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Séguin Philippe

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Séguin PhilippePhilippe Séguin, né le 21 avril 1943 à Tunis et mort le 7 janvier 2010 à Paris, est un homme politique et haut fonctionnaire français. Gaulliste « social », il est ministre des Affaires sociales et de l'Emploi durant la première cohabitation (1986-1988). Président de l'Assemblée nationale de 1993 à 1997, puis du Rassemblement pour la République, il est Premier président de la Cour des comptes de 2004 à sa mort.

Son père Robert Séguin meurt à l'âge de 23 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1944, alors que Philippe est âgé d'un an. Pupille de la nation, il étudie au lycée Carnot de Tunis. À l'indépendance de la Tunisie, sa mère, Denyse Séguin Daniele, institutrice, décide de rentrer en France pour vivre à Draguignan et Philippe poursuit ses études au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes où il passe d'ailleurs son baccalauréat, puis à l'École normale d'instituteurs du Var.

Licencié en lettres à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence, il est ensuite diplômé d'études supérieures d’histoire et diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence en 1967, dont il a été président du conseil d'administration de septembre 2007 à sa mort. Il fait ensuite l'ENA, promotion « Robespierre » (janvier 1968 - mai 1970) et entre à la Cour des comptes en juin 1970 tout d'abord en tant qu'auditeur de seconde classe. En décembre 1971, il devient auditeur de première classe.

Membre de l'Union des démocrates pour la République (UDR), futur Rassemblement pour la République (RPR), il commence sa carrière politique en travaillant dans les cabinets ministériels. En avril 1973, il est chargé de mission au secrétariat général de la Présidence de la République sous Georges Pompidou. Puis, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, il devient en octobre 1974 adjoint au directeur de l'éducation physique et des sports auprès du secrétaire d'État auprès du ministre de la Qualité de vie. En octobre 1975, il réintègre la Cour des comptes avant de revenir en politique en avril 1978 comme chargé de mission au secrétariat d'État aux relations avec le Parlement auprès du Premier ministre Raymond Barre puis d'être Chargé de mission au cabinet du Premier ministre d'octobre 1977 à février 1978. Entre ces deux postes, il est nommé en juin 1977 conseiller référendaire de seconde classe à la Cour des comptes. Pourtant, il peine à trouver ses marques : gaulliste, il ne se reconnaît pas dans la politique de Georges Pompidou, de Raymond Barre ou de Valéry Giscard d'Estaing. Il invente donc son propre style, le « séguinisme ».

En avril 1978, il est élu député des Vosges (1ère circonscription), mandat qu'il conserve jusqu'en juin 2002. Il est également vice-président du Conseil régional de Lorraine de 1979 à 1983 puis est élu maire d'Épinal en mars 1983 jusqu'en octobre 1997. En 1981 il prononce un discours pour soutenir l'abolition de la peine de mort à l'Assemblée nationale ; il est, avec Jacques Chirac, un des rares députés d'opposition à soutenir cette réforme emblématique du Président François Mitterrand. Entre 1984 et 1986, il occupe les postes de Secrétaire national du RPR pour les affaires sportives, puis pour les problèmes des rapatriés, enfin chargé de la décentralisation. En mars 1986, il est nommé Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi dans le gouvernement du Premier ministre Jacques Chirac sous la présidence de François Mitterrand.

En 1992, la carrière politique de Philippe Séguin prend un tournant : il s'engage pour le « non » au traité de Maastricht. Fidèle à la tradition gaulliste et attaché à l'implication de l'État dans le domaine social, il estime que le traité européen est une menace pour l'indépendance de la France. Il craint surtout une Europe trop libérale. François Mitterrand alors président de la République, accepte même un débat télévisé avec lui. En avril 1993, après la victoire de la droite aux élections législatives, Philippe Séguin devient président de l'Assemblée nationale. Son combat consiste à protéger l'autonomie des parlementaires face au gouvernement. Au cours de ses années de Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi et de président de l'Assemblée nationale, Philippe Séguin et François Mitterrand vont, malgré leurs divergences politiques, se lier d'un profond respect et d'une grande amitié.

Lors de la campagne présidentielle de 1995, Philippe Séguin apporte son soutien à Jacques Chirac. Il joue un rôle-clé puisqu'il est l'un des inspirateurs du discours de Jacques Chirac sur la fameuse "fracture sociale" avec Henri Guaino. Mais contrairement à ce qu'il espérait, Philippe Séguin n'est pas nommé Premier ministre, une fois Jacques Chirac élu président de la République et c'est un de ses concurrents de toujours, Alain Juppé, qui est nommé à sa place. Il reste donc président de l'Assemblée nationale jusqu'en avril 1997. Après la dissolution de l'Assemblée nationale voulue par Jacques Chirac en 1997 malgré son avis défavorable, Philippe Séguin, au cours de la campagne électorale des législatives anticipées, s'est rapproché des libéraux du RPR tout en maintenant l'idée de faire une Europe sociale.

Après l'échec de la droite aux législatives, ces nouvelles affinités lui permettent de prendre la tête du RPR en juillet 1997. Ses projets sont divers : il souhaite rénover le parti en proposant de nouveaux statuts aux membres du parti. Ainsi, il propose que les militants votent de façon directe pour le président. Il élabore également un projet social-libéral. Toutefois, il est très vite confronté à de nombreux obstacles au sein même du RPR : certains le soupçonnent de se mettre déjà en campagne pour la Présidence de la République de 2002 et de vouloir trahir Jacques Chirac. Le parti se divise également au sujet de la monnaie unique et de la construction de l'Europe. Il ne parvient pas à établir une liste unique aux élections européennes. Finalement, sous la pression et surtout les différentes manœuvres des chiraquiens, Philippe Séguin abandonne la direction du RPR en avril 1999.

Après quelques mois de retraite politique, Philippe Séguin revient en tant que candidat à la mairie de Paris. Alors qu'Édouard Balladur et Françoise de Panafieu lui ont laissé le champ libre, Philippe Séguin est désigné à l'unanimité comme candidat du RPR. Afin de mettre fin à la polémique des « faux électeurs », il propose une loi sur la refonte des listes électorales de Paris. Mais la campagne se complique : certains lui reprochent son manque de transparence quant à l'élaboration des listes de candidature. Il doit de plus composer avec Jean Tibéri, le maire sortant. Il refuse de fusionner leurs listes entre les deux tours souhaitant un soutien clair de Jacques Chirac qui ne lui viendra jamais en aide, contribuant ainsi à sa défaite. Le président de la République affirme ne pas vouloir prendre parti et dénonce les querelles au sein du parti. Finalement et sans surprise, Philippe Séguin est battu au second tour par le candidat socialiste Bertrand Delanoë.



Philippe Seguin

 

 

En 2002, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle et à la veille des élections législatives, le candidat sortant Jacques Chirac décide de créer un nouveau parti, plus ouvert que le RPR : l'Union pour la majorité présidentielle (UMP). L'objectif de Jacques Chirac est clair : prendre les rênes d'un parti qui lui apporterait tout son soutien en rassemblant les forces gaullistes, libérales et du centre-droit. Mais Philippe Séguin, à la tête du RPR au Conseil de Paris, qui souhaitait réformer le parti, refuse d'intégrer l'UMP. Il démissionne donc du Conseil de Paris en 2002 et se retire de la vie politique.

Au cours de sa carrière politique, Philippe Séguin s'est entouré de collaborateurs dont certains travaillent ou ont travaillé aux côtés du président de la République Nicolas Sarkozy. C'est le cas de François Fillon, aujourd'hui Premier ministre du gouvernement, d'Étienne Pinte, de Jean de Boishue, de Roger Karoutchi son ancien directeur de cabinet, ou de ses plumes Nicolas Baverez et Henri Guaino, ce dernier nommé conseiller spécial auprès de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy a aussi été un de ses proches collaborateurs alors que Philippe Séguin présidait le RPR.

En juin 2002, Philippe Séguin réintègre la Cour des comptes. Il est aussi nommé, en octobre de la même année, chef de la délégation gouvernementale française au conseil d'administration du Bureau international du travail (BIT). En mars 2003, il devient conseiller maître à la Cour des comptes, et prend la présidence du conseil d'administration du BIT, en juin 2004. Le 21 juillet 2004, Philippe Séguin est nommé premier président de la Cour des comptes. Quand en 2007, Nicolas Sarkozy pense à lui pour devenir ministre dans le gouvernement François Fillon, il refuse, préférant son poste de Premier président de la Cour des comptes.

Étant donné son passé politique, Philippe Séguin est médiatiquement reconnu. Sa nomination a donc permis à l'institution de revenir sur le devant de la scène, même si les rapports de la Cour des comptes n'ont aucun caractère contraignant pour l'État. Malgré tout, la publication des rapports et la médiatisation qui en est faite par Philippe Séguin renforcent la légitimité et l'impact de la Cour des comptes. Son indépendance également, car il a, à plusieurs reprises, critiqué les comptes de l'Élysée et la politique budgétaire de Nicolas Sarkozy : défaut de concurrence, déplacements officiels, intendance de l'Élysée ; dépenses fastueuses lors de la présidence française de l'Union européenne et de l'organisation du sommet de l'Union pour la Méditerranée ainsi que le regret que la règle forfaitaire de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux « résulte d'une démarche purement quantitative », sans évaluer la qualité des missions de service public, tout en soulignant que cette méthode profite en outre aux « administrations pléthoriques et sous-productives » qui ont moins de mal que les autres à rendre des effectifs. Sans parler des rapports de la Cour critiquant l'assouplissement de la carte scolaire ou encore la gestion des centres de rétention.

