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D'Abo Maryam

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Maryam d'Abo est une actrice britannique, née le 27 décembre 1960 à Hammersmith (Londres). Elle a été James Bond girl dans Tuer n'est pas jouer en 1987. Elle y incarnait Kara Milovy. Elle est la cousine d'Olivia d'Abo.

D'Abo Maryam

Maryam d'Abo fut élevée entre Paris et Genève, ce qui explique son français impeccable. Passionnée par les films de James Bond, elle décide de devenir actrice à l'âge de 11 ans. En 1980, Maryam revient à Londres pour y étudier l'art dramatique. Elle effectue ses débuts sur les écrans en 1983 dans un film d'horreur à petit budget Xtro et dans des publicités. Mais c'est le rôle de Kara Milovy dans le quinzième James Bond, Tuer n'est pas jouer, qui lui apporte la célébrité. Elle y incarne une violoncelliste tchécoslovaque assez vulnérable et naïve. Ce film reste son préféré. 

En septembre 1987, lors de la sortie du film au cinéma, elle pose dans le magazine Playboy. Un an plus tard, elle joue le rôle d'un alien dans la mini-série TV Something Is Out There. La carrière de Maryam se poursuit dans les années 1990 avec des films tels que Shootfighter:Fight to the Death, Tropical Heat ou Leon the Pig Farmer. Elle apparaît également dans des thrillers comme Stalked et Double Obsession en 1994 ainsi que dans Timelock, An American Affair et The Sea Change fin des années 1990. En 2001, elle retrouve John Glen, le réalisateur des James Bond dans les années 1980, pour le film The Point Men avec Christophe Lambert.

L'année suivante, Maryam tourne dans la série TV Doctor Zhivago puis elle interprète le rôle de la reine Hécube dans Hélène de Troie en 2003, toujours pour la télévision. Parlant très bien le français, en 2003, elle participe aux côtés de Gérard Lanvin et Gérard Depardieu au film San-Antonio, dans le rôle de Margaux. Elle enchaîne avec le tournage d'un petit film d'horreur Trespassing la même année. En 2005, elle joue dans L'Enfer avec Emmanuelle Béart, Marie Gillain et Carole Bouquet. En 2002, elle coécrit le livre sur les James Bond Girls intitulé Bond Girls Are Forever. En novembre 2003, Maryam d'Abo épouse en grand secret le réalisateur britannique Hugh Hudson.

Filmographie

  • 1983 : Xtro
  • 1984 : French Lover (Until September) : Nathalie
  • 1985 : Soleil de nuit  : Petite amie de Baryshnikov
  • 1987 : James Bond - Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights) de John Glen
  • 1988 : Le Monstre évadé de l'espace (Something is out there))
  • 1991 : Money (drame)
  • 1994 : Les Leçons de la vie, de Mike Figgis : Diana
  • 1996 : Timelock
  • 2004 : San-Antonio de Frédéric Auburtin, Margaux
  • 2005 : L'Enfer de Danis Tanovic, Julie
  • 2009 : Le Portrait de Dorian Gray avec Ben Barnes et Colin Firth

Télévision

  • 1988 : Le Monstre évadé de l'espace : Ta'Ra
  • 2003 : Hélène de Troie : Hécube

Mon homme Godfrey

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Mon homme Godfrey (My Man Godfrey) est un film américain réalisé par Gregory La Cava, sorti en 1936. Le film est inspiré d'un roman d'Eric Hatch. Lors d'une « course aux objets », Irene Bullock — qui appartient à la « haute société » — fait la connaissance d'un aristocrate vagabond nommé Godfrey. Elle le fait engager par sa mère, Angelica Bullock, qui, tel un mécène, entretient Carlo qui se dit artiste. Cornelia, la sœur d'Irène, éprouve rapidement une véritable aversion pour Godfrey, et lorsqu'un collier de perle disparaît, elle tente de le faire accuser du vol. En 1957, Henry Koster a réalisé un remake avec David Niven & June Allyson.

Mon homme Godfrey de Gregory La CavaMon homme Godfrey de Gregory La Cava

Mon homme Godfrey de Gregory La Cava

Fiche technique

  • Titre : Mon homme Godfrey
  • Titre original : My Man Godfrey
  • Réalisation : Gregory La Cava
  • Scénario : Morrie Ryskind, Eric Hatch (en), d'après le roman de Eric Hatch (en)
  • Production : Gregory La Cava et Charles R. Rogers
  • Société de production : Universal Pictures
  • Photographie : Ted Tetzlaff
  • Musique : Charles Previn et Rudy Schrager
  • Décors : Charles D. Hall
  • Costumes : Brymer et Travis Banton
  • Montage : Ted Kent et Russell Schoengarth
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Genre : Screwball comedy
  • Durée : 94 minutes
  • Date de sortie : 6 septembre 1936

Distribution

  • William Powell : Godfrey
  • Carole Lombard : Irene Bullock
  • Alice Brady : Angelica Bullock
  • Gail Patrick : Cornelia Bullock
  • Eugene Pallette : Alexander Bullock
  • Mischa Auer : Carlo
  • Jean Dixon : Molly
  • Alan Mowbray : Tommy Gray
  • Pat Flaherty : Mike Flaherty
  • Robert Light : Faithful George
  • Jane Wyman : Une invitée

Et, parmi les acteurs non crédités 

  • James Flavin : Le second détective
  • Grady Sutton : Charles « Charlie » Van Rumple

Elle s'appelait Sarah

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Elle s'appelait Sarah est un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner d'après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay, sorti en salles en France le 13 octobre 2010. Une journaliste américaine, vivant à Paris dans les années 2000, Julia, prépare un article lié à la rafle du Vél' d'Hiv', et recherche les traces d'une petite fille juive déportée en 1942 lors de la rafle, Sarah. Alors qu'avec son mari et sa fille elle doit emménager dans un appartement du Marais, au 36 rue de Saintonge, Julia apprend que les grands-parents de son mari s'y sont installés fin-juillet 1942, et elle recherche qui habitait là auparavant.

Elle se rend au mémorial de la Shoah et apprend qu'une famille vivait là, mais que si les parents ont été assassinés à Auschwitz, leurs enfants Sarah et Michel ne sont pas mentionnés. Ses recherches vont l'amener sur la trace de Sarah, qui a été emmenée au camp de Beaune-la-Rolande. Elle a pu s'enfuir et a été recueillie par des fermiers, les Dufaure. La quête de Julia l'emmènera à New York et à Florence en Toscane. C'est l'adaptation du huitième roman de Tatiana de Rosnay, le premier qu'elle a écrit en anglais, dont la version originale (Sarah's Key) s'est vendue à des centaines de milliers d'exemplaires en édition de poche aux États-Unis. Les ventes totales dans le monde ont dépassé les deux millions d'exemplaires, a indiqué en décembre 2009 son éditeur français.

Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-BrennerElle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner

Fiche technique

  • Réalisateur : Gilles Paquet-Brenner
  • Scénario : Serge Joncour, Gilles Paquet-Brenner, d'après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay
  • Titre anglais : Sarah's Key
  • Décors : Françoise Dupertuis
  • Costumes : Éric Perron
  • Maquillage : Sylvie Duval, Gil Robillard
  • Photographie : Pascal Ridao
  • Effets visuels : Rodolphe Chabrier
  • Montage : Hervé Schneid
  • Son : Didier Codoul, Bruno Seznec, Alexandre Fleurant et Fabien Devillers
  • Musique originale : Max Richter
  • Production : Stéphane Marsil5 ; Clément Sentilhes (direction de production); Marie-Line Lafont (direction de post-production)
  • Sociétés de production : Hugo Productions - Studio 37, TF1 Droits Audiovisuels, France 2 Cinéma
  • Sociétés de distribution : TF1 DA / UGC Distribution / Studio 37
  • Dates de sortie : France : 13 octobre 2010

Distribution

  • Kristin Scott Thomas : Julia Jarmond
  • Mélusine Mayance : Sarah Starzynski6,7,8
  • Niels Arestrup : Jules Dufaure
  • Frédéric Pierrot : Bertrand Tezac
  • Michel Duchaussoy : Édouard Tezac9
  • Dominique Frot : Geneviève Dufaure
  • Gisèle Casadesus : Mamé
  • Aidan Quinn : William Rainsferd
  • Natasha Mashkevich : Rywka Starzynski, mère de Sarah
  • Arben Bajraktaraj : Wladyslaw Starzynski, père de Sarah
  • Sarah Ber : Rachel
  • Karina Hin : Zoé Tezac
  • James Gerard : Mike Bambers
  • Charlotte Poutrel : Sarah jeune femme
  • Joe Rezwin : Joshua
  • Kate Moran : Alexandra
  • Paul Mercier : Michel Starzynski
  • Alexandre Le Provost : policier en civil
  • Serpentine Teyssier : gardienne d'immeuble
  • Simon Eine : Franck Lévy
  • Julie Fournier : Anna, femme brune au Vel d'Hiv
  • Paige Barr : Ornella Harris
  • Joanna Merlin : madame Rainsferd
  • George Birt : Richard Rainsferd
  • Vinciane Millereau : Nathalie Dufaure
  • Sylviane Fraval : la mère de Bertrand
  • Dan Herzberg : le gendarme rouquin
  • Nancy Tate : Alice
  • Frédérick Guillaud : Richard Rainsferd jeune
  • Maurice Lustyk : homme au violon
  • Maxim Driesen : Édouard Tezac enfant
  • Xavier Béja : André Tezac
  • Jacqueline Noëlle : vieille femme
  • Jean-Pierre Hutinet : le médecin du village
  • Jonathan Kerr : officier de police camp
  • Matthias Kress : officier allemand ferme
  • Céline Caussimon : infirmière Vel d'Hiv
  • Viktoria Li : infirmière clinique
  • Nicolas Seconda : Gendarme zélé Vel d'Hiv

Rafle du Vélodrome d'Hiver

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La rafle du Vélodrome d'Hiver (16 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel' d'Hiv, est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale, essentiellement de Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France. 

Rafle du Vélodrome d'HiverRafle du Vélodrome d'Hiver

En juillet 1942, le régime nazi organise l'opération « Vent Printanier » : une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens. En France, le régime de Vichy mobilise la police française pour participer à l'opération : à Paris, 7 000 policiers et gendarmes raflent les Juifs1. Le 17 juillet, en fin de journée, le nombre des arrestations dans Paris et la banlieue était de 13 152 dont 4 115 enfants. Moins de cent personnes, dont aucun enfant, survécurent à la déportation.

Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941 en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français. Début juin 1942, une planification est décidée : l'opération « Vent Printanier » doit organiser une rafle pour les trois pays d’Europe occidentale occupée par l’Allemagne, le RSHA devant déporter de France vers l'Est 100 000 Juifs en 1942 (Juifs valides pour le travail et devant avoir entre 16 et 50 ans) au lieu des 5 000 initialement prévus. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers.

Le 16 juin 1942, René Bousquet, chef de la police de Vichy, propose au général Oberg de livrer 10 000 Juifs apatrides (Juifs autrichiens, polonais, tchèques qui n'ont plus de gouvernement) de la zone libre grâce à la police française. Le 2 juillet 1942, René Bousquet assiste à une réunion de planification dans laquelle il ne formule aucune objection à l'arrestation des Juifs apatrides mais exprime son inquiétude devant le fait « gênant » que la police française soit chargée de l'exécution des plans dans la zone occupée. Bousquet obtient un compromis selon lequel la police raflerait uniquement les Juifs étrangers en échange d'un réarmemement de la police française. Vichy qui souhaite protéger les Juifs français ratifie cet accord le lendemain.

René Bousquet, le secrétaire général de la police nationale, accompagné de Louis Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, rencontre le 4 juillet, au siège de la Gestapo à Paris, les colonel et capitaine SS Helmut Knochen et Theodor Dannecker, le premier dirigeant la police allemande en France. Un nouvel entretien, dans les bureaux de Dannecker avenue Foch, afin d'organiser la rafle prévue pour le 13 juillet 1942, se tient le 7 juillet en compagnie de Jean Leguay, l'adjoint de Bousquet, accompagné de François, directeur de la police générale, Emile Hennequin, directeur de la police municipale, André Tulard, chargé des questions juives à la préfecture, Garnier, sous-directeur du ravitaillement à la préfecture de la Seine, Guidot, commissaire de police à l'état-major de la police municipale et enfin Schweblin, directeur de la police aux questions juives. Le capitaine SS Dannecker déclare : « Les policiers français — malgré quelques scrupules de pure forme — n'auront qu'à exécuter les ordres ! »

La rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques, russes et les indéterminés, de tous âges. Des dérogations exceptionnelles pour les femmes « dont l'état de grossesse sera très avancé » ou « nourrissant leur bébé au sein » sont prévues, mais « pour éviter toute perte de temps, ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique ». Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter […] Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l'Union générale des israélites de France qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri des enfants sera fait dans les centres primaires de rassemblement. »

En effet depuis une ordonnance allemande du 27 septembre 1940 tous les Juifs français et étrangers en zone occupée devaient se faire enregistrer dans les commissariats de police à Paris et les sous-préfectures en province entre le 3 et le 20 octobre 1940 et sur cette base André Tulard constitua un volumineux fichier juif. Le SS Dannecker s'entretient le 10 juillet 1942 avec Adolf Eichmann, tandis qu'une nouvelle réunion se tient le même jour au siège du Commissariat général aux questions juives (CGQJ) en compagnie des SS DanneckerRöthkeErnst Heinrichsohn, et de Jean Leguay, Pierre Gallien, adjoint de Darquier de Pellepoix (chef du CGQJ), quelques cadres de la préfecture de police ainsi que des représentants de la SNCF et de l'Assistance publique. Les instructions du directeur de la police municipale de Paris Émile Hennequin, le 12 juillet 1942, stipulent que :

  • Les gardiens et inspecteurs, après avoir vérifié l'identité des Juifs qu'ils ont mission d'arrêter, n'ont pas à discuter les différentes observations qui peuvent être formulées par eux […]
  • Ils n'ont pas à discuter non plus sur l'état de santé. Tout Juif à arrêter doit être conduit au Centre primaire. […]
  • […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.

La responsabilité de la rafle d'enfants de moins de 16 ans (l'âge avait été fixé pour préserver la fiction selon laquelle l’Allemagne avait besoin d’ouvriers dans l'Est), en revient d'abord aux représentants d’Adolf Eichmann à Paris pour qui il devient indispensable de déporter des enfants afin d'atteindre l'objectif de 22 000 Juifs apatrides arrêtés suite aux négociations avec les autorités de Vichy qui veulent avant tout protéger les Juifs français. Bien que l'on ait tenu la police pour responsable de la rafle d'enfants (police sous les ordres de l’autorité occupante selon la Convention de Genève sur le droit de la guerre), l'ordre émane en fait du ministre de PétainPierre Laval, qui invoque une mesure « humanitaire» visant à ne pas séparer les familles. C'est pure fiction puisque les parents de ces enfants avaient déjà été déportés ; les documents de l'époque révèlent que la préoccupation principale de Laval est de trouver une solution au problème des enfants juifs dont les parents avaient été déportés. Le plus jeune enfant envoyé à Auschwitz sous les ordres de Laval avait 18 mois.

