publié le 21/09/2011 à 06h30
Dix ans après la mort de Charles Trenet, la justice a débouté, hier, deux de ses parents qui soutenaient que le
testament ayant fait de l’ex-secrétaire personnel du "Fou chantant" son seul héritier était entaché de fraudes.
Dix ans après la mort de Charles Trenet, c'est toujours la guerre pour son héritage.
Le tribunal de grande instance de Créteil a également rejeté l’action d’un Québécois de 61 ans qui s’était joint à la procédure en affirmant être le fils caché de Charles Trenet et d’une chanteuse canadienne.
"Tout le monde a été débouté, mais moi je suis dégoûté (...) Ça fait quatre ans qu’on me pourrit la vie", a déclaré l’héritier désigné, Georges El Assidi, quinquagénaire fantasque qui assure
"vivre du RSA" après avoir été escroqué. Depuis plusieurs années, Wulfran et Lucienne Trenet, neveu et demi-sœur du chanteur, l’accusent d’avoir profité de l’état de faiblesse du poète, décédé en
2001 à l’âge de 87 ans, pour mettre la main sur un patrimoine évalué à plusieurs millions d’euros.
Après deux plaintes pénales infructueuses, notamment pour "euthanasie" et "extorsion", les deux parents avaient saisi la justice civile dans l’espoir d’obtenir l’annulation du testament. Dans son
jugement, le tribunal de Créteil a rejeté leurs arguments et estimé le document "valable".