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Delamare Lise

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Lise Delamare (Jolyse dite Lise Delamare) est une actrice française née le 9 avril 1913 à Colombes, décédée à Paris le 25 juillet 2006. 

Delamare LiseDelamare Lise

Fille d'un pionnier de la radio (son père, George Delamare, 1881-1975, participa dès 1923 à la réalisation du Journal parlé), elle débute au théâtre en jouant le rôle de Mathilde dans Un caprice, d'Alfred de Musset, alors qu'elle est élève du conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, d'où elle sort en 1933, nantie d'un premier prix.

Elle entre à la Comédie-Française le 1er janvier 1934. Elle fait ses débuts la même année dans le rôle de Célimène, dans Le Misanthrope. Elle interprète ensuite des rôles de jeune première jusqu'en 1942, date à laquelle elle quitte la troupe. Elle y revient en 1944 et devient sociétaire en 1951. En mai 1946, elle part en tournée en Amérique du Sud avec Fernand Ledoux, Mathilde Casadesus, Betty Daussmond, et Tony Taffin, son mari (dont elle divorcera en 1953). Elle quitte la Comédie-Française en 1966, devenant sociétaire honoraire le 19 avril 1967. Elle est alors nommée professeur au conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. Patrick Chesnais, Nicole Garcia, Sabine Azéma, Francis Huster, Daniel Auteuil, Didier Bourdon et bien d'autres lui doivent leur formation théâtrale.

Sa carrière cinématographique commence dès 1933, dans Georges et Georgette. Elle jouera notamment Marie-Antoinette d'Autriche dans le film La Marseillaise de Jean Renoir, la reine Anne d'Autriche dans Le Château perdu de Pierre Bost (aux côtés de Claude Jade et Michel Pilorgé) et Marie de Médicis dans Le Capitan d'André Hunebelle. Ses rôles principaux sont issus d'adaptations littéraires d'Alexandre Dumas, Honoré de Balzac ou tirés de personnages historiques célèbres.

Son étiquette de comédienne de théâtre l'empêche toutefois d'atteindre les sommets. Elle préfère dès lors réserver la finesse et l'authenticité reconnues de son jeu aux planches, pour le plus grand bonheur des spectateurs. Sa sœur, Rosine Delamare (1911-), est costumière au cinéma, à la télévision et au théâtre.

Filmographie

  • 1933 : Georges et Georgette de Reinhold Schünzel et Roger Le Bon
  • 1934 : Les Précieuses ridicules - moyen métrage - de Léonce Perret
  • 1934 : Un soir à la comédie Française - moyen métrage, documentaire - de Léonce Perret
  • 1935 : Pension Mimosas de Jacques Feyder, rôle de Nelly
  • 1936 : Notre-Dame d'amour de Pierre Caron
  • 1937 : Forfaiture de Marcel L'Herbier, rôle de Denise Moret
  • 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir, rôle de Marie-Antoinette
  • 1941 : Péchés de jeunesse de Maurice Tourneur, rôle de Madeleine
  • 1942 : La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli, rôle de Madame de Sérisy, d'après Honoré de Balzac
  • 1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque, rôle de Harriet Smithson
  • 1942 : La Fausse Maîtresse de André Cayatte, rôle d'Hélène
  • 1942 : Le Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry, rôle de Joséphine de Beauharnais
  • 1943 : Le Comte de Monte Cristo de Robert Vernay, rôle d'Haydée
  • 1943 : La Valse blanche de Jean Stelli, rôle d'Hélène
  • 1944 : Graine au vent de Maurice Gleize, rôle de Fernande
  • 1944 : Le Père Goriot. Réalisation Robert Vernay d'après Honoré de Balzac. Rôle de la Vicomtesse de Beauséant
  • 1945 : Farandole de André Zwobada, rôle de Blanche
  • 1946 : Lunegarde de Marc Allégret, rôle de Madame de Vertume
  • 1946 : Raboliot de Jacques Daroy, rôle de Flora
  • 1946 : Le Capitan de Robert Vernay, rôle de Léonora Galigai, d'après Michel Zévaco
  • 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche, rôle de Françoise Marguerite de Silly, comtesse de Joigny
  • 1949 : Un certain monsieur de Yves Ciampi, rôle de Madame Lecorduvent
  • 1951 : Le Roi du bla bla bla de Maurice Labro, rôle de Lucienne Lafare
  • 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair, rôle de Juliette Duverger
  • 1955 : Lola Montès de Max Ophüls, rôle de Madame Craigie, mère de Lola
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib, rôle de Madame Mercenay
  • 1957 : Nathalie de Christian-Jaque, rôle de la Comtesse de Lancy
  • 1960 : Il suffit d'aimer de Robert Darène, rôle de la mère supérieure
  • 1960 : L'Ennemi dans l'ombre de Charles Gérard, rôle de la marquise
  • 1960 : Le Capitan de André Hunebelle, rôle de Marie de Médicis
  • 1961 : Vive Henri IV... vive l'amour ! de Claude Autant-Lara, rôle de Madame de Montglat
  • 1961 : Les Démons de minuit de Marc Allégret et Charles Gérard
  • 1969 : Clérambard de Yves Robert, d'après Marcel Aymé rôle de Madame de Lere
  • 1972 : Les Boussardel René Lucot, série télé, rôle de tante Emma
  • 1973 : Le Château perdu François Chatel, télé, rôle d'Anne d'Autriche
  • 1973 : Salut l'artiste de Yves Robert, une comédienne
  • 1974 : L'Ange de la rivière morte Édouard Logereau, télé, rôle de Géraldine Létendard
  • 1978 : Les Grandes Conjurations : le connétable de Bourbon Jean-Pierre Decourt, télévision, rôle d'Anne de France
  • 1980 : La Folle de Chaillot Georges Paumier, télévision, d'après Jean Giraudoux : rôle de la folle de Passy
  • 1981 : Adieu ma chérie Serge Friedman, télévision, rôle de Marguerite
  • 1989 : Baxter de Jérôme Boivin, rôle de Madame Deville


Théâtre

Carrière à la Comédie-Française - Entrée à la Comédie-Française en 1934 - Sociétaire de 1950 à 1966 - 419e sociétaire

  • 1936 : L'Âne de Buridan de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers, mise en scène Pierre Bertin
  • 1936 : L'École des maris de Molière, mise en scène Jean Croué
  • 1937 : L'Illusion comique de Pierre Corneille, mise en scène Louis Jouvet, Comédie-Française, Isabelle
  • 1938 : Le Fanal de Gabriel Marcel, mise en scène Pierre Dux
  • 1938 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Maurice Escande
  • 1938 : Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène Gaston Baty
  • 1938 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Dux
  • 1938 : Cantique des cantiques de Jean Giraudoux, mise en scène Louis Jouvet, la dame
  • 1938 : Un chapeau de paille d'Italie d' Eugène Labiche et Marc Michel, mise en scène Gaston Baty, Comédie-Française
  • 1938 : Tricolore de Pierre Lestringuez, mise en scène Louis Jouvet
  • 1938 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Pierre Dux
  • 1939 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande
  • 1939 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Charles Dullin, la comtesse
  • 1939 : La Belle Aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Étienne Rey
  • 1940 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène Pierre Bertin
  • 1940 : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jacques Copeau
  • 1941 : Noé d'André Obey, mise en scène Pierre Bertin
  • 1941 : André del Sarto d'Alfred de Musset, mise en scène Jean Debucourt
  • 1941 : Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mise en scène Émile Fabre
  • 1945 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux
  • 1945 : Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault
  • 1946 : Un caprice d'Alfred de Musset, mise en scène Maurice Escande
  • 1946 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean Meyer
  • 1946 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux
  • 1947 : Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène Gaston Baty
  • 1947 : Quitte pour la peur d'Alfred de Vigny
  • 1949 : Le Prince travesti de Marivaux, mise en scène Jean Debucourt
  • 1949 : Le Roi de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet, mise en scène Jacques Charon
  • 1949 : L'Homme de cendres d'André Obey, mise en scène Pierre Dux, au théâtre de l'Odéon
  • 1950 : Les Sincères de Marivaux, mise en scène Véra Korène
  • 1950 : La Double Inconstance de Marivaux, mise en scène Jacques Charon
  • 1950 : Un conte d'hiver de William Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française
  • 1951 : Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou, mise en scène Georges Chamarat
  • 1951 : Douze Livres de James Matthew Barrie, mise en scène Daniel Lecourtois
  • 1955: Port-Royal de Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer
  • 1955: Est-il bon ? Est-il méchant ? de Denis Diderot, mise en scène Henri Rollan
  • 1955 : Aux innocents les mains pleines d'André Maurois, mise en scène Jacques Charon
  • 1956 : La Machine à écrire de Jean Cocteau, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française, salle Luxembourg, Solange
  • 1956 : Le Demi-monde d' Alexandre Dumas fils, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française1
  • 1957: Amphitryon de Molière, mise en scène Jean Meyer
  • 1961 : Les Mœurs du temps de Bernard-Joseph Saurin, mise en scène Maurice Escande
  • 1962 : L'Avare de Molière, mise en scène Jacques Mauclair, Comédie-Française
  • 1966 : Un fil à la patte de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon
  • 1987 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, mise en scène Yves Pignot, création théâtre de la Porte-Saint-Martin et reprise Salle Richelieu

Hors Comédie-Française

  • 1942 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Douking, théâtre Hébertot, Ruth
  • 1958 : Le Valet de quatre cœurs d'Albert Husson d'après Goldoni, mise en scène Charles Gantillon, théâtre des Célestins
  • 1967 : Xavier de Jacques Deval, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre Édouard VII
  • 1968 : Roméo et Juliette de William Shakespeare, mise en scène Michael Cacoyannis, TNP théâtre de Chaillot, la nourrice3
  • 1968 : ...Et à la fin était le bang de René de Obaldia, mise en scène Marcel Cuvelier, théâtre des Célestins
  • 1969 : La Lune heureuse de Catherine Peter Scott, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins
  • 1970 : Major Barbara d'après George Bernard Shaw, mise en scène Guy Rétoré, théâtre de l'Est Parisien
  • 1970 : Libres sont les papillons de Leonard Gershe, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Montparnasse, Mrs Baker
  • 1974 : L'Impromptu de Marigny de Jean Poiret, mise en scène Jacques Charon, Comédie-Française
  • 1975 : Chat ! d'István Örkény, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre du Gymnase, Gisèle
  • 1977 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins
  • 1977 : Le Sexe faible d'Édouard Bourdet, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins
  • 1981 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Jean Meyer, théâtre des Célestins
  • 1983 : Les affaires sont les affaires d'Octave Mirbeau, mise en scène Pierre Dux, théâtre Renaud-Barrault

Télévision

Au théâtre ce soir

  • 1968 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1972 : Un inspecteur vous demande de John Boynton Priestley, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1974 : Le Sexe faible d'Édouard Bourdet, mise en scène Jacques Charon, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny
  • 1975 : On croit rêver de Jacques François, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII
  • 1976 : Xavier ou l'héritier des Lancestre de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Édouard VII
  • 1978 : Libres sont les papillons de Leonard Gershe, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1982 : Le Caveau de famille de Pierre Chesnot, mise en scène Francis Joffo, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1971 : Père d' Édouard Bourdet, réalisation Jeannette Hubert
  • 1972 : Les Boussardel de René Lucot
  • 1973 : Le Château perdu de François Chatel
  • 1974 : L'Ange de la rivière morte d' Édouard Logereau
  • 1978 : Les grandes conjurations : le connétable de Bourbon de Jean-Pierre Decourt
  • 1980 : La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, réalisation Georges Paumier
  • 1981 : Adieu ma chérie de Serge Friedman
  • 1983 : Le Tartuffe de Molière, réalisation Marlène Bertin
  • 1991 : La Florentine de Marion Sarraut

 


Audiard Michel

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Paul Michel Audiard naît le 15 mai 1920 à Paris (France). Son certificat de fin d’études et un diplôme d’opticien en poche, le jeune homme exerce plusieurs petits boulots, dont celui de coureur cycliste, passion qu’il pratiquera toute sa vie.

Audiard Michel

Pendant l’occupation allemande, Michel Audiard devient journaliste cinématographique et écrit plusieurs romans policiers. André Hunebelle remarque le jeune écrivain en herbe et lui propose de rédiger le scénario de «Mission à Tanger» avec Gaby Sylvia. Les années suivantes, Audiard reste fidèle à Hunebelle et participe à l’écriture des scénarii pour des réalisateurs aussi différents que: Jean Stelli, Henri Verneuil ou Christian-Jaque. En 1955, il fait une rencontre primordiale avec Jean Gabin pour le film de Gilles Grangier «Gas-oil». Il devient le scénariste attitré de Gabin et travaille sur une douzaine de films de Grangier.

Dans les années soixante, Michel Audiard s’illustre avec des films aux dialogues inoubliables, tels que: «Un singe en hiver» (1962) de Henri Verneuil, «Les tontons flingueurs» (1963) de Georges Lautner et «La métamorphoses des cloportes» (1965) de Pierre Granier-Deferre. S’inspirant de la gouaille du peuple parisien, il écrit des rôles sur mesure pour les plus grands acteurs de l’écran français: Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Paul Meurisse, Jean-Paul Belmondo, etc… Il donne aussi la part belle aux seconds rôles, en leur offrant des répliques mémorables. Les Robert Dalban, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Maurice Biraud, André Pousse, entre autres lui doivent beaucoup. Le style «Audiard» est alors une référence et son nom apparaît en gros sur les affiches. Il est alors le dialoguiste star du cinéma français et le restera jusqu’à sa mort.

En 1968, Michel Audiard s’essaye à la réalisation avec «Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages». Le titre déjà donne le ton de cette comédie où abondent les bons mots. Il réalise ensuite huit films dont «Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause !» (1970) et «Elle cause plus… elle flingue» (1972) tous les deux avec une Annie Girardot géniale, «Le cri du cormoran, le soir au-dessus des jonques» (1970) avec Paul Meurisse et Michel Serrault et «Bons baisers… à lundi !» (1974) toujours avec Girardot et Maria Pacôme.

En 1975, Audiard revient à l’écriture et associe son nom avec une nouvelle génération de cinéastes: Philippe de Broca, Claude Pinoteau, Jacques Deray et Yves Boisset en autres. En 1981, son talent est récompensé d’un César du meilleur scénario pour «Garde à vue» de Claude Miller.

Dialoguiste de plus de cent-vingt films, marqués par sa griffe inimitable, Michel Audiard a aussi écrit dix livres entre 1949 et 1978. Le «petit cycliste», comme l’appelait Gabin, meurt le 28 juillet 1985, à Dourdan (France), emporté par un cancer. Artiste aux talents multiples, il aura su donner quelques-unes des plus belles réplique du cinéma français. Pour n’en citer qu’une: «Le jour où on mettra les cons sur orbite, tu n’auras pas fini de tourner….» (le pacha-1968). 

Filmographie

1949 

  • Mission à Tanger of André Hunebelle
  • On n'aime qu'une fois of Jean Stelli

1950 

  • Brune ou blonde of Jacques Garcia
  • Méfiez-vous des blondes of André Hunebelle

1951 

  • Vedettes sans maquillage of Jacques Guillon
  • Une histoire d'amour of Guy Lefranc
  • Le Passe-muraille of Jean Boyer
  • Caroline chérie of Richard Pottier
  • Ma femme est formidable of André Hunebelle 
  • Massacre en dentelles of André Hunebelle
  • L'Homme de ma vie of Guy Lefranc
  • Bim le petit âne of Albert Lamorisse

1952 

  • Adorables Créatures of Christian-Jaque 
  • Pour vous, mesdames  of Jacques Garcia
  • Elle et moi of Guy Lefranc
  • Le Feu quelque part of Pierre Foucaud (Court-métrage)
  • Le Duel à travers les âges of Pierre Foucaud (Court-métrage)

1953 

  • Les Dents longues of Daniel Gélin
  • Quai des blondes of Paul Cadéac
  • Les Trois Mousquetaires of André Hunebelle
  • L'Ennemi public numéro un of Henri Verneuil

1954 

  • Destinées  of Christian-Jaque, Jean Delannoy and Marcello Pagliero
  • Sang et lumières of Georges Rouquier
  • Les Gaietés de l'escadron of Paolo Moffa
  • Poisson d'avril (1954) of Gilles Grangier
  • Série noire of Pierre Foucaud

1955 

  • Gas-oil of Gilles Grangier

1956 

  • Jusqu'au dernier of Pierre Billon
  • Le Sang à la tête of Gilles Grangier
  • Mannequins de Paris of André Hunebelle
  • Courte tête of Norbert Carbonnaux

1957 

  • Le rouge est mis of Gilles Grangier
  • Mort en fraude of Marcel Camus
  • Trois Jours à vivre of Gilles Grangier
  • Retour de manivelle of Denys de La Patellière
  • Maigret tend un piège of Jean Delannoy

1958 

  • Les Misérables of Jean-Paul Le Chanois
  • Le désordre et la nuit of Gilles Grangier
  • Les Grandes Familles of Denys de la Patellière
  • Marchands de rien of Daniel Lecomte (court-métrage)

1959 

  • Le fauve est lâché  of Maurice Labro
  • Archimède le clochard of Gilles Grangier
  • Pourquoi viens-tu si tard? of Henri Decoin
  • Maigret et l'affaire Saint-Fiacre of Jean Delannoy
  • 125, rue Montmartre of Gilles Grangier
  • Rue des prairies of Denys de la Patellière
  • Babette s'en va-t-en guerre of Christian-Jaque
  • Les Yeux de l'amour of Denys de la Patellière
  • Vel d'Hiv' of Guy Blanc (Court-métrage),
  • La Bête à l'affût of Pierre Chenal
  • Péchés de jeunesse of Louis Duchesne

1960 

  • Le Baron de l'écluse of Jean Delannoy
  • La Française et l'amour, film à sketches, « L'Adultère » d'Henri Verneuil
  • Les Vieux de la vieille of Gilles Grangier
  • Spécial Noël  Jean Gabin (TV) of Frédéric Rossif
  • Le Président of Henri Verneuil

1961 

  • Un taxi pour Tobrouk of Denys de la Patellière
  • Les lions sont lâchés of Henri Verneuil
  • Les Amours célèbres - sketch « Les Comédiennes », of Michel Boisrond
  • Le cave se rebiffe of Gilles Grangier
  • Le Bateau d'Émile of Denys de la Patellière

1962 

  • Un singe en hiver of Henri Verneuil
  • Le Gentleman d'Epsom of Gilles Grangier
  • Le Diable et les Dix Commandements of Julien Duvivier
  • Le Voyage à Biarritz of Gilles Grangier 

1963 

  • Mélodie en sous-sol of Henri Verneuil
  • Carambolages of Marcel Bluwal
  • Les Tontons flingueurs of Georges Lautner
  • Teuf-teuf (TV) de Georges Folgoas
  • Des pissenlits par la racine of Georges Lautner
  • Cent mille dollars au soleil d’Henri Verneuil

