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McGee Vonetta

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Vonetta McGee (14 janvier 1945 – 9 juillet 2010) est une actrice américaine.

McGee Vonetta

Vonetta McGee est née à San Francisco, de Alma et Lawrence McGee. Elle se diplôme au Lycée polytechnique de San Francisco et fait ses débuts en 1968 comme la Faustine de la comédie italienne Faustina. La même année, elle joue Pauline aux côtés de Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski dans le western atypique Le Grand Silence, mais c'est plutôt dans les films de Blaxploitation Melinda et Hammer qu'elle va se faire connaître en 1972. En 1987, elle épouse l'acteur Carl Lumbly; ils ont eu un enfant, Brandon. Elle est décédée d'un arrêt cardiaque le 9 juillet 2010.

 

Filmographie

  • 1968 : Faustina Faustine
  • 1968 : Le Grand Silence Pauline
  • 1969 : L'Homme perdu
  • 1970 : La Lettre du Kremlin
  • 1972 : Melinda
  • 1972 : Blacula, le vampire noir
  • 1972 : Hammer
  • 1973 : Detroit 9000 (en)
  • 1973 : Shaft in Africa
  • 1974 : Thomasine & Bushrod (en)
  • 1975 : La Sanction
  • 1977 : Brothers
  • 1978 : Superdome
  • 1984 : La Mort en prime
  • 1984-1986 : Cagney et Lacey (série TV)
  • 1985 : Hell Town
  • 1989-1990 : La Loi de Los Angeles (série TV)
  • 1990 : To Sleep with Anger
  • 1991 : Brother Future
  • 1998 : Johnny B Good
  • 2007 : Black August

Merrick Doris

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Doris Merrick est une actrice américaine née le 6 juin 1920 à Chicago, Illinois (États-Unis).

Merrick Doris Merrick Doris

Filmographie

  • 1942 : Girl Trouble : Susan
  • 1942 : That Other Woman : Irene
  • 1942 : Time to Kill : Linda Conquest Murdock
  • 1943 : Le Ciel peut attendre (Heaven Can Wait) : Night Nurse
  • 1944 : Ladies of Washington : Amy
  • 1944 : Le Grand Boum (The Big Noise) : Evelyn
  • 1944 : In the Meantime, Darling : Mrs. MacAndrews
  • 1945 : Sensation Hunters (en) de Christy Cabanne : Julie Rogers
  • 1945 : Notre cher amour (This Love of Ours) : Vivian
  • 1945 : Hit the Hay : Sally
  • 1946 : Child of Divorce : Louise Norman
  • 1947 : The Pilgrim Lady : Millicent Rankin
  • 1948 : The Counterfeiters : Margo
  • 1950 : The Fighting Stallion : Jeanne Barton
  • 1952 : Untamed Women : Sandra
  • 1953 : The Neanderthal Man : Ruth Marshall
  • 1955 : Mélodie interrompue (Interrupted Melody) : Nurse

McBroom Amanda

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Amanda McBroom, née le 9 août 1947 à Woodland Hills, est une chanteuse, parolière, et actrice américaine.

McBroom Amanda

Amanda McBroom est la fille de l'acteur David Bruce. Elle est l'auteure de la chanson The Rose (1979) qui a reçu le Golden Globe de la meilleure chanson originale. Cette chanson est notamment interprétée par Bette Midler pendant le générique de fin du film hommage à Janis Joplin, The Rose.

Elle participe en tant que second rôle à plusieurs séries télévisée, comme par exemple Starsky et Hutch ou bien Star Trek : La Nouvelle Génération ou encore Magnum. Elle est aussi actrice de doublage pour plusieurs dessins animés. Elle participe au spectacle Jacques Brel Is Alive and Well and Living in Paris.

McDaniel Hattie

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Hattie McDaniel est une actrice américaine, née le 10 juin 1895 à Wichita (Kansas) et morte le 26 octobre 1952 à Los Angeles.

McDaniel Hattie

Fille d'un père pasteur baptiste de Richmond (Virginie) et d'une mère originaire de Nashville (Tennessee), elle commence à 18 ans une carrière d'actrice en chantant dans des vaudevilles et en se produisant à la radio. En 1932, elle fait ses débuts au cinéma où on la cantonnera essentiellement à des rôles de domestiques. En 1936, Show Boat lui vaut d'être une première fois remarquée. Mais c'est en 1939, avec son rôle de Mamma dans Autant en emporte le vent, qu'elle atteint la renommée. 

Lors de la Première mondiale au Fox Theater ségrégationniste à Atlanta le 15 décembre 1939, on lui interdit l'accès à la projection. Elle obtiendra ensuite l'Oscar du Meilleur second rôle féminin, devenant la première artiste noire à obtenir cette récompense (le 29 février 1940). Vingt-quatre années s'écouleront avant de voir un autre acteur noir recevoir un Oscar (Sidney Poitier). Elle était la sœur des acteurs et chanteurs Otis McDaniel (1882-1916), Sam McDaniel (1886-1962) et Etta McDaniel (1890-1946). Elle fut mariée quatre fois.

Filmographie 

  • 1932 : Blonde Vénus de Josef von Sternberg
  • 1933 : Je ne suis pas un ange (I'm No Angel) de Wesley Ruggles
  • 1934 : Judge Priest de John Ford
  • 1935 : Le Petit Colonel (The Little Colonel) de David Butler
  • 1935 : La Malle de Singapour (China Seas) de Tay Garnett
  • 1935 : Désirs secrets (Alice Adams) de George Stevens
  • 1936 : Next Time We Love de Edward H. Griffith
  • 1936 : Show Boat, film de James Whale
  • 1936 : Carolyn veut divorcer (The Bride Walks Out) de Leigh Jason
  • 1937 : La Joyeuse Suicidée (Nothing sacred) de William A. Wellman
  • 1937 : Saratoga
  • 1937 : Stella Dallas de King Vidor
  • 1937 : La Folle Confession (True Confession) de Wesley Ruggles
  • 1938 : Amanda (Carefree) de Mark Sandrich
  • 1938 : Miss Manton est folle (The Mad Miss Manton) de Leigh Jason
  • 1938 : Mariage incognito (Vivacious Lady) de George Stevens (petit rôle non crédité)
  • 1938 : L'Ange impur (The Shopworn Angel) de H.C. Potter
  • 1938 : L'Ensorceleuse (The Shining Hour) de Frank Borzage
  • 1939 : Deux bons copains (Zenobia) de Gordon Douglas
  • 1939 : Autant en emporte le vent (Gone with the wind) de Victor Fleming
  • 1941 : La Charge fantastique (They died with their boots on) de Raoul Walsh
  • 1941 : Le Grand Mensonge (The Great lie) d'Edmund Goulding
  • 1941 : Affectionately Yours de Lloyd Bacon
  • 1942 : The Male Animal de Elliott Nugent
  • 1942 : In this our life de John Huston
  • 1942 : La Maison de mes rêves (George Washington Slept Here) de William Keighley
  • 1943 : Remerciez votre bonne étoile (Thank your lucky stars) de David Butler
  • 1944 : Depuis ton départ (Since You Went Away) de John Cromwell
  • 1944 : Janie de Michael Curtiz
  • 1946 : Margie d'Henry King
  • 1946 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye) de James V. Kern
  • 1946 : Mélodie du Sud (Song of the South) de Harve Foster et Wilfred Jackson
  • 1947 : L'Homme que j'ai choisi (The Flame), de John H. Auer
  • 1948 : Ma femme et ses enfants (Family Honeymoon) de Claude Binyon

McDaniel Etta

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Etta McDaniel est une actrice américaine, née le 1er décembre 1890 à Wichita (Kansas), morte le 13 janvier 1946 à Los Angeles (Californie).

McDaniel Etta

Comme ses frères et sœur Otis McDaniel (1882-1916), Sam McDaniel (en) (1886-1962) et Hattie McDaniel (1895-1952), Etta McDaniel entame sa carrière dans le répertoire du vaudeville et, plus spécifiquement, du minstrel show (leurs parents ayant une compagnie itinérante). Au cinéma, elle débute dans un petit rôle non crédité à l'occasion de King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, avec Fay Wray, Robert Armstrong et Bruce Cabot, sorti en 1933.

Elle contribue en tout à soixante-et-un films américains, le dernier étant un court métrage sorti en septembre 1946, plusieurs mois après sa mort. Entretemps, elle apparaît notamment dans Je n'ai pas tué Lincoln de John Ford (1936, avec Warner Baxter et Gloria Stuart), L'Inspiratrice de William A. Wellman (1942, avec Barbara Stanwyck et Joel McCrea) et Son of Dracula de Robert Siodmak (1943, avec Lon Chaney Jr.). Notons encore qu'elle joue aux côtés de sa sœur Hattie dans Stella Dallas de King Vidor (1937, avec Barbara Stanwyck et John Boles).

