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Tweed Shannon

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Shannon Tweed est une productrice, actrice et mannequin de charme canadienne, née le 10 mars 1957 à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador (Canada).

Tweed Shannon

La troisième de sept enfants, elle a trois frères et trois sœurs. Elle a joué souvent dans des films de série B, qui seront classés comme thrillers érotiques, n'hésitant pas à se dénuder, surtout dans les débuts de sa carrière. Elle a posé pour Playboy et a été playmate du mois en novembre 1981, playmate de l'année en 1982. Elle posera encore régulièrement jusqu'en 2000 pour ce même magazine. Elle vit depuis 1985 avec Gene Simmons, le bassiste de Kiss. Elle est maintenant mariée à ce dernier, depuis le 2 octobre 2011, avec qui elle a une fille, Sophie, et un fils, Nicholas Adam (Nick).

Filmographie 

Comme actrice

  • 1982 : Drop-Out Father (téléfilm) : belle femme
  • 1982 : Falcon Crest (série télévisée) : Diana Hunter (21 épisodes, 1982-1983, VF : Anne Kerylen)
  • 1983 : D'origine inconnue (Of Unknown Origin) : Meg Hughes (autre titre : Terreur à domicile)
  • 1989 : Cannibal Girls (Cannibal Women in the Avocado Jungle of Death) : Dr Margo Hunt (une parodie des films de jungle et du féminisme intransigeant)
  • 1992 : Night Eyes II : Marilyn Mejenes (du voyeurisme sur le voyeurisme)
  • 1993 : Les Yeux de la nuit 3 (Night Eyes Three) : Zoe Clairmont
  • 1993 : Indecent Behavior : Dr Rebecca Mathis (une sexologue persécutée par un flic)
  • 1994 : Cold Sweat de Gail Harvey : Beth Moore
  • 1994 : Scorned (Vengeance Tous Risques) d'Andrew Stevens : Patricia Langley / Amanda Chessfield
  • 1994 : Rêves interdits (Illicit Dreams) : Moira Davis
  • 1994 : Indecent Behavior II : Dr Rebecca Mathis
  • 1995 : Intervention immédiate (No Contest) : Sharon Bell (actrice aux multiples prouesses de sport de combat)
  • 1995 : Comportement indécent (Indecent Behavior III) : Dr Rebecca Mathis
  • 1996 : Electra : Lorna Duncan / Electra
  • 1997 : Face the Evil ou No Contest II : Sharon Bell
  • 1998 : Dead by Dawn : Wendy Marsh
  • 1998 : Naked Lies : Cara Landry
  • 1999 : Detroit Rock City : Amanda Finch
  • 2000-2003 : Les Parker (série télévisée) : Sophia Van Lowe (3 épisodes)
  • 2000 : Singapore Slling (Scandalous Behaviour) de James Hong : Linda Blair
  • 2001 : Dead Sexy : Kate McBain (vidéo)
  • 2010 : United States of Tara (série télévisée) : Knatasha Kightblade (saison 2, épisode 7)
  • 2012 : Republic of Doyle (série télévisée) : Frances Lemont (saison 3, épisode 1)
  • 2013 : Ex-Wives of Rock (série télévisée) : la narratrice (5 épisodes)

Comme productrice

  • 1995 : Comportement indécent (Indecent Behavior III)
  • 1997 : Human Desires (autre titre : Indecent Behavior 4)
  • 1998 : Naked Lies
  • 2000 : The Rowdy Girls
  • 2001 : Dead Sexy (vidéo)

Edwards Barbara

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Barbara L. Edwards (born June 26, 1960 in Albuquerque, New Mexico) is an American model and actress. She was Playmate of the Month for September 1983 and Playmate of the Year for 1984.

Edwards Barbara

Gorgeous, shapely and sensuous brunette knockout Barbara Edwards was born on June 26, 1960 in Albuquerque, New Mexico. Edwards was a member of the Sigmi Chi Sorority at the University of Southern California. Barbara was the Playmate of the Month in the September, 1983 issue of "Playboy". She was named Playmate of the Year in 1984. Edwards went on to appear in a bunch of "Playboy" videos and special edition publications. Moreover, Barbara Edwards embarked on a brief acting career in the 80s: She not only made a guest appearance on the Matt Houston (1982) episode, Matt Houston: The Bikini Murders (1984), but also had sizable roles in the low-budget B movies, Malibu Express (1985), Terminal Entry (1988) and Another Chance (1989).

Apparitions dans Playboy

  • Playboy Playmate of the Month September 1983
  • Playboy Playmate of the Year 1984

Lindeland Liv

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Liv Lindeland (née le 7 décembre 1945 en Norvège) est un modèle de charme féminin et une actrice. Elle a été choisie par le magazine Playboy comme playmate du mois de janvier 1971 et a été élue Playmate de l'Année en 1972. On se souvient d'elle, particulièrement, parce que son dépliant central fut le tout premier depuis la création du magazine, à montrer les poils pubiens du modèle, de façon d'ailleurs assez discrète.

 

Lindeland Liv

On était en plein dans la période des Guerres pubiennes entre Playboy et Penthouse ; depuis plusieurs mois, les deux magazines avaient commencé à braver progressivement la censure en proposant des photos de femmes nues sur lesquelles les poils pubiens étaient visibles, non dissimulés par quelque artifice. Cependant cette audace n'avait jamais été jusqu'à toucher le dépliant central, même si quelques-uns s'en étaient approchés de très près, comme ceux de Melodye Prentiss (Miss Juillet 1968), Majken Haugedal (Miss Octobre 1968), ou encore de Gloria Root (Miss Décembre 1969).

Le pas décisif fut fait avec la photo de la blonde Liv Lindeland, pourtant prise par suite d'inattention par le photographe Alexas Urba, qui raconte : « Elle était assise sur un lit dans le studio et je lui ai demandé de lever un peu sa jambe droite pour améliorer la pose. Mais je n'avais pas remarqué que l'on voyait ses poils pubiens avant de tirer les photos. » Un rayon de soleil en contrejour illuminait en effet quelques boucles blondes de nature non équivoque. La décision de publier fut prise par Hefner après maintes réflexions et beaucoup d'hésitation car il courait le risque d'un procès pour obscénité - Penthouse avait ouvert la voie cinq mois auparavant. « Mais Le premier pubis de Playmate passa généralement inaperçu dans l'ensemble de la nation. »

Dans sa Playmate Data Sheet, à l'énoncé « I AM POSING BECAUSE : », Liv répondait : « Because if one has an attractive body it should not be hidden. » (« JE POSE PARCE QUE : si l'on a un corps attirant, on ne devrait pas le cacher »). Le pas suivant devait être franchi un an plus tard avec Marilyn Cole (Miss Janvier 1972) posant debout, totalement nue et de face7, alors que Liv Lindeland s'apprétait à recevoir le titre de "Playmate de l'Année 1972" ; elle reçut à cette occasion, outre le cachet habituel, une automobile DeTomaso Pantera avec moteur Ford 351 V-8. Par la suite, elle entama un carrière théâtrale, puis devint agent artistique. Elle a à nouveau posé dans Playboy en 1979 pour l'article Playmates Forever proposant des photos nues d'anciennes playmates, fréquente occasionnellement les Glamourcon. Elle vit à Hawaii avec son troisième mari, Tony Martin, qui est fils de Cyd Charisse.

Films

  • Guns (1990)
  • Picasso Trigger (1988)
  • Win, Place or Steal (1975, citée comme Liv Von Linden)
  • The Photographer (1975)
  • Dirty O'Neil (1974)
  • Save the Tiger (1973)
  • Evel Knievel (1971)
  • The Odd Couple (episode "Oscar's New Life", 1971)
  • The Yin and Yang of Mr. Go (1970)

 

Silvstedt Victoria

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Karen Victoria Silvstedt (née le 19 septembre 1974 à Skellefteå, Suède) est une mannequin, actrice, chanteuse, présentatrice et sex-symbol suédoise. Elle est née dans une famille de classe moyenne et a une sœur aînée Veronica (qui l'a élevée en grande partie), ainsi qu'un frère plus jeune, Daniel.

Silvstedt Victoria Silvstedt Victoria

Elle participe au concours de Miss Suède, en 1993, où elle se classe à la deuxième place, derrière Johanna Lind. L'année suivante, elle représente son pays à Miss Monde et se classe parmi les 8 finalistes. En 1994, elle commence à travailler comme mannequin à Paris. En décembre 1996, elle est sélectionnée pour être playmate du mois dans le magazine Playboy. Élue « Playmate de l'année » en 1997, elle pose entièrement nue dans les pages du magazine en juin 1997. Elle tente de se lancer dans la musique en 2002 mais son premier CD Hello Hey est un échec. Elle est élue « la femme la plus sexy au monde » par les lecteurs du magazine Nuts en 2005.

Victoria Silvstedt apparait dans plusieurs films dont : Boat Trip, The Independent, BASEketball ou encore Snow, Sex and Sun. Elle est connue au Royaume-Uni pour avoir présenté The Late Show sur Virgin Radio. Elle tourne, en 2006, dans Carry on London, une comédie anglaise produite par Pinewood Studios. Depuis août 2006, elle coanime l'émission La Roue de la fortune, et depuis 2009 l'émission Qui sera le meilleur ce soir ?, sur TF1 avec Christophe Dechavanne, ainsi que dans la version italienne de l'émission La Roue de la fortune sur Italia de 2007 à 2009. Sa coanimation de La Roue de la fortune en France se termine en juin 2011.

En novembre 2008, elle est à l'honneur sur la chaîne E! dans une émission de télé-réalité intitulée Ma vie parfaite. En France, l'émission sera programmée en 2009 sur NRJ 12 dans Tellement People, présenté par Clara Morgane. En septembre 2009, lors d'une interview pour le magazine suédois Aftonbladet, elle affirme que, dans un futur proche, elle se consacrera à l'écriture de livres pour enfants qui a toujours été son rêve, et que grâce à l'argent gagné suite aux publicités qu'elle a tournées, elle se mettra au service d'œuvres caritatives.

Le 14 juin 2010, est la date de sortie de son premier single en France « Saturday Night » une reprise pop remixée du tube de Whigfield. Nous pouvons notamment apercevoir le mannequin Adil Alex Adoui à ses côtés. Le 5 octobre 2013 elle est invitée à danser dans la version italienne de Danse avec les stars (Ballando con le stelle 9). Victoria Silvstedt parle couramment anglais, allemand, français et italien. Elle a aussi écrit un livre où elle évoque une tentative de viol, un avortement et une période où elle fut anorexique.

