi
  • Jean Moulart : patron imprimerie
  • Max Doria : douanier
  • Claude Ivry : Lucienne, employée de Mme Pauline
  • Claude Achard : une serveuse à Caracas
  • Marcel Bernier : chauffeur de police
  • Roger Lecuyer : Un homme sur le bateau-mouche
  • Aimé de March ou Philippe March: le douanier vérifiant les devises à la fin du film (à confirmer néanmoins)

Quai des blondes

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Quai des blondes est un film français réalisé par Paul Cadéac et sorti en 1954. Jacques Fenner, ex-officier de marine, est le chef de contrebandiers qui sévissent entre Marseille et le Maroc. Spécialisée dans le trafic de cigarettes américaines, la bande est confrontée à un malfrat américain qui voudrait régenter le marché. C’est sans compter sur la perspicacité de Fenner, ainsi que l’effet de son charme qui va lui valoir le concours de deux jolies femmes…

Quai des blondes avec Barbara LaageQuai des blondes avec Barbara Laage

Quai des blondes avec Barbara Laage

Fiche technique

  • Titre : Quai des blondes
  • Titre original : Quai des blondes
  • Réalisation : Paul Cadéac
  • Scénario : Michel Audiard, Paul Cadéac, Pierre Foucaud
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Musique : Jean Marion, Jerry Mengo
  • Direction de la photographie : Marcel Grignon
  • Son : René-Christian Forget
  • Décors : Lucien Carré
  • Montage : Roger Dwyre
  • Pays d'origine : France
  • Langue de tournage : français
  • Producteur : André Hunebelle
  • Sociétés de production : Hunebelle, Production Artistique et Cinématographique, Pathé Cinéma
  • Société de distribution : Pathé Distribution
  • Format : couleur par Gevacolor — 1.37:1 — son monophonique — 35 mm
  • Genre : film policier
  • Durée : 80 minutes
  • Date de sortie : 7 avril 1954 en France

Distribution

  • Michel Auclair : Jacques Fenner
  • Barbara Laage : Barbara
  • Madeleine LeBeau : Nelly
  • Dario Moreno : Lucky
  • John Kitzmiller : Michel
  • Henri Arius : le capitaine de l'Atlanta
  • Maurice Biraud : Laurent
  • René Blancard : le commissaire Brochant
  • Georges Chamarat : Maître Chanu
  • Jacques Dynam : Dominique
  • André Valmy : Marco
  • Robert Hossein : Chemise Rose
  • Giani Esposito : un tueur
  • Paul Demange : un client
  • Paul Bisciglia : le chasseur de l'hôtel

Belle Mentalité

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Belle Mentalité est un film français réalisé par André Berthomieu, sorti en 1953. Un domestique peu stylé mais honnête rentre au service d'un avocat parisien aux activités louches. Il s'occupe peu à peu des affaires de son patron et essaye de régler les problèmes à sa façon.

Belle Mentalité d'André BerthomieuBelle Mentalité d'André Berthomieu

Belle Mentalité d'André Berthomieu

Fiche technique

  • Titre : Belle Mentalité
  • Réalisation : André Berthomieu
  • Scénario : André Berthomieu
  • Montage: Louisette Hautecoeur
  • Musique : Georges Van Parys
  • Date de sortie : France : 15 mars 1953

Distribution

  • Jean Richard : Honoré Bonvalet
  • Maurice Biraud
  • Jean Martinelli : Jacques de Fleury
  • Roger Pierre
  • Jean-Marc Thibault : Le Journaliste
  • Geneviève Morel : La cuisinière
  • Robert Rollis
  • Max Desrau
  • Paul Faivre
  • Jeanne Fusier-Gir
  • Harry-Max
  • Claire Gérard
  • Nono Zammit

Le Complot

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Le Complot est un film franco-italo-espagnol sorti en mai 1973 et réalisé par René Gainville. En 1962, afin d'empêcher le général de Gaulle de céder aux revendications du FLN et de laisser l'Algerie devenir indépendante, les membres de l'OAS décident de faire évader le Général Challe, emprisonné à Tulle. Le commandant Dominique Clavet (Jean Rochefort) succédant à son chef Cyrus qui a été arrêté, organise avec ses hommes un hold-up pour financer l'évasion. Dans le même temps, aidé par des « barbouzes », le commissaire divisionnaire Lelong (Michel Bouquet), loyal au gouvernement mais désabusé, enquête sur cette conjuration, ayant parfois des doutes devant la complexité de la situation.

 

Le Complot de René GainvilleLe Complot de René Gainville

Le Complot de René Gainville

Fiche technique

  • Titre : Le Complot
  • Réalisation : René Gainville
  • Scénario : René Gainville et Jean Laborde
  • Producteur : Simone Allouche, François de Lannurien et Lela Milcic
  • Société de production: 14 Luglio Cinematografica (Rome), Eguiluz Film(Madrid), Les Films de La Boétie
  • Musique : Michel Magne
  • Son : Robert Beauchamp
  • Photographie : Étienne Szabo
  • Montage : Monique Kirsanoff
  • Décors : André Labussière
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleur
  • Genre : Intrigue politique
  • Durée : 120 minutes (France)/ 99 min (Espagne)
  • Date de sortie : mai 1973 (France)

Distribution

  • Jean Rochefort : commandant Dominique Clavet
  • Michel Bouquet : commissaire divisionnaire Lelong
  • Michel Duchaussoy : lieutenant Leblanc
  • Raymond Pellegrin : Paraux
  • Marina Vlady : Christiane Clavet
  • Simon Andreu
  • Maurice Biraud : Brunet
  • Robert Castel : l'activiste pied-noir
  • Daniel Ceccaldi : Carat
  • Dominique Zardi : Hans
  • Raymond Gérôme : l'avocat
  • Gabriele Tinti : un inspecteur de police

La Péniche de l'amour

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La Péniche de l'amour (Moontide) est un film américain réalisé par Archie Mayo en 1942. Bobo vit sur une péniche et vend des appâts à poissons. Tiny, un parasite qui le fait chanter depuis que Bobo est persuadé d'avoir étranglé un homme quelques années plus tôt, lui apprend que le vieux Pop Kelly a été tué par strangulation dans le bar même où il se trouvait la veille au soir, mais Bobo ne se souvient de rien et doute de son innocence. Peu après, sur la plage, il sauve Anna, une jeune fille qui voulait se suicider et la ramène sur la péniche. Ils tombent amoureux et bientôt décident de se marier. 

Le jour du mariage, Bobo est appelé par le docteur Brothers pour une réparation de son canot à moteur. Pendant cette absence, Tiny, qui n'avait pas été invité, surgit devant Anna et cherche à la violer. Elle s'évanouit. La croyant morte, Tiny tente de se débarrasser de son corps en la jetant dans le réservoir d'appâts puis il s'enfuit. À son retour, Bobo transporte Anna à l'hôpital et part à la recherche de Tiny. Ils se rencontrent sur la digue. Tiny tombe à la mer et se noie. Anna bientôt guérie revient à la péniche remise à neuf.

La Péniche de l'amour de Archie MayoLa Péniche de l'amour de Archie Mayo

La Péniche de l'amour de Archie Mayo

Fiche technique

  • Réalisation : Archie Mayo, commencé par Fritz Lang pendant 4 jours
  • Scénario : D'après le roman de Willard Robertson
  • Adaptation : John O'Haran, Nunnally Johnson
  • Dialogues : John O'Haran
  • Direction artistique : Richard Day, James Basevi
  • Images : Charles G. Clarke (crédité Charles Clarke), Lucien Ballard
  • Décors : Thomas Little
  • Musique : Cyril J. Mockridge, David Buttolph
  • Montage : William Reynolds
  • Costumes : Gwen Wakeling
  • Maquillage : Guy Pearce
  • Son : Eugène Groosman, Roger Heman
  • Production : Twenty Century Fox
  • Distribution : Twenty Century Fox
  • Directeur de production : Mark Hellinger
  • Durée : 95 minutes
  • Genre : Drame
  • Dates de sortie en salles : États-Unis : 29 avril 1942 (New York City, New York), 29 mai 1942, France : 25 octobre 1944

Distribution

  • Jean Gabin : Bobo, l'aventurier
  • Ida Lupino : Anna, la maîtresse de Bobo
  • Claude Rains : Nusty, un ami de Bobo
  • Jerome Cowan : Le docteur Brothers
  • Thomas Mitchell : Tiny, le maître chanteur
  • Helene Reynolds : Une passagère
  • Victor Sen Yung : Takéo, le chinois
  • Chester Gan : Hirota
  • Robin Raymond : Mildred
  • Ralph Byrd : Le père Price
  • William Halligan : Le barman
  • Arthur Aylesworth : Pop Kelly, la victime
  • John Kelly : Mac
  • Tully Marshall : Mister Simpson
  • Vera Lewis : Miss Simpson
  • Arthur Hohl : Le réceptionniste de l'hôtel
  • Ralph Dunn : Un policier
  • Tom Dugan : Le premier serveur
  • Gertrude Astor : Une femme
  • Bruce Edwards : Un homme
  • William Forrest : Un serveur au bar
  • Roscanne Murray : Une fille sur la plage
  • Marion Rosamond : Une fille sur la plage
  • Max Wagner : Le poissonnier
  • Paul E. Burns : Le magasinier
  • Forrest Dillon : Un policier du port
  • Tommy Mack : Un serveur
  • Pat Mac Kee : Un agresseur du bar
  • Constantine Romanoff : Une entraîneuse
  • Harry Semels : Un serveur
  • Charles Tannen : La voix de radio Broadcaster

La Marie du port

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La Marie du port est un film français de Marcel Carné, sorti en 1950. 1949, Châtelard, propriétaire d'une grande brasserie et d'un cinéma à Cherbourg, accompagne sa concubine, Odile, à l'enterrement du père de celle-ci, à Port-en-Bessin, petit port du Calvados. Leur amour s'est éteint et ils s'ennuient. Gardant ses distances avec la famille, Châtelard passe le temps au Café du port.

