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Touchez pas au grisbi

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Touchez pas au grisbi est un film français de Jacques Becker, sorti sur les écrans à Paris en mars 1954. C'est une adaptation du roman éponyme d'Albert Simonin, premier volet d'une trilogie consacrée au truand vieillissant Max le Menteur, et dont les suites également adaptées à l'écran sont Le cave se rebiffe et Grisbi or not Grisbi (Les Tontons flingueurs). Il a été présenté en compétition à la Mostra de Venise de 1954. Touchez pas au grisbi rencontra le succès à sa sortie dans les salles, marqua les débuts de Lino Ventura à l'écran, et relança la carrière de Jean Gabin, définitivement débarrassé de ses habits du « jeune premier » d'avant-guerre.

Max (Jean Gabin) et Riton (René Dary) sont deux truands associés depuis vingt ans. Ils viennent de faire un « coup fumant », le vol de 50 millions en lingots. Riton parle un jour du magot à sa petite amie, qui en parle à Angelo (Lino Ventura). Après une tentative ratée de kidnapper Max pour obtenir de lui l'endroit où est caché l'or, Angelo enlève Riton et propose de le libérer en échange du trésor. Avec l'aide de Pierrot (Paul Frankeur) et de Marco (Michel Jourdan) Max part faire l'échange, en comptant bien récupérer et son ami et son or. Il perdra l'un et l'autre, tandis qu'Angelo et sa bande seront tous tués.

Il fallut le refus de Daniel Gélin, qui se voyait trop jeune pour jouer Max, pour que Jean Gabin incarnât le rôle. Et c'est Touchez pas au grisbi qui a relancé la carrière de l'acteur. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les prestations de Jean Gabin à l'écran n'avaient pas été couronnées de succès (sauf pour La Marie du port, La nuit est mon royaume et La Minute de vérité, qui ont rencontré des triomphes publics). Et c'est Max le menteur, truand qui aspire au repos, qui redonne à l'acteur sa dimension populaire. Ce sont les débuts au cinéma de Lino Ventura, alors ancien lutteur. Le film fut un succès lors de sa sortie en salle en 1954.

Contrairement aux adaptations cinématographiques de Le cave se rebiffe et de Grisbi or not Grisbi (devenu à l'écran Les Tontons flingueurs), comédies truculentes dialoguées par Michel Audiard, prenant de larges libertés avec l'œuvre d'Albert Simonin, Touchez pas au grisbi est le fidèle reflet du livre source, et donc, un film noir.

Marilyn Buferd était une actrice américaine née à Détroit le 30 janvier 1925 et décédée à Austin le 27 mars 1990. Elle tourna une vingtaine de films en Amérique, Italie et France. Delia Scala était une actrice italienne née à Bracciano le 25 septembre 1929 et décédée à Livourne le 15 janvier 2004. Elle tourna environ 50 films dont quelques-uns en France. Vittorio Sanipoli était un acteur italien, né à Quinto del mare le 27 octobre 1915. Il décède à Rome le 25 juillet 1992. Il tourna une petite centaine de films.

Angelo Dessy était un acteur italien né à Alghero le 10 juillet 1907. Nous n'avons pas de précision sur sa date de décès. Il tourna dans une cinquantaine de films. Pour Lucilla Solivani, il semble que ce soit le seul film qu'elle ait tourné. Jean Becker, fils de Jacques et futur réalisateur à succès (L'Été meurtrier), fait ici ses débuts au cinéma comme assistant réalisateur. Il est question dans le film de deux voies parisiennes : La rue Alphonse Allais et la rue du Détroit (cette dernière censée être située près de la Porte des Ternes). Ces deux voies n’existent pas. (notons qu'Alphonse Allais possède sa place à Paris depuis 1990 à Belleville).

Touchez pas au grisbi de Jacques BeckerTouchez pas au grisbi de Jacques Becker

Touchez pas au grisbi de Jacques Becker

Fiche technique

  • Titre : Touchez pas au grisbi !
  • Réalisation : Jacques Becker
  • Scénario : Jacques Becker, Maurice Griffe, Albert Simonin, d'après le roman éponyme de ce dernier (éditions NRF)
  • Dialogues : Albert Simonin
  • Assistants réalisateur : Marc Maurette, Jean-François Hauduroy, Jean Becker
  • Photographie : Pierre Montazel
  • Opérateur : André Dumaître
  • Son : Jacques Lebreton, Jacques Carrère
  • Décors : Jean d'Eaubonne, assisté de Jacques Gut
  • Montage : Marguerite Renoir, assistée de Denise Charvein
  • Musique : Jean Wiener
  • Orchestre sous la direction de Ernest Guillon - Jerry Mengo et son orchestre - Jean Wetzel à l'harmonica - Éditions Ray Ventura - piano Pleyel
  • Leit-motiv musical composé par Marc Lanjean
  • Administrateur : Pierre Bochart
  • Ensemblier : Robert Turlure
  • Maquillage : Jean Ulysse
  • Robes : Marcelle Desvignes
  • Coiffures : Jean Lalaurette
  • Script-girl : Colette Crochot
  • Photographe de plateau : Marcel Bougereau
  • Régisseur général : Georges Charlot, assisté de André Rameau
  • Production : Del Duca Films - Antarès Films (Franco-Italienne)
  • Directeur de production : Léon Carré
  • Chef de production : Robert Dorfmann
  • Distribution : Films Corona
  • Affichiste : Clément Hurel
  • Tournage dans les studios de Paris-Studio-Cinéma de Billancourt du 21 septembre au 18 décembre 1953
  • Enregistrement Système sonore Western-Electric - Son monophonique
  • Tirage : Laboratoire L.T.C de Saint-Cloud
  • Trucage : Lax
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie
  • Langue : français
  • Pellicule : 35 mm - noir et blanc - Format de projection 1.37:1
  • Genre : Policier
  • Durée : 94 minutes (1 h 34)
  • Première présentation le 17 mars 1954
  • Visa d'exploitation : 25466

Distribution

  • Jean Gabin : Max le menteur, complice de Riton
  • Lino Ventura : Angelo Fraisier, un chef de bande concurrente
  • Jeanne Moreau : Josy, la petite amie de Riton
  • Dora Doll : Lola, la petite amie de Max
  • René Dary : Henri Ducrot dit Riton
  • Paul Frankeur : Pierrot, le propriétaire de la boîte
  • Daniel Cauchy : Fifi le dingue, un homme d'Angelo
  • Michel Jourdan : Marco, le jeune truand 1
  • Gaby Basset : Marinette, la femme de Pierrot
  • Marilyn Buferd : Betty, une maîtresse de Max
  • Delia Scala : Huguette, la secrétaire d'Oscar
  • Denise Clair : La mère Bouche, la restauratrice
  • Jean Riveyre : Le garçon du Moderna
  • Paul Œttly : Oscar, le receleur et oncle de Max
  • Lucilla Solivani : Nana, une secrétaire de Pierrot
  • Vittorio Sanipoli : Ramon, un homme d'Angelo
  • Angelo Dessy : Bastien, un homme d'Angelo
  • Dominique Davray : Une prostituée chez "Bouche"
  • Jean Clarieux : Un malfrat chez "Bouche"
  • Jean Daurand : Un malfrat chez "Bouche"
  • Gérard Blain : Le portier de la boîte de nuit
  • Alain Bouvette: Le chauffeur de taxi
  • Charles Mahieu : Bébert, un malfrat chez "Bouche"
  • Robert Le Fort : Un client éconduit chez "Bouche"
  • Paul Barge : Eugène, le portier chez Oscar
  • René Hell : Un malfrat chez "Bouche"
  • Charles Bayard : M. Dufiond, un danseur
  • Umberto Silvestri : le complice de Ramon dans l'ascenseur
  • Pierre Moncorbier : un barman

Scala Delia

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Delia Scala (née le 25 septembre 1929 à Bracciano et morte le 15 janvier 2004 (à 74 ans)à Livourne) est une actrice italienne.

Scala Delia

Filmographie 

  • 1948 : Les Années difficiles (Anni difficili) de Luigi Zampa
  • 1950 : Naples millionnaire (Napoli milionaria) d'Eduardo De Filippo
  • 1951 : Chanson du printemps (Canzone di primavera) de Mario Costa
  • 1951 : Messaline (Messalina) de Carmine Gallone
  • 1952 : Onze heures sonnaient (Roma ore 11) de Giuseppe De Santis
  • 1952 : L'Héritier de Zorro (Il Sogno di Zorro) de Mario Soldati
  • 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker
  • 1954 : J'avais sept filles de Jean Boyer
  • 1954 : Avant le déluge d'André Cayatte
  • 1955 : Village magique de Jean-Paul Le Chanois

Razzia sur la chnouf

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Razzia sur la chnouf est un film français réalisé par Henri Decoin en 1955. Après un séjour aux États-Unis, Henri Ferré, alias « Le Nantais », revient à Paris pour restructurer le réseau de drogue. Son correspondant, Paul Liski, lui trouve une couverture pour traverser les mailles policières en lui offrant le bar « Le Troquet », qui a pour caissière la belle Lisette. Celle-ci va vite tomber amoureuse de Ferré.

Pendant que le Nantais découvre tous les rouages de cette filière de la drogue, la police, bien décidée à démanteler ledit réseau, n'hésite pas à employer les grands moyens pour parvenir à ses fins. Razzia sur la chnouf contient quelques similitudes avec Touchez pas au grisbi, sorti en 1954, notamment dans son casting (Jean Gabin, Lino Ventura, Paul Frankeur et Michel Jourdan) et les deux films sont des adaptations littéraires de la collection Série Noire.

Razzia sur la chnouf d'Henri DecoinRazzia sur la chnouf d'Henri Decoin

Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin

Fiche technique

  • Réalisation : Henri Decoin
  • Scénario : D'après le roman d'Auguste Le Breton (Éditions Gallimard)
  • Adaptation : Henri Decoin, Auguste Le Breton, Maurice Griffe
  • Dialogues : Auguste Le Breton
  • Assistants réalisateurs : Fabien Collin, Michel Deville
  • Images : Pierre Montazel
  • Opérateur : Henri Tiquet, assisté de Robert Foucard et Michel Renard
  • Son : Jacques Carrère, assisté de Maurice Rémy et Henri Girbal
  • Décors : Raymond Gabutti, assisté de Robert Guisgand et François de Lamothe
  • Montage : Denise Reiss, assistée d'Étiennette Muse
  • Musique : Marc Lanjean
  • Arrangement et direction musicale : Michel Legrand (Éditions Musicales Transatlantiques)
  • Coiffures : Huguette Lalaurette
  • Agent technique : Charles Mallet
  • Script-girl : Suzanne Durrenberger
  • Régisseur général : Irénée Leriche
  • Régisseur adjoint : Philippe Dubail
  • Ensemblier : Fontenelle
  • Ensemblier adjoint : Chieusse
  • Photographe de plateau : Marcel Combes
  • Maquillage : Serge Groffe et Jeannine Casse
  • Tournage : dans les studios "Franstudio" du 29 novembre 1954 au 31 janvier 1955
  • Enregistrement Poste Parisien - Système sonore Western Electric
  • Caméra de location : Chevereau
  • Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
  • Production : Jad Films - Société Nouvelle des Éditions Gaumont
  • Chef de production : Paul Wagner
  • Directeur de production : Paul Temps
  • Producteurs délégués : Louis Dubois, Alain Poiré
  • Distribution : Gaumont
  • Durée: 105 minutes
  • Genre : Policier
  • Première présentation le 17 avril 1955
  • Visa d'exploitation: 16014

Distribution

  • Jean Gabin : Henri Ferré dit Le Nantais
  • Magali Noël : Lisette, la caissière du Troquet
  • Paul Frankeur : le commissaire Fernand
  • Marcel Dalio : Paul Liski, le chef du réseau de drogue
  • Lino Ventura : Roger le Catalan
  • Albert Rémy : Bibi, le complice de Roger
  • Lila Kedrova : Léa, la toxicomane
  • Pierre Louis : l'inspecteur Leroux
  • Jacqueline Porel : Solange Birot
  • François Patrice : Jo, le revendeur homosexuel
  • Michel Jourdan : Marcel, le revendeur à vélo
  • Roland Armontel : Louis Birot, le chimiste fabricant
  • Françoise Spira : Yvonne, la préposée aux lavabos
  • Jacques Morlaine : un inspecteur
  • Josselin : Fredo, un intermédiaire
  • Jean Sylvere : Émile Lourmel, le cheminot
  • Simone Sylvestre : la compagne de l'homme au revolver
  • François Joux : un inspecteur
  • Robert Le Fort : Julien, le serveur du Troquet
  • René Alie : le transporteur
  • Paul Azaïs : le patron du bistrot
  • Laurence Badie : la fleuriste revendeuse
  • Marcel Bozzuffi : le client au revolver
  • Georges Demas : l'inspecteur Dupont
  • Auguste Le Breton : Auguste, organisateur de jeux
  • Olivier Darrieux : Jo
  • André Weber : Ly Chian, l'antiquaire à la fumerie d'opium
  • Georges Peignot : l’intermédiaire de Ly Chian
  • Ky Duyen : un revendeur arrêté
  • Léopoldo Francès : le marin du Havre)
  • Suzy Willy : la patronne du restaurant
  • Lucien Desagneaux : un inspecteur
  • Edouard Francomme : un client du bistrot
  • Gabriel Gobin : un client du Troquet
  • René Berthier : le docteur
  • Roger Carel : le flic au téléphone dans la voiture
  • Jimmy Perrys : un bistrot
  • Jean Bérard : Dédé
  • Hélène Roussel : la bonne de Liski
  • Candy Well : le barman du Vercingétorix
  • Jean-Claude Michel : un agent de nettoyage des wagons
  • Roger Lecuyer : l'homme qui prend le sachet de drogue dans le distributeur du métro
  • Sylvie Peignot
  • Gisèle Grandpré
  • Georges Henocque

Landi Elissa

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Elissa Landi, née Elizabeth Marie Christine Kühnelt, (6 décembre 1904 à Venise, Italie – 21 octobre 1948 à Kingston, New York, États-Unis) est une actrice américaine d'origine italienne. Sa mère Caroline, dite "la petite fille de Sassetot", serait la fille cachée de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, dite "Sissi", d'après la nièce de l'impératrice, Marie Larisch.