Le 13 juillet 1942, la circulaire no 173-42 de la préfecture de police ordonne l’arrestation et le rassemblement de 27 427 Juifs étrangers habitant en France. Finalement, un peu de retard est pris. Les autorités allemandes évitent d'ordonner la rafle pour le 14 juillet, bien que la fête nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, ils craignent une réaction de la population civile. Celle-ci a donc lieu le surlendemain soir. 13 152 Juifs sont arrêtés : 4 115 enfants, 5 919 femmes et 3 118 hommes. Un nombre indéterminé, prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la rafle. Il est difficile de connaître véritablement les modalités des actions qui ont permis à de nombreuses personnes d'échapper à la rafle, mais les plus antisémites des partisans de Vichy se sont alors plaint de la mauvaise volonté des policiers.

Après leur arrestation, une partie des Juifs est emmenée par autobus dans le camp de Drancy (au nord-est de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d'Hiver (situé dans le 15e arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d'une rafle à l'été 1940). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s’enfuir sont tués sur-le-champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de DrancyBeaune-la-Rolande et Pithiviers (dans le département du Loiret), avant d'être déportés vers les camps d'extermination allemands. Pour cette rafle tous seront déportés à Auschwitz, les adultes et les enfants de plus de 12 ans le 5 août et les plus petits vers la mi-août.

Cette rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 Juifs envoyés de France à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. En 1979, Jean Leguay, le représentant du secrétaire général de la police nationale en zone occupée, est inculpé pour son implication dans l'organisation de la rafle, mais il meurt avant d'être jugé, en 1993. Selon les archives, le nombre de personnes arrêtées s'élève à 13 1522. C'est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative située à l'emplacement du vélodrome. Sur les 13 152 arrêtés il y a 4 115 enfants. Moins de cent adultes et aucun enfant survivent à la déportation. Le devoir de mémoire a fait de la rafle le symbole de la persécution des Juifs de France par le régime de Vichy. C'est en mémoire de la rafle que le 16 juillet a été choisi par le président François Mitterrand, en 1993, pour instituer la « journée nationale à la mémoire des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite « gouvernement de l'État français » (1940-1944) ». En 2000, elle devient la « journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France ».

Dans le calendrier hébraïque, cette date correspond aux 2-3 Av 5702, et se situe dans la période des trois semaines dénommée « entre les détroits » , qui va du 17 Tamouz au 9 Av, et plus particulièrement pendant les neuf premiers jours d'Av qui sont des jours de deuil car c'est pendant cette période que se sont produites les plus grandes catastrophes du peuple juif, dont la destruction des deux temples successifs. Le 17 juillet 1994 a été inauguré un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver, à Paris (15e). Il est dû au sculpteur et peintre Walter Spitzer et à l'architecte Mario Azagury et représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées, symbolisant les victimes de la rafle. Le socle de la statue est incurvé, rappelant la piste du Vélodrome d'Hiver. Chaque année y est organisée une cérémonie commémorative, le dimanche suivant le 16 juillet.

Les présidents de la République Charles de Gaulle et François Mitterrand se sont exprimés sur la rafle, niant la responsabilité de leur pays et considérant que la France légitime à cette époque n'est pas le régime de Vichy mais la France libre. Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac rompt avec la position de ses prédécesseurs et reconnaît devant le monument commémoratif la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah. Il a notamment déclaré :

«  Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 4 500 policiers et gendarmes français, sous l'autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblés dans les commissariats de police. La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.  »

Le 22 juillet 2012, lors de la commémoration du 70e anniversaire de la rafle, le président de la République François Hollande déclare que « Ce crime fut commis en France, par la France » et que ce crime « fut aussi un crime contre la France, une trahison de ses valeurs. Ces mêmes valeurs que la Résistance, la France libre, les Justes surent incarner dans l’honneur ». Ce discours, comme celui de Chirac, soulève la polémique, de la part de l'historien Alain Michel considérant qu'il est entaché de « sept erreurs » historiques et de celle de personnalités politiques comme Henri Guaino, Jean-Pierre Chevènement et Rachida Dati. Le 20 juillet 2008, une plaque à la mémoire des victimes de la rafle a été apposée au métro Bir Hakeim. La cérémonie, présidée par Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens combattants, s'est déroulée en présence de Simone Veil, ancienne déportée et ancienne ministre, du président du CRIF, du président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, David de Rothschild, du président du Consistoire central israélite de France et de Beate KlarsfeldJacques Chirac inaugure, le 27 janvier 2011, à Orléans, en présence de Simone Veil, le musée des enfants du Vel'd'Hiv', installé dans le Centre d'étude et de recherche sur les camps d'internement du Loiret.

La Brute magnifique

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La Brute magnifique (The Magnificent Brute) est un film américain réalisé par John G. Blystone, sorti en 1936. La Brute magnifique : En 1936, aux États-Unis. Des ouvriers métallurgistes se disputent les faveurs d'une aventurière, qui s'enfuit avec l'un de leurs collègues ayant dérobé la cagnotte destinée à la veuve d'un ami décédé.

La Brute magnifique de John G. BlystoneLa Brute magnifique de John G. Blystone

La Brute magnifique de John G. Blystone

Fiche technique

  • Titre original : The Magnificent Brute
  • Titre français : La Brute magnifique
  • Réalisation : John G. Blystone
  • Scénario : Lewis R. Foster, Bertram Millhauser (en) et Owen Francis
  • Photographie : Merritt B. Gerstad
  • Société de production : Universal Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : drame
  • Durée : 77 minutes
  • Date de sortie : 1936

Distribution

  • Victor McLaglen : 'Big Steve' Andrews
  • Binnie Barnes : Della Lane
  • Jean Dixon : Blossom Finney
  • William Hall : Bill Morgan
  • Henry Armetta : Buzell
  • Ann Preston : Mrs. Howard
  • Bill Burrud (en) : Pete Finney
  • Edward Norris : Hal Howard
  • Raymond Brown : Two-Up Mooney
  • Selmer Jackson : Dr Coleman
  • Etta McDaniel : Lavolia

McLaglen Victor

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Victor McLaglen, de son vrai nom Victor Everleigh McLaglen, est un boxeur et acteur britannique et américain né le 10 décembre 1886 à Tunbridge Wells (Royaume-Uni) et mort le 7 novembre 1959 à Newport Beach (Californie). Il est le père du réalisateur Andrew V. McLaglen.

McLaglen VictorMcLaglen Victor

Fils d'un évêque anglican, Victor McLaglen part avec sa famille s'établir en Afrique du Sud. À l'âge de 14 ans, il quitte le foyer familial pour s'engager dans l'armée et participer à la Seconde Guerre des Boers. Lorsqu'il a 18 ans, il émigre au Canada où il gagne sa vie comme lutteur et boxeur dans la catégorie des poids lourds1. Il est aussi employé dans un cirque (une prime de 25 dollars était offerte à qui tiendrait trois rounds contre lui). En 1913, il retourne au Royaume-Uni et sert durant la Première Guerre mondiale. La guerre finie, sa physionomie de boxeur lui vaut d'être embauché pour des petits rôles dans les films muets Britanniques.

La carrière cinématographique de Victor McLaglen commence réellement lorsqu'il rejoint Hollywood en 1920. Il s'impose progressivement auprès des studios et du public en incarnant les bons géants et les alcooliques. Sa rencontre avec John Ford va être un tournant. En 1928, Ford lui confie le rôle principal de Hangman's House et surtout en 1934, son premier grand rôle parlant dans La Patrouille perdue. Enfin, l'année suivante avec Le Mouchard, il remporte l'Oscar du meilleur acteur. Victor McLaglen qui vient d'avoir 50 ans devient alors un acteur en vue d'Hollywood. Il est sollicité pour de nombreux films d'aventures, des mélodrames ou encore des films de guerre qui lui permettent d'incarner dans des seconds rôles une grande variété de personnages. Mais petit à petit au cours des années 1940, Victor McLaglen se voit proposer des films de plus en plus médiocres.

Alors que la carrière de Victor McLaglen décline, Ford fait appel à lui pour de magnifiques seconds rôles dans son cycle de la cavalerie : Le Massacre de Fort Apache en 1948, La Charge héroïque en 1949 et Rio Grande en 1950. En 1952, dans L'Homme tranquille, il incarne son dernier grand rôle et décroche une nouvelle nomination aux Oscars, cette fois dans la catégorie du meilleur second rôle. Ses prestations dans les films de Ford le remettent en selle. Cependant, malade, il doit réduire ses apparitions puis mettre un terme à sa carrière en 1958. Il aura néanmoins tenu le rôle principal du troisième film de son fils Andrew V. McLaglen, The Abductors en 1957. Victor McLaglen, qui s'était fait naturaliser citoyen Américain, meurt d'une crise cardiaque le 7 novembre 1959 à Newport Beach.

Filmographie

  • 1921 : Carnival
  • 1922 : A Sailor Tramp : The Sailor Tramp
  • 1922 : A Romance of Old Baghdad : Miski
  • 1922 : Little Brother of God : King Kennidy
  • 1922 : The Crimson Circle
  • 1922 : The Glorious Adventure : Bulfinch
  • 1923 : La Danseuse blessée (Woman to Woman), de Graham Cutts : L'esclave nubien
  • 1923 : The Romany : The Chief
  • 1923 : M'Lord of the White Road : Lord Annerley / John
  • 1923 : In the Blood : Tony Crabtree
  • 1923 : Heartstrings : Frank Wilson
  • 1924 : Women and Diamonds : Brian Owen
  • 1924 : The Gay Corinthian : Squire Hardcastle
  • 1924 : The Boatswain's Mate : Ned Travers
  • 1924 : The Beloved Brute : Charles Hinges
  • 1924 : The Passionate Adventure : Herb Harris
  • 1925 : The Hunted Woman : Quade
  • 1925 : Percy : Reedy Jenkins
  • 1925 : Winds of Chance : Poleon Doret
  • 1925 : Le Club des trois (The Unholy Three) : Hercules, the strongman
  • 1925 : Le Champion (The Fighting Heart) de John Ford : Soapy Williams
  • 1926 : The Isle of Retribution : Doomsdorf
  • 1926 : Men of Steel : Pete Masarick
  • 1926 : Beau Geste : Hank
  • 1926 : Au service de la gloire (What Price Glory) de Raoul Walsh : Capt. Flagg
  • 1927 : The Loves of Carmen de Raoul Walsh : Escamillo
  • 1928 : Maman de mon cœur (Mother Machree) : The Giant of Kilkenny (Terence O'Dowd)
  • 1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port) : Spike Madden
  • 1928 : Hangman's House : Citizen Denis Hogan
  • 1928 : The River Pirate : Sailor Fritz
  • 1929 : Captain Lash : Captain Lash
  • 1929 : Strong Boy : Strong Boy
  • 1929 : The Black Watch : Capt. Donald Gordon King
  • 1929 : The Cock-Eyed World : Top Sergeant Flagg
  • 1929 : Hot for Paris : John Patrick Duke
  • 1930 : On the Level : Biff Williams
  • 1930 : A Devil with Women (en) d'Irving Cummings : Jerry Maxton
  • 1931 : Three Rogues : Bull Stanley
  • 1931 : Les Bijoux volés (The Slippery Pearls) : Top Sgt. Flagg
  • 1931 : Agent X 27 (Dishonored) : Col. Kranau
  • 1931 : Women of All Nations : Capt ain Jim Flagg
  • 1931 : Annabelle's Affairs : John Rawson aka Hefly Jack
  • 1931 : Wicked : Scott Burrows
  • 1932 : The Gay Caballero : Don Bob Harkness aka El Coyote
  • 1932 : Devil's Lottery : Jem Meech
  • 1932 : While Paris Sleeps : Jacques Costaud
  • 1932 : Guilty as Hell : Detective Capt. T.R. McKinley
  • 1932 : Rackety Rax : 'Knucks' McGloin
  • 1933 : Dick Turpin : Dick Turpin
  • 1933 : Fille de feu (Hot Pepper) : Jim Flagg
  • 1933 : Laughing at Life : Dennis P. McHale
  • 1934 : La Patrouille perdue (The Lost Patrol) : Sergeant
  • 1934 : No More Women : Forty-Fathoms
  • 1934 : Wharf Angel : Turk
  • 1934 : Rythmes d'amour (Murder at the Vanities) : Police Lt. Bill Murdock
  • 1934 : The Captain Hates the Sea : Schulte
  • 1935 : Rivaux (Under Pressure) : Jumbo Smith
  • 1935 : Meurtre au Grand Hôtel (The Great Hotel Murder) : Andrew W. 'Andy' McCabe
  • 1935 : Le Mouchard (The Informer) : Gypo Nolan
  • 1935 : Professional Soldier : Michael Donovan
  • 1936 : Annie du Klondike (Klondike Annie) : Bull Brackett
  • 1936 : Sous deux drapeaux (Under two flags) de Frank Lloyd : J.C. Doyle
  • 1936 : Magnificent Brute : Big Steve
  • 1937 : Sea Devils : CPO William 'Medals' Malone
  • 1937 : Nancy Steele a disparu (Nancy Steele Is Missing!) : Dannie O'Neill
  • 1937 : Sa dernière chance (This Is My Affair) : Jock Ramsay
  • 1937 : La Mascotte du régiment (Wee Willie Winkie) : Sgt. Donald MacDuff
  • 1938 : Pacific Liner : J.B. 'Crusher' McKay, Chief Engineer
  • 1938 : Battle of Broadway : Big Ben Wheeler
  • 1938 : The Devil's Party : Marty Malone
  • 1938 : C'était son homme (We're Going to Be Rich), de Monty Banks : Dobbie
  • 1939 : Gunga Din : Sgt. 'Mac' MacChesney
  • 1939 : Let Freedom Ring : Chris Mulligan
  • 1939 : Captain Fury : Blackie
  • 1939 : Ex-Champ : Tom 'Gunner' Grey
  • 1939 : Full Confession : McGinnis
  • 1939 : Rio : Dirk
  • 1939 : The Big Guy (en) d'Arthur Lubin : Warden Bill Whitlock
  • 1940 : South of Pago Pago (en) d'Alfred E. Green : Bucko Larson
  • 1940 : Diamond Frontier : Terrence Regan
  • 1941 : Broadway Limited : Maurice 'Mike' Monohan
  • 1942 : Call Out the Marines : Jimmy McGinnis
  • 1942 : Powder Town : Jeems O'Shea
  • 1942 : La Pagode en flammes (China Girl) : Major Weed
  • 1943 : Forever and a Day : Archibald Spavin (hôtel doorman)
  • 1944 : Tampico, de Lothar Mendes : Fred Adamson
  • 1944 : Roger Touhy, Gangster (en) : de Robert Florey : Herman 'Owl' Banghart
  • 1944 : La Princesse et le pirate (The Princess and the Pirate) : Captain Barrett ak The Hook
  • 1945 : Rough, Tough and Ready : Owen McCarey
  • 1945 : Love, Honor and Goodbye : Terry O'Farrell
  • 1946 : Tragique rendez-vous (Whistle Stop) : Gitlo
  • 1947 : Calendar Girl : Matthew O'Neil
  • 1947 : The Michigan Kid : Curley
  • 1947 : La Fière Créole (The Foxes of Harrow) : Captain Mike Farrell
  • 1948 : Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache) : Sgt. Festus Mulcahy
  • 1949 : La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon) : Top Sgt. Quincannon
  • 1950 : Rio Grande : Sgt. Maj. Timothy Quincannon
  • 1952 : L'Homme tranquille (The Quiet Man) : Squire 'Red' Will Danaher
  • 1953 : Trouble in the Glen : Parlan
  • 1953 : Toutes voiles sur Java (Fair Wind to Java) : O'Brien
  • 1954 : Prince Vaillant (Prince Valiant) : Boltar
  • 1955 : L'Aventure fantastique (Many Rivers to Cross) de Roy Rowland : Mr. Cadmus Cherne
  • 1955 : City of Shadows : Big Tim Channing
  • 1955 : Bengazi : Robert Emmett Donovan
  • 1955 : Madame de Coventry (Lady Govina) : Grimald
  • 1956 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in Eighty Days) de Michael Anderson : Helmsman of the 'Henrietta'
  • 1957 : The Abductors : Tom Muldoon
  • 1958 : Sea Fury : Captain Bellew
  • 1958 : Gli Italiani sono matti

Décès de la comédienne Corinne Le Poulain

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La comédienne Corinne Le Poulain, figure du théâtre et de la télévision depuis plus de quarante ans avec des apparitions dans de nombreuses séries, comme «Plus Belle La Vie» ou «Navarro» est décédée dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 66 ans, a annoncé son entourage.

