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Channel: Mémoires de Guerre
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Reagan Nancy

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Anne Frances Davis Reagan, née Anne Frances Robbins, mais plus connue sous le nom de Nancy Reagan, née le 6 juillet 1921 à New York, est une femme d'affaires, actrice et femme politique américaine. En sa qualité d'épouse du 40e président des États-Unis d'Amérique, Ronald Reagan, elle fut, du 20 janvier 1981 au 20 janvier 1989, la Première dame des États-Unis. 

Reagan NancyReagan Nancy

Comme son mari, Nancy Reagan a été actrice, jouant au cinéma dans douze films, sous le pseudonyme de Nancy Davis, nom qui était celui de son beau-père, le chirurgien Loyal Davis, remarié avec sa mère lorsqu'elle avait six ans. Elle naît Anne Frances Robbins le 6 juillet 1921 à New York. Elle est la fille de Kenneth Seymour Robbins et de l'actrice Edith Luckett. Quand elle a six ans, sa mère se remarie avec le neurochirurgien Loyal Davis qui l'adopte. Elle rencontre Ronald Reagan en 1951 ; il est alors président du Screen Actors Guild (SAG).

L'année suivante, ils se marient lors d'une cérémonie simple dans une petite église, dans la vallée de San Fernando de Los Angeles. Elle dira plus tard « ma vie a vraiment commencé quand j'ai épousé mon mari ». Elle a eu deux enfants : une fille Patti Davis née le 21 octobre 1952, auteur à succès, et un garçon Ron Reagan né le 20 mai 1958. Nancy est également la belle-mère de Michael Reagan et de la défunte Maureen Reagan, les enfants du premier mariage de Ronald avec l'actrice Jane Wyman.

Elle réside actuellement à Bel Air à Los Angeles où elle vécut avec son époux jusqu'au décès de celui-ci le 5 juin 2004 des suites de la maladie d'Alzheimer. Elle a été brièvement hospitalisée en 2005 après avoir glissé et être tombée dans sa chambre d'hôtel à Londres, alors qu'elle s'y trouvait pour rendre visite à Margaret Thatcher et au prince Charles. Le 2 janvier 2007, elle assiste aux funérailles de Gerald Ford qui avait assisté à celles de son époux Ronald Reagan décédé en 2004. Le 3 mai, elle est présente aux côtés du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger à un meeting réunissant les candidats à la candidature républicaine pour la présidentielle de 2008.

Filmographie

  • 1948 : Le Portrait de Jennie (Portrait of Jennie) : Teenager in art gallery
  • 1949 : Corps et âme (The Doctor and the Girl) : Mariette Esmond
  • 1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) : Helen Lee
  • 1950 : Shadow on the Wall : Dr. Caroline Canford
  • 1950 : La Voix que vous allez entendre (The Next Voice You Hear...) : Mrs. Mary Smith
  • 1951 : Night Into Morning : Mrs. Katherine Mead
  • 1951 : It's a Big Country : Miss Coleman
  • 1952 : Talk About a Stranger : Marge Fontaine
  • 1952 : Shadow in the Sky : Betty Hopke
  • 1953 : Donovan's Brain : Janice Cory
  • 1957 : Hellcats of the Navy : Nurse Lt. Helen Blair
  • 1958 : Crash Landing : Helen Williams

Nixon Pat

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Thelma Catherine Ryan Nixon, née le 16 mars 1912 et morte le 22 juin 1993, est l'épouse de Richard Nixon, 37e président des États-Unis entre le 20 janvier 1969 et le 8 août 1974. 

Nixon PatNixon Pat

Elle est davantage connue sous les prénoms de Patricia ou Pat. Née dans l'État du Nevada, Pat Ryan grandit à Los Angeles en Californie, finit ses études secondaires en 1929, intègre le Fullerton Junior College puis l'université de Californie du Sud. Elle finance ses études en travaillant comme gestionnaire de pharmacie, dactylographe, technicienne et boutiquière. En 1940, elle épouse l'avocat Richard Nixon, qui lui donne deux filles. Elle soutient son mari lors de ses victorieuses campagnes électorales pour le Congrès, en 1946 et 1948. Celui-ci est élu vice-président des États-Unis, et fait partie de l'administration Eisenhower. Pat Nixon gagne de son côté une visibilité médiatique appréciée ; elle soutient son époux lors de sa candidature malheureuse à l'élection présidentielle de 1960 et de celle, victorieuse, à l'élection de 1968.

En tant que Première dame des États-Unis, elle promeut un certain nombre de causes caritatives. Elle acquiert 600 objets de mobilier et d'art pour la Maison-Blanche, soit plus qu'aucune Première dame avant elle. Elle est alors aussi la première à effectuer autant de voyages officiels, visitant près de 80 pays ; elle est également la première à se rendre dans une zone de combat. Ces déplacements résonnent favorablement dans les médias, l'opinion publique et dans les pays-hôtes. Richard Nixon est réélu en 1972, mais doit quitter ses fonctions deux ans plus tard, après la révélation du scandale du Watergate. Ses apparitions publiques se font dès lors moins fréquentes. Elle retourne avec son époux vivre en Californie, puis dans le New Jersey. Elle subit deux accidents vasculaires cérébraux (en 1976 et 1983) et apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du poumon, en 1992. Elle décède un an plus tard, à l'âge de 81 ans.

Thelma Catherine Ryan naît le 16 mars 1912 dans la petite ville minière d'Ely, dans le Nevada, un jour avant la fête de la Saint-Patrick. Son père, William M. Ryan Sr., est un marin, mineur et maraîcher d'origine irlandaise. Sa mère, Katherine Halberstadt, descend d'immigrés allemands. Elle a deux frères aînés, William Jr. (1910-1997) et Thomas (1911-1992), un demi-frère, Matthew Bender (né en 1907), issu du premier mariage de sa mère (son premier époux est mort pendant la crue d’un fleuve, dans le Dakota du Sud). « Pat » est un surnom donné par son père, en référence à sa date de naissance, et à l'importance de la fête qui a lieu le jour suivant, importante chez les Américains d'ascendance irlandaise. Lors de son inscription à l'université, en 1931, elle abandonne son prénom officiel « Thelma » pour le remplacer par « Pat » ou, plus occasionnellement, « Patricia ». Elle n'engage cependant pas de procédure juridique pour officialiser ce changement ; cela n'apparaît donc pas sur son état-civil.

En 1914, la famille Ryan déménage près de Los Angeles, en Californie. Elle élit domicile dans une petite ferme à Artesia (de nos jours Cerritos). Thelma Ryan travaille au sein de l’exploitation familiale ; elle officie aussi comme aide-comptable dans une banque. Sa mère meurt d'un cancer en 1924. La jeune fille, alors âgée de douze ans, assume alors toutes les tâches ménagères. Son père meurt en mai 1930 de la silicose. Il a souvent été avancé qu’aucune Première dame avant Pat Nixon n’avait véritablement exercé un emploi. Elle déclare ainsi à la journaliste Gloria Steinem, pendant la campagne présidentielle de 1968 : « Je n’ai jamais eu le temps de penser à de telles choses – qui je voulais être, qui j’admirais, quelles idées j’avais. Je n'ai jamais eu le temps de rêver d'être quelqu’un d’autre. Je devais travailler ».

Après l'obtention de son diplôme de fin d'études secondaires à l’Excelsior High School, en 1929, Pat Ryan intègre le Fullerton Junior College. Elle paie sa scolarité grâce à des petits boulots : elle exerce notamment les professions de chauffeur, gérante de pharmacie, opératrice téléphonique et dactylographe. Elle est aussi femme de ménage dans une banque et, de 1930 à 1932, elle travaille à New York en tant que secrétaire et technicienne en radiologie6. Déterminée à « faire quelque chose de [sa] vie », elle s’inscrit, en 1931, à l’université de Californie du Sud (USC). Elle se spécialise dans le merchandising et continue à travailler, sur le campus : elle est vendeuse dans un magasin à Bullock's-Wilshire et enseigne la dactylographie et la sténographie dans une école secondaire6. Elle travaille brièvement dans l’industrie cinématographique : elle apparaît dans de petits rôles, non crédités, dans les films Becky Sharp (1935) et Le Grand Ziegfeld (1936). En 1937, elle obtient un bachelor of science en merchandising à l’USC ; elle a alors également un certificat (délivré par l'USC et équivalent à une maîtrise) qui lui permet d’enseigner au niveau secondaire. Elle devient professeur dans un lycée de Whittier, toujours en Californie.

Pendant ce séjour à Whittier, Pat Ryan fait la connaissance de Richard Milhous Nixon, un jeune avocat diplômé de l’université Duke. Ils se rencontrent au sein d’un petit groupe de théâtre, où ils passaient chacun une audition pour jouer dans la pièce The Dark Tower de George S. Kaufman. Elle le connaît alors sous le surnom de « Dick ». Le soir de leur premier rendez-vous, il la demande en mariage. Plus tard, elle déclare à propos de cet évènement : « J’ai pensé qu’il était fou ! ». Pendant deux ans, il la surnomme sa « Tsigane sauvage irlandaise », alors même qu'il la conduit à des rendez-vous galants avec d’autres hommes. Pat Ryan épouse Richard Nixon le 21 juin 1940, à l’hôtel Mission Inn de Riverside, en Californie. Elle affirme qu’elle avait été attirée par le jeune homme car « il avait de la vitalité et de l’ambition » ; plus tard, elle poursuit : « Oh, mais vous ne réalisez pas à quel point il est amusant ! ». Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que son époux sert à l’United States Navy, Pat Nixon travaille comme économiste auprès du gouvernement ; elle vit alors à San Francisco.

Dans sa vie privée, Richard Nixon est décrit comme un homme proche de son épouse, la félicitant pour son travail, lui souhaitant son anniversaire et lui offrant assez fréquemment des cadeaux. Lors des dîners officiels présidentiels, il modifiera ainsi le protocole en place, afin qu’elle soit parmi les premiers servis. De son côté, Pat Nixon considère son mari comme un homme vulnérable et cherche à le protéger. Aux critiques qu’il subissait, elle répondait : « Lincoln recevait encore plus de critiques. Il était assez grand pour qu'il ne s’en soucie pas. Mon mari suit le même chemin ».

Lorsque son époux entre en politique, en 1946, afin de briguer un siège à la Chambre des représentants des États-Unis (pour le 12e district de Californie), Pat Nixon fait campagne à ses côtés. La même année, elle donne naissance à leur premier enfant, une fille, nommée Patricia mais souvent surnommée « Tricia ». En 1948, Julia, leur seconde et dernière fille vient au monde. Quand on l’interroge sur la carrière de son mari, Pat Nixon déclare : « La seule chose que je pouvais faire, c’était l’aider ; mais je n’aurais pas choisi la politique comme vie ». Elle participe à la campagne, notamment en faisant des recherches sur l’adversaire de Richard Nixon, Jerry Voorhis, le représentant en fonction, et en écrivant et distribuant des fascicules de campagne. Pendant les six années qui suivent, elle voit son mari déménager à Washington puis être choisi pour être le candidat à la vice-présidence républicaine, pour l’élection présidentielle de 1952. Bien que de confession méthodiste, elle et son mari suivent régulièrement les offices d'autres églises protestantes proches de leur domicile, surtout après leur déménagement à Washington. Ils sont ainsi des paroissiens de la Metropolitan Memorial Methodist Church et occasionnellement d'une église baptiste où officie le révérend Billy Graham, et la Marble Collegiate Church du pasteur Norman Vincent Peale.

Lors de la campagne présidentielle de 1952, l’attitude de Pat Nixon à l’égard de la politique change, quand son mari est soupçonné de financements frauduleux. Elle l’encourage à se battre contre ces accusations, notamment en prononçant son discours dit du « Checkers Speech », dans lequel il rejette en bloc les faits qui lui sont reprochés, admettant n'avoir accepté qu'un seul don, le cadeau par ses enfants d'un chien du nom de « Checkers ». Il s’agit de la première apparition de Pat Nixon à la télévision nationale ; ses filles et ledit chien sont également présents. Se défendant avec conviction, il souligne les qualités de sa femme, faisant état de l'ancien emploi de sténographe de cette dernière. Il ajoute : « Je dois vous dire que Pat n’a jamais possédé de manteau en vison. Mais elle porte un respectable manteau de Républicain ; et je lui ai toujours dit qu’elle aurait une belle apparence avec presque rien ». Pat Nixon accompagne son mari à l'étranger pendant ses années de vice-présidence. Elle visite alors 53 pays, souvent en contournant les déjeuners officiels pour visiter des hôpitaux, des orphelinats, et même une léproserie au Panama. Lors d’un voyage au Venezuela, la limousine du couple Nixon est victime de jets de pierres, et ils sont conspués comme représentants du gouvernement américain.

Un article publié le 1er novembre 1958 dans le Seattle Times est révélateur de la forte tendance médiatique de l'époque à se montrer favorable à la future Première Dame. On peut y lire : « On dit toujours de Mme Nixon qu’elle est gracieuse et chaleureuse. Et il est bien évident qu’elle est chaleureuse. Elle accueille n'importe quel inconnu comme un ami. Elle ne se contente pas de donner une poignée de main, mais elle serre la main du visiteur entre les siennes. Ses manières sont directes… Mme Nixon confirme également sa réputation d'être une femme soignée, qu’importe la longueur de la journée ». Un an et demi plus tard, pendant la campagne présidentielle de son époux, The New York Times note qu’elle est « un parangon des vertus de l’épouse » dont « l’efficacité ferait passer bien d'autres femmes pour paresseuses et sans talents ». Pat Nixon est nommée « Femme au foyer exceptionnelle de l'année » (1953), « Mère de l'Année » (1955) et « Maîtresse de maison idéale de la Nation » (1957).

Le vice-président Nixon participe à l’élection présidentielle américaine de 1960 comme candidat du Parti républicain, contre le sénateur John Fitzgerald Kennedy, candidat du Parti démocrate. Pat Nixon participe activement à la campagne de son mari, notamment par le biais d'une campagne de presse qui la met résolument en avant avec le slogan « Pat for First Lady » (« Pat comme Première dame »). Battu, Richard Nixon accepte sa défaite malgré des scores assez serrés pour le choix des grands électeurs (49,55 % à Nixon contre 49,72 % à Kennedy) et des soupçons de fraude électorale. Pat Nixon plaide auprès de son mari pour qu’il demande un recomptage des voix, en vain. Elle apparaît bouleversée aux caméras de télévision lorsqu’elle apprend la défaite du Parti républicain. Un journaliste déclare : « des millions de téléspectateurs ont pu assister à son combat désespéré pour maintenir un sourire à ses lèvres [...] alors que des larmes amères coulaient de ses yeux ».

En 1962, le couple se lance dans une nouvelle campagne électorale, Richard Nixon briguant cette fois-ci le poste de gouverneur de Californie. Pourtant, il échoue face au gouverneur démocrate sortant, Pat Brown. Six ans plus tard, Richard Nixon se présente à nouveau à la présidence, lors des élections de 1968. Pat Nixon est pourtant réticente à affronter une nouvelle campagne, la huitième depuis 1946. Son mari est alors un personnage très controversé dans la vie politique américaine, et elle partage avec la même intensité les critiques et les louanges dont il est la cible ou le bénéficiaire : elle n’a pas réussi à établir une identité publique indépendante de ce dernier. Même si elle le soutient avec conviction, elle craint un « nouveau 1960 », lorsque Nixon avait perdu face à Kennedy. Elle s'investit pourtant dans la campagne, participant notamment à de nombreux déplacements. Richard Nixon remporte l’élection face au vice-président démocrate sortant Hubert Humphrey, et Pat Nixon devient alors Première dame des États-Unis.

Pat Nixon estimait que la Première dame devait toujours être un exemple de vertu et de dignité pour le peuple américain. Alors, lorsqu’on lui demande comment elle entrevoit son nouveau rôle, elle dit ne pas vouloir se contenter d’imiter sa prédécesseur, Lady Bird Johnson. Elle décide de poursuivre ce qu’elle appelle la « diplomatie personnelle », c’est-à-dire rendre visite aux populations des États américains ou à celles d’autres pays.

En tant que Première dame, une de ses principales initiatives est la promotion du volontariat et du bénévolat dans les hôpitaux, les organisations civiques et les centres de réadaptation. Elle déclare ainsi : « Notre réussite en tant que nation dépend de notre volonté à donner généreusement de nous-mêmes, pour le bien-être et l'enrichissement de la vie d’autrui ». Par exemple, elle entreprend un voyage dans le pays sur le thème Vest Pockets for Volunteerism, où elle rend visite à plusieurs programmes de bénévolat. Susan Porter, qui organise alors les déplacements de la Première dame, note qu’elle les considérait comme « des héros méconnus ». Un second tour des États-Unis pour la promotion de ces œuvres de charité a pour but de montrer que les étudiants ne sont pas tous opposés à la guerre du Viêt Nam. Pat Nixon elle-même fait partie d'organisations bénévoles, notamment la Women in Community Services et l'Urban Services League. En 1973, elle défend la Loi du service volontaire national, qui encourage le bénévolat tout en offrant certaines subventions à des organismes caritatifs. Certains journalistes considèrent néanmoins cet engagement associatif comme assez terne en comparaison avec les initiatives prises par les anciennes Premières dames Lady Bird Johnson et Jacqueline Kennedy.

Pat Nixon s'implique également dans le développement des zones de loisirs et de parcs naturels. Elle est membre du Comité présidentiel pour l'emploi des handicapés, et apporte son soutien aux organisations dédiées à l'amélioration de la vie de ces derniers. Pour le premier Thanksgiving organisé durant la présidence de son époux, à la Maison-Blanche, elle organise un repas pour des personnes âgées sans famille. L'année suivante, elle y invite des blessés de guerre. Elle est enfin la seule Première dame à prononcer le discours de Thanksgiving, privilège réservé aux présidents depuis George Washington.

Le 12 décembre 1968, une fois son mari élu à la présidence, Pat Nixon rencontre la Première dame sortante, Lady Bird Johnson, qui l’invite à visiter les appartements privés de la Maison-Blanche. Elle fait ensuite appel aux services de la décoratrice d’intérieur Sarah Jackson Doyle, qui travaille pour le couple Nixon depuis 1965 (elle s’est notamment occupée des dix pièces de l’appartement familial new-yorkais, sur la Cinquième Avenue). Elle promeut Clement Conger, travaillant auparavant au Département d’État, en le nommant conservateur en chef de la Maison-Blanche, à la place de James Ketchum, en place depuis Jacqueline Kennedy.

Pat Nixon témoigne de l’intérêt au choix et au changement du mobilier, décisions qu’elle médiatise davantage que sous Jackie Kennedy. Elle fait l’acquisition pour les collections de la Maison-Blanche de plus de 600 peintures et objets de mobilier, soit davantage que sous tout autre administration. Elle crée la Salle des cartes, réorganise la Salle des porcelaines et en rénove neuf autres. Elle travaille en collaboration avec des ingénieurs pour installer un système d’éclairage nocturne extérieur pour toute la Maison-Blanche, afin de lui donner une teinte douce et blanche. Elle donne également l’ordre de laisser flotter le drapeau américain jour et nuit, même lorsque le président n’est pas là.

Pour les touristes, elle fait éditer des brochures décrivant les pièces de la Maison-Blanche, en anglais mais aussi en traduction espagnole, française, italienne et russe. Elle fait également installer des rampes pour les handicapés. Elle fait suivre des stages aux services de sécurité qui officiaient aussi comme guides : elle leur fait porter des uniformes moins menaçants, cacher leur armes, apprendre à parler lentement aux visiteurs sourds et même apprendre à lire sur les lèvres ; elle permet aussi aux aveugles de pouvoir toucher les antiquités.

