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Every Sunday

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Every Sunday (parfois appelé par erreur Every Sunday Afternoon, One Sunday Afternoon ou Opera vs. Jazz) est un court métrage musical américain en noir et blanc de onze minutes, sorti le 28 novembre 1936. Réalisé par Felix E. Feist, il suit l'histoire de deux jeunes filles s'efforçant de sauver une série de concerts publics, dont l'existence est menacée par la désaffection du public. Ce court-métrage est resté célèbre pour avoir servi de bout d'essai à Judy Garland et Deanna Durbin, deux jeunes actrices qui deviennent par la suite des célébrités de premier plan. Il marque par ailleurs leur unique collaboration et leur première apparition significative à l'écran. Passé relativement inaperçu à l'époque de sa sortie, il s'est forgé une réputation généralement positive parmi les biographes de Judy Garland.

Edna (Deanna Durbin) et Judy (Judy Garland), deux amies habitant une petite ville, sont bouleversées : le grand-père d'Edna et son orchestre, qui donnent des concerts gratuits le dimanche dans un parc local, vont peut-être être remerciés par le conseil municipal en raison de leur peu de succès. Les deux jeunes filles ont alors l'idée de chanter lors de ces concerts et d'en faire la publicité. Un dimanche, elles rejoignent le grand-père d'Edna au kiosque à musique. Le chant lyrique d'Edna et le swing de Judy attirent la foule. L'évènement rencontre un gros succès et sauve les concerts.

En 1935, deux jeunes chanteuses Deanna Durbin, 14 ans, et Judy Garland, 13 ans, signent chacune un contrat rémunéré avec le studio de la Metro-Goldwyn-Mayer (M.G.M). Un an plus tard, elles n'ont toujours pas joué dans le moindre film. Leurs contrats arrivant bientôt à expiration, les dirigeants du studio s'interrogent sur l'intérêt de conserver deux chanteuses au lieu d'une. Le cofondateur de la MGM, Louis B. Mayer prend alors conseil auprès de Jack Chertok, responsable du studio des courts métrages. Celui-ci propose de réaliser un court-métrage comme bout d'essai afin de décider lequel des deux contrats doit être renouvelé.

À l'origine, le scénario d'Every Sunday est prévu pour un long-métrage mais Jack Chertok décide de transformer l’histoire pour confronter les styles musicaux des deux chanteuses. Ainsi, Deanna Durbin (dont le véritable prénom est Edna, comme l'héroïne qu'elle incarne) enregistre un air d'opéra, l'aria Il Bacio, tandis que Judy Garland interprète deux chansons de jazz, Waltz with a Swing de Roger Edens et The Americana, morceau spécial écrit par les compositeurs Con Conrad et Herb Magidson. La préparation se fait en quatre jours et le film se tourne en moins d'une semaine durant l'absence de Louis B. Mayer, alors en déplacement en Europe.

Après la projection du court métrage aux dirigeants de la M.G.M, les avis sont divisés sur le choix à opérer. D'un côté la chef de production et première monteuse de Mayer, Margaret Booth, choisit Deanna Durbin tandis que le chef de production et directeur de casting Benjamin Thau ainsi que l'assistante de Mayer, Ida Koverman, préfèrent Judy Garland. Finalement, Louis B. Mayer, au retour de son voyage, décide de garder les deux jeunes filles.

Il s'agit de l'unique participation de Deanna Durbin et Judy Garland dans un même film car dans l'intervalle, le contrat de Deanna Durbin a expiré et personne n'a pris la précaution de le renouveler. Or, Rufus LeMaire, l'ancien directeur de casting de la M.G.M qui avait signé son engagement, travaille désormais au studio concurrent, Universal Pictures. Il convainc rapidement Deanna Durbin d'y signer un nouveau contrat pour un salaire hebdomadaire de 300 dollars avec l'assurance de Joe Pasternak, dirigeant du studio Universal, d'avoir le premier rôle du film Trois jeunes filles à la page (« Three Smart Girls »). Ce film ainsi que Deanna et ses boys (« One Hundred Men And A Girl ») en 1937 et Cet âge ingrat (« That Certain Age ») en 1938 remportent un tel succès qu'ils sauvent Universal de la faillite. Elle devient jusqu'en 1948 la principale vedette féminine du studio. Son succès provoque la fureur de Louis B. Mayer qui déclare selon la légende : « Nous ferons de Judy une star plus grande encore ! ».

Every Sunday de Felix FeistEvery Sunday de Felix Feist

Every Sunday de Felix Feist

Fiche technique

  • Titre original : « Every Sunday »
  • Production : M.G.M, Jack Chertok (producteur exécutif, non mentionné), George Sidney (producteur, non mentionné)
  • Réalisation : Felix E. Feist
  • Scénario : Mauri Grashin
  • Photo : Charles G. Clarke (non mentionné)
  • Musique : Con Conrad et Herb Magidson
  • Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Pays : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Durée : 11 minutes

Distribution


Bevans Clem

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Clem Bevans est un acteur américain, né le 16 octobre 1879 à Cozaddale, dans l'Ohio, et décédé le 11 août 1963 à Woodland Hills, en Californie (États-Unis).

Bevans Clem

Filmographie

  • 1935 : À travers l'orage (Way Down East) d'Henry King : Doc Wiggin
  • 1936 : Every Sunday de Felix E. Feist : Man playing checkers
  • 1936 : Two in Revolt de Glenn Tryon : Mr. Woods
  • 1936 : Rhythm on the Range (en) de Norman Taurog : Gila Bend
  • 1936 : The Phantom Rider de Ray Taylor : Mr. Hudson (chap 11-13)
  • 1936 : Le Vandale (Come and Get It) de Howard Hawks : Gunnar Gallagher
  • 1937 : Dangerous Number de Richard Thorpe : Monte Christo (actor friend)
  • 1937 : Angel's Holiday de James Tinling : Sheriff
  • 1937 : Mountain Music (en) : Medicine show spectator
  • 1937 : Riding on Air (en) d'Edward Sedgwick : The sheriff
  • 1937 : Marry the Girl de William C. McGann : W.W. McIntosh
  • 1937 : Le Couple invisible (Topper) de Norman Z. McLeod : Board Member
  • 1937 : L'Or et la femme (The Toast of New York) de Rowland V. Lee : Hungry panhandler
  • 1937 : La Grande Ville (The Big City) de Frank Borzage : Grandpa Sloane
  • 1937 : Idol of the Crowds (en) d'Arthur Lubin : Andy Moore
  • 1938 : Of Human Hearts de Clarence Brown : Elder Massey
  • 1938 : Miracle Money de Leslie Fenton : Mr. Greene
  • 1938 : One Wild Night d'Eugene Forde : Deaf old man
  • 1938 : Young Fugitives de John Rawlins : Benjie Collins
  • 1938 : Mr. Chump : Pop
  • 1938 : La Vallée des géants (Valley of the Giants) : Clem (old man)
  • 1938 : Hold That Co-ed : Judkins
  • 1938 : Comet Over Broadway : Lem Benson
  • 1938 : Tom Sawyer, Detective : Sheriff Slocum
  • 1939 : Stand Up and Fight : Bum in jail
  • 1939 : Hommes sans loi (King of the Underworld) : Villager #3
  • 1939 : Ambush : Pop Stebbins
  • 1939 : Je suis un criminel (They Made Me a Criminal) : Second fight ticket taker
  • 1939 : Idiot's Delight : Jimmy Barzek
  • 1939 : Yes, My Darling Daughter : Henry (baggage man)
  • 1939 : Terreur à l'ouest (The Oklahoma Kid) : Postman
  • 1939 : Les Conquérants (Dodge City) : Charley (the barber)
  • 1939 : Deux bons copains (Zenobia) : Sheriff
  • 1939 : Outside These Walls : Smedley
  • 1939 : The Kid from Kokomo : Man who didn't turn around
  • 1939 : Undercover Doctor : Sam Whitmore
  • 1939 : Help Wanted
  • 1939 : Yankee Doodle Goes to Town : Curdleface
  • 1939 : Maisie : Station agent
  • 1939 : Hell's Kitchen : Mr. Jim Quill
  • 1939 : Cowboy Quarterback : Lem, the Mailman
  • 1939 : Night Work : Smokestack Smiley (grandfather)
  • 1939 : Thunder Afloat : 'Cap' Finch
  • 1939 : Main Street Lawyer : Zeke
  • 1940 : Granny Get Your Gun : Smokey
  • 1940 : La Jeunesse d'Edison (Young Tom Edison) : Mr. Waddell
  • 1940 : Abraham Lincoln (Abe Lincoln in Illinois) : Ben Mattingly
  • 1940 : Half a Sinner : Snuffy
  • 1940 : 20 Mule Team : Chuckawalla
  • 1940 : The Captain Is a Lady : Samuel Darby
  • 1940 : Untamed : 'Smokey' Moseby, the Blind Man
  • 1940 : Gold Rush Maisie : 'Pop' Graybeard (gives Maisie a ride)
  • 1940 : Girl from God's Country : Ben
  • 1940 : Calling All Husbands : Judge Todd
  • 1940 : Wyoming : Pa McKinley
  • 1940 : Who Killed Aunt Maggie? : Driver
  • 1940 : Chercheurs d'or (Go West) : Railroad official
  • 1940 : She Couldn't Say No : Eli Potter
  • 1941 : Sergent York (Sergeant York) : Zeke
  • 1941 : The Parson of Panamint : Crabapple Jones
  • 1941 : 'Smiling Ghost, The' : Sexton at cemetery
  • 1941 : Texas, de George Marshall : Spectateur à la bagarre d'Abilene
  • 1941 : Pacific Blackout : Midas plant night watchman
  • 1942 : Fly-By-Night : Train station watchman
  • 1942 : Les Chevaliers du ciel (Captains of the Clouds) : Sam 'Store-Teeth' Morrison
  • 1942 : Cinquième Colonne (Saboteur), d'Alfred Hitchcock : Neilson
  • 1942 : Tueur à gages (This Gun for Hire) : Scissor grinder
  • 1942 : Tombstone: The Town Too Tough to Die : Tadpole Foster
  • 1942 : La Fille de la forêt (The Forest Rangers) : Terry McCabe
  • 1942 : Mrs. Wiggs of the Cabbage Patch : Postman
  • 1942 : Jordan le révolté (Lucky Jordan) de Frank Tuttle : Gas station attendant
  • 1943 : Lady Bodyguard : Elmer Frawley
  • 1943 : Happy Go Lucky : Mr. Smith
  • 1943 : Et la vie continue (The Human Comedy) : Henderson (apricots)
  • 1943 : Le Cavalier du Kansas (The Kansan) : Clem, the bridge tender
  • 1943 : La Loi du far-west (The Woman of the Town) : Buffalo Burns
  • 1944 : L'Amazone aux yeux verts (Tall in the Saddle) : Card game spectator
  • 1944 : Night Club Girl : Mayer
  • 1945 : Grissly's Millions : Old Tom
  • 1945 : Captain Eddie : Jabez
  • 1946 : Wake Up and Dream : Henry Pecket
  • 1946 : Gallant Bess : Smitty
  • 1946 : Jody et le Faon (The Yearling) : Pa Forrester
  • 1947 : Yankee Fakir : Shaggy Hartley aka The Colonel
  • 1947 : The Millerson Case : Sheriff Akers
  • 1947 : Le deuil sied à Électre (Mourning Becomes Electra) : Ira Mackel
  • 1948 : Relentless : Dad
  • 1948 : Texas, Brooklyn and Heaven : Capt. Bjorn
  • 1948 : Le Fils du pendu (Moonrise) : Jake
  • 1948 : Loaded Pistols : Jim Hedge (prospector)
  • 1948 : Visage pâle (The Paleface) : Hank Billings
  • 1948 : Le Portrait de Jennie (Portrait of Jennie) : Capt. Cobb
  • 1949 : Highway 13 : Bill 'Pops' Lacy
  • 1949 : Big Jack : Saltlick Joe
  • 1949 : La Chevauchée de l'honneur : Pop Lint
  • 1949 : Rim of the Canyon : Loco John
  • 1949 : La Belle Aventurière (The Gal Who Took the West) : Hawley (Old-Timer)
  • 1949 : Deputy Marshal : Doc Vinson
  • 1949 : Pas de pitié pour les maris (Tell It to the Judge) : Alonzo K. Roogle
  • 1950 : Joe Palooka Meets Humphrey : Mr. Edwards
  • 1950 : Harvey : Mr. Herman Schimmelplusser
  • 1951 : Silver City Bonanza : Town loafer
  • 1951 : Gold Raiders : Doc Mason
  • 1951 : Le Cavalier de la mort (Man in the Saddle) : Pay Lankershim
  • 1952 : Captive of Billy the Kid : 'Skeeter' Davis
  • 1952 : Le Relais de l'or maudit (Hangman's Knot) : Plunkett, the Station agent
  • 1953 : Les Massacreurs du Kansas (The Stranger Wore a Gun) : Jim Martin
  • 1954 : Hurricane at Pilgrim Hill : Sam 'Bigmouth' Smedley
  • 1954 : L'Homme des plaines (The Boy from Oklahoma) : Pop Pruty, Justice of the Peace
  • 1955 : Dix hommes à abattre (Ten Wanted Men) : Tod Grinnel
  • 1955 : L'Homme du Kentucky (The Kentuckian) : Pilot of the 'River Queen'
  • 1955 : The Twinkle in God's Eye : Bit part
  • 1956 : Davy Crockett et les Pirates de la rivière (Davy Crockett and the River Pirates) : Cap'n Cobb
  • 1958 : La Route du désir (Girl with an Itch) : Gramps

Sidney George

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George Sidney est un réalisateur et producteur américain, né le 4 octobre 1916 à New York, et décédé le 5 mai 2002 à Las Vegas. Il était un spécialiste des films musicaux. Il signa pourtant deux grands classiques du film d'aventures : Les Trois Mousquetaires en 1948 et Scaramouche en 1952.