1964 

  • Marcia Nuziale of Marco Ferreri
  • Les Barbouzes of Georges Lautner
  • Une foule enfin réunie of Monique Chappelle (short movie)
  • Un drôle de caïd or Une souris chez les hommes of Jacques Poitrenaud
  • Par un beau matin d'été of Jacques Deray
  • La Chasse à l'homme of Edouard Molinaro

1965 

  • La Métamorphose des cloportes of Pierre Granier-Deferre (scenario co-written with Albert Simonin, from Alphonse Boudard)
  • Quand passent les faisans of Edouard Molinaro
  • Les Bons Vivants of Gilles Grangier & Georges Lautner
  • L'arme à gauche of Claude Sautet
  • Ne nous fâchons pas of Georges Lautner

1966 

  • Tendre Voyou (fr) of Jean Becker
  • Un idiot à Paris of Serge Korber
  • Sale temps pour les mouches of Guy Lefranc
  • Johnny Banco of Yves Allégret

1967 

  • Le Pacha of Georges Lautner
  • Toutes folles de lui of Norbert Carbonnaux
  • Max le débonnaire (TV show) directed by Gilles Grangier, Yves Allégret and Jacques Deray
  • La Grande Sauterelle of Georges Lautner
  • La Petite Vertu of Serge Korber

1968 

  • Fleur d'oseille of Georges Lautner
  • Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages

1969 

  • Sous le signe du taureau of Gilles Grangier

1973 

  • Baxter ! of Lionel Jeffries

1974 

  • Comment réussir quand on est con et pleurnichard
  • OK Patron !  of Claude Vital

1975 

  • L'incorrigible of Philippe de Broca

1976 

  • Le Grand Escogriffe of Claude Pinoteau
  • Le Corps de mon ennemi of Henri Verneuil

1977 

  • Tendre poulet of Philippe de Broca
  • Mort d'un pourri of Georges Lautner
  • L'Animal of Claude Zidi

1978 

  • Le Cavaleur of Philippe de Broca

1979 

  • Flic ou voyou of Georges Lautner
  • Les Égouts du paradis of José Giovanni
  • La Fabuleuse histoire de Roland-Garros of Charles Gérard
  • Le Guignolo of Georges Lautner
  • On a volé la cuisse de Jupiter of Philippe de Broca

1980 

  • Le Coucou of Francesco Massaro
  • L'Entourloupe of Gérard Pirès
  • Pile ou face of Robert Enrico

1981 

  • Le Professionnel of Georges Lautner
  • Garde à vue of Claude Miller
  • Est-ce bien raisonnable ? of Georges Lautner

1982 

  • Espion, lève-toi of Yves Boisset

1983 

  • Mortelle randonnée of Claude Miller
  • Vive la sociale ! of Gérard Mordillat
  • Le Marginal of Jacques Deray

1984 

  • Canicule of Yves Boisset
  • Les Morfalous of Henri Verneuil

1985 

  • On ne meurt que deux fois of Jacques Deray from the novel of Robin Cook
  • La Cage aux folles III, « Elles » se marient of Georges Lautner.

 

Groult Benoîte

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Benoîte Groult (née le 31 janvier 1920 à Paris) est une journaliste, écrivaine et militante féministe française.

Groult Benoîte

Elle est la fille du styliste de meubles André Groult (1884-1966), renommé dans les années trente, et de Nicole Poiret (1887-1967), dessinatrice de mode, sœur du créateur Paul Poiret et grande amie de Marie Laurencin. Elle est la sœur aînée de Flora Groult, également écrivaine. Benoîte Groult obtient une licence en Lettres et enseigne au début de la carrière au Cours Bossuet. En 1943, elle épouse Blaise Landon qui meurt en mai 1944.

En 1945, elle épouse un étudiant en médecine, Pierre Heuyer, qui meurt quelques mois plus tard. Elle entre au Journal de la Radiodiffusion à la Libération et y reste jusqu'en 1953. En 1951, elle épouse Georges de Caunes avec lequel elle a deux filles, Blandine et Lison, puis le romancier et journaliste Paul Guimard avec lequel elle a une fille, Constance. Elle a collaboré à diverses publications : ELLE, Parents, Marie Claire, etc.

Dès l'adolescence, elle cultive le goût de l'écriture mais c’est à un âge mûr qu’elle se lance sur la scène littéraire, d'abord avec sa sœur Flora : Journal à quatre mains (1958), Le Féminin pluriel (1965), Il était deux fois (1967). Elle est par la suite l'auteur de plusieurs best-sellers : La Part des choses (1972), Ainsi soit-elle (1975), Les Trois-Quarts du temps (1983), Les Vaisseaux du cœur (1988), La Touche étoile (2006), Mon évasion (2008). Les Vaisseaux du cœur, d'inspiration autobiographique, a été adapté en 1992 au cinéma par Andrew Birkin avec Greta Scacchi et Vincent D'Onofrio. Sa vie et son œuvre font d’elle un témoin privilégié des bouleversements sociaux dans les rapports entre hommes et femmes qui ont marqué le xxe siècle. Son féminisme, déclaré tardivement lui aussi, est une clé de lecture essentielle de son parcours, un identifiant de sa personnalité.

En 1978, elle fonde un mensuel féministe avec Claude Servan-Schreiber F Magazine dont elle rédige les éditoriaux. De 1984 à 1986, elle assure la présidence de la Commission de terminologie pour la féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions, fondée par Yvette Roudy, alors ministre des droits de la femme, où travaillent grammairiens, linguistes et écrivains (arrêté de féminisation publié au Journal officiel en mars 1986). Depuis 1982, elle est membre du jury Femina. Elle publie en 1986, pour la première fois, l'intégralité de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791, rédigée par Olympe de Gouges. Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Elle a fait l'objet de plusieurs films documentaires. Anne Lenfant lui a consacré Une chambre à elle : entretiens avec Benoîte Groult et Benoîte Groult ou Comment la liberté vint aux femmes, avec les témoignages de Josyane Savigneau, Paul Guimard et Yvette Roudy, édité en 2006 par Hors Champ Productions. En 2008, un volet de la série d'émissions documentaires «Empreinte», écrit par Marie Mitterrand et réalisé par Jean-Baptiste Martin, lui permet de porter un regard rétrospectif sur son parcours. En 2013 paraît chez Grasset une bande dessinée intitulée Ainsi soit Benoîte Groult par Catel.

Publications

  • Journal à quatre mains (1958), roman écrit avec sa sœur Flora Groult
  • Le féminin pluriel (1965), roman écrit avec Flora Groult
  • Il était deux fois (1967), roman écrit avec Flora Groult
  • La part des choses (1972), roman
  • Ainsi soit-elle (1975), essai sur la condition féminine
  • Le féminisme au masculin (1977), essai sur les féministes
  • La moitié de la terre (1981), essai
  • Les trois quarts du temps (1983), roman
  • Olympe de Gouges (1986), textes présentés par Benoîte Groult
  • Les vaisseaux du cœur (1988), roman
  • Pauline Roland ou Comment la liberté vint aux femmes (1991), biographie
  • Cette mâle assurance (1994), essai sur la misogynie
  • Histoire d'une évasion (1997), essai autobiographique
  • La touche étoile (2006), roman
  • Mon évasion : autobiographie, 2008
  • Ainsi soit Olympe de Gouges (2013), biographie

Dalens Serge

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Serge Dalens, nom de plume d'Yves de Verdilhac, né le 3 octobre 1910 à Albertville en Savoie et mort le 9 janvier 1998 à Saint-Cloud, est un écrivain français. Magistrat de profession, il est surtout connu pour ses nombreux romans, pour la plupart destinés à la jeunesse et de directeur de la collection « Signe de piste » (1954). L'auteur a également utilisé les pseudonymes de François Thervay et de Mik Fondal, collectif avec Jean-Louis Foncine (Pierre Lamoureux).

Dalens Serge

Fils de Joseph de Verdilhac qui est officier de l'armée française sous la Troisième République puis sous le régime de Vichy, il connaît un grand nombre de déménagements. Il découvre le scoutisme peu après la Première Guerre mondiale, alors que son père est en garnison à Mayence. Études au lycée français de la ville sur la citadelle de Mayence. Il ne quittera plus le mouvement scout. En 1925, il arrive à Montpellier, passe son bac à seize ans et obtient le premier prix du concours général de littérature. Il s'oriente vers le droit, obtient sa licence en 1932, et, sur les conseils de son père, choisit la magistrature. Pour ce faire, il doit d'abord effectuer un stage comme avocat. Il prête serment à Nancy en 1932, y reste jusqu'en 1935, puis va à Strasbourg, où il est inscrit au Barreau du 30 juillet 1935 au 6 octobre 1937. Il quitte le Barreau à cette date et devient magistrat.

Il fait la connaissance de Pierre Joubert en 1933, alors que celui-ci fait son service militaire dans le régiment que commande le colonel de Verdilhac. Ils élaborent ensemble le scénario du Bracelet de vermeil. Son livre est publié en 1937 par les éditions Alsatia, une maison d'édition à Colmar (Haut-Rhin). Jeune magistrat à Dieppe, il visite régulièrement l'hôpital pour y rencontrer médecins et jeunes malades. Il en tirera l'inspiration des Contes du bourreau. Cette année-là, il rencontre Jean-Louis Foncine par l'intermédiaire de Pierre Joubert et des éditions Alsatia. Au déclenchement de la guerre, il est mobilisé comme sous-Lieutenant. Il obtient la Croix de Guerre. Démobilisé à la fin 1940, le Ministère de la Justice le détache au Ministère de la Jeunesse. Il est chargé de mission pour l'Enfance irrégulière et la Délinquance : Les Voleurs s'inspireront de cette expérience. Durant cette période, Yves se lie d'amitié avec un instituteur nommé Robert Jospin et il profite de sa fonction pour ne faire partir de nombreux jeunes au Service du travail obligatoire que sur le papier.

Il continue à écrire, publie La Mort d'Éric en 1943 et prévient son jeune lecteur dans une préface : « Il ne s'agit plus d'un roman mais bien d'un récit. La fiction s'efface devant la réalité. L'histoire n'est qu'un fil doré, rehaussant l'indifférente tapisserie des faits. Le livre se termine mal. Le Prince n'est pas vengé, le lecteur n'est pas consolé. Les « grandes personnes » seront probablement mécontentes, car ces pages sont tristes, tristes comme la guerre qu'elles perdirent. Sans doute prétendront-elles que ce livre « n'est pas pour les enfants ». Or, je pense, moi, qu'un garçon de quinze, seize, dix-sept ans, est un garçon. C'est-à-dire un homme. Je pense qu'il n'y a pas de raison de le traiter à la paix autrement qu'à la guerre. De le traiter dans sa maison autrement qu'en ces jours de 40 où il courait dans les champs. De lui cacher la vérité. »

En 1945, il retrouve ses fonctions au ministère de la Justice et s'installe à Paris. Il poursuit sa carrière de magistrat, substitut du procureur au tribunal de Compiègne dans l'Oise pendant de longues années, Il terminera premier substitut du procureur de la République à Nanterre en 1983. Il devient responsable de la collection Signe de piste avec Jean-Louis Foncine en 1954. Il le restera dans toutes les maisons d'éditions qui reprirent cette collection. Serge Dalens fut président de la Commission de discipline et secrétaire de la Commission Justice et Sécurité du Front National. On doit notamment à Serge Dalens la saga du Prince Éric, qui parut en 6 volumes entre 1937 et 1992. Chaque ouvrage de la saga fut un best-seller.

Ses romans exaltent les valeurs traditionnelles de la chevalerie comme le courage, la fidélité, l'honneur, l'amitié ou le combat pour la justice. Perfectionniste, selon les dires de son ami Foncine, ses romans s'ancrent dans un contexte solidement bâti, qu'il soit historique ou social. Le scoutisme occupe une grande place dans son œuvre. Dans ses romans, il a beaucoup utilisé son expérience de magistrat s'intéressant à la délinquance juvénile (Les Voleurs), aux ravages de la drogue (La Blanche) ou à la machine judiciaire (Les Enquêtes du Chat-tigre).

Publications

  • Le Prince Éric, Signe de piste, réédition Fleurus
  • Le Bracelet de vermeil, 1937
  • Le Prince Éric, 1940
  • La Tache de vin, 1945
  • La Mort d'Éric, 1943
  • Éric le magnifique, 1984
  • Ainsi régna le Prince Éric, 1992
  • L'Étoile de Pourpre, Signe de piste, réédition Fleurus
  • Les Prisonniers, 1959
  • Les Lépreux, 1959
  • Les Voleurs, romans (Signe de piste, réédition Éditions de la Licorne)
  • Les Enfants de l'Espérance, 1954
  • Le Juge avait un fils, 1967
  • Jimmy, 1977
  • 2 et 2 font… 5, roman d'espionnage, 1969, Signe de piste, réédition Fleurus
  • Les Contes du bourreau, 1943, Signe de piste, réédition Fleurus
  • La Plume verte et autres contes pour Roland, 1957, Signe de piste, réédition Fleurus
  • La Couronne de pierres, roman, 1982 (Résiac)
  • La Blanche, roman, 1987 (Prix de la P.E.E.P.), Éditions du Triomphe
  • L'Affaire Balzac, roman policier, 1967, Albin Michel, réédition Éditions Alain Gout

En collaboration avec Jean-Louis Foncine 

  • Les Fils de Christian, contes et récits, 1977 Signe de piste, rééditions Fleurus
  • Le Jeu sans frontière, roman, 1947 (Signe de piste, Fleurus)
  • Les Enquêtes du Chat-Tigre, romans policiers (13 titres), Signe de piste, rééditions Éditions du Triomphe et Éditions Delahaye.En collaboration avec Louis Simon
  • Les Aiglons de Montrevel, roman historique, 1959, Signe de piste, réédition Elor

En collaboration avec Dachs 

  • 6 foulards verts, roman, 1995, Elor

Steele Barbara

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Barbara Steele, née le 29 décembre 1937 à Birkenhead (Grande-Bretagne), est une actrice anglaise. Elle est surtout connue pour avoir été spécialisée dans les films d'épouvante, tournés principalement en Italie.

Steele Barbara

D'abord modèle, Barbara Steele décroche, vers la fin des années 1950, un des tout derniers contrats de 7 ans signés par la compagnie cinématographique anglaise J. Arthur Rank Organization, pour laquelle elle ne tournera du reste qu'une poignée de petits rôles secondaires. Très vite, ce contrat longue durée est racheté par la Twentieth Century Fox, qui voit en elle la future partenaire d'Elvis Presley, dans les Rôdeurs de la plaine (1960) que doit réaliser Don Siegel. Révoltée par le traitement que lui inflige Hollywood, elle abandonne le projet et rompt son contrat.

Pensant avoir définitivement sabordé sa carrière, elle part alors pour l'Italie, où le succès l'attend à Cinecitta avec le film de Mario Bava, Le Masque du démon (1960). Elle devient subitement une vedette du fantastique en Europe, enchaînant de nombreux rôles de personnages inquiétants. Elle travaille ainsi plusieurs fois avec des cinéastes spécialisés dans le genre, tels que Riccardo Freda (L'Effroyable secret du docteur Hichcock et Le Spectre du professeur Hichcock) et Antonio Margheriti (Danse macabre et La Sorcière sanglante) , entretenant ce succès durant la décennie 1960.

À partir des années 1970, elle se fait plus rare sur les écrans, malgré de notables interprétations pour les auteurs en devenir Jonathan Demme (5 Femmes à Abattre en 1974), David Cronenberg (Frissons en 1976) et Joe Dante (Piranhas en 1978). Dans les années 1980, elle se lance dans la production télévisée avec, en 1983, l'ambitieuse série Le Souffle de la guerre (dans laquelle elle se réservera un petit rôle), ainsi que sa suite, Les Orages de la Guerre (1988), toutes deux avec Robert Mitchum en vedette. Dans les années 1990, elle fait un retour remarqué dans le fantastique, avec le rôle du Docteur Julia Hoffman, dans la mini-série Dark Shadows (1991), adaptation par Dan Curtis de sa propre saga quotidienne Dark Shadows (1966-1971).

Dès lors, la toujours très belle Barbara Steele se consacre à la production, répondant néanmoins présente pour d'occasionnels courts rôles dans de modestes productions. Malgré une notoriété internationale intimement liée à sa florissante carrière dans l'épouvante, elle dénigra longtemps celle-ci, valorisant plutôt ses participations, pourtant épisodiques, à un cinéma dit "d'auteurs", tels que Federico Fellini (8½ en 1963), Mario Monicelli (l'Armée Brancaleone en 1966), Volker Schlöndorff (Les Désarrois de l'élève Törless en 1966), ou encore Louis Malle (La Petite en 1978).

Aujourd'hui réconciliée avec son incontournable contribution au cinéma populaire, elle assume pleinement son statut d'icône de l'horreur, faisant souvent remarquer qu'elle fut longtemps l'unique "femme forte" du registre fantastique. Barbara Steele épousa l'écrivain et scénariste américain James Poe en 1969, à qui elle donna un fils, Jonathan Jackson Poe, né en aout 1971. Ce mariage coïncide justement avec le net ralentissement de la carrière de l'actrice, avant un timide retour en deuxième moitié des années 1970. Elle divorça de son mari dans l'année 1978, deux ans à peine avant la mort prématurée de ce dernier.

Il avait écrit tout spécialement pour elle un rôle dans son scénario On achève bien les chevaux (1969), que Sydney Pollack tourna finalement avec une autre actrice anglaise, Susannah York. Barbara Steele la Diva du cinéma d'épouvante italien par Eric Escofier 165 pages 2013, en 2014 revue Scream (éditée par Denis Eric) n° 5 Barbara Steele 1ère partie 58 pages (janvier 2014) n° 7 Barbara Steele 2ème partie (07/2014).

