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Mort de Roger Hanin, le « beau-frère » et le commissaire

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Roger Hanin, acteur français, interprète du commissaire éponyme de la série télévisée « Navarro », s'est éteint à l'âge de 89 ans, selon son entourage. L'acteur est mort dans la matinée du 11 février des suites d'une détresse respiratoire. Il « était hospitalisé depuis plusieurs jours », a précisé le réalisateur Alexandre Arcady, mercredi matin.

Mort de Roger Hanin, le « beau-frère » et le commissaire

Roger Hanin aura beau avoir été comédien, romancier, réalisateur et directeur de festival, il restera dans la mémoire des Français le « beau-frère » et le commissaire. Epoux de la productrice Christine Gouze-Rénal, sœur aînée de Danielle Mitterrand, il devient beau-frère du président de la République de 1981 à 1995. Pour le bicentenaire de la Révolution française, TF1, qui venait d'être privatisée, fit de Roger Hanin son commissaire d'élection : figure paternelle d'une France pluriethnique, le commissaire Navarro sera de 1989 à 2009 l'un des personnages de fiction favoris des téléspectateurs français.

ENFANCE ALGÉRIENNE

Roger Lévy, de son vrai nom, est né le 20 octobre 1925 à Alger. Petit-fils de rabbin, fils d'un employé des postes communiste, il a souvent évoqué son enfance dans la basse casbah, ses amitiés avec les prostituées du quartier, le mélange des nationalités et des religions. Après s'être engagé dans l'aviation en 1944, il arrive à Paris la guerre finie pour y suivre des études de pharmacie.

Il se tourne vite vers le métier d'acteur, tenant des petits rôles au théâtre et, à partir de 1952, au cinéma, prenant pour nom de scène celui de sa mère. On le reconnaît dans A bout de souffle, de Jean-Luc Godard (1960) ou, la même année, dans Rocco et ses frères, de Luchino Visconti. Il est Ravaillac dans Vive Henri IV, Vive l'amour, de Claude Autant-Lara (1960) et Charles le Téméraire dans Le Miracle des loups, de Bernard Borderie (1961).

En 1959, il épouse la productrice Christine Gouze-Rénal. Celle-ci s'est lancée dans la série des Gorilles, films d'espionnage inspirés des romans de Dominique Ponchardier. Lino Ventura a tenu le rôle dans le premier long-métrage, puis y renonce. Roger Hanin en hérite pour deux films, La Valse du Gorille (1959) et Le Gorille a mordu l'archevêque (1962). Un peu plus tard, Claude Chabrol en fait « Le Tigre », pour deux films parodiques Le Tigre aime la chair fraîche (1964) et Le Tigre se parfume à la dynamite l'année suivante.

IL QUALIFIE LE PEN DE « NAZI »

Jusqu'en 1979, Roger Hanin travaille très régulièrement en France et en Italie, tenant souvent des rôles de policier, croisant le chemin de cinéastes aussi divers que Dino Risi (La Marche sur Rome, 1961), Guy Gilles (Le Clair de Terre, 1970) ou Edouard Molinaro (Les Aveux les plus doux, 1971). Il s'essaie à la réalisation avec Le Protecteur (1974) et Le Faux-Cul (1975). En 1977, il fonde le festival de théâtre de Pau, afin, de son propre aveu, de tenir les rôles — dans Shakespeare ou Pirandello — qu'on ne lui propose jamais.

C'est donc en 1979 qu'un jeune cinéaste né en Algérie, Alexandre Arcady, lui propose un rôle de père rapatrié d'Algérie dans Le Coup de sirocco. Roger Hanin a trouvé sa place dans le cinéma français, et il la consolide en 1982, en devenant un parrain juif pied-noir dans Le Grand Pardon. Cette acclimatation de la mythologie mafieuse à l'histoire contemporaine française rencontre un vif succès (une suite sera réalisée en 1992). Roger Hanin et Alexandre Arcady collaborent à nouveau pour Le Grand Carnaval (1983), qui évoque le débarquement alliée en Afrique du Nord.

Elément important et voyant de l'entourage de François Mitterrand, le comédien s'engage dans les campagnes de son beau-frère, qu'elles soient électorales ou politiques. En 1985, il réalise Train d'enfer, film d'un antiracisme militant inspiré d'un fait divers. Cinq ans plus tard, il gagne un procès en diffamation que lui a intenté Jean-Marie Le Pen après que l'acteur eut qualifié le président du Front national de « nazi ».

ORDRE BON ENFANT

Depuis 1989, Roger Hanin était devenu le commissaire Navarro, héros d'une série télévisée qui rencontre, dès la diffusion de son premier épisode, sur TF1, un succès colossal. La chaîne privée veut prouver qu'elle peut faire jeu égal avec les fictions américaines qui dominent à l'époque, et réussit sa démonstration.

A Barbès ou en banlieue, le commissaire fait régner un ordre bon enfant dans une France où toutes les communautés trouvent leur place.

Désormais, l'essentiel de la carrière de Roger Hanin se passe sur le petit écran. C'est pour la télévision qu'il marche sur les brisées de Raimu, reprenant d'abord le rôle du mari de La Femme du boulanger avant de s'attaquer à César dans une reprise de la trilogie marseillaise, pour le service public, succès d'audience, fort mal accueilli par la critique, tout comme son dernier long métrage Soleil, d'inspiration autobiographique, sorti en 1997.

Après la mort de François Mitterrand, en 1996, Roger Hanin devient l'un des gardiens de la mémoire du président, publiant un recueil de souvenirs en 2000 (Lettre à un ami mystérieux, chez Grasset, qui a également publié plusieurs de ses romans), reprochant violemment au Parti socialiste d'exercer son « droit d'inventaire » et se rapprochant par là même du Parti communiste pour l'élection présidentielle de 2002, avant d'appeler à voter Nicolas Sarkozy au second tour en 2007.

En 2008, à l'occasion du tournage et de la diffusion du dernier épisode de Navarro, Roger Hanin avait annoncé sa retraite d'acteur.


Roger Hanin, le commissaire Navarro, est mort à l’âge de 89 ans

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L’acteur Roger Hanin, célèbre commissaire Navarro à l’écran et beau-frère de François Mitterrand, est mort ce mercredi matin d’une détresse respiratoire à l’âge de 89 ans, selon son entourage.

Roger Hanin, le commissaire Navarro, est mort à l’âge de 89 ans

« Il est mort ce matin vers 10 heures à l’hôpital Georges Pompidou à Paris d’une détresse respiratoire », a dit à l’AFP son ami le réalisateur Alexandre Arcady. Roger Hanin « était hospitalisé depuis plusieurs jours », a précisé le réalisateur avec lequel Roger Hanin avait tourné « Le Grand Pardon ».

Roger Hanin, le grand patron

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DISPARITION - L'acteur est mort mercredi à l'âge de 89 ans. Comédien, beau-frère du Président, grande gueule, retour sur sa carrière.

