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Channel: Mémoires de Guerre
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Hall Ruth

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Née Ruth Gloria Blasco Ibáñez, Ruth Hall (29 décembre 1910 - 9 octobre 2003) fut une actrice américaine. Elle était la nièce de Vicente Blasco Ibáñez et fut l'épouse de Lee Garmes. Ruth Hall fut l'une des WAMPAS Baby Stars de 1932.

Hall Ruth Hall Ruth Hall Ruth

Filmographie 

  • 1930 : Sous le ciel des Tropiques
  • 1931 : Monnaie de singe
  • 1932 : Duke le rebelle (Ride Him, Cowboy)
  • 1933 : L'Homme de Monterey
  • 1948 : Parade de printemps (non créditée)
  • 1948 : La Belle imprudente (non créditée)
  • 1953 : Comment épouser un millionnaire

Stuart Gloria

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Gloria Stuart est une actrice américaine, née à Santa Monica (Californie), le 4 juillet 1910, et décédée à Los Angeles, le 26 septembre 2010.

Stuart Gloria Stuart Gloria Stuart Gloria

Gloria Stuart signe son premier contrat avec Universal Studios en 1932. Elle est appréciée du réalisateur James Whale, qui la fait jouer dans Une soirée étrange (en 1932), ainsi que (en 1933) L'Homme invisible et The Kiss Before the Mirror. Sa carrière ne démarre pas rapidement, elle se tourne donc vers 20th Century Fox. Dans les années 1930, elle joue aux côtés de Lionel Barrymore, Kay Francis, Claude Rains, Raymond Massey, Paul Lukas, John Boles, John Beal et Shirley Temple. Elle joue dans quelques films dans les années 1940 et décide de travailler pour le syndicat des acteurs américains. Après trente ans hors de l'écran, elle paraît dans un film télévisé de 1975 intitulé La Légende de Lizzie Borden. En 1982, elle joue dans le film Où est passée mon idole ?.

Gloria Stuart atteint la célébrité à un âge avancé : elle est surtout connue pour son rôle de Rose DeWitt Bukater (Rose âgée) dans le film Titanic de 1997, où elle obtient une nomination pour meilleure actrice dans un second rôle aux Oscars du cinéma. Kim Basinger, beaucoup plus jeune, remporte alors le prix. Ses talents sont ensuite sollicités dans la série Arabesque en 2001 et dans la série Land of Plenty en 2004. Depuis l'an 2000, une étoile porte son nom sur le Hollywood Walk of Fame. Le 19 juin 2010, la Guilde des acteurs de cinéma (The Screen Actors Guild - SAG) rend hommage à sa longue carrière.

Le 4 juillet 2010, James Cameron, le réalisateur du film Titanic, préside (en présence de son épouse, Suzy Amis, et de plus de cent invités, dont notamment : Frances Fisher, Shirley MacLaine et Tom Arnold) la fête du centième anniversaire de naissance de Gloria Stuart, celle qui demeure la « Rose du Titanic » et la personne ayant été mise en nomination pour un Oscar à l'âge le plus avancé jusque là (87 ans en 1997). Le 22 juillet, l'Académie des arts et sciences du cinéma (The Academy of Motion Picture Arts and Sciences- AMPAS) lui rendent hommage par un programme d'extraits de films et de conversation entre elle et l'historien du cinéma Leonard Maltin.

Elle meurt le 26 septembre 2010, à Los Angeles, à l'âge de 100 ans, des suites d'un cancer du poumon, diagnostiqué cinq ans auparavant, après avoir survécu à un cancer du sein. Leonardo DiCaprio et Kate Winslet, ses partenaires dans Titanic, lui ont rendu hommage. Lui a déclaré : « Gloria Stuart était une force à la fois sur et hors écran. Elle était une personne incroyablement douce, une actrice fantastique et quelqu’un qui a toujours lutté pour ce en quoi elle croyait. Elle était l’une des dernières grandes actrices de l’âge d’or d’Hollywood et ce fut pour moi un grand honneur de travailler à ses côtés. Elle nous manquera à tous ». Kate avait déclaré qu'elle avait beaucoup apprécié de tourner Titanic avec elle.

Filmographie

  • 1932 : Street of Women : Doris 'Dodo' Baldwin
  • 1932 : Back Street
  • 1932 : The All-American : Ellen Steffens
  • 1932 : Une soirée étrange (The Old Dark House) de James Whale : Margaret Waverton
  • 1932 : Tête brûlée (Airmail), de John Ford : Ruth Barnes
  • 1933 : Laughter in Hell : Lorraine
  • 1933 : Sweepings : Phoebe
  • 1933 : Private Jones : Mary Gregg
  • 1933 : The Kiss Before the Mirror : Mrs. Bernsdorf
  • 1933 : The Girl in 419 : Mary Dolan
  • 1933 : It's Great to Be Alive : Dorothy Wilton
  • 1933 : Secret of the Blue Room : Irene von Helldorf
  • 1933 : L’Homme invisible : Flora Cranley
  • 1933 : Roman Scandals : princesse Sylvia
  • 1934 : Beloved : Lucy Tarrant Hausmann
  • 1934 : I Like It That Way : Anne Rogers
  • 1934 : I'll Tell the World : Jane Hamilton
  • 1934 : The Love Captive : Alice Trask
  • 1934 : Voici la marine (Here Comes the Navy) de Lloyd Bacon : Dorothy 'Dot' Martin
  • 1934 : Gift of Gab : Barbara Kelton
  • 1935 : Maybe It's Love : Bobby Halevy
  • 1935 : Gold Diggers of 1935 : Ann Prentiss
  • 1935 : Laddie : Pamela Pryor
  • 1935 : Professional Soldier : comtesse Sonia
  • 1936 : Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island) : Mrs. Peggy Mudd
  • 1936 : The Crime of Dr. Forbes : Ellen Godfrey
  • 1936 : Pauvre petite fille riche (Poor Little Rich Girl) : Margaret Allen
  • 1936 : 36 Hours to Kill : Anne Marvis
  • 1936 : The Girl on the Front Page : Joan Langford
  • 1936 : Wanted: Jane Turner : Doris Martin
  • 1937 : The Lady Escapes : Linda Ryan
  • 1937 : Girl Overboard : Mary Chesbrooke
  • 1937 : Life Begins in College : Janet O'Hara
  • 1938 : Change of Heart : Carol Murdock
  • 1938 : Mam'zelle vedette (Rebecca of Sunnybrook Farm) : Gwen Warren
  • 1938 : Island in the Sky : Julie Hayes
  • 1938 : Keep Smiling : Carol Walters
  • 1938 : Time Out for Murder : Margie Ross
  • 1938 : The Lady Objects : Ann Adams
  • 1939 : Winner Take All : Julie Harrison
  • 1939 : Les Trois Mousquetaires : la reine Anne d'Autriche
  • 1939 : It Could Happen to You : Doris Winslow
  • 1943 : Here Comes Elmer : Glenda Forbes
  • 1944 : The Whistler : Alice Walker
  • 1944 : Enemy of Women : Bertha
  • 1946 : She Wrote the Book : Phyllis Fowler
  • 1982 : Où est passée mon idole ? (My Favorite Year) : Mme Horn
  • 1984 : Mass Appeal : Mme Curry
  • 1986 : Femme de choc (Wildcats) : Mme Connoly
  • 1997 : Titanic : Rose Dawson Calvert (âgée)
  • 1999 : The Titanic Chronicles : Mme Helen Bishop
  • 1999 : The Love Letter : Eleanor
  • 2000 : The Million Dollar Hotel : Jessica
  • 2004 : Land of Plenty : la vieille lady

Télévision

  • 1975 : The Legend of Lizzie Borden (en) (téléfilm) : la costumière du magasin
  • 1975 : Terreur sur le Queen Mary (Adventures of the Queen) (téléfilm) : une passagère
  • 1975 : La Famille des collines (The Waltons) (série TV) : une vendeuse
  • 1976 : Déluge sur la ville (Flood!) (téléfilm) : Mme Parker
  • 1977 : In the Glitter Palace (téléfilm) : Mme Bowman
  • 1979 : The Incredible Journey of Doctor Meg Laurel (téléfilm) : Rose Hooper
  • 1979 : The Two Worlds of Jennie Logan (téléfilm) : la lady assise au cimetière
  • 1980 : Enos (série TV) : Lilly
  • 1981 : The Violation of Sarah McDavid (téléfilm) : Mme Fowler
  • 1983 : Manimal (série TV) : Bag Lady
  • 1987 : Arabesque (Murder She Wrote) (série TV) : Edna Jarvis
  • 1988 : Shootdown (téléfilm) : Gertrude
  • 1989 : She Knows Too Much (téléfilm) : Kiki Watwood
  • 2000 : Drôles d'espionnes ! (The Million Dollar Hotel) (téléfilm) : Grandma
  • 2001 : Arabesque : L'Heure de la justice (Murder, She Wrote: The Last Free Man) (téléfilm) : Eliza Hoops
  • 2001 : Invisible Man (série TV) : Madeline Fawkes
  • 2001 : Les Anges du bonheur (Touched by an Angel) (série TV) : Grams
  • 2002-2003 : Hôpital central (General Hospital) (série TV) : Catherine
  • 2003 : Miracles (série TV) : Rosanna Wye

Holmes Oliver Wendell Jr.

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Oliver Wendell Holmes Jr. (8 mars 1841 – 6 mars 1935) est un juriste américain qui fut juge à la Cour suprême des États-Unis de 1902 à 1932. 

Holmes Oliver Wendell Jr.

Par la longévité de son mandat à la Cour, par ses opinions concises et lapidaires et sa déférence aux décisions des législatures élues, Oliver Wendell Holmes est l'un des juges de la Cour suprême les plus cités dans l'histoire, particulièrement pour sa rédaction de l'opinion majoritaire de la Cour, clear and present danger, dans le cas Schenck v. United States en 1919 (sur la conscription de la Première Guerre mondiale), et l'un des juges les plus influents de la common law. Oliver Wendell Holmes est le fils de l'écrivain Oliver Wendell Holmes.

Galtier-Boissière Jean

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Jean Galtier-Boissière, né le 26 décembre 1891 à Paris, mort le 22 janvier 1966 est un écrivain, polémiste, journaliste français. Il est le fils de Emile-Marie Galtier-Boissière, médecin, et de Louise Ménard. Il est le neveu d'Emile-René Ménard, peintre, et le petit-neveu de Louis Ménard, écrivain.

Galtier-Boissière Jean

A l'âge de sept ans il entre à l'École Alsacienne, où il côtoie les fils de la bourgeoisie protestante parisienne. Son goût pour le journalisme s'affirme déjà : vers 1901 il imprime quelques numéros de l'Écolier alsacien, huit pages recto-verso, vendus dix centimes. Bachelier en 1910, il s'inscrit en philosophie à la Sorbonne, assiste aux cours de Victor Delbos, Léon Brunschvicg, Émile Durkheim. Il est incorporé dans l'armée en 1911 pour trois ans, mais il ne la quittera qu'en 1918. Il participe à la retraite de septembre 1914 puis à l'avancée de la Marne. Il laissera ses souvenirs de fantassin, marchant dans un sens puis dans l'autre sans comprendre ce qui se passe, dans son roman La fleur au fusil. Puis suit la longue période de la guerre enterrée. Il créa dans les tranchées un journal, Le Crapouillot, d’orientation anarcho-pacifiste, qui commença par quelques feuilles ronéotypées et devint un journal majeur de l'après-guerre. Pacifiste et homme de gauche, proche de Gaston Bergery, Galtier-Boissière a de bons rapports avec la LICA.

Il collabora à un autre journal, le Canard enchaîné, lui apportant sa patte de polémiste. En désaccord avec l'influence des communistes dans ce journal il le quitta durant la guerre d'Espagne, à la suite d'un différend avec Pierre Bénard. Pendant la seconde guerre mondiale, ses sympathies vont vers les Alliés, les gaullistes, les Juifs mais elles restent platoniques. L'universitaire israélite Simon Epstein considère qu'après la seconde guerre mondiale, les écrits de Jean Galtier-Boissière, « observateur avisé des vies politique, sociale et littéraire » contribuèrent à maintenir la mémoire des parcours occultés de nombreuses personnalités.

En particulier, ses textes fourmillent de références sur les parcours des antiracistes devenus hitlériens, par exemple dans son Dictionnaire des girouettes4. Il règle en particulier ses comptes avec Le Canard enchaîné dont nombre de journalistes qui l'avaient accusé de tiédeur face au fascisme ont sympathisé avec la Collaboration : « Quelques années ont passé, la guerre est venue et j'ai refusé de faire reparaître le Crapouillot sous l'Occupation. Que sont devenus par contre les purs du Canard ? Si Pierre Bénard ne s'est pas mouillé, André Guérin est aujourd’hui le rédacteur en chef de L’Œuvre de Déat où il a retrouvé La Fouchardière, mis à la porte par Maréchal et l'objecteur de conscience René Gérin. Auguste Nardy, gérant du Canard, signe dans la même feuille des reportages du plus mauvais aloi. Pédro dessine à Je suis partout. 

Quant à Jules Rivet, le grand indépendant à lavallière, l’anar des anars, ce brave Jules qui pendant vingt ans a vitupéré la grande presse pourrie… il a un contrat au Petit parisien. Oh pas celui des infâmes capitalistes Dupuy, mais Le Petit Parisien des hitlériens Jeantet et Laubreaux, le plus emboché des journaux boches de Paris Journal. » Dans son journal, dans son Dictionnaire des girouettes, dans ses mémoires, Jean Galtier-Boissière s'attache à rappeler les parcours et les évolutions de ses contemporains. Lui-même, pacifiste, gauchisant, antiraciste et antinazi, finira par être complaisant pour les écrits négationnistes de Paul Rassinier qui comme lui vient de la gauche pacifiste et par collaborer avec Henri Coston.

Publications

  • En rase campagne. 1914. Un hiver à Souchez. 1915-1916, avec 17 illustrations par l'auteur, Berger-Levrault, 1917.
  • Le défilé des mutilés, huile sur toile, 1919.
  • Loin de la riflette, 1921.
  • La bonne vie, 1925.
  • La fleur au fusil, Éditions Baudinière, 1928.
  • La vie de garçon, Les Editions de France, 1930.
  • Mon journal pendant l'Occupation, La Jeune Parque, 1944. (OCLC 7240636)
  • Mon journal depuis la Libération, La Jeune Parque, 1945.
  • La belle amour. Gründ, 1945, (OCLC 25250478).
  • Tradition de la trahison chez les maréchaux, suivie d'une vie de Philippe-Omer Pétain. Trémois, 1945, (OCLC 23414921).
  • Trois héros, La Jeune Parque, 1947. (OCLC 58965573)
  • Mon journal dans la Drôle de paix, La Jeune Parque, 1947. (OCLC 2877633)
  • Mon journal dans la Grande pagaille, La Jeune Parque, 1950. (OCLC 35593158)
  • Mémoires d'un Parisien, La Table Ronde, tome 1 (1839-1919), 1960 ; tome 2 (1919-1938), 1961 ; tome 3 (1939-1960), 1963.(OCLC 6034001)
  • Histoire de la Guerre 1939-1945 (avec la collaboration de Charles Alexandre), La Jeune Parque, tome 1 (1939-1940) ; tome 2 (1940-1945), 1965.
  • Le Panier de crabes, dix ans de vie littéraire

Thiele Wilhelm

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Wilhelm Thiele (né Wilhelm Isersohn) est un cinéaste et scénariste austro-américain, né le 10 mai 1890 à Vienne (Autriche), et décédé le 7 septembre 1975 à Woodland Hills Los Angeles, Californie (États-Unis).

