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Masseria Joe

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Giuseppe Joe The Boss Masseria(1887- 10 avril 1931) était l'un des cinq lieutenants (caporegime) de Peter Morello, alors seul et unique parrain à New York.
Masseria JoeMasseria Joe

Ce dernier fut assassiné le 15 août 1930. Presque en même temps, trois de ses capo disparaissent : Alfred Mineo et Steve Ferrigno, qui dirigeaient ensemble l'une de ses équipes, et Gaetano Reina. Une guerre sans merci éclate alors entre les deux clans restant : la famille Masseria et la famille Maranzano (Guerre des Castellammarese). Mais Salvatore Lucania alias Charles Lucky Luciano et Vito Genovese, devenus ses lieutenants, lassés par cette guerre ne tarderont pas à le trahir avec la complicité de Salvatore MaranzanoIl sera tué le 10 avril 1931, pendant qu'il déjeune en compagnie de Luciano, qui entre-temps a pretexté aller aux toilettes, par un groupe de Salvatore Maranzano comprenant notamment Benjamin Bugsy Siegel. Maranzano deviendra alors Boss of bosses ou Capo di tutti capi.


Lucchese Tommy

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Tommy Lucchese (1er décembre 1899 - 13 juillet 1967) fut le chef de la famille Lucchese de 1953 à 1967. 
 

Lucchese Tommy

Gaetano "Tommy" Lucchese, dit "Tommy les Trois doigts", était le patron de la famille Lucchese, une des cinq familles de New York. Lors de son règne, la famille Lucchese fut une des plus influentes et à sa mort sa famille perdit son rôle prédominant. Il était surnommé "Three fingers" car il avait perdu deux doigts à la main droite. Tommy Lucchese était petit et sec, mais l'idée que sa taille l'empêchait d'être une menace fut rapidement dissipée par son utilisation d'une violence impitoyable et extrême. Il est né à Palerme, en Sicile, et a immigré aux États-Unis dans la première décennie du XXe siècle. Il a perdu deux doigts après un accident de travail en 1915, qui lui a valu le surnom de Tommy Three Fingers. Jeune, il a écopé une longue liste d'arrestations, y compris une pour homicide, mais il est parvenu à éviter l'inculpation dans tous les cas excepté une fois pour un simple vol au début des années 1920.

En 1930, éclata la guerre des Castellammarese entre deux parrains rivaux, Joe Masseria et Salvatore Maranzano. Lucchese commence la guerre en tant que bras droit de Gaetano "Tom" Reina, le chef de ce qui deviendra la famille Lucchese encore une branche de l'organisation de Masseria à ce moment-là. Reina est tué en février 1930 par Vito Genovese, le futur chef de la famille Genovese, et est remplacé dans l'organisation de Masseria par Joe Pinzolo. Lucchese ne l'aime pas. Il le considère comme un étranger amené par Masseria. Il finit par l'assassiner (cependant d'autres ont été suspectés). Heureusement pour Lucchese, Masseria attribue le meurtre à Maranzano.

Lucky Luciano se retrouve en première position à la fin de la guerre des Castellammarese, après avoir fait tuer les deux parrains, Masseria, son propre patron, et Maranzano. Tommy Lucchese, avec Gaetano "Tommy" Gagliano, ont été convaincus par Luciano de changer de camp, sans le dire à leur employeur. Lucchese devient un tueur sous les ordres de Luciano. On lui attribue une trentaine de meurtres. Quand la fin de la guerre est proclamée, après le meurtre de Maranzano le 10 septembre 1931, Tommy Gagliano devient le patron de l'équipe de Reina, avec Tommy Lucchese en tant que sous-chef. Gagliano a gardé la tête de l'équipe jusqu'à sa mort, de causes naturelles en 1953.

Après avoir servi loyalement de sous-chef à Gagliano pendant 22 ans, Lucchese prend enfin les commandes de l'organisation. Se concentrant sur les valeurs de la Mafia, c'est-à-dire faire de l'argent sans se faire attraper, Lucchese inclut la famille dans de nouveaux rackets, comme celui de l'industrie du vêtement à Manhattan (33 % de la production du pays), dans la viande cachère à New-York et dans l'industrie du transport, prenant la commande des syndicats, des associations commerciales, stabilisant les prix après les avoir augmenté du montant de la taxe mafieuse qui lui est destinée. Dans le contexte de la crise des années 1930, il se lance aussi dans le prêt à intérêt. Il prête à tout le monde : particuliers, commerçants etc... avec lui les intérêts sont très vite mirobolants. Cela lui assure une fortune démesurée, reprenant les activités de ceux qui ne peuvent pas rembourser. C'est ainsi qu'il infiltre tous les corps de métier de la ville. Ses activités grandissent. Il doit se protéger des juges et des policiers. Pour cela, il les achète.

Après la guerre (1945) Lucchese se lance en politique : William O'Dwyer, maire de 1945 à 1950 est son homme de paille. Il va couvrir et augmenter les activités de Lucchese. À tel point que la justice va lui tomber dessus en 1950. Lucchese a le bras long : il fait intervenir le président Truman qui nomme O'Dwyer ambassadeur au Mexique, le rendant intouchable par la justice de New York. Mieux que ça : celui qui succède à O'Dwyer est un italien comme lui ! Vincent Impellitteri, maire de 1950 à 1953. Lucchese ne contente plus de contrôler la vie économique de New-York, il se lance dans le lucratif marché des paris sportifs en truquant les plus gros combats de boxe du pays qui se déroulent alors au Madison Square Garden de New-York. Ses matchs truqués les plus célèbres seront les deux premiers combats de Cassius Clay contre Sonny Liston : au premier combat Liston refuse de continuer le combat à la 7e reprise (contre toute attente), et lors de la revanche un an plus tard il ira au tapis sur un coup de poing pour le moins imaginaire).

Lucchese succède à Gagliano en 1953. Gagliano comme Lucchese meurt de mort naturelle, preuve de la prospérité des affaires. Lucchese devient alors parrain. Il déménage de New-Jersey à Long-Island, dans les quartiers chics. Ses voisins voient défiler les chefs de le police, les juges, les hommes politiques... Ils bénéficient même des conseils de Lucchese en paris sportifs : il parait qu'il ne se trompait jamais. Lucchese a mené une vie stable jusqu'à ce qu'il développe une tumeur mortelle au cerveau et meurt en 1967. Il s'était alors établi en Floride depuis quelques années. Il était populaire et bien aimé par ses hommes. Son enterrement au cimetière de Calvary à Brooklyn a réuni plus de 1000 personnes, comprenant principalement des politiciens, des juges, des policiers, des racketteurs, des dealers de drogue, des proxénètes et des tueurs à gages. Carmine Tramunti lui succéda à la tête de la famille. Lucchese a non seulement été un homme de main exemplaire pour la mafia, mais il rapportait tellement d'argent tout en n'étant pas inquiété, qu'il était aussi un des patrons de la Mafia les plus respectés du pays.

Gotti John

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John Gotti (27 octobre 1940, The Bronx, New York – 10 juin 2002) (surnommé The Dapper Don et The Teflon Don ou Johnny Boy dans sa jeunesse), parrain de la Famille Gambino, fut l'un des derniers parrains à l'ancienne. Il est mort d'un cancer, en prison. Il fut l'un des parrains les plus médiatisés de son époque, son arrogance et son style flamboyant provoquèrent sa perte.

Gotti John

Il est remarqué par Carlo Gambino après avoir vengé l'enlèvement du neveu du capo di tutti capi, et accède à une place de capodecina ou caporegime. Il devient ensuite le soldat du sottocapo Aniello Dellacroce, ce qui lui assure une place de caporegime sous Paul Castellano. À la mort de son mentor en décembre 1985, il assassine Castellano, de peur de se faire assassiner pour ne pas avoir respecté l'interdit de trafiquer de la drogue. Il devient, de fait, le chef de la famille Gambino le 19 décembre 1985. En 1992, il est trahi par son consigliere Sammy the Bull Gravano et transmet le pouvoir à cette date à son fils John Gotti, Jr. jusqu'en 1999, et puis à son frère Peter jusqu'en 2002, date de sa mort en prison. Il a quatre frères : Peter Gotti, Richard Gotti, Gene Gotti et Vincent Gotti. John Joseph Gotti Jr. voit le jour le 27 mars 1940 dans le Bronx à New York. Ses parents sont John Gotti Sr. et Philomena « Fannie » Gotti. Il est le cinquième enfant parmi une famille de 13 enfants.

Quand Gotti a douze ans, sa famille s'installe à Sheepshead à Brooklyn, un quartier italien gangrené par la criminalité. Malgré son dédain affiché pour les riches, il est attiré par le monde des truands et l'argent facile. Il crée à 12 ans, avec ses frères, Peter et Richard, une bande qu'il met au service de la mafia du quartier. Gotti, "Johnny Boy" à l'époque, mauvais à l'école, s'est forgé sa propre éducation dans la rue. Souvent absent, c'est un cancre dont le cas semble si insoluble que les professeurs ne s'en occupent plus. Au début de l'été 1954, Gotti participe à un vol dans un chantier de construction, au cours duquel il a les orteils écrasés par un mélangeur de ciment. Il passe le reste de l'été à l'hôpital et restera boiteux toute sa vie. Mais surtout il ne collabore pas avec la police. Il quitte définitivement l'école à seize ans et rejoint la bande de Fulton-Rockaway-Boy, une bande d'adolescents qui volent des automobiles et diverses marchandises. C'est alors qu'il s'associe à Angelo "Quack-Quack" Ruggiero, dont le surnom provenait du fait qu'il n'arrêtait jamais de parler et Wilfred "Willy Boy" Johnson.

Sa carrière criminelle au sein de la famille Gambino commence réellement en 1966. Après deux passages express en prison, Carmine Fatico, lieutenant Gambino, le prend sous son aile. Avec ce dernier, il passe en contrebande des marchandises volées de l'aéroport d'Idelwild (plus tard renommé l'aéroport international John F. Kennedy). Ce territoire était sous la coupe de la famille Lucchese et plus spécifiquement de la faction de Paul Vario. Cette dernière incluait des gangsters comme Henry Hill et James Burke. De temps en temps, il réceptionnait des arrivages d'héroïne raffinée de Marseille. La "Babania" étant devenu la ressource principale du crime organisé américain.

En 1973, Gotti est condamné à une peine de prison ferme dans une prison fédérale pour l'assassinat d'un gangster américano-irlandais, James McBratney. Ce dernier avait kidnappé et tué la neveux de Carlo Gambino, Emmanuel Gambino. Cet acte promut Gotti comme "Caporegime". En février 1978, Gotti fut identifié par des employés de United pour des vols de marchandises sur l'aéroport d'Idelwid. Le FBI l'arrêta de nouveau pour le vol d'une cargaison de cigarettes. Et deux mois plus tard, il fut arrêté une 3e fois pour le vol d'une cargaison de cigarettes d'une valeur de 50 000 $ dans le New-Jersey. Plus tard dans l'année, Gotti plaida coupable pour le vol dans le New-Jersey et celui de United et fut condamné à 4 ans au pénitencier fédéral de Lewisburg. Le procureur abandonna l'accusation pour le vol de cigarette. Gotti passa moins de 3 ans à Lewisburg.

En 1983, une enquête fédérale accusa 13 membres de la famille Gambino de trafic de drogue. Le propre frère de John Gotti était impliqué, Gene Gotti, ainsi que son meilleur ami Angelo "Quack Quack" Ruggiero. Depuis 1980, les fédéraux avaient effectué des écoutes téléphoniques au domicile de Ruggiero. Ils l'avaient enregistré en train de traiter des affaires courantes de la Famille, notamment de drogue et de plus il exprimait son mépris à l'égard de Castellano. Ruggiero avait de quoi être inquiet. Si Castellano apprenait qu'il trafiquait, en violant la politique de la Famille anti-drogue, Ruggiero serait assassiné. La loi fédérale autorisait que les accusés aient accès aux bandes d'enregistrement, et puissent les retranscrire par écrit, pour pouvoir préparer leurs défenses. Castellano demanda à voir les retranscriptions. Dellacroce fit tout ce qu'il put pour les cacher.

Parallèlement, Dellacroce souffrait d'un cancer. Ruggiero lui demandait désespérément de l'aide, John Gotti prit sa défense. Mais Castellano se montrait de plus en plus pressant pour voir les retranscriptions. John Gotti réalisa qu'il devait agir vite. Et la mort de son mentor, Dellacroce, le 2 décembre 1985, précipita les choses. Gotti devait prendre le pouvoir en mettant hors circuit Castellano. Profitant de la mauvaise réputation du parrain, il convainc les membres de la commission, le comité directeur de Cosa-Nostra, de le laisser abattre Castellano et de prendre la tête de la famille Gambino. Le 16 décembre 1985, Thomas Bilotti et Castellano devait rencontrer le capo Franck DeCicco au Sparks Steak House sur la 46e rue. Ils sont abattus en pleine rue par 4 hommes non-identifiés, à l'époque. Certains experts du crime organisé américain, comme Jerry Capeci, pensent qu'il s'agissait d'Angelo Ruggiero, John Carneglia, Vincent Artuso et de Salvatore Scala qui agissaient pour le compte de John Gotti.

Gotti fut surnommé le "Dapper Don", que l'on peut traduire par le "Don Bling Bling", dapper signifiant "soigné, propre sur soi". Ceci à cause de ses costumes faits-sur-mesure, ses cravates en soie et sa manière arrogante de s'afficher devant les médias comme aucun chef mafieux ne l'avait fait avant lui. Il décida de nommer DeCicco Sous-Boss et promut Ruggiero comme Caporegime de son ancienne équipe. Au même moment, Salvatore "Sammy the Bull" Gravano est élevé au rang de Consigliere. Gotti aimait tenir des assemblées dans des lieux publics. De fait les autorités pouvaient les observer, mais il ne discutait pas des affaires courantes de la Famille. Son domicile à Howard Beach, dans le Queens, était régulièrement montré à la télévision.

Malgré le fait qu'il soit arrêté à trois reprises , il ne purgeat aucune peines de prison, les accusations ayant été annulées ou réduites aux phrases de probation. C'est à cette occasion qu'il gagna le surnom de "Don Teflon". À cette époque, un de ses voisins, John Favara, disparut mystérieusement après avoir renversé et tué avec sa voiture le fils de Gotti, âgé de 12 ans, qui faisait du vélo. Un autre voisin et ami de Gotti Joseph "Big Joe" Massino disparut lui aussi. On apprendra par la suite qu'il était un sous-chef de la famille Bonanno durant la fin des années 1980. Ce dernier était un candidat sérieux pour la succession à la tête de la Famille Bonanno, à la suite de l'emprisonnement du Parrain Philip "Rusty" Rastelli.

En 1960, Gotti rencontre Victoria Di Giorgio. Ils se marient le 6 mars 1962 et ils ont cinq enfants : Angela « Angel », Victoria, John A., Frank et Peter « Pete ». John et sa famille vivent sur la 85(th) rue dans le quartier new-yorkais huppé de Howard Beach. Gotti aurait eu deux enfants illégitimes, Annabella « Anna » et Lidianna « Linsay » d'une liaison avec l'épouse d'Ed Grillo, un homme de la famille Gambino, nommée Shannon Connelly et qui vivait à Staten Island. Suite à l'assassinat de Shannon en 1974 (Victoria Di Giorgio fut soupçonnée), Gotti et son épouse reçoivent la garde d'Annabella et Lidianna. Gotti avait des rapports tumultueux avec toute sa famille, qu'il n'avait de cesse de dénigrer. Il a quatre frères : Peter Gotti, Richard Gotti, Gene Gotti et Vincent Gotti. En revanche il a toujours craint et respecté la famille de sa femme.

En 1980, Gotti est frappé par une tragédie. Son voisin renverse et tue son fils, Frank, en voiture alors que ce dernier circulait en vélo. Par la suite, le voisin reçut des menaces de mort par téléphone et la propre femme de John, Victoria, l'attaqua à coups de batte de baseball. Le voisin décida de déménager mais il disparut dans un van loué par 2 hommes venus de Californie . Mais du fait, que Gotti,ses hommes et sa femme se trouvaient en Floride au moment des faîts, aucune preuve de leurs implications dans cet enlévement ne fut amenée.