Landi Elissa

Filmographie

  • 1926 : London : Alice Cranston
  • 1928 : Synd : Kersti
  • 1928 : Bolibar : Françoise-Marie/La Monita
  • 1928 : Underground : Nell
  • 1929 : The Inseparables : Velda
  • 1930 : Children of Chance : BinnielLia Monta
  • 1930 : The Price of Things : Anthea Dane
  • 1930 : Knowing Men : Korah Harley
  • 1930 : The Parisian : Yvonne
  • 1931 : Le Passeport jaune (The Yellow Ticket) : Marya Kalish
  • 1931 : Wicked : Margot Rande
  • 1931 : Always Goodbye : Lila Banning
  • 1931 : Body and Soul : Carla
  • 1932 : Le Signe de la croix (The Sign of the Cross) : Mercia
  • 1932 : A Passport to Hell : Myra Carson
  • 1932 : The Woman in Room 13 : Laura Ramsey
  • 1932 : Devil's Lottery : Evelyn Beresford
  • 1933 : By Candlelight : Marie
  • 1933 : The Masquerader : Eve Chilcote
  • 1933 : I Loved You Wednesday : Vicki Meredith
  • 1933 : The Warrior's Husband : Antiope
  • 1934 : Le Comte de Monte-Cristo (The Count of Monte Cristo) : Mercedes
  • 1934 : The Great Flirtation : Zita Marishka
  • 1934 : Sisters Under the Skin : Judy O'Grady aka Blossom Bailey
  • 1934 : Man of Two Worlds : Joan Pemberton
  • 1935 : Kœnigsmark (Koenigsmark) : Princess Aurore
  • 1935 : Without Regret : Jennifer Gage
  • 1935 : Enter Madame : Lisa Della Robbia
  • 1936 : Nick, gentleman détective (After the Thin Man) : Selma
  • 1936 : Mad Holiday : Peter Dean
  • 1936 : The Amateur Gentleman : Lady Cleone Meredith
  • 1937 : The Thirteenth Chair : Helen Trent
  • 1943 : Corregidor : Dr. Royce Lee Stockman

L'Étrange Monsieur Steve

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L'Étrange Monsieur Steve est un film français de Raymond Bailly sorti en 1957. Georges Villard, petit employé de banque fiancé à Mireille, ne supporte plus son travail ingrat. S'étant laissé séduire par ses largesses, il est contraint de devenir le complice de Monsieur Steve, un dangereux manipulateur, pour mettre au point le casse de sa banque...

L'Étrange Monsieur Steve avec Philippe LemaireL'Étrange Monsieur Steve avec Philippe Lemaire

L'Étrange Monsieur Steve avec Philippe Lemaire

Fiche technique

  • Réalisation : Raymond Bailly
  • Scénario : Frédéric Dard et Raymond Bailly d'après le roman La Revanche des médiocres de Frédéric Dard / Marcel-Georges Prêtre (pour lequel Frédéric Dard a fait le « nègre » jusqu'en 1961 environ) paru en 1956.
  • Adaptation : Frédéric Dard et Raymond Bailly
  • Dialogues : Frédéric Dard
  • Musique : Philippe-Gérard
  • Directeur de la photographie : Jacques Lemare
  • Cadreur : Georges Pastier
  • Son : Robert Teisseire
  • Décors : Daniel Guéret
  • Maquillage : Boris de Fast
  • Assistant-réalisateur : Robert Mazoyer
  • Montage : Louis Devaivre
  • Pays d'origine : France
  • Société de production : Pécéfilms (Paris)
  • Producteur : Pierre Chicherio
  • Directeur de production : Paule Pastier
  • Distribution : Jeannic Films
  • Format : Noir et blanc — Monophonique — 35 mm
  • Genre : Film policier
  • Durée : 90 min
  • Date de sortie : 26 juin 1957 en France

Distribution

  • Philippe Lemaire : Georges Villard
  • Jeanne Moreau : Florence
  • Armand Mestral : M. Steve
  • Lino Ventura : Denis
  • Anouk Ferjac : Mireille
  • Jacques Varennes : Arthur, le valet de chambre
  • Paulette Simonin : Thérèse, la femme de chambre
  • Robert Rollis : André, le collègue de Georges
  • Raphaël Patorni : un inspecteur
  • Allain Dhurtal : le directeur
  • Paul Faivre : un client
  • Nicolas Amato : Méchin
  • Jacques Richard : un journaliste
  • Jacqueline Doyen
  • André Saint-Luc
  • Paul Uny
  • Pierre Duncan
  • Roger Vincent
  • Georges Demas

Le Feu aux poudres

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Le Feu aux poudres (titre italien : X 3, operazione dinamite) est un film policier franco-italien d'Henri Decoin sorti en 1957. Le film nous montre entre autres les caves à fromages de village de Roquefort. La scène ou Lino Ventura (inspecteur Legentil) et son collegue tentent de faire dire à Charles Vanel (Albatrasse) "Demain il sera trop tard" est assez drôle.

Lola, la femme du trafiquant d'armes Pedro Wassewich, est attirée par Ludovic, un jeune peintre qui se révèle être l'émissaire d'un gangster notoire. Il se dit envoyé par ce dernier pour prendre livraison d'un chargement. En fait, c'est la police qui, dans l'ombre, orchestre l'opération pour parvenir à prendre Wassewich en flagrant-délit.

Le Feu aux poudres d'Henri DecoinLe Feu aux poudres d'Henri Decoin

Le Feu aux poudres d'Henri Decoin

Fiche technique

  • Titre : Le Feu aux poudres
  • Titre italien : X 3, operazione dinamite
  • Réalisateur : Henri Decoin
  • Scénario : Jacques Robert
  • Adaptation : Albert Simonin et Henri Decoin
  • Dialogues : Albert Simonin
  • Assistant réalisateur : Michel Deville, Edmond Agabra, Michel Autin
  • Musique : Philippe-Gérard
  • Direction musicale : Wal.Berg
  • Chanson : Pour toi, paroles d'Albert Simonin et musique de Louis Gasté, interprétée par Dario Moreno - éditions : Louis Gasté
  • Directeur de la photo : Pierre Montazel
  • Opérateur : Robert Foucard, assisté de Jean Fontenelle
  • Décors : René Renoux, assisté de Pierre Tyberghein et Jean Taillandier
  • Montage : Claude Durand, assisté de Malou Leppä et Huguette Brabant
  • Son : Jean Rieul, assisté de Jacques Gérardot
  • Perchman : Marcel Corvaisier
  • Costumes : Ted Lapidus
  • Script-girl : Annie Rozier
  • Régisseur général : Claude Hausser
  • Régisseur extérieur : Georges Kougoucheff
  • Régisseur adjoint : Philippe Modave
  • Accessoiriste : Raymond Lemarchand, René Vilecoq
  • Maquillage : Marcel et Odette Rey
  • Affichiste : Clément Hurel
  • Photographe de plateau : Marcel Bougereau
  • Pays d'origine : France, Italie
  • Producteurs exécutifs : François Rigaud, Jean Tachard
  • Directeur de production : Roger de Broin
  • Secrétaire de production : Monique Wendling
  • Assistant de production : Lino Matassoni
  • Collaboration régionale : Christiane Burucoa
  • Sociétés de production : Abbey Films (France), Gallus Films (France), Galliera Films (Italie), Jolly Film (Italie), SLPF (France), SGGC (Société Générale de Gestion Cinématographique, France)
  • Distribution : Sofradis
  • Tournage du 15 août au 15 octobre 1956 dans les studios de Paris-Studios-Cinéma de Billancourt
  • Format : Noir et blanc — 2.35:1 Dyaliscope — Monophonique — 35 mm
  • Tirage : Westrex Recording System, laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
  • Trucage : LAX
  • Genre : Policier
  • Durée : 75 minutes
  • Dates de sortie :27 février 1957 en France, 21 mars 1957 en Italie
  • Visa d'exploitation : 17.162

Distribution

  • Lino Ventura : L'inspecteur de police Legentil
  • Peter Van Eyck : Pedro Wassewich, un trafiquant
  • Raymond Pellegrin : Ludovic Ferrier (Ludo), l'inspecteur infiltré
  • Françoise Fabian : Lola Wassewich, la femme de Pedro
  • Jacqueline Maillan : Mme Catherine, l'aubergiste
  • Dario Moreno : Jeff, un trafiquant
  • Lila Rocco : Brigitte, la femme de Jeff
  • Albert Simonin : Monsieur Albert, l'autre inspecteur infiltré
  • Charles Vanel : Albatrasse, le trafiquant échappé
  • Georges Bayle : Delarue, un complice des trafiquants
  • Mathilde Casadesus : Mimi, la patronne du restaurant
  • Pierre Louis : L'inspecteur Fougeron
  • Roland Armontel : Antoine, l'aubergiste
  • Henri Cogan : Matt, un complice de Pedro
  • François Chaumette : L'inspecteur du montage magnéto
  • Olivier Darrieux / Jean Olivier : Un inspecteur
  • Michel Flamme : L'inspecteur 511 Y
  • Michel Jourdan : Freddy, un autre complice de Pedro
  • Pascal Mazzotti : M. Duffort, le pharmacien
  • Marcel Bernier : Le chauffeur de l'inspecteur 511 Y
  • Georges Demas : Un agent qui prend un pastis
  • Le Hang : Un acheteur qui négocie avec Jeff
  • Nino Crisman
  • Paul Muller : (scène supprimée au montage)
  • Lisa Jouvet : La servante de l'auberge - sous réserve

Rocco Lila

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Lila Rocco est une actrice italienne née le 18 janvier 1935 à Trieste.

Rocco Lila

Filmographie

  • 1954 : Bonnes à tuer (Quattro donne nella notte), de Henri Decoin : Cécile Germain-Thomas
  • 1955 : Ça va barder, de John Berry : Flora
  • 1956 : Le Feu aux poudres, de Henri Decoin : Brigitte
  • 1957 : Sait-on jamais..., de Roger Vadim : Lisa
  • 1958 : Les Jeunes Maris (Giovani mariti), de Mauro Bolognini : Gilda
  • 1959 : Oh ! Qué mambo, de John Berry : Magda la danseuse

Casadesus Mathilde

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Mathilde Casadesus, parfois appelée Mathilde Casadessus, est une actrice française, née le 5 mai 1921 à Paris et morte le 27 août 1965 à Minorque, Iles Baléares (Espagne).

Casadesus Mathilde

Née dans une famille de musiciens réputés, elle est la fille du violoncelliste et compositeur Marius Casadesus et de la violoncelliste Lucette Laffite. Elle choisit cependant de devenir comédienne et, en 1945, elle débute une carrière au cinéma. Elle figure dans près d'une trentaine de films et y côtoie, entre autres, Bourvil, Fernandel, Gabin ou encore Jean Marais. Elle joue parallèlement de nombreux rôles au théâtre, et est à l'affiche d'opérettes, notamment avec Marcel Merkès et Paulette Merval. Elle meurt pendant le tournage du film Comment voler un million de dollars avec Audrey Hepburn, dans lequel elle n'apparait pas. Elle est la mère de la danseuse Lucile Casadesus.

 

Filmographie

  • 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux : l'Agitée
  • 1945 : La Part de l'ombre de Jean Delannoy
  • 1946 : L'Idiot de Georges Lampin : Adélaïde Epantchine
  • 1947 : Le Mannequin assassiné de Pierre de Hérain : Mme Malaise
  • 1949 : Tous les deux de Louis Cuny
  • 1949 : Marlène de Pierre de Hérain : Betty
  • 1949 : Au royaume des cieux de Julien Duvivier : Noémie Baratier
  • 1949 : Branquignol de Robert Dhéry : Suzanne
  • 1950 : Le Roi Pandore d'André Berthomieu : la reine Marika de Sergarie
  • 1951 : Boniface somnambule de Maurice Labro : Mlle Thomas
  • 1952 : Le Plaisir (La Maison Tellier) de Max Ophüls : Mme Louise dite Cocotte
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair : la gouvernante (non créditée)
  • 1953 : La Dame aux camélias de Raymond Bernard : Prudence
  • 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné : la voyageuse sortant de la gare
  • 1956 : Ce soir les jupons volent de Dimitri Kirsanoff : la mère de Jeannette
  • 1956 : Gervaise de René Clément : Mme Boche, la concierge
  • 1957 : Le Feu aux poudres de Henri Decoin : Mimi, la patronne du restaurant
  • 1958 : Moi et le colonel de Peter Glenville : la secrétaire (non créditée)
  • 1958 : En cas de malheur de Claude Autant-Lara : Anna
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour : la cuisinière d'Odette
  • 1959 : Le Petit Prof de Carlo Rim : Mme Boulard
  • 1959 : Messieurs les ronds-de-cuir de Henri Diamant-Berger : Mme Nègre
  • 1959 : Certains l'aiment froide de Jean Bastia : Mathilde Valmorin
  • 1960 : Meurtre en 45 tours d'Étienne Périer : Elsa
  • 1960 : Candide ou l'Optimisme au XXe siècle de Norbert Carbonnaux : la baronne Thunder-Ten-Tronck
  • 1961 : Les Amours de Paris de Jacques Poitrenaud : l'infirmière-major
  • 1961 : À rebrousse-poil de Pierre Armand : Mme Durand
  • 1962 : Conduite à gauche de Guy Lefranc : la cliente
  • 1962 : La Loi des hommes de Charles Gérard
  • 1962 : Le Couteau dans la plaie d'Anatol Litvak : Mme Duval, la concierge
  • 1962 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse : la dame aux courses
  • 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret de Jean-Charles Dudrumet : Maria Linas, la diva
  • 1965 : Les Combinards, de Juan Estelrich, Riccardo Pazzaglia et Jean-Claude Roy : la bouchère de Cussac

Télévision

  • 1960 : Liberty Bar de Jean-Marie Coldefy, (téléfilm)
  • 1961 : Les Femmes de bonne humeur (téléfilm) d'Alain Boudet : Dorotea
  • 1965 : Le Naïf amoureux (téléfilm) de Philippe Ducrest : Mme Racaume
  • 1966 : Illusions perdues (mini série) de Maurice Cazeneuve : Zizine de Senonches

Théâtre

  • 1956 : Ce soir je dîne chez moi de Clare Kummer, mise en scène Christian-Gérard, Comédie Wagram
  • 1958 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène André Barsacq, Théâtre du Gymnase Marie Bell : Irma
  • 1963 : Le Don d'Adèle de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de l'Ambigu : Edmée Peyron-Lafitte
  • 1963 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Jean-Pierre Martino, Théâtre Montparnasse : Cathos
  • 1963 : Rose-Marie, opérette, Théâtre Mogador : Ethel
  • 1965 : Les Plaideurs de Racine, Théâtre Montparnasse : la comtesse

Fabian Françoise

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Michèle Cortes de Leon y Fabianera, dite Françoise Fabian, est une actrice française née le 10 mai 1933 à Alger (Algérie). Après une formation artistique à Alger, puis à Paris, sa carrière cinématographique commence en 1954 et prendra toute sa dimension au début des années 1970, à partir desquelles Françoise Fabian tournera avec les réalisateurs les plus importants.