Thiele Wilhelm

Wilhelm Isersohn étudie au Conservatoire de Vienne et obtient une bourse pour le Burgtheater en tant que scénographe. Il monte ensuite sur scène en 1909 à Carlsbad et à Stuttgart et prend le pseudonyme de Wilhelm Thiele. Il sert pendant la Grande guerre dans l'armée allemande dans un régiment d'infanterie de Vienne, où il monte des revues.

Après la guerre, il est engagé au Volkstheater de Munich (Théâtre du Peuple de Munich), en tant que metteur en scène. Il commence sa carrière de réalisateur en 1923 et tourne des comédies légères. Son premier grand succès arrive avec Le Chemin du paradis en 1930, première comédie musicale du cinéma allemand. C'est à cette époque aussi qu'il tourne en France plusieurs films en français, dont Le Bal.

D'origine juive, il doit quitter l'Allemagne en 1933 à cause des lois raciales et se rend en Angleterre, puis à Hollywood, où il vit à partir de 1936. Il tourne Hula, fille de la brousse (The Jungle Princess) avec Dorothy Lamour, Ray Milland et Akim Tamiroff. Il réalise aussi avec Johnny Weissmuller deux Tarzan, dont l'un est un film contre le régime nazi, mais n'obtient plus le succès qu'il avait connu autrefois. Il se tourne alors en 1949 vers la télévision.

Filmographie

  • 1923 : Totenmahl auf Schloß Begalitza, Das
  • 1923 : Fiat Lux
  • 1927 : Orientexpress
  • 1927 : L'Exil (Selige Exzellenz, Die)
  • 1927 : Anwalt des Herzens, Der
  • 1928 : Dame mit der Maske, Die
  • 1928 : Hurrah! Ich lebe!
  • 1929 : Adieu Mascotte (Modell vom Montparnasse, Das)
  • 1930 : Valse d'amour (Liebeswalzer)
  • 1930 : Le Chemin du paradis (Drei von der Tankstelle, Die)
  • 1931 : L'Amoureuse aventure
  • 1931 : La Fille et le garçon
  • 1931 : Dactylo
  • 1931 : Le Bal
  • 1932 : Zwei Herzen und ein Schlag
  • 1933 : Waltz Time
  • 1935 : The Lottery Lover
  • 1936 : Hula, fille de la brousse (The Jungle Princess)
  • 1937 : Carnival in Paris
  • 1937 : London by Night
  • 1937 : Beg, Borrow or Steal
  • 1939 : Bridal Suite
  • 1940 : The Ghost Comes Home
  • 1943 : Tarzan Triumphs
  • 1943 : Tarzan's Desert Mystery
  • 1946 : Le Secret de la madone
  • 1949 : The Price of Freedom
  • 1950 : The Du Pont Story
  • 1960 : Letzte Fußgänger, Der
  • 1960 : Sabine und die hundert Männer

 

Riefenstahl Leni

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Leni Riefenstahl (née Berta Helene Amalie Riefenstahl le 22 août 1902 à Berlin – 8 septembre 2003 à Pöcking, Allemagne) est une danseuse, actrice, réalisatrice et photographe allemande. Malgré une œuvre remarquée entre 1932 et 1936, elle sera rejetée après 1945 par la plupart des cinéastes pour s’être associée aux menées du nazisme.

Riefenstahl LeniRiefenstahl Leni

Leni Riefenstahl est née à Berlin le 22 août 1902. Son père, Albert est paysan. À partir de 1918, elle prend des cours de peinture et de dessin à la Kunstakademie de Berlin. En parallèle à cela, elle prend également des cours de danse classique et moderne. À partir de 1920, elle connaît un certain succès dans la danse et participe à diverses tournées en Allemagne, en Tchécoslovaquie et en Suisse. En 1923, elle danse son premier solo à Munich dans le rôle de Diotima. Elle est alors engagée par Max Reinhardt comme danseuse soliste pour le Deutsches Theater de Berlin. C’est en 1926 qu’elle est découverte par Arnold Fanck qui lui confie son premier rôle au cinéma dans le film La Montagne sacrée (Der heilige Berg). C’est le début d’une carrière relativement prolifique d’actrice de films de montagne. Elle acquiert une grande popularité auprès du public en jouant les personnages principaux de films comme Der große Sprung, Weiße Hölle am Piz Palü, Stürme über dem Mont Blanc et Der weiße Rausch, pour lesquels elle doit apprendre l’alpinisme et le ski.

Ayant acquis auprès d’Arnold Fanck les bases de la réalisation, du cadrage et du montage, elle se lance finalement elle-même dans la réalisation. Après avoir fondé en 1931 sa propre agence de réalisation, le « Leni Riefenstahl Film Studio », elle réalise en 1932 son premier film La Lumière bleue (Das blaue Licht), dans lequel elle tient le rôle principal. Ce film, qui constitue un appel à la tolérance et au respect d’autrui, des plus faibles en particulier, recevra le Lion d'argent à la Mostra de Venise. C’est aussi ce film qui attire l’attention d’Adolf Hitler sur la réalisatrice. Elle rencontre le Führer pour la première fois en mai 1932 et noue avec lui des relations de respect mutuel. Après l’accession au pouvoir du parti nazi, Adolf Hitler demande à Leni Riefenstahl de filmer les congrès du parti qui se tiennent au Reichsparteitagsgelände à Nuremberg; ce sera La victoire de la foi (Sieg des Glaubens, 1933) et surtout Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens, 1934), un film documentaire grandiose qui révèle à la fois tout l'esthétisme et la grandiloquence cinématographique de L. Riefenstahl et constitue l'un des plus grands documentaires de propagande jamais réalisés.

Après une expédition au Groenland dont elle tire le film SOS iceberg (SOS Eisberg), elle poursuit son travail pour le parti national-socialiste et produit plusieurs films documentaires très remarqués. Elle réalise ainsi Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens). Pour ce film, elle mobilise 16 équipes de tournage (plus de 100 personnes) et récolte plus de 60 heures de documents. Le film reste dans l’histoire du film de propagande comme l’un des plus célèbres et l’un des plus efficaces. Elle y met en avant la solidarité de la base du parti avec le régime, en alternant les images à un rythme inattendu et en rompant avec la chronologie du congrès. Elle place également ses caméras de manière à créer une ambiance quasi mythologique autour des chefs du parti dans un décor conçu par le célèbre architecte Albert Speer. Les effets de lumières (« Lichtdom »[1]) et la musique mettent par ailleurs en valeur la force des symboles du parti : la croix gammée, les drapeaux, l’aigle du Reich. Ce film sera couronné en 1934 par le Prix du film allemand et par le Lion d’or du festival de Venise, puis par un Grand Prix international lors de l’Exposition universelle de Paris en 1937.

La réintroduction du service militaire obligatoire en 1935 donne à Leni Riefenstahl l’occasion de son film Jour de Liberté – notre armée (Tag der Freiheit – unsere Wehrmacht). Leni Riefenstahl avec son cameraman pendant le tournage d'Olympia en août 1936. 1936 offre à Leni Riefenstahl, alors au faîte de sa gloire, l’événement idéal pour réaliser un grand film : les Jeux olympiques de Berlin. Pour réaliser Les Dieux du stade (Olympia), elle met en œuvre une technique jusqu’alors inédite et filme pour la première fois durant les épreuves. Le travail de montage, qui durera 18 mois, donnera naissance à deux parties distinctes du film Olympia : Fête des peuples (Fest der Völker) et Fête de la beauté (Fest der Schönheit). Dans ce travail, les images sportives acquièrent une dimension proprement artistique : la réalisatrice cherche à exalter la virilité et la force martiale, notamment à travers la beauté du corps masculin athlétique.

Ce film est considéré comme l'un des meilleurs films documentaires de l’histoire du cinéma pour ses différentes techniques novatrices telles que des cadrages innovants, l’utilisation du travelling, de caméras sur rails et de caméras sous-marines. La première projection du film (les deux parties durant en tout près de 4 heures) aura lieu le 20 avril 1938 en hommage à l’anniversaire du Führer. Une fois de plus, ce film acquiert une grande reconnaissance internationale, recevant notamment le Premier Prix du Festival de Venise. Leni Riefenstahl de son côté se verra décerner en 1939 une médaille d'or de la part du Comité international olympique pour ce film.

Les films de Leni Riefenstahl et l’admiration que lui porte Adolf Hitler vaut à la réalisatrice l'inimitié du ministre de la propagande, Joseph Goebbels, qui, malgré son soutien officiel, voit dans l'amitié de la réalisatrice avec Adolf Hitler une menace pour sa propre position. Les années 1940 et 1941 voient Leni Riefenstahl travailler à un nouveau film, Tiefland, pour lequel elle dispose de 60 Sintis et Roms recrutés et extraits de camps de concentration, où ils retournèrent après la fin du tournage. Après la guerre, cela lui sera reproché plusieurs fois devant les tribunaux.  À partir de 1941, le cours de la guerre ainsi que des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre tout travail de réalisation. En 1944, elle épouse le major Peter Jacob dont elle se séparera 3 ans plus tard. Après la Seconde Guerre mondiale, en butte à la haine de ses collègues, notamment d’Hollywood, elle est placée sous la protection et la curatelle des autorités françaises d’occupation de l’Allemagne, et bénéficie de la sympathie de Jean Cocteau pendant sept ans.

Portée devant les tribunaux en 1948, accusée de n’avoir pas rétribué les Roms et les Sintis de son film Tiefland et de leur avoir promis de manière trompeuse de les sauver de la déportation, elle est finalement acquittée. En 1949, un nouveau procès l’oppose au magazine Bunte qui avait publié les calomnies concernant le film Tiefland, procès qu’elle remporte. S’ensuivent d’autres procès à propos de son travail de propagandiste pour le régime nazi. Ce n’est qu’en 1954 qu’elle termine son film Tiefland qui sera un échec. C’est à partir de cette date que, confrontée à des critiques incessantes visant tous ses projets de film, elle se tourne essentiellement vers la photographie, réalisant notamment plusieurs reportages photographiques sur les Noubas du Soudan (dont elle apprend la langue). Ces séries font l’objet d’une reconnaissance internationale dans les années 1970.

En 1972, elle obtient une accréditation officielle pour couvrir les Jeux olympiques de Munich en tant que photographe. En 1976, elle est invitée d'honneur aux Jeux olympiques de Montréal. Toujours prête à relever des défis dans le cadre de son travail, elle apprend à 72 ans à faire de la plongée sous-marine (brevet passé en 1974 au Malindi) pour réaliser un film sur l’univers sous-marin. Elle publie alors un livre de photographies intitulé Jardins de coraux (Korallengärten). En 1982, la chaîne allemande WDR diffuse un reportage intitulé L’époque du silence et de l’ombre (Zeit des Schweigens und der Dunkelheit) dans lequel sont réitérés les reproches contre Leni Riefenstahl et sa collaboration avec le parti nazi. Elle répond à toutes les accusations en publiant ses Mémoires en 1987. Elle y dément toute complicité avec le régime national-socialiste et affirme ne s’être jamais attachée qu’à l’aspect artistique de son travail. Malgré le grand succès public de ce livre (traduit en 9 langues), il est largement malmené par la critique.

En 1992, Ray Müller réalise un film documentaire biographique sur Leni Riefenstahl auquel la réalisatrice elle-même apporte son soutien et sa coopération. Intitulé Le pouvoir des images (Die Macht der Bilder), ce film est d'abord diffusé à la télévision allemande et connaît un grand succès. Il sera primé aux Emmy Awards aux États-Unis, puis fera sensation au Musée d’art moderne (MoMA) de New York. Ce retour en grâce de Leni Riefenstahl se confirme en 1996 lorsqu’une version chorégraphiée du Pouvoir des images est montée au Schauspielhaus de Cologne, puis en 1997 lors d’une grande rétrospective de son œuvre à Milan et à Rome. L’attribution par le Cincecon d’une décoration pour l’ensemble de son œuvre est saluée par des salves d’applaudissements, mais aussi par un rejet ostensible de la part de certains critiques. En 1999, c’est le Musée du cinéma de Potsdam qui organise une rétrospective sur la carrière de Leni Riefenstahl.

En 2000, elle survit à un accident d’hélicoptère, lors de son dernier voyage auprès des Noubas au Soudan. Elle est alors âgée de 98 ans. En 2002, elle présente son dernier film Impressions sous-marines basé sur 25 années de plongées. Elle s’éteint le 8 septembre 2003 à Pöcking près de Munich, à 101 ans. Plusieurs années avant sa mort, de nombreux cinéastes avaient annoncé leur intention de tourner une fiction sur elle, mais elle s'était toujours opposé à ce type de projet : « Ma vie sera sûrement filmée... quand je ne serai plus là ». Un film retraçant sa vie, dont le tournage doit commencer fin 2008, doit finalement être réalisé par Rupert Walters. Elle y sera interprétée par Jodie Foster, qui a été préférée à Sharon Stone.

Filmographie

  • 1932 : La Lumière bleue (Das blaue Licht)
  • 1934 : Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens)
  • 1936 : Les Dieux du stade (Olympia)
  • 1954 : Tiefland
  • 2000 : Ein Traum von Afrika
  • 2002 : Impressionen unter Wasser

 

Feuchtwanger Lion

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Lion Feuchtwanger (1884-1958) était un écrivain allemand du XXe siècle. Lion Feuchtwanger est né en 1884 à Munich. 

Feuchtwanger LionFeuchtwanger Lion

Il est issu d'une famille de la bourgeoisie juive de Bavière assimilée. Sa famille est conservatrice, attaché au culte de la petite patrie et libérale. Lion Feuchtwanger va devenir un maître du roman historique et connut une gloire mondiale en publiant en 1923 son œuvre la plus célèbre : ''Le Juif Süss. Critique de théâtre, metteur en scène et dramaturge, il fait partie des fondateurs, en 1908, du magazine culturel Der Spiegel (qui fera paraître 15 numéros). En 1912 Il épouse Marta Löffler. Le couple voyage en Suisse et en Italie, puis dans le sud de la France (1912-1913). En 1914, Lion Feuchtwanger est surpris à Tunis par la déclaration de la Première Guerre mondiale. Il est fait prisonnier, mais réussit à s'échapper et rejoint Munich. Après guerre, il se range parmi les pacifistes et les antimilitaristes. C'est un ami et un collaborateur de Bertolt Brecht dans le Berlin des années vingt.