Une annonce est affichée concernant la vente aux enchères d'un bateau de pêche. Pour se désennuyer, il décide de s'y rendre pour l'acheter. En partant il croise une jeune fille qui soutient son regard. C'est Marie, la sœur de sa concubine. Ils ne se connaissent pas. Châtelard, attiré par la jeune fille mystérieuse, évoluera dès lors entre deux histoires, l'une qui se termine lentement et l'autre qu'il hésite à commencer.

Malgré l'absence au générique de Jacques Prévert, qui ne travaillera plus avec Carné, on croit reconnaitre sa patte sur quelques scènes (les scènes entre Marie et son amoureux triste de garçon-coiffeur, jaloux de Châtelard). Cela est dû au fait que, suite à un accident, Prévert était alors en longue convalescence et percevait une pension d'invalidité conditionnée au fait qu'il ne pouvait pas travailler. Être crédité aurait été problématique, c'est donc son ami et codialoguiste Georges Ribemont-Dessaignes seul qui apparait au générique. La brasserie et le cinéma de Cherbourg dont Châtelard est le propriétaire sont figurés par le Café du Grand balcon et le cinéma Le Central, situés à proximité du Pont-Tournant.

Il semble que ce soit le seul film de Joël Hamond. La Marie du port connaît un succès dans les salles, puisque le film reste en tête des exclusivités parisiennes durant deux semaines avec plus de 100 000 entrées cumulées. Sur Paris, le film connaît un véritable engouement puisqu'il totalise près de 600 000 spectateurs. Sur le territoire français, La Marie du Port finit sa carrière dans les salles avec 2,6 millions d'entrées.

La Marie du port de Marcel CarnéLa Marie du port de Marcel Carné

La Marie du port de Marcel Carné

Fiche technique

  • Titre : La Marie du Port
  • Réalisation : Marcel Carné
  • Scénario : d'après le roman de Georges Simenon, La Marie du port (1938)
  • Adaptation : Louis Chavance
  • Dialogues : Georges Ribemont-Dessaignes, en collaboration avec Jacques Prévert (non-crédité).
  • Assistants réalisateur: Pierre Chevalier, Jean Valère
  • Images: Henri Alekan
  • Opérateur: Henri Tiquet
  • Décors : Alexandre Trauner, Auguste Capelier
  • Musique: Joseph Kosma (Éditions Choudens)
  • Montage: Léonide Azar
  • Son: Antoine Archimbaud
  • Régisseur général: Henri Jacquillard
  • Régisseur ensemblier: Maurice Barnathan
  • Maquillage: Paule Déan
  • Photographe de plateau: Raymond Voinquel
  • Directeur administratif: Grégoire Geftman
  • Pays : Drapeau de la France France
  • Tournage : Dans les studios « Franstudio » de Saint-Maurice
  • Procédé : R.C.A Photophone - Laboratoire G.T.C de Joinville
  • Pellicule : 35mm, noir et blanc
  • Chef de production: Sacha Gordine
  • Directeur de production: Ludmilla Goulian
  • Distribution: Corona
  • Durée: 88 minutes
  • Sortie : 18 février 1950 à Paris
  • Genre: Comédie dramatique
  • Visa d'exploitation: 5274

Distribution

  • Jean Gabin : Henri Châtelard, homme d'affaires
  • Nicole Courcel : Marie Le Flem, la sœur d'Odile
  • Blanchette Brunoy : Odile Le Flem, maîtresse d'Henri
  • Julien Carette : Thomas Viau, ancien pêcheur
  • Claude Romain : Marcel Viau, le fils de Thomas
  • Louis Seigner: Jules, l'oncle de Marie et Odile
  • Olivier Hussenot : le 2eme oncle de Marie et Odile
  • Germaine Michel : La tante de Marie et Odile, femme de Jules
  • Marie-Louise Godard : La 2eme tante de Marie et Odile
  • René Blancard : Dorchain, le capitaine du chalutier
  • Robert Vattier : le client mécontent à la brasserie
  • Odette Laure : Françoise, la jeune femme accompagnant le client mécontent
  • Jane Marken : Mme Josselin, la patronne du café de Port-en-Bessin
  • Georges Vitray : M. Josselin, le patron du café de Port-en-Bessin
  • Gabrielle Fontan : une commère
  • Jacky Blanchot : le quartier-Maître
  • Georges Galley : Le 1er marin
  • Joël Hamond : le 2nd marin
  • Jean Clarieux : un ouvrier sur le chalutier
  • Charles Mahieu : le coiffeur
  • Martial Rebe : Le commissaire priseur
  • Émile Drain : Le médecin
  • Louise Fouquet : La prostituée dans la brasserie
  • Jeanne Véniat : Mme Blanc
  • Yvonne Yma : la voisine
  • Henri Niel : Le joueur de belote à la brasserie
  • Marcel Rouze : un consommateur qui joue à la belote
  • Camille Guérini : le vendeur
  • Christian Fourcade : Hubert, le fils aîné Le Flem
  • Jean-François Bailly : Joseph, le fils cadet Le Flenn
  • René Hell : Un consommateur
  • Jean Bertho : L'enchérisseur fantaisiste à la vente du chalutier
  • Robert Fretel : un serveur de la brasserie
  • Maurice Derville : un serveur de la brasserie
  • Roland Lesaffre : "scène coupée au montage"
  • Roger Vieuille
  • Paul Violette

La Vierge du Rhin

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La Vierge du Rhin est un film français réalisé par Gilles Grangier sorti en 1953. Porté disparu en 1940, Jacques Ledru, qui a pris l'identité de Martin Schmidt, revient à Strasbourg où il dirigeait une compagnie de navigation. Sa femme Geneviève, s'est remariée avec Maurice Labbé...

La Vierge du Rhin de Gilles GrangierLa Vierge du Rhin de Gilles Grangier

La Vierge du Rhin de Gilles Grangier

Fiche technique

  • Titre : La Vierge du Rhin
  • Réalisation : Gilles Grangier
  • Scénario : d'après le roman de Pierre Nord
  • Adaptation, dialogues : Jacques Sigurd
  • Assistants réalisateurs : Jean Lefèvre, Anne-Marie Bloch
  • Images : Marc Fossard
  • Opérateur : Roger Duculot, assisté de René Schneider et Clovis Terry
  • Son : Philippe Goumy
  • Perchman : Urbain Loiseau
  • Décors : Jacques Colombier, assisté de Jean André
  • Montage : Paul Cayatte, assisté de Nicole Colombier
  • Musique : Joseph Kosma (Éditions Régia)
  • Recorder : Louis Haller
  • Script-girl : Martine Guillou
  • Photographe de plateau : Marcel Bougereau
  • Accessoiriste : Raymond Lemoigne
  • Maquillage : Michèle Peguero
  • Coiffures : Odette Berroyer
  • Costumes : Elina Labourdette est habillée par Jacques Fath
  • Habilleuses : Laurence Clairval, Germaine Scaiola
  • Meubles : Gaëtan Lanzani
  • Production : Société des Films Vega
  • Directeur de production : Evrard de Rouvre
  • Assistant de production : Jean Kerchner
  • Secrétaire de production : Yvonne Rocques
  • Distribution : Sirius
  • Régisseur général : Robert Bossis
  • Régisseur extérieur : Albert Volper
  • Tournage : dans les studios "Paris Studio Cinéma" de Billancourt. Réalisé avec la participation du port autonome de Strasbourg du 27 avril au 12 juin 1953
  • Tirage : Laboratoire L.T.C Saint-Cloud
  • Effets spéciaux et sonorisation : LAX
  • Système sonore optiphone S.I.M.O
  • Pellicule 35 mm - noir et blanc
  • Durée 85 min
  • Genre : Drame
  • Première présentation le 13 novembre 1953
  • Visa d'exploitation : 13845

Distribution

  • Jean Gabin : Jacques Ledru, alias Martin Schmidt
  • Nadia Gray : Maria Meister, la fille du patron de la péniche
  • Elina Labourdette : Geneviève Labbé, la femme de Maurice
  • Andrée Clément : Anna Berg, la secrétaire
  • Olivier Hussenot : le capitaine Meister, patron de la péniche
  • Albert Dinan : le commissaire Guérin
  • Claude Vernier : Pietr, le matelot de la péniche
  • Renaud Mary : Maurice Labbé
  • Robert Mercier : l'agent de police questionné par Guérin
  • Germain Muller : un complice de Pietr dans le bar clandestin
  • Virginie Vitry : une secrétaire

Ducaux Annie

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Annie Ducaux est une comédienne française née le 10 septembre 1908 à Besançon (Doubs), décédée le 31 décembre 1996 à Champeaux (Seine-et-Marne). Elle fut sociétaire de la Comédie-Française de 1946 à 1981.