Roger Hanin à Paris en septembre 1969, sur le tournage du téléfilm «Plus jamais seul»

Roger Hanin à Paris en septembre 1969, sur le tournage du téléfilm «Plus jamais seul»

«Il y a des gens qui disent : “je n’ai pas eu la carrière que j’aurais voulue”. Je dis, moi : “j’ai eu une carrière plus grande que celle que j’aurais espérée, maintenant j’arrête”.» C’était en novembre 2008, Roger Hanin, 83 ans, annonçait qu’il mettait un terme à sa carrière sans «amertume» ni «nostalgie». Ce mercredi matin, l’acteur est mort d’une détresse respiratoire à l’hôpital parisien Georges-Pompidou, à l’âge de 89 ans.

Il laisse derrière lui une filmographie étrange : beaucoup de seconds rôles, mais quelques succès populaires marquants, voire impressionnants. A défaut d’être une grande figure du cinéma français, c’était une gueule, souvent cantonnée au rôle de grand dur par son physique imposant. Mais il était aussi Navarro, se fondant avec son personnage de commissaire qui marquera l’histoire de la série télé française dans les années 90, réunissant des millions de téléspectateurs sur TF1. Et, enfin, c’était le beau-frère, «le beauf», celui qui se mariera en 1959 avec la sœur de Danielle Mitterrand.

Hanin, le parrain

Hanin avait entamé des études de pharmacie avant de faire de la figuration dans un petit film. Enthousiasmé, il s’inscrit au cours d’art dramatique avec René Simon et Michel Vitold et entame une carrière au cinéma. Il tournera près d’une centaine de films. Son imposante stature, son allure de «gangster italo-américain bien nourri», selon un biographe, lui ouvre quelques portes. Il se fait un nom avec les séries du Gorille et du Tigre et tiendra beaucoup de seconds rôles avec des réalisateurs tels que Luchino Visconti dans Rocco et ses frères (1959), Jules Dassin dans Celui qui doit mourir (1957), ainsi qu’avec Jean-Luc Godard (A Bout de souffle), Claude Chabrol, Georges Lautner ou Edouard Molinaro.

L’année 1978 marque un tournant. Alexandre Arcady lui propose de jouer un commerçant pied-noir qui, après la guerre en Algérie, revient en France. Avec Le coup de Sirocco, Roger Hanin devient l’ambassadeur de ces rapatriés. Toujours dirigé par Arcady, il tourne peu après un autre de ses grands succès, Le grand pardon (1981).

Il a lui-même dirigé des films, notamment Train d’enfer, inspiré d’un fait divers réel : deux légionnaires défenestrent un Maghrébin dans un TGV.

Hanin, le commissaire

Des années à dire à son téléphone «Navarro, j’écoute», à balancer de gros scuds aux malfaiteurs tout en se mettant bien avec les indics, Hanin n’a jamais autant eu la classe – certes, la classe TF1 – qu’au comico. La série Navarro, c’est la renaissance de Roger Hanin, son plus grand succès populaire. Le premier épisode est diffusé sur TF1 en octobre 1989. Il tiendra le rôle du commissaire intraitable-mais-chaleureux durant 108 épisodes, réunissant jusqu’à 10 millions de téléspectateurs par soir. La série s’arrêtera en 2005. Avec Navarro, il obtiendra le 7 d’Or du meilleur comédien en 1990.

Hanin, le «beauf»

En épousant la sœur de Danielle Mitterrand, Christine Gouze-Rénal (ci-dessous), Roger Hanin est devenu le beau-frère de François Mitterrand. «C’est une nouvelle triste parce que Roger Hanin a beaucoup compté dans notre vie de famille : on a beaucoup de souvenirs, il était très présent», a dit Gilbert Mitterrand à l’AFP, peu après la mort de l’acteur. Mais qui dit famille dit baston. En 2013, le «beauf» du Président a réclamé à Jean-Christophe Mitterrand ainsi qu’à son frère, Gilbert, 385 000 euros. Cette somme correspond à la moitié de la caution que Danielle Mitterrand avait dû réunir début 2001 pour sortir Jean-Christophe de sa cellule VIP de la prison de la Santé. L’affaire avait été portée en justice.

 

L'acteur français Roger Hanin s'entretient avec son épouse la productrice de cinéma Christine Gouze

L'acteur français Roger Hanin s'entretient avec son épouse la productrice de cinéma Christine Gouze

Hanin, la grande gueule

Figure de la Mitterrandie, il supportait difficilement la critique envers l’ancien président. Il avait qualifié, en 2000, Lionel Jospin de «vraiment méprisable» parce que le Premier ministre avait parlé de «devoir d’inventaire» des années Mitterrand. En 2003, ce fils de communiste adhère au PCF et critique l’état «calamiteux» dans lequel se trouvait le PS : «Jospin a fait l’inventaire des années Mitterrand, mais qui fera l’inventaire des années Jospin ?», s’interrogeait-il, en ironisant sur «la figure si charismatique» de François Hollande.

Mais en 2007, changement à 180 degrés : c’est Nicolas Sarkozy qu’il choisit, persuadé que l’homme de Neuilly est en réalité de gauche. Il l’explique alors sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel, expliquant que Ségolène Royal ne faisait pas le poids, qu’elle n’était pas «outillée». Et en profitant pour placer une petite remarque bien miso à Isabelle Mergault, présente en même temps sur le plateau. 

Autre coup d’éclat, sur le plateau de Guillaume Durand cette fois, où il traite Jean-Marie Le Pen de «véritable nazi».

Hanin Roger

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Roger Hanin, de son vrai nom Roger Jacob Lévy, est un acteur, réalisateur et écrivain français, né le 20 octobre 1925 à Alger (alors en Algérie française) et mort le 11 février 2015 à l'hôpital Georges Pompidou à Paris.

Hanin Roger

Son grand-père fut rabbin et son père, fonctionnaire des PTT. Renvoyé du lycée à cause des lois antisémites de Vichy, il devient engagé volontaire dans l'aviation en 1944. Roger Hanin se définit lui-même ainsi : « Mon vrai nom, c'est Lévy. Mon père s'appelle Joseph Lévy. Ma mère Victorine Hanin. À l'origine, c'était Ben Hanine. C'est une fille Azoulay. Je suis 100 % kasher sur le plan génétique. Je suis fils de communiste et petit-fils de rabbin. Je me sens très juif. » (Actualité juive, 4 décembre 1987). Néanmoins, il s'est converti au catholicisme à l'occasion de son mariage ; ce qu'il n'a jamais démenti et même rappelé lors d'un long entretien au Monde dans les années 1990.

Beau-frère par alliance de François Mitterrand par son mariage avec Christine Gouze-Rénal, sœur de Danielle Mitterrand, il est surnommé par certains « le beauf ». Il fut l'un des intimes du président de la République (qui fut d'ailleurs témoin à son mariage). Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), et co-signe en 2009 un texte réclamant la dépénalisation de l'euthanasie. Les années 1980 sont marquées par son retour sur scène en tant qu'acteur et mettent fin à sa traversée du désert. Grâce à Alexandre Arcady et des films comme Le Grand Pardon ou Le Coup de sirocco, il a pu donner toute la mesure de son « identité pied-noir » et entrer en bonne place dans le box-office. C'est dans les années 1980, après l'élection de François Mitterrand, que Roger Hanin se refait une santé cinématographique. Lui qui ne faisait jusque-là que des seconds rôles se voit confier des rôles sur mesure, comme celui du commissaire Navarro créé de toutes pièces par un ami de François Mitterrand. Ce sera son rôle le plus célèbre. Le premier épisode de cette série télévisée date d’octobre 1989 sur TF1. Le dernier tournage a eu lieu vendredi 31 octobre 2008.