Sidney George

Filmographie

Réalisateur

  • 1937 : Pacific Paradise
  • 1937 : Sunday Night at the Trocadero
  • 1938 : Billy Rose's Casa Mañana Revue
  • 1938 : Party Fever
  • 1938 : Men in Fright
  • 1938 : Football Romeo
  • 1938 : Practical Jokers
  • 1939 : Alfalfa's Aunt
  • 1939 : Tiny Troubles
  • 1939 : Duel Personalities
  • 1939 : Love on Tap
  • 1939 : Clown Princes
  • 1939 : Cousin Wilbur
  • 1939 : Hollywood Hobbies
  • 1939 : Dog Daze (en)
  • 1940 : A Door Will Open
  • 1940 : What's Your IQ? #2
  • 1940 : Quicker'n a Wink
  • 1941 : Free and Easy
  • 1941 : Third Dimensional Murder
  • 1941 : Willie and the Mouse
  • 1941 : Of Pups and Puzzles
  • 1942 : Pacific Rendezvous
  • 1943 : Pilot N° 5
  • 1943 : Parade aux étoiles (Thousands Cheer)
  • 1944 : Le Bal des sirènes (Bathing Beauty)
  • 1945 : Escale à Hollywood (Anchors Aweigh)
  • 1946 : Ziegfeld Follies (en coréalisation)
  • 1946 : Les Demoiselles Harvey (The Harvey Girls)
  • 1946 : Féerie à Mexico (Holiday in Mexico)
  • 1946 : La Pluie qui chante (Till the Clouds Roll By) - Scène finale
  • 1947 : Éternel Tourment (Cass Timberlane)
  • 1948 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers)
  • 1949 : The Cliff Edwards Show (série TV)
  • 1949 : Le Danube rouge (The Red Danube)
  • 1950 : La Clé sous la porte (Key to the City)
  • 1950 : Annie, la reine du cirque (Annie Get Your Gun)
  • 1951 : Show Boat
  • 1952 : Scaramouche
  • 1953 : La Reine vierge (Young Bess)
  • 1953 : Embrasse-moi, chérie (Kiss Me Kate)
  • 1955 : La Chérie de Jupiter (Jupiter's Darling)
  • 1956 : Tu seras un homme, mon fils (The Eddy Duchin Story)
  • 1957 : Un seul amour (Jeanne Eagels)
  • 1957 : La Blonde ou la Rousse (Pal Joey)
  • 1960 : Qui était donc cette dame ? (Who was that lady ?)
  • 1960 : Pepe
  • 1963 : Bye Bye Birdie
  • 1963 : Les Astuces de la veuve (A Ticklish Affair)
  • 1964 : L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas)
  • 1965 : Who Has Seen the Wind? (TV)
  • 1966 : The Swinger
  • 1967 : Half a Sixpence

Producteur

  • 1957 : Un seul amour (Jeanne Eagels)
  • 1960 : Pepe
  • 1964 : L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas)
  • 1964 : The 36th Annual Academy Awards (TV)
  • 1965 : Who Has Seen the Wind? (TV)
  • 1966 : The Swinger
  • 1967 : Half a Sixpence

Trois jeunes filles à la page

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Trois jeunes filles à la page (Three Smart Girls) est un film musical américain de Henry Koster, sorti en 1936. Les trois sœurs Craig, vivant en Suisse avec leur mère divorcée, se rendent à New York afin d'empêcher leur père d'épouser une mondaine. Elles complotent dans le but de remettre ensemble leurs parents. La société de production Universal Pictures fut sauvée de la faillite grâce à cette comédie musicale à petit budget. Deanna Durbin que la Metro-Goldwyn-Mayer avait découverte dans un court-métrage avec Judy Garland, Every Sunday, laissa échapper la jeune chanteuse au profit de Joe Pasternak alors producteur à Universal. Le film qui coûta 326 000 dollars rapportera 1 635 800 dollars2. Un succès qui se confirmera avec les films suivant de Deanna Durbin.

Trois jeunes filles à la page d'Henry KosterTrois jeunes filles à la page d'Henry Koster

Trois jeunes filles à la page d'Henry Koster

Fiche technique

  • Titre français: Trois jeunes Filles à la page
  • Titre original : Three Smart Girls
  • Réalisateur : Henry Koster
  • Production : Joe Pasternak (producteur associé) et Charles R. Rogers (producteur exécutif)
  • Société de production : Universal Pictures
  • Scénario : Adele Comandini d'après une histoire de Adele Comandini
  • Direction musicale : Charles Previn
  • Musique : Heinz Roemheld (non crédité)
  • Directeur de la photographie : Joseph A. Valentine
  • Cadreur : Elwood Bredell (non crédité)
  • Montage : Ted J. Kent
  • Costumes : Albert Nickels
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Noiseless Recording)
  • Durée : 84 minutes
  • Genre : Comédie musicale
  • Date de sortie : États-Unis 20 décembre 1936

Distribution

  • Barbara Read : Kay Craig
  • Nan Grey : Joan Craig
  • Deanna Durbin : 'Penny' Craig
  • Ray Milland : Lord Michael Stuart
  • Binnie Barnes : Donna Lyons
  • Charles Winninger : Judson Craig
  • Alice Brady : Mme Lyons
  • Mischa Auer : Comte Arisztid
  • Ernest Cossart : Binns
  • Lucile Watson : Martha Trudel
  • John 'Dusty' King : Bill Evans
  • Nella Walker : Dorothy Craig
  • Hobart Cavanaugh : Wilbur Lamb

Et, parmi les acteurs non crédités

  • Lane Chandler : L'officier de police Jack
  • Charles Coleman : Stevens
  • Joyce Compton : La secrétaire de Judson
  • Albert Conti : Un ami du comte

La Nuit de cristal (9-10 novembre 1938)

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La "Nuit de Cristal" (Kristallnacht) est le nom donné au violent pogrom qui eut lieu les 9 et 10 novembre 1938, dans toute l'Allemagne et les territoires récemment annexés (Autriche et Sudètes), à l'initiative des dirigeants du parti nazi et des S.A. (sections d'assaut). 

Vitrines de boutiques appartenant à des Juifs endommagées durant le pogrom de la la Nuit de cristal (Kristallnacht). Berlin, Allemagne, 10 novembre 1938.— Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz

Vitrines de boutiques appartenant à des Juifs endommagées durant le pogrom de la la Nuit de cristal (Kristallnacht). Berlin, Allemagne, 10 novembre 1938.— Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz

L'origine du nom de cet événement est liée au nombre incalculable de vitres brisées des synagogues, magasins, centres communautaires et maisons appartenant à des Juifs qui furent mis à sac et détruits à cette occasion. Ce terme est devenu un euphémisme pour désigner cette brutale opération et n'exprime pas de façon appropriée les souffrances qu'elle causa.

Les autorités allemandes présentèrent la Nuit de Cristal comme une explosion spontanée de la colère populaire en réponse à l'assassinat d'Ernst von Rath, troisième secrétaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris, le 7 novembre 1938, par Herschel Grynszpan, un Juif polonais âgé de 17 ans. Quelques jours auparavant, Grynszpan avait reçu une carte postale de sa soeur qui l'informait qu'elle et ses parents, avec des milliers d'autres Juifs de nationalité polonaise vivant en Allemagne (les parents de Grynszpan vivaient en Allemagne depuis 1911), avait été expulsés d'Allemagne sans préavis. Dans un premier temps, l'accès à leur pays d'origine leur avait été refusé mais par la suite, conduits physiquement de l'autre côté de la frontière, les parents de Grynszpan et les autres Juifs expulsés avaient été relégués dans un camp de réfugiés près de la ville de Zbaszyn, à proximité de la frontière germano-polonaise.

Von Rath mourut le 9 novembre 1938, deux jours après l'attentat. Les Nazis attribuèrent l'assassinat à la "communauté juive mondiale" et, par mesure de représailles, organisèrent un pogrom massif sur l'ensemble du territoire du Reich. Dans toute l'Allemagne, y compris l'Autriche récemment annexée, des centaines de synagogues furent saccagées, pillées et détruites. Nombre d'entre elles furent incendiées, et les pompiers avaient reçu l'instruction de les laisser brûler et d'empêcher seulement que les flammes ne s'étendent aux bâtiments voisins. Les vitrines de 7 500 établissements commerciaux appartenant à des Juifs furent brisées, et leurs marchandises pillées. Des cimetières juifs furent profanés. Des groupes de S.A. parcoururent les rues, s'attaquant aux Juifs qu'ils rencontraient : une centaine de Juifs furent tués. Poussés au désespoir par la destruction de leurs maisons, de nombreux Juifs, parfois des familles entières, se suicidèrent.

Ce pogrom fut particulièrement violent à Berlin et à Vienne, où vivaient les deux communautés juives les plus importantes du Reich. La plupart des synagogues de Berlin furent détruites par les flammes et de nombreux magasins et habitations appartenant à des Juifs furent pillés et saccagés. Des dizaines de Juifs furent tués. A Vienne, la plupart des synagogues et des maisons de prière de la ville furent détruites ou brûlées sous les yeux des pompiers et de la population.

Si, pour l'essentiel, ils ne participèrent pas au pogrom, les SS et la Gestapo (police secrète d'Etat) le prirent comme prétexte pour procéder à l'arrestation d'environ 30 000 hommes juifs. Ils furent envoyés dans les camps de concentration de Dachau, Buchenwald et Sachsenhausen. Soumis à des traitements brutaux, ils furent ensuite relâchés dans les trois mois qui suivirent, mais durent s'engager à quitter l'Allemagne. Au total, on estime de 2 000 à 2 500 (en incluant les morts dans les camps de concentration) le nombre de morts liés directement ou indirectement à la Nuit de Cristal.

Les Nazis attribuèrent aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de la nuit de Cristal et infligèrent une amende d'un milliard de marks (soit 400 millions de dollars au taux de change de 1938) à la communauté juive allemande. Le Reich confisqua toutes les indemnisations des assurances qui auraient dû être versées aux Juifs dont les établissements commerciaux ou les habitations avaient été pillés ou détruits, et les propriétaires juifs durent prendre à leur charge les frais des réparations.

La nuit de Cristal annonçait une nouvelle vague de lois antisémites. Dans les semaines qui suivirent, le gouvernement allemand promulgua toute une série de lois et de décrets visant à exproprier les Juifs de leurs biens, à les priver de leurs moyens de subsistance et à les exclure de toute vie sociale. Des lois imposèrent l' "aryanisation" (le transfert à des propriétaires non juifs) des entreprises et des propriétés immobilières appartenant à des Juifs, à une fraction de leur valeur réelle. Les écoles juives furent fermées et les enfants juifs qui fréquentaient encore des écoles allemandes furent expulsés. Les Juifs se virent interdire l'exercice de la plupart des professions libérales, durent vendre leurs objets de valeur à des services d'achat de l'Etat et furent assujettis à des impôts spéciaux. Les Juifs n'avaient pas le droit de posséder de voiture, leurs permis de conduire leur furent retirés et leur accès aux transports en commun était rigoureusement réglementé. L'accès des théâtres, des salles de concert et de cinéma et des lieux de divertissement en général était interdit aux Juifs. Ils furent ensuite concentrés dans des "maisons juives" : ils n'avaient plus le droit d'habiter dans les mêmes immeubles que les "aryens".

Les Nazis prirent comme prétexte l'acte isolé d'un jeune Juif pourdépouiller l'ensemble de la population juive et pour l'exclure de toute vie sociale et les forcer à émigrer.

Le génocide des Tsiganes européens, 1939-1945

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Les Tsiganes furent l’un des groupes persécutés pour des raisons raciales par le régime nazi et ses alliés dans toute l'Europe.