Ducaux Annie

Filmographie

  • 1932 : Coup de feu à l'aube de Serge de Poligny (Irène Taft)
  • 1933 : Une rencontre - court métrage - de René-Guy Grand
  • 1933 : Le Gendre de Monsieur Poirier de Marcel Pagnol (Antoinette)
  • 1933 : Le Fakir du Grand Hôtel de Pierre Billon (Suzanne Méria)
  • 1933 : L'Agonie des aigles de Roger Richebé (Lise Dorian)
  • 1934 : Le Petit Jacques de Gaston Roudès (Claire Mortal)
  • 1934 : Nuit de mai d'Henri Chomette et Gustav Ucicky (L'impératrice Marie-Thérèse)
  • 1934 : Cessez le feu de Jacques de Baroncelli (Françoise)
  • 1935 : Un homme de trop à bord de Gerhard Lamprecht et Roger Le Bon (Suzanne Egert)
  • 1936 : Un grand amour de Beethoven d'Abel Gance (Therese de Brunswick)
  • 1936 : Les Deux gosses de Fernand Rivers (Colette)
  • 1937 : Les Filles du Rhône de Jean-Paul Paulin (Frédérique)
  • 1938 : La Vierge folle d'Henri Diamant-Berger (Fanny Armaury)
  • 1938 : Conflit de Léonide Moguy (Catharine)
  • 1938 : Le Voleur de femmes d'Abel Gance (Anita)
  • 1938 : Prison sans barreaux de Léonide Moguy (Yvonne Chanel, la directrice)
  • 1940 : L'Empreinte du dieu de Léonide Moguy (Wilfrida)
  • 1940 : Tempête de Bernard Deschamps (Jeanne Desmarets)
  • 1940 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli (Danièle Mourrier)
  • 1942 : Pontcarral, colonel d'empire de Jean Delannoy (Garlone)
  • 1942 : Dernière aventure de Robert Péguy (Georgina)
  • 1943 : L'Inévitable Monsieur Dubois de Pierre Billon (Hélène Mareuil)
  • 1944 : Florence est folle de Georges Lacombe (Lucile)
  • 1944 : Le Bal des passants de Guillaume Radot (Fabienne Ozanne)
  • 1946 : Patrie de Louis Daquin
  • 1947 : Les Requins de Gibraltar de Emil Edwin Reinert (Stella)
  • 1947 : Rendez-vous à Paris de Gilles Grangier (Catherine Laurence)
  • 1947 : Rêves d'amour de Christian Stengel Marie D'Agoult
  • 1949 : Le Roi de Marc-Gilbert Sauvajon (Therese Marnix)
  • 1949 : La Patronne de Robert Dhéry (Agnès)
  • 1958 : Les Grandes familles de Denys de La Patellière (Adéle Schoudler)
  • 1958 : La Caméra explore le temps (TV) de Stellio Lorenzi épisode: La mort de Marie-Antoinette Marie-Antoinette
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry (Mme Lucanzas)
  • 1961 : La Princesse de Clèves de Jean Delannoy (Diane de Poitiers)
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge (TV) de Claude Barma Marie-Antoinette
  • 1972 : Les Femmes savantes (de Molière), téléfilm réalisé par Jean Vernier (Philaminte)
  • 1972 : Électre (TV) de Pierre Dux Clytemnestre
  • 1975 : Les Ailes de la colombe (TV) de Daniel Georgeot (Maud)
  • 1980 : Les Enquêtes du commissaire Maigret (TV) de Georges Ferraro et Louis Grospierre épisode: Maigret et l'ambassadeur : Jacqueline Larrieu de Saint-Phar dite Jacquette
  • 1980 : La Folle de Chaillot (TV) de Georges Paumier rôle-titre

 

Christophe Françoise

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Françoise Christophe est une actrice française née à Paris le 3 février 1923 et morte le 8 janvier 2012 à Paris. Elle est la sœur de la comédienne Paule Emanuele.

Christophe Françoise

Après des études d’art dramatique sous la direction de René Simon, elle suit les cours de Lucien Nat au théâtre Montparnasse. En 1941, elle entre au Conservatoire où elle obtient un second prix de comédie. Elle fait quelques apparitions dans des films d’Henri Decoin (Premier rendez-vous et Mariage d'amour), puis décroche son premier grand rôle en 1946, dans Fantômas, réalisé par Jean Sacha, où elle incarne la princesse Daniloff. En 1967, elle incarne Lady McRashley dans Fantômas contre Scotland Yard, le troisième et dernier volet de la trilogie réalisée par André Hunebelle.

Au théâtre, au cinéma et à la télévision, elle se spécialise dans les rôles d'aristocrates. Pensionnaire de la Comédie-Française en 1948, elle y joue des pièces de Musset, Giraudoux, Molière, Edmond Rostand mais aussi des comédies. Elle a aussi incarné la matriarche décalée de Chez Maman, une série de sketches humoristiques et caustiques de 3 minutes diffusés sur Canal+ dans l'émission 20 h 10 pétantes entre 2003 et 2005.

Filmographie

  • 1941 : Premier Rendez-vous d'Henri Decoin
  • 1942 : Mariage d'amour d'Henri Decoin
  • 1943 : Premier prix du conservatoire de René Guy-Grand (court-métrage)
  • 1947 : Fantômas de Jean Sacha
  • 1948 : Une jeune fille savait de Maurice Lehmann
  • 1948 : Carrefour du crime de Jean Sacha
  • 1949 : Scandale aux Champs-Élysées de Roger Blanc
  • 1949 : Mademoiselle de la Ferté de Roger Dallier
  • 1950 : La Belle Image de Claude Heymann
  • 1951 : Victor de Claude Heymann
  • 1952 : Nez de cuir d'Yves Allégret
  • 1953 : Les amours finissent à l'aube de Henri Calef
  • 1954 : Femmes libres (Una donna libera) de Vittorio Cottafavi
  • 1955 : La Rue des Bouches-Peintes de Robert Vernay
  • 1956 : L'Odyssée du capitaine Steve / La Vallée du Paradis (Walk Into Paradise) de Lee Robinson et Marcello Pagliero
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière
  • 1960 : Le Testament d'Orphée de Jean Cocteau
  • 1961 : Le Puits aux trois vérités' de François Villiers
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie
  • 1962 : La Ruée des Vikings (Gli invasori) de Mario Bava
  • 1966 : Le Roi de cœur de Philippe de Broca
  • 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle
  • 1968 : Caroline chérie d'André Hunebelle
  • 1968 : La Prisonnière d'Henri-Georges Clouzot
  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray
  • 1971 : Aussi loin que l'amour de Frédéric Rossif
  • 1973 : Les Diablesses (La morte negli occhi del gatto) d'Antonio Margheriti
  • 1981 : Les Ailes de la colombe, réalisé par Benoît Jacquot d'après le roman éponyme de Henry James
  • 1988 : Les Pyramides bleues d'Arielle Dombasle
  • 1989 : Sauf votre respect (Try This One for Size) de Guy Hamilton
  • 1992 : Les Amies de ma femme de Didier Van Cauwelaert
  • 1995 : Fiesta de Pierre Boutron
  • 1996 : Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier
  • 2001 : Charmant garçon de Patrick Chesnais
  • 2008 : Hello Goodbye de Graham Guit

Télévision

  • 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma
  • 1960 : Du côté de l'enfer de Claude Barma
  • 1966 : Marie Tudor
  • 1970 : Un crime de bon ton de Henri Spade
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1972 : Les Thibault d'André Michel et Alain Boudet (série TV) : Thérèse de Fontanin
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Hélène ou la Joie de vivre de André Roussin et Madeleine Gray d'après le roman de John Erskine (en), mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, théâtre Édouard VII
  • 1975 : Les Enquêtes du commissaire Maigret (série télévisée) épisode Maigret hésite de Claude Boissol
  • 1976 : Le chirurgien de Saint-Chad avec Jean-Claude Pascal : Ursula Martin
  • 1979 : Par-devant notaire segment Succession veuve Bernier : Jeanne Van Dusten
  • 1981 : Marie-Marie feuilleton de François Chatel
  • 1982 : Les Secrets de la princesse de Cadignan téléfilm de Jacques Deray d'après Honoré de Balzac : la comtesse de Montcornet
  • 1984 : Au théâtre ce soir : Adieu Prudence de Leslie Stevens, adaptation Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Alain Feydeau, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1987 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Un échec de Maigret de Gilles Katz
  • 1988 : Retour A Malaveil de Jacques Ertaud : Mme GMC
  • 1991 : À la vie, à l'amour de Étienne Périer
  • 1992 : Les merisiers de Pierre Lary
  • 1994 : Cherche famille désespérément de François Luciani
  • 1995 : Belle Époque de Gavin Millar
  • 1995 : Alice Nevers : Le juge est une femme (1 épisode)
  • 1997 : Maigret (1 épisodes)
  • 1997 : Le prix de l'espoir de Josée Yanne
  • 2000 : Le grand patron (3 épisodes)
  • 2000 : Anna en Corse de Carole Giacobbi
  • 2002 : Louis Page (1 épisode)
  • 2002 : Les rebelles de Moissac de Jean-Jacques Kahn
  • 2003 : Chez Maman, programme court de Canal+
  • 2006 : Tombé du ciel de Stéphane Kappes

Théâtre

  • 1942 : Snouck de Philippe Frey, mise en scène de Roland Piétri et Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1947 : Un caprice d'Alfred de Musset, mise en scène André Reybaz, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : La Peur des coups de Georges Courteline, mise en scène André Reybaz, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Roland Piétri, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, théâtre Antoine
  • 1947 : Borgia de Herman Closson, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1949 : La Demoiselle de petite vertu de Marcel Achard, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1951 : Siegfried de Jean Giraudoux, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1951 : Le Roi de la fête de Claude-André Puget, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1953 : Le Désir sous les ormes d'Eugene O'Neill, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1954 : Unique représentation de Jules César de William Shakespeare, mise en scène par Jean Renoir dans les Arènes d'Arles avec Jean Parédès et Maurice Gilmer2
  • 1955 : Les Trois messieurs de Bois-Guillaume de Louis Verneuil, mise en scène Christian-Gérard, théâtre des Variétés
  • 1956 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1957 : La Prétentaine de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, théâtre des Ambassadeurs
  • 1959 : L'Affaire des poisons de Victorien Sardou, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Sarah Bernhardt
  • 1961 : Les Maxibules de Marcel Aymé, mise en scène André Barsacq, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1963 : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov, mise en scène Peter Ustinov, théâtre des Ambassadeurs
  • 1967 : Fleur de cactus de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1968 : Dans le vent de Roger Planchon, mise en scène de l'auteur, théâtre de la Cité Villeurbanne
  • 1970 : Un piano dans l'herbe de Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1972 : Honni soit qui mal y pense de Peter Barnes, mise en scène Stuart Burge, théâtre de Paris
  • 1973 : Vol au-dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman (en), mise en scène Pierre Mondy, théâtre Antoine
  • 1974 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Roland Monod, Tréteaux de France
  • 1982 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène Jean-Michel Rouzière, théâtre des Variétés
  • 1990 : Coiffure pour dames de Robert Harling (en), mise en scène Stéphane Hillel, théâtre de la Gaîté-Montparnasse

Ozenne Jean

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Jean Ozenne (Jean Marcel Ozenne) est un acteur français né le 13 février 1898 à Paris 6e et mort le 27 janvier 1969 à Paris 4e.