Le 1 novembre 2008, Roger Hanin annonce sur l'antenne de RTL qu'il met un terme à sa carrière d'acteur : « Je ne tournerai plus, je ne veux plus être acteur », a déclaré le comédien. « Il n'y a ni amertume ni nostalgie. J'ai fait mon tour, comme on dit. J'ai terminé. J'ai eu une carrière mirifique au sens littéral du terme. J'ai joué Othello, Macbeth, tous les grands auteurs, Pirandello, Beckett, Claudel, j'ai joué des grands rôles, je ne vais pas me mettre à bégayer. J'ai un grand projet : je vais vivre ! Sortir dans les grands restaurants, faire des voyages, lire, écrire, profiter du pognon que j'ai amassé sans avoir le temps de le dépenser jusqu'à maintenant. J'entre dans l'antichambre du Paradis. »

Assigné par Jean-Marie Le Pen devant les tribunaux pour diffamation, il s'en va plaider sa propre cause à la barre, et déclare : « Quand M. Le Pen dit qu'il y a trop de journalistes juifs dans l'audiovisuel, ça veut dire qu'il y en a trop, ça veut dire qu'il y en ait moins ? Combien ? Alors, je ne regrette pas d'avoir dit que M. Le Pen est un véritable nazi. Quand on demande à M. Stoléru s'il a la double nationalité, quand on invite au congrès du FN Schoenhuber, quand on fait le jeu de mots “Durafour crématoire”, voilà des preuves, à part ma conviction personnelle, que M. Le Pen n'est bel et bien pas un faux nazi. » Roger Hanin sera reconnu coupable d'injure. Hanin s'est opposé aux dirigeants du Parti socialiste après la mort de l'ancien président et a adhéré au Parti communiste au service duquel il met sa notoriété. Il a déclaré qu'il votera pour le Parti communiste à l'élection présidentielle de 2007. Il a aussi annoncé, le mardi 6 février 2007, qu'il allait voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle car c'est « un homme de gauche ».

« Je l'ai rencontré à plusieurs reprises. C'est un homme qui m'a levé, il m'a séduit, il est sincère ». Pour lui, « ce qui est révolutionnaire » ce n'est pas d'élire une femme, mais « c'est d'élire un président de la République, fils d'immigré hongrois ». Sarkozy « ne s'en cache pas et il aime la France ». « J'ai ce travers peut-être un peu infantile : je suis patriote, j'aime la France. La patrie, ce n'est pas un gros mot » et Nicolas Sarkozy est « un homme qui aime la France qui veut faire quelque chose dans l'Histoire », a ajouté M. Hanin. Hospitalisé depuis plusieurs jours à l'hôpital Georges Pompidou à Paris, Roger Hanin y meurt le 11 février 2015 vers 10 heures à l'âge de 89 ans, à la suite d’une détresse respiratoire. Roger Hanin est inhumé le jeudi 12 février 2015, à Alger au cimetière israélite Saint-Eugène où repose déjà son père.

Filmographie

  • 1952 : Nous sommes tous des assassins d'André Cayatte : un employé de la prison
  • 1952 : Le Chemin de Damas de Max Glass : un disciple
  • 1953 : La Môme vert-de-gris de Bernard Borderie : un garde du corps
  • 1955 : Série noire de Pierre Foucaud : Ménard
  • 1955 : Les Hussards d'Alex Joffé :
  • 1955 : Gas-Oil de Gilles Grangier : René Schwob, un gangster
  • 1956 : Vous pigez ? de Pierre Chevalier : Istria
  • 1957 : Celui qui doit mourir de Jules Dassin : Pannagotaros
  • 1957 : Escapade de Ralph Habib : Olivier
  • 1958 : Tamango de John Berry : 1er Mate Bebe
  • 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Charlemagne
  • 1958 : Une balle dans le canon de Michel Deville : Dick
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Sartori
  • 1958 : Le Désordre et la Nuit de Gilles Grangier : Albert Simoni
  • 1958 : La Chatte d'Henri Decoin : Pierre
  • 1959 : La Sentence de Jean Valère : Antoine
  • 1959 : Le Fric de Maurice Cloche : Robert Bertin
  • 1959 : Ramuntcho de Pierre Schoendoerffer : Itchoa
  • 1959 : Du rififi chez les femmes d’Alex Joffé : L'Insecte
  • 1959 : La Valse du Gorille de Bernard Borderie : Géo Paquet, dit "Le Gorille"
  • 1959 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Cal Zombach
  • 1960 : Petit jour de Jackie Pierre :
  • 1960 : l'Ennemi dans l'ombre de Charles Gérard : Serge Cazais
  • 1960 : Rocco et ses frères de Luchino Visconti : Morini
  • 1960 : L'Affaire d'une nuit d'Henri Verneuil : Michel Ferréol
  • 1961 : Le Miracle des loups d'André Hunebelle : Charles le Téméraire
  • 1961 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara : Ravaillac
  • 1961 : Les Bras de la nuit de Jacques Guymont : Landais
  • 1962 : Les Ennemis d'Édouard Molinaro : Jean de Fursac
  • 1962 : La Marche sur Rome de Dino Risi : Capitaine Paolinelli
  • 1962 : Le Gorille a mordu l'archevêque de Maurice Labro : Géo Paquet, dit "Le Gorille"
  • 1963 : Un mari à prix fixe de Claude de Givray
  • 1964 : Le Tigre aime la chair fraîche de Claude Chabrol : Louis Rapière, le tigre
  • 1964 : Marie-Chantal contre le docteur Kha de Claude Chabrol : Bruno Kerrien, l'espion français
  • 1965 : Le Tigre se parfume à la dynamite de Claude Chabrol : Louis Rapière, le Tigre
  • 1965 : Corrida pour un espion de Maurice Labro : Stuart
  • 1966 : Via Macao de Jean Leduc : Michel
  • 1966 : Carré de dames pour un as de Jacques Poitrenaud : Dan Layton
  • 1966 : Les 13 fiancées de Fu Manchu (The Brides of Fu Manchu) de Don Sharp : l'inspecteur Grimaldi
  • 1966 : Le Solitaire passe à l'attaque de Ralph Habib : Frank Normand
  • 1967 : Le Canard en fer blanc de Jacques Poitrenaud : François Cartier
  • 1968 : Les Hommes de Las Vegas d’Antonio Isasi-Isasmendi : Le patron
  • 1969 : Bruno, l'enfant du dimanche de Louis Grospierre
  • 1970 : Le Clair de Terre, de Guy Gilles : Le père de Pierre
  • 1971 : Une femme libre de Claude Pierson : André
  • 1971 : Les Aveux les plus doux d'Édouard Molinaro : Inspecteur Borelli
  • 1972 : La Poursuite sauvage (The Revengers) de Daniel Mann : Quiberon
  • 1973 : Les Grands Fusils de Duccio Tessari : Carré
  • 1973 : Le Concierge de Jean Girault : Barbarin
  • 1973 : Le Protecteur de Roger Hanin : Julien
  • 1975 : Le Faux-cul de Roger Hanin : Kaminsky
  • 1978 : L'Amant de poche de Bernard Queysanne :
  • 1978 : Le Coup de sirocco d'Alexandre Arcady : Albert Narboni
  • 1978 : Le Sucre de Jacques Rouffio : Kerbaoui
  • 1979 : Certaines Nouvelles de Jacques Davila : Georges
  • 1981 : Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady : Raymond Bettoun
  • 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : L'aubergiste
  • 1982 : La Baraka de Jean Valère : Aimé Prado
  • 1983 : Attention ! Une femme peut en cacher une autre de Georges Lautner : Philippe
  • 1983 : Le Grand Carnaval d'Alexandre Arcady : Léon Castelli
  • 1983 : L'Étincelle de Michel Lang
  • 1984 : Train d'enfer de Roger Hanin : Commissaire Couturier
  • 1985 : La Galette du roi de Jean-Michel Ribes : Victor Harris
  • 1986 : La Rumba de Roger Hanin : Beppo Manzoni
  • 1987 : Dernier Été à Tanger d'Alexandre Arcady : William Barres
  • 1987 : Lévy et Goliath de Gérard Oury : Dieu (voix uniquement)
  • 1989 : L'Orchestre rouge de Jacques Rouffio : Berzine
  • 1989 : L'Union sacrée d'Alexandre Arcady : le père de Simon (caméo)
  • 1990 : Jean Galmot, aventurier d'Alain Maline : Georges Picard
  • 1992 : Le Grand Pardon 2 d'Alexandre Arcady : Raymond Bettoun
  • 1993 : Le Nombril du monde d'Ariel Zeitoun : Scali
  • 1997 : Soleil de Roger Hanin : Professeur Lévy