Par ailleurs, Philippe Séguin fit montre d'une sympathie pour le Québec et son mouvement indépendantiste. Il aida les indépendantistes lors de l'arrivée au pouvoir en 1994 du Parti québécois de Jacques Parizeau et lors de son subséquent référendum de 1995 sur la souveraineté. Pour ce comportement, l'ambassadeur du Canada à Paris Benoît Bouchard le traita publiquement de loose cannon (irresponsable, insensé) en 1995. Séguin enseigna aussi à l'université du Québec à Montréal et publia Plus Français que moi, tu meurs !, un livre sur le Québec, son histoire et son avenir de coopération avec la France dans le contexte actuel d'accélération de la mondialisation.

Grand amateur de football, il a présidé la commission nationale tripartite de la fédération française de football et a pris la présidence en janvier 2008 de la commission Grands stades Euro 2016, créée par le secrétariat d'État aux Sports afin d'évaluer les stades de football existants et les manques pour la probable candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016 de football. Il est également président de la Fondation du Football à partir de février 2008.

Il meurt d'une crise cardiaque le jeudi 7 janvier 2010, à 6 h 45, à son domicile parisien, à l'âge de 66 ans. Quelques mois avant sa mort, Philippe Séguin n'excluait pas un retour en politique. Sa disparition provoque un vif émoi dans toute la classe politique, qui lui rend un hommage unanime et qui regrette la perte d'un « grand serviteur de l'État ». Il est inhumé au cimetière de Bagnols-en-Forêt (Var) dans le caveau familial.


Un rêve blond

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Un rêve blondUn rêve blond est un film allemand réalisé par Paul Martin et André Daven, sorti en 1932. Deux amis inséparables, portent le même prénom, Maurice et tombent amoureux de la même fille, Joujou une actrice de cinéma.












videoFiche technique

  • Titre français : Un rêve blond
  • Réalisation : Paul Martin et André Daven
  • Scénario : Walter Reisch, Bernard Zimmer et Billy Wilder
  • Production : André Daven et Erich Pommer
  • Pays d'origine : Allemagne
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Date de sortie : 1932


videoDistribution

  • Lilian Harvey
  • Henri Garat
  • Pierre Brasseur
  • Pierre Piérade
  • Charles Lorrain

La Chanson d'une nuit

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La Chanson d'une nuitLa Chanson d'une nuit est un film français réalisé par Pierre Colombier et Anatole Litvak, sorti en 1932.















videoFiche technique

  • Titre : La Chanson d'une nuit
  • Réalisation : Pierre Colombier et Anatole Litvak
  • Scénario : Henri-Georges Clouzot, Irma von Cube et Albrecht Joseph
  • Production : Arnold Pressburger et Gregor Rabinovitch
  • Musique : Willy Schmidt-Gentner et Mischa Spoliansky
  • Photographie : Robert Baberske et Fritz Arno Wagner
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Durée : 85 minutes
  • Date de sortie : 1932


videoDistribution

  • Jan Kiepura : Enrico Ferraro
  • Magda Schneider : Mathilde
  • Pierre Brasseur : Koretzky
  • Charles Lamy : Balthazar
  • Pierre Labry : L'inspecteur
  • Lucien Baroux : Pategg
  • Charlotte Lysès : Mme. Pategg
  • Clara Tambour : Le manager
  • René Bergeron : L'employé des contributions
  • Sinoël

 

Deutsches AfrikaKorps (DAK)

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Le Deutsches Afrikakorps (Afrika Korps, Afrikakorps ou DAK) était le quartier général commandant les divisions allemandes de panzers dans les déserts de Libye et d'Égypte occidentale, puis en Tunisie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Peu à peu, le nom Afrika Korps engloba le QG et les unités militaires qui lui étaient rattachées. Le DAK fut formé le 19 février 1941 après la décision d'envoyer un corps expéditionnaire en Libye italienne pour soutenir les troupes de Mussolini. En effet, les Italiens étaient bloqués par la contre-offensive du VIIIe corps d'armée britannique, contre-offensive appelée Opération Compass. Le corps expéditionnaire allemand était commandé par le général Erwin Rommel et avait à l'origine pour seule mission de reconquérir la Cyrénaïque et la Libye. Le DAK n'a jamais été accusé de crime de guerre.



Rommel

Le maréchal Erwin Rommel

 

Le DAK fut envoyé en Libye pour soutenir l'effort des forces Italiennes face aux Britanniques :  15e Panzerdivision (division blindée), 5e Leichte Division (division légère, convertie en 21e Panzerdivision fin 1941), 90e Leichte Afrika Division. Ceci donnait un total de 45 000 hommes et de 250 chars. En août 1941, ces divisions sont commandées par le général Cruewell. Le 25 mai 1942, alors que les Allemands lancent leur dernière grande offensive, le DAK compte 320 chars allemands et 240 chars italiens contre plus de 900 chars alliés de la 8e armée britannique.

Le 13 juin 1942, les Britanniques ne disposent plus que de 70 chars, alors que Rommel dispose toujours de 150 blindés. Lors de l'offensive alliée d'El-Alamein du 23 octobre 1942, les Alliés renforcés peuvent compter sur 1 200 chars, alors que les forces de l'Axe ne disposent plus que d'environ 500 chars allemands et italiens. Les renforts arrivant difficilement, le manque de matériel s'accompagne d'un manque de carburant, de soutien aérien et d'artillerie.

Le 3 novembre 1942, le DAK ne dispose plus que de 20 chars, cela sera alors la traversée du désert jusqu'à sa capitulation en Tunisie. Les unités allemandes de la Panzergruppe Afrika, devenues Panzerarmee Afrika puis Heeresgruppe Afrika furent par la suite, outre les trois précitées :

  • 164e Leichte Afrika Division, qui suppléa la 90e.
  • 334e Infanterie Division.
  • 999e Leichte Afrika Division.
  • 10e Panzerdivision.
  • Fallschirmjäger-Brigade Ramcke.
  • Éléments de la Fallschirm Panzerdivision Hermann Göring.


Commandement

  • 14 février 1941 - 15 août 1941 Generalfeldmarschall Erwin Rommel
  • 15 août 1941 - 1er septembre 1941 Generalleutnant Ferdinand Schaal
  • 1er septembre 1941 - 15 septembre 1941 General der Panzertruppen Philipp Müller-Gebhard
  • 15 septembre 1941 - 9 mars 1942 General der Panzertruppen Ludwig Crüwell
  • 9 mars 1942 - 19 mars 1942 General der Panzertruppen Walther Nehring
  • 19 mars 1942 - 29 mai 1942 General der Panzertruppen Ludwig Crüwell
  • 29 mai 1942 - 31 août 1942 General der Panzertruppen Walther Nehring
  • 31 août 1942 - 1er septembre 1942 Generalleutnant Fritz Bayerlein
  • 1er septembre 1942 - 2 septembre 1942 General der Panzertruppen Gustav von Värst
  • 2 septembre 1942 - 13 novembre 1942 General der Panzertruppen Wilhelm Ritter von Thoma
  • 13 novembre 1942 - 15 janvier 1943 General der Panzertruppen Gustav Fehn
  • 28 février 1943 - 16 mai 1943 General der Panzertruppen Hans Cramer


Quand le DAK arriva en Libye, le maréchal italien Rodolfo Graziani venait de perdre la Cyrénaïque après une tentative d'invasion de l'Égypte qui a rapidement tourné à la déroute. Rommel réussit à reconquérir le terrain perdu jusqu'à Marsa Matruh (Masah Matrouh), qui se situe à 200 km d'Alexandrie. En juin 1942, il atteignit El-Alamein. Rommel perdit El-Alamein le 1er novembre 1942. Ce sont les premiers reculs. En décembre 1942, le maréchal anglais Bernard Montgomery s'empara définitivement de Tobrouk. En janvier 1943, des troupes et de l'aviation françaises font mouvement vers la Tunisie prècèdant les troupes américaines. Là, Rommel gagna la bataille de Kasserine face aux Américains du général Lloyd Fredendall. Mais les troupes américaines changèrent de chef. Patton les concentra en un fer de lance qui commencèrent à enfoncer l'Afrika Korps.

Kasserine fut le dernier succès de Rommel, rappelé en Europe par Hitler, officiellement pour raisons médicales ; Rommel savait que le motif inavoué était de préserver sa réputation militaire auprès de l'opinion publique allemande. La 8e armée britannique marchant vers l'ouest à travers la Libye fut rejointe par la colonne de Leclerc. Ce dernier avait lancé le 22 décembre, l'offensive sur le Fezzan et conduit sa colonne, forte de 4 000 Africains et 600 Européens appuyés par le groupe aérien Bretagne, à Sebha le 12 janvier, Mourzouk le 13 et Tripoli le 25. Le 2 février 1943, il rencontre à Ghadamès le général Delay, commandant le front est du Sud algérien.