La Première dame a longtemps été irritée par la perception qu’avait le public de la Maison-Blanche, comme un lieu exclusivement réservé à des personnalités riches et célèbres. Elle rejoint ainsi régulièrement les touristes pour les saluer, leur serrer la main, signer des autographes ou poser pour des photographies. Sa fille, Julie Eisenhower, témoigne : « elle a invité tellement d’organisations à la Maison-Blanche, afin de leur offrir une certaine audience ; pas de grosses organisations, mais de peu connues ».

Elle organise des visites tardives afin que le public puisse voir le travail des « petites mains », notamment en décembre, pour la décoration de Noël de la Maison-Blanche. En outre, elle instaure une série de spectacles, allant de l'opéra au bluegrass ; on peut par exemple citer The Carpenters, en 1971. En 1969, lorsqu’ils accèdent à la Maison-Blanche, les Nixon invitent le dimanche des familles à des services religieux dans l'East Room. Toujours à la Maison-Blanche, en 1971, elle supervise le mariage de sa fille, Tricia, avec Edward Cox Ridley Finch. Elle est favorable à l'accession des femmes à des postes politiques, et encourage son mari à nommer une femme à la Cour suprême, en déclarant : « le pouvoir des femmes est imbattable, je l'ai vu partout dans le pays ». Elle est la première Première dame à soutenir publiquement l'Equal Rights Amendment. Après l’arrêt Roe v. Wade de 1973, elle affirme être pro-choix, bien que, en 1972, elle disait : « Je ne suis vraiment pas pour l'avortement ».

En 1972, Pat Nixon devient la première Première dame républicaine à prendre la parole lors d’un congrès national. Ses efforts dans la réélection de son époux lors de la campagne présidentielle de 1972, voyageant à travers le pays et parlant au nom de son mari, ont été imités par les épouses des futurs candidats à la présidence des États-Unis.

Jusqu'à Hillary Clinton, Pat Nixon reste la Première dame ayant effectué le plus de voyages diplomatiques et humanitaires durant la présidence de son mari. Pendant le premier mandat du président Nixon, elle visite ainsi 39 des 50 États américains et, la première année, serre la main d’environ 250 000 personnes. Ses premiers déplacements se font à Guam, en Inde, aux Philippines, en Indonésie, en Thaïlande, au Pakistan, en Roumanie et au Royaume-Uni. Elle refuse d’en faire profiter son entourage, ne voyant pas pourquoi leur prise en charge financière incomberait aux contribuables américains. Peu de temps après, lors d'un voyage en République du Viêt Nam, elle devient la première Première dame à pénétrer dans un territoire en guerre. Elle prend alors le thé dans un palais avec l'épouse du président Nguyễn Văn Thiệu, visite un orphelinat, et participe à un vol en hélicoptère, portes ouvertes avec des soldats armés de mitraillettes, au-dessus d’une zone de combat où les forces armées américaines livrent bataille. Par la suite, elle visite un hôpital militaire et s’entretient avec chaque patient blessé. La Première dame sud-vietnamienne, Madame Thieu, déclare alors que la venue de Pat Nixon a « intensifié [leur] moral ».

Après le séisme péruvien de 1970, Pat Nixon lance une opération humanitaire et se déplace personnellement dans ce pays, aide à fournir des secours, visite les zones touchées et s’entretient avec les victimes. Allant jusqu’à mettre sa sécurité personnelle en danger, au vu de l’instabilité des décombres, elle participe à la mobilisation de l'opinion publique mondiale, qui vient alors en aide aux démunis. Une personnalité politique péruvienne déclare ainsi : « sa venue ici a plus de valeur que tout ce que le président Nixon aurait pu faire ». Un éditorial du journal Lima Prensa note même que les Péruviens ne pourraient dès lors jamais oublier Pat Nixon. Frances Lewine, journaliste accréditée auprès de la Maison-Blanche, écrit aussi qu’aucune Première dame n’avait encore effectué une action avec de telles conséquences diplomatiques. Le gouvernement péruvien lui remet par ailleurs la Grand Croix de l’ordre du Soleil, la plus haute distinction du Pérou et la plus ancienne du continent américain.

Elle 1972, elle devient la première Première dame des États-Unis à visiter un État africain, le Ghana, pendant huit jours, après un voyage de 16 093 km ; elle se rend également au Liberia et en Côte d'Ivoire. À son arrivée au Liberia, elle est honorée de 19 coups de canon, un hommage réservé habituellement aux seuls chefs de gouvernement ; elle passe également les troupes en revue. Plus tard, elle revêt un costume traditionnel indigène et danse avec les habitants. Elle reçoit le Grand Cordon de l'Ordre très vénérable de Chevalerie, la plus haute distinction du Liberia. Au Ghana, elle danse également avec des autochtones, et prononce un discours au Parlement de la nation. En Côte d'Ivoire, elle est accueillie par 250 000 personnes sous les cris de « Vive Mme Nixon ! ». Elle s’entretient avec les dirigeants de ces trois pays.

Un des autres grands voyages de Pat Nixon est celui où elle accompagne son époux en République populaire de Chine, en 1972. Elle le suit également à des réunions internationales, comme le sommet Nixon-Brejnev en Union soviétique, la même année. Bien que les contraintes de sécurité lui interdisent de marcher librement dans les rues comme elle le fit en Chine, Pat Nixon effectue des visites avec des enfants et se promène bras-dessus bras-dessous avec la Première dame soviétique, Viktoria Brejneva. En 1974, elle se rend au Brésil et au Venezuela avec le statut diplomatique unique de représentant personnel du président et enfin, en juin 1974, en Autriche, en Égypte, en Arabie saoudite, en Syrie, en Israël et en Jordanie.

La presse de mode féminine a souvent porté un intérêt particulier au style vestimentaire des Premières dames, notamment de par leur statut d’« hôtesse de la nation ». Le magazine Women's Wear Daily déclare que Pat Nixon avait une « bonne silhouette et une bonne posture », ainsi que « de plus belles jambes que n’importe quelle femme publique actuelle ». Certains spécialistes de la mode ont néanmoins tendance à critiquer son goût vestimentaire. Pat Nixon elle-même déclare : « Je considère comme un devoir de porter des pièces de couturiers américains », ne cachant pas qu’elle cherche à les favoriser, car elle juge que le choix de la matière des vêtements est parfaite pour effectuer de longs voyages. « Je fais une taille », affirme-t-elle au New York Times. « J'ai acheté des choses dans plusieurs magasins de villes différentes. Seuls quelques-uns de mes vêtements ont été faits par des couturiers ». Sur les conseils de Clara Treyz, chargée de l’aider à acheter des vêtements, elle se repose notamment sur le couturier Geoffrey Beene. Plusieurs spécialistes de la mode ont conclu que Pat Nixon n'a pas grandement fait avancer la cause de la mode américaine pendant son office de Première dame. Une robe de satin jaune dessinée par Harvey Berin et portée lors d'un évènement officiel a été critiquée comme étant « la tenue de soirée d’une institutrice », mais Treyz a défendu ce choix en affirmant que « Mme Nixon doit être distinguée ». Pat Nixon n'a jamais approché la mode « scandaleuse » des années 1970, affichant au contraire un style vestimentaire conservateur. Elle affirme ainsi : « J'évite le spectaculaire ».

Lorsque le scandale du Watergate éclate dans les médias, Pat Nixon ne cherche pas à s’intéresser particulièrement à l’effraction du siège du Comité national démocrate. Plus tard, interrogée par la presse à ce propos, elle répond sèchement : « Je sais seulement ce que j'ai lu dans les journaux ». En 1974, quand un journaliste lui demande : « Est-ce la presse qui est la cause des problèmes du président ? », Pat Nixon lui tourne le dos puis lui rétorque « Quels problèmes ? ». En privé, elle estime que le pouvoir de l’administration présidentielle était en perpétuelle augmentation, et que le président Nixon perdait de plus en plus son droit de regard sur ce qui se passait.

Pat Nixon dit ne pas avoir eu connaissance des enregistrements secrets faits dans le bureau de son époux. Julie Nixon Eisenhower déclare plus tard que la Première dame aurait ordonné la destruction immédiate de ces bandes si elle avait eu connaissance de leur existence. Une fois mise au courant, elle s’oppose vigoureusement à les rendre publiques, allant jusqu’à les comparer avec la confidentialité que peuvent avoir « des lettres d’amour privées ». Convaincue de l'innocence de son mari, elle l’encourage à ne pas démissionner et à lutter contre toutes les accusations et menaces de destitution portées contre lui. Elle déclare à son amie Hélène Drown : « Dick a tant fait pour le pays. Pourquoi cela arrive-t-il ? ».

Après que le président Nixon a annoncé à sa famille son intention de démissionner, son épouse lui dit : « Mais pourquoi ? ». Elle prend alors contact avec le conservateur de la Maison-Blanche, Clement Conger, afin d'annuler la poursuite du développement d’un nouveau modèle de vaisselle en porcelaine chinoise, par la Lenox China Company, et commence à superviser l'emballage des effets personnels de la famille. Le 7 août 1974, la famille prend son dernier dîner à la Maison-Blanche. Assise sur le bord d'un canapé, Pat Nixon est anxieuse, jusqu’à ce que son époux entre dans la pièce, qu’elle se jette dans ses bras, l'embrasse, et lui dit : « Nous sommes tous très fier de toi, papa ». Plus tard, Pat Nixon a dit des photos prises ce soir-là : « Nos cœurs étaient brisés, et nous souriions ».

Le lendemain matin, le discours d’adieu de vingt minutes au personnel de la Maison-Blanche, retransmis par la télévision, a lieu dans l’East Room ; Richard Nixon y lit des extraits de la biographie de l’ancien président Theodore Roosevelt et remercie ses propres parents. La Première dame peine à contenir ses larmes : les caméras enregistrent alors son angoisse, comme lors de la défaite électorale de 1960. Le couple Nixon est reconduit sur la pelouse sud, jusqu’à l’hélicoptère Marine One, par le vice-président Gerald Ford et son épouse Betty. Alors qu’ils avancent, Pat Nixon passe un bras autour de la taille de son mari et l’autre autour de Betty Ford. Elle lui dit : « Vous allez en voir beaucoup de ces tapis rouges ». L’appareil les transporte jusqu’à l’Andrews Air Force Base, d’où ils s’envolent pour la Californie.

L'historien Carl Sferrazza Anthony note que les citoyens américains ordinaires se reconnaissaient en Pat Nixon. Alors que des visiteurs originaires d'un milieu rural visitaient la Maison-Blanche et paraissaient tétanisés de rencontrer la Première dame, celle-ci les prit entre ses bras afin de dissiper la tension ambiante. Quand un jeune homme émit des doutes sur le fait que le bâtiment présidentiel était bien un lieu de vie alors qu'il ne voyait pas de machine à laver, elle le conduisit à travers les salles, jusqu'à un ascenseur, pour lui montrer les appartements privés et la buanderie. Pendant le voyage des Nixon en Chine, en 1972, le ministre des Affaires étrangères Zhou Enlai a été si sensible à son charme qu'il a offert deux rares pandas géants à l'ambassadeur américain, comme un cadeau de son pays.

Pat Nixon a été inscrite quatorze fois par la Gallup Organization sur sa liste annuelle de dix femmes les plus admirées, entre 1959 et 1962 puis entre 1968 et 1979. Elle est ainsi troisième en 1969, et demeure à la deuxième place jusqu'en 1972, date à laquelle elle prend la première place. Elle reste sur cette liste jusqu'en 1979, cinq ans après que son mari a quitté le pouvoir. Pour beaucoup, elle est alors considérée comme un exemple du « rêve américain », issue d'un milieu pauvre et ayant gravi l'échelle sociale ; elle a ainsi une grande popularité parmi la « grande majorité silencieuse » des électeurs. Mary Brooks, directrice de la Monnaie des États-Unis décrit la Première dame comme « un bon exemple pour les femmes de ce pays, si elles ne font pas partie de groupes d'émancipation féminine ». Pour la journaliste Helen Thomas, Pat Nixon a été « la Première dame la plus chaleureuse que j'ai couverte, et celle qui aimait le plus les gens. Je pense que les journalistes qui l'ont couverte ont vu en elle une femme forte, responsable et sensible ».

L'image de Pat Nixon est en conformité avec celle de la femme au foyer de la Guerre froide, en contraste assez frappant avec la deuxième vague de féminisme qui se répand alors. Les journalistes la dépeignent souvent comme une femme dévouée et désintéressée, la présentant plus comme une épouse que comme un individu à part entière. Le magazine Time l'a décrite comme « la femme parfaite qui repasse les pantalons [de son mari], coud les robes de ses filles Tricia et Julie et faisant elle-même son ménage tout en étant l'épouse du vice-président ». Dans les premières années de sa fonction de Première dame, elle a été surnommée « Plastic Pat », dénomination péjorative à cause, selon ses détracteurs, de sa réserve et de son visage qui exprimait rarement une émotion. Certains observateurs décrivaient Pat Nixon comme « une poupée de papier, une poupée Barbie en plastique, aseptisée, inhumaine », affirmant qu'elle « avait mis toute son énergie et le dynamisme de sa jeunesse à jouer un rôle, chose qu'elle ne pouvait plus reconnaître désormais comme une chose vraie ».

À ces critiques, elle répondait : « Je suis qui je suis et je vais continuer à l'être ». En 1968, elle exprime ainsi sa conception de la vie lors d'un entretien à bord d'un avion de campagne, avec Gloria Steinem : « Maintenant, j'ai des amis dans tous les pays du monde. Je n'ai pas assez de recul sur moi-même, ou sur mes idées, ou sur ce que je voudrais faire. Oh non, je suis restée passionnée par les gens. J'ai continué à travailler. À ma droite, dans cet avion, je conserve cette mallette avec moi, et à la minute où je m'assois, j'écris mes messages de remerciement. Tout le monde a le droit à une réponse personnalisée. Je n'ai pas le temps de me demander qui j’admire où à qui je m'identifie. Je n'ai jamais eu la vie facile. Je ne suis pas comme vous tous… tous ces gens pour qui ça a été facile ».

Malgré son personnage public très sage de femme au foyer traditionnelle, Pat Nixon n'a pas été aussi effacée et timide que certains critiques ont voulu le souligner. Certains journalistes, comme le correspondant accrédité auprès de la Maison-Blanche Robert Thompson a estimé qu'elle représentait un équilibre idéal pour les années 1970. Thompson a ainsi écrit qu'elle a prouvé que « les femmes peuvent jouer un rôle vital dans les affaires du monde » tout en conservant des « manières féminines ». D'autres journalistes ont estimé qu'elle représentait « les défaillances de la mystique féminine », et l'ont dépeinte comme étant en décalage avec son temps. Ceux qui s'opposaient à la guerre du Viêt Nam l'ont identifiée comme faisant partie du même bord que les personnalités politiques de l'administration Nixon, et, en conséquence ont parfois manifesté lors des discours qu'elle prononçait lors de ses déplacements. Après avoir parlé à certains d'entre eux, un étudiant a cependant déclaré à la presse qu'« elle avait voulu nous écouter. J'ai ressenti cela comme une femme qui se soucie vraiment de ce que nous faisons. J'ai été surpris ». Le journaliste de CBS Mike Wallace exprima le regret de n’avoir jamais pu réaliser l’interview qu'il aurait considérée comme la plus importante de sa carrière, celle de Pat Nixon.

Après le retour du couple à San Clemente en Californie, en 1974, et leur installation dans la maison familiale La Casa Pacifica (achetée en 1969), Pat Nixon apparaît rarement en public et n’accorde à la presse que des entretiens occasionnels. Fin mai 1975, à Artesia, dans le village où elle a passé son enfance, elle inaugure une école à son nom, la Patricia Nixon Elementary School. Dans son allocution, elle déclare : « Je suis fière de voir cette école porter mon nom. J'ai toujours pensé que seuls ceux qui avaient quitté ce monde pouvaient voir leur nom donné à une école. Je suis heureuse de vous dire que je ne vous ai pas quitté ; enfin, pas complètement ». Il s’agit de sa seule apparition publique en Californie pendant ses cinq ans et demi de séjour.

Le 7 juillet 1976, à La Casa Pacifica, Pat Nixon est victime d’un accident vasculaire cérébral qui entraîne la paralysie de tout son côté gauche. Une kinésithérapie lui permet cependant de retrouver l’usage de son corps. Elle déclare que son rétablissement a été « la chose la plus dure que j'aie jamais faite physiquement ». En 1979, elle et son mari déménagent sur la 65e rue Est de Manhattan, à New York. Ils vivent là quelque temps et, en 1981, déménagent à nouveau, dans une vaste maison à Saddle River dans le New Jersey. La grande superficie de la bâtisse leur permet d'accueillir leurs enfants et petits-enfants. Cependant, Pat Nixon est à nouveau victime d’une attaque en 1983 et de deux infections pulmonaires l'année suivante.

Elle apparaît en public « frêle et légèrement courbée », lors de l'inauguration de la bibliothèque Richard Nixon (de nos jours la Richard Nixon Presidential Library and Museum) à Yorba Linda, en Californie, le 19 juillet 1990. La cérémonie de dédicace rassemble 50 000 amis et sympathisants, ainsi que les anciens présidents Ford et Reagan et le président en exercice Bush père, ainsi que toutes leurs épouses respectives. La bibliothèque comprend une « salle Pat Nixon », un « amphithéâtre Pat Nixon » ainsi qu’une roseraie plantée de « roses Pat Nixon » rouge-noir, créées par une société française en 1972, alors qu’elle était Première dame. Pat Nixon assiste également à l'inauguration de la Ronald Reagan Presidential Library à Simi Valley, en Californie, en novembre 1991. L'ancienne Première dame Barbara Bush affirme : « J'aimais Pat Nixon, qui était une Première dame sensationnelle, gracieuse et réfléchie » ; lors de la dédicace de cette bibliothèque, elle se souvient également : « Il y avait une chose triste. Pat Nixon n'avait pas l'air bien du tout. À la vue de son sourire, vous pouviez voir qu'elle était dans une grande douleur et avait des difficultés à faire entrer de l'air dans ses poumons ».

Les Nixon déménagent pour une dernière fois en 1991, à Park Ridge dans le New Jersey. La santé de Pat Nixon est défaillante, et la maison, plus petite, comprend un ascenseur. Grande fumeuse qui ne se montra jamais en public avec une cigarette à la bouche, elle est finalement atteinte d'un cancer de la bouche, d’un emphysème et enfin d’un cancer du poumon, lequel est diagnostiqué en décembre 1992, alors qu’elle est hospitalisée pour des problèmes respiratoires.

Elle meurt le 22 juin 1993, à 5 heures 45 du matin dans sa maison de Park Ridge, à l'âge de 81 ans, le lendemain de son 53e anniversaire de mariage. Ses filles et son mari sont à ses côtés. Le service funèbre a lieu dans l'enceinte de la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, le 26 juin 1993. Parmi ceux qui prononcent un discours en l'honneur de l'ancienne Première dame, on note les noms du gouverneur de Californie Pete Wilson, du sénateur du Kansas Bob Dole et du révérend Billy Graham. En plus de son mari et sa famille immédiate, les anciens présidents Ronald Reagan et Gerald Ford et leurs épouses, Nancy et Betty sont également présents. Lady Bird Johnson est indisposée, hospitalisée pour se remettre d'un accident vasculaire cérébral ; Jacqueline Kennedy-Onassis n'y assiste pas non plus. Le président Nixon sanglote pendant la cérémonie, sans se cacher, et cela de façon parfois incontrôlable.

