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Aylesworth Arthur

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Arthur Aylesworth est un acteur américain né le 12 août 1883 à Apponaug (en), dans l'État de Rhode Island, et mort le 26 juin 1946 à Los Angeles, en Californie.

Aylesworth ArthurAylesworth Arthur

Filmographie 

  • 1934 : Dames (Dames), de Ray Enright et Busby Berkeley : Conducteur du train
  • 1934 : Mariage secret (The Secret Bride), de William Dieterle : Lieutenant Tom Nigard
  • 1935 : Les Joies de la famille (Man on the Flying Trapeze), de Clyde Bruckman : Juge à la Cour
  • 1935 : Brigade spéciale (Men Without Names), de Ralph Murphy : Drew
  • 1937 : Le Dernier Négrier (Slave Ship), de Tay Garnett : L'étranger
  • 1937 : Chasseurs d'images ou Les Lanciers du déserts (I Cover the War), d'Arthur Lubin
  • 1938 : Pilote d'essai (Test Pilot), de Victor Fleming : Frank Barton
  • 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk), de John Ford : George Weaver
  • 1939 : Terreur à l'ouest (The Oklahoma Kid), de Lloyd Bacon : Juge Morgan
  • 1939 : 6000 Enemies, de George B. Seitz : Phil Donegan
  • 1940 : La Vie de Thomas Edison (Edison, the Man), de Clarence Brown : Bigelow
  • 1940 : Little Old New York, de Henry King : Le capitaine
  • 1940 : Jeunesse (Young People), d'Allan Dwan : Le portier
  • 1942 : La Péniche de l'amour (Moontide), d'Archie Mayo : Pop Kelly, la victime

Born to the West

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Born to the West (ou La Ville du diable en édition DVD) est un film américain réalisé par Charles Barton, sorti en 1937. Dare Rudd et Dinkey Hooley, deux cow-boys, arrivent dans une petite ville de l’Ouest pour y chercher du travail. Là, Dare retrouve son cousin Tom Fillmore, fiancé à Judith. La jeune fille n’est pas indifférente au charme de Dare et demande à Fillmore, éleveur de bétail, de donner du travail aux deux hommes. Pour éliminer ce concurrent dangereux, Fillmore le charge de conduire les bœufs dans une ville éloignée. Dare et Dinkey sont attaqués par des voleurs mais réussissent leur mission. A tel point qu’à leur retour Fillmore ne peut plus que s’effacer pour laisser Judith tomber dans les bras de Dare.

Born to the West de Charles BartonBorn to the West de Charles Barton

Born to the West de Charles Barton

Fiche technique

  • Titre : Born to the West
  • Titre DVD français : La Ville du diable
  • Réalisation : Charles Barton
  • Scénario : Stuart Anthony et Robert Yost d'après le roman de Zane Grey
  • Photographie : Devereaux Jennings
  • Production : William T. Lackey et William LeBaron
  • Société de production : Paramount Pictures
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : western
  • Durée : 59 minutes
  • Date de sortie : 1937

Distribution

  • John Wayne : Dare Rudd
  • Marsha Hunt : Judy Worstall
  • Johnny Mack Brown : Tom Fillmore
  • John Patterson : Lynn Hardy
  • Monte Blue : Bart Hammond
  • Lucien Littlefield : John
  • Syd Saylor : Dinkey Dooley (non crédité)
  • Jim Thorpe : pilier de bar (non crédité)

Hunt Marsha

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Marsha Hunt est une actrice américaine, née Marcia Virginia Hunt le 17 octobre 1917 à Chicago (Illinois).

Hunt MarshaHunt MarshaHunt Marsha

Marsha Hunt débute au cinéma en 1935 et tourne régulièrement jusqu'au tournant des années 1950, période où elle est victime du maccarthysme et mise sur « liste noire ». Après encore quelques films jusqu'en 1960, elle ne réapparaît au cinéma que trois fois, en 1971 (avec Johnny s'en va-t-en guerre de Dalton Trumbo, autre « blacklisté »), en 2006 et enfin en 2008 (un court métrage). À partir de 1949, elle s'oriente vers la télévision (échappatoire bienvenue après sa mise à l'index par les studios hollywoodiens) et participe à de nombreuses séries (la dernière en 1988), ainsi qu'à quelques téléfilms (le dernier en 2008). Entre 1948 et 1967, Marsha Hunt joue au théâtre à Broadway, dans six pièces ; elle y retrouve notamment (à la mise en scène) Jules Dassin — qu'elle avait déjà croisé au cinéma — en 1948 et Sam Wanamaker en 1950, eux-aussi victimes du maccarthysme. Une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard, au titre de sa contribution à la télévision.

Filmographie 

  • 1935 : The Virginia Judge d'Edward Sedgwick
  • 1936 : L'Appel de la folie (College Holiday) de Frank Tuttle
  • 1936 : Le Doigt qui accuse (The Accusing Finger) de James Patrick Hogan
  • 1936 : Hollywood Boulevard de Robert Florey
  • 1937 : Annapolis Salute (en) de Christy Cabanne
  • 1937 : Murder goes to College de Charles Reisner
  • 1937 : La Vie facile (Easy Living) de Mitchell Leisen
  • 1937 : La Ville du diable (Born to the West ou Hell Town) de Charles Barton
  • 1938 : Come on, Leathernecks ! de James Cruze
  • 1939 : André Hardy millionnaire (The Hardys rides high) de George B. Seitz
  • 1939 : These Glamour Girls de S. Sylvan Simon
  • 1939 : Star Reporter d'Howard Bretherton
  • 1939 : The Long Shot de Charles Lamont
  • 1939 : Reine d'un jour (Winter Carnival) de Charles Reisner
  • 1940 : Orgueil et Préjugés (Pride and Prejudice) de Robert Z. Leonard
  • 1940 : L'Appel des ailes (Flight Command) de Frank Borzage
  • 1940 : Ellery Queen, Master Detective de Kurt Neumann
  • 1940 : Irène (Irene) d'Herbert Wilcox
  • 1941 : Les Oubliés (Blossoms in the Dust) de Mervyn LeRoy
  • 1941 : Cheers for Miss Bishop de Tay Garnett
  • 1941 : Associés dans l'honneur (Unholy Partners) de Mervyn LeRoy
  • 1941 : Le Procès de Mary Dugan (The Trial of Mary Dugan) de Norman Z. McLeod
  • 1942 : L'Assassin au gant de velours (Kid Glove Killer) de Fred Zinnemann
  • 1942 : The Affairs of Martha de Jules Dassin
  • 1942 : Panama Hattie de Norman Z. McLeod, Roy Del Ruth et Vincente Minnelli
  • 1942 : Sept amoureuses (Seven Sweethearts) de Frank Borzage
  • 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) de Clarence Brown
  • 1943 : Pilot N° 5 de George Sidney
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands Cheer) de George Sidney
  • 1943 : Cry Havoc de Richard Thorpe
  • 1943 : L'Ange perdu (Lost Angel) de Roy Rowland
  • 1944 : None Shall Escape d'André De Toth
  • 1944 : Tendre symphonie (Music for Millions) d'Henry Koster
  • 1944 : Bride by Mistake (en) de Richard Wallace
  • 1945 : La Vallée du jugement (The Valley of Decision) de Tay Garnett
  • 1946 : Une lettre pour Evie (A Letter for Evie) de Jules Dassin
  • 1947 : Une vie perdue (Smash-Up, the Story of a Woman) de Stuart Heisler
  • 1947 : Carnegie Hall d'Edgar George Ulmer
  • 1948 : Marché de brutes (Raw Deal) d'Anthony Mann
  • 1948 : The Inside Story d'Allan Dwan
  • 1952 : Sacré printemps... (The Happy Time) de Richard Fleischer
  • 1955 : A Word to the Wives de Norman Lloyd (court métrage)
  • 1957 : Bombardier B-52 (Bombers B-52) de Gordon Douglas
  • 1957 : La Cité disparue (Legend of the Lost) d'Henry Hathaway
  • 1959 : Blue-jeans (Blue Denim) de Philip Dunne
  • 1960 : La Rançon de la peur (The Plunderers) de Joseph Pevney
  • 1971 : Johnny s'en va-t-en guerre (Johnny got his Gun) de Dalton Trumbo

Télévision

Séries

  • 1958 : Alfred Hitchcock présente (Alfred Hitchcock presents) Saison 4, épisode 10 L'Heure du thé (Tea Time) de Robert Stevens
  • 1959 : Laramie Saison 1, épisode 3 Circle of Fire
  • 1964 : Gunsmoke ou Police des plaines (Gunsmoke ou Marshal Dillon) Saison 9, épisode 14 The Glory and the Mud de Jerry Hopper
  • 1964 : Première série d’Au-delà du réel (The Outer Limits) Saison 1, épisode 18 La Reine des abeilles (ZZZZZ) de John Brahm
  • 1964 : Première série de La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) Saison 5, épisode 21 L'Espace d'un moment (Spur of the Moment) d'Elliot Silverstein
  • 1964 : Les Accusés (The Defenders) Saison 3, épisode 25 Die Laughing de Stuart Rosenberg
  • 1966 : Match contre la vie (Run for your Life) Saison 1, épisode 21 Hoodlums on Wheels de Richard Benedict
  • 1969 : Les Règles du jeu (The Name of the Game) Saison 2, épisode 6 Goodbye Harry de Barry Shear
  • 1970 : Docteur Marcus Welby (Marcus Welby, M.D.) Saison 1, épisode 24 The Daredevil Gesture de Steven Spielberg
  • 1970-1971 : L'Homme de fer (Ironside) Saison 3, épisode 25 Little Dog, Gone de Don Weis (1970), Saison 4, épisode 21 The Riddle in Room Six de John Florea (1971)
  • 1974-1975 : Police Story Saison 2, épisode 2 Requiem for C.Z. Smith (1974) et épisode 17 Sniper (1975), Saison 3, épisode 11 Breaking Point (1975)
  • 1985 : Chasseurs d'ombres (Shadow Chasers) Saison unique, épisode 10 Un amour d'extra-terrestre (Cora's Stranger)
  • 1985 : Arabesque (Murder, she wrote) Saison 2, épisode 10 L'assassin était au courant (Sticks and Stones) de Seymour Robbie
  • 1986 : Matlock Saison 1, épisode 3 L'Affaire (The Affair)
  • 1988 : Star Trek : La Nouvelle Génération (Star Trek : The Next Generation) Saison 1, épisode 16, Un trop court moment (Too Short a Season) de Rob S. Bowman
  • Téléfilms
  • 1969 : Le Miroir de la mort (Fear No Evil) de Paul Wendkos
  • 1972 : Jigsaw de William A. Graham
  • 2008 : Meurtres à l'Empire State Building (titre original) de William Karel

Théâtre

Pièces à Broadway

  • 1948 : Joy to the World d'Allan Scott, mise en scène par Jules Dassin, avec Alfred Drake, Kurt Kasznar
  • 1950 : Disciple du diable (The Devil's Disciple) de George Bernard Shaw, avec Maurice Evans, Victor Jory
  • 1950 : Borned in Texas de Lynn Riggs, mise en scène par Sam Wanamaker, avec Anthony Quinn
  • 1950 : Legend of Sarah de James Gow et Arnaud D'Usseau, avec Tom Helmore, Joseph Sweeney
  • 1958 : The Tunnel of Love de Joseph Fields et Peter DeVries, avec Elisabeth Fraser (adaptée au cinéma la même année)
  • 1967 : The Paisley Convertible d'Harry Cauley, avec Bill Bixby

Pals of the Saddle

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Pals of the Saddle est un film américain réalisé par George Sherman, sorti en 1938.

Pals of the Saddle de George Sherman Pals of the Saddle de George Sherman

Pals of the Saddle de George Sherman

Fiche technique

  • Titre : Pals of the Saddle
  • Réalisation : George Sherman
  • Scénario : Stanley Roberts et Betty Burbridge d'après les personnages créés par William Colt MacDonald
  • Production : William Berke
  • Société de production : Republic Pictures
  • Photographie : Reggie Lanning
  • Montage : Tony Martinelli
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono
  • Genre : Western
  • Durée : 55 minutes
  • Date de sortie : 1938

Distribution

  • John Wayne : Stony Brooke
  • Ray Corrigan : Tucson Smith
  • Max Terhune : Lullaby Joslin
  • Doreen McKay : Ann
  • Joseph Forte : Juge Hastings
  • George Douglas : Paul Hartman

Lamarr Hedy

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Hedy Lamarr est une actrice, productrice et inventeur américaine née Hedwig Eva Maria Kiesler d'une famille juive le 9 novembre 1914 à Vienne (Autriche-Hongrie), décédée le 19 janvier 2000 à Altamonte Springs (près d'Orlando, Comté d'Orange (Floride)). 

Lamarr HedyLamarr Hedy

En plus de sa carrière cinématographique H. Lamarr est connue comme ayant, sous le nom de Hedy Kiesler Markey et avec son ami le compositeur George Antheil, déposé le brevet d'un système de codage des transmissions appelé étalement de spectre, proposé alors pour le radio-guidage des torpilles américaines durant la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il ne fut pas appliqué (Brevet des USA 2,292,387).

La technique réapparut dans le domaine militaire dans les années 1960. De nos jours elle est par exemple utilisée par les systèmes de positionnement par satellites (GPS, GLONASS), les liaisons cryptées militaires, les communications de la Navette Spatiale avec le sol, et plus récemment dans les liaisons sans fil Wi-Fi.

Anecdotes : Hedy Lamarr est la première actrice à s'être mise nue au cinéma. C'était dans le film tchèque Extase de 1933, antérieur à sa carrière hollywoodienne. Le docteur Isaac Kleiner, personnage fictif présent dans le jeu vidéo Half-Life 2, a nottamment surnommé son crabe de tête apprivoisé « Lamarr ». Il l'appelle parfois « Hedy ». Citation : « Any girl can be glamorous, all you have to do is stand still and look stupid. » (« N'importe quelle fille peut avoir l'air glamour, tout ce que vous avez à faire est de rester immobile et de prendre un air idiot »).

videoFilmographie

  • 1930 : Geld auf der Straße : Young Girl at Night Club Table
  • 1931 : Tempête dans un verre d'eau (Die Blumenfrau von Lindenau) : Secretary
  • 1931 : Die Koffer des Herrn O.F. : Helene, the Mayor's Daughter
  • 1932 : Man braucht kein Geld : Käthe Brandt
  • 1933 : Extase : Eva Hermann
  • 1938 : Casbah (Algiers) : Gaby
  • 1939 : La Dame des tropiques (Lady of the Tropics) : Manon deVargnes Carey, aka Kira Kim
  • 1940 : I Take This Woman : Georgi Gragore Decker
  • 1940 : La Fièvre du pétrole (Boom Town) : Karen Vanmeer
  • 1940 : Camarade X : Golubka, aka Theodore Yahupitz and Lizvanetchka 'Lizzie'
  • 1941 : Viens avec moi (Come Live with Me) : Johnny Jones
  • 1941 : La Danseuse des Folies Ziegfeld (Ziegfeld Girl) : Mrs. Sandra Kolter
  • 1941 : H.M. Pulham, Esq. : Marvin Myles Ransome
  • 1942 : Tortilla Flat : Dolores Ramirez
  • 1942 : Carrefours (Crossroads) : Lucienne Talbot
  • 1942 : Tondelayo (White Cargo) : Tondelayo
  • 1944 : Le Corps céleste (The Heavenly Body) : Vicky Whitley
  • 1944 : Les Conspirateurs (The Conspirators) : Irene Von Mohr
  • 1944 : Angoisse (Experiment Perilous) : Allida Bederaux
  • 1945 : Her Highness and the Bellboy : Princess Veronica
  • 1946 : Le Démon de la chair (The Strange Woman) : Jenny Hager
  • 1947 : Dishonored Lady : Madeleine Damien
  • 1948 : Vivons un peu (Let's Live a Little) : Dr. J.O. Loring
  • 1949 : Samson et Dalila (Samson and Delilah) : Delilah
  • 1950 : La Dame sans passeport (A Lady Without Passport) : Marianne Lorress
  • 1950 : Terre damnée (Copper Canyon) : Lisa Roselle
  • 1951 : Espionne de mon cœur (My Favorite Spy) : Lily Dalbray
  • 1954 : L'Eterna femmina
  • 1954 : L'Amante di Paride : Hedy Windsor / Helen of Troy / Empress Josephine / Geneviève de Brabant
  • 1957 : The Story of Mankind : Joan of Arc
  • 1958 : The Female Animal : Vanessa Windsor

comme productrice

  • 1946 : Le Démon de la chair (The Strange Woman)

Jameson Jenna

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Jenna Jameson, née Jennifer Marie Massoli le 9 avril 1974 à Las Vegas de parents italo-américains, est une actrice pornographique et femme d'affaires américaine. Elle est l'une des actrices du X ayant remporté le plus grand succès au niveau mondial. On lui donne aussi le titre officieux de « Reine du porno ».

