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Haver Phyllis

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Phyllis O'Haver (connue comme Phyllis Haver) est une actrice américaine, née le 6 janvier 1899 à Douglass (Kansas), morte le 19 novembre 1960 à Sharon (Connecticut).

Haver Phyllis Haver Phyllis

La délicieuse Phyllis Haver naît à Douglass au Kansas, le 6 Janvier 1899. Elle est alors Phyllis O’Haver et grandit Californie où ses parents s’installent bientôt. Douée d’un esprit brillant, la jeune Phyllis devient polytechnicienne. Mais ayant financé une part de ses études en jouant du piano dans les cinémas pour accompagner les films muets, il lui prend l’idée saugrenue d’envoyer sa photo à Mack Sennett, ce qui est bien suffisant à l’époque pour obtenir une audition. L’avisé Sennett a déjà découvert Marie Prevost de la même manière, il enrôle Phyllis Haver dans son bataillon de «Bathing Beauties» à la fin des années dix. La gloire de ces dames étant à l’époque aussi universelle que gigantesque, Phyllis devient une véritable star des écrans, rivale des plus belles, partenaire des plus grands. Dès 1915, elle apparait dans une série de courts-métrages comiques aux côtés de, entre autres, Charles Murray, Chester Conklin, Ben Turpin ou Harry Gribbon. En 1922, la compagnie de Sennett prête sa vedette à la Goldwyn pour «Calvaire d’apôtre» auprès de Richard Dix et Mae Bush, que réalise Maurice Tourneur.

Elle tourne pour John Ford dans «Les trois sublimes canailles» (1926), Howard Hawks dans «Sa majesté la femme» (1926), Victor Fleming dans «Quand la chair succombe» (1927) ou Raoul Walsh dans «Le prix de la gloire» (1926). Elle précède Ginger Rogers et Renée Zellweger dans le rôle de Roxie pour la première version filmée de «Chicago» (1927) adaptation de la célèbre pièce de Maurine Dallas Watkins par Frank Urson. Tout semble merveilleux vu de l’extérieur, mais on peut se demander comment se sent cette polytechnicienne mélomane dans le Hollywood des années vingt fort peu réputé pour son intellectualisme. La belle ne doit pas se poser de questions existentielles trop longtemps, le cinéma parlant va avoir immédiatement raison de sa carrière, Phyllis Haver passe à la trappe du micro avec Norma Talmadge, John Gilbert et quelques autres des plus brillantes divinités de l’écran silencieux.

Notre blonde bien tournée et à l’esprit bien fait ne s’en soucie que fort peu, elle vient précisément d’épouser un des plus rutilants milliardaires américains William Seeman. Le mariage se fait à New-York, métropole correspondant mieux aux aspirations intellectuelles de la jeune mariée et où elle se fixe définitivement pour y mener grand train loin de la vulgarité tapageuse et maintenant si bruyante d’Hollywood! En 1945, le couple Seeman divorce, Phyllis Haver s’installe alors à Falls Village dans le Connecticut pour une retraite dorée.

Le temps passant la solitude se fait plus pesante, la retraitée devint recluse jusqu’à ce qu’un soir de novembre elle mette fin à ses jours devenus sombres d’une surdose de barbituriques. Elle avait soixante-et-un ans. Phyllis Haver est retrouvée sans vie à son domicile de Falls Village le 19 Novembre 1960. Elle ne laisse ni lettre ni message ce qui laisse espérer que peut-être son acte fut accidentel. Elle avait souhaité être incinérée et ses cendres furent dispersées au dessus de sa chère New-York. Au moment de sa fin, Hollywood eut une pensée aussi fugace qu’émue pour ses grandes divas silencieuses qui croupissaient dans l’oubli et la solitude, on pensa à Mae Murray dont la raison chancelait dans la solitude, à Clara Bow aujourd’hui en maison de santé, la raison troublée elle aussi, à Louise Brooks dont on était alors sans nouvelles puis on se console bien vite en allant admirer les jambes de Marlene Dietrich à Las Vegas!

Filmographie

  • 1916 : Plaisirs d''été (Sunshine) d'Edward F. Cline 
  • 1917 : A Janitor's Vengeance de Charles Avery 
  • 1917 : La Noce à Boursouflé (The Pullman Bride) de Clarence G. Badger  : Passagère du train
  • 1917 : A Prairie Heiress (CM, réalisateur non-spécifié)
  • 1918 : It Pays to Exercise de F. Richard Jones et Hampton Del Ruth  : L'assistante du dentiste
  • 1918 : Whose Little Wife Are You? d'Edward F. Cline  : « Bathing Beautie »
  • 1919 : Vite, mariez-nous ! (The Foolish Age) de F. Richard Jones  : La fille du banquier
  • 1920 : Love, Honor and Behave! de F. Richard Jones et Erle C. Kenton : Mme Milton Robbin
  • 1921 : L'Idole du village (A Small Town Idol) de Mack Sennett et Erle C. Kenton : Mary Brown
  • 1921 : Love and Doughnuts de Roy Del Ruth  : La petite amie du boulanger
  • 1922 : Step Forward de William Beaudine, F. Richard Jones et Gus Meins  : La petite amie de Rodney
  • 1923 : The Bolted Door de William Worthington : Natalie Judson
  • 1923 : Malec aéronaute (The Balloonatic) de Buster Keaton et Edward F. Cline  : La jeune femme
  • 1923 : Le Temple de Vénus (The Temple of Venus) d'Henry Otto : Constance Lane
  • 1923 : Calvaire d'apôtre (The Christian) de Maurice Tourneur : Polly Love
  • 1924 : The Snob de Monta Bell : Dorothy Rensheimer
  • 1924 : Une jeune fille qui se lance (The Perfect Flapper) de John Francis Dillon : Gertrude Trayle
  • 1924 : Single Wives de George Archainbaud : Marion Eldridge
  • 1924 : Le Capitaine Blake (The Fighting Coward) de James Cruze : Elvira
  • 1924 : Cœur de brigand (Singer Jim McKee) de Clifford Smith : Mary Holden
  • 1924 : The Midnight Express de George W. Hill : Jessie Sybil
  • 1924 : Mon grand (So Big) de Charles Brabin : Dallas O'Meara
  • 1925 : L'Or rouge (The Golden Princess) de Clarence G. Badger : Kate Kent
  • 1925 : New Brooms de William C. de Mille : Florence Levering
  • 1925 : After Business Hours de Malcolm St. Clair : Sylvia Vane
  • 1926 : Sa majesté la femme (Fig Leaves) d'Howard Hawks : Alice Atkins
  • 1926 : Trois sublimes canailles (3 Bad Men) de John Ford : Lily
  • 1926 : The Caveman (en) de Lewis Milestone : Dolly Van Dream
  • 1926 : Don Juan d'Alan Crosland : Imperia
  • 1926 : Up in Mabel's Room d'E. Mason Hopper : Sylvia Wells
  • 1926 : Au service de la gloire (What Price Glory) de Raoul Walsh : Shanghai Mabel
  • 1927 : Le Brigadier Gérard (The Fighting Eagle) de Donald Crisp : Comtesse de Launay
  • 1927 : Chicago de Frank Urson : Roxie Hart1
  • 1927 : The Rejuvenation of Aunt Mary d'Erle C. Kenton : Martha Rankin
  • 1927 : Quand la chair succombe (The Way of All Flesh) de Victor Fleming : La tentatrice
  • 1928 : Sal of Singapore d'Howard Higgin : Sal
  • 1928 : L'Éternel Problème (The Battle of the Sexes) de D. W. Griffith : Marie
  • 1929 : The Office Scandal de Paul L. Stein : Jerry Cullen
  • 1929 : Thunder de William Nigh : Zella
  • 1930 : She Couldn't Say No de Lloyd Bacon

Fazenda Louise

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Louise Fazenda est une actrice américaine (17 juin 1895 - 17 avril 1962) qui fut une des stars des comédies de Mack Sennett. 

Fazenda LouiseFazenda LouiseFazenda Louise

Elle avait débuté au cinéma à l'âge de 14 ans après s'être produit dans des productions de vaudeville. Son habileté à grimacer et son sens aigu du pantomime fit d'elle une vedette et la principale star de films comme Gold Diggers, The Mad Parade, No, No, Nanette et Rain or Shine. Elle épousa le producteur et réalisateur Hal Wallis en 1927; tentée de se retirer à ce moment, elle poursuivit néanmoins sa carrière jusqu'en 1939. Parmi ses meilleurs films mentionnons : Tillie's Punctured Romance (1927); Alice in Wonderland (1933); Wonder Bar (1934); The Winning Ticket (1935); Ready, Willing and Able (1937); Swing Your Lady (1938); La Vieille Fille (The Old maid) et Down on the Farm (tous deux en 1939). Elle possède également son étoile sur le Walk Of Fame.