Filmographie

  • 2013 : Nos chers voisins fêtent l'été (TV) : Kelly, la nouvelle compagne de l'ex-mari de Karine (TF1)
  • 2010 : L'Arnacœur de Pascal Chaumeil (apparition)
  • 2009 : Tellement People : Victoria Silvstedt, ma vie parfaite (NRJ 12)
  • 2008 Petites vacances à Knokke-le-Zoute d'Yves Matthey (TV)
  • 2007 Carry on London de Peter Richardson
  • 2003 La Mia vita a stelle e strisce
  • 2002 Snow, Sex and Sun
  • 2002 Boat Trip
  • 2001 She Said I Love You
  • 2001 Black Scorpion (TV)
  • 2000 Un maresciallo in gondola
  • 2000 Bodyguards
  • 2000 Naken de Mårten Knutsson et Torkel Knutsson
  • 2000 Son of the Beach :saison 1 épisode 13
  • 1999 Playboy: Playmate Erotic Adventures
  • 1999 Playmates of the Year : The 90's
  • 1998 Melrose Place : saison 7 épisode 21 , 35
  • 1998 BASEketball : elle-même
  • 1997 Playmate of the Year
  • 1997 Taste of Playboy : Personalities Volume 1, A
  • 1997 Playboy Video Centerfold: Playmate of the Year

Télévision - Présentatrice

  • 2010 : A la recherche du Grand Amour (avec Jérôme Pitorin) (NRJ 12)
  • 2009 - 2013 : Le grand bêtisier / Spéciale bêtisier (TF1)
  • 2007 - 2012 : Qui sera le meilleur ce soir (avec Christophe Dechavanne) (TF1)
  • 2006 - 2011 : La roue de la fortune (avec Christophe Dechavanne) (TF1)

Apparitions dans Playboy

  • Playboy's Blondes, Brunettes & Redheads, juin 2003
  • Playboy's Sexy 100, février 2003
  • Playboy's Girls of Summer, mai 2001
  • Playboy's Nude Playmates, avril 2001 - pages 44-45
  • Playboy's Book of Lingerie Vol. 75, septembre 2000
  • Playboy's Voluptuous Vixens Vol. 3, octobre 1999
  • Playboy's Celebrating Centerfolds Vol. 3, octobre 1999
  • Playboy's Girls of Summer, juin 1999
  • Playboy's Book of Lingerie Vol. 67, mai 1999 - Mizuno, cover & pages 1, 32-33
  • Playboy's Playmates in Bed Vol. 3, février 1999 - pages 82-85
  • Playboy's Playmate Tests, novembre 1998 - couverture, pages 4 à 9
  • Playboy's Body Language, octobre 1998
  • Playboy's Girls of Summer, mai 1998
  • Playboy's Wet & Wild, avril 1998
  • Playboy's Book of Lingerie Vol. 59, janvier 1998 - Mizuno, pages 61-65
  • Playboy's Book of Lingerie Vol. 58, novembre 1997 - Michael Bisco, pages 28-31
  • Playboy's Playmate Review Vol. 13, juillet 1997 - couverture, pages 1, 84-93
  • Playboy's Nude Playmates, juin 1997 - couverture

Brasillach Robert

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Robert Brasillach, né le 31 mars 1909 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), fusillé le 6 février 1945 au Fort de Montrouge, est un écrivain, journaliste et critique de cinéma français, également connu pour son activité collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale

A gauche, Robert Brasillach au cantonement de la LVF avec Doriot en uniforme allemand

A gauche, Robert Brasillach au cantonement de la LVF avec Doriot en uniforme allemand

Ancien élève du lycée de Sens où il a pour professeur Gabriel Marcel, Robert Brasillach est, après trois ans de classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand, — où il côtoie Maurice BardècheThierry Maulnier, Paul Gadenne, José Lupin, Jean Martin et Paul Arrousseau —, admis à l'École normale supérieure en 1928, période qu'il décrira longuement dans les premiers chapitres de Notre avant-guerre, livre de mémoire écrit en 1939-1940. Il assura une chronique littéraire dans le quotidien L'Action française et dans L'Étudiant français durant la première moitié des années 1930. Auteur de l'entre-deux guerres et de la Seconde Guerre mondiale, il fut, de 1937 à 1943 (période entrecoupée d'une captivité en Allemagne de 1940 à 1941, suite à sa mobilisation et à la défaite française), rédacteur en chef de l'hebdomadaire Je suis partout, dans lequel il laissa transparaître sa haine des Juifs, du Front populaire, de la République, et, sous l'Occupation, son admiration du IIIe Reich.

En 1943, il cède sa place à Pierre-Antoine Cousteau (frère de Jacques-Yves Cousteau), collaborateur plus militant, à la tête de l'hebdomadaire. Persuadé de la justesse de ses idées comme au premier jour, Brasillach est paradoxalement évincé à cause de sa constance : fasciste convaincu, il réclame un fascisme à la française, qui soit allié au nazisme mais qui ne soit pas un simple calque ; partisan de la victoire de l'Allemagne, il la juge de moins en moins probable et refuse de mentir en l'annonçant comme certaine à un public qui n'y croit plus. En septembre 1944, sa mère ayant été arrêtée, il se constitue prisonnier auprès de la Préfecture de police de Paris. Il est emprisonné à la prison de Fresnes (actuel Val-de-Marne) et poursuivi pour intelligence avec l'ennemi. Son procès s'ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine. Il est condamné à mort le jour même après une délibération de vingt minutes. Sa défense avait été assurée par Jacques Isorni, lequel fut également, quelques mois plus tard, avocat du maréchal Pétain.

Dans les jours qui suivirent, une pétition d'artistes et intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier, etc., demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l'exécution de la sentence, à la date symbolique du 6 février suivant, lorsque Brasillach fut fusillé au Fort de Montrouge. Bien des biographes s'interrogent sur les raisons ayant poussé le général de Gaulle à laisser exécuter Robert Brasillach. Selon les témoignages successifs de Louis Vallon et de Louis Jouvet, qui l'interrogèrent sur le sujet, de Gaulle aurait vu dans le dossier de Brasillach la couverture d'un magazine le montrant sous l'uniforme allemand. Il y aurait eu une confusion avec Jacques Doriot. Lacouture, qui rapporte cette rumeur, ne croit pas à cette interprétation. Il penche pour l'hypothèse d'une concession faite aux communistes pour pouvoir être plus ferme sur d'autres points.

Le général de Gaulle a écouté Mauriac, et a refusé la grâce. Quoi qu’il en pensât, de Gaulle ne pouvait s’opposer à toutes les exigences des communistes qui constituaient un tiers du pouvoir, sinon davantage. Ils exigeaient la tête de Brasillach, qui avait conduit bien des leurs au poteau. Je pense que de Gaulle a fait la part du feu.» Toutefois, dans le fonds de Gaulle déposé aux Archives nationales, on a retrouvé une note relative à l'« affaire Brasillach » dressant une liste des charges pesant sur l'écrivain. Parmi elles, il est présenté comme « un des responsables de l'assassinat de Mandel », personnalité dont il demandait régulièrement la mise à mort dans son journal Je suis partout et pour laquelle de Gaulle éprouvait estime et respect. Robert Brasillach fut inhumé au cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de Paris. Chaque année, le 6 février, le Cercle franco-hispanique organise un dépôt de gerbes sur la tombe de Robert Brasillach.

Robert Brasillach, cité samedi par Jean-Marie Le Pen lors de la convention présidentielle du FN à Lille, était un écrivain français, journaliste et critique de cinéma, très engagé à l'extrême droite, qui a été fusillé en février 1945 pour collaboration

Robert Brasillach, cité samedi par Jean-Marie Le Pen lors de la convention présidentielle du FN à Lille, était un écrivain français, journaliste et critique de cinéma, très engagé à l'extrême droite, qui a été fusillé en février 1945 pour collaboration

bookPublications

  • Présence de Virgile, 1931
  • Le Voleur d'étincelles, roman, 1932
  • Le Procès de Jeanne d'Arc, texte établi et préfacé par Robert Brasillach [sélection de textes], 1932, réédité en 1998 aux Éditions de Paris, collection « Classiques », avec une présentation de François Bluche
  • L'Enfant de la nuit, roman, 1934
  • Portraits. Barrès, Proust, Maurras, Colette, Giraudoux, Morand, Cocteau, Malraux, etc., 1935
  • Histoire du cinéma, 1935 (en collaboration avec son beau-frère Maurice Bardèche)
  • Le Marchand d'oiseaux, roman, 1936
  • Animateurs de théâtre, Corrêa, 1936
  • Les Cadets de l'Alcazar, Plon, 1936
  • Léon Degrelle et l'avenir de « Rex », Plon, 1936
  • Comme le temps passe..., Plon, roman, 1937
  • Pierre Corneille, Fayard, 1938
  • Les Sept couleurs, Plon, roman, 1939
  • Histoire de la guerre d’Espagne (avec Maurice Bardèche), Plon, 1939
  • Notre avant-guerre, Plon, 1941
  • La Conquérante, Plon, roman, 1943
  • Poèmes, Balzac, 1944
  • Les Quatre Jeudis, Balzac, 1944.

Publications posthumes

  • Poèmes de Fresnes, Minuit et demi, 1945
  • Lettre à un soldat de la classe 60, Le Pavillon noir, 1946
  • Les Frères ennemis, Le Pavillon noir, 1946
  • Chénier, La Pensée française, 1947
  • Anthologie de la poésie grecque, Stock, 1950, réédité en 1995 au Livre de Poche. ISBN 2-253-01517-2
  • Lettres écrites en prison, Les Sept Couleurs, 1952
  • Six heures à perdre, Plon, roman, 1953
  • Bérénice, théâtre (drame), Les Sept Couleurs, 1954, joué pour la première fois en 1957
  • Journal d'un homme occupé, Les Sept Couleurs, 1955
  • Poètes oubliés, Emmanuel Vitte, 1961
  • Domrémy, Les Sept Couleurs, 1961
  • Commentaire sur La Varende, 1962
  • En marge de Daphnis et Chloé, 1963
  • Nouvelle prière sur l'Acropole, 1963
  • Écrit à Fresnes, Plon, 1967
  • Une génération dans l'orage, Plon, 1968
  • Vingt lettres de Robert Brasillach, Emmanuel Vitte, 1970
  • Abel Bonnard, 1971
  • Les Captifs, roman inachevé, Plon, 1974
  • Le Paris de Balzac, 1984
  • Hugo et le snobisme révolutionnaire, 1985
  • Montherlant entre les hommes et les femmes, 1985
  • Fulgur, roman collectif, 1992
  • La Question juive, articles de Brasillach et Cousteau, 1999
  • Relectures Robert Brasillach, 2002.

 

Maurras Charles

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  Charles Maurras (1868-1952), théoricien nationaliste et monarchiste. 

Maurras Charles

Charles Maurras est né à Martigues et a fait ses études secondaires à Aix-en-Provence dans un établissement religieux. Après son bac, il montera à Paris pour se lancer dans la carrière des lettres (journalisme et littérature) mais restera fortement attaché à sa terre natale, attachement qui se traduisit par son engagement au Félibrige (mouvement de renaissance provençale fondé par Frédéric Mistral) et par ses campagnes en faveur de la décentralisation (L'Idée de décentralisation, 1898).

Ses études classiques, son amour d'Homère et son voyage en Grèce de 1896 (il rend compte des premiers jeux olympiques de l'ère moderne pour la Gazette de France) ont nourri en lui un autre engagement : la défense du classicisme et de la civilisation gréco-latine qu'il oppose au germanisme et au romantisme (notamment dans Anthinea, 1901, et Romantisme et Révolution, 1922).