Jameson Jenna Jameson Jenna Jameson Jenna

Jenna Marie Massoli, plus connue comme Jenna Jameson. est née à Las Vegas en 1974. Grâce à une fausse carte d'identité, elle devient stripteaseuse à 16 ans, puis pose nue dans des magazines 4 ans plus tard. En 1993, elle joue dans un film érotique pour se venger de son ex. Elle apparait ensuite dans deux films pornographiques en 1994 et se fait remarquer rapidement. Jenna Jameson ne pratique ni la sodomie, ni la double pénétration et n'a jamais tourné avec des hommes de couleur. 

Considérée aujourd'hui comme la reine du porno, Jenna Jameson est apparue dans 149 films x en tant qu'actrice et en a réalisé 4 autres. Avec plus de 30 récompenses, elle est l'une des pornstars de plus grand succès mondial. Côté coeur, Jenna Jameson est bisexuelle et déclare que sa meilleure expérience fut avec l'actrice porno Nikki Tyler. Marilyn Manson, Tommy Lee et Jay Grdina font aussi partis de la grande liste des conquêtes de la femme d'affaires américaines. Elle a également publié son autobiographie en 2004, qui fut un succès de ventes.

Filmographie

  • Fantasy Woman created 1993, Released March 15, 1994, registered June 15, 1994. Her first film, non-sex role.
  • Elements of Desire Released April 27, 1994, registered June 10, 1994. Lesbian only.
  • Up and Cummers 10 Produced April 18, 1994 and released May 2004, 1994, Erotica West, Randy West Productions.
  • Up and Cummers 11 (1994, Erotica West, Randy West Productions)- Produced April 19, 2004 Released June 3, 1994. Her first heterosexual film
  • Cherry Pie (1994, Sin City Video) - Released June 15, 1994
  • Baby Doll (Sin City Entertainment) Registered July 6, 1994, released August 16, 1994
  • The Dinner Party Adam and Eve Productions released September 12, 1994
  • Photoplay (1995)
  • Cover to Cover (1995)
  • The Kiss (1995)
  • Up and Cummers (1995)
  • Where the Boys Aren't 7 (1995)
  • Virtual Reality 69 (1995)
  • Starting Over (1995)
  • Picture Perfect (1995)
  • Lip Service (1995)
  • I Love Lesbians (1995)
  • On Her Back (1995)
  • Phantasm (1995)
  • Priceless (1995)
  • Up and Cummers 20 (1995)
  • Silk Stockings: The Black Widow (1995)
  • Blue Movie (1995, Wicked Pictures)
  • Smells Like...Sex (1995, Wicked Pictures)
  • Wicked One (1995, Wicked Pictures)
  • Exposure (1995, Vivid)
  • Jenna Loves Rocco (1996, Vivid)
  • Conquest (1996, Wicked Pictures)
  • Jenna's Revenge (1996, Wicked Pictures)
  • Cybersex (1996)
  • The F-Zone (1996)
  • Cum One, Cum All (1996)
  • Silver Screen Confidential (1996)
  • Pure (1996)
  • Jenna Ink (1996)
  • Precious Metal Volume 1 (1996)
  • Jinx (1996)
  • Hard Evidence (1996)
  • Satyr (1996) (Wicked Pictures)
  • Philmore Butts Taking Care of Business (1997)
  • Dirty Bob's Xcellent Adventures 35 (1997)
  • Jenna's Built for Speed (1997)
  • Convention Cuties (1997)
  • Paradise (1997)
  • Betrayed (1997)
  • Dangerous Tides (1998, Wicked Pictures)
  • Flashpoint (1998, Wicked Pictures)
  • Super Sexy (1998)
  • All American Superstars (1998)
  • Couples (1998)
  • Wicked Weapon (1998)
  • Hell On Heels (1999, Wicked Pictures)
  • Virtual Sex with Jenna Jameson (1999, Digital Playground FX)
  • Super Sexy Too (1999)
  • Dirt Merchant (1999)
  • Word's Worth (1999)
  • Blown Away (1999)
  • Silk Stockings - The Back Widow (1999)
  • Dream Quest (2000, Wicked Pictures)
  • Please Cum Inside Me (2000)
  • Where the Boys Aren't 14 (2001)
  • Briana Loves Jenna (2001, Vivid / Club Jenna)
  • Deep Inside Jenna (2001, Vivid / Club Jenna)
  • My Plaything: Jenna Jameson (2001)
  • I Love Lesbians 10 (2001)
  • I Dream of Jenna (2002, Vivid / Club Jenna)
  • 3 Into Jenna Jameson (2002, Vivid)
  • Up Close & Personal: Ashlyn Gere (2002)
  • Young Jenna (2002)
  • The Masseuse (2002, Vivid / ClubJenna)
  • Where the Boys Aren't 16: Dark Angels (2003)
  • Where the Boys Aren't 17 (2003)
  • Udderly Ridiculous (2003)
  • I Dream of Jenna 2 (2003)
  • Last Girl Standing (2004)
  • Jenna Uncut & Uncensored (2004)
  • Tougher Love (2004)
  • Camera Sutra (2004)
  • 5 Star Jenna Jameson (2004, Vivid)
  • Bella Loves Jenna (2004, Vivid / Club Jenna)
  • The Masseuse (2004, Vivid / Club Jenna)
  • Krystal Method (2004, Vivid / Club Jenna)
  • The New Devil in Miss Jones (2005, Vivid)
  • Jenna Does Carmen (2005)
  • Jenna Loves Pain (2005)
  • Jenna's Star Power (2005)
  • Sophia Syndrome (2005)
  • Last Girl Standing (2005)
  • The Passion of the Christies (2005)
  • Dasha: Like a Geyser (2005)
  • Jenna's Tough Love (2005)
  • Jesse Factor (2006)
  • Jenna Jameson: Uncut & Uncensored 2 (2006)
  • Forever Asia (2006)
  • Jenna Loves Justin (2006)
  • Janine Loves Jenna (2006, Vivid / Club Jenna)
  • Jenna's Depraved (2006, Vivid / Club Jenna)
  • I Love Pussy (2007, Vivid/Club Jenna)
  • Burn (2008)
  • Nikita Loves Jenna (2009) (V)
  • Jenna Loves Krystal and Justin (2010) (Vivid / Club Jenna)

Television

  • Wild On! (1997, E!) guest hosted
  • Nash Bridges (2000, CBS)
  • Family Guy (2001) (Episode: "Brian Does Hollywood")
  • Mister Sterling (2003, NBC)
  • Jenna's American Sex Star (2005, Playboy Channel)

 

Jay Bailey

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Bailey Jay (ou Bailey Jay Granger, est née Brian Grander) le 5 novembre 1988 à Richmond (Virginie, États-Unis) est une actrice transsexuelle de films pornographiques américaine.

Jay BaileyJay Bailey

Bailey Jay s'est fait connaitre en 2007, sous le nom de Line Trap, via 4chan grâce à une vidéo de sa participation à Otakon la même année. Elle a tourné son premier film en 2010 puis signé un contrat avec The Star Factory. En 2011 et 2012, elle a reçu l'AVN Award d'actrice transsexuelle de l'année (Transsexual Performer of the Year).

Filmographie 

  • Bailey Jay Is Line Trap (2010)
  • Carbon Girl (2010)
  • She Male XTC 7 (2010)
  • Shemale Idol: The Auditions #2 (2010)
  • Transsexual Superstars Bailey Jay (2011)
  • Next She-Male Idol #3 (2011)

Blue Vanessa

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Vanessa Blue, née le 27 mai 1974 à Long Beach, est une actrice pornographique et réalisatrice américaine.

Blue VanessaBlue VanessaBlue Vanessa

Elle grandit à Beaumont dans le Texas puis retourne en Californie. Elle devient danseuse dans un bar dans le comté d'Orange. Elle y rencontre Persephone, une top modèle qui fait du bondage. Elles deviennent amies. Vanessa fait ses premières photos de bondage en 1996. Vanessa est une actrice afro-américaine. Elle débute sa carrière dans le X en 1996 avec le film "Black Video Virgins #02" et se retrouve vite sur le devant de la scène. Elle est une des actrices porno noires les plus connues. 

Signe distinctif : elle a le symbole astrologique des Gémeaux tatoué sur son épaule gauche. Vanessa coprésente avec son ex-petit-ami Lexington Steele une émission sur le site web Playboy.com qui s'intitule Lex in the City. Elle réalise également des films X sous le pseudonyme de "Domina X". Par ailleurs, elle est apparue dans les médias grand public, notamment dans des films non pornographiques et des magazines comme Rolling Stone où elle interviewe le rappeur 50 Cent. Elle a fait une apparition dans la vidéo Wouldn't Get Far du rappeur The Game. En 2013, elle est admise dans l'AVN Hall of Fame.

Filmographie 

  • All pink on the inside (Vivid, 2005)
  • Double decker sandwich 6 (Zero Tolerance Entertainment, 2005)
  • Big black wet asses (Elegant Angel, 2004)
  • Butterballs (Vivid, 2004)
  • Slipping into darkness (Hustler, 2004)
  • Black reign (Mercenary Pictures, 2003)
  • Busty beauties 9 (Hustler, 2003)
  • Double air bags 5 (Channel 69, 2001)
  • Ebony Cheerleader Orgy (Vivid, 2000)
  • Filth parade (Armageddon, 2000)
  • 33 girl jam (Vivid, 1998)
  • Miss judge (Vivid, 1997)
  • Black Video Virgins #02 (New Sensations, 1996)

James Tanya

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Tanya James, de son vrai nom Jamie Cooke, est une actrice pornographique américaine née à Riverside (Californie).

James Tanya James Tanya James Tanya

Elle commence sa carrière cinématographique à l'âge de 19 ans dans le film Real Sex Magazine 56 du réalisateur William Witrock et est remarquée aussitôt. En 2003 elle prend part aux Nightmoves Adult Entertainment Awards à Tampa1 et en 2004 elle participe à l'AVN Adult Entertainment Expo. Sa carrière connait une pause entre 2005 et 2007 où elle décide de prendre une pause sabbatique.

Cette période d'inactivité professionnelle lui permet de se faire poser des implants mammaires. En 2008 elle revient sur la scène et signe un contrat exclusif avec Zero Tolerance et Third Degree. Actuellement elle est représentée par l'agence LA Direct Models. Elle a tourné, entre autres réalisateurs, avec Michael Ninn, Andrew Blake et Marty Zion. Elle a trois piercings: un sur la narine gauche, un sur le nombril et un autre sur la langue.

Filmographie

  • 2002 2 Of A Kind
  • 2002 Real Sex Magazine 56
  • 2003 Foot Worship Christmas
  • 2003 Topless Entanglements
  • 2003 The Chloroform Solution!
  • 2003 Hogtied by Fate
  • 2003 Hot Showers 11
  • 2003 Choc Full a Nut
  • 2003 Squirting Illustrated 7
  • 2003 Ten Wet Girls
  • 2003 E-love Wanted
  • 2003 Vivid Games
  • 2003 Mandy: The Perfect Gift
  • 2003 Young Pink 1
  • 2003 Behind the Scenes with 20 Young Girls
  • 2003 Lights, Cameron, Action
  • 2003 Squirting Newcomers
  • 2003 Wet Teens 2
  • 2003 Peach Girls Nothin' Sweeter 2
  • 2003 Young Sluts, Inc 10
  • 2003 The Axis of Anal
  • 2003 Sapphic Liaisons 3
  • 2003 Real 2003 College Girls 10
  • 2003 Nasty Girls 31
  • 2003 Match Play
  • 2003 Hotel Erotica (telefilm, 1 episodio: "High School Crush" nel 2003)
  • 2003 Jack's Playground 5
  • 2003 Hot Showers 11
  • 2003 High Desert Pirates
  • 2003 College Invasion 1
  • 2003 Campus Confessions 7
  • 2003 Bum Rush
  • 2003 Barely Legal Summer Camp
  • 2003 Barely Legal on Vacation 2
  • 2003 Barely Legal on Vacation 1 and 2 Box Set
  • 2003 Barely Legal All Stars 3
  • 2003 Barely Legal 35
  • 2003 Anxious Young Pussies
  • 2003 Pick Up Lines 76
  • 2004 Marty Zion's Club Inferno
  • 2004 Good Girls Suck Toes!
  • 2004 Flirts in Skirts
  • 2004 Bare Breasted Peril
  • 2004 The Art of Oral Sex
  • 2004 The Art of Anal 1
  • 2004 She Devils in Pink
  • 2004 Chasey Meets Krystal
  • 2004 Cloud 9 Girls 1
  • 2004 Cloud 9 Girls 2
  • 2004 Dark Deception
  • 2004 Barely Legal All Stars 3
  • 2004 Wild on X 1
  • 2004 Wild on X 2
  • 2004 Sexz in the City
  • 2004 Naked Diva
  • 2004 Eager Beavers 7
  • 2004 Whatever It Takes
  • 2004 Sophisticated Sluts
  • 2004 Filthy Rich Girls (interpretando se stessa)
  • 2004 Porno Valley (telefilm, 1 episodio: "A Star Is Porn" interpretando se stessa)
  • 2004 Run Mary Run (interpretando se stessa)
  • 2004 Sexz in the City
  • 2004 Secret Lives
  • 2004 Run Mary Run
  • 2004 Panties In a Twist
  • 2004 Money Hole
  • 2004 Lights, Cameron, Action
  • 2004 Lezbo A-Go-Go
  • 2004 Innocence - Little Secrets
  • 2004 Hustler Centerfolds 1
  • 2004 Blonde to Be Wild
  • 2004 Bassackwards
  • 2004 ATM - Ass Thrusting Machine
  • 2004 Ass-Fucking Young Girls
  • 2004 All Star International
  • 2005 Blondes Asses & Anal
  • 2005 Twisted Tales 3
  • 2005 Jessica Jaymes Revealed
  • 2005 Totally Busted (telefilm, 2 episodi: "Cabana Boy" e "Stripperer's Apprentice")
  • 2005 Hustler's Honeys
  • 2005 College Invasion 1-3
  • 2005 And The Envelope Please - Sunrise Adams
  • 2008 Soloerotica 8
  • 2008 Whores 'R Us 5
  • 2008 Girls Only Pool Party
  • 2008 Sapphic Liaisons 3: Pure
  • 2008 Ass Fucking In The Great Outdoors
  • 2008 Wet Blonde Pussies
  • 2007 Unfaithfully Yours
  • 2007 A Genie's Wish
  • 2007 Best of College Invasion
  • 2007 Real Golden Showers 12
  • 2008 Wrapture!
  • 2008 Naked Tickle Hysterics
  • 2008 Last Call
  • 2008 Nehoepolitan
  • 2008 Sexy Bitch
  • 2008 Welcome To Hollywood
  • 2008 Co-Ed Confidential (telefilm, 4 episodi: "I Do, Do I?", "Rolling Royce", "The Hunt Is On" e "French Style" interpretando Not Ophelia)
  • 2008 Tits Ahoy 8
  • 2008 Starlet Fever
  • 2008 No Swallowing Allowed 14
  • 2008 Naughty Office 13
  • 2008 Naughty Athletics 4
  • 2008 Lipstick Jungle
  • 2008 I Am Tanya James
  • 2008 Housewife 1 On 1 12
  • 2008 Give Me Pink 4
  • 2008 Girlfriends
  • 2008 Fresh Flesh
  • 2008 Double Decker Sandwich 12
  • 2008 Bleached To The Bone
  • 2008 2 Chicks Same Time 2

Guerre et cinéma à l’époque nazie

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Films, documentaires, actualité et dessins animés au service de la propagande.