Filmographie

  • 1913 : The Romance of the Utah Pioneers
  • 1913 : Poor Jake's Demise : Servante
  • 1913 : Thou Shalt Not Rubber
  • 1913 : The Cheese Special
  • 1913 : Mike and Jake Go Fishing
  • 1913 : Love and Limburger
  • 1913 : Mike and Jake Among the Cannibals
  • 1913 : Mike and Jake at College
  • 1913 : Almost an Actress : Susie
  • 1913 : Mike and Jake at the Beach
  • 1913 : Mike and Jake in the Oil Fields, or The Stinger Stung : Louise
  • 1913 : Hilda of the Mountains
  • 1913 : Lazy Louis
  • 1913 : When Joe Went West
  • 1913 : Mike and Jake in the Wild, Wild West
  • 1913 : Mike and Jake in Mexico
  • 1913 : The Joy Riders
  • 1913 : Mike and Jake as Heroes
  • 1913 : For Art and Love
  • 1913 : Mike and Jake as Pugilists
  • 1913 : She Should Worry
  • 1913 : Mike and Jake in Society
  • 1914 : Mike and Jake Live Close to Nature
  • 1914 : Some Nightmare
  • 1914 : Saving the Child
  • 1914 : The Mystery of a Taxicab
  • 1914 : Mike and Jake Join the Army
  • 1914 : Heaven Will Protect the Working Girl
  • 1914 : A Freak Temperance Wave
  • 1914 : In the Year 2014
  • 1914 : Love and Politics
  • 1914 : The Midnight Alarm
  • 1914 : The Chicken Chasers
  • 1914 : The Tender Hearted Sheriff
  • 1914 : A Mexico Mix
  • 1914 : Mike and Jake Go in for Matrimony
  • 1914 : The Headwaiter
  • 1914 : Schultz the Paperhanger
  • 1914 : Mike and Jake in the Clutch of Circumstances
  • 1914 : The Sharps Want a Flat
  • 1914 : The Bucket Sharpers
  • 1914 : Schultz the Barber
  • 1914 : Their First Anniversary
  • 1914 : Mike Searches for His Long-Lost Brother
  • 1914 : The Fatal Letter
  • 1914 : Love and Electricity
  • 1914 : Captain Kid's Priceless Treasure
  • 1914 : Love, Roses and Trousers
  • 1914 : His Wife's Family
  • 1914 : The Polo Champions
  • 1914 : Wifies' Busy Day
  • 1914 : That's Fair Enough
  • 1914 : What Happened to Schultz?
  • 1914 : The Diamond Nippers
  • 1914 : Well! Well!
  • 1914 : Oh! What's the Use?
  • 1914 : Jam and Jealousy
  • 1914 : Love and Graft
  • 1914 : The New Butler
  • 1914 : In the Clutches of the Villain
  • 1914 : The Baseball Fans of Fanville
  • 1914 : Cruel, Cruel World!
  • 1914 : Across the Court
  • 1914 : When Their Wives Joined the Regiment
  • 1914 : The De-feet of Father
  • 1914 : Battle of the Nations
  • 1914 : He Married Her Anyhow
  • 1914 : A Dream of a Painting
  • 1914 : Love Disguised
  • 1914 : Lizzie's Fortune : Lizzie
  • 1914 : Only a Farmer's Daughter
  • 1914 : His Doctor's Orders
  • 1915 : Stark Mad
  • 1915 : A Rascal's Foolish Way
  • 1915 : Hubby's Cure
  • 1915 : Hogan's Mussy Job
  • 1915 : Hogan, the Porter
  • 1915 : The Blank Note
  • 1915 : Won with Dynamite
  • 1915 : Hogan's Romance Upset
  • 1915 : Willful Ambrose : Ma
  • 1915 : The Water Cure
  • 1915 : Beating Hearts and Carpets
  • 1915 : Ambrose's Little Hatchet
  • 1915 : Raindrops and Girls
  • 1915 : Ambrose's Fury
  • 1915 : Ambrose's Lofty Perch
  • 1915 : The Butler's Busted Romance
  • 1915 : Ambrose's Nasty Temper : Propriétaire
  • 1915 : A Bear Affair
  • 1915 : A Versatile Villain : fille de Harry
  • 1915 : Crossed Love and Swords
  • 1915 : Merely a Married Man
  • 1915 : A Hash House Fraud : La caissière
  • 1915 : Fatty teinturier (Fatty's Tintype Tangle) : femme d'Edgar
  • 1915 : When Ambrose Dared Walrus
  • 1915 : A Game Old Knight
  • 1915 : The Great Vacuum Robbery
  • 1916 : The Feathered Nest
  • 1916 : A Movie Star
  • 1916 : His Hereafter
  • 1916 : The Marble Heart
  • 1916 : The Judge
  • 1916 : A Love Riot
  • 1916 : A Bath House Blunder
  • 1916 : Her Marble Heart
  • 1916 : Pills of Peril
  • 1916 : Maid Mad
  • 1916 : Bombs!
  • 1917 : Maggie's First False Step
  • 1917 : Her Fame and Shame
  • 1917 : The Betrayal of Maggie
  • 1917 : Her Torpedoed Love : La servante
  • 1917 : Lost: A Cook
  • 1917 : His Precious Life
  • 1917 : Are Waitresses Safe?
  • 1918 : The Summer Girls
  • 1918 : The Kitchen Lady
  • 1918 : Those Athletic Girls
  • 1918 : Her Screen Idol
  • 1918 : Her First Mistake
  • 1918 : The Village Chestnut
  • 1919 : The Foolish Age
  • 1919 : Never Too Old
  • 1919 : The Village Smithy
  • 1919 : Why Beaches Are Popular
  • 1919 : Hearts and Flowers
  • 1919 : Treating 'Em Rough
  • 1919 : Back to the Kitchen
  • 1919 : Salome vs. Shenandoah
  • 1919 : Bullin' the Bullsheviki
  • 1919 : Rip & Stitch: Tailors
  • 1920 : The Star Boarder
  • 1920 : The Gingham Girl
  • 1920 : Down on the Farm
  • 1920 : Let 'er Go
  • 1920 : Married Life
  • 1920 : You Wouldn't Believe It
  • 1920 : The Quack Doctor
  • 1920 : It's a Boy
  • 1920 : My Goodness
  • 1920 : Bungalow Troubles
  • 1921 : A Small Town Idol
  • 1921 : Wedding Bells Out of Tune
  • 1921 : Made in the Kitchen
  • 1921 : Astray from the Steerage
  • 1921 : The Love Egg
  • 1921 : Country Chickens
  • 1921 : A Rural Cinderella
  • 1922 : The Beauty Shop : Cremo Panatella
  • 1922 : Home Made Movies
  • 1922 : Bow Wow
  • 1922 : Quincy Adams Sawyer : Mandy Skinner
  • 1922 : The Beautiful and Damned
  • 1923 : Fog : Millie Richards
  • 1923 : Pest of the Storm Country
  • 1923 : The Spider and the Rose : Dolores
  • 1923 : Main Street, de Harry Beaumont : Bea Sorenson
  • 1923 : Cold Chills
  • 1923 : The Spoilers, de Lambert Hillyer : Tilly Nelson
  • 1923 : Tea: With a Kick! : Birdie Puddleford
  • 1923 : The Gold Diggers : Mabel Munroe
  • 1923 : The Wanters : Mary
  • 1923 : The Old Fool : Dolores Murphy
  • 1924 : The Dramatic Life of Abraham Lincoln : Sally
  • 1924 : The Galloping Fish : Undine
  • 1924 : True As Steel : Miss Leeds
  • 1924 : Listen Lester : Arbutus Quilty
  • 1924 : Dizzy Daisy
  • 1924 : Being Respectable : Deborah Carpenter
  • 1924 : This Woman : Rose
  • 1924 : What a Night!
  • 1924 : The Lighthouse by the Sea : Flora Gale
  • 1925 : Cheaper to Marry : Flora
  • 1925 : The Price of Pleasure : Stella Kelly
  • 1925 : Déclassée : Mrs. Walton
  • 1925 : A Broadway Butterfly : Cookie Dale
  • 1925 : The Night Club : Carmen
  • 1925 : Hello Goodbye
  • 1925 : Grounds for Divorce : Marianne
  • 1925 : The Love Hour : Jenny Tibbs
  • 1925 : Compromise : Hilda
  • 1925 : Bobbed Hair : Sweetie
  • 1925 : Hogan's Alley : Dolly
  • 1926 : The Bat de Roland West : Lizzie Allen
  • 1926 : Une riche veuve (Footloose Widows) : Flo
  • 1926 : Miss Nobody : Mazie Raleigh
  • 1926 : The Passionate Quest : Madame Mathilde
  • 1926 : Les Dieux de bronze (Tin Gods)
  • 1926 : Millionaires : Reba
  • 1926 : The Old Soak : Annie
  • 1926 : The Lady of the Harem : Yasmin
  • 1926 : Ladies at Play : Tante Katherine
  • 1927 : Finger Prints : Dora Traynor
  • 1927 : The Red Mill : Gretchen
  • 1927 : The Gay Old Bird : Sisseretta Simpkins
  • 1927 : Babe Comes Home
  • 1927 : The Cradle Snatchers
  • 1927 : Simple Sis : Sis
  • 1927 : A Sailor's Sweetheart : Cynthia Botts
  • 1927 : A Texas Steer : Mrs. Ma Brander
  • 1927 : Ham and Eggs at the Front : Cally Brown
  • 1928 : Tillie's Punctured Romance : Tillie
  • 1928 : Domestic Troubles : Lola
  • 1928 : Pay as You Enter : Mary Smith
  • 1928 : Vamping Venus : Maggie Cassidy / Circe
  • 1928 : Five and Ten Cent Annie : Annie
  • 1928 : Heart to Heart : Aunt Katie Boyd
  • 1928 : The Terror : Mrs. Elvery
  • 1928 : L'Arche de Noé (Noah's Ark) de Michael Curtiz : Hilda
  • 1928 : Taxi 13
  • 1928 : Outcast : Mable
  • 1928 : Riley the Cop : Lena Krausmeyer
  • 1929 : Stark Mad : Mrs. Fleming
  • 1929 : The Desert Song : Susan
  • 1929 : House of Horror : Louise
  • 1929 : Hot Stuff : Tante Kate
  • 1929 : Hot Lemonade
  • 1929 : On with the Show! d'Alan Crosland : Sarah Fogarty
  • 1929 : Hard to Get : Ma Martin
  • 1929 : Night Club
  • 1929 : Faro Nell : Faro Nell
  • 1929 : The Show of Shows de John G. Adolfi
  • 1929 : The Broadway Hoofer : Jane
  • 1930 : No, No, Nanette : Sue Smith
  • 1930 : So This Is Paris Green
  • 1930 : Wide Open : Agatha Hathaway
  • 1930 : Loose Ankles : Tante Sarah Harper
  • 1930 : The Bearded Lady : Mlle Rosa, la femme à barbe
  • 1930 : High Society Blues : Mrs. Granger
  • 1930 : Spring Is Here : Emily Braley
  • 1930 : Bride of the Regiment de John Francis Dillon : Teresa
  • 1930 : Rain or Shine : Frankie, la Princesse
  • 1930 : Présentez armes (Leathernecking) : Hortense
  • 1930 : Pure and Simple
  • 1930 : A Fall to Arms
  • 1930 : Too Hot to Handle
  • 1930 : Nuits viennoises (Viennese Nights) d'Alan Crosland : Gretl Kruger
  • 1931 : The Itching Hour
  • 1931 : Second Hand Kisses
  • 1931 : Gun Smoke : Hampsey Dell
  • 1931 : Misbehaving Ladies : Tante Kate Boyd
  • 1931 : Blondes Prefer Bonds
  • 1931 : Newly Rich : Maggie Tiffany
  • 1931 : The Mad Parade : Fanny Smithers
  • 1931 : Rumba d'amour (The Cuban Love Song) : Elvira
  • 1932 : Running Hollywood
  • 1932 : Racing Youth : Daisy Joy
  • 1932 : Union Wages
  • 1932 : Une fois dans la vie (Once in a Lifetime) : Helen Hobart
  • 1932 : Hesitating Love
  • 1932 : The Unwritten Law : Lulu Potts
  • 1933 : Hunting Trouble
  • 1933 : Stung Again
  • 1933 : Out of Gas
  • 1933 : Alice au pays des merveilles de Norman Z. McLeod  : La Reine blanche
  • 1934 : Mountain Music
  • 1934 : Wonder Bar de Lloyd Bacon et Busby Berkeley : Mrs. Pansy Pratt
  • 1934 : Caravan d'Erik Charell: Miss Opitz
  • 1935 : The Winning Ticket : Nora Tomasello
  • 1935 : The Casino Murder Case d'Edwin L. Marin : Becky, la bonne
  • 1935 : Broadway Gondolier : Mrs. Flaggenheim
  • 1935 : Bad Boy : Mrs. Harris
  • 1935 : The Widow from Monte Carlo : Rose Torrent
  • 1936 : Colleen : Aunt Alicia Ames
  • 1936 : Doughnuts and Society : Kate Flannagan
  • 1936 : I Married a Doctor : Bea Sorenson
  • 1937 : Ready, Willing and Able : Clara Heineman
  • 1937 : The Road Back : Angelina
  • 1937 : Mountain Music : Hillbilly Woman
  • 1937 : Ever Since Eve : Abigail Belldon, Freddy's Publisher
  • 1937 : Merry Go Round of 1938 : Mrs. Penelope Updike
  • 1937 : First Lady, de Stanley Logan : Mrs. Lavinia Mae Creevey
  • 1938 : Swing Your Lady : Sadie Horn
  • 1938 : Down on the Farm : Tante Ida
  • 1939 : La Vieille Fille (The Old maid) d' Edmund Goulding : Dora

Presley Elvis

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Elvis Aaron Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, Mississippi et mort le 16 août 1977 à Memphis, Tennessee, est un chanteur et acteur américain. Surnommé « The King », il a eu sur la culture musicale une influence mondiale et considérable. Précurseur du Rock and roll - qu'il contribue à populariser d'abord aux États-Unis puis à travers le monde - et du marketing musical, il est considéré comme étant un artiste majeur du XXe siècle.

Presley ElvisPresley Elvis

Elvis Aron Presley, est né le 8 janvier 1935, à Tupelo dans le Mississippi. En 1948, la famille Presley s'installe à Memphis. Elvis obtient son bac au collège Humes en 1953. Durant l'été, il enregistre un 45 tours: My Happiness et That's Wen Your Heartaches Begin au Memphis Recording Service (siège de Sun Records) pour offrir à sa mère. En juillet 1954, le propriétaire-producteur de Sun Records, Sam Phillips, présente Elvis à deux musiciens locaux, le guitariste Scotty Moore et le contrebassiste Bill Black. Le 5 juillet, le trio enregistre That's All Right, Mama avec Blue Moon of Kentucky en face B. le disque sort sous le label Sun le 19 juillet. C'est le premier disque d'Elvis. Les trois associés continuent d'enregistrer et commencent à jouer dans la région. Le batteur D. J. Fontana se joint au groupe en 1955.