L’épitaphe de Pat Nixon est « Patricia Nixon », le nom par lequel le peuple américain la connaissait. L’ancien président Nixon lui survit dix mois, et meurt le 22 avril 1994 ; il est également enterré dans sa bibliothèque présidentielle. Son épitaphe est « Même quand les gens ne peuvent pas parler votre langue, ils peuvent dire si vous avez de l'amour dans votre cœur ». En 1994, le parc Pat Nixon est créé à Cerritos, en Californie, sur le site où s'élevait la maison où elle avait vécu son adolescence Le conseil municipal de Cerritos vote, en avril 1996 l’édification d’une statue à son effigie, honneur rare pour une Première dame américaine.

Albright Joseph Medill Patterson

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Joseph Medill Patterson Albright (born 1937) is an American businessman and news publisher. He is the former husband of Madeleine Albright.

Albright Joseph Medill Patterson

He was born to Jay Frederick Reeve (1893–1956), a lawyer, and his wife, née Josephine Medill Patterson (1913–1996), a reporter and airplane pilot. His parents divorced in 1944, and his mother married painter Ivan Le Lorraine Albright in 1946. Joseph and his sister Alice were adopted by their mother's second husband, and their surname became "Albright". Two additional children were born to this second marriage, Adam and Blandina (known as "Dina").

Albright is the scion of a media empire, the grandson and namesake of Joseph Medill Patterson, founder of the New York Daily News who had rivaled William Randolph Hearst in the 1930s. His great-great grandfather, Joseph Medill, owned the Chicago Tribune and had been elected mayor of Chicago. His aunt, Alicia Patterson, founded Newsday.

Albright attended Williams College. He met Madeleine Jana Korbel when she spent a summer working at the Denver Post. They married in 1959 after Madeleine's graduation from Wellesley College. They had three daughters, Katie and twins Anne and Alice. After he left Madeleine for another woman, the couple divorced in 1982. Albright remarried Marcia Kunstel; they own Flat Creek Ranch in Jackson Hole, Wyoming.

Poutine a planifié l’annexion de la Crimée il y a plus d’un an

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Poutine a planifié l’annexion de la Crimée il y a plus d’un an

"J'ai dit à mes collègues : nous devons commencer à travailler au retour de la Crimée à la Russie"

Poutine a planifié l’annexion de la Crimée il y a plus d’un an

Vladimir Poutine a planifié l’annexion de la Crimée le jour même de la chute de l’ancien président ukrainien, Viktor Ianoukovitch. C’est en tout cas ce que laisse entendre la bande-annonce de ce documentaire qui sera diffusé prochainement sur la chaîne de télévision d‘État Rossia 1. Le président russe affirme avoir passé la nuit du 22 au 23 février 2014 à s’entretenir avec le renseignement et le ministère de la Défense. “Nous avons fini vers 7 heures du matin. Alors que nous partions, j’ai dit à mes collègues : nous devons commencer à travailler au retour de la Crimée à la Russie”, a déclaré Vladimir Poutine.

Le 27 février 2014, un commando s’empare du Parlement régional de Crimée. Moscou nie alors toute implication. Le lendemain, des hommes armés occupent les sites stratégiques de la région. Un peu plus de deux semaines plus tard, la population se prononce par référendum pour le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. La semaine suivante, Vladimir Poutine ratifie ce que l’Occident qualifie d’annexion de l’ancien territoire ukrainien.

Poutine Vladimir Vladimirovitch

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Homme d'État russe (Leningrad, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, 1952). Né dans une famille d’ouvriers,

Vladimir PoutineVladimir Poutine

Vladimir Poutine

il étudie le droit de 1970 à 1975 à l’université de Leningrad. Intégré au KGB (Comité de sécurité de l'État, services spéciaux de l'époque soviétique) en 1975, il y reçoit une formation complémentaire avant d’être affecté dans les services du contre-espionnage à Dresde, en Allemagne de l’Est, de 1985 à 1990, période pendant laquelle il accède au grade de lieutenant-colonel. De retour à Leningrad en 1990, Vladimir  Poutine devient conseiller du recteur de l’université de la ville, Anatoli Sobtchak, son ancien professeur et l’une des grandes figures réformatrices de la Russie de l’époque. Lorsque ce dernier est élu à la tête de la mairie de Leningrad en 1991, il l'invite à devenir son conseiller. Nommé responsable des relations extérieures de la ville, Vladimir  Poutine est promu premier adjoint du maire de Saint-Pétersbourg en 1994.

À Moscou en 1996, Vladimir  Poutine occupe le poste d’adjoint au responsable des affaires générales puis responsable adjoint de l’Administration présidentielle. Après un bref passage à la tête du FSB (Service fédéral de sécurité, ex-KGB) en 1998, il est nommé Premier ministre de la Fédération de Russie par Boris Ieltsine en août 1999. En septembre, des attentats dans des immeubles de Moscou, imputés aux terroristes tchétchènes ainsi que l'incursion d'islamistes tchétchènes au Daguestan lui fournissent l'occasion de rouvrir les hostilités avec la Tchétchénie. Peu connu du public, Vladimir  Poutine acquiert, sur fonds de guerre avec le voisin rebelle, une stature de présidentiable et devient le nouvel homme fort de la Russie.

Président par intérim de la Fédération, à la suite de la démission de B. Ieltsine en décembre 1999, Vladimir  Poutine est élu dès le premier tour de l'élection présidentielle de mars 2000 avec 52,9 % des voix. Pour affirmer son autorité sur le pays, Vladimir  Poutine remanie en profondeur l'Administration présidentielle au profit de cadres issus, comme lui, des services de sécurité ainsi que de personnalités influentes venant de Saint-Pétersbourg, sa ville natale. La restauration de l'autorité du Kremlin sur les régions et, plus particulièrement, sur les puissants gouverneurs, constitue un des principaux volets d'une volonté d'instauration d'un État fort. Vladimir Poutine promet également à une population choquée par des privatisations menées dans des conditions le plus souvent frauduleuses et qui ont permis à quelques oligarques de s'emparer de près de 70 % des richesses nationales, l'établissement de la « dictature de la loi ». Sa volonté de contrôler la société civile au moyen d'une mise au pas des médias, des ONG, des partis politiques par le Kremlin, ne l'empêche pas de bénéficier d'une réelle popularité au sein de l'opinion publique russe. En mars 2004, il est réélu à la tête de l'État pour un second mandat avec 71,2 % des suffrages.

Le traumatisme national suscité par le tragique dénouement de la prise d'otages de l'école de Beslan en Ossétie du Nord en septembre 2004 (plus de 300 morts provoqués, pour l'essentiel, lors de la prise d'assaut de l'école par les forces spéciales russes), fournit l'occasion au président d'intensifier sa mise en place de la « verticale du pouvoir » au détriment des régions, notamment en supprimant l'élection des gouverneurs au suffrage universel direct. Il place en outre les secteurs sensibles de l'économie entre des mains plus sûres, le clan des siloviki (fonctionnaires issus des structures de force, ministères de l’Intérieur, de la Défense, services secrets...), et monopolise l'espace politique grâce à ses formations (« Russie unie », « Russie juste »), au préjudice d'une opposition qui peine à se faire entendre. La volonté affichée de Vladimir Poutine de restaurer la grandeur de la Russie dans le monde se heurte à des échecs cuisants – notamment avec la sortie de la Géorgie et de l'Ukraine de la sphère d'influence russe en 2003 et 2004 –, qui le poussent à adopter une stratégie pragmatique consistant à contrer l'influence américaine, là où elle est en mesure de le faire, que ce soit sur la scène internationale ou dans les pays voisins de la Russie, l'« étranger proche ».

Ne pouvant se présenter pour un troisième mandat consécutif à la présidence de la Fédération, Vladimir  Poutine se fait élire à la tête du parti Russie unie sans toutefois y adhérer. L'élection sur mesure du jeune Dmitri Medvedev, son dauphin, à la présidence russe permet au président sortant de rester au pouvoir sans briguer un troisième mandat. En effet, au lendemain de l'investiture du président Medvedev, Vladimir  Poutine est élu au poste de Premier ministre (mai 2008). Depuis lors, il a réinterprété la Constitution russe à sa guise en transférant la plupart des prérogatives présidentielles à la présidence du conseil des ministres. De la sorte, il forme avec le jeune président – lequel, à peine élu, s'est empressé de faire voter une loi qui étend le mandat présidentiel à six ans au lieu de quatre – un « tandem » à la tête de l’État russe. À la faveur d'un jeu de chaises musicales avec le président, Vladimir  Poutine annonce, en septembre 2011, qu'il sera à nouveau candidat à la présidence en mars 2012.

L’élection présidentielle du 4 mars 2012 se déroule dans un climat de mécontentement populaire sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir  Poutine en 2000. D’importantes manifestations ont vu le jour dans plusieurs grandes villes du pays au lendemain des élections législatives de décembre 2011 qui ont certes été remportées par le parti pro-présidentiel Russie unie, mais qui ont surtout été marquées par de nombreuses fraudes dénoncées par les observateurs électoraux et par les membres de l’opposition. Malgré une importante chute de popularité révélée par plusieurs enquêtes d’opinion publique et l’ampleur des mouvements de contestation réclamant une « Russie sans Poutine », le Premier ministre est élu à la présidence de l’État dès le premier tour du scrutin avec 63,6 % des suffrages (résultats officiels) face à quatre autres candidats : Guennadi Ziouganov (parti communiste, 17,1 %), Vladimir Jirinovski (parti démocrate-libéral, 7,9 %), Sergueï Mironov (Russie juste, 6,2 %), Mikhaïl Prokhorov (Juste cause, 3,8 %).

Vladimir Poutine revient alors de plus belle sur le devant de la scène, éclipsant presque entièrement D. Medvedev qui retrouve le poste de Premier ministre. L’opposition se remobilise et remporte quelques succès aux élections locales et régionales de septembre 2013. Mais dans un climat surtout marqué par une apathie politique croissante, elle ne menace guère l’hégémonie du parti présidentiel tandis que le chef de l’État, mettant en avant les initiatives internationales de la Russie et multipliant les opérations de communication, parvient à retrouver une popularité plutôt stable. Au plan intérieur, l’un des principaux défis qu’il devra relever reste cependant la relance d’une économie menacée en 2014 par la stagnation.

Poutina Lioudmila

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Lioudmila Alexandrovna Poutina est une personnalité célèbre en Russie pour avoir été l'épouse du président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine.

Poutina Lioudmila Poutina Lioudmila

Elle était l'épouse de Vladimir Poutine durant ses mandats présidentiels de 1999 à 2008 et de 2012 à 2013. Si plusieurs sources ont souvent affirmé que le couple Poutine était séparé, les deux époux l'ont longtemps démenti avant de se séparer officiellement. Leur divorce a été annoncé en juin 2013. Lioudmila Alexandrovna Shkrebneva est née le 6 janvier 1958 à Kaliningrad. Diplômée de la faculté des lettres de l'université de Stalingrad, elle devient hôtesse de l'air pour la compagnie Aeroflot. En 1982, elle rencontre Vladimir Poutine, un jeune agent du KGB qu'elle pense policier. Le couple se marie moins d'un an plus tard, en 1983, Poutine ayant été pressé par sa hiérarchie qui impose à ses subordonnés un mariage, afin de ne pas fragiliser leur personnalité. Le couple a deux filles : Maria (1985) et Ekaterina (1986).

Entre 1999 et 2008, elle est la première dame de Russie. N'apparaissant qu'à de très rares occasions, essentiellement pour les cérémonies officielles, Lioudmila Poutina réside avec son époux et ses deux filles au Kremlin de Moscou et n'en sort quasiment jamais. Ses rares apparitions se limitent aux voyages officiels de son époux et lors des dîners d'État. Sa dernière apparition officielle en tant que First lady remonte au 33e sommet du G8 organisé en Allemagne. Elle assiste, en retrait, à l'investiture du successeur de son époux, Dmitri Medvedev, à la présidence, au Kremlin.

Malgré son absence médiatique, Lioudmila Poutina est considérée comme l'une des femmes les plus influentes de Russie. Scandalisée par une rumeur rendant son divorce imminent et le remariage de son époux, Vladimir Poutine, avec la maîtresse de celui-ci, la jeune gymnaste Alina Kabaeva, qui s'est propagée vers mars 2008, elle aurait exercé une lourde pression sur son époux et la direction du Moskovski Korrespondent — le journal qui a annoncé la possible relation du chef de l'État avec la jeune gymnaste — pour obtenir la fermeture du quotidien d'information.

Depuis la nomination de son époux à la fonction de chef du gouvernement, en mai 2008, le lendemain de la fin de son mandat présidentiel, Lioudmila Poutina n'est jamais intervenue dans les médias. Le 4 mars 2012, elle apparaît pour la première fois depuis plusieurs mois aux côtés de son époux, dans un bureau de vote à l'occasion de l'élection présidentielle. Son époux est réélu avec 63 % des voix. Après de nombreuses rumeurs concernant leur séparation et démenties à plusieurs reprises par le couple présidentiel, Vladimir Poutine et son épouse Lioudmila annoncent leur divorce le 6 juin 20132,3. Le 1er avril 2014, un porte-parole du Kremlin confirme officiellement que Vladimir Poutine et son épouse sont à ce jour divorcés.

Muti Ornella

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Ornella Muti, née Francesca Romana Rivelli le 9 mars 1955 à Rome, est une actrice italienne. En 1994, elle est élue par les lecteurs du magazine Class « plus belle femme du monde ».

Muti Ornella Muti Ornella

Ornella Muti naît le 9 mars 1955 à Rome, sous le nom de Francesca Romana Rivelli, fille d'un père napolitain, journaliste, et de Ilse Renata Krause, femme sculpteur estonienne. Ses grands-parents maternels avaient émigré de Saint-Pétersbourg pour s'installer en Estonie. Elle a une sœur plus âgée, Claudia Rivelli, née en 1951. Francesca rêve de devenir danseuse, et débute comme mannequin à 14 ans. Alors qu’elle pose pour des romans-photos et des magazines, elle est remarquée par le réalisateur Damiano Damiani qui la fait débuter avec succès au cinéma l'année suivante, en 1970 avec Seule contre la mafia. 

Elle enchaîne alors les films en Italie. Elle acquiert une large notoriété dans sa collaboration avec les réalisateurs italiens Mario Monicelli (Romances et confidences en 1974), Dino Risi (La Chambre de l'évêque en 1977) et Marco Ferreri (La Dernière Femme en 1976, Conte de la folie ordinaire en 1981 et Le Futur est femme en 1984). En France, elle s'est révélée au public aux côtés d'Alain Delon dans Mort d'un pourri de Georges Lautner ( 1977). Elle poursuit une carrière internationale dans les registres tant comiques que tragiques.

En 2008, Ornella Muti lance sa propre ligne de bijoux. Elle ouvre des magasins à Paris, Milan, Riga, Moscou et Alma Ata[réf. nécessaire]. En 2015, un tribunal italien la condamne à 6 mois et demi de prison pour avoir manqué un spectacle auquel elle devait participer au motif d'un dîner caritatif avec Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg en 2010, peine qui fut acquittée par un payement de 30 000 euros. Ornella Muti a été mariée deux fois : la première avec Alessio Orano (1975-1981), la seconde avec Federico Facchinetti (1988-1996). 

De ce second mariage elle a eu deux enfants : un fils, Andrea, et une fille, Carolina. Elle avait eu un premier enfant : une fille, Naike Rivelli (elle aussi devenue actrice), née en 1974 d'une brève relation avec le producteur espagnol José Luis Bermudez de Castro. Naike toutefois n'a jamais été reconnue officiellement par son père, portant donc toujours le patronyme de sa mère, "Rivelli". En 1998, Ornella Muti s'est séparée de Facchinetti pour le chirurgien esthétique Stefano Piccolo ; toutefois, après 10 ans de vie commune - en 2008 - elle a quitté celui-ci pour s'établir avec le Français Fabrice Kerhervé. Par sa fille Naike Rivelli, Ornella Muti est grand-mère d'un petit garçon né en 1996, et prénommé Akash.