La foi monarchique, troisième et suprême engagement de l'écrivain, ne procéda chez lui ni d'une tradition familiale, ni d'une déduction théologique (il était agnostique) mais de la recherche raisonnée d'un régime mixte, assurant à la fois le peuple de ses libertés et le souverain de son autorité (la monarchie s'oppose à la tyrannie comme à l'anarchie). Ses maîtres furent des positivistes comme Auguste Comte, Ernest Renan et Hippolyte Taine plus encore que des contre-révolutionnaires comme Maistre et Bonald.

L'urgence pour Maurras est de restaurer, dans une France éprouvée par la défaite de 1870, un ordre que le parlementarisme anarchique de la IIIème république compromet et qu'une dictature césarienne rendrait étouffant et trop rigide. Son Enquête sur la monarchie, qui paraît en 1900, va remettre la solution royale et la tradition légitimiste, qui était devenue une nostalgie inopérante, au cœur des débats politiques. L'Action française sera l'instrument de cette reconquête du terrain intellectuel par le royalisme : mouvement politique, journal quotidien (que Maurras dirige avec Léon Daudet et Jacques Bainville), nébuleuse de revues et de cercles autour desquels graviteront les plus grands noms de l'intelligence française (Barrès, Gide, Proust, Bernanos, Montherlant, Malraux, Brasillach, Dumézil, etc). Pragmatique, Maurras adopte la stratégie du "compromis nationaliste", consistant à cesser toute forme d'action politique lors de la guerre de 1914-18, et à soutenir l'armée de la République contre l'attaque allemande.

Après la défaite de 1940, il salue l'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, mais, contrairement à ce qui a pu être prétendu, il ne soutient pas la politique de collaboration: alors que l'AF, qui s'en prenait violemment à Pierre Laval, est interdite en Zone Occupée (puis soumise à la censure après l'invasion de la Zone Libre, en novembre 1942), l'arrivée des Allemands dans sa Provence natale fut le "cauchemar de [s]on existence". A la Libération, il est incarcéré avec Maurice Pujo puis condamné à perpétuité pour "intelligence avec l'ennemi". Comme le démontre l'historien juif Robert Aron dans son Histoire de l'épuration (tome 2, Fayard, 1969), l'accusation s'est fondée sur quelques articles publiés par Maurras pendant la guerre, dont les extraits furent tronqués, et les dates faussées. Il eut ce mot célèbre à l'issue de ce procès politique: "C'est la revanche de Dreyfus !"

Mais ce serait réduire gravement la portée de l'œuvre de Maurras que de la limiter à son aspect politique : il fut aussi un grand poète (La Musique intérieure, 1925), un critique littéraire de grande classe (Les Amants de Venise, 1902) et un philosophe profond (L'Avenir de l'Intelligence, 1905). Quand Maurras meurt, en 1952, son œuvre compte des centaines de livres et brochures, des milliers d'articles et continue d'influencer de nombreux intellectuels français et étrangers. Selon le contemporain Centre royaliste d'Action française, on peut en donner la "synthèse doctrinale" suivante qui "n'a pas l'ambition de présenter ici une synthèse exhaustive de la pensée de Maurras mais d'en montrer simplement les principaux axes et les articulations essentielles."

Pour Maurras, le régime républicain, ses administrations hyper-centralisées, ses partis politiques et ses soutiens idéologiques, forment un "masque grotesque", tyrannique et inefficace, le "pays légal", qui est artificiellement superposé au "pays réel", le pays qui "travaille et qui vit", que l'on appellerait aujourd'hui la société civile. A l'opposé de cette démocratie jacobine, Maurras propose une large décentralisation et une autogestion des problèmes locaux, non par une classe politicienne départementale ou régionale mais, directement, par les acteurs sociaux. La monarchie, au sommet de l'Etat, servirait de fédérateur au-dessus de cette diversité, d'où sa célèbre formule : "l'autorité en haut, les libertés en bas".

Maurras considère la Politique comme une science, une "physique sociale", à la manière de son maître Auguste Comte, et refuse de lui appliquer le seul critère de l'opinion. L'étude de l'Histoire doit nous permettre de dégager quel régime est souhaitable pour un pays comme la France. La monarchie, véritable matrice de la Nation, institution stable pendant près de mille ans, adaptée au tempérament français par le frein qu'elle met aux ambitions et aux rivalités des chefs de parti, apparaît alors comme bien supérieure aux différentes républiques, régimes instables oscillant sans cesse entre anarchie parlementaire et appel à des autorités charismatiques de type providentiel (Napoléon, Pétain, De Gaulle)... De "Démos à César" !

Maurras constate la force du sentiment patriotique en France. Dans sa forme la plus réfléchie, il nomme ce patriotisme nationalisme. Mais le nationalisme, s'il ne comprend pas que le régime républicain est incapable d'assurer le bien commun de la patrie de façon complète et durable, se condamne à rester incomplet (bonapartisme, boulangisme, pétainisme, gaullisme). Le royalisme s'appelle lui-même le "nationalisme intégral" car il propose une révision profonde de nos institutions pour que ce que veulent préserver les nationalistes ne soit pas constamment remis en question. L’expression "nationalisme intégral" ne désigne donc pas dans l’esprit de Maurras un nationalisme exacerbé ou agressif (nationalitarisme) mais un nationalisme abouti.

1945, procès de Lyon : Charles Maurras octogénaire se souvient

1945, procès de Lyon : Charles Maurras octogénaire se souvient

Publications

  • 1889 : Théodore Aubanel
  • 1891 : Jean Moréas
  • 1894 : Le Chemin du Paradis, mythes et fabliaux [texte de l'édition remaniée (1922)]
  • 1896-1899 : Le Voyage d'Athènes (Lettres des Jeux olympiques, GF-Flammarion, prés. Axel Tisserand, 2004 (ISBN 978-2-08-071208-0))
  • 1898 : L'Idée de la décentralisation
  • 1899 : Dictateur et Roi
  • 1899 : Trois idées politiques – Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve 
  • 1900 : Enquête sur la monarchie 
  • 1901 : Anthinéa – d'Athènes à Florence 
  • 1902 : Les Amants de Venise, George Sand et Musset (éd. Flammarion, 1992)
  • 1905 : L'Avenir de l'intelligence 
  • 1906 : Le Dilemme de Marc Sangnier
  • 1910 : Kiel et Tanger
  • 1910 : Les idées royalistes
  • 1910 : * (et Henri Dutrait-Crozon), Si le coup de force est possible, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1910. Repris dans Charles Maurras, Enquête sur la monarchie, Paris, Nouvelle librairie nationale, 1924; 1928 et 1937, Paris, Fayard; édition Kontre Kulture 2012.
  • 1912 : La Politique religieuse (repris dans La démocratie religieuse, Nouvelles Éditions Latines, prés. Jean Madiran, 2008, contient aussi Le Dilemme de Marc Sangnier et L'Action française et la religion catholique (ISBN 978-2-7233-0031-5))
  • 1914 : L'Action française et la religion catholique
  • 1915 : L'Étang de Berre 
  • 1916 : Quand les Français ne s'aimaient pas 
  • 1916-1918 : Les Conditions de la victoire, 4 volumes [lire en ligne sur archive.org, vol. 1], vol. 2, vol. 3
  • 1917 : Le Pape, la guerre et la paix 
  • 1920 : Le Conseil de Dante 
  • 1921 : Tombeaux
  • 1922 : Inscriptions
  • 1923 : Les Nuits d'épreuve (tiré à 1 200 exemplaires, particulièrement rare)
  • 1923 : Poètes
  • 1924 : L'Allée des philosophes
  • 1925 : La Musique intérieure
  • 1925 : Barbarie et poésie
  • 1926 : La Bonne mort, conte, ill. par Paul Devaux (tiré à 715 exemplaires)
  • 1926 : La Sagesse de Mistral (tiré à 530 exemplaires)
  • 1927 : Lorsque Hugo eut les cent ans
  • 1927 : La République de Martigues(tiré à 1 000 exemplaires)
  • 1928 : Le Prince des nuées
  • 1928 : Un débat sur le romantisme
  • 1928 : Vers un art intellectuel
  • 1928 : L'Anglais qui a connu la France
  • 1929 : Corps glorieux ou Vertu de la perfection
  • 1929 : Promenade italienne
  • 1929 : Napoléon pour ou contre la France
  • 1930 : De Démos à César
  • 1930 : Corse et Provence
  • 1930 : Quatre nuits de Provence
  • 1931 : Triptyque de Paul Bourget
  • 1931 : Le Quadrilatère
  • 1931 : Au signe de Flore
  • 1932 : Heures immortelles
  • 1932-1933 : Dictionnaire politique et critique, 5 volumes
  • 1935 : Prologue d'un essai sur la critique
  • 1937 : Quatre poèmes d'Eurydice
  • 1937 : L'Amitié de Platon
  • 1937 : Jacques Bainville et Paul Bourget
  • 1937 : Les vergers sur la mer
  • 1937 : Jeanne d'Arc, Louis XIV, Napoléon
  • 1937 : Devant l'Allemagne éternelle
  • 1937 : Mes idées politiques
  • 1937 : La Dentelle du Rempart
  • 1940 : Pages africaines
  • 1941 : Sans la muraille des cyprès
  • 1941 : Mistral
  • 1941 : La Seule France
  • 1942 : De la colère à la justice
  • 1943 : Pour un réveil français
  • 1943 : Vers l'Espagne de Franco
  • 1944 : Poésie et vérité
  • 1944 : Paysages mistraliens
  • 1944 : Le Pain et le Vin
  • 1945 : Au-devant de la nuit
  • 1945 : L'Allemagne et nous
  • 1947 : Les Deux Justices ou Notre J'accuse
  • 1948 : L'ordre et le désordre (L'Herne, Carnets, 2007, précédé de L'Avenir du nationalisme français (ISBN 978-2-85197-665-9))
  • 1948 : Réflexions sur la Révolution de 1789
  • 1948 : Maurice Barrès
  • 1948 : Une promotion de Judas
  • 1948 : Réponse à André Gide
  • 1949 : Au Grand Juge de France
  • 1949 : Le Cintre de Riom
  • 1950 : Mon jardin qui s'est souvenu
  • 1951 : Tragi-comédie de ma surdité
  • 1951 : Vérité, justice, patrie (avec Maurice Pujo)
  • 1952 : À mes vieux oliviers
  • 1952 : La Balance intérieure
  • 1952 : Le Beau Jeu des reviviscences
  • 1952 : Le Bienheureux Pie X, sauveur de la France
  • 1953 : Pascal puni (posthume)
  • 1958 : Lettres de prison (1944-1952) (posthume)
  • 1966 : Lettres passe-murailles, correspondance échangée avec Xavier Vallat (1950-1952) (posthume)
  • 2007 : Dieu et le Roi – Correspondance entre Charles Maurras et l'abbé Penon (1883-1928), présentée par Axel Tisserand, Privat, coll. « Histoire », Paris, novembre 2007, 750 p. (ISBN 978-2-7089-6881-3)
  • 2008 : L’ordre et le désordre, préface de François L'Yvonnet, coll. Carnets, L’Herne, Paris.
  • 2010 : Soliloque du prisonnier, préface de François L'Yvonnet, coll. Carnets, L’Herne, Paris.
  • 2011 : La bonne mort, préface de Boris Cyrulnik et présentation de Nicole Maurras, coll. Carnets, L’Herne, Paris.