Filmographie 

  • 1959 : Opération Scotland Yard (Sapphire), de Basil Dearden
  • 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs), de Ralph Thomas
  • 1960 : Le Masque du démon (La Maschera del demonio), de Mario Bava
  • 1961 : La Chambre des tortures (The Pit and the Pendulum), de Roger Corman
  • 1962 : L'Effroyable secret du docteur Hichcock (L'Orribile segreto del Dr. Hichcock), de Riccardo Freda
  • 1963 : Huit et demi (Otto e mezzo), de Federico Fellini
  • 1963 : Le Spectre du professeur Hichcock (Lo Spettro), de Riccardo Freda
  • 1964 : Danse macabre (Danza macabra)), de Antonio Margheriti
  • 1964 : La Sorcière sanglante (I Lunghi capelli della morte), de Antonio Margheriti
  • 1964 : Le Monocle rit jaune, de Georges Lautner
  • 1965 : Les Amants d'outre-tombe, de Mario Caiano
  • 1966 : the She Beast, de Michael Reeves
  • 1966 : Un ange pour Satan, de Camillo Mastrocinque
  • 1966 : Les Désarrois de l'élève Törless (Der junge Törless), de Volker Schlöndorff
  • 1966 : l'Armée Brancaleone (L'Armata Brancaleone), de Mario Monicelli
  • 1974 : 5 femmes à abattre (Caged Heat), de Jonathan Demme
  • 1975 : Frissons (Shivers), de David Cronenberg
  • 1978 : La Clé sur la porte, d'Yves Boisset
  • 1978 : La Petite (Pretty Baby), de Louis Malle
  • 1978 : Piranhas (Piranha), de Joe Dante
  • 1980 : The Silent Scream, de Denny Harris
  • 1983 : Le Souffle de la guerre (The Winds of Warde), de Dan Curtis (actrice et productrice)
  • 1991 : La Malédiction de Collinwood (Dark Shadows) (série télévisée)
  • 1999 : The Prophet, de Fred Olen Ray
  • 2012 : The Butterfly Room, de Jonathan Zarantonello

Darc Mireille

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Mireille Darc, née Mireille Christiane Gabrielle Aimée Aigroz le 15 mai 1938 à Toulon dans le Var, est une actrice et réalisatrice française. Elle a adopté officiellement le nom de famille Darc sur ses papiers d'identité.

Darc Mireille

Mireille Aigroz a des origines suisses à Combremont-le-Grand dans le canton de Vaud. Elle passe son enfance à Toulon, sa ville natale, même si elle a parfois séjourné dans la Suisse d'origine de ses parents, où sa mère tient une épicerie et son père est jardinier. Elle suit sa scolarité à l'école de Valbourdin, puis au collège de jeunes filles avant d'entrer au conservatoire de Toulon, école alors gratuite. Elle en sort en 1957 avec un prix d'excellence ainsi qu'une lettre de recommandation et décide de devenir comédienne. Elle monte alors à Paris en 1959 et choisit le pseudonyme Darc par référence à Jeanne d'Arc et à « l'Arc, la rivière de son enfance ». Elle gagne sa vie pour payer ses cours de théâtre de Maurice Escande en posant pour un peintre mais également pour des romans-photos. Elle fait aussi du mannequinat et de la garde d'enfant. Elle tient un petit rôle au théâtre où elle remplace au pied levé une comédienne malade avant de commencer sa carrière devant la caméra.

C'est la télévision qui la révèle grâce à La Grande Bretèche de Claude Barma en 1960 et à Hauteclaire de Jean Prat en 1961, où elle incarne le rôle féminin principal. Georges Lautner, avec lequel elle tournera treize films, va faire d'elle une star avec notamment Les Barbouzes en 1964 pour lequel elle décroche son premier rôle principal. Son premier rôle important au cinéma est Pouic-Pouic réalisé par Jean Girault en 1963, où elle joue le rôle de la fille de Léonard et Cynthia Monestier, incarnés par Louis de Funès et Jacqueline Maillan. En 1964 et 1965, elle tourne Des pissenlits par la racine aux côtés de Michel Serrault et Louis de Funès ainsi que Galia de Georges Lautner. Elle y incarne une jeune femme libre, changeant d'amant comme il lui plait. Elle joue aux côtés d'Alain Delon dans L'Homme pressé, Mort d'un pourri, Madly, Jeff, Les Seins de glace, Borsalino et en 2003 avec lui dans la série télévisée Frank Riva.

Elle joue le rôle de la strip-teaseuse de Fantasia chez les ploucs, celui de madame Michalon dans Ne nous fâchons pas. Elle joue aussi le rôle de Georgina dans La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro. Dans les années 1970, elle tourne toujours avec Georges Lautner dans Il était une fois un flic (1971) ou dans La Valise (1973), mais surtout avec Pierre Richard avec Le Grand Blond avec une chaussure noire (1972) puis Le Retour du grand blond (1974) d'Yves Robert où elle fait sensation avec une robe ultra-sexy. Ces rôles lui permettent de confirmer son statut de sex-symbol et d'actrice phare du début des années 1970.

Dans les années 1980, sa carrière est interrompue par une opération à cœur ouvert réalisée par le professeur Christian Cabrol. Puis, à la suite d'un accident de voiture dans un tunnel en Vallée d'Aoste, dans lequel elle est grièvement blessée (la colonne vertébrale fracturée l'immobilise pendant trois mois dans une coquille à l’hôpital de Genève), et sa séparation d'avec Alain Delon après quinze ans de vie commune, elle quitte alors le cinéma et revient à la télévision dans les années 1990. Elle y interprète de nombreux rôles. Elle est en bourgeoise redoutable dans Les Cœurs brûlés ou Les Yeux d'Hélène. Suivent Terre indigo, Le Bleu de l'océan et Frank Riva où elle retrouve Alain Delon. Elle a également réalisé une série de reportages de société pour France Télévisions.

En 2006, Jacques Chirac remet à Mireille Darc les insignes de la Légion d'honneur. Début 2007, elle monte sur les planches et interprète Sur la route de Madison au théâtre Marigny en compagnie d'Alain Delon. Depuis 2005, Mireille Darc est la marraine de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir5 pour laquelle elle a reçu le Prix Clarins en 2006. Depuis 2008, Mireille Darc est la marraine de l'opération + de Vie, opération de solidarité pour améliorer le quotidien des personnes âgées hospitalisées.

Elle fut la compagne d'Alain Delon, rencontré en 1968, lors du tournage de Jeff de Jean Herman. Elle vivra avec lui quinze années. Une malformation cardiaque lui interdisant de porter un enfant au risque d'y perdre la vie, le couple se sépare en raison du désir d'Alain Delon d'avoir d'autres enfants. Mais, entre le couple Delon-Darc, s'installera pour toujours une réelle amitié. En 1989, elle perd son compagnon Pierre Barret, directeur de L'Express puis président d'Europe 1, qui après avoir subi quelques mois plus tôt une greffe du foie qui a échoué, était alors en attente d'une greffe d'organe. En 1996, elle rencontre son futur mari Pascal Desprez, un architecte parisien. En 2007, elle découvre que son père Marcel n'était pas son vrai géniteur. Ce dernier s'appelait Edmond, était marin sur le bateau Amiral-Charner et est mort en Indochine durant la Seconde Guerre mondiale.

Filmographie

  • 1960 : Mourir d'amour de José Bénazéraf et Dany Fog : Mariette
  • 1960 : Les distractions de Jacques Dupont : Maïa
  • 1961 : ¿Pena de muerte? de José María Forn : Lina
  • 1961 : La Bride sur le cou de Roger Vadim : Marie-Jeanne
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud : Milou Rivoire
  • 1962 : Virginie de Jean Boyer : Brigitte
  • 1962 : La Revenante de Jacques Poitrenaud (Court-métrage)
  • 1962 : Lettres de Provins de Jean Dasque : Voix
  • 1963 : Les Veinards de Philippe de Broca, Jean Girault et Jacques Pinoteau : Jacqueline
  • 1963 : Pouic-Pouic de Jean Girault : Patricia Monestier
  • 1963 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois : Suzanne
  • 1963 : Des pissenlits par la racine de Georges Lautner : Rockie La Braise
  • 1964 : Les Durs à cuire de Jacques Pinoteau : Josette
  • 1964 : La chasse à l'homme d' Édouard Molinaro : Georgina
  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Amaranthe
  • 1965 : Les Bons Vivants (Un Grand Seigneur) de Gilles Grangier et Georges Lautner : Marie Cruchet dite "Eloise"
  • 1965 : Galia de Georges Lautner : Galia
  • 1966 : Du rififi à Paname de Denys de La Patellière : Lili Princesse
  • 1966 : Zarabanda bing bing (Barbouze chérie)de José María Forqué : Polly
  • 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Églantine Michalon
  • 1966 : À belles dents de Pierre Gaspard-Huit : Eva Ritter
  • 1967 : La Grande Sauterelle de Georges Lautner : Salene
  • 1967 : La Blonde de Pékin de Nicolas Gessner : Erica Olsen
  • 1967 : Week-end de Jean-Luc Godard : Corinne
  • 1968 : Fleur d'oseille de Georges Lautner : Catherine
  • 1968 : Summit (Un corps, une nuit) de Giorgio Bontempi
  • 1969 : Madly de Roger Kahane : Agatha
  • 1969 : Jeff de Jean Herman : Eva
  • 1969 : Gonflés à bloc de Ken Annakin : Marie-Claude
  • 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais... elle cause ! de Michel Audiard : Francine
  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray : Une prostituée
  • 1971 : Laisse aller, c'est une valse de Georges Lautner : Carla
  • 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Caroline
  • 1972 : Il était une fois un flic de Georges Lautner : Christine
  • 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Christine
  • 1973 : La Valise de Georges Lautner : Françoise
  • 1973 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Olga Leroy
  • 1974 : OK patron de Claude Vital : Mélissa
  • 1974 : Les Seins de glace de Georges Lautner : Peggy Lister
  • 1974 : Borsalino & Co de Jacques Deray : Une prostituée dans la rue
  • 1974 : Dis-moi que tu m'aimes de Michel Boisrond : Victoire Danois
  • 1974 : Le Retour du grand blond d'Yves Robert : Christine
  • 1975 : Le Téléphone rose d'Édouard Molinaro : Christine
  • 1976 : L'Ordinateur des pompes funèbres de Gérard Pirès : Charlotte
  • 1977 : Les Passagers de Serge Leroy : Nicole
  • 1977 : L'Homme pressé d'Édouard Molinaro : Edwige
  • 1977 : Mort d'un pourri de Georges Lautner : Françoise
  • 1978 : Les Ringards de Robert Pouret : Annie Garmiche
  • 1981 : Pour la peau d'un flic d'Alain Delon : La Grande sauterelle
  • 1982 : Jamais avant le mariage de Daniel Ceccaldi : Elisabeth
  • 1983 : L'Été de nos quinze ans de Marcel Jullian : La cliente de l'hôtel
  • 1983 : Si elle dit oui... je ne dis pas non de Claude Vital : Catherine
  • 1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre : Madeleine
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner : Jocelyne Domange

Télévision

  • 1960 : L'inspecteur Leclerc enquête : Le Retour d'Hélène de Claude Barma : Georgette
  • 1960 : Du côté de l'enfer de Claude Barma (Téléfilm) : Jane
  • 1962 : Hauteclaire de Jean Prat (Téléfilm) : Hauteclaire Stassin
  • 1964 : L'été en hiver de François Chalais (Téléfilm) : Diane
  • 1992 : Les Cœurs brûlés de Jean Sagols (Série TV) : Hélène Charrière
  • 1994 : Les Yeux d'Hélène de Jean Sagols (Série TV) : Hélène Charrière
  • 1995 : Laura de Jeannot Szwarc (Téléfilm) : Laura
  • 1996 : Terre indigo de Jean Sagols (Série TV) : Clélia Debarbera
  • 1996 : J'ai rendez-vous avec vous de Laurent Heynemann (Téléfilm) : Agnès
  • 1997 : Sapho de Serge Moati (Téléfilm) : Fanny
  • 1997 : Ni vue, ni connue de Pierre Lary (Téléfilm) : Nicole Garrel
  • 1997 : L'Ami de mon fils de Marion Sarraut (Téléfilm) : Louise
  • 1998 : La Justice de Marion de Thierry Binisti (Série TV) : Marion
  • 1999 : Le Portrait de Pierre Lary (Téléfilm) : Nicole Garrel
  • 2003 : Le Bleu de l'océan de Didier Albert (Série TV) : Patricia Delcourt
  • 2003 : Frank Riva de Patrick Jamain (Série TV) : Catherine Sinclair
  • 2011 : Le Grand Restaurant II de Gérard Pullicino (Téléfilm) : La cliente qui ne veut pas vieillir

Réalisatrice

  • 1989 : La Barbare avec Murray Head

Télévision

  • 1992 : La Deuxième Vie (Envoyé spécial)
  • 1994 : Brève Rencontre (Envoyé spécial)
  • 1996 : Le Doute et l'espérance (Des racines et des ailes)
  • 2002 : De l'ombre à la lumière (Des racines et des ailes)
  • 2004 : Jeunesse éternelle (Envoyé spécial)
  • 2005 : Une vie classée X (France 3)
  • 2005 : Les Liserons d'eau (Envoyé spécial)
  • 2007 : Vivre d'Amour (France 5)
  • 2008 : Voyage vers l'inconnu...e
  • 2011 : Pas sur la bouche (France 3)
  • 2012 : Pardonner (France 2)

Théâtre

  • 1962 : Les Femmes aussi ont perdu la guerre de Curzio Malaparte, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Mathurins
  • 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov, mise en scène Peter Ustinov, théâtre des Ambassadeurs
  • 1965 : Pieds nus dans le parc de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, théâtre de la Madeleine
  • 1985 : Chapitre II de Neil Simon, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Édouard VII
  • 2007 : Sur la route de Madison, d'après le roman de Robert James Waller, mise en scène Anne Bourgeois, avec Alain Delon, théâtre Marigny

Noiret Philippe

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Philippe Pierre Fernand Noiret, est un acteur français, né le 1er octobre 1930 à Lille et mort le 23 novembre 2006 à Paris.

Noiret Philippe

Il naît dans une famille de petite bourgeoisie de petits commerçants. Après de multiples déplacements (Lille, Boulogne-sur-Mer, Berck, Lyon ou le Maroc entre 1936 et 1938), il passe son enfance à Toulouse en Midi-Pyrénées, région à laquelle il reste très attaché. Il possède non loin de là une maison traditionnelle familiale, où il se ressource régulièrement lorsqu'il ne travaille pas et où il cultive sa passion de l'élevage de chevaux (à Montréal, 20 km à l'ouest de Carcassonne). C'est d'ailleurs dans les environs de sa propriété que l'ultime scène du film La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier a été tournée, scène dans laquelle son personnage se promène à travers la campagne. Son père, Pierre Georges Noiret est passionné de littérature, de textes d'auteurs et de poésie. Sa mère, Lucy Clémence Ghislaine Heirman, est femme au foyer.

Il va au lycée Janson-de-Sailly du 16e arrondissement de Paris d'où il est exclu, puis au collège de Juilly en Seine-et-Marne. Il chante à la chorale de la Cigale, filiale des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, avec laquelle il chantera à la Basilique Saint-Pierre de Rome à Pâques en 1949. Il enregistre aussi un disque comme chanteur sous la direction de François Vercken. C'est également au collège de Juilly que l'un de ses professeurs, père oratorien, révèle sa vocation de comédien. Afin de tester ses aptitudes, le Père Bouyer lui propose alors de mettre en scène des pièces de théâtre, invitant Julien Green et Marcel Jouhandeau aux représentations. Ces deux derniers écrivains confirment le potentiel de Philippe Noiret pour le métier de comédien. En 1949, après avoir échoué trois fois au baccalauréat, il abandonne définitivement ses études et s'inscrit aux cours d'art dramatique de Roger Blin à Paris à l'association de l'Education par le jeu dramatique (EPJD). Puis il se forme au Centre dramatique de l'Ouest, où il rencontre Jean-Pierre Darras.

En 1953, il entre au Théâtre national populaire (TNP) après une audition réussie dirigée par Jean Vilar et Gérard Philipe. Durant sept ans, il connaît la vie de troupe de théâtre, interprétant plus de quarante rôles et grands classiques (Le Cid de Pierre Corneille en 1953, Macbeth de William Shakespeare en 1954, Dom Juan de Molière en 1955, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais en 1956, Le Malade imaginaire en 1957 ou L'École des femmes de Molière en 1958). Avec la troupe, il se produit notamment au Théâtre Chaillot et au Festival de théâtre d'Avignon, crée par Jean Vilar. Il quitte le Théâtre national populaire en 1960 pour jouer dans la pièce de théâtre Château en Suède de Françoise Sagan, sous la direction d'André Barsacq, au Théâtre de l'Atelier. Dans le même temps, il interprète avec succès un duo comique d'actualité politique avec Jean-Pierre Darras au cabaret : à l'Écluse, aux Trois Baudets, à la Villa d'Este et à l'Échelle de Jacob. À travers leurs personnages de Louis XIV et Jean Racine, les deux comédiens se moquent des politiques de Charles de Gaulle et Michel Debré ou André Malraux.

Mais étant de plus en plus sollicité par le cinéma à partir des années 1960, il abandonne alors le théâtre. C'est après trente ans d'absence, qu'il effectue en 1997 un retour remarqué sur scène dans Les Côtelettes de Bertrand Blier, où il joue le rôle « d'un pauvre mec de gauche qui se retrouve en train de glisser à droite »1. La pièce est jugée sévèrement par la critique, mais est un succès auprès d'un certain public. S'ensuivent L'Homme du hasard de Yasmina Reza aux côtés de Catherine Rich en 2001, Les Contemplations en 2002 où seul en scène il se livre à la lecture du texte de Victor Hugo et enfin Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney avec Anouk Aimée en 2005, correspondance épistolaire de deux personnages durant toute leur vie. Ces pièces sont autant de succès critiques et publics.

Formé au théâtre, Philippe Noiret envisageait à ses débuts de mener une carrière sur les planches, sans penser au cinéma. En 1955, il a l'occasion de passer pour la première fois devant la caméra, sollicité par Agnès Varda pour sa première réalisation La Pointe Courte. À la dernière minute, il prend la place de Georges Wilson qui tombé malade, s'est désisté. De cette première expérience, il reste fortement marqué, du fait de se voir pour la première fois à l’écran. Il ne retrouvera le grand écran que cinq ans plus tard, avec son rôle loufoque de l'oncle Gabriel dans Zazie dans le métro de Louis Malle (1960). Cependant, son incursion au cinéma sera lente. Alors que le paysage cinématographique est marqué par le mouvement de la Nouvelle Vague, il tourne avant tout sous la direction de réalisateurs de l'ancienne génération (comme Jean Delannoy, René Clair, Pierre Gaspard-Huit ou Jean-Paul Le Chanois), dans des films assez mineurs de leurs filmographies et le plus souvent dans des seconds rôles. Il démarre parallèlement une carrière internationale sous la direction de réalisateurs comme Peter Ustinov, William Klein ou Vittorio De Sica.

Après avoir joué un rôle dur dans Thérèse Desqueyroux de Georges Franju en 1962, c'est en 1966, qu'il se fait de nouveau remarquer avec un rôle important dans La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau, film qui obtient le Prix Louis Delluc en 1966. En 1968, sa carrière prend un nouvel essor, avec Alexandre le bienheureux d'Yves Robert. Il obtient les faveurs de la presse et du public pour son rôle de cultivateur soumis à de rudes journées et ayant soudainement décidé d'arrêter de travailler. Le film sort quelques mois avant Mai 68 et les idées libertaires du personnage contribuent à son succès auprès du public. En 1969, il tourne avec Alfred Hitchcock dans le film d'espionnage L'Étau, au sein d’une distribution composée de comédiens français, notamment Dany Robin, Claude Jade, Michel Subor, Michel Piccoli.