Le colonel Tom Parker devient le manager d'Elvis. En novembre, il signe avec RCA Records qui sera son label pour tout le reste de sa carrière. En 1956, Heartbreak Hotel, le premier 45 tours d'Elvis chez RCA (et premier disque d'or), sort en janvier, suivi en mars de son premier album Elvis Presley. Il apparaît pour la première fois à la télévision dans l'émission Stage Show, et la même année, dans The Milton Berle Show, The Steve Allen Show et The Ed Sullivan Show. En novembre, la première du premier film d'Elvis, Love Me Tender, a lieu à New York. En 1957, il achète Graceland en mars. Loving You et Jailhouse Rock sortent cette même année. En novembre, il chante pour la première fois à Hawaii. En décembre, il reçoit sa feuille de convocation sous les drapeaux et passe son premier Noël à Graceland. En 1958, Elvis est incorporé le 24 mars. En août, sa mère, Gladys, tombe malade. Il rentre à la maison le 12 août; Gladys décède le 14 à l'âge de 46 ans. En octobre, Elvis arrive sur la base militaire de Friedberg en Allemagne, où il restera jusqu'en mars 1960. Il visite Paris en 1959, pendant une permission de 15 jours. A l'automne, il rencontre Priscilla Beaulieu.

Il est officiellement libéré le 5 mars 1960. Le même mois, il enregistre une émission avec Frank Sinatra diffusée en mai. Avant la fin de l'année, il sort trois singles qui seront numéro un au hit-parade, un album numéro deux et un album numéro un. Le 25 février 1961 est décrété Jour Elvis Presley au Tennessee. Il donne deux concerts de charité au Ellis Auditorium au profit d'une trentaine d'oeuvres de la région de Memphis. En mars, il se produit à Pearl Harbor à Hawaii; la recette contribue à financer un mémorial à l'USS Arizona. Ce sera le dernier concert en public avant le show télévisé de 1968. Elvis fait du cinéma et enregistre de (1962 à 1969), 23 bandes sonores de ses films; à raison de deux ou trois par année.

Le 1er mai 1967, Elvis et Priscilla se marient à l'Aladdin Hotel de Las Vegas. Le couple passe sa lune de miel à Palm Springs en Californie avant de rentrer à Memphis. 1968, naissance de sa fille Lisa Marie, le 1er février. La deuxième quinzaine de juin, il répète le show télévisé "Elvis". L'enregistrement a lieu du 27 au 30 juin, et l'émission sera diffusée le 3 décembre. En 1969, pour la première fois depuis 1955, Elvis enregistre à Memphis. De ces séances sortiront In The Ghetto, Suspicious Minds, Don't Cry, Daddy et Kentucky Rain. En mars et avril, il termine son dernier rôle, dans le film Change of Habit. Le 31 juillet, première d'un engagement de 4 semaines et 57 concerts, qui seront un triomphe, à l'International Hotel de Las Vegas.

Elvis est décédé, le 16 août 1977. Il fut trouvé mort dans la salle de bain de Graceland, par son amie Ginger Alden. Malgré tous les efforts pour le ranimer, il fut déclaré officiellement mort à 16 heures. Le rapport de l'enquête médicale conclut à une mort naturelle (arrêt cardiaque). Dans les heures qui suivirent, des milliers de fans affluèrent devant les grilles de Graceland, espérant contre tout espoir que les rumeurs étaient fausses. Le lendemain, lorsque Elvis fut transporté à Graceland pour la dernière fois, plus de 80 000 personnes s'agglutinèrent le long d'un Elvis Presley Boulevard noir de monde afin de présenter leurs condoléances.

Des hommages affluèrent de partout; des camarades acteurs et chanteurs, des politiciens, des fans, tous semblaient désireux d'exprimer leur peine et leur reconnaissance envers Elvis. Le président Jimmy Carter exprima le sentiment de millions de personnes lorsqu'il déclara: Elvis est peut-être parti, mais sa légende restera avec nous pour toujours. Le jour des funérailles, un défilé de seize voitures amena le corps d'Elvis depuis Graceland jusqu'au cimetière le long d'une route de presque cinq kilomètres longée par des milliers de fans. Son dernier lieu de repos se trouve dans le Meditation Garden, à Graceland pour des raisons de sécurité. Le 26 mars 2014, selon l'émission américaine Dead Famous DNA, la mort d'Elvis Presely serait lié en partie à des problèmes de génétique. Pour l'écrivain Rodolphe, grand amateur du King : "avec son train de vie il n'aurait pas pu survivre, anomalie génétique ou pas".

Filmographie

  • 1956 : Le Cavalier du crépuscule (Love Me Tender), de Robert D. Webb, dans le rôle de Clint Reno.
  • 1957 : Amour frénétique (Loving You), de Hal Kanter, dans le rôle de Jimmy Tompkins (Deke Rivers)
  • 1957 : Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), de Richard Thorpe, dans le rôle de Vince Everett.
  • 1958 : Bagarres au King Créole (King Creole), de Michael Curtiz, dans le rôle de Danny Fisher.
  • 1960 : Café Europa en uniforme (G.I. Blues), de Norman Taurog, dans le rôle de Tulsa McLean.
  • 1960 : Les Rôdeurs de la plaine (Flaming Star), de Don Siegel, dans le rôle de Pacer Burton.
  • 1961 : Amour sauvage (Wild in the Country), de Philip Dunne, dans le rôle de Glenn Tyler.
  • 1961 : Sous le ciel bleu de Hawaï (Blue Hawaii), de Norman Taurog, dans le rôle de Chad Gates.
  • 1962 : Le Shérif de ces dames (Follow That Dream), de Gordon Douglas, dans le rôle de Toby Kwimper.
  • 1962 : Un direct au cœur (Kid Galahad), de Phil Karlson, dans le rôle de Walter Gulick aka Kid Galahad.
  • 1962 : Des filles... encore des filles (Girls! Girls! Girls!), de Norman Taurog, dans le rôle de Ross Carpenter.
  • 1963 : Blondes, brunes, rousses (It Happened at the World's Fair), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike Edwards.
  • 1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco), de Richard Thorpe, dans le rôle de Mike Windgren.
  • 1964 : Salut, les cousins (en) (Kissin' Cousins), de Gene Nelson, dans le rôle de Josh Morgan/Jodie Tatum.
  • 1964 : L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas), de George Sidney, dans le rôle de Lucky Jackson.
  • 1964 : L'Homme à tout faire (Roustabout), de John Rich, dans le rôle de Charlie Rogers.
  • 1965 : La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), de Boris Sagal, dans le rôle de Rusty Wells.
  • 1965 : Chatouille-moi (Tickle Me), de Norman Taurog, dans le rôle de Lonnie Beale/Panhandle Kid.
  • 1965 : C'est la fête au harem (Harum Scarum), de Gene Nelson, dans le rôle de Johnny Tyronne.
  • 1966 : Une Rousse qui porte Bonheur (Frankie and Johnny), de Frederick De Cordova, dans le rôle de Johnny.
  • 1966 : Paradis hawaïen (Paradise, Hawaiian Style), de Michael D. Moore, dans le rôle de Rick Richards.
  • 1966 : Le Tombeur de ces Demoiselles (Spinout), de Norman Taurog, dans le rôle de Mike McCoy.
  • 1967 : Trois gars, deux filles… un trésor (Easy Come, Easy Go), de John Rich, dans le rôle de Lt. Ted Jackson.
  • 1967 : Croisière surprise (Double Trouble), de Norman Taurog, dans le rôle de Guy Lambert.
  • 1967 : Clambake (en), de Arthur H. Nadel, dans le rôle de Scott Heyward/Tom Wilson.
  • 1968 : Micmac au Montana (Stay Away, Joe), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Joe Lightcloud.
  • 1968 : À plein tube (Speedway), de Norman Taurog, dans le rôle de Steve Grayson.
  • 1968 : Le Grand Frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog, dans le rôle de Greg Nolan.
  • 1969 : Charro (Charro !), de Charles Marquis Warren, dans le rôle de Jess Wade.
  • 1969 : Filles et show business (The Trouble with Girls), de Peter Tewksbury, dans le rôle de Walter Hale.
  • 1969 : L'habit ne fait pas la femme (Change of habit), de William A. Graham, dans le rôle du Dr John Carpenter.

 

Fradkov Mikhaïl

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Mikhaïl Iefimovitch Fradkov né le 1er septembre 1950 près de Samara (appelée alors Kouïbychev), est un homme politique russe, nommé président du gouvernement russe le 1er mars 2004. Il a démissionné le 12 septembre 2007 de cette fonction. Le 6 octobre 2007, il est nommé à la direction du SVR, le service de renseignement extérieur russe. 

Fradkov MikhaïlFradkov Mikhaïl

Fradkov suit des études à la fois à l'Institut de manufacture des instruments de Moscou dont il sort diplômé en 1972, puis à l'Académie du commerce extérieur (diplômé en 1981). En 1973, il est nommé à la section des intérêts économiques à l'ambassade d'Union soviétique en Inde où il reste en poste pour 2 ans. Il retourne en Union soviétique pour poursuivre sa carrière avant d'être nommé représentant de la Russie lors de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) à Genève en 1991. Fin 1992, Fradkov est nommé vice-ministre pour les relations économiques étrangères avant de passer premier vice-ministre en 1993. Le 15 avril 1997, le Président Boris Eltsine le nomme ministre des relations économiques étrangères et du commerce et en 1999, il est nommé ministre du commerce.

Il change de domaine de compétence sous Vladimir Poutine qui le place dans un premier temps vice-secrétaire du Conseil de sécurité, un poste politiquement très sensible, puis directeur de la police fiscale fédérale (2001). Ce poste témoigne là aussi d'une grande confiance de la part du nouveau Président puisque Vladimir Poutine doit lutter de manière impérative (et musclée) pour faire rentrer les impôts dans les caisses de l'État russe au bord de la faillite. En 2003, Fradkov est nommé représentant de la Russie devant l'Union européenne à Bruxelles, là encore un poste de confiance.

Le 1er mars 2004, Fradkov est nommé président du gouvernement russe et investi devant la Douma d'État le 5, quelques jours avant la Présidentielle du 14. L'introduction de Fradkov dans le jeu politique par le Président a été une surprise. Si Poutine avait effectivement reconnu la valeur technique de Fradkov, ce dernier n'appartenait pas à l'entourage politique immédiat de Poutine. Sa nomination peut-être perçue comme celle d'un technocrate sans affiliation politique dans la lutte de clans qui tourmente la Forteresse. Ce qui évite ainsi au Président de favoriser un camp au détriment d'un autre.

Selon l'analyste politique Lilia Chevtsova du centre Carnegie, la neutralité de Fradkov dans les luttes de pouvoir a permis à Poutine de le nommer. L'ancien président du gouvernement et ancien chef de Fradkov Sergueï Stepachine décrit Fradkov comme « indépendant de n'importe quel groupe ou clan politique » ; Fradkov est présenté comme un homme intègre et compétent (c'était peut-être d'ailleurs juste cette image d'intégrité et de compétence que le Président recherchait en nommant Fradkov). Vladimir Poutine annonce le 6 octobre 2007 qu'il a été nommé à la tête du renseignement extérieur (SVR).

Patrouchev Nikolaï

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Nikolaï Platonovitch Patrouchev, né le 11 juillet 1951 à Léningrad, est une personnalité des services de sécurité de la Fédération de Russie.

Patrouchev Nikolaï Patrouchev Nikolaï

Il dirige le Comité national antiterroriste (NAK) et le Service fédéral de sécurité nationale (Federalnaïa Sloujba Bezopasnosti, FSB) depuis 1999. Il s'occupa, entre autres de l'affaire des attentats en Russie en 1999. Il est marié et père de deux fils. 1975 : École supérieure du KGB, passe ensuite au service anti-contrebande puis au service anti-corruption de Léningrad. 1992 : Directeur du FSB en république de Carélie. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Vladimir Poutine. 1998 : Chef adjoint de l'administration présidentielle.

1999 : Il succède à Vladimir Poutine à la tête du FSB de Russie. Du 14 novembre 1999 au 25 avril 2001, il est au conseil de la présidence chargé de la lutte contre le terrorisme. Depuis le 15 novembre 1999 : membre permanent du Conseil de sécurité de Russie, dont il est aujourd'hui le secrétaire. Depuis le 26 juillet 2014, Nikolaï Patrouchev fait l'objet d'une interdiction de pénétrer dans le territoire des pays de l'Union européenne et du gel de ses avoir éventuels, dans le cadre des sanctions européennes à l'encontre de la Fédération de Russie dans la gestion de la crise ukrainienne de 2013-2014.

Koudrine Alexeï

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Alexeï Leonidovitch Koudrine, né le 12 octobre 1960 à Dobele en RSS de Lettonie (actuelle Lettonie), est un homme politique russe.