Depuis Gotti est longtemps resté sous surveillance électronique par le FBI. Ses Clubs et centres d'affaires furent fermés au fur et à mesure. Il tient donc ses réunions dans des centres commerciaux en public ou au-dessus de son club dans un appartement prêté par la mère d'un membre de la famille. Mais se sachant sur écoute, c'est à l'extérieur qu'il donne ses consignes aux membres de son clan. Le FBI le coincera justement en mettant pour la première fois à l'œuvre des micros sur du mobilier urbain tel que les cabines téléphoniques auprès desquels il se tenait. Le FBI utilisera les bandes magnétiques comme objets de preuve, celles également enregistrée dans un appartement situé au-dessus de son club "le Ravenite Social Club". Sur ces bandes qui iront à charge contre lui par l'accusation, il discute, entre autres, de ses activités criminelles, d'un certain nombre de meurtres qui ont été commis, et y dénigre son under-boss Salvatore « Sammy The Bull » Gravano.

Le 11 décembre 1990, les agents du FBI et les détectives de New York City prennent d'assaut le club social de Ravenite, et arrêtent Gotti, Gravano, Frank Locascio, et Thomas Gambino. Le lendemain, le New York Times publie un éditorial en faveur de Gotti, contre qui sont retenues treize accusations de meurtre et des accusations de conspiration en vue de meurtre, prêt à taux d'usurier, racket, obstruction à la justice, jeu illégal, évasion fiscale et, pour la première fois, l'accusation du meurtre de Paul Castellano et de Thomas Bilotti. Les preuves détenues par le procureur fédéral sont accablantes : bande magnétique, plusieurs témoignages, incluant ceux d'anciens under-boss de la famille du crime de Philadelphie, dont Philipp Leonetti, prêts à affirmer que Gotti s'est vanté d'avoir commandité l'exécution de Castellano. Les procureurs ont également persuadé Gravano de témoigner contre son patron, contre la promesse de bénéficier du programme de protection des témoins. Le 2 avril 1992, après treize heures de délibération, le jury déclare Gotti coupable de chacune des treize accusations. Pendant le procès, des manifestations de soutien en faveur de l'accusé sont organisées devant le tribunal et le procès attire de nombreux spectateurs dont sa famille Peter Gotti, Annabella Gotti, Victoria Gotti, Lidianna Gotti, John "Jackie Nose" D'Amico, et des célébrités comme Mickey Rourke.

Le 23 juin 1992, Gotti est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Censé purger sa peine dans la nouvelle prison fédérale « Supermax » à Florence, dans le Colorado, il est envoyé dans la prison la plus ancienne des États-Unis, située dans l'Illinois, à Marion. Une fois en prison, il est assujetti au régime le plus sévère. Il est maintenu en cellule 23 heures par jour. Sa cellule souterraine mesure 2,50 m sur 2,15 m. Il effectue sa promenade quotidienne, d'une heure, seul dans un lieu clos. Il a droit à deux douches par semaine, à une radio et à un petit téléviseur en noir et blanc dans sa cellule. Ses repas lui sont servis par la fente de la porte. Quatre jours après son arrivée, son père John Gotti Sr. meurt d'un arrêt cardiaque à l'âge de 85 ans. Une fois en prison, il désigne son fils, John Gotti Jr., comme patron temporaire de la famille, et nomme pour l'assister un comité de trois capitaines. Son numéro d'identifiant au bureau fédéral des prisons était le 18261-053.

Durant son incarcération, Gotti offrit 500 000 $ à la « Fraternité Aryenne » (Aryan Brotherhood) pour tuer Walter Johnson, un détenu mentalement instable qui l'avait agressé. La Fraternité Aryenne accepta l'offre de Gotti. Les gardiens s'aperçurent que Johnson était en danger dans la prison. C'est pour cela qu'il fut déplacé dans un autre bloc de cellules. À la fin il fut transféré dans une autre prison où il put bénéficier d'une liberté conditionnelle. Gotti, déclara, durant une visite de parloir à sa famille, "Être nègre est un problème" (Being nigger is an embarrassment). Gotti meurt, à 61 ans, d'un cancer de la gorge, à 0h45, le 10 juin 2002, au centre médical pour prisonniers fédéraux de Springfield, dans le Missouri, où il a été transféré dès que le cancer a été diagnostiqué. Cependant sa famille protesta : il n'aurait pas reçu les soins appropriés en prison et, de plus, des problèmes dentaires mal soignés par de fréquentes injections de calcitonine (contre indiquée) auraient aggravé sa maladie.

Après sa mort, le diocèse catholique de Brooklyn annonça que la famille Gotti ne serait pas autorisée à organiser une messe avant la mise en terre. Une mesure semblable a été prise contre d'autres chefs du crime organisé, dont Paul Castellano. Cependant la famille de Gotti sera autorisée à le faire enterrer dans le caveau familial du cimetière de Saint-John dans le Queens, à côté de son fils Frank.

Robinson Edward G.

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Edward G. Robinson, de son vrai nom Emanuel Goldenberg, est un acteur de cinéma américain, d'origine roumaine, né le 12 décembre 1893 à Bucarest, mort d'un cancer le 26 janvier 1973 à Hollywood (Californie).

Robinson Edward G.

Né dans une famille de confession juive s'exprimant en yiddish, il émigre aux États-Unis avec sa famille, lorsqu'il est âgé de dix ans. Il suit une formation à l'Académie d'art dramatique de New-York et fait ses débuts au théâtre en 1913. C'est en 1923 qu'il commence sa carrière au cinéma. Il devient populaire en 1930 grâce à son rôle de ganster dans Little Caesar de Mervyn LeRoy. Au cours de sa carrière, Robinson interprètera souvent des rôles de gangster, notamment dans Key Largo de John Huston; et parfois de façon parodique comme dans Frissons garantis de Jerry Paris ou Au diable les anges de Lucio Fulci. 

En 1949, son înterprétation d'un banquier autoritaire dans le film La Maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz vaut à Robinson de reçevoir le prix d'interprétation au festival de Cannes. Parmi ses autres rôles marquants, on compte celui de l'enquêteur dans Assurance sur la mort de Billy Wilder et de Dathan, adversaire de Moïse dans Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille. 

En 1973, il obtient en un Oscar pour l'ensemble de sa carrière. Malheureusement, il meurt quelques semaines avant la cérémonie. Son dernier rôle sera celui de Sol dans Soleil vert de Richard Fleischer. Ce film contient une scène d'euthanasie qui revêt une signification particulière sachant que l'acteur se savait condamné.

Filmographie

  • 1929 : Le Trou dans le mur (The Hole in the wall) de Robert Florey
  • 1930 : Une femme à aimer (A Lady to love) de Victor Sjöström
  • 1930 : Les Révoltés (Outside the Law) de Tod Browning
  • 1931 : Le Petit César (Little Caesar) de Mervyn LeRoy
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) de William C. McGann : Caméo
  • 1932 : L'Honorable Monsieur Wong (The Hatchet Man) de William A. Wellman
  • 1932 : Le Harpon rouge (Tiger Shark) d'Howard Hawks
  • 1932 : Valet d'argent (Silver Dollar) d'Alfred E. Green
  • 1933 : I Loved a Woman d'Alfred E. Green
  • 1934 : L'Homme aux deux visages (The Man with Two Faces)
  • 1935 : Ville sans loi d'Howard Hawks
  • 1935 : Toute la ville en parle de John Ford
  • 1936 : Guerre au crime de William Keighley
  • 1937 : Le Dernier Combat de Michael Curtiz
  • 1937 : Le Dernier Gangster d'Edward Ludwig
  • 1938 : Un meurtre sans importance (A Slight Case of Murder) de Lloyd Bacon
  • 1938 : Le Mystérieux docteur Clitterhouse d'Anatole Litvak
  • 1939 : Les Aveux d'un espion nazi d'Anatole Litvak
  • 1939 : Chantage (Blackmail), de H. C. Potter
  • 1940 : La balle magique du Docteur Ehrlich de William Dieterle
  • 1940 : Brother Orchid de Lloyd Bacon
  • 1940 : Une dépêche Reuter de William Dieterle
  • 1941 : Le Vaisseau fantôme de Michael Curtiz
  • 1941 : L'Entraîneuse fatale de Raoul Walsh
  • 1942 : Six destins de Julien Duvivier
  • 1943 : Obsessions de Julien Duvivier
  • 1944 : Tampico, de Lothar Mendes
  • 1944 : Mr. Winkle Goes to War d'Alfred E. Green
  • 1944 : La Femme au portrait de Fritz Lang
  • 1944 : Assurance sur la mort de Billy Wilder
  • 1945 : La Rue rouge de Fritz Lang
  • 1946 : Le Criminel d'Orson Welles
  • 1947 : La Maison rouge (The Red House) de Delmer Daves
  • 1948 : Les Yeux de la nuit de John Villiers Farrow
  • 1948 : Key Largo de John Huston
  • 1948 : Ils étaient tous mes fils (All my Sons) d'Irving Reis
  • 1949 : La Maison des étrangers (House of the stangers) de Joseph L. Mankiewicz
  • 1949 : Les Travailleurs du chapeau de David Butler
  • 1950 : My Daughter Joy de Gregory Ratoff
  • 1953 : Investigations criminelles (Vince Squad) de Arnold Laven
  • 1953 : Big Leaguer de Robert Aldrich
  • 1954 : Mardi, ça saignera d' Hugo Fregonese
  • 1954 : Le Crime de la semaine de Jack Arnold
  • 1955 : Le Souffle de la violence de Rudolph Maté
  • 1955 : Coincée (Tight spot) de Phil Karlson
  • 1955 : Colère noire de Frank Tuttle
  • 1956 : Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille
  • 1959 : Un trou dans la tête de Frank Capra
  • 1960 : Les Sept Voleurs de Henry Hathaway
  • 1960 : Pepe de George Sidney : (Caméo)
  • 1962 : Quinze jours ailleurs de Vincente Minnelli
  • 1962 : Ma geisha de Jack Cardiff
  • 1963 : Pas de lauriers pour les tueurs de Mark Robson
  • 1964 : Prête-moi ton mari de David Swift
  • 1964 : Les Sept Voleurs de Chicago de Gordon Douglas
  • 1964 ; L'Outrage de Martin Ritt
  • 1964 : Les Cheyennes de John Ford
  • 1965 : Le Kid de Cincinnati de Norman Jewison
  • 1967 : L'Or de Mackenna de Jack Lee Thompson
  • 1967 : Le Carnaval des truands de Giuliano Montaldo
  • 1968 : Frissons garantis de Jerry Paris
  • 1968 : Au diable les anges de Lucio Fulci
  • 1973 : Soleil vert de Richard Fleischer

Les Révoltés

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Les Révoltés (Outside the Law) est un film muet américain réalisé par Tod Browning, sorti en 1920. À San Francisco, le gangster Madden renonce au crime et se retire avec sa fille Molly, après avoir reçu les préceptes d'un philosophe de Chinatown, Chang Lo. Un autre gangster, Mike Sylva (amant de Molly), complote alors pour mettre sur le dos de Madden un meurtre...

 

Les Révoltés de Tod BrowningLes Révoltés de Tod Browning

Les Révoltés de Tod Browning

Fiche technique

  • Titre original : Outside the Law
  • Titre français : Les Révoltés
  • Réalisation : Tod Browning
  • Assistants réalisateurs : Tom Gubbins et Leo McCarey
  • Scénario : Tod Browning et Lucien Hubbard
  • Intertitres : Gardner Bradford
  • Directeur artistique : E. E. Sheeley
  • Directeur de la photographie : William Fildew
  • Société de production : Universal Film Manufacturing Company
  • Société de distribution : Universal Film Manufacturing Company
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — Film muet
  • Genre : drame, Film de gangsters
  • Durée : 75 minutes
  • Dates de sorties : États-Unis : 26 décembre 1920 (première à Los Angeles) / 6 janvier 1921
  • Licence : domaine public

Distribution

  • Priscilla Dean : Molly Madden alias "Silky Moll"
  • Wheeler Oakman : "Dapper" Bill Ballard
  • Lon Chaney : "Black" Mike Sylva / Ah Wing
  • Ralph Lewis : "Silent" Madden
  • E. Alyn Warren : Chang Lo
  • Stanley Goethals : le jeune voisin
  • Melbourne MacDowell : Morgan Spencer
  • Wilton Taylor : l'inspecteur
  • John George (en) : le nain, homme de main de Sylva
  • Anna May Wong (non-créditée) : une jeune chinoise

Le Petit César

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Le Petit César (titre original : Little Caesar) est un film américain réalisé par Mervyn LeRoy, sorti en 1931. L'ascension et la déchéance de Rico Bandello. Mû par la soif de devenir quelqu'un, Rico Bandello rejoint une bande de Sam Vettori et, petit à petit, prend la place des patrons... jusqu'à ce que le sergent Flaherty, qui l'a à l'œil depuis le début, finisse par le coincer. Ce fut l'histoire d'un dangereux gangster ...

Le Petit César est produit en pleine période de restriction budgétaire de la Warner et donc tourné avec les moyens d'un "film B ", d'autant que Jack Warner, le patron du studio, était réticent face au projet, pensant que le public préférait les comédies divertissantes. Mervyn LeRoy, qui avait adoré le livre éponyme Little Caesar, parvint pourtant à convaincre son patron et le tournage commença.

Le film montre qu'il est facile de devenir un caïd quand on connaît des moments durs ou que la vie vous y force. W. R. Burnett décrit le personnage de César : "Ce n'est pas un monstre... au mieux un petit Napoléon, un petit César". César pourrait être un membre de la population qui aurait trop lu la presse à scandale.

Le Petit César de Mervyn LeRoyLe Petit César de Mervyn LeRoy

Le Petit César de Mervyn LeRoy

Fiche technique

  • Titre : Le Petit César
  • Titre original : Little Caesar
  • Réalisation : Mervyn LeRoy
  • Scénario : Francis Edward Faragoh et Robert N. Lee d'après le roman de W. R. Burnett
  • Production : Hal B. Wallis et Darryl F. Zanuck (non crédités)
  • Société de production : First National Pictures
  • Musique : David Mendoza
  • Photographie : Tony Gaudio
  • Montage : Ray Curtiss
  • Direction artistique : Anton Grot
  • Décors de plateau : Ray Moyer (non crédité)
  • Costumes : Earl Luick (non crédité)
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Vitaphone
  • Genre : Film de gangsters
  • Durée : 79 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 9 janvier 1931 New York (États-Unis), États-Unis 25 janvier 1931, France 28 août 1931

Distribution

  • Edward G. Robinson : Caesar Enrico Bandello
  • Douglas Fairbanks Jr. : Joe Massara
  • Glenda Farrell : Olga Strassoff
  • William Collier Jr. : Tony Passa
  • Sidney Blackmer : "Big Boy"
  • Ralph Ince : Pete Montana
  • Thomas E. Jackson : le sergent Flaherty
  • Stanley Fields : Sam Vettori
  • Maurice Black : Little Arnie Lorch
  • George E. Stone : Otero
  • Armand Kaliz : DeVoss
  • Nicholas Bela : Ritz Colonna

Les bijoux volés

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Les Bijoux volés (The Stolen Jools ou The Slippery Pearls) est un court-métrage réalisé par William C. McGann, sorti en 1931. Il réunit des vedettes des studios : Warner Brothers, RKO Radio Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount Pictures et Hal Roach Studios afin de collecter des fonds pour la National Variety Tuberculosis Sanatorium. Au bal annuel, les bijoux de la star de cinéma Norma Shearer ont été volés. La police enquête...

Il est considéré comme le film rassemblant le plus grand nombre de caméos de l'histoire du cinéma. Le sponsor du film est Chesterfield Cigarettes. Laurel et Hardy apparaissent quelques secondes en deux plans. Ils accompagnent dans la voiture de police, le détective chargé de mener l'enquête. Ils se trouvent sur la banquette avant, Oliver au volant comme il se doit et lorsque Stan tente de toucher aux commandes, il se prend un coup sur les doigts. Dans le deuxième plan, l'arrivée sur les lieux du crime, la voiture se disloque lorsque Stan appuie sur un bouton du tableau de bord.