Marzahn, le premier camp d’internement pour les Tsiganes dans le Troisième Reich. Allemagne, date incertaine. — Landesarchiv Berlin

Marzahn, le premier camp d’internement pour les Tsiganes dans le Troisième Reich. Allemagne, date incertaine. — Landesarchiv Berlin

Les Nazis considéraient les Tsiganes comme "racialement inférieurs" et s’appuyaient sur les préjugés sociaux de nombreux Allemands non nazis à leur encontre. En de nombreux points, le sort des Tsiganes s’apparentait à celui des Juifs. Sous le régime nazi, les Tsiganes subirent des internements arbitraires, furent soumis au travail forcé et assassinés en masse. Les autorités allemandes exterminèrent des dizaines de milliers de Tsiganes dans les territoires occupés par les Allemands en Union soviétique et en Serbie. Des milliers d’autres furent tués dans les camps de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau, Chelmno, Belzec, Sobibor et Treblinka. Les SS et la police incarcérèrent également des Tsiganes dans les camps de concentration de Bergen-Belsen, de Sachsenhausen, de Buchenwald, de Dachau, de Mauthausen et de Ravensbrück. Aussi bien dans le Reich grand-allemand que dans le Gouvernement général (qui correspondait à la partie de Pologne occupée par les Allemands qui n’était pas directement rattachée au Reich allemand), les autorités civiles allemandes administrèrent plusieurs camps de travail forcé dans lesquels ils incarcérèrent des Tsiganes.

Le 21 septembre 1939, Reinhard Heydrich, chef de l'Office central de Sécurité du Reich, rencontra les responsables de la Police de Sûreté (Sipo) et du Service de la sûreté (SD) à Berlin. La victoire allemande dans l’invasion de la Pologne étant acquise, il entendait expulser 30 000 Tsiganes allemands et autrichiens du grand Reich vers le Gouvernement général. Ce plan fut mis en échec par le gouverneur général Hans Frank, le plus haut responsable de l’occupation civile du Gouvernement général, qui refusa au printemps 1940 d’accepter un grand nombre de Tsiganes et de Juifs.

Il y eut néanmoins des déportations de Tsiganes du Reich vers la Pologne occupée en 1940 et 1941. En mai 1940, les SS et la police déportèrent dans le district de Lublin du Gouvernement général environ 2500 Tsiganes et Sinti qui résidaient principalement à Hambourg et à Brême. Les SS et la police les incarcérèrent dans des camps de travail forcé et beaucoup succombèrent à leurs conditions de vie et de travail. Le sort des survivants est inconnu, il est probable que les SS les assassinèrent dans les chambres à gaz de Belzec, Sobibor ou Treblinka. A l’automne 1941, les autorités de la police allemande déportèrent 5007 Sinti et Lalleri d’Autriche vers le ghetto juif de Lodz, dont ils occupaient une section séparée.

Près de la moitié des Tsiganes mourut dans les premiers mois suivant leur arrivée, par manque de nourriture, de chauffage, d’abri et de médicaments. Au cours des premiers mois de 1942, les SS et la police déportèrent ceux qui survécurent à ces conditions vers le camp d’extermination de Chelmno. Là, de même que des dizaines de milliers de résidents juifs du ghetto de Lodz, les Tsiganes furent tués au monoxyde de carbone dans des camions à gaz. Prévoyant de les déporter hors du grand Reich, les autorités allemandes enfermèrent tous les Tsiganes dans des camps spécifiques (Zigeunerlager). Avec la suspension des déportations en 1940, ces camps devinrent des lieux de détention à long terme pour les Tsiganes. Les camps de Marzahn à Berlin et ceux de Lackenbach et de Salzbourg en Autriche furent parmi les plus terribles. Des centaines des Tsiganes y périrent à cause des conditions de vie. Les voisins allemands du camp se plaignirent à plusieurs reprises des camps et exigèrent la déportation des Tsiganes internés pour "sauvegarder la morale et la santé publiques ainsi que la sécurité". La police locale prit prétexte de ces plaintes pour demander officiellement au chef de la SS, Heinrich Himmler, la reprise des déportations de Tsiganes vers l'est.

En décembre 1942, Himmler ordonna la déportation de tous les Tsiganes du grand Reich. Il y avait des exceptions pour certaines catégories, dont les individus de "sang tsigane pur" depuis les temps anciens, les individus d’origine tsigane considérés comme intégrés dans la société allemande et qui en conséquence ne se "comportaient pas comme des Tsiganes" et les individus (et leurs familles) qui s’étaient distingués dans l’armée allemande. Au moins 5000 et peut-être jusqu’à 15 000 personnes relevèrent de ces exemptions, mais la police locale ignorait souvent ces distinctions au cours des rafles. Il arriva même que les autorités de police arrêtèrent et déportèrent des soldats tsiganes servant dans la Wehrmacht pendant qu’ils étaient en permission.

La police nazie rafle des familles tsiganes de Vienne pour les déporter vers la Pologne. Autriche, septembre-décembre 1939. — Dokumentationsarchiv des Oesterreichischen Widerstandes

La police nazie rafle des familles tsiganes de Vienne pour les déporter vers la Pologne. Autriche, septembre-décembre 1939. — Dokumentationsarchiv des Oesterreichischen Widerstandes

En général, la police allemande déportait les Tsiganes du Reich grand-allemand à Auschwitz-Birkenau, où un camp avait été conçu spécialement pour eux : "le camp des familles tsiganes". Des familles entières y étaient incarcérées. Au total, près de 23 000 Tsiganes, Sinti et Lalleri furent déportés à Auschwitz. A l’instar du capitaine SS Dr Josef Mengele, des chercheurs en médecine nazis furent affectés au complexe d’Auschwitz et reçurent l’autorisation, afin de mener des expériences médicales pseudo-scientifiques, de choisir leurs sujets parmi les prisonniers du complexe concentrationnaire d’Auschwitz. Mengele choisit pour sujets de ses expériences des jumeaux et des nains, dont certains venaient du camp des familles tsiganes. Environ 3 500 adultes et adolescents tsiganes furent prisonniers dans d’autres camps de concentration allemands. Des médecins nazis utilisèrent également des prisonniers tsiganes détenus dans les camps de Ravensbrück, Natzweiller-Struthof et Sachsenhausen pour leurs expériences, ou bien directement sur les sites ou dans des instituts à proximité.

Les conditions de vie dans le "camp des familles tsiganes" d’Auschwitz-Birkenau contribuèrent à la propagation de maladies infectieuses et d'épidémies - le typhus, la variole et la dysenterie - qui réduisirent considérablement la population. Fin mars 1944, les SS exécutèrent environ 1700 Tsiganes de la région de Bialystok dans les chambres à gaz ; ils étaient arrivés quelques jours auparavant et beaucoup d'entre eux (sans être la totalité) étaient malades. En mai 1944, les Allemands décidèrent de liquider le camp des familles. Alors que les SS l'entouraient, les Tsiganes refusèrent de sortir. Ils avaient été prévenus et s’étaient armés de barres de fer, de pelles et autres outils utilisés pour les travaux.

Les chefs SS choisirent de ne pas affronter directement les Tsiganes et se retirèrent. A la fin du printemps et au début de l’été, ils transférèrent jusqu’à 3000 Tsiganes en état de travailler à Auschwitz I et dans d’autres camps de concentration en Allemagne, puis liquidèrent les 2898 détenus restant le 2 août. La plupart des victimes étaient des malades, des personnes âgées, des femmes et des enfants. Le personnel du camp les tua presque tous dans les chambres à gaz de Birkenau. Quelques enfants qui s’étaient cachés pendant l’opération furent capturés et exécutés dans les jours suivants. Au moins 19 000 des 23 000 Tsiganes déportés à Auschwitz y périrent.

Dans les zones de l'Europe occupées par les Allemands, le sort des Tsiganes varia d’un pays à l’autre, selon les conditions locales. Les autorités allemandes internaient généralement les Tsiganes et les déportaient ensuite en Allemagne pour les soumettre au travail forcé, ou en Pologne également pour le travail forcé ou pour les assassiner. A la différence de la politique raciale allemande envers les Juifs d’Allemagne et d’Autriche, selon laquelle les personnes de "sang mêlé" étaient exemptées des mesures de déportation (mais pas de travail forcé), les SS et la police, après beaucoup d’hésitation et de confusion, décidèrent que les Tsiganes de "sang pur" étaient sans danger alors que les "sang-mêlé", quel que soit leur proportion de sang tsigane, étaient dangereux et donc déportables.

L’armée allemande et les unités de la SS et de la police exécutèrent également au moins 30 000 Tsiganes dans les pays baltes et en Union soviétique occupée, où les Einsatzgruppen et d'autres unités mobiles d'extermination massacraient les Tsiganes en même temps qu'ils exterminaient les Juifs et les responsables communistes. En Serbie occupée, les autorités allemandes tuèrent les Tsiganes hommes dans des fusillades en 1941 et début 1942, puis assassinèrent les femmes et les enfants dans des camions à gaz en 1942. Le nombre total de Tsiganes tués en Serbie ne sera jamais connu. Les estimations vont de 1000 à 12 000 personnes. En France, les autorités de Vichy intensifièrent les mesures restrictives à l’encontre des Tsiganes à partir de 1940 et de l'établissement du régime collaborationniste. En 1941 et 1942, la police française interna au moins 3000 et peut-etre jusqu'à 6000 Tsiganes qui résidaient en France occupée et non occupée. Les autorités françaises expédièrent relativement peu d'entre eux dans des camps en Allemagne, tels que Buchenwald, Dachau et Ravensbrück.

Bien que les Roumains, alliés de l'Allemagne, n'exterminèrent pas systématiquement leur population tsigane, les militaires et les policiers roumains déportèrent en 1941 et 1942 environ 26 000 Tsiganes, principalement de Bucovine et de Bessarabie mais également de Moldavie et de Bucarest, en Transnistrie, une section du sud-ouest de l'Ukraine placée sous administration roumaine. Des milliers de déportés moururent de maladie, de famine et à la suite à de mauvais traitements.

En Croatie indépendante alors alliée de l'Allemagne, les Oustachis (membres du mouvement terroriste et nationaliste oustachi) exterminèrent la quasi-totalité de la population tsigane du pays soit environ 25 000 personnes. Entre 15 000 et 20 000 tsiganes périrent à Jasenovac, un système concentrationnaire géré par la milice oustachie et la police politique croate.

On ne connaît pas exactement le nombre de Tsiganes tués au cours de la Shoah. Bien que des chiffres ou des pourcentages précis ne puissent pas être vérifiés, les historiens estiment que les Allemands et leurs alliés auraient exterminé environ 25% des Tsiganes européens. Sur un peu moins d'un million de Tsiganes vivant en Europe avant la guerre, jusqu'à 220 000 auraient ainsi été tués par les Allemands et leurs partenaires de l'Axe.

Après la guerre, la discrimination contre les Tsiganes continua à travers l'Europe centrale et orientale. La République fédérale d'Allemagne décida que toutes les mesures prises contre les Tsiganes avant 1943 étaient des mesures officielles légitimes prises contre des personnes ayant commis des infractions pénales, et non le résultat d'une politique inspirée par des préjugés raciaux. Cette décision ferma la porte à tout dédommagement pour des milliers de victimes tsiganes qui avaient été incarcérées, stérilisées de force et expulsées d'Allemagne alors qu'elles n'avaient commis aucun délit. La police criminelle bavaroise reprit même les dossiers de recherche du régime nazi, y compris le fichier des Tsiganes ayant résidé dans le Grand Reich allemand.

C'est seulement à la fin de 1979 que le parlement de RFA reconnut le caractère raciste de la persécution des Tsiganes par les Nazis, ce qui permettait à la plupart des Tsiganes de demander réparation pour les souffrances et les pertes subies sous le régime nazi. A cette date, cependant, beaucoup de ces victimes étaient déjà décédées. 

L'antisémitisme

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Le terme antisémitisme signifie "préjugé à l'encontre des Juifs" ou "haine des Juifs". La Shoah, la persécution et l'extermination des Juifs européens par l'Allemagne nazie et ses collaborateurs, entre 1933 et 1945, est l'exemple d'antisémitisme le plus extrême. 

Un piéton s'arrête pour lire l'édition du journal antisémite "Der Stürmer" (l'Attaquant) dans une boîte présentoir à Berlin. "Der Stürmer" faisait de la publicité dans des présentoirs situés à proximité de lieux comme les arrêts d'autobus, les rues passantes, les parcs et les cantines d'usine partout en Allemagne. Berlin, Allemagne, probablement dans les années 1930. — National Museum of American Jewish History, Philadelphia

Un piéton s'arrête pour lire l'édition du journal antisémite "Der Stürmer" (l'Attaquant) dans une boîte présentoir à Berlin. "Der Stürmer" faisait de la publicité dans des présentoirs situés à proximité de lieux comme les arrêts d'autobus, les rues passantes, les parcs et les cantines d'usine partout en Allemagne. Berlin, Allemagne, probablement dans les années 1930. — National Museum of American Jewish History, Philadelphia

En 1879, le journaliste allemand Wilhelm Marr créa le mot antisémitisme pour désigner la haine des Juifs mais également la haine de différentes tendances politiques des XVIIIeme et XIXème siècles comme le libéralisme, le cosmopolitisme et l'internationalisme qui étaient souvent associées aux Juifs. L'égalité des droits civils, la démocratie constitutionnelle, le libre échange, le socialisme, le capitalisme financier et le pacifisme faisaient également partie des idées décriées.