Koudrine AlexeïKoudrine Alexeï

Diplômé de l'Université d'État de Léningrad, il obtient son doctorat de l'Institut d'ingénierie économique de l'Académie des sciences de Russie. Après avoir été un temps chercheur à l'Institut aux questions économiques et sociales de Léningrad, il va travailler ensuite à Léningrad, redevenue en 1991 Saint-Pétersbourg, sous l'administration du maire Anatoli Sobtchak (qui était le doyen de l'Institut d'ingénierie économique). Il y est Premier adjoint au maire chargé du Comité de l'économie et des finances de 1993 à 1996. Il y fait la connaissance de Vladimir Poutine, lui aussi premier adjoint et président du Comité des Relations extérieures de la ville.

En 1996, il quitte Saint-Pétersbourg pour Moscou et le gouvernement fédéral. Comme Vladimir Poutine, il est alors nommé chef adjoint à l'administration de la présidence de la fédération (le cabinet présidentiel), et est notamment alors chargé au sein de cette administration du commerce et de la coopération économique et scientifique et technologique. En mars 1997, de nouveau parallèlement à Poutine, il entre dans le gouvernement fédéral comme premier vice-ministre des Finances sans discontinuer jusqu'en 2000, avec un passage comme premier vice-président de la compagnie Systèmes énergétiques unifiés (ЕЭС России) de janvier à juin 1999.

Le 18 mai 2000, après l'élection à la président de la Russie de Vladimir Poutine, il devient ministre des Finances. Il représente alors au sein du gouvernement la tendance des « libéraux réformateurs », pour la plupart issus de l'administration saint-pétersbourgeoise (et baptisés souvent les piterskiïé), avec notamment le ministre de l'Économie et du Commerce d'alors German Gref mais aussi d'autres figures de l'administration généralement fortement liés aux grandes compagnies financières ou industrielles (dont Dmitri Medvedev). Il milite ainsi pour réduire l'intervention de l'État dans l'économie et pour plus de dérèglementation économique. Il s'oppose ainsi à l'autre grand groupe de personnes sur lequel le président s'appuie pour en être lui-même issu, les siloviki (les « hommes de force ») ou encore les « guébistes » (en référence au KGB), qui réunissent d'anciens militaires, policiers ou membres des services secrets (à l'instar de l'ancien ministre de la Défense Sergueï Ivanov, ou l'ancien Premier ministre Mikhaïl Fradkov).

En août 2004, il prépare et fait voter, avec ses collègues de la Santé et du Développement social (Mikhaïl Zourabov) et de l'Économie et des Finances (German Gref), une réforme visant notamment la « monétarisation des avantages sociaux », à savoir le remplacement des avantages sociaux (en matière de retraites ou de transport notamment) en nature par des compensations financières. Celles-ci furent jugées insuffisantes par une partie des retraités qui manifestèrent massivement au début de l'année 2005. Le 14 septembre 2007, après la démission de Mikhaïl Fradkov et son remplacement par Viktor Zoubkov (un piterskiïé qui fut l'adjoint de Koudrine au ministère des Finances en tant que premier vice-ministre des Finances chargé de la surveillance financière depuis 2001), Koudrine devient vice-Premier ministre et se place ainsi au même plan que Dmitri Medvedev ou Sergueï Ivanov. Toutefois, lors de ce remaniement, il se retrouve quelque peu isolé puisque ses deux anciens alliés, Zoubarov et Gref, ont tous deux perdu leur poste. Le 26 septembre 2011, Koudrine démissionne de son poste de ministre des Finances après s'être opposé au président Dmitri Medvedev. Il est remplacé par intérim par Anton Silouanov, un de ses proches. Il manifeste avec l'opposition à Moscou le 24 décembre 2011, contre les résultats des récentes élections et demande l'organisation de législatives anticipées.

Rotenberg Arkadi

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Arkadi Romanovitch Rotenberg est un homme d'affaires russe né en décembre 1951 à Léningrad, en URSS (aujourd'hui Saint-Pétersbourg en Russie). En mars 2013, son patrimoine est estimé à 3,3 milliards de dollars.

Rotenberg ArkadiRotenberg Arkadi

Rotenberg fait fortune avec son frère Boris Rotenberg dans plusieurs secteurs comme la construction, la fabrication de tuyaux métalliques et la banque. Rotenberg est président du directoire du groupe SMP (СМП). Les deux frères pratiquent le judo et sont proches du président Vladimir Poutine, à tel point qu'ils sont considérés parmi les hommes d'affaires les plus influents de Russie. Arkady Rotenberg figure, en tant que proche du président Poutine, à la liste des personnalités interdites de séjour et aux avoirs gelés en Union européenne du fait des sanctions de Bruxelles à l'encontre de la Fédération de Russie, dans le cadre de la crise ukrainienne de 2013-2014. Il est frappé des mêmes sanctions aux États-Unis pour les mêmes raisons. Rotenberg est aussi le président du club de hockey sur glace du Dynamo Moscou.

Pavlovsky Gleb

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Gleb Olegovich Pavlovsky (born in Odessa on March 5, 1951) is a Russian political scientist (he describes himself as a "political technologist"). He was an adviser to the Presidential Administration of Russia until April, 2011. During the Soviet era, he was prosecuted as a dissident.

Pavlovsky Gleb Pavlovsky Gleb

Pavlovsky is president of the Foundation for Effective Politics (FEP). In 1997, he helped create "Russian Journal", one of Russia's oldest websites. Pavlovsky and FEP organized and financed many early website on the Runet, including Lenta.Ru. From 2005 to 2008, Pavlovsky hosted the weekly television news commentary "Real Politics", which was shown on NTV Russia at 10:00 P.M. on Saturdays. Pavlovsky was born on 5th 1951 in Odessa in the family of engineer. In 1968-73 he studied history at Odessa University and his first published work was in a University newspaper and was forbidden by The Politburo because of its alleged "anarchistic and left- extremist mood".

At the age of 21 Pavlovsky and friends organized a political commune (Subject of Historical Action), inspired by the spirit of the 68th and its ideal of intellectual Marxism. At this stage Pavlovsky began to increase his links to the dissident movement in Odessa. In the 70s he went to Moscow to meet fellow dissidents: Mihail Gefter', Genrih Batishev, Grigory Pomerants and other associates. As the 70s went on, Pavlovsky had cemented his place in Moscow's dissident movement and began publishing an underground newspaper entitled "Poiski", all while avoiding KGB interference. In 1982 he was arrested for anti-soviet activity and sentenced for 3 years in exile in Komi Republic. There he made a living as a house painter and stoker.


Silouanov Anton

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Anton Guermanovitch Silouanov né le 12 avril 1963 à Moscou, est un homme politique russe. Le 27 septembre 2011, il est nommé ministre des Finances par intérim, il est confirmé à ce poste le 21 mai 2012 lors d'un remaniement ministériel. C'est donc le douzième ministre des Finances de la Fédération de Russie.

Silouanov AntonSilouanov Anton

Anton Silouanov est le fils d'un fonctionnaire du ministère des Finances de l'ancienne URSS, puis de la Fédération de Russie. Il termine l'Institut des finances de Moscou en 1985, dans la spécialité « finances et crédits » et devient économiste au ministère des Finances de la RSFS de Russie, jusqu'en mars 1987. Il fait son service militaire de mars 1987 à mai 1989. Il est ensuite jusqu'en 1992 économiste de première catégorie. En février 1992, il est nommé vice-chef de département au ministère des Finances et de l'Économie de la Fédération de Russie et travaille jusqu'en octobre 1997 comme vice-chef de département de l'Administration du budget, puis comme vice-directeur de ce même département. Il présente une thèse en Sciences économiques en 1994 sur « la politique budgétaire de l'État dans les conditions de la transition aux rapports du marché ». 

D'octobre 1997 à juillet 2003, il est directeur du département de politique macro-économique et des activités bancaires du ministère des Finances de la Fédération de Russie. Il est nommé le 22 mars 2001, membre du collège du ministère des Finances et, de juillet 2003 à mai 2004, vice-ministre des Finances. De mai 2004 au 12 décembre 2005, M. Soulianov est directeur du département des relations budgétaires intergouvernementales. Il est nommé aussitôt après de nouveau vice-ministre des Finances. Il est ministre des Finances par intérim à partir du 27 septembre 2011 et entre au Conseil de sécurité de la Fédération de Russie. Il est nommé ministre des Finances le 16 décembre 2011. Il est membre du parti Russie unie.

Ukraine: intenses tirs d'artillerie près de Donetsk

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Ukraine: intenses tirs d'artillerie près de Donetsk

D'intenses tirs d'artillerie autour du fief séparatiste prorusse de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, étaient audibles dimanche matin en dépit d'un cessez-le-feu en vigueur depuis la mi-février, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ukraine: intenses tirs d'artillerie près de Donetsk

Des tirs d'artillerie lourde étaient échangés depuis 09H00 locales (06H00 GMT) dans la zone proche de l'aéroport de Donetsk, sous le contrôle des rebelles depuis janvier après des mois de vifs combats entre les séparatistes et l'armée ukrainienne.

La zone de l'aéroport est l'un des sites où continuent d'éclater des combats sporadiques depuis l'entrée en vigueur d'une trêve le 15 février après la signature des accords de "Minsk 2". Les deux parties s'accusent mutuellement de violer les accords de Minsk 2 conclus dans la capitale du Bélarus avec la médiation du président français François Hollande et de la chancelière allemande Angela Merkel et en présence du président russe Vladimir Poutine.

Boger Wilhelm

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Wilhelm Boger est né le 19 Décembre 1906 à Stuttgart-Zuffenhausen, il est le fils d'un marchand local qui n'avait pas la meilleure des réputations.

Boger Wilhelm

Il quitte les études en 1922, il a 16 ans, et entre aux Jeunesses hitlériennes, alors à peine connues, où il reste jusqu’en 1929, il entre alors au parti NS et à la SS en 1930 (n°2 779), il est alors Hauptsturmführer. En 1931 il se marie, il aura 2 fils et sa femme obtient le divorce pour faute en 1941. Il se remarie deux mois après et aura trois filles. Dans le dossier constitué lors de ce mariage, il est écrit qu’il « vient d’une famille héréditairement chargée », information complétée par les formules suivantes : « son père est présenté comme un obsédé sexuel et son frère comme un psychopathe instable, fréquemment condamné » .

En 1933 il est appelé, en tant que membre de la SS, au service de police (Hilfspolizei) puis au service de la police politique. De l’automne 1936 au printemps 1937 il prépare l’école professionnelle de police et réussit l’examen. De 1937 à 1940 il occupe différents postes en rapport avec cette formation. Il passera un court laps de temps en prison à Berlin à cette époque pour aide à l’avortement (jusqu’en décembre 1940).

En novembre 41 il part au front dont il revient blessé à la mi-mars 1942. D’après ses indications, c’est en décembre 1942 qu’il arrive à Auschwitz en tant que SS Totenkopf, au grade de Sturmbann. Etant donné sa formation, il est versé au service politique du camp. Son activité concerne donc les faits criminels ayant eu lieu dans le camp. Plus tard y sera ajouté le service d’information. Il reste de décembre 1942 à janvier 1945. Il est alors Oberscharführer. Il était surnommé « le diable de Birkenau » pour sa cruauté, le savait et en concevait de l’orgueil. Un moyen de torture était nommé « la balançoire de Boger ». « Il était particulièrement anti Polonais et volait beaucoup, comme Grabner » écrit H. Langbein.

Dans les derniers jours de janvier 1945, il emporte, avec l’aide de l’Untersturmführer Schurz (son adjoint), l’Oberscharführer Kirschner et Pery Broad, un camion chargé de dossiers vers Buchenwald. Il rejoint ensuite Dora avec eux, puis Nordhausen où il reprend son activité au service politique. Il encadre 5 000 prisonniers de ce camp dans la marche d’évacuation jusqu’à Ravensbrück puis part à Ludwigsburg (où vivent ses parents). Il y est arrêté en juin 1945 par la police militaire Américaine. En novembre 1946 il doit être livré à la Pologne et réussit à s’enfuir. Durant 3 ans, il va travailler chez des agriculteurs. En juillet 1949 il est arrêté et emprisonné à Lüneburg  jusqu’en août (pour violences lors d’un interrogatoire en 1936). En détention préventive depuis octobre 1958. Meurt le 3 avril 1977.