Hitler et Joseph GoebbelsHitler et Joseph Goebbels

Hitler et Joseph Goebbels

Les dirigeants nazis ont reconnu précocement que le cinéma était « l’un des moyens de manipulation des masses les plus modernes »(Goebbels, 1934). Des moyens considérables ont alors été réquisitionnés pour soutenir la politique expansionniste de Hitler et remporter également la « guerre culturelle ». Au-delà de la diffusion de valeurs martiales, les images filmiques devaient aussi divertir et faire oublier les rigueurs du conflit. Films historiques et de fiction, documentaires, « actualités », dessins animés, publicités : avec des stratégies de communication extrêmement raffinées, le régime a encouragé le développement de productions cinématographiques aux fonctions complémentaires, et a fait des salles obscures un véritable lieu de « culture populaire ». Difficiles d’accès, car soupçonnés d’être aujourd’hui encore très efficaces, les documents filmiques de cette époque méritent l’attention des chercheurs, qui ont longtemps négligé certaines sources comme les dessins animés.

La guerre et l’image filmique entretiennent en Allemagne de longue date une étroite relation. La célèbre UFA (Universum-Film AG) est née en 1917 directement de la volonté de Ludendorff « d’influencer les masses dans l’intérêt de l’État » 1. La diffusion des premières véritables actualités cinématographiques (Wochenschau) a eu lieu le 23 octobre 1914, peu de temps après le déclenchement des hostilités. Les images filmées, puis des animations à caractère pédagogique, ont été utilisées dans la formation des soldats pour expliquer de manière claire le maniement de certaines armes ou le pilotage des avions. Il ne s’agit pas là cependant d’une spécificité allemande : le premier dessin animé anglais fut réalisé en 1899 pour soutenir les troupes engagées dans la guerre des Boers 2…

2 À partir de 1933, dans la mesure où le « combat » (Kampf) est une valeur omniprésente dans l’idéologie national-socialiste et où tous les médias sont mis au service de la propagande, ces liens entre guerre et image animée se resserrent encore. Le cinéma apparaît comme un instrument unique pour conditionner les populations à la réalisation du programme nazi, incluant dans sa logique même la guerre qui permettra de donner à la « race des seigneurs » le « territoire qui lui revient de droit » 3. Dans les pages qui suivent, nous nous pencherons surtout sur la représentation cinématographique de la guerre proprement dite – au sens d’affrontement entre les nations ; mais il faut garder à l’esprit que la lutte contre les ennemis internes et celle contre les États rivaux ne peuvent être complètement dissociées : les mêmes procédés de dénigrement sont à l’œuvre pour stigmatiser les différents types d’adversaires ; et par ailleurs, la violence mise en scène, notamment dans les œuvres antisémites, a contribué d’une manière générale à accoutumer les populations à l’utilisation de la force dans les relations interhumaines 4.

3 La guerre est un thème important du cinéma nazi dès 1933, à travers entre autres la propagation de l’idéal du soldat et de la « légende du coup de poignard dans le dos » (qui implique la promotion de la « guerre de revanche »). Mais une fois arrivée la guerre, le cinéma doit essentiellement aider les populations à tenir – il propose alors surtout des productions divertissantes, qui font oublier les rigueurs du conflit. Évoquer le cinéma dans la guerre, c’est donc aussi, paradoxalement, parler d’une certaine éviction de la guerre au cinéma – du moins dans le film de long métrage, car d’autres documents montrent au contraire les combats à l’envi. Nous verrons à cet égard le rôle complémentaire des différentes images filmiques. Mais pour comprendre les stratégies mises en œuvre par les dirigeants nazis, il faut commencer par présenter leurs conceptions en matière de cinéma et les moyens qu’ils se sont donnés pour les concrétiser.

Les images animées, un élément central de l’entreprise de propagande nazie

4 Pour Hitler et Goebbels, la culture en général est un enjeu fondamental : on sait les efforts qui ont été réalisés pour débarrasser la littérature et les arts de l’influence étrangère. On connaît les autodafés des livres d’auteurs « enjuivés » dès le printemps 1933, le discours sur la « guerre de purification et d’extermination » contre les œuvres picturales dites « dégénérées » en 1937, ainsi que la volonté d’affirmer la supériorité de l’art « germanique » par l’organisation annuelle d’une Grande exposition d’art allemand. Dans le domaine du film, on retrouve cette volonté qui cependant, parfois, mêle à la haine de l’étranger une admiration certaine : ainsi, dans le champ du film d’animation, pour un Hitler et un Goebbels qui raffolaient des films de Disney au point de les visionner en cachette 5, il s’agissait de surpasser l’ennemi ; « les Américains peuvent le faire, pourquoi pas les Allemands ? » répétait Hitler 6. Le discours de Goebbels le 28 mars 1933 affirme d’ailleurs la vocation de l’industrie cinématographique allemande à devenir une « puissance mondiale », à « conquérir le monde ». Le film apparaît donc comme un enjeu majeur de la guerre culturelle qui commence dès l’arrivée des nazis au pouvoir en janvier 1933, bien avant la guerre proprement dite dont elle doit constituer le prélude 7.

5 Le cinéma est aussi et surtout un vecteur de diffusion de l’idéologie dont l’efficacité est immédiatement perçue : Goebbels, qui se définit comme un « amant passionné de l’art filmique » 8 et s’autoproclame « protecteur du film allemand », voit dans le cinéma dès son discours du 9 février 1934 l’un des « moyens de manipulation des masses les plus modernes » 9. Fritz Hippler écrivait, quant à lui, en 1944 : « En comparaison avec tous les autres arts, le film, par sa capacité à agir prioritairement sur le sens poétique et l’émotion, donc sur ce qui ne relève pas de l’intellect, a, d’un point de vue de la psychologie des masses et de la propagande, un effet particulièrement profond et durable. » 10 La foi des nazis en leur propagande cinématographique se révèle dans des épisodes tristement célèbres : on sait par exemple que le film Le Juif Süss (Jud Süss) était projeté aux commandos SS comme « mise en condition » avant les exécutions de masse 11. Le film Retour au foyer (Heimkehr), une des productions-clés de la propagande nazie, utilise un intéressant procédé de « mise en abyme » pour montrer, dans le film lui-même, la puissance mobilisatrice du cinéma : le tournant est constitué par un épisode où un couple d’Allemands de Pologne, pendant une projection, refuse de chanter l’hymne polonais qu’entonnent des spectateurs transportés par le visionnage des actualités montrant leurs troupes en parade…

6 Le régime nazi reconnaît aussi très rapidement la capacité du film à « chasser l’ennui et les soucis » 12, bref à divertir les populations au sens étymologique du terme. Dans son discours du 27 novembre 1939 devant la Chambre impériale de la culture et les représentants de l’organisation de loisirs La force par la joie (Kraft durch Freude), Goebbels affirme ainsi : « Plus les rues sont sombres, plus nos théâtres et nos salles de cinéma doivent les inonder de leur lumière. Plus les temps sont durs et plus l’art doit briller et s’élever pour être le consolateur de l’âme humaine. » Et c’est tout naturellement dans les années 1939-1945 que l’extraordinaire capacité du film à « enchanter le monde » 13 sera le plus pleinement exploitée – le ministre de la Propagande et de la Culture populaire note dans son journal le 8 février 1942 : « Le divertissement est lui aussi aujourd’hui fondamental, si ce n’est décisif dans la guerre. » Notons qu’il est souvent difficile de faire la différence entre le film de propagande et le film de divertissement : Goebbels insistait lui-même pour dire que la seule propagande véritablement efficace était celle qui agissait sournoisement, sans que le public se rendît compte qu’il était l’objet d’une manipulation, et que les films sans intention politique apparente pouvaient être diablement efficaces au service du pouvoir 14.

Des moyens considérables …

7Des moyens énormes sont engagés pour mettre sur pied (et contrôler) une industrie filmique à la hauteur des ambitions de Goebbels. Si certains projets échouent, notamment le développement d’une qualité de dessin animé capable de rivaliser avec celle de Disney, la production cinématographique va néanmoins connaître une impulsion décisive sous la dictature nazie : la production de courts et longs métrages augmente nettement – le Reich produit plus de films qu’aucun autre pays en Europe ; et en 1938, avec presque 5 500 salles de cinéma, soit 2 millions de fauteuils, l’Allemagne se place au deuxième rang après les États-Unis 15.

8 Dès le 28 mars 1933, Goebbels insiste sur la nécessité, pour l’art cinématographique, de plonger ses racines dans la doctrine völkisch. Rapidement, les professionnels sont mis au pas : les Juifs sont exclus, les autres doivent faire partie de la « chambre du cinéma » pour continuer à exercer leur activité ; leurs films passent en « commission de censure ». Les nazis contrôlent en amont les capitaux nécessaires à la réalisation des films par le biais de la Filmkreditbank, et en aval, la critique ainsi que la diffusion. Là où il n’y a pas de cinéma, plus de 1 500 troupes mobiles organisent des projections ; des séances spéciales visent notamment les jeunes, dans le cadre des Jeunesses hitlériennes et dans les écoles. L’Allemagne parvient avec tous ces efforts à faire du cinéma un lieu important de la culture populaire. On estime en 1934-1935 à 250 millions le nombre d’entrées annuelles dans les salles obscures ; cinq ans plus tard, le chiffre atteint un milliard. Les fonds mis en œuvre sont considérables, notamment pour l’industrie du dessin animé dont Goebbels attend qu’elle rattrape ses vingt années de retard sur Disney : des dessinateurs de tous les pays sont appelés en renfort. Et pendant la guerre, ils sont considérés comme si importants qu’on les dispense de service militaire ou de travail obligatoire dans les usines ; on les installe dans les vastes locaux de l’école juive de la Kaiserstrasse à Berlin, puis des ateliers sont montés dans les différents pays occupés, où travaillent jusqu’à 500 animateurs.

… au service d’une stratégie très élaborée

9 Ces moyens financiers et humains exceptionnels servent une stratégie extrêmement raffinée. Certains longs métrages ont un caractère propagandiste avoué, et notamment, on y retrouve comme thème évident celui de la guerre. Certains films sont moins caricaturaux, plus controversés, agissent de manière plus subtile. La majorité relève de la catégorie divertissement (Unterhaltungsfilme). Mais au fond, ces longs métrages ne sont pas toujours forcément l’essentiel, car ce qui compte, ce sont tous les documents filmiques que le spectateur voit quand il a pénétré dans la salle obscure. Ainsi, dès 1934, la projection de chaque film doit être précédée de celle d’au moins un « film culturel » (Kulturfilm), c’est-à-dire, à l’époque, un documentaire qui, sous l’apparence de la vérité et de la scientificité, distille en réalité l’idéologie nazie 16 ; la guerre contre tous les ennemis du Reich y est régulièrement présentée comme une conséquence « logique » de la prétendue « supériorité de la race allemande ».

10 De plus, des actualités (Wochenschau) sont diffusées entre le « film culturel » et le long métrage, et leur visionnage est obligatoire à partir de 1938 – les caisses du cinéma sont fermées au début de la séance, ce qui signifie que le spectateur qui veut voir le long métrage doit subir nécessairement ces actualités. Elles sont sous contrôle renforcé depuis l’introduction par Goebbels, en 1935, de « l’office allemand des nouvelles », puis produites de manière centralisée par l’UFA. Elles présentent pendant la guerre des images authentiques rapportées par les compagnies de propagande qui accompagnent les différents corps d’armée, et qui doivent donner aux spectateurs l’impression d’être véritablement au cœur de l’action 17. Ces images sont ensuite habilement mises en son et en scène dans les studios de Berlin, entrecoupées de séquences animées pédagogiques montrant l’avancée des troupes sur la carte de l’Europe.

11 Des publicités – ouvertes ou déguisées – renforcent l’impact des messages des autres documents filmiques 18. Ainsi, pour vanter les mérites d’une marque d’aspirine en 1938, les dessinateurs montrent des canons bombardant de comprimés les vilains microbes. Le dessin animé La bataille de Miggershausen (Die Schlacht um Miggershausen, 1940) fait la promotion de la radio, à l’époque où est lancée la fabrication en masse du « récepteur du peuple », instrument fondamental de diffusion de l’idéologie : les troupes de petites radios animées partent à l’assaut d’un village et reçoivent l’ordre « d’occuper les fermes ! ». Comme le montre ce dernier exemple, il est parfois difficile de cerner de quelle catégorie relèvent certaines productions : La bataille de Miggershausen était officiellement classé dans la catégorie du Kulturfilm, bien qu’il n’ait pas de rôle proprement documentaire. Cette difficulté à cerner l’objet explique sans doute en partie que les films d’animation, malgré le potentiel d’inventivité qui s’y déploie, restent le parent pauvre de l’analyse des historiens contemporains 19.

12 On retiendra quoi qu’il en soit la variété et la complémentarité des différents types de documents filmiques présentés au spectateur ; chacun remplit des fonctions bien particulières, mais ils sont tous au service de l’idéologie. Et si, pendant la guerre, entre 50 et 80 % des films produits n’évoquent pas les combats, ni directement ni indirectement, la propagande n’en est que rarement absente : ainsi, par exemple, dans le film de 1939 sur le médecin et prix Nobel Robert Koch, l’omniprésence du vocabulaire martial, qui apparaît dans le titre (Combattant contre la mort/Bekämpfer des Todes) et dans les dialogues, ne peut manquer de frapper le spectateur. Et de toute façon, même les films les plus apolitiques ont un rôle déterminé dans la stratégie des nazis : ils sont conçus pour attirer le spectateur dans les salles obscures 20, où il devra subir le martèlement des actualités.

D’une guerre à l’autre : les héros guerriers d’hier, des modèles

13 Parmi les productions de la période nazie, on trouve un grand nombre de films mettant en scène des épisodes guerriers. Quand ils sont « ancrés » dans une période ancienne, ils permettent de présenter les héros allemands du passé comme des modèles (Bismarck ou Frédéric le Grand) et/ou de stigmatiser les nations ennemies. Avec l’accumulation des difficultés, à partir de 1942, on s’attarde sur des épisodes historiques douloureux mais qui finalement se sont soldés par des victoires : le récit du siège de Kolberg, en 1806, doit ainsi encourager les populations de 1945 à croire que même les luttes les plus féroces ne sont que des étapes vers la libération.

14 Dans la catégorie des films qui diabolisent l’ennemi (pointant à la fois sa fourberie, qui justifie le combat, et sa faiblesse, qui promet la victoire), on retiendra comme exemplaires Le malheur des Frisons (Frisennot, 1935) et Ohm Krüger (1941) : le premier relate la vie paisible des Allemands de la Volga bouleversée par l’arrivée de l’Armée rouge, dont les soldats brutaux et sanguinaires maltraitent les braves villageois et violent les filles. Le second raconte un épisode de la guerre des Boers (1899-1902) : on y voit les Anglais provoquant des émeutes sociales pour justifier une intervention qui vise en réalité à contrôler les ressources minières sud-africaines. Les exactions contre les civils sont montrées à l’envi ; en particulier, dans un camp de concentration anglais, la femme de Krüger est exposée à des traitements inhumains. Le film s’achève sur la « prophétie » qu’on imagine bienvenue en 1941 : « Un jour, des peuples grands et puissants se dresseront contre la tyrannie britannique et anéantiront l’Angleterre. Dieu sera à leurs côtés. Et la voie sera ouverte vers un monde meilleur. » Un autre grand film « historique » mêle stigmatisation de la « ploutocratie anglaise » et de l’ennemi juif : Les Rothschild (Die Rothschilds – Aktien von Waterloo, 1940) présente l’ascension sociale de la famille de banquiers qui repose, selon les scénaristes, sur une tromperie : la diffusion par les Rothschild (de Francfort, Paris et Londres) d’une fausse nouvelle – la victoire de Napoléon à Waterloo – entraîne la chute des actions anglaises ; les banquiers, après avoir dérobé l’argent que leur a confié le prince électeur de Hesse, en profitent pour bâtir leur fortune. Le commissaire du Trésor britannique s’allie à Nathan Rothschild pour partir à la conquête de l’Europe.