Filmographie 

  • 1933 : King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack
  • 1934 : Smoking Guns d'Alan James
  • 1935 : The Arizonian de Charles Vidor
  • 1936 : Palm Springs d'Aubrey Scotto
  • 1936 : La Brute magnifique (Magnificent Brute) de John G. Blystone
  • 1936 : Les Verts Pâturages (The Green Pastures) de Marc Connelly et William Keighley
  • 1936 : The Devil is a Sissy de W. S. Van Dyke et Rowland Brown
  • 1936 : Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Sharl Island) de John Ford
  • 1936 : The Lonely Trail de Joseph Kane
  • 1936 : Le Rayon invisible (The Invisible Ray) de Lambert Hillyer
  • 1936 : Mysterious Crossing d'Arthur Lubin
  • 1936 : Hearts in Bondage de Lew Ayres
  • 1937 : Mile a Minute Love d'Elmer Clifton
  • 1937 : Le Rescapé (The Go Getter) de Busby Berkeley
  • 1937 : L'Amour en première page (Love is News) de Tay Garnett
  • 1937 : On Such a Night d'Ewald André Dupont
  • 1937 : Stella Dallas de King Vidor
  • 1937 : Living on Love de Lew Landers
  • 1937 : Man Bites Lovebug de Del Lord (court métrage)
  • 1938 : Tom Sawyer, Detective de Louis King
  • 1938 : Keep Smiling d'Herbert I. Leeds
  • 1938 : Nanette a trois amours (Three Loves has Nancy) de Richard Thorpe
  • 1939 : Au service de la loi (Sergeant Madden) de Josef von Sternberg
  • 1940 : Carolina Moon de Frank McDonald
  • 1940 : Destins dans la nuit (The House Across the Bay) d'Archie Mayo
  • 1940 : Charter Pilot d'Eugene Forde
  • 1941 : Thieves Fall Out de Ray Enright
  • 1941 : You're in the Army Now de Lewis Seiler
  • 1942 : Mokey de Wells Root
  • 1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William A. Wellman
  • 1942 : Johnny Doughboy de John H. Auer
  • 1942 : Far West (American Empire) de William C. McGann
  • 1943 : They Came to Blow Up America d'Edward Ludwig
  • 1943 : Son of Dracula de Robert Siodmak
  • 1943 : False Faces de George Sherman
  • 1944 : What a Man ! de William Beaudine
  • 1944 : L'introuvable rentre chez lui (The Thin Man Goes Home) de Richard Thorpe
  • 1945 : La Blonde incendiaire (Incendiary Blonde) de George Marshall
  • 1945 : Calling All Fibbers de Jules White (court métrage)
  • 1946 : Society Mugs d'Edward Bernds (court métrage)

McCormack Patty

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Patty McCormack, née Patricia Ellen Russo, le 21 août 1945) à New York, est une actrice américaine.

McCormack Patty McCormack Patty

Filmographie

  • 1951 : Two Gals and a Guy : Fay Oliver
  • 1951 : Si l'on mariait papa (Here Comes the Groom) de Frank Capra : Une orpheline
  • 1956 : La Mauvaise Graine (The Bad Seed) de Mervyn LeRoy : Rhoda Penmark
  • 1957 : La Reine des neiges de Lev Atamanov : Angel, la voleuse
  • 1957 : La Bourrasque (All Mine to Give) : Annabelle Eunson
  • 1958 : Kathy O' : Kathy O'Rourke
  • 1960 : Les Aventuriers du fleuve (The Adventures of Huckleberry Finn), de Michael Curtiz : Joanna Wilkes
  • 1961 : The Explosive Generation (en) de Buzz Kulik : Janet Sommers
  • 1962 : Jacktown : Margaret
  • 1968 : Maryjane (en) de Maury Dexter : Susan Hoffman
  • 1968 : Les anges en mini-jupe (The Mini-Skirt Mob) : Edie
  • 1968 : The Young Runaways : Deannie Donford
  • 1969 : The Young Animals : Janet
  • 1975 : Les Insectes de feu (Bug) de Jeannot Szwarc : Sylvia Ross
  • 1987 : Private Road: No Trepassing : Alice Wilson
  • 1988 : Saturday the 14th Strikes Back : Kate Baxter
  • 1995 : Mommy : Mommy
  • 1997 : Mommy's Day : Mme Sterling
  • 2000 : The Silencing (pt), de Leslie Rogers : Betty
  • 2001 : Un si long chemin (Choosing Matthias) : Mme Leonard
  • 2001 : The Medicine Show : Janice Piegi
  • 2003 : La Maison de l'Étrange (Inhabited) : Olivia Hagen
  • 2003 : The Silvergleam Whistle : la manageuse du môtel
  • 2003 : The Kiss : Priscilla Standhope
  • 2004 : Target : Maysie
  • 2004 : L'Écorché (Shallow Ground) de Sheldon Wilson : Helen Reedy
  • 2005 : Heart of the Beholder : Helen
  • 2006 : Les mangeurs d'âmes (Left in Darkness) : une grand-mère
  • 2007 : In the Wall : Dolores
  • 2007 : Psycho Hillbilly Cabin Massacre : Ma
  • 2008 : Frost/Nixon de Ron Howard : Pat Nixon
  • 2008 : A Christmas Proposal : Maggie
  • 2011 : Soda Springs : Beth
  • 2011 : 2ND Take : Estelle
  • 2012 : Samaritan : Grandma Confer

Télévision

  • 1949 et 1956 : Mama (Série TV) : Cousin Ingeborg / Ingeborg
  • 1953, 1957-1958 : Kraft Television Theatre (Série TV) : Jeannie
  • 1954 : The Motorola Television Hour (Série TV) : Ginny Mitchell
  • 1954 et 1959 : The United States Steel Hour (Série TV) : Rachel Sullivan
  • 1956 : Climax! (Série TV) : Lovejoy Mason
  • 1957 : Cavalcade of America (Série TV) : Trudy Marshall
  • 1957-1959 : Playhouse 90 (Série TV) : Helen Keller / Toby Green / Jane / Mahala May / Ketti Doner
  • 1958 : Goodyear Theatre (Série TV) : Gussie
  • 1958 : La Grande Caravane (Wagon Train) (série TV) : Mary Ellen Thomas
  • 1959 : Peck's Bad Girl (série TV) : Torey Peck
  • 1960 : Les Aventuriers du Far-West (Death Valley Days) (série TV) : Virginia Reed
  • 1960 : The Chevy Mystery Show (Série TV) : Dotty Halsey
  • 1960-1961 : Route 66 (série TV) : Jenny Slade / Jan
  • 1962 : Le Gant de velours (The New Breed) (série TV) : Karen Kegler
  • 1962 : Young Dr. Malone (Série TV) : Lisha Steele #4
  • 1962-1963 : Rawhide (Série TV) : Julie Cannon / Sarah Higgins
  • 1964 : The Farmer's Daughter (Série TV) : Helga
  • 1968 : Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série TV) - Saison 3 épisode 20, La Nuit de la Mort masquée (The Night of the Death Masks), de Mike Moder : Betsy
  • 1969 : Ranch L (Lancer) (série TV) : Pearl Sickles
  • 1970 : The Best of Everything (série TV) : Linda Warren
  • 1972 : O'Hara, U.S. Treasury (série TV) : Gilda Julian
  • 1972, 1978-1979 : Emergency! (série TV) : Janet Caldwell / Gail
  • 1974 : Police Story (série TV) : Marie Hall
  • 1974 : Barnaby Jones (série TV) : Angie McClaine
  • 1974 : Wild World Mystery (série TV) : Tanya
  • 1974 : Docteur Marcus Welby (Marcus Welby M.D.) (série TV) : Marilyn Bryson / Dr Newman
  • 1974 : Les Rues de San Francisco (The Streets of San Francisco) (série TV) - Saison 2, épisode 17 (Blockade) : Jill Cameron Lawrence
  • 1975 : Cannon (série TV) : Linda Halsey
  • 1975-1976 : As the World Turns (Série TV) : Kim Sullivan Reynolds Stewart Andropoulos Hughes
  • 1978 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (série TV) : Beth Donovan
  • 1979 : Friends (série TV) : Vanessa
  • 1979 : L'Île fantastique (Fantasy Island) (série TV) : Marg Atkins
  • 1979-1980 : The Ropers (série TV) : Anne Brookes
  • 1981-1982 : Dallas (Série TV) : Evelyn Michaelson
  • 1982 : Magnum (Série TV) : Carol Baldwin
  • 1983 : Équipe de nuit (Night Partners) (Téléfilm) : Sophie Metzman
  • 1984 : Hôtel (Série TV) : Paula
  • 1984 : Invitation en enfer (Invitation to Hell) (Téléfilm) : Mary Peterson
  • 1984 : Les Enquêtes de Remington Steele (Série TV) : Vera Woodman
  • 1984 : Partners in Crime (Série TV) : Irene
  • 1986 : Commando sur Téhéran (On Wings of Eagles) (Série TV) : Liz Coburn
  • 1986 : Mr. Sunshine (Série TV) : Ellen
  • 1987 : The Law and Harry McGraw (Série TV) : Gloria Billings
  • 1987-1988 : Arabesque (Murder She Wrote) (Série TV) : Lana Whitman / Det. Kathleen Chadwick
  • 1988 : Sois prof et tais-toi (Head of the Class) (Série TV) : Madeline Cardian
  • 1989 : The Flamingo Kid (Téléfilm) : Mme Brody
  • 1989 : Les Nouvelles Aventures de Lassie (The New Lassie) (série TV) : Kathleen Squires
  • 1989 : Freddy, le cauchemar de vos nuits (Freddy's Nightmares) (série TV) : Estonia Adler
  • 1990 : Docteur Doogie (Doogie Howser, M.D.) (série TV) : Marge Lester
  • 1992 : La Maison en folie (Empty Nest) (série TV) : Fran
  • 1997 : Alerte à Malibu (Baywatch) (série TV) : Rose O'Hara
  • 1999 : Morsures mortelles (Silent Predators) (téléfilm) : Vera Conrad
  • 2000 : Urgences (ER) (série TV) : Mme Dyer
  • 2000, 2002, 2004 et 2006 : Les Soprano (Série TV) : Liz La Cerva
  • 2001 : Acceptable Risk (Téléfilm) : Lois
  • 2001 : Associées pour la loi (Family Law) (Série TV) : Monica Whitman
  • 2003-2004 : Skin (Série TV) : Irene
  • 2004 : The D.A. (Série TV) : Jeanie Carlson
  • 2004 : Cold Case (Série TV) : Mavis Breen
  • 2005 : Esprits criminels (Criminal Minds) (Série TV) : Marcia Gordon
  • 2005 : Roman noir: photos de famille (Mystery Woman: Snapshot) (Téléfilm) : Barbara Sommers
  • 2005 : New York Police Blues (NYPD Blues) (Série TV) : Jeannie Wyatt
  • 2005 : La Rose noire (Gone But Not Forgotten) (Téléfilm) : Andrea Hammerhill
  • 2005 : Entourage (Série TV) : Realtor
  • 2005 : Grey's Anatomy (Série TV) : Rebecca Franklin
  • 2006 : What About Brian (Série TV) : Lillian
  • 2007 : Dossier Smith (Smith) (série TV) : Tracy Breen
  • 2008 : Shark (série TV) : Mary Belkin
  • 2008 : South of Nowhere (série TV) : Mary Spencer
  • 2009 : Private Practice (série TV) : Cynthia
  • 2009 : Greek (série TV) : Joan
  • 2009 : L'Amour aux deux visages (Citizen Jane) d'Armand Mastroianni (téléfilm) : tante Gertrude
  • 2010 : La Fille de l'ascenseur (Elevator Girl) (série TV) : Rosemary
  • 2010 : Desperate Housewives (série TV) : Teresa Pruitt