Filmographie

  • 1970 : Seule contre la mafia (La Moglie più bella), de Damiano Damiani
  • 1971 : L'Amour dans la peau (Il Sole nella pelle), de Giorgio Stegani
  • 1971 : Un Posto ideale per uccidere, d'Umberto Lenzi
  • 1972 : Fiorina la vacca, de Vittorio De Sisti
  • 1972 : La Casa de las palomas, de Claudio Guerín
  • 1972 : Experiencia prematrimonial, de Pedro Masó
  • 1973 : Tutti figli di mamma santissima, d'Alfio Caltabiano
  • 1973 : Ce cochon de Paolo (Paolo il caldo), de Marco Vicario
  • 1973 : L'Altra faccia del padrino, de Francesco Prosperi
  • 1973 : Les Religieuses du Saint Archange (Le Monache di Sant'Arcangelo), de Domenico Paolella
  • 1974 : Romances et confidences (Romanzo popolare), de Mario Monicelli
  • 1974 : Una Chica y un señor, de Pedro Masó
  • 1974 : Cebo para una adolescente, de Francisco Lara Polop
  • 1974 : Appassionata, de Gianluigi Calderone
  • 1975 : Léonor (Catherine), de Juan Luis Buñuel
  • 1975 : La Joven casada, de Mario Camus
  • 1976 : Come una rosa al naso, de Franco Rossi
  • 1976 : L'Agnese va a morire, de Giuliano Montaldo
  • 1976 : La Dernière Femme (L'Ultima donna), de Marco Ferreri
  • 1977 : Mœurs cachées de la bourgeoisie (Ritratto di borghesia in nero), de Tonino Cervi
  • 1977 : La Chambre de l'évêque (La Stanza del vescovo), de Dino Risi
  • 1977 : Mort d'un pourri, de Georges Lautner
  • 1977 : Les Nouveaux Monstres (I Nuovi mostri), de Mario Monicelli et Dino Risi (segments Autostop et Senza parole)
  • 1978 : Dernier Amour (it) (Primo amore), de Dino Risi
  • 1978 : Mélodie meurtrière (Giallo napoletano), de Sergio Corbucci
  • 1978 : Eutanasia di un amore, d'Enrico Maria Salerno
  • 1979 : La vie est belle, de Grigori Tchoukhraï
  • 1980 : Flash Gordon, de Mike Hodges
  • 1980 : Il bisbetico domato (Le vieux garçon), de Franco Castellano et Giuseppe Moccia
  • 1981 : Conte de la folie ordinaire (Storie di ordinaria follia), de Marco Ferreri
  • 1981 : Nessuno è perfetto, de Pasquale Festa Campanile
  • 1981 : Amoureux fou (Innamorato pazzo), de Franco Castellano et Giuseppe Moccia
  • 1982 : Les Aventures de Miss Catastrophe (Bonnie e Clyde all'italiana), de Steno
  • 1982 : Les Armes du pouvoir (en) (Love and Money), de James Toback
  • 1983 : La Ragazza di Trieste, de Pasquale Festa Campanile
  • 1983 : Un Povero ricco, de Pasquale Festa Campanile
  • 1984 : Un amour de Swann, de Volker Schlöndorff
  • 1984 : Le Futur est femme (Il Futuro è donna), de Marco Ferreri
  • 1985 : Tutta colpa del paradiso, de Francesco Nuti
  • 1987 : Stregati, de Francesco Nuti
  • 1987 : Casanova, de Simon Langton (TV)
  • 1987 : Chronique d'une mort annoncée (Cronaca di una morte annunciata), de Francesco Rosi
  • 1987 : Io e mia sorella, de Carlo Verdone
  • 1988 : La Femme de mes amours (Il Frullo del passero), de Gianfranco Mingozzi
  • 1988 : Codice privato, de Francesco Maselli
  • 1989 : 'O re, de Luigi Magni
  • 1989 : Wait Until Spring, Bandini, de Dominique Deruddere
  • 1990 : Le Voyage du capitaine Fracasse (Il Viaggio di Capitan Fracassa), d'Ettore Scola
  • 1990 : Stasera a casa di Alice, de Carlo Verdone
  • 1991 : Il Conte Max, de Christian De Sica
  • 1991 : A Season of Giants, de Jerry London (TV)
  • 1991 : L'embrouille est dans le sac (Oscar), de John Landis
  • 1991 : Le Dimanche de préférence (La Domenica specialmente), de Giuseppe Bertolucci (segment La domenica specialmente)
  • 1991 : Vacanze di Natale '91, d'Enrico Oldoini
  • 1992 : Banco pour un crime (Once Upon a Crime...), d'Eugene Levy
  • 1992 : Non chiamarmi Omar, de Sergio Staino
  • 1993 : Estasi, de Maria Carmela Cicinnati et Peter Exacoustos
  • 1993 : El Amante bilingüe, de Vicente Aranda
  • 1995 : Tatiana, la muñeca rusa, de Santiago San Miguel
  • 1995 : I Love Ornella Muti, de Paolo Costella
  • 1995 : Il Grande Fausto, d'Alberto Sironi (feuilleton TV)
  • 1996 : Mi fai un favore, de Giancarlo Scarchilli
  • 1996 : Pour rire , de Lucas Belvaux
  • 1997 : Mordbüro, de Lionel Kopp
  • 1997 : L'Avvocato Porta, de Franco Giraldi (série TV)
  • 1998 : Widows - Erst die Ehe, dann das Vergnügen, de Sherry Horman
  • 1998 : Somewhere in the City, de Ramin Niami
  • 1998 : L'Inconnu de Strasbourg, de Valeria Sarmiento
  • 1998 : Le Comte de Monte-Cristo, de Josée Dayan (feuilleton TV)
  • 1999 : The Unscarred, de Buddy Giovinazzo
  • 1999 : Panni sporchi, de Mario Monicelli
  • 1999 : Esther, de Raffaele Mertes (TV)
  • 2000 : Un Colpo al cuore, d'Alessandro Benvenuti (TV)
  • 2000 : Terre de feu (en) (Tierra del fuego), de Miguel Littin
  • 2000 : Jet Set, de Fabien Onteniente
  • 2001 : Um Crime Nobre, de Walter Lima Jr.
  • 2001 : Domani, de Francesca Archibugi
  • 2001 : Une longue, longue, longue nuit d'amour (Una Lunga lunga lunga notte d'amore), de Luciano Emmer
  • 2001 : Last Run (en), d'Anthony Hickox
  • 2001 : Hotel, de Mike Figgis
  • 2002 : Cavale, de Lucas Belvaux
  • 2002 : Un couple épatant, de Lucas Belvaux
  • 2002 : Après la vie, de Lucas Belvaux
  • 2002 : Lo Zio d'America, de Rossella Izzo (TV)
  • 2003 : Uomini & donne, amori & bugie, d'Eleonora Giorgi
  • 2003 : The Tulse Luper Suitcases, Part 3: From Sark to the Finish, de Peter Greenaway
  • 2003 : Le Lion, de José Pinheiro (TV)
  • 2004 : The Tulse Luper Suitcases, Part 2: Vaux to the Sea, de Peter Greenaway
  • 2004 : People, de Fabien Onteniente
  • 2004 : Le Livre de Jérémie (The Heart Is Deceitful Above All Things), d'Asia Argento
  • 2004 : Dis-moi oui (Di que sí), de Juan Calvo
  • 2005 : La Bambina dalle mani sporche, de Renzo Martinelli (feuilleton TV)
  • 2005 : Vendredi ou un autre jour, d'Yvan Le Moine
  • 2006 : Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, de Patrice Leconte
  • 2006 : L'Enquête sacrée, de Giulio Base
  • 2007 : Ma chi l'avrebbe mai detto, de Giuliana Gamba, Alessio Inturri (TV)
  • 2007 : Peopling the Palaces at Venaria Reale, de Peter Greenaway
  • 2007 : Civico zero, de Francesco Maselli
  • 2008 : Il sangue e la rosa, de Luciano Odorisio (TV)
  • 2008 : Io non ci casco, de Pasquale Falcone
  • 2009 : Doc West, de Terence Hill et Giulio Base
  • 2009 : Doc West 2 - L'Homme à la gachette (Triggerman), de Terence Hill et Giulio Base
  • 2012 : To Rome with Love, de Woody Allen

Théâtre

  • 2011 : Le Juif de Gianni Clementi, mise en scène Enrico Maria Lamanna, Espace Cardin

Les nominations très spéciales de Vladimir Poutine

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Les nominations très spéciales de Vladimir Poutine

Une longue liste de remises de décorations et d’honneurs signées par le président russe Vladimir Poutine a été rendue publique lundi 9 mars sur le portail officiel du gouvernement. Parmi les dizaines de noms présents dans ce document de 25 pages, deux sont parmi les plus controversés du moment, Ramzan Kadyrov et Andreï Lougovoï.

Ramzan Kadyrov passe en revue des membres des forces spéciales tchétchènes, à Grozny, le 28 décembre 2014

Ramzan Kadyrov passe en revue des membres des forces spéciales tchétchènes, à Grozny, le 28 décembre 2014

Le premier, président de la république autonome de Tchétchénie, a fait une intervention remarquée dimanche 8 mars après la présentation devant un tribunal de cinq hommes d’origine tchétchène, suspectés d’avoir participé au meurtre de l’opposant russe Boris Nemtsov, en plein cœur de Moscou, le 27 février. Quelques heures plus tard, sur son compte Instagram, Ramzan Kadyrov avait qualifié Zaour Dadaïev, un ancien membre des forces spéciales tchétchènes considéré par les enquêteurs comme le principal suspect, de « vrai patriote de la Russie ».

Loin de prendre ses distances avec le responsable tchétchène, qu’il a lui-même propulsé en 2007 à la tête de cette république musulmane membre de la fédération de Russie, le président Poutine a signé dimanche le décret remettant l’Ordre de l’honneur à M. Kadyrov pour ses « réalisations exceptionnelles », ses « activités sociales », et ses « nombreuses années de travail assidu ».

« Compassion » et « humanité »

Ce n’est pas la première fois que le dirigeant tchétchène est ainsi honoré. Il y a plus de dix ans, il s’était vu décerné le titre de « Héros de la Russie », suivi d’une médaille du Courage reçue en 2003, et une autre pour services rendus à la patrie en 2006. Parmi les prix publics remis à M. Kadyrov, il faut encore signaler une récompense octroyée pour sa « compassion » et son « humanité » à travers son soutien aux « enfants et veuves » de la Tchétchénie, un territoire ravagé par deux conflits meurtriers contre l’armée russe.

Le second personnage controversé dans la liste publiée lundi est Andreï Lougovoï, député de la Douma sous l’étiquette des libéraux-démocrates, le parti du nationaliste Vladimir Jirinovski, qui s’est vu de son côté décerner la médaille de l’Ordre du mérite pour la patrie en raison de sa « grande activité au développement des relations législatives et parlementaires ». Ancien agent du KGB (les services secrets russes, remplacés depuis par le FSB), M. Lougovoï est soupçonné d’avoir participé en 2006, à Londres où il se trouvait alors, au meurtre d’Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium et décédé peu après. La Grande-Bretagne demande son extradition, que la Russie refuse. Coïncidence : le procès de l’affaire Litvinenko s’est ouvert dans la capitale britannique le 27 janvier dernier.


Blanc Paul

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Chef d'escadron, commandant du groupement de la gendarmerie nationale de Drancy

Blanc Paul

Muté "pour le zèle apporté au service du gouvernement de Vichy dans la surveillance d'un camp d'internés politique", placé en disponibilité, admis à faire valoir ses droits à la retraite en 1946, n'est pas nommé dans les réserves.

Camp de Drancy

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D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy, souvent appelé par diminutif Drancy, a été le site clé de la Shoah en France. Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (Seine, actuellement Seine-Saint-Denis), ce camp a été pendant trois ans le principal lieu de départ de la France vers les camps d'extermination nazis, pour la majorité des convois vers Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passèrent par le camp de Drancy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le camp de transit de Drancy, près de Paris, regroupait les juifs français avant leur déportation vers les camps de la mortLe camp de transit de Drancy, près de Paris, regroupait les juifs français avant leur déportation vers les camps de la mort

Le camp de transit de Drancy, près de Paris, regroupait les juifs français avant leur déportation vers les camps de la mort

Le camp d'internement de Drancy a été installé dans un quartier d'habitation tout neuf, la cité de la Muette, des architectes Marcel Lods et Eugène Beaudouin. Il s'agit d'un vaste bâtiment en U, un ensemble HBM de quatre étages autour d'une cour d'environ 200 mètres de long et 40 mètres de large. Le gros œuvre des bâtiments seul est terminé quand, en octobre 1939, la cité de la Muette devient un camp d'internement. À partir de l'été 1940, le camp de Drancy sert de lieu d'internement pour des prisonniers de guerre français, puis des civils yougoslaves et grecs, suivis par des prisonniers de guerre britanniques. La forme du bâtiment, surnommé le « Fer à cheval », se prête facilement à sa transformation en camp d'internement : la bâtisse est entourée de barbelés, des miradors sont installés aux quatre coins. Le sol de la vaste cour est tapissée de mâchefer et des barbelés ferment le U.

Le bâtiment en U et les tours, ainsi que certains terrains attenants, sont réquisitionnés par l'Armée allemande le 14 juin 1940. Un document est délivré le 24 janvier 1941, faisant état de la réquisition « pour les besoins des troupes d'occupation allemandes » de la caserne républicaine de Drancy et de tous les biens mobiliers et immobiliers. Dans la même note, « l'adjoint du commandant du Frontstalag III, camp qui se trouve dans ces casernes », signale qu'il n'y a pas eu de réquisition par écrit des casernes en question, « mais que toutes les conventions ont été faites verbalement entre le service central des cantonnements de l'Armée à Paris et le Préfet de la Seine ». Les logements des officiers de la caserne de Drancy sont remis à leur disposition le 15 octobre 1941.

Drancy va devenir un des principaux camps d'internement de Juifs en zone occupée en France, avec les camps de camp de Royallieu à Compiègne (Oise), de Pithiviers (Loiret) et de Beaune-la-Rolande (Loiret). Du 20 au 24 août 1941, une grande rafle a lieu à Paris. Cette rafle est d'abord menée, le 20 août, dans le 11e arrondissement, puis étendue, le 21, aux 10e, 18e, 19e et 20e arrondissements. Le 22, s'ajoutent les 3e, 4e et 12e arrondissements et le 23, les 1er, 5e, 6e, 9e, 13e, et 17e. Elle continue le 24 août. Lors de cette rafle, la police française collaborant avec la Feldgendarmerie allemande, arrête tous les Juifs – hommes exclusivement – français et étrangers de 18 à 50 ans. 4 232 personnes (sur les 5 784 personnes que prévoyaient les listes) sont arrêtées et emprisonnées à Drancy, dans la cité de la Muette devenue camp d'internement de Juifs. Elle est désormais identifiée sous le nom de « camp de Drancy ». Le camp est d'abord un lieu d'internement, dans des conditions délibérément durcies – la famine entraîne rapidement la dysenterie, une partie des gendarmes français brutalisent les internés et multiplient les sanctions arbitraires et humiliations (tontes des cheveux, amendes...), etc. En novembre 1941, 800 internés malades ou de moins de 18 ans sont libérés. Jusqu'en mars 1942, le camp sert de réservoir d'otages de représailles. Les prisonniers sont affamés – une douzaine d'internés sont morts de faim entre août et novembre 1941. Le 14 décembre 1941, 47 internés de Drancy sont emmenés au Mont-Valérien où ils sont fusillés le lendemain avec d'autres otages, des communistes.

À partir de 1942 et du tournant de l'Allemagne nazie vers la Solution finale, Drancy passe du statut de camp d'internement à celui de camp de transit, et constitue la dernière étape avant la déportation vers les camps d'extermination. Lors de la grande rafle du Vel d'hiv', commencée le 16 juillet 1942, la police française arrête près de 13 000 personnes. Les couples sans enfants et les célibataires sont amenés à Drancy. Après leur arrestation par la Gestapo et Klaus Barbie en avril 1944, les enfants d'Izieu furent envoyés à Drancy avant d'être déportés et assassinés à Auschwitz. Au total, de 1942 à 1944, une soixantaine de convois français de déportés juifs sont partis de Drancy. D'où son surnom d'antichambre de la mort. En période de pointe, le camp a connu le départ de deux ou trois convois par semaine. Le camp fonctionne comme lieu principal de rassemblement et de déportation, jusqu'au 17 août 1944. Le lendemain, 18 août 1944, 1 467 prisonniers sont libérés après l'arrivée du consul de Suède Raoul Nordling et de membres de la Croix-Rouge. 67 000 hommes, femmes et enfants juifs furent déportés à partir de Drancy sur 76 000 Juifs déportés de France. Moins de 2 000 des déportés de Drancy sont revenus, soit à peine 3 %.

Administration du camp

Le 27 août 1941, à l'issue d'une réunion entre représentants des autorités d'occupation – Theodor Dannecker – et des autorités françaises, le camp est placé sous la responsabilité du préfet de police. Ce dernier a sous ses ordres la gendarmerie et les services du ravitaillement de la préfecture de la Seine. Le chef de camp est un commissaire de police. En réalité, le camp est « sous l'autorité directe des Allemands qui prononcent les internements et les libérations, et règlent par des instructions précises son régime intérieur », indique en mai 1942 une note de l'inspecteur général de la Santé et de l'Assistance Eugène Aujaleu. Pendant ses trois années d'existence, le camp de Drancy a été sous les directions successives de Theodor Dannecker jusqu'en juillet 1942, Heinz Röthke jusqu'en juin 1943 et Alois Brunner à partir de juillet 1943. Tous trois étaient des SS. Theodor Dannecker « était un psychopathe violent [...].

C'est lui qui avait ordonné d'affamer les internés, de leur interdire de circuler dans le camp, de fumer, de jouer aux cartes, etc. », indique Maurice Rajsfus dans son livre sur Drancy. Heinz Röthke (ou Roethke parfois en graphie française) a été moins présent dans le camp, mais c'est sous sa direction, d'août 1942 à juin 1943, que près des deux tiers de l'effectif total déporté du camp, environ 40 000 Juifs, sont envoyés à Auschwitz. Le troisième chef du camp a été Alois Brunner, formé par Adolf Eichmann au Bureau central de l'émigration juive à Vienne. Le camp de Drancy était gardé par des gendarmes français, installés dans les « gratte-ciels » derrière le bâtiment en U où étaient internés les prisonniers. Son fonctionnement était sous le contrôle du Service des affaires juives de la Gestapo.

Organisation et logistique

Les 42 convois de déportation de Drancy partis du 27 mars 1942 au 23 juin 1943 sont partis de la gare du Bourget-Drancy (réseau Nord). Les 21 convois de déportation de Drancy partis du 18 juillet 1943 au 17 août 1944 sont partis de la gare de Bobigny (Grande Ceinture). Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny. 58 de ces convois sont partis vers Auschwitz-Birkenau, quatre vers Sobibor et un pour Kaunas et Tallinn. 47 convois transportaient mille personnes, 9 plus de mille (dont 3 transportant 1 500 personnes) et 7 moins de mille, dont le dernier. Ce dernier convoi, le 17 août 1944 – une semaine avant la libération de Paris –, permit à Alois Brunner et ses SS de fuir, en emmenant avec eux 51 déportés, dont Marcel Bloch, futur Marcel Dassault. Jusqu'en juillet 1943, ces convois étaient escortés de militaires allemands et de gendarmes français. Par la suite, des policiers sont venus spécialement d'Allemagne.

Annexes

Le camp de Drancy comprenait plusieurs annexes parisiennes :

  • le camp Austerlitz, au 43 quai de la Gare, à l'emplacement principal de l'actuelle Bibliothèque nationale de France, ouvert en novembre 1943, faisait travailler 400 Juifs « conjoints d'aryens » ou « demi-Juifs », c'est-à-dire Juif par une seule branche de la famille (la mère ou le père) ;
  • le camp Lévitan, dans le magasin de ce nom, près de la gare de l'Est, était un centre de tri de bagages employant 200 internés ;
  • le camp Bassano, près des Champs-Élysées (2 rue de Bassano), transformé en un atelier de coutures de vêtements haut-de-gamme et de tenues de gradés SS.

Maurice Rajsfus, auteur de l'ouvrage Drancy un camp de concentration très ordinaire, y ajoute :

  • le local UGIF ;
  • les deux hospices de la rue de Picpus et de la rue Lamblardie ;
  • l'hôpital Rothschild fut un lieu d'internement provisoire où on envoyait les malades du camp de Drancy.

Après la guerre

Le camp est utilisé pour l'épuration. Sacha Guitry et Mary Marquet, accusés de collaboration, y séjournent et décrivent dans leurs livres leurs conditions de vie. D'autres prisonniers célèbres du monde des arts et des lettres et de la politique y furent incarcérés. Les bâtiments deviennent ensuite des habitations bon marché, revenant à leur destination initiale. Ils sont aujourd'hui toujours un grand ensemble d'habitation.

Procès de gendarmes

À la Libération, des rescapés de Drancy portent plainte contre les gendarmes complices des nazis. Une instruction pour intelligence avec l'ennemi est ouverte contre 15 gendarmes, dont 10 seulement sont renvoyés devant la Cour de justice de la Seine, inculpés d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État. Tous sont laissés en liberté avant le procès, et trois prennent la fuite. Les sept autres plaident l'obéissance aux ordres reçus, malgré de nombreux témoignages de brutalité par des rescapés. Le 22 mars 1947, la Cour de justice rend son arrêt : si tous les gendarmes sont reconnus coupables d'actes de nature à nuire à la Défense nationale, la Cour considère cependant qu'ils se sont réhabilités par « des actes de participation active, efficace et soutenue à la Résistance contre l'ennemi ». Seuls deux sont condamnés à de la prison ferme – deux ans – et à la dégradation nationale pour cinq ans, mais ils sont graciés et relevés de l'indignité nationale au bout d'un an.

Costner Kevin

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Kevin Costner est un acteur, réalisateur, chanteur et producteur de cinéma américain né le 18 janvier 1955 à Lynwood, en Californie, (États-Unis). Il est devenu célèbre grâce au film policier Les Incorruptibles et a connu la consécration avec le western Danse avec les loups, qui lui a valu l'Oscar du meilleur réalisateur. Il mène depuis quelques années une carrière musicale avec son groupe Kevin Costner and Modern West, qui l'affilie directement avec le courant americana, quelque part entre Tom Petty et John Mellencamp. 

Costner Kevin Costner Kevin

Fils de Bill Costner, un cadre chez Alcan, Kevin Costner est issu d'une famille aux ancêtres allemands, irlandais et cherokees (son grand-père paternel, natif de l'Oklahoma, était moitié Cherokee). Au début des années 1960, il vit une partie de sa jeunesse dans le quartier Sainte-Thérèse, à Arvida au Québec, où il apprend le français. Il fréquente l'école anglophone Saint-Patrick. Après des études de marketing, il trouve un emploi dans la publicité. Mais une rencontre inattendue avec Richard Burton dans un aéroport le pousse à changer de métier. Sa carrière d'acteur connaît des débuts difficiles, mais sa patience sera peu à peu récompensée car il arrive à intégrer le casting de Silverado, son premier western (son genre de prédilection). Il connaît enfin le succès en incarnant Eliot Ness dans Les Incorruptibles de Brian De Palma, en 1987. Dès lors, il obtiendra des premiers rôles d'envergure, caractérisé par un jeu toujours très retenu, épuré et sans fioriture, souligné par une voix posée.