Pujo Maurice

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Maurice Pujo, né le 26 janvier 1872 à Lorrez-le-Bocage-Préaux (Seine-et-Marne) et décédé le 6 septembre 1955 à Ferrières-en-Gâtinais (Loiret), était un journaliste et homme politique français d'extrême droite. Il a fondé les Camelots du Roi.

Maurice Pujo, debout, à gauche de la photo, dans le bureau de Maurras

Maurice Pujo, debout, à gauche de la photo, dans le bureau de Maurras

Maurice Pujo fut d'abord un philosophe républicain plutôt de gauche (salué dans un article par Jean Jaurès en 1894). Il appartient à un cercle d'intellectuels de gauche, l'Union pour l'action morale, qui prend parti pour la défense du capitaine Dreyfus. À ce moment, par réaction nationaliste, Henri Vaugeois et Maurice Pujo quittent ce cercle pour fonder, le 8 avril 1898, le premier comité d'Action française qui deviendra en 1899 L'Action française (Revue d'Action française), mouvement politique nationaliste puis également monarchiste lorsque Charles Maurras convertit ses dirigeants (Pujo et Vaugeois) vers 1900.

Maurice Pujo codirige, entre 1908 et 1944, le quotidien homonyme L'Action française. Il fonde les Camelots du Roi le 16 novembre 1908. Le 5 septembre 1928, il épouse à Paris (VIIIe arrondissement) Élisabeth Bernard (1896-?), avec qui il aura deux enfants, Pierre et Marie-Gabrielle, sans alliance ni postérité. Durant l'occupation de la France par l'armée allemande, Maurice Pujo continue à diriger L'Action Française avec Charles Maurras, soutenant le régime de Vichy.

Après la Libération de Lyon, le 5 septembre 1944, Pujo et Maurras sont incarcérés et inculpés pour intelligence avec l'ennemi. Suite à leur procès devant la Cour de justice du Rhône, il est condamné à cinq ans de prison (et Maurras, à la réclusion à perpétuité) et à la dégradation nationale. Les deux hommes sont détenus à Riom jusque 1947, puis à Clairvaux. Libéré, Maurice Pujo dirige la revue Aspects de la France de 1951 à 1955 (devenue plus tard le bimensuel L'Action française 2000, dirigé par son fils Pierre Pujo), puis par sa fille Marielle.

Publications

  • Le Règne de la grâce. I. Le règne de la grâce. II. Les étapes. III. Stéphane Mallarmé. IV. Maurice de Guérin. V. Frédéric Schlegel. VI. La philosophie de Novalis. VII. Avant les héros. VIII. La jeunesse libre. IX. La résurrection du Christ. X. L'Esthétique indépendante, Paris, F. Alcan, 1894.
  • Après l’Affaire, Paris, Bureaux de l’Action française, 1898.
  • Essais de critique générale de la crise générale, Paris, Perrin, 1898.
  • Contre la classe de philosophie de l'enseignement secondaire. Lettre ouverte à M. Jules Lemaître, Paris, Perrin & Cie, 1899.
  • Les Nuées. Comédie contemporaine en 3 actes et en prose , Paris, Nouvelle Librairie Nationale, 1908.
  • Les Cadres de la démocratie. Pourquoi l’on a étouffé l’affaire Valensi ?, Paris, Nouvelle Librairie Nationale, 1912.
  • La Politique du Vatican. Charles Maurras et Maurice Pujo. L’affaire Demulier. Un factum de propagande allemande, encouragé par l’autorité ecclésiastique, Paris, Librairie d’Action française, 1928.
  • Comment Rome s’est trompée. L’agression contre l’esprit, Paris, Fayard, 1929.
  • La Guerre et l’homme, Paris, Flammarion, 1932.
  • Les Camelots du Roi, Paris, Flammarion, 1933.
  • La Veillée. Front de champagne 1915, Paris, Ducrot & Colas, 1934.
  • Le Problème de l’union, Paris, Librairie d’Action française, 1937.
  • Comment La Rocque a trahi, Paris, Sorlot, 1938.
  • (et Charles Maurras), Charles Maurras et Maurice Pujo devant la Cour de Justice du Rhône les 24, 25, 26 et 27 janvier 1945, 5 vol, Paris, Vérités françaises, 1945.
  • L’Action française contre l’Allemagne. Mémoire au Juge d’instruction, Paris Éditions de la Seule France, 1946.
  • (et Charles Maurras), Au Grand Juge de France. Requête en révision d’un arrêt de cour de justice, Paris, Éditions de la Seule France, 1949.
  • (et Charles Maurras), Vérité, Justice, Patrie. Pour réveiller le Grand Juge. Seconde enquête en révision d’un arrêt de Cour de Justice, Paris, Éditions de la Seule France, 1951.

 

Blond Georges

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Georges Blond, de son vrai nom Jean-Marie Hoedick, né le 11 juillet 1906 à Marseille et décédé le 16 mars 1989 à Paris, est un journaliste et écrivain français. 

Laubreaux, Cousteau, Lesca, Blond, Brasillach, Bardèche

Laubreaux, Cousteau, Lesca, Blond, Brasillach, Bardèche

Après une vie aventureuse de marin, il se consacre à l'écriture de romans historiques ou d'ouvrages de vulgarisation historique qui connaissent un succès certain auprès du grand public. Ses thèmes de prédilection sont la Première Guerre mondiale (La Marne, 1974), l'histoire maritime (Histoire de la flibuste, 1971) et la période napoléonienne (La Grande armée, 1982). Dans les années 1930, il a contribué à la revue Candide. En 1940, bien que mobilisé à Brest comme enseigne de vaisseau, il collabore à Je suis partout avec Robert Brasillach.

En 1942, il participe au second voyage des écrivains français en Allemagne en compagnie de Pierre Drieu La Rochelle et Jacques Chardonne. Il en tire un article dans Petit Parisien intitulé: « Les invités de Goethe ». À l'été 1943, il quitte Je suis partout à la suite de Robert Brasillach et Henri Poulain à la suite d'un différend avec Charles Lesca. Contrairement à un certain nombre de collaborateurs du journal, il n'est pas inquiété à la Libération.

Publications

Récits

  • L'Épopée silencieuse , Grasset
  • Le Survivant du Pacifique - Histoire du Porte-avions "Enterprise", Fayard
  • Convois vers l'URSS , Fayard
  • Le Débarquement, Fayard
  • L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, librairie Arthème Fayard, 1952, 350 pages
  • Les Princes du ciel, Self
  • La Grande Aventure des Migrateurs
  • La Grande Aventure des Éléphants
  • L'Homme, ce Pèlerin
  • J'ai vu vivre l'Amérique
  • L'Amiral Togo (samouraï de la mer)
  • Histoire pittoresque de notre alimentation (en collaboration avec Germaine Blond)
  • La Légion étrangère
  • La Marne
  • La Grande Aventure des Baleines
  • La Seconde Guerre mondiale (en trois volumes)
  • Histoire de la flibuste
  • Rien n'a pu les abattre (l'histoire de la ville de Toulon, des origines jusqu'à la fin des années 60)
  • Pétain : Biographie
  • La Grande Armée du Drapeau noir (les anarchistes à travers le monde)
  • Verdun (L'Enfer) (Prix Richelieu)
  • L'Angleterre en guerre
  • Les Grandes Aventures des Océans (en 2 volumes)
  • La Grande Aventure de l'Océan Indien
  • Les Naufragés de Paris
  • La Beauté et la Gloire : Nelson et Emma Hamilton (biographie de l'Amiral Nelson)
  • Les Enragés de Dieu
  • L'Aventure du langage
  • Pauline Bonaparte
  • Moi Laffite, dernier roi des flibustiers
  • La Grande Armée, 1804-1815
  • Méditerranée (où se joue notre destin)
  • Attaquez le Tirpitz
  • La fin du Graf Spee
  • Les Cent-Jours

Romans

  • L'amour n'est qu'un plaisir - Fayard
  • Journal d'un imprudent - Fayard
  • Prométhée délivré - Fayard
  • Le jour se lève à l'Ouest , Éditions nouvelles.
  • Mary Marner - André Bonne
  • L'Ile de la déesse, Fayard
  • Les naufragés de Paris - Presses de la Cité
  • L'île des phoques
  • Les Châteaux de l'Exil - Julliard - 04/1982

Nouvelle

  • La beauté morte , Sorlot

Albums

  • D'Arromanches à Berlin ; Fayard
  • La Vie surprenante des phoques
  • La Vallée des Castors

 


Lesca Charles

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Charles Lesca (1871-1948) est un éditeur de presse et journaliste d'extrême droite franco-argentin. 

Laubreaux, Cousteau, Lesca, Blond, Brasillach, Bardèche

Laubreaux, Cousteau, Lesca, Blond, Brasillach, Bardèche

Né à Buenos Aires, riche héritier d'un basque émigré en Argentine et y ayant fait fortune dans le commerce des viandes de conserve, il est engagé volontaire dans les troupes françaises durant la Première Guerre mondiale. Ami de Charles Maurras, il est un temps administrateur de l'imprimerie du journal L'Action française. Il devient en 1936 administrateur du journal Je suis partout, après que l'éditeur Fayard ait souhaité revendre ce journal jugé trop radical. Ayant racheté les parts du journal que les rédacteurs ne pouvaient acquérir faute de moyens, il en devient l'actionnaire principal et, à partir de 1943, le directeur de publication en titre. Radicalisé politiquement avec le temps, il se réclame ouvertement du fascisme. Il collabore également à d'autres publications comme Le Cri du peuple.

Ayant été arrêté par la police française en 1940 sur ordre du ministre de l'intérieur Georges Mandel, il publie l'année suivante un ouvrage antisémite intitulé Quand Israël se venge (Paris, Grasset). C'est contre l’avis de Maurras qu’il veut faire reparaître Je suis partout en zone occupée sous contrôle allemand. Acteur de la collaboration active avec les nazis, il est membre du comité central de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Il se réfugie en Amérique du Sud à la Libération de la France en 1944. Il aide également Pierre Daye à trouver refuge en Argentine. Condamné à mort par la Cour de Cassation de Paris en 1947, il ne sera jamais extradé, en dépit des demandes de l’État français en ce sens. C'est en Argentine qu'il meurt l'année suivante, en 1948.

Légion des Volontaires Francais (LVF)

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La Légion des volontaires français contre le bolchévisme (dite Légion des volontaires français ou LVF), connue sous le nom Infanterieregiment 638 par les Allemands, est créée le 8 juillet 1941, 15 jours après le déclenchement de l’opération Barbarossa (l'invasion de l'URSS par l'Allemagne). 