McClanahan Rue

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Rue McClanahan, née le 21 février 1934 à Healdton (Oklahoma) et morte le 3 juin 2010, est une actrice et productrice américaine.

McClanahan Rue

Rue McClanahan est née à Healdton, dans l'Oklahoma, et est la fille de Dreda Rheua-Nell (née Medaris), une esthéticienne et de William Edwin McClanahan, un entrepreneur en bâtiment. Elle a grandi à Ardmore dans l'Oklahoma ; elle a terminé ses études au lycée Ardmore en 1953. À l'université de Tulsa, elle s'est spécialisée en allemand et en théâtre. Elle était un membre du club féminin Kappa Alpha Theta. Elle ne se fit connaître à Broadway qu'en 1969 lorsqu'elle interpréta Sally Weber dans la comédie musicale Jimmy Shine avec Dustin Hoffman.

Dans le feuilleton Maude, de 1972 à 1978, elle a interprété le rôle de Vivian Harmon, la meilleure amie de Maude (Beatrice Arthur). Dans Les Craquantes, elle interpréta de 1985 à 1992 le rôle de Blanche Devereaux, la sulfureuse sudiste mangeuse d'hommes et propriétaire de la maison occupée par elle et ses colocataires : Dorothy Zbornak (Beatrice Arthur), Rose Nylund (Betty White) et Sophia Petrillo (Estelle Getty). Elle reçut grâce à ce sitcom un Emmy Award en 1987. Défendant le droit des animaux et végétarienne convaincue, elle est l'une des plus importantes partisanes de la PETA (People for the Ethical Treatment of Animals).

Elle soutient également le Parti démocrate. En décembre 2003, elle écrivit une lettre informant le candidat démocrate John Kerry que sa chasse au faisan lui avait coûté son vote. Elle vota donc pour Ralph Nader. En 2008, elle soutient Barack Obama à la candidature à la présidence. Un cancer du sein lui fut diagnostiqué en juin 1997. Elle avait un fils, Mark Bish, d'un ancien mariage.

Filmographie

  • 1961 : Door-to-Door Maniac : Pamela
  • 1961 : The Grass Eater : Loraina
  • 1963 : Five Minutes to Love : Sally 'Poochie'
  • 1964 : How to Succeed with Girls
  • 1965 : Angel's Flight
  • 1968 : Walk the Angry Beach : Sandy
  • 1970 : The People Next Door : Della
  • 1964 : Another World (série TV) : Caroline Johnson (1970-1971)
  • 1971 : The Pursuit of Happiness de Robert Mulligan : Madame O'Mara, fille de la défunte
  • 1971 : They Might Be Giants : Daisy Playfair
  • 1971 : Hogan's Goat (TV) : Josey Finn
  • 1971 : Some of My Best Friends Are : Lita Joyce
  • 1972 : Maude (TV) : Vivian Cavender Harmon
  • 1969 : Where the Heart Is (série TV) : Margaret Jardin #2 (1971-1972)
  • 1973 : Blade : Gail
  • 1974 : The Rimers of Eldritch (TV) : Cora Groves
  • 1978 : A Different Approach
  • 1978 : Having Babies III (TV) : Gloria Miles
  • 1978 : Sergeant Matlovich Vs. the U.S. Air Force (TV) : Mat's mother
  • 1978 : Apple Pie (série TV) : Ginger-Nell Hollyhock
  • 1978 : Rainbow (TV) : Ida Koverman
  • 1979 : Topper (TV) : Clara Topper
  • 1980 : Gridlock (TV) : Adele Sherman
  • 1981 : Word of Honor (TV) : Maggie McNeill
  • 1982 : The Day the Bubble Burst (TV) : Barbara Arvey
  • 1983 : The Skin of Our Teeth (TV) : Fortune Teller
  • 1985 : Les Craquantes (série TV) : Blanche Devereaux
  • 1986 : Picnic (TV) : Flo Owens
  • 1987 : La Petite fille aux allumettes (The Little Match Girl) (TV) : Frances Dutton
  • 1988 : Liberace (TV) : Frances
  • 1988 : Mariez mes filles, s.v.p. (Take My Daughters, Please) (TV) : Lilah Page
  • 1989 : The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde (TV)
  • 1989 : Nightmare Classics (TV)
  • 1989 : The Man in the Brown Suit (TV) : Suzy Blair
  • 1989 : The Wickedest Witch (TV) : Avarissa
  • 1990 : Modern Love (film, 1990 : Mrs. Evelyn Parker
  • 1990 : After the Shock (TV) : Sherra Cox
  • 1990 : Les Enfants de la mariée (Children of the Bride) (TV) : Margaret Becker
  • 1990 : To My Daughter (TV) : Laura Carlson
  • 1990 : The Dreamer of Oz (TV) : Matilda Electra Joslyn Gage
  • 1991 : Biosphere 2 : Hostess
  • 1991 : Baby of the Bride (TV) : Margaret Hix
  • 1992 : The Golden Palace (série TV) : Blanche Deveraux
  • 1993 : Nunsense (TV) : Rev. Mother Mary Regina
  • 1993 : Mother of the Bride (TV) : Margaret Becker Hix
  • 1993 : Souvenir du Viêt-nam (Message from Nam) (TV) : Beatrice Andrews
  • 1994 : Nunsense 2: The Sequel (TV) : Rev. Mother Superior Sister Mary Regina
  • 1994 : A Burning Passion: The Margaret Mitchell Story (TV) : Grandma Stephens
  • 1995 : L'Invité de Noël (A Holiday to Remember) (TV) : Miz Leona (Clay's Aunt)
  • 1996 : Erreur judiciaire (Innocent Victims) (TV) : Marylou Hennis
  • 1996 : Escroc malgré lui (Dear God) : Mom Turner
  • 1997 : Le Pied marin (Out to Sea) : Ellen Carruthers
  • 1997 : Liens secrets (This World, Then the Fireworks) : Mom Lakewood
  • 1997 : Annabelle's Wish (vidéo) : Scarlett (voix)
  • 1997 : Starship Troopers : Biology Teacher
  • 1998 : Border to Border : Mrs. Kirby
  • 1998 : Rusty, chien détective (Rusty : A Dog's Tale) : Edna Callahan
  • 1998 : Columbo - En grande pompe (Columbo: Ashes to Ashes) (TV) : Verity Chandler
  • 1999 : À chacun son tour (A Saintly Switch) (TV) : Aunt Fanny
  • 1999 : Blue's Big Treasure Hunt (vidéo) : Grandma
  • 1999 : Safe Harbor (série TV) : Grandma Loring
  • 1999 : The Lot (série TV) : Priscilla Tremaine (1999)
  • 2000 : The Moving of Sophia Myles (TV) : Mary-Margaret
  • 2001 : Nuncrackers (vidéo) : Reverend Mother
  • 2002 : Stage On Screen: The Women (TV) : Countess de Lage
  • 2003 : Un miracle à 19 pattes (Miracle Dogs) (TV) : Katherine Mannion
  • 2003 : The Fighting Temptations : Nancy Stringer
  • 2005 : Wit's End : Dean Madison
  • 2005 : Un souvenir éternel (Back to You and Me) (TV) : Helen Ludwick
  • 2008 : Un été pour grandir (Generation Gap) (TV) : Kay