15 Certaines scènes de ce film sont utilisées dans Le Juif éternel (Der ewige Jude, 1940), qui est présenté comme un film documentaire, et qui abonde donc dans le sens du récit historique grâce à une présentation dont le contenu de vérité est apparemment incontestable. La collusion entre les Juifs et les Anglais est complétée ici par la dénonciation de l’emprise supposée de la « juiverie cosmopolite » sur le monde financier américain. Par ailleurs, le documentaire montre des scènes « réelles » de ghettos polonais, où l’on voit les Juifs vivre au milieu des insectes, et où leur diaspora est mise en parallèle avec les migrations des rats et la diffusion de la peste. Anglais, Américains, Polonais « subsumés » dans la figure du « Juif éternel » : l’agitation antisémite est ici utilisée pour dénigrer tous les ennemis auxquels l’Allemagne a affaire en cette première période de la guerre. Le procédé illustre à merveille l’un des principes de la propagande identifiés par Domenach 21 : celui de la simplification, avec la réduction de tous les adversaires à la figure d’un ennemi unique.

16 Les épisodes du passé sont donc présentés comme directement liés à l’actualité, à la fois par la « morale » qu’il faut en tirer, complaisamment présentée dans la bande son, et par la présentation concomitante de documentaires qui mélangent les différentes strates temporelles et les aires géographiques, avec toujours le même but : rappeler qui sont les héros et qui sont les ennemis, de la manière la plus manichéenne possible. Dès 1925, dans Mein Kampf, Hitler avait mis l’accent sur « l’imbécillité des masses » et la nécessité d’une propagande simplificatrice, réduite à des messages clairs 22.

17 Parmi les « films culturels » qui accompagnent les longs métrages, on peut aussi trouver des dessins animés comme Mariage dans la mer de corail (Hochzeit im Korallenmeer, 1943) qui effectuent un autre type de transposition. Ils transportent le spectateur dans un monde imaginaire, tout en délivrant souvent un message subreptice qui renforce l’histoire dramatisée du long métrage, la présentation « objective » du documentaire, et la description « authentique » des actualités : ici, les gentils poissons qui préparent leurs noces voient leurs perles dérobées par un méchant poulpe, avec lequel s’engage une lutte féroce. Rien que de très innocent, si ce n’est que le poulpe porte une chapka et exécute des danses folkloriques russes, alors que le cortège final triomphant des poissons est une marche militaire avec des drapeaux aux couleurs du Reich…

Les héros contemporains et leurs exploits

18 Si la transposition en d’autres époques et d’autres lieux du combat de l’Allemagne contre différents ennemis est un procédé souvent réquisitionné par la propagande, d’autres documents cinématographiques sont ancrés plus directement dans le présent. C’est très net pour un certain nombre de films produits pendant la guerre, qui mettent en scène des épisodes tout à fait contemporains, afin d’aider les Allemands à croire que le combat sera victorieux : Sous-marins, vers l’Ouest ! (U-Boot westwärts !, 1941) vante ainsi les exploits et le sens du sacrifice des marins allemands confrontés aux Hollandais et aux Anglais.

19 La guerre n’est cependant pas, loin de là, uniquement un thème des productions d’après 1939. Dès l’arrivée des nazis au pouvoir, les combats de rue des années 1920 et 1930 sont présentés comme une première étape vers la guerre qui redonnera au Reich sa grandeur bafouée à Versailles en 1919. Les héros et martyrs de la « période de lutte » (Kampfzeit) qui a permis aux nazis d’arriver au pouvoir sont à l’honneur dans la fameuse trilogie de 1933 (SA-Mann Brand, Hitlerjunge Quex et Hans Westmar) ; leur combat contre les communistes, mis en parallèle par des flash-back avec les exploits des héros de 14-18, laisse augurer des triomphes à venir. Après 1939, les longs métrages s’attachent encore davantage à montrer la continuité entre la Première Guerre mondiale et la guerre en cours qu’il faut légitimer : dans Frères de sang (Blutsbrüderschaft), deux soldats amis vont se séparer en 1918, s’opposer dans l’entre-deux-guerres (notamment, ils convoitent la même femme), puis se réconcilier « au nom du sang » et prendre les armes contre « l’ordre de Versailles ».

20 Ici, comme dans d’autres films de propagande guerrière, le spectateur est tenu en haleine par les intrigues amoureuses qui ponctuent les parcours des héros. Jouer sur l’émotion (l’admiration, la peur) pour exciter la haine de l’ennemi, c’est aussi la fonction de dessins animés comme Le trouble-fête (Der Störenfried, 1940) : un renard vient semer la terreur dans la forêt – cette forêt, symbole de l’Allemagne, qu’on retrouve dans La forêt éternelle (Ewiger Wald, 1936) et d’autres films de la tendance « Blut-und-Boden » ; les hérissons, coiffés de casques de la Wehrmacht, s’unissent aux abeilles, dont le dard est devenu une mitraillette et qui s’organisent en efficaces escadrons pour terrasser l’animal malfaisant (qui sert aussi souvent à représenter le Juif 23) ; la bande son reproduit, pendant le piqué des abeilles, le bruit de la chute des bombes. L’ancrage dans le présent est assuré par d’autres détails, comme la présence, dans une séquence, d’une affiche de la campagne contre les espions (Feind hört mit !). La magie de la couleur – à l’époque où tous les autres documents filmiques sont en noir et blanc – est très directement mise au service de la propagande guerrière.

21 On comprend qu’il s’agit ici aussi de diffuser l’idée d’une guerre défensive et juste. De nombreux documents cinématographiques martèlent ce message, comme le fameux Retour au foyer (Heimkehr, 1941), tourné sur ordre express de Goebbels pour justifier l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, et qui est parfois considéré comme le film de propagande nazie le plus abouti 24. On y voit les Allemands de Pologne réclamer en vain le respect des minorités et subir les pires humiliations. Ils sont sauvés des mains de Polonais enragés par les troupes du Reich. La version romancée et mélodramatique des événements est complétée par les images « authentiques » de documentaires comme Le baptême du feu. La campagne de Pologne (Feuertaufe. Der Film vom Einsatz unserer Luftwaffe im polnischen Feldzug, 1939).

Mobiliser (et distraire) toute la « communauté du peuple allemand »

22 Les films que nous venons d’évoquer sont prévus en général pour une diffusion « tous publics », même si certains sont interdits aux jeunes ou présentés à certaines catégories de populations dans des versions édulcorées 25. Mais en temps de guerre, il faut aussi mobiliser le front de l’arrière – et donc les femmes – de manière plus spécifique 26. Les héros masculins continuent à être mis en valeur, en particulier les séduisantes figures de « chevaliers du ciel » : dans Stukas (1941) 27, un jeune officier de l’armée de l’Air blessé au cours d’un assaut redécouvre le sens du combat en écoutant Wagner à Bayreuth, et retourne enthousiaste au front. Cependant, les récits d’aventures où les héroïnes féminines jouent un rôle non négligeable sont légion. Dans Une belle journée (Ein schöner Tag, 1943), Barbara soutient activement les soldats partis au front en leur préparant des paquets – elle est tout le contraire de la Petite oie stupide (Das dumme Gänslein), qui passe son temps à se pomponner et qui, sur fond sonore d’une troublante mélodie yiddish, cède à la séduction du renard dans un dessin animé de 1944… Dans le mélodrame Concert pour la Wehrmacht (Wunschkonzert) (1940), qui mélange habilement l’histoire intime et la grande histoire en train de s’accomplir, le lien entre le front et l’arrière est maintenu grâce à l’écoute simultanée d’une émission de radio par les deux protagonistes amoureux. Avec 26 millions de spectateurs, c’est l’un des plus grands succès commerciaux de l’époque nazie.

23 Un autre film à succès narre l’histoire d’amour entre un aviateur et une chanteuse de variété. Les séparations dues à la guerre, les blessures du jeune officier mettent à l’épreuve la valeur d’un Grand amour (Die grosse Liebe, 1941-42) ; l’intrigue fait rêver le public, l’emmenant dans les théâtres et les paysages de Paris, Rome, du désert africain ; et le spectateur garde en mémoire la mélodie de la bande son, qui deviendra l’une des chansons les plus populaires de la Seconde Guerre mondiale, au titre éminemment consolateur : « Un jour, un miracle se produira » (« Es wird einmal ein Wunder geschehen »). Mais il s’agit bien d’un film de propagande guerrière, au cours duquel l’héroïne, incarnée par Zarah Leander, apprendra l’abnégation et le sens du devoir. D’ailleurs, comme Concert pour la Wehrmacht, Le grand amour contient des scènes tirées des actualités tournées sur le front. Et il s’achève sur le couple réuni, qui regarde confiant vers l’avenir, tandis que le ciel est traversé par des escadrons de bombardiers allemands.

24 Les différentes formes de documents filmiques visaient à un conditionnement total de la population, avant et pendant la guerre. Les documentaires et les actualités, avec leur valeur de « preuve objective », faisaient davantage appel à la raison, au bon sens commun, tandis que des comédies, dessins animés divertissants, mélodrames et publicités misaient essentiellement sur l’imagination. La manipulation des émotions était assurée par d’éloquentes bandes son, commentaires guidant l’interprétation ou musique habilement choisie. La guerre dans la production filmique nazie apparaît ainsi comme un thème chatoyant : la guerre « réelle » y est tantôt un véritable sujet, avec ses héros et ses martyrs, tantôt un simple décor et l’arrière-plan des actions individuelles ; le combat des bons contre les méchants apparaît de manière plus pernicieuse dans des productions qui déplacent la lutte dans d’autres temps et d’autres lieux.

25 Diffuser les valeurs essentielles à l’engagement puis à la poursuite des hostilités (le sens du devoir, le respect de l’autorité, la fidélité jusqu’à la mort), mais aussi faire oublier les rigueurs du sacrifice, voilà donc ce que devait permettre le cinéma. On ne saurait évaluer précisément dans quelle mesure l’image animée a effectivement rempli le rôle que lui avaient assigné les dirigeants nazis ; il n’en reste pas moins qu’elle apparaît comme un facteur important dans le soutien de la population à la politique expansionniste de Hitler. Et c’est bien mus par l’idée d’un cinéma de propagande dangereusement efficace que les alliés, après 1945, ont interdit de diffusion la plupart des films évoqués dans cet article 28…

Notes

1  Lettre de Ludendorff au ministère de la Guerre le 4 juillet 1917, citée in : Wolfgang (Jacobsen), Anton (Kaes), Helmut (Prinzler Hans), Geschichte des deutschen Films, Stuttgart/Weimar, Metzler, 2004, p. 37.

2  Roffat (Sébastien), Animation et propagande. Les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, L’Harmattan, 2005, p. 15.

3  Hitler (Adolf), Mein Kampf (1925), Munich, Eher, 1934, p. 739.

4  Cf. le discours de politique étrangère d’Hitler à Munich, le 10 novembre 1938 : « Il était nécessaire de changer progressivement la psychologie du peuple allemand et de lui montrer lentement qu’il y a des choses qui, quand on ne peut pas les obtenir par des moyens pacifiques, doivent être imposées par la force. Pour cela, il fallait non pas propager la violence en tant que telle, mais présenter au peuple allemand certains faits (…) de telle manière que ce soit la voix intime du peuple lui-même qui finisse lentement par réclamer, à corps et à cris, la violence. », cité d’après Wolfgang (Michalka) (éd.), Das Dritte Reich, vol 1, Munich, DTV, 1985, p. 262.

5  Suite à la réalisation par Disney de films antinazis, les dessins animés américains sont interdits de diffusion en Allemagne. Goebbels se vante pourtant de pouvoir se les procurer pour contenter le Führer : « J’ai offert au Führer 12 films de Mickey Mouse pour Noël. Il se réjouit de ce trésor », note-t-il dans son journal le 20 décembre 1937. Voir les documentaires de Ulrich Stoll, Quand Hitler rêvait de Mickey – Dessin animé et croix gammée, De Campo, WDR, ARTE, 1999, et Sharon K Baker, Cartoons go to war, Teleduction, A&E Network, 1995.

6  Carsten (Laqua), Wie Micky unter die Nazis fiel. Walt Disney und Deutschland, Reinbek, Rohwoldt, 1992.

7  Cette continuité/complémentarité entre « guerre des esprits » et « guerre sur le terrain » apparaît bien dans la première phrase de l’accord conclu entre Goebbels et le chef de la Wehrmacht, le général Wilhelm Keitel, à propos de la mise sur pied des « compagnies de propagande » qui accompagneront bientôt les troupes :« La guerre de propagande est reconnue dans ses principes essentiels comme aussi importante dans la conduite du conflit que la guerre des armes », d’après : Hoffmann (Hilmar), Und die Fahne führt uns in die Ewigkeit“. Propaganda im NS-Film, Francfort, Fischer Taschenbuch, 1988, p. 288.

8  Discours du 28 mars 1933.

9  D’après : Leiser (Erwin), "Deutschland erwache!". Propaganda im Film des Dritten Reiches, Reinbek, Rowohlt, 1968, p. 40.

10  Hippler dans le journal Film-Kurier du 5 avril 1944, cité ici d’après Hoffmann, 1988, op.cit., p. 5.

11  Courtade (Francis), Cadars (Pierre), Histoire du cinéma nazi, Paris, Eric Losfeld, 1972, p. 196.

12  Goebbels, discours du 28 mars 1933.

13  O’Brien (Mary-Elizabeth), Nazi cinema as enchantment. The politics of entertainment in the Third Reich, New York, Camden House, 2004.

14  Cf. son discours à la chambre cinématographique du Reich le 15 février 1941. On notera au passage que parmi les difficultés qui surgissent pour qui analyse de nos jours les films nazis, il y a justement celle qui est de saisir à sa juste mesure l’intention propagandiste, car en visionnant ces documents, on est tenté de voir partout de la propagande, ou de ne plus la voir nulle part à force d’y être plongé. Et on risque aussi de commettre des contresens, car certaines allusions nous sont aujourd’hui difficilement déchiffrables : les images filmiques ne prenaient autrefois leur sens qu’insérées dans un réseau d’images courantes pour le public de l’époque – photos de presse, affiches, illustrations des livres pour enfants, cartes postales, etc.

15  Cf. Courtade & Cadars, 1972, op.cit., p. 31. D’une manière générale, la période nazie étant une page sombre de l’histoire du cinéma, on est embarrassé de parler des prouesses techniques (et esthétiques) des années 1933-1945. La diffusion des films de Leni Riefenstahl, par exemple, provoque chaque fois le même type de controverse. Il faut pourtant bien reconnaître que la période nazie a été un puissant vecteur de modernisation de l’industrie cinématographique, et le champ d’expériences artistiques qui ont laissé une empreinte durable sur la culture visuelle de toute la suite du XXe siècle. Pour une discussion critique de cet épineux sujet et notamment le décryptage de l’influence de L. Riefenstahl sur le cinéma contemporain, voir par exemple : Kuller (Christiane), « Der Führer in fremden Welten : das Star-Wars-Imperium als historisches Lehrstück ? », Zeithistorische Forschungen/Studies in Contemporary History, 3 (2006).

16  Delage (Christian), La vision de l’histoire à travers le cinéma documentaire du Troisième Reich, Paris, L’âge d’homme, 1989.

17  Hoffman (Kay), « “Nationalsozialistischer Realismus” und Film-Krieg. Am Beispiel der “Deutschen Wochenschau” », in : Segeberg Harro (éd.), Mediale Mobilmachung. Das Dritte Reich und der Film, Munich, Fink, 2004, p. 151-180.

18  Agde (Günter), « Das Ornament der Sache. Werbe- und Trickfilm im Dritten Reich », Segeberg, 2004, op.cit., p. 45-70.

19  Un seul ouvrage français prend au sérieux les dessins animés comme media privilégié de la propagande : voir Roffat, 2005, op.cit. Et si l’Allemagne y est bien présentée, il manque encore une monographie sur le sujet ; en Allemagne, les ouvrages sur le film d’animation donnent le plus souvent une place marginale à période nazie en particulier et à la potentielle dimension propagandiste du support en général (voir par exemple : Schoemann (Annika), Der deutsche Animationsfilm. Von den Anfängen bis zur Gegenwart 1909-2001, Gardez ! Verlag, Sankt Augustin, 2003).