Ozenne Jean Ozenne Jean

Filmographie

  • 1943 : Coup de tête de René Le Hénaff
  • 1945 : Paméla, de Pierre de Hérain : M. Bourguignon
  • 1945 : Le Capitan de Robert Vernay
  • 1946 : Les Chouans d'Henri Calef
  • 1948 : Scandale de René Le Hénaff
  • 1948 : Le Secret de Mayerling de Jean Delannoy
  • 1949 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois : Lord Floerdew
  • 1949 : Le Grand Cirque de Georges Péclet
  • 1949 : Manèges d'Yves Allégret : Éric
  • 1949 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Bernard Touquet
  • 1950 : Mon ami le cambrioleur d'Henri Lepage : l'Anglais
  • 1950 : La Ronde de Max Ophüls
  • 1950 : Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier : le monsieur distingué
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque, dans le sketch "Une couronne mortuaire" : le Dr Mansart
  • 1951 : Le Costaud des Batignolles de Guy Lacourt : le docteur
  • 1951 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau
  • 1951 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : le partenaire de Line Renaud
  • 1951 : Seuls au monde de René Chanas : M. Cambell
  • 1951 : Trois femmes d'André Michel, dans le sketch "Coralie"
  • 1952 : Les Amants de minuit de Roger Richebé
  • 1952 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker : le concierge
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair : l'administrateur
  • 1952 : Moulin Rouge de John Huston : Félix
  • 1952 : C'est arrivé à Paris d'Henri Lavorel et John Berry : l'oncle
  • 1953 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Marcel Grossac, industriel
  • 1953 : Leur dernière nuit de Georges Lacombe : le chanoine du train
  • 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : le duc de Tresmes
  • 1954 : Napoléon de Sacha Guitry : M. de Beauvau (scène coupée au montage)
  • 1954 : Casse-cou, mademoiselle de Christian Stengel
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness d'Henri Lepage
  • 1955 : Les Amants du Tage d'Henri Verneuil : Lord Dicson
  • 1955 : L'irrésistible Catherine d'André Pergament
  • 1955 : Les Mauvaises rencontres d'Alexandre Astruc : un invité
  • 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc : n'apparaît pas dans les copies actuellement visibles
  • 1955 : Boulevards de Paris (Bedevilled) de Mitchell Leisen : un prêtre du séminaire
  • 1956 : Elena et les Hommes de Jean Renoir : le représentant du gouvernement
  • 1956 : La Fille de l'ambassadeur (The Ambassador's daughter) de Norman Krasna
  • 1956 : Ariane (Love in the afternoon) de Billy Wilder : le réceptionniste du Ritz
  • 1956 : Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond : Gaston, le maître d'hôtel
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel d'Henri Verneuil : Albert, le réceptionniste de jour du Palace Hôtel
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib : le concierge
  • 1957 : Le souffle du désir d'Henri Lepage : l'Américain
  • 1957 : Le Triporteur de Jack Pinoteau : Gérard Ducottait, le voyageur automobile
  • 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois : le préfet de Montreuil, dans la première époque
  • 1958 : Chéri, fais-moi peur de Jack Pinoteau : le directeur de l'hôtel
  • 1958 : La Tête contre les murs de Georges Franju : le comte Elzéar de Chambrelle
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : le professeur Lartois
  • 1958 : Gigi de Vincente Minnelli : M. Lachaille
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : le représentant de "Galbar"
  • 1959 : Les Affreux de Marc Allégret : le capitaine
  • 1959 : Les Héritiers de Jean Laviron : le notaire
  • 1959 : Nathalie, agent secret d'Henri Decoin : non crédité
  • 1959 : Julie la rousse de Claude Boissol : l'oncle Roger
  • 1960 : Aimez-vous Brahms? (Goodbye again) d'Anatole Litvak : un invité de Van Der Besh
  • 1960 : Le Président d'Henri Verneuil : un ministre
  • 1960 : Les Grandes Personnes de Jean Valère
  • 1961 : Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju : Guillaume
  • 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil : Albert Robert-Guichard
  • 1961 : Un si bel été (The greengage summer) de Lewis Gilbert : Champagne director
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud : Eloi Dolimaire, romancier mondain
  • 1961 : Les Trois Mousquetaire de Bernard Borderie, dans l'épisode "Les Ferrets de la reine" : le chambellan du duc de Buckingham
  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, dans le sketch "Les comédiennes" : le marquis Stanislas
  • 1961 : Le Couteau dans la plaie (Five miles to midnight) d'Anatole Litvak : M. Babasse
  • 1962 : Rue du Havre, de Jean-Jacques Vierne : Delamotte Vaillard
  • 1962 : Les Veinards de Jean Girault, dans le sketch "Le gros lot" : le réceptionniste de l'hôtel
  • 1962 : Strip-tease de Jacques Poitrenaud : le chef de famille
  • 1962 : Le Glaive et la Balance d'André Cayatte : l'amateur d'art
  • 1963 : Germinal d'Yves Allégret : un envoyé de la compagnie
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : M. D'Aleyrac, un collaborateur
  • 1963 : Gibraltar de Pierre Gaspard-Huit
  • 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret de Jean-Charles Dudrumet
  • 1963 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a pale horse) de Fred Zinnemann
  • 1963 : Le Journal d'une femme de chambre de Luis Buñuel : M. Rabour
  • 1964 : La Ronde de Roger Vadim
  • 1964 : Angélique Marquise des Anges de Bernard Borderie : le marquis de Plessis-Bellières
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach : l'ami de Jojo
  • 1965 : Thomas l'imposteur de Georges Franju : le comte d'Orange
  • 1965 : Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac
  • 1965 : Les espions meurent à Beyrouth (Le spie uccidono a Beirut) de Luciano Martino
  • 1966 : La Sentinelle endormie de Jean Dréville : Queffelec
  • 1966 : Monsieur le président-directeur général de Jean Girault
  • 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : un maître d'hôtel
  • 1966 : La Nuit des généraux (The night of the Generals) d'Anatole Litvak : le général Dietrich
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : l'automobiliste distingué
  • 1966 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle : Albert, le majordome
  • 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young : le colonel von Langsdorf
  • 1967 : Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard : le ministre
  • 1968 : Ne jouez pas avec les Martiens d'Henri Lanoë : le directeur de la Gazette de Paris
  • 1968 : La prisonnière d'Henri-Georges Clouzot : un invité au vernissage
  • 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : le préfet de la commission de suspension de permis

Télévision

  • 1960 : Les Cinq Dernières Minutes de Claude Loursais, épisode Qui trop embrasse
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête : Coup double de Jean Laviron
  • 1962 : L’Épingle du jeu (Les Cinq Dernières Minutes no 23) de Claude Loursais
  • 1963 : Une Affaire de famille (Les Cinq Dernières Minutes no 29) de Jean-Pierre Marchand : M. Larnaud-Ruffey
  • 1965 : Les Saintes chéries de Jean Becker (1 épisode)
  • 1965 : Le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron  : de Marquet
  • 1968 : Au théâtre ce soir : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny

Théâtre

  • 1944 : À quoi rêvent les jeunes filles d'Alfred de Musset, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1953 : La Danseuse et le comédien de Claude Schnerb, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1953 : L'Énigme de la chauve-souris de Mary Roberts Rinehart, mise en scène Georges Vitaly, théâtre du Grand-Guignol
  • 1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, théâtre des Célestins, tournée Herbert
  • 1955 : Dix minutes d'alibi de Anthony Armstrong, mise en scène Roger Harth, théâtre du Casino municipal de Nice
  • 1955 : Doit-on le dire ? d'Eugène Labiche, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1955 : Un cas intéressant de Dino Buzzati, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1955 : Ornifle ou le Courant d'air de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1956 : Le Prince endormi de Terence Rattigan, mise en scène Georges Vitaly, théâtre de la Madeleine
  • 1957 : César et Cléopâtre de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1958 : Nous entrerons dans la carrière de René Catroux, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
  • 1959 : Le Cas Dobedatt de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Mercure, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1959 : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de Paris
  • 1959 : Une histoire de brigands de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, théâtre des Ambassadeurs
  • 1960 : Un garçon d'honneur d'Antoine Blondin et Paul Guimard d'après Le Crime de Lord Arthur Saville d'Oscar Wilde, mise en scène Claude Barma, théâtre Marigny
  • 1960 : Les Ambassades de Roger Peyrefitte, mise en scène André Barsacq, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1962 : La Contessa ou la Volupté d'être de Maurice Druon, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre de Paris
  • 1963 : C'est ça qui m'flanqu'le cafard d'Arthur L. Kopit, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1964 : Têtes de rechange de Jean-Victor Pellerin, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1965 : Le Sacristain bossu de E.G Berreby, mise en scène André Villiers, théâtre en Rond
  • 1965 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
  • 1966: Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre de la Michodière
  • 1967 : Une femme à louer de François Campaux, mise en scène Christian Alers, théâtre de la Potinière
  • 1968: Le Disciple du diable de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Marais, théâtre de Paris

Wall Jean

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Jean Wall, né Jean Salomon Wallenstein à Paris dans le XXe arrondissement le 31 décembre 1899 et mort à Paris dans le XVIe arrondissement le 24 octobre 1959, était un acteur et réalisateur français. Jean Wall a été l'élève de Lugné-Poe. Il s'est marié deux fois, en 1929 avec Yvonne Maxime Karsenty, puis en 1949 avec Jeanne Gélabert.