McCashin Constance

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Constance McCashin (née Constance Broman le 18 juin 1947 à Chicago, Illinois, États-Unis - ) est une actrice américaine.

McCashin Constance McCashin Constance

Elle est surtout connue en Europe pour avoir interprété le rôle de Laura Avery Sumner, un pilier des premières saisons (1979-1987) de la série Côte Ouest, série dérivée de Dallas. La mère de Constance McCashin, Peggy, présentatrice d'une émission de radio et passionnée de scène a transmis sa passion à sa fille. Après avoir fréquenté plusieurs écoles privées catholiques, Constance commence à jouer dans des spectacles d'été dès 16 ans. La scène est alors pour elle une manière de s'échapper du cadre plutôt strict de son éducation. Constance joue ainsi dans des pièces telles que Kiss me Kate ou Sweet Charity et n'hésite pas à endosser des rôles de prostituées.

Constance s'implique également très jeune dans l'aide aux personnes handicapées, sensibilisée par le cas de sa jeune sœur Nancy. C'est ainsi qu'à 19 ans, elle est amenée à travailler dans une institution psychiatrique à Harrison, New York. Après l'équivalent du baccalauréat, obtenu en 1969, Constance obtient son diplôme d'enseignante. C'est ainsi qu'elle enseignera un an dans une école publique du Queens avant que son agent ne la convainque de tenter sa chance à Los Angeles. Elle obtient rapidement ses premiers rôles à Hollywood, essentiellement dans des téléfilms. L'un d'eux, Special Olympics traite du travail fait avec des handicapés mentaux. Son attachement à la cause du handicap mental l'a d'ailleurs poussée à faire partie du bureau du NDSS (National Down Syndrome Society).

Constance est mariée au réalisateur Sam Weisman dont elle a deux enfants, Daniel et Marguerite. Son rôle dans Côte Ouest a été créé spécialement pour elle, alors qu'elle prévoyait de quitter le métier. Le pilote de la série est mis en boîte en février 1979. Le rôle de Laura est supprimé en 1987, concomittamment de celui de Julie Harris (Lilimae Clements), en raison de restrictions budgétaires. Le dernier épisode de la série dans lequel elle apparaît est l'épisode n°196 Le don de la vie (The Gift of Life, épisode 9, saison 9). Dans cet épisode, Laura quitte Knots Landing (et donc la série) pour mourir loin de sa famille, et selon sa volonté, à la suite de l'annonce d'une tumeur cérébrale incurable. La dernière scène, qui clôt l'épisode est émouvante pour les téléspectateurs ayant suivi les péripéties de ce personnage durant plus de neuf ans. L'image de Laura réapparaît dès l'épisode 11, (Tumultes / Noises everywhere 2/2) de la même saison dans une cassette vidéo, témoignage de Laura, lors de ses funérailles, à ses voisins, amis, mari et fille. Cet épisode, comme le précédent (épisode 10 Tumultes / Noises everywhere 1/2) revêt la caractéristique d'avoir donné lieu à une improvisation des acteurs autour des scènes liées au décès de Laura.

Constance rejoint cependant une dernière fois l'équipe de Côte Ouest pour le documentaire "Block Party", diffusé sur CBS avant le final de la série, en mai 1993 et qui propose une réflexion sur les 14 ans du feuilleton. Pour d'obscures raisons1, Constance McCashin refusa que son image soit utilisée par la suite dans le téléfilm réunion de Côte Ouest : Retour sur la Côte Ouest (1997, Knots Landing : Back to the cul-de-sac). Ainsi, lorsque Meg, sa fille, visionne la partie de la vidéo que sa mère Laura lui dédie, le téléspectateur ne voit pas la vidéo et entend, en off, une voix différente de celle de Constance McCashin. De même, en 2005, le documentaire Knots Landing Reunion: Together Again ne fait aucunement allusion au personnage de Laura, ni de son mari Richard, pourtant rôles créés avec la série. Bien qu'un extrait de la vidéo « testament » de Laura soit de nouveau montré, ce coup-ci, c'est le visage de McCashin qui est flouté pour préserver sa volonté de ne pas apparaitre dans l'émission.

Depuis son éviction de la série, les apparitions de Constance McCashin sont relativement rares. On citera cependant sa participation à plusieurs séries comme Family Ties, la série qui a lancé Michael J. Fox. Le mari de Constance McCashin, Sam Weisman, campe dans l'épisode 11 de la saison 2 ("A state of mind"), le rôle de David Souther, un client de l'agence immobilière pour laquelle travaille Laura et qui tente de la séduire. Au début de la série, Laura a un fils, Jason, puis donne naissance, au cours des saisons, à deux enfants prénommés Daniel et Marguerite (vite surnommée "Meg"). Ce sont les prénoms des enfants de Constance McCashin et son mari.


L’armistice du 11 novembre 1918

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La guerre la plus meurtrière de l’histoire de France prend fin le 11 novembre 1918. Mais l’Europe est vaincue. Supplantée économiquement par les États-Unis, divisée entre des vaincus et des faux vainqueurs, ébranlée dans ses convictions et dans le bien-fondé de sa civilisation, l’Europe est en crise.

L’armistice du 11 novembre 1918

La Première Guerre mondiale marque en effet l’avènement des États-Unis comme première puissance économique du monde. Épargnée sur son territoire, l’industrie américaine a pu pleinement profiter des débouchés créés par la guerre européenne. Par ailleurs, les multiples sanctions imposées par le président américain Wilson lors du traité de Versailles permettent de neutraliser la puissante industrie allemande.

Mais plus que sur le terrain économique, c’est idéologiquement que l’Amérique est gagnante. En effet depuis 1648 et le traité de Westphalie, les guerres européennes n’étaient jamais menées au nom du Bien. Chaque État servait ses intérêts mais reconnaissait également implicitement le bien-fondé des intérêts des autres. Au contraire, les conditions du traité de Versailles entérinent la vision américaine de la guerre manichéenne issue du messianisme calviniste. Malgré leurs récurrentes tentations isolationnistes, les États Unis doivent accomplir leur manifest destiny (destinée manifeste) et répandre religieusement la démocratie libérale et l’économie de marché à travers le monde. S’ils ont gagné, c’est que leur cause est juste, tandis que l’Allemagne et ses alliés ne peuvent être que coupables et doivent être criminalisés et punis en tant que tels. Cette vision s’accorde également avec la volonté de détruire politiquement et de soumettre économiquement les grands empires européens (Allemagne, Empire austro-hongrois) ainsi que l’Empire ottoman, dont le démantèlement est effectué par le traité de Sèvres en 1920.

Face à cette volonté américaine d’exporter ses idéaux, l’Europe doute de son propre modèle. 1918 ouvre une période de plusieurs décennies de remise en question de la civilisation européenne, qui se clôturera en 1945 avec l’implantation définitive du modèle américain libéral et matérialiste par le plan Marshall et son corollaire, l’american way of life.