Lion Feuchtwanger dispose de nombreuses sources quand il commence à s'intéresser au personnage du juif Süss en 1916. Il écrit d'abord un drame en trois actes joué à Munich à partir d'octobre 1917. La pièce reçoit une critique très défavorable[1]. L'auteur à rompu avec le judaïsme mais n'est pas insensible à l'antisémitisme. Dans Le Juif Süss paru en 1925, l'auteur, à travers l'histoire de J. Süss-Oppenheimer, conseiller financier du Wurtemberg au début du XVIIIe siècle, dénonce l'antisémitisme. Ce qui n'empêchera pas le régime nazi, sous l'impulsion de Goebbels, de s'emparer du roman et d'en pervertir le sens pour l'adapter au cinéma en 1940 à des fins de propagande antisémite. Le Juif Süss connaîtra un grand succès et sera traduit en une vingtaine de langues.

En janvier 1933, il est aux États-Unis lorsque les SA mettent à sac sa maison à Berlin, confisquent ses biens, le privent de sa nationalité, de son titre de docteur, et interdisent ses livres. Il s'exile en France, à Sanary-sur-Mer. Avec Brecht et Bredel, il publie le journal Das Wort, la plus importante publication antifasciste des écrivains émigrés allemands. Pacifiste et antimilitariste, il devient alors l'un des chefs de file des intellectuels allemands qui luttent contre le nazisme : sa maison devient le point de rencontre de l'intelligentsia allemande en exil. En 1936, il publia Le Faux Néron, roman historique qui est une métaphore du nazisme. Il est incarcéré à deux reprises au camp des Milles, près d'Aix-en-Provence, où le régime de Vichy retient sans distinction tous les ressortissants d'Europe centrale, qu'ils soient nazis ou antinazis. Il parvient à s'évader et à rejoindre les États-Unis grâce à l'aide du journaliste Varian Fry.

En 1940, il s'installe à Pacific Palissade en Californie, où il publie Exil. En 1948, il demande la nationalité américaine, qui lui sera toujours refusée pour ses relations avec le courant communiste. Il meurt en 1958 d'un cancer de l'estomac. Grand admirateur du siècle des Lumières et des valeurs de la Révolution française - La Sagesse du fou, l'un de ses romans les plus importants est consacré à Jean-Jacques Rousseau - Lion Feuchtwanger reste l'une des figures les plus flamboyantes d'une littérature qui se veut citoyenne et ne capitule pas devant les coups que l'histoire porte à la démocratie et aux droits de l'homme.

Publications

  • Le Juif Süss, 1925
  • La Guerre de Judée, 1932
  • Les Fils
  • Le jour viendra
  • Le Faux Néron, 1936
  • Les Frères Lautensack, 1941
  • Le Diable en France, 1942
  • Simone, 1943
  • Le Roman de Goya, 1951
  • La Sagesse du fou, ou Mort et transfiguration de Jean-Jacques Rousseau, 1953
  • La Juive de Tolède, 1955

 

Shelley Carole

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Carole Shelley est une actrice américaine née le 16 août 1939 principalement connue pour son rôle d'une des sœurs Pigeon, aux côtés de Monica Evans, dans Drôle de couple, pièce de théâtre, film et série télévisée . Elle a aussi prêté sa voix à trois longs métrages de Walt Disney Pictures.

Shelley CaroleShelley Carole

Filmographie

  • 1968 : Drôle de couple (The Odd Couple)
  • 1970 : Les Aristochats, Amelia
  • 1973 : Robin des Bois, Lady Kluck
  • 1997 : Hercule, Lachesis
  • 2005 : Ma sorcière bien-aimée, Tante Clara

Télévision

  • 1970 : Drôle de couple (The Odd Couple)

Shelly Adrienne

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Adrienne Shelly, née le 24 juin 1966 dans le Queens à New York, décédée le 1er novembre 2006 à Manhattan, était une actrice et réalisatrice américaine. 

Shelly Adrienne

Actrice fétiche de Hal Hartley, elle apparait notamment dans ses films The Unbelievable Truth et Trust me. Adepte des préceptes et valeurs du cinéma indépendant, elle a, durant les dernières années de sa vie, préféré passer plus de temps de l'autre côté de la caméra, à l'exception de quelques apparitions au sein de séries TV telles que Oz ou encore New York, police judiciaire ainsi que dans le documentaire de Rosanna Arquette Searching for Debra Winger (film sur le thème de la quarantaine et des femmes auquel participe un grand nombre d'actrices du monde entier) et à Factotum de Bent Hamer en 2005 aux côtés de Matt Dillon et Lili Taylor. Elle réalise en outre I'll Take you There en 1999 pour un succès d'estime et Waitress, sorti en 2007, presque un an après sa mort.

Adrienne Shelly meurt à l'âge de 40 ans, le 1er novembre 2006. Retrouvée gisant dans sa douche par son mari, la piste du suicide est très vite écartée par les enquêteurs. En dépit du fait que la scène du crime est maquillée comme telle, quand les policiers découvrent des traces de pas n'appartenant à aucun des proches d'Adrienne Shelly, ils s'aperçoivent rapidement que l'ouvrier qui effectue des rénovations dans l'appartement placé juste en dessous de celui occupé par elle et son mari est en réalité l'homme qui avait commis le meurtre. Après une brève altercation avec la victime à propos du bruit des travaux, semble-t-il, l'homme a étranglé Adrienne.

Filmographie

  • 1989 : The Unbelievable Truth : Audry
  • 1992 : Trust me : Maria Coughlin
  • 1990 : Lonely in America : Une femme dans le Laundromat
  • 1992 : Big Girls Don't Cry... They Get Even : Stephanie
  • 1992 : Hold Me, Thrill Me, Kiss Me : Dannie
  • 1993 : Hexed : Gloria O'Connor
  • 1994 : Opera No. 1 : Fairy #2
  • 1994 : Sleeping with Strangers : Jenny
  • 1994 : Teresa's Tattoo : Teresa/Gloria
  • 1994 : The Road Killers : Red
  • 1994 : Sleep With Me : Pamela
  • 1995 : Kalamazoo
  • 1996 : Sudden Manhattan : Donna
  • 1997 : The Regulars
  • 1997 : Grind : Janey
  • 1998 : Wrestling with Alligators : Mary
  • 1999 : I'll Take You There : Lucy
  • 2000 : The Shadows of Bob and Zelda : Zelda
  • 2001 : Revolution #9 : Kim Kelly
  • 2001 : Dead Dog : Mme Marquet
  • 2004 : Tiger: His Fall & Rise : Terry
  • 2005 : Factotum : Jerry
  • 2007 : Waitress : Dawn
  • 2007 : Vibrator

Télévision

  • 1994 : Homicide (Homicide: Life on the Street) (Série TV) : Tanya Quinn
  • 1997 : Demain à la une (Early Edition) (Série TV) : Emma Shaw
  • 1998 : Oz (Série TV) : Sarah
  • 2000 : New York, police judiciaire (Law & Order) (Série TV) : Wendy Alston
  • 2001 : The Atlantic Conspiracy (Téléfilm) : Samantha

Film français sorti en 1940

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Pendant la guerre et l'occupation, les Français avaient faim, avaient froid, avaient peur. Il n'y avait plus de plages (zone interdite), et les dancings étaient verboten. Pour vivre un présent difficile, aux limites de l'insupportable, que restait-il pour se consoler ? Une seule issue : le cinéma. Les Français s'y ruèrent, comme jamais dans leur histoire, et leur enthousiasme stimula les cinéastes. Carné, Clouzot, Cocteau, Guitry, etc. se remirent au travail et c'est ainsi qu'ils donnèrent leurs meilleurs films : Les Visiteurs du soir, L'Assassin habite au 21, Douce, Goupi Mains-Rouges, L'Eternel retour, et quarante autres d'égale valeur, sur un total de 222 titres en trois ans (1941-1944).

Arletty, Raimu et Fernandel étaient toujours là, et pour remplacer les absents, on inventa de nouveaux visages, Jean Marais et Odette Joyeux, Louis Jourdan et Micheline Presle et combien d'autres. Le cinéma vécut alors une véritable renaissance, favorisée par l'absence de concurrence étrangère. Une telle réussite aussi exceptionnelle qu'insolite n'a pas fini d'intriguer et de fasciner les esprits. Elle offre un miroir particulièrement révélateur de l'état d'esprit des spectateurs et de l'opinion publique française au cours de ces années cruciales: 1940-1945. Son étude réserve des surprises et des découvertes importantes pour l'histoire contemporaine, et pas seulement cinématographique.

Battement de cœur - La comédie du bpnheurBattement de cœur - La comédie du bpnheur

Battement de cœur - La comédie du bpnheur

Stroheim Erich von

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Eric Oswald Stroheim, dit Erich von Stroheim, est un acteur, scénariste réalisateur et écrivain américain d'origine austro-hongroise, né le 22 septembre 1885 à Vienne (Autriche) et mort le 12 mai 1957 à Maurepas (France). 

Stroheim Erich von

Il fut un des réalisateurs les plus ambitieux de l'époque du cinéma muet (Queen Kelly, Folies de femmes, Les Rapaces, etc.). Jugés extravagants et souvent mutilés par les producteurs, ses films ont depuis été reconsidérés par la critique. Partageant sa carrière entre les États-Unis et la France, c'est cependant en tant qu'acteur qu'il demeure dans les mémoires notamment pour ses interprétations d'un officier allemand dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) ou d'un metteur en scène déchu dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder (1950). Son enfance et sa formation restent obscures, sa biographie autorisée étant assez fantaisiste. Né Eric Oswald Stroheim et fils de Benno Stroheim et de Johanna Bondy, juifs pratiquants, il se déclare comte Eric Oswald Marc Hans Carl Maria von Stroheim und Nordenwall, fils d'un notable autrichien catholique. S'il semble avoir travaillé quelque temps dans l'atelier de chapeaux de paille de son père, sa carrière militaire, souvent évoquée, n'est pas avérée. Il émigre aux États-Unis en 1909 sans but précis, grâce au financement d'un oncle. Après avoir exercé divers métiers, il arrive à Hollywood en 1914, où très vite il entame une carrière d'assistant-réalisateur, notamment auprès de D. W. Griffith sur le tournage d' Intolérance. Avec l'avènement de la Première Guerre mondiale, Stroheim se voit confier une multitude de rôles d'officiers prussiens et l'acteur s'impose sous le slogan : « l'homme que vous aimerez haïr ». La fin du conflit met un terme provisoire à sa carrière d'acteur.

Il se lance alors dans la réalisation, se révélant un metteur en scène ambitieux et visionnaire, sur un mode pessimiste et cynique. Dès son premier film, La Loi des montagnes (1919), ses obsessions sont manifestes : l'argent, le sexe et l'infirmité. Avec Folies de femmes (1921), il brosse un portrait au vitriol d'une société corrompue par l'argent et le sexe. Perfectionniste, il exige que les armoires et les commodes, qui ne sont pas une seule fois ouvertes, soient remplies de vêtements. Avec La Veuve joyeuse (1925), il détourne une opérette pour en faire un film sur les orgies dans une cour royale avec infirmes, obsédés sexuels et monarques dégénérés. Le tournage Queen Kelly avec Gloria Swanson en 1928 ne déroge pas à la règle mais des différends financiers et éditoriaux (la censure jugeant certaines scènes trop osées) avec Joseph Kennedy, coproducteur et associé de Swanson, poussent le réalisateur au départ. Kennedy déclare : « On ne doit jamais plus permettre à Stroheim de diriger un film ».

De fait, peu convaincu par le cinéma parlant et lâché peu à peu par les producteurs de Hollywood (son dernier et unique film parlant, Hello, Sister!, adapté de la pièce de théâtre Walking down Broadway de Dan Powell, est ainsi entièrement remonté sur ordre du producteur Sol Wurtzel et agrémenté de nouvelles scènes tournées par Alfred Werker avant sa sortie en 1933), Stroheim abandonne la mise en scène pour se consacrer à sa carrière d'acteur. Il publie parallèlement un roman, inspiré d'un scénario non exploité : Paprika (1935). Il émigre en France où il est considéré comme une des plus grands cinéastes de son temps avec Charlie Chaplin, et trouve des rôles à la hauteur de son talent, donc celui du commandant à la minerve dans La Grande Illusion, réalisé par Jean Renoir en 1937. Aux côtés de Pierre Fresnay, Jean Gabin et Marcel Dalio.

La même année, Pierre Chenal lui offre un face-à-face avec Louis Jouvet dans L'Alibi. En 1938, il joue avec Michel Simon dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque. Il devient aussi un spectateur assidu du théâtre du Grand-Guignol au temps de l'administration de José de Bérys. Alors qu'il s'apprête à réaliser et jouer dans La Dame blanche, un film dont il a écrit le scénario avec Jean Renoir, aux côtés de Louis Jouvet et Jean-Louis Barrault, la Seconde Guerre mondiale éclate. Von Stroheim retourne alors aux États-Unis. Après avoir remplacé Boris Karloff dans la pièce de Joseph Kesselring, Arsenic et vieilles dentelles en 1942-1943 à Broadway, il retrouve le chemin des studios incarnant entre autres le maréchal Erwin Rommel dans Les Cinq Secrets du désert de Billy Wilder.

Ce dernier lui offre en 1950 un de ses plus grands rôles dans Boulevard du crépuscule, critique au vitriol de l'industrie hollywoodienne où réalité et fiction se confondent. Buster Keaton et Cecil B. DeMille y jouent leurs propres personnages aux côtés de Gloria Swanson dans le rôle de Norma Desmond, une ancienne star du muet, en grande partie inspirée de sa propre expérience. Quant à Stroheim, il y incarne Max, le majordome et ancien réalisateur des films de Norma (tout comme Stroheim avait dirigé Swanson dans Queen Kelly 20 ans plus tôt). Sa prestation lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin lors de la 23e cérémonie des Oscars. Il est de retour en France au début des années 1950, où il se consacre principalement à l'écriture. Il publie en 1951 le premier tome des Feux de la Saint-Jean, Véronica, suivi trois ans plus tard du second, Constanzia. En 1956 paraît Poto Poto, son dernier roman inspiré d'un scénario écrit pour Marlene Dietrich en 1933. Dans la préface, Blaise Cendrars écrit : « Au-delà de l'histoire, à force de démesure et de cris, d'épouvante et de sang, les personnages imposent l'inexplicable et souvent l'insoutenable présence de leur créateur ».

L'un de ses derniers rôles au cinéma est celui de Ludwig van Beethoven dans Napoléon de Sacha Guitry en 1954. Il finit sa vie à Maurepas (Yvelines), près de Paris, avec sa compagne, l'actrice Denise Vernac rencontrée en 1939. Il est fait chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur en 1957 peu de temps avant sa mort, à 72 ans, d'un cancer de la moelle épinière. Eric von Stroheim a été marié trois fois : avec Margaret Knox (19 février 1913 – novembre 1915), Mae Jones (1916 – juillet 1919) et Valerie Germonprez (16 octobre 1920) dont il se sépara en 1936 à son départ des États-Unis mais ne divorça jamais. Il a eu deux fils : Erich Jr. (1916–1968) avec Mae Jones, et Josef (1922–2002) avec Valerie Germonprez. Sur les budgets gigantesques que réclamaient ses films, et qui ont causé sa perte, Erich von Stroheim a déclaré : « Mes films coûtent cher car mes sujets ont beaucoup d'ampleur, et que je veux être le plus exhaustif possible. » Sa seule erreur est d'avoir réalisé ces chefs-d'œuvre dans l'Amérique puritaine des années 1920. Le sexe et l'argent sont des sujets hautement tabous, et montrer que les êtres humains sont pervertis autant par l'un que par l'autre était une entreprise risquée. Pendant le tournage de Boulevard du crépuscule, Billy Wilder dit à von Stroheim : « Vous savez pourquoi vous avez été incompris ? Parce que vous aviez dix ans d'avance. » Von Stroheim lui répondit : « Non, vingt ans ».