Puis, rejoint par la colonne volante détachée des Forces françaises libres du Western Desert, il participe avec la 8e armée britannique à la campagne de Tunisie. Après la bataille de Ksar Ghilane, où la Force L (L pour Leclerc) résiste à une attaque allemande et sort vainqueur, Leclerc s'empare de Gabès, puis entre à Kairouan le 12 avril. Huit jours plus tard, il participe, à Tunis, au défilé de la victoire à la tête de ses troupes. Les troupes de l'Afrika Korps, sous le commandement de von Arnim, capitulèrent le 12 mai 1943. Les Alliés retirèrent du théâtre européen les hommes de l'Afrika Korps, devenus prisonniers de guerre. Ils furent embarqués, sous bonne garde, le 16 mai 1943 à cap Bon dans des navires de transport de troupes à destination des États-Unis et du Canada.

Bardot Brigitte

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Bardot Brigitte Bardot Brigitte actrice de cinéma française (Paris 1934). Rendue célèbre par le film de Roger Vadim Et Dieu... créa la femme (1956), elle devint un véritable phénomène sociologique dans les années 1960. Elle tourna notamment dans En cas de malheur (1958), la Vérité (1960), Vie privée (1962), le Mépris (1963), l'Ours et la Poupée (1970). Issue de la « bonne bourgeoisie » (ce qui lui sera reproché quand elle effarouchera sa classe d'origine), elle étudie la danse dès l'enfance et fait un peu de théâtre. Ayant posé pour des journaux féminins (1950), elle débute à l'écran en vedette dès son deuxième film, Manina, la fille sans voiles (Willy Rozier, 1952), dont l'audience est aussi modeste que le budget.

Mais, remarquée par Marc Allégret et le producteur Raoul Lévy, elle devient une valeur commerciale : en 1956, quand Et Dieu... créa la femme (premier film de Vadim, son premier mari) provoque un scandale et la rend célèbre. C'est la fulgurante apparition d'une sensualité juvénile et sans complexes. D'entrée de jeu, « B. B. » (comme on l'appelle déjà) occupe, nue et bronzée, toute la longueur du Scope.

En fait, elle a été invitée en Italie et en Grande-Bretagne avant même d'être fameuse en France. Ses coiffures sauvages, sa moue, son sourire et son allure lui ont drainé un public disparate, où les lycéens côtoient des intellectuels chevronnés : Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras lui consacrent des articles. Sa renommée mondiale bouleverse les canons reçus à l'époque en matière de séduction. Son indépendance de comportement y ajoute une aura de perversité qu'elle n'a pas cherchée. Incarnation sans vrai précédent de la femme-enfant, elle suscite des hargnes égales aux admirations, mais ses imitatrices sont innombrables.

Pendant une dizaine d'années, le mot bardolâtrie ne sera pas excessif pour désigner cet état d'esprit diffus, non sans oppositions, aggravées du fait que la foule fait peur à cette « antivamp ». Elle essaie de se réconcilier avec la « morale » (Babette s'en va-t-en guerre, Christian-Jaque, 1959), et Louis Malle tente de démythifier son ascension (Vie privée, 1962) : c'est peine perdue. La comédienne connaît ses limites : souvent touchante (par instinct), peu douée pour le drame, elle ne manque ni de fantaisie ni d'humour, et sa grâce éclaire encore ses films les plus médiocres. Dans d'autres conditions de production, elle aurait sans doute pu déployer un abattage dont ses shows à la télévision ont témoigné.

Trop fréquemment dirigée par des cinéastes qu'elle n'inspirait pas (mis à part Roger Vadim, Claude Autant-Lara [En cas de malheur, 1958], Henri-Georges Clouzot [la Vérité, 1960], Jean-Luc Godard [le Mépris, 1963] ou Michel Deville [l'Ours et la Poupée, 1970]), elle a visiblement préféré son existence à sa carrière. Elle a su prendre en 1973 une retraite bien calculée (après Don Juan 73, de Roger Vadim, où elle incarne... Don Juan, et l'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise, de Nina Companéez) et elle n'y a mis aucune prétention.

Brigitte Bardot a proposé une nouvelle silhouette de la jeune femme vouée à l'air et au soleil, porteuse d'un érotisme candide dans sa provocation, où ce qui subsiste des anciens fétichismes se déleste d'une noirceur démodée. Cette libération de l'image a annoncé la libération des mœurs, même si les générations suivantes ne s'y sont pas reconnues. Il reste de ses films (seul Et Dieu... créa la femme fait peut-être exception) des morceaux choisis narrant l'histoire d'un corps, d'un visage et donc d'une âme, qui sont ceux-là et nuls autres. Bien loin d'être, comme on l'a dit, un fantasme du supposé inconscient collectif (l'imagination populaire ne travaille de nos jours que sur un modèle déjà fourni), l'effigie à laquelle elle s'est absolument identifiée, quitte à l'abandonner ensuite, ne porte que son nom. Aussi survit-elle dans la mémoire non comme une star traditionnelle, ni comme le sex-symbol qu'en fit la publicité, mais comme un emblème très particulier de la fascination cinématographique.


videoFilmographie sélective

  • 1952 - Le trou normand (Jean Boyer)
  • 1952 - Manina, la fille sans voile (Willy Rozier)
  • 1952 - Les dents longues (Daniel Gelin)
  • 1953 - Le portrait de son père (André Berthomieu)
  • 1953 - Un acte d'amour (Anatole Litvak)
  • 1953 - Si Versailles m'était conté (Sacha Guitry)
  • 1954 - Haine, amour et trahison (Mario Bonnard)
  • 1954 - Hélène de Troie (Robert Wise)
  • 1954 - Le fils de Caroline Chérie (Jean Devaivre)
  • 1955 - Futures Vedettes (Marc Allégret)
  • 1955 - Rendez vous à Rio (Ralph Thomas)
  • 1955 - Les grandes manoeuvres (René Clair)
  • 1955 - La lumière d'en face (Georges Lacombe)
  • 1955 - Cette sacrée gamine (Michel Boisrond)
  • 1956 - Les Week end de Néron (Stefano Vanzina)
  • 1956 - En effeuillant la marguerite (Marc Allégret)
  • 1956 - Et Dieu créa la femme (Roger Vadim)
  • 1956 - La mariée est trop belle (Pierre Gaspard-Huit)
  • 1957 - Une parisienne (Michel Boisrond)
  • 1957 - Les bijoutiers du clair de lune (Roger Vadim)
  • 1957 - En cas de malheur (Claude Autant-Lara)
  • 1958 - La femme et le pantin (Julien Duvivier)
  • 1959 - Babette s'en va t en guerre (Christian-Jaque)
  • 1959 - Voulez vous danser avec moi? (Michel Boisrond)
  • 1960 - L'affaire d'une nuit (Henri Verneuil)
  • 1960 - La vérité (Henri-Georges Clouzot)
  • 1960 - La bride sur le coup (Roger Vadim)
  • 1960 - Les amours célèbres (Michel Boisrond)
  • 1961 - Vie privée (Louis Malle)
  • 1962 - Le repos du guerrier (Roger Vadim)
  • 1963 - Le mépris (Jean-Luc Godard)
  • 1963 - Une ravissante idiote (Edouard Molinaro)
  • 1963 - Marie soleil (Antoine Bourseiller)
  • 1965 - Chère Brigitte (Henri Koster)
  • 1965 - Viva Maria (Louis Malle)
  • 1965 - Masculin féminin (Jean-Luc Godard)
  • 1966 - A coeur joie (Serge Bourguignon)
  • 1967 - Histoires extraordinaires (Louis Malle)
  • 1968 - Shalako (Edward Dmytryk)
  • 1969 - Les femmes (Jean Aurel)
  • 1970 - L'ours et la poupée (Michel Deville)
  • 1970 - Les novices (Guy Casaril)
  • 1970 - Boulevard du rhum (Robert Enrico)
  • 1971 - Les pétroleuses (Christian-Jaque)
  • 1973 - Don Juan 1973 (Roger Vadim)
  • 1973 - L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse chemise (Nina Companeez) 

Descrières Georges

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Descrières Georges Georges Descrières, de son vrai nom Georges René Bergé, est un acteur français né le 15 avril 1930 à Bordeaux, et mort le 19 octobre 2013 à Cannes succombant à un cancer. Divorcé de la comédienne Geneviève Brunet, il est le père de Sylvia Bergé. Il a utilisé comme nom de scène le nom de jeune fille de sa mère. Il débute au cinéma en 1954 avec un petit rôle dans Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara. Aux côtés de Brigitte Bardot, il joue dans Voulez-vous danser avec moi ? (1958), et interprète le rôle d'Almaviva dans Le Mariage de Figaro, sous la direction de Jean Meyer (1959).

Dans la version de Bernard Borderie des Trois Mousquetaires, il est Athos. Georges Descrières, dans les années 1960, est, entre autres, le partenaire d'Anna Karina dans Ce soir ou jamais, de Michel Deville (1961), et d'Audrey Hepburn dans Voyage à deux (Two for the road), de Stanley Donen (1967). Dans les années 1970 il est le Pygmalion de la jeune Claude Jade dans Maître Pygmalion (1975) de Jacques Nahum, Jacques Rouffio lui donne un rôle dans Le Sucre (1978) et dans Dis-moi que tu m'aimes (1974) il est le Maître Olivier.