Fabian Françoise

Françoise Fabian a des origines franco-espagnoles par son père et russo-polonaises par sa mère. Elle commence sa formation artistique au Conservatoire de musique d’Alger, où elle apprend le piano et l’harmonie. Après son baccalauréat, elle arrive à Paris au début des années 1950, et s’inscrit au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où elle rencontre Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Marielle. Jean Meyer, metteur en scène de la Comédie-Française dirige ses premiers pas au théâtre. Sa première prestation est un rôle en 1954 dans la pièce : Le Pirate et elle débute en 1955 au cinéma dans Bon voyage de Louis Félix. En 1956, elle apparaît dans six films : Mémoires d'un flic, Le Feu aux poudres, Cette sacrée gamine, Le couturier de ces dames, Les aventures de Till l'espiègle et Michel Strogoff (voir filmographie). En 1957, elle épouse le réalisateur Jacques Becker (1906-1960).

En 1963, elle épouse Marcel Bozzuffi (1929-1988), avec lequel elle vivra jusqu’à la mort de ce dernier. Durant les années 1960, elle tourne très régulièrement et travaille pour des réalisateurs de premier plan, Gilles Grangier (Maigret voit rouge en 1963), Louis Malle (Le Voleur en 1966), Luis Buñuel (Belle de jour en 1966 où elle incarne une prostituée dans un bordel) et Éric Rohmer (Ma nuit chez Maud en 1969, elle donne la réplique à Jean-Louis Trintignant), des rôles où elle laisse transparaître son potentiel. C’est dans la décennie 1970 qu’elle va le plus tourner avec, pour commencer, Raphaël ou le débauché de Michel Deville, où elle doit faire face à un Maurice Ronet implacable.

Dès lors, elle ne va cesser de tourner et bâtir une filmographie importante avec notamment Yves Boisset, Mauro Bolognini, Henri Decoin, André Delvaux, Jacques Demy, Pierre Granier-Deferre, Alex Joffé, Nelly Kaplan, Claude Lelouch, Louis Malle, Édouard Molinaro, Jacques Rivette, Manoel de Oliveira, François Ozon, pour n’en citer que quelques-uns. Parallèlement, elle poursuit une riche carrière au théâtre, et travaille pour des metteurs en scène tels que Michael Cacoyannis, Jacques Charon, Jorge Lavelli, Jean Marais, Marcel Maréchal, Pierre Mondy, Yasmina Reza, Claude Santelli ou Jacques Weber. Dans les années 2000, elle joue principalement des rôles de mère. En 1999, dans la comédie La Bûche de Danièle Thompson, celle d'Emmanuelle Béart, de Charlotte Gainsbourg et de Sabine Azéma.

En 2005 aux côtés de Jean-Pierre Cassel, elle est Marthe, 73 ans dans un téléfilm sentimental La Femme coquelicot pour France 3. En 2008, elle est la mère de Sophie Marceau dans le film LOL de Lisa Azuelos, puis celle de Patrick Bruel et de Vincent Elbaz en 2009 dans le drame Comme les cinq doigts de la main d'Alexandre Arcady. En 2011, elle est à l'affiche de Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche. Elle y joue le rôle d'une femme de pouvoir très fatale nommée Elvira. Ce film à suspense lui permet de donner la réplique à Gérard Depardieu atteint de la maladie d'Alzheimer ainsi qu'à Niels Arestrup jouant son fils. En 2012 elle travaille de nouveau avec Patrick Bruel dans l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre Le Prénom.

Elle participe en 2011 à l'émission de divertissement Le Grand restaurant proposé par France 2 et avec Pierre Palmade, mettant en scène de grands noms du cinéma, du théâtre et des arts et spectacles interprétant plusieurs petits sketchs dont l'action se passe dans un restaurant distingué parisien tenu par Pierre, le directeur (Pierre Palmade). Après le film La Bûche, elle collabore de nouveau en 2011 avec Danièle Thompson dans la pièce de théâtre L'Amour, la mort, les fringues aux côtés d'Alexandra Lamy, Julie Ferrier et Rachida Brakni.

Filmographie

  • 1956 : Les Mémoires d'un flic de Pierre Foucaud : La comtesse
  • 1956 : Le Feu aux poudres d'Henri Decoin : Lola Wassewich
  • 1956 : Cette sacrée gamine ou Mademoiselle Pigalle de Michel Boisrond : Lili Rocher-Villedieu
  • 1956 : Le Couturier de ces dames de Jean Boyer : Sophie, un mannequin
  • 1956 : Michel Strogoff de Carmine Gallone : Natko
  • 1956 : Les Aventures de Till l'Espiègle de Gérard Philipe et Joris Ivens : Esperanza
  • 1957 : Ce sacré Amédée de Louis Félix : Elia Tarti
  • 1957 : L'Aventurière des Champs-Élysées de Roger Blanc : Josette Darcanges
  • 1957 : Les Fanatiques de Alex Joffé : Mme Lambert
  • 1957 : Les Violents de Henri Calef : Evelyne Tiercelin
  • 1958 : Chaque jour a son secret de Claude Boissol : Hélène Lezcano
  • 1960 : La Brune que voilà de Robert Lamoureux et Maurice Regamey : Christine
  • 1960 : Un dimanche d'été (Una domenica d'estate) de Giulio Petroni
  • 1963 : Maigret voit rouge de Gilles Grangier : Lily, la barmaid
  • 1965 : La Jeune Morte de Roger Pigaut et Claude Faraldo : La belle sœur
  • 1965 : L'Aigle de Florence (Il magnifico avventuriero) de Riccardo Freda : Lucrezia
  • 1966 : Le Voleur de Louis Malle : Ida
  • 1966 : Belle de Jour de Luis Buñuel : Charlotte
  • 1969 : L'Américain de Marcel Bozzuffi : La femme de l'agence
  • 1969 : Le Spécialiste (Gli specialisti) de Sergio Corbucci : Virginia Pollywood
  • 1969 : Ma nuit chez Maud de Éric Rohmer : Maud
  • 1970 : Les Mantes religieuses (Die Weibchen) de Zbyněk Brynych : Astrid
  • 1970 : Êtes-vous fiancée à un marin grec ou à un pilote de ligne ? de Jean Aurel : Marion Blanchard
  • 1970 : Un condé d'Yves Boisset : Hélène Dassa
  • 1970 : Out 1 : Noli me tangere de Jacques Rivette : Lucie
  • 1971 : Raphaël ou le Débauché de Michel Deville : Aurore de Chéroy
  • 1971 : Out 1 : Spectre de Jacques Rivette : Lucie
  • 1972 : L'Amour l'après-midi d' Éric Rohmer : Simple apparition
  • 1972 : La Vengeance du Sicilien (Torino nera) de Carlo Lizzani : Lucia Rao
  • 1972 : Au rendez-vous de la mort joyeuse de Juan Luis Buñuel : Françoise
  • 1973 : Les Voraces de Sergio Gobbi : Lara
  • 1973 : Pour aimer Ophélie (Per amare Ofelia) de Flavio Mogherini : Federica
  • 1973 : Projection privée de François Leterrier : Marthe/Eva
  • 1973 : Salut l'artiste d'Yves Robert : Peggy
  • 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch : Françoise
  • 1974 : Perché si uccide un magistrato de Damiano Damiani : Antonia Traini
  • 1974 : Un uomo, una città de Romolo Guerrieri : Cristina Cournier
  • 1975 : Vertiges (Per le antiche scale) de Mauro Bolognini : Anna Bersani
  • 1976 : Portrait de province en rouge (Al piacere di revederla) de Marco Leto : Viviana Bonfigli
  • 1977 : Allô... Madame (Natale in casa d'appuntamento) de Armando Nannuzzi : Nira
  • 1977 : Madame Claude de Just Jaeckin : madame Claude)
  • 1977 : Les Fougères bleues de Françoise Sagan : Monika
  • 1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne : Laetitia
  • 1983 : Archipel des amours sketche La Visiteuse de Jean-Claude Guiguet : L'Amie
  • 1983 : Le Cercle des passions de Claude d'Anna : Renata Strauss
  • 1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre : Dominique
  • 1983 : Benvenuta de André Delvaux : Jeanne
  • 1984 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Sarah Lerner
  • 1986 : Faubourg Saint-Martin de Jean-Claude Guiguet : La marquise
  • 1988 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy : Mylene de Lambert
  • 1988 : L'Ami retrouvé (Réunion) de Jerry Schatzberg : Comtesse
  • 1990 : Plaisir d'amour de Nelly Kaplan : Do
  • 1991 : Riflessi in un cielo scuro de Salvatore Maira : Valeria
  • 1993 : Donne in un giorno di festa de Salvatore Maira : Francesca
  • 1997 : Secret défense de Jacques Rivette : Geneviève
  • 1999 : La Lettre (A Carta) de Manoel de Oliveira : Mme de Chartres
  • 1999 : La Bûche de Danièle Thompson : Yvette
  • 2004 : 5×2 de François Ozon : Monique
  • 2008 : Made in Italy de Stéphane Giusti : Rosa
  • 2008 : LOL (Laughing Out Loud)® de Lisa Azuelos : La grand-mère
  • 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : La femme d'Achab
  • 2009 : Rapt de Lucas Belvaux : Marjorie
  • 2010 : L'Arbre et la Forêt de Olivier Ducastel et Jacques Martineau : Marianne
  • 2010 : Comme les cinq doigts de la main d' Alexandre Arcady : Suzie Hayoun
  • 2011 : Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche : Elvira
  • 2012 : Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière : Françoise
  • 2013 : Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne : Babou
  • 2013 : Post partum de Delphine Noels : Carmen

Télévision

  • 1960 : L'histoire dépasse la fiction (Série TV) : Catherine de L'Isle Bouchard
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête de Claude Barma (Série TV) : Mme Gauthier
  • 1964 : La caméra explore le temps de Guy Lessertisseur (Série TV) : Mata Hari
  • 1965 : Version grecque (Téléfilm) : Maira
  • 1965 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Bonheur à tout prix de Claude Loursais : Evelyne Sommières
  • 1965 : Le train bleu s'arrête 13 fois de Serge Friedman (Série TV) : Simone
  • 1965 : Morgane ou Le prétendant d'Alain Boudet (Téléfilm) : Lady Hamilton
  • 1967 : Marion Delorme (Téléfilm) : Marion Delorme/Marie
  • 1979 : Cinéma 16 (Série TV) : Hélène
  • 1979 : Les Dames de la côte, de Nina Companeez (Série TV) : Clara Decourt
  • 1980 : Le Mandarin (Téléfilm) de Patrick Jamain : Sylvie Chaput
  • 1981 : Tovaritch (Téléfilm) : Tatiana Ouratief
  • 1982 : Un fait d'hiver (Téléfilm) : Lisa
  • 1983 : La Veuve rouge d'Édouard Molinaro (Téléfilm) : Marie Reinart
  • 1983 : Bon anniversaire Juliette, téléfilm de Marcel Bozzuffi : Elsa
  • 1985 : Quo Vadis? (Téléfilm) : Pomponia
  • 1988 : Les clients (Téléfilm) : Marie-France
  • 1989 : Haute tension (Série TV) : La noire
  • 1989 : Renseignements généraux (Série TV) : Monette
  • 1992 : Pour une fille en rouge (Téléfilm) : Rose
  • 1996 : Un chantage en or (Téléfilm) : Florence Valette
  • 1996 : La Comète (Téléfilm) : Agathe
  • 2002 : La chanson du maçon (Téléfilm) : Elena
  • 2003 : Le Nouveau Testament (Téléfilm) : Lucie Marcelin
  • 2005 : La Femme coquelicot de Jérôme Foulon (Téléfilm) : Marthe
  • 2005 : Mademoiselle Gigi de Caroline Huppert (Téléfilm) : Tante Alicia
  • 2011 : Le Grand Restaurant II de Gérard Pullicino (Série TV) : La maman de l'hétérosexuel
  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jeff Domenech (Documentaire) : Elle-même
  • 2013 : Les Petits Meurtres d'Agatha Christie : Témoin muet

Théâtre

  • 1954 : Le Pirate de Raymond Castans, mise en scène Jean Meyer, théâtre de la Madeleine
  • 1956 : L'Or et la paille de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre Michel
  • 1960 : La Fleur des pois d'Édouard Bourdet, mise en scène Jean Meyer, théâtre du Palais-Royal
  • 1960 : Crime parfait de Frederick Knott dans l'adaptation de Roger Féral, mise en scène Jean Meyer, théâtre du Palais-Royal
  • 1960 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, théâtre du Palais-Royal
  • 1961 : Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux de Molière, mise en scène Jean Meyer, théâtre du Palais-Royal
  • 1962 : Le Guilledou de Michael Clayton Hutton, mise en scène Robert Manuel, théâtre Michel
  • 1964 : Machin-Chouette de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
  • 1965 : Version grecque de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre Montparnasse
  • 1966 : Les Troyennes d'Euripide, mise en scène Michael Cacoyannis, festival d'Avignon
  • 1968 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre Marigny
  • 1969 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
  • 1971 : C'était hier d'Harold Pinter, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre Montparnasse
  • 1977 : Arrête ton cinéma de Gérard Oury, mise en scène de l'auteur, théâtre du Gymnase
  • 1978 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, théâtre de la Michodière
  • 1979 : Tovaritch de Jacques Deval, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins, théâtre de la Madeleine
  • 1981 : Joyeuses Pâques de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, théâtre du Palais-Royal
  • 1984 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins
  • 1985 : Britannicus de Racine, mise en scène Claude Santelli, Festival de Vaison-la-Romaine
  • 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Nouveautés
  • 1985 : Les Gens d'en face de Hugh Whitemore, mise en scène Jonathan Critchley, théâtre Montparnasse
  • 1986 : Les Clients de Jean Poiret, mise en scène Bernard Murat, théâtre Édouard VII
  • 1988 : La Collection italienne de Francis Lacombrade d'après Henry James, mise en scène Albert-André Lheureux, théâtre du Résidence Palace
  • 1989 : La Machine infernale de Jean Cocteau, mise en scène Jean Marais, festival d'Anjou, Espace Cardin
  • 1990 : L’Enfer et compagnie de Jean-François Josselin, mise en scène Marcel Maréchal, théâtre de la Criée
  • 1992 : Filumena Marturano de Eduardo De Filippo, mise en scène Marcel Maréchal, théâtre de la Criée, théâtre des Célestins, théâtre national de Chaillot, tournée
  • 1994 : Britannicus de Racine, mise en scène Jean-Pierre André
  • 1994 : Œdipus Rex de Igor Stravinski et Jean Cocteau, mise en scène Petrika Ionesco, Opéra de Monte-Carlo
  • 1995 : L'Homme du hasard de Yasmina Reza, mise en scène Patrice Alexsandre, théâtre Hébertot, tournée
  • 1996 : La Cour des comédiens d'Antoine Vitez, mise en scène Georges Lavaudant, festival d'Avignon
  • 1998 : Une journée particulière d'après le film d'Ettore Scola, mise en scène Jacques Weber, théâtre national de Nice, théâtre de la Porte-Saint-Martin
  • 1999 : Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène Bernard Murat, théâtre des Variétés
  • 2004 : Lettre d'amour de Fernando Arrabal, mise en scène Claude Confortès, théâtre du Rond-Point
  • 2011 : L'Amour, la Mort, les Fringues de Nora et Delia Ephron, adaptée et mise en scène par Danièle Thompson au théâtre Marigny
  • 2013 : Sonate d'automne de Ingmar Bergman, mise en scène Marie-Louise Bischofberger, Théâtre de l'Œuvre
  • 2014 : Tartuffe de Molière, mise en scène Luc Bondy, Odéon-Théâtre de l'Europe-Ateliers Berthier

125, rue Montmartre

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125, rue Montmartre est un film policier de Gilles Grangier, sorti en 1959, d'après le roman d'André Gillois, prix du Quai des Orfèvres. Didier est désespéré et se jette dans la Seine ; Pascal, crieur de journaux, plonge et le sauve. Commence alors une amitié entre les deux hommes. Mais bientôt, en voulant rendre service à Didier, Pascal est impliqué dans un meurtre. Seul le commissaire chargé d'élucider le crime doute de la culpabilité de Pascal… Le 125, rue Montmartre est situé dans un quartier à l’époque dédié avant tout à la presse.