Il faut reconnaitre que von Stroheim n'y va pas de main morte. Exemple avec Folies de femmes : il joue un officier russe appartenant à l'aristrocatie, le comte Karamzin, en exil avec deux princesses, dans la ville de Monte-Carlo. En fait, ce sont tous les trois des escrocs recherchés par la police. Il courtise la femme de l'ambassadeur américain, et lui soutire une énorme somme d'argent. La servante de Karamzin, amoureuse et enceinte de son patron, l'enferme avec sa maitresse dans une tour et y met le feu. Karamzin, une fois sauvé et désireux d'échapper à la police, se réfugie chez un vieil anarchiste, fabriquant de fausse monnaie et veut violer sa fille. Surpris par le père, il est tué et son cadavre est jeté dans un égout. Tout un programme.

Lorsqu'il met en chantier Les Rapaces, il exige de tourner dans une maison où un meurtre a été commis, et réalise un film de sept heures. Une fois encore, von Stroheim n'épargne rien ni personne. McTeague ouvre un cabinet dentaire, alors qu'il n'a aucun diplôme médical, et tente de violer la fiancée de son ami Marcus. Il l'épouse, et celle-ci gagne une forte somme à une loterie. Fou de jalousie, Marcus dénonce McTeague à la police. Ruiné, McTeague tue sa femme pour s'emparer de son argent et s'enfuit. Marcus le poursuit et parvient à s'enchainer à lui avant qu'il ne le tue. McTeague meurt de soif, avec le cadavre à son poignet. L'actrice Gloria Swanson lui propose de mettre en scène Queen Kelly. Dans un royaume imaginaire, la reine passe son temps à se promener nue, ce qui agace son fiancé et cousin, le prince Wolfram, un soldat libertin. En manœuvre avec son escadron, Wolfram croise un groupe de jeunes filles. Le prince à cheval les salue, elles s'inclinent mais l'une d'elles perd sa culotte. Éclat de rire dans l'escadron. Furieuse, Kitty Kelly ramasse son sous-vêtement et l'offre au prince qui tombe amoureux d'elle.

La censure ne laissant rien passer, les scènes jugées trop scandaleuses étaient retirées du montage final, et à chaque fois le film y perdait. Pour Folies de femmes, il fut obligé de retirer des séquences trop excessives comme l'éclatement d'un bouton de pus en gros plan, ou encore celle où le comte, habillé en femme, batifole avec les deux princesses. La sanction fut plus lourde pour Les Rapaces : le film ne sortit jamais sous le format souhaité par son auteur, et fut réduit de presque deux tiers. Initialement, von Stroheim avait tourné quarante-deux bobines. Le bon sens l'emportant, il réduit le film à vingt-quatre bobines, puis refuse de le couper encore. Finalement le montage final imposé par la MGM n'en conserve que dix. Le réalisateur désavoua cette version. Malgré toutes les mutilations dont furent victimes ses films, ils contiennent tous une volonté d'exorcisme, une charge féroce et visionnaire contre la société qui génère ce mal-être.

videoFilmographie

En tant que réalisateur

  • 1919 : La Loi des montagnes ou Maris aveugles (Blind Husbands) - également scénariste, décorateur et monteur
  • 1920 : Les Passe-partout du diable (The Devil's Passkey) - également scénariste et décorateur (film perdu)
  • 1921 : Folies de femmes (Foolish Wives) - également scénariste, décorateur et monteur
  • 1923 : Les Chevaux de bois (Merry-Go-Round) - également scénariste et costumier
  • 1924 : Les Rapaces (Greed) - également scénariste, décorateur et monteur
  • 1925 : La Veuve joyeuse (The Merry Widow) - également scénariste et costumier
  • 1926 : La Symphonie nuptiale (The Wedding March) - également scénariste, décorateur, costumier et monteur
  • 1926 : Mariage de prince (The Honneymoon) - également scénariste, décorateur, costumier et monteur (perdu)
  • 1928 : Queen Kelly ou La Reine Kelly - également scénariste, décorateur et monteur
  • 1933 : Hello, Sister! - également scénariste et dialoguiste.

En tant qu'acteur

  • 1915 : Naissance d'une nation de D. W. Griffith (figuration)
  • 1915 : Captain Macklin de Jack Conway
  • 1915 : Ghosts de George Nichols - également assistant metteur en scène et créateur des costumes
  • 1915 : The Country Boy de Frederick A. Thomson (simple apparition)
  • 1915 : Le Vieil Heidelberg ou Le Prince étudiant de John Emerson - également assistant metteur en scène et conseiller technique
  • 1915 : Secrétaire mondain de John Emerson - également assistant metteur en scène
  • 1916 : Intolérance de D. W. Griffith - également assistant metteur en scène
  • 1916 : Macbeth de John Emerson - également assistant metteur en scène
  • 1916 : Son portrait dans les journaux de John Emerson - également assistant metteur en scène
  • 1916 : Moins que poussière de John Emerson - également assistant metteur en scène
  • 1916 : The Flying Torpedo de John O'Brien et Christy Cabanne : un complice
  • 1917 : Panthea de Allan Dwan - également assistant metteur en scène
  • 1917 : Douglas dans la lune de John Emerson
  • 1917 : Sylvia des services secrets de George Fitzmaurice - également assistant metteur en scène et conseiller technique
  • 1917 : Pour la France de Wesley Ruggles
  • 1917 : Draft 258 de Christy Cabanne
  • 1917 : Who Goes There? de William P.S Earle
  • 1917 : Il court, il court le furet de John Emerson : le bandit borgne - également assistant metteur en scène et conseiller technique
  • 1918 : Le Sceptique de Alan Crosland
  • 1918 : Cœurs du monde (Hearts of the World) de D. W. Griffith - également assistant metteur en scène et conseiller technique
  • 1918 : L'Ennemi dans les murs de Christy Cabanne
  • 1918 : Le Cœur de l'humanité de Allen Jolubar : Eric von Eberhard - également conseiller technique et militaire
  • 1919 : La Loi des montagnes ou Maris aveugles (Blind Husbands) : le lieutenant Eric von Steuben - également réalisateur et scénariste
  • 1921 : Folies de femmes (Foolish Wives) : Wladislaw Sergius Karamzin - également réalisateur et scénariste
  • 1924 : Les Rapaces (Greed) : le vendeur de ballons - également réalisateur et scénariste
  • 1926 : La Symphonie nuptiale (The Wedding March) : Nickolas « Nikki » von Wildeliebe-Rauffenburg - également réalisateur et scénariste
  • 1928 : La Tempête de Sam Taylor - également scénariste
  • 1929 : Le Grand Gabbo de James Cruze
  • 1930 : Agent Z 1 (Three Faces East) de Roy Del Ruth
  • 1931 : Le Sphinx a parlé de Victor Schertzinger
  • 1932 : L'Escadrille perdue de George Archainbaud et Paul Sloane : Arthur von Furst
  • 1932 : Comme tu me veux (As You Desire Me) de George Fitzmaurice
  • 1934 : Crimson Romance de David Howard - également conseiller militaire
  • 1934 : Poste frontière de Franck Strayer - également conseiller militaire
  • 1935 : Le Crime du docteur Crespi de John H. Auer : André Crespi
  • 1935 : Anna Karénine de Clarence Brown - également conseiller militaire
  • 1936 : San Francisco de W.S. Van Dyke - également dialoguiste
  • 1936 : Les Poupées du diable de Tod Browning - également scénariste
  • 1936 : Les Candélabres de l'Empereur de George Fitzmaurice - également scénariste (non crédité)
  • 1936 : Marthe Richard, au service de la France de Raymond Bernard
  • 1937 : Between Two Women de George B. Seitz - également scénariste
  • 1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le captaine von Rauffenstein
  • 1937 : Mademoiselle docteur de Edmond T. Gréville
  • 1937 : L'Alibi de Pierre Chenal
  • 1938 : Les Pirates du rail de Christian-Jaque
  • 1938 : L'Affaire Lafarge de Pierre Chenal
  • 1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque
  • 1938 : Ultimatum (film, 1938) de Robert Wiene
  • 1938 : Gibraltar de Fedor Ozep : Marson
  • 1938 : Derrière la façade d'Yves Mirande et Georges Lacombe
  • 1939 : Menaces de Edmond T. Gréville
  • 1939 : Rappel immédiat de Léon Mathot
  • 1939 : Pièges de Robert Siodmak
  • 1939 : Le monde tremblera ou La Révolte des vivants de Richard Pottier
  • 1939 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande
  • 1939 : Tempête sur Paris de Dominique Bernard-Deschamps
  • 1939 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy
  • 1939 : Paris-New York de Claude Heymann et Yves Mirande
  • 1940 : J'étais une aventurière de Gregory Ratoff
  • 1941 : Ainsi finit notre nuit de John Cromwell
  • 1943 : Les Cinq Secrets du désert de Billy Wilder : Feldmarschall Erwin Rommel
  • 1943 : L'Étoile du Nord (The North Star) de Lewis Milestone : le docteur von Harden
  • 1944 : La Femme et le Monstre (The Lady and The Monster) de George Sherman :le professeur Franz Mueller
  • 1944 : Tempête sur Lisbonne de George Sherman
  • 1944 : La Cible vivante ou Le Grand Flamarion d'Anthony Mann : Le Grand Flamarion
  • 1945 : Scotland Yard Investigator de George Blair
  • 1945 : Le Masque de Dijon de Lew Landers : Dijon
  • 1945 : La Foire aux chimères, de Pierre Chenal
  • 1946 : On ne meurt pas comme ça de Jean Boyer
  • 1947 : La Danse de mort de Marcel Cravenne - également scénariste
  • 1948 : Le Signal rouge de Ernst Neubach
  • 1949 : Portrait d'un assassin de Bernard-Roland
  • 1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) de Billy Wilder : Maximillian « Max » von Mayerling
  • 1951 : Minuit quai de Bercy de Christian Stengel
  • 1952 : L'Envers du paradis de Edmond T. Gréville
  • 1953 : Alerte au Sud de Jean Devaivre
  • 1953 : La Mandragore d'Arthur Maria Rabenalt
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry : Ludwig van Beethoven
  • 1955 : Série noire de Pierre Foucaud
  • 1955 : La Madone des sleepings de Henri Diamant-Berger

En tant que scénariste - Scénarios originaux

  • 1918 : Blind Husbands (La Loi des montagnes)
  • 1919 : Devil's Passkey (Le Passe-partout du diable)
  • 1920 : Foolissh Wives (Folies de femmes)
  • 1921 : Merry-Go-Round (Chevaux de bois)
  • 1926 : Wedding March (La Symphonie nuptiale)
  • 1927 : Queen Kelly (La Reine Kelly)
  • 1927 : Poto-poto - inédit
  • 1928 : Tempest (Tempête)
  • 1928 : East of the Setting Sun (À l'Est du soleil couchant) - inédit
  • 1932 : Walking down Broadway (En descendant Broadway) - inédit
  • 1951 : I'll Waiting for You! (Je t'attendrai) - inédit

Adaptations et découpages techniques

  • 1923 : Greed (Les Rapaces)
  • 1925 : The Merry Widow (La Veuve joyeuse)

Dwan Allan

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Allan Aloysius Dwan est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 3 avril 1885 à Toronto (Canada), mort le 28 décembre 1981 à Woodland Hills (Los Angeles).

Allan Dwan, Arlene Dahl et le directeur de la photographie John Alton, sur le tournage de Deux rouquines dans la bagarre (1956)

Allan Dwan, Arlene Dahl et le directeur de la photographie John Alton, sur le tournage de Deux rouquines dans la bagarre (1956)

Joseph Dwan a immigré avec sa famille aux États-Unis à l'âge de 11 ans. Il reçoit une formation d'ingénieur électro-mécanicien à l'université de Chicago. Les projecteurs à incandescence fatiguent très vite les yeux des acteurs. Les studios Essanay embauchent le jeune ingénieur pour qu'il mette en œuvre un nouveau type d'éclairage. Allan Dwan s'aperçoit vite qu'on y gagne mieux sa vie en écrivant des scénarios ou en réalisant des films, son activité dès 1911. Il commence sa carrière en tournant des films courts de 10 à 20 minutes avec comme principale préoccupation la simplicité et l'efficacité. Il acquiert une bonne réputation avec son premier long métrage Richelieu. 

Il entre à la Triangle, une compagnie dirigée par D. W. Griffith qui lui apprend à utiliser les gros plans, le contre-jour et à s'affranchir d'une mise en scène théâtrale. En 1916, il conçoit un nouveau modèle de caméra-grue pour filmer les décors gigantesques de Intolérance de Griffith. Dwan dirige les plus grandes vedettes de l'époque, Mary Pickford dans Romance d'autrefois et Molly, Norma Talmadge dans Panthea. Pour la Paramount Pictures, il fait tourner Gloria Swanson à qui il donne quelques-uns de ses meilleurs rôles : Zaza (1923) et Tricheuse (1924). Avec Douglas Fairbanks, il tourne Robin des Bois (1922), chef-d'œuvre du cinéma muet, puis Le Masque de fer (1929), un film de cape et d'épée.

Allan Dwan fait un premier essai dans le cinéma sonore, en 1927, avec West point, un court métrage sur une parade dans l'école militaire. Dans les années trente, il est employé par la 20th Century Fox, mais travaille en parallèle avec d’autres studios pour lesquels il réalise des dizaines de productions à petit budget. Il dirige Shirley Temple dans Heidi et Mam'zelle vedette, Annabella et Tyrone Power, les Ritz Brothers, rivaux aujourd'hui oubliés des Marx Brothers. On peut aussi citer Les monstres se révoltent (1935) et l’Audacieuse (1936) avec Claire Trevor.

Les derniers films d'Allan Dwan, tournés à l'économie pour le studio Republic passent inaperçus. Il y réalise pourtant de très beaux films : Iwo Jima en 1949, un film sur l'horreur de la guerre, avec John Wayne, Quatre étranges cavaliers (1954), western sur le thème de la chasse à l'homme, puis la même année, La Reine de la prairie et Le mariage est pour demain avec Ronald Reagan dans une histoire d'amitié masculine, Deux rouquines dans la bagarre (1955), un film noir adapté de James M. Cain avec Rhonda Fleming et Arlene Dahl, La Reine de la prairie en 1954 avec Barbara Stanwyck et Des yeux pour pleurer en 1957 avec Anne Bancroft. Il termine sa carrière en 1961, avec Most Dangerous Man Alive, un film de science-fiction avec Debra Paget. En 1971, ses entretiens avec Peter Bogdanovich sont publiés dans le livre Allan Dwan, le dernier pionnier. Allan Dwan est mort à Los Angeles le 28 décembre 1981 à 96 ans, d'une crise cardiaque.