L'antisémitisme ne date cependant pas de l'invention du terme mais remonte bien avant la période moderne. Dans l'Histoire, les pogroms figurent ainsi parmi les manifestations les plus courantes de l'antisémitisme (émeutes des populations locales dirigées contre les Juifs, et souvent encouragées par les autorités). Les pogroms étaient déclenchés par de fausses rumeurs qui souvent accusaient les Juifs d'utiliser le sang des enfants chrétiens pour leurs rituels religieux.

Lors du boycott antijuif, des hommes des SA (Sturmabteilung, section d'assaut) portent des bannières disant “Allemands ! Défendez-vous ! N’achetez pas chez les Juifs!” Berlin, Allemagne, mars ou avril 1933. — Dokumentationsarchiv des Oesterreichischen Widerstandes

Lors du boycott antijuif, des hommes des SA (Sturmabteilung, section d'assaut) portent des bannières disant “Allemands ! Défendez-vous ! N’achetez pas chez les Juifs!” Berlin, Allemagne, mars ou avril 1933. — Dokumentationsarchiv des Oesterreichischen Widerstandes

Dans la période moderne, les antisémites ajoutèrent à leur idéologie de haine une dimension politique. Au cours du dernier tiers du XIXème siècle, des partis politiques antisémites se formèrent en Allemagne, en France et en Autriche. Des publications telles que le Protocole des Sages de Sion furent à l'origine ou contribuèrent à l'élaboration de théories mensongères sur l'existence d'une conspiration juive internationale. Le nationalisme était une composante puissante de l'antisémitisme politique et ses adeptes accusaient souvent les Juifs d'être, à tort, des citoyens déloyaux.

Au XIXème siècle, des philosophes, des universitaires et des artistes allemands du mouvement xenophone völkish considérant l'esprit juif comme étranger à la germanité, conçurent l'idée que le Juif était "non-allemand". Des théoriciens de l'anthropologie raciale lui donnèrent un fondement pseudo-scientifique. Le parti nazi, fondé en 1919 et dirigé par Adolf Hitler, donna une expression politique aux théories du racisme. Le parti nazi assit en partie sa popularité en diffusant une propagande anti-juive. Des millions de personnes achetèrent le livre d'Hitler Mein Kampf (Mon combat) qui appelait à l'expulsion des Juifs d'Allemagne.

Lorsque les nazis arrivèrent au pouvoir en 1933, le parti organisa des boycotts anti-juifs, mit en scène des autodafés, et promulgua une législation discriminatoire à l'encontre des Juifs. En 1935, les Lois de Nuremberg définirent les Juifs par le sang, et ordonnèrent la séparation totale entre "Aryens" et "non-Aryens", ce qui légalisa une hiérarchie raciste. Dans toute l'Allemagne et dans toute l'Autriche, les nazis détruisirent dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 des synagogues et des vitrines de magasins dont les propriétaires étaient juifs (ce fut la "Nuit de cristal"). Cet événement marqua une nouvelle ère dans laquelle l'antisémitisme nazi se concentra directement sur la question du génocide. 

Deanna et ses boys

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Deanna et ses boys (One Hundred Men and a Girl) est un film musical américain de Henry Koster, sorti en 1937. La fille d'un musicien en chômage monte un orchestre avec d'autres instrumentistes sans travail sur le conseil d'une jeune femme excentrique. Celle-ci lui promet de s'intéresser à la tentative. Lorsque l'orchestre est formé, la jeune femme est partie pour l'Europe...

 

Deanna et ses boys d'Henry KosterDeanna et ses boys d'Henry Koster

Deanna et ses boys d'Henry Koster

Fiche technique

  • Titre français: Deanna et ses boys
  • Titre original : One Hundred Men and a Girl
  • Réalisateur : Henry Koster
  • Production : Joe Pasternak (producteur associé) et Charles R. Rogers (producteur exécutif)
  • Société de production : Universal Pictures
  • Scénario : Bruce Manning, Charles Kenyon et James Mulhauser d'après une idée d'Hanns Kräly
  • Direction musicale : Leopold Stokowski
  • Musique : Charles Henderson, Charles Previn, Frank Skinner (non crédités)
  • Directeur de la photographie : Joseph A. Valentine
  • Montage : Bernard W. Burton
  • Création des décors : John W. Harkrider
  • Costumes : Vera West
  • Distribution : Universal Pictures
  • Langue : anglais
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Western Electric Mirrophonic Recording)
  • Durée : 84 minutes
  • Genre : Comédie musicale
  • Date de sortie : États-Unis 5 septembre 1937, France 19 janvier 1938

Distribution

  • Deanna Durbin : Patricia Cardwell
  • Leopold Stokowski : Lui-même
  • Adolphe Menjou : John Cardwell
  • Alice Brady : Mme Frost
  • Eugene Pallette : John R. Frost
  • Mischa Auer : Michael Borodoff
  • Billy Gilbert : Le propriétaire de Garage
  • Alma Kruger : Mme Tyler
  • J. Scott Smart : Marshall
  • Jed Prouty : Tommy Bitters
  • Jameson Thomas : Russell
  • Howard C. Hickman : Johnson
  • Frank Jenks : Taxi
  • Christian Rub : Gustave Brandstetter
  • Gerald Oliver Smith : Stevens
  • Jack Mulhall : Rudolph
  • Charles Coleman (non crédité) : un invité à la fête de Mme Frost

Cannon Dyan

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Dyan Cannon est une actrice, réalisatrice, scénariste, productrice et monteuse américaine née le 4 janvier 1937 à Tacoma dans l'État de Washington aux États-Unis.

Cary Grant et Dyan CannonCary Grant et Dyan Cannon

Cary Grant et Dyan Cannon

Elle fut la quatrième femme de Cary Grant de trente-trois ans son ainé, qu'elle épousa le 22 juillet 1965 à Las Vegas. Le mariage fut suivi de la naissance prématurée de leur unique enfant, Jennifer Grant, le 26 février 1966. Elle quitta Grant en décembre 1966, déclarant qu'il partait souvent dans des rages soudaines et la battait quand elle lui « désobéissait ». Le divorce, finalisé en 1968, fut amer et public, et la bataille pour la garde de leur fille dura dix ans. Elle est connue pour son rôle du juge Cone (Frimousse), compagne de Richard Fish, dans les premières saisons de la série télévisée Ally McBeal.

Filmographie

  • 1960 : La Chute d'un caïd (The Rise and Fall of Legs Diamond) : Dixie
  • 1960 : This Rebel Breed : Wiggles
  • 1960 : Full Circle (série TV) : Lisa Crowder
  • 1962 : Les incorruptibles (The Untouchables) (TV) : L'associé (The silent partner) diffusé le 2 février 1962 : Mavis
  • 1969 : Bob et Carole et Ted et Alice : Alice Henderson
  • 1971 : Doctors' Wives : Lorrie Dellman
  • 1971 : Le Dossier Anderson (The Anderson Tapes) : Ingrid
  • 1971 : The Love Machine : Judith Austin
  • 1971 : Le Casse : Lena
  • 1971 : Des amis comme les miens (Such Good Friends) : Julie Messinger
  • 1973 : Shamus : Alexis Montaigne
  • 1973 : Les Invitations dangereuses (en) (The Last of Sheila) de Herbert Ross : Christine
  • 1974 : Child Under a Leaf : Domino
  • 1974 : The Virginia Hill Story (TV) : Virginia Hill
  • 1978 : Le Ciel peut attendre : Julia Farnsworth
  • 1978 : La Malédiction de la panthère rose (Revenge of the Pink Panther) : Simone Legree
  • 1978 : Lady of the House (TV) : Sally Stanford
  • 1980 : Honeysuckle Rose : Viv Bonham
  • 1980 : Coast to Coast : Madie Levrington
  • 1982 : Piège mortel (Deathtrap) : Myra Bruhl
  • 1982 : Author! Author! : Alice Detroit
  • 1982 : Having It All (TV) : Thera Baylin
  • 1983 : Malibu (TV)
  • 1984 : Master of the Game (feuilleton TV) : Katherine 'Kate' Blackwell
  • 1985 : Arthur the King (TV) : Katherine
  • 1985 : Jenny's War (TV) : Jenny Baines
  • 1988 : Rock 'n' Roll Mom (TV) : Annie Hackett
  • 1988 : Caddyshack II : Elizabeth Pearce
  • 1990 : The End of Innocence : Stephanie
  • 1991 : Jailbirds (TV) : Rosie LaCroix
  • 1992 : Christmas in Connecticut (TV) : Elizabeth Blane
  • 1993 : The Pickle : Ellen Stone
  • 1993 : Based on an Untrue Story (TV) : Varda Gray
  • 1995 : A Perry Mason Mystery: The Case of the Jealous Jokester (TV) : Josie Joplin
  • 1996 : The Rockford Files: If the Frame Fits... (TV) : Jess Wilding
  • 1997 : Allie et Moi : Karen Schneider
  • 1997 : Le Nouvel Espion aux pattes de velours (That Darn Cat) : Mrs. Flint
  • 1997 : 8 têtes dans un sac (8 Heads in a Duffel Bag) : Annette Bennett
  • 1997 : La Croisière galère : Liz LaBreche
  • 1997–2000 : Ally McBeal : Jennifer 'Frimousse' Cone (17 episodes)
  • 1998 : Black Jaq (TV) : Abby 'Bubblin' Browne
  • 1998 : Les Nouveaux Robinson (Beverly Hills Family Robinson) (TV) : Marsha Robinson
  • 1998 : Diamond Girl (TV) : Abby Montana
  • 1998 : L'Armée du silence (The Sender) : Gina Fairfax
  • 1999 : Kiss of a Stranger : Leslie
  • 2000 : Drôles d'espionnes! (My Mother, the Spy) (TV) : Gloria Shaeffer
  • 2001 : Three Sisters (série TV) : Honey
  • 2003 : Kangourou Jack (Kangaroo Jack) : Anna Carbone
  • 2008 : Le Baiser de minuit (A Kiss at Midnight) (TV) : Kay Flowers

comme Réalisatrice

  • 1976 : Number One
  • 1990 : The End of Innocence

comme Scénariste

  • 1976 : Number One
  • 1990 : The End of Innocence

comme Productrice

  • 1976 : Number One

comme Monteuse

  • 1976 : Number One

Charade

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Charade est un film américain réalisé par Stanley Donen, sorti en 1963. Regina Lampert est à Megève pour les sports d'hiver, elle a pris la décision de divorcer, elle fait la connaissance de Peter Joshua. À son retour à Paris, elle découvre son appartement dévasté et vidé de ses meubles et de ses animaux de compagnie. L'inspecteur Grandpierre lui apprend l'assassinat de son mari dans un train alors qu'il se préparait à partir vers l'Amérique du Sud. Fait troublant, on a retrouvé quatre passeports différents à son nom. En fait, Reggie ne sait rien de son mari, ni de sa famille, ni de son travail. L'agent Bartholomew de la CIA lui apprend que pendant la Seconde Guerre mondiale, son mari et quatre complices ont volé 250 000 dollars US, destinés à financer la Résistance française. Arrêtés par les Allemands, l’un des résistants, Dyle, a été abattu.

Reggie est poursuivie par les complices du forfait, ceux-ci étant persuadés que son mari lui a transmis le butin. Elle s’appuie sur Joshua, l’homme rencontré à Megève, mais il s’avère qu'il est de connivence avec les voleurs. De plus, elle lui découvre successivement plusieurs identités. Ses poursuivants sont mystérieusement assassinés les uns après les autres et les recherches révèlent le secret du butin : l'argent a été converti en trois timbres de collection. Finalement, l’agent Bartholomew de la CIA n’est autre que le complice que tout le monde croyait mort, et Peter Joshua appartient aux services secrets américains. La restitution donne lieu à une demande en mariage. Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario.

Entre comédie et thriller, ce film hommage à Hitchkock est une plaisante réussite, fort bien construite. Les échanges entre la pétillante Audrey et le séduisant Cary fonctionnent à merveille, et la bande de méchants est très bien campée. Et puis Paris vu d’Hollywood, c’est toujours drôle.