Wall Jean Wall Jean

Filmographie

1931 :

  • La Vagabonde de Solange Bussi
  • Chair ardente de René Plaissetty - (Florent)
  • La Terreur des Batignolles de Henri-Georges Clouzot - court métrage -

1932 :

  • La Belle marinière de Harry Lachmann - (Valentin)
  • Chair ardente de René Plaissetty

1933 :

  • Mariage à responsabilité limitée de Jean de Limur
  • L'Ange gardien de Jean Choux - (L'impresario)

1934 :

  • Mauvaise graine de Alexander Esway et Billy Wilder - (Le Zèbre)
  • The First Offence / Bad Blood de Herbert Mason - version anglaise du film précédent - - (Le Zèbre)
  • Nous ne sommes plus des enfants de Augusto Genina
  • Amants et Voleurs de Raymond Bernard - (Gabriel)

1936 :

  • Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
  • 27, rue de la Paix de Richard Pottier - (Furet)
  • Les Mariages de Mademoiselle Lévy de André Hugon - (Serge Wolff)
  • Mister Flow de Robert Siodmak - (Pierre)

1937 :

  • La Dame de Malacca de Marc Allégret

1938 :

  • Durand bijoutier de Jean Stelli

1939 :

  • La Loi du nord / La Piste du nord de Jacques Feyder - (L'avocat général)

1945 :

  • L'ange qu'on m'a donné de Jean Choux - (Jules)
  • La Tentation de Barbizon de Jean Stelli - (Le juge d'instruction)
  • Seul dans la nuit de Christian Stengel - (M. Marchaud)
  • La Part de l'ombre de Jean Delannoy - (Robert Ancelot)
  • Le Bataillon du ciel de Alexander Esway - Film tourné en deux époques - (Ben Sassem)

1946 :

  • Le Beau Voyage de Louis Cuny

1947 :

  • Carrefour des passions - (Gli uomini sono nemici) de Ettore Giannini - (Jean Claes)
  • Non coupable de Henri Decoin - (Le docteur Dumont)
  • Le Village perdu de Christian Stengel - (M. Tancraz)

1948 :

  • L'Impeccable Henri de Carlo Felice Tavano - (Gérard)
  • Bonheur en location - Uniquement réalisateur et dialoguiste

1949 :

  • Le Roi de Marc-Gilbert Sauvajon - (Le Lorrain)

1950 :

  • Ma pomme de Marc-Gilbert Sauvajon
  • Bille de clown de Jean Wall - (Maître Lemeunier)

1952 :

  • C'est arrivé à Paris de Henri Lavorel et John Berry - (Hugo)

1953 :

  • Raspoutine de Georges Combret - (L'archimandrite Bréhant)

1955 :

  • Frou-Frou de Augusto Genina - (Jean Sabatier, mari de "Frou-Frou")
  • Princesse du Danube - (An der schönen blauen donau) de Hans Schweikart - (Emser, le premier ministre)

1956 :

  • Mon coquin de père de Georges Lacombe - (Roger Taloire)

1958 :

  • Un drôle de dimanche de Marc Allégret - (M. Saunier, le directeur de l'agence de publicité)
  • Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle - (Simon Carala)
  • Les Grandes Familles de Denys de La Patellière - (Pierre Leroy)
  • Oh que mambo ! de John Berry - (Bob)

1959 :

  • Secret professionnel de Raoul André - (Le chirurgien-chef)

Théâtre

Comédien

  • 1923 : Nocturne basque de Charles Esquier et Paul Desachy, Théâtre des Deux Masques
  • 1929 : L'Escalier de service de Georges Oltramare, Théâtre Michel
  • 1929 : Durand, bijoutier de Léopold Marchand, Théâtre Saint-Georges
  • 1929 : Je t'attendais de Jacques Natanson, Théâtre Michel
  • 1931 : La Ligne de cœur de Claude-André Puget, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre Michel
  • 1932 : Amitié de Michel Mourguet, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Nouveautés
  • 1932 : Trois et une de Denys Amiel, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
  • 1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
  • 1937 : Le Voyage d'Henry Bataille, mise en scène Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase
  • 1938 : Cavalier seul de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger, Théâtre du Gymnase
  • 1945 : Rebecca de Daphne du Maurier, mise en scène Jean Wall, Théâtre de Paris
  • 1946 : Bonne Chance Denis de Michel Duran, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Œuvre
  • 1950 : Le Voyage de Henry Bataille, mise en scène Henri Bernstein, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre Edouard VII
  • 1953 : Félix d'Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1957 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine

Metteur en scène

  • 1934 : Les Amants terribles de Noël Coward, Théâtre Michel
  • 1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, Théâtre Michel
  • 1937 : Baignoire B. de Maurice Diamant-Berger, Théâtre Marigny
  • 1938 : Duo de Paul Géraldy, Théâtre Saint-Georges
  • 1939 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon et André Bost, Théâtre Michel
  • 1944 : Un homme comme les autres d'Armand Salacrou, Théâtre Saint-Georges
  • 1944 : Le Dîner de famille de Jean Bernard-Luc, Théâtre de la Michodière
  • 1945 : Un ami viendra ce soir d'Yvan Noé et Jacques Companeez, Théâtre de Paris
  • 1945 : Rebecca de Daphne du Maurier, adaptation René Laporte, Théâtre de Paris
  • 1945 : N'importe comment ! de Noel Coward, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
  • 1945 : Les Jeunes Filles de Léopold Marchand, Théâtre de la Madeleine
  • 1946 : George et Margaret de Gerald Savory, mise en scène et coadaptation avec Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre des Nouveautés
  • 1946 : Valérie de Eddy Ghilain, Théâtre de Paris
  • 1947 : Les Enfants d’Édouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Madeleine
  • 1948 : Les Enfants d'Édouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre Edouard VII
  • 1949 : Plume au vent comédie musicale de Jean Nohain et Claude Pingault, Théâtre des Célestins
  • 1949 : La Galette des Rois de Roger Ferdinand, Théâtre Daunou
  • 1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, Théâtre Daunou
  • 1950 : Chéri de Colette, Théâtre de la Madeleine
  • 1950 : Ami-ami de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1951 : La Seconde de Colette, Théâtre de la Madeleine
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre Edouard VII
  • 1952 : Le Bon Débarras de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1953 : Les Amants terribles de Noel Coward, Théâtre du Gymnase
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, Théâtre du Gymnase
  • 1956 : La Plume de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1956 : La Profession de Madame Warren de George Bernard Shaw, Théâtre de l'Athénée
  • 1957 : Auguste de Raymond Castans, Théâtre des Nouveautés
  • 1957 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, Théâtre du Gymnase
  • 1958 : Ami-ami de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Antoine
  • 1959 : Les Choutes de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre des Nouveautés
  • 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Madeleine
  • ? : De passage à Paris de Michel André, Petit Théâtre de Paris

Bertheau Julien

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Julien Bertheau, né le 19 juin 1910 à Alger et mort à Nice le 28 octobre 1995, est un acteur français.

Bertheau Julien

Bertheau était un des acteurs préférés de Luis Buñuel, par exemple son commissaire dans Cela s'appelle l'aurore (1955), son maître d'hôtel dans La Voie lactée (1969), évêque dans Le Charme discret de la bourgeoisie (1972) et le préfet de la police dans Le Fantôme de la liberté (1974). De tous les acteurs qui ont incarné Napoléon au cinéma (Marlon Brando, Rod Steiger, Daniel Gélin, Herbert Lom, Pierre Mondy entre autres) il a de loin fait la meilleure création dans la version 1962 de Christian-Jaque, apportant à l'Empereur un humour et une ambiguïté jamais vus jusqu'alors, et jamais revus depuis.

Une autre apparition célèbre était son Monsieur Lucien, l'ex-amant de la mère d'Antoine Doinel dans L'Amour en fuite (1978). Auparavant, il avait consacré la majeure partie de son activité au théâtre. Avant d’être engagé à la Comédie-Française en 1936, il travaille comme régisseur du Théâtre de la Porte-Saint-Martin, puis il étudie avec Charles Dullin au théâtre de l’Atelier, joue à la Comédie des Champs-Élysées et enfin chez Louis Jouvet (Horace dans L’École des femmes).

Pensionnaire puis sociétaire de la Comédie-Française, il joue les jeunes premiers de Musset, Marivaux et Labiche. Il participe aux créations les plus importantes de la guerre : Le Soulier de satin, La Reine morte, Les Fiancés du Havre, Les Mal-aimés… Pierre-Aimé Touchard lui confie de nombreuses mises en scène tant dans le répertoire classique (Le Cid, Iphigénie de Racine, Roméo et Juliette, Un Conte d’hiver…) que moderne (La Peine capitale, Six personnages en quête d'auteur…). Il quitte la Comédie-Française après vingt-deux ans de présence. Son fils, l'acteur Alain Bertheau, a joué plusieurs pièces de Didier « Doc » Pilot : Heureux comme un pape, Héros Solitaire et Un été de Carton. Membre de la Comédie-Française : Formation : Conservatoire national d’art dramatique (classe de Leitner) Premier accessit de Comédie. Entrée à la Comédie-Française le 16 novembre 1936. Sociétaire le 1er janvier 1942, 403e Sociétaire. Départ le 31 décembre 1958.