Télévision

Séries télévisées

  • 1965 : Le train bleu s'arrête 13 fois de Serge Friedman, épisode : Beaulieu, le piège
  • 1978 : Il était un musicien
  • 1989 – 2007 : Navarro
  • 1990 : Le Gorille
  • 1997 : Maître Da Costa série télévisée de Bob Swaim d'après Frédéric Dard
  • 2007 – 2009 : Brigade Navarro

Téléfilms

  • 1968 : Cinq jours d'automne de Pierre Badel
  • 1969 : Au théâtre ce soir : La Nuit du 9 mars de Jack Roffey et Gordon Harbord, adaptation Roger Féral, mise en scène Henri Soubeyran, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Jupiter de Robert Boissy, mise en scène Jacques-Henri Duval, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
  • 1971 : Prière pour Éléna d'Abder Isker : Enrico Segura
  • 1977 : La Mort du Téméraire de Roger Viry-Babel : Charles le Téméraire
  • 1979 : Othello, d'Yves-André Hubert : Othello
  • 1980 : Au bon beurre d'Édouard Molinaro : Charles-Hubert Poissonnard
  • 1981 : Henri IV de Jeannette Hubert
  • 1983 : Le Crime de Pierre Lacaze de Jean Delannoy : Pierre Lacaze
  • 1989 : Les Grandes Familles d'Édouard Molinaro : Lucien Maublanc
  • 1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède, téléfilm documentaire de Claude Ventura et Xavier Villetard : lui-même
  • 1995 : Samson le magnifique d'Étienne Périer : Jacques Brachart
  • 1996 : Une femme explosive de Jacques Deray : Muller
  • 1999 : La Femme du boulanger de Nicolas Ribowski : Aimable, le boulanger
  • 2000 : La Trilogie Marseillaise : Marius de Nicolas Ribowski : César
  • 2000 : La Trilogie Marseillaise : Fanny de Nicolas Ribowski : César
  • 2000 : La Trilogie Marseillaise : César de Nicolas Ribowski : César
  • 2000 : Anibal de Pierre Boutron : l'acteur
  • 2001 : L'Étrange Monsieur Joseph de Josée Dayan : Joseph Joanovici
  • 2003 : Ne meurs pas de José Pinheiro : Dalembert
  • 2004 : Mademoiselle Navarro de Jean Sagols
  • 2006 : La Femme et le pantin d'Alain Schwarzstein : Charles Mathéo
  • 2007 : Roger Hanin, toute une vie d'Hugues de Rosière (documentaire)
  • 2008 : César Levy

Réalisateur

  • 1973 : Le Protecteur
  • 1975 : Le Faux-cul
  • 1980 : Le Coffre et le Revenant, téléfilm adapté de la nouvelle éponyme de Stendhal, dans la série « Le roman du samedi »
  • 1984 : Train d'enfer
  • 1986 : La Rumba
  • 1997 : Soleil

Théâtre

  • 1951 : Vogue la galère de Marcel Aymé, mise en scène Georges Douking, Théâtre de la Madeleine
  • 1952 : La Jacquerie de Prosper Mérimée, mise en scène Clément Harari, Théâtre Charles de Rochefort
  • 1952 : La Résurrection des corps de Loys Masson, mise en scène Michel Vitold, Théâtre de l'Œuvre
  • 1953 : Les Aveux les plus doux de Georges Arnaud, mise en scène Michel de Ré, Théâtre du Quartier Latin
  • 1953 : La Maison de la nuit de Thierry Maulnier, mise en scène Marcelle Tassencourt & Michel Vitold, Théâtre Hébertot
  • 1954 : Les salauds vont en enfer de Frédéric Dard, mise en scène Robert Hossein, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1954 : La Condition humaine d'André Malraux, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Hébertot
  • 1954 : Othello de William Shakespeare
  • 1954 : Macbeth de William Shakespeare
  • 1954 : Carlos et Marguerite de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre de la Madeleine
  • 1955 : Le Prince d'Égypte de Christopher Fry, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1955 : La Chair de l'orchidée adaptation Frédéric Dard et Marcel Duhamel d'après James Hadley Chase, mise en scène Robert Hossein, Théâtre du Grand-Guignol
  • 1956 : Les Sorcières de Salem de Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre des Célestins
  • 1956 : La Nuit romaine d'Albert Vidalie, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Hébertot
  • 1957 : Wako, l’abominable homme des neiges de Roger Duchemin, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Hébertot
  • 1959 : Dix Ans ou dix minutes de Grisha Dabat, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Hébertot
  • 1959 : Le Vélo devant la porte adaptation Marc-Gilbert Sauvajon d'après Desperate Hours de Joseph Hayes, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
  • 1960 : La Nuit du 9 mars de Jack Roffey et Gordon Harbord, adaptation Roger Féral, mise en scène Henri Soubeyran, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1962 : L'Otage de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1962 : Le Pain dur de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1962 : Le Père humilié de Paul Claudel, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1963 : Othello de William Shakespeare, mise en scène Marcelle Tassencourt, Odéon-Théâtre de France
  • 1964 : Macbeth de William Shakespeare, mise en scène Claude Chabrol, Théâtre Montansier
  • 1969 : Le Contrat de Francis Veber
  • 1970 : Les Guss d'Anne Caprile, mise en scène Roberto Rossellini, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1970 : Zorglub de Richard Bohringer
  • 1970 : Ciel, où sont passées les dattes de tes oasis ? de Roger Hanin, mise en scène Jacques Ardouin, Théâtre de la Potinière
  • 1972 : Le Contrat de Francis Veber, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty-Herbert
  • 1973 : Virgule de Roger Hanin, Théâtre Daunou
  • 1979 : Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mise en scène Roger Hanin (avec Magali Noël, Michel Auclair, David Clair, Jean-Marie Galey...)
  • 1980 : Une chambre pour enfant sage de Didier Decoin, mise en scène Pierre Vielhescaze, Théâtre Tristan Bernard
  • 1983 : Argent, mon bel argent de Roger Hanin, mise en scène de l'auteur, Théâtre Daunou
  • 1983 : Un grand avocat d’Henry Denker, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Mogador
  • 1984 : Duetto de Jeannine Worms, mise en scène Yutaka Worms
  • 1984 : La Chasse aux dragons de Jeannine Worms, mise en scène Yutaka Wada, Théâtre de l'Œuvre
  • 1996 : En attendant Godot de Samuel Beckett, mise en scène Pierre Boutron
  • 1997 : Tartuffe de Molière
  • 2001 : Une femme parfaite de Roger Hanin, mise en scène de l'auteur, Théâtre Marigny
  • 2006 : Un petit pull over angora de Daniel Saint-Hamont, Théâtre Le Temple