Charade de Stanley DonenCharade de Stanley Donen

Charade de Stanley Donen

Fiche technique

  • Titre original : Charade
  • Réalisation : Stanley Donen, assisté de Marc Maurette
  • Scénario : Peter Stone d'après l'histoire The Unsuspecting Wife de Peter Stone et Marc Behm
  • Producteur : Stanley Donen
  • Musique : Henry Mancini
  • Directeur artistique : Jean d'Eaubonne
  • Photographie : Charles Lang et Henri Persin (seconde équipe)
  • Costumes : Hubert de Givenchy
  • Montage : Jim Clark
  • Tournage : studios de Boulogne (Boulogne-Billancourt)
  • Producteurs : Stanley Donen et James H. Ware
  • Production : Universal Pictures
  • Format : couleur par Technicolor – 1.85:1 – monophonique (Westrex Recording System) – 35 mm
  • Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue : anglais
  • Genre : comédie policière
  • Durée : 113 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 5 décembre 1963, France : 18 décembre 1963

Distribution

  • Audrey Hepburn (VF : Marcelle Lajeunesse)  : Regina « Reggie » Lampert
  • Cary Grant (VF : Maurice Dorleac) : Brian Cruikshank, alias Peter Joshua, alias Alexander Dyle, alias Adam Canfield
  • Walter Matthau (VF : René Arrieu) : Carson Dyle, alias Hamilton Bartholomew
  • George Kennedy (VF : Henri Djanik) : Herman Scobie
  • James Coburn : Tex Penthollow
  • Ned Glass (VF : Jean Berton)  : Leopold W. Gideon
  • Jacques Marin : l'inspecteur Édouard Grandpierre
  • Thomas Chelimsky : Jean-Louis Gaudet
  • Dominique Minot : Sylvie Gaudet
  • Paul Bonifas : monsieur Félix
  • Max Elloy : le veilleur de nuit
  • Bernard Musson : le réceptionniste de l'hôtel
  • Clément Harari : le touriste allemand
  • Raoul Delfosse : un chauffeur de taxi
  • Michel Thomass : le chauffeur de l'ambassade
  • Roger Trapp : l'employé de la morgue
  • Claudine Berg : la femme de chambre
  • Marcel Bernier : un chauffeur de taxi
  • Colin Drake : Bartholomew, le chef de la sécurité
  • Monte Landis : le meneur de jeu au Black Sheep Club
  • Jacques Préboist : le vendeur de glace
  • Peter Stone : un homme dans l'ascenseur
  • la voix de Stanley Donen : doublant Peter Stone
  • Chantal Goya : une figurante

Un soupçon de vison

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Un soupçon de vison (That Touch of Mink) est un film américain de Delbert Mann, sorti en 1962. Comédie ayant le mariage pour sujet: Cathy Timberlake est une jeune employée de bureau, à la recherche d'un emploi. Alors qu'elle se rend à un entretien, elle est éclaboussée par le passage d'une voiture, plus exactement la limousine du milliardaire Philip Shayne. Si ces deux êtres n'ont rien en commun, ils vont pourtant rapidement faire connaissance... Philip propose à la jeune femme un voyage aux Bermudes, mais celle-ci se persuade rapidement qu'il lui propose également le mariage. Ce qui est loin d'être l'intention du milliardaire !

Un soupçon de vison de Delbert MannUn soupçon de vison de Delbert Mann

Un soupçon de vison de Delbert Mann

Fiche technique

  • Titre : Un soupçon de vison
  • Titre original : That Touch of Mink
  • Réalisation : Delbert Mann
  • Scénario : Stanley Shapiro et Nate Monaster
  • Production  : Martin Melcher et Stanley Shapiro
  • Société de production : Granley Company, Arwin Productions, Nob Hill Productions Inc.
  • Distributeur : Universal Pictures
  • Musique : George Duning
  • Photographie : Russell Metty
  • Direction artistique : Robert Clatworthy et Alexander Golitzen
  • Décors : George Milo
  • Costumes : Norman Norell et Rosemary Odell (robes ; non créditée)
  • Montage : Ted J. Kent
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur Eastmancolor - 35 mm - 2,35:1 - son : Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : Comédie romantique
  • Durée : 99 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 14 juin 1962 ; France : 19 septembre 1962

Distribution

  • Cary Grant (VF : Maurice Dorléac) : Philip Shayne
  • Doris Day (VF : Claire Guibert) : Cathy Timberlake
  • Gig Young (VF : Philippe Mareuil) : Roger
  • Audrey Meadows (VF : Paule Emmanuèle) : Connie Emerson
  • Alan Hewitt : Docteur Gruber
  • John Astin : M. Everett Beasley
  • Dick Sargent : Harry Clark
  • Joey Faye : Short Man
  • Laurie Mitchell : Showgirl
  • John Fiedler : M. Smith

Meadows Audrey

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Audrey Meadows est une actrice américaine née le 8 février 1922 à Wuchang (Chine), décédée le 3 février 1996 à Beverly Hills (Californie). 

Meadows Audrey Meadows Audrey

Elle est principalement connue pour son rôle d'Alice Kramden, une femme de ménage impassible, dans la série américaine des années 1950 The Honeymooners. Elle est la sœur cadette de l'actrice Jayne Meadows (née Jayne Cotter en 1920). En octobre 1994, Meadows publie ses mémoires sous le titre : Love, Alice : my life as a honeymooner.

Filmographie

  • 1962 : Un soupçon de vison : Connie Emerson
  • 1963 : Ah ! Si papa savait ça : Anne Michaelson
  • 1965 : Invisible Diplomats : Kelly Smith
  • 1967 : Les belles familles : Mildred Deever

Télévision

  • 1951 : Bob and Ray (en)
  • 1953-1956 : The Honeymooners : Alice Kramden
  • 1960 : Alfred Hitchcock présente (1 épisode) : Mme Bixby
  • 1960-1967 : The Red Skelton Show (11 épisodes) : Plusieurs personnages
  • 1961 : La Grande Caravane (1 épisode) : Nancy Palmer
  • 1961 : Échec et mat (1 épisode) : Althea Todd
  • 1965 : Ne mangez pas les marguerites (1 épisode) : Kitty
  • 1972 : Love, American Style (1 épisode) : Eve, Harriet et Maman
  • 1978 : Starsky et Hutch (1 épisode) : Hilda Zuckerman
  • 1978-1984 : La croisière s'amuse (3 épisodes) : Helen Williams, Mme Elliott et Gladys Watkins
  • 1982 : Arnold et Willy (1 épisode) : Mme Martinson
  • 1982-1986 : Jackie et Sara : Iris Martin
  • 1985 : Hôtel (1 épisode) : Amelia Chelton
  • 1986 : Arabesque (1 épisode) : Mildred Tilley
  • 1990-1991 : Uncle Buck (5 épisodes) : Maggie Hogoboom
  • 1991 : Les Simpson (1 épisode : Un amour de grand-père) : Béatrice Simmons
  • 1993 : Les Sœurs Reed (1 épisode) : Ada Bendeow
  • 1994 : L'Homme à la Rolls (1 épisode) : Georgia Stark

Sargent Dick

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Dick Sargent, né Richard Cox le 19 avril 1930 à Carmel-by-the-Sea en Californie et décédé le 8 juillet 1994 à Los Angeles États-Unis, est un acteur américain.

Sargent Dick Sargent Dick

Il est principalement connu pour son rôle de Jean-Pierre (numéro 2) dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched), rôle qu'il a tenu de 1969 à 1972 en remplacement de Dick York. Après avoir annoncé son homosexualité, appuyé par son amie l'actrice Elizabeth Montgomery, il passe les dernières années de sa vie à lutter contre le suicide chez les jeunes gays américains en donnant des conférences sur le sujet. Il visite les écoles et les universités et participe à de nombreux points de presse, et défile aux côtés d'Elizabeth Montgomery à la Gay Pride.

Filmographie

  • 1955 : The Beast with a Million Eyes de David Kramarsky
  • 1959 : Opération jupons (Operation Petticoat), de Blake Edwards
  • 1961 : Le Roi des imposteurs (The Great Impostor), de Robert Mulligan
  • 1962 : Un soupçon de vison (That Touch of Mink), de Delbert Mann
  • 1968 : Le Grand Frisson (Live a Little, Love a Little), de Norman Taurog
  • 1968 : La Marine en folie (The Private Navy of Sgt. O'Farrell), de Frank Tashlin
  • 1979 : Hardcore, de Paul Schrader
  • 1979 : The Clonus Horror, de Robert S. Fiveson
  • 1986 : The Eleventh Commandment, de Paul Leder

Télévision

  • 1969-1972 : Ma sorcière bien-aimée (série) : Jean-Pierre
  • 1973 : Les Rues de San Francisco - Saison 1, épisode 25 (Shattered Image) : Boyd Caldwell
  • 1976 : L'Homme qui valait trois milliards (série) : épisode 10 - saison 4 "Noël bionique" (A Bionic Christmas Carol)
  • 1976 : Les Héritiers (Rich Man, Poor Man - Book II)
  • 1976 : Le Riche et le Pauvre (Rich Man, Poor Man)
  • 1976 : Drôles de dames Saison 1 et saison 4.1
  • 1980 : Shérif, fais-moi peur (série), épisode "Daisy shérif" et "Jude Emery"
  • 1987 : Arabesque (série), saison 3 épisode 17 "La couleur de la mort"
  • 1990 : Columbo (série), Saison 9, épisode 5 : Couronne mortuaire (Uneasy Lies the Crown) : son propre rôle

Montgomery Elizabeth

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Elizabeth Montgomery, née le 15 avril 1933 à Los Angeles Californie et décédée le 18 mai 1995 à Beverly Hills Californie, est une actrice de télévision principalement, mais aussi de cinéma, devenue célèbre en interprétant le rôle de Samantha dans la série télévisée Ma sorcière bien-aimée.

Montgomery Elizabeth

Elizabeth Montgomery est née à Los Angeles le 15 avril 1933, fille de l’acteur Robert Montgomery et de l’actrice de théâtre et de cinéma Elizabeth Allen. Elizabeth est une enfant privilégiée, son petit frère Robert et elle ont eu tout le confort de la classe aisée : bonnes écoles, équitation et compagnie célèbre. Elle fait ses études scolaires à l'école pour filles de Westlake, un établissement typique de Californie du sud. Elle est timide, toutefois sa passion pour jouer la comédie commence dès son jeune âge, passion que tente de décourager son père. Elle est la meilleure actrice du monde, selon un sondage effectué par le journal Oyomovie.

Malgré cela, sa première prestation est dans un épisode du programme télévisuel de celui-ci : Robert Montgomery Presents, à l'âge de 19 ans. Deux ans plus tard, elle s'essaie aussi à Broadway, et épouse le réalisateur de télévision Frederic Camman et continue de jouer la comédie dans les séries télévisées de son père. Son mariage, à la différence de sa carrière, ne dure pas. Elle fait environ 250 apparitions à la télévision. Puis elle fait ses débuts au cinéma dans Condamné au silence (The Court-Martial of Billy Mitchell) du réalisateur Otto Preminger en 1955 avec Gary Cooper. Elizabeth dira souvent « J’ai toujours été un bébé de la télévision ». Elle rencontre l'acteur Gig Young en 1956, son aîné de quatorze ans, et alcoolique notoire. Ils se marient et leur mariage dure une dizaine d'années.

Elle tourne encore au cinéma dans La Revanche du Sicilien (en) (Johnny Cool) avec Sammy Davis Jr., Telly Savalas et Henry Silva. C'est durant ce tournage qu'elle rencontre William Asher; ils tombent très amoureux. Elle est alors une jeune femme belle et vivante, lui est un personnage foncièrement énergique. Elle divorce rapidement (au Mexique) de Gig Young, alcoolique et violent, pour épouser William Asher. De leur union naitront trois enfants, William Junior, Robert et Rebecca. Elle tourne aussi dans Mercredi soir, 9 heures... (Who's been sleeping in my bed ?, 1963) aux côtés de Dean Martin et de son amie Carol Burnett et reste aussi fidèle à la télévision en participant à plusieurs séries populaires, dont Alfred Hitchcock Presents (1958), Thriller : Masquerade (1961), La Quatrième Dimension (l'épisode Deux avec Charles Bronson, en 1961) et Les Incorruptibles (The Untouchables) (avec Robert Stack, 1961), émission qui lui vaut d'ailleurs sa première d'une série de dix nominations aux Emmy.

Ayant quitté l'acteur Gig Young, Elizabeth se marie avec le réalisateur William Asher, rencontré sur le tournage de La Revanche du Sicilien (Johnny Cool), et décide de s'associer avec lui pour tourner en 1963 un pilote de la future série télévisée Ma sorcière bien-aimée (Bewitched). La première mouture est présentée à l'automne et obtient un tel succès que les deux époux décident d'en faire une émission hebdomadaire. La belle aventure de Samantha, la sorcière bien-aimée de tous, débutera officiellement en septembre 1964, et ne prendra fin que huit ans plus tard, au printemps 1972, ainsi que le mariage entre Elizabeth et William en 1974. Elizabeth y interprète Samantha (Sam), une gentille sorcière qui remue son nez pour accomplir ses tours, et est mariée à un mortel, à la grande déception de sa mère, Endora, qui fera subir au pauvre Jean-Pierre de nombreux sorts. La voisine de Samantha, Madame Kravitz ne fait que l'espionner et essaye de convaincre son mari Albert que sa voisine est des plus étrange. Sam a aussi une très gentille Tante Clara, qui ne fait que des gaffes.

Le feuilleton deviendra une véritable série culte, et Elizabeth Montgomery sera sélectionnée cinq fois de suite aux Emmy, entre 1965 et 1970, ainsi qu'aux Golden Globes, où elle sera sélectionnée quatre fois (en 1964, 1966, 1968 et 1971). Les autres artisans du succès le seront aussi à plusieurs reprises, et les acteurs, dont Dick York (Jean-Pierre), la grande Agnes Moorehead (dans le rôle de la vilaine Endora) et Marion Lorne (dans celui de la charmante Tante Clara) ont fait ici un merveilleux travail digne de mention. « Ma sorcière bien-aimée » est un feuilleton amusant, intelligent, et attachant. Elizabeth Montgomery deviendra alors l'une des actrices les plus populaires des années soixante, et ce partout dans le monde.