Filmographie

Comme réalisateur

  • 1911 : The Gold Lust
  • 1911 : The Poisoned Flume
  • 1911 : Strategy
  • 1911 : Bud Nevins, Bad Man
  • 1911 : The Boss of Lucky Ranch
  • 1911 : A California Love Story
  • 1911 : Crazy Gulch
  • 1911 : The Opium Smuggler
  • 1911 : The Sheriff's Captive
  • 1911 : The Ranchman's Vengeance
  • 1911 : A Cowboy's Sacrifice
  • 1911 : A Western Dream
  • 1911 : Branding a Bad Man
  • 1911 : As in a Looking Glass
  • 1911 : A Daughter of Liberty
  • 1911 : A Trooper's Heart
  • 1911 : Rattlesnakes and Gunpowder
  • 1911 : The Ranch Tenor
  • 1911 : The Sheepman's Daughter
  • 1911 : The Sage-Brush Phrenologist
  • 1911 : The Elopement on Double L Ranch
  • 1911 : $5000 Reward, Dead or Alive
  • 1911 : The Witch of the Range
  • 1911 : The Cowboy's Ruse
  • 1911 : Law and Order on the Bar-L Ranch
  • 1911 : The Broncho Buster's Bride
  • 1911 : The Yiddisher Cowboy
  • 1911 : The Sky Pilot's Intemperance
  • 1911 : The Hermit's Gold
  • 1911 : The Actress and the Cowboys
  • 1911 : A Western Waif
  • 1911 : The Call of the Open Range
  • 1911 : The Schoolma'm of Snake
  • 1911 : The Ranch Chicken
  • 1911 : Cupid in Chaps
  • 1911 : The Outlaw's Trail
  • 1911 : The Cowboy's Deliverance
  • 1911 : The Cattle Thief's Brand
  • 1911 : The Parting of the Trails
  • 1911 : Cattle, Gold and Oil
  • 1911 : The Ranch Girl
  • 1911 : The Brand of Fear
  • 1911 : The Blotted Brand
  • 1911 : Auntie and the Cowboys
  • 1911 : The Cowboy and the Artist
  • 1911 : Three Million Dollars
  • 1911 : The Gun Man
  • 1911 : The Circular Fence
  • 1911 : The Rustler Sheriff
  • 1911 : The Love of the West
  • 1911 : The Land Thieves
  • 1911 : Three Daughters of the West
  • 1911 : The Lonely Range
  • 1911 : The Horse Thief's Bigamy
  • 1911 : The Trail of the Eucalyptus
  • 1911 : The Water War
  • 1911 : The Three Shell Game
  • 1911 : The Mexican
  • 1911 : The Last Notch
  • 1911 : The Eastern Cowboy
  • 1911 : The Way of the West
  • 1911 : The Angel of Paradise Ranch
  • 1911 : Jolly Bill of the Rocking R
  • 1911 : The Sheriff's Sisters
  • 1911 : The Smoke of the .45
  • 1911 : The Test
  • 1911 : Bonita of El Cajon
  • 1911 : The Ranchman's Nerve
  • 1912 : The Power of Love
  • 1912 : The Real Estate Fraud
  • 1912 : The Range Detective
  • 1912 : The Grub Stake Mortgage
  • 1912 : The Distant Relative
  • 1912 : The Locket
  • 1912 : Where Broadway Meets the Mountains
  • 1912 : The Mormon
  • 1912 : Love and Lemons
  • 1912 : An Innocent Grafter
  • 1912 : Society and Chaps
  • 1912 : The Land Baron of San Tee
  • 1912 : An Assisted Elopement
  • 1912 : From the Four Hundred to the Herd
  • 1912 : The Broken Ties
  • 1912 : After School
  • 1912 : A Bad Investment
  • 1912 : The Tramp's Gratitude
  • 1912 : Fidelity
  • 1912 : The Agitator
  • 1912 : The Coward
  • 1912 : The Maid and the Man
  • 1912 : Driftwood
  • 1912 : The Eastern Girl
  • 1912 : The End of the Feud
  • 1912 : The Haters
  • 1912 : The Thread of Life
  • 1912 : The Wandering Gypsy
  • 1912 : The Reward of Valor
  • 1912 : The Brand
  • 1912 : The Green-Eyed Monster
  • 1912 : Cupid Through Padlocks
  • 1912 : For the Good of Her Men
  • 1912 : The Simple Love
  • 1912 : The Weaker Brother
  • 1912 : The Wordless Message
  • 1912 : The Evil Inheritance
  • 1912 : The Marauders
  • 1912 : The Call of the Open Range
  • 1912 : Under False Pretenses
  • 1912 : Where There's a Heart
  • 1912 : The Tell-Tale Shells
  • 1912 : The Canyon Dweller
  • 1912 : A Life for a Kiss
  • 1912 : The Meddlers
  • 1912 : The Bandit of Point Loma
  • 1912 : The Outlaw Colony
  • 1912 : The Land of Death
  • 1912 : The Jealous Rage
  • 1912 : The Will of James Waldron
  • 1912 : The Greaser and the Weakling
  • 1912 : The Stranger at Coyote
  • 1912 : The Dawn of Passion
  • 1912 : The Vengeance That Failed
  • 1912 : The Foreclosure
  • 1912 : Their Hero Son
  • 1912 : The Fear
  • 1912 : Calamity Anne's Ward
  • 1912 : Le Vagabond
  • 1912 : Father's Favorite
  • 1912 : Jack of Diamonds
  • 1912 : The Reformation of Sierra Smith
  • 1912 : The Best Man Wins
  • 1912 : The Wooers of Mountain Kate
  • 1912 : Maiden and Men
  • 1912 : Man's Calling
  • 1912 : The Intrusion at Lompoc
  • 1912 : The Thief's Wife
  • 1912 : Her Own Country
  • 1912 : The Animal Within
  • 1912 : The Law of God
  • 1912 : The Heart of a Soldier
  • 1912 : The Daughters of Senor Lopez
  • 1912 : The Recognition
  • 1912 : The Blackened Hills
  • 1912 : The Girl of the Manor
  • 1912 : Loneliness of Neglect
  • 1913 : The Battle of Wills
  • 1913 : The Fugitive
  • 1913 : Another Man's Wife
  • 1913 : Calamity Anne's Inheritance
  • 1913 : Where Destiny Guides
  • 1913 : The Silver-Plated Gun
  • 1913 : Women Left Alone
  • 1913 : Andrew Jackson
  • 1913 : Calamity Anne's Vanity
  • 1913 : The Romance
  • 1913 : The Finer Things
  • 1913 : Love Is Blind
  • 1913 : High and Low
  • 1913 : The Greater Love
  • 1913 : The Transgression of Manuel
  • 1913 : Calamity Anne, Detective
  • 1913 : An Eastern Flower
  • 1913 : Cupid Never Ages
  • 1913 : Calamity Anne's Beauty
  • 1913 : Matches
  • 1913 : Cupid Throws a Brick
  • 1913 : The Homestead Race
  • 1913 : Woman's Honor
  • 1913 : Boobs and Bricks
  • 1913 : The Road to Ruin
  • 1913 : Angel of the Canyons
  • 1913 : The Great Harmony
  • 1913 : Ashes of Three
  • 1913 : Her Big Story
  • 1913 : The Wishing Seat
  • 1913 : The Spirit of the Flag
  • 1913 : In Love and War
  • 1913 : Women and War
  • 1913 : The Powder Flash of Death
  • 1913 : The Picket Guard
  • 1913 : Mental Suicide
  • 1913 : Man's Duty
  • 1913 : The Animal
  • 1913 : The Wall of Money
  • 1913 : Master of Himself
  • 1913 : The Badge of Honor
  • 1913 : Calamity Anne's Sacrifice
  • 1913 : The Echo of a Song
  • 1913 : Criminals
  • 1913 : The Restless Spirit
  • 1913 : Jewels of Sacrifice
  • 1913 : The Girl and the Greaser
  • 1913 : The Tale of the Ticker
  • 1913 : Calamity Anne's Dream
  • 1913 : Back to Life
  • 1913 : The Barrier of Bars
  • 1913 : Red Margaret, Moonshiner
  • 1913 : Bloodhounds of the North
  • 1913 : The Field Foreman
  • 1914 : The Lie
  • 1914 : The Honor of the Mounted
  • 1914 : Remember Mary Magdalen
  • 1914 : Discord and Harmony
  • 1914 : The Menace to Carlotta
  • 1914 : The Embezzler
  • 1914 : The Lamb, the Woman, the Wolf
  • 1914 : The End of the Feud
  • 1914 : The Tragedy of Whispering Creek
  • 1914 : The Unlawful Trade
  • 1914 : The Forbidden Room
  • 1914 : The Hopes of Blind Alley
  • 1914 : The Great Universal Mystery
  • 1914 : The Unwelcome Mrs. Hatch
  • 1914 : Richelieu
  • 1914 : Wildflower
  • 1914 : The County Chairman (non crédité)
  • 1914 : The Straight Road
  • 1914 : The Conspiracy
  • 1915 : The Dancing Girl
  • 1915 : A Small Town Girl
  • 1915 : David Harum
  • 1915 : The Love Route
  • 1915 : The Commanding Officer
  • 1915 : May Blossom
  • 1915 : The Pretty Sister of Jose
  • 1915 : A Girl of Yesterday
  • 1915 : Jordan Is a Hard Road
  • 1916 : Betty of Greystone
  • 1916 : The Habit of Happiness
  • 1916 : Paria de la vie (The Good Bad Man)
  • 1916 : An Innocent Magdalene
  • 1916 : The Half-Breed
  • 1916 : Manhattan Madness
  • 1916 : Fifty-Fifty
  • 1916 : Accusing Evidence
  • 1917 : Panthea
  • 1917 : Almost a Friar
  • 1917 : Double Revenge
  • 1917 : Calamity Anne's New Job
  • 1917 : Calamity Anne's Protégé
  • 1917 : An Artist's Intrigue
  • 1917 : The Fighting Odds
  • 1917 : A Modern Musketeer
  • 1918 : Headin' South
  • 1918 : Un charmeur (Mr. Fix-It)
  • 1918 : Douglas au pays des mosquées (Bound in Morocco)
  • 1918 : He Comes Up Smiling
  • 1919 : Cheating Cheaters
  • 1919 : Getting Mary Married
  • 1919 : The Dark Star
  • 1919 : Soldiers of Fortune
  • 1920 : The Luck of the Irish
  • 1920 : The Scoffer
  • 1920 : In the Heart of a Fool
  • 1920 : The Forbidden Thing
  • 1921 : Le Crime parfait (A Perfect Crime)
  • 1921 : A Broken Doll
  • 1921 : The Sin of Martha Queed
  • 1922 : The Hidden Woman
  • 1922 : Robin des Bois (Robin Hood)
  • 1922 : Superstition
  • 1923 : The Glimpses of the Moon
  • 1923 : Lawful Larceny
  • 1923 : Zaza
  • 1923 : Big Brother
  • 1924 : Scandale (A Socitey Scandal)
  • 1924 : Tricheuse (Manhandled)
  • 1924 : Larmes de reine (Her Love Story)
  • 1924 : Wages of Virtue
  • 1924 : Argentine Love
  • 1925 : Le Démon de minuit (Night Life of New York)
  • 1925 : Le Prix d'une Folie (The Coast of Folly)
  • 1925 : Vedette (Stage Struck)
  • 1926 : Sea Horses
  • 1926 : Padlocked
  • 1926 : Les Dieux de bronze (Tin Gods)
  • 1926 : Summer Bachelors
  • 1927 : West Point
  • 1927 : The Music Master
  • 1927 : The Joy Girl
  • 1927 : East Side, West Side
  • 1927 : French Dressing
  • 1928 : The Big Noise
  • 1929 : Le Masque de fer (The Iron Mask)
  • 1929 : La Naissance d'un Empire (Tide of Empire)
  • 1929 : The Far Call
  • 1929 : Frozen Justice
  • 1929 : South Sea Rose
  • 1930 : What a Widow!
  • 1930 : Man to Man
  • 1931 : Chances
  • 1931 : Wicked
  • 1932 : While Paris Sleeps
  • 1932 : La Ruée (American Madness) (non crédité)
  • 1933 : Counsel's Opinion
  • 1933 : Her First Affair
  • 1934 : Hollywood Party (non crédité)
  • 1934 : I Spy
  • 1935 : Black Sheep
  • 1935 : Navy Wife
  • 1936 : Song and Dance Man
  • 1936 : Human Cargo
  • 1936 : High Tension
  • 1936 : Fifteen Maiden Lane
  • 1937 : Woman-Wise
  • 1937 : That I May Live
  • 1937 : One Mile from Heaven
  • 1937 : Heidi
  • 1938 : Mam'zelle vedette
  • 1938 : Josette et compagnie (Josette))
  • 1938 : Suez
  • 1939 : Les Trois Louf'quetaires (The Three Musketeers)
  • 1939 : The Gorilla
  • 1939 : L'Aigle des frontières (Frontier Marshal)
  • 1940 : Sailor's Lady (en)
  • 1940 : Jeunesse (Young People)
  • 1940 : Trail of the Vigilantes
  • 1941 : Look Who's Laughing
  • 1941 : Rise and Shine
  • 1942 : Friendly Enemies
  • 1942 : Here We Go Again
  • 1943 : Around the World
  • 1944 : Up in Mabel's Room
  • 1944 : Abroad with Two Yanks
  • 1945 : Getting Gertie's Garter
  • 1945 : Brewster's Millions
  • 1946 : Rendezvous with Annie
  • 1947 : Calendar Girl
  • 1947 : Northwest Outpost
  • 1947 : Driftwood
  • 1948 : The Inside Story
  • 1948 : Angel in Exile
  • 1949 : Iwo Jima (Sands of Iwo Jima)
  • 1950 : Surrender
  • 1951 : La Belle du Montana (Belle Le Grand)
  • 1951 : Tonnerre sur le Pacifique (The Wild Blue Yonder)
  • 1952 : I Dream of Jeanie
  • 1952 : La Femme aux revolvers (Montana Belle)
  • 1953 : La Femme qui faillit être lynchée (Woman They Almost Lynched)
  • 1953 : Sweethearts on Parade
  • 1954 : Flight Nurse
  • 1954 : Quatre étranges cavaliers (Silver Lode)
  • 1954 : La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana)
  • 1954 : Tornade (Passion)
  • 1955 : Les Rubis du prince birman (Escape to Burma)
  • 1955 : Les Perles sanglantes (Pearl of the South Pacific)
  • 1955 : Le Mariage est pour demain (Tennessee's Partner)
  • 1956 : Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet)
  • 1956 : Hold Back the Night
  • 1957 : Le Bord de la rivière (The River's Edge)
  • 1957 : La Ville de la vengeance (The Restless Breed)
  • 1958 : Enchanted Island
  • 1961 : Most Dangerous Man Alive