Breitwieser Arthur

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Arthur Breitwieser né le 31 Juillet 1910 à Lvov, en Pologne ;  20 Décembre 1978 à Bonn était Unterscharführer membre du personnel du camp d'Auschwitz.

Breitwieser Arthur

Breitwieser Arthur obtient le Bac en 1931 puis fait des études de droit à l’université jusqu’en 36. Pendant ses études il devient membres du « parti de la jeunesse Allemande » (Jungdeutschen Partei). Il travaille comme conseiller juridique. En novembre 1939 il entre à la SS. Il est formé à Varsovie et Buchenwald et envoyé à Auschwitz en mai 1940. Il est dans l’administration puis aux « magasins » d’Auschwitz 1 (Häftlingsbekleidungskammer).

En octobre 1940 il est Sturmmann. Un an plus tard il revient dans un service de l’administration du camp. En juillet 1941 il est Rottenführer. Il est notamment accusé d’avoir été parmi les premiers à expérimenter le gaz Zyklon B sur des victimes humaines en octobre 1941 (témoignage de Motz, de Varsovie, ingénieur civil et de Schlupper notamment). Il était en compagnie de Frisch, Hauptsturmführer.

Ces expérimentations de gazage ont eu lieu dans les caves du Block 11 sur des prisonniers Russes. Il avait été informé sur le Zyklon B, explique-t-il, à Hambourg durant l’été 1941. Dans le service où il travaillait, il devait assurer la désinfection des locaux et des vêtements. En février 1943 il est promu Unterscharführer. En avril 1944 il est muté à Monovitz. Il accompagne la marche d’évacuation jusqu’à Buchenwald.

De là, il est déplacé, avec d’autres SS, à Ohrdruf. Il est capturé. En décembre 1946 il est livré à la Pologne. Il est condamné à mort au procès de Cracovie en décembre 1947 (« verurteilte das Oberste Volkstribunal zur Todesstrafe wegen seines niederträchtigen Charakters »), où ses juges sont particulièrement choqués par le fait que cet homme qui a grandi et a été formé en Pologne, bien que citoyen Allemand, se soit retourné contre la Pologne et les Polonais au camp d’Auschwitz .

L’année suivante (janvier 1948) la peine a été commuée en perpétuité et après onze ans de détention (18 janvier 59) il est libéré. Il a travaillé ensuite comme comptable. Il sera donc parmi les accusés du procès de Francfort, détention préventive du 9 au 22 juin 1961. Il meurt en 1978.

Broad Pery

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Broad Pery est Unterscharführer il est né le 25 avril 1921 à Rio. Son père était Brésilien et commerçant, sa mère Allemande. 

Broad Pery

Il naît à Rio de Janeiro, mais vient seul avec sa mère en Allemagne peu après sa naissance. En 1926 il vit à Berlin. De 1931 à 1936 il était membre des Jeunesses hitlériennes. Il poursuit ses études jusqu’en 1941 (école technique). En 1942 il devient membre de la SS. Son bataillon est envoyé au front, lui à Auschwitz pour cause de myopie . Il est affecté à la surveillance mais demande à changer de service et faire partie de l’administration. Maximilian Grabner (chef du service politique "Politische Abteilung") l’y fait venir en juin 1942. À l’exception des mois de juin et juillet 1944 où il est allé en formation, il est resté au service politique jusqu’à l’évacuation du camp en janvier 1945. Il est décrit comme musicien, cultivé et insaisissable.

Il prenait régulièrement part aux exécutions au bunker ou au mur noir. En tant que membre du service politique, il participait donc aux sélections des Juifs arrivant par les divers convois sur la rampe de Birkenau. Il encadrait aussi des transports en camions de prisonniers sélectionnés vers les chambres à gaz. Il est parti d’Auschwitz dans un camion chargé des dossiers du service politique avec d’autres membres de la SSEn mai 1945 il a été capturé par les Anglais qui l’ont relâché en 1947. Il se marie en 1948, divorce en 1955 et se remarie en 1958. Il n’a pas eu d’enfant. Il a alors travaillé comme employé commercial dans une scierie jusqu’en 1953. Cette entreprise ayant fait faillite, il reprit ce même emploi à Brunswick. En détention préventive d’avril 1959 à décembre 1960 puis de novembre 1964 à février 1966. Il meurt en février 1994.

Hantl Emil

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Hantl Emil. Unterscharführer. Né le 14 décembre 1902 à Mährisch-Lotschnau. 

Hantl Emil

Fils d’ouvrier d’usine. Quatre frères et sœurs. Il apprend la boulangerie à la sortie de l’école primaire puis travaille comme ouvrier non spécialisé dans une usine textile jusqu’en 1924, puis comme ouvrier agricole en Bohème durant un an et en 1935 il revient en Allemagne où il travaille comme tisserand. En janvier 1940 il est appelé dans la Waffen SS à Breslau. Après l’invasion des Sudètes, il s’inscrit au parti NS et à la SS. Il est formé comme SS tête-de-mort et muté à Auschwitz en août 1940 comme garde du camp puis comme surveillant d’un Kommando, comme fourrier et à la cuisine (à la distribution des repas). En 1942 il est affecté au HKB auprès de Wirths (médecin) puis de Klehr et de Scherpe, d’après lui au Block 21.

En tant que membre du service de santé (Sanitätsdienstgrad) il a participé à des sélections au HKB. Il est également accusé d’avoir administré des piqûres de phénol. Au printemps 1944, il est déplacé à Auschwitz III Monowitz puis dans le camp annexe de Jaworzno dont il s’occupa de la marche d’évacuation. Craignant ensuite d’être accusé de désertion, il a rejoint l’évacuation de Nordhausen. Capturé par les troupes Américaines, il a été relâché 3 semaines après parce qu’il a pu taire son appartenance à la SS et son activité à Auschwitz. Il a alors travaillé quatre ans en agriculture puis comme tisserand. Il nie l’ensemble des faits qui lui sont reprochés (piqûres de phénol, sélections, accompagnement aux gazages). En détention préventive depuis mai 1961, libéré le jour de la proclamation du jugement (19 août 1965). Il meurt en 1984 à 82 ans.

Kaduk Oswald

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L' Obersharführer Oswald Kaduk est né le 26 août 1906 à Königshütte (Haute Silésie). 

Kaduk Oswald

Fils de forgeron, cinq frères tous morts durant la Première guerre mondiale. Après l’école primaire, devient boucher en 1924. Il travaille aux abattoirs de la ville puis comme pompier. Il se marie en 1931. Il a un fils. Il entre à la SS fin 1939. Il est appelé en 1940. Formation militaire à Oranienburg, près de Berlin puis près de Varsovie. Membre de la Wachsturmbann. Au printemps 1941 il est Sturmmann. Il est blessé en Finlande. Il est ensuite envoyé à Auschwitz en 1942. En février 1943 il est Unterscharführer. Il est Block- puis Rapportführer. En tant que tel il a été associé à des sélections et a pris seul des décisions de sélections pour le gazage, notamment au Krankenbau d’Auschwitz I . En automne 1944 il est promu Oberscharführer. Il reste à Auschwitz jusqu’à l’évacuation. 

De lui, le commandant de camp Rudolf Hoess a écrit : « C’est sans doute lui qui a exécuté le plus de détenus d’une balle dans la nuque. Je l’ai beaucoup observé, mais je n’ai jamais pu apercevoir la moindre émotion chez lui. ». Après guerre il a travaillé dans une sucrerie. En 1946 il est arrêté par les Soviétiques parce qu’un ancien prisonnier d’Auschwitz le reconnaît. Il est condamné à 25 ans de prison en mars 1947. Il est libéré en avril 1956. Pour le procès de Francfort, il entre en préventive en juillet 1959 et sera libéré en 1989. Il meurt en 1997 à 91 ans.


Lucas Franz

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Franz Lucas (né le 15 septembre 1911 à Osnabrück, mort le 7 décembre 1994)1 fut, durant la Seconde Guerre mondiale, nazi et membre du personnel médical du camp de concentration d'Auschwitz.

Lucas Franz

Il était médecin et SS Obersturmführer et a servi durant la même période que Josef Mengele. Lucas a exprimé sa réticence à effectuer des sélections à Auschwitz, et a été jugée trop compatissant envers les détenus des camps de concentration. En 1964, il a accompagné 16 avocats d'Allemagne de l'Ouest et un juge de crimes de guerre lors du Procès de Francfort (1963-1964). Ils avaient fait ensemble un voyage d'information en Pologne pour vérifier la véracité des témoignages au procès de 21 anciens membres du personnel des camps de concentration d'Auschwitz. Selon Lucas « C'était mon devoir d'y aller. Tout ceux qui en ont la possibilité devraient venir et voir à quoi le racisme peut conduire ».

Neubert Gerhard

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Neubert Gerhard, Unterscharführer né le 12 juin 1909 à Johanngeorgenstadt (Allemagne). Formation de facteur de pianos. 

Neubert Gerhard

Il se marie en 1934, il a trois enfants. En mai 1940 il entre dans le régiment SS de l’Est à Prague et quatre semaines après il va en Hollande où il reste un an. Après le début de la guerre avec l’Union Soviétique, il est envoyé sur le front de l’est. Son unité ayant subi des pertes considérables, elle est rapatriée à Cracovie. Au début de 1943 il est envoyé à Auschwitz. Il travaille au service de désinfection des vêtements puis est formé à Oranienburg. Lors de son retour, il est affecté au SDG service de santé (Sanitätsdienstgrad) du HKB (Häftlingskrankenbau) d’Auschwitz III Monowitz. Il y sélectionnera les prisonniers qui seront amenés au gazage à Birkenau avec le médecin SS et aussi de façon indépendante. 

Les prisonniers malades n’osant pas se déclarer, sachant que du HKB ils partiraient pour la chambre à gaz, tout le camp de Monowitz a dû défiler nu et Neubert s’est chargé de la présélection dont il a présenté le résultat au médecin SS pour décision définitive. Des documents d’époque montrent que lors de la présence de Neubert, les statistiques de « transferts » (signées de sa main) augmentent. Est indiqué comme motif de ces transferts du HKB vers Birkenau « faiblesse physique » (Körperschwäche). Neubert dit qu’il avait reçu l’ordre de ne pas garder de prisonniers au-delà de 5 à 6 semaines au HKB, mais que, bien qu’il avait entendu parler de gazage de prisonniers, il ignorait que ceux qu’il sélectionnait partaient pour les chambres à gaz. 

En janvier 1945, il s’occupe de la marche d’évacuation du camp annexe de Gleiwitz vers Buchenwald. Il passe ensuite un court laps de temps à Nordhausen et Neuengamme. Il est ensuite emprisonné dix semaines. Au moment du procès, il travaille comme administratif dans un aérodrome. Il sera finalement jugé incapable de participer aux débats pour cause de maladie rénale (en juillet 1964, soit treize mois avant la fin du procès). Il sera condamné à trois ans et demie de détention lors d’un autre procès.

Schoberth Johann

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Johann Schoberth ( 17. Dezember 1922 in Aufseß ;  8. August 1988 in Hollfeld) war ein deutscher SS-Unterscharführer und als Angehöriger der politischen Abteilung im KZ Auschwitz eingesetzt.

Schoberth Johann

Schoberth wurde 1922 als Sohn eines Müllergehilfen geboren. Er besuchte die Volksschule in Aufseß und arbeitete anschließend zunächst im Landwirtschaftsbetrieb seiner Mutter. Später war er bis Februar 1941 Waldarbeiter eines Barons von Aufsess. Im Februar 1941 wurde er Mitglied der Waffen-SS. Als solcher kämpfte er im März 1942 an der Ostfront und wurde bald darauf schwer verwundet. Nach seiner Genesung wurde er erneut an die Front geschickt und im November des Jahres nochmals verletzt.