Publications

Romans

  • L'ours en lambeaux, éd. Encre, 1983
  • Le voyage d'Arsène, éd. Grasset, 1985
  • Les gants blancs d'Alexandre, éd. Grasset 1994
  • Les sanglots de la fête, éd. Grasset 1996
  • L'hôtel de la Vieille Lune, éd. Grasset 1998
  • Dentelles, éd. Grasset, 2000
  • Lettre à un ami mystérieux, éd. Grasset, 2001
  • Gustav, éd. Grasset, 2003
  • L'Horizon, éd. Grasset, 2005
  • Loin de Kharkov, éd. Grasset, 2007
  • Carnet de survie, éd. Balland 2009

 

Burat Tavo

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Gustavo Buratti Zanchi, connu sous le nom de plume de Tavo Burat, né le 22 mai 1932 à Stezzano, province de Bergame (Italie) et mort le 8 décembre 2009 à Biella, est un écrivain, journaliste et homme politique italien.

Burat Tavo

Né à Stezzano en 1932 dans un famille évangélique vaudoise, Tavo Burat obtient son diplôme en jurisprudence avec un thèse sur le droit dans le canton des Grisons et enseigne le français aux scuole medie (it) de 1968 à 1994. Il fonde et est directeur du journal piémontais La slòira1 et aussi directeur de la revue Alp (it) de 1974 à 2009, année de son décès.

Brunetta Renato

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Renato Brunetta (né le 26 mai 1950 à Venise) est un homme politique italien, ministre de la Fonction publique et l'Innovation, dans le gouvernement Silvio Berlusconi IV, de 2008 à 2011.

Brunetta Renato

Diplômé en sciences politiques, Renato Brunetta est professeur en sciences économiques (Université de Teramo). Ancien membre du Parti socialiste italien, il est devenu un théoricien du néo-libéralisme, il est député européen depuis 1999, élu sur les listes de Forza Italia et inscrit au groupe du Parti populaire européen, où il assure les fonctions de vice-président de la commission pour l'Industrie, la Recherche et l'Énergie. C'est aussi l'ancien responsable du programme de Forza Italia. Le 19 mars 2013, il est élu président du groupe PdL à la Chambre des députés.

Bordiga Amadeo

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Amadeo Bordiga (né le 13 juin 1889 à Resina (auj. Ercolano), dans la province de Naples en Campanie, Italie – mort le 23 juillet 1970 à Formia, dans la province de Latina dans le Latium) fut un dirigeant révolutionnaire et un théoricien marxiste italien du XXe siècle, et l’un des fondateurs du Parti communiste d’Italie.

Bordiga AmadeoBordiga Amadeo

Amadeo Bordiga est né le 13 juin 1889. Sa formation fut à caractère scientifique. Son père Oreste, d’origine piémontaise, fut un spécialiste d’agronomie, dont l’autorité était spécialement reconnue au sujet des problèmes agraires séculaires du Mezzogiorno italien. Son oncle paternel, Giovanni, fut mathématicien, expert en géométrie projective, enseignant à l’université de Padoue, militant du radicalisme risorgimental tardif (passionné d’art, il fonda avec d’autre la Biennale de Venise). Sa mère, Zaira degli Amadei, descendait d’une antique famille florentine, et le grand-père maternel a été conspirateur dans les luttes du Risorgimento. L’ambiance familiale fut donc fondamentale dans la formation du jeune révolutionnaire, qui sut fondre la science et l’art, comme il le déclara en 1960 à propos de l’ensemble du mouvement révolutionnaire. Bordiga fut diplômé de l’École polytechnique de Naples en 1912. Il avait déjà rencontré le mouvement socialiste au lycée, à travers son professeur de physique, et en 1910 il avait adhéré au Parti socialiste italien (PSI).

En 1918, il fonde le journal Il Soviet, organe du PSI. En 1921, il est parmi les plus fervents fondateurs du Parti communiste d'Italie (PCd'I), section italienne de la IIIe internationale (le PCd'I devient le Parti communiste italien en 1943) et en devient le principal animateur jusqu'en 1923 ; sa tendance est majoritaire dans le PCI jusqu'en 1925, date où elle est bureaucratiquement écartée par l'IC. Il lutte de 1924 à 1927 (la gauche du parti reste majoritaire malgré les menées de Zinoviev jusqu'en 1926, cf. son histoire de la Gauche communiste italienne en 4 tomes) contre la dégénérescence de l'Internationale communiste (IC) sur des positions proches de celles de Trotski et des Oppositionnels (contre la stalinisation des PC et de l'IC) ainsi que des gauches communistes allemandes notamment celles de Karl Korsch. 

Il est exclu du PCd'I en 1930 pour s'être opposé à la ligne stalinienne de l'IC. Il a toujours défendu l'idée que l'antifascisme était une arme de la bourgeoisie contre la classe ouvrière. Pour lui, la bourgeoisie qu'elle soit fasciste ou antifasciste, était toujours à combattre quelle que soit sa forme ou sa couleur politique du moment. Arrêté, il est condamné par le pouvoir de Mussolini à l'exil sur l'île d'Ustica. À son retour d'exil au début des années 1930, il cesse toute activité politique jusqu'en 1944. Il défend, durant cette période, l'idée que la bourgeoisie mène le monde à la deuxième guerre impérialiste mondiale et qu'il est nécessaire de faire un bilan des années passées pour pouvoir repartir au combat dans une période redevenue favorable à la classe ouvrière. Il rejoint le Parti communiste internationaliste d'Onorato Damen en 1949, avant de le quitter en 1952 pour fonder le Parti communiste international. Bordiga dénonce l'imposture stalinienne qui a fait selon lui de l'URSS un régime capitaliste.