Corinne Le Poulain ici au théâtre Daunou en 2004 à Paris, la pièce Patate de Marcel Achard

Corinne Le Poulain ici au théâtre Daunou en 2004 à Paris, la pièce Patate de Marcel Achard

Son visage vous est forcément familier si vous êtes adepte de la série télévisée «Plus Belle La Vie» ou elle a joué il y a quelques années un petit rôle récurrent, celui de Solange Chaumette. Corinne Le Poulain, est décédée des suites d'un cancer «foudroyant». L'actrice et comédienne était la nièce de Jean Le Poulain, qui fut administrateur de la Comédie-Française dans les années 1980.

Elle avait aussi eu une fille avec Michel Duchaussoy, la comédienne Julia Duchaussoy, actuellement à l'affiche du «Tombeur» avec Michel Leeb au Théâtre des Nouveautés, à Paris.

La comédienne, figure du théâtre de boulevard habituée aux seconds rôles, a fait ses débuts sur les planches en 1967 dans la pièce «Quarante carats» de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy. Elle a aussi joué avec Louis de Funès dans «Oscar»dans les années 1970 et a été à l'affiche du «Dindon» de Georges Feydeau dans les années 1980 dans une mise en scène de Jean Meyer.

Elle était aussi populaire en raison de ses fréquentes apparitions à la télévision. On l'a notamment vue plusieurs fois dans «Au théâtre ce soir» mais aussi dans «Splendeurs et misères des courtisanes» (1975), mini-série française de Maurice Cazeneuve d'après Honoré de Balzac, et la série «Sam et Sally» (1978) aux côtés de Georges Descrières.

Son visage était aussi connu des téléspectateurs de séries à succès, comme «Navarro», «Julie Lescaut» ou «Arsène Lupin». 

Jean-Pierre Mocky qui l'avait dirigée pour le cinéma en 1994 dans «Bonsoir»aux côtés de Michel Serrault et Claude Jade, a salué «une comédienne de grand talent qui n'a pas eu la chance d'être au premier plan mais qui a fait beaucoup de choses au théâtre et à la télévision».

«Corinne restera dans l'histoire du spectacle. Beaucoup de metteurs en scène ont fait appel à elle. Comme Sophie Daumier, Corinne Le Poulain "pétait le feu". Toutes les deux sortaient de l'ordinaire pour leur dynamisme et leur joie de vivre. Elles se distinguaient face à des jeunes premières endormies», a commenté le cinéaste. 

Décès de la comédienne Corinne Le Poulain

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DECES L'actrice de 66 ans, figure de théâtre et de télévision, avait joué dans «Navarro», «Julie Lescaut» ou «Arsène Lupin», et avait un rôle récurrent dans «Plus Belle La Vie»...  

Décès de Corinne Le Poulain

Décès de Corinne Le Poulain

La comédienne Corinne Le Poulain est décédée dans la nuit de lundi à mardi à l'âge de 66 ans, des suites d'un cancer «foudroyant», a annoncé son entourage. 

La comédienne, figure du théâtre de boulevard habituée aux seconds rôles, avait joué avec Louis de Funès dans Oscar dans les années 1970 et avait été à l'affiche du Dindon de Georges Feydeau dans les années 1980 dans une mise en scène de Jean Meyer.

Solange Chaumette dans «Plus Belle La Vie»

Elle était aussi populaire en raison de ses fréquentes apparitions à la télévision. On l'a notamment vue plusieurs fois dans Au théâtre ce soir mais aussi dans Splendeurs et misères des courtisanes (1975), mini-série française de Maurice Cazeneuve d'après Honoré de Balzac, et la série Sam et Sally (1978) aux côtés de Georges Descrières.

Son visage était aussi connu des téléspectateurs de séries à succès, comme Navarro, Julie Lescaut ou Arsène Lupin. Elle a aussi joué un petit rôle récurrent dans Plus belle la vie, celui de Solange Chaumette.

Jean-Pierre Mocky qui l'avait dirigée pour le cinéma en 1994 dans Bonsoir aux côtés de Michel Serrault et Claude Jade, a salué «une comédienne de grand talent qui n'a pas eu la chance d'être au premier plan mais qui a fait beaucoup de choses au théâtre et à la télévision».


Le Poulain Corinne

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Corinne Le Poulain, née le 26 mai 1948 à Neuilly-sur-Seine et morte le 10 février 2015 était une actrice française.

Le Poulain Corinne

Elle fait ses débuts au théâtre dans la pièce Quarante carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, en 1967. La même année, on peut la voir dans Oscar aux côtés de Louis de Funès. Par la suite, elle est la partenaire de Jean Marais dans La Provocation où on peut l'apercevoir molester violemment des policiers sur la place publique de Rennes, puis punir des manifestants anti-gays à coup de vibromasseur. Au théâtre, elle incarne Suzon dans la reprise de Huit femmes (diffusé à la télévision française dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir en 1972).

Elle connaît une grande popularité en jouant l'héroïne Sally dans la série Sam et Sally (1978) aux côtés de Georges Descrières. Elle obtient également un grand succès dans le rôle d'Esther dans le feuilleton télévisé Splendeurs et misères des courtisanes sans parler de l'irrésistible “Patty Pat”, secrétaire incendiaire de Jean Poiret dans Le Canard à l'orange, de William Douglas-Home, mis en scène par Pierre Mondy. 

Elle a également animé, une année durant, l'émission pour la jeunesse Les Visiteurs du mercredi (1981). Elle est aussi à l'affiche du Dindon de Georges Feydeau, dans les années 1980. Le réalisateur Jean-Pierre Mocky lui donne en 1993 l'un de ses plus beaux rôles au cinéma dans Bonsoir. En 2005, Corinne Le Poulain joue le rôle de Solange, la mère de Vincent Chaumette dans le feuilleton Plus belle la vie. Elle joue également dans des pièces de théâtre.

Elle est connue du grand public pour ses nombreux rôles sur le petit écran (Navarro, Julie Lescaut, Arsène Lupin…). Dernièrement, elle s'est recentrée sur le théâtre. Elle meurt le 10 février 2015 à l'âge de 66 ans, des suites d'un cancer foudroyant. Elle est la nièce de l'acteur Jean Le Poulain (1924-1988), et la sœur de la comédienne Vannick Le Poulain. Elle est la mère de la comédienne Julia Duchaussoy (née le 30 juillet 1979), dont le père est Michel Duchaussoy (1938-2012).

Filmographie

  • 1969 : La Provocation d'André Charpak : Isabelle
  • 1969 : Un jeune couple de René Gainville : Janine
  • 1970 : La Grande Java de Philippe Clair : la fille de Colombani
  • 1973 : Les Anges de Jean Desvilles : Martine
  • 1977 : Drôles de zèbres de Guy Lux : Solange
  • 1994 : Bonsoir de Jean-Pierre Mocky : Gloria

Téléfilm

  • 1967 : Mary de Cork de Maurice Cazeneuve, Varai
  • 1972 : Absences répétées de Guy Gilles : la femme de Guy
  • 1973 : Tout le monde peut s'appeler moi de Claude Deflandre : la fille
  • 1973 : Poof de Lazare Iglésis : Isabelle
  • 1974 : À trois temps de Jean Kerchbron
  • 1975 : La missione del mandrillo de Guido Zurli
  • 1976 : Le Siècle des Lumières de Claude Brulé : Gabrielle
  • 1980 : Le Cocu magnifique de Marlène Bertin : Stella
  • 1981 : À nous de jouer d'André Flédérick : Solange
  • 1981 : Les Visiteurs de Noël : La Sorcière
  • 1984 : Dernier Banco de Claude de Givray : Mme Follenfant
  • 1987 : Je tue à la campagne de Josée Dayan : Myriam
  • 1987 : Gigi de Jeannette Hubert
  • 1989 : Une fille d'Ève d'Alexandre Astruc : Florine
  • 1991 : Poison d'amour d'Hugues de Laugardière : Élisabeth
  • 1991 : Le second voyage de Jean-Jacques Goron
  • 1994 : Décibel (homonymie) de Philippe Ducrest

Série

  • 1968 : Six chevaux bleus de Philippe Joulia
  • 1974 : Arsène Lupin de Jean-Pierre Desagnat: Les huit coups de l'horloge : Hortense
  • 1974 : Le deuil sied à Électre (trilogie d'Eugene O'Neill) de Maurice Cazeneuve : Hazel
  • 1975 : Splendeurs et misères des courtisanes, de Maurice Cazeneuve d'après Honoré de Balzac : Esther Gobseck
  • 1975 : Marie-Antoinette de Guy Lefranc : Mme de PolignacTexte en italique
  • 1978 : Voltaire, série télévisée aussi connue sous le nom Ce diable d'homme de Marcel Camus
  • 1978 : Sam et Sally, de Robert Pouret, de Nicolas Ribowski, et Jean Girault : Sally
  • 1981 : Les Gaietés de la correctionnelle : Le divorce nostalgique de Marlène Bertin : Bernadette Goulot
  • 1981 : La Vie des autres de Gérard Clément : Michèle
  • 1983 : Les Amours romantiques : Les prétendus de Josée Dayan
  • 1983 : L'Homme de la nuit de Juan Luis Buñuel : Michèle
  • 1994 : Julie Lescaut de Josée Dayan, série télévisée, épisode Ville haute, Ville basse : femme gymnase
  • 1997 : Navarro,Verdict de Nicolas Ribowski : Mady
  • 2005 : Plus belle la vie, feuilleton télévisé : Solange Chaumette
  • 2005 : Navarro, Double meurtre d'Édouard Molinaro : Mme Dassonville
  • 2009 : Père et Maire, épisode : La passion de Marie-France de Pascal Heylbroeck

Théâtre

  • 1967 : Quarante carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de la Madeleine
  • 1971 : Le Canard à l'orange de William Douglas-Home avec Jean Poiret dans une mise en scène de Pierre Mondy : Patricia Forsyth dite “Patty Pat”
  • 1971 : De doux dingues de Joseph Carole avec Maria Pacôme et Jean Le Poulain
  • 1972 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre du Palais-Royal
  • 1983 : Le Dindon de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Brocéliande de Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1984 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1985 : Topaze de Marcel Pagnol, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins
  • 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Nouveautés
  • 1989 : L'Illusionniste de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Luc Moreau, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1991 : Décibel de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, théâtre Édouard VII
  • 1993 : Durant avec un T de Julien Vartet, mise en scène Daniel Colas, théâtre Édouard VII
  • 1994 : Décibel de Julien Vartet, mise en scène Gérard Savoisien, théâtre Édouard VII
  • 1997 : Un mariage pour trois de Georges Feydeau, mise en scène Anthony Walkers, Théâtre du Gymnase Marie-Bell
  • 2004 : Entrez sans frapper de Jacques Collard, mise en scène de Raymond Acquaviva
  • 2004 : Patate de Marcel Achard, mise en scène Bernard Menez, Théâtre Daunou
  • 2009 : L'Amour foot de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo
  • 2010 : La Berlue, de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Jeffrault
  • 2011-2012 : Le Nouveau Testament, de Sacha Guitry, mise en scène Isabelle Ratier
  • 2013 : Vieilles Chipies de Gérard Moulévrier, mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé, tournée
  • 2014 : Plus vraie que nature, avec Jean-Pierre Castaldi, mise en scène Raphaëlle Cambray, tournée

Théâtre filmé

  • 1966 : Au théâtre ce soir : Les portes claquent de Michel Fermaud : Danièle
  • 1968 : Au théâtre ce soir : Azaïs de Georges Berr : Suzanne
  • 1971 : Au théâtre ce soir : De doux dingues de Joseph Carole : Marie
  • 1971 : Au théâtre ce soir : Huit femmes de Robert Thomas : Suzon, la fille aînée
  • 1979 : Emmenez-moi au théâtre, Le Canard à l'orange de William Douglas-Home : Patricia Forsyth dite "Patty Pat"

 

Rio bravo

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Rio Bravo est un film américain réalisé par Howard Hawks, un western, sorti en 1959. Le film est inscrit en 2014 au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès. Un shérif arrête le frère de l'homme le plus puissant de la région. Il n'a pour alliés qu'un adjoint ivrogne, un vieillard boiteux, un gamin, une joueuse de poker et un hôtelier mexicain, et contre lui une armée de tueurs. Dans la ville de Rio Bravo (comté de Presidio, Texas), le shérif adjoint Dude (Dean Martin) a acquis le surnom méprisant de « Borrachón » (« poivrot ») en raison de son ivrognerie. Il entre dans un saloon pour boire un verre. Joe Burdette (Claude Akins), frère du riche éleveur Nathan Burdette, jette un dollar en argent dans un crachoir aux pieds de Dude. Alors que Dude se penche vers le crachoir, arrive le shérif du comté, John T. Chance (John Wayne), qui éloigne le crachoir d'un coup de pied. Dude l'assomme avec un morceau de bois. Joe se met à frapper Dude pendant que deux de ses hommes le tiennent et tire sur un passant non armé qui tente d'intervenir et le tue.