Mais l’armistice de 1918 marque également la fin d’une guerre aux conditions inédites. Aux soldats se bâtant fiers et debout ont succédé des hommes rampants et se terrant dans les tranchées. Ces conditions humiliantes, amplifiées par le nombre de mobilisés et la durée de la guerre, ont affaibli moralement les peuples européens. La démocratie égalitariste s’est retournée contre ses citoyens. Après avoir permis au peuple d’accéder à l’éducation, elle lui a ordonné tout aussi massivement d’aller combattre dans la boue un ennemi à peine visible. Cette condition morale aura ensuite deux conséquences opposées mais jumelles : les prémices de la remise en cause féministe d’un patriarcat descendu de son piédestal, et la réaction de partis autoritaires voire paramilitaires dans le cas du fascisme italien.

Difficile de comprendre aujourd’hui le 11 novembre 1918 et les sacrifices auxquels il met fin. Appréhender ce 11 novembre, c’est se replonger dans la mentalité européenne authentique avec ses qualités et ses défauts, son esprit de noblesse et ses passions bourgeoises. C’est appréhender une identité déjà plongée dans le bain dissolvant de la modernité mais pourtant encore pleinement européenne.

Une espèce de garce

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Kay, une brune incendiaire, prend le train qui sépare Miami de New York. En cette année 1944, le train est rempli de soldats permissionnaires. Deux d'entre eux remarquent Kay et son amie, Jane, et tentent de les séduire. Kay raconte alors sa vie à Red, un parachutiste. Elle vit actuellement avec un homme riche qui lui prodigue tous les avantages de la fortune. Pour l'heure, elle accepte de passer la nuit avec Red, en pensant ne plus le revoir. Grâce à Jane, bavarde, Red obtient l'adresse de Kay et la relance jusque chez elle. Celle-ci, bien qu'amoureuse, le repousse...

 

Une espèce de garce de Sidney LumetUne espèce de garce de Sidney Lumet

Une espèce de garce de Sidney Lumet

Fiche Technique

  • Titre : Une espèce de garce
  • Titre original : That kind of woman
  • Genre : Comédie sentimentale
  • Réalisateur : Sidney Lumet
  • Origine : Etats Unis
  • Durée : 99 min.  C.  VM.
  • Durée : 1h32min
  • Pays de production : américain
  • Année de production :  1959
  • Distributeur : Paramount

Distribution

  • Sophia Loren : Kay
  • Tab Hunter : Red
  • George Sanders : l'homme
  • Jack Warden : Kelly
  • Keenan Wynn : Harry Corwin
  • Barbara Nichols : Jane
  • Raymond Bramley : le général
  • Stephen Bolster : le marin

Le Baron Rouge

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Le Baron Rouge (Von Richthofen and Brown) est un film américain réalisé par Roger Corman, sorti en 1971. En 1916, dans la France occupée, le baron Manfred von Richthofen, surnommé « le Baron Rouge », est à la tête d'une escadrille de chasse allemande et est opposé à son rival, l'as canadien Roy Brown.

Le Baron Rouge de Roger CormanLe Baron Rouge de Roger Corman

Le Baron Rouge de Roger Corman

Fiche technique

  • Titre original : Von Richthofen and Brown
  • Titre français : Le Baron Rouge
  • Réalisation : Roger Corman
  • Scénario : John William Corrington et Joyce Hooper Corrington
  • Photographie : Michael Reed
  • Musique : Hugo Friedhofer
  • Production : Gene Corman
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Genre : guerre
  • Date de sortie : 1971

Distribution

  • John Phillip Law : Baron Manfred von Richthofen
  • Don Stroud : Roy Brown
  • Barry Primus : Hermann Göring
  • Corin Redgrave : Major Lanoe Hawker VC
  • Karen Ericson : Ilse
  • Hurd Hatfield : Anthony Fokker
  • Stephen McHattie : Werner Voss
  • Brian Foley : Lothar von Richthofen
  • Robert La Tourneaux : Ernst Udet
  • Peter Masterson : Major Oswald Boelcke
  • Clint Kimbrough : Major von Höppner
  • Tom Adams : Owen
  • Ferdy Mayne : Père de Richthofen
  • Shane Briant : Pilote allemand

Les Diaboliques

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Les Diaboliques est un film français réalisé par Henri-Georges Clouzot, sorti en 1955. Christina mène une existence malheureuse auprès de son mari, le tyrannique Michel Delasalle, directeur du pensionnat pour garçons dont elle est propriétaire. Elle sait qu'une des institutrices, Nicole Horner, est sa maîtresse, mais cela n'a pas empêché les deux femmes de se rapprocher l'une de l'autre. Christina voit en effet en Nicole une compagne d'infortune, partageant avec elle sa haine envers Michel. Lorsque Nicole demande à Christina de l'aider à tuer Michel, celle-ci accepte.

Parmi les élèves du pensionnat se trouvent deux figurants célèbres : Georges Poujouly et Johnny Hallyday. Le roman de Boileau-Narcejac a fait l'objet, en 1996, d'une nouvelle adaptation réalisée par Jeremiah S. Chechik, sous le titre Diabolique, interprétée par Sharon Stone (la maîtresse), Isabelle Adjani (la femme) et Chazz Palminteri (le mari). La fin en est toutefois très différente. Avant ce remake de 1996, une première adaptation américaine en avait été donnée en 1974, pour la chaîne télévisée ABC, intitulée Reflections of Murder, avec Tuesday Weld, Joan Hackett, et Sam Waterston. Alfred Hitchcock, après le succès du film, demanda à Boileau-Narcejac de lui écrire un scénario dans la même veine que celui des Diaboliques : ce fut Sueurs froides.

À noter, l'apparition de Jean Lefebvre en soldat ivre et celle de Michel Serrault, qui débutait au cinéma. Clouzot place une partie de l'action à Niort dont il était originaire. La scène du transport de la malle hors de la maison de Nicole a été tournée à Montfort-L'Amaury, petite rue près du centre-ville. Henri-Georges Clouzot résidait, à cette époque, dans cette petite ville des Yvelines où d'ailleurs les extérieurs du film Le Corbeau ont été filmés. Le pensionnat Delasalle est le château de L'Étang-La-Ville dans les Yvelines, à l'époque laissé à l'abandon, après son utilisation comme casernement par un régiment allemand pendant l'occupation ; Henri-Georges Clouzot avait fait creuser dans la cour une piscine sommaire sans arrivée ni évacuation d'eau, mais profonde. Clouzot était un maniaque du réalisme : les scènes de nuit étaient réellement tournées la nuit avec tous ses inconvénients.

La scène d'immersion du cadavre dans la piscine a été tournée avec un vrai corps, celui bien vivant du garde-barrière tout proche. Cette scène nocturne a donné lieu à trois ou quatre prises, perturbée par des aboiements, des claquements de portière, l'indiscipline des gens du village venus assister à « l'exploit », au grand dam du garde-barrière frigorifié. Tout cela pour qu'à l'écran le corps chutant ne soit pas visible. Clouzot était extrêmement exigeant avec Véra, comme avec tous ses acteurs. Il pouvait la secouer physiquement, lui crier dessus, la pousser à bout jusqu'à lui faire refaire dix-huit prises d'une scène de quelques secondes. Après y avoir tourné quelques scènes d'intérieur, Clouzot songea à transformer le château en studio de cinéma puis y renonça devant l'ampleur des travaux. Quinze années plus tard, la commune racheta puis restaura le château pour en faire sa mairie. Le commissaire Fichet joué par Charles Vanel a souvent été mentionné comme probable inspiration pour le personnage de Columbo, créé pour la télévision et le théâtre au début des années 1960, puis définitivement incarné par Peter Falk au tournant des années 1970.

 

Les Diaboliques d'Henri-Georges ClouzotLes Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot

Les Diaboliques d'Henri-Georges Clouzot

Fiche technique

  • Titre : Les Diaboliques
  • Réalisation : Henri-Georges Clouzot
  • Scénario et adaptation : Henri-Georges Clouzot d'après le roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac (Éditions Denoël)
  • Dialogues : Henri-Georges Clouzot, Jérôme Géronimi, René Masson, Frédéric Grendel
  • Producteurs : Henri-Georges Clouzot, Georges Lourau
  • Sociétés de production : Vera Films, Filmsonor
  • Sociétés de distribution : Cinédis, Ariane Distribution (1993), Les Acacias (1996), Tamasa Distribution (années 2000), René Chateau vidéo (DVD, 2000), Dear Films (Italie), Kino Tnternational (USA), Ciné Vog Films (Belgique), Helsinki-Filmi (Finlande), TF1 International (ventes internationales)
  • Musique : Georges Van Parys (éditions Choudens)
  • Photographie : Armand Thirard
  • Son : William-Robert Sivel
  • Montage : Madeleine Gug
  • Décors : Léon Barsacq
  • Costumes : Carven
  • Pays d'origine : France
  • Tournage :
  • Intérieurs : Franstudio (Saint-Maurice)
  • Extérieurs : Paris (12e arrondissement), Chevreuse, L'Étang-La-Ville, Montfort-l'Amaury (Yvelines), Bressuire, Niort (Deux-Sèvres)
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son monophonique (système ARTEC)
  • Genre : drame, thriller
  • Durée : 114 minutes
  • Date de sortie : France 29 janvier 1955
  • Reprises en France : 3 février 1993, 30 octobre 1996.
  • Mentions CNC : -16 ans (sortie en salle), puis de nos jours tous publics et Art et Essai (visa no 14131)