Bordiga reste un marxiste orthodoxe et se reconnaît dans la position de Lénine sur la question du parti. Sa position sur les syndicats se rapproche également de la position léniniste : « (...) dès lors que le rapport numérique concret entre ses membres, ses sympathisants, et les syndiqués d'une branche donnée sera d'une certaine importance, et à condition que cette organisation n'ait pas exclu jusqu'à la dernière possibilité virtuelle et statutaire d'y mener une activité autonome de classe, le parti entreprendra d'y pénétrer et s'efforcera d'en conquérir la direction. ». Il défend l'idée de « l'invariance » du marxisme contre tous « les modernisateurs » au cours des années 1960. Amadeo Bordiga meurt en 1970.

Malfatti Franco Maria

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Franco Maria Malfatti (Rome, 13 juin 1927 – 10 décembre 1991) était un homme politique et un journaliste italien, qui a été à plusieurs reprises député et ministre de la République italienne. 

Malfatti Franco Maria

Il appartenait à la Démocratie chrétienne. Député de la circonscription de Pérouse-Terni-Rieti élu la première fois en 1958 et réélu en 1963, 1968, 1972, 1976, 1979, 1983 et 1987. Ministre des postes et des télécommunications, de l'éducation, des finances, des affaires étrangères, ainsi que sous-secrétaire d'État à l'industrie et au commerce, aux affaires étrangères, au budget et à la programmation dans les différents gouvernements successifs entre 1958 et 1980. Il a été également Président de la Commission économique européenne (CEE) de juin 1970 à mars 1972 (Commission Malfatti). Il démissionne en 1972 pour participer la même année aux élections législatives en Italie.


Arpinati Leandro

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Leandro Arpinati (né à Civitella di Romagna le 29 février 1892, mort à Argelato le 22 avril 1945) est un homme politique et un dirigeant sportif italien.

Arpinati Leandro Arpinati Leandro

Avant la Première Guerre mondiale, Leandro Arpinati est un anarchiste individualiste et comme son compatriote Benito Mussolini dont il est au début l'ami, il collabore au journal socialiste La lutte des classes (La lotta della classe). il est un fervent interventionniste dès août 1914. Au cours de ses années, il s'établit à Bologne où il travaille comme cheminot. Au début des années 1920, il crée le second faisceaux de combat à Bologne et en 1921, il devient député et après la marche sur Rome, vice-secrétaire général du parti national fasciste. En 1926, il devient podestà (maire) de Bologne, charge qu'il laisse en 1929 pour le poste de sous-secrétaire au ministère de l'intérieur.

Il occupe de nombreuses charges dans le secteur sportif: à l'équitation, entre les années 1920 et 1930, il est président du Comité olympique national italien et de la FIGC, il réalise d'importantes réformes du championnat de football et il obtient l'organisation de la coupe du monde de football de 1934. Au début des années 1930, les rapports avec le secrétaire du PNF, Achille Starace, se gâtent, celui-ci l'accuse d'avoir organisé l'attentat contre Mussolini le jour de l'inauguration du stade de Bologne le (31 octobre 1926), parce que le jeune comploteur Anteo Zamboni, est le fils d'un ami de Arpinati. Il est donc étiqueté comme ennemi du régime et envoyé en confinement d'abord à Lipari de 1934 à 1937 puis à Malacappa, à proximité de Bologne, en résidence surveillée. 

Il refuse l'invitation personnelle de Mussolini d'adhérer à la république sociale. C'est à Malacappa qu'il meurt le 22 avril 1945, fusillé par un groupe de partisans antifascistes le jour suivant de la libération de Bologne. Lors du championnat de football de 1926-27, le Torino gagna le championnat italien mais il apparait qu'un dirigeant du Torino a corrompu un joueur de la Juventus (Luigi Allemandi) lors d'une partie décisive de la dernière journée. La coupe fut retirée au Torino et aurait dû aller à l'équipe seconde au classement qui était Bologne, Arpinati alors président de la FIGC craignit que cela soit jugé comme du favoritisme et décida de ne pas donner de titre lors de ce championnat.

Brugger Siegfried

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Siegfried Brugger (né le 22 mai 1953 à Trente) est un homme politique italien, de la Südtiroler Volkspartei (SVP) qui représente la minorité germanophone. Il préside le groupe mixte à la Chambre des députés (Italie) depuis le 5 mai 2008 (XVIe législature) et également lors de la XVe législature.

Brugger Siegfried

Diplômé en droit, c'est un avocat spécialisé en droit civil et droit administratif. Élu dans la circonscription VI (Trentin-Haut-Adige) depuis 2008, il a déjà été candidat pour les législatures XII, XIII, XIV et XV. Il a été secrétaire de la SVP de 1992 à 2004 : il a contribué au rapprochement de la SVP à l'Olivier puis à l'Union (centre-gauche). Député depuis 1994, il devient vice-président du groupe mixte en 2006. Lors de l'élection présidentielle italienne de 2006, il obtient douze voix lors du premier tour et onze au second.

Brioschi Francesco

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Francesco Brioschi (né le 22 décembre 1824 à Milan - mort le 13 ou 14 décembre 1897 à Milan) était un professeur de mathématiques milanais qui joua un rôle de premier plan dans la formation de l'État italien. 

Brioschi FrancescoBrioschi Francesco

Partisan du mouvement du Risorgimento et convaincu de la nécessité de régénérer l'université et en particulier l'enseignement scientifique et technique sur le modèle de la Révolution française, Brioschi fut impliqué dans les émeutes de 1848, et fut incarcéré à la prison du Castello. Il fut relaxé à la suite des Cinq journées (18-22 mars 1848), qui virent l'encerclement par la foule de la garnison autrichienne de Milan et sa reddition. Au cours de la période d'unification de l'Italie, il se consacra à la mise en place d'un nouveau système éducatif, d'abord par l'élaboration de la loi Casati, puis en tant que premier secrétaire de Francesco De Sanctis, Ministre de l'Instruction Publique.

Il fut le principal fondateur du Politecnico de Milan, et dirigea la publication de deux nouvelles revues scientifiques : les Annali di matematica pura e applicata et Il Politecnico, pour lesquelles il s'assura la collaboration de chercheurs tels que Enrico Betti et Luigi Cremona. Il s'impliqua largement dans le fonctionnement des institutions scientifiques milanaises, et encouragea la carrière de jeunes scientifiques brillants qui n'avaient pu obtenir de diplômes du fait des événements politiques ou de leur statut social, comme Eugenio Beltrami.

Il devint sénateur du royaume d'Italie en 1865. Il organisa l'Exposition Internationale de Milan de 1881. Il intervint à de nombreuses reprises au parlement pour simplifier les statuts des entreprises et permettre à la jeune industrie italienne de prendre son essor, et milita pour la suppression des octrois et des tarifs douaniers, favorisant en particulier les jeunes ingénieurs comme Giovanni Battista Pirelli. Son influence au Parlement s'accrut au point qu'il dirigeait de plus en plus de commissions gouvernementales, sans pour autant relâcher son activité scientifique et universitaire (il fut élu président de l'Accademia dei Lincei en 1884, où il occupait le fauteuil n°5).