Un second film charnière de sa carrière est La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc, tourné en 1971. La fin des années 1960 est ponctuée de films tournés à l'étranger et d'échecs retentissants (Clérambard en 1969 ou Les Caprices de Marie en 1970). Avec l'immense succès remporté par La Vieille fille, il s'implante définitivement dans le paysage cinématographique français, en confortant sa popularité auprès du public. Tout au long de sa carrière, Philippe Noiret a fait preuve d’éclectisme dans ses choix, lui permettant de s’imposer aussi bien dans la comédie que dans le drame ou les films noirs. De même, n'ayant pas le physique de jeune premier, il interprète des personnages de Monsieur Tout-le-Monde, tout en jouant avec son image. Il est sollicité pour des rôles de personnages odieux comme il avait déjà joué dans La Porteuse de pain (1963), pour des films avec une dimension engagée (comme Trois frères en 1980, interprétant un juge assassiné par les Brigades rouges ou Les Lunettes d'or en 1987, avec le rôle d'un homosexuel à l'époque fasciste). 

On lui refuse le rôle de Porthos au cinéma car "le metteur en scène ne l'a pas trouvé assez grand et a pensé qu'il n'avait pas l'humour du personnage"3. Ou encore, il n'hésite pas à accepter des rôles controversés. Ce fut le cas avec La Grande bouffe de Marco Ferreri aux côtés de Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Ugo Tognazzi et son épouse Monique Chaumette. Ce film délirant, où un groupe d'amis quinquagénaires, désabusés de la vie, décident de se suicider collectivement dans une dernière orgie en se gavant de nourriture et de sexe, provoque un scandale au Festival de Cannes en 1973. Par ailleurs, production franco-italienne, La Grande bouffe lui ouvre définitivement les portes d'une carrière en Italie.

Ainsi, dès 1973, il retrouve Marco Ferreri pour Touche pas à la femme blanche. Puis il tourne notamment Mes chers amis de Mario Monicelli (1975), dont l'énorme succès le fait définitivement adopter par le public italien et dont il tournera la suite en 1982 (Mes chers amis 2), Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini (1976), Trois frères de Francesco Rosi (1980), La Famille d'Ettore Scola (1986), Les Lunettes d'or de Giuliano Montaldo (1987), puis Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore (1988) ou Le Facteur (1994) de Michael Radford. Au total, il tournera une vingtaine de films outre Alpes.

De même, les années 1970 sont marquées par sa rencontre importante avec le réalisateur Bertrand Tavernier. Comme il avait tourné dans Poil de carotte, premier film d’Henri Graziani, Philippe Noiret s’attache à tourner avec les réalisateurs se lançant dans leur première œuvre. Il aide ainsi Bertrand Tavernier à monter son premier film, L'Horloger de Saint-Paul en 1974, et devient un de ses comédiens fétiches marqué par une longue collaboration et une grande complicité (il a été le témoin de mariage de Bertrand Tavernier). Après cette première expérience de L'Horloger de Saint-Paul, ils tournent encore sept films ensemble : Que la fête commence (1975), Le Juge et l'assassin (1976), Coup de torchon (1981), La Vie et rien d'autre (1989) et La Fille de d'Artagnan (1994), films dans lesquels il endosse les premiers rôles ; et il effectue quelques participations amicales, d'une part dans Une semaine de vacances (1981) où il reprend son personnage de L'Horloger de Saint-Paul (le temps d'une scène, ce dernier évoque les événements relatés dans le film précédent et présente un personnage plus apaisé ayant tiré des leçons de la vie) et d'autre part, dans Autour de minuit (1986).

En 1976, il obtient son premier César du meilleur acteur pour son rôle dans Le Vieux Fusil de Robert Enrico. Il prend le rôle d’un médecin qui venge la mort de sa femme et sa fille, sauvagement assassinées par des soldats SS, à la fin de l'Occupation allemande. Le film remporte un énorme succès4, et avec ce personnage fou de douleur face à la mort de sa femme interprétée par Romy Schneider, il impose l'image d'homme séduisant. Il retrouve par la suite des personnages charmants, notamment face à Catherine Deneuve, Sabine Azéma, Charlotte Rampling, Simone Signoret, Fiona Gélin ou Ornella Muti. Du fait de cette image qu'il impose désormais, il devient le premier homme à faire la couverture du magazine féminin Elle en 1978.

En 1978, il prête sa voix au spectacle de nuit La Cinéscenie du Puy du Fou, aux côtés d'Alain Delon, Jean Piat, Suzanne Flon ou encore Robert Hossein. Cependant, la fin des années 1970 est marquée par quelques difficultés connues par l'industrie cinématographique et des projets ne voient pas le jour. Philippe Noiret s'engageant sur certains de ces projets et attendant leur aboutissement, il tourne alors moins de films. Ou bien certains films sont entrepris mais ne sont pas menés à terme comme Coup de foudre de Robert Enrico (1977), avec Catherine Deneuve, et arrêté au bout d’une semaine de tournage. Puis il reste un an sans tourner, étant malade.

Il revient sur grand écran dans les années 1980 avec Pile ou face de Robert Enrico. Durant cette décennie, il devient un acteur incontournable du paysage cinématographique, tournant avec les réalisateurs reconnus : Pierre Granier-Deferre, Alain Corneau, Philippe de Broca, Bertrand Tavernier, Claude Chabrol, Claude Zidi ou Ettore Scola, ainsi que dans de multiples films ayant connu le succès. Il joue également des films au budget important comme Fort Saganne d’Alain Corneau (1984) ou Chouans ! de Philippe de Broca (1988). En 1984, il tourne le premier volet de la trilogie à grand succès Les Ripoux de Claude Zidi, un tandem tonitruant de flics formé par Philippe Noiret et Thierry Lhermitte, où le premier initie le second, novice sorti de l’école, aux petites combines à l'amiable avec les petits truands. Il retrouvera son personnage de René Boisrond en 1990 dans Ripoux contre ripoux, puis Ripoux 3 en 2003. Régine, Line Renaud et Grace de Capitani endossent le costume de leurs compagnes prostituées.

En 1986, il tourne Masques de Claude Chabrol, critique de la télévision et du monde bourgeois. Il prend les traits d’un animateur de télévision qui derrière sa bonhomie cache une figure exécrable, n'hésitant pas à séquestrer et tuer pour arriver à ses fins. Ou encore en 1988, il tourne Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore qui le rend internationalement célèbre notamment du fait de son accueil extrêmement chaleureux au Festival de Cannes 1989 , ou encore La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier pour lequel il reçoit son second César du meilleur acteur en 1990.

Dans les années 1990, Philippe Noiret continue à tourner parmi ses films les plus notables comme Uranus de Claude Berri (1990), J'embrasse pas d'André Téchiné (1991) où il endosse le rôle d’un homosexuel sollicitant les prostitués, Max et Jérémie de Claire Devers (1992) film noir où il interprète le personnage sombre d'un tueur à gages, ou encore Le Facteur de Michael Radford. (1994) où il campe le rôle du poète chilien Pablo Neruda exilé en Italie pour protester contre la dictature de González Videla. En 1996, il retrouve ses deux grands amis Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle dans un trio au sommet avec le film Les Grands Ducs de Patrice Leconte, mais le film n'obtient pas le succès escompté. En 1997, il retrouve son complice Philippe de Broca dans Le Bossu, où endosse de nouveau le costume du Régent Philippe d'Orléans, vingt ans après Que la fête commence.

En mai 2000, Gilles Jacob lui remet le Trophée du meilleur ouvrier de France. Moins sollicité par le cinéma dans les années 2000, il revient sur les planches, avant un ultime succès sur grand écran avec Père et Fils de Michel Boujenah en 2003. Sur le ton de l'humour, il joue le personnage d’un père de famille s’inventant une maladie grave afin de partir en voyage avec ses trois enfants en vue de les réconcilier. À l'occasion du 14 juillet 2005, alors qu'il l'avait toujours refusée auparavant (estimant que la reconnaissance venait du public), il se voit remettre la décoration de chevalier de la Légion d'honneur par le Premier ministre Dominique de Villepin. Il est alors âgé de 74 ans. En 1962, il épouse la comédienne Monique Chaumette, rencontrée au Théâtre national populaire. Ils ont une fille, Frédérique Noiret qui est assistante de direction de tournage de cinéma et scénariste. Il est le grand-père de Deborah Grall, également comédienne.

Il meurt dans l'après-midi (vers 18 heures) du 23 novembre 2006 à son domicile parisien, à l'âge de 76 ans, des suites d'un cancer généralisé. Son ami Jean Rochefort dit de lui : « Un grand seigneur nous a quittés. » Parmi les hommages officiels, celui du Président de la République Jacques Chirac : « Avec lui, c'est un géant qui nous quitte, il restera l'un de nos plus grands acteurs » et celui du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres : « Philippe Noiret était une immense figure du septième art mais aussi l'un des acteurs les plus aimés et les plus respectés des Français. […] Nous garderons le souvenir de son élégance, dans tous les sens du terme, de sa voix incomparable et reconnaissable entre toutes. »

Ses obsèques ont été célébrées en la Basilique Sainte-Clotilde à Paris en présence de nombreux cinéastes et comédiens dont beaucoup ont tourné avec lui et du Premier ministre Dominique de Villepin. Très affectés, ses amis Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort ont préféré ne pas assister à la cérémonie. Il a été inhumé le lundi 27 novembre 2006 au cimetière du Montparnasse (troisième division) à Paris, face à la tombe de l'acteur et réalisateur Jean Poiret, de l'autre côté de l'avenue Transversale.

Filmographie

  • Un « court métrage » réalisé dans le cadre d'une scolarité à l'IDHEC (date imprécise et réalisation anonyme)
  • 1949 : Gigi de Jacqueline Audry - Un maître d'hôtel
  • 1950 : Olivia de Jacqueline Audry - Un amoureux sur un banc public
  • 1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois - Un homme dans la rue
  • 1956 : La Pointe Courte d'Agnès Varda - L'homme qui revient au bord de l'étang de Thau
  • 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma (TV) - Lignère
  • 1960 : Zazie dans le métro de Louis Malle - Gabriel, l'oncle de Zazie
  • 1960 : Ravissante de Robert Lamoureux - Maurice, l'ami de Thierry
  • 1961 : Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit - Hérode, le responsable de la troupe théâtrale
  • 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy - L'inspecteur Maillard
  • 1961 : Tout l'or du monde de René Clair - Victor Hardy, promoteur immobilier
  • 1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Michel Boisrond - Le roi Louis XIV dans le sketch : « Lauzun »
  • 1962 : Thérèse Desqueyroux de Georges Franju - Bernard Desqueyroux, mari de Thérèse
  • 1962 : Comme un poisson dans l'eau d'André Michel - Lucien Barlemont
  • 1962 : Ballade pour un voyou de Jean-Claude Bonnardot - L'inspecteur Mathieu
  • 1962 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Gérard Oury - Clovis Hugues, député socialiste dans le sketch : « L'affaire Hugues »
  • 1962 : Les Faux Jetons (Le Massaggiatrici) de Lucio Fulci - Bellini, le secrétaire
  • 1963 : La Porteuse de pain de Maurice Cloche - Jacques Garaud, devenu Paul Harmand, industriel
  • 1963 : Clémentine chérie de Pierre Chevalier - Le directeur général
  • 1963 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois - Edmond Bernadac, mari d'Élisabeth
  • 1963 : Mort, où est ta victoire ? de Hervé Bromberger - Brassy
  • 1963 : Frenesia dell'estate de Luigi Zampa - Jean
  • 1964 : Les Amoureux du France de Pierre Grimblat et François Reichenbach - il prête uniquement sa voix dans le film
  • 1964 : Cyrano et d'Artagnan de Abel Gance - Le roi Louis XIII
  • 1964 : Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie - il est uniquement la voix « française » de Ernst Schröder
  • 1965 : Les Copains d'Yves Robert - Bénin, un des « copains »
  • 1965 : Lady L de Peter Ustinov - Gérôme, le ministre lubrique
  • 1966 : La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau - Jérôme, le mari de Marie
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker - Bibi Dumonceaux, le riche industriel
  • 1966 : Les Sultans de Jean Delannoy - Michou, le gynécologue
  • 1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein - Jean-Jacques Georges, le journaliste
  • 1966 : Le Voyage du père de Denys de La Patellière - Un voyageur
  • 1967 : La Nuit des généraux « The night of the generals » de Anatole Litvak - L'inspecteur Morand
  • 1967 : Sept fois femme (Woman Times Seven) de Vittorio De Sica - Victor, le mari tourmenté
  • 1967 : L'Une et l'Autre de René Allio - André, un comédien
  • 1967 : Adolphe ou l'Âge tendre de Bernard Toublanc-Michel - de Pourtalain, le mari d'Hélène
  • 1968 : Alexandre le bienheureux d'Yves Robert - Alexandre, le cultivateur paresseux
  • 1968 : Assassinats en tous genres « The assassination bureau » de Basil Dearden - M. Lucoville, le sénateur
  • 1968 : Une histoire immortelle « The immortal story » de Orson Welles - Il prête sa voix à Charlie Clay dans la version française
  • 1969 : L'Étau (Topaz) d'Alfred Hitchcock - Henri Jarré
  • 1969 : Clérambard d'Yves Robert - Hector de Clérambard aristocrate ruiné
  • 1969 : Justine (Justine) de George Cukor - M. Pombal, le diplomate français
  • 1969 : Mister Freedom de William Klein - Moujik man, le représentant de l'est
  • 1969 : Le Monde des animaux sauvages documentaire de Eugène Schumacher - Il fait uniquement le commentaire du film
  • 1969 : Bruegel documentaire de Paul Haesaerts - Il fait uniquement le commentaire du film
  • 1970 : Les Caprices de Marie de Philippe de Broca - Gabriel, l'instituteur
  • 1971 : Le Temps d'aimer (Time for Loving - A Room in Paris) de Christopher Miles - Marcel
  • 1971 : Les Aveux les plus doux d' Édouard Molinaro - L'inspecteur Muller
  • 1971 : La Guerre de Murphy (Murphy's War) de Peter Yates - Louis Brézan, gardien de la compagnie
  • 1971 : Le Trèfle à cinq feuilles de Edmond Freess - Alfred, propriétaire de la vaste maison
  • 1971 : L'Italie est une république en liberté provisoire (Siamo tutti in liberta provisoria) de Manlio Scarpelli - Le juge Jannacone, mari d'Emilia
  • 1972 : La Mandarine d'Édouard Molinaro - Georges, le directeur de l'hôtel Boulard
  • 1972 : La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc - Gabriel Marcassus, en panne d'automobile
  • 1972 : L'Attentat de Yves Boisset - Pierre Garcin, réalisateur de télévision
  • 1972 : Jean Vilar, une belle vie documentaire de Jacques Rutman - Témoignage de P. Noiret
  • 1973 : Poil de carotte de Henri Graziani - M. Lepic, le père de « Poil de carotte »
  • 1973 : La Grande Bouffe de Marco Ferreri - Philippe, petit juge d'instruction
  • 1973 : Le Serpent d'Henri Verneuil - Lucien Berthon, responsable des services secrets français
  • 1973 : Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri - Le général Terry
  • 1973 : Un nuage entre les dents de Marco Pico - Malisard, journaliste au « Soir de Paris »
  • 1974 : Les Gaspards de Pierre Tchernia - Gaspard de Montfermeil, le chef des « Gaspard »
  • 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier - Michel Descombes, horloger
  • 1974 : Le Secret de Robert Enrico - Thomas Berthelot, le compagnon de Julia
  • 1974 : Le Jeu avec le feu d'Alain Robbe-Grillet - Georges de Saxe et ses doubles
  • 1975 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier - Philippe d'Orléans, le régent
  • 1975 : Le Vieux Fusil de Robert Enrico - Julien Dandieu, chirurgien et mari de Clara
  • 1975 : Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli - Giorgio Perozzi, journaliste
  • 1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre - Raoul Malfosse, l'industriel
  • 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier - Emile Rousseau, le juge
  • 1976 : Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini et Christian de Chalonge - Le général
  • 1976 : Monsieur Albert de Jacques Renard - Albert, un minable escroc
  • 1976 : Il comune senso del pudore de Alberto Sordi - Giuseppe Constanzo, le producteur
  • 1977 : La Barricade du point du jour de René Richon - Eugène Pottier, poète et membre de la commune
  • 1977 : Un taxi mauve d'Yves Boisset - Philippe Marchal, un français réfugié en Irlande
  • 1977 : Coup de foudre de Robert Enrico - Film resté inachevé -
  • 1978 : La Grande Cuisine (Who Is Killing the Great Chefs of Europe?) de Ted Kotcheff - Jean-Claude Moulineau, chef cuisinier
  • 1978 : Tendre Poulet de Philippe de Broca - Antoine Lemercier, professeur de grec
  • 1978 : Le Témoin de Jean-Pierre Mocky - Robert Maurisson, restaurateur d'art religieux
  • 1978 : Deux bonnes pâtes (Due pezzi di pane) de Sergio Citti - Peppe, le clochard chanteur
  • 1979 : Rue du Pied de Grue de Jean-Jacques Grand-Jouan - Raymond Picard, le père, écrivain raté
  • 1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier - M. Michel Descombes
  • 1980 : Pile ou face de Robert Enrico - L'inspecteur Louis Baroni
  • 1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca - Antoine Lemercier, professeur de grec
  • 1981 : Il faut tuer Birgit Haas de Laurent Heynemann - Athanase, chef du service hyper secret « Nader »
  • 1981 : Trois frères « Tre fratelli » de Francesco Rosi - Raffaele Giuranna, juge à Rome
  • 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier - Lucien Cordier, le policier de Bourkassa
  • 1982 : L'Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre - Edouard Binet, français émigré en Égypte
  • 1983 : Le Grand Carnaval de Alexandre Arcady - Étienne Labrouche, le maire
  • 1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre - Albert Palm, chef d'orchestre
  • 1983 : L'Africain de Philippe de Broca - Victor, surveillant et pilote d'une réserve africaine
  • 1983 : Mes chers amis 2 « Amici miei atto 2 » de Mario Monicelli - Giorgio Perrozi sur « flasches back »
  • 1984 : Fort Saganne d'Alain Corneau - Le colonel Dubreuilh
  • 1984 : Souvenirs souvenirs d'Ariel Zeitoun - Le proviseur
  • 1984 : Les Ripoux de Claude Zidi - René Boirond, inspecteur du 18e arrondissement de Paris
  • 1984 : Aurora « Qualcosa di biondo » de Maurizio Ponzi - Le docteur André Ferretti
  • 1985 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier - M. Redon
  • 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant - Edouard Séverin, le mari de Jeanne
  • 1985 : Les Rois du gag de Claude Zidi - Il tient son propre rôle
  • 1985 : Le Quatrième Pouvoir de Serge Leroy - Yves Dorget, journaliste à « Paris Matin »
  • 1986 : La Femme secrète de Sebastien Grall - Pierre Franchin, le peintre désabusé
  • 1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli - Leonardo
  • 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré - Igor Tataïev, directeur de l'hôtel « Tolstoï »
  • 1986 : Laughter in the Dark de Lazlo Papas (non confirmé)
  • 1986 : La Harka, « court métrage » de Alain de Bock et José Jornet
  • 1987 : La Famille (La famiglia) d'Ettore Scola - Jean-Luc
  • 1987 : Masques de Claude Chabrol - Christian Legagneur, animateur de télévision
  • 1987 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre - Paul Molinat, inspecteur principal
  • 1987 : L'Homme qui plantait des arbres Moyen métrage d'animation de Frédéric Back - Il assure le commentaire du film
  • 1987 : Les Lunettes d'or (Gli occhiali d'oro) de Giuliano Montaldo - Le docteur Fadigati
  • 1988 : Toscanini (Giovane Toscanini) de Franco Zeffirelli - Dom Pedro
  • 1989 : Chouans ! de Philippe de Broca - Le comte Savinien de Kerfadec
  • 1988 : La Femme de mes amours (Il frullo del passero) de Gianfranco Mingozzi
  • 1989 : Cinéma Paradiso (Nuovo cinéma Paradiso) de Giuseppe Tornatore - Alfredo, le projectionniste
  • 1989 : La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier - Le commandant Dellaplane
  • 1989 : Le Retour des mousquetaires (The Return of the Musketeers) de Richard Lester - Le cardinal Mazarin
  • 1989 : Oublier Palerme « Dimenticare Palermo » de Francesco Rosi - Gianni Mucci, le directeur de l'hôtel
  • 1989 : Ripoux contre ripoux de Claude Zidi - René Boirond, inspecteur du 18e arrondissement de Paris
  • 1990 : Faux et usage de faux de Laurent Heynemann - Anatole Hirsh, éditeur
  • 1990 : Uranus de Claude Berri - Le professeur Watrin
  • 1991 : J'embrasse pas d'André Téchiné - Romain, homosexuel et animateur de télévision
  • 1991 : Écrire contre l'oubli « court métrage - Joachim Elema Boringue » de Jean Becker - Participation de l'acteur
  • 1991 : Arsène né terrien « court métrage » de Laurent-Pierre Paget - Uniquement la voix de P. Noiret
  • 1991 : Le Dimanche de préférence « La domenica specialmente » sketch réalisé par Giuseppe Tornatore : Le chien bleu (Il cane blu) - Amieto, cordonnier et barbier
  • 1991 : Nous deux de Henri Graziani - M. Toussaint, employé R.A.T.P et mari de Madeleine
  • 1991 : Rossini, Rossini de Mario Monicelli - Gioacchino Rossini
  • 1992 : Max et Jérémie de Claire Devers - Robert Maxandre dit: Max, tueur à gages
  • 1992 : Tango de Patrice Leconte - François de Nemours, l'élégant
  • 1992 : Soupe de poisson (Zuppa de pesce) de Fiorella Infascelli - Alberto
  • 1994 : Le Facteur (Il postino) de Massimo Troisi et Michael Radford - Pablo Neruda
  • 1994 : La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier - D'Artagnan
  • 1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc - P. Noiret, tient son propre rôle
  • 1994 : Une trop bruyante solitude « Prilis hlucua samota » de Véra Cais - Hante
  • 1994 : Veillées d'armes de Marcel Ophuls - P. Noiret joue son propre rôle
  • 1995 : Le Roi de Paris de Dominique Maillet - Victor Derval, le comédien
  • 1995 : Les Milles (le train de la liberté) de Sebastien Grall - Le général
  • 1995 : Facciamo paradisio de Mario Monicelli - Bertelli
  • 1996 : Les Grands Ducs de Patrice Leconte - Victor Vialat, comédien au chômage
  • 1996 : Fantôme avec chauffeur de Gérard Oury - Philippe Bruneau-Tessier
  • 1996 : Balthus de l'autre côté du miroir Documentaire de Damian Pettigrew - Participation de l'acteur
  • 1997 : Soleil de Roger Hanin - Joseph Lévy
  • 1997 : La Vie silencieuse de Marianna Ucria (Marianna Ucria) de Roberto Faenza - Le duc Signoretto, le grand-père
  • 1996 : Cœur de dragon (Dragonheart) de Rob Cohen - P. Noiret prête sa voix à « Draco »
  • 1997 : Les Palmes de monsieur Schutz de Claude Pinoteau - M. Schutz, directeur de l'école de physique-chimie
  • 1997 : Le Bossu de Philippe de Broca - Philippe d'Orléans
  • 1998 : In and out of fashion documentaire de William Klein - Images d'archives uniquement
  • 1999 : Le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny - Joseph Steg
  • 2001 : Un honnête commerçant de Philippe Blasband - M. Louis Chevalier
  • 2003 : Les Côtelettes de Bertrand Blier - Léonce
  • 2003 : Père et Fils de Michel Boujenah - Léo
  • 2003 : Le Chien, le Général et les Oiseaux ou « Le général et Bonaparte » Film d'animation de Francis Nielsen et Jean-Luc Léon - Il est le narrateur du film
  • 2003 : Ripoux 3 de Claude Zidi - René Boirond
  • 2005 : Edy de Stéphan Guérin-Tillié - Louis
  • 2005 : Marcello, una vita dolce documentaire de Mario Canale et Anna-Rosa Morri
  • 2006 : Voie d'eau de Matthieu-David Cournot - Uniquement la voix de l'acteur
  • 2007 : Trois amis de Michel Boujenah - Serano, le directeur du garage