125, rue Montmartre de Gilles Grangier125, rue Montmartre de Gilles Grangier

125, rue Montmartre de Gilles Grangier

Fiche technique

  • Réalisation : Gilles Grangier
  • Scénario : Jacques Robert, André Gillois, Gilles Grangier d’après le roman homonyme 125, rue Montmartre d’André Gillois (aux éditions Hachette, 1958), roman qui reçut le prix du Quai des Orfèvres.
  • Dialoguiste : Michel Audiard
  • Directeur de la photographie : Jacques Lemare, assisté de Claude Zidi
  • Cadreur : Georges Pastier
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Musique : Jean Yatove
  • Décors : Robert Bouladoux, assisté de James Allan
  • Maquillage : Boris de Fast et Georges Bouban
  • Assistants réalisateurs : Jacques Deray et Guy Blanc
  • Montage : Jacqueline Douarinou
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Script-girl : Martine Guillou
  • Régisseur : Paulette Boréal
  • Société de production : Orex Films
  • Producteur : Lucien Viard
  • Directeur de production : Paul Joly
  • Distribution : Pathé Consortium Cinéma, une production Orex Films
  • Affiche : Yves Thos
  • Tournage du 25 mai au 12 juillet 1959
  • Durée : 85 minutes
  • Pellicule 35 mm, noir et blanc
  • Genre : Policier
  • Date sortie en salle : 9 septembre 1959

Distribution

  • Lino Ventura : Pascal, le crieur de journaux
  • Andréa Parisy : Catherine Barrachet
  • Robert Hirsch : Didier Barrachet
  • Dora Doll : Mémène, l'amie de Pascal
  • Jean Desailly : Commissaire Dodelot
  • Alfred Adam : Philippe Barachet, le directeur du cirque
  • Lucien Raimbourg : Victor
  • Valérie Vivin : Paulette, la serveuse
  • Christian Lude : le turfiste
  • Henri Crémieux : le juge d'instruction
  • Paul Mercey  : Raymond, le camionneur
  • Jacques Monod : le médecin
  • Pierre Mirat  : le brigadier Brossard
  • Charles Lemontier : le monsieur en auto
  • Pierre Collet : un inspecteur
  • Emile Genevois : un vendeur de journaux
  • Marcel Bernier et non Guy Henry : Auguste, le mécano
  • Jean Juillard  : L'inspecteur Michel
  • Marcel Gassouk : un livreur de journaux
  • Jacques Préboist : un livreur de journaux
  • Gilles Grangier : un passant achetant le journal
  • Georges Demas : un homme de piste du cirque
  • Marcelis : un clown
  • Loriot : l'autre clown

Crime et Châtiment

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Crime et Châtiment est un film français, réalisé par Georges Lampin, sorti en 1956. Le film est librement inspiré du roman éponyme publié par Fiodor Dostoïevski en 1866. Un étudiant pauvre et tourmenté, René Brunel, tue une vieille usurière, Madame Orvet. Il ne touche pas à l'argent volé mais subit une torture morale de plus en plus insoutenable. Le commissaire Gallet le soupçonne mais n'a pas de preuves, d'autant plus qu'un jeune peintre à l'esprit faible, André Lesur, vient d'être arrêté et a avoué. Lili, une jeune prostituée à la foi peu commune influencera René qui ira libérer sa conscience chez le commissaire. Il semble que ce soit le seul film tourné par Simone Laforet et Danièle Pareze.

Crime et Châtiment de Georges LampinCrime et Châtiment de Georges Lampin

Crime et Châtiment de Georges Lampin

Fiche technique

  • Titre : Crime et châtiment
  • Réalisation : Georges Lampin
  • Scénario : Charles Spaak, d'après le roman Crime et châtiment de Fiodor Dostoïevski
  • Producteur : Jules Borkon
  • Directeur de production : Pierre Laurent
  • Société de production : Champs-Elysées Films
  • Distribution : Pathé Consortium
  • Musique : Maurice Thiriet, avec l'orchestre de l'association des concerts Colonne, dirigé par Pierre-Michel Leconte (Éditions Méridian)
  • Photographie : Claude Renoir
  • Opérateur : Louis Stein, assisté de Andréas Winding et André Dubreuil
  • Montage : Emma Le Chanois, assistée de Jacqueline Aubery
  • Son : Jean Rieul, assisté de Guy Vilette et Marcel Corvaisier
  • Assistants réalisateurs : Pierre Granier-Deferre, Jean Léon
  • Décors : Paul Bertrand, assisté de Eugène Roman, Maurice Pétri
  • Photographe de plateau : Roger Forster
  • Régisseur général : Margot Capelier, Michel Montbally
  • Régisseur ensemblier : Roger Volper
  • Maquillage : Jean-Paul Ulysse
  • Coiffures : Paul Stern
  • Bijoux de la maison A.Gaucherand
  • Costumes : Marc Doelnitz
  • Script-girl : Lili Hargous
  • Pays d'origine : France - Trucages : LAX
  • Enregistrement Westrex, sono optiphone Ricording
  • Tirage : Laboratoire Franay, L.T.C Saint-Cloud
  • Tournage dans les studios de Neuilly du 22 mai au 2 août 1956 et à Lyon1
  • Genre : Drame
  • Durée : 107 minutes
  • Date de sortie : 4 décembre 1956

Distribution

  • Robert Hossein : René Brunel, étudiant
  • Ulla Jacobsson : Nicole Brunel, la sœur de René
  • Marina Vlady : Lili Marcellin, la fille ainée
  • Jean Gabin : Le commissaire Gallet
  • Bernard Blier : Antoine Monestier, antiquaire
  • Gaby Morlay : Madame Brunel, mère de René et Nicole
  • Yvette Etiévant : Madame Thérèse Marcellin, la mère
  • Gérard Blain : Jean Fargeot, l'ami de René
  • Albert Rémy : L'inspecteur Renaud
  • Julien Carette : Pierre Marcelin, le père alcoolique
  • Lino Ventura : Gustave Messonier, patron du bar
  • Marie-José Nat : La jeune fille au bal
  • Gabrielle Fontan : Madame Orvet, la vieille usurière
  • René Havard : L'inspecteur Noblet
  • Roland Lesaffre ; André Lesur, le peintre en bâtiment
  • Jacques Dynam : Un client de Mme Orvet
  • Jacques Hilling : Le concierge de Mme Orvet
  • Léonce Corne : Le passant donnant une pièce à l'aveugle
  • Jean Sylvère : Un homme à l'église
  • René Hell : Un consommateur
  • Guy Favières : Un joueur de belote au bistrot
  • Eugène Stuber : Un joueur de belote au bistrot
  • Jacques Dhery : Un policier
  • Robert Mercier : Un consommateur
  • Emile Genevois : Un voisin de Mme Orvet
  • Jean Rollin : Le peintre chantant
  • Laure Paillette : Une dame à l'église
  • Nicolas Bataille : une figuration
  • Simone Laforet
  • Danièle Pareze
  • Eugène Yvernes : Le voisin du dessus de Mme Orvet
  • Jean-Claude Brialy : figuration en danseur pendant la scène de la guinguette (à confirmer)
  • Dominique Duquenne : Dominique, fille du père alcoolique

Lautner Georges

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Georges Lautner est un réalisateur et scénariste français, né le 24 janvier 1926 à Nice1,2 et mort le 22 novembre 2013 à Paris.

Lautner Georges

Attiré dès ses débuts vers la comédie, Lautner est surtout connu pour avoir mis en image les plus fameuses répliques de Michel Audiard (leur collaboration la plus célèbre restant Les Tontons flingueurs). Ses incursions dans les autres genres (dont Le Professionnel en 1981 ou La Maison assassinée en 1988) connurent également un succès auprès du public. Cet artisan prolifique n'en demeure pas moins une figure incontournable de la comédie française de l'après-guerre (avec Gérard Oury).

Georges Lautner est le fils de Léopold Lautner (1893-1938), joaillier d'origine viennoise et aviateur qui participe à des meetings aériens (il sera pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale), et de la comédienne Marie-Louise Vittore (qui apparaît sous le nom de Renée Saint-Cyr dans onze des films de son fils). En 1933, après avoir passé une partie de son enfance dans le Midi, il monte à Paris avec sa mère qui va commencer sa carrière cinématographique cette même année et connaître un succès avec Les Deux orphelines. C'est à cette occasion qu'il découvre le cinéma et fréquente les salles obscures, mais cette période joyeuse sera ternie par le décès de son père, le 17 juillet 1938, dans un accident d'avion.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile, il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à venir observer de plus près les événements dans la capitale, ce qui ne manque pas de développer son sens critique. Après la Libération de Paris, Lautner, après avoir obtenu un Bac philo-sciences, se tourne vers le cinéma, notamment en faisant de petits boulots. Ses débuts au cinéma se font en 1945 comme décorateur dans La Route du bagne, de Léon Mathot. En 1947, il est contraint de cesser ses petits boulots pour aller faire son service militaire en Autriche et va faire un stage de projectionniste 16 mm. Puis il est envoyé au Service cinématographique des armées (SCA) de Paris, côtoyant Claude Lecomte et Marcel Bluwal.

Sorti de l'armée, son expérience en matière de pellicule lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry pour Le Trésor de Cantenac. Durant les années 1950, il continue d'être assistant réalisateur (Les Chiffonniers d'Emmaüs, rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle collaborateur et ami, Courte tête), puis fait des apparitions dans des films comme Capitaine Ardant. Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien, qu'il dut abandonner car il était trop timide pour jouer sur scène et n'avait pas les dons nécessaires, il préfère rester derrière la caméra. À travers les différents plateaux qu'il fréquente, il apprend très vite à user du système D qui lui confère une efficacité à toute épreuve dès qu'il s'agit de pallier les imprévus. Grâce à un bon relationnel, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles et les figurants durant les tournages, ce qui lui donne le goût de devenir réalisateur, sachant mettre à l'aise les comédiens.

En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie la réalisation de La Môme aux boutons, tourné en un mois avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long-métrage de Lautner est un échec commercial. Après ce premier essai, le cinéaste se voit confier par Juven la réalisation de Marche ou crève. Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qui collabora sur cinq films du réalisateur), Lautner la considère comme sa première vraie réalisation. Le film amortit l'échec du précédent, lui permettant de réaliser avec son équipe Arrêtez les tambours. Ce film marque le début de sa collaboration avec le chef-opérateur Maurice Fellous.

Mais c'est en 1961 qu'il va se faire connaître du grand public avec Le Monocle noir. Adapté d'un roman du Colonel Rémy, cette comédie policière, avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle », agent secret français, est un succès commercial et aura deux suites. En 1962, il tourne Le Septième Juré, drame psychologique avec Bernard Blier. Sa façon de tourner — usage du champ/contre-champ qui permet de jouer avec la profondeur et d'orchestrer ainsi une composition visuelle particulière devient une de ses marques de fabrique, avec les gros plans, de manière à mettre en valeur les comédiens et le dialogue — lui vaut d'être recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, patron de Gaumont International, une filiale de la Gaumont chargée des productions de films, une société qui a un palmarès très important de grands succès populaires, en particulier dans le domaine de la comédie. Poiré a la réputation de savoir dénicher les talents.

En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs. Avec Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution et Michel Audiard aux dialogues. Le film, sommet de la parodie de film policier, est un succès et devient un classique du cinéma français. Il rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait tourner dans une dizaine de films (Des pissenlits par la racine, Les Barbouzes, nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche, Galia, film sur la libération sexuelle, Ne nous fâchons pas et La Grande Sauterelle entre autres).

En 1968, il réalise le film policier Le Pacha, dialogué par Audiard, avec Jean Gabin, qui devait tourner dans Les Tontons flingueurs. Au début du tournage, l'atmosphère est lourde. Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner : des gros plans à répétition, de nombreuses coupes… de plus, le réalisateur, timide par nature, est très impressionné par le comédien. Mais quand les premières rushes sont montés, mis en musique et projetés, Gabin comprend alors le style et le ton du film. Cela le décide à faire confiance à son réalisateur pour le reste du tournage, et la suite s'est bien passée. Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît un succès public et critique. Après l'échec de son long-métrage américain La Route de Salina, il tourne la comédie Laisse aller, c'est une valse, avec Jean Yanne. Ce film marque les débuts de Coluche au cinéma.

Les années 1970 seront prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu et Mort d'un pourri, et tournant avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs débutants comme Gérard Lanvin et Miou-Miou. Après une collaboration — difficile — avec Delon (Les Seins de glace et Mort d'un pourri), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo à partir de 1979 dans Flic ou Voyou. Devenus amis, Belmondo et Lautner vont signer trois films ensemble comme Le Guignolo, Le Professionnel, énorme succès en 1981 et Joyeuses Pâques. La seconde moitié des années 1980 marque la fin de sa collaboration avec Michel Audiard (qui décède en juillet 1985) et oscille entre succès (La Maison assassinée, avec Patrick Bruel) et échecs commerciaux. En 1992, il tourne son dernier film pour le cinéma, L'Inconnu dans la maison (avec Belmondo), qui ne connaît pas le succès escompté.

Il meurt le 22 novembre 2013 à Paris, des suites d'une longue maladie, à l'âge de 87 ans. Il est inhumé au cimetière du château à Nice, après une cérémonie religieuse à la cathédrale Sainte-Réparate. Georges Lautner fait partie des cinéastes populaires, peu appréciés par la critique de l'époque. En 1963, lorsque sort Les Tontons flingueurs, le film est éreinté par la critique, le trouvant trop caricatural et à peine divertissant5, mais rencontre un réel succès auprès du public, puisqu'il totalise 3 342 393 entrées en France. Aujourd'hui, Les Tontons flingueurs est considéré comme un film culte et rencontre un succès d'audience à chaque diffusion à la télévision. Il obtient, en 1981, son plus grand succès commercial avec Le Professionnel, qui totalise 5 243 511 entrées. Au cours de sa carrière, les films qu'il a réalisés ont totalisé, en France, 60,5 millions d'entrées.