20  Le journal hollandais Film en Kultuur de mars 1944, commentant la diffusion du dessin animé Verwitterte Melodie qui a bien rempli cette fonction : « Il faut bien avouer que l’amateur des salles obscures n’aime pas rater les dessins animés. (…). Il y a tellement de choses qui nous manquent pendant la guerre. On s’est ainsi habitué à ne plus voir de dessins animés américains. Mais voilà qu’arrivent sur les écrans, et en couleurs, ces sympathiques animaux. »(cité par Roffat, 2005, op.cit., p. 75).

21  Domenach (Jean-Marie), La propagande politique, Paris, PUF, 1954.

22 « Il est mauvais de donner à la propagande les nuances que l’on trouve par exemple dans un enseignement scientifique. La capacité d’absorption de la grande masse n’est que très limitée, sa compréhension faible, et en même temps sa capacité à oublier très grande. À partir de ces constats, il faut que la propagande se limite à un très petit nombre de points et qu’elle martèle ces derniers jusqu’à ce que l’homme le plus simple parvienne à se représenter ce qu’on veut qu’il se représente », Mein Kampf, op.cit., p. 198.

23  Cf. le thème et les illustrations du livre pour enfants d’Elvira Bauer, édité en 1936 par Julius Streicher aux éditions Stürmer : « Ne te fie pas au renard dans le vert champ, ni au Juif dans son serment! (Trau keinem Fuchs auf grüner Heid und keinem Jud bei seinem Eid!) », ou le dessin animé Le petit arbre qui voulait d’autres feuilles (Vom Bäumlein, das andere Blätter hat gewollt, 1940): le Juif cupide qui dépouille l’arbre de ses feuilles d’or est accompagné du renard et du corbeau.

24  Pour l’écrivain Jelinek Elfriede, qui a inséré dans sa pièce Burgtheater des extraits de dialogues de ce film, c’est « le film le plus terrible de la propagande nazie », cf. l’interview de Jelinek dans le magazine Format,15 mai 2000. Pour une présentation de l’intrigue et des procédés à l’œuvre dans ce film, voir : Trimmel (Gerald), Heimkehr (Strategien eines nationalsozialistischen Films), Vienne, Werner Eichbauer, 1998.

25  Dans Le Juif éternel, la version destinée aux femmes et aux enfants fait l’économie de la scène de la fin, dans laquelle on voit l’abattage rituel des animaux, qui doit présenter les Juifs comme des « barbares » et légitimer leur exclusion, voire leur élimination. On soulignera que la loi du 16 février 1934 ayant aboli l’interdiction d’entrée dans les cinémas pour les moins de 6 ans, des enfants très jeunes, avant même leur entrée dans la Hitlerjugend, peuvent assister aux séances entières… et voir y compris le(s) documentaire(s) et les actualités !

26  Les Allemands ont inventé à ce propos une catégorie de films spécifique, les Durchhaltefilme ; littéralement, ce sont les « films qui aident à tenir ».

27  On pourrait citer ici aussi D III 88, de1939, et L’escadron Lützow (Kampfgeschwader Lützow) de1941.

28  Cf. le site www.filmportal.de, sur les critères d’interdiction actuels en Allemagne (« Kriterienkatalog verbotener NS-Filme »). Je tiens ici à remercier les personnes suivantes, qui ont mis à ma disposition leurs archives privées et m’ont aidée lors de la recherche documentaire : F.Beau, dessinateur de films animés, S.Roffat et E. Glon, chercheurs, B.Capitain (Deutsches Filminstitut, Wiesbaden), P.Feindt (Institut des wissenschaftlichen Films, Göttingen), A. Eckardt (Deutsches Institut für Animationsfilm, Dresde).

Référence papier

  • Claire Aslangul, « Guerre et cinéma à l’époque nazie », Revue historique des armées, 252 | 2008, 16-26.

Référence électronique

  • Claire Aslangul, « Guerre et cinéma à l’époque nazie », Revue historique des armées [En ligne], 252 | 2008, mis en ligne le 16 septembre 2008, consulté le 18 janvier 2015. URL : http://rha.revues.org/3023 

 

Claire Aslangul

Normalienne, agrégée d’allemand, diplômée de Sciences-po Paris et docteur en études germaniques, Claire Aslangul est maître de conférences à l’université Paris IV-Sorbonne. Ses travaux portent sur la culture visuelle de la guerre dans les œuvres d’art, cartes postales et affiches du XXe siècle.

Articles du même auteur

  • De la haine héréditaire à l’amitié indéfectible [Texte intégral]
  • Quelques images-symboles de la relation France-Allemagne, 1870-2009
  • Paru dans Revue historique des armées, 256 | 2009

 

Davenport Doris

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Doris Davenport, also known as Doris Jordan (January 1, 1917 - June 18, 1980) was an American film actress during the 1930s and early 1940s.

Davenport DorisDavenport Doris

Davenport was born in Moline, Illinois, but raised in Hollywood, California. She started auditioning for acting roles, and performed in her first film in 1934, titled Kids Millions. From 1934 to 1939, she would appear in only five films, supporting herself by working in New York City as a fashion model between films. However, when she auditioned under the screen name "Doris Jordan" for the role of "Scarlett O'Hara", the lead role in the now classic Gone with the Wind, she did well enough to become one of the finalists for the role, but lost out to actress Vivien Leigh.

Despite not winning that major role, Davenport impressed MGM executive Samuel Goldwyn. In 1940, he gave a lead role to Davenport in the film The Westerner, starring opposite Gary Cooper and Walter Brennan. That same year she starred in the film Behind the News opposite Lloyd Nolan. It would be her last role. With no other offers following that film, she soon retired from acting. She eventually settled in Santa Cruz, California, where she lived until her death on June 18, 1980, aged 63.

Filmographie

  • 1940 Behind the News Barbara Shaw
  • 1940 Le cavalier du désert Jane Ellen Mathews
  • 1939 Sorority House Neva Simpson (as Doris Jordan)
  • 1937 Thin Ice Member of Girls Band (uncredited)
  • 1935 The Girl Friend Chorus Girl in Play (uncredited)
  • 1935 George White's Scandals Chorine (uncredited)
  • 1935 His Old Flame (Short) 
  • 1934 Kid Millions Nora aka 'Toots'

 

Westcott Helen

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Helen Westcott est une actrice américaine, née le 1er janvier 1928 à Los Angeles (Californie), morte d'un cancer le 17 mars 1998 à Edmonds (État de Washington).

Westcott HelenWestcott Helen

Helen Westcott apparaît au cinéma dès 1934 (à six ans) et contribue en tout à quarante-trois films américains, principalement de 1948 à 1960, avant deux derniers films sortis en 1970. Elle tourne notamment plusieurs westerns, l'un de ses plus connus étant La Cible humaine en 1950, aux côtés de Gregory Peck. À la télévision, elle contribue à trente-quatre séries (dont des séries-westerns), entre 1954 et 1977, et à un téléfilm en 1958.

Filmographie 

  • 1934 : Thunder over Texas d'Edgar George Ulmer
  • 1935 : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) de William Dieterle et Max Reinhardt
  • 1948 : Les Aventures de Don Juan (Adventures of Don Juan) de Vincent Sherman
  • 1948 : 13 Lead Soldiers de Frank McDonald
  • 1948 : Smart Girls don't talk de Richard L. Bare
  • 1949 : One Last Fling de Peter Godfrey
  • 1949 : Flaxy Martin de Richard L. Bare
  • 1949 : Le Mystérieux docteur Korvo (Whirpool) d'Otto Preminger
  • 1949 : Vénus devant ses juges (The Girl from Jones Beach) de Peter Godfrey
  • 1950 : La Cible humaine (The Gunfighter) d'Henry King
  • 1950 : Captives à Bornéo (Three Came Home) de Jean Negulesco
  • 1950 : Du sang sur le tapis vert (Backfire) de Vincent Sherman
  • 1951 : L'Énigme du lac noir (The Secret of Convict Lake), de Michael Gordon
  • 1952 : Appel d'un inconnu (Phone Call from a Stranger) de Jean Negulesco
  • 1952 : Return of the Texan de Delmer Daves
  • 1952 : Un refrain dans mon cœur (With a Song in my Heart) de Walter Lang
  • 1953 : La Charge sur la rivière rouge (The Charge at Feather River) de Gordon Douglas
  • 1953 : Tempête sur le Texas (Gun Belt) de Ray Nazarro
  • 1953 : Deux nigauds contre le Dr Jekyll et Mr Hyde (Abbott and Costello meet Dr Jekyll and Mr. Hyde) de Charles Lamont
  • 1956 : L'Ardente Gitane (Hot Blood) de Nicholas Ray
  • 1958 : Le Petit Arpent du bon Dieu (God's Little Acre) d'Anthony Mann
  • 1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah) de John Ford
  • 1958 : Ombres sur Bourbon Street (The Invisible Avenger) de James Wong Howe, Ben Parker et John Sledge
  • 1958 : Le Monstre des abîmes (Monster on the Campus) de Jack Arnold
  • 1959 : La Chevauchée des bannis (Day of the Outlaw) d'André De Toth
  • 1960 : La Ruée vers l'Ouest (Cimarron) d'Anthony Mann
  • 1960 : Studs Lonigan d'Irving Lerner
  • 1970 : Pieces of Dreams de Daniel Haller
  • 1970 : Une certaine façon d'aimer (I love my Wife) de Mel Stuart

Télévision

  • 1958 : Première série Perry Mason Saison 1, épisode 19 The Case of the Haunted Husband de Lewis Allen
  • 1958 : Première série Mike Hammer Saison 1, épisode 28 It's an Art de Boris Sagal
  • 1958 : Tales of Frankenstein, téléfilm de Curt Siodmak
  • 1959 : Rawhide Saison 2, épisode 1 Incident of the Day of the Dead de Stuart Heisler
  • 1960 : Au nom de la loi (Wanted : Dead or Alive) Saison 2, épisode 24 Affaire de famille (A House divided) de George Blair
  • 1960-1963 : Bonanza Saison 1, épisode 20 The Fear Merchants (1960) de Lewis Allen, Saison 4, épisode 15 The Colonel (1963) de Lewis Allen
  • 1963 : Suspicion (The Alfred Hitchcock Hour) Saison 1, épisode 22 Diagnosis : Danger de Sydney Pollack
  • 1964 : La Quatrième Dimension (The Twilight Zone) Saison 5, épisode 14 Prends le volant (You drive) de John Brahm
  • 1970 : Mannix Saison 3, épisode 15 Walk with a Dead Man d'Harvey Hart
  • 1977 : Switch Saison 2, épisode 18 The Four Horsemen

Dauphin Claude

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Claude Marie Eugène Legrand, dit Claude Dauphin, né le 19 août 1903 à Corbeil-Essonnes, mort le 16 novembre 1978 à Paris, est un acteur français. 

Dauphin ClaudeDauphin Claude

Père du comédien Jean-Claude Dauphin et fils du poète Franc-Nohain, il est aussi le frère de l'homme de radio et de télévision Jean Nohain (1900-1981). Il a eu pour femme l'actrice Maria Mauban. Le lendemain de la fin du tournage de La Belle aventure, en 1942, il embarque à Nice, à l'aube, à bord d'un sous-marin britannique à destination de l'Angleterre. Il est l'auteur de Les Derniers Trombones qui relate des anecdotes croustillantes sur les derniers monstres sacrés.

Filmographie

  • 1932 : Aux urnes, citoyens ! de Jean Hémard
  • 1933 : D'amour et d'eau fraiche de Félix Gandera
  • 1935 : Dédé de René Guissart
  • 1936 : Faisons un rêve de Sacha Guitry
  • 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret
  • 1940 : Cavalcade d'amour de Raymond Bernard
  • 1940 : Battement de cœur d'Henri Decoin
  • 1942 : Promesse à l'inconnue d'André Berthomieu
  • 1942 : Les Hommes sans peur d'Yvan Noé
  • 1942 : La Belle Aventure de Marc Allégret
  • 1944 : Salut à la France de Jean Renoir
  • 1945 : Félicie Nanteuil de Marc Allégret
  • 1945 : Cyrano de Bergerac de Fernand Rivers
  • 1946 : Tombé du ciel d'Emil-Edwin Reinert
  • 1947 : L'Éventail d'Emil-Edwin Reinert
  • 1948 : Route sans issue de Jean Stelli
  • 1948 : Croisière pour l'inconnu de Pierre Montazel
  • 1948 : Parade du rire de Roger Verdier
  • 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard
  • 1949 : Le Bal des pompiers d'André Berthomieu
  • 1949 : Ainsi finit la nuit d'Emil-Edwin Reinert
  • 1950 : La Petite Chocalatière d'André Berthomieu
  • 1951 : Casque d'or de Jacques Becker : Leca, le chef de bande
  • 1952 : Le Duel à travers les âges (Court-métrage) de Pierre Foucaud
  • 1952 : Avril à Paris (April in Paris) de David Butler : Philippe Fouquet
  • 1953 : Les Trois Mousquetaires d'André Hunebelle : Le narrateur
  • 1955 : Les Mauvaises Rencontres d'Alexandre Astruc : le docteur Daniéli
  • 1958 : Un Américain bien tranquille de Joseph L. Mankiewicz : l'enquêteur Vigot
  • 1958 : Mon coquin de père de Georges Lacombe
  • 1960 : The Full Treatment de Val Guest
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier
  • 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas
  • 1965 : Lady L de Peter Ustinov
  • 1965 : Paris brûle-t-il ? de René Clément
  • 1966 : Grand Prix de John Frankenheimer
  • 1967 : Voyage à deux (Two for the Road) de Stanley Donen
  • 1967 : Lamiel de Jean Aurel
  • 1968 : Barbarella de Roger Vadim
  • 1969 : La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) de Bryan Forbes : le docteur Jadin
  • 1972 : Églantine de Jean-Claude Brialy
  • 1972 : La Plus Belle Soirée de ma vie d'Ettore Scola
  • 1974 : L'important c'est d'aimer d'Andrzej Żuławski : Mazelli
  • 1975 : Rosebud d'Otto Preminger
  • 1975 : La Course à l'échalote de Claude Zidi
  • 1976 : Le Locataire de Roman Polanski
  • 1976 : Mado de Claude Sautet
  • 1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont
  • 1977 : La Vie devant soi de Moshé Mizrahi
  • 1978 : Le Pion de Christian Gion

Télévision 

  • 1978 : Les Misérables (Les Miserables) de Glenn Jordan
  • 1978 : Messieurs les ronds-de-cuir de Daniel Ceccaldi

Théâtre 

  • 1934 : Espoir d'Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase, avec Victor Francen, Gabrielle Dorziat et Renée Devillers
  • 1936 : Le Cœur d'Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase
  • 1937 : Le Voyage d'Henry Bataille, mise en scène Henry Bernstein, Théâtre du Gymnase
  • 1944 : Une grande fille toute simple d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1946 : No exit de Jean-Paul Sartre, adaptation Paul Bowles, New York
  • 1946 : Le Bal des pompiers de Jean Nohain, mise en scène Pierre-Louis, Théâtre des Célestins
  • 1947 : L'amour vient en jouant de Jean Bernard-Luc, mise en scène Pierre-Louis, Théâtre Édouard VII
  • 1947 : Homard à l'américaine de Robert Vattier et Albert Rieux, Théâtre de l'Œuvre
  • 1951 : Le Rayon des jouets de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, Théâtre de la Madeleine
  • 1953 : Le Rayon des jouets de Jacques Deval, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
  • 1954 : Souviens-toi mon amour d'André Birabeau, mise en scène Pierre Dux, Théâtre Edouard VII
  • 1959 : Ange le Bienheureux de Jean-Pierre Aumont, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Célestins
  • 1959 : La Folie de et mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de la Madeleine
  • 1962 : Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre ontparnasse
  • 1962 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon et Guy Bolton d'après Somerset Maugham, Théâtre Sarah Bernhardt
  • 1964 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Célestins
  • 1965 : Les Séquestrés d'Altona de Jean-Paul Sartre, mise en scène François Périer, Théâtre de l'Athénée
  • 1966 : La Bouteille à l'encre d'Albert Husson, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Saint-Georges
  • 1968 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène Claude Régy, TNP Théâtre de Chaillot
  • 1969 : Le Prix d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Montparnasse
  • 1970 : Le Marchand de Venise de William Shakespeare, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Edouard VII
  • 1971 : Vétir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello, mise en scène René Dupuy, Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet
  • 1974 : Dreyfus de Jean-Claude Grumberg, mise en scène Jacques Rosner, Théâtre de l'Odéon, Théâtre de Paris
  • 1974 : La Création du monde et autres bisness d'Arthur Miller, mise en scène Jean Mercure, Théâtre de la Ville
  • 1975 : L'Arrestation de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Athénée
  • 1976 : Le Séquoïa de George Furth, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée
  • 1976 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, mise en scène Claude Régy, Théâtre d'Orsay
  • 1977 : Le Météore de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène Gabriel Garran, Théâtre de la Commune
  • 1978 : Le Pavillon Balthazar de Reine Bartève, mise en scène Gabriel Garran, Petit Odéon
  • 1978 : L'Avocat du diable de Dore Schary, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Montansier
  • 1979 : L'Avocat du diable de Dore Schary, mise en scène Marcelle Tassencourt, Théâtre Tristan Bernard

Medina Patricia

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Patricia Medina est une actrice anglaise, née à Liverpool, (Merseyside), le 19 juillet 1919 et morte à Los Angeles, (Californie), le 28 avril 2012.