Filmographie

  • 1929 : Le Crime de Sylvestre Bonnard de André Berthomieu
  • 1930 : La Petite Lise de jean Grémillon
  • 1932 : Barranco, Ltd d'André Berthomieu
  • 1935 : Pasteur de Sacha Guitry
  • 1936 : La vie est à nous de Jean Renoir, Jacques Becker, Jean-Paul Le Chanois et André Zwoboda
  • 1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque
  • 1942 : Etoiles de demain - court métrage - de René Guy-Grand
  • 1942 : Hommage à Georges Bizet - court métrage - de Louis Cuny
  • 1942 : Carmen de Christian-Jaque
  • 1943 : La Cavalcade des heures d'Yvan Noé - Uniquement narrateur du film
  • 1943 : Un seul amour de Pierre Blanchar
  • 1943 : La Valse blanche de Jean Stelli
  • 1945 : Patrie de Louis Daquin
  • 1945 : Raboliot de Jacques Daroy
  • 1946 : Comédie avant Molière - court métrage - de Jean Tedesco
  • 1950 : Sérénade au bourreau de Jean Stelli
  • 1950 : La montagne est verte de Jean Lehérissey - narrateur
  • 1953 : Bernard de Clairvaux - documentaire - de Pierre Zimmer - Uniquement la narration du film -
  • 1953 : La Commune - documentaire - de Robert Ménégoz - Uniquement la narration du film -
  • 1954 : Le Comte de Monte-Cristo de Robert Vernay
  • 1954 : Émile Zola de Jean Vidal - Narrateur
  • 1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet
  • 1956 : Cela s'appelle l'aurore de Luis Buñuel
  • 1957 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier
  • 1957 : La Roue d'André Haguet et Maurice Delbez
  • 1958 : En cas de malheur de Claude Autant-Lara
  • 1958 : Les Copains du dimanche d'Henri Aisner
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de la Patellière
  • 1958 : Vertiges - court métrage - de J.K et Monique Raymond-Millet
  • 1960 : Le Gigolo de Jacques Deray
  • 1961 : Vu du ciel - moyen métrage - de Jacques Letellier - Uniquement la narration du film -
  • 1961 : Madame Sans-Gêne de Christian-Jaque
  • 1962 : Un chien dans un jeu de quilles de Fabien Collin
  • 1963 : Fernand Léger - court métrage - de Tony Saytor et José Cordero - Uniquement la narration du film -
  • 1963 : Douce amère - court métrage - d'Alain Jacquier - Uniquement la narration du film -
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Claude Barma - Version courte du feuilleton télévisé 
  • 1965 : Le Vrai Mystère de la passion - moyen métrage - de Louis Dalmas
  • 1969 : La Voie lactée de Luis Buñuel
  • 1969 : Dieu a choisi Paris - documentaire - de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys
  • 1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel
  • 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier
  • 1974 : Verdict d'André Cayatte
  • 1974 : Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel
  • 1974 : Section spéciale de Costa-Gavras
  • 1975 : Julie était belle ou Un été pas comme les autres de Jacques-René Saurel
  • 1975 : Black out de Philippe Mordacq - Film resté inédit -
  • 1977 : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel
  • 1979 : L'Amour en fuite de François Truffaut
  • 1986 : Conseil de famille de Costa-Gavras

Télévision

  • 1960 : La caméra explore le temps, épisode Le Drame des poisons de Stellio Lorenzi
  • 1961 : Les Parents terribles de Jean Cocteau, réalisation Jean-Paul Carrère
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Claude Barma
  • 1964 : Le Miroir à trois faces : Werther (de Wolfgang Goethe), émission télévisée d'Aimée Mortimer : Albin Kespner
  • 1975 : Au théâtre ce soir : La Facture de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII

Murat Jean

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Jean Murat est un acteur français, né le 13 juillet 1888 à Périgueux (Dordogne) et mort le 4 janvier 1968 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Il fut marié avec la comédienne Annabella.

 

Murat Jean

Jean Murat fait des études à Périgueux, Rennes, puis en Indochine. Jean Murat commence sa carrière professionnelle en tant que correspondant à Berlin pour un quotidien français. Pendant la Première Guerre mondiale, il s'illustre dans l'aviation. Il commence sa carrière au cinéma, un peu par hasard, dans le rôle du « beau militaire », un rôle qui le poursuit une bonne partie de sa carrière. Jean Murat joue aussi des rôles antipathiques pendant la période du cinéma muet, Galerie des monstres de Jaque Catelain en 1924, Carmen de Jacques Feyder, en 1926. Le cinéma parlant lui permet de faire découvrir au public sa belle voix grave.

Archétype du séducteur sportif, du militaire et de l'homme d'honneur, il remporte un vif succès grâce à sa prestation dans le film La nuit est à nous de Roger Lion en 1929. À partir des années 1940, Jean Murat se fait un peu âgé pour des rôles de jeune premier, et il interprète alors essentiellement des seconds rôles. Ses films les plus marquants sont : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder, Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry (où il interprète Louvois), Les Grandes Familles de Denys de La Patellière et Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois. Il repose au cimetière Saint-Pierre d'Aix-en-Provence.

Filmographie

  • 1918 : Mothers of men d'Édouard José
  • 1920 : Expiation de Fred Niblo
  • 1922 : L'Autre aile d'Henri Andréani
  • 1922 : La Sirène de pierre de Roger Lion et Virginia de Castro
  • 1923 : Les Yeux de l'âme de Roger Lion
  • 1924 : Souvent femme varie de Jean Legrand
  • 1924 : La Fontaine des amours de Roger Lion
  • 1924 : La Galerie des monstres de Jaque Catelain
  • 1924 : Nostalgie de Gennaro Righelli
  • 1925 : Le Stigmate de Louis Feuillade
  • 1925 : Les Fiançailles rouges de Roger Lion
  • 1925 : Le Roi de la pédale de Maurice Champreux
  • 1926 : Carmen de Jacques Feyder : le lieutenant
  • 1926 : La Proie du vent de René Clair : le mari
  • 1927 : Duel de Jacques de Baroncelli
  • 1927 : L'Amant de cœur (Der anwalt des Herzens) de William Thiele
  • 1927 : Valencia de Jaap Speyer
  • 1928 : L'Équipage, de Maurice Tourneur
  • 1928 : L'Eau du Nil de Marcel Vandal
  • 1928 : Flucht aus der hölle de Georg Asagaroff
  • 1928 : Le Looping de la mort d'Arthur Robison
  • 1928 : La Grande Épreuve d'Alexandre Ryder
  • 1929 : L'As de pique de Rudolph Meinert
  • 1929 : L'Évadée d'Henri Menessier
  • 1929 : Nuit d'angoisse (Masken) de Rudolph Meinert
  • 1929 : Broadcasting d'André Berthomieu - Film resté inachevé -
  • 1929 : La Divine Croisière de Julien Duvivier
  • 1929 : Vénus de Louis Mercanton
  • 1929 : La nuit est à nous d'Henry Roussell et Carl Froelich
  • 1930 : La Femme d'une nuit de Marcel L'Herbier
  • 1930 : La Folle aventure d'André-Paul Antoine et Carl Froelich
  • 1930 : Soixante-dix-sept rue Chalgrin d'Albert de Courville
  • 1930 : Barcarolle d'amour d'Henry Roussell
  • 1931 : Un trou dans le mur de René Barberis
  • 1931 : Dactylo de Wilhelm Thiele : Paul Derval
  • 1931 : I.F.1 ne répond plus de Karl Hartl
  • 1931 : Le Capitaine Craddock d'Hanns Schwarz et Max de vaucorbeil
  • 1931 : Paris-Méditerranée de Joe May
  • 1932 : Le Dernier choc de Jacques de Baroncelli
  • 1932 : Le Vainqueur d'Hans Heinrich
  • 1932 : Mademoiselle Josette, ma femme d'André Berthomieu
  • 1932 : Stupéfiants de Kurt Gerron
  • 1933 : L'Homme à l'Hispano de Jean Epstein
  • 1933 : La Châtelaine du Liban de Jean Epstein
  • 1933 : Toi que j'adore de Géza von Bolváry
  • 1933 : Un certain M. Grant de Gerhardt Lebon
  • 1934 : Dactylo se marie de René Pujol et Joe May : Paul Derval
  • 1934 : Le Secret des Woronzeff d'Arthur Robison
  • 1935 : L'Équipage d'Anatole Litvak
  • 1935 : Deuxième Bureau de Pierre Billon
  • 1935 : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder
  • 1935 : La Sonnette d'alarme de Christian-Jaque
  • 1936 : Anne-Marie de Raymond Bernard
  • 1936 : L'Homme à abattre de Léon Mathot
  • 1936 : La Guerre des gosses de Jacques Daroy
  • 1936 : Les Mutinés de l'Elseneur de Pierre Chenal
  • 1937 : Aloha, le chant des îles de Léon Mathot
  • 1937 : Troïka sur la piste blanche de Jean Dréville
  • 1938 : Nuits de princes de Vladimir Strichewsky
  • 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
  • 1939 : Le Capitaine Benoît de Maurice Cammage
  • 1939 : Le Père Lebonnard de Jean de Limur
  • 1941 : Les Hommes sans peur d'Yvan Noé
  • 1941 : Mademoiselle Swing de Richard Pottier
  • 1941 : Six petites filles en blanc d'Yvan Noé
  • 1942 : La Chèvre d'or de René Barberis
  • 1942 : La Femme perdue de Jean Choux
  • 1943 : L'Éternel Retour de Jean Delannoy
  • 1945 : Christine se marie de René Le Hénaff
  • 1947 : Chemins sans lois de Guillaume Radot
  • 1947 : Bethsabée de Léonide Moguy
  • 1948 : Bagarres d'Henri Calef
  • 1950 : Les Aventuriers de l'air de René Jayet
  • 1950 : Sur la Riviera (On the Riviera) de Walter Lang
  • 1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, young and pretty) de Norman Taurog
  • 1953 : Alerte au Sud de Jean Devaivre
  • 1953 : La Nuit est à nous de Jean Stelli
  • 1953 : Le Grand Pavois de Jack Pinoteau
  • 1953 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi
  • 1953 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry
  • 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry
  • 1954 : Opération Tonnerre de Gérard Sandoz
  • 1955 : Les Révoltés (Il mantello rosso) de Giuseppe-Maria Scotese
  • 1955 : L'Amant de lady Chatterley de Marc Allégret
  • 1957 : Trois de la marine de Maurice de Canonge
  • 1957 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie
  • 1957 : Le Renard de Paris (Der Fuchs von Paris) de Paul May
  • 1957 : Paris clandestin de Walter Kapps
  • 1958 : Les Misérables, film en deux époques de Jean-Paul Le Chanois
  • 1958 : À Paris tous les deux (Paris holiday) de Gerd Oswald
  • 1958 : Résurrection (Auferstehung) de Rolf Hansen
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière
  • 1959 : Le vent se lève d'Yves Ciampi
  • Période 1960/1964[modifier | modifier le code]
  • 1960 : Il piaceri del sabato notte de Daniele d'Anza
  • 1960 : It Happened in Athens d'Andrew Marton
  • 1961 : Les Sept Péchés capitaux, film à sketches, épisode L'Envie d'Édouard Molinaro
  • 1964 : Le Pont des soupirs (Il ponte del sospiri) de Piero Pierotti

Ventura Lino

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Lino Ventura (diminutif de Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura), est un acteur italien qui a vécu en France et y a réalisé l'ensemble de sa carrière cinématographique, né le 14 juillet 1919 à Parme (Italie) et mort le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud (France).