Crocetta Rosario

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Rosario Crocetta (né le 8 février 1951 à Gela) est un homme politique italien, premier maire d'une ville italienne à s'être déclaré homosexuel. En Italie, il est surtout connu pour sa lutte contre la mafia.

Crocetta Rosario

Maire de Gela (Sicile), Rosario Crocetta, « chrétien, communiste et fier d'être gay », a tenté de se débarrasser de la mafia, très puissante dans sa commune. Son caractère intransigeant à l'égard de la mafia lui a valu de nombreux ennemis et le fait vivre sous escorte permanente. Adjoint à l'éducation de 2000 à 2001, il se présente comme maire avec une alliance de centre-gauche en 2002. Si dans un premier temps, c'est le candidat de centre-droit qui est élu, ce dernier ne devait son élection qu'aux pressions exercées par la mafia et le tribunal administratif le proclame élu en 2003.

En 2007, il est réélu avec 64,8 % des voix. Il adhère au Parti démocrate en octobre 2008. Il est candidat pour ce parti aux élections européennes de juin 2009. Aux élections européennes de 2009, il est candidat dans la circonscription Italie insulaire pour le Parti démocrate et avec 150 091 voix de préférence, il est élu député européen comme l'autre symbole contre la mafia Rita Borsellino.

Bocchino Italo

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Italo Bocchino (né le 6 juillet 1967 à Naples) est une personnalité politique italienne, président du groupe parlementaire Futur et liberté pour l'Italie. Il est également journaliste et éditeur.

Bocchino Italo

Après avoir milité au sein du MSI, Italo Bocchino fait partie d'Alliance nationale et est élu à la Camera dei deputati en 1996 (Campanie) puis réélu en 2001. En 2005, il est candidat à la présidence de la Campanie et obtient 34,4 % des voix. Réélu à la Chambre en 2006 puis en 2008, au titre du Peuple de la liberté dont il démissionne de la vice-présidence en avril 2010, afin de soutenir Gianfranco Fini au sein de FLI.

Abt Karl Ferdinand

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Karl Ferdinand Abt (June 9, 1903 in Nieder Ramstadt - late February or early March 1945 in Frauenfeld in Kurland) was a Hessian Nazi politician and former Member of Parliament of the People's State of Hesse in the Weimar Republic.

Abt Karl Ferdinand

Abt was the son of Karl Abt and Frau Margaretha, née Kogel. He was initially a Protestant and married to Helene. Abt has worked as a salesman and was then employed in the publishing of the Hessian State newspaper. In the Nazi Party he was a local group leader and then, in 1932, a district leader of Darmstadt. In 1929 he was elected as a city councilman in Darmstadt. From 1932 to 1933 he was a member of the Landtag. During World War II he performed military service, and fell in the last days of the war in Kurland-Kessel.

Eucken Arnold

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Arnold Eucken (3 July 1884 – 16 June 1950) was a German chemist and physicist.

Eucken Arnold

Eucken was born as a son of the philosopher and later Nobel Prize winner Rudolf Eucken in Jena. He completed his study in Kiel, Jena and Berlin. There he worked as a coworker of Walther Nernst. Starting from 1915 Eucken held a chair at the Technische Hochschule Breslau, starting from 1930 at the University of Göttingen as a successor of Gustav Tammann. After "the seizure of power" of the National Socialists, Eucken became a member of the NSDAP in 1933 and worked further as a full professor in Göttingen.

Eucken made important contributions within physical and technical chemistry. He concentrated on specific heat at very low temperatures, the structure of liquids and electrolytic solutions, the molecular physics (rotation, oscillation), on deuterium and heavy water, on homogeneous and heterogeneous gas kinetics, catalysis, chemical engineering and chemical technology. Eucken killed himself in Seebruck on 16 June 1950.


Nernst Walther Hermann

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Walther Hermann Nernst (25 juin 1864 à Briesen, Prusse-Occidentale - 18 novembre 1941, Allemagne) est un physicien et chimiste allemand, lauréat du prix Nobel de chimie de 1920.

Nernst Walther HermannNernst Walther Hermann

Il a mené de nombreuses recherches dans les domaines de l'électrochimie, de la thermodynamique, de la chimie du solide et de la photochimie. Ces découvertes incluent également l'équation qui porte son nom. W. H. Nernst est né à Briesen, en Allemagne. Il a étudié la physique et les mathématiques aux universités de Zurich, Berlin et Graz. Après avoir travaillé à Leipzig, il fonda l'Institute for Physical Chemical and Electrochemistry (Institut de chimie physique et d'électrochimie) à Göttingen. Nernst inventa, en 1898, une lampe électrique avec un filament métallique. Cette lampe, qui a succédé aux lampes avec un filament en carbone, est un précurseur des lampes à incandescence actuelles.

Vers 1906, Nernst établit la loi aujourd'hui connue sous le nom de troisième principe de la thermodynamique. En 1911, avec Max Planck, il est le principal organisateur du Congrès Solvay à Bruxelles. En 1920, Nernst obtint le prix Nobel de chimie « en reconnaissance de son travail en thermochimie1 ». Il fut également lauréat de la médaille Franklin en 1928. Il devient, en 1932, membre étranger de la Royal Society. Il stoppa ses recherches universitaires en 1933. Il était alors professeur de physique à l'université de Berlin. Nernst mourut en 1941 et est inhumé près de Max Planck à Göttingen, en Allemagne. En 1914, il fut un des signataires du Manifeste des 93.

Abegg Richard

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Richard Abegg (né le 9 janvier 1869 à Danzig et mort le 3 avril 1910 à Tessin), était un chimiste allemand. Richard Abegg fut élève du Wilhelmgymnasium à Berlin, puis il s'inscrit à l'université de Kiel pour étudier la chimie physique. 

Abegg Richard

Plus tard il déménagea vers Tübingen et Berlin. Là-bas il passa sa thèse de doctorat le 19 juillet 1891 auprès du professeur August Wilhelm von Hofmann avec un travail sur le chrysène et ses dérivés. Il travailla ensuite en tant que assistant du professeur Wilhelm Ostwald à Leipzig, du professeur Svante Arrhenius à Stockholm et Walther Nernst à Göttingen. En 1899, Abegg devint Privatdozent (maître de conférence) et directeur de l'insttitut de chimie à Breslau. Un an plus tard, il passa son habilitation à diriger les recherches en tant que professeur d'université extraordinaire.

Clara Immerwahr étudia et passa son doctorat auprès de lui. En 1909, il devint professeur ordinaire à la technische Universität de Breslau. Avec son collègue Guido Bodländer il rendit public la même année l'affinité électronique, un nouveau principe en chimie inorganique. A partir de 1901, il fut aussi rédacteur au journal Zeitschrift für Elektrochemie. Abegg introduisit la notion d'affinité électronique dans la chimie et posa ainsi les bases pour le Handbuch der Anorganischen Chemie (1905-1939). En 1904, Abegg établit la règle de valence qui porte son nom. Abegg s'intéressa aussi à la photographie et au voyages en aéronefs.

