publié le 14/09/2012 à 03h49 par Gisèle Dos Santos
Mercredi, dans les jardins du couvent des Dames Blanches, rue du lycée, un hommage était rendu aux religieuses qui ont œuvré dans l'ombre pour sauver des juifs, poursuivis par la Gestapo, pendant la guerre. Cette cérémonie du souvenir émouvante a eu lieu en présence d'Évelyne Marx née Lion, accompagnée de
sa sœur Jeannine, également survivante de cette époque, et de son fils Philippe.
Originaire de Lorraine, la famille Lion avait passé la ligne de démarcation et s'était réfugiée à Montauban en 1942. Les deux sœurs avaient trouvé refuge en 1943 au couvent des Dames Blanches, où
les religieuses les avaient cachées.
De nombreuses personnalités assistaient à cet hommage, et ont évoqué cette terrible époque, entre autres Robert Badinier, délégué de Mémoire et Espoirs de la Résistance ; Monique Pelletier,
conseillère de la Province de France ; Monseigneur Ginoux ; Alain Girval directeur de Notre Dame ; Hélène Disseau Puel, directrice de l'école de Notre-Dame, Sœur Lucile, prieure de la Communauté
Dominicaine, Brigitte Barèges et les Porte-drapeaux.
Les jeunes générations, notamment les élèves de CM2 de l'école Notre-Dame, sous la houlette de leur professeur Anne-Marie Fages-Courrech, étaient elles aussi associées à cet hommage, et ont
recréé la Croix de Lorraine, symbole de la Résistance et de liberté, juste avant le dévoilement de la plaque du souvenir sur laquelle on peut lire : «En mémoire des Sœurs de Charité Dominicaines
de la présentation de Tours, qui dans les années noires de l'occupation ont caché des familles juives dans ce couvent des Dames Blanches.»
Celle plaque commémorative, désormais épinglée sur la façade du 15 rue du Lycée rappellera aux Montalbanais les actions héroïques des religieuses en période de guerre.
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Montauban. Les religieuses du couvent des Dames Blanches à l'honneur
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