Monseigneur Mayol de Lupé - Meeting de la Légion des Volontaires FrançaisMonseigneur Mayol de Lupé - Meeting de la Légion des Volontaires Français

Monseigneur Mayol de Lupé - Meeting de la Légion des Volontaires Français

Cette naissance est portée par une galaxie de partis collaborationnistes, notamment le RNP de Marcel Déat, le PPF de Jacques Doriot, et le MSR d'Eugène DeloncleElle est dissoute en 1944 pour être principalement intégrée à la Division Charlemagne. La LVF utilisait comme étendard le drapeau tricolore français. La LVF, association loi de 1901, était dirigée dans la Zone occupée par un Comité central chargé du recrutement, dont faisaient partie Eugène DeloncleJacques DoriotMarcel DéatMarcel BucardPierre CostantiniPaul Chack et Pierre Clémenti, tandis que le recrutement dans la Zone libre était confié à un Comité d'action (à Marseille), dirigé par Simon Sabiani.

Un Comité d'honneur donnait une sorte de caution morale par des personnalités intellectuelles, figures éminentes de la collaboration, qui seront toutes condamnées après-guerre (à l'exception du cardinal Baudrillart, décédé) telles que : Jean Luchaire, Abel Bonnard, le cardinal Baudrillart, Georges Claude, Alphonse de Châteaubriant, ainsi que des dirigeants du Parti national breton. Son organe de presse était Le Combattant européen, rédigé par Marc Augier. Le projet avait été envisagé auparavant par Jacques Benoist-Méchin, sous le nom de la « Légion tricolore », qui aurait été une unité spéciale de l'armée française. La manœuvre échoue sous pression de l'ambassadeur allemand, Otto Abetz. De son côté, Hitler accepte le concours de volontaires français avec beaucoup de réticence. Il refuse que la création de la LVF entraîne une quelconque obligation envers le gouvernement français et que son effectif dépasse les 15 000 hommes. Malgré la collaboration d'État, le régime de Vichy était officiellement neutre dans le conflit mondial et restait rétif à tout ce qui pouvait déboucher sur une collaboration militaire, interdisant aux officiers d'active de l'armée de s'engager dans la LVF.

Pétain a cependant eu une attitude ambigüe envers la LVF: il déclara sa sympathie pour l'initiative dont les membres détiendraient « une part de notre honneur militaire », mais désapprouvera le port de l'uniforme allemand et gardera une attitude distante envers cette unité. Une fois la LVF créée sur le papier, les partis collaborationnistes qui la composent en organisent le recrutement. Des bureaux sont ouverts en Zone libre et en Zone occupée. La propagande s'empare du sujet et les partis donnent des chiffres abracadabrants. Déat parle de 10 000 volontaires inscrits le 16 juillet 1941. La presse et la radio ne sont pas en reste. Dans les faits le recrutement est extrêmement difficile. La population française est plus que réticente à l'idée de voir des soldats français combattre avec les Allemands. De plus les responsables allemands ne voient pas non plus d'un bon œil ces soldats qu'ils ont sans peine écrasés en 1940… Devant le peu de succès du recrutement auprès de l'armée d'active (l'armée d'armistice), on comprend aisément le peu d'enthousiasme des Allemands à investir dans cette opération qui nécessiterait de former des gens n'ayant aucune expérience au combat et manquant de discipline. C'est pourquoi les conditions de recrutement sont draconiennes et écartent les 2/3 des aspirants. Sur les 100 000 combattants espérés au départ, seuls 12 000 s'enrôlent.

Face à cette situation, les partis réagissent en promettant monts et merveilles aux Français, comme la libération de deux prisonniers de guerre en échange d'un soldat à la LVF. La LVF donne aussi parfois lieu à de véritables escroqueries. En effet, l'engagement donnait le droit à une prime. Certains disparaissent dans la nature une fois l'argent touché, d'autres s'inscrivent plusieurs fois, etc. Ces fraudes ne sont pas punissables comme des désertions, la LVF n'étant pas une autorité militaire mais une association. Sur le plan administratif, il faut : être Français de « souche aryenne » ; Ce qui n'empêchera pas des Antillais et des Maghrébins ainsi que des juifs de se retrouver sur le front de l'Est, avoir un casier judiciaire vierge ; avoir entre 18 et 30 ans pour les soldats, jusqu'à 40 ans pour les officiers ; en réalité, ces critères ne seront pas respectés. Avoir une excellente condition physique, mesurer au moins 1 m 60, avoir une bonne vision et une excellente dentition. Un borgne réformé de l'armée française arrivera quand même à s'engager, se révélant un bon soldat. Les soldes sont réglées par l'Allemagne et elles sont les mêmes que dans l'armée allemande. Un soldat célibataire touche 1 200 francs (un ouvrier gagne en France environ 25 francs par jour travaillé), 2 400 s'il est au front. Un adjudant peut gagner 5 000 francs et un commandant 10 000 francs. Ces soldes sont définies dans le guide Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme - Ce que tout Français doit savoir. Sur les 13 400 hommes qui se sont présentés pour s'engager tout au long de l'existence de la légion des volontaires français, 4 600 ont été refusé à la fameuse visite médicale (une mauvaise denture était un facteur éliminatoire), 3 000 ont été exclu pour diverses raisons, au total seuls 5 800 hommes ont été recrutés.

Plus globalement, les faibles effectifs de la LVF traduisent une difficulté profonde des Français des années sombres à l'engagement militaire aux côtés des nazis : avec jamais plus de 6 500 combattants simultanément engagés, la France eut la plus faible contribution en volontaires de toute l'Europe collaborationniste, seules la Suisse et la Suède, pays neutres, en fournissant moins. À titre de comparaison, le collaborationniste Léon Degrelle leva plus de 20 000 volontaires belges francophones, pour une population plus de dix fois inférieure. Si l'on ajoute à la LVF, les Waffen SS, les engagés dans la Kriegmarine, dans la NSKK etc... le nombre de Français sous le casque allemand approcherait les 40 000 selon Le Marec dans son ouvrage, c'est à dire un chiffre équivalent à celui des engagés dans la France Libre (avant le débarquement en A.F.N.). La LVF recruta un certain nombre de collaborationnistes convaincus (Jacques Doriot, Jean Mayol de Lupé), mais également une proportion considérable d'aventuriers, de marginaux, de repris de justice, quelques russes blancs, et même (mais de façon marginale) des anciens des Brigades internationales en rupture avec le communisme.

De nombreux cadres et soldats furent réformés ou chassés pour ivrognerie, vols ou incompétence. La qualité combative n'y gagna rien. La LVF de 1941 n'est pas celle de 42 ni celle de 44. Le jugement de Burin vaut pleinement pour celle de 41. La caserne nationale de la LVF se trouvait à Versailles (caserne de Borgnis-Desbordes). Ce fut là que lors du premier défilé de la LVF à peine constituée, le 27 août 1941, le résistant Paul Collette tira devant les caméras sur Pierre Laval et Marcel Déat, qu'il blessa tous deux. Aussitôt arrêté, il avouera qu'il s'était engagé uniquement pour réaliser cette action. Le geste, retentissant, eut lieu en présence des plus hauts dignitaires de la collaboration et d'éminents représentants des autorités allemandes. Fait symbolique de la collaboration, c'est dans la caserne qui accueillait le premier défilé de la LVF que le drapeau français flotta pour la première fois depuis 1940. La Wehrmacht se méfiait de ces soldats français, dont l'état-major était divisé entre divers mouvement politiques rivaux, et la troupe issue pour une partie de la pègre. On aurait entendu le maréchal Walther von Brauchitsch, commandant en chef de la Wehrmacht proclamer qu'il utiliserait la LVF à décharger les patates… Cette rumeur rapportée par Saint Loup ne repose sur aucun document, aucun témoignage.

Et, de fait, la LVF n'a pas déchargé "les patates" mais combattu. Seule une moitié de ces recrues est retenue pour former le 638e régiment d'infanterie de la Wehrmacht basé au camp de Deba en Pologne. Il leur faut revêtir l'uniforme allemand, seul un insigne tricolore surmonté du mot « France » les différenciant du reste des troupes. Quelques volontaires vont préférer rompre leur engagement à ce moment là, dont Marcel Bucard, pour d'autres comme Edgar Puaud ce n'est pas un problème : « Oh ! Je le sais, on l'a traînée dans la boue. Elle porte l'uniforme "Feldgrau", cela suffit… Dites seulement aux Français que ceux qui se battent à l'Est sont de vrais Français qui se battent pour leur pays. ». Fin novembre, les deux premiers bataillons arrivent en Russie. Ils montent en première ligne le 1er décembre 1941 au sud du lac de Djoukova, à une soixantaine de kilomètres de Moscou. Ils sont décimés par les combats et surtout par le froid intense. Les survivants sont relevés le 7 décembre. La LVF se disloque : seuls quelques dizaines de rescapés reviendront en France. Au printemps 1942, la LVF est reconstituée avec les rescapés de l'hiver et plusieurs centaines de volontaires. Elle ne sera plus engagée directement sur le front, mais participe à combattre les groupes de partisans de la région de Briansk et à des opérations de représailles massives contre les civils russes, aidant la Wehrmacht et la Waffen-SS à brûler et assassiner des villages entiers.

Toutefois, à d'autres moments, comme au printemps 1943, les légionnaires français sont prudents et préfèrent adopter une sorte de modus vivendi tacite avec les redoutables partisans soviétiques. Un soldat de la LVF près de Viazma en novembre 1941. Fin 1943, à un meeting qui se tient au Vel’ d’Hiv’, les membres de la LVF prêtent serment à Adolf HitlerJacques Doriot est quant à lui décoré de la Croix de fer allemande pour sa campagne en Russie. Le commandant Edgar Puaud dirige la LVF de septembre 1943 jusqu'à sa dissolution en juillet 1944. Son premier porte-drapeau, grièvement blessé au combat et mort à Paris des suites de ses blessures le 4 juillet 1943, Constantin Amilakvari, ancien adjudant-chef de la la Légion étrangère, est le frère du colonel Dimitri Amilakvari tué le 24 octobre 1942 sur le plateau d'El Himeimat, lors de la bataille d'El Alamein, à la tète de la 13eme DBLE. L'oncle du Président Georges Pompidou, le lieutenant Frédéric Pompidou, y sert également ; après la guerre, il s'engage dans la Légion étrangère et finit sa carrière comme capitaine à Sidi-Bel-Abbès. Durant leur retraite fin juin 1944, la LVF a pour ordre de stopper l'avance des Russes et se battent près de la rivière Bobr en Russie blanche. En juin 1944, la LVF est entraînée dans la débâcle du front russe. Elle s'illustre cependant à quelques kilomètres de la Berezina en livrant une véritable bataille et en bloquant l'armée Rouge pendant plusieurs jours. En juillet 1944, Heinrich Himmler donne l'ordre du démantèlement de la LVF. Son intention est d'intégrer ses membres et d'une manière générale tous les volontaires étrangers dans la Waffen-SS, qui comprend déjà un certain nombre de volontaires français depuis le 23 juillet 1943.