Filmographie

  • 1958 : La Môme aux boutons
  • 1959 : Marche ou crève
  • 1960 : Arrêtez les tambours
  • 1961 : En plein cirage
  • 1961 : Le Monocle noir
  • 1961 : Le Septième Juré
  • 1962 : L'Œil du Monocle
  • 1963 : Les Tontons flingueurs
  • 1963 : Des pissenlits par la racine
  • 1964 : Le Monocle rit jaune
  • 1964 : Les Barbouzes
  • 1965 : Les Bons Vivants (autre titre : Un grand Seigneur), film à sketchs
  • 1966 : Galia
  • 1966 : Ne nous fâchons pas
  • 1967 : La Grande Sauterelle
  • 1967 : Fleur d'oseille
  • 1968 : Le Pacha
  • 1969 : Sur la route de Salina
  • 1970 : Laisse aller, c'est une valse
  • 1971 : Il était une fois un flic
  • 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles
  • 1973 : La Valise
  • 1974 : Les Seins de glace
  • 1975 : Pas de problème !
  • 1976 : On aura tout vu
  • 1977 : Mort d'un pourri
  • 1978 : Ils sont fous ces sorciers
  • 1979 : Flic ou Voyou
  • 1980 : Le Guignolo
  • 1981 : Est-ce bien raisonnable ?
  • 1981 : Le Professionnel
  • 1983 : Attention ! Une femme peut en cacher une autre
  • 1984 : Joyeuses Pâques
  • 1984 : Le Cowboy
  • 1985 : La Cage aux folles 3 - 'Elles' se marient
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque
  • 1988 : La Maison assassinée
  • 1988 : L'Invité surprise
  • 1989 : Présumé dangereux
  • 1991 : Triplex
  • 1991 : Room service
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison

Scénariste

  • 1960 : Marche ou crève
  • 1960 : Arrêtez les tambours
  • 1961 : En plein cirage
  • 1962 : L'Œil du Monocle
  • 1963 : Les Tontons flingueurs
  • 1963 : Des pissenlits par la racine
  • 1964 : Le Monocle rit jaune
  • 1965 : Les Bons Vivants
  • 1966 : Ne nous fâchons pas
  • 1967 : La Grande Sauterelle
  • 1967 : Fleur d'oseille
  • 1968 : Le Pacha
  • 1970 : Michel Strogoff, d'Eriprando Visconti
  • 1971 : Il était une fois un flic
  • 1971 : Sur la route de Salina (Road to Salina)
  • 1971 : Laisse aller, c'est une valse
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles
  • 1973 : La Valise
  • 1975 : Pas de problème !
  • 1978 : Ils sont fous ces sorciers
  • 1981 : Le Professionnel
  • 1984 : Joyeuses Pâques
  • 1984 : Le Cowboy
  • 1985 : La Cage aux folles 3 - 'Elles' se marient
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque
  • 1987 : La Maison assassinée
  • 1988 : L'Invité surprise
  • 1989 : Présumé dangereux
  • 1991 : Room service
  • 1992 : Prêcheur en eau trouble (TV)
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison
  • 1994 : L'Homme de mes rêves (TV)
  • 1995 : Entre ces mains-là, d'Arnaud Sélignac (TV)

Télévision

  • 1992 : Prêcheur en eau trouble
  • 1994 : L'Homme de mes rêves
  • 1996 : Le Comédien, adaptation d'une pièce de Sacha Guitry

Le Pacha

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Le Pacha est un film franco-italien réalisé par Georges Lautner, sorti en 1968. L'inspecteur de police Albert Gouvion est chargé de convoyer une importante collection de bijoux d'une valeur inestimable. Mais un dangereux truand, Marcel Lurat, dit Quinquin et ses complices font sauter le fourgon blindé au bazooka avant de s'emparer du butin. Ce dernier va même jusqu'à tuer ses complices, ainsi que Gouvion, dont le meurtre a été maquillé en accident. Le commissaire divisionnaire Louis Joss, supérieur et ami de Gouvion, ne croit pas à la thèse de l'accident et veut le venger. Il entreprend également le ménage dans le milieu parisien, en organisant la rencontre de deux bandes rivales (dont l'une est dirigée par Quinquin) à l'occasion d'un braquage avec l'aide de la maîtresse de Gouvion, Nathalie, jeune et belle serveuse dans une boîte de nuit dont le frère a été tué par Quinquin (car il était l'un de ses complices dans l'affaire du braquage de la camionnette blindée du début du film) et réalise que son vieil ami, qui avait le don de s'attirer les ennuis, s'est mêlé par faiblesse au milieu des gangsters à cause de cette dernière.

Le Pacha marque l'unique collaboration entre Jean Gabin et Georges Lautner. En 1963, Gabin était pressenti pour tourner dans Les Tontons flingueurs, réalisé par Lautner. L'acteur voulait imposer son équipe de techniciens pour le film, ce que Lautner refusa, car il ne travaillait qu'avec l'équipe de ses débuts. Finalement, le rôle fut attribué à Lino Ventura. Le film marque la réconciliation entre Gabin et le dialoguiste Michel Audiard, après une brouille. Le tournage s'est déroulé : Oise à La sucrerie de Beaurain, Duvy, à Balagny sur Aunette, commune de Chamant, Val-de-Marne dans les studios de Saint-Maurice. Hauts-de-Seine. Paris, Aube, Haute Marne à Chaumont (la gare et son viaduc).

À noter, les apparitions de Serge Sauvion, l'acteur doublant Peter Falk dans la version française de la série policière Columbo dans le rôle de l'inspecteur René, ainsi que celles du chanteur Serge Gainsbourg (lui-même), du cascadeur Rémy Julienne (un motard), du journaliste Léon Zitrone (le commentateur hippique) et de Véronique de Villèle (de Véronique et Davina, Gym Tonic) dans la boite "Le Hippie's", au bar, quand le commissaire Joss (Jean Gabin) demande Nathalie Villars à la barmaid.

Une fois le montage bouclé, le film est présenté le 5 mars 1968 à la commission de censure, qui est ulcérée par la violence du film : non seulement par le fait que le personnage d'André Pousse, Marcel Lurat, dit « Quinquin », tue ses complices, mais aussi parce que le personnage de Gabin, Louis Joss, dit « le Pacha », un commissaire divisionnaire, tabasse un suspect dans un bistrot et tue, sans sommation, Lurat. Pour la commission, il est impossible de montrer dans les salles de cinéma une telle vision de la police, mais Lautner ne se laisse pas démonter pour autant et se lance dans des discussions très poussées avec les producteurs et les censeurs pour soutenir son film. N'ayant pas obtenu gain de cause, il va organiser des rencontres radiophoniques faisant venir des jeunes qui racontent comment ils ont été maltraités par la police lors des interrogatoires. Au terme de cet affrontement, la censure va accepter de laisser passer un seul et unique coup de poing et de laisser la fin telle qu'elle est. Satisfait, Lautner révise le montage de son film en supprimant deux coups de poing de Gabin (les deux derniers qui envoient le suspect s'effondrer en sang à travers une vitre, la séquence est néanmoins visible dans la bande annonce de l'époque). Sur l'affiche promotionnelle du film, il est affiché « Interdit aux moins de 18 ans ».

De plus, la censure s'attaquera à la chanson de Serge Gainsbourg, Requiem pour un con, en raison de sa vulgarité. Elle sera interdite de diffusion sur les ondes radiophoniques. Cette chanson bénéficiera d'une version remixée en 1991, ponctuée d'électro-funcky et des ricanements de Serge Gainsbourg. Elle sortira le lendemain de sa mort et sera largement diffusée en radio, en guise d'hommage. A la 17e minute, dans la scène du commissariat, on peut apercevoir, parmi les photos des criminels de l'attaque du fourgon, les photos de Michel Audiard (cinquième photo en haut du mur de droite) et Georges Lautner (première photo de la seconde rangée de photos en bas à gauche); durant la 9e minute, le véhicule (un Renault Galion) visé par un lance-roquette ne possède pas la même plaque d'immatriculation durant un passage (573 LJ 45, Loiret) qu'une fois touché (573 LJ 75, Paris); lorsque Quinquin tue Léon, un de ses complices et frère de Nathalie, il tire à travers la portière de la voiture conduite par Léon. Ensuite, lorsqu'il pousse cette voiture (une Simca Beaulieu) dans un lac gelé, on voit clairement que la portière de la voiture est intacte et également qu'elle n'a pas de moteur.

le train comportant le fourgon postal est tracté par une CC72000 (vue sur le viaduc de Chaumont), ce même train en arrivée en gare de Troyes est tracté par une BB67000 ; dans la bande-annonce diffusée à l'époque dans les salles de cinéma, une scène y figure et qui a été coupée: lorsque Joss (J. Gabin) arrive dans la boîte de nuit, un des danseurs hippies le décoiffe d'un geste maladroit. Scène disparue dans le film. Neuf ans après Le Pacha, Audiard et Lautner adapteront au cinéma un autre roman de Laborde : Mort d'un pourri. Dans la scène du cabaret "hippies" , la photo derrière la chanteuse est une affiche de cinéma ... Un taxi pour tobrouk , avec Lino Ventura , Charles Aznavour , Maurice Biraud et German Cobos.

Le Pacha de Georges LautnerLe Pacha de Georges Lautner

Le Pacha de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Le Pacha
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Michel Audiard, Georges Lautner et Albert Simonin, d'après le roman de Jean Delion: "Pouce"
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Assistants réalisateur : François Audiard, Robin Davis, Paul Nuyttens, Alain Pacchiotti, Yves Rivard, Claude Vital
  • Production : Gafer, Gaumont International, Rizzoli Films (Rome)
  • Chef de production : Robert Sussfeld, Armand Tabuteau
  • Directeur de production : Roger De Broin
  • Producteur délégué : Alain Poiré
  • Secrétaire de production : Christian Gallo
  • Secrétaire d'édition : Annie Maurel
  • Musique : Serge Gainsbourg, dont la chanson Requiem pour un con avec Michel Colombier
  • Images : Maurice Fellous
  • Opérateur : Yves Rodallec et Alain Boisnard, pour la seconde équipe, assistés de Roland Dantigny et André Marquette
  • Son : Jean Rieul
  • Montage : Michelle David, assistée de Monique André et Mireille Joly
  • Décors : Jean d'Eaubonne, assisté de Raymond Gabutti
  • Coiffures : Alex Archambault
  • Maquillage : Monique Archambault
  • Chorégraphie : Rita Renoir
  • Effets spéciaux : Jacques Martin, Pierre Roudex
  • Cascades : Rémy Julienne
  • Maître d'armes : Henri Cogan
  • Pays d'origine : France, Italie
  • Langue : français
  • Tournage : décembre 1967 - février 1968
  • Box-office France : 2 050 211 entrées
  • Distribution : Gaumont
  • Format : Couleurs - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Policier
  • Durée : 82 minutes
  • Date de sortie : 14 mars 1968 (France)

Distribution

  • Jean Gabin : le Commissaire divisionnaire Louis Joss, dit le Pacha
  • Dany Carrel : Nathalie Villars, la sœur de Léon, serveuse au "Hippie's"
  • Jean Gaven : Marc, un inspecteur
  • André Pousse : Marcel Lurat, dit « Quinquin », le tueur
  • Louis Arbessier : le directeur de chez Boucheron
  • Gérard Buhr : Arsène « le serrurier » un complice de Quinquin
  • Robert Dalban : l'inspecteur Albert Gouvion, amant de Nathalie
  • Maurice Garrel : Léon Brunet, le receleur
  • Pierre Koulak : Abdel Schmil dit "Le Coréen"
  • Pierre Leproux : Druber, le gardien de la bijouterie
  • Frédéric de Pasquale : Alfred, un inspecteur
  • André Weber : Émile Vergnes, dit « Le Gênois », guitariste et malfrat
  • Yves Arcanel : un inspecteur de la Police Judiciaire
  • Maurice Auzel : un homme de la bande à Émile
  • Yves Barsacq : le médecin légiste
  • Félix Marten : Ernest, un petit malfrat
  • Noëlle Adam : Violette, une serveuse au "Hippie's"
  • Marianne Comtell : Odile, une serveuse au "Hippie's"
  • Germaine Delbat : Madame Druber
  • Dominique Zardi : Horst Weiss, un homme de Quinquin, dit Horst de Hambourg
  • Louis Seigner : Paul, le directeur de la police et ami de Joss
  • Henri Déus : Léon Villars, le frère de Nathalie, dit « Léon de Lyon »
  • Carmen Aul : une strip-teaseuse
  • Rita Réaumur : une strip-teaseuse
  • Béatrice Delfe : une auxiliaire de police
  • Serge Sauvion : l'inspecteur René
  • Michel Charrel : un consommateur chez Marcel
  • Christian Bertola : Donadieu
  • Pascal Fardoulis : un de la bande d'Emile
  • Hervé Jolly : un de la bande d'Emile
  • Jean Luisi : un de la bande d'Emile
  • Georges Ranga : un de la bande d'Emile
  • Pippo Merisi : un de la bande d'Emile
  • Henri Attal : un de la bande d'Emile
  • Michel Carnoy : Malevin
  • Henri Cogan : Riton
  • Michel Duplaix : un inspecteur de la P.J.
  • Raoul Saint-Yves : le chef de gare de Troyes
  • Philippe Valauris : un inspecteur de la P.J.
  • Léon Zitrone : dans son propre rôle
  • Serge Gainsbourg : dans son propre rôle
  • Henri Gourdan : un dessinateur à la P.J.
  • Gérald Bruneau : un hippie
  • Marcel Bernier : le chauffeur de Brunet
  • Jean Martin : un homme de la bande à Quinquin
  • Yves Gabrielli : un homme de la bande à Quinquin
  • Adrien Cayla-Legrand : un policier à l'enterrement
  • Jean Sylvere : l'officier de police Marquet
  • Rémy Julienne : un motard
  • Claude Orengo : figuration
  • Bernard Garret
  • Pontel

Pousse André

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André Pousse ou André Joseph Pousse pour l'état civil ou Dédé est un cycliste français devenu acteur, né le 20 octobre 1919 dans le 5e arrondissement de Paris et mort le 8 septembre 2005 à Gassin (Var).