Les bijoux volés de William C. McGannLes bijoux volés de William C. McGann

Les bijoux volés de William C. McGann

Fiche technique

  • Titre : Les Bijoux volés
  • Réalisation :William C. McGann
  • Producteur : Pat Casey
  • Production : Paramount Pictures
  • Durée : 20 minutes
  • Langue : anglais
  • Date de sortie : États-Unis 4 avril 1931

Distribution

  • Wallace Beery
  • Buster Keaton
  • Jack Hill
  • J. Farrell MacDonald
  • Edward G. Robinson
  • George E. Stone
  • Eddie Kane
  • Stan Laurel
  • Oliver Hardy
  • Allen Hoskins alias Farina
  • Stymie Beard
  • Norman Chaney alias Chubby
  • Mary Ann Jackson
  • Shirley Jean Rickert
  • Dorothy DeBorba alias Echo
  • Bobby Hutchins alias Wheezer
  • Pete le chien
  • Polly Moran
  • Norma Shearer
  • Hedda Hopper
  • Joan Crawford
  • William Haines
  • Dorothy Lee
  • Victor McLaglen
  • Edmund Lowe
  • El Brendel
  • Charlie Murray
  • George Sidney
  • Winnie Lightner
  • Fifi D'Orsay
  • Warner Baxter
  • Irene Dunne
  • Bert Wheeler
  • Robert Woolsey
  • Richard Dix
  • Claudia Dell
  • Lowell Sherman
  • Eugene Pallette
  • Stuart Erwin
  • Richard "Skeets" Gallagher
  • Gary Cooper
  • Wynne Gibson
  • Buddy Rogers
  • Maurice Chevalier
  • Douglas Fairbanks Jr.
  • Loretta Young
  • Richard Barthelmess
  • Charles Butterworth
  • Bebe Daniels
  • Ben Lyon
  • Barbara Stanwyck
  • Frank Fay
  • Jack Oakie
  • Fay Wray
  • George "Gabby" Hayes
  • Little Billy (Billy Rhodes) : son assistant
  • Mitzi Green

Non crédité 

  • Joe E. Brown
  • Robert Ames
  • Bert Lytell

L'Honorable Monsieur Wong

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L'Honorable Monsieur Wong (titre original : The Hatchet Man) est un film américain de William A. Wellman, sorti en 1932. A Chinatown, le quartier chinois de San Francisco, Wong (Edward G. Robinson), un chef de clan chinois ("hatchet man" en anglais), doit choisir entre son devoir et son meilleur ami, qu'il fait exécuter. En repentir, il élève sa fille, dont il finit par tomber amoureux. Lorsque celle-ci lui préfère un jeune gangster, tout se complique.

L'Honorable Monsieur Wong de William A. WellmanL'Honorable Monsieur Wong de William A. Wellman

L'Honorable Monsieur Wong de William A. Wellman

Fiche technique

  • Titre : L'Honorable Monsieur Wong
  • Titre original : The Hatchet Man
  • Réalisation : William A. Wellman
  • Scénario : J. Grubb Alexander d'après la pièce The Honorable Mr. Wong de Achmed Abdullah et David Belasco
  • Musique : Bernhard Kaun (non crédité)
  • Photographie : Sidney Hickox
  • Montage : Owen Marks
  • Direction artistique : Anton Grot
  • Costumes : Earl Luick
  • Sociétés de production : First National Pictures, The Vitaphone Corporation
  • Société de distribution : Warner Bros. Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono
  • Genre : Policier
  • Durée : 74 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 6 février 1932

Distribution

  • Edward G. Robinson : Wong Low Get
  • Loretta Young : Sun Toya San
  • Dudley Digges : Nog Hong Fah
  • Leslie Fenton : Harry En Hai
  • Edmund Breese : Yu Chang
  • Tully Marshall : Long Sen Yat
  • J. Carrol Naish : Sun Yat Ming
  • Charles Middleton : Lip Hop Fat
  • E. Alyn Warren : Soo Lat, le cordonnier
  • Edward Peil Sr. : Bing Foo

Et, parmi les acteurs non-crédités 

  • Blanche Friderici : Mme Si-Si
  • Willie Fung : Fung Loo

Ville sans loi

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Ville sans loi (Barbary Coast) est un film américain réalisé par Howard Hawks, sorti en 1935. Tiens, un film du grand Howard Hawks écrit par le duo Ben Hecht / Charles McArthur d’après un livre de l’auteur qui a inspiré aussi le Gangs of New York de Scorsese avec dans la distribution non moins qu’Edward G. Robinson, Miriam Hopkins, Harry Carey, Joel McCrea et Walter Brennan ; vraiment très alléchante cette mixture d’autant plus que cette histoire d’une femme indépendante et n’ayant pas froid aux yeux qui arrive à San Francisco durant la ruée vers l’or de 1849 bien décidée à récolter sa part du butin promettait romance, aventure et érotisme ! "Détestable, artificiel, un travail de commande plus ou moins" dira pourtant Hawks de Barbary Coast.

On sait d’une part que les cinéastes sont souvent mal placés pour juger leurs propres œuvres (Lang détestait aussi Moonfleet) et de l’autre que le cinéma hollywoodien de l’époque des studios était majoritairement constitué de films de commandes transfigurés dans de très nombreux cas en pièces maîtresses qui pouvaient être toutes aussi inoubliables que des œuvres plus personnelles. Bref, les déclarations de Hawks, nous pouvions aisément les refouler d’un revers de la main. Mais le fait de les avoir lu nous aura au moins permis de ne pas être trop déçu, ayant pu nous attendre à une catastrophe ; si ce n’en est certes pas une, nous n’en sommes pas très éloigné.

Hawks tente au départ de copier Sternberg dont le Morocco était un de ses films favoris. Mais tout ceci sent effectivement d’emblée l’artifice et le théâtral ; les dialogues confinent à l’emphatique et au ridicule (le célèbre duo de scénariste les a d’ailleurs renié, Hawks lui même ayant fait retoucher leur travail de départ). S’ensuit une tentative de picaresque qui échoue elle aussi ; si tous les efforts sont mis en place avec force décors, costumes et figuration braillarde, l’encéphalogramme reste plat. Il aurait fallu un Raoul Walsh pour faire vivre et bouger ce petit monde bigarré.

Puis apparaît au bout de quarante minutes le personnage interprété par Joel McCrea qui aura rarement paru aussi benêt et l’on a vraiment du mal à comprendre comment Mary Rutledge, femme forte typiquement ‘hawksienne’ (c’est d’ailleurs le seul élément du film caractéristique de son cinéma) arrive alors à s’enticher de ce nigaud. Un film trop bavard, un scénario peu passionnant pas franchement relevé par la mise en scène dont Hawks, si l’on en croit son biographe Todd McCarthy, s’est effectivement désintéressé pour cause de mésentente avec l’omnipotent Samuel Godlwyn.

Restent néanmoins une excellente prestation d’Edward G. Robinson en despote amoureux, de sympathiques interprétations d’Harry Carey et Walter Brennan dont c’était la première collaboration avec Hawks, quelques séquences remarquables comme celle du lynchage de Brian Donlevy et une histoire, aussi quelconque soit-elle, qui se laisse suivre sans trop d’ennui malgré la quasi absence d’émotion qui s’en dégage. C’est déjà pas mal mais trop peu pour du Hawks. Pour collectionneurs ou "complétistes" de la filmo hawksienne uniquement !

 

Ville sans loi de Howard HawksVille sans loi de Howard Hawks

Ville sans loi de Howard Hawks

Fiche technique

  • Titre original : Barbary Coast
  • Titre français : Ville sans loi
  • Réalisation : Howard Hawks
  • Scénario : Ben Hecht et Charles MacArthur
  • Photographie : Ray June
  • Montage : Edward Curtiss
  • Musique : Alfred Newman
  • Production : Samuel Goldwyn
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc
  • Genre : aventure
  • Durée : 91 minutes
  • Date de sortie : 1935

Distribution

  • Miriam Hopkins : Mary 'Swan' Rutledge
  • Edward G. Robinson : Luis Chamalis
  • Joel McCrea : Jim Carmichael
  • Walter Brennan : Old Atrocity
  • Frank Craven : Col. Marcus Aurelius Cobb
  • Brian Donlevy : Knuckles Jacoby
  • Clyde Cook : Oakie
  • Harry Carey : Jed Slocum
  • Matt McHugh : Broncho
  • Donald Meek : Sawbuck McTavish
  • J. M. Kerrigan : Juge Harper
  • Otto Hoffman (non-crédité) : Pebbles

Le Harpon rouge

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Le Harpon rouge (Tiger Shark) est un film américain réalisé par Howard Hawks et sorti en 1932. Au cours d’un naufrage au large de San Diego, port d’attache des thoniers, le capitaine Mike Mascarena sauve la vie de son second Pipes Boley, avant de se faire arracher la main par un requin. Un an plus tard, les deux compères embarquent sur un nouveau bateau. Mike a désormais un crochet en guise de prothèse. Lors d’une deuxième expédition, un vieux marin, Manuel Silva, est dévoré par les squales. Mike vient annoncer la nouvelle à Quita, la fille de la victime, une prostituée, dont il tombe amoureux.

Lui qui n’a jamais été chanceux avec les femmes, subvient aux besoins de la jeune fille, évince son souteneur Tony, et la persuade de l’épouser. Quita accepte, en prévenant Mike qu’elle ne l’aime pas, tandis que Pipes, soucieux de l’avenir de son ami, se méfie d’elle. Le mariage a lieu, en présence de tous les hommes d’équipage. Après trois semaines de mer, les hommes rentrent au port, et Quita attend son mari sur le quai. Un soir, alors que Mike prépare le dîner, Quita avoue son amour à Pipes, qui la rejette. Au cours de l’expédition suivante, Pipes, qui a annoncé à Mike son intention de partir, est grièvement blessé par un hameçon. Mike le ramène chez lui, où Quita lui sert d’infirmière pendant sa convalescence.

Elle propose de les accompagner lors du prochain voyage. Dans la cabine, elle s’explique violemment avec Pipes, qui la convainc que leur amour est impossible. Alors qu’ils s’étreignent, Mike les surprend, assomme Pipes avec son crochet, le jette par-dessus bord dans un canot de sauvetage et lance un harpon pour en percer le fond. Mais ses pieds sont pris dans la corde de l’outil et il est entraîné dans la mer infestée de requins. Lorsque l’équipage parvient à le sortir de l’eau, Mike n’a plus de jambes. Après avoir reconnu sa jalousie excessive, il meurt sous les yeux de Pipes et de Quita...

Le Harpon rouge de Howard HawksLe Harpon rouge de Howard Hawks

Le Harpon rouge de Howard Hawks

Fiche technique

  • Titre : Le Harpon rouge
  • Titre original : Tiger Shark
  • Réalisation : Howard Hawks
  • Scénario : Wells Root, d'après une histoire de Houston Branch
  • Chef-opérateur : Tony Gaudio
  • Musique : Bernhard Kaun (non crédité)
  • Direction musicale : Léo F. Forbstein
  • Montage : Thomas Pratt
  • Direction artistique : Jack Okey
  • Costumes : Orry-Kelly
  • Assistant-réalisateur : Richard Rosson
  • Production : First National Pictures
  • Durée : 77 minutes
  • Date de sortie : États-Unis 24 septembre 1932

Distribution

  • Edward G. Robinson : Mike Mascarenhas
  • Richard Arlen : Pipes Boley
  • Zita Johann : Quita Silva
  • Leila Bennett : Muggsey
  • J. Carrol Naish : Tony
  • Vince Barnett : Fishbone
  • William Ricciardi : Manuel Silva

Toute la ville en parle

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Toute la ville en parle (The Whole Town's Talking) est un film américain réalisé par John Ford, sorti en 1935. Arthur Ferguson Jones est un comptable modèle, qui mène une vie monotone, seulement éclairée par la présence au bureau de sa collègue Wilhelmina Clark, qu'il aime en secret. Mais le jour où "Killer" Mannion, l'ennemi public, s'évade de prison, cette existence morne va changer du tout au tout. Tout simplement parce que Jones est le parfait sosie de Mannion...

Toute la ville en parle de John FordToute la ville en parle de John Ford

Toute la ville en parle de John Ford

Fiche technique

  • Titre : Toute la ville en parle
  • Titre original : The Whole Town's Talking
  • Réalisation : John Ford
  • Scénario : Robert Riskin et Jo Swerling d'après l'histoire Jail Breaker de W. R. Burnett
  • Production : John Ford
  • Studio de production : Columbia Pictures
  • Musique : Mischa Bakaleinikoff et Louis Silvers
  • Photographie : Joseph H. August
  • Montage : Viola Lawrence
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Comédie policière
  • Durée : 93 minutes
  • Date de sortie : 22 février 1935 (USA)

Distribution

  • Edward G. Robinson : Arthur Ferguson 'Jonesy' Jones / 'Killer' Mannion
  • Jean Arthur : Miss Wilhelmina Clark
  • Arthur Hohl : Sergent Michael Boyle
  • Arthur Byron : Mr Spencer
  • Wallace Ford : Mr Healy
  • Donald Meek : Mr Hoyt
  • Paul Harvey : J. G. Carpenter
  • Edward Brophy : Bugs Martin
  • Etienne Girardot : Seaver
  • James Donlan : Howe

Et, parmi les acteurs non-crédités 

  • Lucille Ball : L'employée de banque
  • J. Farrell MacDonald : Warden, un prisonnier

Les Grandes Familles

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Les Grandes Familles est un film français, en noir et blanc, de Denys de La Patellière sorti en 1958. Noël Schoudler, chef d’une grande famille bourgeoise, dirige en autocrate un empire économique, dont les activités s’étendent de la banque et de la finance au monde de la presse en passant par le sucre. Les scrupules lui sont inconnus et il ne recule devant aucune manœuvre pour augmenter les profits de ses entreprises et la fortune de la famille. François, son fils, juge les méthodes paternelles un peu archaïques et prône quelques réformes qui ne sont pas appréciées.

Afin de lui donner une leçon, Noël confie de nouvelles responsabilités à François, si bien que mal préparé, et un peu naïf, François se trouve dans une situation difficile et a un impérieux besoin d’argent. Il se tourne alors vers le cousin Maublanc, son père lui ayant refusé son aide. Maublanc est un débauché, c'est le parent indigne, sa façon de vivre est en contradiction avec les principes de la famille.

François est au milieu d'une partie qui le dépasse, à tel point qu’il se suicide. Un moment désarçonné par les conséquences désastreuses de la leçon qu'il voulait administrer à son fils, Noël semble vouloir tout abandonner. Mais il finit par reprendre le dessus et, par un magistral coup de bourse, va préserver la prédominance de la famille, tout en se vengeant du cousin Maublanc qui avait moralement poussé François au suicide. Le futur est maintenant incarné par son petit-fils, Jean-Noël.

Le roman de Maurice Druon, Les Grandes Familles, prix Goncourt en 1948, situe l’action juste après la Première Guerre mondiale, c’est un roman historique en trois tomes qui appartient au cycle La Fin des hommes. Le film a été actualisé à l’époque du tournage. Il repose sur la guerre qui oppose les deux cousins, interprétés par Jean Gabin et Pierre Brasseur, entourés de solides seconds rôles. Ce fut un succès populaire en 1958 et il est régulièrement programmé à la télévision française.