La dissolution officielle de la LVF est prononcée le 1er septembre 1944. L'aumônier général Jean Mayol de Lupé intervient pour apaiser les inquiétudes des légionnaires liées a l'intégration dans la Waffen SS. La plupart des 1200 rescapés de la LVF sont regroupés avec les survivants d'autres unités auxiliaires de la Wehrmacht dans la 33e Division SS Charlemagne qui sera pratiquement anéantie au début de l'année 1945 (engagement en Poméranie). Ironie de l'histoire, la LVF livra des combats particulièrement durs devant Dantzig, six ans après que le futur chef collaborationniste Marcel Déat eut exhorté ses compatriotes à ne pas « mourir pour Dantzig ». De même, il arriva aux Waffen-SS français de se heurter à des troupes d'antifascistes allemands constituées en URSS : c'était symboliser combien dans la Seconde Guerre mondiale, le conflit idéologique inédit l'emportait sur la dimension classique d'affrontement entre nations.

Quelques Français de l'ex-LVF figureront encore parmi les derniers défenseurs du bunker de Hitler à Berlin, fin avril - début mai 1945 face à l'armée rouge. Ces soldats français ont été parmi les derniers défenseurs de Berlin aux côtés de Waffen SS scandinaves et de volontaires de la Hitler Jugend. Jusque dans les années 1990, les pensions étaient versées aux anciens combattants français de la division SS Charlemagne par le gouvernement allemand. L'un des derniers combattants français sous l'uniforme allemand, Henri Fenet, un chef de bataillon, est mort en septembre 2002. Il avait reçu la croix de chevalier de la croix de fer en avril 1945.

Myers Cynthia

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Cynthia Myers, née le 12 septembre 1950 à Toledo dans l'Ohio et morte le 4 novembre 2011, est une actrice et modèle de charme américaine. Miss Décembre 1968 du magazine Playboy elle est une des playmates les plus marquantes des années 1960.

Myers Cynthia

Cynthia a été élevée par sa mère, ses grands-parents et des oncles et tantes après le décès de son père, tué lors d'un accident de la route alors qu'elle avait 4 ans. Elle était passionnée d'équitation. Selon Cynthia elle-même, c'est à l"âge de 13 ans que ses seins commencèrent à se développer de façon exceptionnelle. A quatorze ans, elle eut l'occasion de poser comme modèle et dès quinze ans sa conviction était faite, qu'elle allait devenir playmate de Playboy. Elle écrivit dans ce sens au magazine, qui lui répondit qu'elle devait attendre d'être majeure et reprendre contact le moment venu.

En décembre 1968, elle atteignit son but et devint la première playmate née dans les années 1950 : les photos avaient été prises par Pompeo Posar dès le mois de juin précédent alors qu'elle n'avait encore que 17 ans, mais la direction du magazine avait pour principe d'attendre que le modèle ait 18 ans révolus avant de publier ses photos, à la suite de problèmes antérieurs dus à la législation américaine. Sa poitrine avait atteint sa mensuration de 99 cm, avec bonnets de soutien-gorge de taille DD, que très peu d'autres playmates devaient égaler par la suite. Elle attirait tous les regards tant féminins que masculins, jaloux, réprobateurs ou admiratifs. Dans sa Playmate data sheet, Cynthia déclara d'ailleurs plus tard être « une voluptueuse exhibitionniste ».

L'article illustré qui la présentait était intitulé « Wholly Toledo », faisant allusion à sa ville natale et à sa poitrine exceptionnelle qui avait suscité des « démonstrations d'enthousiasme parmi les rédacteurs » et qui allait subjuguer les lecteurs. D'ailleurs, quand elle vint loger au manoir Playboy pour la séance de photos, Hugh Hefner lui déclara : « Toutes les femmes devraient avoir des seins comme les tiens !». Le dépliant central les mettait particulièrement en valeur, soulignant leur volume et leur forme « en obus ». L'article provoqua un certain émoi dans sa ville natale, et la direction de l'école qu'elle fréquentait voulut l'exclure de la remise des diplômes ; celui-ci lui fut cependant délivré par la suite, au regard de la célébrité qu'elle avait acquise. Après la publication de l'article, elle quitta Toledo, vint loger dans le manoir Playboy de Chicago, et travailla un temps au Club Playboy de cette même ville.

Cynthia (et tout particulièrement son dépliant central) fut extrêmement populaire parmi les soldats en guerre au Vietnam : ils furent très nombreux à lui écrire des lettres enflammées, et elle eut à cœur de répondre personnellement à chacun de ses admirateurs. Ce dépliant apparaît d'ailleurs dans des films : Hamburger Hill (1987) et The Siege of Firebase Gloria (1989). Si son dépliant central recueillit tous les suffrages, la couverture du même numéro, ou elle posait vêtue d'une robe couverte de guirlandes lumineuses, à la manière d'un sapin de Noël, fut considérée comme une des plus mauvaises de l'histoire du magazine. La direction du magazine s'en était rendu compte après l'impression du numéro, mais trop tard pour en stopper la diffusion. Après ses débuts comme modèle de charme, elle fit de fréquentes apparitions dans la série télévisée Playboy After Dark en 1969. Elle apparut aussi (sans être nommée) dans le film They Shoot Horses, Don't They? avant de tenir le premier rôle en tant que Casey Anderson, une chanteuse de rock n'roll et bassiste bisexuelle dans le film de Russ Meyer, Beyond the Valley of the Dolls.

En 1994, il fut révélé qu'une photo nue d'elle ainsi que de ses collègues playmates Leslie Bianchini, Reagan Wilson et Angela Dorian avait été copiée et insérée par des collègues farceurs dans le livre d'instructions des astronautes de la Mission Apollo 12 concernant leurs sorties dans l'espace. Le commentaire la concernant était « Don’t forget — Describe the protuberances » ('Ne pas oublier : décrire les protubérances'). En 2000, Cynthia Myers était encore considérée par les lecteurs comme une des 10 playmates les plus populaires de toute l'histoire de Playboy. En 2009, elle fut choisie par la marque de bière Schlitz comme personnage symbole d'une campagne de publicité intitulée Back to the Sixties formula (Retour aux années soixante). Le décès de Cynthia Myers, d'un cancer du poumon, a été annoncé par Hugh Hefner sur sa page Twitter le 4 novembre 2011.

Filmographie

  • 1972 : Molly and Lawless John :
  • 1970 : La Vallée des Plaisirs / Orgissimo (Beyond the Valley of the Dolls) : Casey Anderson
  • 1969 : They Shoot Horses, Don't They ?

Apparitions dans Playboy

  • Playboy's Playmates - The First 15 Years 1983 - page 112
  • Playboy's Pocket Playmates 1965-1970 1995-1996 - couverture & pages 32,33
  • Playboy's Book of Lingerie Septembre-Octobre 1997 - page 48
  • Playboy's Voluptuous Vixens Janvier 1998 - page 79
  • Playboy's Sex Stars of the Century Août 1999 - pages 10,11
  • Playboy's Celebrating Centerfolds 14 septembre 1999 - page 48
  • Playboy's Centerfolds Of The Century Avril 2000 - couverture & pages 1,79
  • Playboy's Sexiest Playmates Octobre 2001 - page1 12-15

Woodell Pat

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Pat Woodell est une actrice américaine née le12 juillet 1944 à Winthrop (États-Unis).

Woodell Pat
Woodell Pat

Filmographie

  • 1962 : The Commies Are Coming, the Commies Are Coming : Linda Donavan
  • 1968 : Bunny and Claude: We Rob Carrot Patches : Bunny (voix)
  • 1969 : The Great Carrot-Train Robbery : Bunny (voix)
  • 1969 : Bright Promise (série TV) : Barbara Jenkins (1969)
  • 1971 : The Big Doll House : Bodine
  • 1972 : Gabriella : Heather
  • 1973 : The Twilight People : Neva Gordon
  • 1973 : The Roommates : Heather
  • 1975 : The Woman Hunt

Smith Cheryl

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Cheryl Smith (« Rainbeaux » Smith) est une actrice américaine née à Los Angeles le 6 juin 1955 et décédée le 22 octobre 2002.

Smith Cheryl Smith Cheryl

Elle est connue pour ses rôles dans des films de genre dans les années 1970. Sa carrière semblait prometteuse, mais fut avortée à cause de sa dépendance à l'héroïne. Elle a fait partie du groupe les Runaway (le groupe de Joan Jett) et a eu un fils nommé Justin avec un membre du groupe rock The Animals. Elle accumulera cures de désintoxication et séjours en prison où elle devient tatoueuse pour ses codétenus. Elle est décédée dans un foyer pour sans-abris de complications suite à une hépatite B.

 

Filmographie 

  • 1974 Caged Heat
  • 1975 Adieu ma jolie (Farewell, My Lovely)
  • 1976 Drum (film, 1976)
  • 1977 Cinderella
  • 1978 : Rayon laser de Michael Rae
  • 1983 Independence Day 

Spelvin Georgina

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Georgina Spelvin (née Michelle Graham le 1er janvier, 1936 au Texas) est une ancienne actrice américaine de films pornographiques plus connue pour sa prestation dans le film: The Devil in Miss Jones (1973).

Spelvin Georgina

Enfant, Georgina Spelvin contracte la poliomyélite mais retrouve une mobilité qui lui permettra ultérieurement de devenir une danseuse. On sait peu de choses sur sa vie privée sinon qu'elle a longtemps entretenu une relation lesbienne avec l'actrice Clair Lumaire alias Judith Hamilton qui figurait dans le générique de The Devil in Miss Jones. Après s'être mariée à l'acteur John Welsh, ils résidaient tous deux aux environs de Los Angeles à la fin de février 2008. Elle commence sa carrière professionnelle comme choriste dans la ville de New York et fait de la figuration dans d'importantes revues de Broadway : Guys and Dolls, Sweet Charity (dont il sera tiré un film du même nom) et The Pajama Game. Le premier film dans lequel elle paraît s'intitule The Twilight Girls, film érotique de 1957 traitant de saphisme. Lorsque son ami, l'acteur de films pornographiques Harry Reems, la présente au réalisateur de films X Gerard Damiano, Michelle Spelvin quitte le cinéma conventionnel pour la pornographie1 et change son nom pour celui de Georgina Spelvin, pseudonyme traditionnellement attribué aux acteurs débutants.

Bien que déjà connue pour ses prestations dans des films dits de Sexploitation des années 1960, elle devient une légende du X, à l'âge de 38 ans avec The Devil in Miss Jones de Gerard Damiano paru en 1973. Au cours de sa carrière, Georgina Spelvin aura paru dans plus de 70 films avant de se retirer de l'industrie du film pornographique en 1982, âgée de 47 ans. À côté de ces films purement pornographiques, elle apparaît dans des films de sexploitation à faible budget comme Girls For Rent (alias I Spit on Your Corpse)6) et tient de petits rôles dans Police Academy et Police Academy 3 : Instructeurs de choc, des films conventionnels où elle a tenu le rôle d'une prostituée; les spectateurs étant censés reconnaître la fameuse actrice du X. La fellation est également pratiquée dans ces films. On peut la voir actrice classique dans Bad Blood, film dans lequel elle interprète Ruth Raymond et Next Year in Jerusalem ou encore actrice invitée dans des spectacles télévisés comme Dream On et Les Aventuriers du monde perdu.