Joe Burdette quitte le saloon et se dirige vers celui de son frère, où le shérif Chance, bien que blessé, l'arrête pour meurtre. Quand un autre membre de la bande de Burdette veut pointer son arme sur le shérif, Dude lui arrache l'arme des mains. Le shérif et Dude trainent Joe en prison. Pendant les funérailles de l'homme désarmé, un ami de Chance, Pat Wheeler (Ward Bond) arrive en ville avec une caravane de chariots, accompagné d'un jeune tireur, Colorado Ryan (Rick Nelson). Wheeler informe Chance que les hommes de Nathan Burdette ont verrouillé les accès de la ville pour l'empêcher d'emmener Joe à Presidio, le chef-lieu du comté ou de recevoir des renforts. À l'intérieur de la petite prison de Rio Bravo, le vieux Stumpy (Walter Brennan) veille sur la prison et sur Joe. Chance apporte un colis au propriétaire de l'hôtel, Carlos Robante : de la lingerie rouge pour son épouse, Consuelo (Estelita Rodriguez). Une femme mystérieuse, Feathers (Angie Dickinson), arrive pour une nuit. Elle est venue par la diligence, dont une roue a été cassée (peut-être par les hommes de Burdette), ce qui retarderait son départ.

Dude et Chance patrouillent en ville, quand Carlos arrête le shérif, pour lui dire que Wheeler parle trop de l'aide dont il a besoin. Chance demande à Wheeler de se taire, pour ne pas attirer de mauvaises personnes. Chance lui raconte que trois ans plus tôt Dude était un tireur de premier ordre, jusqu'à ce qu'il rencontre une danseuse de mauvaise vie. Ils étaient partis ensemble, mais six mois plus tard, Dude était revenu seul et ivrogne. Wheeler suggère que Colorado apporte son aide, mais celui-ci décline poliment, en disant qu'il veut « s'occuper de ses affaires ». Feathers gagne au poker. Chance la suit dans sa chambre, certain qu'elle a triché, car il avait remarqué l'absence de trois as dans le jeu de cartes utilisé. Il lui montre l'affiche d'une femme recherchée pour tricherie. Feathers reconnait qu'elle est bien la fille de l'affiche, mais nie avoir triché ce jour. Elle propose à Chance de rechercher les cartes manquantes sur elle. Colorado arrive en disant qu'un autre joueur est probablement le vrai tricheur. Ils démasquent le vrai tricheur encore à la table et lui ordonnent de repartir par la prochaine diligence. Chance reconnait avoir eu tort, mais refuse de s'excuser.

Quand Wheeler rentre à l'hôtel, il est abattu par un homme de Burdette caché dans l'écurie. Colorado propose alors son aide, mais Chance la refuse en lui disant qu'il aurait du protéger son patron et saisir sa première proposition. Chance et Dude débusquent et blessent le tireur, qui se réfugie dans le saloon de Nathan. Dude avait remarqué que l'homme avait des bottes boueuses, or tout le monde au bar a des bottes propres. Pour montrer que Dude est un ivrogne et veut boire, le patron du bar jette un dollar en argent dans un crachoir. Mais Dude remarque que des gouttes de sang coulent dans un verre depuis l'étage. Il tire vers l'étage et tue le meurtrier de Wheeler, puis se venge du patron du bar en l'obligeant à aller chercher le dollar dans le crachoir. Chance confisque toutes les armes.

Chance rentre à son hôtel pour dormir et discute avec Feathers qui lui raconte un peu son histoire. Elle vivait avec un joueur qui trichait à son insu et a été tué. Au matin, quand Chance se lève, Carlos lui révèle que Feathers à monté la garde toute la nuit, assise sur une chaise devant sa porte. Chance lui demande pourquoi elle a fait cela, mais elle refuse de répondre. Chance insiste pour qu'elle parte par la prochaine diligence. Plus tard, Nathan Burdett (John Russell) arrive avec ses hommes pour voir son frère Joe. Dude, de garde à l'entrée de la ville, oblige Nathan et ses hommes à déposer les armes avant d'entrer en ville. Nathan voit Joe, puis a une vive discussion avec le shérif qui le prévient que s'il essaie de libérer son frère, celui-ci sera tué « accidentellement ». Nathan se rend ensuite dans son saloon et demande à son groupe de jouer toute la nuit El Deguello (« la chanson du coupe-gorge »).

Carlos annonce au shérif que Feathers a refusé de partir. Chance va la voir et elle le lui confirme, puis l'embrasse. Colorado se rend à la prison pour expliquer la signification de la chanson du deguello : c'est un air joué par les Mexicains lors du siège de Fort Alamo pour indiquer qu'ils ne feraient pas de prisonniers. Chance rend ses pistolets à Dude (qui les avait vendus pour s'acheter à boire, mais que Chance avait rachetés) ainsi que les vêtements qu'il avait laissés. Dude se change et se rase, puis retourne à la prison, pendant que Chance et Feathers discutent. Elle lui dit que Carlos lui a proposé de travailler pour l'aider. Soudain, on entend un coup de feu et Chance court à la prison, pour découvrir que c'était le vieux Stumpy qui avait tiré sur Dude sans le reconnaitre. Dude et Stumpy se disputent. Chance rentre à son hôtel et boit un verre avec Feathers. Plus tard dans la nuit, il se rend compte que Feathers veille encore. Il l'emporte dans sa chambre (sans plus de précision).

Au matin, pendant que Dude est de garde à l'entrée de la ville, quatre hommes de Burdette l'attaquent par derrière, le ligotent et le poussent dans une écurie. Cachant leurs armes, ils s'approchent de Chance près de l'hôtel avec un faux blessé puis sortent leurs armes alors que celle de Chance est hors d'atteinte. Ils lui demandent de libérer Joe. Dans l'hôtel, Colorado imagine un plan. Il demande à Feathers de jeter un pot de fleurs à travers une fenêtre pour distraire les hommes de Burdette : au même moment il jaillit sur le perron, lance son fusil à Chance et les deux hommes abattent les quatre hommes de Burdette. Chance court jusqu'à l'étable libérer Dude. Celui-ci, frustré de s'être laissé surprendre démissionne de son poste d'adjoint. Colorado accepte de rejoindre Chance, puis Dude revient sur sa décision et cesse de boire en entendant le deguello et comprenant sa signification.

Le groupe décide de se barricader dans la prison, car plusieurs jours seront nécessaires pour qu'un shérif fédéral arrive de Presidio pour emmener Joe. Dude et Chance se rendent à l'hôtel pour chercher des provisions. Mais Carlos et Consuela sont capturés par les hommes de Burdett. Et Chance tombe dans l'escalier, victime d'un piège. Dude et Feathers sont également capturés. Les hommes de Burdett donnent un choix à Chance : se rendre à la prison et libérer Joe, sinon les hommes de Burdett imposeront à Stumpy un échange contre Dude et Feathers. Dude implore Chance de laisser sortir Joe, en disant que Stumpy n'a pas assez de nourriture ou d'eau pour tenir longtemps. Chance accepte, et les trois hommes vont à la prison. Mais la proposition de Dude était une ruse, car Colorado est avec Stumpy et ils abattent les hommes de Burdett.

Ceux restés à l'hôtel ont emmené Dude pour l'échanger contre Joe. Chance accepte l'échange qui doit se faire dans un entrepôt isolé. Pour l'échange, il est prévu que Dude et Joe marchent l'un vers l'autre, en direction du camp qui va les accueillir. Mais au moment où ils vont se croiser, Dude se précipite sur Joe et le propulse avec lui à l'abri d'un bâtiment. Une fusillade éclate et Dude finit par assommer Joe. On lui fait passer un revolver. Stumpy qui a suivi alors qu'on lui avait demandé de rester en arrière, apporte des bâtons de dynamite qu'il a trouvés dans un des chariots de Wheeler. Il en lance un sur le bâtiment où les hommes de Burdett se sont réfugiés. Chance et Dude font exploser les bâtons de dynamite. Les hommes de Burdett sortent du bâtiment et se rendent. Burdett et ses hommes étant en prison, Chance va voir Feather qui a mis des collants noirs pour chanter au saloon. Il menace de l'arrêter en disant que lui seul a le droit de la voir dans cette tenue. Feather comprend que c'est sa façon de lui dire qu'il l'aime et elle l'embrasse.

Rio bravo de Howard HawksRio bravo de Howard Hawks

Rio bravo de Howard Hawks

Fiche technique

  • Titre : Rio Bravo
  • Réalisation : Howard Hawks
  • Scénario : Jules Furthman, Leigh Brackett, d'après une nouvelle de B. H. McCampbell (Barbara Hawks McCampbell, fille et prête-nom d'Howard Hawks)
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Photographie : Russell Harlan
  • Montage : Folmar Blangsted
  • Direction artistique : Leo K. Kuter
  • Décors : Ralph S. Hurst
  • Costumes : Marjorie Best
  • Production : Howard Hawks
  • Sociétés de production : An Armada Production, Warner
  • Film américain
  • Genre : western
  • Format : Couleurs (Technicolor) - 1,37:1 à l'origine, réédité en 1,85:13 - 35 mm - Mono
  • Durée : 141 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 18 mars 1959 (première), 4 avril 1959 (sortie nationale), France : 21 octobre 1959

Distribution

  • John Wayne (VF : Raymond Loyer) : John T. Chance, Shérif (version française : John Grant)
  • Dean Martin (VF : Claude Bertrand) : Dude, adjoint alcoolique du shérif, appelé « Borrachón » par les Mexicains
  • Angie Dickinson (VF : Nelly Benedetti) : Feathers
  • Ricky Nelson (VF : Michel François) : Colorado
  • Walter Brennan (VF : Paul Villé) : Stumpy, le gardien de la prison, un vieillard boiteux et bougon
  • Ward Bond (VF : Jean Clarieux) : Pat Wheeler
  • John Russell (VF : Serge Sauvion) : Nathan Burdette
  • Claude Akins (VF : Jacques Thébault) : Joe Burdette
  • Pedro Gonzalez-Gonzalez (VF : Serge Lhorca) : Carlos
  • Estelita Rodriguez (VF : Estelle Gérard) : Consuela
  • Harry Carey Jr : Harold
  • Malcolm Atterbury (VF : Robert Bazil) : Jake
  • Walter Barnes (VF : Fernand Fabre) : Charlie, le barman
  • Bob Steele : Matt Harris
  • Bing Russell : le cowboy tué dans le saloon
  • Myron Healey : l'homme de main de Burdette dans le saloon
  • Eugene Iglesias : le premier homme de Burdette abattu
  • Fred Graham : le deuxième homme de Burdette abattu
  • Tom Monroe : un homme de main
  • Riley Hill : le messager
  • Robert Donner (non crédité)

La Femme et le Pantin

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La Femme et le Pantin (titre italien : Femmina) est un film franco-italien réalisé par Julien Duvivier et sorti en 1959. Stanislas Marchand, autrefois écrivain à succès, a trouvé asile politique en Espagne où, remarié avec Manuela, il vit très modestement à Séville avec sa fille Éva. Cette dernière est fiancée depuis longtemps à Albert, un jeune conducteur d'autocar. Éva, attirée par la danse, aimerait en faire son métier. Lors de la feria de Abril où elle se produit, elle est courtisée par Matteo Diaz, riche manadier et grand séducteur, mais s'en amuse. Dès lors, Matteo est obsédé par le désir de la posséder jusqu'à subir les ultimes humiliations. C'est à un Matteo déchu, enfin défait de sa superbe, qu'Éva se donnera…

La Femme et le Pantin de Julien DuvivierLa Femme et le Pantin de Julien Duvivier

La Femme et le Pantin de Julien Duvivier

Fiche technique

  • Titre original : La Femme et le Pantin
  • Titre italien : Femmina
  • Réalisation : Julien Duvivier
  • Scénario : Albert Valentin d'après le roman éponyme de Pierre Louÿs (Éditions Mercure de France, 1898)
  • Adaptation : Julien Duvivier, Jean Aurenche, Albert Valentin
  • Dialogues : Marcel Achard
  • Assistants-réalisation : Fabien Collin, Alain Gouze
  • Décors et maquettes : Georges Wakhévitch
  • Costumes : Jacqueline Moreau, Barbara Karinska
  • Photographie : Roger Hubert
  • Cadrage : Adolphe Charlet
  • Son : William-Robert Sivel
  • Montage : Jacqueline Sadoul
  • Musique : Jean Wiener, José Rocca
  • Photographe de plateau : Roger Corbeau
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie
  • Productrice : Christine Gouze-Rénal
  • Directeur de production : Fred Surin
  • Producteurs délégués : Pierre Cabaud, René Bézard, Louis Dolivet
  • Sociétés de production : Dear Film Produzione (Italie), Gray-Film (France), Progéfi (France), Pathé (France)
  • Société de distribution : Pathé
  • Tournage :
  • Année : 1958
  • Intérieurs : Studios de Boulogne (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine)
  • Extérieurs : en Camargue dans les (Bouches-du-Rhône (France), Séville en Andalousie (Espagne)
  • Format : couleur par Technicolor — 35 mm — 2.35:1 Dyaliscope — son monophonique
  • Genre : drame
  • Durée : 102 minutes
  • Dates de sortie : France 13 février 1959, Italie 4 mars 1959, États-Unis 27 avril 1960
  • (fr) Mention CNC : tous publics (visa d'exploitation no 20026 délivré le 16 décembre 1958)

Distribution

  • Brigitte Bardot : Éva Marchand
  • Antonio Vilar : Don Matteo Diaz
  • Lila Kedrova : Manuela
  • Jacques Mauclair : Stanislas Marchand
  • Michel Roux : Albert
  • Daniel Ivernel : Berthier
  • Dario Moreno : Arbadajian
  • Jess Hahn : Sidney
  • Espanita Cortez : Maria Teresa
  • Claude Godard : Mercedes
  • Rivers Cadet : l'homme en voiture
  • Germaine Michel : la femme en voiture
  • Dominique Zardi : un marin
  • Betty Beckers
  • Denise Carvenne
  • Gisèle Grimm
  • Monique Just
  • Anne-Marie Mersen
  • Paul Bonifas : le chef du restaurant français

Le Faux Coupable

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Le Faux Coupable (The Wrong Man) est un film américain dramatique réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1956 et relatant un fait-divers réel. Hitchcock s'est inspiré du livre La véritable histoire de Christopher Emmanuel Balestrero de Maxwell Anderson et de l'article A Case of Identity (Un cas d'identité) écrit par Herbert Brean et paru dans Life magazine le 29 juin 1953 relatant le drame vécu par la famille Balestrero début 1953. Christopher Balestrero (Henry Fonda), appelé familièrement Manny, joue la nuit de la contrebasse au Stork Club (en) à New York. Il vit heureux avec Rose, son épouse, et ses deux fils. Cependant, il se débat entre ses factures à payer et ses crédits à rembourser. 