Medina PatriciaMedina Patricia

Patricia Medina a épousé l'acteur britannique Richard Greene en 1941 à Londres. Ils ont divorcé en 1951. En 1960, à Beverly Hills, elle épouse l'acteur américain Joseph Cotten, décédé en 1994.

Filmographie 

  • 1937 : Dîner au Ritz (Dinner at the Ritz) d'Harold D. Schuster
  • 1938 : Simply terrific de Roy William Neill
  • 1938 : Double or quits de ((Roy William Neill))
  • 1942 : Riposte à Narvick (The day will dawn) d'Harold French
  • 1942 : Spitfire (The first of the few) de Leslie Howard
  • 1943 : Contre-espionnage (They met in the dark) de Carl Lamac et Norman G. Arnold
  • 1944 : Don't take it to heart de Jeffrey Dell (en)
  • 1944 : Hotel reserve de Lance Comfort, Victor Hainbury et Mutz Greenbaum
  • 1944 : Kiss the bride goodbye de Paul L. Stein
  • 1945 : Waltz time de Paul L. Stein
  • 1946 : Cœur secret (The Secret Heart) de Robert Z. Leonard : Kay Burns
  • 1947 : Au carrefour du siècle (The beginning or the end) de Norman Taurog
  • 1947 : La Fière Créole (The Foxes of Harrow) de John M. Stahl : Desiree
  • 1947 : La Rose du crime (Moss Rose) de Gregory Ratoff : Audrey Ashton
  • 1948 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) de George Sidney : Kitty
  • 1948 : Aventure en Irlande (The fighting O'Flynn) d'Arthur Pierson
  • 1949 : Children of Chance de Luigi Zampa
  • 1949 : Francis (Francis the talking mule) d'Arthur Lubin
  • 1950 : Deux nigauds légionnaires (Abbott and Costello in the Foreign Legion) de Charles Lamont : Nicole Dupre
  • 1950 : Les Nouvelles Aventures du capitaine Blood (Fortunes of Captain Blood) de Gordon Douglas : Isabelita Sotomayor
  • 1950 : Gare au percepteur (The Jackpot) de Walter Lang : Hilda Jones
  • 1951 : Rudolph Valentino, le grand séducteur (Valentino) de Lewis Allen
  • 1951 : ''Dick Turpin, Bandit gentilhomme (The lady and the bandit) de Ralph Murphy
  • 1951 : L'Aigle rouge de Bagdad (The Magic Carpet) : Princess Narah
  • 1952 : Aladdin and his lamp de Lew Landers
  • 1952 : La Femme au masque de fer (Lady in the iron mask) de Ralph Murphy
  • 1952 : Les Évasions du Capitaine Blood (Captain Pirate ) de Ralph Murphy
  • 1952 : Quatre jours d'angoisse (Desperate search) de Joseph H. Lewis
  • 1953 : Les Bagnards de Botany Bay (Botany Bay) de John Farrow
  • 1953 : La Sirène de Bagdad (Siren of Bagdad) de Richard Quine
  • 1953 : Sangaree d'Edward Ludwig
  • 1953 : Les Pillards de Mexico (Plunder of the Sun) de John Farrow : Anna Luz
  • 1954 : Le Fantôme de la rue Morgue (Phantom of the Rue Morgue) de Roy Del Ruth : Jeanette
  • 1954 : Intrigues sous les tropiques (Drums of Tahiti) de William Castle
  • 1954 : Le Serment du chevalier noir (The black knight) de Tay Garnett
  • 1954 : Screen snapshot : Hula from Hollywood de Ralph Staub (court-métrage)
  • 1955 : Pirates of Tripoli de Felix E. Feist
  • 1955 : Duel sur le Mississippi (Duel on the Mississippi) de William Castle
  • 1955 : Dossier secret (Mr. Arkadin) d'Orson Welles : Mily
  • 1955 : Les Révoltés (Il mantello rosso) de Giuseppe Maria Scotese
  • 1956 : Uranium Boom de William Castle
  • 1956 : L'Inconnu du ranch (Stranger at my door) de William Witney
  • 1956 : La Montagne mystérieuse (Beast of Hollow Mountain) de Edward Nassour et Ismael Rodríguez
  • 1956 : Meurtres à Miami (Miami expose) de Fred S. Sears
  • 1957 : The buckskin lady de Carl K. Hittleman
  • 1958 : La Bataille des V1 (Battle of the V-1) de Vernon Sewell
  • 1959 : J'ai épousé un Français (Count Your Blessings) de Jean Negulesco
  • 1960 : Thriller (série télévisée)
  • 1961 : Snow White and the three Stooges de Walter Lang
  • 1968 : Faut-il tuer Sister George ? (The killing of sister George) de Robert Aldrich : Betty Thaxter
  • 1969 : Latitude zéro (Ido zero daisakusen) de Ishirō Honda
  • 1972 : Timber tramps de Tay Garnett et Chuck D. Kern
  • 1978 : El llanto de los pobres de Rubén Galindo

Clariond Aimé

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Aimé Clariond est un acteur français né le 10 mai 1894 à Périgueux et mort le 31 décembre 1959 à Neuilly-sur-Seine. 

Clariond AiméClariond Aimé

Son parcours reste atypique puisqu'il n'a jamais pu intégrer le Conservatoire : il est recalé à trois reprises au concours d'entrée. Il entre au théâtre de l'Odéon, où il interprète les « classiques », en 1921 avant de rejoindre, à partir de 1926, la troupe d'André Antoine puis celle de Lugné-Poë au théâtre de l'Œuvre. Il entame parallèlement une carrière au cinéma qui s'avèrera exceptionnelle pour un comédien de théâtre. Engagé comme pensionnaire en 1936 à la Comédie-Française1 alors que le gouvernement de Front populaire a nommé Édouard Bourdet administrateur général, il est nommé sociétaire dès 1937, un an après son engagement. Il y demeure jusqu'à sa mort en 1959. Au milieu des années 1930, il fait la connaissance de la comédienne Renée Simonot, pensionnaire du théâtre de l'Odéon, avec laquelle il a eu une fille en 1937. Le couple se sépare peu de temps après.

Acteur d'une grande puissance de jeu, à la voix légèrement voilée, il donne vie avec une force peu commune aux personnages qu'il incarne tant dans le répertoire classique Alceste du Misanthrope de Molière, Othello dans Othello de Shakespeare, Antoine dans Antoine et Cléopâtre, adapté par Gide, mis en scène par Barrault ou Le Carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée (qu'il joue avec Maria Casarès) que contemporain dans Le Soulier de satin de Paul Claudel, François Mauriac (Asmodée et Les Mal-Aimés) ou Port-Royal de Montherlant dont il interprète le rôle principal en alternance avec son camarade Jean Debucourt. Il est inhumé à Fouquenies (Oise) le 4 janvier 1960.

Filmographie

  • 1931 : Les Frères Karamazoff de Fedor Ozep : Ivan Karamazoff
  • 1932 : L'Amoureuse Aventure de Wilhelm Thiele
  • 1932 : Occupe-toi d'Amélie de Richard Weisbach et Marguerite Viel : Étienne
  • 1933 : La Voix du châtiment (ou La Voix sans visage) de Léo Mittler : Maître Clément
  • 1933 : Mariage à responsabilité limitée de Jean de Limur
  • 1933 : Belle de nuit de Louis Valray : Claude Davène
  • 1934 : Le Prince Jean de Jean de Marguenat : Le baron d'Arnheim
  • 1934 : Sans famille de Marc Allégret : James Miligan
  • 1935 : Lucrèce Borgia de Abel Gance : Niccollo Machiavelli
  • 1935 : Soir d'orage - court métrage - de Joseph Guarino-Glavany
  • 1935 : La Route impériale de Marcel L'Herbier : Col. Stark
  • 1935 : Crime et Châtiment de Pierre Chenal : Loujine
  • 1936 : L'Île des veuves de Claude Heymann : Richard Trent
  • 1937 : Le Mensonge de Nina Petrovna de Victor Tourjansky : Baron Engern
  • 1938 : Le Révolté de Léon Mathot : Commandant Derive
  • 1938 : Le Petit Chose de Maurice Cloche : M. Eyssette
  • 1938 : La Marseillaise de Jean Renoir : M. de Saint Laurent
  • 1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque : M. Boisse, le directeur
  • 1938 : Katia de Maurice Tourneur : Comte Schowaloff
  • 1939 : Derrière la façade de Yves Mirande et Georges Lacombe : Président Bernier
  • 1939 : Entente cordiale de Marcel L'Herbier : L'ambassadeur de Russie
  • 1939 : Coups de feu de René Barberis : Le Capitaine Hans von Mahringer
  • 1940 : Paris-New York de Yves Mirande : M. de Saintonge
  • 1940 : De Mayerling à Sarajevo de Max Ophüls : Le prince de Montenuovo
  • 1941 : Madame Sans-Gêne de Roger Richebé : Fouché
  • 1942 : Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur : Le duc de Morny
  • 1942 : La Duchesse de Langeais de Jacques de Baroncelli d'après le roman d'Honoré de Balzac : Ronquerolles
  • 1942 : L'Homme qui joue avec le feu de Jean de Limur : Monsieur Desert
  • 1942 : Le Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry : Joseph Bonaparte
  • 1942 : Les affaires sont les affaires de Jean Dréville : Le marquis de Porcellet
  • 1942 : Monsieur La Souris de Georges Lacombe : Simon Negretti
  • 1942 : Patricia de Paul Mesnier: Pressart
  • 1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Le juge d'instruction
  • 1943 : Le Comte de Monte-Cristo de Robert Vernay: Monsieur de Villefort
  • 1943 : L'Auberge de l'abîme de Willy Rozier : Le docteur Thierry
  • 1943 : Le Chant de l'exilé de André Hugon : Riedgo
  • 1943 : Le Baron fantôme de Serge de Poligny : L'évêque
  • 1943 : Le Soleil de minuit de Bernard-Roland : Grégor
  • 1943 : Domino de Roger Richebé : Heller
  • 1943 : Les Roquevillard de Jean Dréville : Maître Bastard
  • 1943 : Donne-moi tes yeux de Sacha Guitry : Jean Laurent
  • 1943 : Le Colonel Chabert de René Le Hénaff: Maître Derville
  • 1943 : La Valse blanche de Jean Stelli : Le professeur d'Estérel
  • 1943 : Ceux du rivage de Jacques Séverac : Rocheteau
  • 1944 : La Vie de plaisir de Albert Valentin : Monsieur de Lormel
  • 1944 : L'Enfant de l'amour de Jean Stelli : Rantz
  • 1945 : Mademoiselle X de Pierre Billon : Michel Courbet
  • 1945 : La Grande Meute de Jean de Limur : Martin du Bocage
  • 1945 : J'ai dix-sept ans de André Berthomieu : Maurice Fleurville
  • 1946 : Le Capitan de Robert Vernay : Concini
  • 1946 : Monsieur Grégoire s'évade de Jacques Daniel-Norman : M. Berny
  • 1946 : Étrange destin de Louis Cuny : Le professeur Gallois
  • 1946 : L'Homme au chapeau rond de Pierre Billon : Michel
  • 1947 : Les Aventures de Casanova de Jean Boyer : Don Luis
  • 1947 : Le Café du Cadran de Jean Gehret : Lugi
  • 1947 : Monsieur Vincent de Maurice Cloche : Le cardinal de Richelieu
  • 1948 : La Septième Porte de André Zwobada : Le fonctionnaire
  • 1949 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder  : Méry-Mirecourt
  • 1949 : La Danseuse de Marrakech de Léon Mathot : Barjac
  • 1949 : Fantômas contre Fantômas de Robert Vernay : Bréval
  • 1949 : 56, rue Pigalle de Willy Rozier : Ricardo de Montalban
  • 1949 : La Ferme des sept péchés de Jean-Devaivre : Marquis de Siblas
  • 1949 : L'Épave de Willy Rozier : Marcadier
  • 1951 : Rue des Saussaies de Ralph Habib : Cortedani
  • 1952 : Foyer perdu de Jean de Loubignac : Georges
  • 1954 : Si Versailles m'était conté... de Sacha Guitry: Rivarol
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry : Corvisart
  • 1955 : Je suis un sentimental de John Berry : M de Villeterre
  • 1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Beaumarchais
  • 1956 : Le Secret de sœur Angèle de Léo Joannon : Le médecin-chef
  • 1956 : Voici le temps des assassins de Julien Duvivier : Monsieur Prévost
  • 1956 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy : Louis XV
  • 1956 : Mère abandonnée (Les Lumières du soir) de Robert Vernay : Franz Hassler
  • 1957 : Trois jours à vivre de Gilles Grangier : Charlie Bianchi
  • 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : M. de Grandlieu
  • 1957 : Nathalie de Christian-Jaque : Le comte Auguste Claude Superbe de Lancy
  • 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : Gérard de La Monnerie
  • 1959 : Délit de fuite de Bernard Borderie  : Aitken
  • 1960 : Une fille pour l'été de Édouard Molinaro : Rosenkranz