De nombreux acteurs seront remplacés au cours de ce feuilleton télévisé. Dick York qui interprétait Jean-Pierre, a dû se faire remplacer à partir de la 6e saison par Dick Sargent et abandonner définitivement le cinéma à cause de fortes douleurs dorsales consécutives à une blessure. Irene Vernon, qui interprète Louise Tate, la femme du patron de Jean-Pierre, l'hypocrite Alfred (David White), se fait remplacer à partir de la 3e saison par Kasey Rogers. Alice Pearce alias Charlotte Kravitz décéde en 1966 et est remplacée par Sandra Gould à partir de la 3e saison. Marion Lorne alias Tante Clara décédera en 1968 mais ne sera pas remplacée.

À partir de 1966, Elizabeth interprétera deux rôles dans le feuilleton : celui de Samantha et également celui de Serena, sa cousine jumelle brune et elle aussi sorcière. Après la fin de cette populaire et longue série, en 1972, Elizabeth Montgomery change de registre et tente de faire oublier Samantha. Elle devient alors la reine des téléfilms, et elle en tourne au moins un par an. Elle débute avec le suspense Qui a tué Susan ? (The Victim) en 1972. Après son divorce avec William Asher (avec qui elle a eu ses trois enfants : deux fils, Robert et William Junior, et une fille, Rebecca), elle s'installe avec l'acteur Robert Foxworth (en), qu'elle rencontre en 1973 lors du tournage du film Marquée par le destin (Mrs. Sundance).

En 1974, elle renoue avec le succès dans le premier film qui traite avec sensibilité du grave sujet du viol des femmes, Une affaire de viol (en) (A Case of Rape), pour lequel elle est nommée une septième fois aux Emmy. Ce film a d'ailleurs eu un réel impact sur la société américaine. Le fait de voir ainsi la douce et gentille Samantha se faire violer en a alors choqué et réveillé plus d'un... et le film a pu ainsi contribuer à faire tomber quelques préjugés sur ce sujet encore tabou en 1974.

L'année suivante, Elizabeth Montgomery poursuit dans son apogée avec La Légende de Lizzie Borden (The Legend of Lizzie Borden (en)), d'après une histoire vraie. Elle y interprète Lizzie Borden, (et elle y héritera d'une huitième nomination aux Emmy Awards), une femme froide et sinistre qui a été accusée en 1892, à tort ou à raison, d'avoir assassiné sauvagement ses parents à coups de hache. Dans ce cas-ci, le principe est simple : Madame Borden est devenue aux États-Unis ce qu'est devenue la belle-mère marâtre de la petite Aurore l'enfant martyre au Québec, soit un personnage noir surgi des structures mentales profondes de la collectivité et élevé au niveau du mythe. Ce film a eu un vif succès. La mise en scène est sobre et solide, la photographie soignée, et le jeu d'Elizabeth Montgomery est retenu et efficace. Fritz Weaver, Katherine Helmond et Fionnula Flanagan complètent la distribution de cette production. Une huitième nomination aux Emmy couronne l'un des plus grands rôles d'Elizabeth.

Elle poursuit sa carrière avec le remake de Victoire sur la nuit (1976), avec Anthony Hopkins pour lequel elle sera nommée une neuvième fois aux Emmy, A Killing Affair (1977) aux côtés du fameux O. J. Simpson, et la mini-série intitulée The Awakening Land (en) (1978), une mini-série de huit heures pour laquelle elle obtiendra sa dixième et dernière nomination aux Emmy sans jamais gagner la fameuse statuette. Qu'importe les prix, elle poursuit son chemin et tourne ensuite l'excellent Violence dans la ville (Act of Violence) et la production Jennifer: A Woman Story, tous deux en 1979. On parle même de relancer Ma sorcière bien-aimée, mais Elizabeth ne veut pas en entendre parler : pour elle, il faut avancer et ne pas reculer.

Belle Star (1980), La vie est un cirque (When the circus came to town, 1981, où elle affronte Christopher Plummer et Eileen Brennan), The Rules of Marriage (1982, avec Elliott Gould comme partenaire), Pièces à conviction (Missing Pieces, 1983) et Emma (Second Sight, 1984) s'enchaînent avec le même succès. Elizabeth Montgomery décide en 1985 d'être moins gentille dans ses films, et elle devient l'abominable infirmière en chef d'une pension pour personnes âgées qui assassine les résidents dans Amos! Le film obtient un grand succès, et Elizabeth fait face ici à d'autres comédiens chevronnés, dont Kirk Douglas, Dorothy McGuire et Pat Morita. Elle tourne l'année suivante (1986) à nouveau avec Dorothy McGuire dans Between the Darkness and the Dawn et décide de prendre un temps d'arrêt.

Deux ans plus tard, elle se lance alors dans la narration de divers documentaires, dont Coverup: Behind the Iran-Contra Affair (1988) et The Panama Deception (1992), ce dernier gagnant l'Oscar du meilleur documentaire en 1993. Dans les années 1990, l'actrice prend des positions sociales importantes, comme la défense des droits des femmes, des gays et des lesbiennes, des minorités ethniques. Elle militera activement contre le sida. Elle ira même jusqu'à défiler, le 28 juin 1992, à la Gay pride de Los Angeles, avec son ami l'acteur Dick Sargent (en lui apportant son soutien lorsqu'il révèle son homosexualité), afin d'exposer à tous ses convictions sociales libérales.

Vivant toujours avec Robert Foxworth en 1992, on lui demande pourquoi ils ne sont pas mariés. Elle répond : « Je connais beaucoup de couples qui vivent ensemble et qui dès qu’ils ont des papiers se séparent ». Ils se marient néanmoins cette même année mais au cours d'une cérémonie privée et sans annonce publique. Elizabeth Montgomery fait son retour à la télévision en 1990 avec Tendre Choo (Face to Face), qu'elle tourne en Afrique pendant plusieurs mois avec son conjoint Robert Foxworth (en). Elle tourne par la suite Les péchés d'une mère (Sins of the mother en 1991, avec Dale Midkiff dans le rôle de son fils), État de peur (With Murder in Mind, 1992, pour une troisième fois avec Robert Foxworth (en)), puis enregistre deux cassettes audios des Aventures érotiques de la Belle au bois dormant, prouvant ainsi qu'elle n'incarne pas seulement la mignonne petite ménagère qu'elle a l'habitude d'interpréter, et tourne dans quatre derniers films, Black Widow Murder: The Blanche Tyler Moore Story (1993), The Corpse had a Familiar et Deadline for murder : from the files of Edna Buchanan. En 2005, Nicole Kidman a repris le rôle de Samantha pour le grand écran. Le 4 janvier 2008, elle a reçu à titre posthume son étoile sur le Walk of fame à Hollywood. (6533 Hollywood Blvd). Divorcée de Frederic Camman (27.03.1954 - 1956), divorcée de l'acteur Gig Young (28.12.1956 - 1963), divorcée du réalisateur William Asher (26.10.1963 - 1973) 3 enfants : William, (1964), Robert, (1965), et Rebecca, (1969), mariée jusqu'à son décès à l'acteur Robert Foxworth (en) (28.01.1993 - 18.05.1995).

Filmographie 

  • 1955 : Condamné au silence (The Court-Martial of Billy Mitchell) (avec Gary Cooper, Ralph Bellamy, Jack Lord et Rod Steiger).
  • 1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool (en)) (avec Henry Silva Telly Savalas, Sammy Davis Jr. et Jim Backus)
  • 1963 : Mercredi soir, 9 heures... (Who's Been Sleeping in my Bed ?) (avec Dean Martin, Carol Burnett et Macha Méril)

Télévision

  • 1951 - 1956 : Robert Montgomery Presents (en) (présente dans 27 épisodes).
  • 1954 - 1956 : Kraft Television Theatre (en) (présente dans 7 épisodes).
  • 1955 - 1957 : Studio One (présente dans 3 épisodes).
  • 1956 : Climax! (avec Richard Boone et Raymond Burr).
  • 1957 : Suspicion (avec Carmen Mathews).
  • 1958 : Bitter Heritage (avec Franchot Tone).
  • 1958 : Cimarron City (en) (avec George Montgomery et Mike Connors).
  • 1959 : Riverboat (en) (avec Darren McGavin et Burt Reynolds).
  • 1959 : Letter to Loretta (en) - Marriage Crisis (avec Jack Lord et Robert Anderson).
  • 1959 : The Third Man (Série TV) (avec Jonathan Harris).
  • 1960 : Alcoa Presents : One Step Beyond (avec John Newland).
  • 1961 : La Quatrième Dimension - Saison 3, épisode 1 : Deux (Two) : The Woman (avec Charles Bronson).
  • 1961 : Les Incorruptibles - Saison 2, épisode 1 : The Rusty Heller Story : Rusty Heller (avec Robert Stack et David White).
  • 1961 : Thriller (épisode : Masquerade) (avec Boris Karloff et John Carradine).
  • 1962 : The Spiral Staircase (avec Eddie Albert, Lillian Gish et Gig Young).
  • 1962 : Alcoa Premiere (en) épidode : Mr. Lucifer (avec Fred Astaire).
  • 1963 : Rawhide (avec Clint Eastwood).
  • 1964 - 1972 : Ma sorcière bien-aimée (Bewitched) : Samantha Stephens, dans 254 épisodes (avec Dick York, Dick Sargent, Agnes Moorehead, David White (acteur), Marion Lorne, Paul Lynde et Maurice Evans).
  • 1972 : Qui a tué Susan ? (The Victim) (avec Eileen Heckart et George Maharis).
  • 1973 : Marquée par le destin (Mrs. Sundance) (avec Robert Foxworth (en) et L.Q. Jones).
  • 1974 : Une affaire de viol (A Case of Rape (en)) (avec Ronny Cox, Cliff Potts et William Daniels (acteur)).
  • 1975 : La Légende de Lizzie Borden (The Legend of Lizzie Borden (en)) (avec Fritz Weaver, Katherine Helmond, Ed Flanders et Fionnula Flanagan).
  • 1976 : Victoire sur la nuit (Dark Victory) (avec Anthony Hopkins).
  • 1977 : A Killing Affair (avec O. J. Simpson).
  • 1978 : The Awakening Land (en) (avec Hal Holbrook, Jane Seymour et William H. Macy).
  • 1979 : Violence dans la ville (Act of violence) (avec Biff McGuire).
  • 1979 : Jennifer (Jennifer, A Woman's Story) (avec Bradford Dillman).
  • 1980 : Belle Starr (avec Cliff Potts).
  • 1981 : La vie est un cirque (en) (When the Circus Came to Town) (avec Christopher Plummer et Eileen Brennan).
  • 1982 : The Rules of Marriage (avec Elliott Gould et Sean Astin).
  • 1983 : Pièces à conviction (Missing Pieces) (avec Daniel Pilon).
  • 1984 : Emma (en) (Second Sight : A Love Story) (avec Barry Newman).
  • 1985 : Amos (avec Kirk Douglas, Dorothy McGuire, Pat Morita et Ray Walston).
  • 1986 : Between the Darkness and the Dawn (avec Dorothy McGuire, James Naughton et Karen Grassle).
  • 1988 : Coverup: Behind the Iran-Contra Affair (Narration).
  • 1990 : Tendre Choo (Face to Face) (avec Robert Foxworth et Lou Antonio).
  • 1991 : Les péchés d'une mère (Sins of the Mother) (avec Dale Midkiff).
  • 1992 : État de peur (With Murder in Mind) (avec Robert Foxworth, Ronny Cox, Lee Richardson et Maureen O'Sullivan).
  • 1993 : The Panama Deception (Narration).
  • 1993 : Black Widow Murders : The Blanche Taylor Moore Story (avec David Clennon).
  • 1994 : The Corpse Had A Familiar Face (avec Yaphet Kotto et Dennis Farina).
  • 1995 : Meurtres en série (Deadline for Murder: From the Files of Edna Buchanan) (avec Yaphet Kotto et Dean Stockwell).

Récompenses

Golden Globes Awards

  • 1964 : Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1966 : Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1968 : Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1971 : Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée musicale ou comique pour le rôle de Samantha Stephens/Serena dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)

Emmy Awards

  • 1961 : Nomination au Emmy Award (Outstanding Single Performance by an Actress in a Leading Role) pour la série Les Incorruptibles
  • 1966 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée comique pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1967 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée comique pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1968 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée comique pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1969 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée comique pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1970 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée comique pour le rôle de Samantha Stephens dans la série Ma sorcière bien-aimée (Bewitched)
  • 1974 : Nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour le film Une affaire de viol (en) (A Case of Rape)
  • 1975 : Nomination au Emmy Award (Outstanding Lead Actress in a Special Program - Drama or Comedy) pour le film La Légende de Lizzie Borden (The Legend of Lizzie Borden)
  • 1978 : Nomination au Emmy Award (Outstanding Lead Actress in a Limited Series) pour la mini-série The Awakening Land

Young Gig

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Gig Young est un acteur américain né le 4 novembre 1913 à Saint Cloud, Minnesota (États-Unis), mort le 19 octobre 1978 à New York (État de New York).