Elle personnifie l'époque des films porno chic. Robert Berkvist écrit à ce sujet dans le New York Times du 9 décembre 1973 « Mademoiselle Jones est une personne aussi connue [de la population respectable et argentée des faubourgs de New York] à Scarsdale qu'elle l'est à Broadway ». Après avoir quitté l'industrie du film pornographique, Georgina Spelvin exerce la profession de décoratrice sur ordinateur jusqu'en 2001. Elle est âgée de 65 ans. En 2004 elle obtient un petit rôle dans une nouvelle version de The Devil in Miss Jones des studios Vivid intitulée The New Devil in Miss Jones. Elle accorde un entretien journalistique pour la sortie du film documentaire Inside the deep throat (Dans l'arrière-gorge). En 2009 on peut l'apercevoir sur la vidéo de Paradise Circus, une chanson du groupe Massive Attack. Georgina Spelvin publie ses mémoires au mois de mai 2008 sous le titre The Devil Made Me Do It dont elle annonce la parution à ses admirateurs dans un clip réalisé à leur intention. Le livre qu'elle fait imprimer à ses frais est disponible sur son site officiel : GeorginasWorld.com Septuagénaire, on l'y voit raconter son rapport à la caméra.

Filmographie 

  • Red Ribbons (1994)
  • Bad Blood (1993)
  • Return to Justice (1989)
  • Police Academy 3: Back in Training (1986)
  • Super Sex (1986)
  • Cumshot Revue 2 (1985)
  • Police Academy (1984)
  • When She Was Bad (1983)
  • Between Lovers (1983)
  • Endless Lust (1983)
  • Snow Honeys (1983)
  • Garage Girls (1982)
  • Centerspread Girls (1982)
  • The Devil in Miss Jones, Part II (1982)
  • Behind the Scenes of an Adult Movie (1981)
  • Ring of Desire (1981)
  • Teacher's Pet (1981)
  • The Seven Seductions of Madame Lau (1981)
  • The Dancers (1981)
  • Country Comfort (1981)
  • Indecent Exposure (1981)
  • The New York City Woman (1980)
  • That's Porno (1980)
  • Urban Cowgirls (1980)
  • Mystique (1979)
  • Tropic of Desire (1979)
  • Babylon Pink (1979)
  • The Ecstasy Girls (1979)
  • Fantasy (1979)
  • For Richer, for Poorer (1979)
  • El Paso Wrecking Corp. (1978)
  • The Erotic Adventures of Candy (1978)
  • Love Airlines (1978)
  • Take Off (1978)
  • Easy (1978)
  • Honky Tonk Nights (1978)
  • Sensual Encounters of Every Kind (1978)
  • The Jade Pussycat (1977)
  • The Confessions of Linda Lovelace (1977)
  • Desires Within Young Girls (1977)
  • Teenage Twins (1976)
  • The Journey of O (1976)
  • Ping Pong (1976)
  • Tarz and Jane and Boy and Cheeta (1976)
  • Fantasy in Blue (1975)
  • 3 A.M. (1975)
  • Inside Georgina Spelvin (1975)
  • All the Way (1975) .... Dolores, wife of Everett
  • Intensive Care (1975)
  • Mount of Venus (1975)
  • The Private Afternoons of Pamela Mann (1975)
  • Sexual Ecstasy of the Macumba (1974)
  • Girls for Rent (1974)
  • Wet Rainbow (1974)
  • Happy Days (1974)
  • Honeymoon Suite (1974)
  • Bible! (1974)
  • Fringe Benefits (1974)
  • Over Sexposure (1974)
  • The Birds and the Beads (1973)
  • Sleepy Head (1973)
  • Teachers and Cream (1973)... aka Teacher's Pets
  • The Russians Are Coming (1973)
  • The Erotic Memoirs of a Male Chauvinist Pig (1973)
  • High Priestess of Sexual Witchcraft (1973)
  • The Newcomers (1973)
  • Lecher (1973)
  • Guess Who's Coming (1973)
  • Bedroom Bedlam (1973)
  • Devil's Due (1973)
  • The Devil in Miss Jones (1973)
  • Career Bed (1969)
  • Sex by Advertisement (1969)
  • Les Collégiennes (1957)

Récompenses

Afaa Adult Film Association of America 

  • 1976 AFAA Best Supporting Actress - "Ping Pong"
  • 1977 AFAA Best Actress for "Desires Within Young Girls"
  • 1978 AFAA Best Supporting Actress - "Take Off"
  • 1979 AFAA Best Supporting Actress - "Esctacy Girls"
  • 1980 AFAA Best Supporting Actress - "Urban Cowgirls"
  • 1981 AFAA Best Actress - "Dancers"
  • AVN Hall of Fame;
  • Legends of Erotica;
  • XRCO Hall of Fame.

Thorne Dyanne

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Dyanne Thorne est une actrice américaine, née le 14 octobre 1943 à Greenwich, dans le Connecticut (États-Unis).

Thorne Dyanne

Filmographie

  • 1960 : Who Was That Lady?
  • 1962 : Lash of Lust : Claudia
  • 1963 : Love with the Proper Stranger : Une musicienne
  • 1964 : Sin in the Suburbs : Yvette Talman
  • 1965 : Encounter : Une fille méchante
  • 1967 : La Folle Mission du docteur Schaeffer (The President's Analyst) : La serveuse de cocktail
  • 1970 : Love Me Like I Do : Sharon Sloane
  • 1971 : The Erotic Adventures of Pinocchio : Fairy Godmother
  • 1972 : Blood Sabbath : Alotta, Reine des sorcières
  • 1973 : Point of Terror : Andrea
  • 1975 : Wham Bam Thank You Spaceman : Hooker
  • 1975 : The Swinging Barmaids : Boo-Boo
  • 1975 : Ilsa, la louve des SS (Ilsa, She Wolf of the SS) : Ilsa
  • 1976 : Ilsa, gardienne du harem (Ilsa, Harem Keeper of the Oil Sheiks) : Ilsa
  • 1976 : Beyond Fulfillment : Une hôtesse
  • 1976 : Chesty Anderson, USN : Une nurse
  • 1977 : Greta, la tortionnaire (Greta - Haus ohne Männer) : Greta/Ilsa
  • 1977 : Ilsa, la tigresse du goulag (Ilsa, the Tigress of Siberia) : Ilsa
  • 1979 : Up Yours - A Rockin' Comedy : Une manucure
  • 1985 : Hellhole : Crysta
  • 1987 : Un sketch (Aria) : Une fiancée (segment Liebestod)
  • 1987 : Real Men : Dad Pirandello

Télévision

  • 1966 : Brigade criminelle (Felony Squad) (Série TV) : Diane Porter / Miss Lucas
  • 1968 : Star Trek (Série TV) : La première fille
  • 1985 : Space (Série TV) : Entertainer

Natividad Kitten

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Kitten Natividad, de son vrai nom Francesca Isabel Natividad, est une actrice mexicaine née le 13 février 1948 à Ciudad Juárez, dans l'État de Chihuahua (Mexique).

 

Natividad Kitten Natividad Kitten Natividad Kitten

Débutant au cinéma dans les années 1970, elle est repérée par Russ Meyer, qui lui confie un rôle dans la comédie érotique MegaVixens (1976). Elle réapparaît toujours sous la direction du cinéaste dans le film UltraVixens, en 1979. À partir des années 1980, elle joue dans plusieurs films pornographiques, ce qui ne l'empêche pas de figurer au générique de films plus traditionnels. Elle fait ainsi des apparitions dans Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980) et sa suite Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? (1982), en plus d'apparaître dans plusieurs séries B. Elle figure ainsi dans The Tomb (1986), réalisé par Fred Olen Ray. En 1990, elle tourne sous la direction de David DeCoteau dans la comédie The Girl I Want, aux côtés de Linnea Quigley. En 2001, elle fait un retour remarqué en tenant le rôle principal de la comédie The Double-D Avenger.

 

Filmographie

Cinéma traditionnel

  • 1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions) de Richard Fleischer : Go-Go Dancer in Bar
  • 1976 : Deep Jaws
  • 1976 : MegaVixens (Up!) : The Greek Chorus
  • 1979 : UltraVixens (Beneath the Valley of the Ultra-Vixens) : Lavonia / Lola Langusta
  • 1979 : Du rouge pour un truand (The Lady in Red) : Partygoer
  • 1980 : The Gong Show Movie : Performer
  • 1980 : Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (Airplane!) : Bouncing topless woman on plane
  • 1982 : Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ? (Airplane II: The Sequel) : Woman in 'Moral Majority' Shirt
  • 1983 : My Tutor : Ana Maria
  • 1984 : Wrestling Classics 2
  • 1984 : Attention délires ! (The Wild Life) : Stripper #2
  • 1984 : Patrouille de nuit (Night Patrol) : Big Bust
  • 1985 : Takin' It Off (vidéo) : Betty Bigones
  • 1985 : Doin' Time : Tassie
  • 1986 : The Tomb : Stripper
  • 1987 : Takin' It All Off : Betty Bigones
  • 1987 : Les Aventures de Beans Baxter (The New Adventures of Beans Baxter) (série TV)
  • A Nightmare on Beans' Street : Pumpkin Princess
  • 1990 : 48 heures de plus (Another 48 Hrs.) : Girl in Movie
  • 1992 : Eddie Presley
  • 1992 : Inside Out II (vidéo) : Busty Gusty (segment Busty Gusty and Her Twin 50's)
  • 1993 : The Girl I Want : Miss Langusta
  • 1993 : Buford's Beach Bunnies : Madam #1
  • 1994 : The Slice
  • 1995 : La Cage aux zombies (vidéo) : Skateboarder
  • 1995 : Red Lips : Amy
  • 1996 : United Trash : Martha Brenner
  • 1997 : Zombie Ninja Gangbangers (vidéo) : The Bar Owner
  • 1998 : The Treat : Dancer at party
  • 2001 : The Double-D Avenger (vidéo) : Chastity Knott (The Double-D Avenger)
  • 2002 : Night at the Golden Eagle : Ruby

Cinéma pornographique

  • 1979 : Sheer Panties : Guide
  • 1980 : John Holmes and the All Star Sex Queens
  • 1982 : Sizzle : Hostess
  • 1982 : Electric Blue 5 (vidéo) : Kitten
  • 1982 : Titillation
  • 1982 : Bad Girls IV : Woman in Pizza van
  • 1983 : Eat at the Blue Fox : Fluff
  • 1983 : Girlfriends
  • 1983 : Big Busty 3 (vidéo)
  • 1983 : Let's Talk Sex
  • 1983 : Eroticise
  • 1984 : Electric Blue 11 (vidéo)
  • 1984 : Stiff Competition : Kitten, Swedish Erotica Reporter
  • 1984 : Bodacious Ta Ta's
  • 1984 : Taking Off
  • 1985 : Ten Little Maidens : Mail Lady
  • 1986 : Famous Ta-Tas
  • 1986 : Sex Game
  • 1986 : Best of Big Busty
  • 1987 : Thanks for the Mammaries
  • 1990 : Ten Years of Big Busts 2 (vidéo)
  • 1991 : 40 the Hard Way (vidéo)
  • 1991 : Titillation 3 (vidéo)
  • 1991 : Big Boob Lottery (vidéo)
  • 1991 : Cum to Dinner (vidéo)
  • 1992 : Fresh Tits of Bel Air (vidéo)
  • 1992 : Kitten Cums Back (vidéo)
  • 1996 : Wild Wild Chest 3 (vidéo)
  • 1997 : Cafe Flesh 2 (vidéo) : Go-Go
  • 1997 : The Best of Girls Around the World Hardcore Volume 2 (vidéo)
  • 2005 : Faster Pussycat Fuck! Fuck! (vidéo) : Sally Sue

Lynn Ginger

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Ginger Lynn Allen, dite Ginger Lynn, est une actrice pornographique américaine née le 14 décembre 1962 à Rockford dans l’Illinois.