 

Les Grandes Familles de Denys de La PatellièreLes Grandes Familles de Denys de La Patellière

Les Grandes Familles de Denys de La Patellière

Fiche technique

  • Réalisation : Denys de La Patellière
  • Scénario et adaptation : Denys de la Patellière, Michel Audiard d'après le roman éponyme de Maurice Druon (Éditions Julliard)
  • Dialogues : Michel Audiard
  • Assistants réalisateur : Pierre Granier-Deferre, Colette Crochot
  • Production : Filmsonor et Intermondia Films
  • Images : Louis Page
  • Opérateur: Henri Tiquet
  • Son: Jean Rieul
  • Décors: René Renoux, assisté de Pierre Tyberghein
  • Montage: Jacqueline Thiedot, assistée de Marie-Claude Barisset
  • Musique : Maurice Thiriet
  • Direction musicale: Pierre-Michel Leconte
  • Régisseur extérieur: Roger Joint, assisté de Louis Seuret
  • Régisseur général: Eric Geiger, Philippe Modave
  • Photographe de plateau: Marcel Dole
  • Maquillage: Marcel Bordenave
  • Script-girl: Colette Crochot
  • Tirage: Laboratoire Eclair - Enregistrement Optiphone
  • Tournage dans les studios Eclair, extérieurs à l'aéroport de Paris du 19 mai au 8 juillet 1958
  • Directeur de production: Claude Hauser
  • Chef de production: Jean-Paul Guibert
  • Distribution: Cinédis
  • Genre : drame
  • Durée : 92 minutes
  • Format : 35 mm - noir et blanc
  • Ratio : 1,65:1
  • Sortie : 19 novembre 1958
  • Visa d'exploitation: 20712

Distribution

  • Jean Gabin : Noël Schoudler, financier
  • Jean Desailly : François Schoudler, le fils
  • Pierre Brasseur : Lucien Maublanc, le cousin oisif
  • Bernard Blier : Simon Lachaume, secrétaire de Noël
  • Françoise Christophe : Jacqueline Schoudler, femme de François
  • Annie Ducaux : Adèle Schoudler, femme de Noël
  • Louis Seigner : Raoul Leroy
  • Jean Wall : Pierre Leroy
  • Julien Bertheau : le père de Lesguendieu
  • Daniel Lecourtois : Canet
  • Jean Ozenne : le professeur Emile Lartois
  • Jean Murat : le général Robert de La Monnerie
  • Nadine Tallier : Sylvaine Dual, l'amie de Maublanc
  • Aimé Clariond : Gérard, marquis de La Monnerie et ambassadeur de France
  • Jacques Monod : M. Rousseau, ministre des finances
  • Françoise Delbart: Isabelle de la Monnerie
  • Patrick Millow : Jean-Noël Schoulder, le petit-fils
  • Emmanuelle Riva : La secrétaire de Noël ( non créditée )
  • Jean Lanier : Voisart, l'agent de change de Lucien
  • Pierre Leproux : L'impresario de Sylvaine
  • Pascal Mazzotti : Le chauffeur des Schoudler
  • Michèle Nadal : La sténo du journal
  • Dominique Rozan : Un courtier à la bourse
  • Geymond Vital : Un domestique des Schoudler
  • Marcel Bernier : Un homme à la bourse
  • Marc Arian : Un autre domestique des Schoudler
  • Roger Lecuyer : Une personne à la bourse

Desailly Jean

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Jean Desailly, né le 24 août 1920 à Paris 13e et mort le 11 juin 2008 à Paris, est un acteur français.

Desailly Jean

Il commence ses études supérieures à l'École nationale supérieure des beaux-arts, puis fait ses classes au Conservatoire de Paris après un passage à La Roulotte, une compagnie dirigée par André Clavé. Il sort du Conservatoire avec le premier prix, puis entre à la Comédie-Française en 1942 pour jouer des rôles de jeune premier. Il y rencontre Jean-Louis Barrault qui monte des pièces (Phèdre, Le Soulier de satin…).

Il rejoint Barrault qui fonde sa compagnie en 1946 avec Madeleine Renaud. Dans cette troupe, installée au Théâtre Marigny, il va connaître une très riche vie professionnelle et privée. Il y retrouve surtout Simone Valère avec qui il avait joué en 1943 dans Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin. Ce fut pour eux, dix années de succès, lors desquelles ils jouent dans Les Fausses Confidences, Intermezzo, Occupe-toi d'Amélie, La Cerisaie…, il connut aussi quelques échecs comme Bérénice et Le Songe d'une nuit d'été.

Après 1956, il rejoint la troupe du Théâtre de l'Odéon qui va sur décision du ministre de la Culture, André Malraux, être confié en 1959 à la compagnie Renaud-Barrault et renommé Odéon-Théâtre de France. Il connaît un nouveau succès avec le Mariage de Figaro où il joue les deux rôles principaux, Figaro en province et le Comte Almaviva à Paris. Il connaît aussi le succès dans Il faut passer par les nuages de François Billetdoux. Jean Desailly débute au cinéma dans des rôles de jeunes premiers un peu fades. Avec l'âge, il campe des rôles plus fouillés et cinq de ses prestations sont particulièrement remarquables :

  • le mari impuissant et assassin de Maigret tend un piège (1958) où, dans une scène d'anthologie face à Jean Gabin (Maigret), il livre un portrait de psychopathe hallucinant ;
  • il affronte à nouveau Jean Gabin dans le film de Denys de La Patellière Les Grandes Familles (1958), tiré du roman éponyme de Maurice Druon ;
  • le commissaire, dans Le Doulos de Jean-Pierre Melville ;
  • dans La Mort de Belle (1961) où, encore bien assis socialement, suspecté de meurtre, il devient assassin ;
  • dans La Peau douce (1964) où il campe avec finesse et sensibilité un homme partagé entre une liaison adultère et son statut social.

Au début des années 1960, il joue pour la télévision dans Le Chevalier de Maison-Rouge qui fut une grand feuilleton populaire, ce qui lui permet de relancer sa carrière au cinéma qui lui offre alors quelques beaux rôles. Après août 1968, et la fin de la direction du couple Renaud-Barrault au le théâtre de l'Odéon, commencent pour le couple Desailly-Valère quelques années difficiles. Dans les années 1970, ils prennent la direction successivement du Théâtre Hébertot (Le Légume, L'Amour fou), puis du Théâtre Edouard VII avant de prendre la succession d'André Bernheim au Théâtre de la Madeleine de 1980 à 2002. Il a souvent joué des rôles de bourgeois aisé.

En 1989, on le retrouve dans l'adaptation télévisée des Grandes Familles, où il joue le rôle de l'abbé Boudret, ami de la famille Schoudler-De la Monnerie. En 2002, ils jouent leur ultime succès, La Maison du lac, une pièce d'Ernest Thompson, mise en scène par Georges Wilson. À sa mort, sa mémoire est saluée par le président Nicolas Sarkozy qui rend hommage à « son immense talent au service d’auteurs dont il savait sublimer les textes »4 et par la ministre de la Culture Christine Albanel, qui évoque « un merveilleux acteur qui incarnait naturellement et à un degré supérieur, la distinction et « le charme discret de la bourgeoisie » dans chacun de ses rôles. »5 Il est inhumé à Vert-le-Petit (Essonne).

Filmographie

  • 1943 : Premier prix du conservatoire court métrage de René Guy-Grand - Lui-même
  • 1943 : Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin - Gilles Mauvoisin
  • 1945 : Le Père Goriot de Robert Vernay d'après Honoré de Balzac - Horace Bianchon
  • 1945 : Le Jugement dernier de René Chanas - Kvril
  • 1945 : Secrets de jeunesse - court métrage - de Jacques Charon
  • 1946 : Sylvie et le Fantôme de Claude Autant-Lara - Frédéric, le courtisan timide
  • 1946 : Patrie de Louis Daquin - Karlos
  • 1946 : La Symphonie pastorale de Jean Delannoy d'après André Gide - Jacques Martin, le fils du pasteur
  • 1946 : La Revanche de Roger la honte de André Cayatte - Raymond de Noirville
  • 1947 : Amour, délices et orgues de André Berthomieu - Jean Pelletier
  • 1947 : Carré de valets d'André Berthomieu - Jacques de La Bastide, jeune avocat
  • 1948 : Une grande fille toute simple de Jacques Manuel - Michel
  • 1949 : L'échafaud peut attendre de Albert Valentin - Michel Vincent
  • 1949 : Le Point du jour de Louis Daquin - Larzac
  • 1949 : La Veuve et l'Innocent de André Cerf - Claude Girelle
  • 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara - Marcel
  • 1950 : Véronique de Robert Vernay - Florestan
  • 1950 : Chéri de Pierre Billon d'après Colette - Fred Pelloux dit : "Chéri"
  • 1950 : Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée court métrage de Louis Cuny
  • 1951 : Demain nous divorçons de Louis Cuny - Max Blachet
  • 1951 : Chicago-digest court métrage de Paul Paviot - Robert
  • 1952 : Jocelyn de Jacques de Casembroot - Jocelyn
  • 1953 : La Meilleure Part - court métrage - de Edouard Molinaro
  • 1954 : Si Versailles m'était conté, de Sacha Guitry - Marivaux
  • 1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair - Victor Duverger
  • 1955 : On ne badine pas avec l'amour court métrage de Jean Desailly d'après Alfred de Musset
  • 1958 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy - Marcel Maurin, décorateur
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière d'après Maurice Druon - François Schoudler, le fils
  • 1959 : 125, rue Montmartre de Gilles Grangier - Le commissaire Dodelot
  • 1960 : Le Secret du chevalier d'Eon de Jacqueline Audry - Louis XV
  • 1960 : Le Saint mène la danse de Jacques Nahum - Freddy Pelmann
  • 1960 : Préméditation de André Berthomieu - Le juge Lenoir
  • 1960 : Le Baron de l'écluse de Jean Delannoy - Maurice Montbernon, producteur de champagne
  • 1961 : Un soir sur la plage de Michel Boisrond - Le docteur Francis
  • 1961 : La Mort de Belle d'Édouard Molinaro - Stéphane Blanchon
  • 1961 : La Loi de la guerre (Legge di guerra) de Bruno Paolinelli - Rede
  • 1961 : Les Amours célèbres, un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Michel Boisrond - M. de La Jonchère dans le sketch : Les Comédiennes
  • 1962 : Les Sept Péchés capitaux de Jacques Demy : Le Père de Bernard dans le sketch : La Luxure
  • 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville - Le commissaire Clain
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge - version condensée en deux époques pour le cinéma du feuilleton télévisé - de Claude Barma - Morand, le chevalier de Maison-Rouge
  • 1964 : L'Année du bac de Maurice Delbez - Mr Terrenoire
  • 1964 : La Peau douce de François Truffaut - Pierre, conférencier
  • 1964 : Le Hasard et l'Amour court métrage de Claude Pierson
  • 1965 : Les Deux Orphelines (Le due orfanelle) de Riccardo Freda - Mr de Lignières
  • 1965 : La Danse du héron (en) (De dans van de reiger) de Fons Rademakers - Edouard
  • 1965 : Chroniques de France : Théâtre de France de Yves Allain - Participation, témoignage - (court métrage, documentaire)
  • 1966 : La Vingt-cinquième Heure d'Henri Verneuil - Le chef de cabinet
  • 1967 : Le Franciscain de Bourges de Claude Autant-Lara - M. Toledano
  • 1970 : L'Ardoise, de Claude Bernard-Aubert - Le commissaire
  • 1971 : Comptes à rebours de Roger Pigaut - Le docteur Michel Saint-Rose
  • 1972 : L'Assassinat de Trotsky (The assassination of Trotsky) de Joseph Losey - Rosner
  • 1972 : Un flic de Jean-Pierre Melville : L'homme distingué à qui l'on a volé un objet d'art
  • 1973 : L'Héritier de Philippe Labro : Jean-Pierre Carnavan
  • 1974 : L'Ironie du sort d' Édouard Molinaro : M. Desvières
  • 1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Charles-Edmond
  • 1978 : Je te tiens, tu me tiens par la barbichette de Jean Yanne : Monsieur Mouchet-Blanchot, directeur de la P.J
  • 1979 : Le Mouton noir de Jean-Pierre Moscardo : Monsieur de Brugères
  • 1980 : Pile ou face de Robert Enrico - Monsieur Bougon-Massenet
  • 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner - Le ministre
  • 1983 : Le Fou du Roi de Yvan Chiffre : Louis XIV
  • 1988 : Équipe de nuit de Claude d'Anna : Le père
  • 1988 : Les Tisserands du pouvoir de Claude Fournier - Auguste Roussel - "Version cinéma d'un téléfilm"
  • 1998 : Le Radeau de la Méduse d'Iradj Azimi : La Tullage
  • 1999 : La Dilettante, de Pascal Thomas : Edouard Thibault

Télévision

  • 1954 : Le Misanthrope de René Lucot
  • 1955 : La Cerisaie de Jean-Paul Carrère
  • 1955 : Les Fausses Confidences de Marcel L'Herbier : Dorante
  • 1956 : La Seconde Surprise de l'amour de Jean-Paul Carrère
  • 1957 : Madeleine Renaud, Jean-Louis Barrault - Documentaire - de Denise Billon : Témoignage
  • 1958 : La Répétition ou l'Amour puni de Jean-Paul Carrère : Héro
  • 1959 : Le Fils de l'homme de Jean-Paul Carrère
  • 1960 : Amphitrion de Jean-Paul Carrère : Jupiter
  • 1960 : L'Âne et le Ruisseau de Roger Kahane : Le baron
  • 1960 : Cécile ou l'École des pères de Roland-Bernard
  • 1962 : Monsieur « Il » d'Ange Casta
  • 1962 : La Nuit de nos adieux de Georges Lacombe
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Claude Barma : Morand, le chevalier de Maison-Rouge
  • 1964 : La Double Inconstance de Jean-Marie Coldefy : Le prince
  • 1965 : Le Bonheur conjugal feuilleton en 13 épisodes de 26 min : "Le Coup de foudre", "Les Fiançailles", "Le Mariage", "Le Voyage de noces", "Retour aux réalités", "Des Goûts et des couleurs", "Conflits mineurs", "Les Bonnes Manières", "La Bonne Conduite", "La Trève", "Le Coup dur", "Les Grands Orages", "Le Cap des 7 ans" de Jacqueline Audry, Le professeur d'université dans les 13 épisodes.
  • 1966 : La Cerisaie de Jean-Paul Sassy : Lopakhine
  • 1967 : Candida 67 de Pierre Badel
  • 1967 : Paul et Virginie de Jacques de Casembroot
  • 1967 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Claude Barma, épisode : Cécile est morte : Le narrateur
  • 1967 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de René Lucot, épisode : La Tête d'un homme : Le Narrateur
  • 1967 : La Vie Parisienne d'Yves-André Hubert : Le Garde-Feu
  • 1968 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Jean-Pierre Decourt, épisode : Signé Picpus : Le narrateur
  • 1969 : Tout pour le mieux de Pierre Dux
  • 1971 : Les Enquêtes du commissaire Maigret de Claude Barma, épisode : Maigret en vacances Docteur Bellamy

Au théâtre ce soir 

  • 1969 : Le Deuxième Coup de feu de Robert Thomas, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Olivier
  • 1969 : Un ami imprévu de Robert Thomas d’après Agatha Christie, mise en scène Roland Piétri, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1972 : Double Jeu de Robert Thomas, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Richard et Michel
  • 1974 : Candida de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Desailly, réalisation Jean Royer, Théâtre Marigny : Morell
  • 1977 : L'Amour fou d'André Roussin, mise en scène Michel Bertay, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Marcel
  • 1979 : Tout dans le jardin d'Edward Albee, mise en scène Michel Bertay, réalisation PiPierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Richard
  • 1980 : Homicide par prudence de Frédéric Valmain, mise en scène Michel Bertay, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Lui
  • 1971 : Le Misanthrope de Pierre Dux : Philinthe
  • 1971 : Rudolph Hess de Claude Barma
  • 1972 : Les Sous-locs de Jean-Paul Sassy : Henri
  • 1972 : Les Saintes Chéries : Eve et l'inventeur de Philippe Agostini : Le directeur des objets trouvés
  • 1978 : Amphitrion de Georges Paumier : Jupiter
  • 1978 : Claudine à l'école d'Edouard Molinaro : Claude, le père de Claudine
  • 1978 : Claudine à Paris d'Edouard Molinaro : Claude, le père de Claudine
  • 1978 : Claudine en ménage d'Edouard Molinaro : Claude, le père de Claudine
  • 1978 : Un ennemi du peuple d'Abder Isker
  • 1979 : La Pitié dangereuse d'Edouard Molinaro
  • 1979 : Wanda - "Orient express" de Bruno Gantillon : Paul
  • 1981 : La Mémoire courte de Georges Paumier
  • 1981 : Le Pain de fougère d'Alain Boudet
  • 1982 : Les Invités "Feuilleton en 4 épisodes de 52 min" de Roger Pigaut : Mr Chanterel
  • 1982 : Siegfried de Georges Paumier
  • 1983 : L'Amour fou de Georges Paumier
  • 1984 : Tous comptes faits de Michel Wyn
  • 1984 : La Bavure feuilleton en 3 épisodes de 60 min de Nicolas Ribowski : Mr Fallière
  • 1984 : Ces chers disparus : Françoise Dorléac Documentaire de Denis Derrien, Témoignage
  • 1985 : La Dixième de Beethoven de Jean-Paul Roux (réalisateur)
  • 1985 : Un otage de Lazare Iglesis
  • 1985 : Les Œufs de l'autruche de Josée Dayan
  • 1988 : L'eterna giovinezza de Vittorio de Sisti
  • 1989 : Les Grandes Familles - Feuilleton en 4 épisodes de 85 min d'Édouard Molinaro, Le père Boudref
  • 1990 : Cambiamento d'aria de Gian-Petro Calasso
  • 1990 : Les Enquêtes du commissaire Maigret : Maigret à New-York de Stéphane Bertin : Maître d'Hoquelus
  • 1991 : Le Piège de Serge Moati, Laveyssière
  • 1992 : L'Élixir d'amour de Claude d'Anna, François-Xavier de Mainville
  • 2001 : Gabin, gueule d'amour Documentaire de Michel Viotte, Témoignage