Distribution

  • Simone Signoret : Nicole Horner, une enseignante, la maîtresse de Michel
  • Véra Clouzot : Christina Delassalle, la femme de Michel
  • Paul Meurisse : Michel Delassalle, le directeur de l'institut privé, son mari odieux
  • Charles Vanel : le commissaire à la retraite Alfred Fichet
  • Pierre Larquey : monsieur Drain, un enseignant de l'institut Delassalle
  • Michel Serrault : monsieur Raymond, un enseignant de l'institut Delassalle
  • Jean Brochard : monsieur Plantiveau, le concierge de l'institut
  • Noël Roquevert : monsieur Herboux, le mari d'une agrégée de grammaire, le locataire râleur de Nicole à Niort
  • Georges Chamarat : le docteur Loisy, un cardiologue
  • Thérèse Dorny : madame Herboux, une agrégée de grammaire, la locataire de Nicole à Niort
  • Aminda Montserrat : madame Plantiveau
  • Madeleine Suffel : la dégraisseuse
  • Jean Témerson : le garçon d'hôtel
  • Jacques Hilling : l'employé de l'institut médico-légal
  • Robert Dalban : le pompiste
  • Jacques Varennes : le docteur Bridoux, un professeur de médecine qui ausculte Nicole
  • Georges Poujouly : Soudieu, un élève de l'institut
  • Yves-Marie Maurin : le jeune Moynet, un élève de l'institut atteint de mythomanie
  • Jean Lefebvre : Robert, un deuxième classe ivre
  • Camille Guérini : le photographe
  • Henri Coutet : l'employé de la morgue
  • Henri Humbert : le jeune Patard, un élève de l'institut
  • Michel Dumur : le jeune Ritberger, un élève de l'institut
  • Jean-Pierre Bonnefous : le jeune Gascuel, un élève de l'institut
  • Roberto Acon Rodrigo : le petit Joselito, un élève de l'institut
  • Jean Clarieux : le chauffeur de taxi
  • Christian Brocard : Un homme à la morgue
  • Jimmy Urbain : un élève de l'institut
  • Johnny Hallyday : un élève de l'institut (figuration non crédité au générique)
  • Dominique Brun

La Vérité

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La Vérité est un film franco-italien d'Henri-Georges Clouzot sorti en 1960. Dominique Marceau, une séduisante jeune femme, est jugée en cour d'assises pour le meurtre de son amant, Gilbert Tellier. Au cours des audiences, le véritable visage de l'accusée se dessine peu à peu. Gilbert, un jeune chef d'orchestre, promis à sa sœur Annie, violoniste, tombe amoureux de Dominique. C'est la première fois qu'elle se sent amoureuse. Néanmoins cela devient aussi pour elle un engagement trop important pour sa jeunesse instable. On lui reprochera ses mœurs légères durant le procès. C'est pour Gilbert la révélation d'une passion dévorante, mais trop possessive pour Dominique. Pour Annie c'est un drame. Dominique, cependant, trompe Gilbert pour se venger après qu'il l'a quittée en croyant qu'elle l'avait préalablement trompé.

Ce dernier retourne auprès d'Annie et se fiance avec elle. Dominique sombre dans la dépression en apprenant la nouvelle. Elle tente alors de revoir Gilbert. Gilbert aura encore une dernière aventure, secrète et fugace avec Dominique, mais lui dira au matin qu'il n'est plus amoureux. Dominique, dépressive, se trouve un pistolet pour éventuellement se suicider. Des semaines plus tard, Dominique, encore amoureuse, vient au domicile de Gilbert. Alors qu'elle vient menacer de se suicider devant lui, il la repousse avec une grande violence verbale, elle le tue spontanément. Elle cherche immédiatement à se suicider, mais sans effet, ayant vidé son chargeur dans la fureur de son acte. Elle tente alors de se suicider au gaz. Sauvée in extremis, elle passe devant les assises pour meurtre.

La Vérité d'Henri-Georges ClouzotLa Vérité d'Henri-Georges Clouzot

La Vérité d'Henri-Georges Clouzot

Fiche technique

  • Titre : La Vérité
  • Réalisation : Henri-Georges Clouzot, assisté de Serge Vallin et Claude Clément
  • Scénario, adaptation et dialogues : Henri-Georges Clouzot, Véra Clouzot, Simone Drieu, Jérôme Géronimi (Jean Clouzot), Michèle Perrein, Christiane Rochefort
  • Décors : Jean André, assisté de Robert André et Marc Desages
  • Photographie : Armand Thirard ; Louis Née (opérateur)
  • Son : William-Robert Sivel, assisté de A. Van der Meerenn et Jean Zann
  • Montage : Albert Jurgenson, assisté de Éric Pluet et Claude Le Moro
  • Musique : J. Bonal, R.-L. Lafforgue, R. Valentino, G. Gaber-Tengo (éditions Ricordi), Yo tengo una muneca de J. Tremble (éditions Semi).
  • Extrait de L'Oiseau de feu de Igor Stravinsky (éditions Schott à Mayence), enregistré par les élèves du Conservatoire national supérieur de musique.
  • La musique du générique est extraite du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach.
  • Production : Raoul Lévy ; Roger Debelmas (producteur associé)
  • Sociétés de production : Han Productions (Paris), C.E.I.A.P (Rome)
  • Sociétés de distribution : Columbia
  • Pays : France / Italie
  • Langue : français
  • Format : Noir et blanc - 35 mm - son mono
  • Genre : Drame
  • Durée : 124 minutes
  • Date de sortie : France : 2 novembre 1960
  • Visa d'exploitation : 25504

Distribution

  • Brigitte Bardot : Dominique Marceau
  • Sami Frey : Gilbert Tellier
  • Marie-José Nat : Annie Marceau, sœur de Dominique
  • Charles Vanel : maître Guérin, avocat de la défense
  • Paul Meurisse : maître Eparvier, avocat de la partie civile
  • Louis Seigner : le président de la cour d'assises
  • René Blancard : l'avocat général
  • Colette Castel : l'avocate de la défense
  • Charles Bouillaud : l'avocat d'Annie
  • Christian Lude : M. Marceau
  • Suzy Willy : Mme Marceau
  • Jean-Loup Reynold : Michel Delaunay
  • Jacques Perrin : Jérôme Lamy, ami de Michel
  • Claude Berri : Georges, ami de Michel
  • Barbara Sohmers : Daisy, amie de Michel
  • Jacqueline Porel : l'assistante de Me Guérin
  • Colette Régis : la logeuse de Gilbert
  • Fernand Ledoux : le docteur de Gérard, médecin légiste
  • Louis Arbessier: le professeur au conservatoire
  • Jackie Sardou : Mme Gaubert, la concierge
  • Simone Berthier : une locataire, voisine de Gilbert
  • Betty Beckers : l'étrangère qui prend la chambre de Daisy
  • Laure Paillette : la religieuse lors du suicide de Dominique
  • Guy Tréjean : le médecin lors du suicide de Dominique
  • André Oumansky: Ludovic Toussaint, patron du Spoutnik
  • Jacques Hilling : un client du Spoutnik
  • Raymond Meunier : le cuistot du Spoutnik
  • Germaine Delbat : une employée du Spoutnik
  • Robert Mercier : un homme au bistrot
  • Jacques Marin : le conducteur de bus
  • Hubert de Lapparent : le greffier du tribunal
  • Paul Bonifas : un greffier du palais de justice
  • Pierre Durou : un gendarme dans le box
  • Marcel Loche : un assesseur
  • Louis Saintève : un assesseur
  • Robert Blome : un assesseur
  • Marcel Delaitre : un journaliste
  • Marcel Cuvelier : un journaliste
  • Pierre Roussel : un journaliste
  • Albert Michel : un journaliste à l'audience
  • Marc Arian : un spectateur à l'audience
  • Edouard Francomme : un spectateur à l'audience
  • Roger Lecuyer : un homme à l'audience
  • Dominique Zardi : un homme sortant du métro et à la terrasse d'un bar
  • Claudine Berg
  • Yvonne Dany
  • Georgette Peyron

Raisons d'État

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Raisons d'État ou Le bon berger au Québec et au Nouveau-Brunswick (The Good Shepherd) est un film américain réalisé par Robert De Niro, sorti le 22 décembre 2006 aux États-Unis et le 4 juillet 2007 en France. Pour Edward Wilson (Matt Damon), témoin du suicide de son père et membre des Skull and Bones, confrérie d'élite de l'université Yale, l'honneur et la discrétion sont des valeurs primordiales. L'attachement à ces valeurs le conduit à participer à des activités d'espionnage pendant la Guerre, puis à entrer au lendemain de la Guerre à la CIA, l'agence gouvernementale qui vient d'être créée.