En 1971, il interprète le rôle de Louis Bonaparte, roi de Hollande, dans la série télévisée Schulmeister, l'espion de l'empereur, dans l’épisode numéro 4, Au pays de l’eau tranquille. Son rôle le plus célèbre est, sans doute, celui d'Arsène Lupin, dans le feuilleton télévisé diffusé sur la 2e chaîne française de 1971 à 1974. En 1987, il joue, dans le film L'Homme qui n'était pas là, de René Féret, le rôle d'Alexandre, père et beau-père des personnages d'Alice et Charles, interprétés par Claude Jade et René Féret. En outre, il a été un important sociétaire de la Comédie-Française, où il a joué trente années durant de très nombreuses pièces. Il a d'ailleurs été le Doyen de la Troupe de Molière.

On l'a également remarqué dans De doux dingues, dans le cadre de la collection Au théâtre ce soir à la télévision. Il est promu officier de la Légion d'honneur en janvier 2004 et élevé à la dignité de grand officier de l'ordre national du Mérite en mai 2011. Georges Descrières, atteint d'un cancer, meurt le 19 octobre 2013 au matin à l'âge de 83 ans auprès de son épouse, dans sa maison de Cannes dans les Alpes-Maritimes.


videoFilmographie

Cinéma

  • 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara : M. de Croisenois
  • 1955 : Le Fils de Caroline chérie de Jean Devaivre : lieutenant Tinteville
  • 1955 : Les Aristocrates de Denys de La Patellière : Philippe de Maubrun
  • 1957 : Bonjour Toubib de Louis Cuny : Julien Forget
  • 1958 : Le Bourgeois gentilhomme de Jean Meyer : Dorante
  • 1959 : Le Mariage de Figaro de Jean Meyer : Le comte Almaviva
  • 1959 : Voulez-vous danser avec moi ? de Michel Boisrond : Gérard Lalemand
  • 1960 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Simon
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires : Les Ferrets de la reine de Bernard Borderie : Athos
  • 1961 : Les Trois Mousquetaires : La Vengeance de Milady de Bernard Borderie : Athos
  • 1961 : Le Pavé de Paris d'Henri Decoin : Le chef de cabinet
  • 1961 : Ce soir ou jamais de Michel Deville : Guillaume
  • 1962 : Le Soleil dans l'œil de Jacques Bourdon : Denis
  • 1967 : Voyage à deux (Two for the Road) de Stanley Donen : David
  • 1968 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier : Lucien Bordier
  • 1968 : La Puce à l'oreille (A Flea in Her Ear) de Jacques Charon : Don Carlos de Castilian
  • 1974 : Dis-moi que tu m'aimes de Michel Boisrond : Maître Olivier
  • 1975 : Maître Pygmalion d'Hélène Durand et Jacques Nahum : Christian / Pygmalion I
  • 1976 : Attention les yeux ! de Gérard Pirès : Le gérant du Sex Shop
  • 1977 : Le Couple témoin de William Klein : Le Ministre de l'Avenir
  • 1978 : L'Horoscope de Jean Girault : Pierre Quentin-Moreau, le notaire
  • 1978 : Les Ringards de Robert Pouret
  • 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio : Vandelmont
  • 1982 : Qu'est-ce qui fait craquer les filles... de Michel Vocoret : Joncard, le directeur de l'hôtel
  • 1982 : Mon curé chez les nudistes de Robert Thomas : Monseigneur
  • 1987 : L'Homme qui n'était pas là de René Féret : Alexandre


Télévision3Télévision

  • 1958 : La Caméra explore le temps : L'exécution du duc d'Enghien : Le Duc d'Enghien
  • 1959 : Les Trois Mousquetaires de Claude Barma : Lord de Winter
  • 1959 : Marie Stuart, téléfilm de Stellio Lorenzi d'après Friedrich Schiller : Leicester
  • 1960 : La Caméra explore le temps: L'assassinat du duc de Guise : Le Duc de Guise
  • 1963 : Le Maître de Ballantrae d' Abder Isker : Le Maître de Ballantrae
  • 1967 : Au théâtre ce soir : Domino de Marcel Achard, mise en scène Jean Piat, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Au théâtre ce soir : De doux dingues de Joseph Carole, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny
  • 1971-1974 : Arsène Lupin : Arsène Lupin
  • 1972 : Les Évasions célèbres (épisode L'Evasion du duc de Beaufort) : Le duc de Beaufort
  • 1972 : Le Prince travesti de François Chatel : Leilo
  • 1973 : Le Double Assassinat de la rue Morgue de Jacques Nahum : Le dandy
  • 1973 : Molière pour rire et pour pleurer de Marcel Camus : Le chevalier
  • 1974 : Schulmeister, espion de l'empereur de Jean-Pierre Decourt
  • 1977 : Le Misanthrope de Jean-Paul Carrère : Alceste
  • 1977 : Richelieu ou Le Cardinal de Velours de Jean-Pierre Decourt : Bellegarde
  • 1978 : Ce diable d'homme de Marcel Camus
  • 1978 : Sam et Sally de Nicolas Ribowski, Robert Pouret, Jean Girault : Sam
  • 1980 : Sam et Sally de Joël Santoni : Sam
  • 1981 : Le Bourgeois gentilhomme de Pierre Badel : Dorante
  • 1981 : Au théâtre ce soir : Hallucination de Claude Rio, mise en scène Jacques Ardouin, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1982 : Le Chef de famille de Nina Companéez : Pierrot
  • 1982 : Les Caprices de Marianne de Pierre Badel : Claudio
  • 1982 : Emmenez-moi au théâtre : Le voyage de Monsieur Perrichon de Pierre Badel : Le commandant Mathieu
  • 1989 : Champagne Charlie d'Allan Eastman : Pierre-Henri
  • 1995 : Quatre pour un loyer de Georges Barrier
  • 1996 : Le Comédien de Georges Lautner : un acteur

Georges Descrières, alias Arsène Lupin, est mort

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Le Nouvel Observateurpublié le 20/12/2013 à 15h09


Georges Descrières a partagé l'affiche avec plusieurs grands noms du cinéma, comme Brigitte Bardot ou Audrey Hepburn.



Georges Descrieres alias Arsène Lupin

Georges Descrières est devenu populaire pour son rôle dans les aventures du gentleman cambrioleur, diffusées sur la 2e chaîne entre 1971 et 1974

 

Le plus célèbre interprète du gentleman cambrioleur sur le petit écran s'est éteint samedi 19 octobre matin. Il est décédé à 83 ans à Cannes, révèle "Le Point" dimanche. Le comédien, connu pour sa prestation d'Arsène Lupin sur l'ORTF de 1971 à 1974, souffrait d'un cancer.

Georges Descrières a partagé l'affiche avec plusieurs grands noms du cinéma, comme Brigitte Bardot ou Audrey Hepburn. Il est entré à la Comédie française en 1955.

De formation classique, Georges Descrières est devenu populaire pour son rôle dans les aventures du gentleman cambrioleur, diffusées sur la 2e chaîne entre 1971 et 1974. Né le 15 avril 1930 à Bordeaux, de son vrai nom Georges Bergé - il a pris le nom de jeune de fille de sa mère, ce passionné de théâtre a été doyen de la Comédie-Française, mais il restera surtout célèbre, aux yeux du grand public, pour avoir incarné le héros justicier créé par l'écrivain Maurice Leblanc. Ce rôle fait de lui une véritable star et la chanson de Jacques Dutronc composée pour le générique, "Gentleman cambrioleur", est restée dans les mémoires.

"A l'époque où le feuilleton passait à la télévision, je recevais des lettres d'hommes et de femmes me demandant d'intervenir pour que leur pension leur soit payée. Comme si j'étais réellement le justicier Lupin", racontait-il dans France Soir en 1985 en confiant que plus d'une vingtaine de comédiens avaient été sur les rangs pour incarner son personnage, dont Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort et Jean Piat.

Théâtre, télévision et cinéma

Elégant et distingué - il reçoit en 1968 le prix de "l'élégance masculine" -, ce lauréat de deux premiers prix au Conservatoire de Bordeaux et de deux seconds prix au Conservatoire d'art dramatique de Paris, entre en 1955 dans la Maison de Molière, où il est nommé sociétaire en 1958 puis doyen en 1979. Il y interprète de grands premiers rôles du répertoire, comme le comte Almaviva dans "Le Mariage de Figaro", le comte de Guiche dans "Cyrano de Bergerac", le "Dom Juan" de Molière ou encore "Le Prince travesti" de Marivaux. Il joue aussi bien la tragédie - Pyrrhus dans "Andromaque" - que le vaudeville : "La Puce à l'oreille" de Feydeau.

Parallèlement, le comédien mène une carrière à la télévision et au cinéma, jouant notamment dans les films "Le Rouge et le noir" (1954) et "Les Trois mousquetaires" (1961), où il incarne Athos.

Retiré dans le Midi à la fin des années 80, il crée et dirige le conservatoire de théâtre de Grasse.

Il a été marié à la comédienne Geneviève Brunet et il est le père de Sylvia Bergé, elle aussi sociétaire de la Comédie-Française.

Georges Descrières était officier de la Légion d'honneur et grand officier de l'ordre national du Mérite. "La date de ses funérailles sera communiquée un peu plus tard, elles auront probablement lieu mercredi ou jeudi prochains", a déclaré son agent Jean-Pierre Noël.