En 1990, il entreprend de se lancer dans la réalisation, en adaptant le roman de son ami Michael Blake, Danse avec les loups. Il retrace l'histoire d'un officier de la guerre de Sécession muté dans un fort abandonné proche d'un village sioux ; un peuple dont il découvrira les valeurs et les vertus. Cette épopée humaniste remporte un succès impressionnant, couronné par sept oscars (dont celui du meilleur film). Dès lors, tout ce que fait Kevin Costner devient une réussite. Il est Robin des Bois dans Robin des Bois, prince des voleurs réalisé par son ami Kevin Reynolds. Il a également tourné sous la direction d'Oliver Stone dans JFK, où il interprète Jim Garrison, le procureur qui a tenu un rôle important dans l’enquête autour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Il enchaine avec le rôle d'un garde du corps d'une star de la chanson face à Whitney Houston, qui joue presque son propre rôle, dans le thriller romantique Bodyguard, puis Clint Eastwood lui offre le premier rôle de Un monde parfait, drame bouleversant où il interprète un truand prenant un enfant en otage. En 1994, il incarne Wyatt Earp dans le western du même nom de Lawrence Kasdan.

Il retrouve Kevin Reynolds pour la douloureuse expérience de Waterworld qui est un échec commercial et critique, pourtant avec un des budgets les plus importants de l'époque, soit 175 millions $. Son retour à la réalisation en 1997 avec la fable futuriste Postman ne rencontre pas le même succès que son premier long-métrage, de même que les autres films auxquels il participe. En 2002, il sort son troisième film comme réalisateur, Open Range, western dans la veine de Danse avec les loups, qui connut un succès modeste. Depuis sa carrière s'est quelque peu essoufflée. En 2010, il se lance dans une tournée avec son groupe de musique country. En 2007, il joue le rôle principal de Mr. Brooks où il incarne un businessman qui essaie d'être le meilleur homme en aimant sa famille, mais qui est addict au meurtre et est guidé par une Seconde topique, responsable de ses virées. Kevin Costner a révélé que le scénario de Mr. Brooks faisait parmi des quatre parfaits scénarios qu'il avait lu. Dans les années 2010, sa carrière d'acteur se relance quelque peu : il est choisi pour incarner le père adoptif de Superman, Jonathan Kent, dans Man of Steel, de Zack Snyder prévu pour 2013.

Il renoue cependant avec le succès à la télévision avec la mini-série Hatfields and McCoys, qui a réalisé un record d'audience sur le territoire américain, qui sera suivi par le succès au box-office de Man of Steel, qui totalise 648 millions de dollars de recettes, devenant le plus grand succès commercial de sa carrière. Il signe un contrat pour le film Jack Ryan, Three Day To Kill, Draft Day et Black and White à venir pour fin 2013 et 2014. Il a été marié de 1978 à 1994 avec Cindy Silva avec qui il a eu trois enfants : Annie, Lily et Joe. De sa brève relation avec Bridget Rooney est né Liam. Il est marié depuis 2004 avec l'Allemande Christine Baumgartner avec qui il a trois enfants : Cayden, Hayes et Grace Avery. Depuis 1992, Kevin Costner a soutenu différents candidats démocrates comme Al Gore ou Tom Daschle même s'il soutient aussi le républicain Phil Gramm depuis 1995. Il dit ne pas être intéressé par un poste politique : « Ma vie est suffisamment animée comme ça ». En 2008, il soutient Barack Obama et l'accompagne dans plusieurs meetings au Colorado, où il possède une résidence. Il y encourage les jeunes à aller voter : « Ma génération n'a pas su améliorer le monde, c'est à vous de le faire maintenant ».

À la suite de l'accident de la plateforme Deepwater Horizon, l'acteur a défendu le 9 juin 2010 au Congrès des États-Unis l'efficacité d'une machine capable de séparer l'eau de mer du pétrole brut et dans laquelle il a investi plus de 20 millions de dollars après avoir été choqué par la catastrophe de l'Exxon Valdez en 1989. Il a expliqué avoir alors « décidé d'engager des ressources personnelles pour penser et confectionner un système pour nettoyer le milieu touché à la suite d'une marée noire ».« Les choses commencent à changer et BP est sur le point de passer les premières commandes », a précisé l'acteur en réponse à une question d'un représentant. « Ils [les responsables de BP] ont reconnu qu'elle était efficace », a-t-il ajouté. Sous l'influence de sa femme Christine, épousé en 2004, Kevin lance un groupe de country-rock : Kevin Costner & Modern West. Il est consitué de Kevin lui-même et de quelque anciens amis, John Coinman et Blair Forward, puis vient s'ajouter Teddy Morgan, Park Chisolm, Larry Cobbs et Bobby Chang (ou Luke Bella dans certains concerts). Il lance son premier album Untold Truths le 11 novembre 2008 et atteint le numéro 61 sur le Billboard Top Country Albums charts et numéro 35 sur le Top Heatseekers chart. Trois des douze chansons (Long Hot Night, Superman 14 et Backyard) deviennent des singles.

En février 2010, il sort l'album Turn It On et parcourt l'Europe pour en faire la promotion. Turn It On atteint l'album charts en Allemagne, en Autriche, en Suisse et en Grèce. La chanson Let Me Be The One, en duo avec Sara Beck devient un autre single. Un troisième album, From Where I Stand, sort en septembre 2011. La chanson Let's Go Tonight en duo avec la chanteuse allemande Nena devient également un single. Le 22 mai 2012, à titre d'album-compagnon à la mini-série Hatfields & McCoys où il joua le rôle de Devil Anse Hatfield, le groupe lance l'album Famous For Killing Each Other et atteint le numéro 16 au US Country Charts. En mars 2013, il enregistre de nouvelles chansons à Sunset Studio. Durant le tournage de Draft Day en Ohio, il donne quelques spectacles et chante quelques-unes de ses nouvelles chansons, dont Love Is Everywhere et Stand Strong.

Filmographie

  • 1974 : Sizzle Beach USA : John Logan
  • 1981 : Malibu Hot Summer (en), de Richard Brander : John Logan
  • 1982 : Stacy's Knights, de Jim Wilson : Will Bonner
  • 1982 : Les Croque-morts en folie (Night Shift), de Ron Howard : un universitaire
  • 1982 : Chasing Dreams : Ed
  • 1982 : Human Highway : Régisseur
  • 1983 : Le Dernier Testament (Testament), de Lynne Littman (en) : Phil Pitkin
  • 1983 : Frances : Luther (l'homme de l'allée)
  • 1983 : Ces enfants sont à moi !
  • 1984 : Les Copains d'abord : Alex
  • 1984 : Le marchand d'armes (The Gunrunner), de Nardo Castillo : Ted
  • 1985 : Histoires fantastiques ("Amazing Stories"), de Steven Spielberg : Captain (Saison 1, épisode 5)
  • 1985 : Une bringue d'enfer (Fandango), de Kevin Reynolds : Gardner Barnes
  • 1985 : Le Prix de l'exploit (American Flyers), de John Badham : Marcus Sommers
  • 1985 : Silverado, de Lawrence Kasdan : Jake
  • 1987 : Les Incorruptibles (The Untouchables), de Brian De Palma : Eliot Ness
  • 1987 : Sens unique (No Way Out), de Roger Donaldson : Tom Farrell
  • 1988 : Duo à trois (Bull Durham), de Ron Shelton : Crash Davis
  • 1989 : Jusqu'au bout du rêve (Field of Dreams), de Phil Alden Robinson : Ray Kinsella
  • 1990 : Vengeance (Revenge), de Tony Scott : Michael J. "Jay" Cochran
  • 1990 : Danse avec les loups (Dances with Wolves), de Kevin Costner : Lieutenant John Dunbar
  • 1991 : Robin des Bois, prince des voleurs (Robin Hood: Prince of Thieves), de Kevin Reynolds : Robin de Locksley
  • 1991 : In Bed with Madonna (Madonna: Truth or Dare), d'Alek Keshishian : lui-même
  • 1991 : JFK, d'Oliver Stone : Jim Garrison
  • 1992 : Bodyguard, de Mick Jackson : Frank Farmer
  • 1993 : Un monde parfait (A Perfect World), de Clint Eastwood : Robert "Butch" Haynes
  • 1994 : Wyatt Earp, de Lawrence Kasdan : Wyatt Earp
  • 1994 : A Century of Cinema, de Caroline Thomas : lui-même
  • 1994 : À chacun sa guerre (The War), de Jon Avnet : Stephen Simmons
  • 1995 : Waterworld, de Kevin Reynolds : Mariner
  • 1996 : Tin Cup, de Ron Shelton : Roy "Tin Cup" McAvoy
  • 1997 : Postman, de Kevin Costner : le facteur
  • 1998 : Une bouteille à la mer (Message in a Bottle), de Luis Mandoki : Garret Blake
  • 1999 : Pour l'amour du jeu (For Love of the Game), de Sam Raimi : Billy Chapel
  • 2000 : Treize jours (Thirteen Days), de Roger Donaldson : Kenny O'Donnell
  • 2001 : Destination : Graceland (3000 Miles to Graceland), de Demian Lichtenstein : Murphy
  • 2002 : Apparitions (Dragonfly), de Tom Shadyac : Joe Darrow
  • 2003 : Open Range, de Kevin Costner : Charley Waite
  • 2005 : Les Bienfaits de la colère (The Upside of Anger), de Mike Binder : Denny Davies
  • 2006 : La rumeur court... (Rumor Has It…), de Rob Reiner : Beau Burroughs
  • 2006 : Coast Guards (The Guardian), d'Andrew Davis : Ben Randall
  • 2007 : Mr. Brooks, de Bruce A. Evans : Earl Brooks
  • 2008 : Swing Vote, La Voix du cœur (Swing Vote), de Joshua Michael Stern : Bud Johnson
  • 2009 : Instinct de survie (The New Daughter), de Luis Berdejo : John James
  • 2011 : The Company Men, de John Wells : Jack Dolan
  • 2012 : Hatfields and McCoys, téléfilm en trois parties de Kevin Reynolds : Anse Hatfields
  • 2013 : Trance, de Danny Boyle : Joueur de Poker (caméo, non crédité)
  • 2013 : Man of Steel, de Zack Snyder : Jonathan Kent
  • 2013 : The Ryan Initiative (Jack Ryan: Shadow Recruit) de Kenneth Branagh : William Harper
  • 2014 : 3 Days to Kill de McG : Ethan Runner
  • 2014 : Le Pari de Ivan Reitman : Sonny Weaver Jr
  • 2014 : Black or White (en) de Mike Binder : Eliott Anderson
  • 2015 : McFarland (en) de Niki Caro : Jim White
  • Réalisateur
  • 1990 : Danse avec les loups (Dances with Wolves)
  • 1997 : Postman (The Postman)
  • 2003 : Open Range

Producteur

  • 1989 : Vengeance (film, 1990) (Revenge)
  • 1990 : Danse avec les loups (Dances with Wolves), de Kevin Costner
  • 1992 : Bodyguard, de Mick Jackson
  • 1994 : Rapa Nui, de Kevin Reynolds
  • 1994 : Wyatt Earp, de Lawrence Kasdan
  • 1995 : Waterworld, de Kevin Reynolds
  • 1997 : Postman (The Postman), de Kevin Costner
  • 1998 : Une bouteille à la mer, de Luis Mandoki
  • 2002 : Open Range, de Kevin Costner
  • 2007 : Mr. Brooks, de Bruce A. Evans
  • 2008 : Swing Vote, La Voix du cœur (Swing Vote), de Joshua Michael Stern
  • 2012 : Hatfields and McCoys, téléfilm en trois parties de Kevin Reynolds

 

Discographie

  • 2009 : Untold Truths
  • 2010 : Turn It On
  • 2011 : From Where I Stand

Distinctions

  • 1988 : Lauréat du Prix Golden Apple au Golden Apple Awards
  • 1990 : Lauréat du Prix de l'Homme de l'année au Hasty Pudding Theatricals
  • 1990 : Nommé au PGA Award du meilleur film partagé avec Jim Wilson pour Danse avec les loups
  • 1990 : Lauréat de l'Oscar du meilleur film partagé avec Jim Wilson pour Danse avec les loups
  • 1990 : Lauréat de l'Oscar du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1990 : Nommé à l'Oscar du meilleur acteur pour Danse avec les loups
  • 1990 : Nommé au Los Angeles Film Critics Association Awards du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Golden Globe du meilleur film dramatique pour Danse avec les loups
  • 1990 : Lauréat du Prix au Golden Globe du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1990 : Lauréat du Prix au National Board of Review du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Lauréat du Prix Golden Apple au Golden Camera, Germany du meilleur film international pour Danse avec les loups
  • 1991 : Lauréat de l'Ours d'argent au Berlin International Film Festival du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Lauréat de l'Ours d'argent au Berlin International Film Festival du meilleur acteur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Lauréat de l'Ours d'argent au Berlin International Film Festival du meilleur producteur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Lauréat Bronze Wrangler au Western Heritage Awards du meilleur film théâtral pour Danse avec les loups partagé Jim Wilson (producteur) et Rodney A. Grant (acteur)
  • 1991 : Lauréat du Prix au Directors Guild of America de meilleure réalisation exceptionnelle pour un film pour Danse avec les loups partagé Derek Kavanagh (directeur de la production de l'unité), Doug Metzger (premier assistant réalisateur) et Stephen P. Dunn (second assistant réalisateur).
  • 1991 : Nommé au Chicago Film Critics Association Awards du meilleur acteur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Nommé au Chicago Film Critics Association Awards du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Nommé au David di Donatello Awards du meilleur acteur pour Danse avec les loups
  • 1991 : Nommé au David di Donatello Awards du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Nommé au BAFTA du meilleur film partagé avec Jim Wilson pour Danse avec les loups
  • 1992 : Nommé au BAFTA du meilleur réalisateur pour Danse avec les loups
  • 1992 : Nommé au BAFTA du meilleur acteur pour Danse avec les loups
  • 1992 : Nommé au Saturn Award du meilleur acteur pour Robin des Bois, prince des voleurs
  • 1992 : Nommé au César du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Lauréat du Prix Guild Film Award - Gold au Guild of German Art House Cinemas du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Lauréat du Prix Robert au Robert Festival du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Lauréat du Prix Kinema Junpo Award au Kinema Junpo Awards du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Lauréat du Prix Readers' Choice Award au Kinema Junpo Awards du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Lauréat du Prix Mainichi Film Concours au Mainichi Film Concours du meilleur film étranger pour Danse avec les loups
  • 1992 : Nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour JFK
  • 1992 : Nommé au MTV Movie Award de l'acteur le plus désirable pour Robin des Bois, prince des voleurs
  • 1992 : Nommé au MTV Movie Award du meilleur duo partagé avec Morgan Freeman pour Robin des Bois, prince des voleurs
  • 1992 : Nommé au MTV Movie Award du meilleur acteur pour Robin des Bois, prince des voleurs
  • 1992 : Lauréat du Razzie Awards du pire acteur pour Robin des Bois, prince des voleurs
  • 1992 : Lauréat du People's Choice Awards de l'acteur préféré dans un film dramatique
  • 1993 : Lauréat du People's Choice Awards de l'acteur préféré dans un film dramatique
  • 1993 : Lauréat du People's Choice Awards de l'acteur préféré dans un film
  • 1993 : Nommé au Razzie Awards du pire film pour Bodyguard partagé avec Jim Wilson et Lawrence Kasdan
  • 1993 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Bodyguard
  • 1993 : Nommé au MTV Movie Award du meilleur acteur pour Bodyguard
  • 1993 : Nommé au MTV Movie Award du meilleur couple partagé avec Whitney Houston pour Bodyguard
  • 1993 : Nommé au MTV Movie Award de l'acteur le plus désirable pour Bodyguard
  • 1995 : Lauréat du Razzie Awards du pire acteur pour Wyatt Earp
  • 1995 : Lauréat du Razzie Awards du pire remake pour Wyatt Earp partagé avec Jim Wilson et Lawrence Kasdan
  • 1995 : Nommé au Razzie Awards du pire film pour Wyatt Earp partagé avec Jim Wilson et Lawrence Kasdan
  • 1995 : Nommé au Razzie Awards du pire couple pour Wyatt Earp partagé avec l'une de ses trois femmes
  • 1996 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Waterworld
  • 1996 : Nommé au Razzie Awards du pire film pour Waterworld partagé avec Charles Gordon et John Davis
  • 1997 : Nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie musicale pour Tin Cup
  • 1998 : Lauréat du Prix Golden Apple au Golden Camera, Germany du meilleur film international pour Postman
  • 1998 : Lauréat du Prix Golden Apple au Golden Camera, Germany du meilleur film international pour Waterworld
  • 1998 : Nommé au Saturn Award du meilleur acteur pour Postman
  • 1998 : Nommé au Razzie Awards du pire film du siècle pour Postman partagé avec Jim Wilson et Steve Tisch
  • 1998 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Postman
  • 1998 : Nommé au Razzie Awards du pire réalisateur du siècle pour Postman
  • 2000 : Nommé au Blockbuster Entertainment Awards du meilleur acteur pour Une bouteille à la mer
  • 2000 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Pour l'amour du jeu
  • 2000 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Une bouteille à la mer
  • 2000 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur du siècle pour Postman, Wyatt Earp, Waterworld, Robin des Bois, prince des voleurs, and others films.
  • 2002 : Nommé au Razzie Awards du pire acteur pour Destination : Graceland
  • 2002 : Nommé au Razzie Awards du pire couple partagé avec Courtney Cox pour Destination : Graceland
  • 2004 : Lauréat Bronze Wrangler au Western Heritage Awards du meilleur film théâtral pour Open Range partagé avec Armyan Bernstein (Producteur exécutif), Craig Storper (Producteur exécutif/scénariste), David Valdes (Producteur), Jake Eberts (Producteur), Robert Duvall (Acteur)? Annette Bening (Acteur) ET Michael Jeter (Acteur)
  • 2004 : Lauréat du Prix pour l'ensemble de sa carrière au Palm Springs International Film Festival du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Bienfaits de la colère
  • 2005 : Lauréat du Prix au San Francisco Film Critics Circle du meilleur acteur dans un second-rôle pour Les Bienfaits de la colère
  • 2005 : Nommé au Satellite Awards du meilleur acteur dans un second-rôle pour Les Bienfaits de la colère
  • 2013 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
  • 2013 : Golden Globe du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm pour Hatfields and McCoys
  • 2013 : Monte-Carlo TV Festival du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm pour Hatfields and McCoys
  • 2013 : PGA Awards du meilleur réalisateur dans une mini-série ou un téléfilm pour Hatfields and McCoys
  • 2012 : Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm pour Hatfields and McCoys
  • 2013 : Satellite Award du meilleur acteur dans un téléfilm ou dans une minisérie pour Hatfields and McCoys
  • 2013 : Lauréat du Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un téléfilm ou dans une minisérie pour Hatfields and McCoys
  • Critics' Choice Movie Awards 2015 : Lifetime Achievement Award

 

Bellucci Monica

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Monica Bellucci est une actrice italienne, née le 30 septembre 1964 à Città di Castello (Ombrie, Italie).