Théâtre

  • La Farce des filles à marier de Jean Vilar, La Roulotte d'André Clavé
  • Il ne faut jurer de rien d'Alfred de Musset, La Roulotte d'André Clavé

Comédie-Française 1942-1946

  • 1942 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Charles Granval
  • 1943 : La Reine morte d'Henry de Montherlant, mise en scène Pierre Dux
  • 1943 : Proverbes de Carmontelle : L'Officier du gobelet
  • 1943 : Iphigénie à Delphes de Gerhart Hauptmann, mise en scène Pierre Bertin
  • 1943 : Le Soulier de satin de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault
  • 1944 : La Dispute de Marivaux, mise en scène Jean Martinelli
  • 1944 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, mise en scène Pierre Bertin
  • 1944 : L'Impromptu de Versailles de Molière, mise en scène Pierre Dux
  • 1944 : Asmodée de François Mauriac, mise en scène Jacques Copeau
  • 1944 : Ruy Blas de Victor Hugo, mise en scène Pierre Dux
  • 1944 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux
  • 1945 : Martine de Jean-Jacques Bernard, mise en scène Émile Fabre
  • 1945 : Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault

Compagnie Renaud-Barrault 1946-1968

  • 1946 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1946 : Baptiste de Jacques Prévert & Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1946 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1946 : Les Nuits de la colère d'Armand Salacrou, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1947 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Baptiste de Jacques Prévert & Joseph Kosma, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Amphitryon de Molière, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1947 : Le Procès d'après Franz Kafka, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1948 : L'État de siège d'Albert Camus, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1949 : La Seconde Surprise de l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1949 : Le Bossu de Paul Féval et Anicet Bourgeois, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1950 : Malatesta d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1951 : Lazare d'André Obey, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1951 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1952 : Bacchus de Jean Cocteau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Pour Lucrèce de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1955 : Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig d’après Ben Jonson, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1955 : Intermezzo de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny, Théâtre des Célestins
  • 1955 : L'Orestie d'Eschyle, mise en scène Jean-Louis Barrault, Festival de Bordeaux, Théâtre Marigny
  • 1955 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1955 : Les Suites d'une course de Jules Supervielle, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Marigny
  • 1956 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1956 : Histoire de Vasco de Georges Schehadé, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1957 : Madame Sans-Gêne de Victorien Sardou, mise en scène Pierre Dux, Théâtre Sarah Bernhardt : Napoléon
  • 1957 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1957 : Amphitryon de Molière, mise en scène Jean-Louis Barrault, Festival de Bellac
  • 1957 : Intermezzo de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Festival de Bellac
  • 1957 : Le Château de Franz Kafka, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1958 : Le Soulier de satin de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre du Palais-Royal
  • 1959 : Tête d'or de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1959 : La Vie parisienne de Jacques Offenbach, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre du Palais-Royal
  • 1959 : La Petite Molière de Jean Anouilh, mise en scène Jean-Louis Barrault, Grand théâtre de Bordeaux, Odéon-Théâtre de France
  • 1959 : Les Fausses Confidences de Marivaux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1959 : Baptiste pantomime-ballet de Jacques Prévert d'après Les Enfants du paradis, chorégraphie Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1960 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1960 : Christophe Colomb de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1960 : Occupe-toi d'Amélie de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1960 : Rhinocéros d'Eugène Ionesco, mise en scène Jean-Louis Barrault, tournée à l'étranger
  • 1961 : Le Viol de Lucrèce d'André Obey, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1961 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1961 : Le Marchand de Venise de William Shakespeare, mise en scène Marguerite Jamois, Odéon-Théâtre de France
  • 1961 : Amphitryon de Molière, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1961 : Judith de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : L'Orestie d'Eschyle, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : La nuit a sa clarté de Christopher Fry, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : Andromaque de Racine, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1962 : La Vie parisienne de Jacques Offenbach, livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1963 : La Double Inconstance de Marivaux, mise en scène Jean-Pierre Granval, Odéon-Théâtre de France
  • 1963 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : Comme il vous plaira de William Shakespeare, mise en scène Jean-Pierre Granval, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : Il faut passer par les nuages de François Billetdoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : Hamlet de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1965 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1965 : Des journées entières dans les arbres de Marguerite Duras, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1966 : Partage de midi de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1966 : La Lacune d'Eugène Ionesco, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
  • 1966 : Henry VI de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France : Henry VI
  • 1967 : La Tentation de saint Antoine d'après Gustave Flaubert, mise en scène Maurice Béjart, Odéon-Théâtre de France
  • 1967 : Henry VI de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre de la Porte-Saint-Martin : Henry VI
  • 1968 : Brève Rencontre & Nous dansions... de Noel Coward, mises en scène Jacques Mauclair, Théâtre Saint-Georges
  • 1969 : Un ami imprévu d'Agatha Christie, mise en scène Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1970 : Double Jeu de Robert Thomas, mise en scène Jacques Charon, Théâtre Edouard VII
  • 1972 : Tout dans le jardin d'Edward Albee, mise en scène Jean Desailly et Michel Bertay, Théâtre des Mathurins

Théâtre Hébertot 1972-1975

  • 1972 : Le Légume de Francis Scott Fitzgerald, mise en scène Jean-Pierre Grenier
  • 1973 : Candida de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Desailly
  • 1974 : L'Amour fou ou la première surprise d'André Roussin, mise en scène Michel Bertay

Théâtre Edouard VII 1976-1977

  • 1976 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Laurent Cochet
  • 1977 : Un ennemi du peuple d'Henrik Ibsen, mise en scène Étienne Bierry

Théâtre Marigny 1978

  • 1978 : Le Cauchemar de Bella Manningham de Frédéric Dard d'après Patrick Hamilton, mise en scène Robert Hossein

Théâtre de la Madeleine 1980-2002

  • 1980 : Siegfried de Jean Giraudoux, mise en scène Georges Wilson
  • 1980 : La Mémoire courte d'Yves Jamiaque, mise en scène Jean-Luc Moreau
  • 1981 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jacques Rosny
  • 1982 : L'Alouette de Jean Anouilh, mise en scène Mario Franceschi
  • 1982 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-François Prévand
  • 1982 : La Dixième de Beethoven de Peter Ustinov, mise en scène Philippe Rondest
  • 1983 : L'Amour fou, ou la première surprise d'André Roussin, mise en scène Michel Bertay
  • 1984 : Les Œufs de l'autruche d'André Roussin, mise en scène Michel Bertay
  • 1984 : Un otage de Brendan Behan, mise en scène Georges Wilson
  • 1985 : Comme de mal entendu de Peter Ustinov, mise en scène Michel Bertay
  • 1986 : Le Silence éclaté de Stephen Poliakoff, mise en scène Jean-Paul Roussillon
  • 1987 : Les Pieds dans l'eau de Michel Lengliney, mise en scène Éric Civanyan
  • 1988 : La Foire d'empoigne de Jean Anouilh, mise en scène Nicole Anouilh
  • 1989 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène Raymond Gérôme
  • 1990 : La Cerisaie d'Anton Tchekhov, mise en scène Jacques Rosny
  • 1993 : Le Cardinal d'Espagne d'Henry de Montherlant, mise en scène Raymond Gérôme
  • 1994 : Le Bateau pour Lipaïa d'Alexei Arbuzov (en), mise en scène Jean-Claude Penchenat & Samuel Bonnafil
  • 1995 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre de la Madeleine
  • 2001 : La Maison du lac d'Ernest Thompson, mise en scène Georges Wilson

Ducaux Annie

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Annie Ducaux est une comédienne française née le 10 septembre 1908 à Besançon (Doubs), décédée le 31 décembre 1996 à Champeaux (Seine-et-Marne). Elle fut sociétaire de la Comédie-Française de 1946 à 1981.

Ducaux Annie

Filmographie

  • 1932 : Coup de feu à l'aube de Serge de Poligny (Irène Taft)
  • 1933 : Une rencontre - court métrage - de René-Guy Grand
  • 1933 : Le Gendre de Monsieur Poirier de Marcel Pagnol (Antoinette)
  • 1933 : Le Fakir du Grand Hôtel de Pierre Billon (Suzanne Méria)
  • 1933 : L'Agonie des aigles de Roger Richebé (Lise Dorian)
  • 1934 : Le Petit Jacques de Gaston Roudès (Claire Mortal)
  • 1934 : Nuit de mai d'Henri Chomette et Gustav Ucicky (L'impératrice Marie-Thérèse)
  • 1934 : Cessez le feu de Jacques de Baroncelli (Françoise)
  • 1935 : Un homme de trop à bord de Gerhard Lamprecht et Roger Le Bon (Suzanne Egert)
  • 1936 : Un grand amour de Beethoven d'Abel Gance (Therese de Brunswick)
  • 1936 : Les Deux gosses de Fernand Rivers (Colette)
  • 1937 : Les Filles du Rhône de Jean-Paul Paulin (Frédérique)
  • 1938 : La Vierge folle d'Henri Diamant-Berger (Fanny Armaury)
  • 1938 : Conflit de Léonide Moguy (Catharine)
  • 1938 : Le Voleur de femmes d'Abel Gance (Anita)
  • 1938 : Prison sans barreaux de Léonide Moguy (Yvonne Chanel, la directrice)
  • 1940 : L'Empreinte du dieu de Léonide Moguy (Wilfrida)
  • 1940 : Tempête de Bernard Deschamps (Jeanne Desmarets)
  • 1940 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli (Danièle Mourrier)
  • 1942 : Pontcarral, colonel d'empire de Jean Delannoy (Garlone)
  • 1942 : Dernière aventure de Robert Péguy (Georgina)
  • 1943 : L'Inévitable Monsieur Dubois de Pierre Billon (Hélène Mareuil)
  • 1944 : Florence est folle de Georges Lacombe (Lucile)
  • 1944 : Le Bal des passants de Guillaume Radot (Fabienne Ozanne)
  • 1946 : Patrie de Louis Daquin
  • 1947 : Les Requins de Gibraltar de Emil Edwin Reinert (Stella)
  • 1947 : Rendez-vous à Paris de Gilles Grangier (Catherine Laurence)
  • 1947 : Rêves d'amour de Christian Stengel Marie D'Agoult
  • 1949 : Le Roi de Marc-Gilbert Sauvajon (Therese Marnix)
  • 1949 : La Patronne de Robert Dhéry (Agnès)
  • 1958 : Les Grandes familles de Denys de La Patellière (Adéle Schoudler)
  • 1958 : La Caméra explore le temps (TV) de Stellio Lorenzi épisode: La mort de Marie-Antoinette Marie-Antoinette
  • 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry (Mme Lucanzas)
  • 1961 : La Princesse de Clèves de Jean Delannoy (Diane de Poitiers)
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge (TV) de Claude Barma Marie-Antoinette
  • 1972 : Les Femmes savantes (de Molière), téléfilm réalisé par Jean Vernier (Philaminte)
  • 1972 : Électre (TV) de Pierre Dux Clytemnestre
  • 1975 : Les Ailes de la colombe (TV) de Daniel Georgeot (Maud)
  • 1980 : Les Enquêtes du commissaire Maigret (TV) de Georges Ferraro et Louis Grospierre épisode: Maigret et l'ambassadeur : Jacqueline Larrieu de Saint-Phar dite Jacquette
  • 1980 : La Folle de Chaillot (TV) de Georges Paumier rôle-titre

 

Christophe Françoise

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Françoise Christophe est une actrice française née à Paris le 3 février 1923 et morte le 8 janvier 2012 à Paris. Elle est la sœur de la comédienne Paule Emanuele.

Christophe Françoise

Après des études d’art dramatique sous la direction de René Simon, elle suit les cours de Lucien Nat au théâtre Montparnasse. En 1941, elle entre au Conservatoire où elle obtient un second prix de comédie. Elle fait quelques apparitions dans des films d’Henri Decoin (Premier rendez-vous et Mariage d'amour), puis décroche son premier grand rôle en 1946, dans Fantômas, réalisé par Jean Sacha, où elle incarne la princesse Daniloff. En 1967, elle incarne Lady McRashley dans Fantômas contre Scotland Yard, le troisième et dernier volet de la trilogie réalisée par André Hunebelle.

Au théâtre, au cinéma et à la télévision, elle se spécialise dans les rôles d'aristocrates. Pensionnaire de la Comédie-Française en 1948, elle y joue des pièces de Musset, Giraudoux, Molière, Edmond Rostand mais aussi des comédies. Elle a aussi incarné la matriarche décalée de Chez Maman, une série de sketches humoristiques et caustiques de 3 minutes diffusés sur Canal+ dans l'émission 20 h 10 pétantes entre 2003 et 2005.

Filmographie

  • 1941 : Premier Rendez-vous d'Henri Decoin
  • 1942 : Mariage d'amour d'Henri Decoin
  • 1943 : Premier prix du conservatoire de René Guy-Grand (court-métrage)
  • 1947 : Fantômas de Jean Sacha
  • 1948 : Une jeune fille savait de Maurice Lehmann
  • 1948 : Carrefour du crime de Jean Sacha
  • 1949 : Scandale aux Champs-Élysées de Roger Blanc
  • 1949 : Mademoiselle de la Ferté de Roger Dallier
  • 1950 : La Belle Image de Claude Heymann
  • 1951 : Victor de Claude Heymann
  • 1952 : Nez de cuir d'Yves Allégret
  • 1953 : Les amours finissent à l'aube de Henri Calef
  • 1954 : Femmes libres (Una donna libera) de Vittorio Cottafavi
  • 1955 : La Rue des Bouches-Peintes de Robert Vernay
  • 1956 : L'Odyssée du capitaine Steve / La Vallée du Paradis (Walk Into Paradise) de Lee Robinson et Marcello Pagliero
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière
  • 1960 : Le Testament d'Orphée de Jean Cocteau
  • 1961 : Le Puits aux trois vérités' de François Villiers
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie
  • 1962 : La Ruée des Vikings (Gli invasori) de Mario Bava
  • 1966 : Le Roi de cœur de Philippe de Broca
  • 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle
  • 1968 : Caroline chérie d'André Hunebelle
  • 1968 : La Prisonnière d'Henri-Georges Clouzot
  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray
  • 1971 : Aussi loin que l'amour de Frédéric Rossif
  • 1973 : Les Diablesses (La morte negli occhi del gatto) d'Antonio Margheriti
  • 1981 : Les Ailes de la colombe, réalisé par Benoît Jacquot d'après le roman éponyme de Henry James
  • 1988 : Les Pyramides bleues d'Arielle Dombasle
  • 1989 : Sauf votre respect (Try This One for Size) de Guy Hamilton
  • 1992 : Les Amies de ma femme de Didier Van Cauwelaert
  • 1995 : Fiesta de Pierre Boutron
  • 1996 : Le Plus Beau Métier du monde de Gérard Lauzier
  • 2001 : Charmant garçon de Patrick Chesnais
  • 2008 : Hello Goodbye de Graham Guit