Pousse André

André Pousse est né à Paris le 20 octobre 1919, d'un père commissaire de police d'origine catalane et d'une mère auvergnate, il conservera toujours la marque de ses doubles origines. Il évolue dans les années 1920-1930, dans le Paris populaire de l'entre-deux-guerres, il en gardera son personnage de « titi parisien ». Sportif, il commence par la boxe. Après une sortie à vélo avec des amis qu'il laisse littéralement sur place, André Pousse débute une carrière de cycliste professionnel (essentiellement sur piste). Il participe et gagne aux Six Jours du Vél' d'Hiv' de 1942 à 1949, et Alain Delon, qui était alors enfant et son admirateur, se souvient même s'être disputé l'honneur de lui porter son vélo lors de cette manifestation3. Cet événement sportif était suivi largement par la population de l'époque.

Il arrête sa carrière de cycliste professionnel dans les années 1950, à l'âge de 30 ans. Dans les années 1950, on lui connaît une liaison avec Édith Piaf. À partir des années 1960, il devient acteur au cinéma et à la télévision. Il joue la plupart du temps des rôles de gangsters dans les films policiers de l'époque. On a pu le voir dans Le Pacha en dangereux gangster, dans quelques films de Michel Audiard, dans Le Clan des Siciliens en photographe ou encore en chef de la Gestapo dans La Septième Compagnie au clair de lune. Il fut l'agent de plusieurs acteurs. Il fut également un des directeurs artistiques du Moulin Rouge et du Casino du Liban, ainsi que fondateur et propriétaire de la discothèque "La Loco" 90 boulevard de Clichy à Paris.

André Pousse a été le propriétaire d'un restaurant appelé le Napoléon-Chaix, à l'angle de la rue Balard et de la rue Napoléon-Chaix, dans le 15e arrondissement de Paris (un autre restaurant, appelé « La Cantine », occupe les mêmes locaux). André Pousse meurt à l'hôpital de Gassin des conséquences d'un accident de voiture qu'il a eu 4 jours plus tôt à la suite d'une piqûre de guêpe pendant qu'il conduisait4. Il est incinéré et ses cendres ont été dipersées dans sa propriété de La Garde-Freinet dans le Var. En 2001 et 2002, Frédéric Lievain tourne un film documentaire de 52 minutes titré André Pousse, l'homme aux 5 vies.

Filmographie

  • 1963 : D'où viens-tu Johnny ? de Noël Howard : M. Franck
  • 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Un truand en fuite
  • 1967 : Un idiot à Paris de Serge Korber : Le chauffeur de taxi
  • 1968 : Fleur d'oseille de Georges Lautner : Roza
  • 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard : Fred
  • 1968 : Catherine, il suffit d'un amour de Bernard Borderie : Barnabé
  • 1968 : Le Pacha de Georges Lautner : Marcel Lurat dit Quinquin
  • 1969 : Des vacances en or de Francis Rigaud : Constant
  • 1969 : Une veuve en or de Michel Audiard : Pierrot
  • 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : Malik
  • 1970 : Tumuc Humac de Jean-Marie Périer : Bréchet
  • 1970 : Trop petit, mon ami d'Eddy Matalon : L'inspecteur Terrell
  • 1971 : Comptes à rebours de Roger Pigaut : Gi
  • 1971 : Le drapeau noir flotte sur la marmite de Michel Audiard : Balloche
  • 1972 : Elle cause plus, elle flingue de Michel Audiard : Max
  • 1972 : Un flic de Jean-Pierre Melville : Marc Albouis
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner Gérard
  • 1973 : L'Insolent de Jean-Claude Roy : Milan
  • 1973 : Profession : Aventuriers de Claude Mulot : Le juge
  • 1974 : OK patron de Claude Vital : Charles Laurent
  • 1974 : Bons baisers à lundi de Michel Audiard : L'automobiliste
  • 1975 : Flic Story de Jacques Deray : Jean-Baptiste Buisson
  • 1975 : Bons Baisers de Hong Kong d'Yvan Chiffre : René
  • 1976 : Attention les yeux ! de Gérard Pirès : Rotberger
  • 1976 : Oublie-moi, Mandoline de Michel Wyn : Eugène
  • 1976 : Chantons sous l'occupation de André Halimi - Participation dans ce film d'archives -
  • 1977 : Drôles de zèbres de Guy Lux : L'homme de mauvais conseil
  • 1977 : Le Cœur froid d'Henri Helman : Le docteur
  • 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux : Lambert
  • 1979 : Les Égouts du paradis de José Giovanni : Le chauve
  • 1982 : Le Corbillard de Jules de Serge Pénard : M. Lucien
  • 1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne : Un centurion
  • 1999 : L'Âme-sœur de Jean-Marie Bigard : Archbishop Lacaze
  • 1999 : Comme un poisson hors de l'eau de Hervé Hadmar : Le faucheur
  • Cours-métrages[modifier | modifier le code]
  • 1992 : Tout petit déjà de David carayon
  • 1994 : Requiem pour un con damné de Dominique Bachy
  • 1996 : Moi j'aime Albert de Frédéric Chaudier
  • 1996 : En panne de Olivier Soler
  • 1998 : Deux Bananes flambées et l'addition de Gilles Pujol : Monsieur Roger
  • 2004 : Le Plein des sens de Erick Chabot

Télévision

  • 1967 : Max le débonnaire (série télévisée)
  • 1973 : Au théâtre ce soir : Le Million de Georges Berr et Marcel Guillemaud, mise en scène Francis Morane, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny : Crochard
  • 1977 : Madame le juge (série télévisée) : Inspecteur Bastiani
  • 1978 : Le Sacrifice (téléfilm) : Sydney
  • 1978 : Sam et Sally, série télévisée, de Nicolas Ribowski, épisode : Lili : Hubert Caro : Joseph Mestre
  • 1981 : Le Mythomane (série télévisée) : Fredo
  • 1981 : Salut champion (série télévisée)
  • 1982 : Mettez du sel sur la queue de l'oiseau pour l'attraper (téléfilm) : Hubert De Caffagnac
  • 1983 : Le grand braquet (téléfilm) : Maurice Morvan
  • 1986 : Le Privé (série télévisée)
  • 1988-1991 : Paparoff (série télévisée) : M. Robert
  • 1989 : Le Retour de Lemmy Caution (téléfilm) : Le commissaire Schmidt
  • 1994-1995 : Cluedo (Jeu télévisé) : Colonel Moutarde
  • 1995 : La Tactique du critique (téléfilm)
  • 1995 : Dindes au marron (téléfilm)
  • 1995 : Le Dîner est servi (téléfilm)
  • 1997 : Opération Bugs Bunny (téléfilm)
  • 2000 : Les Bœuf-carottes (Série TV, épisode 5 : Haute voltige)
  • 2002 : Qui mange quoi ? (téléfilm) : Étienne
  • 2003 : Frank Riva (série télévisée) : Paul Pontevecchio
  • 2004 : Qui mange quand ? (téléfilm) : Étienne, dit "Le tatoué"

Ne nous fâchons pas

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Ne nous fâchons pas est un film français réalisé par Georges Lautner, sorti le 20 avril 1966. Antoine Beretto est un ancien gangster, devenu armateur. Deux anciens amis, qui ont la police à leurs trousses, lui rendent un jour visite pour être amenés par la mer en Italie et lui empruntent la somme de 40 000 francs. Afin qu'Antoine Beretto puisse récupérer son argent, ils lui donnent le nom de Léonard Michalon, qui leur doit une dette de courses « une cote à 40 contre 1 qu'il a oublié de nous cigler ». Antoine Beretto retrouve ledit Léonard, par l'intermédiaire d'un ami, Jeff. Léonard est en fait un « malfaisant » qui est recherché également par un gang de Britanniques menés par un certain « colonel »… Antoine et Jeff vont devoir tout mettre en œuvre pour protéger Léonard des tentatives destructrices du colonel.

La bande originale française signée par Bernard Gérard, qui fut l'assistant et l'arrangeur de Michel Magne sur certains titres de bandes originales. Ce fut l'un de ses premiers travaux de création de musique de film. La première version publiée en 1965 sous la forme d'un EP 45™ ne comporte que quatre titres courts. De plus, elle est incomplète et ne présente pas les titres dans l'ordre de sonorisation du film, au regard de la version sortie en 2002, dans la collection Écoutez le Cinéma no 18. Cette dernière comporte deux inédits dont le célèbre Rosbif attack qui accompagne une scène d'anthologie du film.

Akou, la chanson du générique de fin est chantée par Graeme Allwright. Elle est parfois reprise sous le titre de Monkiss ou Monkis, nom d'un style de danse en vogue à l'époque, comme le jerk ou le hully-gully. Le titrage fait référence au tournage du « Super Homard » à l'Akou-Akou-Club à Valbonne. Ce titre Akou" est fortement inspiré de "Gloria" des Them (Van Morrison, 1964).

Ne nous fâchons pas de Georges LautnerNe nous fâchons pas de Georges Lautner

Ne nous fâchons pas de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Ne nous fâchons pas
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Michel Audiard, Marcel Jullian, Georges Lautner et Jean Marsan
  • Dialogue : Michel Audiard
  • Production : Alain Poiré
  • Société de production : Gaumont International
  • Société de distribution : Gaumont Distribution
  • Musique : Bernard Gérard, aux éditions Hortensia
  • Images : Maurice Fellous
  • Opérateur : Yves Rodallec et Alain Boisnard, pour la seconde équipe
  • Montage : Michelle David, assistée de Gina Pignier
  • Décors : Jean Mandaroux, assisté de René Calvierra
  • Son : Louis Hochet
  • Perchman : Georges Vaglio
  • Script-girl : Annie Maurel
  • Effets spéciaux de : Gil Delamare
  • Artifices : Pierre Gare (Alias Peppone)
  • Photographe de plateau : Gilles Bandoin
  • Directeur de production : Roger Debelmas, Robert Sussfeld
  • Assistant réalisateur : Claude Vital, Paul Nuyttens, Robin Davis, Jacques Ristori
  • Régisseur général : Armand Tabuteau
  • Régisseur : René Brun
  • Administrateur de production : Guy Azzi
  • Ensemblier : André Labussière
  • Maquillage : René Daudin et Micheline Chaperon
  • Le « Super Homard » a été tourné à l'Akou-Akou-Club à Valbonne
  • Avec le concours d'un groupe de majorettes de Nice
  • Bijoux de René Llonguet
  • Les « mods » sont habillés par Renoma
  • Tournage dans les studios de la Victorine à Nice et sur l'aéroport de Nice Côte d’Azur
  • Pays d'origine : France
  • Format : couleurs Eastmancolor - 2,35:1 procédé Techniscope - mono - 35 mm
  • Laboratoire LTC
  • Générique : CTR
  • Genre : comédie, policier
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie : 20 avril 1966 (France)

Distribution

  • Lino Ventura : Antoine Beretto
  • Jean Lefebvre : Léonard Michalon
  • Michel Constantin : Jeff, le patron du « Super Homard »
  • Mireille Darc : Églantine Michalon
  • Tommy Duggan : le colonel McLean
  • Marcel Bernier : Marcel, l'employé de Jeff
  • Thierry Thibaud : Shark
  • André Pousse : un truand en fuite
  • Mick Besson : un truand en fuite
  • Robert Dalban : l'embaumeur
  • Sylvia Sorrente : Vicky, l'amie d'Antoine
  • Serge Sauvion : le commissaire
  • France Rumilly : Gisèle, la comptable
  • Jean Panisse : le ferrailleur (non crédité)
  • Jacques Zabor
  • Les majorettes de Nice : elles-mêmes

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

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Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages est un film français réalisé par Michel Audiard, sorti en 1968. Il s'agit du premier long métrage réalisé par Michel Audiard. Rita va jouer de ses relations, notamment amoureuses, parmi les truands pour obtenir sa part dans un partage de lingots d'or. Jacky réussit à braquer un chargement d'or, mais Fred (le fiancé de Rita) l'élimine et met la main sur le butin. Malheureusement, il se fait doubler par Charles « le téméraire » qui s'est associé opportunément à Rita. Charles trahit Rita en ne lui versant pas sa part du magot. Celle-ci va se plaindre à sa tante Léontine.

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel AudiardFaut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard

Fiche technique

  • Titre : Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages
  • Réalisation : Michel Audiard
  • Scénario : Michel Audiard, Henri Viard et Jean-Marie Poiré
  • Dialogue : Michel Audiard
  • Production : Alain Poiré
  • Directeur de production : Irénée Leriche, Robert Sussfeld
  • Société de production et Distribution: Gaumont
  • Musique : Georges van Parys et Stéphane Varègues aux éditions Hortensia
  • Photographie : Georges Barsky
  • Opérateur : Yann Le Masson, assisté de Roland Dautigny et Michel Lebon
  • Assistant Réalisation : Claude Vital, François Audiard, Jean-Claude Sussfeld et Paul Nuyttens
  • Montage : Robert Isnardon et Monique Isnardon
  • Décors : Jean d'Eaubonne et Raymond Gabutti
  • Maquillage : Irène Servet
  • Régisseur général : Armand Tabuteau, assisté de Pierre Roussel
  • Habilleur et ensemblier : Jean Chaplain
  • Marlène Jobert est habillée par Sara Panoteni et les perruques sont de Carita
  • F. Rosay est habillée par Jean-Claude Fauquet
  • Accessoiriste et effets spéciaux : Jacques Martin
  • Son : Guy Vilette
  • Photographe de plateau : Roger Corbeau
  • Administrateur de production : Guy Azzi
  • Superviseur : Betty Elvira
  • Tournage à Franstudio de Saint-Maurice
  • Tirage dans les laboratoires G.T.C
  • Auditorium Paris Studio Cinéma de Billancourt
  • Générique et animation : C.T.R
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Format : Couleurs (Eastmancolor) - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : comédie
  • Durée : 79 minutes
  • Date de sortie : 1968 (France)
  • Visa de Censure n° 34 080

Distribution

  • Françoise Rosay : Léontine Palpicart, la tante de Rita
  • Bernard Blier : M.Charles dit "Le Téméraire", celui qui double Fred
  • Marlène Jobert : Rita, la nièce de Léontine
  • André Pousse : Fred dit "L'Élégant", celui qui dérobe l'or à Jacky
  • Robert Berri : Un conseiller de M.Charles (sous le nom de "Robert Berry")
  • Gérald Bruneau : le Viking
  • Michel Charrel : un conseiller de M.Charles
  • Nicolas Vogel : un conseiller de M.Charles
  • Mario David : Jacky, le voleur du fourgon d'or
  • Sylvain Lévignac : un conseiller de M.Charles
  • Jack Romoli : un conseiller de M.Charles
  • Roger Mailles : un homme de main de M.Charles
  • Raoul Saint-Yves : Raoul, l'homme qui rachète les lingots
  • Jean Saudray : un homme de main de M.Charles
  • Dominique Zardi : un tueur de M.Charles
  • Paul Frankeur : Ruffin, le patron de la pension "Mon Repos"
  • Robert Dalban : Casimir, le domestique et chauffeur de Léontine
  • Claude Rollet : Tiburce, le neveu de M.Charles
  • Jean Carmet : le convoyeur superstitieux (non crédité)
  • Michel Audiard : le rapporteur aux finances (non crédité)
  • Roger Mailles : un homme de main de M.Charles
  • Georges Amonyal : un homme de main de M.Charles
  • Jean Luisi : un homme de main de M.Charles
  • Perceval Russel : un homme de main de M.Charles
  • Jean Martin : un homme de main de M.Charles
  • Catherine Hugues : la strip-teaseuse
  • Charles Bayard : le président de la cour de cassation
  • Marcel Bernier : un convoyeur
  • Gaston Meunier : un homme à la gare
  • Charles Dalin : un homme de main de M.Fred
  • Gérard Dessalles : un homme de main de M.Fred
  • Gilbert Servien : un homme de main de M.Fred
  • Yvon Dihé : un homme de main de M.Fred
  • Bernard Garet : un homme de main de M.Fred
  • René Euge : l'archevêque de Tulle
  • Marius Gaidon : le général, président du tribunal militaire
  • Yvon Sarray : l'archimandrite Joseph
  • Michel Jourdan
  • Frédérique Galet
  • André Andréani
  • Marcel Guido
  • Jean-Marc Allègre
  • Bernard Pisani

Le Monocle noir

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Le Monocle noir est un film français réalisé par Georges Lautner, sorti en 1961. Des hommes, nostalgiques du nazisme se réunissent au château de Villemaur, pour y rencontrer un survivant du Troisième Reich. Dans l'assemblée, il y a le commandant Dromard, avec son monocle noir. Lautner ne cache pas aujourd'hui qu'il n'aimait pas le roman de Rémy, bien plus sérieux que le film, sur lequel ce dernier devait être basé. C'est au départ uniquement pour pouvoir travailler qu'il a accepté d'en réaliser l'adaptation, mais il a réussi à contourner les exigences des producteurs et à alléger grandement les côtés sinistres du roman, en le transformant en comédie policière.