Bellucci Monica Bellucci Monica

Fille unique d’un propriétaire d'une entreprise de transports routiers, Pasquale Bellucci, et d'une peintre, Brunella Briganti, Monica Bellucci a grandi à Selci-Lama une frazione de la commune de San Giustino et s'inscrit à 18 ans à l'université de Pérouse, dans l'idée d'y étudier le droit. Elle parle couramment l'italien — sa langue maternelle, le français, l'anglais et un peu d'espagnol. Elle eut des rôles parlés dans chacune de ces langues, ainsi qu'en araméen pour son rôle de Marie-Madeleine dans La Passion du Christ. Elle commence dans le mannequinat pour payer ses études, un ami de son père, directeur d'une agence de mode, lui ayant proposé de défiler tout en continuant d'aller au lycée. Ses premières photos de mode sont réalisées en 1987, mais deux ans après, elle rejoint Milan, où elle signe avec l'agence de modèles Elite. Monica Bellucci apparaît ensuite dans des campagnes publicitaires internationales. Les créateurs de la société Dolce&Gabbana, qui recherchent une beauté méditerranéenne pour incarner leur style, l'engagent jusqu'en 1990.

Lassée par sa carrière de mannequin, Monica Bellucci commence à prendre des cours de théâtre, en espérant s'orienter vers le cinéma. Elle tourne dans un téléfilm de Dino Risi, Vita coi figli (1990), avant d'obtenir son premier rôle important dans La Riffa (1991) de Francesco Laudadio. Peu de temps après, elle obtient un petit rôle dans Dracula de Francis Ford Coppola (1992). Elle enchaîne quelques autres films en Italie, avant d’arriver en France en 1995, où elle se fait connaître avec L'Appartement (1996) de Gilles Mimouni pour lequel elle sera nommée aux Césars dans la catégorie meilleur espoir féminin. C'est à l'occasion du tournage de ce film qu'elle fait la rencontre de Vincent Cassel, son futur mari. Le couple se donne notamment la réplique dans Dobermann (1997) de Jan Kounen et Irréversible (2002) de Gaspar Noé, où elle interprète une femme violée, ainsi que dans le film d'espionnage Agents secrets (2004) de Frédéric Schoendoerffer. Elle apparaît également dans de grosses productions françaises comme Le Pacte des loups (2001) et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002), où elle incarne Cléopâtre.

Parallèlement, elle entame une carrière internationale, reprenant le rôle tenu à l'origine par Romy Schneider dans Suspicion (2000), le remake américain de Garde à vue, et se retrouvant face à Bruce Willis dans Les Larmes du soleil (2003), un film de guerre signé Antoine Fuqua. Aux côtés de Lambert Wilson, elle apparaît aussi au générique des deux derniers volets de la saga Matrix : Matrix Reloaded et Matrix revolutions. Imaginée par Mel Gibson dans le rôle de Marie-Madeleine pour La Passion du Christ (2004), elle joue dans Les Frères Grimm du réalisateur Terry Gilliam. Elle figure dans Le Concile de pierre (2006), du réalisateur français Guillaume Nicloux. En 2006, Monica Bellucci a figuré parmi les membres du jury du 59e Festival de Cannes, présidé par le réalisateur hongkongais Wong Kar-wai. Son époux, Vincent Cassel, avait été choisi pour animer les soirées d’ouverture et de clôture du célèbre festival qui se déroulait du 17 au 28 mai. Un rôle que Monica Bellucci avait déjà tenu en 2003.

En 2007, Monica Bellucci revient dans deux autres films : le film d'action Shoot 'Em Up : Que la partie commence (Shoot 'Em Up) aux côtés de Clive Owen et Paul Giamatti ainsi que dans un policier français appelé Le Deuxième Souffle avec Éric Cantona et Michel Blanc, où elle a dû se teindre en blonde pour interpréter Manouche. En 2008, Monica Bellucci apparaît pour la troisième fois au Festival de Cannes afin d'y présenter son nouveau film Une histoire italienne, qui a reçu le prix François-Chalais. Elle sera présente pour la présentation du film L'Amour et la Paix au Festival de Cannes 2014. En 1990, Monica Bellucci épouse le photographe italien Claudio Basso, mais divorce un an après. En 1996, elle devient la compagne de l'acteur français Vincent Cassel, et son épouse le 2 août 1999. Le 12 septembre 2004, à 39 ans, elle donne naissance à son premier enfant, une fille prénommée Deva. Six ans plus tard, le 21 mai 2010, elle donne naissance à son deuxième enfant à Rome, une fille prénommée Léonie. Le 26 août 2013, le couple officialise sa rupture après dix-sept ans de vie commune et quatorze ans de mariage.

En novembre 2009, le site web d'information Bakchich Hebdo révèle que Monica Bellucci a participé en avril de la même année à une soirée humanitaire organisée par la fille du président Ouzbek Islom Karimov, contre une rémunération de 190 000 euros. En 2002, Monica Bellucci est classée première par le portail web de presse masculine gratuite AskMen au « Top 99 de la femme la plus désirable de l'année 2002 » (Top 99 Most Desirable Women 2002). En 2008, elle est classée par les lecteurs français du magazine FHM comme la « femme la plus sexy du monde », devant Sophie Marceau et Angelina Jolie. Par ailleurs, le titre de la « plus belle femme du monde » lui est attribué à plusieurs reprises, notamment en 2009. En 2011, le magazine Men's Health l'a classée, à 47 ans, à la vingt-et-unième place parmi les « 100 femmes les plus sexy de tous les temps ». En juillet 2012, elle est classée première par le site du magazine Planet.fr au concours des « 100 plus belles femmes qui font rêver Planet.fr ».

Filmographie

  • 1990 : Briganti de Marco Modugno : rôle inconnu
  • 1992 : Ostinato destino de Gianfranco Albano : Marina / Angela
  • 1992 : Dracula de Francis Ford Coppola : Dracula's Bride
  • 1993 : La Riffa de Francesco Laudadio : Francesca
  • 1994 : I Mitici de Carlo Vanzina : Deborah
  • 1995 : Palla di neve de Maurizio Nichetti : Melina
  • 1996 : L'Appartement de Gilles Mimouni : Lisa
  • 1997 : Stressati de Mauro Cappelloni : rôle inconnu
  • 1997 : Il cielo è sempre più blu de Antonello Grimaldi : rôle inconnu
  • 1997 : Dobermann de Jan Kounen : Nathalie alias Nat la gitane
  • 1997 : Embrasse-moi Pasqualino ! de Carmine Amoroso : Nellina
  • 1997 : Mauvais Genre de Laurent Bénégui : Camille
  • 1998 : Le Plaisir (et ses petits tracas) de Nicolas Boukhrief : la jeune fille éplorée
  • 1998 : L'Ultimo capodanno de Marco Risi : Giulia
  • 1998 : L'Heure des nuages de Isabel Coixet : Valeria
  • 1999 : Comme un poisson hors de l'eau de Hervé Hadmar : Myrtille
  • 1999 : Méditerranées de Philippe Bérenger : Marguerite
  • 2000 : Suspicion de Stephen Hopkins : Chantal Hearst
  • 2000 : Franck Spadone de Richard Bean : Laura
  • 2000 : Malèna de Giuseppe Tornatore : Malèna Scordia
  • 2001 : Le Pacte des loups de Christophe Gans : Sylvia
  • 2002 : Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : Cléopâtre
  • 2002 : Irréversible de Gaspar Noé : Alex
  • 2003 : Souviens-toi de moi de Gabriele Muccino : Alessia
  • 2003 : Les Larmes du soleil de Antoine Fuqua : Dr Léna Fiore Kendricks
  • 2003 : Matrix Reloaded de Larry et Andy Wachowski : Persephone
  • 2003 : Matrix Revolutions de Larry et Andy Wachowski : Persephone
  • 2004 : La Passion du Christ de Mel Gibson : Marie-Madeleine
  • 2004 : Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer : Barbara / Lisa
  • 2004 : She Hate Me de Spike Lee : Simona Bonasera
  • 2005 : Les Frères Grimm de Terry Gilliam : la reine du Miroir
  • 2005 : Combien tu m'aimes ? de Bertrand Blier : Daniela
  • 2006 : Sheitan de Kim Chapiron : la belle vampiresse
  • 2006 : Napoléon (et moi) de Paolo Virzì : Baronessa Emilia Speziali
  • 2006 : Le Concile de pierre de Guillaume Nicloux : Laura Siprien
  • 2006 : Manuale d'amore 2 : Capitoli successivi de Giovanni Veronesi : Luccia
  • 2007 : Shoot 'Em Up : Que la partie commence (Shoot 'Em Up) de Michael Davis : Donna Quintano
  • 2007 : Le Deuxième Souffle d'Alain Corneau : Simona alias Manouche
  • 2008 : Une histoire italienne de Marco Tullio Giordana : Luisa Ferida
  • 2008 : L'uomo che ama de Maria Sole Tognazzi : Alba
  • 2009 : Les Vies privées de Pippa Lee de Rebecca Miller : Gigi Lee
  • 2009 : Ne te retourne pas de Marina De Van : Jeanne #2
  • 2009 : Baarìa de Giuseppe Tornatore : petite amie de Bricklayer
  • 2010 : L'Apprenti sorcier de Jon Turteltaub : Veronica
  • 2010 : Seule contre tous (The Whistleblower) de Larysa Kondracki : Laura Leviani
  • 2011 : L'amour a ses raisons de Giovanni Veronesi : Viola
  • 2011 : Un été brûlant de Philippe Garrel : Angèle
  • 2012 : La Saison des rhinocéros (Fasle kargadan) de Bahman Ghobadi : Mina
  • 2013 : Des gens qui s'embrassent de Danièle Thompson : Giovanna
  • 2014 : Les Merveilles d'Alice Rohrwacher : Milly Catena
  • 2015 : L'Amour et la Paix (On the Milky Road) d'Emir Kusturica
  • 2015 : Spectre de Sam Mendes: Lucia Scarria

Courts métrages

  • 1998 : Compromis de S. Sort : Monique
  • 1999 : Dear Father d'Olivier Megaton
  • 2007 : Heartango de Gabriele Muccino : la femme avec plusieurs émotions
  • 2009 : Omaggio a Roma de Franco Zeffirelli : Tosca

Films d'animation

  • 2003 : Sinbad : La Légende des sept mers de Tim Johnson : Marina
  • 2005 : Robots de Chris Wedge et Carlos Saldanha : Cappy

Télévision

  • 1990 : Vita coi figli de Dino Risi : Elda
  • 1995 : La Bible : Joseph : la femme du Pharaon
  • 1996 : La Légende d'Aliséa de Lamberto Bava : princesse
  • 2010 : Rose, c'est Paris : l'esprit de gala

Séries télévisées

  • 2011 : Platane d'Éric Judor : elle-même

 

Kadyrov Ramzan

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Ramzan Akhmadovitch Kadyrov, né le 5 octobre 1976 à Tsenteroï (URSS, Tchétchénie), est un homme politique russe actuel président de la République de Tchétchénie depuis le 15 février 2007.

Kadyrov Ramzan Kadyrov Ramzan

Il fut le Premier ministre par intérim du 17 novembre 2005 au 28 février 2006, après l'accident de voiture de son prédécesseur Sergueï Abramov. Il entre en fonction comme Premier ministre le 4 mars 2006 avec approbation du Parlement de la république. C'est la première fois depuis la fin du conflit avec le centre fédéral que la Russie autorise la nomination en Tchétchénie d'un premier ministre d'ethnie tchétchène et non d'ethnie russe. Il a été explicitement accusé de l'assassinat de Natalia Estemirova, le 15 juillet 2009, par l'ONG Memorial. Plusieurs associations travaillant à la défense des droits de l'homme considèrent que, s'il n'a peut-être pas lui-même exécuté le crime, il en a à tout le moins « absous par avance les auteurs ». Élève téméraire et impétueux à l'école, Ramzan Kadyrov s'est efforcé de gagner le respect de son père Akhmad Kadyrov, qu'il a toujours cherché à imiter. Amateur de boxe, il a rencontré en 2005 l'ancien champion du monde des poids lourds Mike Tyson.

À la suite de l'assassinat de son père, le président tchétchène et ancien grand mufti Akhmad Kadyrov, le 9 mai 2004, il devient vice-Premier ministre de la République de Tchétchénie. Également à la tête des Services de sécurité de la présidence tchétchène (une milice de 5 000 hommes, les Kadyrovtsy), Kadyrov a souvent été accusé d'être violent et antidémocrate. Il reçoit le soutien du président Vladimir Poutine et s'engage dans une lutte de pouvoir pour diriger l'armée avec les chefs de guerre tchétchènes Souliman Sadoulaev et Saïd-Magomed Sadoulaev qui représentent chacun des intérêts politiques différents. En décembre 2005, après un grave accident de voiture du premier ministre Sergueï Abramov à Moscou (qui est considéré comme n'étant pas un acte terroriste), Ramzan Kadyrov devient premier ministre de Tchétchénie par intérim. Après une longue période de convalescence, Abramov donne finalement sa démission, le 28 février 2006, au profit de Ramzan Kadyrov.

Ramzan Kadyrov est en réalité le véritable maître de la Tchétchénie, à côté du nouveau parlement docile avec un contrôle direct ou indirect de 12 000 à 34 000 hommes armés, souvent d'anciens combattants anti-russes chevronnés. Publiquement pro-fédéral et ostensiblement anti-wahhabite, se montrant souvent à côté de Vladimir Poutine, il prône, d'un autre côté, une islamisation des mœurs et des coutumes tchétchènes et agit souvent en nationaliste radical. Ramzan Kadyrov interdit de présence en Tchétchénie les organisations non gouvernementales danoises, au moment de la crise internationale des caricatures de Mahomet, le 7 février 2006. L'une d'entre elles travaille activement dans le domaine humanitaire. Le 15 février 2007, il est nommé par Vladimir Poutine, président par intérim après la démission de Alou Alkhanov. Il devient officiellement président le 2 mars. En 2004, Ramzan Kadyrov est décoré par Vladimir Poutine de la médaille du Héros de la Russie, la plus haute distinction du pays. Il est également nommé académicien de l'Académie des sciences naturelles de la Russie et de celle de la République Tchétchène.

Kadyrov est marié depuis 1996 à Medni Moussaïevna Kadyrova (née le 7 septembre 1978), dont il a sept enfants: quatre filles: Aïchat (née le 31 décembre 1998), Karina (née le 17 janvier 2000), Hedy (née le 21 septembre 2002) et Tabarik (née le 13 juillet 2004; et trois fils: Akhmad (né le 8 novembre 2005, nommé ainsi en honneur de son grand-père Akhmad Kadyrov), Zelimkhan (né le 14 décembre 2006), et Adam (né le 24 novembre 2007). En 2007, il a adopté deux autres fils. Pour son trente-cinquième anniversaire le 5 octobre 2011, des vedettes acceptent son invitation pour des montants inconnus : Jean-Claude Van Damme, Hilary Swank, Vanessa Mae (celle-ci pour 500 000 dollars selon la presse locale). Kevin Costner, Eva Mendes, Shakira ou Mike Tyson, bien qu'invités, n'ont pas assisté à cet anniversaire. En janvier 2015, il est en tête des manifestations pour protester contre les caricatures de Mahomet publiées par « Charlie Hebdo ».

Dans l'un de ses derniers articles publié le 11 septembre 2006, la journaliste assassinée Anna Politkovskaïa écrivit : « Qu'est-ce que le syndrome Kadyrov ? On peut le caractériser par les traits suivants que sont l'insolence rustre et la cruauté masqués par du courage et de l'amabilité. En Tchétchénie les Kadyrovsky frappent les hommes et les femmes à partir du moment où ils pensent que c'est nécessaire. Ils les décapitent de la même façon que leurs ennemis wahhabites. Et tout ceci est justifié et commenté par les plus hautes autorités comme des « détails permettant de placer les Tchétchènes en faveur de la Russie. » » Un proche de Kadyrov, Adam Delimkhanov, vice-premier ministre tchétchène et député à la Douma de Russie Unie, est accusé le 5 avril 2009 par la police de Dubaï d'avoir commandité le meurtre du chef de guerre pro-russe Soulim Iamadaïev. De nombreux meurtres d'opposants à Kadyrov ont eu lieu depuis septembre 2008, notamment entre septembre et janvier 2009, Mussa Assaev, Islam Djanibekov, Gazi Edilsoultanov tous tués à Istanbul et le 13 janvier 2009, Oumar Israïlov, tué à Vienne. Israïlov avait évoqué les prisons privées de Kadyrov.

Selon Le journal Le Monde, « Avec la bénédiction de Moscou, Kadyrov semble donc bénéficier d'un droit de vie et de mort sur ses sujets. Les opposants de Kadyrov — six au total — ont donc été assassinés en de multiples endroits situés hors de Tchéchénie : Vienne, Istanbul, Dubaï, et Moscou. » Selon l'hebdomadaire L'Express, le président tchétchène est aidé dans sa tâche par le Service fédéral russe de sécurité (le FSB), ainsi que par le réseau diplomatique russe à l'étranger. Sont venus se rajouter ensuite les assassinats de Natalia Estemirova (15 juillet 2009 à Grozny), puis début août 2009, toujours à Grozny, de la responsable d'une organisation caritative pour les enfants, Sauvons les générations, Zarema Sadoulaïeva et son mari Alik Djabraïlov, trouvés dans le coffre d'une voiture, tués par balle. À la suite du meurtre, le 15 juillet 2009, de Natalia Estemirova, qui travaillait pour la défense des droits de l'homme en Tchétchénie, la Fédération internationale des droits de l'homme a déclaré : « Si M. Kadyrov n'est pas directement responsable de ce meurtre, il en a en tout cas clairement à l'avance absous les auteurs. Et les autorités russes ont accepté cela sur leur sol, elles ont laissé faire, elles en portent la responsabilité. »

L'ONG Memorial a déclaré que la Russie souffrait de terrorisme d'État. Le président de Memorial, Oleg Orlov, a affirmé que Ramzan Kadyrov avait menacé Natalia Estemirova et que le président Medvedev, n'avait pas d'objections à ce que Ramzan Kadyrov, lui-même président de la Tchétchénie, soit un meurtrier. Oleg Orlov a formellement accusé Ramzam Kadyrov, le président pro-russe de Tchétchénie, disant : « Je sais, je suis sûr de l'identité du coupable, nous le connaissons tous, son nom est Ramzan Kadyrov. » Selon l'association Human Rights Watch, dans cette région, « les enlèvements sont encore une pratique courante pour se débarrasser de ceux qui critiquent le pouvoir. » Anne Le Huérou, de la Fédération internationale des droits de l'homme, a ajouté à cette occasion : « beaucoup de défenseurs des droits de l'homme comparent le régime de Kadyrov aux années 1936-1938, lors de la pire période de la terreur stalinienne. Il semble que désormais, le seul choix restant soit de se rallier à Ramzan Kadyrov. »

À la suite des accusations de Memorial, Ramzan Kadyrov a porté plainte auprès de la Direction de la police de Moscou contre les propos dits « diffamatoires » et « calamiteux » du président de l'association, Oleg Orlov, auquel Ramzan Kadyrov a rappelé la notion de présomption d'innocence. Ramzan Kadyrov a réclamé de ce fait 10 millions de roubles (227 000 euros) à Oleg Orlov. Le 6 octobre 2009, le tribunal civil Tverskoï de Moscou a condamné Oleg Orlov, de l'ONG Memorial, à verser à Kadyrov 20 000 roubles de dommages et intérêts, soit 450 euros, et à publier un démenti sur son site internet. Memorial a de son côté été condamnée à 50 000 roubles (1 140 euros) de dommages et intérêts. Ramzan Kadyrov fait l'objet d'une interdiction de pénétrer dans le territoire des pays de l'Union européenne, depuis le 26 juillet 2014, ainsi que du gel de ses « éventuels avoirs » en Union européenne, dans le cadre des sanctions européennes à l'encontre de la Fédération de Russie pour son immixtion dans la crise ukrainienne de 2013-2014.