Alors qu'il se rend au siège de sa compagnie d'assurances afin de demander un prêt de 300 dollars pour offrir des soins dentaires à Rose, la guichetière le reconnaît formellement comme étant l'homme qui y a commis un hold-up il y a peu. Manny est traîné par la police dans plusieurs commerces qu'il aurait également braqué et, à chaque fois, est reconnu par les exploitants. Manny croit longtemps à une erreur sans conséquences, mais il finit par être arrêté et emprisonné. Il est cependant libéré sous caution et, avec l'aide d'un avocat, il tente de se disculper et s’engage dans une longue bataille contre la justice aveugle. Le film Le Faux Coupable est inspiré de l'histoire réelle de Manny Balestrero (1909-1998). Après les évènements racontés dans le film, il a déménagé en Caroline du Nord où il meurt âgé de 88 ans. Sa femme Rose (1910-1982) est décédée en Floride à l'âge de 72 ans.

Le Faux Coupable d'Alfred HitchcockLe Faux Coupable d'Alfred Hitchcock

Le Faux Coupable d'Alfred Hitchcock

Fiche technique

  • Titre : Le Faux Coupable
  • Titre original : The Wrong Man
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : Maxwell Anderson, Angus MacPhail, d'après L’Histoire véritable de Christopher Emmanuel Balestrero de Maxwell Anderson
  • Producteurs : Herbert Coleman producteur associé et Alfred Hitchcock (non crédité)
  • Société de production : Warner Bros. Pictures
  • Musique : Bernard Herrmann
  • Image : Robert Burks
  • Montage : George Tomasini
  • Direction artistique : Paul Sylbert
  • Décorateur de plateau : William L. Kuehl
  • Film américain
  • Format : noir et blanc - Son : Mono (RCA Sound Recording)
  • Genre : Drame, Film noir
  • Durée : 105 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 23 décembre 1956 (première à New York), 26 janvier 1957 (sortie nationale), France : 1er mai 1957
  • Tout public

Distribution

  • Henry Fonda (VF : René Arrieu) : Christopher Emmanuel Manny Balestrero
  • Vera Miles (VF : Nelly Benedetti) : Rose
  • Anthony Quayle (VF : Claude Bertrand) : l'avocat O’Connor
  • Harold J. Stone (VF : Pierre Leproux) : Le lieutenant Bowers
  • Esther Minciotti (VF : Marie Francey) : Mama Balestrero
  • Charles Cooper (VF : Jacques Thébault) : Matthews
  • John Heldabrand (VF : Roger Rudel) : Tomasini
  • Doreen Lang (VF : Lita Recio) : Ann James
  • Laurinda Barrett (VF : Jacqueline Ferrière) : Constance Willis
  • Norma Connolly : Betty Todd
  • Nehemiah Persoff (VF : Michel Gudin) : Gene Conforti
  • Lola D'Annunzio : Eugene "Gene" Conforti
  • Kippy Campbell (VF : Linette Lemercier) : Robert Balestrero
  • Robert Essen : Gregory Balestrero
  • Richard Robbins Daniel (VF : William Sabatier) : le vrai coupable
  • Dayton Lummis (VF : Gérard Férat) : Judge Groat
  • Peggy Webber : Miss Dennerly
 

Le Solitaire

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Le Solitaire (Thief) est un film américain de Michael Mann réalisé en 1981. Le scénario, écrit par le réalisateur, est une adaptation du roman noir The Home Invaders de Frank Hohimer.  À Chicago, Frank, bandit de haut vol, pactise avec un caïd sans foi ni loi, dans l'espoir de réaliser son rêve, fonder une famille. Le film est basé sur le roman The Home Invaders: Confessions of a Cat Burglar de Frank Hohimer, nom de plume de John Seybold (1923-2005), un voleur de bijoux. Cet ouvrage est en quelque sorte le manuel du parfait cambriolage. Le Solitaire est le premier long-métrage de Michael Mann.

Comme un homme libre, réalisé deux ans auparavant et souvent considéré comme son premier long métrage, est en fait un téléfilm. Le Solitaire est le premier film de l'acteur Bruce A. Young, qui interprète ici l'un des mécaniciens. Par ailleurs, James Belushi, non crédité dans Furie, fait officiellement ses débuts sur grand écran. Il s'agit également du premier rôle au cinéma de Robert Prosky, alors âgé de 50 ans au moment du tournage, qui était un acteur réputé de théâtre et de télévision.

 

Le Solitaire de Michael MannLe Solitaire de Michael Mann

Le Solitaire de Michael Mann

Fiche technique

  • Titre : Le Solitaire
  • Titre d'origine : Thief
  • Réalisation : Michael Mann
  • Scénario : Michael Mann d'après le roman The Home Invaders de Frank Honimer
  • Directeur de la photographie : Donald Thorin
  • Musique : Tangerine Dream
  • Musique additionnelle : Craig Safan
  • Décors : Mel Bourne
  • Casting : Vic Ramos
  • Montage : Dov Hoenig
  • Producteur exécutif : Michael Mann
  • Producteurs : Jerry Bruckheimer, Ronnie Caan
  • Producteur associé : Richard Brams
  • Société de production : Mann/Caan Productions, United Artists, Les Artistes Associés
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langage de tournage : anglais
  • Format : Couleur par Technicolor — 1.85:1 — Son Dolby — 35 mm
  • Genre : Film noir, policier, drame
  • Durée : 122 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 27 mars 1981, France - Festival de Cannes 1981 : 20 mai 1981
  • Film classé R (Restricted) lors de sa sortie en salles aux États-Unis et interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France

Distribution

  • James Caan (VF : Bernard Tiphaine) : Frank
  • Tuesday Weld : Jessie
  • Robert Prosky (VF : Jacques Dynam) : Leo
  • Willie Nelson (VF : Raymond Loyer) : Okla
  • James Belushi (VF : Jacques Ferrière) : Barry
  • Dennis Farina : Carl
  • William L. Petersen : le gérant du bar Katz & Jammer
  • Michael Paul Chan : le serveur au restaurant chinois
  • John Kapelos : un mécanicien
  • Bruce A. Young : un mécanicien

L'Homme des Hautes Plaines

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L'Homme des Hautes Plaines (High Plains Drifter) est un film américain réalisé par Clint Eastwood, sorti en 1973. Premier western dirigé par Clint Eastwood, ce film reprend la mythologie de l'homme sans nom déjà exploité dans la trilogie de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand. Le film est aussi inspiré du travail avec un autre réalisateur, Don Siegel. En plein désert de l'Ouest sauvage, un étranger, tout de noir vêtu, arrive à Lago, un village terrorisé par des bandits. Rapidement attaqué lui-même, l'homme sans identité va bientôt affirmer sa présence en tuant trois assaillants alors qu'il est chez le barbier. En sortant, il se fait bousculer par Callie exprès, elle l'insulte et l'homme sans nom l'emmène dans une grange et la viole. 

Impressionnés et terrifiés par le personnage, les habitants vont lui demander de tuer trois autres bandits, Stacey Bridges, Bill Borders et Cole Carlin qui ont juré de détruire la ville. Le shérif lui propose un crédit illimité pour mener à bien l'opération. Il se rend alors chez l'épicier, donne des bonbons à des enfants indiens, une pile de couverture à leur père et une poignée de cigarillos pour lui. Puis il se rend chez le bottier et prend des bottes neuves et une selle neuve. Ensuite il va au saloon et offre une tournée générale et nomme Mordechai, le nain qui travaille chez le barbier, shérif de la ville. On apprend au cours du film, que l'ancien shérif a été tué par les bandits à coups de fouet.

L'homme sans nom organise la défense et réquisitionne la plupart des hommes de la ville pour l'entraînement. Il demande à des menuisiers mexicains de fabriquer une table de banquet, 18 paires de draps et 750 pots de peinture de couleur rouge. Ils prennent le bois sur la grange du gérant de l'hôtel de la ville. Celui-ci se défend. Mais l'homme sans nom s'en moque et lui demande d'expulser ses clients de son hôtel. Les commerçants se révoltent. On apprend que les bandits en tuant l'ancien shérif n'ont pas parlé de la complicité tacite des habitants de la ville et du fait qu'ils ne soient pas intervenus. Pendant ce temps, les trois desperados ont été relâchés de prison et se dirigent vers Lago. En chemin, ils rencontrent trois voyageurs avec trois chevaux. Ils les tuent et leur volent chevaux et vêtements. En chemin, un des chevaux faiblit et ils le tuent.

Après avoir passé la nuit avec Callie, les commerçants se réunissent. Certains tentent d'assassiner l'étranger en le frappant par surprise avec des gourdins dans sa chambre d'hôtel. L'étranger réplique en dynamitant sa chambre et en abattant un à un les assaillants. Seul le chef d'équipe, Morgan Allen, arrive à s'échapper. Le maire de la ville, pour s'excuser de l'acte des agresseurs, propose 500 $ par tête, l'étranger demande 500 $ par oreille, soit 3 000 $ en tout. En allant dans sa chambre, il attrape la femme de l'hôtelier, Sarah Belding, elle tente de lui résister mais elle finit par céder. Elle lui parle de la mort du marshal Duncan. Les hommes de la ville sont réquisitionnés pour enterrer les morts et repeindre la ville en rouge. L'étranger marque en rouge sur le panneau d'entrée de la ville « Hell » qui signifie « l'enfer ». On comprend la raison de la mort du marshal Duncan. En fait, il avait découvert que la mine était la propriété de l'État et qu'elle devait normalement être fermée. Les habitants de Lago ont payé les trois truands pour l'assassiner.

Pendant ce temps, Morgan Allen, blessé au bras, arrive à la rencontre des truands. Il négocie avec eux. Stacey veut qu'il lui donne la combinaison du coffre pour prendre l'argent. Allen refuse, Stacey le tue. L'homme sans nom observe la scène du haut d'une colline et leur tire dessus. Il arrache l'oreille de l'un d'eux et leur lance de la dynamite. Puis, il retourne à Lago. Les Desperados arrivent en ville et voient le banquet dressé en leur honneur. Ils se rendent dans le saloon et menacent les habitants. Quand tout à coup, un coup de fouet attrape la gorge de Bill Borders et le tire dehors. L'homme sans nom est en train de fouetter Bill, comme les desperados l'avaient fait pour Jim Duncan. L'homme sans nom attrape alors Cole par le coup et le pend. Il tue ensuite Stacey. Enfin Mordechai abat Lewis Belding (propriétaire de l'hôtel et ex-mari de Sarah qui a décidé de le quitter) qui voulait tuer l'étranger dans le dos.

L'Homme des Hautes Plaines de Clint EastwoodL'Homme des Hautes Plaines de Clint Eastwood

L'Homme des Hautes Plaines de Clint Eastwood

Fiche technique

  • Titre original : High Plains Drifter
  • Titre français : L'Homme des Hautes Plaines
  • Réalisation : Clint Eastwood
  • Scénario : Ernest Tidyman, Dean Riesner (non crédité)
  • Directeur de la photographie : Bruce Surtees
  • Direction artistique : Henry Bumstead
  • Montage : Ferris Webster
  • Décors : George Milo
  • Costumes : James Gilmore, Joanne Haas, Glenn Wright (Costume and Wardrobe Department non crédité)
  • Maquillage : Joe McKinney et Gary Morris (non crédité)
  • Musique : Dee Barton
  • Production : Robert Daley
  • Producteur délégué : Jennings Lang
  • Sociétés de production : The Malpaso Company et Universal Pictures
  • Sociétés de distribution : Drapeau : États-Unis Universal Pictures, Drapeau : France Cinema International Corporation
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur (Technicolor) – 35 mm – 2,35:1 – mono (Westrex Recording System)
  • Genre : western
  • Durée : 105 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 août 1973, France : 23 août 1973

Distribution

  • Clint Eastwood (VF : Jean Lagache) : L'Étranger (ou Duncan)
  • Verna Bloom (VF : Paule Emanuele) : Sarah Belding
  • Mariana Hill (VF : Martine Messager) : Callie Travers
  • Billy Curtis (VF : Guy Pierauld) : Mordecai
  • Mitch Ryan (VF : Jean-Claude Michel) : Dave Drake
  • Jack Ging (VF : Jacques Torrens) : Morgan Allen
  • Stefan Gierasch (VF : Jacques Balutin) : le maire Jason Hobart
  • Ted Hartley (VF : Marc Cassot) : Lewis Belding
  • Walter Barnes (VF : Pierre Tornade) : Shérif San Shaw
  • Geoffrey Lewis (VF : Jacques Thébault) : Stacey Bridges, hors-la-loi
  • Dan Vadis (VF : Marc De Georgi) : Dan Carlin
  • Scott Walker (VF : Jean Violette) : Bill Borders, hors-la-loi
  • Anthony James (VF : Michel Gatineau) : Cole Carlin, hors-la-loi
  • John Hillerman (VF : Jacques Marin) : le bottier
  • Reid Cruickshanks (VF : Henry Djanik) : l'armurier
  • William O'Connell (VF : Raoul Curet) : le barbier
  • Paul Brinegar : Lutie Naylor
  • Richard Bull : Asa Goodwin
  • John Hillerman : Botier
  • Buddy Van Horn : Marshal Jim Duncan
  • Robert Donner : le prêcheur

Rambo

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Rambo ou Rambo : Le Dévastateur au Québec (First Blood), est un film d'action américain réalisé par Ted Kotcheff, sorti en 1982. Adapté du roman Rambo de David Morrell, c'est le premier volet d'une série de quatre films centrés sur le personnage de John Rambo, interprété par Sylvester Stallone. John Rambo, ancien béret vert et héros de la guerre du Viêt Nam, erre sans but de ville en ville depuis son retour aux États-Unis. En voulant rendre visite au dernier de ses anciens compagnons d'armes, il apprend la mort de celui-ci des suites d'un cancer (causé par l'« agent orange » largement utilisé au Viêt Nam). Reprenant la route, il arrive dans une petite ville d'une région montagneuse afin de s'y restaurer. Mais le shérif Will Teasle, prétextant ne pas vouloir de « vagabond dans sa ville », le raccompagne à la sortie de la ville. Ulcéré, Rambo tente de faire demi-tour, mais il est alors arrêté sans ménagement par le shérif. Jeté en prison et maltraité par les policiers, Rambo se révolte et s'enfuit du commissariat. Après une dangereuse course-poursuite, il se réfugie dans les bois.