Théâtre

Carrière à la Comédie-Française

  • Fouché, Madame Sans-Gêne, Victorien Sardou et Emile Moreau, 7 mars 1936
  • Abbé Daniel, Le Duel, Henri Lavedan, 17 mars 1936
  • Eylert Loevborg, Hedda Gabler, Henrik Ibsen, mes Aurélien Lugné-Poë, 30 mars 1936
  • Pilate, La Passion, Edmond de Haraucourt, 8 avril 1936
  • Carnot, Le Sang de Danton, Saint-Georges de Bouhélier, 2 mai 1936
  • Etienne Fériaud, Amoureuse, Georges de Porto-Riche, 23 juillet 1936
  • Georges Boulain, L'Âne de Buridan, Flers et Gaston Arman de Caillavet, 23 juillet 1936
  • Constant Jennelot, Le Secret, Henri Bernstein, 12 août 1936
  • Alceste, Le Misanthrope, Molière, mes Jacques Copeau, 7 décembre 1936
  • Jacques, Christine, Paul Géraldy, 2 février 1937
  • Alcandre, L'Illusion, Corneille, mes Louis Jouvet, 15 février 1937
  • Laureney, Le Simoun, Henri-René Lenormand, mes Gaston Baty, 22 juin 1937
  • Ormin, Les Fâcheux, Molière, 4 novembre 1937
  • Le Marquis, La Critique de l'école des femmes, Molière, 30 décembre 1937
  • Vagret, La Robe Rouge, Eugène Brieux, 1° février 1938
  • Fivière, Le Veuf, Carmontelle, 24 février 1938
  • Thibaudier, La Comtesse d'Escarbagnas, Molière, 7 mars 1938
  • Blaise Couture, Asmodée, François Mauriac, mes Jacques Copeau, 15 juillet 1938
  • Restif de la Bretonne, Tricolore, Pierre Lestringuez, mes Louis Jouvet, 13 octobre 1938
  • Un tire-laine, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, mes Pierre Dux, 18 décembre 1938
  • Le Bret, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, mes Pierre Dux, 21 janvier 1939
  • Bellerose, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, mes Pierre Dux, 3 mars 1939
  • Jacques Clément, Les Trois Henry, André Lang, 21 mars 1939
  • Marivon, L'Indiscret, Edmond Sée, 17 avril 1939
  • Un cadet, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, mes Pierre Dux, 18 juin 1939
  • Jérôme Courvoisier, Le Jeu de l'amour et de la mort, Romain Rolland, mes Denis d'Inès, 5 juillet 1939
  • Ligneray, La Belle Aventure, Gaston Arman de Caillavet, Flers & Arène, 14 octobre 1939
  • Montmeyrand, Le Gendre de Monsieur Poirier, Émile Augier & Jules Sandeau, 19 octobre 1939
  • Don Andrès de Ribera, Le Carrosse du Saint-Sacrement, Prosper Mérimée, mes Jacques Copeau, 3 mars 1940
  • Le Baron, On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, mes Pierre Bertin, 5 mars 1940
  • Don Gormas, Le Cid, Pierre Corneille, 6 juin 1940
  • Le Duc Orsino, La Nuit des Rois, William Shakespeare, mes Jacques Copeau, 23 décembre 1940
  • Trielle, La Paix chez soi, Georges Courteline, 9 mars 1941
  • André del Sarto, Andrea del Sarto, Alfred de Musset, mes Jean Debucourt, 19 mai 1941
  • Rafaël, Les Marrons du feu, Alfred de Musset, mes Jean Martinelli, 27 avril 1942
  • Arnolphe, L'École des femmes, Molière, 19 novembre 1942
  • Don Camille, Le Soulier de satin, Paul Claudel, mes Jean-Louis Barrault, 27 novembre 1943
  • Monsieur Diafoirus, Le Malade imaginaire, Molière, mes Jean Meyer, 28 octobre 1944
  • Don Salluste, Ruy Blas, Victor Hugo, mes Pierre Dux, 7 décembre 1944
  • Monsieur de Virelade, Les Mal-Aîmés, François Mauriac, mes Jean-Louis Barrault, 1er mars 1945
  • Marc-Antoine, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare/André Gide, mes Jean-Louis Barrault, 30 avril 1945
  • le Roi, Le Roi, Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène, 10 mai 1949
  • Charles Quint, Jeanne la Folle, François Aman-Jean, Comédie-Française au Théâtre de l'Odéon, 14 novembre 1949
  • Rivelot, Le Roi, Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers et Emmanuel Arène, 31 décembre 1949
  • Othello, Othello, William Shakespeare/Georges Neveux, mes Jean Meyer, 11 janvier 1950
  • Don Andrès de Ribera, Le Carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée, mes Jacques Copeau, Comédie-Française au Aldwych Theatre Londres
  • Dorante, Le Bourgeois gentilhomme, Molière, mes Jean Meyer, 2 décembre 1951
  • Narcisse, Britannicus, Jean Racine, mes Jean Marais, 14 janvier 1952
  • Edgar, En attendant l’aurore, Madame Simone, mes Julien Bertheau, 17 février 1954
  • l’archevèque Beaumont de Péréfixe, Port-Royal, Henry de Montherlant, mes Jean Meyer, 23 février 1955
  • Numa, Le Pavillon des enfants, Jean Sarment, mes Julien Bertheau, 24 mai 1955
  • Filerin, L'Amour médecin, Molière, mes Jean Meyer, 15 janvier 1956
  • Thénardier, Les Misérables, Paul Achard d’après Victor Hugo, mes Jean Meyer, 9 janvier 1957

Hors Comédie-Française

  • 1926 : Dalilah de Paul Demasy, Théâtre de l'Odéon
  • 1926 : Parmi les loups de Georges-Gustave Toudouze, mise en scène Firmin Gémier, Théâtre de l'Odéon
  • 1926 : Le Bonheur du jour d'Edmond Guiraud, Théâtre de l'Odéon
  • 1926 : Le Dernier Empereur de Jean-Richard Bloch, mise en scène Armand Bour, Théâtre de l'Odéon
  • 1928 : Le Jeu de l'amour et de la mort de Romain Rolland, mise en scène Firmin Gémier, Théâtre de l'Odéon
  • 1928 : La Belle Aventure de Gaston Arman de Caillavet, Robert de Flers, Étienne Rey, Théâtre de l'Odéon
  • 1928 : Amours de Paul Nivoix, Théâtre de l'Odéon
  • 1929 : Le Beau Métier d'Henri Clerc, Théâtre de l'Odéon
  • 1930 : Boën ou la possession des biens de Jules Romains, mise en scène Alexandre Arquillière, Théâtre de l'Odéon
  • 1932 : 145, Wall Street de George S. Brooks et Walter B. Lister, Théâtre du Gymnase
  • 1933 : Le Cercle de William Somerset Maugham, mise en scène Lucien Rozenberg, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1933 : Lundi 8 heures de George S. Kaufman et Edna Ferber, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1933 : Milmort de Paul Demasy, mise en scène Paulette Pax, Théâtre de l'Œuvre
  • 1934 : Miss Ba de Rudolf Besier, mise en scène Aurélien Lugné-Poë, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1935 : Hommage des acteurs à Pirandello : Comme avant, mieux qu'avant de Luigi Pirandello, Théâtre des Mathurins
  • 1935 : Y'avait un prisonnier de Jean Anouilh, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1945 : Les Mal-Aîmés de François Mauriac, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins, tournée
  • 1946 : Tous les deux de Michel Dulud, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins
  • 1947 : La Termitière de Bernard-Charles Miel, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins, Théâtre Antoine
  • 1947 : Tous les deux de Michel Dulud, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre Antoine
  • 1947 : Le Carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre Antoine
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre Antoine, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Azraël d'André Josset, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Le Carosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins
  • 1948 : Othello de William Shakespeare, Théâtre des Célestins
  • 1948 : Milmort de Paul Demazy, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins
  • 1950 : Monsieur de Saint-Obin de Harold Marsh Harwood, mise en scène Aimé Clariond, Théâtre des Célestins
  • 1951 : La Soif de Henri Bernstein, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
  • 1951 : Le Soulier de satin de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1952 : Le Venin de Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
  • 1952 : Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1953 : Les Mal-Aîmés de François Mauriac, mise en scène Jean-Louis Barrault, Théâtre des Célestins
  • 1954 : La Corde de Patrick Hamilton, mise en scène Jean Darcante, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
  • 1957 : À la monnaie du Pape de Louis Velle, Théâtre des Célestins
  • 1957 : L'École des femmes de Molière, Théâtre des Célestins
  • 1958 : Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, mise en scène Jean-Pierre Grenier, tournée Herbert-Karsenty

Metteur en scène

  • 1946 : Tous les deux de Michel Dulud, Théâtre des Célestins
  • 1947 : La Termitière de Bernard-Charles Miel, Théâtre des Célestins, Théâtre Antoine
  • 1947 : Le Misanthrope de Molière, Théâtre Antoine, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Le Carosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée, Théâtre des Célestins
  • 1947 : Azraël d'André Josset, Théâtre des Célestins
  • 1948 : Milmort de Paul Demazy, Théâtre des Célestins
  • 1950 : Monsieur de Saint-Obin de Harold Marsh Harwood, Théâtre des Célestins

Betti Laura

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Laura Betti, de son vrai nom Laura Trombetti, est une actrice et chanteuse italienne née le 1er mai 1927 à Casalecchio di Reno (Émilie-Romagne) et décédée le 31 juillet 2004 (à 77 ans) à Rome (Latium). Tout d'abord chanteuse, elle fait sa première apparition dans La Dolce Vita de Federico Fellini. Laura Betti restera avant tout l'égérie de Pier Paolo Pasolini pour lequel elle travaillera à plusieurs reprises (Théorème lui vaut le prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1968). Elle apparaîtra aussi dans les films d'autres grands réalisateurs tels que Bernardo Bertolucci (le rôle de Regina dans 1900), Roberto Rossellini, Marco Bellocchio, les frères Taviani, André Téchiné... 

Le critique et dramaturge italien Tullio Kezich écrit à son sujet, en 1960, dans le livret du spectacle Giro a Vuoto : « Voilà Laura Betti : frivole, effrontée, intellectuelle, nymphe égérie des écrivains, amante indiscrète d'hommes fabuleux. Quand ses voisins d'en face la voient sortir sur le balcon, avec ses bas noirs, ils appellent la police. Son appartement de la Via del Babuino est son reflet fidèle, avec ses gravures indiennes, les cadres de sa grand-mère, les photos de Moravia et de Luchino, le piano de location, les disques de Phinéas Newborn jr, les affiches de corrida, un mannequin hollandais qui fait du yoga, dans le salon, les valises d'un Grec, qui bloquent l'entrée, un peintre philippin qui dort sur le canapé. Et au milieu de tout ça, Laura parlant au téléphone en italien, français, anglais, bolognais avec, ici et là, une incursion dans le romanesco canaille de son ami Pasolini ».

Betti LauraBetti Laura

Filmographie 

  • 1959 : La dolce vita / La Douceur de vivre (La dolce vita) de Federico Fellini : Laura
  • 1960 : Fausses ingénues (Labbra rosse) de Giuseppe Bennati
  • 1960 : Les Évadés de la nuit (Era notte a Roma) de Roberto Rossellini
  • 1963 : Ro.Go.Pa.G. : segment La Ricotta de Pier Paolo Pasolini : la Diva
  • 1967 : Œdipe roi de Pier Paolo Pasolini : la bonne de Jocaste
  • 1968 : Théorème de Pier Paolo Pasolini : Emilia, la domestique
  • 1968 : Caprice à l'italienne : segment Che cosa sono le nuvole? de Pier Paolo Pasolini : Desdemone
  • 1970 : Une hache pour la lune de miel (titre original : Il Rosso segno della follia) de Mario Bava.
  • 1971 : La Baie sanglante (Reazione a catena), de Mario Bava
  • 1972 : Les Contes de Canterbury (I racconti di Canterbury), de Pier Paolo Pasolini : L'épouse de Bath
  • 1972 : Far West Story de Sergio Corbucci
  • 1973 : Allonsanfan de Paolo Taviani et Vittorio Taviani : Esther
  • 1974 : La Femme aux bottes rouges de Juan Buñuel : Léonore
  • 1975 : Paulina s'en va d'André Téchiné
  • 1976 : 1900 de Bernardo Bertolucci : Regina
  • 1976 : Le Gang de Jacques Deray : Félicia
  • 1977 : La nuit, tous les chats sont gris de Gérard Zingg : Jacqueline
  • 1978 : Un papillon sur l'épaule de Jacques Deray : Mme Carrabo
  • 1982 : La Nuit de Varennes d'Ettore Scola : Virginia Capacelli
  • 1982 : Loin de Manhattan de Jean-Claude Biette : Mme Hanska
  • 1983 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! de Michel Gérard : Carlotta
  • 1984 : Amerika, rapports de classe (Klassenverhältnisse) de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet : Brunelda
  • 1986 : Corps et biens de Benoît Jacquot : Laurie
  • 1987 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre : Keli
  • 1987 : Jenatsch de Daniel Schmid : Mademoiselle von Planta
  • 1987 : Jane B. par Agnès V. d'Agnès Varda : Lardy
  • 1990 : Dames galantes de Jean-Charles Tacchella : Catherine de Médicis
  • 1993 : La Grande citrouille (Il Grande cocomero) de Francesca Archibugi : une infirmière en psychiatrie
  • 1995 : La Vie silencieuse de Marianna Ucria (Marianna Ucrìa) de Roberto Faenza : Giuseppa
  • 1996 : Un air si pur... d'Yves Angelo : Mme Ruben
  • 2000 : À ma sœur ! de Catherine Breillat : La mère de Fernando
  • 2002 : Gli astronomi de Diego Ronsisvalle
  • 2002 : Il quaderno della spesa de Tonino Cervi

Ralli Giovanna

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Giovanna Ralli (née le 2 janvier 1935 à Rome) est une actrice italienne.

Ralli GiovannaRalli Giovanna

Filmographie 

  • 1954 : Madame du Barry de Christian-Jaque
  • 1955 : Ces demoiselles du téléphone (Le Signorine dello 04) de Gianni Franciolini
  • 1955 : Les Hussards d'Alex Joffé
  • 1955 : Cette folle jeunesse (Racconti romani) de Gianni Franciolini
  • 1956 : Le Bigame (Il bigamo) de Luciano Emmer
  • 1957 : Le Moment le plus beau (Il momento più bello) de Luciano Emmer
  • 1959 : Le Général Della Rovere (Il generale Della Rovere) de Roberto Rossellini
  • 1960 : Les Évadés de la nuit (Era notte a Roma) de Roberto Rossellini
  • 1961 : Le Goût de la violence, de Robert Hossein
  • 1962 : Horace 62 d'André Versini
  • 1963 : Carmen 63 (Carmen di trastevere) de Carmine Gallone
  • 1964 : Le Coq du village (Liolà) d'Alessandro Blasetti
  • 1964 : La Vie aigre (La vita agra) de Carlo Lizzani
  • 1964 : La Fugue (La fuga) de Paolo Spinola
  • 1966 : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?) de Blake Edwards
  • 1967 : Gros coup à Pampelune (The Caper of the Golden Bulls) de Russell Rouse
  • 1967 : Parlons femmes (Se permettete parliamo di donne) d'Ettore Scola
  • 1968 : Le chat croque les diamants (Deadfall) de Bryan Forbes
  • 1968 : Il mercenario (El mercenario) de Sergio Corbucci
  • 1970 : Les Canons de Cordoba (Cannon for Cordoba) de Paul Wendkos
  • 1974 : Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) d'Ettore Scola
  • 1974 : Pour aimer Ophélie (Per amare Ofelia) de Flavio Mogherini
  • 1975 : Di che segno sei? de Sergio Corbucci

Dieterle William

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William Dieterle, ou Wilhelm Dieterle, est un réalisateur, acteur, scénariste et producteur allemand naturalisé américain, né le 15 juillet 1893 à Ludwigshafen et mort le 8 décembre 1972 à Ottobrunn (Allemagne).

Dieterle William Dieterle William

Wilhelm est le cadet d'une famille de neuf enfants. Sa famille, de souche rhénane, vit dans un quartier pauvre de Ludwigshafen. À l'âge de huit ans, il décide de changer sa vie : pour aider ses parents, il devient charpentier, puis marchand de ferrailles. Il ambitionne néanmoins de devenir acteur de théâtre très tôt. À seize ans, il rejoint une compagnie de théâtre où on lui offre le rôle d'un personnage romantique. En 1913, il commence une carrière au cinéma : il joue dans son premier film, Fiesko de Carl Hoffmann. Il tourne d'autres films comme acteur avant de se lancer, en 1919, dans la réalisation ; mais ne rencontrant pas le succès, il y renonce. À la même époque, il fait la connaissance de Max Reinhardt, metteur en scène de théâtre autrichien installé à Berlin, qui le fait jouer dans ses productions et qu'il retrouvera plus tard aux États-Unis.

Dans les années 1920, Dieterle devient un acteur populaire en se spécialisant, à la grande époque du cinéma muet, dans les rôles de jeune premier comme celui de Valentin dans le Faust de Murnau ou celui de l'écrivain dans Le Cabinet des figures de cire de Leni. Mais la réalisation l'attirant plus encore que la comédie, il ne veut pas rester sur un échec : il réalise un deuxième long métrage, dans lequel joue Marlène Dietrich, une jeune femme très en vogue. Avec sa femme Charlotte Hagenbruch, alors actrice et scénariste, il crée sa première société de production qui engage quelques-uns des plus grands acteurs et réalisateurs allemands du moment, comme Paul Leni, F. W. Murnau, Conrad Veidt ou Emil Jannings. En 1930, il se rend aux États-Unis à l'invitation de la société de production Warner. Il réalise son premier long métrage en collaboration avec la Warner, The Last Flight, en 1931.