Young Gig

Filmographie

  • 1940 : Misbehaving Husbands : Floor Walker
  • 1941 : The Wagons Roll at Night : Offscreen narrator of trailer
  • 1941 : Here Comes the Cavalry : Trooper Rollins
  • 1941 : Sergent York (Sergeant York) : Marching soldier
  • 1941 : Dive Bomber : Pilot Abbott
  • 1941 : Navy Blues : Sailor in storeroom
  • 1941 : One Foot in Heaven : First Groom Asking for Dog Licence
  • 1941 : The Tanks Are Coming : Jim Allen
  • 1941 : You're in the Army Now : Soldier
  • 1941 : La Charge fantastique (They Died with Their Boots On) : Lt. Roberts
  • 1942 : L'Homme qui vint dîner (The Man Who Came to Dinner) : Bit Part
  • 1942 : Les Chevaliers du ciel (Captains of the Clouds) : Student pilot
  • 1942 : The Male Animal : Student
  • 1942 : The Mad Martindales : Peter Varney
  • 1942 : Les Folles Héritières (The Gay Sisters) : Byron Barr
  • 1943 : Air Force : Copilote Bill Williams
  • 1943 : L'Impossible Amour (Old Acquaintance) : Rudd Kendall
  • 1947 : Escape Me Never : Caryl Dubrok
  • 1948 : La Femme en blanc (The Woman in White) : Walter Hartright
  • 1948 : Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) : Porthos
  • 1948 : Le Réveil de la sorcière rouge (Wake of the Red Witch) : Samuel 'Sam' Rosen
  • 1949 : Le Démon de l'or (Lust for Gold) : Pete Thomas
  • 1949 : Pas de pitié pour les maris (Tell It to the Judge) : Alexander Darvac
  • 1950 : Tarnished : Joe Pettigrew
  • 1950 : Hunt the Man Down : Paul Bennett
  • 1951 : Target Unknown : Capt. Reiner
  • 1951 : Fort Invincible (Only the Valiant) : Lt. William Holloway
  • 1951 : Slaughter Trail : Ike Vaughn
  • 1951 : Feu sur le gang (Come Fill the Cup) de Gordon Douglas : Boyd Copeland
  • 1951 : Too Young to Kiss : John Tirsen
  • 1952 : Holiday for Sinners : Jason Kent
  • 1952 : You for Me : Dr. Jeff Chadwick
  • 1953 : La Fille qui avait tout (The Girl Who Had Everything) de Richard Thorpe : Vance Court
  • 1953 : Arena : Hob Danvers
  • 1953 : City That Never Sleeps : Johnny Kelly
  • 1953 : La Madone gitane (Torch Song) : Cliff Willard
  • 1954 : Un amour pas comme les autres (Young at Heart) : Alex Burke
  • 1955 : Warner Brothers Presents (série TV) : Host
  • 1955 : La Maison des otages (The Desperate Hours) : Chuck Wright
  • 1957 : Une femme de tête (The Desk set) : Mike Cutler
  • 1958 : Le Chouchou du professeur (Teacher's Pet) : Dr. Hugo Pine
  • 1958 : Le Père malgré lui (The Tunnel of Love) : Dick Pepper
  • 1959 : Une fille très avertie (Ask Any Girl) : Evan Doughton
  • 1959 : The Philadelphia Story (TV) : C.K. Dexter Haven
  • 1959 : Du sang en première page (The Story on page one) : Larry Ellis
  • 1959 : Souvenir d'enfance (TV) de la série La Quatrième Dimension : Martin Sloan
  • 1960 : Ninotchka (TV) : Leon Dolga
  • 1961 : The Spiral Staircase (TV) : Stephen Warren
  • 1962 : Un soupçon de vison (That Touch of Mink) : Roger
  • 1962 : Un direct au cœur (Kid Galahad) : Willy Grogan
  • 1962 : Le Couteau dans la plaie : David Barnes
  • 1963 : For Love or Money : 'Sonny' John Dayton Smith
  • 1963 : Les Astuces de la veuve (A Ticklish Affair) : Key Weedon
  • 1964 : The Rogues (série TV) : Tony Fleming (1964-1965)
  • 1965 : Strange Bedfellows : Richard Bramwell
  • 1967 : La Malédiction des Whateley (The Shuttered Room) : Mike Kelton
  • 1968 : Companions in Nightmare (TV) : Eric Nicholson
  • 1969 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) : Rocky
  • 1970 : Lovers and Other Strangers : Hal Henderson
  • 1971 : The Neon Ceiling (TV) : Jones
  • 1973 : A Son-in-Law for Charlie McReady : Charlie McReady
  • 1974 : Un Fiocco nero per Deborah
  • 1974 : Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia) : Quill
  • 1975 : Michele
  • 1975 : The Turning Point of Jim Malloy (TV) : Ray Whitehead
  • 1975 : Tueur d'élite (The Killer Elite) : Lawrence Weyburn
  • 1975 : L'Odyssée du Hindenburg (The Hindenburg) : Edward Douglas
  • 1976 : The Great Ice Rip-Off (TV) : Harkey Rollins
  • 1976 : Sherlock Holmes à New York (Sherlock Holmes in New York) (TV) : Mortimer McGrew
  • 1976 : Gibbsville (série TV) : Ray Whitehead
  • 1977 : Spectre (TV) : Dr. Ham Hamilton
  • 1978 : Le Jeu de la mort (Game of Death) : Jim Marshall

Distinctions

  • Nomination Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour On achève bien les chevaux (1970)

Grand méchant loup appelle

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Grand méchant loup appelle (Father Goose) est un film américain de Ralph Nelson, sorti en 1964. Durant la Seconde Guerre Mondiale dans les mers du Sud, Walter Eckland qui passe son temps à ramasser tout ce que la mer lui ramène, est persuadé d'être espionné par les avions qui survolent son île. Arrive alors une institutrice suivie de ses élèves qui tente de fuir les Japonais.

 

Grand méchant loup appelle de Ralph NelsonGrand méchant loup appelle de Ralph Nelson

Grand méchant loup appelle de Ralph Nelson

Fiche technique

  • Titre original : Father Goose
  • Titre français : Grand méchant loup appelle
  • Réalisation : Ralph Nelson
  • Scénario : S.H. Barnett, Peter Stone
  • Chef-opérateur : Charles Lang
  • Musique : Cy Coleman
  • Montage : Ted J. Kent
  • Costumes : Ray Aghayan
  • Direction artistique : Henry Bumstead, Alexander Golitzen
  • Genre : Aventure, comédie
  • Durée : 118 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 10 décembre 1964 ; France : 24 février 1965

Distribution

  • Cary Grant (VF : Maurice Dorléac) : Walter Christopher Eckland
  • Leslie Caron : Catherine Freneau
  • Trevor Howard (VF : Raymond Loyer) : Commander Frank Houghton
  • Jack Good : Lieutenant Stebbings
  • Sharyl Locke : Jenny
  • Pip Sparke : Anne
  • Verina Greenlaw : Christine
  • Stephanie Berrington : Elizabeth Anderson
  • Jennifer Berrington : Harriet MacGregor
  • Laurelle Felsette : Angelique
  • Nicole Felsette : Dominique

Murmelstein Benjamin

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Benjamin Murmelstein (9 juin 1905 à Lemberg - 27 octobre 1989 à Rome) était le Grand-rabbin de Vienne sous le nazisme puis responsable du conseil juif du camp de concentration de Theresienstadt.

Murmelstein Benjamin et Claude Lanzmann

Murmelstein Benjamin et Claude Lanzmann

En 1931, il devient rabbin de la communauté juive de Vienne. En 1933, il épouse Margaret Geyer avec qui il a un fils, Wolf, en 1936. En août 1938 est créé l'Office central pour l'émigration juive à Vienne. Il fait partie du Consistoire israélite de Vienne (Israelitische Kultusgemeinde Wien) dont il dirige le bureau émigration puis en novembre 1942, il devient membre du Conseil des Anciens des Juifs de Vienne. En 1943 Eichmann décide de créer au Camp de concentration de Theresienstadt un conseil juif (Judenrat) de trois « Anciens » dirigé par le docteur Paul Eppstein et dont fait partie Murmelstein. En septembre 1944 il dirige seul l'administration autonome juive jusqu'à la libération du camp. Le 5 mai 1945 il donne sa démission à un représentant de la Croix Rouge.

En juin 1945, il est arrêté pour faits de collaboration puis acquitté le 3 décembre 1946 devant un tribunal tchèque de Litoměřice face à l'ancien commandant du ghetto de Theresienstadt Karl Rahm. À Rome, il est embauché comme vendeur de meubles. Il est interviewé dans Shoah de Claude Lanzmann en 1975 : les rushes de cet entretien ne seront finalement pas conservés dans la version finale du film.

Mais Lanzmann monte Le dernier des injustes, sorti en 2013, avec ces séquences, entre autres pour prouver l'erreur de Hannah Arendt et du concept de la banalité du mal. Personnage controversé au sein de la Communauté juive notamment pour son accord conclu en septembre 1941 avec l'Office central pour l'émigration juive de Vienne sur les « listes de transfert pour la réinstallation », en 1989 à sa mort, le Grand-Rabbin de Rome refusa que Benjamin Murmelstein soit inhumé à côté de sa femme.

Günther Hans

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Hans Friedrich Karl Günther (Hans Günther), né le 16 février 1891 à Fribourg-en-Brisgau et décédé le 25 septembre 1968 dans cette même ville), était un anthropologue et un « raciologue » allemand. Il a repris la théorie de Joseph Arthur de Gobineau sur l'inégalité des races. Il fut le plus célèbre des raciologues du IIIe Reich.

Günther Hans

Né à Fribourg-en-Brisgau en 1891, il est docteur en biologie et en anthropologie avant de le déclenchement de la Grande Guerre. Il participe au conflit, d'abord dans l'armée, puis, après la fin officielle des hostilités, dans les Corps Francs. Il se fait connaitre comme publiciste dans le Reich des années 1920, rencontrant le succès dès la publication de son ouvrage La Raciologie du peuple allemand (Rassenkunde des deutschen Volkes) qui s'écoule à 270000 exemplaires dès sa première édition.

Il n'obtient de reconnaissance universitaire qu'après sa nomination à un poste d'enseignant à l'université de Thuringe, Land dans lequel le NSDAP obtient son premier accès à des postes gouvernementaux. Une chaire de raciologie est alors créée pour lui à l'université d'Iéna : le 15 novembre 1930, sa leçon inaugurale est suivie par de nombreuses personnalités du NSDAP, Hitler, Darré, Sauckel, Goering. À partir de 1933, sa carrière universitaire connaît un essor fulgurant : en 1935 il est nommé professeur à l'université de Berlin puis à celle de Fribourg en 1939. Par ailleurs, cette reconnaissance lui permet de former, et de soutenir un groupe de chercheurs qui valident ses théories dans le cadre des instituts de recherches de SS.

Proche du nazisme, il édite ses ouvrages dans la maison d'édition de Julius Friedrich Lehmann, éditeur de Munich membre du NSDAP depuis 1920, mais Günther n'adhère formellement au NSDAP qu'en 1932. Au sein du parti, il est surnommé Rassengünther, Günther la race. Cette proximité avec le parti lui vaut non seulement une carrière universitaire, mais aussi l'obtention de nombreuses fonctions au sein du parti et de l'État (il est ainsi nommé au sein du comité d'experts pour la politique démographique et raciale en 1933) et des distinctions honorifiques (en 1935, il reçoit le Prix du parti pour la science, puis la médaille Goethe pour la science, et, en 1941, il se voit remettre la Goldenes Parteiabzeichen du NSDAP.

Élevé dans la religion protestante, il quitte l'église protestante en 19255 et se rallie au mouvement néopaïen en 1935, en s'affiliant au mouvement de la foi allemande; sous l'influence de Rosenberg, il énonce ses affinités pour le paganisme Völkisch. De plus, s'il ne s'avoue païen qu'en 1935, ses écrits, et plus spécifiquement la Raciologie du peuple allemand, attestent d'un antichristianisme latent, malgré la volonté de sa maison d'édition, Lehmann, de présenter ses thèses comme relevant uniquement du champ de la science. Jusqu'à la fin de sa vie, en 1968, il déclare adhérer au paganisme, dont il situe la source dans la paysannerie allemande (en cela, il est proche de Hitler et Darré. Günther est l'un des plus ardents défenseurs de l'idée de race nordique, et non de la race aryenne. Ainsi, il s'attache dans ses écrits à rechercher les différentes origines possibles de la race aryenne et les raisons pour lesquelles une race peut être amenée à disparaître. Mais surtout, avant d'être l'un des théoriciens nordicistes, il est surtout un théoricien de la race.