Influencé par l'ambiance suspicieuse que provoque la Guerre froide dans toute l'agence, Wilson se montre de plus en plus méfiant et sur ses gardes. Son pouvoir grandit, mais il a de moins en moins confiance en ceux qui l'entourent. Lorsque son fils qu'il n'a pas vu grandir lui annonce qu’il marchera dans ses pas, il prend conscience des sacrifices qu’il a fait pour sa carrière, au moment même où son nom est sur le point d'être éclaboussé par le scandale entourant le débarquement raté à la Baie des Cochons à Cuba.

Il s'agit du second film réalisé par Robert De Niro (après Il était une fois le Bronx en 1993). Leonardo DiCaprio devait initialement jouer Edward Wilson. Le personnage d'Edward Wilson (Matt Damon) est inspiré de James Angleton, fondateur du contre-espionnage de la CIA. Robert De Niro a travaillé pendant dix ans sur ce projet de film, son pet project. Le personnage joué par Bill Crudup, Archy Cummings, est inspiré du traître Kim Philby, diplômé de Cambridge University, membre du MI6, et espion pour les soviétiques. Il s'enfuit à Moscou pour y finir sa vie. Dans le film, en effet, Wilson parle avec Cummings qui se trouve en Union soviétique. Le morceau de violon du transfuge soviétique, à la fin du film, est joué par Lindsay Deutsch.

Le personnage joué par Robert De Niro, le général Bill Sullivan, est inspiré du général William "Wild Bill" Donovan. Donovan était chef de l’Office of Strategic Services (OSS) durant la Seconde Guerre mondiale. Le personnage joué par William Hurt, Philip Allen, est inspiré d'Allen Dulles, membre de l'OSS puis directeur de la CIA lors du débarquement de la baie des Cochons. Il démissionna de la CIA ensuite, mais pour des raisons autres que celles, financières, évoquées dans le film. La scène évoquant Léopoldville (République Démocratique du Congo) a été tournée dans la "zona coloniale" à Santo Domingo, République Dominicaine. 

Raisons d'État de Robert De NiroRaisons d'État de Robert De Niro

Raisons d'État de Robert De Niro

Fiche technique

  • Titre : Raisons d’État
  • Titre original : The Good Shepherd
  • Titre québécois : Le bon berger
  • Réalisation : Robert De Niro
  • Scénario : Eric Roth
  • Musique : Bruce Fowler et Arvo Pärt (Litany, Silouans Song)
  • Photographie : Robert Richardson
  • Montage : Tariq Anwar
  • Décors : Jeannine Claudia Oppewall
  • Costumes : Ann Roth
  • Production : Robert De Niro, James G. Robinson et Jane Rosenthal
  • Producteurs délégués : Chris Brigham, Francis Ford Coppola, Howard Kaplan, Guy McElwaine et David C. Robinson
  • Sociétés de production : Universal Pictures, American Zoetrope, Morgan Creek Productions et Tribeca Productions
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Tournage : République dominicaine, Londres, États-Unis du 15 août 2005 au 31 janvier 2006
  • Format : Couleurs - DTS / Dolby Digital / SDDS
  • Genre : Thriller, drame
  • Durée : 167 minutes
  • Budget : 110 millions de $ (estimation)
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 décembre 2006, Turquie : 9 mars 2007, Belgique : 18 avril 2007, France : 4 juillet 2007

Distribution

  • Matt Damon (VF : Damien Boisseau et VQ : Gilbert Lachance) : Edward Wilson, chef du contre-espionnage à la CIA ;
  • Robert De Niro (VF : Jacques Frantz et VQ : Hubert Gagnon) : Bill Sullivan, directeur de l'OSS, fondateur de la CIA ;
  • Angelina Jolie (VF : Françoise Cadol et VQ : Hélène Mondoux) : Margaret « Clover » Wilson/Russell, épouse d'Edward Wilson ;
  • Joe Pesci (VF : Patrick Messe et VQ : Marc Bellier) : Joseph Palmi
  • Alec Baldwin (VF : Bernard Lanneau et VQ : Pierre Auger) : Sam Murach
  • William Hurt (VF : Feodor Atkine et VQ : Jean-Marie Moncelet) : Philip Allen, directeur de la CIA ;
  • Billy Crudup (VF : Alexandre Gillet et VQ : Daniel Picard) : Arch Cummings, agent double ;
  • John Turturro (VF : Gabriel Le Doze et VQ : Stéphane Rivard) : Ray Brocco, adjoint d'Edward Wilson ;
  • Michael Gambon (VF : Dominique Paturel et VQ : Vincent Davy) : Pr Fredericks, professeur de poésie d'Edward Wilson, agent secret ;
  • Keir Dullea (VQ : Claude Préfontaine) : Sénateur Jack Russell, père de Clover ;
  • Tammy Blanchard (VF : Laurence Dourlens et VQ : Geneviève Désilets) : Laura, amour de jeunesse d'Edward Wilson ;
  • Lee Pace (VF : Adrien Antoine et VQ : ?): Richard Hayes, adjoint de Philip Allen ;
  • Eddie Redmayne (VF : Donald Reignoux) : Edward Wilson, Jr.
  • Martina Gedeck : Hanna Schiller
  • Josh Pence : Bonesman

Philby Kim

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Harold Adrian Russel Philby (né le 1er janvier 1912 à Ambala (en), aux Indes britanniques, mort le 11 mai 1988 à Moscou, URSS), plus connu sous le nom de Kim Philby est un agent double britannique, membre des services secrets britanniques, le MI6, et espion à la solde du KGB, au profit duquel il trahissait le premier. 

Philby Kim

Philby était le fils de St. John Philby (1885-1960), un orientaliste, arabisant, diplomate et espion, qui fut le grand rival du colonel T. E. Lawrence, avant de devenir « l’inventeur » d’Ibn-Séoud, le fondateur de l'Arabie saoudite, puis son éminence grise. La personnalité hors du commun du père a peut-être profondément joué dans les choix de son fils « Kim ». Issu de la gentry cossue, il est élevé comme son père à la Westminster Public School. Il intègre par la suite l'université de Cambridge.

Il entre en 1929 au Trinity College de Cambridge pour y étudier l’économie et l’histoire. Il y rencontre des étudiants qui formeront avec lui le Groupe de Cambridge ou Magnificent Five (Donald Maclean, Guy Burgess, Anthony Blunt et John Cairncross). Des intellectuels comme George Bernard Shaw ou George Orwell, à l'époque très favorables au communisme, ont eu une influence très forte sur toute cette génération. Trésorier de la Cambridge Socialist Society, il est remarqué en 1930 par l'un de ses professeurs, communiste, à Cambridge, Maurice Dobb. Celui-ci l'aiguille vers le GPU (services secrets soviétiques) pour lequel il accepte de travailler. En 1934, après ses études, il se lance dans un grand tour d'Europe, visitant tous les pays. Les finances familiales le lui permettent aisément. À Vienne, il rencontre Alice Roeder-Kohlman (née Friedmann), surnommée Litzi, qui travaille pour le Kominterm et ils se marient. Pour elle il accepte de transporter des fonds secrets à destination de cellules clandestines dans l'Allemagne hitlérienne et en Grande-Bretagne.

En 1934, il part pour l'Espagne en tant que correspondant pour le Times. Durant la guerre d'Espagne il écrit à la gloire de Franco, et devant Teruel (1937-1938) il est blessé par un éclat d'obus républicain ; tout ça lui vaut d'être décoré par le Caudillo. En 1935, il entre au British Foreign Office. En septembre 1939, peu après l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, Alice et lui divorcent. De septembre 1939 à juin 1940, pendant les neuf premiers mois de la guerre, il est correspondant du Times auprès du quartier général de l'armée britannique (British Expeditionary Force) en France à Arras. Après la débâcle française de juin 1940, il est recruté par le colonel Vivian Valentine et intègre la section contre-espionnage du MI6, le service de renseignement britannique, plus connu sous le nom d'Intelligence Service. En 1939, le général Walter Krivitzki, ancien chef de l'espionnage soviétique en Europe, a trahi l'URSS et rejoint Londres ; il donne ses dossiers au MI6. C'est ainsi qu'il livre le capitaine John Herbert King, du service du Chiffre du Foreign Office, qui est découvert et condamné à dix ans de prison. Krivitzki parle aussi d'un espion au sein du Foreign Office et qui travaillait à Paris : il s'agit de Donald McLean, mais l'information ne sera confirmée qu'en 1951. Pierre Faillant émet l'hypothèse que Philby a éventuellement pu « freiner les recherches » à l'époque, mais cela n’est pas assuré.