Lynn Ginger

En 1982 Ginger déménage en Californie, après la mort de son grand-père. Elle fait des publicités grâce à World Modeling Agency. En 1983 elle fait des photos pour Penthouse magazine et en décembre elle débute dans le film X Surrender in Paradise avec Jerry Butler. Elle a joué dans New Wave Hookers, Ten Little Maidens ou Blame It on Ginger, elle devient vite une super star du porno des années 1980 avec Traci Lords. Ses partenaires à l'écran étaient célèbres comme Ron Jeremy, Tom Byron, Peter North ou John Holmes. Elle est notamment connue pour ses rôles dans des films d'horreur et dans des séries B. En 1998, Metallica la fait tourner dans le clip de la ballade, "Turn the page" (reprise de Bob Seger). Elle y incarne une prostituée. En 1999 elle participe à l'album compilation "Porn to Rock" avec Suzi Suzuki, Hyapatia Lee, Karen Dior, Stacey Q, Midori... Ginger Lynn était la petite amie des stars comme Ralph Garman et Charlie Sheen (1990 à 1992). Elle fait partie de l'AVN Hall of Fame, en effet, elle est toujours en service, malgré un grand âge pour ce secteur.

 

Filmographie

  • Vice Academy (1988)
  • Dr. Alien (1989) ; Ma prof est une extraterrestre
  • Vice Academy 2 (1990)
  • Buried Alive (1990)  ; L'Emmuré vivant
  • Young Guns 2 (Young Guns II, 1990), Dove
  • Super Force (1990)
  • Whore (1991)
  • New York Police Blues (1993)
  • Trouble Bound (1993)
  • Silk Stalkings (1994) ; Les Dessous de Palm Beach
  • Wing Commander III (1994)
  • The Stranger (1995), Sally Womack
  • God's Lonely Man (1996)
  • The Last Late Night (1999)
  • The Independent (2000)
  • First Years (2001)
  • Save Virgil (2004)
  • American Pie Presents Band Camp (2005)
  • The Devil's Rejects (2005)
  • Kisses and Caroms (2006)

Récompenses

  • 1984 : XRCO Awards Video Vixen
  • 1984 : XRCO Awards Female Performer of the Year
  • 1985 : AVN Award Best New Starlet
  • 1985 : AVN Award Best Couples Sex Scene – Film - Kinky Business avec Tom Byron
  • 1986 : AVN Award Best Actress – Video pour Project Ginger
  • 1986 : AVN Award Best Couples Sex Scene – Video pour Slumber Party avec Eric Edwards
  • 1992 : F.O.X.E All-Time Fan Favorite
  • 1999 : XRCO Best Girl-Girl Scene - Torn avec Chloe
  • 2002 : AVN Award Best Actress – Film pour Taken
  • XRCO Hall of Fame
  • AVN Hall of Fame

 

Canyon Christy

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Christy Canyon, née Melissa Bardizbanian le 17 juin 1966 à Pasadena (Californie), est une actrice de films pornographiques américaine.

Canyon Christy Canyon Christy

Elle naît dans une famille d'origine arménienne et italienne. Elle a une sœur cadette, Carla Sinclair, une écrivaine et éditrice. Elle s'est mariée et a divorcé deux fois : avec Tom Sinopoli (1993-1994) et Jeremy Stone (1996-1999). Elle est mariée depuis 2003 avec un homme nommé Grant qu'elle connait depuis le lycée. Elle est diplômée de marketing. Entre 1984 et 1997, Christy est apparue dans près de 200 films. Elle a gagné plusieurs récompenses de « meilleure scène féminine » et fait partie du panthéon XRCO. Elle porte de nombreux pseudonymes. Christy est surtout connue pour son imposante poitrine naturelle, sa beauté naturelle et pour son importante pilosité pubienne, ce qui n'est plus très commun dans le X car, depuis les années 90, la plupart des actrices se rasent en partie ou complètement. Cependant, lors de ses débuts dans les films pornographiques, les pubis non rasés étaient communs. Ce n'est que lors de son retour dans le X qu'on a pu qualifier sa pilosité d'atypique.

Elle tourna tout d'abord des scènes de X « classiques » avec des rapports vaginaux, des fellations et cunnilingus, des scènes lesbiennes ou encore des scènes avec plusieurs partenaires. Alors qu'on lui demandait avec insistance de tourner des scènes anales, Christy n'accepta jamais. Elle déclara qu'elle ne trouvait pas ça particulièrement plaisant et qu'elle ne souhaitait pas qu'on la filme dans une pratique qu'elle n'appréciait pas, même hors caméra. La scène anale la plus extrême que Christy a tourné est une scène pour un film du studio Vivid : The Show. On peut y voir un petit godemichet inséré dans son anus.

Dans une interview récente lors de l'émission radio de Taylor Wane, Christy révéla qu'elle n'était pas particulièrement sage dans sa vie privée sexuellement parlant même si elle ne tournait que des scènes softs lorsqu'elle était chez Vivid lors des années 1990. Elle affirma avoir eu des rapports sexuels non protégés hors caméra et avant tournage avec tous ses partenaires de films. Elle mentionna particulièrement l'acteur pornographique britannique Mark Davis (qui est un des rares acteurs pornographiques anglo-saxons non circoncis) comme étant un de ces hommes, suggérant aux auditeurs qu'elle apprécia vraiment leur flirt hors caméra. Christy mentionne aussi fréquemment Peter North et Ron Jeremy comme étant les partenaires avec lesquels elle préfère tourner.

Elle arrêta puis reprit plusieurs fois sa carrière, notamment à cause de ses mariages et divorces. Elle est désormais plus ou moins retirée du monde du X mais elle continue à avoir quelques activités liées à cette industrie : elle se concentre sur son site web, travaille pour Playboy et fait de la vente sur eBay. En 2003, elle publia son autobiographie : Lights, Camera, Sex (ISBN 0-9727470-0-1). En novembre 2005, elle fit partie du jury lors du premier épisode de l'émission Jenna's American Sex Star. Elle fait partie de l'AVN Hall of Fame.

Récompenses

  • 1991 :F.O.X.E. Female Fan Favorite
  • 1992 : F.O.X.E. Female Fan Favorite
  • 1996 : AVN Best Tease Performance - Comeback
  • 1997 : AVN Best Group Scene - Film - The Show
  • AVN Hall of Fame
  • XRCO Hall of Fame
  • 2004 : Free Speech Coalition Lifetime Achievement Award

 

Dalser Ida

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Ida Irene Dalser (née le 20 août 1880 à Trente et morte à Venise le 11 décembre 1937) était la première compagne de Benito Mussolini et la mère de Benito Albino Dalser, le fils illégitime qu'elle eut avec celui-ci. 

Dalser Ida

Ida Dalser naît à Trente, alors partie de l'Empire austro-hongrois, d'un père qui fut maire du village Sopramonte. Elle part à Paris suivre des cours d'esthéticienne avant de retourner à Milan en 1913 où elle ouvre un salon de beauté sur le modèle français. C'est à cette époque qu'elle débute une relation avec Benito Mussolini, dont elle avait toutefois fait la connaissance quelques années auparavant (probablement en 1907-1909) à Trente lorsque celui-ci avait travaillé pour le journal local socialiste Avanti!. Subjuguée par la personnalité de Mussolini, elle décide de vendre tout ses biens pour financer sa carrière et lui permettre de fonder son propre journal, Il Popolo d'Italia qui sera l'organe de presse du parti fasciste italien et le fer de lance de la montée au pouvoir de Mussolini.

Dalser et Mussolini se seraient mariés religieusement en 1914 avant la naissance de leur fils Benito Albino le 11 novembre 1915 que le futur Duce aurait officiellement reconnu (bien que les documents aient disparu). Durant la Première Guerre mondialeMussolini est blessé et séjourne à l'hôpital de Treviglio, se marie civilement le 15 décembre 1915 avec Rachele Guidi (qu'il connait depuis l'adolescence) et renie sa précédente liaison avec Ida, ainsi que l'existence de leur fils. Pour y parvenir, il essaye en vain de faire emprisonner Ida en raison de sa nationalité autrichienne (un « corbeau » l'ayant accusée d'espionnage au profit des autro-hongrois), alors que l'Italie est en guerre contre ces derniers. Durant toute sa période d'accession au pouvoir, il cherchera à effacer les preuves de cette union et fera par la suite enfermer Ida Dalser dans un asile d'aliénés en 1926 à Pergine Valsugana (grace à une expertise psychiatrique de complaisance rédigé en réalité par un médecin ORL, chef du parti fasciste à Trente), puis à Venise où elle meurt en 1937, sans avoir jamais revu son fils.

Jusqu'à la fin de sa vie, Ida Dalser n'a de cesse de dénoncer l'attitude du Duce à son égard et écrit dans ce sens au préfet, au roi Victor-Emmanuel III et même au pape Benoit XV. Elle cherche ainsi à discréditer Mussolini, en révèlant certaines verités cachées. Par exemple, elle dénonce dans l'un de ces courriers aux autorités, les soutiens financiers discrets d'agents français et britanniques qu'auraient bénéficiés Mussolini afin que celui-ci fonde son journal Il Popolo d'Italia, et y fasse sa propagande pour l'entrée en guerre de l'Italie au coté des alliés, lors du premier conflit mondial. Benito Albino sera quant à lui strictement reclus en pension au Collège des Barnabites durant toute son enfance, avant d'être engagé comme télégraphiste dans la Regia Marina, la marine de guerre italienne. Ayant appris le décès de sa mère, il finit également dans un hôpital psychiatrique à Milan où il meurt le 26 août 1942. Le Duce tentera de cacher cette réalité en faisant croire que Benito Albino avait été blessé lors d'un combat naval en Méditerranée un an auparavant.

Forster Ida

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Forster Ida née le 15 mai 1902 à Blumendorf en Silésie. Aufseherin. Sœur aînée de Ilse. Travaillait dans une usine textile à Rohrsdorf. Entrée à la SS le 16 août 1944.

Forster Ida

Elle a été envoyée à Langenbielau durant 3 semaines « pour apprendre le traitement des prisonniers » puis est retournée dans son usine d’origine. En février 1945, évacuée avec les prisonniers, elle arrive à Belsen le 28 février où elle surveille les 35 prisonnières de sa partie de la cuisine 3 dont Jenner était responsable (Francioh responsable de l'autre partie ou travaillait Irene Haschke). Acquittée.

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