Rôle de la SNCF dans la Shoah: négociations entre Paris et Washington

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Le Pointpublié le 21/02/2010 à 20h26

Paris et Washington ont entamé des négociations sur d'éventuelles indemnisations des familles de victimes américaines de l'holocauste transportées par la SNCF pendant la Seconde Guerre mondiale, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat des familles.



Stuart Eizenstat

 

 

Après plusieurs rencontres informelles en 2013, des diplomates des deux pays ont entamé des négociations le 6 février, a indiqué à l'AFP l'avocat Stuart Eizenstat, par ailleurs conseiller du secrétaire d'Etat américain John Kerry sur les questions de l'holocauste.

Refusant de divulguer le contenu des discussions, l'avocat a tenu à rendre hommage au gouvernement français "qui, plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, a initié une démarche visant à (...) rendre justice aux Américains déportés vers des camps de concentration par la SNCF".

Sollicitée par l'AFP, l'ambassade de France à Washington n'avait pas réagi vendredi en milieu de journée.

La SNCF, entreprise publique française, est menacée de ne pas pouvoir postuler à un contrat dans l'Etat du Maryland en raison de son rôle dans la Shoah.

Deux élus de cet Etat ont présenté un projet de loi exigeant de la SNCF qu'elle indemnise les survivants et leurs familles avant de pouvoir se porter candidate à un projet ferroviaire public-privé actuellement en gestation dans cet Etat -- via une de ses filiales, Keolis American.

Ces dernières années, la SNCF a dû se replonger dans ses activités passées pendant la Seconde Guerre mondiale. Réquisitionnée par le régime de Vichy, l'entreprise avait déporté 76.000 Juifs de France dans des wagons de marchandises à travers le pays et vers les camps d'extermination, entre 1942 et 1944.

En 2011, le groupe avait reconnu avoir été un "rouage de la machine nazie d'extermination".

En août, des élus du Congrès américain ont déposé un projet de loi pour autoriser des poursuites contre la SNCF, après un précédent texte infructueux déposé deux ans auparavant.


Jewish groups struggle to regain Nazi-seized property

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The Times of Israelpublished 29/11/2012 at 12:03 by Karel Janicek

Prague conference calls on European governments to fulfill pledges to return real estate or provide fair compensation.



Stuart Eizenstat

American lawyer and IPRC (Immovable Property Review Conference) co-chairman Stuart E. Eizenstat talks to journalists in Prague, on Wednesday, November 28, 2012

 

PRAGUE (AP) — More than 67 years after the Holocaust, Jirina Novakova refuses to give up her battle to regain property confiscated from her family.

Her hopes got a boost two years ago when 43 countries vowed at a Prague conference to back global guidelines for the restitution of property confiscated from Jews during World War II to their rightful owners or heirs. The nations pledged to try harder to return real estate stolen by the Nazis, open archives that might help those dispossessed and to process claims for restitution faster. She thought that show of international determination would pressure her country, the Czech Republic, and help her finally win a court battle to get back a button factory seized from her family by the Nazis.

But the 62-year-old is still waiting.

This week, Novakova was among 200 people from 41 countries attending another international conference in Prague to review the progress made and put renewed pressure on European governments to restitute such property or provide fair compensation.

Shortly after the 2010 conference, the Czech Constitutional Court overturned a 2009 Supreme Court ruling and earlier lower court rulings in favor of Novakova and other relatives seeking the return of the Koh-i-noor button factory in Prague.

Originally owned by her grandfather, Zikmund Waldes, it was seized by the Nazis in 1939 during their occupation of what was then Czechoslovakia. The factory was nationalized by the communists after the war in 1945. After the fall of communism, the state sold the factory to a private owner in 1994. No compensation was ever paid to the family.

The 2010 agreement “didn’t help at all,” Novakova said. “It’s a little bit depressing.”

But she refuses to give up. Now she is challenging the Constitutional Court’s ruling and vowed to go next to international courts if she loses her appeal.

“I still have hope,” she said.

The two-day conference in Prague ended Wednesday with new calls for restitution.

“While progress has taken place since the fall of Communism and the subsequent breakup of the Soviet Union, there remains an urgent need to help the tens of thousands of elderly Holocaust victims and their heirs whose property claims remain unsatisfied,” Ronald Lauder, president of the World Jewish Restitution Organization, said in a statement.

Some at the conference, however, say they have seen some progress.

“It’s too easy to be pessimistic,” said Stuart Eizenstat, a special adviser to the US Secretary of State on Holocaust issues. “These conferences are not simply an exercising in speaking. They are peer reviews, they encourage action. Their declarations, even though not legally binding, have made profound differences in the ways in which countries have tackled this problem.”

Eizenstat highlighted Germany and Austria as models for others for their property restitution and compensation laws.

But he also noted that post-communists countries, including Czech Republic, Poland Lithuania, Hungary, Romania have been doing well at returning communal Jewish property such as synagogues and cemeteries. But he said many of these countries have not done as well compensating for private property like homes and factories.

Poland, in particular, is often criticized for failing to pass legislation that would compensate Jews for their losses in the Holocaust. Once home to Europe’s largest Jewish community, Poland had for many years vowed to tackle the problem, but in 2011, Prime Minister Donald Tusk’s government suspended work on a compensation law, saying a rising state deficit left it unable to afford such payments.

Eizenstat said the struggle would go on.

“What we’re doing is we’re moving beyond the pledges that were made in 2010 to look at the concrete actions that have been taken,” Eizenstat said. “We need to help survivors in their lifetime.”

Germany to pay $1b. for Holocaust survivors’ care

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The Times of Israelpublished 28/06/2013 at 08:52 by Uriel Heilman

Agreement reached with Claims Conference will see extra funding provided from 2014 through 2017



Auschwitz survivor

An illustrative photo of an Auschwitz survivor displaying his concentration camp-identification, permanently inked onto his forearm

 

NEW YORK (JTA) – The German government agreed to significantly expand its funding of home care for infirm Holocaust survivors and relax eligibility criteria for restitution programs to include Jews who spent time in so-called open ghettos.

The agreement, reached after negotiations in Israel with the Claims Conference, will result in approximately $800 million in new funding for home care for Holocaust survivors from 2014 to 2017. This is in addition to $182 million for 2014 that already has been committed.

In 2015, the amount will rise by 45 percent, to approximately $266 million, and then to $273 million in 2016 and $280 million in 2017. Because the sums are set in euro, the actual amounts may change depending on currency fluctuations.

The $84 million increase in funding between 2014 and 2015 will represent the largest year-over-year increase since the program began with 30 million euro (approximately $36.6 million) in 2004, though a bigger percentage increase took place in 2010, when funding doubled from 55 million euro ($68 million) to 110 million euro ($136 million).

“With this new agreement, the Claims Conference will be able to both increase the number of beneficiaries, thus eliminating waiting lists of survivors for home care, as well as increase the number of hours per person to a minimum level of dignity,” Claims Conference board chairman Julius Berman wrote in a letter to the board.

Some 56,000 survivors are now receiving home care through the Claims Conference.

The announcement of new funding comes amid controversy for the Claims Conference over revelations related to bungled investigations in 2001 that failed to detect a broad fraud at the Holocaust restitution organization. A document obtained last week by JTA showed that top Claims Conference officials were involved in the botched probes, including then-executive vice president Gideon Taylor and Berman, who in 2001 served as outside counsel to the Claims Conference.

Claims Conference employee Semen Domnitser, a director of two restitution funds who was at the center of the 2001 inquiries, was found guilty earlier this month in federal court of masterminding the scheme, which ran up more than $57 million in fraudulent claims from 1993 until 2009. The cost of the fraud was borne entirely by Germany.

In his letter to the Claims Conference’s board announcing the result of the latest negotiations, former US ambassador Stuart Eizenstat, who leads negotiations with Germany for the Claims Conference, hailed the work of executive vice president Greg Schneider, who along with a senior Claims Conference staffer discovered and stopped the fraud scheme in 2009.

“The lives of tens of thousands of Holocaust victims will be made easier in their old age due to Greg’s skill and vision,” Eizenstat wrote in his message to the board.

“This unprecedented amount of funding means that we can give Nazi victims around the world the aid that they desperately need as they grow more frail. That the agreement encompasses funding through 2017 underscores the German government’s ongoing commitment to Holocaust survivors. It is all the more impressive because it comes at a time of budget austerity in Germany.”

In last week’s negotiations, which took place in Israel, Germany also agreed to relax eligibility criteria for the Central and Eastern European Fund and Article 2 Fund, through which the German government gives pension payments of approximately $411 per month to needy Nazi victims who spent significant time in a concentration camp, in a Jewish ghetto in hiding or living under a false identity to avoid the Nazis.

Until now, only those who were interned in closed-off ghettos were eligible for pensions. As of Jan. 1, 2014, pensions will be available also to those forced to live in any of 300 specific open ghettos, such as those in Czernowitz, Romania, where Jews lived under curfew, lost their jobs and were subject to persecution.

Germany in negotiations to take place this fall also agreed to discuss possible special aid for child survivors.

The session that just concluded was the first time since restitution negotiations with Germany began in Luxembourg in 1951 that talks were held in Israel. For decades, the negotiations were held only in the German capital. In recent years, sessions also were held in New York and Washington.