Im Frühjahr 1943 wurde er für kriegsuntauglich erklärt und in das KZ Auschwitz versetzt, wo er in eine Wachmannschaft der SS kam. Später kam er in die Politische Abteilung (Abt. II) des Lagers und war im Referat Standesamt (Registrierung der Toten, Ausstellung von Totenscheinen und Sterbeurkunden) tätig. Sein letzter Dienstgrad war der Rang eines SS-Unterscharführers. Nachdem das Lager evakuiert wurde, wurde Schoberth aus Auschwitz abkommandiert und an der Ostfront zunächst als Ausbilder und in den letzten Kriegswochen auch im direkten Kampfgeschehen eingesetzt. Dort geriet er im April 1945 verletzt in sowjetische Kriegsgefangenschaft, aus der er im August 1945 entlassen wurde. Nach seiner Entlassung arbeitete er wieder im Landwirtschaftsbetrieb seiner Mutter.

In dem 1. Auschwitzprozess 1965 wurde er durch das Schwurgericht Frankfurt am Main aus Mangel an Beweisen freigesprochen. Das Gericht schloss nicht aus, dass Erschießung von Zivilisten im Alten Krematorium des Stammlagers, an denen Schoberth beteiligt war, auf Todesurteilen irgendeines Sonder- oder Polizeigerichts fußten. Ob diese nicht bekannten Urteile gegen rechtsstaatliche Grundsätze verstoßen hätten oder Scheinverfahren waren, ließe sich nicht nachweisen. Daher könne - auch wenn vieles dafür spräche - nicht festgestellt werden, ob die Erschießungen rechtswidrig gewesen seien. Neben Willi Schatz war Schoberth der einzige Angeklagte der Auschwitzer Prozesse, der nie in Untersuchungshaft kam.

Stark Hans

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Stark Hans. Untersturmführer. Né le 14 juin 1921 à Darmstadt. 

Stark Hans

Etudes de 1927 à 1937. Son père, policier, le fait ensuite entrer aux SS-Totenkopf. Il a 16 ans ½. Il est affecté à Oranienburg (près de Berlin) et, en tant que membre d’un bataillon de garde (Wachbataillon) il est envoyé aux camps de SachsenhausenBuchenwald et Dachau. En juin 1940 il est Unterscharführer. Vers Noël 1940 il est envoyé à Auschwitz comme Blockführer du Block 7 dans lequel il y a 150 prisonniers politiques Polonais, essentiellement des étudiants. En juin 1941 il est muté au bureau politique où la conduite du service d’accueil lui est attribuée.  À ce titre il prenait part aux fusillades. (Au procès de Francfort, un pédagogue Polonais, Josef Kret, déclare : « il était jeune, il avait l’air sympathique, je ne m’expliquais pas sa cruauté ».

Filip Müller l’évoque longuement, ne pouvant oublier, vingt ans après, un tel plaisir à la violence, une telle aisance à faire souffrir de la part d’un jeune homme de 20 ans, comme lui-même). Il obtient un congé, de Noël 1941 à mars 1942, pour passer l’examen allemand équivalent au Bac (Abitur). Il revient ensuite à Auschwitz où il est nommé Oberscharführer. Il obtient un nouveau congé de novembre 1942 à avril 1943 pour études et s’inscrit à l’université de Francfort. En mai il demande à partir pour le front de l’Est. Il est rapatrié pour blessure.

Il participe alors à des cours de formation d’officier. Il est Untersturmführer. En janvier 1945 il demande à repartir au front. Il est capturé par les Russes en mai 1945 et réussit à s’enfuir deux jours après. Il travaille chez un agriculteur jusqu’à l’automne 1946. Ensuite il suit des études d’agriculture de l’automne 1946 à l’été 1948, puis en 1950 et 1951. Il est ensuite (jusqu’à son arrestation) soit professeur dans une école d’agriculture, soit employé par la chambre d’agriculture de Francfort. Il se marie en 1953 et aura deux enfants. En préventive d’avril 1959 à octobre 1963. Libéré en 1968. Il meurt le 21 mars 1991 à Darmstadt à 70 ans.

Moder Paul

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Paul Moder (1. Oktober 1896 in Neheim ; 8. Februar 1942 bei Maly Kalinez/Oblast Nowgorod) war ein deutscher Politiker (NSDAP), Freikorps- und SS-Führer. 

Moder PaulModer Paul

Ab 1932 war er Reichstagsabgeordneter, nach der „Machtergreifung“ in der Stadt Altona Magistratsmitglied und führend an der Umsetzung der NS-Herrschaft beteiligt, schließlich während der deutschen Besetzung Polens im Zweiten Weltkrieg SS und Polizeiführer in Warschau. Moder hatte seit 1922/23 an vorderer Stelle am Aufbau der Altonaer NSDAP-Ortsgruppe, ab 1925 an der Organisation der örtlichen SA und ab 1931 am Ausbau der SS mitgewirkt. Auch von daher unterschied sich seine durch einen antibürgerlich-radikalen Aktivismus geprägte Biografie bis zum Januar 1933 von der vieler anderer früher, führender Nationalsozialisten in Altona, wie Hinrich Lohse und Emil Brix, die bei aller Verbalradikalität doch eher dem Normalbild des aufstiegsorientierten, kleinbürgerlichen Parteipolitikers entsprachen.

Der Sohn eines Hoteliers aus dem westfälischen Neheim verließ vorzeitig das Realgymnasium in Koblenz, um sich im August 1914 als Kriegsfreiwilliger zu den Waffen zu melden. 1916 bei Verdun verwundet, wurde er zweimal mit dem Eisernen Kreuz ausgezeichnet, zum Leutnant der Reserve befördert und bis Kriegsende als Fliegerbeobachter verwendet. Nach der Entlassung aus dem Heeresdienst trat er in einen kaufmännischen Beruf über. „Kaufmann“ war damals eine verbreitete Berufsbezeichnung, die auch viele ehemalige Offiziere wählten, um dahinter ihre illegalen militärischen Aktivitäten zu verbergen. Paul Moder soll außerdem auch als Versandleiter, Korrespondent und Journalist gearbeitet haben. Über sein Äußeres hieß es, er sei „ein schöner Mann, 1,76 m gross und eine gute Erscheinung, sodass er bei Frauen Erfolg hatte“. Im Frühjahr 1922 kam Moder in die holsteinische Großstadt Altona, wo er sich ehemaligen Freikorpskämpfern um Oberleutnant Gerhard Roßbach anschloss. Roßbach hatte mit seinem Freikorps im Rahmen des Grenzschutzes Ost im Baltikum, 1920 gegen die Rote Ruhrarmee sowie 1920/21 – im Vorfeld der Volksabstimmung über dessen staatliche Zugehörigkeit – in Oberschlesien gekämpft und nach der erzwungenen Auflösung des Korps seine Männer in verschiedenen Tarnorganisationen untergebracht.

Bereits seit 1919 hatten sich auch im „roten Altona“ verschiedene paramilitärische Gruppen gebildet, um die Ergebnisse der Revolution rückgängig zu machen und „Ruhe und Ordnung“ herzustellen. Sie rekrutierten sich aus heimgekehrten, demobilisierten Soldaten, ehemaligen Freikorpsangehörigen und zum Teil aus Angehörigen der Altona-Bahrenfelder Polizeiausbildungsschule in der Theodorstraße. Teile von ihnen hatten schon an der Niederschlagung des Spartakistenaufstandes von Bahrenfeld (5. bis 7. Februar 1919) und der „Hungerunruhen“ (24. Juni bis 1. Juli 1919, ausgelöst durch den „Hamburger Sülzeaufstand“) mitgewirkt, bei denen unter anderem das Polizeigefängnis und das Landgericht gestürmt worden waren und es zu Gefangenenbefreiungen gekommen war. Zu den paramilitärischen Gruppen zählte beispielsweise eine Bürgerwehr (Deckname: „Die Wolke“, später „Freiwillige Wachabteilung Bahrenfeld“), die auf Initiative des Hamburger Überseekaufmanns Richard C. Krogmann aus Offizieren und Feldwebeln, aber auch Schülern und Studenten wie dem erst 17-jährigen, späteren SS-General Bruno Streckenbach gegründet worden und für deren Organisation Gustav Noskes vormaliger Adjutant Edouard Becker verantwortlich war. Dieser gut bewaffnete Wehrverband, der von Hamburger Bürgerfamilien finanzielle Zuwendungen erhielt, fand bald darauf mit Unterstützung der dortigen Kommandantur in dem Kasernenkomplex an der Luruper Chaussee in Bahrenfeld seinen festen Stützpunkt.

Ihre Führer fassten diese Gruppen zu militärisch organisierten Kampfverbänden zusammen, die Übungen in Altonas Umland veranstalteten und Putschpläne für Norddeutschland entwickelten. Im März 1920, während des Kapp-Lüttwitz-Putsches, waren einige von ihnen an der Seite von Reichswehrangehörigen zum Altonaer Rathaus gezogen und hatten die Übergabe der politischen Macht gefordert, wurden jedoch von Mitgliedern des SPD-DDP-Magistrats mit Unterstützung republikanischer Heimwehrverbände abgewiesen. Viele dieser Gruppen standen in Verbindung zur NSDAP, die 1920 in München gegründet worden war und sich bald über das ganze Reich ausbreitete; auch der Roßbach-Bund war bereits 1922 Kollektivmitglied der Partei. Traumatisiert von den Erfahrungen und enttäuscht über den Ausgang des Krieges, den aus ihrer Sicht „unwürdigen Abgang“ des Kaisers und die Erfolglosigkeit der Freikorpsunternehmen, ohne soldatische Zukunft und berufliche Aussichten, hatten sich viele von ihnen vom nationalen Konservatismus ab- und einem aktionistischen, revolutionären Nationalismus zugewandt, in dem häufig auch völkische und antisemitische Motive Platz fanden. Im benachbarten Hamburg existierte bereits im Frühjahr 1921 eine kleine NSDAP-Ortsgruppe, die in der Folgezeit mit den Altonaer Kampfverbänden zusammenarbeitete. Moder trat im Sommer 1922 der Partei auch als Einzelperson bei und gründete 1923 die Altonaer Ortsgruppe mit, als deren Leiter bald Hinrich Lohse fungierte.

Paul Moder wurde bereits kurz nach seiner Ankunft in Altona zum Kommandeur der dortigen Organisation Roßbachs ernannt. Noch im Frühjahr 1922 schloss sich eine Gruppe von zunächst 24 Angehörigen der örtlichen Polizei, die während ihrer Ausbildung unter dem Tarnnamen „Vereinigung zur Wahrung der Interessen deutscher Grenzmärker“ zusammengefunden hatten, den Roßbachern an. Neben Moder waren zwei weitere ehemalige Freikorpskämpfer, Alf Krüger und Rittmeister a. D. Raben, für Organisation und Training der Gruppe zuständig; anfangs stellte sie auch den Saalschutz für Zusammenkünfte der Hamburger NSDAP, bevor sich diese 1923 eine eigene Sturmabteilung (SA) schuf. Dieser Veranstaltungsschutz bestand häufig – wie es dann später auch die von Moder befehligte Altonaer SA praktizieren sollte – im gewalttätigen Vorgehen gegen jegliche Kritiker, die aus dem Saal geprügelt und nicht selten krankenhausreif geschlagen wurden.

Im September 1922, nach der Ermordung Walther Rathenaus, reorganisierten Krüger und Moder ihre auf 103 Mitglieder angewachsene Truppe in drei militärischen Zügen, von denen der „Zug Bahrenfeld“ über 30 Polizeianwärter und sechs Angehörige der Polizeikaserne in der Viktoria-, heute Eggerstedtstraße, umfasste. Den Polizisten, die sich zu diesem Zeitpunkt „Turnerschaftlicher Kameradschaftsbund ‚Roland‘“ nannten, war es gelungen, ihre Zugehörigkeit zur Roßbach-Gruppe zu verbergen, so dass sie im November 1922, im Unterschied zu anderen antirepublikanischen Geheimbünden, beim Verbot der NSDAP und verwandter Gruppierungen infolge des Republikschutzgesetzes nicht erwähnt wurden und somit von der Polizeiführung unter Senator Walther Lamp'l (SPD) unbehelligt blieben. Zu den Treffpunkten der Gruppe gehörten mehrere Lokale im Stadtgebiet wie der „Schützenhof“, das „Alte Gasthaus“ und der Wartesaal des Altonaer Hauptbahnhofs.