Le film sera suivi en 1962 par L'Œil du monocle, puis en 1964 par Le Monocle rit jaune, tous deux réalisés par Georges Lautner. Chose étonnante, le film Le Monocle noir a été diffusé en VHS (sortie en février 1997)... mais n'a à ce jour (fin 2011) encore jamais été diffusé en DVD. Une lacune surprenante car le deuxième volet de la série (L'Œil du Monocle) et le troisième volet (Le Monocle rit jaune) ont, eux, été très tôt diffusés en DVD. Le film a été tourné au château de Josselin dans le Morbihan.

Le Monocle noir de Georges LautnerLe Monocle noir de Georges Lautner

Le Monocle noir de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : Le Monocle noir
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Pierre Laroche et Jacques Robert, d'après le roman de Rémy, aux éditions : Hachette ; prix du Quai des Orfèvres en 1960 (Fondateur Jacques Catineau)
  • Dialogue : Pierre Laroche
  • Assistant réalisateur : Bertrand Blier et Claude Vital
  • Production : Lucien Viard
  • Directeur de production : Paul Joly
  • Sociétés de production : Orex Films
  • Distribution : Consortium Pathé
  • Musique : Jean Yatove - Enregistrement dans les studios Marignan
  • Images : Maurice Fellous
  • Opérateur : Georges Pastier, assisté de Antoine Georgakis et Pierre Willemin
  • Montage : Michelle David, assistée de Gina Pignier
  • Décors : Robert Bouladoux
  • Son : Antoine Archimbaud, assisté de Henri Richard
  • Costumes et habilleuse : Paulette Ten-Have
  • Ensemblier : Fernand Chauviret
  • Accessoiriste : Pierre Barbet
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Script-girl : Annie Rozier
  • Administrateur : Marcel Bligny
  • Assistant de production : Bernard Lapeyre
  • Secrétaire de production : Yvonne Eblagon
  • Régisseur général : Paulette Boréal
  • Maquillage : Jeannine Lankshear
  • Tirage : Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
  • Effets spéciaux : LAX
  • Enregistrement sonore Western Electric - Société Optiphone
  • Pays d'origine : France
  • Langue : français
  • Format : Noir et blanc - 1,33:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Comédie policière
  • Durée : 88 minutes
  • Date de sortie : 30 août 1961 (France)
  • Visa d'exploitation : 24.538

Distribution

  • Paul Meurisse : Le commandant Théobald Dromard, dit "le monocle" agent du Deuxième Bureau
  • Elga Andersen : Martha, alias Erika Murger
  • Bernard Blier : Le commissaire Tournemire
  • Pierre Blanchar : Le marquis de Villemaur
  • Gérard Buhr : Heinrich Von March, l'Allemand
  • Olivier Despax : Frédéric de la Pérouse
  • Marie Dubois : Bénédicte de Villemaur, la fille du marquis
  • Jacques Dufilho : Chauvet, le guide du château
  • Jacques Marin : L'adjudant Trochu, l'homme de main du commandant
  • Albert Rémy : Mérignac, le conservateur du château
  • Catherine Sola : Monique Abadie, la secrétaire du conservateur
  • Lutz Gabor : Mathias Fisher, fiancé de Bénédicte, agent russe
  • Raymond Meunier : Raymond, un homme de main du marquis
  • Raoul Saint-Yves : Jean, un homme de main du marquis
  • Nico Pepe : El commandatore Brozzi, l'Italien
  • Jean Sylvère : Un inspecteur (non crédité)
  • Alain Bouvette : Le chauffeur (non crédité)

Meurisse Paul

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Paul Gustave Pierre Meurisse est un comédien français, né le 21 décembre 1912 à Dunkerque et mort le 19 janvier 1979 à Neuilly-sur-Seine d'une crise cardiaque. Il est inhumé au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

 

Meurisse Paul

Issu d'une famille bourgeoise, il passe son enfance en Corse, puis à Dijon et fait ses études de droit à Aix-en-Provence où il devient clerc de notaire. Attiré par les tréteaux, il monte à Paris en 1936 pour participer à un radio-crochet, qu'il remporte. Il devient danseur de revue au Trianon, puis présente un tour de chant dans les cabarets, en interprétant de façon lugubre des chansons gaies. Pierre Dac le remarque et l'emmène en tournée. Dans son premier film, 24 heures de perm', tourné en 1940 mais sorti en salles en 1945, on le voit dans un court extrait de son tour de chant.

En 1939, il interprète sur scène Le Bel indifférent, de Jean Cocteau, aux côtés d'Édith Piaf, qui devient sa compagne jusqu'en 1942. Par la suite, il se mariera avec trois actrices : Michèle Alfa (de 1942 à 1946), Micheline Cheirel (de 1951 à 1955) et Micheline Gary (de 1965 à sa mort, en 1979). Mobilisé en 1939, il retourne au music-hall après la défaite et côtoie Maurice Chevalier sur scène. Après quelques rôles secondaires, sa carrière cinématographique démarre véritablement en 1946 avec Macadam dans lequel il interprète un voyou.

Acteur prolifique au cinéma, c'est aussi un comédien de tout premier plan au théâtre. Il est pensionnaire de la Comédie-Française à partir de 1956, mais doit quitter la Troupe de Molière lorsqu'il refuse de signer son contrat de sociétaire. Il interprète la plupart de ses rôles avec la même élégance et le même flegme, tour à tour ironique ou inquiétant. Comme Gabin ou Ventura, il ne composait pas ses rôles, mais restait lui-même, parfois avec une affectation touchant à l’auto-dérision (en particulier dans l'Œil du Monocle). Il publie ses mémoires, Les Éperons de la liberté, quelques mois avant sa mort, en 1979. Décorations : Croix du combattant ; Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 avec agrafe "France".

Filmographie

  • 1941 : Ne bougez plus, de Pierre Caron - Hector, le mélancolique
  • 1941 : Montmartre-sur-Seine, de Georges Lacombe - Paul avec Edith Piaf
  • 1942 : Défense d'aimer, de Richard Pottier - Maxime Gavard
  • 1942 : Mariage d'amour d'Henri Decoin - Robert, l'animateur de l'auberge avec François Périer
  • 1943 : La Ferme aux loups, de Richard Pottier - Furet, le photographe avec François Périer
  • 1945 : Vingt-quatre heures de perm', - tourné en 1940 de Maurice Cloche
  • 1945 : Marie la Misère, de Jacques de Baroncelli - Edouard avec Madeleine Sologne et Pierre Renoir
  • 1946 : L'Insaisissable Frédéric, de Richard Pottier - Richard Fernay
  • 1946 : Macadam, de Marcel Blistène - Victor Ménard avec Françoise Rosay et Simone Signoret
  • 1947 : La Fleur de l'âge, - Film resté inachevé - de Marcel Carné
  • 1947 : Inspecteur Sergil, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1947 : Monsieur Chasse, de Willy Rozier - Moricet
  • 1947 : Bethsabée, de Léonide Moguy - Le capitaine Lucien Sommerville avec Danielle Darrieux et Georges Marchal
  • 1948 : La Dame d'onze heures, de Jean-Devaivre - Stanislas Octave Seminario, dit S.O.S
  • 1948 : Manù il contrabbandiere, (version italienne de Le dessous des cartes de Lucio De Caro - L'inspecteur Nansen
  • 1948 : Le Colonel Durand, de René Chanas - Le colonel Durand
  • 1948 : Le Dessous des cartes, d'André Cayatte - L'inspecteur nansen avec Madeleine Sologne et Serge Reggiani
  • 1948 : Sergil et le dictateur, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1948 : Impasse des Deux-Anges, de Maurice Tourneur - Jean, le malfaiteur avec Simone Signoret
  • 1948 : Scandale, de René Le Hénaff - Steve Richardson, le truand
  • 1949 : L'Ange rouge, de Jacques Daniel-Norman - Pierre Ravignac
  • 1949 : Dernière heure, édition spéciale, de Maurice de Canonge - Dominique Coche avec Odette Joyeux
  • 1950 : Agnès de rien, de Pierre Billon - Carlos, l'alcoolique avec Daniéle Delorme
  • 1951 : Maria du bout du monde, de Jean Stelli - Mathias
  • 1951 : Ma femme est formidable, d'André Hunebelle - Il joue son propre rôle
  • 1951 : Vedettes sans maquillage - court métrage - de Jacques Guillon - Il joue son propre rôle
  • 1952 : Sérénade au bourreau, de Jean Stelli - William A. Schomberg
  • 1952 : Sergil chez les filles, de Jacques Daroy - L'inspecteur Sergil
  • 1953 : Je suis un mouchard, de René Chanas - Bob Torquella avec Madeleine Robinson
  • 1955 : Les Diaboliques, de Henri-Georges Clouzot - Michel Delasalle, directeur de l'institut avec Simone Signoret et Charles Vanel
  • 1955 : Fortune carrée, de Bernard Borderie - Mordhom
  • 1955 : La Castiglione (La Contessa di Castiglione), de Georges Combret - Napoléon III avec Yvonne de Carlo et Georges Marchal
  • 1955 : L'Affaire des poisons, de Henri Decoin - L'abbé Guibourg avec Danielle Darrieux et Viviane Romance
  • 1957 : Jusqu'au dernier, de Pierre Billon - Fredo Ricioni, chef de bande avec Jeanne Moreau
  • 1957 : L'Inspecteur aime la bagarre, de Jean-Devaivre - L'inspecteur Morice
  • 1958 : Les Violents, de Henri Calef - L'inspecteur Malouvier
  • 1958 : Échec au porteur, de Gilles Grangier - Le commissaire divisionnaire Varzeilles avec Jeanne Moreau et Serge Reggiani
  • 1958 : Le Septième Ciel, de Raymond Bernard - Manuel Vila avec Danielle Darrieux
  • 1959 : Simenon, de Jean-François Hauduroy (court-métrage) - Il est le récitant du film
  • 1959 : Guinguette, de Jean Delannoy - Le vicomte
  • 1959 : La Tête contre les murs, de Georges Franju - Le docteur Emery avec Pierre Brasseur, Anouk Aimée et Charles Aznavour
  • 1959 : Marie-Octobre, de Julien Duvivier - François-Renaud Picart, industriel avec Danielle Darrieux, Bernard Blier, Serge Reggiani et Lino Ventura
  • 1959 : Le Déjeuner sur l'herbe, de Jean Renoir - Étienne Alexis, biologiste
  • 1960 : La Française et l'Amour, de Henri Verneuil (segment L'Adultère) - Jean-Claude Perret, le monsieur indifférent
  • 1960 : La Vérité, de Henri-Georges Clouzot - Maître Eparvier avec Brigitte Bardot, Charles Vanel et Samy Frey
  • 1961 : Le Jeu de la vérité, de Robert Hossein - Mr Portland, maître-chanteur avec Robert Hossein et Jean-Louis Trintignant
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates, de Francis Rigaud - Le père de Maubrun
  • 1961 : Le Monocle noir, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit : "Le monocle" avec Pierre Blanchar
  • 1962 : Du mouron pour les petits oiseaux, de Marcel Carné - Mr Armand, ancien truand avec Suzy Delair
  • 1962 : Carillons sans joie, de Charles Brabant - Le capitaine de Lambérieux
  • 1962 : L'Œil du Monocle, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit : "Le monocle"
  • 1963 : Méfiez-vous, mesdames, d'André Hunebelle - Charles Rouvier, ex grand avocat avec Danielle Darrieux et Michèle Morgan
  • 1963 : L'assassin connaît la musique..., de Pierre Chenal - Lionel Fribourg, musicien
  • 1963 : Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner (apparition en commandant Théobald Dromard dit : "Le Monocle", dans la scène finale)
  • 1964 : Le Monocle rit jaune, de Georges Lautner - Le commandant Théobald Dromard dit: "Le monocle"
  • 1965 : Quand passent les faisans, d'Édouard Molinaro - Alexandre Larsan-Bellac, escroc avec Bernard Blier
  • 1965 : La Grosse Caisse, d'Alex Joffé - Mr Filippi, chef de gang avec Bourvil
  • 1965 : Le Majordome, de Jean Delannoy - Léopold, le valet de chambre
  • 1966 : Le congrès s'amuse (Der Kongreß amüsiert sich), de Géza von Radványi : le comte de Talleyrand
  • 1966 : Moi et les hommes de quarante ans, de Jacques Pinoteau - Alexandre Dumourier
  • 1966 : Le Deuxième Souffle, de Jean-Pierre Melville - Le commissaire Blot avec Lino Ventura
  • 1969 : L'Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville - Luc Jardie, chef de réseau avec Lino Ventura, Simone Signoret et Jean-Pierre Cassel
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques, de Michel Audiard - Mr Kruger, chef de bande avec Bernard Blier
  • 1971 : Doucement les basses, de Jacques Deray - L'évêque avec Alain Delon
  • 1973 : Les Voraces, de Sergio Gobbi - L'inspecteur Martino
  • 1974 : Les Suspects de Michel Wyn - Laurent Kirchner
  • 1975 : Le Gitan, de José Giovanni - Yan-Kug, perceur de coffres avec Alain Delon et Annie Girardot
  • 1976 : L'Éducation amoureuse de Valentin, de Jean L'Hôte - Julien Blaise

Télévision

  • 1956 : Un nommé Judas de Stellio Lorenzi - Judas

Théâtre

  • Coriolan de William Shakespeare, Comédie-Française
  • Trois Jeunes Filles nues, Théâtre Marigny
  • 1952 : La neige était sale de Georges Simenon, adaptation Frédéric Dard, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Comédie Caumartin
  • Jules César
  • 1955 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Théâtre des Célestins
  • 1955 : Orvet de et mise en scène Jean Renoir, Théâtre de la Renaissance
  • 1958 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
  • 1959 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1961 : L'Hurluberlu de Jean Anouilh, mise en scène Roland Piétri, Théâtre des Célestins
  • 1962 : La Foire d'empoigne de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1966 : Don Juan aux enfers de George Bernard Shaw, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre de la Madeleine
  • 1967 : L'Escalier de Charles Dyer, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1970 : Un sale égoïste de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre Antoine
  • 1972 : Un sale égoïste de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Célestins
  • 1972 : Le Directeur de l'Opéra de Jean Anouilh, mise en scène de l'auteur et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1975 : Cher menteur de Jérôme Kilty, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Gymnase
  • 1975 : L'Autre Valse de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Variétés
  • 1978 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre Hébertot

La Grande Sauterelle

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La Grande sauterelle est un film franco-italo-allemand réalisé par Georges Lautner, sorti en 1967. A Beyrouth où il s'est réfugié pour fuir un tueur, Carl a décidé de braquer un milliardaire à la sortie d'un casino. Mais sur une plage, il rencontre Salène, une fille prodigieusement libre qui rit, qui ment, qui fait ce qui lui chante. Carl en devient amoureux et laisse tomber ses complices et l'appât de l'argent. Avec cette fille qui fait l'amour pour rien, il préfère partir pour les Cyclades.