Before they began negotiating last week, German representatives met with survivors in Tel Aviv, Bnei Brak and Jerusalem, visiting private homes where survivors are receiving home care, a senior day center and a soup kitchen. They also took a guided tour of the Yad Vashem Holocaust memorial and museum in Jerusalem. The negotiations were held in a classroom at Yad Vashem.

Jean Zay, celui que Vichy voulait effacer

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Le Pointpublié le 20/02/2014 à 18h34

L'ancien ministre du Front populaire, père de nombreuses réformes scolaires, fut condamné et assassiné par la milice en 1944.



Jean Zay en 1938

Jean Zay, ministre de l'Éducation en 1938

 

Résistant, républicain et humaniste, Jean Zay, ancien ministre du Front populaire assassiné par la milice et dont le président annoncera vendredi la panthéonisation, est une victime emblématique de Vichy. D'origine juive par son père, ce qui lui vaut la vindicte de l'extrême droite antisémite, ce laïc se lance en politique aux côtés de la gauche radicale, après avoir été journaliste et avocat. Initiateur de la démocratisation de l'enseignement et de la culture, ce jeune visionnaire inspirera nombre de réformistes. "J'ai tenté, disait-il, de répondre au désir qui veut que les enfants apprennent peut-être moins, mais à coup sûr mieux."

Démissionnaire, dès le 1er septembre 1939, de ses fonctions de député et de ministre de l'Éducation et des Beaux-Arts pour rejoindre son poste aux armées, il entend poursuivre la guerre en Afrique du Nord. Après l'appel de Charles de Gaulle, 26 autres parlementaires, comme les anciens ministres Pierre Mendès-France et Georges Mandel, se sont embarqués avec lui pour Casablanca à bord du Massilia.

"Je n'ai aucune peur"

Arrêté à Rabat, le 16 août 1940, et renvoyé en métropole, cet homme de convictions est dans l'oeil du cyclone de Vichy. Le ministre de l'Information, Philippe Henriot, réclame la condamnation à mort du "Juif Jean Zay". Le tribunal militaire le condamne pour "désertion" à la déportation perpétuelle et à la dégradation militaire, après une parodie de procès. Il croupit près de quatre ans en prison à Marseille puis à Riom (Puy-de-Dôme), continuant à travailler sur les réformes qui lui tiennent à coeur, confiant dans la résurrection de la France. "Je n'ai jamais été si sûr de mon destin et de ma route. J'ai le coeur et la conscience tranquilles. Je n'ai aucune peur", écrit-il dans sa dernière lettre, le 19 juin 1944.

Le 20 juin au soir, deux semaines après le débarquement allié, Jean Zay est tiré de sa cellule et abattu par des miliciens dans une carrière abandonnée de l'Allier, le "Puits du diable", six semaines avant son 40e anniversaire. Son corps est précipité dans un gouffre. Découvert par des chasseurs sous un tas de pierres en 1946, il est enterré dans une fosse commune du cimetière voisin de Cusset, mais n'est identifié qu'en 1948, après l'arrestation d'un des assassins. Ce dernier rapporte que Jean Zay est mort en s'écriant "Vive la France".

En août 1945, la cour d'appel de Riom annule le jugement prononcé contre Jean Zay, qui peut alors être réhabilité à titre posthume.

Laïcité

Plus jeune député de France à 27 ans, ministre de Léon Blum à 31 ans, Jean Zay est né à Orléans le 6 août 1904 d'une mère protestante, institutrice, et d'un père d'origine alsacienne, rédacteur en chef du Progrès du Loiret où il a débuté lui-même comme journaliste. On doit à cet homme politique fécond, franc-maçon, la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans, l'éducation physique à l'école (avec Léo Lagrange, secrétaire d'État aux Sports), l'interdiction du port d'insignes politiques et religieux dans les établissements scolaires.

Père fondateur du Festival de Cannes (qui aurait dû être inauguré en septembre 1939), il démocratise aussi les musées et invente les premiers bibliobus. Il a également l'idée du Palais de la découverte, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'ENA pour un accès plus large à la haute fonction publique. Voué par Vichy à l'oubli éternel, Jean Zay va désormais figurer dans le temple républicain de la mémoire collective.

Koch Lotte

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Koch Lotte Luise Charlotte Koch, connue sous le nom de scène de Lotte Koch, née le 9 mars 1913 à Bruxelles et morte le 7 mai 2013 (à 100 ans) à Unterhaching (Bavière), est une actrice allemande.













videoFilmographie

  • 1936 : Lumpacivagabundus
  • 1940 : Das Herz der Königin
  • 1940 : Achtung! Feind hört mit!
  • 1941 : Friedemann Bach
  • 1941 : Anschlag auf Baku
  • 1944 : Aufruhr der Herzen
  • 1944 : Die schwarze Robe
  • 1947 : … und über uns der Himmel
  • 1948 : Morituri d'Eugen York
  • 1949 : Gesucht wird Majora
  • 1949 : Madonna in Ketten
  • 1950 : Export in blond
  • 1953 : Käpt'n Bay-Bay de Helmut Käutner

Der General, der seine Schuld bekannte

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Badische Zeitungpubliziert 03/12/2008 at 18:29 von Wolfram Wette

Eine Biografie über den Feldmarschall Friedrich Paulus, Oberbefehlshaber in Stalingrad und später von der DDR hofiert



Paulus Friedrich

Bei der Befragung durch die Sowjetarmee: Friedrich Paulus 1943

 

Mehr als 60 Jahre nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges erfreut sich das Spitzenpersonal der Wehrmacht eines anhaltenden Interesses der Historiker. Das belegen die in den vergangenen Jahren veröffentlichten Biografien über Generalfeldmarschall Kesselring, Generaloberst Erich Fromm, General Walther von Seydlitz-Kurzbach sowie Generaloberst Ludwig Beck. Das Faszinosum dürfte primär die ungeheure Machtposition sein, welche diese Generäle seinerzeit innehatten. Waren sie doch Herren über Leben und Tod von Hunderttausenden von Soldaten.

Dies gilt in einer ganz besonderen Weise für Generalfeldmarschall Friedrich Paulus. Ihm widmet jetzt der Potsdamer Militärhistoriker Torsten Dietrich eine erste umfassende, gut lesbare Biografie. Paulus befehligte 1942/43 die 6. Armee im Kessel von Stalingrad. Die vernichtende Niederlage dieses Großverbandes bleibt für immer mit seinem Namen verbunden. Hatte er es doch in der Hand, in einer hoffnungslosen militärischen Lage seinem Gewissen zu folgen. Das hätte bedeutet, den Befehlen Hitlers und seiner Gehilfen im Oberkommando der Wehrmacht nicht Folge zu leisten und stattdessen einen Ausbruchsversuch aus dem Kessel zu wagen. Damit hätte er möglicherweise viele der ihm anvertrauten 260 000 Soldaten retten können.

Doch Paulus, der als ein grundanständiger, hochintelligenter, eher unpolitischer, entscheidungsschwacher, aber auch enorm geltungsbedürftiger Offizier geschildert wird, erwies sich als vollständig unfähig zu einer befehlswidrigen Handlung. Biograf Diedrich beschreibt ihn als "einen völlig gebrochenen Mann, (der) weder Herr der Lage noch seines Willens (war), zerbrochen an seiner Befehlstreue wider bessere Einsicht und voller Schuldgefühle gegenüber seinen Soldaten."

Nach dem für die Deutschen desaströsen Ende der Schlacht von Stalingrad kamen die etwa 90 000 Überlebenden in sowjetische Kriegsgefangenschaft. Nur 5000 kehrten in die Heimat zurück. Die sowjetische Gewahrsamsmacht hofierte ihren ranghöchsten Gefangenen. Im Zuge einer quälenden Auseinandersetzung mit Stalingrad rang sich Paulus zu einer schwerwiegenden Entscheidung durch. Er schloss sich dem Nationalkomitee Freies Deutschland (NKFD) und dem Bund Deutscher Offiziere (BDO) an. In Aufrufen an die Soldaten wandte er sich gegen Hitler, was ihn in Kreisen der Wehrmachtsoffiziere zum Verräter machte.

1946 verschaffte die sowjetische Regierung Paulus die Gelegenheit, als Zeuge vor dem Nürnberger Militärtribunal aufzutreten. Während sich andere ehemalige Generäle die Legende von der "sauberen" Wehrmacht zu eigen gemacht hatten, bekannte er die deutsche Kriegsschuld gegenüber der Sowjetunion wie seine eigene Schuld. "Letztlich", schreibt sein Biograf, "kennzeichnete er den Krieg als einen der Eroberung zwecks Kolonisierung russischer Gebiete, auf die gestützt der Krieg im Westen gewonnen und die deutsche Herrschaft über Europa gesichert werden sollte." Neben Hitler nannte er Göring, Keitel und Jodl als Schuldige. Göring seinerseits beschimpfte Paulus als "dreckiges Schwein".

Auf sein persönliches Schuldkonto buchte Paulus zwei Vorgänge. Einmal die Tatsache, dass er sich an den Vorbereitungen zu diesem verbrecherischen Krieg beteiligt hatte. Zweitens meinte er seine Unfähigkeit zum Widerstand gegen Hitler. Es ehrt den ehemaligen Generalfeldmarschall bis zum heutigen Tage, dass er die Schuld nicht auf andere abwälzte, wie es seine Kameraden taten.