Infolge der galoppierenden Inflation und des Beginns der Ruhrbesetzung gewann die Organisation um den Jahreswechsel 1922/23 zahlreiche neue Mitglieder in Altona und wurde unter der Bezeichnung „Kampfbund Roland“ analog der SA in mehrere Hundertschaften gegliedert; Ende Januar 1923 nahmen Moder, Krüger und andere Angehörige dieser Gruppe am ersten NSDAP-Reichsparteitag in München teil. Ermutigt durch den Aufruf der Reichsregierung unter Wilhelm Cuno zum passiven Widerstand gegen die Ruhrbesetzung, schloss sich der Kampfbund mit anderen Wehrverbänden aus den benachbarten Städten Hamburg und Altona zur „Arbeitsgemeinschaft der vaterländischen Kampfverbände“ zusammen, die ihre Zentrale in Altona hatte und der Verbindungen zur Reichswehrführung nachgesagt wurden. Zu den geheimen Depots, die diese Arbeitsgemeinschaft anlegte, trug der Kampfbund Roland mit aus Polizeibeständen „abgezweigten“ Waffen erheblich bei. Es existierten auch detaillierte Putschpläne, die nach einer Razzia bei dem Altonaer Hauptmann a. D. August Fleck gefunden wurden und am 27. Juni 1923 Gegenstand einer Debatte in der Hamburgischen Bürgerschaft waren.

Bereits in der Nacht vom 17. auf den 18. Februar 1923 war es in Altonas „Hotel Kaiserhof“ zu einem Geheimtreffen führender Vertreter verschiedener politischer und militärischer Organisationen, darunter dem NSDAP-Nachfolger Großdeutsche Arbeiterpartei und der Deutschvölkischen Freiheitspartei, gekommen, an der auch Moder, Raben und, als Redner, Roßbach teilnahmen. Die Polizei hob diese Veranstaltung aus und nahm Raben und Roßbach – nicht jedoch Paul Moder – fest, entließ beide aber 24 Stunden später wieder. Laut Polizeichef Lamp'l waren „die meisten der Versammelten, die im Alter von 19 bis 25 Jahren standen, … bewaffnet, und zwar mit Totschlägern, Stahlruten, … Stich- und einzelne sogar mit Schußwaffen!“. Zu einem Vorgehen gegen den Roland oder die Arbeitsgemeinschaft führten diese Ereignisse allerdings nicht.

Bei der Wahl zur Altonaer Stadtverordnetenversammlung am 4. Mai 1924 erhielt der Völkisch-Soziale Block (VSB), in den etliche Mitglieder der verbotenen NSDAP eingetreten waren, 8.005 Stimmen (entsprechend 8,9 %), größtenteils aus den bürgerlichen Wohnvierteln, und zog mit fünf Abgeordneten, darunter Hinrich Lohse, in das Kommunalparlament ein. Die beiden vorher nicht der NSDAP angehörenden Abgeordneten, Schulrektor Johannes Laß und Malermeister Karl Johannsen, wurden kurz darauf zum Mandatsverzicht gedrängt. Der Roland-Bund hatte unter Moders Führung den Schutz der Wahlveranstaltungen des VSB organisiert.

Nach der Haftentlassung Hitlers im Dezember 1924 wurde die NSDAP im Februar 1925 neu gegründet. Auch in Altona bildete sich umgehend eine neue NSDAP-Ortsgruppe – die erste in Schleswig-Holstein – aus dem Völkisch-Sozialen Block und anderen Gruppierungen wie der Deutsch-Völkischen Freiheitsbewegung. Am 1. März 1925 wurde in Neumünster der NSDAP-Gau Schleswig-Holstein gegründet, dessen Leiter der Altonaer Ortsgruppenführer Lohse wurde. Altona selbst war für einige Zeit „Gauhauptstadt der Nordmark“. Währenddessen bauten Wilhelm von Allwörden und Paul Moder, der die NSDAP-Mitgliedsnummer 9.425 besaß, aus dem Kampfbund Roland und jüngeren, männlichen NSDAP-Mitgliedern die ersten SA-Abteilungen auf, die ab Februar 1926 in verschiedenen Gaststätten ihre Treff- und Stützpunkte („Sturmlokale“ oder „SA-Kasernen“) hatten – anfangs nur in den „besseren Wohngegenden“ Altonas, gegen Ende der 1920er aber auch zunehmend in den sozialdemokratisch (Ottensen, Bahrenfeld, Lurup) bzw. kommunistisch (Altstadt) dominierten Stadtteilen, wo es gleichfalls Gastwirte gab, die mit der NSDAP sympathisierten. Meist lagen diese Treffpunkte in Quartieren bzw. Wohnblöcken, in denen die Partei auch relativ gute Wahlergebnisse erzielte. Die SA trat ab September 1925 regelmäßig als Saalschutz bei Parteiversammlungen und öffentlichen Propagandaveranstaltungen in Altona auf.

Diese mündeten stets in „nahezu obligatorische Schlägereien [mit] Kommunisten, die das Eingreifen der Polizei erforderlich machten“.  Nach einer Goebbels-Hetzrede gegen Republik und Arbeiterparteien am 30. März 1927 kam es zu einer Saalschlacht, die sich auf den umliegenden Straßen fortsetzte und rund 25 Verletzte zur Folge hatte. In deren Folge musste die NSDAP-Ortsgruppe nicht nur für den Sachschaden von weit über 1.000 RM aufkommen, sondern hatte bis 1929 erhebliche Schwierigkeiten, überhaupt noch einen Veranstaltungsraum in Altona zu finden. Die Partei hatte bei ihrer Wiedergründung 1925 121 Mitglieder; zwischen Sommer 1929 und Frühjahr 1931 stieg die Zahl von etwa 300 auf 1.300 Personen. Damit gingen aber zunächst keine vergleichbaren Wahlerfolge einher: bei der Stadtverordnetenwahl 1927 zog nur ein einziger Nationalsozialist in das Kommunalparlament ein, 1929 – Altona hatte inzwischen durch Eingemeindungen aufgrund des Groß-Altona-Gesetzes seine Einwohnerzahl auf etwa 240.000 vergrößert, der Sozialdemokrat Max Brauer war neuer Oberbürgermeister – reichten 6.880 Stimmen für drei Sitze. Moder selbst zog im Februar 1927 nach München; dort wurde er bereits im Juni vorübergehend aus Partei und SA ausgeschlossen – laut seiner Personalakte aufgrund seines Fernbleibens von einem SA-Generalappell. Von April 1930 bis September 1931 arbeitete er dort als Angestellter der NSDAP-Reichsleitung.

1929/30, nach Beginn der Kampagne gegen den Young-Plan und insbesondere begünstigt durch die Arbeitslosigkeit infolge der Weltwirtschaftskrise, erhielt die Altonaer SA starken Zulauf. Für manchen Angehörigen des Stahlhelm waren die Nazis „hoffähig“ und aufgrund ihrer Stärke und ihrer stark zunehmenden Aktivitäten attraktiv geworden; die Präsenz der SA auf Altonas Straßen, aber auch in zahlreichen Propagandaveranstaltungen stieg ab Mitte 1930 sprunghaft an. Darüber hinaus wurden Erwerbslose zur Haupt-Zielgruppe für Anwerbeversuche seitens der Nationalsozialisten, die von den materiellen Sorgen der sozial Deklassierten und deren Unzufriedenheiten mit „dem System“ profitieren konnten. Schließlich versprachen sich manche Bewohner der kommunistischen Hochburgen in der Altstadt („Klein-Moskau“), die selbst nicht zur KPD tendierten, von der SA auch einen gewissen Schutz vor den gleichfalls zunehmenden Aktivitäten der kommunistischen Organisationen. Das Gros der SA-Männer und insbesondere ihrer Führungsebene stammte aber weiterhin aus dem kleinbürgerlichen Milieu oder dem alten Mittelstand – ähnlich der Struktur der NSDAP-Ortsgruppe: von den vor dem 30. Januar 1933 beigetretenen Mitgliedern waren 38,1 % Angestellte oder Beamte, 24,3 % Handwerksmeister, mittlere und Einzelhändler, 17,1 % gelernte und 15,5 % ungelernte Arbeiter.

Im September 1931 kehrte Paul Moder nach Altona zurück, wo die Zeit der Straßenkämpfe zwischen SA, Reichsbanner und Rotfrontkämpferbund begann, die ihren negativen Höhepunkt nach Aufhebung des zweimonatigen SA-Verbotes (14. Juni 1932) im Altonaer Blutsonntag finden sollte. Aufgrund seiner langjährigen Erfahrungen wurde Moder 1931 in die SS aufgenommen (SS-Nr. 11.716), die Heinrich Himmler seit 1929 stark ausbaute, und als Führer der zunächst in Wesselburen, ab September 1932 in Hartenholm und ab April 1933 in Altona stationierten 4. SS-Standarte „Schleswig-Holstein“ hauptberuflich beschäftigt. Obwohl er sich bis dahin immer als ein „Mann der Tat“ und weniger als ein Parteipolitiker verstanden hatte, ließ sich Moder zur Reichstagswahl am 31. Juli 1932 als NSDAP-Kandidat aufstellen und gewann ein Mandat. Ehe er auf die Parteiliste gesetzt wurde, musste Gauleiter Lohse sich allerdings zunächst mit SS-Gruppenführer Dietrich ins Benehmen setzen, weil es einen zweiten gleichrangigen SS-Kandidaten, den Standartenführer Alfred Rodenbücher, gab. Im überwiegend ländlichen Schleswig-Holstein (Wahlkreis 13) konnten die Nationalsozialisten bereits zu diesem Zeitpunkt deutlich mehr als 50 % der Stimmen auf sich vereinigen; sie gewann acht der 14 Mandate in dieser Provinz. Seinen Wahlkampf hatte er allerdings auf gewohnt brachiale Art geführt: in zehn Orten Schleswig-Holsteins organisierte er, dabei die Tradition des radikalen Flügels der Landvolkbewegung unter Claus Heim fortsetzend, in diesem Sommer Bombenanschläge auf SPD- und KPD-Angehörige. Im November 1932 wurde er deswegen zu sechseinhalb Jahren Zuchthaus verurteilt, kam allerdings, nachdem er am 6. November erneut gewählt wurde und der Reichstag zur Haftverschonung seine Immunität wieder hergestellt hatte, umgehend frei und brauchte diese Strafe nie abzusitzen.

An dem „Werbemarsch“ zahlreicher schleswig-holsteinischer SA-Züge vom 17. Juli 1932 durch Altona war Moder offenbar nicht persönlich – jedenfalls nicht in dienstlicher Funktion – beteiligt: in der Literatur zu diesem „Altonaer Blutsonntag“ findet sich lediglich ein Beleg dafür, dass Hamburger SS-Leute an diesem provokativen Umzug durch „Klein-Moskau“ teilnahmen. Wohl aber standen dabei die Altonaer SA-Züge im Zentrum der Auseinandersetzungen, insbesondere der schon länger berüchtigte 2. Sturm (offiziell: Sturm 31/2), nach seinem Anführer, dem Bäcker und Konditor Hubert Richter, auch als Richter-Sturm bezeichnet. Und kurz vor dem Blutsonntag hatte es am 8., 10. und 11. Juli bereits drei gewalttätige SA-Aufmärsche in Altona gegeben, an denen auch SS-Leute beteiligt waren. Dennoch gelang der NSDAP bei der Reichstagswahl im November auch hier ein Durchbruch: Die Partei lag nur noch in den Stadtteilen Altstadt (hinter der KPD), Ottensen, Bahrenfeld und Lurup (hinter der SPD) lediglich auf Platz 2, während ihre Hochburgen insbesondere in den erst 1927 und teilweise gegen heftigen örtlichen Widerstand eingemeindeten, großbürgerlichen Vororten Rissen, Sülldorf, Oevelgönne (über 50 %), Blankenese und Othmarschen (über 40 %) lagen.