Traqué comme un animal, l'ancien soldat est contraint à la défensive et un des policiers qui tente de l'abattre trouve accidentellement la mort. Usant de son expérience acquise dans la jungle vietnamienne, Rambo neutralise ensuite les sbires de Teasle lancés à sa poursuite avant de s'en prendre au shérif. Le menaçant de son poignard, l'ex-béret vert lui conseille de ne pas s'acharner contre lui : « Me fais pas chier, ou je te ferai une guerre comme t'en as jamais vu. Laisse tomber ! Laisse Tomber !! ». Ignorant ces menaces, Teasle appelle la Garde nationale en renfort. Des moyens considérables sont déployés pour retrouver le fugitif et l'abattre sans sommation. Le colonel Samuel Trautman, ancien mentor de Rambo, intervient pour convaincre Teasle d'abandonner un combat perdu d'avance : face au soldat surentraîné, ils n'auraient aucune chance. Trautman contacte Rambo et tente de le convaincre de se rendre, mais ce dernier clôt la discussion en disant qu'ils ont versé le premier sang (first blood), pas lui. Acculé et blessé, il entre alors en guerre contre les autorités et jure de mettre la ville de Teasle à feu et à sang.

Rambo de Ted KotcheffRambo de Ted Kotcheff

Rambo de Ted Kotcheff

Fiche technique

  • Titre original : First Blood
  • Titre français : Rambo
  • Titre québécois : Rambo : Le Dévastateur
  • Réalisation : Ted Kotcheff
  • Scénario : David Kozoll, William Sackheim, Sylvester Stallone, d'après le roman Rambo de David Morrell
  • Directeur de la photographie : Andrew Laszlo
  • Décors : Wolf Kroeger
  • Costumes : Tom Bronson
  • Montage : Joan E. Chapman
  • Musique : Jerry Goldsmith
  • Production : Buzz Feitshans
  • Sociétés de production : Anabasis Investments N.V. et Elcajo Productions
  • Sociétés de distribution : États-Unis Orion Pictures Corporation, France S.N. Prodis
  • Budget : 15 000 000 de dollars3
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur – 2.35:1 - 35 mm - Dolby
  • Genre : action, thriller
  • Durée : 90 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 octobre 1982, France : 2 mars 1983
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France et classé R aux États-Unis

Distribution

  • Sylvester Stallone (VF : Alain Dorval) : John Rambo
  • Richard Crenna (VF : Gabriel Cattand) : Colonel Samuel Trautman
  • Brian Dennehy (VF : Marc de Georgi) : Shérif Will Teasle
  • Bill McKinney (VF : Serge Lhorca) : Capitaine Dave Kern, de la Police d’État
  • Jack Starrett (VF : Georges Aminel) : Arthur « Art » Galt
  • Michael Talbott (VF : Jacques Ferrière) : Balford
  • Chris Mulkey (VF : Mario Santini) : Ward
  • John McLiam (VF : Georges Aubert) : Orvil (Orval en V.O.)
  • Alf Humphreys (VF : Max André) : Lester
  • David Caruso (VF : Lambert Wilson) : Mitch
  • David L. Crowley (VF : Georges Poujouly) : Shingleton
  • Don MacKay : Preston
  • Charles A. Tamburro (VF : Jacques Ebner) : le pilote de l'hélicoptère
  • David Petersen : un soldat de la garde nationale
  • Craig Huston (VF : Vincent Violette) : l'opérateur radio
  • Patrick Stack (VF : Hervé Bellon) : Clinton Morgan, lieutenant de la Garde nationale
  • Bruce Greenwood : gardien no 5
  • Mike Winlaw (VF : Michel Derain) : le reporter TV

La Poursuite impitoyable

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La Poursuite impitoyable (The Chase) est un film américain d’Arthur Penn sorti en 1966. Bubber Reeves s'évade de prison avec un complice qui, après avoir volé une voiture et tué son conducteur, l'abandonne. Bubber est alors accusé du crime. Dans sa ville natale de Tarl, au Texas, l'annonce de son évasion et du meurtre déchaîne les haines et les passions, trop longtemps retenues. Anna, sa femme, devenue la maîtresse du fils du magnat local, Val Rogers, se demande comment faire face. L'employé de Rogers, qui a commis le délit dont fut accusé Reeves, craint de voir sa faute éclater au grand jour. Le shérif Calder, quant à lui, sait qu'il va lui falloir protéger le fuyard d'une foule fanatique, qui n'a plus qu'un seul souhait : terminer la fête du samedi soir par un lynchage... 

La Poursuite impitoyable d'Arthur PennLa Poursuite impitoyable d'Arthur Penn

La Poursuite impitoyable d'Arthur Penn

Fiche technique

  • Titre : La Poursuite impitoyable
  • Titre original : The Chase
  • Réalisation : Arthur Penn
  • Scénario : Lillian Hellman d’après l’œuvre de Horton Foote
  • Musique : John Barry
  • Photographie : Joseph LaShelle
  • Montage : Gene Milford
  • Directeur artistique : Robert Luthardt
  • Décors : Richard Day et Frank Tuttle
  • Costumes : Donfeld
  • Producteur : Sam Spiegel
  • Société de production : Columbia Pictures Corporation
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Genre : Drame
  • Format : Couleur (Technicolor) - 35 mm - 2,35:1 - Son : Mono (RCA Sound Recording)
  • Durée : 135 minutes (2 h 15)
  • Dates de sortie : États-Unis : 17 février 1966 ; France : 15 septembre 1966

Distribution

  • Marlon Brando (VF : William Sabatier) : Calder
  • Jane Fonda (VF : Michèle Bardollet) : Anna
  • Robert Redford (VF : Daniel Crouet) : Bubber Reeves
  • E. G. Marshall (VF : Yves Brainville) : Val Rogers
  • Angie Dickinson (VF : Nelly Vignon) : Ruby Calder
  • Janice Rule (VF : Nadine Alari) : Emily Stewart
  • Miriam Hopkins (VF : Renée Barell) : Mme Reeves
  • Martha Hyer (VF : Arlette Thomas) : Mary Fuller
  • Richard Bradford (VF : Jacques Deschamps) : Damon Fuller
  • Robert Duvall (VF : Dominique Paturel) : Edwin Stewart
  • James Fox (VF : Philippe Mareuil) : Jason Rogers (Jake)
  • Steve Ihnat : Archie
  • Jocelyn Brando : Mme Briggs
  • Katherine Walsh : Verna Dee
  • Clifton James (VF : Jacques Ferrière) : Lem
  • Diana Hyland : Elizabeth Rogers
  • Joel Fluellen : Lester Johnson
  • Bruce Cabot (VF : Jean Violette) : Sol
  • Paul Williams : Seymour

Et, parmi les acteurs non crédités

  • James Anderson : Un prisonnier évadé
  • Eduardo Ciannelli (VF : Georges Atlas) : M. Siftifieus
  • Grady Sutton : Un invité de la fête

Angélique et le sultan

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Angélique et le Sultan est un film franco-germano-italiano-tunisien de Bernard Borderie, sorti en 1968. Il fait suite à Indomptable Angélique et clôt la série de cinq films dont Angélique est l'héroïne. Une fois que Joffrey a sauvé son navire des flammes, il poursuit d'Escrainville, qui a enlevé Angélique, sur la Méditerranée. Mais quand il arraisonne son navire, Angélique n'est plus à bord. À Alger Escrainville l'a vendue à Mezzo Morte, qui compte la proposer pour le harem du sultan de Mikenez. Pour sauver Angélique, Joffrey se fait abandonner dans une barque par son équipage, et se fait volontairement prendre par un navire à destination d'Alger, où il est contraint à l'esclavage. Il parvient à s'échapper de la prison où il est conduit, à l'aide de complicités.

Et voilà maintenant Angélique dans le harem du sultan. Elle se rebelle contre les instructions d'Osman Ferradji, eunuque chargé du harem, et elle refuse d'être présentée au sultan comme une nouvelle concubine. Mais un jour un coup, tandis que Colin Paturel, un prisonnier, se joue publiquement du sultan qui décide de le tuer, Angélique pousse un cri : le sultan qui la voit est immédiatement frappé de sa beauté et donne l'ordre de la conduire dans ses appartements. Non seulement Angélique repousse ses avances mais elle tente de le tuer. Pour la punir il la fait fouetter ; mais Ferradji a fait enduire le fouet d'un narcotique, pour atténuer la douleur. Il n'a pas renoncé à son projet de faire d'Angélique l'épouse unique du sultan. La favorite du sultan, jalouse d'Angélique et craignant de perdre sa place privilégiée, essaie de la tuer. Colin Paturel la convainc de les aider à s'enfuir, ce que la favorite accepte. Angélique, Colin Paturel et un troisième prisonnier, le comte de Vateville, parviennent ainsi à s'échapper.

Pendant ce temps, Joffrey essaie de racheter Angélique au sultan, qu'il a su faire venir à lui à l'aide d'un stratagème, en lui proposant de lui révéler le secret de la pierre philosophale. L'accord se fait, mais de retour au palais du sultan, ils découvrent qu'Angélique s'est enfuie. Sur ce le sultan fait traîner Osman Ferradji par son cheval, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il envoie une patrouille à la recherche de la jeune femme. Dans le désert Colin Paturel, qui n'est pas de noble extraction, avoue son amour à Angélique. Après que le comte de Vateville meurt en étant parti en reconnaissance, Angélique fait promettre à Paturel de la tuer si elle devait à nouveau tomber entre les mains du sultan. Quand la troupe s'approche, il veut tenir sa promesse, mais les soldats l'abattent d'un coup de feu. Angélique s'évanouit alors… pour se réveiller entre les bras de Joffrey, à bord de son navire.

Angélique et le sultan de Bernard BorderieAngélique et le sultan de Bernard Borderie

Angélique et le sultan de Bernard Borderie

Fiche technique

  • Titre original : Angélique et le sultan
  • Réalisation : Bernard Borderie
  • Scénario : Bernard Borderie, Francis Cosne d'après le roman d'Anne et Serge Golon
  • Dialogues : Pascal Jardin
  • Décors : Robert Giordani
  • Costumes : Rosine Delamare
  • Photographie : Henri Persin
  • Son : Antoine Petitjean
  • Montage : Christian Gaudin
  • Musique : Michel Magne
  • Production : François Chavane, Francis Cosne et Raymond Borderie
  • Sociétés de production : France CICC, Francos Films, Cinéphonic, Tunisie Liber Film, Italie FonoRoma, Allemagne Gloria-Film GmbH
  • Pays d'origine : France, Allemagne, Italie et Tunisie
  • Langue originale : français
  • Format : Couleur — 35 mm — 2,35:1 — son Mono
  • Genre : Film historique, film d'aventure
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie : France : 23 août 1968

Distribution

  • Michèle Mercier : Angélique
  • Robert Hossein : Joffrey de Peyrac "Le Rescator"
  • Jean-Claude Pascal : Osman Ferradji
  • Helmuth Schneider (V.F. : Marc Cassot) : Colin Paturel
  • Aly Ben Ayed : Sultan Moulay-El-Raschid
  • Roger Pigaut : Pierre-Marie D'Escrainville
  • Jacques Santi : comte de Vateville
  • Bruno Dietrich : Coriano
  • Henri Cogan : Simon Bolbec
  • Erno Crisa : ambassadeur turc
  • Arturo Dominici (V.F. : Jean Topart) : Mezzo Morte
  • Wilma Lindamar : Leïla Aïcha
  • Gaby Mess/Mesee : favorite du Sultan
  • Ettore Manni : Jason
  • Manja Golec (V.F. : Michèle Montel) : captive
  • Emilio Massina : garde de l'ambassadeur (non crédité)
  • Antoine Baud : un marin D'Escrainville
  • Mohamed Kouka
  • Claudio Previtera

Merveilleuse Angélique

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Merveilleuse Angélique est un film franco-germano-italien, réalisé par Bernard Borderie d'après un roman d'Anne et Serge Golon, sorti en 1965. Le film commence sur une scène rocambolesque : Conan Bécher, le moine inquisiteur qui a plaidé contre le comte de Peyrac, l'accusant de sorcellerie et le condamnant aux flammes de la place de Grève, est poursuivi dans Paris par des bandits qui le traînent jusque dans le repaire de Calembredaine, alias Nicolas. Un bûcher lui a été préparé pour venger la mort de Joffrey ; mais Bécher, terrifié par l'idée du supplice qu'on lui promet, meurt sur le coup, laissant bras ballants ses bourreaux, qui pour oublier leur frustration, s'empressent de fêter sa mort dans l'alcool.

Pendant que tous les bandits festoient, Angélique se morfond dans sa luxueuse chambre. Nicolas la rejoint, et ne parvenant pas à lui faire passer sa mélancolie, tente plutôt sa chance ; Angélique cède finalement, ruminant cependant sa vengeance contre tous ceux qui ont fait son malheur. Calembredaine et toute sa bande sont aux petits soins avec leur marquise, ce qui n'est pas du goût de la Polak, une prostituée jalouse, qui attise un peu le mécontentement général contre elle. Lorsqu'Angélique détourne au cours d'une fuite de Barcarole (un nain de la troupe de Calembredaine) un chien bien connu d'elle, sa rivale profite de cette occasion pour enjoindre Nicolas à se débarrasser d'elle, sous prétexte qu'elle fricote avec la police : en effet, le chien qu'elle avait su calmer n'est autre que Sorbonne, le chien de François Desgrez, l'avocat de Joffrey, devenu policier. Angélique s'explique de cette connaissance, mais elle n'est pas passée inaperçue : le Grand Coërse, bandit rival de Calembredaine, envoie un de ses émissaires chercher Angélique pour qu'elle s'explique de ses accointances avec la police, tricherie aux yeux de ces brigands qui estiment leur pacte de plus ou moins non agression conclu avec Calembredaine comme rompu. Nicolas choisit plutôt de se battre contre l'émissaire. Après un combat où il sort perdant, l'envoyé du Grand Coërse monte en épingle la situation et propose à son chef une vengeance : ils s'allieraient à la police pour tendre une embuscade à la bande de Calembredaine à la fête prochaine.

Comme le tout Paris populaire s'empresse de participer à la fête où comédiens et autres artistes font démonstration de leurs arts, Nicolas échappe de peu au poignard de l'émissaire de Coërse puis engage ses gens dans une bataille entre les deux clans, jusqu'à ce que la police arrive avec des renforts. Il s'enfuit ensuite avec Angélique, mais n'échappe pas à la balle d'un des policiers, et meurt dans les bras d'Angélique. Pendant ce temps, le Grand Coërse a fait dévaliser le repaire de Calembredaine, enlevant les enfants et les richesses, puis laissant la police attraper les prostituées qui s'y trouvent et les punir. Comme le capitaine de la garde (complètement saoul) cherche à profiter des charmes d'Angélique, celle-ci lui demande la permission d'aller chercher ses enfants avec l'aide de ses policiers, et promet qu'elle reviendra ensuite lui accorder ses faveurs. Elle récupère ses deux fils chez des bohémiens à qui on avait vendu le plus jeune, puis les confie à l'aubergiste du "Coq hardi". Angélique, dans un instant de rêverie, fait plus tard la connaissance d'un aimable jeune homme, qui se présente comme le Vent, mais est plus connu sous le nom de Poète crotté. Il rédige des pamphlets et est recherché par la police.