Nach seiner Aussage in Nürnberg wurde Paulus wieder in das Kriegsgefangenenlager bei Moskau zurückgebracht. Dort erklärte er schon frühzeitig, dass er in die DDR und nicht in die Bundesrepublik repatriiert werden wollte. Er hatte inzwischen die Überzeugung gewonnen, dass er am ehesten dort eine "Wiedergutmachung für Deutschland" würde leisten können. Gleichwohl ließ die Freilassung auf sich warten. Erst 1953 konnte Paulus heimkehren, das heißt, sich in der Stadt ansiedeln, welche die SED-Führung für ihn ausgesucht hatte: Dresden.

Mit seiner Darstellung des Lebens von Paulus in der DDR bis zu seinem Tode 1957 erschließt Torsten Diedrich Neuland. Wir erfahren, welche außergewöhnlichen Anstrengungen das SED-Regime unternahm, Paulus zu hofieren. Er erhielt eine Villa, einen Adjutanten, Bedienstete, ein Westauto und ein beacht liches Gehalt aus dem Etat der Kasernierten Volkspolizei. Diedrich vermutet, dass sich das Regime von dem ehemaligen hochrangigen Offizier einen Zugewinn an Legitimation erwartet habe. Ulbricht und Stoph hegten auch die Hoffnung, dass Paulus sich öffentlich gegen die westdeutsche Politik der Wiederbewaffnung und für ein geeintes und friedliches Deutschland aussprechen würde. Das tat dieser denn auch, und folgte dabei durchaus einer eigenen Überzeugung. Seine politischen Fähigkeiten blieben aber begrenzt. Der nationalkonservative Patriot geriet gleich zweimal in Diktaturen, deren Innerstes er – so das Urteil seines Biografen – nicht zu durchschauen vermochte.

– Torsten Diedrich: Paulus. Das Trauma von Stalingrad. Eine Biographie. Paderborn, Ferdinand Schöningh Verlag 2008. 579 Seiten, 39,90 Euro.

Histoire sombre de la Milice

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Histoire sombre de la MiliceSombre histoire que celle de cette organisation créée en 1943 par le gouvernement de Vichy. Dirigée par Joseph Darnand, la Milice était théoriquement composée de "Français résolus à prendre une part active au redressement politique, social, économique, intellectuel et moral de la France".

En vérité, elle fut tout le contraire, devenant non seulement un instrument de répression détesté, mais aussi un des éléments les plus actifs de la collaboration avec l'occupant. Traque et déportation des Juifs de France, arrestations de résistants, torture et exécutions sommaires, la Milice se rendit dramatiquement célèbre par sa pratique de la violence au service de l'ennemi.

Soixante-dix ans après, ce livre très détaillé et saisissant éclaire le rôle que joua la Milice pendant l'occupation. L'auteur revient sur les années sombres de la France de Vichy et sort de l'ombre les acteurs qui animèrent la Milice à tous les échelons de l'administration française. Il donne à son récit tout le palpitant d'une enquête.



EAN commerce : 9782875151681
Editeur (Livre) : Ixelles Editions
Date sortie / parution : 05/12/2012
Auteur : Gérard Chauvy

Le drame de l'armée française

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Le-drame-de-l-armee-francaise.jpgLe 14 juillet 1939, le spectacle offert par les troupes françaises sur les Champs-Élysées galvanise les ardeurs. Pourtant, dix mois seulement après cette glorieuse revue, le 16 mai 1940, soit six jours après le déclenchement de l'offensive allemande sur le front de l'Ouest, le général Gamelin ne comprend pas pourquoi l'armée s'effondre et s'apprête à subir l'un de ses plus grands désastres.

Où et comment les militaires ont-ils failli, eux dont la us plupart, confinés dans des certitudes héritées de 14-18, la étaient persuadés, à l'image du maréchal Pétain ou du es général Weygand, que le salut de la France passait par un changement de régime ? Quels rôles ont joué les forces politiques - des communistes à l'extrême-droite - dans l'évolution humaine et matérielle des forces armées ? Peut-on parler de complot (s) ? De trahison (s) ?

C'est à toutes ces questions que répond avec précision ce livre qui analyse, archives à l'appui, l'attitude des chefs militaires et des responsables de la IIIe République, ainsi que le fonctionnement de nos armées. Il reconstitue le long et tragique chemin, amorcé dès le lendemain de la guerre de 1914, qui a conduit à ce drame...

EAN commerce : 9782756402918
Editeur (Livre) : Pygmalion
Date sortie / parution : 20/01/2010
Auteur : Gérard Chauvy


Histoire secrète de l'Occupation

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Histoire secrète de l'OccupationUn jour de printemps de l'année 1943, Hitler reçoit un rapport détaillé sur l'organisation de la Résistance française. Il découvre son fonctionnement, la liste de tous les responsables qui la composent, leurs pseudonymes, leurs activités et leurs fonctions. Autant d'éléments qui prouvent que les Allemands n'ignorent pas grand chose de l'armée secrète.

La répression nazie s'intensifie. Les Allemands utilisent tous les moyens dont ils disposent. En priorité, les hommes. A Lyon, Robert Moog, un agent français, véritable chef d'orchestre de l'espionnage, infiltre les rangs de la Résistance.

A Marseille, Dunker dit " Delage " s'active avec l'appui de Multon, le traître parfait. A Dijon, un certain Kramer tire les ficelles du jeu. A Paris, un responsable de la Gestapo, Kieffer, récupère les fruits de leur travail. D'une ville à l'autre, les résistants sont traqués, filés, arrêtés. Grâce à ces opérations -pour la première fois révélées- les nazis atteignent au sommet ceux qui les combattent.

Aux coups durs qui déciment " l'armée des ombres " s'ajoute une irrémédiable opposition entre deux grands de la Résistance : Jean Moulin, le représentant de De Gaulle en France et Henri Frenay, le fondateur de Combat. Le 21 juin 1943, à Caluire, l'arrestation de Jean Moulin et de ses compagnons, piégés et démasqués, prouvent que les Allemands en savent long. Comment étaient-ils arrivés là ? Qui les avaient aidés ? Pourquoi, encore aujourd'hui, ce coup de filet nourri-t-il tant de polémiques ?

EAN commerce : 9782228883290
Editeur (Livre) : Payot
Date sortie / parution : 10/07/1998
Auteur : Gérard Chauvy

Lyon 40-44

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Lyon 40-44De 1940 à 1944, Lyon a été occupé deux fois. Entre ces deux occupations allemandes, l'enchaînement des événements fit de la cité la "capitale de la Résistance". Mais Lyon fut aussi, et c'est l'envers du décor, un foyer trouble où se mêlèrent des compromissions et des luttes obscures qui rimeront souvent avec collaboration.

Car Lyon est un centre économique. Par-delà le cas Berliet, c'est tout le mécanisme de la mainmise allemande sur l'industrie dès avant la liquidation de la zone dite libre que l'auteur décrit. Il ouvre les dossiers, dépouille les archives, fait tomber les masques.

Il montre ce que fut la tentation de l'argent et du profit, des administrateurs de biens juifs aux industriels des listes Speer spécialement protégés qui travaillèrent pour l'économie de guerre allemande. Il raconte les rafles de Juifs, la chasse aux réfractaires du STO, la lutte de la Résistance, la situation de la presse face à la censure.

Grâce à des documents inédits, il fait le récit des premières grèves et montre comment s'engage la lutte armée face aux forces de répression dont l'action est minutieusement décrite. Les éclairages multiples qu'apporte ce livre donnent la vision la plus complète de ce que fut la vie quotidienne à Lyon durant ces années noires.

Collection : BIBLIOTHÈQUE SCIENTIFIQUE
EAN commerce : 9782228886369
Editeur (Livre) : Payot
Date sortie / parution : 01/12/1993
Auteur : Gérard Chauvy

Khrouchtchev

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KhrouchtchevOn se souvient volontiers des pitreries de l'homme - capable d'asséner sa chaussure sur un pupitre de l'Onu pour faire taire un orateur - qu'on en oublierait presque que Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (1894-1971) pratiqua docilement durant deux décennies les purges sanglantes ordonnées par Staline, liquida ses rivaux Beria et Malenkov pour parvenir au pouvoir et réprima férocement l'insurrection de Hongrie (1956).

Ce fils de serf né en Ukraine est l'exemple le plus achevé de ces simples soldats de l'appareil qui, promus par Staline, dirigeront l'URSS jusqu'à Gorbatchev. Confronté à une grave crise dans le pays, il engage des réformes économiques et sociales qui favoriseront la perestroïka des années 1980 tout en faisant le lit de la corruption et des inégalités, mais il reste prisonnier jusqu'à sa chute en 1964 du système du parti unique.

En politique étrangère, Khrouchtchev, pour maintenir le statu quo des accords de Yalta et de Potsdam, multiplie les gestes de "détente" envers les Etats-Unis mais doit reculer devant Kennedy lors de l'affaire des missiles de Cuba. S'il hisse l'URSS au premier rang de la conquête spatiale, il ne peut empêcher la rupture avec Mao et maintient les "pays frères" dans une étroite subordination à Moscou, déchaînant les revendications nationales.