Ventura Lino

Fils d'immigrés italiens, Lino Ventura fut d'abord lutteur professionnel (il fut champion d'Europe poids moyens en 1950) avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi. D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devint une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Classe tous risques. Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, L'aventure c'est l'aventure ou La Gifle, et des drames et polars comme Les Grandes gueules, Le Deuxième souffle, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres ou Garde à vue, il fut pendant deux décennies l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français.

Père d'une fille handicapée, il fut le fondateur en 1966 de l'association Perce-Neige, destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales. Lino Ventura est le fils de Giovanni Ventura et Luisa Borrini. En 1927, il est âgé de huit ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant. Mais arrivés à Paris, la mère et le fils ne trouveront pas Giovanni. Le père était probablement disparu, car Lino ne le retrouvera jamais, même avec des recherches très sérieuses par la suite, en France, en Italie, et même aux États-Unis. Par fidélité à ses origines, il a gardé sa nationalité italienne. Lino Ventura parlait le français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprimait en italien avec une pointe d'accent français. En raison de sa mise à l'écart à l'école, due à ses origines, et pour aider sa mère à les faire vivre, il quitte l'école et commence à travailler dès l'âge de huit ans. Il exerce successivement divers métiers: groom, mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau.

Il sera enrôlé dans l'armée italienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il déserte en 1943 pour revenir à Paris. À l'âge de 16 ans, il découvre la lutte gréco-romaine. Apprenant l'humilité et la fraternité il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant ». Après la Deuxième Guerre mondiale, il entame une carrière de catcheur où il participe à des spectacles à la Salle Wagram et au Cirque d'hiver où il lutte sous le nom de Lino Borrini. Sa carrière de catcheur prend fin après qu'Henri Cogan l'a blessé après l'avoir projeté dans des chaises lui fracturant la jambe. Il devient alors organisateur de combats.

En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherchait un Italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose aussitôt le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary, Lino refuse le rôle dans un premier temps. Puis par provocation, alors qu'il ne joue qu'un second rôle, il demande un cachet d'un million d'anciens francs (cachet presque équivalent à celui de la vedette du film Jean Gabin), proposition qui est acceptée à sa grande surprise. À la sortie de Touchez pas au grisbi, sa présence à l'écran est telle que toute la profession le remarque. Immédiatement adopté par le milieu du cinéma, par Jean Gabin qui devient son grand ami, et par le public, sa carrure, sa « gueule » et son exceptionnel naturel de comédien font de lui l'interprète idéal du film noir, de truand et de policier dur à cuire au grand cœur.

Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie) en 1958 qui le lance comme vedette à part entière. Suivi de Classe tous risques avec Claude Sautet, en 1960, qui lui fait partager la vedette avec Jean-Paul Belmondo. Un film qui marque sa rencontre avec un auteur de la Série Noire, José Giovanni. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français. Il excelle dans les rôles traditionnels de truand ou de policier vieilli, fatigué, ou de l'homme d'expérience sensible à l'amitié virile. Son jeu d'acteur, d'ailleurs assez proche de sa propre nature, s'exprime pleinement sous la direction de Jacques Deray, de Jean-Pierre Melville ou de Robert Enrico où Lino joue dans Les Grandes Gueules et Les Aventuriers.

Acteur fétiche de Georges Lautner, il est dans la distribution de deux classiques du cinéma français, Les Tontons flingueurs (1963) et Les Barbouzes (1964). En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra de Terence Young avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale. À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, cet homme de tous les jours manipulé par des forces obscures jusqu'à sa mort brutale sur un trottoir étranger, au milieu d'une foule indifférente, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion à la retraite dans Espion, lève-toi, tourné en 1981: « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos (...), ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général Dalla Chiesa dans Cent jours à Palerme qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.

Sur la fin de sa carrière, Lino ne choisit ses rôles qu'en fonction du critère : « J'aime ou j'aime pas ! ». Ses derniers beaux rôles, seront pour Garde à vue de Claude Miller en 1981, où il interprète l'inspecteur Gallien qui interroge un notable (Michel Serrault) présumé coupable d'assassinat, et pour Les Misérables de Robert Hossein, sorti en 1982, où il incarne un Jean Valjean à la hauteur de ses prédécesseurs, Harry Baur et Jean Gabin. Au sujet du choix de ses rôles, il déclare : « Quand on me parle d'un personnage à interpréter, je sais d'une façon immédiate si je peux le faire, si ça me convient ou si ça ne va pas ». Ainsi il refuse un rôle dans :

  • Apocalypse Now de Francis Ford Coppola
  • Rencontres du troisième type de Steven Spielberg : Pr. Claude Lacombe (rôle tenu par François Truffaut).
  • Le Convoi de la peur (Sorcerer) de William Friedkin
  • La Chèvre de Francis Veber : Campana (rôle tenu par Gérard Depardieu). Lino Ventura décline ce rôle, arguant de la "lenteur" de Jacques Villeret prévu pour jouer François Perrin (rôle finalement tenu par Pierre Richard).
  • Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Julien Dandieu (rôle tenu par Philippe Noiret). Lino Ventura juge le personnage trop violent pour lui.

Il meurt le 22 octobre 1987 à son domicile de Saint-Cloud, d'une crise cardiaque à l'âge de 68 ans, après trente-quatre ans de carrière cinématographique et soixante-quinze films. Il repose au cimetière du Val-Saint-Germain dans l'Essonne. Le 8 janvier 1942, il épouse Odette Lecomte (morte le 15 mai 2013), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans la banque où il travaillait alors. Ils auront quatre enfants : Mylène (1946-1998, morte dans un accident d'avion) épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006), Laurent en 1950, Linda en 1958 et Clelia en 1961 (auteur et scénariste). Linda, victime d'un accident vasculaire grave à sa naissance, est restée handicapée. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette créent en 1966 l'association humanitaire Perce-Neige à Saint-Cloud, où ils vivaient, dédiée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles.

L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées et de la Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales. En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première Maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres (Hauts-de-Seine). Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et a participé à la création de près de 40 établissements en France. Sa fille Clelia a écrit plusieurs ouvrages sur son père.

Filmographie

  • 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker : Angelo, le chef de la bande rivale
  • 1955 : Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin : Roger, le Catalan
  • 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Mario
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : le patron du bistrot
  • 1957 : Le Feu aux poudres de Henri Decoin : inspecteur Legentil
  • 1957 : Action immédiate de Maurice Labro : Bérès
  • 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : Lino Ferrari, l'accusé à tort
  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Pépito, le truand au couteau
  • 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly : Denis
  • 1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : inspecteur Torrence
  • 1958 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie : Paulo
  • 1958 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : commissaire Cherrier
  • 1958 : Montparnasse 19 de Jacques Becker : Morel
  • 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie : Géo Paquet, dit « Le Gorille », agent du SDECE
  • 1958 : Sursis pour un vivant de Víctor Merenda : Borcher
  • 1959 : Douze heures d'horloge de Géza von Radványi : Fourbieux
  • 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Carlo Bernardi
  • 1959 : 125, rue Montmartre de Gilles Grangier : Pascal, le vendeur de journaux
  • 1959 : Un témoin dans la ville d'Édouard Molinaro : Ancelin, l'assassin poursuivi
  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Tiercelin, le restaurateur profiteur de guerre
  • 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro : Paul Lamiani
  • 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Abel Davos
  • 1960 : Les Mystères d'Angkor de William Dieterle : Biamonte
  • 1961 : Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière : brigadier Théo Dumas
  • 1961 : La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer : Federico
  • 1961 : Le Roi des truands de Duilio Coletti : le truand
  • 1961 : Le Bateau d'Émile de Denys de La Patellière: Émile Bouet
  • 1961 : Les Lions sont lâchés d'Henri Verneuil : docteur Challenberg
  • 1961 : Le Jugement dernier de Vittorio De Sica : le père
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : Garigny, le proxénète
  • 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry : le chauffeur de bus
  • 1962 : L'Opéra de quat'sous de Wolfgang Staudte : Tiger Brown
  • 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Fernand Naudin, dit « Oncle Fernand »
  • 1963 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Hervé Marec, dit « Plouc »
  • 1963 : Carmen 63 de Carmine Gallone : Vincenzo
  • 1964 : Les Bandits (Llanto por un bandito) de Carlos Saura : El Lutos
  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Francis Lagneau, barbouze français
  • 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner : le client d'Élie (caméo)
  • 1965 : L'Arme à gauche de Claude Sautet : Jacques Cournot
  • 1965 : Les Grandes Gueules de Robert Enrico : Laurent
  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre : Alphonse
  • 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray : Pascal Fabre
  • 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Antoine Beretto
  • 1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville : Gustave Minda, dit « Gu »
  • 1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Roland
  • 1968 : Le Rapace de José Giovanni : le Rital
  • 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : inspecteur Le Goff
  • 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : Philippe Gerbier
  • 1970 : Dernier domicile connu de José Giovanni : inspecteur Marceau Léonetti
  • 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Sagamore Noonan
  • 1971 : Boulevard du rhum de Robert Enrico : Cornelius
  • 1972 : Cosa Nostra de Terence Young : Vito Genovese
  • 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau : Clément Tibère
  • 1972 : La Raison du plus fou de Raymond Devos et François Reichenbach : le motard
  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Lino Massaro
  • 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch : Simon
  • 1973 : Le Far West de Jacques Brel : le prisonnier
  • 1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro : Milan
  • 1974 : Les Durs (Uomini Duri / Three tough guys) de Duccio Tessari : le Père Charlie
  • 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Jean
  • 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : commissaire Verjeat
  • 1975 : La Cage de Pierre Granier-Deferre : Julien
  • 1976 : Cadavres exquis (Cadaveri Eccellenti) de Francesco Rosi : inspecteur Amerigo Rogas
  • 1978 : Un papillon sur l'épaule de Jacques Deray : Roland Fériaud
  • 1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch) de Jack Gold : inspecteur Brunel
  • 1978 : L'Homme en colère de Claude Pinoteau : Romain Dupré
  • 1980 : Les Séducteurs d'Édouard Molinaro : François Quérole
  • 1981 : Garde à vue de Claude Miller : inspecteur Antoine Gallien
  • 1981 : Espion, lève-toi d'Yves Boisset : Sébastien Grenier
  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Jean Valjean
  • 1983 : Cent Jours à Palerme (Cento Giorni a Palermo) de Giuseppe Ferrara : général Carlo Alberto Dalla Chiesa
  • 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : Aldo Sévenac
  • 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau : Bastien Grimaldy
  • 1987 : La Rumba de Roger Hanin : le caïd du milieu (non crédité)
  • 1987 : Maledetto ferragosto (Film inachevé)
  • 1987 : La Jonque (Film inachevé)

Télévision

  • 1967 : Deux Romains en Gaule (Téléfilm)
  • 1986 : L'Épée de Gédéon (Le onzième commandement) (Téléfilm) : Papa

 

Scala Delia

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Delia Scala (née le 25 septembre 1929 à Bracciano et morte le 15 janvier 2004 (à 74 ans)à Livourne) est une actrice italienne.

