publié le 20/06/2011 à 06h00
Charles Trenet repose à Narbonne
Dans la bataille judiciaire qui oppose des parents de Charles Trenet et un éventuel fils caché à l’héritier
désigné du "fou chantant", une nouvelle manche se joue demain devant le tribunal de grande instance de Créteil. A 14 h, sera examinée la demande d’annulation du testament du Narbonnais Charles Trenet, décédé en 2001 à l’âge de 87 ans, qui a fait de son ancien secrétaire particulier, Georges El Assidi,
son unique héritier. Cette requête a été déposée par le neveu et la demi-sœur du chanteur et par un Québécois de 61 ans qui prétend être son fils. Depuis de nombreuses années, Wulfran et Lucienne
Trenet estiment que Trenet a été abusé au moment de rédiger son testament en 1999. Après deux plaintes pénales
infructueuses, ils ont engagé une procédure civile.
Ils ont été rejoints dans leur action par un Québécois, Michel Paradis, qui affirme être né d’une liaison que Charles Trenet a eue au Québec et qui dit avoir ensuite été confié à un couple qui l’a reconnu et élevé. Après une
première audience en février, le tribunal de Créteil doit examiner demain la recevabilité de l’action de M. Paradis. Il va solliciter demain une expertise génétique à laquelle Lucienne Trenet est
favorable. "Si M. Paradis n’est pas le fils de Charles Trenet, il repartira à ses activités au Canada", a
déclaré son avocat.