La bande originale française est signée par Bernard Gérard, qui fut l'assistant et l'arrangeur de Michel Magne sur certains titres de bandes originales de film de Georges Lautner. La première version publiée en 1967 chez Barclay sous la forme d'un EP 45™ ne comporte que 5 titres courts : elle est incomplète et ne présente pas complètement les titres dans l'ordre de sonorisation du film. Une réédition très partielle (2 premiers titres) de cette B.O.F. est sortie en 2002, dans la collection Écoutez le Cinéma N°18. L'intégralité de cette musique de film reste donc pour l'instant inédite.

La Grande Sauterelle de Georges LautnerLa Grande Sauterelle de Georges Lautner

La Grande Sauterelle de Georges Lautner

Fiche technique

  • Titre : La Grande Sauterelle
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Scénario : Vahé Katcha, Michel Audiard et Georges Lautner
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Photo : Maurice Fellous
  • Musique : Bernard Gérard
  • Production : Alain Poiré
  • Société de production : Gaumont International
  • Société de distribution : Gaumont Distribution
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : 1967

Distribution

  • Mireille Darc : Salène
  • Hardy Krüger : Carl
  • Maurice Biraud : Alfred
  • Francis Blanche : Gédéon
  • Georges Géret : Marco
  • Margot Trooger : L'Américaine
  • Venantino Venantini : Vladimir
  • Pepe Aped
  • Pierre Massimi
  • Mino Doro : Grubert
  • Henri Lambert
  • Pippo Merisi
  • Raymond Meunier

Biraud Maurice

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Maurice Biraud, né le 3 mars 1922 à Paris, mort le 24 décembre 1982 à Paris, est un animateur de radio, humoriste et acteur français.

 

Biraud Maurice

Il est présent sur les ondes d’Europe 1 où il interprète, entre autres, le rôle du commissaire Socrate et de Maurice la Grammaire (puis du Grand Babu suivant dans Le fils de Furax) dans le feuilleton « radio » Signé Furax et, en tant qu'animateur de la tranche « 9 h - 12 h » dans les années 1960, en compagnie de Micheline Francey puis d'Anne Perez et de « monsieur Brandu » (Jean-Marie Lamblat). On le voit aussi dans de nombreux films de cinéma. Il apparaît également à la télévision où son sens de l'humour et ses reparties sont très appréciés. En 1967, il chante La Petite en duo avec France Gall.

Au cinéma, ses meilleurs rôles sont probablement dans Un taxi pour Tobrouk, Le Cave se rebiffe ou encore Mélodie en sous-sol. Il est par ailleurs abonné aux seconds rôles mais est néanmoins populaire. On le surnomme affectueusement « Bibi ». C'est aussi l’un des artistes les plus sollicités, après Jean Valton, pour réaliser des disques publicitaires, alors très en vogue. Maurice Biraud meurt alors qu'il est au volant à Paris et attend à un feu rouge sur les Champs-Élysées : il ne redémarre pas, victime d’un arrêt cardiaque. L'annonce de sa mort a été quelque peu éclipsée par celle de Louis Aragon, décédé le même jour. Maurice Biraud, qui a beaucoup aimé Collonges-la-Rouge, repose dans le cimetière de cette petite commune de Corrèze, située à environ 20 km au sud de Brive.

Filmographie

  • 1950 : Brune ou blonde - court métrage - de Jacques Garcia
  • 1950 : Le Roi des camelots de André Berthomieu
  • 1950 : Le Passe-Muraille de Jean Boyer - un collègue de Léon
  • 1951 : La Marche - court métrage - de Michel Audiard
  • 1951 : Jamais deux sans trois de André Berthomieu
  • 1951 : Une fille à croquer ou Le petit chaperon rouge de Raoul André
  • 1951 : La belle cheminée de Paul de Roubaix
  • 1952 : Poil de carotte de Paul Mesnier : le curé
  • 1952 : Le Plus Heureux des hommes d'Yves Ciampi
  • 1952 : Jeunes filles - court métrage - de Armand Chartier - Jean, agriculteur
  • 1952 : Belle mentalité de André Berthomieu
  • 1953 : L'Esclave de Yves Ciampi
  • 1953 : Le Portrait de son père de André Berthomieu
  • 1953 : Le Secret d'Hélène Marimon de Henri Calef
  • 1953 : Quai des blondes de Paul Cadéac
  • 1954 : Mam'zelle Nitouche de Yves Allégret
  • 1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier - le vendeur du bazar
  • 1955 : Les Deux font la paire d'André Berthomieu
  • 1954 : Pas de coup dur pour Johnny de Emile Roussel
  • 1956 : Au creux des sillons - court métrage - de Claude-Yvon Leduc
  • 1956 : Donnez-moi ma chance ou Piège à filles de Léonide Moguy
  • 1956 : L'Homme et l'Enfant de Raoul André
  • 1957 : Trois Jours à vivre de Gilles Grangier
  • 1957 : Charmants Garçons de Henri Decoin - le commentateur
  • 1958 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry
  • 1958 : Premier mai ou Le père et l'enfant de Luis Saslavsky - Blanchot
  • 1959 : Le Second souffle - court métrage - de Yannick Bellon
  • 1960 : Candide ou l'optimisme au XXème siècle de Norbert Carbonnaux
  • 1960 : Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière - François Gensac
  • 1960 : Pierrot la tendresse de François Villiers
  • 1961 : Le cave se rebiffe de Gilles Grangier - Robert Mideau
  • 1962 : Le Petit Garçon de l'ascenseur de Pierre Granier-Deferre
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Louis dans le sketch : "Homicide point ne seras"
  • 1962 : L'Œil du monocle de Georges Lautner - Martigue
  • 1962 : Le Monte-charge de Marcel Bluwal - Adolphe Ferry
  • 1962 : Le Septième Juré de Georges Lautner - le vétérinaire
  • 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière - Denis, l'hôtelier
  • 1963 : Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil - Louis Naudin
  • 1963 : La Soupe aux poulets de Philippe Agostini
  • 1963 : Les Aventures de Salavin de Pierre Granier-Deferre- Salavin
  • 1964 : Des pissenlits par la racine de Georges Lautner - Jo Arengeot
  • 1964 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond - Simple apparition
  • 1964 : Une souris chez les hommes ou Un drôle de caïd de Jacques Poitrenaud - Francis
  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre - Arthur
  • 1967 : La Grande Sauterelle de Georges Lautner - Alfred
  • 1968 : Fleur d'oseille de Georges Lautner - Verdier
  • 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard - le chauffeur de taxi
  • 1972 : Le Trèfle à cinq feuilles de Edmond Freess - Georges-André Constant
  • 1972 : Elle cause plus, elle flingue de Michel Audiard - Herbert
  • 1972 : Bastos ou ma sœur préfère le colt 45 ou La guerre des espions de Henri Boyer et Jean-Louis Van Belle - Film resté inédit
  • 1973 : Le Complot de René Gainville - Brunet
  • 1973 : Le Concierge de Jean Girault - Martin Massoulier
  • 1973 : Le Train de Pierre Granier-Deferre - Maurice
  • 1973 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy- Lamarie
  • 1974 : Le Permis de conduire de Jean Girault - le premier moniteur
  • 1974 : OK patron de Claude Vital - Leroy
  • 1974 : La Rivale de Sergio Gobbi - Jean-Claude
  • 1975 : Salut les frangines de Michel Gérard - Monsieur Chotard
  • 1975 : Flic Story de Jacques Deray - le patron de l'hôtel Saint-Appoline
  • 1975 : Le Gitan de José Giovanni - Pierrot
  • 1976 : Deux imbéciles heureux de Edmond Freess- le docteur
  • 1976 : Bartleby de Maurice Ronet - Dindon
  • 1977 : L'automobile comment ça marche - court métrage - de Roger Rochelle
  • 1977 : Gloria de Claude Autant-Lara - Perreau
  • 1979 : C'est dingue... mais on y va de Michel Gérard - Monsieur Castagnet
  • 1980 : La Bande du Rex de Jean-Henri Meunier - commissaire Raoul Fleury
  • 1981 : Pourquoi pas nous ? de Michel Berny - Monsieur Simon, le patron
  • 1981 : Beau-père de Bertrand Blier - le camionneur, témoin de l'accident
  • 1983 : Un dimanche de flic de Michel Vianey - Fred

Télévision

  • 1954 : Télé-Match - Host
  • 1954 : Une enquête de l'inspecteur Grégoire de Marcel Bluwal, épisode La Partie de cartes
  • 1954 : Teuf-teuf de Georges Folgoas
  • 1963 : Deux Romains en Gaule de Pierre Tchernia
  • 1966 : La morale de l'histoire de Claude Dagues
  • 1972 : Kitsch-Kitsch de Janine Guyon
  • 1972 : Le Fado de la liberté de Janine Guyon - Vincente
  • 1973 : Un client sérieux de Jean Bertho - Lagoupille
  • 1974 : L’Or et la fleur de Philippe Ducrest - Charly
  • 1974 : Jo Gaillard de Bernard Borderie - Cordier, épisode : l'étrange traversée
  • 1974 : Malaventure - Antoine (segment « Dans l'intérêt des familles »)
  • 1974 : Bons baisers d'Astérix de Pierre Desfons - Biraudix
  • 1976 : Nick Verlaine ou Comment voler la Tour Eiffel, de Claude Boissol - Rôle de Prosper
  • Nick Verlaine prend la Route
  • Soyez bons pour les Animaux
  • Dans l'eau d'une Piscine
  • Le Monstre
  • 1976 : Les Douze Légionnaires de Bernard Borderie - adjudant Pierre Duffel
  • 1977 : Les Confessions d'un enfant de chœur de Jean L'Hôte : le père
  • 1977 : Rossel et la commune de Paris de Serge Moati - Pyat
  • 1977 : La Mer promise de Jacques Ertaud - François Richard
  • 1977 : Banlieue Sud-Est de Gilles Grangier - Marcel
  • 1977 : Un juge, un flic de Denys de la Patelière, épisode : Les Hochets, Murel -
  • 1978 : Les Hommes de Rose, feuilleton télévisé de Maurice Cloche - Fatalitas
  • 1978 : Les Palmiers du métropolitain de Youri - Edgar
  • 1978 : Ciné-roman de Serge Moati - Monsieur Laurent
  • 1979 : Pierrot mon ami de François Leterrier - Crouia-Bey et Voussois
  • 1979 : Histoires insolites Folies douces de Maurice Ronet : marcel
  • 1980 : Mont-Oriol de Serge Moati - le marquis de Ravenel
  • 1980 : Notre bien chère disparue d'Alain Boudet - Charles
  • 1980 : Arsène Lupin joue et perd d'Alexandre Astruc - l'inspecteur Weber
  • 1981 : Caméra une première (série TV) - saison 3 épisode 1 : Eole Epifanio d'Antoine Gallien - le maire
  • 1981 : Le Mécréant de Jean L'Hôte - Edmond
  • 1981 : Le Piège à loups de Jean Kerchbron : Le père
  • 1981 : Mon enfant, ma mère de Serge Moati - le père
  • 1981 : Marie-Marie de François Chatel - Maxime Terrien
  • 1981 : Rioda de Sylvain Joubert - Raymond
  • 1981 : Ce fut un beau voyage d'Hervé Baslé - Jacques
  • 1982 : La Nuit du général Boulanger d'Henri Bromberger - Dillon
  • 1982 : Caméra une première (série TV) - saison 4 épisode 3 : Jules et Georgia de Robert Valey - Jacques
  • 1982 : Les Sept jours du marié de Serge Moati - le représentant de commerce
  • 1982 : Des yeux pour pleurer d'André Cayatte - Claude Balland
  • 1982 : L'Esprit de famille de Roland-Bernard - le docteur Moreau
  • 1983 : Retour à Cherchell d'André Cayatte - Marcel

Théâtre

  • 1952 : L'Amour en papier de Louis Ducreux, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin
  • 1952 : Le Jardin du Roi de Pierre Devaux, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin
  • 1953 : Frère Jacques d'André Gillois, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre des Variétés
  • 1954 : Frère Jacques d'André Gillois, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre des Célestins
  • 1954 : L'Homme qui était venu pour diner de George Kaufman & Moss. Hart, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre Antoine
  • 1955 : Les Petites Têtes de Max Régnier, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre Michel
  • 1957 : Bobosse d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Michodière
  • 1958 : Am Stram Gram d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Nouveautés
  • 1958 : L'Enfant du dimanche de Pierre Brasseur, mise en scène Pierre Valde, Théâtre Édouard VII
  • 1959 : L'Enfant du dimanche de Pierre Brasseur, mise en scène Pierre Valde, Théâtre de Paris
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