Nach der Haftentlassung Hitlers im Dezember 1924 wurde die NSDAP im Februar 1925 neu gegründet. Auch in Altona bildete sich umgehend eine neue NSDAP-Ortsgruppe – die erste in Schleswig-Holstein – aus dem Völkisch-Sozialen Block und anderen Gruppierungen wie der Deutsch-Völkischen Freiheitsbewegung. Am 1. März 1925 wurde in Neumünster der NSDAP-Gau Schleswig-Holstein gegründet, dessen Leiter der Altonaer Ortsgruppenführer Lohse wurde. Altona selbst war für einige Zeit „Gauhauptstadt der Nordmark“. Währenddessen bauten Wilhelm von Allwörden und Paul Moder, der die NSDAP-Mitgliedsnummer 9.425 besaß, aus dem Kampfbund Roland und jüngeren, männlichen NSDAP-Mitgliedern die ersten SA-Abteilungen auf, die ab Februar 1926 in verschiedenen Gaststätten ihre Treff- und Stützpunkte („Sturmlokale“ oder „SA-Kasernen“) hatten – anfangs nur in den „besseren Wohngegenden“ Altonas, gegen Ende der 1920er aber auch zunehmend in den sozialdemokratisch (Ottensen, Bahrenfeld, Lurup) bzw. kommunistisch (Altstadt) dominierten Stadtteilen, wo es gleichfalls Gastwirte gab, die mit der NSDAP sympathisierten. Meist lagen diese Treffpunkte in Quartieren bzw. Wohnblöcken, in denen die Partei auch relativ gute Wahlergebnisse erzielte. Die SA trat ab September 1925 regelmäßig als Saalschutz bei Parteiversammlungen und öffentlichen Propagandaveranstaltungen in Altona auf. Diese mündeten stets in „nahezu obligatorische Schlägereien [mit] Kommunisten, die das Eingreifen der Polizei erforderlich machten“. Nach einer Goebbels-Hetzrede gegen Republik und Arbeiterparteien am 30. März 1927 kam es zu einer Saalschlacht, die sich auf den umliegenden Straßen fortsetzte und rund 25 Verletzte zur Folge hatte. In deren Folge musste die NSDAP-Ortsgruppe nicht nur für den Sachschaden von weit über 1.000 RM aufkommen, sondern hatte bis 1929 erhebliche Schwierigkeiten, überhaupt noch einen Veranstaltungsraum in Altona zu finden.

Die Partei hatte bei ihrer Wiedergründung 1925 121 Mitglieder; zwischen Sommer 1929 und Frühjahr 1931 stieg die Zahl von etwa 300 auf 1.300 Personen. Damit gingen aber zunächst keine vergleichbaren Wahlerfolge einher: bei der Stadtverordnetenwahl 1927 zog nur ein einziger Nationalsozialist in das Kommunalparlament ein, 1929 – Altona hatte inzwischen durch Eingemeindungen aufgrund des Groß-Altona-Gesetzes seine Einwohnerzahl auf etwa 240.000 vergrößert, der Sozialdemokrat Max Brauer war neuer Oberbürgermeister – reichten 6.880 Stimmen für drei Sitze. Moder selbst zog im Februar 1927 nach München; dort wurde er bereits im Juni vorübergehend aus Partei und SA ausgeschlossen – laut seiner Personalakte aufgrund seines Fernbleibens von einem SA-Generalappell. Von April 1930 bis September 1931 arbeitete er dort als Angestellter der NSDAP-Reichsleitung.

1929/30, nach Beginn der Kampagne gegen den Young-Plan und insbesondere begünstigt durch die Arbeitslosigkeit infolge der Weltwirtschaftskrise, erhielt die Altonaer SA starken Zulauf. Für manchen Angehörigen des Stahlhelm waren die Nazis „hoffähig“ und aufgrund ihrer Stärke und ihrer stark zunehmenden Aktivitäten attraktiv geworden; die Präsenz der SA auf Altonas Straßen, aber auch in zahlreichen Propagandaveranstaltungen stieg ab Mitte 1930 sprunghaft an. Darüber hinaus wurden Erwerbslose zur Haupt-Zielgruppe für Anwerbeversuche seitens der Nationalsozialisten, die von den materiellen Sorgen der sozial Deklassierten und deren Unzufriedenheiten mit „dem System“ profitieren konnten. Schließlich versprachen sich manche Bewohner der kommunistischen Hochburgen in der Altstadt („Klein-Moskau“), die selbst nicht zur KPD tendierten, von der SA auch einen gewissen Schutz vor den gleichfalls zunehmenden Aktivitäten der kommunistischen Organisationen. Das Gros der SA-Männer und insbesondere ihrer Führungsebene stammte aber weiterhin aus dem kleinbürgerlichen Milieu oder dem alten Mittelstand – ähnlich der Struktur der NSDAP-Ortsgruppe: von den vor dem 30. Januar 1933 beigetretenen Mitgliedern waren 38,1 % Angestellte oder Beamte, 24,3 % Handwerksmeister, mittlere und Einzelhändler, 17,1 % gelernte und 15,5 % ungelernte Arbeiter.

Im September 1931 kehrte Paul Moder nach Altona zurück, wo die Zeit der Straßenkämpfe zwischen SA, Reichsbanner und Rotfrontkämpferbund begann, die ihren negativen Höhepunkt nach Aufhebung des zweimonatigen SA-Verbotes (14. Juni 1932) im Altonaer Blutsonntag finden sollte. Aufgrund seiner langjährigen Erfahrungen wurde Moder 1931 in die SS aufgenommen (SS-Nr. 11.716), die Heinrich Himmler seit 1929 stark ausbaute, und als Führer der zunächst in Wesselburen, ab September 1932 in Hartenholm und ab April 1933 in Altona stationierten 4. SS-Standarte „Schleswig-Holstein“ hauptberuflich beschäftigt. Obwohl er sich bis dahin immer als ein „Mann der Tat“ und weniger als ein Parteipolitiker verstanden hatte, ließ sich Moder zur Reichstagswahl am 31. Juli 1932 als NSDAP-Kandidat aufstellen und gewann ein Mandat. Ehe er auf die Parteiliste gesetzt wurde, musste Gauleiter Lohse sich allerdings zunächst mit SS-Gruppenführer Dietrich ins Benehmen setzen, weil es einen zweiten gleichrangigen SS-Kandidaten, den Standartenführer Alfred Rodenbücher, gab. Im überwiegend ländlichen Schleswig-Holstein (Wahlkreis 13) konnten die Nationalsozialisten bereits zu diesem Zeitpunkt deutlich mehr als 50 % der Stimmen auf sich vereinigen; sie gewann acht der 14 Mandate in dieser Provinz. Seinen Wahlkampf hatte er allerdings auf gewohnt brachiale Art geführt: in zehn Orten Schleswig-Holsteins organisierte er, dabei die Tradition des radikalen Flügels der Landvolkbewegung unter Claus Heim fortsetzend, in diesem Sommer Bombenanschläge auf SPD- und KPD-Angehörige. Im November 1932 wurde er deswegen zu sechseinhalb Jahren Zuchthaus verurteilt, kam allerdings, nachdem er am 6. November erneut gewählt wurde und der Reichstag zur Haftverschonung seine Immunität wieder hergestellt hatte, umgehend frei und brauchte diese Strafe nie abzusitzen.

An dem „Werbemarsch“ zahlreicher schleswig-holsteinischer SA-Züge vom 17. Juli 1932 durch Altona war Moder offenbar nicht persönlich – jedenfalls nicht in dienstlicher Funktion – beteiligt: in der Literatur zu diesem „Altonaer Blutsonntag“ findet sich lediglich ein Beleg dafür, dass Hamburger SS-Leute an diesem provokativen Umzug durch „Klein-Moskau“ teilnahmen. Wohl aber standen dabei die Altonaer SA-Züge im Zentrum der Auseinandersetzungen, insbesondere der schon länger berüchtigte 2. Sturm (offiziell: Sturm 31/2), nach seinem Anführer, dem Bäcker und Konditor Hubert Richter, auch als Richter-Sturm bezeichnet. Und kurz vor dem Blutsonntag hatte es am 8., 10. und 11. Juli bereits drei gewalttätige SA-Aufmärsche in Altona gegeben, an denen auch SS-Leute beteiligt waren. Dennoch gelang der NSDAP bei der Reichstagswahl im November auch hier ein Durchbruch: Die Partei lag nur noch in den Stadtteilen Altstadt (hinter der KPD), Ottensen, Bahrenfeld und Lurup (hinter der SPD) lediglich auf Platz 2, während ihre Hochburgen insbesondere in den erst 1927 und teilweise gegen heftigen örtlichen Widerstand eingemeindeten, großbürgerlichen Vororten Rissen, Sülldorf, Oevelgönne (über 50 %), Blankenese und Othmarschen (über 40 %) lagen.

In Berlin wurde er Chef des Oberabschnitts Ost/Spree und Stellvertreter des Obergruppenführers Sepp Dietrich. Daneben hat er bis 1939 durchgehend dem machtlosen und zunehmend seltener zusammentretenden NS-Reichstag angehört, nachdem er zuletzt im Dezember 1938 wieder als Abgeordneter für den Berliner Wahlkreis 3 bestätigt worden war. Privat hatte er erhebliche Finanzprobleme; so informierte er Himmler 1937, er habe ein zinsloses Darlehen über 15.000 RM von dem Hamburger Kaufmann Hermann Fürchtegott Reemtsma aufnehmen müssen, um seine Ehefrau im Scheidungsfall abfinden zu können. Am 1. November 1939, bald nach dem deutschen Überfall auf Polen, kommandierte Himmler Paul Moder in das politisch von Hans Frank geleitete Generalgouvernement als „Kommandeur der Polizei“ beim Chef des Distrikts Warschau ab, wo er bis Juli 1941 tätig war. Einen solchen Rang gab es in der Organisationsstruktur der SS aber offiziell nicht; da Paul Moder 1941 als SS- und Polizeiführer bezeichnet wurde, ist er entweder in dieser Zeit befördert worden, oder Himmler hat den Rang bei Moders Ernennung 1939 aus unbekanntem Grund nicht erwähnt. Moders unmittelbarer Vorgesetzter im Generalgouvernement war der Höhere SS- und Polizeiführer Friedrich-Wilhelm Krüger.

Während dieser Zeit wurde das Warschauer Ghetto eingerichtet, dessen Bewachung Moders Einheit oblag, und die Zwangsarbeit für jüdische Bewohner eingeführt. Am 30. März 1940 verhaftete die Sicherheitspolizei etwa 1.000 Angehörige des polnischen Widerstandes, die ab Anfang Mai standrechtlich hingerichtet wurden. Im April 1940 erfolgte der Bau einer Mauer um das Ghetto, ab November durfte es nur noch mit einem Erlaubnisschein verlassen werden. Sicherung und Kontrolle dieser Maßnahmen fielen in Moders Zuständigkeitsbereich. Möglicherweise hat er sich – wie sein deswegen später angeklagter Adjutant von Eupen – bei Beschlagnahmungen auch persönlich bereichert. Von Ende Mai bis Anfang Juni 1940 hatte Moder auch für einige Wochen am Westfeldzug in Frankreich teilgenommen und war für seinen dortigen Einsatz mit der Spange zum EK I ausgezeichnet worden.

In unmittelbarem zeitlichem Zusammenhang mit dem deutschen Angriff auf die Sowjetunion (ab Juni 1941) beurlaubte Paul Moder sich zu einem längeren Besuch seiner Familie in Berlin selbst; diese Eigenmächtigkeit wurde von seinem direkten Vorgesetzten Krüger dem SS-Personalhauptamt gemeldet. Moder berief sich darauf, dass Krüger ihm die Aufhebung der Urlaubssperre mitgeteilt habe. Es muss Spekulation bleiben, ob sich dahinter ein tiefergehender Konflikt zwischen den beiden Männern verbarg, ebenso, ob Himmlers folgende Entscheidung – wie von Friedman vermutet – aus einem spontanen Zorn oder aus der Enttäuschung über den von ihm immer geförderten „alten Kämpfer“ heraus erfolgte. Jedenfalls wurde Moder am 19. Juli 1941 vom Reichsführer-SS seiner Funktion enthoben, degradiert, durch Arpad Wigand ersetzt und zur SS-Division Totenkopf an die russische Front abkommandiert. Offenbar bewährte er sich auch dort: am 9. November 1941 wurde er zum Sturmbannführer befördert. Im Februar 1942 fiel er zu Beginn der Einkesselung bei Demjansk nahe Maly Kalinez in der Region um Nowgorod. Himmler kondolierte Moders Witwe persönlich. Im Dezember 1942 fanden sich u. a. sein goldenes Parteiabzeichen und sein SS-Führerausweis unter dem Diebesgut eines SS-Mannes und Reichsbahnschaffners.

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