Télévision

  • 1955 : Le Réveillon de Marcel Bluwal :
  • 1959 : Clarisse Fénigan de Jean Prat : Richard Fénigan
  • 1959 : Macbeth, de Claude Barma (TV) : Macduff
  • 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma : Lignière
  • 1960 : De fil en aiguille de Roger Iglésis : Mr Van Dam
  • 1961 : Flore et Blancheflore de Jean Prat :
  • 1962 : Le mal court de Alain Boudet : Parfait XVII
  • 1963 : L'inspecteur Leclerc enquête (épisode La Chasse), série télévisée de Mick Roussel : Mr Mareuil
  • 1964 : Château en Suède de André Barsacq : Hugo
  • 1966 : Anatole de Jean Valère : Max
  • 1966 : La Fin de la nuit d'Albert Riera : Bernard
  • 1967 : Pétula d'hier et d'aujourd'hui variétés musicales
  • 1972 : Dans le jardin de Franc Nohain documentaire de Alain Frey : Lui-même
  • 1981 : Dialogue pour un portrait - Philippe Noiret documentaire de Dominique Varenne : Lui-même
  • 1996 : Le Veilleur de nuit de Philippe de Broca : Monsieur
  • 1996 : Philippe le bienheureux documentaire de Claude Fléouter : Lui-même
  • 2000 : Mon fils a 70 ans « Mio figlio ha 70 anni » de Giorgio Capitani : L'ingénieur Castelli
  • 2001 : Philippe Noiret : documentaire diffusé en deux parties « Les Feux de la rampe » de Philippe Azoulay : Lui-même
  • 2001 : Hitler, la folie d'un homme documentaire de David Baty et Serge de Sampigny : Narrateur
  • 2002 : Un jour dans la vie du cinéma français documentaire de Jean-Thomas Ceccaldi et Christophe d'Ivoire : Lui-même

Théâtre

  • 1951 : Volpone de Stefan Zweig et Jules Romains d'après Ben Jonson. Mise en scène d'Hubert Gignoux, Centre dramatique de l'Ouest - Leone
  • 1952 : Electre de Sophocle. Mise en scène d'Albert de Médina, création aux « Mardis de l'Œuvre » - Egisthe
  • 1952 : Le Malade imaginaire de Molière. Mise en scène d'Henry Grangé, Centre dramatique de l'Ouest - Béralde
  • 1952 : Intermezzo de Jean Giraudoux. Mise en scène de Maurice Jacquemont, Centre dramatique de l'Ouest - Crapuce
  • 1952 : La Nuit des rois de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Deninx, Théâtre de l'Œuvre - Messire Tobby Belch
  • 1952 : Aux quatre vents du rire. Création d'un spectacle de comédie avec la compagnie Jean Deninx comprenant : Les Précieuses ridicules de Molière, Embrassons-nous, Folleville ! d'Eugène Labiche, Mais n'te promène donc pas toute nue ! de Georges Feydeau et Seul d'Henri Duvernois
  • 1952 : Doña Rosita ou Le Langage des fleurs, ou La Fleur merveilleuse de Federico Garcia Lorca. Mise en scène de Claude Régy, création aux « Mardis de l'Œuvre » puis reprise au Théâtre des Noctambules - le professeur d'économie
  • Années 1950-1960 : au Théâtre National Populaire[modifier | modifier le code]
  • 1953 : La Mort de Danton de Georg Büchner. Mise en scène de Camille Demangeat, Théâtre national populaire - le citoyen Noiret
  • 1953 : Dom Juan de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Commandeur
  • 1953 : La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Duc de Northumberland, un Lord et le geôlier.
  • Lors de la reprise en juillet 1953 au Festival d'Avignon, il joue les rôles de Sir Étienne Scroop, du geôlier et du Duc de Surrey
  • 1954 : Ruy Blas de Victor Hugo. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Comte de Camporéal et un laquais
  • 1954 : Cinna de Pierre Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Evandre
  • 1954 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Comte Reuss et Sparren
  • 1954 : Macbeth de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Ross, un noble d'Écosse et le deuxième roi
  • 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière. Mise en scène de Jean-Pierre Darras, Théâtre national populaire - Valère
  • 1955 : L'Étourdi de Molière. Mise en scène de Daniel Sorano, Théâtre national populaire : Truffaldin, le vieillard
  • 1955 : Dom Juan de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire (reprise de la pièce) - Dom Louis
  • 1955 : La Ville de Paul Claudel. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Avare
  • 1955 : Marie Tudor de Victor Hugo. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Simon Renard
  • 1956 : Les Femmes savantes de Molière. Mise en scène de Jean-Paul Moulinot, Théâtre national populaire - Vadius
  • 1956 : Ce Fou de Platonov d'Anton Tchekhov. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Ossip, un moujik
  • 1956 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Bartholo
  • 1956 : Cinna de Pierre Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Evandre
  • 1956 : L'Avare de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le clerc
  • 1957 : Le Faiseur d'Honoré de Balzac. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Justin, le valet de chambre
  • 1957 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Bartholo
  • 1957 : Le Malade imaginaire de Molière. Mise en scène de Daniel Sorano, Théâtre national populaire - Fleurant et le président dans le divertissement
  • 1958 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset. Mise en scène de Gérard Philipe, Théâtre national populaire - le Duc Alexandre
  • 1958 : Ubu d'Alfred Jarry. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Duc de Corlande (dans la première partie) et Soliman (dans la seconde partie)
  • 1958 : L'École des femmes de Molière. Mise en scène de Georges Wilson, Théâtre national populaire - Oronte, le père d'Horace
  • 1958 : Œdipe de Sophocle, adaptation d'André Gide. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Tirésias
  • 1958 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - un spadassin
  • 1958 : Le Cid de Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Don Gomès, le Comte de Gormas, père de Chimène
  • 1959 : La Fête du cordonnier de Michel Vinaver, d'après Thomas Dekker. Mise en scène de Georges Wilson, Théâtre national populaire - le prince de Lincoln
  • 1959 : Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Marmiteux et « Le Mur »
  • 1959 : Mère Courage de Bertolt Brecht. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le recruteur
  • 1959 : Meurtre dans la cathédrale de Thomas Stearns Eliot. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le deuxième tentateur, le quatrième chevalier
  • 1960 : Les Femmes savantes de Molière. Mise en scène de Jean-Paul Moulinot, Théâtre national populaire - Vadius
  • 1960 : Château en Suède de Françoise Sagan. Mise en scène d'André Barsacq, Théâtre de l'Atelier - Hugo
  • 1961 : Les « Béhohènes » de Jean-Pierre Darras et Jean Cosmos. Mise en scène de Jean-Pierre Darras, Théâtre du Vieux-Colombier - un professeur, le pommier, Monsieur Cromagnon, Pythagore, Jupiter, un chevalier, Louis XIV mûr, Benjamin Franklin, un commissaire du peuple, Napoléon, un monsieur de 1925
  • 1962 : Les Fochés de Jean Marsan. Mise en scène de Jean Marsan et Marc Doelnitz, Théâtre des Nouveautés - Jacques
  • 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov. Mise en scène de Peter Ustinov, Théâtre des Ambassadeurs - Reginald Kinsale et Tommy
  • 1966 : Drôle de couple de Neil Simon. Mise en scène de Pierre Mondy, Théâtre de la Renaissance - David
  • 1997 : Les Côtelettes de Bertrand Blier. Mise en scène de Bernard Murat, Théâtre de la Porte-Saint-Martin - Léonce7
  • 2001 : L'Homme du hasard de Yasmina Reza. Mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, Théâtre de l'Atelier - L'Homme
  • 2002 : Les Contemplations de Victor Hugo. Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia et Antoine de Meaux, Comédie des Champs-Élysées - Seul en scène
  • 2005 : Love letters d'Albert Ramsdell Gurney. Mise en scène de Sandrine Dumas, Théâtre de la Madeleine - Thomas

France: nouveau procès pour Carlos, figure du terrorisme international

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PARIS - Le Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, déjà condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, va de nouveau être jugé en France, cette fois pour un attentat ayant fait deux morts voici 40 ans à Paris.

France: nouveau procès pour Carlos, figure du terrorisme international

Agé de 64 ans, Carlos, condamné à perpétuité pour quatre attentats et trois meurtres, est incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994.

Une juge antiterroriste a décidé vendredi son renvoi pour meurtre avec préméditation devant la cour d'assises spéciale de Paris, pour un attentat à la grenade commis en 1974 en plein coeur de la capitale française, a annoncé à l'AFP une source proche du dossier.

L'avocate de Carlos, Isabelle Coutant-Peyre, a indiqué qu'elle faisait appel.

Deux personnes avaient été tuées et 34 autres blessées dans l'explosion d'une grenade lancée dans l'enceinte du «Drugstore Publicis» à Paris le 15 septembre 1974.

Dans une interview parue fin 1979 dans le magazine Al Watan al Arabi, Carlos avait reconnu avoir jeté la grenade. Mais, interrogé au cours de l'instruction, il avait contesté avoir donné cet entretien.

Pour la juge antiterroriste Jeanne Duyé, qui a signé l'ordonnance de mise en accusation, cet attentat s'inscrivait, selon une source proche du dossier, dans le contexte d'une prise d'otages alors en cours à l'ambassade de France à La Haye. Un commando de l'Armée rouge japonaise (ARJ) - lié au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) - exigeait notamment la libération d'un de ses membres, interpellé à Paris deux mois plus tôt.

Carlos, qui était selon la magistrate impliqué dans la planification de cette prise d'otages, aurait d'après elle pris l'initiative de commettre lui-même l'attentat du drugstore en raison des réticences du gouvernement français à satisfaire certaines demandes du commando japonais.

«Attentat contre la loi française»

Elle appuie notamment son accusation sur le récit publié par Al Watan al Arabi, sur des déclarations de l'ancien révolutionnaire allemand Hans-Joachim Klein, ou encore sur le fait que la grenade utilisée contre le drugstore provenait du même lot - volé en 1972 dans un camp militaire américain en Allemagne - que celles dont étaient munis les preneurs d'otages de La Haye et que celle découverte à Paris chez une maîtresse de Carlos.

En 40 ans, l'enquête aura connu de nombreux rebondissements, tel ce premier non-lieu en 1983. Elle avait été rouverte en 1995 après l'arrestation de Carlos.

La chambre de l'accusation avait ordonné en 1999 un non-lieu pour Carlos mais cette décision avait été cassée après un pourvoi introduit par une association d'aide aux victimes des attentats. Depuis les investigations ont été relancées, notamment au Japon.

Vendredi, la juge a ordonné que Carlos réponde notamment devant les assises spéciales des crimes de meurtres avec préméditation, estimant que ces faits constituaient des actes de terrorisme.

«Je considère l'ordonnance de mise en accusation comme un attentat contre la loi française», a déclaré à l'AFP Me Coutant-Peyre.

La Fédération française des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) a de son côté exprimé son «soulagement», après «une épreuve de 40 ans». «Cette ordonnance montre que la justice n'oublie pas et qu'il n'y a pas d'impunité pour les terroristes», a déclaré à l'AFP son secrétaire général Stéphane Gicquel.

Carlos avait été condamné en 2013 à la prison à vie pour quatre autres attentats à l'explosif en France qui ont fait onze morts et près de 150 blessés: rue Marbeuf à Paris, dans un train Paris-Toulouse (sud-ouest), un train Marseille-Paris et en gare de Marseille (sud), en 1982 et 1983.

Il avait déjà été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de trois hommes, dont deux policiers, à Paris en 1975.

Surnommé «le chacal», il avait notamment mené la prise d'otages spectaculaire de 11 ministres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) réunis à Vienne en décembre 1975.


Gigi

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Gigi est un film français réalisé par Jacqueline Audry, d'après le roman de Colette, sorti en 1949. Gigi a 16 ans, sa grand-mère et sa grand-tante font son éducation pour qu'elle devienne un jour une femme entretenue. Mais Gigi a de la sympathie pour l'ami de la famille, le séducteur Gaston Lachaille... Le roman de Colette a été adapté plusieurs fois au cinéma, notamment par Vincente Minnelli en 1958, sous forme de comédie musicale : Gigi.