Bien que n'étant pas menacé par le nouveau régime, il décide de rester aux États-Unis après l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne et obtient la nationalité américaine en 1937. Il poursuit une brillante carrière à Hollywood, tout en conservant des liens étroits avec l'émigration allemande, notamment avec Bertolt Brecht, Max Reinhardt et Erich Wolfgang Korngold. Avec Reinhardt, il met en scène Le Songe d'une nuit d'été dont Korngold compose la musique. Il engage Paul Muni pour plusieurs de ses films dont La Vie de Louis Pasteur en 1936, La Vie d'Émile Zola en 1937, ou Juarez en 1939, tous trois nommés aux Oscars. Il s'engage volontiers dans ses œuvres par le choix de sujets humanistes et réalise un des rares films américains sur la Guerre d'Espagne, Blockade (1938). 

De tous ses films, Le Portrait de Jennie (1948) est sans doute sa plus grande réussite, où il mêle tous les talents de l'art cinématographique. Ce long métrage au sujet romantique, fort admiré en son temps par les surréalistes, est tiré du roman de Robert Nathan. En 1958, il retourne en Allemagne et continue de réaliser quelques films, notamment pour la télévision, avant de mourir en 1972. Après avoir été marié avec Charlotte Hagenbruch, de laquelle il avait divorcé quelques années plus tard, il s'était remarié avec Elisabeth Daum.

Filmographie 

Comme acteur seulement

  • 1921 : Escalier de service, de Paul Leni et Leopold Jessner : L'amant
  • 1922 : Der Graf von Charolais, de Karl Grune : Le jeune Charolais
  • 1923 : L'Expulsion (Die Austreibung - die Macht der zweiten Frau) de Friedrich Wilhelm Murnau : Lauer, le chasseur
  • 1924 : Le Cabinet des figures de cire (Das Wachsfigurenkabinett), de Paul Leni et Leo Birinsky : Le poète / Assad, le boulanger / Un Prince russe
  • 1924 : Mère et Fils (Mutter und Kind), de Carl Froelich : Christian, le cocher du sénateur Hansen
  • 1924 : Sous l'inquisition (Carlos und Elisabeth), de Richard Oswald : Le Marquis Posa
  • 1926 : Sibérie, terre de douleur (Die Flucht in den Zirkus), de Mario Bonnard et Guido Schamberg : Un cosaque
  • 1927 : Les Tisserands (Die Weber)), de Friedrich Zelnik : Moritz Jäger
  • 1927 : La Maîtresse de Satan (Liebesreigen), de Rudolf Walther-Fein et Rudolf Dworsky : Robert Baumeister, ingénieur

Comme acteur et réalisateur

  • 1923 : Der Mensch am Wege
  • 1927 : Das Geheimnis des Abbe X, coréalisé avec Julius Brandt : L'abbé
  • 1928 : La Sainte et son fou (Die Heilige und ihr Narr) : Harro, Comte von Torstein
  • 1928 : Chaînes ou Les Sexes enchaînés (Geschlecht in Fesseln) : Franz Sommer
  • 1929 : Frühlingsrauschen : Friedrich
  • 1929 : Ich lebe für Dich : Bergson
  • 1929 : Das Schweigen im Walde : Heinz von Ettingen
  • 1930 : Ludwig der Zweite, König von Bayern : Ludwig
  • 1930 : Der Tanz geht weiter : Fred Hogan
  • 1931 : Le Démon des mers (Dämon des Meeres), coréalisé (mais non crédité) avec Michael Curtiz : Capitaine Ahab
  • 1931 : Eine Stunde Glück : Eddy
  • 1959 : L'Aigle noir (Il Vendicatore) : Kirila Petrowitsch

Comme réalisateur seulement

  • 1929 : Durchs Brandenburger Tor. Solang noch Untern Linden, coréalisé avec Max Knaake
  • 1931 : Kismet
  • 1931 : Die Maske fällt
  • 1931 : Her Majesty, Love
  • 1931 : Le Dernier Vol (The Last Flight)
  • 1932 : Man Wanted
  • 1932 : Jewel Robbery (en)
  • 1932 : The Crash
  • 1932 : Six heures à vivre (Six Hours to Live)
  • 1932 : Scarlet Dawn
  • 1932 : L'Avocat (Lawyer Man)
  • 1933 : Grand Slam
  • 1933 : Adorable
  • 1933 : The Devil's in Love
  • 1933 : Female, coréalisé (mais non crédité) avec Michael Curtiz
  • 1933 : From Headquarters
  • 1934 : Les Pirates de la mode (Fashions of 1934)
  • 1934 : Fog Over Frisco
  • 1934 : Dr Monica, coréalisé (mais non crédité) avec William Keighley
  • 1934 : Madame du Barry
  • 1934 : The Firebird
  • 1934 : Mariage secret (The Secret Bride)
  • 1935 : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer night's dream), coréalisé avec Max Reinhardt
  • 1935 : Docteur Socrate (Dr Socrates)
  • 1936 : La Vie de Louis Pasteur (The Story of Louis Pasteur)
  • 1936 : The White Angel
  • 1936 : Satan Met a Lady
  • 1937 : Septième district (en) (The Great O'Malley)
  • 1937 : La Tornade (Another Dawn)
  • 1937 : La Vie d'Émile Zola (The Life of Emile Zola)
  • 1938 : Blockade
  • 1939 : Juarez
  • 1939 : Quasimodo (The Hunchback of Notre Dame)
  • 1940 : La Balle magique du Docteur Ehrlich (Dr. Ehrlich's Magic Bullet)
  • 1940 : Une dépêche Reuter (A Dispatch from Reuter's)
  • 1941 : Tous les biens de la terre (All That Money Can Buy ou The Devil and Daniel Webster)
  • 1942 : Syncopation
  • 1942 : Tennessee Johnson
  • 1944 : Kismet
  • 1944 : Étranges vacances (I'll Be Seeing You)
  • 1945 : Le Poids d'un mensonge (Love Letters)
  • 1945 : Notre cher amour (This Love of Ours)
  • 1945 : Duel au soleil (Duel in the Sun), non crédité, réalisation principale de King Vidor
  • 1946 : The Searching Wind
  • 1948 : Le Portrait de Jennie (Portrait of Jennie)
  • 1949 : Les Mirages de la peur (The Accused)
  • 1949 : La Corde de sable (Rope of Sand)
  • 1950 : La Rue de traverse (Paid in Full)
  • 1950 : Vulcano
  • 1950 : Les Amants de Capri (September Affair)
  • 1950 : La Main qui venge (Dark City)
  • 1951 : Pékin-Express (Peking Express)
  • 1951 : Montagne rouge (Red Mountain), coréalisé avec John Farrow (ce dernier non crédité)
  • 1952 : Vocation secrète (Boots Malone)
  • 1952 : Le Cran d'arrêt (The Turning Point)
  • 1953 : Salomé (Salome)
  • 1954 : La Piste des éléphants (Elephant Walk)
  • 1955 : Feu magique ou Wagner et Les Femmes (Magic Fire)
  • 1957 : Les Amours d'Omar Khayyam (Omar Khayyam)
  • 1960 : Les Mystères d'Angkor (Die Herrin der Welt), en deux parties, coréalisé avec Richard Angst (ce dernier non crédité)
  • 1960 : Die Fastnachtsbeichte
  • 1964 : The Confession

Comme producteur (de ses propres films ou coréalisations)

  • 1927 : Das Geheimnis des Abbe X, coréalisé avec Julius Brandt
  • 1928 : La Sainte et son fou (Die Heilige und ihr Narr)
  • 1941 : Tous les biens de la terre (All That Money Can Buy ou The Devil and Daniel Webster)
  • 1942 : Syncopation
  • 1950 : Vulcano
  • 1955 : Feu magique ou Wagner et Les Femmes (Magic Fire)
  • 1960 : Les Mystères d'Angkor (Die Herrin der Welt), en deux parties, coréalisé avec Richard Angst (ce dernier non crédité)

Télévision

  • 1956 : Screen Directors Playhouse
  • 1956 : Le Choix de... (Screen Directors Playhouse)
  • 1960 : Ich fand Julia Harrington
  • 1961 : Die Große Reise
  • 1962 : Gabriel Schillings Flucht
  • 1962 : Das Vergnügen, anständig zu sein
  • 1962 : Antigone
  • 1963 : Das große Vorbild, téléfilm
  • 1966 : Samba

Récompenses

  • 1936 : Prix Mussolini à la Mostra de Venise
  • 1938 : Oscar du meilleur réalisateur pour La Vie d’Émile Zola
  • 1949 : Lion d'or à la Mostra de Venise
  • 1970 : Prix d'honneur au Berlinale
  • Étoile d'honneur sur la Walk of fame à Los Angeles

 

Hansen Myrna

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Myrna Hansen, née le 5 août 1934 à Chicago, est une actrice américaine. Avant de faire carrière au cinéma, elle fut élue Miss États-Unis en 1953.

Hansen MyrnaHansen Myrna

Filmographie

  • 1954 : Yankee Pasha de Joseph Pevney :
  • 1954 : Fille de plaisir (Playgirl) de Joseph Pevney : Linda
  • 1954 : So This Is Paris de Richard Quine: Ingrid
  • 1955 : L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a star) de King Vidor : Tess Cassidy
  • 1955 : Cult of the Cobra de Francis D. Lyon : Marian Sheehan
  • 1955 : Le Cavalier au masque (The purple mask) de H. Bruce Humberstone : Constance de Voulois
  • 1955 : Francis in the Navy d'Arthur Lubin : Helen
  • 1956 : Demain est un autre jour (There's always tomorrow) de Douglas Sirk : Ruth
  • 1958 : Traquenard (Party Girl) de Nicholas Ray : Joy Hampton
  • 1964 : Au revoir, Charlie (Goodbye Charlie) de Vincente Minnelli : Starlet
  • 1973 : Black Caesar de Larry Cohen : Virginia Coleman

Ekland Britt

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Britt Ekland, de son vrai nom Britt Marie Eklund, est une actrice suédoise née le 6 octobre 1942 à Stockholm.

Ekland BrittEkland Britt

Elle fut la seconde épouse de Peter Sellers de 1964 à 1968. Ensemble ils eurent une fille, Victoria, et tournèrent dans trois films : Carol for Another Christmas (1964), Le Renard s'évade à trois heures (1966) et Le Bobo (1968). Puis elle devint la compagne du producteur de disques américain Lou Adler, liaison de laquelle naquit un fils, Nic Adler, avant d'être celle du chanteur Rod Stewart pendant plus de deux ans. Durant cette période, Rod Stewart racheta d'ailleurs les copies du film The Wicker Man en raison d'une scène dans laquelle Britt Ekland apparaît nue.

Proche de la scène rock anglo-saxonne, de 1979 à 1981, elle vit avec le chanteur britannique Phil Lewis, avant d'épouser en 1984 le batteur des Stray Cats, Slim Jim Phantom, de qui elle a un fils, Thomas Jefferson, né en 1988. Mais ils divorcent en 1992. Elle est surtout connue pour ses rôles dans le film culte The Wicker Man (1973) et comme James Bond Girl dans L'Homme au pistolet d'or (1974).

Filmographie

  • 1962 : Handen på hjärtat (TV)
  • 1962 : Kort är sommaren : Edvarda's Friend
  • 1963 : Il Comandante : Iris
  • 1963 : Det är hos mig han har varit : Li's Work Mate
  • 1963 : Il Diavolo
  • 1964 : Le Bataillon des lâches (Advance to the Rear) de George Marshall : Greta
  • 1964 : Carol for Another Christmas (TV) : The Mother
  • 1965 : Armchair Theatre (série TV) : Karen
  • 1966 : Too Many Thieves (en) d'Abner Biberman  : Claudia
  • 1966 : The Trials of O'Brien (en) (série TV) : Claudia
  • 1966 : Le Renard s'évade à trois heures (Caccia alla volpe) : Gina Vanucci aka "Gina Romantica"
  • 1967 : La Griffe (The Double Man) : Gina
  • 1967 : Le Bobo (The Bobo) : Olimpia Segura
  • 1968 : Les Intouchables (Gli Intoccabili) : Irene Tucker
  • 1968 : The Night They Raided Minsky's : Rachel Elizabeth Schpitendavel
  • 1969 : Les Conspirateurs (Nell'anno del Signore) : Princess Spada
  • 1969 : Stiletto : Illeano
  • 1970 : I Cannibali : Antigone
  • 1970 : Tintomara : Adolfine
  • 1971 : La Nuit qui ne finit pas (Endless Night) : Greta
  • 1971 : A Time for Loving : Josette Papillon
  • 1971 : Mon petit oiseau s'appelle Percy, il va beaucoup mieux, merci (Percy) : Dorothy Chiltern-Barlow
  • 1971 : La Loi du milieu (Get Carter) : Anna Fletcher
  • 1971 : The Stronger (TV) : Woman 1
  • 1972 : Asylum : Lucy
  • 1972 : Diabólica malicia : Elise
  • 1973 : Baxter! : Chris Bentley
  • 1973 : Vin, vacances et vahinés (The Six Million Dollar Man: Wine, Women and War) (TV) : Katrina Volana
  • 1973 : Le Dieu d'osier (The Wicker Man), de Robin Hardy  : Willow
  • 1974 : The Ultimate Thrill : Michele
  • 1974 : L'Homme au pistolet d'or (The Man with the Golden Gun) : Mary Goodnight
  • 1975 : Le Froussard héroïque (Royal Flash) : Dutchess Irma
  • 1976 : High Velocity : Modèle:Mrs. Andersen
  • 1977 : Un shérif à New York (McCloud) (série TV) : Tatiana Krasnavian
  • 1977 : Treize femmes pour Casanova (Casanova & Co.) : Countess Trivulzi
  • 1978 : Ring of Passion (TV) : Amy Ondra Schmeling
  • 1978 : The Great Wallendas (TV) : Jenny Wallenda
  • 1978 : Slavers : Anna von Erken
  • 1978 : Galactica (Battlestar Galactica) (série TV) : Tenna
  • 1979 : Le Retour du Saint (Return of the Saint) (série TV) : Laura
  • 1979 : King Solomon's Treasure d'Alvin Rakoff : Reine Nyleptha
  • 1979 : Skeppsredaren (série TV)
  • 1980 : Le Club des monstres (The Monster Club) : Busotsky's Mother
  • 1980 : La Tour Eiffel en otage (The Hostage Tower) (TV) : Leah
  • 1981 : Jacqueline Susann's Valley of the Dolls (TV) : Françoise
  • 1982 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série TV) : Alice Robbins
  • 1982 : Satan's Mistress : Ann-Marie
  • 1982 : Matt Houston (série TV) : Vera Martin
  • 1983 : Dr. Yes: Hyannis Affair : Susannah
  • 1983 : Erotic Images : Julie Todd
  • 1983 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série TV) : Aphrodite
  • 1983 : Dead Wrong : Penny Lancaster
  • 1984 : Love Scenes : Annie
  • 1985 : Fraternity Vacation (en) de James Frawley : Eyvette
  • 1985 : Simon et Simon (Simon & Simon) (série TV) : Samantha Blake
  • 1985 : Marbella, un golpe de cinco estrellas : Deborah
  • 1986 : Aranyifjú, Az (TV)
  • 1987 : Moon in Scorpio : Linda
  • 1988 : Beverly Hills Vamp : Madame Cassandra
  • 1989 : Scandal : Mariella Novotny
  • 1989 : Cold Heat : Jackie Mallon
  • 1990 : The Children : Lady Zinnia Wrench
  • 1990 : Superboy (série TV) : Lara
  • 1990 : Grand (série TV) : Viveca
  • 1992 : Bara med Britt (série TV) : Host
  • 2002 : Lexx (série TV) : Dulcibella Sternflanks
  • 2010 : I'm a Celebrity... Get Me Out of Here! 10 (télé réalité) : Elle-même
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