Orlov Oleg

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Oleg Petrovich Orlov (born April 4, 1953 in Moscow) is a biologist, participator in post-soviet human rights movements in Russia, chairman of the Board of Human Rights Center “Memorial,” executive board member of the Center's International, Historic-Educational Society. From 2004-2006 was in the President of the Russian Federation's council for the development of civil society and human rights institutions. Laureate of the “For Freedom of Thought” award, given in honor of Andrei Sakharov (2009). Member of the federal political council movement “Solidarity.”

Orlov Oleg Orlov Oleg

Oleg Orlov was born on April 4, 1953 to the Orlov family. His father, Pyotr Mikhailovich, was a graduate of MEPHI (Moscow Engineer Physical Institute) and an engineer; his mother, Svetlana Nikolaevna, was a graduate of MGU (Moscow State University) philological faculty and a school teacher. The 20th convention of the Communist Party Congress, which in 1956 condemned a cult of Stalin worshipers and revealed information on the crimes of Stalin's regime, had a strong impact on Oleg's father. From that time on, according to Oleg Orlov, his father became a determined opponent of communism. In the kitchen of their Moscow apartment many people would often gather to hold political conversations, argue, and listen to songs of bards. Having not succeeded in getting into MGU on his first try, Oleg Orlov became a student of the agricultural Timiryazevsky Academy. After successfully completing three courses in the academy he transferred to the biology faculty at MGU. Upon finishing his studies he worked for the Institute of Plant Physiology at the Academy of Sciences of the USSR.

During the course of his work at the institute—after the start of the war in Afghanistan in 1979—Orlov made himself a primitive copy machine (hectograph), and for two years posted political leaflets dedicated to the war, the situation in Poland, and the activity of the movement “Solidarity.” In 1988 Orlov became a member of the initiative group “Memorial:” a group dedicated to supporting the rehabilitation of victims of political repression in the USSR, publicizing the facts of mass human rights infringements in the USSR, establishing monuments to the victims of political repression, creating a museum and library devoted to the theme of political repression, and freeing of political prisoners. Subsequently, the All-Union, voluntary, historic-educational society “Memorial” was formed on the basis of the original initiative group. Orlov became the coordinator of the elective committee for “Memorial”. From 1988-1989 he actively participated in the preparatory and founding congresses of “Memorial”. The movement was registered in 1991 and later was renamed to the International Historic-Educational Human Rights and Charity Organization “Memorial”. Orlov became one of the trustees of the organization.

In 1990 Orlov participated in the electoral block “Elections-90” [Vybory-90], was the authorized representative of human rights defender Sergey Kovalev on elections in the Supreme Council of RSFSR, and after his election worked in the administration of the Supreme Council where he held the position of key specialist on a committee for human rights. Orlov worked on laws dealing with the humanization of the penitentiary system in Russia and the rehabilitation of victims of political repression. While occupying this position, Orlov simultaneously became chairman of the Board for the Human Rights Center “Memorial.” During the coup in Moscow in 1991 Orlov was a defender of “the Russian White House.” From 1991 to 1994 he was an observer of conflict zones in Armenia, Azerbaijan, Tajikistan, Moldova, and the Ingushetia-Ossetia conflict in the Northern Caucasus. He also co-authored many reports for “Memorial.” Beginning in 1994 Orlov, together with Kovalev, who held the post of chairman of the Committee of Human Rights under the President of Russia, worked in the military conflict zone of the Chechen Republic. He personally met Chechen leaders Dzhokhar Dudaev and Aslan Maskhadov, participated in negotiations to exchange prisoners, and inspected hospitals and camps for prisoners of war.

In June 1995 Oleg Orlov, as part of a group headed by S.A. Kovalev, participated in negotiations with terrorists, who under the direction of Shamil Basaev captured hostages in the city of Budyonovsk. After successful negotiations, members of S.A. Kovalev’s group (including Orlov) became voluntary hostages in order to guarantee the agreed-upon exchange of the majority of hostages. Subsequently, Orlov and Human Rights Center “Memorial” gave much attention to the problem of kidnapping in the Caucasus and victims living among the peaceful populations of the Chechen Republic, Ingushetia and Dagestan. Orlov also refused an offer from Kovalev to work in the presidential human rights structure. In 2004 Orlov became a member of the President of the Russian Federation's council for the development of civil society and human rights institutions under the leadership of Ella Pamifilova. In 2006 he left the council as a sign of protest against a comment made by Russian president Vladimir Putin concerning the murder of journalist Anna Politkovska, in which he announced that the murder brought Russia a bigger loss than its publication.

Since the beginning of the second Chechen war in October 1999 Orlov has headed the work of “Memorial” in the Northern Caucasus, where representatives of “Memorial” work in Chechnya, Ingushetia, Dagestan, Northern Ossetia, Kabardino-Balkariya, and Stavropolsky territory. Since April 2004 Orlov has also been a member of the Advisory Council under the Human Rights Commissioner in the Russian Federation. On the night of November 24, 2007, the day before a protest in Nazran, Oleg Orlov and a group of TV reporters from REN TV were taken hostages in a Nazran hotel by an armed group of people in masks. While threatening the hostages with their weapons, the kidnappers forced them to wear black bags and drove the hostages outside the city to a field, where they dragged them from the car and began beating them. One of the journalists who suffered through the ordeal later told : “They beat us silently. After that, one of them said they were going to shoot us now. But then with a snicker he added, ‘It’s a pity we didn’t bring silencers’ and then they left.”

The attackers stole video equipment, documents, cell phones, and personal items from Orlov and the journalists. An hour before the attack the patrol squad that was keeping watch in the Assa Hotel left their post under orders from their superiors. The car with the hostages was not stopped once along the way. Oleg Orlov and the other victims are convinced they were attacked by officers of special services and that the attack itself was “an act of intimidation.” According to the facts of the attack a court case was drawn up under three articles of the Criminal Code of the Russian Federation (UKRF): “hindrance of lawful professional work of journalists” (item 144, part 1 UKRF), “illegal penetration into a dwelling with application of violence” (item 139, part 2 UKRF), and “theft – open plunder of another’s property” (item 161, part 1 UKRF). A group of well-known Russian human rights activists appealed to the Human Rights Commissioner in Russia, Vladimir Lukin, and to Ella Pamfilova, the Chairman of the President of the Russian Federation's council for the development of civil society and human rights institutions. In their appeal they pointed out the inaccuracy in the particulars of the court case:

“The investigators ‘did not make note’ that ‘kidnapping’ (item 126), ‘threat by murder’ (item 119), ‘assault’ (item 116), and ‘deliberate harm to health’ (item 112) took place. A one-and-a-half hour run wearing only socks in freezing cold weather is already a sufficient basis to begin speaking of inhuman treatment to victims. Finally, ‘plunder of property with application of violence’ is not qualified as ‘theft’, but as ‘robbery’ (item 162 UKRF).” In 2009 Orlov placed blame for the murder of “Memorial” employee Natalia Estemirova, which took place in July 2009, on the head of the President of the Chechen Republic, Ramzan Kadyrov. In response to this, Kadyrov filed suit against Orlov and HRC “Memorial” in order to protect his honor, dignity, business reputation, and to receive compensation for moral injury. On October 6, 2009 the judge partly satisfied Kadyrov’s claim, collecting 20 thousand Rubles from Orlov and 50 thousand Rubles from “Memorial.” The judge viewed the statements from Orlov about the personal or indirect fault of Kadyrov in the death of Estemirova as discrediting the honor and dignity of the President. Orlov specified that he did not mean that Kadyrov himself had directly participated in the crime, but that he was responsible for what was happening in the republic. 

Orlov pointed out that the head of the Chechen Republic had created such conditions as to make it impossible for human rights activists to work in the republic; and what’s more—they (human rights activists) are declared as “permitted targets.” The Commissioner of Human Rights in the Chechen Republic—Nurdi Nukhazhiev—announced that Orlov “got off easy.” According to Nukhazhiev, “He (Orlov), in his biased statements, has publicly disgraced the honor, dignity, and business reputation … of Kadyrov. And in such situations the judge should be more severe.” On June 6, 2010, for that same public statement, Orlov was accused of a criminal offense for “slander” (item 129, part 3 UKRF). Orlov’s court process began on September 13, 2010. Genry Markovich Reznik became his lawyer. The state accuser asked that Orlov be found guilty and fined 150 thousand rubles. The representative of Kadyrov demanded a punishment of 3 years imprisonment. On June 14, 2011 magistrate of the court district №363 of the Khamoviki region of Moscow declared Orlov “not guilty.” Kadyrov’s representative, as well as the state prosecutor, has appealed against this verdict. The consideration of appeals still continues today.

Lougovoï Andreï

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Andreï Konstantinovitch Lougovoï (né le 16 septembre 1966 (48 ans) à Bakou, en RSS d'Azerbaïdjan) est un ancien agent opérationnel du KGB et un multimillionnaire.

Lougovoï AndreïLougovoï Andreï

Il fait la rencontre d'Alexandre Litvinenko le jour où ce dernier commença à se sentir malade 1er novembre, 2006. Litvinenko meurt plus tard en novembre du fait d'un empoisonnement par radiations causé par du polonium-210 et le 22 mai 2007 les autorités britanniques accusent officiellement Lougovoï du meurtre de Litvinenko, annonçant qu'elles demandent son extradition de Russie.  En réponse, la Russie rappelle que la Constitution russe interdit d'extrader un citoyen russe, tandis que Lougovoï accuse les services secrets britanniques d'être impliqués dans le meurtre de Litvinenko. Lougovoï retourne à Moscou après son passage à Londres, où il réside toujours librement.

Le 15 septembre 2007, Vladimir Jirinovski, chef du Parti libéral-démocrate de Russie (PLDR), a déclaré que Andreï Lougovoï serait deuxième de sa liste aux élections parlementaires de la Douma. Il a été élu et entre à la Douma en décembre 2007, et bénéficie désormais de l'immunité parlementaire. En avril 2012, Andreï Lougovoï a été soumis au détecteur de mensonges par des spécialistes britanniques qui ont conclu à son innocence.


Jirinovski Vladimir

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Vladimir Volfovitch Jirinovski est un homme politique russe né le 25 avril 1946, président du Parti libéral-démocrate de Russie (ЛДПP ou LDPR).

Jirinovski Vladimir Jirinovski Vladimir

Vladimir Jirinovski est né sous le nom d'Eidelstein à Alma-Ata (aujourd'hui Almaty) en République socialiste soviétique kazakhe (URSS). En 1964, il change son nom qui indique de manière évidente la judéité de son père pour le nom de sa mère : Jirinovski. Jirinovski suit des études linguistiques à l'Institut des langues orientales de l'université de Moscou et se spécialise dans la langue et le monde turcophone. La région où il est né et a passé sa jeunesse, le Kazakhstan, appartient au « monde turc »: la langue et l'histoire du pays étant liées aux populations de langue d'origine turque. Après avoir fini ses études (thèse de philosophie à l'Université d'État de Moscou, en 1988), Jirinovski rentre au Comité de sécurité de l'État (KGB), suit en parallèle des études de droit, puis se lance en politique en 1990 avec la fondation de son parti, le parti libéral-démocrate.

Ce nom exprime très mal le corpus politique sur lequel est fondé le PLD : xénophobie (essentiellement anti-caucasienne), expansionnisme militaire, retour à un État fort, politique de répression intensive contre les délinquants ; il a par ailleurs été accusé d'homophobie et d'antisémitisme. À ce programme politique s'ajoutent des revendications territoriales comme le retour de l'Alaska, des anciennes républiques soviétiques à la Russie, ainsi que la conquête de l'Iran (Jirinovski était soutenu financièrement par son ami l'ancien président irakien Saddam Hussein). Jirinovski recommande même l'utilisation de la bombe atomique si nécessaire.

Il a son équivalent (membre de la nomenklatura ayant troqué le communisme pour l'extrême droite) dans la plupart des anciens pays communistes : István Csurka en Hongrie (ex-journaliste et dramaturge, parmi les fondateurs de ce qui est devenu le Jobbik), Mircea Druc en Moldavie (ancien cadre supérieur, chargé des étrangers, à l'aéroport international Cheremetievo de Moscou), Maciej Giertych en Pologne (ex-membre de la Rada konsultacyjna de général Jaruzelski), Corneliu Vadim Tudor en Roumanie (ex-thuriféraire de Nicolae Ceaușescu), Yaroslav Andruschkiv (Andruchev) en Ukraine (fondateur du parti Social-National)… Au niveau international, Jirinovski est un sympathisant de Pat Buchanan, chef de file des paléo-conservateurs américains, et du nationaliste français Jean-Marie Le Pen. Les élections ne sont guère favorables à Jirinovski : si lors de la première élection présidentielle de 1990, il obtient 8 % des voix, en 1996 et 2000, il ne cesse de régresser pour terminer le 26 mars 2000 à 2,7 %. Le 14 mars 2004, il renonce à se présenter face au président sortant Vladimir Poutine que les sondages annoncent déjà triomphalement réélu. Son parti présente le candidat Oleg Malychkine qui obtient 2 %.

Avec 11,38 % et 38 sièges, Le LDPR fut le troisième parti à la Douma, derrière le parti du Président Poutine Russie unie et le Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR ou КПPФ) qui obtint 12,7 %. Jirinovski obtient, lors de l’élection présidentielle de 2008 remportée par Medvedev, un score de 9,4 % (Le Monde, 3 mars 2008). Depuis les élections législatives du 4 décembre 2011, le LDPR cède son rang de troisième parti du pays à Russie Juste. Le 18 avril 2014 Vladimir Jirinovski vocifère des menaces après que la journaliste Stella Doubovitskaya lui a posé une question sur les sanctions envers l'Ukraine, lors d'une conférence de presse indique le Daily Mail.

Il crie à l'adresse de ses assistants: « Quand je vous le dis, vous courez vers elle et vous la violez violemment. Allez-y, embrassez-la. Attrapez-la ». L'un d'eux touche la journaliste enceinte, ce qui choque d'autres journalistes présents qui s'interposent. Il rajoute ensuite : « Ce n'est pas un endroit pour vous si vous êtes enceinte. Nous avons besoin de personnes en bonne santé. Les femmes enceintes ne devraient pas aller travailler. Restez à la maison et occupez-vous de vos enfants, c'est compris ? » Il conclut en leur disant : « Sortez d'ici, bande de maudites lesbiennes ! » La journaliste russe, choquée, enceinte de six mois, doit être admise à l'hôpital

Abdoulatipov Ramazan

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Ramazan Gadjimouradovitch Abdoulatipov, né le 4 août 1946 dans le village de Guebgouda en république socialiste soviétique autonome du Daguestan, dépendant du raïon de Tliarata, est l'actuel président de la république du Daguestan appartenant à la Fédération de Russie. Il est député de la VIe Douma (élue le 4 décembre 2011 pour une durée de cinq ans) et il est membre du parti Russie unie. Ramazan Aboulatipov a le titre de professeur et il est titulaire d'un doctorat en philosophie en 1985. Il est membre de l'Académie russe des sciences naturelles.

Abdoulatipov Ramazan Abdoulatipov Ramazan

Il naît dans un village du Daguestan dans la famille du dirigeant du kolkhoze local, dont il est le neuvième enfant. Il est Avar de nationalité1. Après ses études secondaires, il entre en 1963 à l'école de médecine de Bouïnaksk qu'il termine en 1966 avec le diplôme de Feldscher, c'est-à-dire d'aide-médecin. Il accomplit son service militaire, jusqu'en 1970, en tant que sous-officier au service de santé. Il travaille quelque temps en tant que machiniste, puis dirige un département d'études sportives d'une société sportive régionale, tout en dirigeant l'infirmerie de l'usine de phosphore de Kiziliourt. Il entre au PCUS en 1972 (il rend sa carte le 22 août 1991). Il est secrétaire du Komsomol local du raïon de Tliarata en 1974-1975, puis chef-adjoint du département de propagande et d'agit-prop de ce Komsomol. Il parachève entre-temps ses études par des cours du soir. C'est en 1975 qu'il termine la faculté d'histoire de l'université du Daguestan. Ensuite il commence un cycle d'aspirant au doctorat en philosophie matérialiste à la faculté de philosophie de l'université Jdanov de Léningrad. 

Il présente sa thèse en 1978 qui a pour titre «L'Individu dans le système des relations nationales de la société socialiste développée» . Ensuite il est assistant dans cette même faculté, tout en occupant son temps libre comme responsable du service de l'agit-prop du parti communiste local de Mourmansk. Il enseigne le communisme scientifique à l'école supérieure d'ingénieurs de la Marine de Mourmansk et travaille à sa thèse de troisième cycle intitulée Les Relations nationales de la société socialiste développée: problèmes de la croyance et des mœurs dans leur fonctionnement et leur développement. Il la présente en 1985, ce qui lui donne le titre de docteur en philosophie, et une chaire d'enseignement. Deux ans plus tard, il obtient celle-ci à l'institut pédagogique du Daguestan. Mais il n'y demeure qu'un an, car il est appelé en 1988 à Moscou, pour prendre le poste de consultant au département des relations nationales au siège du PCUS. Un peu plus tard, il dirige le secteur d'analyse et de prospective de ce même département.

Il est élu député au Congrès des députés du peuple en 1990, pour le territoire de la 93e circonscription de Bouïnaksk. Il entre dans le groupe parlementaire « Souveraineté et Égalité ». Il est élu le 3 juin 1990 président du Soviet des nationalités de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, alors que le régime soviétique court à sa perte. Il demeure à ce poste jusqu'à la crise constitutionnelle russe de 1993. Il est un des dirigeants de l'association parlementaire russo-arabe. Abdoulatipov est l'un des auteurs en février 1991 de la Déclaration politique au Soviet suprême et au Congrès connue comme la « Déclaration des Six », dans laquelle deux vice-présidents du Soviet suprême et des parlementaires expriment leur défiance à l'égard de Boris Eltsine; mais bien vite Abdoulatipov change de pied et parvient à conserver sa position...À l'été 1991, il prend part à la campagne électorale présidentielle de Vadim Bakatine en tant que candidat à la vice-présidence. Bakatine et Abdoulatipov ne remportent que la sixième et dernière place avec 3,42% des votes.

Au moment du Putsch d'août 1991, il s'exprime contre les putschistes du comité national pour l'état d'urgence. Il entre à l'automne 1991 au parti socialiste des travailleurs, parti éphémère d'obédience socio-démocrate qu'il quitte peu de temps après. Il participe à cette époque avec Rouslan Khasboulatov au règlement du conflit entre Avars et Tchétchènes au Daguestan. Le 12 décembre 1991, il est de ceux qui votent la fin de l'URSS. Il représente le Conseil suprême de Russie au moment du conflit politique interne du 21 septembre au 4 octobre 1993 qui se joue avec des pourparlers entre le président Eltsine et le parlement. Ensuite il se rallie à Eltsine.

À partir de septembre 1993, il est premier vice-président du comité d'État fédéral des questions de fédération et de nationalité. Il entre en octobre 1993 au conseil fédéral du parti « Unité et Concorde ». Abdoulatipov est élu en décembre 1993 au Conseil de la Fédération, comme député de la 5e circonscription du Daguestan. Il est élu vice-président de ce Congrès en janvier 1994 et nommé en même temps premier vice-ministre des nationalités et de la politique régionale. En décembre 1995, il est élu à la IIe Douma de Russie de la 10e circonscription de Bouïnaksk. Il fait partie du groupe parlementaire « Régions russes ». Il appartient à divers comités à propos du règlement humanitaire du conflit tchétchène, et devient parlementaire à l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et membre du parlement de la CEI, bientôt inopérant.