Télévision

  • 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma
  • 1960 : Du côté de l'enfer de Claude Barma
  • 1966 : Marie Tudor
  • 1970 : Un crime de bon ton de Henri Spade
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Jacques Mauclair, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1972 : Les Thibault d'André Michel et Alain Boudet (série TV) : Thérèse de Fontanin
  • 1974 : Au théâtre ce soir : Hélène ou la Joie de vivre de André Roussin et Madeleine Gray d'après le roman de John Erskine (en), mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, théâtre Édouard VII
  • 1975 : Les Enquêtes du commissaire Maigret (série télévisée) épisode Maigret hésite de Claude Boissol
  • 1976 : Le chirurgien de Saint-Chad avec Jean-Claude Pascal : Ursula Martin
  • 1979 : Par-devant notaire segment Succession veuve Bernier : Jeanne Van Dusten
  • 1981 : Marie-Marie feuilleton de François Chatel
  • 1982 : Les Secrets de la princesse de Cadignan téléfilm de Jacques Deray d'après Honoré de Balzac : la comtesse de Montcornet
  • 1984 : Au théâtre ce soir : Adieu Prudence de Leslie Stevens, adaptation Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Alain Feydeau, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
  • 1987 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : Un échec de Maigret de Gilles Katz
  • 1988 : Retour A Malaveil de Jacques Ertaud : Mme GMC
  • 1991 : À la vie, à l'amour de Étienne Périer
  • 1992 : Les merisiers de Pierre Lary
  • 1994 : Cherche famille désespérément de François Luciani
  • 1995 : Belle Époque de Gavin Millar
  • 1995 : Alice Nevers : Le juge est une femme (1 épisode)
  • 1997 : Maigret (1 épisodes)
  • 1997 : Le prix de l'espoir de Josée Yanne
  • 2000 : Le grand patron (3 épisodes)
  • 2000 : Anna en Corse de Carole Giacobbi
  • 2002 : Louis Page (1 épisode)
  • 2002 : Les rebelles de Moissac de Jean-Jacques Kahn
  • 2003 : Chez Maman, programme court de Canal+
  • 2006 : Tombé du ciel de Stéphane Kappes

Théâtre

  • 1942 : Snouck de Philippe Frey, mise en scène de Roland Piétri et Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1947 : Un caprice d'Alfred de Musset, mise en scène André Reybaz, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : La Peur des coups de Georges Courteline, mise en scène André Reybaz, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Roland Piétri, Centre dramatique de l'Est Colmar
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, théâtre Antoine
  • 1947 : Borgia de Herman Closson, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1949 : La Demoiselle de petite vertu de Marcel Achard, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1951 : Siegfried de Jean Giraudoux, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1951 : Le Roi de la fête de Claude-André Puget, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1953 : Le Désir sous les ormes d'Eugene O'Neill, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1954 : Unique représentation de Jules César de William Shakespeare, mise en scène par Jean Renoir dans les Arènes d'Arles avec Jean Parédès et Maurice Gilmer2
  • 1955 : Les Trois messieurs de Bois-Guillaume de Louis Verneuil, mise en scène Christian-Gérard, théâtre des Variétés
  • 1956 : Amphitryon 38 de Jean Giraudoux, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1957 : La Prétentaine de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, théâtre des Ambassadeurs
  • 1959 : L'Affaire des poisons de Victorien Sardou, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Sarah Bernhardt
  • 1961 : Les Maxibules de Marcel Aymé, mise en scène André Barsacq, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1963 : Et l'enfer Isabelle ? de Jacques Deval, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov, mise en scène Peter Ustinov, théâtre des Ambassadeurs
  • 1967 : Fleur de cactus de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1968 : Dans le vent de Roger Planchon, mise en scène de l'auteur, théâtre de la Cité Villeurbanne
  • 1970 : Un piano dans l'herbe de Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1972 : Honni soit qui mal y pense de Peter Barnes, mise en scène Stuart Burge, théâtre de Paris
  • 1973 : Vol au-dessus d'un nid de coucou de Dale Wasserman (en), mise en scène Pierre Mondy, théâtre Antoine
  • 1974 : Sodome et Gomorrhe de Jean Giraudoux, mise en scène Roland Monod, Tréteaux de France
  • 1982 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène Jean-Michel Rouzière, théâtre des Variétés
  • 1990 : Coiffure pour dames de Robert Harling (en), mise en scène Stéphane Hillel, théâtre de la Gaîté-Montparnasse

Ozenne Jean

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Jean Ozenne (Jean Marcel Ozenne) est un acteur français né le 13 février 1898 à Paris 6e et mort le 27 janvier 1969 à Paris 4e.

Ozenne Jean Ozenne Jean

Filmographie

  • 1943 : Coup de tête de René Le Hénaff
  • 1945 : Paméla, de Pierre de Hérain : M. Bourguignon
  • 1945 : Le Capitan de Robert Vernay
  • 1946 : Les Chouans d'Henri Calef
  • 1948 : Scandale de René Le Hénaff
  • 1948 : Le Secret de Mayerling de Jean Delannoy
  • 1949 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois : Lord Floerdew
  • 1949 : Le Grand Cirque de Georges Péclet
  • 1949 : Manèges d'Yves Allégret : Éric
  • 1949 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Bernard Touquet
  • 1950 : Mon ami le cambrioleur d'Henri Lepage : l'Anglais
  • 1950 : La Ronde de Max Ophüls
  • 1950 : Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier : le monsieur distingué
  • 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque, dans le sketch "Une couronne mortuaire" : le Dr Mansart
  • 1951 : Le Costaud des Batignolles de Guy Lacourt : le docteur
  • 1951 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau
  • 1951 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : le partenaire de Line Renaud
  • 1951 : Seuls au monde de René Chanas : M. Cambell
  • 1951 : Trois femmes d'André Michel, dans le sketch "Coralie"
  • 1952 : Les Amants de minuit de Roger Richebé
  • 1952 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker : le concierge
  • 1952 : Les Belles de nuit de René Clair : l'administrateur
  • 1952 : Moulin Rouge de John Huston : Félix
  • 1952 : C'est arrivé à Paris d'Henri Lavorel et John Berry : l'oncle
  • 1953 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Marcel Grossac, industriel
  • 1953 : Leur dernière nuit de Georges Lacombe : le chanoine du train
  • 1953 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry : le duc de Tresmes
  • 1954 : Napoléon de Sacha Guitry : M. de Beauvau (scène coupée au montage)
  • 1954 : Casse-cou, mademoiselle de Christian Stengel
  • 1954 : Pas de souris dans le bizness d'Henri Lepage
  • 1955 : Les Amants du Tage d'Henri Verneuil : Lord Dicson
  • 1955 : L'irrésistible Catherine d'André Pergament
  • 1955 : Les Mauvaises rencontres d'Alexandre Astruc : un invité
  • 1955 : La Bande à papa de Guy Lefranc : n'apparaît pas dans les copies actuellement visibles
  • 1955 : Boulevards de Paris (Bedevilled) de Mitchell Leisen : un prêtre du séminaire
  • 1956 : Elena et les Hommes de Jean Renoir : le représentant du gouvernement
  • 1956 : La Fille de l'ambassadeur (The Ambassador's daughter) de Norman Krasna
  • 1956 : Ariane (Love in the afternoon) de Billy Wilder : le réceptionniste du Ritz
  • 1956 : Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond : Gaston, le maître d'hôtel
  • 1956 : Paris, Palace Hôtel d'Henri Verneuil : Albert, le réceptionniste de jour du Palace Hôtel
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib : le concierge
  • 1957 : Le souffle du désir d'Henri Lepage : l'Américain
  • 1957 : Le Triporteur de Jack Pinoteau : Gérard Ducottait, le voyageur automobile
  • 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois : le préfet de Montreuil, dans la première époque
  • 1958 : Chéri, fais-moi peur de Jack Pinoteau : le directeur de l'hôtel
  • 1958 : La Tête contre les murs de Georges Franju : le comte Elzéar de Chambrelle
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : le professeur Lartois
  • 1958 : Gigi de Vincente Minnelli : M. Lachaille
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : le représentant de "Galbar"
  • 1959 : Les Affreux de Marc Allégret : le capitaine
  • 1959 : Les Héritiers de Jean Laviron : le notaire
  • 1959 : Nathalie, agent secret d'Henri Decoin : non crédité
  • 1959 : Julie la rousse de Claude Boissol : l'oncle Roger
  • 1960 : Aimez-vous Brahms? (Goodbye again) d'Anatole Litvak : un invité de Van Der Besh
  • 1960 : Le Président d'Henri Verneuil : un ministre
  • 1960 : Les Grandes Personnes de Jean Valère
  • 1961 : Pleins feux sur l'assassin de Georges Franju : Guillaume
  • 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil : Albert Robert-Guichard
  • 1961 : Un si bel été (The greengage summer) de Lewis Gilbert : Champagne director
  • 1961 : Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud : Eloi Dolimaire, romancier mondain
  • 1961 : Les Trois Mousquetaire de Bernard Borderie, dans l'épisode "Les Ferrets de la reine" : le chambellan du duc de Buckingham
  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, dans le sketch "Les comédiennes" : le marquis Stanislas
  • 1961 : Le Couteau dans la plaie (Five miles to midnight) d'Anatole Litvak : M. Babasse
  • 1962 : Rue du Havre, de Jean-Jacques Vierne : Delamotte Vaillard
  • 1962 : Les Veinards de Jean Girault, dans le sketch "Le gros lot" : le réceptionniste de l'hôtel
  • 1962 : Strip-tease de Jacques Poitrenaud : le chef de famille
  • 1962 : Le Glaive et la Balance d'André Cayatte : l'amateur d'art
  • 1963 : Germinal d'Yves Allégret : un envoyé de la compagnie
  • 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : M. D'Aleyrac, un collaborateur
  • 1963 : Gibraltar de Pierre Gaspard-Huit
  • 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret de Jean-Charles Dudrumet
  • 1963 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a pale horse) de Fred Zinnemann
  • 1963 : Le Journal d'une femme de chambre de Luis Buñuel : M. Rabour
  • 1964 : La Ronde de Roger Vadim
  • 1964 : Angélique Marquise des Anges de Bernard Borderie : le marquis de Plessis-Bellières
  • 1964 : La Bonne Occase de Michel Drach : l'ami de Jojo
  • 1965 : Thomas l'imposteur de Georges Franju : le comte d'Orange
  • 1965 : Nick Carter et le trèfle rouge de Jean-Paul Savignac
  • 1965 : Les espions meurent à Beyrouth (Le spie uccidono a Beirut) de Luciano Martino
  • 1966 : La Sentinelle endormie de Jean Dréville : Queffelec
  • 1966 : Monsieur le président-directeur général de Jean Girault
  • 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : un maître d'hôtel
  • 1966 : La Nuit des généraux (The night of the Generals) d'Anatole Litvak : le général Dietrich
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : l'automobiliste distingué
  • 1966 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle : Albert, le majordome
  • 1966 : La Fantastique histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young : le colonel von Langsdorf
  • 1967 : Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard : le ministre
  • 1968 : Ne jouez pas avec les Martiens d'Henri Lanoë : le directeur de la Gazette de Paris
  • 1968 : La prisonnière d'Henri-Georges Clouzot : un invité au vernissage
  • 1968 : Le gendarme se marie de Jean Girault : le préfet de la commission de suspension de permis

Télévision

  • 1960 : Les Cinq Dernières Minutes de Claude Loursais, épisode Qui trop embrasse
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête : Coup double de Jean Laviron
  • 1962 : L’Épingle du jeu (Les Cinq Dernières Minutes no 23) de Claude Loursais
  • 1963 : Une Affaire de famille (Les Cinq Dernières Minutes no 29) de Jean-Pierre Marchand : M. Larnaud-Ruffey
  • 1965 : Les Saintes chéries de Jean Becker (1 épisode)
  • 1965 : Le Mystère de la chambre jaune de Jean Kerchbron  : de Marquet
  • 1968 : Au théâtre ce soir : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny

Théâtre

  • 1944 : À quoi rêvent les jeunes filles d'Alfred de Musset, mise en scène André Barsacq, théâtre de l'Atelier
  • 1953 : La Danseuse et le comédien de Claude Schnerb, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1953 : L'Énigme de la chauve-souris de Mary Roberts Rinehart, mise en scène Georges Vitaly, théâtre du Grand-Guignol
  • 1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, théâtre des Célestins, tournée Herbert
  • 1955 : Dix minutes d'alibi de Anthony Armstrong, mise en scène Roger Harth, théâtre du Casino municipal de Nice
  • 1955 : Doit-on le dire ? d'Eugène Labiche, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1955 : Un cas intéressant de Dino Buzzati, mise en scène Georges Vitaly, théâtre La Bruyère
  • 1955 : Ornifle ou le Courant d'air de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Comédie des Champs-Élysées
  • 1956 : Le Prince endormi de Terence Rattigan, mise en scène Georges Vitaly, théâtre de la Madeleine
  • 1957 : César et Cléopâtre de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1958 : Nous entrerons dans la carrière de René Catroux, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
  • 1959 : Le Cas Dobedatt de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Mercure, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1959 : La Toile d'araignée d'Agatha Christie, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre de Paris
  • 1959 : Une histoire de brigands de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, théâtre des Ambassadeurs
  • 1960 : Un garçon d'honneur d'Antoine Blondin et Paul Guimard d'après Le Crime de Lord Arthur Saville d'Oscar Wilde, mise en scène Claude Barma, théâtre Marigny
  • 1960 : Les Ambassades de Roger Peyrefitte, mise en scène André Barsacq, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1962 : La Contessa ou la Volupté d'être de Maurice Druon, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre de Paris
  • 1963 : C'est ça qui m'flanqu'le cafard d'Arthur L. Kopit, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1964 : Têtes de rechange de Jean-Victor Pellerin, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1965 : Le Sacristain bossu de E.G Berreby, mise en scène André Villiers, théâtre en Rond
  • 1965 : La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, mise en scène Jacques Charon, théâtre du Palais-Royal
  • 1966: Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre de la Michodière
  • 1967 : Une femme à louer de François Campaux, mise en scène Christian Alers, théâtre de la Potinière
  • 1968: Le Disciple du diable de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Marais, théâtre de Paris

Wall Jean

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Jean Wall, né Jean Salomon Wallenstein à Paris dans le XXe arrondissement le 31 décembre 1899 et mort à Paris dans le XVIe arrondissement le 24 octobre 1959, était un acteur et réalisateur français. Jean Wall a été l'élève de Lugné-Poe. Il s'est marié deux fois, en 1929 avec Yvonne Maxime Karsenty, puis en 1949 avec Jeanne Gélabert.

Wall Jean Wall Jean

Filmographie

1931 :

  • La Vagabonde de Solange Bussi
  • Chair ardente de René Plaissetty - (Florent)
  • La Terreur des Batignolles de Henri-Georges Clouzot - court métrage -

1932 :

  • La Belle marinière de Harry Lachmann - (Valentin)
  • Chair ardente de René Plaissetty

1933 :

  • Mariage à responsabilité limitée de Jean de Limur
  • L'Ange gardien de Jean Choux - (L'impresario)

1934 :

  • Mauvaise graine de Alexander Esway et Billy Wilder - (Le Zèbre)
  • The First Offence / Bad Blood de Herbert Mason - version anglaise du film précédent - - (Le Zèbre)
  • Nous ne sommes plus des enfants de Augusto Genina
  • Amants et Voleurs de Raymond Bernard - (Gabriel)

1936 :

  • Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
  • 27, rue de la Paix de Richard Pottier - (Furet)
  • Les Mariages de Mademoiselle Lévy de André Hugon - (Serge Wolff)
  • Mister Flow de Robert Siodmak - (Pierre)

1937 :

  • La Dame de Malacca de Marc Allégret

1938 :

  • Durand bijoutier de Jean Stelli

1939 :

  • La Loi du nord / La Piste du nord de Jacques Feyder - (L'avocat général)

1945 :

  • L'ange qu'on m'a donné de Jean Choux - (Jules)
  • La Tentation de Barbizon de Jean Stelli - (Le juge d'instruction)
  • Seul dans la nuit de Christian Stengel - (M. Marchaud)
  • La Part de l'ombre de Jean Delannoy - (Robert Ancelot)
  • Le Bataillon du ciel de Alexander Esway - Film tourné en deux époques - (Ben Sassem)

1946 :

  • Le Beau Voyage de Louis Cuny

1947 :

  • Carrefour des passions - (Gli uomini sono nemici) de Ettore Giannini - (Jean Claes)
  • Non coupable de Henri Decoin - (Le docteur Dumont)
  • Le Village perdu de Christian Stengel - (M. Tancraz)

1948 :

  • L'Impeccable Henri de Carlo Felice Tavano - (Gérard)
  • Bonheur en location - Uniquement réalisateur et dialoguiste

1949 :

  • Le Roi de Marc-Gilbert Sauvajon - (Le Lorrain)

1950 :

  • Ma pomme de Marc-Gilbert Sauvajon
  • Bille de clown de Jean Wall - (Maître Lemeunier)

1952 :

  • C'est arrivé à Paris de Henri Lavorel et John Berry - (Hugo)

1953 :

  • Raspoutine de Georges Combret - (L'archimandrite Bréhant)

1955 :

  • Frou-Frou de Augusto Genina - (Jean Sabatier, mari de "Frou-Frou")
  • Princesse du Danube - (An der schönen blauen donau) de Hans Schweikart - (Emser, le premier ministre)