Comme scénariste

  • 1911 : The Poisoned Flume
  • 1912 : The Locket
  • 1913 : In Slavery Days
  • 1913 : In Love and War
  • 1913 : The Powder Flash of Death
  • 1913 : The Animal
  • 1913 : The Restless Spirit
  • 1913 : Uncle Tom's Cabin de Otis Turner
  • 1914 : Remember Mary Magdalen
  • 1914 : The Embezzler
  • 1914 : The Lamb, the Woman, the Wolf
  • 1914 : The Unlawful Trade
  • 1914 : The Hopes of Blind Alley
  • 1914 : The Unwelcome Mrs. Hatch
  • 1914 : Richelieu
  • 1914 : Wildflower
  • 1914 : The County Chairman
  • 1914 : Damon and Pythias
  • 1914 : The Conspiracy
  • 1915 : David Harum
  • 1915 : The Love Route
  • 1915 : The Pretty Sister of Jose
  • 1915 : Jordan Is a Hard Road
  • 1916 : The Habit of Happiness
  • 1917 : Panthea
  • 1917 : A Modern Musketeer
  • 1918 : Headin' South
  • 1918 : Mr. Fix-It
  • 1918 : Bound in Morocco
  • 1918 : Arizona
  • 1919 : Soldiers of Fortune
  • 1921 : Le Crime parfait (A Perfect Crime)
  • 1921 : A Broken Doll
  • 1921 : The Sin of Martha Queed
  • 1922 : Robin des Bois (Robin Hood)
  • 1927 : East Side, West Side
  • 1928 : The Big Noise
  • 1934 : I Spy
  • 1945 : Getting Gertie's Garter
  • 1953 : Sweethearts on Parade
  • 1955 : Le mariage est pour demain (Tennessee's Partner)

Comme producteur

  • 1913 : The Ways of Fate
  • 1913 : The Harvest of Flame
  • 1917 : Panthea
  • 1919 : Sahara
  • 1920 : The Luck of the Irish
  • 1920 : A Splendid Hazard
  • 1920 : The Scoffer
  • 1920 : In the Heart of a Fool
  • 1920 : The Forbidden Thing
  • 1921 : Le Crime parfait (A Perfect Crime)
  • 1921 : A Broken Doll
  • 1922 : The Hidden Woman
  • 1923 : Zaza
  • 1924 : Tricheuse (Manhandled)
  • 1924 : Her Love Story
  • 1924 : Argentine Love
  • 1925 : Le Prix d'une folie (The Coast of Folly)
  • 1925 : Vedette (Stage Struck)
  • 1927 : French Dressing
  • 1928 : The Whip Woman
  • 1928 : The Big Noise
  • 1928 : Harold Teen
  • 1929 : South Sea Rose
  • 1930 : What a Widow!
  • 1940 : Trail of the Vigilantes
  • 1941 : Look Who's Laughing
  • 1942 : Here We Go Again
  • 1943 : Around the World
  • 1946 : Rendezvous with Annie
  • 1947 : Calendar Girl
  • 1947 : Northwest Outpost
  • 1947 : Driftwood
  • 1948 : The Inside Story
  • 1948 : Angel in Exile
  • 1950 : Surrender
  • 1953 : La Femme qui faillit être lynchée (Woman They Almost Lynched)

Fleming Rhonda

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Rhonda Fleming (née Marilyn Louis) est une actrice américaine d'origine irlandaise, anglaise et française, née le 10 août 1923 à Hollywood, Los Angeles, Californie (États-Unis).

Fleming Rhonda Fleming Rhonda Fleming Rhonda

Marilyn Louis naît le 10 août 1923 à Los Angeles (Californie) d'un père universitaire et d'une mère actrice de comédies musicales. Après des études effectuées à la High School puis à la Commock School de Beverly Hills, elle décide de tenter une carrière artistique comme sa mère. Elle débute à la radio puis joue dans Blackouts, un spectacle musical à Broadway. En 1943, elle est remarquée par un agent dénicheur de stars puis présentée à David O. Selznick. C'est à lui qu'elle doit son pseudonyme de Fleming. Elle accepte de retourner à Los Angeles où la 20th Century Fox lui propose de signer un contrat. Son prénom étant jugé trop commun, elle est renommée en Rhonda pour faire concurrence aux stars de l’époque : Lana Turner, Ava Gardner ou Rita Hayworth. Elle est créditée pour la première fois au générique de La Maison du docteur Edwardes, qu'elle tourne en 1945 sous la direction d'Alfred Hitchcock.

Comme beaucoup de stars de sa génération, Fleming passe rapidement à la télévision. Après un premier contact en 1955, elle renoue durablement avec le petit écran en 1961, dirigée par Stuart Rosenberg et Joseph H. Lewis, croisant Rod Taylor, Larry Hagman, James Franciscus, retrouvant Dick Powell, Bob Hope ou Fernando Lamas, Elle renoue avec le western dans les séries Les Aventures du Far-West, La Grande Caravane et Le Virginien. Elle participe également aux séries L'Homme à la rolls avec Gene Barry, McMillan avec Rock Hudson, Sergent Anderson avec Angie Dickinson, Kung Fu avec David Carradine. Elle tourne son dernier téléfilm en 1979, Love for Rent, sous la direction de David Miller, au côté d'Annette O'Toole, Lisa Eilbacher et David Selby.

Mariée une première fois à quinze ans avec Thomas Lane, avec qui elle a eu un fils, Kent. Elle épouse ensuite successivement : Dr. Lewis Morrell (11 juillet 1952 – 1958) (divorce), Lang Jeffries, acteur, (3 avril 1960 – 11 janvier 1962) (divorce), Hall Bartlett, producteur, (27 mars 1966 – 1972) (divorce), Ted Mann, producteur, (11 mars 1978 – 15 janvier 2001) jusqu'à son décès le 15 janvier 2001, Darol Wayne Carlson (depuis 2003).

Filmographie

  • 1943 : La Ruée sanglante (In Old Oklahoma) d'Albert S. Rogell
  • 1944 : L'Étrange Mariage (Betrayed) de William Castle avec Robert Mitchum et Kim Hunter (fille dans le train)
  • 1944 : Depuis ton départ (Since You Went Away) de John Cromwell - apparition
  • 1945 : La Maison du docteur Edwardes (Spellbound) d'Alfred Hitchcock
  • 1946 : Règlement de comptes à Abilene Town (Abilene Town) d'Edwin L. Marin
  • 1946 : Deux mains, la nuit (The Spiral Staircase) de Robert Siodmak
  • 1947 : Pendez-moi haut et court ou La griffe du passé (Out of the Past) de Jacques Tourneur
  • 1949 : Un Yankee à la cour du roi Arthur (A Connecticut Yankee in King Arthur's Court) de Tay Garnett d'après Mark Twain, avec Bing Crosby, Cedric Hardwicke
  • 1949 : Don Juan de l'Atlantique (The Great Lover) d'Alexander Hall avec Bob Hope, Roland Young
  • 1950 : L'Aigle et le Vautour (The Eagle and the Hawk) de Lewis R. Foster avec John Payne
  • 1951 : L'Implacable Ennemie (Cry Danger) de Robert Parrish avec Dick Powell
  • 1951 : Tête d'or et Tête de bois (The Redhead and the Cowboy) de Leslie Fenton avec Glenn Ford
  • 1951 : Le Dernier Bastion (The Last Outpost) de Lewis R. Foster avec Ronald Reagan
  • 1951 : Little Egypt de Frederick De Cordova avec Mark Stevens
  • 1951 : L'Or de la Nouvelle-Guinée (Crosswinds) de Lewis R. Foster avec Payne
  • 1952 : Hong Kong de Lewis R. Foster avec Reagan
  • 1952 : Le Faucon d'or de Sidney Salkow avec Sterling Hayden
  • 1953 : Tropic Zone de Lewis R. Foster avec Reagan
  • 1953 : Serpent of the Nile de William Castle rôle de Cléopâtre VII avec Raymond Burr en Marc Antoine
  • 1953 : Le Triomphe de Buffalo Bill (Pony Express) de Jerry Hopper avec Charlton Heston en Buffalo Bill
  • 1953 : Those Redheads from Seattle de Lewis R. Foster avec Gene Barry, Agnes Moorehead
  • 1953 : La Piste fatale (Inferno) de Roy Ward Baker avec Robert Ryan
  • 1954 : L'Appel de l'or (Jivaro) de Edward Ludwig avec Fernando Lamas, Brian Keith
  • 1954 : Yankee Pasha de Joseph Pevney avec Jeff Chandler, Mamie Van Doren
  • 1955 : Le Bagarreur du Tennessee (Tennessee's Partner) d'Allan Dwan avec Payne et Reagan
  • 1955 : Sémiramis, esclave et reine (Cortigiana di Babilonia) de Carlo Ludovico Bragaglia avec Ricardo Montalban
  • 1956 : Le tueur s'est évadé (The Killer Is Loose) de Budd Boetticher
  • 1956 : Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet) d'Allan Dwan
  • 1956 : La Cinquième Victime (While the City Sleeps) de Fritz Lang
  • 1957 : Règlement de compte à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral) de John Sturges
  • 1957 : L'Homme qui n'a jamais ri (The Buster Keaton Story) de Sidney Sheldon avec Donald O'Connor en Buster Keaton, Ann Blyth
  • 1957 : Terreur dans la vallée (Gun Glory) de Roy Rowland avec Stewart Granger
  • 1958 : La Femme au fouet (Bullwhip) de Harmon Jones avec Guy Madison
  • 1958 : Retour avant la nuit (Home Before Dark) de Mervyn LeRoy avec Jean Simmons, Dan O'Herlihy
  • 1959 : Ne tirez pas sur le bandit (Alias Jesse James) de Norman Z. McLeod avec Bob Hope
  • 1959 : Le Cirque fantastique (The Big Circus) de Joseph M. Newman
  • 1960 : The Crowded Sky (en) de Joseph Pevney avec Dana Andrews, Efrem Zimbalist Jr.
  • 1960 : La Révolte des esclaves (La rivolta degli schiavi) de Nunzio Malasomma d'après Fabiola du cardinal Wiseman
  • 1964 : Pão de Açúcar de Paul Sylbert avec Rossano Brazzi (tourné au Brésil)
  • 1964 : Jerry souffre-douleur (The Patsy) de Jerry Lewis
  • 1965 : Mes femmes américaines (Una moglie americana) de Gian Luigi Polidoro avec Ugo Tognazzi, Marina Vlady
  • 1976 : Won Ton Ton, le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood) de Michael Winner
  • 1980 : Le plus secret des agents secrets (The Nude Bomb) de Clive Donner avec Don Adams, Sylvia Kristel

Sterling Jan

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Jan Sterling est une actrice américaine née le 3 avril 1921 et décédée le 26 mars 2004, dans une famille New-Yorkaise aisée. Si aisée qu’après son divorce, sa mère prendra la décision de s’installer en Europe avec son nouveau mari et où la petite Jane grandira élévée dans des écoles privées londoniennes ou parisiennes. C’est d’ailleurs à Londres que ses parents céderont à un « caprice » et l’autoriseront à étudier l’art dramatique. Une tocade de jeune fille, sans doute, Jane n’a que 15 ans.

 

Sterling Jan Sterling Jan Sterling Jan

A ceci près qu’au prochain séjour de mademoiselle Sterling à Manhattan, elle en profitera pour courir les auditions et fera ses débuts, encore adolescente à Broadway où sa beauté, ses bonnes manières et il faut bien le dire, son talent, lui apporteront d’emblée un joli succès. Elle a 17 ans. Pour ses vingt ans, Jan Sterling s’offre une guerre mondiale et un très élégant mari, le comédien britanique Jack Merivale. Tous les cinéphiles connaissent le nom de Jack Merivale mais seraient bien en peine de citer un de ses films, et pour cause: Sa célébrité lui vient d’avoir succédé à Laurence Olivier dans la vie de Vivien Leigh dont il devint le chevalier servant attitré jusqu’à la fin de la star en 1967. Entretemps, Linda Christian et Ava Gardner avaient bataillé pour ses charmes nonchalants et sa parfaite éducation!

Mais en cette année 1941, époque ou Jack Merivale préfére encore les blondes, il va former avec sa jeune et très belle épouse un couple de théâtre, chic et distingué que l’on aime avoir à souper dans les hautes sphères après les avoir applaudis dans un spectacle de qualité. En 1947, Hollywood s’était comme il se doit intéressé à cette belle actice à succès, l’avait convoquée, distribuée dans un film sous le nom de Jane Darian, son nom de scène à Broadway . Elle reprit son véritable patronyme dès la bobine suivante. Et dès la bobine suivante, Jan Sterling mit Hollywood K.O. Distribuée en second rôle féminin dans « Johnny Belinda » qui vaudra un Oscar à sa star Jane Wyman; Jan Sterling fait de chacune de ses scènes un moment d’émotion intense. N’ayons pas peur de le dire, lorsqu’elle est à l’écran, miss Wyman disparaît purement et simplement! Un journaliste en mal de copies mais pas de brandy écrivit le plus sérieusement du monde qu’en fait miss Jan Sterling n’existait pas. En fait c’était Lana Turner qui tenait le rôle sous un faux nom!

Jan Sterling haussa les épaules, elle avait d’autres soucis que les délires schizophréniques des journalistes, elle divorçait de Jack Merivale après sept ans de mariage. Nous étions en 1948 et déjà Hollywood agissait avec Jan Sterling comme il continuerait de le faire jusqu’à la fin de sa carrière. Jan fut encensée pour sa prestation, Jane Wyman fut couronnée aux Oscars, Agnès Moorhead fut nommée ainsi que Lew Ayres et Charles Brickford, en tout douze nominations aux Oscars, pas un mot pour Jane Sterling la fabuleuse. Elle s’en alla. Regagna New-York et Broadway. Elle reviendra, pourtant, dès 1950, éclipser Eleanor Parker dans « Caged » et surtout épouser l’acteur Paul Douglas de 14 ans son aîné. Douglas s’est composé un personnage d’homme muri par la vie avec un coeur de collégien et forcément souvent manipulable par les femmes dans ses films, et ceci qu’il soit sardinier ou millionnaire! Linda Darnell, Barbara Stanwyck et même Eve Arden lui en feront voir de toutes les couleurs! Paul Douglas n’est pas à proprement parler un don juan, mais il est un acteur très coté et fort populaire. En outre, sa parfaite éducation  et son élégance sans défaut conviennent particulièrement bien à sa jeune épouse paradoxalement vulgaire à souhait dans « Caged »!

Snobée par les Oscars en 1948, Jan Sterling reviendra à la cérémonie en 1950 devant les saluts et les courbettes, c’est son mari Paul Douglas le maître de cérémonie de l’année. Il n’y a pas de petites victoires. Hollywood va lui réserver un traitement à la fois spécifique et déjà vu. Soit Jan Sterling est distribuée dans des seconds rôles dans des films de prestige où elle côtoie alors les plus grands, soit elle est une vedette de série « B » où ses partenaire sont alors le prestige de Richard Egan ou…Mamie van Doren! Sur le tournage de « Man with the Gun » en 1953, elle s’entichera de sa jeune partenaire Karen Sharpe et deviendra son mentor. le plus haut fait de gloire de miss Sharpe qui se rêvait patineuse sur glace fut d’être l’épouse et la veuve de Stanley Kramer!