Angélique reprend le Coq Hardi qu'elle baptise "Le Masque rouge" et fait prospérer cette modeste auberge, qui devient vite un endroit chic et réputé. Un soir, une douzaine de courtisans masqués et fins saouls s'emparent de Linot, un garçon qu'Angélique avait pris sous son aile après la déroute du clan de Calembredaine, et cherchent à le sacrifier. Un duel s'engage entre deux courtisans, dont le marquis de Plessis-Bellières (cousin d'Angélique), qui refuse cette immolation. Cependant l'un d'eux tue l'enfant, l'assassin se révélant ensuite être le frère du roi. Angélique les chasse bientôt, mais les bouteilles qu'ils ont jetées dans le feu transforment bientôt la petite gargote en brasier. Angélique a tout perdu à nouveau, et ce par la faute des mêmes courtisans qui avaient juré sa perte autrefois, impliqués dans le complot contre le roi et qu'elle seule pouvait dénoncer. Pour se venger, Angélique décide de révéler par pamphlets successifs (soigneusement rédigés par le Poète crotté) les noms des courtisans responsables de l'incendie de son auberge et complices de la mort de Linot ; le tout Paris suit ces accusations, qui inquiètent bientôt le roi, qui reconnaît là les Grands de la Cour et les amis de son frère. Craignant que ces pamphlets ne dénoncent son frère comme l'assassin de l'enfant, il offre par l'entremise de François Desgrez de l'argent et de nombreux avantages à Angélique pour qu'elle se taise et réalise son rêve : fonder une chocolaterie. Plus tard, le Poète crotté sera attrapé et pendu sur ordre de Monsieur, ce dont Angélique se sent responsable.

Sa chocolaterie devient vite un endroit à la mode et rend Angélique riche et prospère. Cependant la belle caresse un rêve plus grand : elle rêve de revenir à la Cour et de regagner un titre de noblesse. Cette ambition gravite rapidement autour de son cousin le marquis de Plessis-Bellières, qu'elle veut épouser. Celui-ci lui avoue vouloir vendre la propriété familiale, où il a grandi et où il a connu sa cousine : Angélique décide de la racheter pour la lui offrir comme cadeau de mariage. Après de nombreuses disputes Angélique se retrouve à nouveau menacée par les conjurés qui, après l'arrestation de Fouquet, craignent d'être entraînés dans sa chute, car ils avaient conclu avec lui le pacte de tuer le roi, ce qu'avait empêché Angélique. Ils jurent donc sa mort, mais le marquis de Plessis-Bellières propose plutôt d'aller chercher la cassette (preuve de leur complot) qui avait été cachée dans la propriété familiale, où s'est réfugiée Angélique. Elle lui propose un marché : la cassette contre sa main. Mais au moment de passer devant le notaire pour préciser l'acte de mariage, elle se ravise et s'enfuit, comme son cousin ensevelit la cassette dans un étang proche. De retour à Paris, Angélique est invitée (convoquée, faut-il dire) en tant que Sancé de Monteloup à la promenade du roi, où son cousin la présente à Louis XIV et demande au monarque sa bénédiction pour leur mariage. Ainsi coincée, Angélique se voit dans l'obligation d'épouser son cousin, idée qui finalement la ravit. Le roi a, l'espace d'un instant, semblé reconnaître la comtesse de Peyrac, mais se ravise finalement, et bénit les futurs mariés.

Merveilleuse Angélique de Bernard BorderieMerveilleuse Angélique de Bernard Borderie

Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie

Fiche technique

  • Titre original : Merveilleuse Angélique
  • Réalisation : Bernard Borderie
  • Assistant réalisateur : Tony Aboyantz
  • Scénario : Claude Brulé, Bernard Borderie, Francis Cosne, d'après le roman d'Anne et Serge Golon "Le Chemin de Versailles"
  • Dialogue : Daniel Boulanger
  • Décors : René Moulaert
  • Costumes : Rosine Delamare
  • Photographie : Henri Persin
  • Son : René Sarazin
  • Montage : Christian Gaudin
  • Musique : Michel Magne
  • Production : Raymond Borderie, Francis Cosne
  • Sociétés de production : France Francos Films, CICC, Italie FonoRoma, Allemagne Gloria-Film GmbH
  • Société de distribution : SN Prodis
  • Pays d'origine : France, Italie et Allemagne
  • Langue originale : français
  • Format : Couleur — 35 mm — 2,35:1 — son Mono
  • Genre : film d'aventure, film historique
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie : France : 7 juillet 1965

Distribution

  • Michèle Mercier : Angélique
  • Claude Giraud : Philippe de Plessis-Bellières
  • Jean Rochefort : François Desgrez
  • Jean-Louis Trintignant : le poète « crotté » ou le poète « lavé ».
  • Giuliano Gemma (V.F. : Jacques Thébault) : Nicolas, alias Calembredaine
  • Jacques Toja : Louis XIV
  • Robert Porte : Monsieur, frère du Roi
  • François Maistre : Le prince de Condé
  • Noël Roquevert : Bourjus
  • Claire Maurier : Ninon de Lenclos
  • Le nain Roberto : Barcarole VF Jacques Balutin
  • Ernst Schröder (V.F. : Philippe Noiret) : capitaine du Châtelet
  • Denise Provence: Barbe
  • Gino Marturano (V.F. : Roger Rudel) : Rodogune L'Égyptien
  • Rosalba Neri ( (V.F. : Rosy Varte) : La Polak
  • Henri Cogan : Cul-de-Bois
  • Nadia Barentin : Jacqueline
  • Jacques Hilling : M° Molines
  • Charles Régnier : Conan-Bécher
  • Patrick Lemaître : Flipot
  • Elisabeth Ercy : Rosine
  • Dominique Viriot : Linot
  • Pietro Tordi : Le Grand Coërse
  • Serge Marquand : Jactance
  • Robert Hoffmann : Le chevalier de Lorraine
  • Michael Münzer : Beau Garçon
  • Malka Ribowska : La marquise de Brinvilliers
  • Umberto Raho : Sergent rafle
  • Paul Mercey : Balgrain
  • Olivier Hussenot : Arracheur de dents
  • Raoul Billerey : Gentilhomme
  • Rico Boïdo : Jean Pourri
  • Carole Lebesque : Colombine
  • Gloria France : mère Bolduc
  • Amedeo Trilli

Angélique et le Roy

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Angélique et le Roy est un film franco-italiano-allemand de Bernard Borderie, sorti en 1966. Angélique s'est mariée dans le précédent volet à son cousin Philippe de Plessis-Bellières. Le film s'ouvre sur la guerre que mène Louis XIV dans les Flandres, et où le mari d'Angélique a été gravement blessé. Sur son lit de mort, il demande au roi de ne pas lui prendre sa femme, seule chose sur laquelle il n'ait pas de pouvoir. Au terme de son deuil officiel, le monarque envoie François Desgrez tirer la belle veuve de ses robes noires pour lui confier une mission secrète dont elle ignore la teneur. Réticente, Angélique part pourtant pour Paris, où le roi dédaigne la pauvre Mme de Montespan pour retrouver sa nouvelle espionne, dont la beauté l'éblouit toujours autant.

Sa mission : convaincre par ses charmes l'ambassadeur de Perse de se rendre à Versailles y signer un traité avec les Français plutôt que les Moscovites, comme il était alors prévu. Pour la convaincre tout à fait, Louis XIV lui rend le titre de propriété de l'hôtel particulier de Joffrey de Peyrac, dans lequel elle se rend. Des signes lui font bientôt battre le cœur : repas frais, lumière, laboratoire, elle est persuadée que Joffrey est vivant et vit ici à l'insu de tous. Mais un vieillard brise ses espoirs : il s'appelle Savary, est alchimiste, vit ici, et avait une grande admiration pour son mari, mais affirme avoir vu de ses yeux son cadavre brûler en place de Grève comme tout le monde. Desgrez fait alors son apparition et lui apprend où trouver le bey, et commencer la mission que lui a confiée le roi.

Le traducteur d'Angélique auprès de l'ambassadeur, Saint-Amon, est d'une inefficacité et d'une maladresse notoires, mais il est le seul homme de la Cour à parler le perse. Elle le retrouve à un supplice dont Zoukim Batchiary Bey se délecte, ce qui amène Angélique à proférer contre lui des insultes. Étonné, le bey demande à la marquise de le suivre chez lui, d'où il chasse Saint-Amon, pourtant chargé de ne jamais laisser seules les deux personnes. Le roi ne manquera pas de reprocher au traducteur son incompétence, le privant de pension et de titre, puis envisage même d'envoyer une armée chercher Angélique, dont le sort l'inquiète grandement : toutes les femmes blondes qu'on avait offertes à l'ambassadeur ont été repêchées gorge tranchée dans la Seine.

Pendant ce temps, Angélique fait la farouche dans la chambre du bey. Une servante entre avec un plateau et le renverse sur un signe du maître des lieux sur la robe de la marquise, que l'ambassadeur contraint à se vêtir d'une robe de son pays, beaucoup plus légère et affriolante. Mais lorsqu'Angélique constate que cette même servante obéissante se fait fouetter pour avoir sali sa robe, son geôlier lui explique qu'en Perse le problème du choix ne se pose pas comme en Europe : pour lui en donner la preuve, il déchire sa robe de marquise, lui prouvant qu'elle est tout à fait sa prisonnière.

Lorsqu'il essaie d'abuser d'elle, Angélique le menace d'un poignard, mais ne se résout pas à devenir une meurtrière, fondant en larmes. Leur entretien est alors interrompu par des ravisseurs qui tentent de tuer l'ambassadeur, mais la marquise arrête leur geste, avant de se faire enlever par eux. Son ravisseur se présente comme Vladimir Stanislas Racoczi, beau-frère du roi en disgrâce, mais pourtant secrètement mandaté par lui pour ôter des griffes de l'ambassadeur de Perse Angélique. Il lui fait aussitôt sa demande de mariage, que la belle rejette en riant. Pendant ce temps, l'ambassadeur est furieux, et demande la tête du ravisseur d'Angélique ; il s'apprête à aller la chercher avec du renfort, mais celle-ci arrive pour l'arrêter : elle le réprimande de ses manières, mais le bey conquis la supplie de lui indiquer où la retrouver. Elle l'invite donc à Versailles pour signer le traité. L'ambassadeur s'exécute et offre au monarque de nombreux cadeaux. Louis XIV souhaiterait lui en offrir un en retour, et l'ambassadeur réclame la marquise de Plessis-Bellières comme cadeau. Pour sauver Angélique, Colbert prétend devant le bey, Mme de Montespan et la Cour entière, qu'elle est la favorite en titre du roi, ce qui provoque un tollé général, et le triomphe de la marquise.

Entre-temps, Racoczi en cavale se réfugie chez Angélique avec qui il partage la couche. Invitée à dormir à Versailles, Angélique occupe la chambre privilégiée, celle de Mme de Montespan, qui contient un couloir permettant d'accéder aux appartements du roi. Desgrez vient la mettre en garde : il a "malencontreusement" renversé le sorbet qui lui était destiné dans la cuisine, et le chien qui a léché le tout est mort en deux minutes. Quoiqu'il la conjure de partir avant de rendre l'âme, elle va rejoindre le roi qui l'a convoquée. Elle se refuse à lui, qui lui apprend que Joffrey n'est pas mort sur le bûcher mais noyé : il l'avait fait remplacer par le cadavre d'un autre condamné, et embarquer en bateau, mais le comte de Peyrac s'était enfui, puis avait été englouti par les eaux. Angélique ne croit pas que son grand amour ait pu être vaincu par les eaux, et décide de rentrer chez elle. Au moment de se coucher, elle manque d'être assassinée par sa robe de chambre imbibée d'un poison foudroyant ; interrogeant sa servante complice de cette tentative, elle lui arrache le nom du commanditaire : Mme des Œillets.

Elle charge le nain Barcarolle de mener enquête sur cette dame, dont il apprend qu'elle s'est rendue chez une dame dénommée La Voisin, réputée pour être le Diable en personne. Ils se rendent au rendez-vous suivant, le lendemain à minuit : ils assistent alors à une messe noire, où la favorite du roi pactise avec le Malin pour conserver l'amour du roi et son exclusivité. Au moment où un prêtre s'apprête à sacrifier un petit bébé, Angélique se manifeste et se fait poursuivre par la compagnie. Au cours de leur fuite, Barcarole est tué. La marquise se réfugie chez François Desgrez et lui révèle tout, mais celui-ci lui apprend que s'il n'est pas ignorant de ces pratiques, il n'en a pourtant aucune preuve, et se montre assez indifférent à la mort d'un enfant qu'on était allé chercher chez des gitans. Il lui révèle cependant qu'il a la preuve de la vie de Joffrey : il l'emmène au cimetière des Innocents, dans lequel un puits mène au jardin de la propriété de Joffrey, où il a trouvé un coffre ayant contenu l'argent du comte, que celui-ci serait venu chercher.

Angélique dort dans la propriété. Pendant la nuit, Joffrey fait une apparition et vient contempler le sommeil calme de sa bien-aimée. Mais au moment de son départ, il surprend un homme se dirigeant vers la chambre d'Angélique couteau à la main : cet assassin est envoyé par La Voisin et le prêtre de la messe noire pour faire taire le témoin de leurs agissements sataniques. Joffrey se débarrasse de l'importun, mais le bruit réveille Angélique : elle voit Joffrey, qui pourtant s'enfuit dans le souterrain, qu'il condamne. Savary lui confie alors une lettre que lui a remis le comte, dont il est le complice depuis longtemps. Celle-ci explique à Angélique que son mari a fui pour la laisser vivre heureuse, loin d'un banni en fuite. Comme elle n'a jamais été raisonnable, et qu'elle ne l'est toujours pas, elle part sur le champ le retrouver en compagnie de Savary, en direction du Midi où il se rendait.