 

Gigi de Jacqueline AudryGigi de Jacqueline Audry

Gigi de Jacqueline Audry

Fiche technique

  • Titre : Gigi
  • Réalisation : Jacqueline Audry
  • Assistant-réalisateur : Jean Bastia
  • Scénario : Pierre Laroche, d'après le roman de Colette
  • Producteur et directeur de production : Claude Dolbert
  • Société de production : Codo Cinema
  • Distribution en France : U.F.P.C.
  • Distribution en Italie : Titanus
  • Musique : Marcel Landowski
  • Photographie : Gérard Perrin
  • Montage : Nathalie Petit-Roux
  • Décors : Raymond Druart
  • Costumes : Marie-Louise Bataille
  • Son : René Longuet
  • Script-girl : Suzanne Durrenberger
  • Pays d'origine : France
  • Format : Couleurs - 1,37:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Comédie
  • Durée : 82 minutes
  • Tournage : du 9 octobre au 30 décembre 1948
  • Date de sortie : 5 octobre 1949

Distribution

  • Danièle Delorme : Gilberte dite Gigi, la fille d'une demi-mondaine élevée par sa grand-mère et sa tante
  • Gaby Morlay : Tante Alicia, la tante de Gigi, qui l'élève avec Mamita
  • Jean Tissier : Honoré Lachaille, l'oncle de de Gaston, un célibataire bon vivant
  • Yvonne de Bray : Madame Alvarez dite Mamita, la grand-mère de Gigi
  • Franck Villard : Gaston Lachaille, un célibataire riche et viveur séduit par Gigi
  • Paul Demange : Emmanuel, le valet de chambre d'Ho, oré
  • Madeleine Rousset : Liane d'Exelmans, une grande cocotte, la maîtresse de Gaston
  • Pierre Juvenet : Monsieur Lachaille
  • Michel Flamme : Sandomir, un professeur de patinage, le nouvel amant de Liane
  • Colette Georges : Minouche
  • Yolande Laffon : Madame Lachaille
  • Hélène Pépée : Andrée
  • Alexa : la célèbre chanteuse Polaire (non crédité)
  • Marcel Arnal : Un maître d'hôtel (non crédité)
  • Mireille Carral : (non crédité)
  • Geneviève Chambry : Colette (non crédité)
  • René Marjac : Un maître d'hôtel (non crédité)
  • Léo Massart : Willy (non crédité)
  • Philippe Noiret : (non crédité)
  • Marcel Rouzé : Un maître d'hôtel (non crédité)
  • Louis Siccardi : Un maître d'hôtel (non crédité)
  • Muriel Taylor : (non crédité)
  • Georgette Tissier : La bouquetière
  • John Van Dreelen : (non crédité)

Olivia

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Olivia est un film français de Jacqueline Audry sorti en 1951. Il s'agit de l'adaptation du seul roman de Dorothy Bussy, Olivia, paru l'année précédente. Olivia raconte l'histoire de mademoiselle Julie, directrice d'une institution près de Fontainebleau, recevant notamment des élèves anglaises. Nouvelle venue, Olivia bouleverse le cœur de Julie et vit un grand amour platonique. Cara, l'amie de Julie, va tomber sous l'emprise intéressée de Frau Riesner...

Olivia de Jacqueline AudryOlivia de Jacqueline Audry

Olivia de Jacqueline Audry

Fiche technique

  • Titre : Olivia
  • Réalisation : Jacqueline Audry
  • Scénario : Pierre Laroche
  • Production :
  • Société de production : Memnon Films
  • Distribution : France : Filmsonor, États-Unis : Arthur Davis Associates
  • Photographie : Christian Matras
  • Musique :
  • Montage :
  • Costumes : Marcelle Desvignes
  • Durée : 95 minutes
  • Budget :
  • Langue : français
  • Genre : Drame
  • Format : 1,37:1, Format 35 mm
  • Dates de sorties : France : 27 avril 1951 (à Paris), États-Unis : 8 avril 1954 (à New York)

Distribution

  • Edwige Feuillère : mademoiselle Julie
  • Yvonne de Bray : Victoire
  • Simone Simon : mademoiselle Cara
  • Suzanne Dehelly : mademoiselle Dubois
  • Marie-Claire Olivia : Olivia Dealey
  • Philippe Noiret : un amoureux dans le salon de thé

Agence matrimoniale

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Agence matrimoniale est un film français réalisé par Jean-Paul Le Chanois, sorti en 1952. Ayant reçu en héritage une agence matrimoniale, son nouveau propriétaire qui méprisait ce service va en découvrir l'aspect positif.

Agence matrimoniale de Le Chanois Jean-PaulAgence matrimoniale de Le Chanois Jean-Paul

Agence matrimoniale de Le Chanois Jean-Paul

Fiche technique

  • Réalisation : Jean-Paul Le Chanois
  • Scénario : Jean-Paul Le Chanois, France Roche et Jacques Rémy
  • Adaptation, Dialogue : Jean-Paul Le Chanois
  • Assistants réalisateur : Pierre Granier-Deferre, Serge Witta
  • Production : Pierre Lévy et Robert Dorfmann pour Coopérative Générale du Cinéma Français et Silver
  • Directeur de production : Ludmilla Goulian
  • Distribution : Corona
  • Musique : Joseph Kosma
  • Photographie : Marc Fossard
  • Opérateur : Jacques Natteau
  • Décors : Max Douy, assisté de Jean André et André Labussière
  • Montage : Emma Le Chanois
  • Son : Pierre Calvet
  • Maquillage : Louis Bonnemaison
  • Coiffures : Janine Jarreau
  • Photographe de plateau : Walter Limot
  • Script-girl : Brigitte Dubois
  • Régisseur général : Tonio Sune
  • Tournage du 26 septembre au 10 novembre 1951
  • Pellicule 35mm, noir et blanc
  • Type : Comédie dramatique
  • Durée : 109 minutes (1 h 49)
  • Première présentation le 21/05/1952

Distribution

  • Louis de Funès : Monsieur Charles
  • Bernard Blier : Noël Pailleret, modeste employé de banque
  • Michèle Alfa : Gilberte Jolivet
  • Julien Carette : Jérôme
  • Jean-Pierre Grenier : Jacques
  • Yolande Laffon : Mme Pailleret, la mère de Noël
  • Anne Campion : Viviane Galey
  • Marcelle Praince : Mme Martin
  • Madeleine Barbulee : Mlle Céline, la couturière
  • Albert Michel :Le pêcheur
  • Suzanne Nivette : Mlle Léonie
  • Simone Gusin : La doctoresse
  • Léon Arvel : Le premier médecin
  • Robert Pouget : Le second médecin
  • Mademoiselle Viaud : Une malade
  • Robert Le Béal : Le père stérile
  • Hugutte Lorelle : La mère stérile
  • Jean d'Yd : Un père
  • Madeleine Geoffroy : Une mère
  • Nora Coste : La jeune fille sourde
  • Marcel Magnat : Le rameur
  • Christian Lude : Le commissaire
  • Philippe Noiret : un passant
  • Anne Campion : L'institutrice
  • Gilberte Géniat : La marchande de billets
  • Marina de Berg : La petite sœur
  • Mady Berry : La concierge
  • Geneviève Morel : La locataire
  • Christiane Nere : La sœur
  • Pierre Mondy : Le "trois fois" marié
  • Georges Galley : Le beau garçon
  • Michel Nastorg : Le notaire
  • Jean Sylvère : Monsieur Paul
  • Michel Etcheverry : Le frère
  • Jean Berton : L'ami
  • Camille Guérini : Le combattant
  • Pierre Palau : Le directeur de "Nuptia"
  • René Fleur : L'escroc
  • Jean-Paul Le Chanois
  • France Roche
  • Anne-Marie Duverney
  • Martine Sarcey
  • Andrée Tainsy
  • Jacques Muller
  • Guy Denancy
  • Laure Paillette
  • André Dalibert
  • Louis Velle
  • Jean Sylvain
  • Mag Avril
  • Palmyre Levasseur
  • Gianni Esposito
  • Georges Patrix
  • Hubert de Lapparent
  • Denise Kerny
  • Maguy Henriot
  • Liliane Ernout
  • R.J. Chauffard
  • Bernard Farrel
  • Jacqueline Roman
  • Germaine Stainval
  • Rosine Deréan
  • Geneviève Bray
  • Liliane Yvernault
  • Blanche Denège
  • Marcelle Arnold
  • François Valorbe
  • Henri Coutet
  • Antonin Baryel
  • Paul Ville
  • Paul Faivre
  • Joseph Palau-Fabre
  • Edouard Francomme
  • Marcel Alba

La Pointe courte

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La Pointe Courte est un film français réalisé par Agnès Varda et sorti en 1955. Un homme revient passer quelques jours de vacances dans son pays natal, « La Pointe Courte », un quartier de pêcheurs de Sète. Il est rejoint par sa compagne, mais le couple se délite. Au hasard de ses errances, de son introspection, face à ses incertitudes et au rythme des évènements quotidiens de la vie du village, à la fois rude, tragique et festive, le couple va se régénérer.

La Pointe Courte d'Agnès VardaLa Pointe Courte d'Agnès Varda

La Pointe Courte d'Agnès Varda

Fiche technique

  • Titre original : La Pointe Courte
  • Réalisation : Agnès Varda
  • Scénario : Agnès Varda
  • Conseiller technique : Carlos Vilardebó
  • Conseiller artistique : Valentine Schlegel
  • Photographie : Louis Stein
  • Assistants opérateur : Paul Soulignac, Bernard Grasberg, Louis Soulanes
  • Son : Georges Mardiguian
  • Mixage son : Robert Lion
  • Montage : Alain Resnais, Henri Colpi
  • Assistante montage : Anne Sarraute
  • Musique : Pierre Barbaud et thèmes folkloriques locaux
  • Scripte : Jane Vilardebó
  • Régisseur général : Jean-Pierre Bonfils
  • Administrateur : Lucien Fesnac
  • Société de production : Ciné-Tamaris (France)
  • Société de distribution : Ciné-Tamaris (France)
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France
  • Langue originale : français
  • Format : 35 mm — noir et blanc — 1.37:1 — son monophonique
  • Enregistrement sonore : SIS
  • Tirage : Laboratoire CMT
  • Genre : drame
  • Durée : 89 minutes
  • Dates de sortie : Drapeau : France 10 mai 1955 au Festival de Cannes, 27 août 1955 avant-première à Sète, 4 janvier 1956 sortie nationale
  • (fr) Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 16982)

Distribution

  • Silvia Monfort : Elle
  • Philippe Noiret : Lui
  • Et « Les Pointus », pêcheurs et habitants de « La Pointe Courte »

Marseille Hans-Joachim

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Hans-Joachim « Jochen » Marseille, né le 13 décembre 1919 à Berlin et mort le 30 septembre 1942 au sud de Sidi-Abd-el-Rahman en Égypte, était un pilote de chasse allemand avec le grade de Hauptmann et un as de l'aviation durant la Seconde Guerre mondiale. La propagande l'avait surnommé « Der Stern von Afrika » (« L'étoile d'Afrique »). Titulaire de 158 victoires aériennes remportées au dessus de la Manche et, surtout, au dessus de l'Afrique du Nord. Il est considéré comme étant le principal as allemand de la Jagdgeschwader 27.

Marseille Hans-JoachimMarseille Hans-Joachim

Descendant d'immigrés français huguenots installés en Allemagne, Hans-Joachim Marseille était le fils d'un Generalmajor de la Luftwaffe. Après avoir terminé sa scolarité à l'âge de 17 ans au lycée "Prinz-Heinrich-Gymnasium" à Berlin, il entra en 1938 dans l'armée de l'air, la Luftwaffe. Dès sa formation, son talent pour le pilotage était une évidence, mais il avait des problèmes avec la discipline militaire, le respect qu'il devait à ses supérieurs et avec la rigueur prussienne alors en vigueur au sein de la Wehrmacht.

Il ne respectait par exemple pas les altitudes minimales de vol. Un jour, il avait même atterri sur une route pour satisfaire un besoin naturel. De plus, un certain côté taciturne lui valut une certaine méfiance de la part de ses coéquipiers. Après sa formation de pilote, Marseille fut muté en août 1940 dans l'escadre d'entraînement no 2 (« Lehrgeschwader 2 ») stationnée sur la côte de la Manche, après avoir servi brièvement dans la Staffel 4 du JG-52 (Jagdgeschwader 52), où il a eu ses premiers contacts avec l'ennemi. Durant la bataille d'Angleterre il obtient sa première victoire le 24 août 1940 lors de sa première journée de combat. Lors de sa deuxième journée de combat il a abattu son deuxième appareil ce qui lui vaut d'être décoré avec la Croix de fer de 2e classe. Seulement trois jours plus tard, il obtient déjà la Croix de fer de 1re classe après sa cinquième victoire. Toutes ces victoires l'ont été contre des Spitfire, le mythique chasseur britannique de la Seconde Guerre mondiale.

Lors de son séjour au bord de la Manche, il est encore puni deux fois (une fois à cinq jours d'arrêt) pour indiscipline. Malgré ce début fulgurant, Marseille est un pilote aventureux et individualiste en combat aérien qui se préoccupe peu des tactiques de combat de la Luftwaffe. Cette absence de tactique de combat fera qu'il sera lui-même abattu trois fois durant la bataille d'Angleterre. En mars 1941, Marseille est finalement muté au Jagdgeschwader 27, commandée par l'Oberleutnant Gerhard Homuth, officier de grande tradition qui appréciait peu la désinvolture de son subordonné. C'est avec cette escadrille que Marseille est envoyé en Afrique du nord en avril et rapidement engagée dans la région de Tobrouk, en Libye.

Il obtient sa première victoire dès sa première mission au-dessus de la Libye, sur un Hawker Hurricane britannique, et, dans les semaines qui suivirent, il rajoute encore d'autres victoires à son score sur des Curtiss P-40 et Hawker Hurricane. Il s'attire néanmoins la désapprobation de son supérieur hiérarchique direct, le lieutenant Gerhard Homuth, car Marseille avait la fâcheuse habitude de quitter sa formation dès qu'il aperçevait un avion ennemi pour l'attaquer, sans en avoir reçu l'ordre. Ceci était en contradiction totale avec les règles du combat aérien. Cela déplaisait également à son chef de groupe, le « Gruppenkommandeur » Hauptmann Neumann, qui reconnaissait cependant le grand talent de Marseille. Il est promu au grade de Leutnant (sous-lieutenant) en juin 1941, après sa treizième victoire. Peu de temps après, alors que son avion avait été sévèrement atteint par des projectiles ennemis, il doit atterrir dans le « no man's land » et ne parvient à rejoindre indemne les lignes allemandes qu'après une longue marche dans le désert. Dans les mois qui suivirent, Marseille prit de plus en plus conscience de ses devoirs de soldat et d'aviateur.

Durant les combats aériens il restait plus proche de ses camarades et acceptait les règles militaires élémentaires. Le 24 septembre, vingt-quatre Messerschmitt Bf 109 de son unité entrèrent en contact avec deux escadrons de chasseurs britanniques. Sans avoir à déplorer de pertes, les allemands abattirent six avions, dont quatre furent portés à l'actif de Marseille. Il est nommé Rottenführer (chef de groupe) et, durant ses nombreuses missions son tir devint de plus en plus précis. En décembre de la même année il obtint la "Croix allemande" en or (Deutsches Kreuz in Gold). En février 1942 Marseille obtient sa 50e victoire, ce qui en fait le pilote le plus titré de son escadre. Il est récompensé par la croix de chevalier de la Croix de fer et par une promotion au grade d'Oberleutnant (lieutenant). Lorsque Homuth devient chef de son groupe au mois de mai, Marseille est nommé chef d'escadrille. Dans les mois qui suivirent il obtient en moyenne de deux à cinq victoires par combat aérien.

Marseille n'était pas seulement devenu une célébrité en Allemagne mais également chez ses ennemis. Les pilotes britanniques auraient même reçu l'ordre de ne plus l'attaquer ou alors seulement en groupe. Les britanniques ont ensuite pris Marseille en chasse avec des pilotes d'élite, dont Clive Caldwell qui parvint à abattre plusieurs membres de l'unité de Marseille mais qui ne le rencontra jamais lui-même en combat. En juin 1942 le lieutenant Marseille a abattu six ennemis en seulement onze minutes. Le même mois, après sa 75e victoire, il obtient les feuilles de chêne pour sa croix de chevalier de la Croix de fer. Il est le 2e pilote de son unité et le 97e soldat au total à se recevoir cette décoration. Le 17 juin le JG-27 annonçe la 100e victoire de Marseille.

Il est alors le premier pilote à atteindre ce score sur le front de l'ouest. Il se rend à Berlin pour recevoir sa croix de chevalier de la Croix de fer avec glaives et feuilles de chêne. Il est alors le douzième soldat à obtenir cette haute décoration. Lorsqu'il est de retour au sein de son unité, Marseille retrouve une situation complètement différente de celle qu'il avait connue avant son voyage à Berlin. En effet, la Luftwaffe est maintenant sur la défensive en Afrique; les pilotes allemands font face à un ennemi six fois supérieur en nombre, ce qui augmente les pertes subies par son escadre. Dès son premier jour de mission, il parvient à abattre 10 avions ennemis et, le 1er septembre 1942, il obtient 17 victoires confirmées au cours de trois missions. Le nombre total de ses victoires s'éleve alors à 121.

Après avoir abattu 5 avions supplémentaires dès le lendemain, il reçoit les brillants pour sa croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne et glaives. Il était alors le quatrième soldat seulement à obtenir cette décoration. Dans les jours qui suivirent il ajoute encore d'autres victoires à son palmarès, ce qui lui valu d'être mentionné nominativement pour la cinquième fois dans le rapport de la WehrmachtWehrmachtsbericht »). Le 11 septembre il avait à son actif 144 avions ennemis abattus. Quatre jours plus tard, après un rude combat, il en revendique sept de plus. Il était alors le troisième pilote allemand (mais le seul sur le front de l'ouest) à atteindre 150 victoires. Le 16 septembre 1942 il obtient à 22 ans le grade de Hauptmann (capitaine) ce qui en fait alors le plus jeune capitaine de la Luftwaffe. Mais la suprématie de l'ennemi et la fréquence des missions qui en découlent laissent également des traces chez Marseille.

Il était souvent très fatigué et tendu, ce qui lui valu de se faire proposer une permission par le Generalfeldmarschall Rommel lui-même qui lui demanda de l'accompagner à Berlin et de se tenir à ses côtés lors d'un discours d'Hitler. Marseille refusa car il ne voulait pas quitter son unité et parce qu'il souhaitait se rendre auprès de sa fiancée à Noël. Le 30 septembre 1942, le jour même du discours du « Führer » dans le palais des sports de Berlin, son escadrille rentre d'une mission sans avoir combattu lorsque l'appareil de Marseille, un Messerschmitt Bf 109 G-2, est victime d'une fuite dans une canalisation d'huile qui déclenche un incendie dans le moteur. Le pare-brise est recouvert d'huile, Marseille est alors guidé vers les lignes allemandes par ses co-équipiers.

Lorsqu'une épaisse fumée finit par envahir l'habitacle, Marseille décide de s'extraire de son avion. Malheureusement pour lui, celui-ci ne se trouvait pas dans la bonne position : il heurte l'empennage arrière avec sa tête en sautant, ce qui lui vaut d'être tué sur le coup avant d'avoir pu actionner son parachute. Il fut enterré quelques jours plus tard avec les honneurs militaires à Derna; une petite pyramide fut érigée sur les lieux de l'accident par la 3e escadrille et des camarades italiens. Sur la plaque en bronze qui ornait la pyramide était inscrit : « Ici mourut invaincu le capitaine H.J. Marseille ».

Après la guerre sa dépouille fut transférée dans le mémorial de l'Afrikakorps à Tobrouk. En 1989 une nouvelle pyramide fut érigée à la même place par ses anciens camarades avec la même inscription en arabe, en allemand et en italien. Le capitaine Hans-Joachim Marseille avait obtenu 158 victoires, dont 151 sur le front d'Afrique du Nord, au cours de 388 missions de combat. Marseille est alors le troisième pilote allemand à franchir la barre des 150 victoires mais est le premier à les avoir toutes remportés contre les talentueux pilotes de l'Empire britannique. La Luftwaffe de la Bundeswehr d'après-guerre honora elle aussi ce pilote de chasse exceptionnel en donnant son nom à une caserne.