Le couple Douglas-Sterling va vivre heureux et prosèpre. Hollywood reconnaissant le talent de l’un et de l’autre, Jan sera enfin nommée aux Oscars pour « Le Haut et le Tout Puissant » en 1954 pour son second rôle dans le film. Et si l’Oscar lui échappa, raflé par Eva Marie Saint pour « Sur Les Quais », elle avait emporté le Golden Globe une semaine plus tôt. L’année suivante, après le tournage de « 1984″, Jan Sterling met au monde son fils Adam Douglas. Paul Douglas était un homme heureux. Sa carrière décollait, il était unanimement respecté du public, des studios et par la presse. Il adorait sa jeune et belle épouse qui le lui rendait bien, et il était le père comblé d’un beau garçon. Son seul regret, ou plutôt son seul rêve encore non réalisé était de tourner pour Billy Wilder qu’il vénérait. Or, Billy et Jan étaient devenus des amis, et puisque tout le monde se retrouvait à New-York en même temps, on décida d’aller ensemble au restaurant, Jan, Paul, Billy et IAL Diamond, le scénariste attitré de Billy Wilder.

Or ces deux-là préparent « La Garçonnière » pour Jack Lemmon et Shirley MacLaine et n’ont pas encore choisi l’acteur qui personnifiera le patron infidèle, lâche et séduisant, monsieur Jeff D. Sheldrek. Dès qu’ils entrèrent au restaurant, le sort en fut jeté, Paul Douglas était le personnage. Wilder l’engagea sur le champ. Jan Sterling avait elle intrigué en oragnisant ce dîner, je l’ignore, mais pour Paul Douglas, ce soir là fut un des plus beaux de sa carrière d’acteur sinon de sa vie d’homme. Deux jours plus tard, le 11 Septembre 1959, Paul Douglas mourait, emporté par une crise cardiaque foudroyante. Veuve avec un petit garçon d’à peine cinq ans, Jan Sterling fut anéantie. A Hollywood Billy Wilder fut lui aussi terrassé par la nouvelle. C’est Fred MacMurray qui deviendra l’impossible monsieur Sheldrake. Jan Sterling ne parviendra jamais à surmonter la mort de Paul Douglas. Elle revint, bien entendu à l’écran mais sa beauté fabuleuse s’était altérée, elle avait maintenant les traits tirés, et surtout la splendide flamme sacrée qui brillait en elle, haute et claire s’était éteinte. Alfred Hitchock, un de ses fans inconditionnels la choisira pour un de ses films, mais après avoir vu les essais de Jan, la Columbia s’y oppose et « Hitch » se range à l’avis du studio.

Jan Sterling retrouvera son cher Broadway et se montrera à la télévision puisque ses studios sont à New-York mais elle rechignera à revenir à Hollywood. On la retrouera même chez « Hulk » ou dans « La Petite Maison dans la Prairie »! Dans les années 70, elle aura une longue liaison avec un autre acteur, Sam Wanamaker mais ne semblera pas pour autant reprendre foi en sa carrière. La fin de vie de Jan Sterling sera ponctuée d’un autre drame, celui de la mort de son fils adoré en 2003. Drame auquel elle ne fut guère en mesure de survivre. Elle même s’éteint le 26 Mars 2004, elle avait 82 ans, elle souffrait de diabète et était hospitalisée pour une fracture du col du fémur. Hollywood fut sous le choc, elle s’était remontrée en public à 80 ans lors d’un festival du film et l’on avait été très ému de la retrouver après un silence de vingt ans belle et rayonnante comme aux heures les plus brillantes de sa courte gloire. Jan Sterling est une des rares actrices, avec Gene Tierney à gagner en prestige avec le temps qui passe. Négligée en son temps, elle est considérée aujourd’hui comme une des meilleures actrices de son époque, une des meilleures à avoir hanté Hollywood. Quel juste retour des choses.

Filmographie 

  • 1947 : Tycoon : Dancer at Fiesta
  • 1948 : Johnny Belinda : Stella McCormick
  • 1950 : Femmes en cage (Caged) : Smoochie
  • 1950 : The Skipper Surprised His Wife : Rita Rossini
  • 1950 : Snow Dog : Red Feather
  • 1950 : Le Mystère de la plage perdue (Mystery Street) : Vivian Heldon
  • 1950 : Gunfire : Flo - Saloon Girl
  • 1950 : Union Station : Marge Wrighter
  • 1951 : La Mère du marié (The Mating Season) : Betsy Donaldson
  • 1951 : Appointment with Danger : Dodie
  • 1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole) : Lorraine Minosa
  • 1951 : Rhubarb : Polly Sickles
  • 1952 : Flesh and Fury : Sonya Bartow
  • 1952 : Sky Full of Moon : Dixie Delmar
  • 1953 : Même les assassins tremblent (Split Second), de Dick Powell : Dorothy 'Dottie' Vale
  • 1953 : The Vanquished : Rose Slater
  • 1953 : Pony Express : Denny Russell
  • 1954 : Alaska Seas : Nicky Jackson
  • 1954 : Écrit dans le ciel (The High and the Mighty) : Sally McKee
  • 1954 : Return from the Sea : Frieda Waitress
  • 1954 : Dans les bas-fonds de Chicago (The Human Jungle) de Joseph M. Newman : Mary Abbott
  • 1955 : Women's Prison : Brenda Martin
  • 1955 : La Maison sur la plage (Female on the Beach) : Amy Rawlinson
  • 1955 : L'Homme au fusil (Man with the Gun) de Richard Wilson : Nelly Bain
  • 1956 : 1984 : Julia
  • 1956 : Plus dure sera la chute (The Harder They Fall) : Beth Willis
  • 1957 : Slaughter on Tenth Avenue : Madge Pitts
  • 1958 : The Female Animal : Lily Frayne
  • 1958 : Jeunesse droguée (High School Confidential!) : Arlene Williams
  • 1958 : Kathy O' : Celeste Saunders
  • 1961 : Love in a Goldfish Bowl : Sandra Slide
  • 1967 : The Incident : Muriel Purvis
  • 1968 : The Angry Breed : Gloria Patton
  • 1969 : The Minx : Louise Baxter
  • 1976 : Sammy Somebody
  • 1981 : First Monday in October, de Ronald Neame : Christine Snow

 

Tucker Forrest

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Forrest Tucker est un acteur américain né le 12 février 1919 à Plainfield, Indiana (États-Unis), mort le 25 octobre 1986 à Woodland Hills (Los Angeles).

Tucker Forrest Tucker Forrest

Elevé religieusement selon les principes des quakers, il fait des études supérieures tout en developpant son goût du sport, puis s'engage dans l'armée où malgré son jeune âge il devient instructeur pour les bleus. Son engagement militaire terminé, le jeune homme poursuit des études et réussit à obtenir un diplôme d'économie et de commerce. A l'occasion d'un voyage d'agréement à Hollywood, sa prestance est remarqué par un découvreur de talents qui le signale à Samuel Goldwyn, il passe un test, essai réussi, Forrest signe un contrat, étonné par la facilité de la chose.

Son premier film est " the westerner" à l'ombre de Gary Cooper. La guerre éclate, Tucker est appelé sous les drapeaux. Le conflit terminé, il envisage malgré ses principes quakers de rester dans l'armée, mais l'attrait du cinéma est plus fort. Il ne connaîtra pas de périodes creuses, les films vont se suivre, nombreux, avec une prédilection pour le western, il faut avouer que son physique sied parfaitement au genre ; la plupart sont produits pour Republic pictures spécialiste du western B. En haut de l'affiche ou second couteau , on le remarque , qu'il soit héros ou badman. On se rappelle de lui en Bill Hickok aux côtés de Charlton Heston dans "pony express", dans "the vanishing american" il martyrisait l'indien Scott Brady , il affrontait plusieurs fois Rod Cameron dirigé par le réalisateur maison Joe Kane .

Plus récemment on l'a vu en trappeur mangeant des fourmis dans " barquero" et dans "Chisum" il s'opposait à John Wayne , le choc de ses deux géants (1,93m chacun) était un bon moment du film. A la fin des années 60, il fait le pitre dans la série TV parodique " F troop" , 65 épisodes de 30mn entre 1965 et 1967. Forrest Tucker est mort d'un cancer le 26 octobre 1986 à Woodland hills (CA).

 

Filmographie

  • 1940 : Le Cavalier du désert (The Westerner) : Wade Harper
  • 1941 : Emergency Landing : Jerry Barton
  • 1941 : New Wine : Moritz (dandyish friend)
  • 1941 : Honolulu Lu : Barney
  • 1942 : Shut My Big Mouth : Red
  • 1942 : Canal Zone : Recruit Madigan
  • 1942 : Tramp, Tramp, Tramp : Blond bomber
  • 1942 : Submarine Raider : Pulaski
  • 1942 : Parachute Nurse (en) de Charles Barton : Lt. Tucker
  • 1942 : Counter-Espionage : Anton Schugg
  • 1942 : Ma sœur est capricieuse : Sandhog
  • 1942 : The Spirit of Stanford : Buzz Costello
  • 1942 : Boston Blackie Goes Hollywood : Whipper
  • 1942 : La Flamme sacrée (Keeper of the Flame) : Geoffrey 'Geoff' Midford
  • 1946 : Talk About a Lady : Bart Manners
  • 1946 : The Man Who Dared : Larry James
  • 1946 : Renegades : Frank Dembrow
  • 1946 : Dangerous Business : Clayton Russell
  • 1946 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye), de James V. Kern : Cpl. Fenwick 'Wickie' Lonkowski
  • 1946 : Jody et le Faon (The Yearling) : Lem Forrester
  • 1947 : Gunfighters : Ben Orcutt
  • 1948 : Adventures in Silverado : Zeke Butler
  • 1948 : Coroner Creek : Ernie Combs
  • 1948 : Two Guys from Texas : 'Tex' Bennett
  • 1948 : Les Pillards (The Plunderers), de Joseph Kane : Whit Lacey
  • 1949 : The Last Bandit : Jim Plummer
  • 1949 : The Big Cat : Gil Hawks
  • 1949 : Hellfire : Marshal Bucky McLean
  • 1949 : Brimstone : Sheriff Henry McIntyre
  • 1949 : Sands of Iwo Jima : Pfc. Al Thomas
  • 1950 : L'Homme du Nevada : Tom Tanner
  • 1950 : Mississippi-Express (Rock Island Trail) : Reed Loomis
  • 1950 : La Ruée vers la Californie (California Passage), de Joseph Kane : Mike Prescott
  • 1951 : Oh! Susanna (it) de Joseph Kane : Lt. Col. Unger
  • 1951 : Fighting Coast Guard : Bill Rourk
  • 1951 : Le Sentier de l'enfer (Warpath) : Sgt. O'Hara
  • 1951 : Crosswinds : 'Jumbo' Johnson
  • 1951 : The Wild Blue Yonder : Maj. Tom West
  • 1952 : Les Flèches brûlées (Flaming Feather) : Lt. Tom Blaine
  • 1952 : Les Clairons sonnent la charge (Bugles in the Afternoon) : Donavan
  • 1952 : Hoodlum Empire : Charley Pignatalli
  • 1952 : Maître après le diable (Hurricane Smith) : Dan McGuire
  • 1952 : Les clairons sonnent la charge de Roy Rowland
  • 1952 : La Femme aux revolvers (Montana Belle) : Mac
  • 1952 : Ride the Man Down : Sam Danfelser
  • 1953 : San Antone : Lt. Brian Culver, CSA
  • 1953 : Pony Express : Wild Bill Hickok
  • 1953 : Laughing Anne : Jem Farrell
  • 1953 : Flight Nurse : Capt. Bill Eaton
  • 1954 : Jubilee Trail (it) de Joseph Kane : John Ives
  • 1954 : Trouble in the Glen : Maj. Jim 'Lance' Lansing
  • 1955 : Rapt à Hambourg (Break in the Circle) : Capt. Skip Morgan
  • 1955 : Les Rôdeurs de l'aube (Rage at Dawn) : Frank Reno
  • 1955 : Finger Man : Dutch Becker
  • 1955 : Night Freight : Mike Peters
  • 1955 : The Vanishing American : Morgan
  • 1955 : Paris Follies of 1956 : Dan Bradley
  • 1955 : Crunch and Des (série TV) : Crunch Adams (1955)
  • 1956 : Stagecoach to Fury : Frank Townsend
  • 1957 : The Quiet Gun : Sheriff Carl Brandon
  • 1957 : Terre sans pardon (Three Violent People) : Deputy Commissioner Cable
  • 1957 : The Abominable Snowman : Dr. Tom Friend
  • 1957 : The Deerslayer : Harry March
  • 1958 : The Strange World of Planet X : Gil Graham
  • 1958 : Fort Massacre : Pvt. McGurney
  • 1958 : Girl in the Woods : Steve Cory
  • 1958 : The Trollenberg Terror : Alan Brooks
  • 1958 : Gunsmoke in Tucson : John Brazos
  • 1958 : Auntie Mame : Beauregard Jackson Pickett Burnside
  • 1959 : Counterplot : Brock Miller
  • 1966 : Don't Worry, We'll Think of a Title : Cameo appearance
  • 1967 : A Boy Called Nuthin' (TV) : Turkeyneck
  • 1968 : Silent Treatment
  • 1968 : The Night They Raided Minsky's : Trim Houlihan
  • 1969 : Doc (TV) : Dr. Jason Fillmore
  • 1969 : The Flim-Flam Man (TV) : Mordecai Jones
  • 1970 : Chisum : Lawrence Murphy
  • 1970 : Barquero : Mountain Phil
  • 1971 : Alias Smith and Jones (TV) : Deputy Harker Wilkins
  • 1971 : Cat Ballou (TV) : Kid Sheleen
  • 1972 : Welcome Home, Johnny Bristol (TV) : Harry McMartin
  • 1972 : Columbo : Une ville fatale (Blueprint for Murder) (série TV) : Bo Williamson
  • 1972 : Bobby Jo and the Good Time Band (TV) : Cousin Jack
  • 1972 : Cancel My Reservation : Reese
  • 1972 : Footsteps (TV) : Bradford Emmons
  • 1973 : Jarrett (TV) : Rev. Vocal Simpson
  • 1975 : La Petite Maison dans la prairie (série TV) Épisode 24 ( La Fête au Village ) : Jim Tyler
  • 1975 : The Ghost Busters (série TV) : Jake Kong
  • 1975 : The Wild McCullochs : J.J. McCulloch
  • 1976 : The Wackiest Wagon Train in the West : Wagonmaster Callahan
  • 1976 : Once an Eagle (feuilleton TV) : Col. Avery
  • 1977 : Final Chapter: Walking Tall : Grandpa Pusser
  • 1977 : Incredible Rocky Mountain Race (TV) : Mike Fink
  • 1978 : Black Beauty (feuilleton TV) : Mr. York
  • 1978 : Le Justicier solitaire (A Real American Hero) (TV) : Carl Pusser
  • 1979 : The Rebels (TV) : Angus Fletcher
  • 1981 : The Adventures of Huckleberry Finn (TV) : Duke
  • 1983 : Blood Feud (TV) : Lyndon B. Johnson
  • 1984 : A Rare Breed : Jess Cutler
  • 1986 : Thunder Run : Charlie Morrison
  • 1987 : Tueur du futur (Timestalkers) (TV) : Texas John Cody

Hall Porter

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Porter Hall est un acteur américain né le 19 septembre 1888 à Cincinnati, Ohio (États-Unis), mort le 6 octobre 1953 à Los Angeles (Californie).