Pour lui, l'appartenance à une race se transmet de manière héréditaire et octroie à ses membres un certain nombres de caractères physiques et intellectuelles héréditaires. Ces caractères raciaux assurent à ceux qui les possèdent des capacités physiques et intellectuelles plus grandes que celles de leurs contemporains, ces capacités permettant l'acquisition, sur de nombreuses générations, d'une plus grande "conscience raciale". Ces caractéristiques physiques peuvent être la forme des crânes. Cependant, il développe aussi l'idée qu'un peuple est un mélange de races : comme tous les autres peuples, le peuple allemand est constitué d'un mélange d'apports raciaux de différentes origines; cependant, se plaçant dans la lignée du Gobineau, et ne niant pas le métissage qui constitue la base du peuple allemand, il trouve cette idée néfaste pour l'Occident. Pour s'opposer à cette tendance, il popularise l'idée de la nécessité d'une renordification du peuple allemand et des peuples européens, par une stricte sélection raciale, destinée à accroître la part du sang nordique au sein des peuples européens : encourageant les mariages entre représentants de la race nordique, il épouse lui-même une Norvégienne.

Pour Günther, appuyé sur Jordanès, l'historien du peuples Goths, la race nordique, héritière des cultures et de la spiritualité indo-germaniques de la Préhistoire, a pour origine géographique le Septentrion, dans la partie de l'Europe paléolithique non recouverte par les glaces tout en s'opposant à l'hypothèse de l'origine indienne, donc asiatique, des Germains : en effet, il prend position dans les débats contre l'hypothèse d'une migration des élites indogermaniques depuis l'Asie vers l'Europe; en effet, à ses yeux, rien de bon dans l'humanité ne peut être originaire du continent asiatique, s'opposant ainsi au mythe aryen, qui fait des Allemands les descendants d'une race dominant venue d'Asie. La croyance dans l'hypothèse nordique l'amène à développer l'idée de la renordification du peuple allemand, destinée à fortifier l'apport nordique au sein du sang allemand.

Au fil des rééditions de son ouvrage la Raciologie du peuple allemand, il développe de nouvelles excroissances théoriques. Il crée ainsi une race dinarique, créée à partir de l'observation raciale des prisonniers alliés originaires des états balkaniques : cette race, protégée par la géographie particulière des Balkans, aurait su préserver sa particularité par d'habiles mélanges de sang. À la suite de l'Anschluss, la "composante du peuple allemand" vivant en Autriche, peut parfaitement s'intégrer au sein du schéma nazi; de même, il crée une race est-baltique, issue de mélange entre la race nordique et la race ostique, caractérisée par de forts éléments raciaux asiatiques et mongols, des yeux et des cheveux foncés, et une race dalique, falique, cousine de la race nordique, caractérisée par unes silhouette épaisse, des cheveux blonds et des yeux bleus, dont les membres sont considérés comme des fossiles vivants, descendants directs de l'homme de Cro-Magnon. Ce mélange de races définit le peuple allemand comme un métissage de ces différentes races : au sein des individus coexisteraient des caractéristiques issus de ces dernières. Aux yeux de Günther et de ses équipes, seuls 6% des Allemands sont de purs nordiques et 50% de la population allemande au maximum porte en elle des composantes nordiques.

Il est ainsi amené à défendre, puis à faire valider d'un point de vue institutionnel, l'idée d'une élite germanique dans l'ensemble des civilisations antiques : les Grecs, les Celtes, les Italiques, ainsi que les Iraniens, les Indiens, les Afghans sont issus, au moins leurs élites, du Nord de l'Europe. Dans les années 1920, les ouvrages de Günther recueillent un certain succès auprès du public. Cependant, le monde universitaire est partagé sur les théories développées dans son ouvrage de 1925, l'Idée Nordique, mais le principal reproche adressé à cet auteur non issu du sérail universitaire est qu'il diffuse auprès de larges portions de la populations allemandes la thèse que le peuple allemand est lui aussi issu d'un mélange de races. À partir de 1933, puis surtout après la disparition de l'influence politique de la SA, la SS assure le succès de ses théories, érigées en dogme : ainsi, en février 1935, le journal de la SS, Das Schwarze Korps reprend l'hypothèse nordiciste de Günther, en faisant du Pôle Nord le lieu originel de la race nordique ; de même, la formation idéologique de l'Ordnungspolizei reprend ses idées à la lettre, puisqu'il fixe le berceau géographique de la race nordique en Scandinavie et sur le pourtour de la mer Baltique.

En outre, ses théories sur l'origine nordique des civilisations grecques et romaines renforcent son influence, car elles assurent non seulement l'idée d'un tronc commun aryen, mais contribuent aussi à justifier, en avançant l'idée d'une dispersion des Aryens dans le Sud de l'Europe, certaines prétentions territoriales. Plus tardivement, à la fin de la guerre, la recherche archéologique française est influencée par ses idées, à l'instar de l'archéologue Henri Vallois, qui publie en 1944 un inventaire des races humaines, en énumérant vingt-sept.

La Femme rêvée

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La Femme rêvée (Dream Wife) est un film américain réalisé par Sidney Sheldon, sorti en 1953. Clemson Reade est fiancé à Effie, une jeune femme moderne qui travaille au Département d'État. Lors d'un voyage au Moyen-Orient, Clemson fait la connaissance de la princesse Tarji, que son père présente comme une future épouse de rêve. Mais Clemson doit rentrer pour épouser Effie la semaine suivante. Lorsqu'il retrouve sa fiancée, toute occupée à régler des problèmes économiques complexes, il se met à rêver à l'épouse parfaite qu'aurait pu être la belle princesse arabe. Il rompt ses fiançailles, et télégraphie à Tarji qui accepte de venir aux États-Unis. Lorsque la princesse arrive, il lui faut un chaperon, et c'est Effie qui va jouer ce rôle...

La Femme rêvée de Sidney SheldonLa Femme rêvée de Sidney Sheldon

La Femme rêvée de Sidney Sheldon

Fiche technique

  • Titre : La Femme rêvée
  • Titre original : Dream Wife
  • Réalisation : Sidney Sheldon
  • Scénario : Sidney Sheldon, Herbert Baker et Alfred Lewis Levitt
  • Musique : Conrad Salinger
  • Photographie : Milton R. Krasner
  • Montage : George White
  • Décors : Cedric Gibbons et Daniel B. Cathcart
  • Décorateur de plateau : Alfred E. Spencer et Edwin B. Willis
  • Costumes : Herschel McCoy et Helen Rose
  • Production : Dore Schary
  • Société de production et de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - Son : Mono (Western Electric Sound System)
  • Genre : Comédie romantique
  • Durée : 100 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 19 juin 1953 ; France : 25 novembre 1953

Distribution

  • Cary Grant : Clemson Reade
  • Deborah Kerr : Effie
  • Walter Pidgeon : Walter McBride
  • Betta St. John : Tarji
  • Eduard Franz : Khan
  • Buddy Baer : Vizier
  • Les Tremayne : Ken Landwell
  • Donald Randolph : Ali
  • Bruce Bennett : Charlie Elkwood
  • Richard Anderson : Henry Malvine
  • Dan Tobin : Mr. Brown
  • Movita : Rima
  • Gloria Holden : Mrs. Landwell
  • June Clayworth : Mrs. Elkwood
  • Dean Miller : George
  • Steve Forrest : Louis
  • Jonathan Cott : Marine
  • Patricia Tiernan : Pat

St. John Betta

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Betta St. John est une actrice, chanteuse et danseuse américaine, de son vrai nom Betty Jean Striegler, née le 26 novembre 1929 à Hawthorne (Comté de Los Angeles, Californie).

St. John Betta St. John Betta

Au cinéma, Betty Jean Striegler débute à dix ans (un petit rôle non crédité) dans le western Femme ou Démon de George Marshall, avec Marlène Dietrich et James Stewart, sorti en 1939. Jusqu'à l'adolescence, elle contribue à trois autres films américains (également dans des petits rôles), un court métrage où elle danse (1940), Lydia de Julien Duvivier (1941, avec Merle Oberon dans le rôle-titre), et enfin Jane Eyre de Robert Stevenson (1944, avec Joan Fontaine et Orson Welles). Puis au théâtre à Broadway (New York), sous le pseudonyme de Betta St. John, elle crée en 1949 le rôle de Liat, dans la comédie musicale South Pacific du tandem Rodgers et Hammerstein, mise en scène et chorégraphiée par Joshua Logan, aux côtés de Mary Martin et Ezio Pinza. En 1951, elle reprend ce rôle à Londres, où la distribution comprend notamment (outre Mary Martin) l'acteur anglais Peter Grant, qu'elle épouse l'année suivante (1952) et dont elle devient veuve en 1992.

Elle revient au cinéma dans trois films américains sortis en 1953, La Femme rêvée de Sidney Sheldon (avec Cary Grant et Deborah Kerr), La Tunique d'Henry Koster (avec Richard Burton et Jean Simmons) et La Perle noire de Richard Thorpe (avec Robert Taylor, Ann Blyth et Stewart Granger). Après cinq autres films américains (dont le musical Le Prince étudiant de Richard Thorpe en 1954, avec Ann Blyth et Edmund Purdom), le dernier sorti en 1955 (le western Le Bandit d'Edgar G. Ulmer, avec Arthur Kennedy), Betta St. John s'installe en Angleterre avec son mari. Dans son pays d'adoption, dès 1955, elle collabore à sept films britanniques, dont deux de la série cinématographique des Tarzan (avec Gordon Scott dans le rôle-titre), Tarzan et le Safari perdu d'H. Bruce Humberstone (1957), puis Tarzan le magnifique de Robert Day (1960), son avant-dernier film. Le dernier (également sorti en 1960) est le film d'horreur La Cité des morts de John Llewellyn Moxey, avec Christopher Lee.

À la télévision, Betta St. John se produit dans onze séries britanniques (quatre étant dédiées au théâtre, telle Armchair Theatre) de 1955 à 1960, dont L'Homme invisible (1959, un épisode) et Détective international (1960, un épisode), après quoi elle se retire quasiment, pour se consacrer à sa famille. Elle revient toutefois pour une ultime prestation à l'écran dans deux épisodes, diffusés en 1965, d'une douzième série britannique.

Filmographie

Période américaine (1939-1955)

  • 1939 : Femme ou Démon (Destry Rides Again) de George Marshall (non créditée)
  • 1940 : Waldo's Last Stand d'Edward L. Cahn (court métrage, sous son véritable nom)
  • 1941 : Lydia de Julien Duvivier (non créditée)
  • 1944 : Jane Eyre de Robert Stevenson (non créditée)
  • 1953 : La Femme rêvée (Dream Wife) de Sidney Sheldon
  • 1953 : La Tunique (The Robe) d'Henry Koster
  • 1953 : La Perle noire (All the Brothers Were Valiant) de Richard Thorpe
  • 1954 : Mission périlleuse (en) (Dangerous Mission) de Louis King
  • 1954 : L'Épée des Sarrasins (The Saracen Blade) de William Castle
  • 1954 : Le Prince étudiant (The Student Prince) de Richard Thorpe
  • 1954 : Billy the Kid contre la loi (The Law vs. Billy the Kid) de William Castle
  • 1955 : Le Bandit (The Naked Dawn) d'Edgar G. Ulmer

Période britannique (1955-1960)

  • 1955 : Alias John Preston de David MacDonald
  • 1957 : Tarzan et le Safari perdu (Tarzan and the Lost Safari) d'H. Bruce Humberstone
  • 1957 : High Tide at Noon de Philip Leacock
  • 1958 : Corridors of Bood de Robert Day
  • 1958 : L'Homme au masque de verre (The Snorkel) de Guy Green
  • 1960 : Tarzan le magnifique (Tarzan the Magnificent) de Robert Day
  • 1960 : La Cité des morts (The City of the Dead) de John Llewellyn Moxey

Télévision

  • 1956 : Le Comte de Monte-Cristo (The Count of Monte Cristo) Saison unique, épisode 4 The Texas Affair
  • 1958 : ITV Play of the Week Saison 3, épisode 20 Johnny Belinda et épisode 36 All My Sons
  • 1959 : L'Homme invisible (Invisible Man) Saison unique, épisode 20 Coup double (The Decoy)
  • 1959 : Armchair Theatre Saison 3, épisode 68 The Last Tycoon de Ted Kotcheff
  • 1960 : Détective international (International Detective) Saison 1, épisode 23 The Santino Case
  • 1965 : Le Troisième Homme (The Third Man) Saison 5, épisodes 15 et 16 Members Only, Parts I & II

Théâtre

  • 1949-1951 : South Pacific, comédie musicale, musique de Richard Rodgers, lyrics d'Oscar Hammerstein II, livret de Joshua Logan et Oscar Hammerstein II, mise en scène et chorégraphie de Joshua Logan, orchestrations de Robert Russell Bennett, costumes de Motley et Dorothy Jeakins, avec Mary Martin, Ezio Pinza, Harvey Stephens, Richard Loo, Biff McGuire (création à Broadway)
  • 1951-1953 : South Pacific, reprise, avec Mary Martin (remplacée en cours de production), Ray Walston (création à Londres)
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