Hans Speidel, fils d’Emil Speidel, forestier, est un général allemand né le 28 octobre 1897 à Metzingen dans le Wurtemberg (Allemagne), et décédé le 28 novembre 1984 à Bad Honnef (Allemagne).
Hostile au système totalitaire nazi à partir des premières défaites, il fut, en 1944, l'un des conspirateurs du projet de coup d'état contre Hitler. 1914 : volontaire pour combattre en France. 1933 à 1935 : attaché militaire à l’ambassade allemande de Paris. 1934 : Il est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du roi Alexandre Ier de Yougoslavie et de Louis Barthou ministre français des Affaires étrangères, venu l'accueillir à la descente du bateau à Marseille. 1940 : Il est nommé chef d'état-major du général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant en chef en France.
1940 : Il participe à la rédaction du traité d’armistice. 1940 : Il reçoit Hitler à Paris lors de sa visite sur les Champs Élysées. 1943 : Le général de division Hans Speidel participe à un projet d’attentat contre Hitler et réussit à rallier le feld-maréchal Erwin Rommel au plan programmé de la nécessité d’une action commune contre le régime totalitaire. 1944 : Il est nommé chef d'état-major du groupe d'armée B et s'installe à La Roche-Guyon au Q.G du maréchal Rommel. La conjuration et la tentative du coup d’état à Paris contre Hitler appelée Opération Walkyrie échoue dans la nuit du 20 au 21 juillet 1944. 1944 : Il sera arrêté par la Gestapo, jugé par un tribunal d’Honneur, mais il sera le seul des conjurés à être acquitté.
En 1956 le général Hans Speidel est nommé à la tête des troupes terrestres de l’OTAN. Début de "L'Affaire Speidel". Des fils de déportés refusent d'effectuer leur service militaire sous les ordres de l'assassin de leur père. 22 d'entre eux sont arrêtés et envoyés en prison, dont treize à la prison de Fresnes. À la suite de nombreuses manifestations et 14 mois de prison pour le premier d'entre eux, Claude Marty, ils finissent par obtenir gain de cause, et ils sont envoyés effectuer leur service militaire dans les territoires d'outre-mer qui ne sont pas sous les ordres de Speidel, en AOF et AEF. Jean-Claude Faipeur, qui fut l'un d'eux, a écrit un livre relatant l'Affaire Speidel s'intitulant "Crimes de Fidélité".