Hall Porter

Filmographie

  • 1931 : Secrets of a Secretary : Drunk
  • 1931 : The Cheat : Leslie
  • 1934 : L'Introuvable (The Thin Man) : Herbert MacCaulay
  • 1934 : Murder in the Private Car : Alden Murray
  • 1935 : The Case of the Lucky Legs : Colonel Bradbury
  • 1936 : La Vie de Louis Pasteur (The Story of Louis Pasteur) : Dr. Rossignol
  • 1936 : La Forêt pétrifiée (The Petrified Forest) : Jason Maple
  • 1936 : Too Many Parents : Mrs. Saunders
  • 1936 : Snowed Under : Producer Arthur Layton
  • 1936 : Une princesse à bord (The Princess Comes Across) : Robert M. Darcy
  • 1936 : And Sudden Death : District Attorney
  • 1936 : Satan Met a Lady : Ames
  • 1936 : Le général est mort à l'aube (The General Died at Dawn) de Lewis Milestone : Peter Perrie / Peter Martin
  • 1936 : Une aventure de Buffalo Bill (The Plainsman) : Jack McCall
  • 1936 : Let's Make a Million : Spencer
  • 1937 : Wild Money : Bill Court
  • 1937 : Bulldog Drummond Escapes : Norman Merridew
  • 1937 : L'Homme qui terrorisait New York (King of Gamblers) : George Kramer
  • 1937 : Place aux jeunes (Make Way for Tomorrow) : Harvey Chase
  • 1937 : Hotel Haywire : Judge Newhall
  • 1937 : Âmes à la mer (Souls at Sea) : Court Prosecutor
  • 1937 : This Way Please : S.J. Crawford
  • 1937 : La Folle Confession (True Confession) : Mr. Hartman, Prosecutor
  • 1937 : Wells Fargo (en) de Frank Lloyd : James Oliver
  • 1938 : Scandal Street : James Wilson
  • 1938 : Dangerous to Know (en) de Robert Florey : Mayor Bradley
  • 1938 : Bulldog Drummond's Peril : Dr. Botulian
  • 1938 : Stolen Heaven : Von
  • 1938 : Prison Farm : Supt. Chiston R. Bradby
  • 1938 : Men with Wings (en) de William A. Wellman : Hiram F. Jenkins
  • 1938 : King of Alcatraz : Matthew Talbot
  • 1938 : The Arkansas Traveler : Mayor Daniels
  • 1938 : Tom Sawyer, Detective : Uncle Silas
  • 1939 : Grand Jury Secrets : Anthony Pelton
  • 1939 : They Shall Have Music : Flower
  • 1939 : Monsieur Smith au sénat (Mr. Smith Goes to Washington) : Sen. Monroe (objecting to frivolity)
  • 1939 : Henry Goes Arizona : Banker Edward G. Walsh
  • 1940 : La Dame du vendredi (His Girl Friday) d'Howard Hawks : Murphy, reporter
  • 1940 : L'Escadron noir (Dark Command) : Angus McCloud
  • 1940 : Trail of the Vigilantes : Sheriff Korley
  • 1940 : Arizona : Lazarus Ward
  • 1941 : The Parson of Panamint : Jonathan Randall
  • 1941 : Les Voyages de Sullivan (Sullivan's Travels) : Mr. Hadrian
  • 1942 : Mr. and Mrs. North : District Attorney George Heyler
  • 1942 : The Remarkable Andrew : Chief Clerk Art Slocumb
  • 1942 : Butch Minds the Baby : Brandy Smith
  • 1943 : A Stranger in Town : Judge Austin Harkley
  • 1943 : Les Desperados (The Desperadoes) : Banker Stanley Clanton
  • 1943 : La Loi du far-west (The Woman of the Town) : Mayor Dog Killey
  • 1944 : Miracle au village (The Miracle of Morgan's Creek), de Preston Sturges : Justice of the Peace
  • 1944 : L'Amour cherche un toit (Standing Room Only) : Hugo Farenhall
  • 1944 : La Route semée d'étoiles (Going My Way) : Mr. Belknap
  • 1944 : The Great Moment : President Franklin Pierce
  • 1944 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) : Mr. Jackson
  • 1944 : The Mark of the Whistler : Joe Sorsby
  • 1945 : L'Or et les Femmes (Bring on the Girls) : Dr. Efrington
  • 1945 : Du sang dans le soleil (Blood on the Sun) : Arthur Bickett
  • 1945 : Un héritage sur les bras (Murder, He Says) de George Marshall : Mr. Johnson
  • 1945 : L'Apprentie amoureuse (Kiss and Tell) : Bill Franklin
  • 1945 : Week-end au Waldorf (Week-End at the Waldorf) : Stevens
  • 1947 : Le Miracle de la 34e rue (Miracle on 34th Street) : Granville Sawyer
  • 1947 : Singapour (Singapore) : Mr. Gerald Bellows
  • 1947 : Les Conquérants d'un nouveau monde (Unconquered) : Leach
  • 1948 : L'Extravagante Mlle Dee (You Gotta Stay Happy) : Mr. Caslon
  • 1948 : Scandale en première page (That Wonderful Urge) : Attorney Ketchell
  • 1949 : Chicken Every Sunday : Sam Howell
  • 1949 : Mam'zelle mitraillette (The Beautiful Blonde from Bashful Bend) : Judge Alfalfa J. O'Toole
  • 1949 : L'Intrus (Intruder in the Dust) : Nub Gowrie
  • 1951 : Le Gouffre aux chimères (Ace in the Hole) : Jacob Q. Boot
  • 1952 : La Peur du scalp (The Half-Breed) : Kraemer, Indian Agent
  • 1952 : L'Homme à la carabine (Carbine Williams) : Sam Markley
  • 1952 : Holiday for Sinners : Louie
  • 1953 : Pony Express : Jim Bridger
  • 1953 : Investigation criminelle (Vice Squad) : Jack Hartrampf
  • 1954 : Return to Treasure Island : Maximillian Harris

Brandon Henry

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Né Heinrich von Kleinbach à Berlin, Allemagne, ses parents émigrèrent vers les Etats-Unis alors qu’il n’était encore qu’un enfant. 

Brandon Henry Brandon Henry

Acteur de théâtre, il se produisit à Broadway et continuera de remonter sur les planches tout au long de sa carrière.Il fit ses débuts au cinéma en 1932. Ses rôles les plus célébres furent sans conteste "Chief Cicatrice" (Scar) dans La Prisonnière du Désert en 1956 et "Chief Quanah Parker" dans Les Deux Cavaliers, en 1961, deux films de John Ford. En 1955, Henry Brandon incarna Nate Champion, la première victime de la guerre de Johnson County of Wyoming, dans un épisode de la série western de Jim Davis Histoires du Siècle Dernier. Un deuxième épisode de cette série, toujours dans le contexte de cette guerre de Johnson, mit l’accent sur la vie d’Ella Watson, surnommée "Cattle Kate" et son compagnon, Jim Averill, qui furent lynchés par les vigilants.

En 1940 Henry Brandon apparut dans le role titre de la fameuse série de la Republic, Drums of Fu Manchu. Il incarna aussi un capitaine de l’armée française dans le film de Robert Aldrich, Vera Cruz (1954) et l’ "Officer Chaney" dans le film de John Carpenter 1976, Assaut. Un bon nombre de personnes se rappelleront de lui pour son interprétation de "Silas Barnaby", le personnage machiavélique dans le film de Stan Laurel et Oliver Hardy de 1934, Babes in Toyland , plus tard renommé March of the Wooden Soldiers (Un jour, une Bergère). Il fut aussi le méchant directeur d’opéra qui fait signer à Alfalfa un contrat irrésiliable pour chanter le "Le Barbier de Séville" dans un court métrage de la série des Little Rascals/Our Gang intitulé Our Gang Follies of 1938. 

Il fut mémorable dans le role de l’espion étranger Derek dans un épisode en deux parties de Monsieur Ed (1965). Dans les années 1960 dans la série TV Au-delà du Réel, Brandon incarna le Général Crawford dans l’épisode intitulé, "The Chameleon" avec en vedette Robert Duvall. Il fut peut-être plus célébre pour son rôle de Acacius Page dans le film Ma Tante en 1958. Henry Brandon décéda le 15 février 1990 d’une crise cardiaque. Il fut incinére.

Filmographie 

  • 1932 : Le Signe de la croix (The Sign of the cross), de Cecil B. DeMille
  • 1934 : Un jour une bergère (Babes in Toyland), de Gus Meins et Charley Rogers
  • 1935 : Metropolitan Nocturne, de Leigh Jason
  • 1936 : La Fille du bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine), d'Henry Hathaway
  • 1936 : The Preview Murder Mystery, de Robert Florey
  • 1936 : Empreintes digitales (Big Brown Eyes), de Raoul Walsh
  • 1936 : Le Jardin d'Allah (The Garden of Allah), de Richard Boleslawski
  • 1936 : Killer at Large, de David Selman
  • 1937 : La Légion noire (Black Legion), d'Archie Mayo
  • 1939 : Beau Geste, de William A. Wellman
  • 1939 : Edith Cavell (Nurse Edith Cavell) d'Herbert Wilcox
  • 1940 : Le Fils de Monte-Cristo (The Son of Monte Cristo), de Rowland V. Lee
  • 1948 : Jeanne d'Arc, (Joan of Arc), de Victor Fleming
  • 1948 : Pénitencier du Colorado (Canon City), de Crane Wilbur
  • 1953 : La Guerre des mondes (The War of the Worlds), de Byron Haskin
  • 1953 : À l'assaut du Fort Clark (War Arrow), de George Sherman
  • 1954 : Vera Cruz , de Robert Aldrich
  • 1956 : La Prisonnière du désert (The Searchers), de John Ford
  • 1956 : Les Dix Commandements (The Ten Commandments), de Cecil B. DeMille
  • 1956 : Comanche, de George Sherman
  • 1956 : Bandido caballero, (Bandido), de Richard Fleischer
  • 1958 : Les Boucaniers (The Buccaneer), d'Anthony Quinn
  • 1959 : Simon le pêcheur (The Big Fisherman), de Frank Borzage
  • 1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together), de John Ford
  • 1976 : Assaut (Assault on Precinct 13), de John Carpenter
  • 1983 : To Be or Not to Be, d'Alan Johnson

Télévision

  • 1955 : Histoires du siècle dernier (Stories of the Century, série TV), épisode Nate Champion
  • 1984 : La Petite Maison dans la prairie (The House on the Prairie) (série), épisode : Le Chemin des souvenirs (Look back to yesterday)

Bodendörfer Kurt

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Kurt bodendörfer (31 mars 1914 et décédé le 7 décembre 1991) était Oberstleutnant dans la Wehrmacht pendant la Seconde guerre mondiale

Bodendörfer Kurt

Commandant du Grenadier-Regiment 689 Il a été décoré de la Croix de chevalier de la Croix de fer.

Décorations

  • Iron Cross (1939) 2nd Class (17 October 1939), 1st Class (31 July 1940)
  • Wound Badge (1939) in Black (6 February 1942), in Silver (15 August 1942) in Gold (19 July 1943)
  • Close Combat Clasp in Bronze (8 November 1943)
  • Infantry Assault Badge (10 December 1940)
  • Eastern Front Medal (12 August 1942)
  • Crimea Shield (5 October 1942)
  • German Cross in Gold (1 December 1941)
  • Knight's Cross of the Iron Cross on 14 February 1945 as Major and commander of Grenadier-Regiment 689

Böbel Hermann

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Hermann böbel (né le 24 octobre 1918 et décédé le 2 avril 1990) était un sous-officier dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale

Böbel HermannBöbel Hermann

Hermann Böbel a été capturé par les troupes américaines en 1945 et a été libéré peu après.

Décorations

  • Iron Cross (1939) 2nd Class (3 November 1942), 1st Class (2 February 1944)
  • Wound Badge (1939) in Black, in Silver (23 March 1944)
  • Infantry Assault Badge (12 April 1943)
  • Eastern Front Medal (1 August 1942)
  • Knight's Cross of the Iron Cross on 18 February 1944 as Obergefreiter in 1./ Divisions-Füsilier-Bataillon 88 / 88.Infanterie-Division 

 

Ahrens Hinrich

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Hinrich Ahrens was born in Eickedorf, Grasberg, Osterholz, Niedersachsen on 21st March 1921. 

Ahrens HinrichAhrens Hinrich

After attending Volksschule, he was educated for working in a mill between 1936 and 1939, until he was drafted into the RAD (Reichs Arbeits Dienst) on 19th August 1940. After this he worked in France with the Arbeitseinsatz. On 6th February 1941 he went into military service with 5. / Panzerjäger-Ersatz-Abteilung 20 at Hamburg. During his service he was wounded on 9th August 1941. After his recovery he was assigned to the Feld-Ersatz-Battalion X/9 until 25th September. He was next assigned to 14. / Infanterie-Regiment 301 in the 206.Infanterie-Division. After recovering from several wounds, Ahrens was reassigned to the 13. / Infanterie-Regiment 1141 with the 561.Volks-Grenadier-Division.

After further recovery time at Kriegslazarett 912 bzw. Reserve-Lazarett Oschatz, he was finally assigned to Ausbildungs-Kompanie 22 at Oldenburg until the end of the war. At that time he became a Prisoner of War with the Belgians, remaining in captivity from 28th April to14th September 1945. Hinrich Ahrens died on 31st December 2009. He was buried on 6th January 2010 at the Stadtfriedhof in Grasberg. 

 

Décoration

  • Infantry Assault Badge in Silver (7 November 1941)
  • Iron Cross (1939) 2nd Class (10 August 1942), 1st Class (29 November 1942)
  • Wound Badge (1939) in Black (24 March 1942), in Silver (2 August 1942) in Gold (23 August 1943)
  • Close Combat Clasp in Bronze (10 August 1944)
  • Eastern Front Medal (23 July 1942)
  • 4 Tank Destruction Badge for Individual Combatants, One on 7 February 1943, Two on 19 November 1943, One on 18 November 1944
  • German Cross in Gold on 7 April 1944 as Unteroffizier in 14./Grenadier-Regiment 301
  • Knight's Cross of the Iron Cross on 9 January 1945 as Unteroffizier and Geschützführer in the 13./Grenadier-Regiment 1141
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