Langmuir Irving

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Irving Langmuir (31 janvier 1881, New York - 16 août 1957, Woods Hole, Massachusetts) était un chimiste et physicien américain. En 1932, il est lauréat du prix Nobel de chimie. 

Langmuir IrvingLangmuir Irving

Diplômé de l'université Columbia en 1903 comme ingénieur des mines, il travaille avec Walther Nernst à l'université de Göttingen, où il obtient son doctorat en 1906. Après son séjour en Europe, il revient aux États-Unis où il entre dans le laboratoire de recherche de General Electric à Schenectady. Il est lauréat de la Médaille Hughes en 1918. En 1920, il reçoit le prix Rumford pour ses travaux sur les phénomènes de type thermoioniques. En 1924, il introduit le terme de température électronique et invente une méthode de diagnostic par sonde pour mesurer cette température ainsi que la densité électronique associée. C'est une méthode intrusive qui est encore utilisée de nos jours : elle porte le nom de « sonde de Langmuir ». Il a grandement contribué au développement des tubes électroniques en créant une triode à vide poussé : le « pliotron » ainsi que grâce à ces travaux sur le tungstène.

En 1928, il introduit le terme de « plasma » pour désigner les gaz ionisés. Il reçoit le Willard Gibbs Award en 1930. Puis il obtient le prix Nobel de chimie en 1932 « pour ses découvertes et ses recherches en chimie des surfaces ». Il est également lauréat de la Médaille Franklin en 1934 et du Faraday Lectureship de la Royal society of chemistry en 1939. Durant la Seconde Guerre mondiale, Langmuir et Vincent Schaefer travaillent ensembles au laboratoire de General Electric sur différents problème relié au givrage et aux cristaux de glace. De ces travaux leur vient l'idée de produire artificiellement des précipitations. En 1946, ils sont les premiers à expérimenter l'ensemencement des nuages.

Hundt Gustav

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Gustav Hundt (27 septembre 1894 à Pfaffenhofen - 21 avril 1945 près de Troppau) est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Hundt Gustav

Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès. Gustav Hundt disparait près de Troppau, en Tchécoslovaquie le 21 avril 1945. Il est officiellement déclaré mort le 7 juin 1950 avec la date de décès avec effet le 21 avril 1945.

Promotions

  • Fahnenjunker-Unteroffizier 9 janvier 1914
  • Fähnrich 22 avril 1914
  • Leutnant 7 août 1914
  • Oberleutnant 22 mars 1918
  • Charakter als Hauptmann 12 août 1921
  • Hauptmann 1er juillet 1934
  • Major 1er avril 1937
  • Oberstleutnant     1er septembre 1940
  • Oberst 1er février 1942
  • Generalmajor 20 septembre 1944
  • Generalleutnant 1er mars 1945

Décorations

  • Croix de fer (1914) 2e Classe (21 novembre 1914), 1re Classe (31 juillet 1917)
  • Insigne des blessés (1914) en Noir
  • Croix d'honneur (17 janvier 1935)
  • Médaille des Sudètes (13 janvier 1940)
  • Agrafe de la Croix de fer (1939) 2e Classe (25 septembre 1939), 1re Classe (28 mai 1940)
  • Médaille du Front de l'Est (8 août 1942)
  • Croix allemande en Or (15 décembre 1941)
  • Croix de chevalier de la Croix de fer, Croix de chevalier le 15 avril 1945 en tant que Generalleutnant et commandant de la 1. Ski-Jäger-Division1
  • Mentionné dans le bulletin radiophonique Wehrmachtbericht (18 avril 1945)

 

 

5ème Panzerdivision SS Wiking

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La 5ème Panzerdivision SS Wiking est une division SS allemande constituée de volontaires étrangers, en grande partie scandinaves mais également d'autres pays européens. 

Herbert Otto Gille - Félix SteinerHerbert Otto Gille - Félix Steiner

Herbert Otto Gille - Félix Steiner

Durant la Seconde Guerre mondiale, la division a évolué d'une formation motorisée d'infanterie à une division Panzer. Formée en novembre 1940 sous le nom de Germania, son nom change et devient Wiking fin 1940. Elle recevra 55 Croix de fer. Formée en novembre 1940, la division part à l'est en juin 1941, elle passe par Tarnopol, Jitomir, Tcherkassy en novembre 1941. Des combats défensifs ont lieu sur les rives du Don en novembre 1942. À la même époque, la division est renommée SS Panzer Grenadier Division. Lors de son déploiement en Ukraine, la division massacre 600 Juifs galiciens.

Au Printemps 1942, la division quitte ses positions défensives du Mius. Pendant l'été, elle prend part à la profonde pénétration du front Sud pour sécuriser les puits de pétrole du Caucase. À la fin de l'année 1942, avec le retour du terrible hiver russe, la progression des SS est stoppée mais la Wiking a prouvé au combat qu'elle méritait d'être élevée au statut de Panzergrenadierdivision. Elle s'installe en défensive le long de la rivière Terek dans le Caucase. Après la chute de Stalingrad, en janvier 1943, et le lancement de la contre offensive russe d'hiver sur le front sud, la Wiking est repoussée jusqu'à Manych, et jetée dans de lourdes actions défensives autour d'Izym.

En mars 1943, un bataillon de volontaires estoniens rejoint la division en tant que SS-Freiwilligen Panzergrenadier Bataillon Narwa. En mai 1943, la division perd le régiment Nordland qui doit servir de noyau à la 11. SS-Division Nordland en cours de formation. En octobre 1943, la Wiking est transformée en Panzerdivision, c'est la première formation non allemande à acquérir ce statut. De facto, si un nombre significatif de volontaires germaniques étrangers y servent, la division compte tout de même un contingent d'Allemands de souche et de l'étranger. Les unités blindées de la division sont finalement encerclées et détruites dans la poche de Tcherkassy. Mais la division est reformée et part alors aux combats en Pologne sur le front de la Vistule, de juillet à décembre 1944. La division prend part à de durs combats en Hongrie pour reconquérir Budapest en janvier 1945 avant de battre en retraite vers la Tchécoslovaquie où elle rend les armes en mai 1945.

Suite au succès des divisions Leibstandarte Adolf Hitler, Das Reich et de la division Totenkopf durant les campagnes de Pologne et d'Est, il fut décidé d'augmenter le nombre de divisions Waffen-SS. Étant donné le flux croissant de volontaires étrangers, particulièrement en provenance du Danemark, des Pays-Bas et de la Norvège, la formation d'une unité spécifique de volontaires fut décidée. La division, qui devait à l'origine s'appeler 5e division Nordique, a été constituée des nombreux volontaires nordiques, mélangés à des vétérans SS d'origine germanique. La Wiking fut une des divisions les plus décorées du Troisième Reich.

Commandants

  • 1er décembre 1940 au 1er mai 1943 SS-Obergruppenführer Felix Steiner
  • 1er mai 1943 au 6 août 1944 SS-Obergruppenführer Herbert Otto Gille
  • 6 août 1944 au Août 1944 SS-Oberführer Eduard Deisenhofer
  • Août 1944 au 9 octobre 1944 SS-Standartenführer Johannes Mühlenkamp
  • 9 octobre 1944 au 5 mai 1945 SS-Oberführer Karl Ullrich
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