Promotions

  • 7 novembre 1938 Flieger
  • 13 mars 1939 Fahnenjunker
  • 1er mai 1939 Fahnenjunker-Gefreiter
  • 1er juillet 1939 Fahnenjunker-Unteroffizier
  • 1er novembre 1939 Fähnrich
  • 1er mars Oberfähnrich
  • 1er avril 1941 Leutnant (effectif le 16 juin 1941)
  • 1er avril 1942 Oberleutnant (effectif le 8 mai 1942)
  • 1er septembre 1942 Hauptmann (effectif le 19 septembre 1942)

Décorations

  • Insigne de pilote (1er février 1940)
  • Croix de Fer 1939, 2e classe (9 septembre 1940), 1re classe (17 septembre 1940)
  • Ehrenpokal der Luftwaffe (3 novembre 1941)
  • Croix allemande en Or le 24 novembre 19411
  • Médaille d'Argent de la valeur militaire (Italie).
  • Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et brillants. 416e Croix de chevalier le 22 février 1942 en tant que Leutnant et pilote de la 3./JG 271,2, 97e feuilles de chêne le 6 juin 1942 en tant que Oberleutnant et pilote de la 3./JG 271,2, 12e glaives le 18 juin 1942 en tant que Oberleutnant et Staffelkapitän de la 3./JG 271,2, Diamants le 3 septembre 1942 en tant que Oberleutnant et Staffelkapitän de la 3./JG 271,2.
  • Insigne de pilote-observateur en Or avec diamants, (août 1942)
  • Médaille d'Or de la valeur militaire (Italie), 6 août 1942
  • Bande de bras Afrika le 7 juin 19433
  • Insigne de combat de la Luftwaffe en Or avec fanion "300"4
  • Mentionné 6 fois dans le bulletin quotidien radiophonique de l'armée Wehrmachtbericht

Oberkommando der Luftwaffe (OKL)

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L'Oberkommando der Luftwaffe (OKL) était le Haut Commandement de l'armée de l'air (Luftwaffe) du Troisième Reich. 

Hermann Goering et Robert Ritter von GreimHermann Goering et Robert Ritter von Greim

Hermann Goering et Robert Ritter von Greim

Le Reichsluftfahrtministerium ou RLM (ministère de l'Air de la Luftwaffe) était situé à Berlin et a été dirigé par Hermann Göring en sa qualité de ministre de l'Air supplémentaires.  L' Oberkommando der Wehrmacht (OKW) est la plus élevé des institutions militaires dans la structure de commandement militaire.

Elle a été responsable de la coordination des efforts des trois armes de guerre, Heer, Kriegsmarine et Luftwaffe. Elle a été dirigée par Wilhelm Keitel après avoir pris la suite du ministre de la guerre Werner von Blomberg en 1938. À la tête de la Luftwaffe, le Reichsmarschall Hermann Göring, également ministre du Cabinet, a obtenu que les ordres opérationnels de la Luftwaffe viendraient d'Hitler à lui, qui les transmettra aux dirigeants de la Luftwaffe, en contournant l' OKW.

Le 5 février 1944, grâce aux efforts de Günther Korten et Karl Koller, le haut commandement de la Luftwaffe (en allemand : Oberkommando der Luftwaffe) (OKL), est formé. Le Général-Colonel (en allemand : Generaloberst) Hans Jeschonnek est nommé chef d'état-major de l' OKL. Cela a créé un commandement militaire de l'ensemble englobant le ministère de l'Air du Reich ( RLM ), contrôlant tous les aspects de l'aviation. L'OKL couvre tous les services ainsi que le personnel opérationnel de la Luftwaffe. Les parties suivantes de la Luftwaffe étaient sous son commandement:

  • L'état-major
  • Le personnel opérationnel
  • Les armes d'inspection
  • Inspecteur des forces aériennes (en allemand : General der Jagdflieger)
  • L'approvisionnement et des équipements
  • Une division des transmissions​

Les autres composantes, telles que l'armement et la fabrication des avions sont restés sous le contrôle de la RLM.

L' OKL est dirigée par le chef d'état-major général. Il est stratégiquement divisé en huit commandements ('Abteilungen) numérotées consécutivement. Les commandements sont :

  • Commandements des opérations
  • Direction des organisations
  • Direction des formations
  • Direction des mouvements de troupes
  • Direction du renseignement
  • Direction Equipement et matériels
  • Direction des Archives historiques
  • Direction du personnel​

Il y a aussi dix-sept services d'inspection :

  • Inspection de la Luftwaffe (Luftwaffe Inspektion) - Reconnaissance
  • Luftwaffen Inspektion 2 - Bombardiers et bombardiers en piqué (General der Kampfflieger)
  • Luftwaffen Inspektion 3 - Avions de combat et d'attaque au sol (General derJagdflieger)
  • Luftwaffen Inspektion 5 - La sécurité aérienne et l'équipement
  • Luftwaffen Inspektion 6 - Véhicules à moteur
  • Luftwaffen Inspektion 7 - Transmissions(General der Nachrichtentruppe)
  • Luftwaffen Inspektion 8 - Avions de la marine (dissoute en 1942)
  • Luftwaffen Inspektion 9 - Les écoles de formation de pilotes
  • Luftwaffen Inspektion 10 - Troupe de service et entrainement
  • Luftwaffen Inspektion 11 - Parachutisme et forces aérotransportables
  • Luftwaffen Inspektion 12 - Navigation
  • Luftwaffen Inspektion 13 - Défense aérienne (sous le contrôle du Secrétaire d'État à l'aviation)
  • Luftwaffen Inspektion 14 - Médical
  • Luftwaffen Inspektion 15 - Zones de défense de l'Air
  • Luftwaffen Inspektion 16 - Les services aériens de sauvetage en mer
  • Luftwaffen Inspektion 17 - Les troupes de construction et prisonniers de guerre (sous le contrôle du Secrétaire d'État à l'aviation)
  • Luftwaffen Inspektion 18 - Unités de la Luftwaffe sur le terrain​

Commandement

Oberbefehlshaber der Luftwaffe (ObdL):

Chef der Generalstabes der Luftwaffe :

Chef der Luftwaffenführungsstabes :

  • 1934 - Printemps 1936 General Bernhard Kühl
  • Printemps 1936 - Avril 1937 General Wilhelm Mayer
  • Avril 1937 - Septembre 1937 General Paul Deichmann (temporaire)
  • Septembre 1937 - 28 février 1939 General Bernhard Kühl
  • 1er mars 1939 - 10 avril 1942 General Otto Hoffmann von Waldau, 1.3.39 - 10.4.42
  • 10 avril 1942 - Mi-Mars 1943 Generaloberst Hans Jeschonnek
  • Mi-Mars 1943 - Mi-Octobre 1943 General Rudolf Meister
  • Mi-Octobre 1943 - Mi-Août 1944 General Karl Koller
  • Mi-Août 1944 - 12 avril 1945 General Eckhardt Christian
  • 12 avril 1945 - 8 mai 1945 General Karl Heinz Schulz​

Reichsminister der Luftfahrt :

Der Staatssekretär der Luftfahrt (dissout en juin 1944) :

  • 22 février 1933     20 juin 1944 - Generalfeldmarschall Erhard Milch​

Der Generalinspekteur der Luftwaffe (dissout en janvier 1945): *

Der Generalluftzeugmeister (dissout en juin 1944):

  • 4 février 1938 - 17 novembre 1941 Generaloberst Ernst Udet
  • 19 novembre 1941 - 20 juin 1944 Generalfeldmarschall Erhard Milch​

Der Chef der Luftwehr (au RLM):

  • 1er janvier 1940 - Novembre 1942 Generaloberst Otto Rüdel​

La base de l'administration et l'organisation d'approvisionnement de la Luftwaffe était le Luftgau, qui est un commandement de la zone territoriale de l'Allemagne, et plus tard les zones occupées, responsable de la formation, administration, maintenance, approvisionnement et de la défense sur le terrain. Le Luftflottenkommando ou Luftflotte (Commandement de la Flotte aérienne) ont été établis sur une base territoriale. Le commandant de la Luftflotte, normalement un Generaloberst ou plus, était responsable de des formations aérienne sur le terrain, indépendamment de leur rôle opérationnel. Les formations subordonnées à la Luftflotte, normalement un nombre limité, ont été les Fliegerkorps, les Fliegerdivision, les Jagdkorps, les Jagddivision et les Jagdfliegerführer. En plus, il y avait des commandements localisées connu sous le nom de Fliegerführer (commandement aérien), comme par exemple, Fliegerführer Atlantik, Fliegerführer Afrika, etc.

Ainsi, une unité de chasse est contrôlé éventuellement par un ou plusieurs Jagdfliegerführer (ou Jafü) (commandant de chasse) pour son emploi tactique, qui a été à son tour subordonné à un Fliegerkorps ou Fliegerdivision sous le contrôle final de la Luftflotte. Le Ministère allemand de l'Air fut fondé le 5 mai 1933, sous l'autorité de Hermann Göring Ministre du Reich pour les transports aériens (Reichsluftfahrtminister). À cette occasion fut introduit un fanion de commandement produit dans différentes tailles, allant de 30 cm à 200 cm. Ce fanion était constitué dans un tissu rouge vif au centre duquel se trouvait une couronne de feuilles de laurier argent. Au centre de la couronne se trouvait un aigle noir. Suspendue à la base de la couronne se trouvait une représentation en couleur de la médaille Pour le Mérite. S'étirant de chaque côté de la couronne on trouvait une paire d'ailes stylisées composée de quatre plumes.

À l'endroit, quatre secteurs blancs rayonnaient à partir de la couronne vers les angles. Ce dessin serait par la suite incorporé dans les couleurs de la future Luftwaffe. Dans chacun des quatre angles figurait une svastika noire. L'envers présentait quelques petites différences, des aigles figuraient à la place des svastikas dans les angles et inversement une svastika était substituée à l'aigle centrale. Ce fanion fut en service jusqu'à la fin de 1935. Il y avait également un motif alternatif avec quelques différences : l'aigle central était sur un champ rouge et les quatre secteurs blancs n'allaient pas jusque dans les angles. Les détails exacts concernant l'envers ne sont pas connus. Hitler créa officiellement la Luftwaffe le 26 février 1935, plaçant Hermann Göring à sa tête (Oberbefehlshaber der Luftwaffe). À la fin de 1935 le drapeau fut établi sous la forme d'un carré de soie rouge vif. Ce drapeau était assez similaire à celui utilisé auparavant. Les différences étaient les suivantes :

  • sur l'endroit, au centre figurait une svastika dorée et quatre aigles dorés figuraient dans les coins ;
  • sur l'envers, le centre était occupé par un aigle doré appuyé sur une svastika et quatre svastika dans les angles.​

De plus le fanion était brodé sur ses quatre côtés avec une frise dorée comprenant 76 petites svastikas debout sur leur pointe. Le 28 avril 1938, après que Göring avait été promu Generalfeldmarschall, une paire de bâtons de maréchal fut ajoutée à l'envers du fanion, croisés sur la représentation de la médaille Pour le Mérite.

Wehrmachtbericht

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Le Wehrmachtbericht était un bulletin d'information quotidien radiophonique édité par l'Oberkommando der Wehrmacht, le commandement suprême de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Wehrmachtbericht

Il décrivait notamment la situation militaire sur les différents fronts et était diffusé à la radio avec les informations de minuit. Le premier fut rédigé le 1er septembre 1939 et le dernier date du 9 mai 1945. Chaque bulletin était précédé d'un indicatif : la fanfare finale du poème symphonique "les Préludes S 97" de Franz Liszt.


McLean Barbara

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Barbara McLean est une monteuse américaine, née le 16 novembre 1903 à Palisades Park , décédée le 28 mars 1996 à Newport Beach (Californie).

McLean Barbara

Née Barbara Pollux, puis mariée à Gordon McLean, Barbara McLean débuta sa carrière dans les années 1920, en coupant des négatifs pour le producteur Rex Ingram. Elle travailla ensuite pour le monteur de Ingram, Grant Whytock. Puis elle suivit ce dernier, comme assistante, lorsqu'il alla travailler pour Samuel Goldwyn pour la toute récente société de production United Artists.

Darryl F. Zanuck, cofondateur de Twentieth Century Pictures vit un jour le film Secret de Frank Borzage (1933), dont Barbara McLean avait aidé au montage, et trouva qu'elle était « la meilleure monteuse de la ville » et l'embaucha comme monteuse pour les films Les Faubourgs de New York (1933) et Gallant Lady (1934), ce dernier fut le premier film où elle fut créditée comme monteuse. Elle fut mariée à Robert Webb de 1951 à 1990.

Filmographie

  • 1933 : Gallant Lady réalisé par Gregory La Cava
  • 1934 : La Maison des Rothschild (The House of Rothschild) réalisé par Alfred L. Werker
  • 1934 : The Affairs of Cellini réalisé par Gregory La Cava
  • 1934 : The Mighty Barnum (en) réalisé par Walter Lang
  • 1935 : Le Conquérant des Indes (Clive of India) réalisé par Richard Boleslawski
  • 1935 : Les Misérables réalisé par Richard Boleslawski
  • 1935 : Le Roman d'un chanteur (Metropolitan) réalisé par Richard Boleslawski
  • 1935 : Professional Soldier (en) réalisé par Tay Garnett
  • 1936 : The Country Doctor réalisé par Henry King
  • 1936 : Le Chant des cloches (Sins of Man) réalisé par Otto Brower et Gregory Ratoff
  • 1936 : Sing, Baby, Sing (en) réalisé par Sidney Lanfield
  • 1936 : Le Pacte (Lloyd's of London) réalisé par Henry King
  • 1937 : L'Incendie de Chicago (In Old Chicago) réalisé par Henry King
  • 1937 : L'Heure suprême (Seventh Heaven) réalisé par Henry King
  • 1937 : Aventure en Espagne (Love Under Fire) réalisé par George Marshall
  • 1938 : The Baroness and the Butler réalisé par Walter Lang
  • 1938 : La Folle Parade (Alexander's Ragtime Band) réalisé par Henry King
  • 1938 : Suez réalisé par Allan Dwan
  • 1939 : Le Brigand bien-aimé (Jesse James) réalisé par Henry King et Irving Cummings
  • 1939 : Stanley et Livingstone (Stanley and Livingstone) réalisé par Henry King et Otto Brower
  • 1939 : La Mousson (The Rains Came) réalisé par Clarence Brown
  • 1940 : Little Old New York réalisé par Henry King
  • 1940 : Maryland réalisé par Henry King
  • 1940 : Sous le ciel d'Argentine (Down Argentine Way) réalisé par Irving Cummings
  • 1940 : La Belle Écuyère (Chad Hanna) réalisé par Henry King
  • 1941 : La Route du tabac (Tobacco Road) réalisé par John Ford
  • 1941 : Un Yankee dans la RAF (A Yank in the RAF) réalisé par Henry King
  • 1941 : Adieu jeunesse (Remember the Day) réalisé par Henry King
  • 1942 : Qui perd gagne (Rings on Her Fingers) réalisé par Rouben Mamoulian
  • 1942 : The Magnificent Dope (en) réalisé par Walter Lang
  • 1942 : Le Cygne noir (The Black Swan) réalisé par Henry King
  • 1943 : Hello Frisco, Hello (en) réalisé par H. Bruce Humberstone
  • 1943 : Le Chant de Bernadette (The Song of Bernadette) réalisé par Henry King
  • 1944 : Wilson réalisé par Henry King
  • 1944 : Winged Victory réalisé par George Cukor
  • 1945 : A Bell for Adano réalisé par Henry King
  • 1945 : Les Dolly Sisters (The Dolly Sisters) réalisé par Irving Cummings
  • 1946 : Three Little Girls in Blue (en) réalisé par H. Bruce Humberstone
  • 1946 : Margie réalisé par Henry King
  • 1947 : Le Charlatan (Nightmare Alley) réalisé par Edmund Goulding
  • 1947 : Capitaine de Castille (Captain from Castile) réalisé par Henry King
  • 1948 : Deep Waters réalisé par Henry King
  • 1948 : When My Baby Smiles at Me réalisé par Walter Lang
  • 1949 : Échec à Borgia (Prince of Foxes) réalisé par Henry King
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) réalisé par Henry King
  • 1950 : La Cible humaine (The Gunfighter) réalisé par Henry King
  • 1950 : La porte s'ouvre (No Way Out) réalisé par Joseph L. Mankiewicz
  • 1950 : Ève (All About Eve) réalisé par Joseph L. Mankiewicz
  • 1951 : I'd Climb the Highest Mountain réalisé par Henry King
  • 1951 : Follow the Sun (en) réalisé par Sidney Lanfield
  • 1951 : David et Bethsabée (David and Bathsheba) réalisé par Henry King
  • 1951 : On murmure dans la ville (People Will Talk) réalisé par Joseph L. Mankiewicz
  • 1952 : Viva Zapata! (Viva Zapata!) réalisé par Elia Kazan
  • 1952 : Wait Till the Sun Shines, Nellie réalisé par Henry King
  • 1952 : Lure of the Wilderness (en) réalisé par Jean Negulesco
  • 1952 : Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro) réalisé par Henry King
  • 1953 : Niagara réalisé par Henry Hathaway
  • 1953 : Les Rats du désert (The Desert Rats) réalisé par Robert Wise
  • 1953 : La Tunique (The Robe) réalisé par Henry Koster
  • 1953 : Capitaine King (King of the Khyber Rifles) réalisé par Henry King
  • 1954 : L'Égyptien (The Egyptian) réalisé par Michael Curtiz
  • 1955 : Tant que soufflera la tempête (Untamed) réalisé par Henry King

Marlowe Hugh

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Hugh Marlowe est un acteur américain, de son vrai nom Hugh Herbert Hipple, né le 30 janvier 1911 à Philadelphie (Massachusetts), mort d'une crise cardiaque le 2 mai 1982 à New York.

Marlowe Hugh

Sous le pseudonyme de Hugh Marlowe, il apparaît au cinéma de 1936 à 1969, et à la télévision, dans des séries, entre 1953 et 1968. Sa dernière prestation à la télévision est le rôle de Jim Matthews dans le soap opera Another World, de 1969 jusqu'à sa mort en 1982. Au théâtre, il joue à Broadway dans dix pièces et une comédie musicale, de 1936 à 1947, puis une dernière fois en 1968. De 1946 à 1968 (divorce), il est marié avec l'actrice K. T. Stevens (pseudonyme de Gloria Wood, fille du réalisateur Sam Wood).