Il est nommé, le 1er août 1997, vice-président du Conseil des ministres en qualité de ministre chargé des questions de nationalité et du développement de la Fédération et de l'autonomie locale. Il donne sa démission en même temps que le cabinet de Victor Tchernomyrdine, mais retourne au gouvernement le 11 septembre 1998 sous le cabinet d'Evgueni Primakov, toujours chargé des questions de nationalité. Il préside le conseil de l'organisation « Assemblée des peuples de Russie ». Le 12 mai 1999, le cabinet Primakov donne sa démission, mais une semaine après dans le nouveau cabinet il est chargé, sans portefeuille, des questions du Caucase du Nord. Mais il démissionne le 9 août suivant.

Le président de la Fédération de Russie l'envoie en l'an 2000 en tant que représentant spécial en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis. Le 23 mai 2005, il est nommé ambassadeur plénipotentaire et extraordinaire au Tadjikistan. Il est élu le 30 octobre 2009 recteur de l'université d'État de Moscou de la culture et des arts. En décembre 2011, il est élu comme député à la VIe Douma au sein du parti Russie unie. Il est nommé par décret présidentiel en janvier 2013 à la tête de la République du Daguestan, nomination avalisée le 8 septembre 2013 par 86 des 88 députés de l'Assemblée populaire de la République du Daguestan. Il succède à Magomedsalam Magomedov, d'ethnie darguine.

Vladimir Poutine et le qu'en-dira-t-on

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Vladimir Poutine et le qu'en-dira-t-on

Le 1er novembre 2006, Alexandre Litvinenko prenait le thé à Londres avec deux de ses anciens collègues du FSB, les services russes, qui avaient souhaité qu’il les aide à développer une entreprise de sécurité.

 

Vladimir Poutine et le qu'en-dira-t-on

Passé à l’opposition après avoir accusé le Kremlin et Vladimir Poutine de corruption et manipulations policières, Alexandre Litvinenko est alors réfugié en Grande-Bretagne où il s’est lié d’amitié avec des indépendantistes tchétchènes et l’éminence grise de l’ancien président Eltsine, Boris Berezovsky, lui aussi en délicatesses avec Vladimir Poutine et dont la mort, en 2013, reste jusqu’à présent mystérieuse.

Sitôt après cette tasse de thé, Alexandre Litvinenko est pris de si violentes douleurs qu’il est rapidement hospitalisé et mourra, trois semaines plus tard, de ce qui s’avérera un empoisonnement au polonium, substance radioactive extrêmement toxique et très difficilement décelable. La Justice britannique tient ses deux anciens collègues du FSB, Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoune, pour responsables de son assassinat mais la Russie a toujours refusé de les extrader pour qu’ils soient jugés et qui Vladimir Poutine a-t-il décoré, hier, pour « services rendus à la nation » ?

Réponse : Andreï Lougovoï, l’un des deux suspects de ce meurtre aujourd’hui devenu député russe. Le moins qu’on puisse dire est que Vladimir Poutine ne craint pas le qu’en-dira-t-on. On peut également voir là une marque de fidélité à ses subordonnés qui est d’autant plus éclatante que le président russe a également décoré, dans la foulée, Ramzan Kadyrov, l’homme qu’il a placé à la tête de la Tchétchénie après en avoir brisé les velléités indépendantistes et qui dirige depuis cette République avec une brutalité inouïe et un très grand sens des affaires.

Homme lige de Vladimir Poutine, Ramzan Kadyrov avait tout titre à recevoir cette distinction mais elle retient pourtant l'attention car.. Car Zaour Dadaïev, le seul des cinq accusés du meurtre de Boris Nemtsov à avoir reconnu sa participation à ce crime, a servi dix ans dans une unité des forces spéciales tchétchènes. Cela n’a rien de caché. C'est, au contraire, reconnu et Zaour Dadaïev, meurtrier présumé de l’ancien vice Premier ministre devenu opposant à Vladimir Poutine est autrement dit un ancien subordonné de Ramzan Kadyrov, un homme de ses basses œuvres.

Dix jours après cet assassinat sous les murs du Kremlin, ce ne devrait pas être une chose sur laquelle braquer les projecteurs mais Vladimir Poutine n’a décidément pas peur du qu’en-dira-t-on et son ami Kadyrov encore moins. Après avoir fait, dimanche, de Dadaïev un musulman pieux et choqué par les caricatures de Charlie Hebdo qu’aurait approuvées Boris Nemtsov, le président tchétchène l’a salué, hier, en « vrai patriote russe » et soldat « des plus courageux et méritants ». Comment dire ?

Simplement que cela laisse sans voix, ce qui est le but de ces décorations - que c’est simplement glaçant.

Stone Sharon

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Sharon Vonne Stone est une actrice et productrice de cinéma américaine née le 10 mars 1958 à Meadville, en Pennsylvanie. Après des débuts dans le mannequinat, elle commence sa carrière de comédienne dans les années 1980. Le succès arrive seulement douze ans plus tard quand elle interprète Catherine Tramell dans Basic Instinct (1992). Ce succès lance sa carrière cinématographique. Dès 1995, Casino lui vaut un Golden Globe et une nomination aux oscars. Ses autres succès incluent Total Recall, Sliver ainsi que Mort ou vif. En dépit de quelques déboires, notamment par l'octroi d'un Razzie Award, elle reste une icône d'Hollywood. À ce titre, elle possède son étoile à la hauteur du 6925 Hollywood Boulevard sur le Walk of Fame. Très engagée pour les causes humanitaires, elle est l'ambassadrice de l'American Foundation for AIDS Research (Amfar), une association de lutte contre le SIDA. Mère de trois enfants adoptés, Roan, Laird et Quinn, elle vit dans les collines de Los Angeles.

Stone SharonStone Sharon

Issue d'une famille modeste, Sharon Stone connaît durant sa jeunesse une scolarité sans faute. A 17 ans, alors qu'elle se présente à un concours de beauté de sa région, un agent la remarque et l'engage aussitôt comme mannequin vedette auprès de la prestigieuse agence Ford. Après plusieurs spots publicitaires, elle fait une première et furtive apparition au cinéma en 1980 dans Stardust memories de Woody Allen. Pendant près de dix ans, elle enchaîne les petits rôles : jeune femme terrorisée par ses voisins dans La Ferme de la terreur (Wes Craven, 1981), épouse délaissée par son mari dans Divorce à Hollywood (1984), aventurière maladroite et bavarde dans Allan Quatermain et les mines du roi Salomon (face à Richard Chamberlain), officier de police légèrement vêtue dans Police academy 4 (1987) ou encore partenaire de charme pour Steven Seagal dans le film d'action Nico (1988).

C'est au début des années 90 que Sharon Stone voit sa carrière s'envoler. A cette époque, la comédienne fait une rencontre déterminante : Paul Verhoeven qui lui confie le rôle d'une tueuse face à Arnold Schwarzenegger dans le futuriste Total recall (1990), puis celui de l'énigmatique romancière bisexuelle Catherine Tramell dans le sulfureux Basic instinct (1992). L'année suivante, elle conforte son image de sex-symbol d'Hollywood en dévoilant à nouveau ses charmes dans les thrillers Sliver (1993) et L'Expert (1994). Au faîte de sa carrière avec une nomination à l'Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Casino (1996), elle alterne les genres avec l'idée de s'éloigner du personnage de femme fatale qui l'a fait connaître du grand public, mais le succès n'est pas toujours au rendez-vous comme en témoignent les échecs successifs du western Mort ou vif (1995), des remakes Diabolique (1996) et Gloria (1998) et du film fantastique Sphere (id.).

Obligée de revoir ses cachets à la baisse, Sharon Stone se tourne vers des oeuvres plus intimistes comme Les Puissants (1998), La Muse (1999) ou encore Une blonde en cavale (2000), où elle incarne une ancienne strip-teaseuse reconvertie dans l'escroquerie. Se remettant d'une grave hémorragie cérébrale, la belle se voit proposer le statut de membre du Jury au 55e Festival de Cannes en 2002. Les studios hollywoodiens font de nouveau appel à ses services : elle campe tour à tour l'épouse de Dennis Quaid dans le thriller La Gorge du diable (2003), l'ennemie jurée de Catwoman (2004) ou encore l'une des nombreuses conquêtes de Bill Murray dans Broken flowers (2005) de Jim Jarmusch. Mais c'est en 2006, avec la suite tant fantasmée de Basic instinct, que Sharon Stone, qui n'a rien perdu de ses courbes, tente de reconquérir ses galons de star.

A presque 50 ans, Sharon Stone évolue dans ses rôles, mais le succès d'estime (voire les insuccès) de ses films empêche leur sortie en France. Elle est ainsi la mère quelque peu dérangée de Jimmy Fallon dans la comédie dramatique The Year of Getting to Know Us (2008) et joue avec son image dans le film choral Bobby, un exercice de style d'Emilio Estevez sur l'assassinat de Robert F. Kennedy, dans lequel elle interprète la coiffeuse d'une artiste sur le déclin (jouée par Demi Moore) ressassant l'échec de sa carrière. Côté drame toujours, l'actrice se trouve dans une impasse amoureuse avec Timothy Hutton pour When a Man Falls in the Forest (2007), nommé à l'Ours d'or du Meilleur Film à Berlin. Après un film d'action sans succès (Streets of blood), elle fait un détour par le cinéma français le temps d'un Largo Winch II porté par Tomer Sisley, avant de rejoindre le casting du drame Waco (2011) aux côtés d'Adrien Brody et Kurt Russell.

Filmographie

  • 1980 - Stardust Memories 
  • 1981 - La Ferme de la terreur 
  • 1981 - Les Uns et les Autres 
  • 1984 - Irreconcilable Differences 
  • 1986 - Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon 
  • 1987 - Cold steel - Sur le fil du rasoir
  • 1987 - Police Academy 4 
  • 1987 - Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu 
  • 1988 - Nico 
  • 1988 - Passions oubliées 
  • 1988 - Action Jackson 
  • 1989 - L'Indomptée
  • 1989 - Beyond the Stars 
  • 1990 - Total Recall 
  • 1991 - Hit Man, Un Tueur 
  • 1991 - Where Sleeping Dogs Lie 
  • 1991 - L'année de plomb 
  • 1991 - Fenêtre sur crime 
  • 1991 - Elle et lui 
  • 1992 - Basic Instinct 
  • 1993 - Last Action Hero 
  • 1993 - Sliver 
  • 1994 - L'Expert 
  • 1994 - Intersection 
  • 1995 - Casino 
  • 1995 - Mort ou vif 
  • 1996 - Dernière Danse - Last Dance 
  • 1996 - Diabolique 
  • 1998 - Fourmiz 
  • 1998 - Les Puissants 
  • 1998 - Sphère - 
  • 1999 - Simpatico 
  • 1999 - La Muse
  • 1999 - Gloria 
  • 2000 - Une blonde en cavale 
  • 2000 - Sex Revelations 
  • 2000 - Morceaux choisis
  • 2003 - La Gorge du diable
  • 2004 - Catwoman 
  • 2004 - Secrets d'État
  • 2005 - Broken Flowers 
  • 2006 - Bobby 
  • 2006 - Basic Instinct 2 
  • 2006 - Alpha Dog
  • 2007 - L'année de notre vie 
  • 2007 - Le Coeur à Vif

 

Litvinenko Alexandre

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Alexandre Valtérovich Litvinenko, né le 4 décembre 1962 et mort le 23 novembre 2006, est décrit selon les médias comme un ancien agent des services secrets russes, ex-lieutenant-colonel du FSB, service de contre-espionnage de Russie. 

Litvinenko AlexandreLitvinenko Alexandre

Néanmoins, La veuve d’Alexandre Litvinenko a fait une prestation très surprenante dans le Talk-Show de Charlie Rose, affirmant que son mari n’avait non seulement jamais été un espion russe mais qu’il travaillait pour les services secrets britanniques. Il a travaillé pour le KGB puis pour son successeur à partir de 1986. Opposant à Vladimir Poutine depuis 2000, date à laquelle il accuse publiquement le président russe de négliger la lutte contre la corruption, il quitte son pays pour s'établir à Londres où il se lie d'amitié avec le représentant des séparatistes tchétchènes Akhmed Zakaïev ainsi qu'avec Boris Berezovsky, un ancien oligarque russe lui aussi lié avec les djihaddistes tchétchènes comme Chamil Bassaïev. Ce dernier l'héberge et lui donne du travail, tous les deux étant recherchés par le parquet russe qui demande leur extradition. Litvinenko publie deux ans plus tard un livre dans lequel il accuse les services secrets russes d'avoir organisé eux-mêmes la vague d'attentats en Russie en 1999 attribuée aux Tchétchènes. Litvinenko fut mortellement empoisonné fin 2006 dans des circonstances encore non élucidées, quelques jours après s'être, selon son père, converti à l'islam.

Début novembre 2006, il tombe gravement malade après avoir dîné dans un restaurant de sushis à Londres avec un contact, l'italien Mario Scaramella, prétendant détenir des preuves reliant le gouvernement de Vladimir Poutine à l'assassinat de la journaliste et opposante russe Anna Politkovskaïa. Il décède le 23 novembre, à 21h21 à l'University College Hospital de Londres. De « hautes quantités de radiations, probablement dues à une substance appelée polonium 210 », une matière hautement radioactive, ont été détectées dans les urines de l'ancien espion selon les autorités sanitaires britanniques. Après avoir cru que l'empoisonnement avait eu lieu dans un restaurant à sushi, les autorités confirment que l'empoisonnement s'est en fait produit au bar d'un grand hôtel londonien.

Le 24 novembre 2006, la police entreprend des fouilles dans le domicile et le jardin de Litvinenko. Selon le quotidien londonien The Independent, toutes les hypothèses de mort sont alors en examen par la police britannique, y compris celle du suicide, qui aurait pu être commis afin de discréditer le président Poutine. En effet, plusieurs spéculations circulent sur les commanditaires de la mort de Litvinenko, mais aucune piste n'est encore privilégiée par les enquêteurs du Scotland Yard. Le 6 décembre 2006, Scotland Yard considère désormais la mort d'Alexandre Litvinenko comme un meurtre.

L'homme d'affaire russe Andreï Lougovoï, soupçonné par les autorités judiciaires anglaises d'être mêlé à l'empoisonnement, nie son implication et rejette l'accusation sur les services secrets britanniques du MI6, qui auraient voulu se débarrasser d'un enquêteur encombrant. Selon l'édition du 27 octobre 2007 du Daily Mail, Litvinenko aurait effectivement été employé par le MI6. Par ailleurs, en avril 2012, Andreï Lougovoï a été soumis au détecteur de mensonges par des spécialistes britanniques qui ont conclu à son innocence. Selon les déclarations de l'entourage de Litvinenko, trois jours avant sa mort, celui-ci aurait dicté une déclaration posthume à son ami, Alex Goldfarb (aussi le président de la « fondation de libertés civiques » de Boris Abramovitch Berezovski). Il mettait directement en cause le président Poutine dans son empoisonnement.

« Je veux remercier plusieurs personnes. Mes médecins, infirmières et le personnel de l'hôpital qui font tout ce qu'ils peuvent pour moi, la police britannique qui approfondit mon affaire avec vigueur et professionnalisme et me protège, moi et ma famille. Je veux remercier le gouvernement britannique pour son attention à mon égard. Je suis honoré d'être un citoyen britannique. Je veux remercier le public britannique pour ses messages de soutien et pour l'intérêt qu'il a montré envers ma condition critique. Je remercie mon épouse Marina, qui m'a soutenu. Mon amour pour elle et notre fils ne connaît aucune limite. Je peux entendre nettement le battement des ailes de l'ange de la Mort. Peut-être puis-je lui fausser compagnie, mais je dois dire que mes jambes ne courent pas aussi rapidement que je l'aimerais.

Je pense donc qu'il est temps de parler un peu des responsables de ma condition présente. Vous pouvez réussir à me faire taire, mais ce silence a un prix. Vous vous êtes montré aussi barbares et impitoyables que vos critiques les plus hostiles le prétendent. Vous avez montré que vous n'aviez pas de respect pour la vie, la liberté et les valeurs de la civilisation. Vous vous êtes montré indignes de vos fonctions, de la confiance des hommes et femmes civilisés. Vous pouvez réussir à faire taire un homme mais les hurlements de protestation du monde entier retentiront à vos oreilles pendant le reste de votre vie, M. Poutine. Que Dieu vous pardonne pour ce que vous avez fait, non seulement à moi mais encore à la Russie et à son peuple. »

Interrogé lors d'une conférence de presse sur cette lettre, Vladimir Poutine a répondu que « Si cette lettre existe vraiment, je me demande pourquoi elle n'a pas été publiée de son vivant ». Il convient néanmoins de se montrer circonspect par rapport à l'authenticité de cette lettre. Le père d'Alexandre Litvinenko, Aleksandr, veillant son fils le jour de sa mort, affirme qu’aucune lettre posthume n'a été écrite dans sa chambre d’hôpital et que la fameuse lettre "J’accuse Poutine" de son fils était un faux, probablement écrit par Boris Berezovski ou Alex Goldfrap.

Le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR) a rejeté les accusations sur son éventuelle implication dans l'empoisonnement de l'ancien officier du FSB russe Alexandre Litvinenko à Londres. « Le SVR n'a rien à voir avec le mauvais état de santé d'Alexandre Litvinenko », a déclaré le chef du bureau de presse du SVR Sergueï Ivanov. Les informations diffusées par certains médias sur l'implication du Service dans cet incident sont « purement fausses et infondées », a-t-il ajouté. Sergueï Iastrjembski, représentant spécial du président russe, a qualifié de « coïncidence inquiétante » les décès d'opposants au régime russe en place avec la tenue de forums internationaux où le président de la Fédération de Russie participe (la journaliste Anna Politkovskaïa avait trouvé la mort le 7 octobre 2006).

« Un nombre manifestement excessif de coïncidences de morts retentissantes de personnes qui, de leur vivant, se sont positionnées en opposant au pouvoir russe en place, avec les manifestations internationales auxquelles participe le président de la Fédération de Russie est pour le moins inquiétant », a notamment déclaré le représentant spécial du président russe pour les relations avec l'Union européenne, intervenant vendredi devant les journalistes à Helsinki à l'issue du sommet Russie-UE. Sergueï Iastrjembski a dit ne pas être partisan de la théorie des complots. « Quoi qu'il en soit, on a bien l'impression d'être en présence d'une campagne bien orchestrée ou même de tout un plan de dénigrement continu de la Russie et de sa direction », a-t-il ajouté.

L'agence russe ITAR-TASS accuse l'agence britannique des relations publiques Bell Pottinger, proche de Bérézovski, d'être derrière la campagne de dénigrement du président russe. Les analystes russes, et même le président des affaires extérieures de la Douma Konstantin Kosatchev, accusent les milieux proches des séparatistes tchétchènes (dont l'émissaire de l'Itchkérie Akhmad Zakhaev recherché pour meurtres par la Russie et réfugié à Londres, ainsi que son sympathisant Bérézovski, avec lesquels Litvinenko avait de multiples contacts) d'être impliqués dans cet assassinat, pour effectivement discréditer le président russe. Selon le quotidien londonien The Independent, des traces de polonium 210 auraient été trouvées dans les bureaux de Boris Berezovsky.

Le polonium 210 est un poison très puissant produit en très faibles quantités - 100 grammes par an par irradiation prolongée du bismuth dans le cœur d'un réacteur nucléaire. Il suffit d'une quantité infime (inférieure au microgramme) pour provoquer l'empoisonnement. Cependant, l'ingestion de polonium 210, bien que mortelle, est réputée pour provoquer une mort lente, laisser des traces radioactives facilement repérables (ce qui a permis à Scotland Yard de retracer rapidement le parcours de Litvinenko), et de fait, est rarement utilisé par les services, ce qui semble légitimer la thèse de la manipulation.

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