1956 :

  • Mon coquin de père de Georges Lacombe - (Roger Taloire)

1958 :

  • Un drôle de dimanche de Marc Allégret - (M. Saunier, le directeur de l'agence de publicité)
  • Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle - (Simon Carala)
  • Les Grandes Familles de Denys de La Patellière - (Pierre Leroy)
  • Oh que mambo ! de John Berry - (Bob)

1959 :

  • Secret professionnel de Raoul André - (Le chirurgien-chef)

Théâtre

Comédien

  • 1923 : Nocturne basque de Charles Esquier et Paul Desachy, Théâtre des Deux Masques
  • 1929 : L'Escalier de service de Georges Oltramare, Théâtre Michel
  • 1929 : Durand, bijoutier de Léopold Marchand, Théâtre Saint-Georges
  • 1929 : Je t'attendais de Jacques Natanson, Théâtre Michel
  • 1931 : La Ligne de cœur de Claude-André Puget, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre Michel
  • 1932 : Amitié de Michel Mourguet, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Nouveautés
  • 1932 : Trois et une de Denys Amiel, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
  • 1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
  • 1937 : Le Voyage d'Henry Bataille, mise en scène Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase
  • 1938 : Cavalier seul de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger, Théâtre du Gymnase
  • 1945 : Rebecca de Daphne du Maurier, mise en scène Jean Wall, Théâtre de Paris
  • 1946 : Bonne Chance Denis de Michel Duran, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Œuvre
  • 1950 : Le Voyage de Henry Bataille, mise en scène Henri Bernstein, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre Edouard VII
  • 1953 : Félix d'Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1957 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean Wall, Théâtre du Gymnase
  • 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine

Metteur en scène

  • 1934 : Les Amants terribles de Noël Coward, Théâtre Michel
  • 1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, Théâtre Michel
  • 1937 : Baignoire B. de Maurice Diamant-Berger, Théâtre Marigny
  • 1938 : Duo de Paul Géraldy, Théâtre Saint-Georges
  • 1939 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon et André Bost, Théâtre Michel
  • 1944 : Un homme comme les autres d'Armand Salacrou, Théâtre Saint-Georges
  • 1944 : Le Dîner de famille de Jean Bernard-Luc, Théâtre de la Michodière
  • 1945 : Un ami viendra ce soir d'Yvan Noé et Jacques Companeez, Théâtre de Paris
  • 1945 : Rebecca de Daphne du Maurier, adaptation René Laporte, Théâtre de Paris
  • 1945 : N'importe comment ! de Noel Coward, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
  • 1945 : Les Jeunes Filles de Léopold Marchand, Théâtre de la Madeleine
  • 1946 : George et Margaret de Gerald Savory, mise en scène et coadaptation avec Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre des Nouveautés
  • 1946 : Valérie de Eddy Ghilain, Théâtre de Paris
  • 1947 : Les Enfants d’Édouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Madeleine
  • 1948 : Les Enfants d'Édouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre Edouard VII
  • 1949 : Plume au vent comédie musicale de Jean Nohain et Claude Pingault, Théâtre des Célestins
  • 1949 : La Galette des Rois de Roger Ferdinand, Théâtre Daunou
  • 1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, Théâtre Daunou
  • 1950 : Chéri de Colette, Théâtre de la Madeleine
  • 1950 : Ami-ami de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1951 : La Seconde de Colette, Théâtre de la Madeleine
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre Edouard VII
  • 1952 : Le Bon Débarras de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1953 : Les Amants terribles de Noel Coward, Théâtre du Gymnase
  • 1953 : Le Coup de grâce de Joseph Kessel et Maurice Druon, Théâtre du Gymnase
  • 1954 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, Théâtre du Gymnase
  • 1956 : La Plume de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Daunou
  • 1956 : La Profession de Madame Warren de George Bernard Shaw, Théâtre de l'Athénée
  • 1957 : Auguste de Raymond Castans, Théâtre des Nouveautés
  • 1957 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, Théâtre du Gymnase
  • 1958 : Ami-ami de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre Antoine
  • 1959 : Les Choutes de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, Théâtre des Nouveautés
  • 1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, Théâtre de la Madeleine
  • ? : De passage à Paris de Michel André, Petit Théâtre de Paris

Bertheau Julien

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Julien Bertheau, né le 19 juin 1910 à Alger et mort à Nice le 28 octobre 1995, est un acteur français.

Bertheau Julien

Bertheau était un des acteurs préférés de Luis Buñuel, par exemple son commissaire dans Cela s'appelle l'aurore (1955), son maître d'hôtel dans La Voie lactée (1969), évêque dans Le Charme discret de la bourgeoisie (1972) et le préfet de la police dans Le Fantôme de la liberté (1974). De tous les acteurs qui ont incarné Napoléon au cinéma (Marlon Brando, Rod Steiger, Daniel Gélin, Herbert Lom, Pierre Mondy entre autres) il a de loin fait la meilleure création dans la version 1962 de Christian-Jaque, apportant à l'Empereur un humour et une ambiguïté jamais vus jusqu'alors, et jamais revus depuis.

Une autre apparition célèbre était son Monsieur Lucien, l'ex-amant de la mère d'Antoine Doinel dans L'Amour en fuite (1978). Auparavant, il avait consacré la majeure partie de son activité au théâtre. Avant d’être engagé à la Comédie-Française en 1936, il travaille comme régisseur du Théâtre de la Porte-Saint-Martin, puis il étudie avec Charles Dullin au théâtre de l’Atelier, joue à la Comédie des Champs-Élysées et enfin chez Louis Jouvet (Horace dans L’École des femmes).

Pensionnaire puis sociétaire de la Comédie-Française, il joue les jeunes premiers de Musset, Marivaux et Labiche. Il participe aux créations les plus importantes de la guerre : Le Soulier de satin, La Reine morte, Les Fiancés du Havre, Les Mal-aimés… Pierre-Aimé Touchard lui confie de nombreuses mises en scène tant dans le répertoire classique (Le Cid, Iphigénie de Racine, Roméo et Juliette, Un Conte d’hiver…) que moderne (La Peine capitale, Six personnages en quête d'auteur…). Il quitte la Comédie-Française après vingt-deux ans de présence. Son fils, l'acteur Alain Bertheau, a joué plusieurs pièces de Didier « Doc » Pilot : Heureux comme un pape, Héros Solitaire et Un été de Carton. Membre de la Comédie-Française : Formation : Conservatoire national d’art dramatique (classe de Leitner) Premier accessit de Comédie. Entrée à la Comédie-Française le 16 novembre 1936. Sociétaire le 1er janvier 1942, 403e Sociétaire. Départ le 31 décembre 1958.

Filmographie

  • 1929 : Le Crime de Sylvestre Bonnard de André Berthomieu
  • 1930 : La Petite Lise de jean Grémillon
  • 1932 : Barranco, Ltd d'André Berthomieu
  • 1935 : Pasteur de Sacha Guitry
  • 1936 : La vie est à nous de Jean Renoir, Jacques Becker, Jean-Paul Le Chanois et André Zwoboda
  • 1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque
  • 1942 : Etoiles de demain - court métrage - de René Guy-Grand
  • 1942 : Hommage à Georges Bizet - court métrage - de Louis Cuny
  • 1942 : Carmen de Christian-Jaque
  • 1943 : La Cavalcade des heures d'Yvan Noé - Uniquement narrateur du film
  • 1943 : Un seul amour de Pierre Blanchar
  • 1943 : La Valse blanche de Jean Stelli
  • 1945 : Patrie de Louis Daquin
  • 1945 : Raboliot de Jacques Daroy
  • 1946 : Comédie avant Molière - court métrage - de Jean Tedesco
  • 1950 : Sérénade au bourreau de Jean Stelli
  • 1950 : La montagne est verte de Jean Lehérissey - narrateur
  • 1953 : Bernard de Clairvaux - documentaire - de Pierre Zimmer - Uniquement la narration du film -
  • 1953 : La Commune - documentaire - de Robert Ménégoz - Uniquement la narration du film -
  • 1954 : Le Comte de Monte-Cristo de Robert Vernay
  • 1954 : Émile Zola de Jean Vidal - Narrateur
  • 1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet
  • 1956 : Cela s'appelle l'aurore de Luis Buñuel
  • 1957 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier
  • 1957 : La Roue d'André Haguet et Maurice Delbez
  • 1958 : En cas de malheur de Claude Autant-Lara
  • 1958 : Les Copains du dimanche d'Henri Aisner
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de la Patellière
  • 1958 : Vertiges - court métrage - de J.K et Monique Raymond-Millet
  • 1960 : Le Gigolo de Jacques Deray
  • 1961 : Vu du ciel - moyen métrage - de Jacques Letellier - Uniquement la narration du film -
  • 1961 : Madame Sans-Gêne de Christian-Jaque
  • 1962 : Un chien dans un jeu de quilles de Fabien Collin
  • 1963 : Fernand Léger - court métrage - de Tony Saytor et José Cordero - Uniquement la narration du film -
  • 1963 : Douce amère - court métrage - d'Alain Jacquier - Uniquement la narration du film -
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Claude Barma - Version courte du feuilleton télévisé 
  • 1965 : Le Vrai Mystère de la passion - moyen métrage - de Louis Dalmas
  • 1969 : La Voie lactée de Luis Buñuel
  • 1969 : Dieu a choisi Paris - documentaire - de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys
  • 1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel
  • 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier
  • 1974 : Verdict d'André Cayatte
  • 1974 : Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel
  • 1974 : Section spéciale de Costa-Gavras
  • 1975 : Julie était belle ou Un été pas comme les autres de Jacques-René Saurel
  • 1975 : Black out de Philippe Mordacq - Film resté inédit -
  • 1977 : Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel
  • 1979 : L'Amour en fuite de François Truffaut
  • 1986 : Conseil de famille de Costa-Gavras

Télévision

  • 1960 : La caméra explore le temps, épisode Le Drame des poisons de Stellio Lorenzi
  • 1961 : Les Parents terribles de Jean Cocteau, réalisation Jean-Paul Carrère
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge de Claude Barma
  • 1964 : Le Miroir à trois faces : Werther (de Wolfgang Goethe), émission télévisée d'Aimée Mortimer : Albin Kespner
  • 1975 : Au théâtre ce soir : La Facture de Françoise Dorin, mise en scène Jacques Charon, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII

Murat Jean

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Jean Murat est un acteur français, né le 13 juillet 1888 à Périgueux (Dordogne) et mort le 4 janvier 1968 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Il fut marié avec la comédienne Annabella.

 

Murat Jean

Jean Murat fait des études à Périgueux, Rennes, puis en Indochine. Jean Murat commence sa carrière professionnelle en tant que correspondant à Berlin pour un quotidien français. Pendant la Première Guerre mondiale, il s'illustre dans l'aviation. Il commence sa carrière au cinéma, un peu par hasard, dans le rôle du « beau militaire », un rôle qui le poursuit une bonne partie de sa carrière. Jean Murat joue aussi des rôles antipathiques pendant la période du cinéma muet, Galerie des monstres de Jaque Catelain en 1924, Carmen de Jacques Feyder, en 1926. Le cinéma parlant lui permet de faire découvrir au public sa belle voix grave.

Archétype du séducteur sportif, du militaire et de l'homme d'honneur, il remporte un vif succès grâce à sa prestation dans le film La nuit est à nous de Roger Lion en 1929. À partir des années 1940, Jean Murat se fait un peu âgé pour des rôles de jeune premier, et il interprète alors essentiellement des seconds rôles. Ses films les plus marquants sont : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder, Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry (où il interprète Louvois), Les Grandes Familles de Denys de La Patellière et Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois. Il repose au cimetière Saint-Pierre d'Aix-en-Provence.

Filmographie

  • 1918 : Mothers of men d'Édouard José
  • 1920 : Expiation de Fred Niblo
  • 1922 : L'Autre aile d'Henri Andréani
  • 1922 : La Sirène de pierre de Roger Lion et Virginia de Castro
  • 1923 : Les Yeux de l'âme de Roger Lion
  • 1924 : Souvent femme varie de Jean Legrand
  • 1924 : La Fontaine des amours de Roger Lion
  • 1924 : La Galerie des monstres de Jaque Catelain
  • 1924 : Nostalgie de Gennaro Righelli
  • 1925 : Le Stigmate de Louis Feuillade
  • 1925 : Les Fiançailles rouges de Roger Lion
  • 1925 : Le Roi de la pédale de Maurice Champreux
  • 1926 : Carmen de Jacques Feyder : le lieutenant
  • 1926 : La Proie du vent de René Clair : le mari
  • 1927 : Duel de Jacques de Baroncelli
  • 1927 : L'Amant de cœur (Der anwalt des Herzens) de William Thiele
  • 1927 : Valencia de Jaap Speyer
  • 1928 : L'Équipage, de Maurice Tourneur
  • 1928 : L'Eau du Nil de Marcel Vandal
  • 1928 : Flucht aus der hölle de Georg Asagaroff
  • 1928 : Le Looping de la mort d'Arthur Robison
  • 1928 : La Grande Épreuve d'Alexandre Ryder
  • 1929 : L'As de pique de Rudolph Meinert
  • 1929 : L'Évadée d'Henri Menessier
  • 1929 : Nuit d'angoisse (Masken) de Rudolph Meinert
  • 1929 : Broadcasting d'André Berthomieu - Film resté inachevé -
  • 1929 : La Divine Croisière de Julien Duvivier
  • 1929 : Vénus de Louis Mercanton
  • 1929 : La nuit est à nous d'Henry Roussell et Carl Froelich
  • 1930 : La Femme d'une nuit de Marcel L'Herbier
  • 1930 : La Folle aventure d'André-Paul Antoine et Carl Froelich
  • 1930 : Soixante-dix-sept rue Chalgrin d'Albert de Courville
  • 1930 : Barcarolle d'amour d'Henry Roussell
  • 1931 : Un trou dans le mur de René Barberis
  • 1931 : Dactylo de Wilhelm Thiele : Paul Derval
  • 1931 : I.F.1 ne répond plus de Karl Hartl
  • 1931 : Le Capitaine Craddock d'Hanns Schwarz et Max de vaucorbeil
  • 1931 : Paris-Méditerranée de Joe May
  • 1932 : Le Dernier choc de Jacques de Baroncelli
  • 1932 : Le Vainqueur d'Hans Heinrich
  • 1932 : Mademoiselle Josette, ma femme d'André Berthomieu
  • 1932 : Stupéfiants de Kurt Gerron
  • 1933 : L'Homme à l'Hispano de Jean Epstein
  • 1933 : La Châtelaine du Liban de Jean Epstein
  • 1933 : Toi que j'adore de Géza von Bolváry
  • 1933 : Un certain M. Grant de Gerhardt Lebon
  • 1934 : Dactylo se marie de René Pujol et Joe May : Paul Derval
  • 1934 : Le Secret des Woronzeff d'Arthur Robison
  • 1935 : L'Équipage d'Anatole Litvak
  • 1935 : Deuxième Bureau de Pierre Billon
  • 1935 : La Kermesse héroïque de Jacques Feyder
  • 1935 : La Sonnette d'alarme de Christian-Jaque
  • 1936 : Anne-Marie de Raymond Bernard
  • 1936 : L'Homme à abattre de Léon Mathot
  • 1936 : La Guerre des gosses de Jacques Daroy
  • 1936 : Les Mutinés de l'Elseneur de Pierre Chenal
  • 1937 : Aloha, le chant des îles de Léon Mathot
  • 1937 : Troïka sur la piste blanche de Jean Dréville
  • 1938 : Nuits de princes de Vladimir Strichewsky
  • 1938 : J'étais une aventurière de Raymond Bernard
  • 1939 : Le Capitaine Benoît de Maurice Cammage
  • 1939 : Le Père Lebonnard de Jean de Limur
  • 1941 : Les Hommes sans peur d'Yvan Noé
  • 1941 : Mademoiselle Swing de Richard Pottier
  • 1941 : Six petites filles en blanc d'Yvan Noé
  • 1942 : La Chèvre d'or de René Barberis
  • 1942 : La Femme perdue de Jean Choux
  • 1943 : L'Éternel Retour de Jean Delannoy
  • 1945 : Christine se marie de René Le Hénaff
  • 1947 : Chemins sans lois de Guillaume Radot
  • 1947 : Bethsabée de Léonide Moguy
  • 1948 : Bagarres d'Henri Calef
  • 1950 : Les Aventuriers de l'air de René Jayet
  • 1950 : Sur la Riviera (On the Riviera) de Walter Lang
  • 1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, young and pretty) de Norman Taurog
  • 1953 : Alerte au Sud de Jean Devaivre
  • 1953 : La Nuit est à nous de Jean Stelli
  • 1953 : Le Grand Pavois de Jack Pinoteau
  • 1953 : Le Guérisseur d'Yves Ciampi
  • 1953 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry
  • 1954 : Huis clos de Jacqueline Audry
  • 1954 : Opération Tonnerre de Gérard Sandoz
  • 1955 : Les Révoltés (Il mantello rosso) de Giuseppe-Maria Scotese
  • 1955 : L'Amant de lady Chatterley de Marc Allégret
  • 1957 : Trois de la marine de Maurice de Canonge
  • 1957 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie
  • 1957 : Le Renard de Paris (Der Fuchs von Paris) de Paul May
  • 1957 : Paris clandestin de Walter Kapps
  • 1958 : Les Misérables, film en deux époques de Jean-Paul Le Chanois
  • 1958 : À Paris tous les deux (Paris holiday) de Gerd Oswald
  • 1958 : Résurrection (Auferstehung) de Rolf Hansen
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière
  • 1959 : Le vent se lève d'Yves Ciampi
  • Période 1960/1964[modifier | modifier le code]
  • 1960 : Il piaceri del sabato notte de Daniele d'Anza
  • 1960 : It Happened in Athens d'Andrew Marton
  • 1961 : Les Sept Péchés capitaux, film à sketches, épisode L'Envie d'Édouard Molinaro
  • 1964 : Le Pont des soupirs (Il ponte del sospiri) de Piero Pierotti

Ventura Lino

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Lino Ventura (diminutif de Angiolino Giuseppe Pasquale Ventura), est un acteur italien qui a vécu en France et y a réalisé l'ensemble de sa carrière cinématographique, né le 14 juillet 1919 à Parme (Italie) et mort le 22 octobre 1987 à Saint-Cloud (France).