Filmographie

  • 1944 : Le mariage est une affaire privée (Mariage is a Private Affair), de Robert Z. Leonard
  • 1944 : Madame Parkington (Mrs. Parkington) de Tay Garnett
  • 1944 : Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis) de Vincente Minnelli
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) d'Henry King
  • 1950 : Ève (All about Eve) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1950 : Les Forbans de la nuit (Night and the City) de Jules Dassin
  • 1951 : Le Jour où la Terre s'arrêta (The Day the Earth Stood Still) de Robert Wise
  • 1951 : L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) d'Henry Hathaway
  • 1952 : Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business) d'Howard Hawks
  • 1952 : Les clairons sonnent la charge de Roy Rowland
  • 1952 : Wait Till the Sun Shines, Nellie d'Henry King
  • 1952 : Le Gaucho (Way of a Gaucho) de Jacques Tourneur
  • 1954 : Le Jardin du diable (Garden of Evil) d'Henry Hathaway
  • 1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) de Norman Z. McLeod
  • 1956 : Les soucoupes volantes attaquent (Earth vs. the Flying Saucers) de Fred F. Sears
  • 1960 : Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) de Richard Brooks
  • 1962 : Le Prisonnier d'Alcatraz (Birdman of Alcatraz) de John Frankenheimer
  • 1963 : 13 filles terrorisées (13 Frightened Girls) de William Castle
  • 1964 : Sept jours en mai (Seven Days in May) de John Frankenheimer

Télévision (séries)

  • 1956-1961 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock presents), Saison 2, épisodes 14 John Brown's Body (1956) et 33 A Man greatly beloved (1957) ; Saison 3, épisode 8 Dernière volonté (Last Request, 1957) ; Saison 4, épisode 35 Touché (1959) ; Saison 7, épisode 10 Services rendered (1961) ;
  • 1959-1965 : Première série Perry Mason, épisodes The Case of the Fraudulent Foto (1959), The Case of the Slandered Submarine (1960), The Case of the Borrowed Baby (1962), The Case of the Nebulous Nephew (1963), The Case of the Sleepy Slayer (1964) et The Case of the Hasty Honeymooner (1965) ;
  • 1960-1962 : Rawhide, épisodes Incident of the Champagne Bottles (1960) et The Pitchwagon (1962) ;
  • 1962 : Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour), épisode Day of Reckoning ;
  • 1964-1968 : Le Virginien (The Virginian), épisodes The Intruders (1964) et Trail to Ashley Mountain (1968) ;
  • 1968 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.), Saison 4, épisode 15 Les Maîtres du monde, 1re partie (The Seven Wonders of the World Affair - Part I).

Théâtre (à Broadway)

  • 1936 : Arrest that Woman de Maxine Alton
  • 1938-1939 : Kiss the Boys Good-bye de Clare Boothe, avec John Alexander, Millard Mitchell
  • 1939-1940 : Margin for Error de Clare Boothe, mise en scène par (et avec) Otto Preminger
  • 1940 : Young Couple Wanted d'Arthur Wilmurt
  • 1940-1941 : Flight to the West de (et mise en scène par) Elmer Rice, avec Betty Field, Paul Henreid, Karl Malden
  • 1941-1942 : The Land is bright d'Edna Ferber et George S. Kaufman, mise en scène de ce dernier, costumes d'Irene Sharaff, avec Leon Ames, K. T. Stevens
  • 1943 : Lady in the Dark, comédie musicale, musique, orchestrations et arrangements de Kurt Weill, lyrics d'Ira Gershwin, livret de Moss Hart, mise en scène de Moss Hart et Hassart Short, costumes d'Irene Sharaff et Hattie Carnegie, direction musicale de Maurice Abravanel, avec Richard Hale, Gertrude Lawrence, Willard Parker
  • 1947 : It takes Two de Virginia Faulkner et Dana Suesse, mise en scène par George Abbott, avec John Forsythe, Martha Scott
  • 1947 : Laura de George Sklar et Vera Caspary (d'après le roman de cette dernière, adapté au cinéma en 1944), avec Otto Kruger, K. T. Stevens
  • 1947 : Duet for Two Hands de Mary Hayley Bell, avec Francis L. Sullivan
  • 1968 : Woman in my Idea de (et mise en scène par) Don C. Liljenquist

Stewart Paul

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Paul Stewart, né Paul Sternberg à New York le 13 mai 1908 et mort à Los Angeles (Californie) le 17 février 1986, est un acteur et réalisateur américain.

Stewart Paul

Au théâtre à Broadway, entre 1931 et 1941, il interprète cinq pièces, dont la dernière (Native Son, 1941) est mise en scène par Orson Welles, rencontré quelques années auparavant — et qui le fera également jouer dans sa fameuse adaptation radiophonique de La Guerre des mondes (1938), ainsi que dans son film mythique de 1941, Citizen Kane —. Stewart reviendra une fois au théâtre à Broadway, en 1951, comme metteur en scène. Au cinéma, où il composera souvent des "seconds rôles" de "méchants", il apparaît dans un petit rôle non-crédité en 1937, puis tourne régulièrement de 1941 à 1982. À la télévision, il est acteur dans des séries et téléfilms, de 1951 à 1983. Il sera également réalisateur d'épisodes de séries télévisées entre 1955 et 1965.

Filmographie

  • 1941 : Citizen Kane d'Orson Welles
  • 1942 : Johnny, roi des gangsters (Johnny Eager) de Mervyn LeRoy
  • 1943 : L'Exubérante Smoky (Government Girl) de Dudley Nichols
  • 1949 : Une incroyable histoire (The window) de Ted Tetzlaff
  • 1949 : La Vie facile (Easy Living) de Jacques Tourneur
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) de Henry King
  • 1950 : L'étranger dans la cité (Walk Softly, Stranger) de Robert Stevenson
  • 1952 : Les Ensorcelés (The Bad and the Beautiful) de Vincente Minnelli
  • 1952 : L'Homme à la carabine (Carbine Williams) de Richard Thorpe
  • 1952 : Bas les masques (Deadline - U.S.A.) de Richard Brooks
  • 1953 : Le Jongleur (The Juggler) d'Edward Dmytryk
  • 1954 : Au fond de mon cœur (Deep in my Heart) de Stanley Donen
  • 1955 : En quatrième vitesse (Kiss Me Deadly) de Robert Aldrich
  • 1955 : La Toile d'araignée (The Cobweb) de Vincente Minnelli
  • 1957 : Affaire ultra-secrète (Top Secret Affair) de Henry C. Potter
  • 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole) de Michael Curtiz
  • 1963 : Un enfant attend (A Child is waiting) de John Cassavetes
  • 1965 : La Plus Grande Histoire jamais contée (The Greatest Story ever told) de George Stevens, David Lean et Jean Negulesco
  • 1967 : De sang-froid (In Cold Blood) de Richard Brooks
  • 1977 : Opening Night de John Cassavetes
  • 1978 : La Malédiction de la panthère rose (Revenge of the Pink Panther) de Blake Edwards
  • 1981 : S.O.B. de Blake Edwards
  • 1982 : Tempête (Tempest) de Paul Mazursky

Télévision (séries)

comme acteur

  • 1960 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock presents), Saison 5, épisode 23 Le Testament de Craig (Craig's Will) ;
  • 1960 : Johnny Staccato, épisode 20 Le prêtre porte un flingue (The List of Death) ;
  • 1964-1966 : Perry Mason, première série, épisodes The Case of the Tragic Trophee (1964) et The Case of the Avenging Angel (1966) ;
  • 1968-1970 : Mannix, épisodes Pressure Point (1968), A Sleep in the Deep (1969) et Deja Vu (1970) ;
  • 1969 : Mission impossible (Mission : Impossible), Saison 4, épisode 7 Le Successeur (Mastermind) ;
  • 1969-1971 : L'Homme de fer (Ironside), Saison 2, épisode 18 Les Prédictions de Francine (The Prophecy, 1969) ; Saison 5, épisode 4 Ring of Prayer ;
  • 1972 : Le Sixième Sens (The Sixth Sense), Saison 1, épisode 11 Whisper of Evil ;
  • 1973 : Columbo : Double Choc (Double Shock) : Clifford Paris
  • 1974-1975 : Cannon, Saison 4, épisode 2 Le Tueur (The Hit Man, 1974) ; Saison 5, épisode 6 L'Homme qui mourut deux fois (The Man who died Twice, 1975) ;
  • 1975 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco), Saison 3, épisode 16 La mort donne des nouvelles (Letters from the Grave).
  • 1985 : MacGyver (TV) : Steubens (Saison 1-Episode 1)

comme réalisateur

  • 1958 : Peter Gunn, épisode The Leaper ;
  • 1961-1962 : Échec et mat (Checkmate), épisodes The Deadly Silence, Dance of Death, The Button Down Break, The Two of Us, To the Best of my Recollection (1961) et The Sound of Nervous Laughter (1962) ;
  • 1962 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone), Saison 3, épisode 91 La Petite Fille perdue (Little Girl Lost) ;
  • 1963 : Les Accusés (The Defenders), épisode The Eye of Fear.

Théâtre (à Broadway)

  • 1931 : Two Seconds d'Elliott Lester
  • 1932 : East of Broadway de T. Reginald Arkell et Charles Wagenheim
  • 1932 : Bulls, Bears and Asses de Milton Herbert Gropper, avec Robert Barrat
  • 1938 : Wine of Choice de S.N. Behrman, avec Leslie Banks
  • 1941 : Native Son de Paul Green et Richard Wright, mise en scène par Orson Welles, avec John Berry, Joseph Pevney, Everett Sloane
  • 1951 : Twilight Walk de A.B. Sheffrin, avec Walter Matthau, Ann Shoemaker (comme metteur en scène)

Arthur Robert

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Robert Arthur, né le 10 novembre 1909 à Corregidor, Philippines, et décédé le 2 mai 1969 à Philadelphie, Pennsylvanie, est un écrivain américain d'origine philippine. Il est notamment le créateur de la série pour la jeunesse Les Trois Jeunes Détectives, parue dans la collection Bibliothèque verte aux éditions Hachette sous le nom d'auteur Alfred Hitchcock.

Arthur Robert

Publications

  • 1966 : Au rendez-vous des revenants
  • 1967 : Le Perroquet qui bégayait
  • 1967 : La Momie qui chuchotait
  • 1968 : Le Chinois qui verdissait
  • 1969 : L'Arc-en-ciel a pris la fuite
  • 1970 : Le Spectre des chevaux de bois
  • 1971 : Treize bustes pour Auguste
  • 1972 : Une araignée appelée à régner
  • 1972 : Les Douze Pendules de Théodule
  • 1985 : Le Crâne qui crânait
  • Collection d'histoires courtes
  • Ghosts and More Ghosts (1963)
  • Mystery and More Mystery (1966)

Histoires courtes éditées

  • Alfred Hitchcock Presents Stories for Late at Night (1961)
  • Alfred Hitchcock's Haunted Houseful (1961)
  • Alfred Hitchcock's Ghostly Gallery (1962)
  • Alfred Hitchcock's Monster Museum (1965)
  • Alfred Hitchcock's Sinister Spies (1966)
  • Alfred Hitchcock's Spellbinders in Suspense (1967)
  • Davy Jones Haunted Locker (1965)
  • Spies and More Spies (1967)
  • Thrillers and More Thrillers (1968)
  • Monster Mix (1968)

Scénarios pour la télévision

  • The Unforeseen (1960)
  • Matinee Theatre (1955) (episode : The Babylonian Heart)
  • Alfred Hitchcock Presents (sélection d'épisodes)

Jagger Dean

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Dean Jagger est un acteur américain né le 7 novembre 1903 à Columbus Grove, Ohio (États-Unis), mort le 5 février 1991 à Santa Monica (Californie). Il repose à Hughson cimetière Lakewood Memorial Park.

 

Jagger Dean Jagger Dean

Ira Dean Jagger est né à Columbus Grove en Ohio. Il fit ses débuts au cinéma dans The Woman from Hell (1929) avec Mary Astor. Il devint un acteur à succès, sans devenir une grande star et apparut dans près de 100 films dans une carrière qui se prolongea jusque peu de temps avant sa mort. Il abandonna l'école à plusieurs reprises avant de finalement assister au Wabash College. Il travailla comme enseignant avant d'intégrer le Conservatoire des Arts de Chicago (Art Lyceum Conservatoire). Avant de tourner son premier film en 1929, Jagger travailla à la radio. Jagger a été baptisé comme membre de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours en 1972. Il meurt d'une maladie cardiaque à Santa Monica, Californie.

 

Filmographie

  • 1929 : The Woman from Hell : Jim Coakley
  • 1929 : Handcuffed : Gerald Morely
  • 1930 : Whoopee! : Deputy
  • 1934 : You Belong to Me d'Alfred L. Werker : Instructor
  • 1934 : College Rhythm : Coach Robbins
  • 1934 : Behold My Wife : Pete
  • 1935 : Home on the Range : Thurman
  • 1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark) : Tops Harmon
  • 1935 : Car 99 : Trooper Jim Burton
  • 1935 : People Will Talk : Bill Trask
  • 1935 : Brigade spéciale (Men Without Names), de Ralph Murphy : Jones
  • 1935 : Wanderer of the Wasteland : Adam Larey
  • 1935 : It's a Great Life : Arnold
  • 1936 : Woman Trap : 'Honey' Hogan
  • 1936 : Thirteen Hours by Air (en) de Mitchell Leisen : Hap Waller
  • 1936 : La Révolte des zombies (Revolt of the Zombies) : Armand Louque
  • 1936 : Pepper : Bob O'Ryan
  • 1936 : Star for a Night : Fritz Lind
  • 1937 : Under Cover of Night : Alan Shaw
  • 1937 : Woman in Distress : Fred Stevens
  • 1937 : Dangerous Number : Vance Dillman
  • 1937 : Song of the City : Paul Herrick
  • 1937 : Escape by Night : 'Capper' Regan
  • 1937 : Exiled to Shanghai : Charlie Sears
  • 1938 : Having Wonderful Time : Charlie (Emma's husband)
  • 1940 : L'Odyssée des Mormons (Brigham Young) : Brigham Young
  • 1941 : Les Pionniers de la Western Union (Western Union) : Edward Creighton
  • 1941 : La Rose blanche (The Men in Her Life), de Gregory Ratoff : David Gibson
  • 1942 : Valley of the Sun : Jim Sawyer
  • 1942 : The Omaha Trail : 'Pipestone' Ross
  • 1943 : I Escaped from the Gestapo : Torgut Lane (forger)
  • 1943 : L'Étoile du Nord (The North Star) de Lewis Milestone : Rodion Pavlov
  • 1944 : Étrange mariage (When Strangers Marry) : Paul Baxter
  • 1944 : Alaska : U.S. Marshal Masters
  • 1945 : I Live in Grosvenor Square : Sgt. John Patterson
  • 1946 : Sister Kenny : Kevin Connors
  • 1947 : La Vallée de la peur (Pursued) : Grant Callum
  • 1947 : Driftwood : Dr. Steve Webster
  • 1949 : C-Man : Cliff Holden, alias William Harrah
  • 1949 : Un homme de fer (Twelve O'Clock High) : Maj. Harvey Stovall
  • 1950 : Sierra : Jeff Hassard
  • 1950 : La Main qui venge (Dark City) : Capt. Garvey
  • 1951 : L'Attaque de la malle-poste (Rawhide) : Yancy
  • 1951 : Le Sentier de l'enfer (Warpath) : Sam Quade
  • 1952 : My Son John : Dan Jefferson
  • 1952 : Denver and Rio Grande : Gen. William J. Palmer
  • 1952 : Ça pousse sur les arbres (It grows on trees) : Phil Baxter
  • 1953 : La Tunique (The Robe) : Justus
  • 1954 : La Tour des ambitieux (Executive Suite) : Jesse Q. Grimm
  • 1954 : Ici brigade criminelle (Private Hell 36) : Capt. Michaels
  • 1954 : Noël blanc (White Christmas) : Major General Thomas F. Waverly
  • 1955 : Un homme est passé (Bad Day at Black Rock) : Sheriff Tim Horn
  • 1955 : The Eternal Sea : Vice-Adm. Thomas L. Semple
  • 1955 : It's a Dog's Life : Mr. Wyndham
  • 1956 : On the Threshold of Space : Dr. Hugh Thornton
  • 1956 : Crépuscule sanglant : Sheriff Jade Murphy
  • 1956 : X: The Unknown : Dr. Adam Royston
  • 1956 : Three Brave Men : Rogers
  • 1956 : The Great Man : Philip Carleton
  • 1957 : Quarante tueurs (Forty Guns) : Sheriff Ned Logan
  • 1957 : Bernardine (en) : J. Fullerton Weldy
  • 1958 : Smoke Jumpers
  • 1958 : Le Fier rebelle (The Proud Rebel) : Harry Burleigh
  • 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole) de Michael Curtiz : Mr. Fisher
  • 1959 : Au risque de se perdre (The Nun's Story) : Dr. Van Der Mal
  • 1960 : Cet homme est un requin (en) (Cash McCall) de Joseph Pevney : Grant Austen
  • 1960 : Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry) : William L. Morgan
  • 1961 : La Soif de la jeunesse (Parrish) : Sala Post
  • 1961 : Branle-bas au casino (The Honeymoon Machine) : Admiral Fitch
  • 1962 : La Plus Belle Fille du monde (Billy Rose's Jumbo) : John Noble
  • 1963 : Mr. Novak (série TV) : Principal Albert Vane (1963 - 1964) (unknown episodes)
  • 1967 : First to Fight (en) de Christian Nyby : Lt. Col. Baseman
  • 1968 : Tiger by the Tail : Top Polk
  • 1968 : Les Cinq Hors-la-loi (Firecreek) : Whittier
  • 1968 : Le Jour des Apaches (Day of the Evil Gun) : Jimmy Noble
  • 1969 : Smith ! : Judge James C. Brown
  • 1969 : The Lonely Profession (TV) : Charles Van Cleve
  • 1970 : La Lettre du Kremlin (The Kremlin Letter) : Highwayman
  • 1970 : La Fraternité ou la Mort (The Brotherhood of the Bell) (TV) : Chad Harmon
  • 1971 : Point limite zéro (Vanishing Point) : Prospector and snake catcher
  • 1971 : Incident in San Francisco (TV) : Sam Baldwin
  • 1972 : The Glass House (TV) : Warden Auerbach
  • 1972 : The Delphi Bureau (TV) : Matthew Keller
  • 1972 : Columbo : The Most Crucial Game (TV) : Walter Cunnell
  • 1973 : The Stranger (TV) : Carl Webster
  • 1973 : I Heard the Owl Call My Name (TV) : Bishop
  • 1974 : God Bless Dr. Shagetz
  • 1974 : The Hanged Man (TV) : Josiah Lowe
  • 1975 : The Great Lester Boggs : Grandather Vandiver
  • 1975 : So Sad About Gloria : Frederick Wellman
  • 1976 : L'Affaire Lindbergh (The Lindbergh Kidnapping Case) (TV) : Koehler
  • 1977 : Destruction planète Terre (End of the World) : Ray Collins
  • 1978 : Le Jeu de la mort (Game of Death) : Dr. Land
  • 1980 : Le Droit à la justice (Gideon's Trumpet) (TV) : Sixth Supreme Court Justice
  • 1980 : L'Incroyable Alligator (Alligator) : Slade
  • 1987 : Evil Town : Doctor Shagetz
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