Pour cette première biographie de Khrouchtchev écrite par un historien français, Jean-Jacques Marie s'est appuyé sur l'édition russe, non expurgée par le KGB, de ses Mémoires qui jettent une lumière crue sur la société soviétique des années 1920 à 1960, et a exhumé des archives partiellement ouvertes nombre de lettres et de procès-verbaux jusque là inédits.

Genre : Histoire contemporaine
Collection : Biographie Payot
Auteur : Jean-Jacques Marie   
Paru en : Mars 2010
GENCOD : 9782228905077
I.S.B.N. : 2-228-90507-0
Editions : Payot

bookJean-Jacques Marie

Agrégé de lettres classiques, licencié d’histoire et diplômé de russe, Jean-Jacques Marie est l’un de nos meilleurs spécialistes de l’Union soviétique et du communisme. Déjà auteur de trois biographies remarquées de Trotsky (Payot, 2006), Lénine (2004) et Staline (2001), il a consacré plusieurs ouvrages à la naissance de l'URSS (L'antisémitisme en Russie de Catherine II à Poutine, 2009 ; Le Dimanche rouge, 2008).

Combattre pour la liberté - Otto de Habsbourg

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Combattre pour la liberté - Otto de HabsbourgLe nom d’Otto de Habsbourg, né le 20 novembre 1912, évoque deux personnages qui ne sont pourtant qu’un seul et même homme : un petit garçon blond qui chemine entre ses parents, lors des funérailles de l’empereur François-Joseph à Vienne en 1916 ; un monsieur de plus de quatre-vingt-quinze ans qui défend avec passion l’idée européenne dans un français parfait. Chez les Habsbourg, aime-t-il à rappeler non sans humour, on fait de la politique depuis le Moyen Âge.

Du fils aîné de Charles Ier − dernier empereur d’Autriche et roi de Hongrie − on connaît surtout l’engagement pendant vingt ans au parlement de Strasbourg et l’action en faveur de l’intégration dans l’Union européenne des ex-démocraties populaires ; mais ici, outre l’évocation de quelques souvenirs d’enfance, c’est sur l’Anschluss et la Deuxième Guerre mondiale qu’il se confie avec beaucoup de spontanéité.

Le jeune prince qu’Hitler a cherché à éliminer après l’avoir courtisé en vain s’est battu pour la liberté non pas sur des champs de bataille mais parmi des réfugiés de tous bords et des politiciens, à Paris d’abord puis aux États-Unis. Il a aidé des Juifs à fuir la France vaincue et a plaidé auprès des Alliés pour la restauration d’une Autriche indépendante. Ses interlocuteurs de l’époque avaient pour noms Roosevelt, Churchill et même de Gaulle, qu’Otto de Habsbourg considère comme le plus grand homme d’État de son temps.

Traduit de l'allemand (autriche) par Marie Reygnier
Auteur : Gerhard Tötschinger
Collection : Documents Payot   
Paru en : Octobre 2008
GENCOD : 9782228903530
I.S.B.N. : 2-228-90353-1
Editions : Payot

Raymond et Lucie Aubrac, la flamme de l'engagement

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Slatepublier le  12/04/2012 à 17h49 par Gilles Bridier

Figure de la Résistance avec sa femme Lucie, Raymond Aubrac poursuivit son engagement bien après la libération de la France. Et délivra avec elle un message aux jeunes générations: «Oser, c’est créer».



Hô Chi Minh et Lucie Aubrac

Hô Chi Minh, Lucie Aubrac et sa fille Elizabeth, en 1946

 

Dans le couple, c’est Lucie qui capte la lumière. Parce son aventure est peut-être la plus romantique. C’est elle qui organisa les évasions de Raymond, son mari, lorsqu’il fut prit par l’ennemi. La première fois, elle ne s’appelait pas encore Aubrac. Et c’est son personnage qui sera porté à l’écran sous les traits de Carole Bouquet, pour incarner l’engagement féminin dans la Résistance.

Mais Raymond a aussi été une figure de la lutte contre le nazisme, avec elle à son côté, ou l’inverse, si bien qu’on n’imaginerait pas de les séparer dans une lutte qu’ils menèrent ensemble jusqu’à plus de quatre vingt-dix ans chacun, lorsqu’ils cosignèrent en 2007 la préface du livre L’autre campagne.

Ils y dénonçaient « l’égoïsme, le repli sur soi, la peur et le mépris de l’autre, le déni de l’intérêt général eu bénéfice de quelques particuliers, bref le recul de la démocratie ».  Avec ce message rédigé à deux, pour les jeunes générations : «Résister, c’est oser. Et oser, c’est créer.» Le même message de Stéphane Hessel dans Indignez-vous.

Raymond, Samuel de son nom, est un jeune ingénieur des Ponts et Chaussées lorsqu’il fait la connaissance, à Strasbourg, d’une jeune enseignante, bourguignonne de souche. La guerre vient d’éclater lorsqu’ils se marient, en décembre 1939. Raymond endosse l’uniforme, est fait prisonnier et déporté à Sarrebourg. Lucie organise son évasion, la première. Le couple se réfugie à Lyon.

Il leur faut changer de nom: Raymond choisit celui d’un personnage de roman, commissaire dans une série policière en vogue. Ce sera Aubrac. A Lyon, il rencontre Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Ensemble, avec Lucie, ils vont créer un journal clandestin, «Libération», qu’ils lanceront en 1941.

Avec d’Astier, Raymond participe à la création du réseau Libération-sud, organise des sabotages, forme les recrues. Il devient membre de l’état-major de l’armée secrète. Par deux fois, la Gestapo de Lyon l’arrête. Par deux fois, Lucie parvient à le libérer. La deuxième arrestation prend une tournure dramatique : pris dans une rafle en même temps que Jean Moulin, Raymond est enfermé à la prison de Montluc. Il sera torturé. Face à lui, Klaus Barbie.

Lucie est enceinte de leur deuxième enfant. A la tête d’un commando, elle parvient à délivrer quatorze prisonniers lors d’un transfert en camion. Raymond fait partie du groupe.

Contraints à la clandestinité, Raymond et Lucie avec leur fils Jean-Pierre partent en avion pour Londres. Quelques jours plus tard, Catherine, leur deuxième enfant, voit le jour. Le mythe de Lucie naissait en même temps.

Elle fonde un journal, il démine

L’engagement reprit pour Raymond, plus conventionnel, à Alger, au côté du général de Gaulle. Il hésita alors à reprendre son nom. Il craignait les mesures de rétorsion pour les membres de sa famille prisonniers. C’est donc sous le nom d’Aubrac qu’il signa ses premiers textes officiels. Il le conservera, même une fois l’armistice signé, lorsqu’il sera nommé Commissaire régional de la République à Marseille.

La responsabilité est énorme, il y revenait encore à la fin de sa vie:

    «Ni le général de Gaulle ni la Résistance ne voulaient de l’administration militaire que les Etats-Unis avaient mise sur pied pour les pays occupés, après leur libération. Il avait été prévu de nommer un commissaire de la République dans les dix-huit régions du pays, avec tous les pouvoirs pour rétablir la légalité républicaine. J’ai nommé des préfets, créé des tribunaux… Nous avions tous les pouvoirs de l’appareil d’Etat, législatif, exécutif, et judiciaire. J’ai par exemple exercé le droit de grâce dans plusieurs dizaines de cas. Et j’ai pris environ 1.550 arrêtés, toujours sous le pseudonyme de Raymond Aubrac. C’était une mission de transition, pour réorganiser le pays et éviter que les alliés ne s’en chargent.»

La reconstruction du pays est engagée. Alors que Lucie fonde un journal Privilèges de femmes, Raymond, l’ingénieur, est chargé, au sein du ministère de la Reconstruction, d’organiser et de réaliser le déminage de toute la France. «C’était une mission dangereuse, urgente et compliquée, que nous avons menée avec 50.000 prisonniers allemands et quelques milliers de Français pour les encadrer. Nous avons retiré 13 millions de mines, mais 2500 personnes ont été tuées sur les chantiers. Tout ceci, aujourd’hui, est complètement oublié», commentait-il des décennies plus tard.

L'Indochine, l'Algérie, et l'enseignement

Son engagement, avec Lucie, trouva aussi à s’appliquer dans les luttes anti-coloniales. Dès 1946, juste avant que la guerre d’Indochine n’éclate, le couple hébergea Hô Chi Minh qui fondera la République démocratique du Vietnam. Raymond restera d’ailleurs toute sa vie un invité d’honneur du pays, où il se rendit encore à plus de 90 ans. Avec Lucie, il prit également position contre la guerre d’Algérie. En répétant ce passage de l’appel du 18 juin 1940: «La flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas».

Jusqu’à la fin de sa vie, Raymond Aubrac lutta pour diffuser les valeurs d’engagement et de résistance contre l’intolérance et le racisme. Plus intéressée que lui par l’approche pédagogique, à l’origine de son choix pour l’enseignement, Lucie avait entrepris de donner des conférences dans des lycées et de multiplier les messages en direction des jeunes.

Raymond l’admirait pour sa capacité d’indignation toujours intacte, qu’il partageait. Alors, c’est tout naturellement qu’il alla lui-aussi à la rencontre des jeunes, dans le sillage de Lucie ou inversement comme au début de leur engagement commun. Jusqu’au bout.

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