Ventura Lino

Fils d'immigrés italiens, Lino Ventura fut d'abord lutteur professionnel (il fut champion d'Europe poids moyens en 1950) avant de devenir par hasard acteur aux côtés de Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi. D'abord habitué à des seconds rôles d'hommes de main ou de brutes, il devint une vedette dès la fin des années 1950 grâce à des films comme Classe tous risques. Alternant les comédies à succès, parfois dialoguées par Michel Audiard, telles Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, L'aventure c'est l'aventure ou La Gifle, et des drames et polars comme Les Grandes gueules, Le Deuxième souffle, Le Clan des Siciliens, L'Armée des ombres ou Garde à vue, il fut pendant deux décennies l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français.

Père d'une fille handicapée, il fut le fondateur en 1966 de l'association Perce-Neige, destinée à venir en aide aux personnes handicapées mentales. Lino Ventura est le fils de Giovanni Ventura et Luisa Borrini. En 1927, il est âgé de huit ans lorsqu'il quitte l'Italie avec sa mère pour rejoindre son père parti travailler comme représentant de commerce à Paris quelques années auparavant. Mais arrivés à Paris, la mère et le fils ne trouveront pas Giovanni. Le père était probablement disparu, car Lino ne le retrouvera jamais, même avec des recherches très sérieuses par la suite, en France, en Italie, et même aux États-Unis. Par fidélité à ses origines, il a gardé sa nationalité italienne. Lino Ventura parlait le français sans aucun accent, ayant passé l'essentiel de sa vie en France, et s'exprimait en italien avec une pointe d'accent français. En raison de sa mise à l'écart à l'école, due à ses origines, et pour aider sa mère à les faire vivre, il quitte l'école et commence à travailler dès l'âge de huit ans. Il exerce successivement divers métiers: groom, mécanicien, représentant de commerce et employé de bureau.

Il sera enrôlé dans l'armée italienne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il déserte en 1943 pour revenir à Paris. À l'âge de 16 ans, il découvre la lutte gréco-romaine. Apprenant l'humilité et la fraternité il se forge selon ses termes « une mentalité de gagnant ». Après la Deuxième Guerre mondiale, il entame une carrière de catcheur où il participe à des spectacles à la Salle Wagram et au Cirque d'hiver où il lutte sous le nom de Lino Borrini. Sa carrière de catcheur prend fin après qu'Henri Cogan l'a blessé après l'avoir projeté dans des chaises lui fracturant la jambe. Il devient alors organisateur de combats.

En 1953, tout à fait par hasard, un de ses amis parle de lui au réalisateur Jacques Becker qui cherchait un Italien pour jouer face à Jean Gabin dans son film Touchez pas au grisbi. La rencontre se fait et Jacques Becker lui propose aussitôt le rôle d'Angelo, un chef de gang opposé aux personnages incarnés par Jean Gabin et René Dary, Lino refuse le rôle dans un premier temps. Puis par provocation, alors qu'il ne joue qu'un second rôle, il demande un cachet d'un million d'anciens francs (cachet presque équivalent à celui de la vedette du film Jean Gabin), proposition qui est acceptée à sa grande surprise. À la sortie de Touchez pas au grisbi, sa présence à l'écran est telle que toute la profession le remarque. Immédiatement adopté par le milieu du cinéma, par Jean Gabin qui devient son grand ami, et par le public, sa carrure, sa « gueule » et son exceptionnel naturel de comédien font de lui l'interprète idéal du film noir, de truand et de policier dur à cuire au grand cœur.

Sans avoir pris de cours de comédie, il passe rapidement du statut d'acteur de second rôle à celui de tête d'affiche son jeu d'acteur s'affinant. C'est le rôle du Gorille (dans Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie) en 1958 qui le lance comme vedette à part entière. Suivi de Classe tous risques avec Claude Sautet, en 1960, qui lui fait partager la vedette avec Jean-Paul Belmondo. Un film qui marque sa rencontre avec un auteur de la Série Noire, José Giovanni. Il devient l'un des poids lourds du cinéma hexagonal et restera à tout jamais reconnu comme l'un des meilleurs acteurs du cinéma français. Il excelle dans les rôles traditionnels de truand ou de policier vieilli, fatigué, ou de l'homme d'expérience sensible à l'amitié virile. Son jeu d'acteur, d'ailleurs assez proche de sa propre nature, s'exprime pleinement sous la direction de Jacques Deray, de Jean-Pierre Melville ou de Robert Enrico où Lino joue dans Les Grandes Gueules et Les Aventuriers.

Acteur fétiche de Georges Lautner, il est dans la distribution de deux classiques du cinéma français, Les Tontons flingueurs (1963) et Les Barbouzes (1964). En 1972, son rôle du mafieux (Vito Genovese) dans Cosa Nostra de Terence Young avec Charles Bronson dans le rôle du repenti Joe Valachi, lui vaut une reconnaissance internationale. À partir des années 1980, Lino Ventura tourne moins, comme si son personnage du film de Jacques Deray, Un papillon sur l'épaule, tourné en 1978, où il joue Roland Fériaud, cet homme de tous les jours manipulé par des forces obscures jusqu'à sa mort brutale sur un trottoir étranger, au milieu d'une foule indifférente, avait changé sa carrière. Il a évoqué ce type de personnage, une victime manipulée, lors d'un entretien, pour décrire son rôle d'espion à la retraite dans Espion, lève-toi, tourné en 1981: « C'est un type qui, à un moment donné, se retrouve seul, abandonné par ses amis, et par ses ennemis si je puis dire, parce que dans un sens, tout le monde s'arrange sur son dos (...), ce sont des situations que j'affectionne particulièrement ». Comme aussi le personnage du général Dalla Chiesa dans Cent jours à Palerme qui tombe sous les balles de la mafia à laquelle il avait osé s'attaquer.

Sur la fin de sa carrière, Lino ne choisit ses rôles qu'en fonction du critère : « J'aime ou j'aime pas ! ». Ses derniers beaux rôles, seront pour Garde à vue de Claude Miller en 1981, où il interprète l'inspecteur Gallien qui interroge un notable (Michel Serrault) présumé coupable d'assassinat, et pour Les Misérables de Robert Hossein, sorti en 1982, où il incarne un Jean Valjean à la hauteur de ses prédécesseurs, Harry Baur et Jean Gabin. Au sujet du choix de ses rôles, il déclare : « Quand on me parle d'un personnage à interpréter, je sais d'une façon immédiate si je peux le faire, si ça me convient ou si ça ne va pas ». Ainsi il refuse un rôle dans :

  • Apocalypse Now de Francis Ford Coppola
  • Rencontres du troisième type de Steven Spielberg : Pr. Claude Lacombe (rôle tenu par François Truffaut).
  • Le Convoi de la peur (Sorcerer) de William Friedkin
  • La Chèvre de Francis Veber : Campana (rôle tenu par Gérard Depardieu). Lino Ventura décline ce rôle, arguant de la "lenteur" de Jacques Villeret prévu pour jouer François Perrin (rôle finalement tenu par Pierre Richard).
  • Le Vieux Fusil de Robert Enrico : Julien Dandieu (rôle tenu par Philippe Noiret). Lino Ventura juge le personnage trop violent pour lui.

Il meurt le 22 octobre 1987 à son domicile de Saint-Cloud, d'une crise cardiaque à l'âge de 68 ans, après trente-quatre ans de carrière cinématographique et soixante-quinze films. Il repose au cimetière du Val-Saint-Germain dans l'Essonne. Le 8 janvier 1942, il épouse Odette Lecomte (morte le 15 mai 2013), son amour de jeunesse, rencontrée en 1935 dans la banque où il travaillait alors. Ils auront quatre enfants : Mylène (1946-1998, morte dans un accident d'avion) épouse de Claude Lasserre, fils de René Lasserre (1912-2006), Laurent en 1950, Linda en 1958 et Clelia en 1961 (auteur et scénariste). Linda, victime d'un accident vasculaire grave à sa naissance, est restée handicapée. Découvrant le manque de structures d'aide et d’accueil pour les enfants handicapés, Lino et Odette créent en 1966 l'association humanitaire Perce-Neige à Saint-Cloud, où ils vivaient, dédiée à « l'aide à l'enfance inadaptée » en apportant son soutien aux associations existantes travaillant dans le domaine du handicap, et en sensibilisant les pouvoirs publics aux besoins des enfants handicapés et de leurs familles.

L’année 1975 marque la première victoire de l’association avec la publication de la Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées et de la Loi no 75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales. En 1976, l'association Perce-Neige est reconnue d'utilité publique, et six ans plus tard, la première Maison Perce-Neige ouvre ses portes à Sèvres (Hauts-de-Seine). Malgré la disparition de Lino Ventura, Perce-Neige poursuit sa mission et a participé à la création de près de 40 établissements en France. Sa fille Clelia a écrit plusieurs ouvrages sur son père.

Filmographie

  • 1954 : Touchez pas au grisbi de Jacques Becker : Angelo, le chef de la bande rivale
  • 1955 : Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin : Roger, le Catalan
  • 1956 : La Loi des rues de Ralph Habib : Mario
  • 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : le patron du bistrot
  • 1957 : Le Feu aux poudres de Henri Decoin : inspecteur Legentil
  • 1957 : Action immédiate de Maurice Labro : Bérès
  • 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : Lino Ferrari, l'accusé à tort
  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Pépito, le truand au couteau
  • 1957 : L'Étrange Monsieur Steve de Raymond Bailly : Denis
  • 1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : inspecteur Torrence
  • 1958 : Ces dames préfèrent le mambo de Bernard Borderie : Paulo
  • 1958 : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle : commissaire Cherrier
  • 1958 : Montparnasse 19 de Jacques Becker : Morel
  • 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie : Géo Paquet, dit « Le Gorille », agent du SDECE
  • 1958 : Sursis pour un vivant de Víctor Merenda : Borcher
  • 1959 : Douze heures d'horloge de Géza von Radványi : Fourbieux
  • 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Carlo Bernardi
  • 1959 : 125, rue Montmartre de Gilles Grangier : Pascal, le vendeur de journaux
  • 1959 : Un témoin dans la ville d'Édouard Molinaro : Ancelin, l'assassin poursuivi
  • 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Tiercelin, le restaurateur profiteur de guerre
  • 1959 : Le fauve est lâché de Maurice Labro : Paul Lamiani
  • 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Abel Davos
  • 1960 : Les Mystères d'Angkor de William Dieterle : Biamonte
  • 1961 : Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière : brigadier Théo Dumas
  • 1961 : La Fille dans la vitrine de Luciano Emmer : Federico
  • 1961 : Le Roi des truands de Duilio Coletti : le truand
  • 1961 : Le Bateau d'Émile de Denys de La Patellière: Émile Bouet
  • 1961 : Les Lions sont lâchés d'Henri Verneuil : docteur Challenberg
  • 1961 : Le Jugement dernier de Vittorio De Sica : le père
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : Garigny, le proxénète
  • 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry : le chauffeur de bus
  • 1962 : L'Opéra de quat'sous de Wolfgang Staudte : Tiger Brown
  • 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Fernand Naudin, dit « Oncle Fernand »
  • 1963 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Hervé Marec, dit « Plouc »
  • 1963 : Carmen 63 de Carmine Gallone : Vincenzo
  • 1964 : Les Bandits (Llanto por un bandito) de Carlos Saura : El Lutos
  • 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Francis Lagneau, barbouze français
  • 1964 : Le Monocle rit jaune de Georges Lautner : le client d'Élie (caméo)
  • 1965 : L'Arme à gauche de Claude Sautet : Jacques Cournot
  • 1965 : Les Grandes Gueules de Robert Enrico : Laurent
  • 1965 : La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre : Alphonse
  • 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray : Pascal Fabre
  • 1966 : Ne nous fâchons pas de Georges Lautner : Antoine Beretto
  • 1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville : Gustave Minda, dit « Gu »
  • 1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Roland
  • 1968 : Le Rapace de José Giovanni : le Rital
  • 1969 : Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil : inspecteur Le Goff
  • 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : Philippe Gerbier
  • 1970 : Dernier domicile connu de José Giovanni : inspecteur Marceau Léonetti
  • 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : Sagamore Noonan
  • 1971 : Boulevard du rhum de Robert Enrico : Cornelius
  • 1972 : Cosa Nostra de Terence Young : Vito Genovese
  • 1972 : Le Silencieux de Claude Pinoteau : Clément Tibère
  • 1972 : La Raison du plus fou de Raymond Devos et François Reichenbach : le motard
  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch : Lino Massaro
  • 1973 : La Bonne Année de Claude Lelouch : Simon
  • 1973 : Le Far West de Jacques Brel : le prisonnier
  • 1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro : Milan
  • 1974 : Les Durs (Uomini Duri / Three tough guys) de Duccio Tessari : le Père Charlie
  • 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Jean
  • 1975 : Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre : commissaire Verjeat
  • 1975 : La Cage de Pierre Granier-Deferre : Julien
  • 1976 : Cadavres exquis (Cadaveri Eccellenti) de Francesco Rosi : inspecteur Amerigo Rogas
  • 1978 : Un papillon sur l'épaule de Jacques Deray : Roland Fériaud
  • 1978 : La Grande Menace (The Medusa Touch) de Jack Gold : inspecteur Brunel
  • 1978 : L'Homme en colère de Claude Pinoteau : Romain Dupré
  • 1980 : Les Séducteurs d'Édouard Molinaro : François Quérole
  • 1981 : Garde à vue de Claude Miller : inspecteur Antoine Gallien
  • 1981 : Espion, lève-toi d'Yves Boisset : Sébastien Grenier
  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Jean Valjean
  • 1983 : Cent Jours à Palerme (Cento Giorni a Palermo) de Giuseppe Ferrara : général Carlo Alberto Dalla Chiesa
  • 1983 : Le Ruffian de José Giovanni : Aldo Sévenac
  • 1984 : La Septième Cible de Claude Pinoteau : Bastien Grimaldy
  • 1987 : La Rumba de Roger Hanin : le caïd du milieu (non crédité)
  • 1987 : Maledetto ferragosto (Film inachevé)
  • 1987 : La Jonque (Film inachevé)

Télévision

  • 1967 : Deux Romains en Gaule (Téléfilm)
  • 1986 : L'Épée de Gédéon (Le onzième commandement) (Téléfilm) : Papa

 

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