 

Angélique et le Roy de Bernard BorderieAngélique et le Roy de Bernard Borderie

Angélique et le Roy de Bernard Borderie

Fiche technique

  • Titre original : Angélique et le Roy
  • Réalisation : Bernard Borderie
  • Assistant réalisateur : Tony Aboyantz
  • Scénario : Alain Decaux, Bernard Borderie, Francis Cosne, d'après le roman d'Anne et Serge Golon
  • Dialogue : Pascal Jardin
  • Décors : Robert Giordani
  • Costumes : Rosine Delamare
  • Photographie : Henri Persin
  • Son : René Sarazin
  • Musique : Michel Magne
  • Montage : Christian Gaudin
  • Production : Francis Cosne, Raymond Borderie
  • Sociétés de production : France Francos-Films, CICC, Italie Fonoroma, Allemagne Gloria-Film GmbH
  • Pays d'origine : France, Italie et Allemagne
  • Langue originale : français
  • Format : couleur — 35 mm — 2,35:1 — son Mono
  • Genre : film d'aventure, film historique
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie : France : 31 janvier 1966
  • Affiche : Yves THOS

Distribution

  • Michèle Mercier : Angélique
  • Jean Rochefort : François Desgrez / voix du narrateur
  • Jacques Toja : Louis XIV
  • Sami Frey : Zoukim Batchiary Bey
  • Estella Blain : Madame de Montespan
  • Claude Giraud : Philippe de Plessis-Bellières
  • Philippe Lemaire : De Vardes
  • Fred Williams : Vladimir Stanislas Racoczi
  • Pasquale Martino (V.F. : Georges Chamarat) : Savary
  • Jean Parédès : Saint-Amon
  • Le nain Roberto (it) : Barcarole
  • Michel Galabru : Bontemps
  • René Lefèvre : Colbert
  • Carole Lebesque : Des Œillets
  • Ann Smyrner : Thérèse
  • Joëlle Bernard : La Voisin
  • Robert Hossein : Joffrey de Peyrac
  • Jacques Hilling : M° Molines
  • Robert Favart : Le chirurgien
  • Michel Thomass : M. de Bonchef, bourreau.
  • Claire Athana : la reine Marie-Thérèse d'Espagne
  • Jean Lefebvre : L'apothicaire
  • Jean Degrave : Le domestique d'Angélique
  • Frederico Boïdo : Jean Pourri
  • Dany Jacquet : Une dame de la cour
  • Robert Berri : Le sorcier
  • Dominique Zardi : Un homme de main
  • Jean Gold : courtisan
  • Valérie Boisgel

Mengele Josef

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Josef Mengele (16 mars 1911 à Guntzbourg en Allemagne - 7 février 1979 à Bertioga au Brésil) était un médecin nazi allemand actif notamment au camp de concentration d'Auschwitz, où il a participé à la sélection des déportés voués à un gazage immédiat et s'est livré sur de nombreux prisonniers à des expériences à prétention scientifique constituant des crimes de guerre. Après la guerre, il ne fut jamais capturé et vécut 35 ans en Amérique latine sous divers pseudonymes, dont celui de Wolfgang Gerhard sous lequel il fut inhumé en 1979 au Brésil.

Richard Baer, Dr. Josef Mengele and Rudolf Hoess - Josef Mengele au BrésilRichard Baer, Dr. Josef Mengele and Rudolf Hoess - Josef Mengele au Brésil

Richard Baer, Dr. Josef Mengele and Rudolf Hoess - Josef Mengele au Brésil

Son pseudonyme était « Beppo » ; il est aussi connu sous le surnom d'« ange de la mort ». Josef Mengele nait à Günzburg, cité médiévale située au bord du Danube. Il est le deuxième enfant et l'aîné des trois fils de Karl Mengele (1881-1959) et de sa femme Walburga (1946), de riches industriels bavarois. Ses frères se nomment Karl (1912-1949) et Alois (1914-1974). En janvier 1930, il quitte sa ville natale pour rejoindre Munich où il décroche un doctorat de philosophie. Les troubles qui secouent alors la capitale bavaroise ne le laissent pas indifférent et ses origines, son éducation et son caractère le poussent à militer dans les rangs de la droite nationaliste. Dès 1931, il est membre des Casques d'acier et soutient activement Hindenburg. Il est entraîné par ses amis étudiants à un meeting du NSDAP où il est conquis par l'éloquence d'Adolf Hitler.

En octobre 1933, il s'inscrit à la SA, puis part pour Francfort, où il étudie la médecine. Il obtient son doctorat en 1938, année où il devient également membre du parti nazi ; il entre ensuite dans la SS. Peu de temps après, il est nommé à l'Institut de Biologie Héréditaire et d'Hygiène Raciale de Francfort, où il travaille comme assistant d'Otmar von Verschuer, qui lui communique sa passion pour l'étude des jumeaux. Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé à l'inspection sanitaire de la Waffen-SS, un poste tranquille qui ne lui déplaît pas, mais est bientôt muté à la division Wiking, partiellement composée de volontaires scandinaves.

Une promotion le nomme médecin-chef des bataillons de réserve de l'infanterie S.S. pour le front de l'est. Plus tard, il fait jouer ses relations au sein de la hiérarchie SS et parvient à se faire muter dans l'administration des camps de concentration. En mai 1943, il est affecté au camp d'Auschwitz-Birkenau, où il débute sous les ordres du Dr Klein. La qualité de son travail sera vite reconnue par ses supérieurs et quelques mois plus tard, il devient médecin-chef du camp. La principale tâche de Mengele est la sélection des déportés qui arrivent dans les convois. Ceux qui peuvent travailler sont gardés en vie : ils serviront de main d'œuvre pour satisfaire les besoins sans cesse croissants de l'industrie de guerre. Les autres (dont les femmes, les enfants et les vieillards) sont immédiatement dirigés vers les chambre à gaz et exterminés. Le travail de Mengele ne se limite cependant pas à la sélection.

Chercheur passionné, il est en effet en mesure de satisfaire sa curiosité avec les centaines de milliers de cobayes sur lesquels il a le droit de vie ou de mort. Il consacre ainsi ses rares instants de loisir à participer à toutes les expériences médicales dont Auschwitz est le théâtre. Mengele s'intéresse particulièrement aux jumeaux et à l'hérédité. Les jumeaux, ainsi que les nains, sont ainsi sélectionnés et reçoivent un traitement spécial, meilleur que celui infligé aux autres prisonniers, avant d'être transférés dans une baraque d'expérimentation spécialement aménagée dans le camp des tziganes. À la tête de ce laboratoire, le Dr Epstein, pédiatre de renommée mondiale et professeur juif de la faculté de Prague, prisonnier depuis quatre ans, son assistant le Dr Bendel, juif également et médecin de la faculté de Paris, et Dina, artiste-peintre originaire de Prague, qui exécute tous les dessins et croquis nécessaires aux recherches. Celles-ci portent sur trois axes.

Le plus important aux yeux de Mengele est le secret de la gémellité. Il s'intéresse aussi aux causes biologiques et pathologiques du nanisme et du gigantisme, espérant y trouver une prédisposition héréditaire des « races inférieures ». Enfin, une maladie rare apparue chez les enfants tziganes lui offre un troisième champ d'investigations : le noma facès ou gangrène sèche du visage. Mengele espère prouver que cette maladie est spécifique aux tziganes et est le résultat de leur « hérédité syphilitique ».

Les prisonniers sélectionnés subissent des examens médicaux in vivo, qui ne suffisent pas à Mengele pour étayer ses hypothèses. Mengele veut aller plus loin en étudiant l'anatomie des organes internes et comparant les organes sains avec des organes malades ou fonctionnant anormalement. Pour cela, des cadavres sont nécessaires. Pour mener à bien les dissections, Mengele recherche un spécialiste. Ce sera Miklos Nyiszli, déporté juif de Hongrie et diplômé de médecine de l'université Frédéric-Guillaume de Breslau, en Allemagne. Des dizaines de jumeaux, nains, malformés de toutes sortes, seront ainsi abattus, parfois de la main même de Mengele, et disséqués par Nyiszli pour satisfaire la curiosité scientifique de celui qui reçut le surnom d'« ange de la mort ». En juin 1944, Rome tombe aux mains des Alliés, le débarquement en Normandie ouvre un nouveau front à l'ouest et quelques semaines plus tard, les troupes de l'armée rouge lancent une offensive massive. Le Dr Mengele doit comprendre que la fin du IIIe Reich est proche. Son influence sur l'administration du camp est suffisante pour faire libérer Wilma, sa jeune maîtresse juive, qu'il envoie à Varsovie. En janvier 1945, peu avant la prise par les troupes russes de Cracovie, à une soixantaine de kilomètres d'Auschwitz, Mengele quitte la camp et rejoint sa Bavière natale. Sa famille l'y accueille en soldat qui a fait son devoir.

Mengele JosefMengele Josef

Peu sont ceux qui lui réclament des détails sur ses années de services et pendant près de cinq ans, il vit confortablement. Cependant, les témoins aux procès des criminels de guerre commencent à citer son nom. Ses anciens collègues, son chauffeur SS, révèlent des détails toujours plus accablants. Les Américains, qui contrôlent la zone de Günsburg et qui jusque là avaient ignoré le personnage, commencent à s'y intéresser. Mengele estime qu'il est temps de disparaître. L'organisation d'émigration des anciens SS le confie à une filière d'évasion vers l'Italie. Au début de l'année 1951, Mengele franchit clandestinement le col de Reschen et gagne Merano.

De multiples détours le conduisent en Espagne d'où il s'embarque pour l'Amérique latine. Il arrive à Buenos Aires en 1952 où il ouvre quelques mois plus tard un cabinet médical dans un quartier résidentiel. Mengele n'a pas de permis de travail mais ce n'est pas un problème : il a d'excellentes relations avec la police du dictateur Peron, dont la carrière a été favorisée par le IIIe Reich, et compte de nombreux amis dans l'influente colonie nazie. En 1954, sûr de sa retraite, il expédie une demande de divorce à Fribourg-en-Brisgau, son dernier lieu de résidence avec sa femme. Une erreur qui permettra au justicier juif Simon Wiesenthal de retrouver sa trace en 1959. Insouciant, Mengele fréquente allègrement les cercles mondains de Buenos Aires et épouse en seconde noces la femme de son frère Karl, mort pendant la guerre. Mais le 16 septembre 1955, le régime de Peron s'effondre. Leur protecteur disparu, la plupart des nazis réfugiés en Argentine émigrent alors au Paraguay voisin. Mengele en fait partie mais la situation se stabilisant en Argentine, il revient s'y installer. Aucune poursuite n'étant entreprise contre lui dix ans après la capitulation nazie, il prend la direction de la succursale argentine de l'entreprise familiale sous sa véritable identité.

Au début de l'année 1959, le père de Mengele meurt. Mengele n'hésite pas à rentrer à Günsburg pour assister aux obsèques. Personne ne songe alors à le dénoncer. Mais depuis quelques mois a commencé en Allemagne le grand procès d'Auschwitz et bientôt son nom est cité parmi les principaux accusés. Le 5 juillet 1959, le procureur de Fribourg-en-Brisgau lance un mandat d'arrêt contre lui. Une demande d'extradition est formulée mais les Argentins prétendent ne pas connaître son adresse. Simon Wiesenthal prend alors l'affaire en main et demande à un de ses informateurs à Buenos Aires de découvrir l'adresse exacte de Mengele, ce qui est fait le 30 décembre 1959. Deux demandes d'extraditions se heurteront à un refus poli : le passé de Mengele est jugé comme relevant du délit politique, ce qui sur un continent où les coups d'état se succèdent, ne constitue pas un motif légitime pour une extradition. Mengele a de toute manière pris les devants. Alerté dès le début des procédures engagées contre lui, il s'est rendu au Paraguay dont il a acquis la nationalité le 27 novembre 1959.

Le témoignage de deux de ses amis, le baron Alexandre von Eckstein et l'homme d'affaire Werner Jung lui ont permis de prouver qu'il réside dans le pays depuis plus de cinq ans, condition préalable à l'obtention de la nationalité. Muni de ce sauf-conduit rassurant, Mengele rentre à Buenos Aires et attend la suite des événements. Mais la passivité des Argentins pousse les agents israéliens, qui ont récemment retrouvé et enlevé Adolf Eichmann, à agir. Ils resserrent la surveillance autour de sa villa et se préparent à l'enlever aussi. Mais Mengele leur échappe. Il est brièvement aperçu à Bariloche, station de villégiature a proximité de la frontière chilienne, avant de disparaître de nouveau. Entre-temps, l'Argentine s'est décidée à lancer un mandat d'arrêt contre lui, et la piste de Mengele se perd dans la forêt brésilienne. Pendant plus d'un an, il restera introuvable.

En avril 1961, un informateur, ancien membre des SS dont il s'est vite désolidarisé, alerte Wiesenthal : Mengele a été repéré en Égypte où il se prépare à gagner la Crète ou une des îles voisines. Les services israéliens s'activent mais Mengele parvient à nouveau à s'échapper. Convaincu que l'Amérique latine est le seul endroit où il sera en sécurité, Mengele est de retour au Paraguay en 1962. Sa femme et son fils sont restés en Europe, où ce dernier poursuit ses études. Simon Wiesenthal les localise sans peine mais l'enquête révèle que Mengele n'est pas sur place, même de façon épisodique. Mengele est en effet en Asuncion, la capitale du Paraguay, véritable refuge pour anciens nazis.

En juillet 1962, le Paraguay reçoit à son tour une demande d'extradition. Craignant que sa nouvelle nationalité ne le protège pas suffisamment, Mengele se retire dans un province reculée près de la frontière. La veille de noël 1963, Rolf Mengele, le fils du Dr Mengele, prévient ses camarades qu'il doit se rendre en Italie pour rencontrer un proche parent qui vit depuis de nombreuses années en Amérique du sud. Lorsque Wiesenthal, prévenu trop tard, arrive à l'hôtel milanais où le jeune homme est descendu, il apprend que la note a été réglée par le Dr Gregor Gregory, une des nombreuses identités dont use Mengele.

En août 1966, à Hohenau, petite station de villégiature prisée des paraguayens, six hommes font irruption dans l'hôtel Tirol à la recherche du Dr Fritz Fisher. Lorsqu'ils arrivent dans la chambre de celui-ci, elle est vide, l'homme s'est échappé par les toits et ses poursuivants israéliens ont encore raté leur cible. Mengele finit sa vie dans un deux-pièces cuisine de la banlieue de Sao Paulo, complètement reclus, sans aucune relation sociale de peur d'être reconnu, vivant chichement des subsides envoyés par sa famille ou d'anciens nazis. Malgré tous les efforts internationaux pour le trouver, Mengele ne fut jamais pris et après 34 ans de fuite, il meurt noyé au Brésil en 1979, foudroyé par une attaque cardiaque durant une baignade à Bertioga.

Sa tombe fut localisée en 1985 par un effort combiné des autorités américaines, allemandes et sud-américaines. Après exhumation, il fut identifié en 1992 par des tests génétiques sur ses os (mâchoire) réalisés par les légistes de UNICAMP (Université de Campinas), et Clyde Snow a confirmé l'identité de Mengele. De l'aveu même des services israéliens, Mengele ne constitue pas le pire des criminels nazis. D'autres médecins, tels Carl Clauberg ou Horst Schumann, lui sont bien supérieurs en ce domaine. De la même manière, son rang dans la SS était modeste et ses recherches n'ont jamais attiré l'attention d'Himmler, le puissant maître de la SS pourtant friand de ce type d'expérimentations. Cependant il a des centaines de victimes à son actif ; rien que pour ses "expériences" sur les jumeaux, il fait 111 victimes. C'est surtout sa traque à travers tous les continents et le fait qu'il n'ait jamais été pris, parfois de très peu, qui ont contribué à faire de lui l'incarnation de la barbarie nazie restée impunie.

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