Scala Delia

Filmographie 

  • 1948 : Les Années difficiles (Anni difficili) de Luigi Zampa
  • 1950 : Naples millionnaire (Napoli milionaria) d'Eduardo De Filippo
  • 1951 : Chanson du printemps (Canzone di primavera) de Mario Costa
  • 1951 : Messaline (Messalina) de Carmine Gallone
  • 1952 : Onze heures sonnaient (Roma ore 11) de Giuseppe De Santis
  • 1952 : L'Héritier de Zorro (Il Sogno di Zorro) de Mario Soldati
  • 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker
  • 1954 : J'avais sept filles de Jean Boyer
  • 1954 : Avant le déluge d'André Cayatte
  • 1955 : Village magique de Jean-Paul Le Chanois

Landi Elissa

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Elissa Landi, née Elizabeth Marie Christine Kühnelt, (6 décembre 1904 à Venise, Italie – 21 octobre 1948 à Kingston, New York, États-Unis) est une actrice américaine d'origine italienne. Sa mère Caroline, dite "la petite fille de Sassetot", serait la fille cachée de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, dite "Sissi", d'après la nièce de l'impératrice, Marie Larisch.

Landi Elissa

Filmographie

  • 1926 : London : Alice Cranston
  • 1928 : Synd : Kersti
  • 1928 : Bolibar : Françoise-Marie/La Monita
  • 1928 : Underground : Nell
  • 1929 : The Inseparables : Velda
  • 1930 : Children of Chance : BinnielLia Monta
  • 1930 : The Price of Things : Anthea Dane
  • 1930 : Knowing Men : Korah Harley
  • 1930 : The Parisian : Yvonne
  • 1931 : Le Passeport jaune (The Yellow Ticket) : Marya Kalish
  • 1931 : Wicked : Margot Rande
  • 1931 : Always Goodbye : Lila Banning
  • 1931 : Body and Soul : Carla
  • 1932 : Le Signe de la croix (The Sign of the Cross) : Mercia
  • 1932 : A Passport to Hell : Myra Carson
  • 1932 : The Woman in Room 13 : Laura Ramsey
  • 1932 : Devil's Lottery : Evelyn Beresford
  • 1933 : By Candlelight : Marie
  • 1933 : The Masquerader : Eve Chilcote
  • 1933 : I Loved You Wednesday : Vicki Meredith
  • 1933 : The Warrior's Husband : Antiope
  • 1934 : Le Comte de Monte-Cristo (The Count of Monte Cristo) : Mercedes
  • 1934 : The Great Flirtation : Zita Marishka
  • 1934 : Sisters Under the Skin : Judy O'Grady aka Blossom Bailey
  • 1934 : Man of Two Worlds : Joan Pemberton
  • 1935 : Kœnigsmark (Koenigsmark) : Princess Aurore
  • 1935 : Without Regret : Jennifer Gage
  • 1935 : Enter Madame : Lisa Della Robbia
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the Thin Man) : Selma
  • 1936 : Mad Holiday : Peter Dean
  • 1936 : The Amateur Gentleman : Lady Cleone Meredith
  • 1937 : The Thirteenth Chair : Helen Trent
  • 1943 : Corregidor : Dr. Royce Lee Stockman

Legrand Lucienne

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Lucienne Legrand, à ses débuts Lucienne Vigier (jusqu'en 1945), est une actrice française, née Lucienne Charlot le 18 juillet 1920 à Douai (Nord).

Legrand Lucienne Legrand Lucienne

Filmographie

  • 1941 : Chèque au porteur de Jean Boyer
  • 1941 : Ici l'on pêche de René Jayet
  • 1941 : Le Prince charmant de Jean Boyer
  • 1941 : Romance de Paris de Jean Boyer
  • 1942 : Boléro de Jean Boyer
  • 1942 : Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur
  • 1942 : L'Appel du bled de Maurice Gleize
  • 1944 : Coup de tête de René Le Hénaff
  • 1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman
  • 1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné
  • 1945 : Jeux de femmes de Maurice Cloche
  • 1948 : Après l'amour de Maurice Tourneur
  • 1948 : L'Inconnu d'un soir de Hervé Bromberger et Max Neufeld
  • 1950 : L'Invité du mardi de Jacques Deval
  • 1952 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker
  • 1953 : Les Trois Mousquetaires d'André Hunebelle
  • 1953 : Les Cloches n'ont pas sonné (Ungarische Rhapsodie) d'André Haguet
  • 1954 : Par ordre du tsar d'André Haguet
  • 1954 : La Castiglione de Georges Combret
  • 1954 : Le Vicomte de Bragelonne de Fernando Cerchio
  • 1955 : Frou-Frou de Augusto Genina
  • 1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet
  • 1957 : Paris Music Hall de Stany Cordier
  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier
  • 1972 : Chère Louise de Philippe de Broca
  • 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet
  • 1973 : Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès
  • 1973 : Le Silencieux de Claude Pinoteau
  • 1973 : Traitement de choc d'Alain Jessua
  • 1973 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy
  • 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca
  • 1973 : Prêtres interdits de Denys de La Patellière
  • 1973 : Salut l'artiste de Yves Robert
  • 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre
  • 1974 : Stavisky d'Alain Resnais
  • 1974 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre
  • 1974 : Verdict de André Cayatte
  • 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet
  • 1975 : Émilienne de Guy Casaril
  • 1975 : Le Téléphone rose d'Édouard Molinaro : La secrétaire de Levêgue
  • 1976 : Dracula père et fils d'Édouard Molinaro
  • 1976 : Mado de Claude Sautet
  • 1977 : Madame Claude de Just Jaeckin
  • 1977 : La Dentellière, de Claude Goretta
  • 1978 : L'Ordre et la sécurité du monde de Claude d'Anna
  • 1978 : La Carapate de Gérard Oury
  • 1979 : Le Cavaleur de Philippe de Broca
  • 1979 : I love you, je t'aime (A Little Romance) de George Roy Hill
  • 1982 : La Boum 2, de Claude Pinoteau
  • 1988 : La Passerelle de Jean-Claude Sussfeld
  • 1997 : Love in Paris d'Anne Goursaud
  • 2000 : L'Extraterrestre de Didier Bourdon
  • 2010 : L'Essentiel féminin de Sophie Guillemin

Télévision

  • 1972 : Talleyrand ou Le Sphinx incompris de Jean-Paul Roux
  • 1974 : Au théâtre ce soir : L'Amant de madame Vidal de Georges Berr et Louis Verneuil, mise en scène Michel Roux, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Madame Sans Gêne de Victorien Sardou et Émile Moreau, mise en scène Michel Roux, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny

Théâtre

  • 1950, Ce soir à Samarcande de Jacques Deval, mise en scène Jean Darcante, Théâtre de la Renaissance, Paris
  • 1967, Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène André Valtier et Fernand Gravey, Théâtre des Variétés, Paris
  • 1973, Madame Sans Gêne de Victorien Sardou, mise en scène Michel Roux, Théâtre de Paris, Paris

Peignot Jo

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Jo Peignot, de son vrai nom Georges Peignot, est un acteur français, né le 9 janvier 1901 à Paris et mort le 10 mars 1969 (68 ans) à Argentan (Orne).

Peignot Jo

Jo Peignot tient son premier rôle au cinéma en 1955 aux côtés de Jean Gabin dans Razzia sur la chnouf. L'auteur du roman éponyme adapté, Auguste Le Breton, et l'acteur Jean Gabin poussent Henri Decoin à lui donner un bout de rôle dans le film. Il fait ensuite des apparitions dans neuf productions cinématographiques différentes, toujours dans des rôles de second plan. Il finit sa vie en tant que palefrenier à La Moncorgerie pour Jean Gabin.

« Jo Les Grands Pieds (nom : Peignot) : patron du célèbre L'Étape, rue Pierre-Charron. Redoutable par son courage, sa hargne et sa puissante droite. En 1955, Jean Gabin et moi, nous avions insisté auprès d'Henri Decoin pour qu'il lui confie un bout de rôle dans Razzia sur la chnouf, tiré d'un de mes bouquins. Passionné de cinéma, Jo devait continuer par la suite a tenir des petits rôles. Puis démuni, ayant fait de mauvaises affaires, il est allé achever ses jours comme jardinier, à la ferme de Gabin, à La Moncorgerie, qui lui a donné l'hospitalité. Décède de maladie à l'hôpital. » — Auguste Le Breton, Les Pégriots, Club français du livre, 1973.

Filmographie

  • 1955 : Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin : l'intermédiaire au journal
  • 1956 : Gervaise de René Clément : M. Madinier
  • 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Raymond
  • 1956 : Mitsou de Jacqueline Audry
  • 1956 : Les Louves de Luis Saslavsky : le pharmacien
  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Mimile
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib
  • 1957 : Méfiez-vous fillettes d'Yves Allégret : Ralph
  • 1957 : Échec au porteur de Gilles Grangier : crédité dans le rôle de Tréguennec mais joue en réalité Morigny
  • 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : le patron du café
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