En un an et demi de bons et loyaux services, Philby est promu au service d'évaluation des Renseignements. À ce poste, il contribue à convaincre le gouvernement britannique de soutenir plutôt la résistance communiste yougoslave, que la résistance monarchiste : suite à ce revirement le roi Pierre II en exil à Londres appelle ses partisans de rejoindre Tito (ceux qui n'obtempèrent pas sont anéantis) et finalement les communistes yougoslaves restent seuls maîtres du pays. Pierre Faillant estime en outre qu'à cette époque, Philby a volontairement torpillé les négociations de paix avec Canaris. Selon Alexandra Viatteau Kim Philby était à Gibraltar le responsable de la sécurité du général polonais Władysław Sikorski, et c'est lui qui provoqua l'accident d'avion coûtant la vie au général. Il aurait ainsi obéi aux ordres de Staline désireux de se débarrasser d'un allié devenu gênant, car Sikorski refusait obstinément d'attribuer le massacre de Katyn aux nazis, selon la thèse officielle des Alliés. Aujourd'hui encore selon la thèse officielle le général Sikorski est mort dans un accident et rien ne peut prouver que c'était un attentat. En Pologne en revanche, la thèse rapportée par Alexandra Viatteau est quasi-officielle.

Au sein du MI6, la traque aux espions fait de plus en plus de victimes, Kim Philby sent le filet se resserrer autour de lui. Aussi, habilement, pour éviter les soupçons de philosoviétisme, il propose de lui-même à ses supérieurs de créer une section spéciale chargée de traquer les espions soviétiques en Grande-Bretagne. Pour Pierre Faillant, c'est son « coup de maître ». C'est ainsi qu'il est affecté à la tête de la toute nouvelle section IX, chargée de lutter contre les agents soviétiques. Ainsi, Philby peut être sûr de ne pas être démasqué. Constantin Volkof était consul soviétique à Ankara, et chef du service de renseignement pour le Proche et Moyen-Orient ; il propose aux Anglais de passer à l'ouest, et en échange du droit d'asile offre les noms de deux espions hauts-gradés ; Philby intercepte la demande, prévient Moscou : Volkof est rapatrié en URSS et disparaît.

En 1946, les Américains, les Britanniques et les Canadiens démantèlent tout un réseau d'espions soviétiques au lendemain de la défection d'Igor Gouzenko (le chiffreur des Services Secrets soviétiques au Canada et aux États-Unis). Gouzenko livre 108 documents et révèlent l'identité d'une quarantaine d'espions. Les documents livrés laissent penser qu'un haut-gradé du contre-espionnage britannique est peut-être un espion, et qu'il s'agirait peut-être bien de son chef, Kim Philby, mais l'affaire est étouffée, personne n'ose imaginer que cela puisse être vrai. Philby est affecté au poste de Premier Secrétaire à Washington en 1949 et y retrouve McLean et Burgess, alors diplomates. Les Américains les soupçonnent d’avoir transmis aux Soviétiques des informations confidentielles sur le programme nucléaire militaire et de leur avoir dénoncé les opérations de déstabilisation de l'Albanie, menées par la CIA et le MI6 (projet Valuable) entre 1949 et 1951.

Depuis Washington Philby a accès à des informations de premier plan. Grâce à lui, en septembre la Chine est informée que les États-Unis ne procéderont ni à un bombardement nucléaire ni à des bombardements massifs en cas d'intervention chinoise (même indirecte) dans le conflit, de même en novembre ils sont mis au courant d'une "limite" nord à ne pas franchir par McArthur. Suite à ces renseignements la Chine intervient en masse, et arrête la progression américaine en Corée. Entre 1950 et 1952, il organise avec les Américains des missions clandestines d'agents volontaires en Albanie et en Ukraine. En même temps il donne tous les détails à Moscou : 150 Russes et Américains sont fusillés dès leur arrivée en URSS, et 18 en Albanie. À partir de ce moment, le FBI alerte le MI5 quant à des fuites britanniques. En 1951, une enquête est menée, mais c'est à Philby lui-même qu'elle revient. Il sait que ses deux amis Burgess et Maclean sont découverts ; il les prévient à temps et ils s'envolent pour Moscou.

Les soupçons de la CIA commencent à se porter sur Philby lui-même. Quatre mois plus tard (1951), il démissionne de ses fonctions. En 1954, un diplomate soviétique passé à l'ouest, Vladimir Petrov, le dénonce. Sur ces accusations, le député Marcus Lipton soupçonne Philby. Il fait l’objet d’une enquête approfondie mais est blanchi par Harold Macmillan, Secrétaire au Foreign Office, devant les Communes en octobre 1955, bénéficiant de protections secrètes et élevées. Dénoncé publiquement par le député Marcus Lipton, Philby répond en lui faisant un procès en diffamation qu'il gagne (Lipton ne pouvant rien prouver).

Selon la CIA, Philby aurait informé les Soviétiques que le stock de bombes atomiques était épuisé et que les Américains avaient du mal à en reconstruire, notamment à cause de la dispersion des équipes de scientifiques du Projet Manhattan. Cette information aurait incité Staline à provoquer deux crises majeures, le Blocus de Berlin (1948-1949) et la guerre de Corée (juin 1950). Au cours d’une conférence de presse célèbre, il dément avec beaucoup d'aplomb, « les rumeurs grotesques » de sa trahison. Cependant, les Américains confirment leurs accusations et Philby est, peut-être, protégé par l’Establishment britannique à cause de ses origines sociales, de la notoriété de son père, etc. John Bruce Lockhart le remplace à son poste et tente de renouer des relations de confiance entre les services spéciaux britanniques et américains.

Définitivement exclu du MI6, Philby s’installe à Beyrouth comme correspondant de L'Observer puis de The Economist. Il y couvre la crise de Suez en octobre-novembre 1956. Il y continue son rôle d'espion pour l'Intelligence Service, qui n'a cependant plus aucune illusion sur lui. Un agent britannique, venu de Londres, tente même d'obtenir une confession de lui, sans succès. Pendant deux ans il écrit des articles dénonçant les Soviétiques et leur avancée au Moyen-Orient, il reste même en contact avec le MI6, leur donnant des renseignements de temps à autre. La CIA envoie sur place un agent pour le surveiller, le correspondant du New-York Times, Sam Pope Brewer, mais rien de suspect n'est relevé. En 1957, Philby perd sa deuxième femme, Ellen Furse, restée en Grande-Bretagne et mère de 5 enfants. Il séduit alors la femme de celui qui est censé le surveiller : Eleanor Brewer. Il l'épouse en 1959 à Beyrouth. En novembre 1962, il est prévenu qu'il est découvert, et il s'enfuit alors pour l'URSS.

En novembre 1962, il passe définitivement en Union soviétique, probablement avec l'accord tacite du gouvernement britannique, pour éviter un procès à scandale. Neuf mois après Eleanor l'y retrouve ; en 1964, elle rentre aux États-Unis, et elle y meurt en 1968. En 1965, il devient le compagnon de la femme de Mc Lean, née Melinda Marling. Plus tard, il la quitte pour une Russe plus jeune, Rufina Poukhova, qu'il épouse en 1971. Jusqu’à sa mort, il fait l’objet de tous les honneurs de la part du régime soviétique (décoration, appartement de fonction, datcha), tout en restant la coqueluche des médias anglo-saxons. Il se justifie dans un livre, My Silent War (Ma guerre silencieuse), publié en 1968. Philby reste l'un des plus emblématiques transfuges de la Guerre froide : sa morgue toute britannique, son snobisme, les responsabilités qu’il exerça et les dégâts considérables qu’il provoqua le démarquaient des autres. Il ne sombra pas, à l'inverse de Donald Maclean et Guy Burgess eux aussi hébergés par l'URSS, dans un alcoolisme désespéré.

En 1986, sentant sa fin prochaine, Philby accepta une interview de la BBC au cours de laquelle il fit le bilan de sa vie : il prétend que son passage au marxisme est dû à l'influence de ses professeurs, et au danger de la montée du nazisme, sentiment partagé par Guy Burgess et par Donald Maclean. Il y précise qu'il n'y avait pas de cellules communistes organisées par le GPU à Cambridge dans les années 1930. Le journaliste lui montre que la fin de vie de Guy Burgess, qui a sombré dans l'alcoolisme et la dépression à Moscou à cause de leur déception sur la nature du régime soviétique, n'est pas vraiment un exemple. Philby répond, avec orgueil, qu'il assume ses choix jusqu'au bout. Mort d'une crise cardiaque, Kim Philby est enterré à Moscou, au cimetière de Kountsevo.


Burgess Guy

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Guy Francis de Moncy Burgess (16 avril 1911 – 30 août 1963) était un espion anglais devenu agent double en faveur de l'Union soviétique (noms de code : "Maedchen", "Hiks"). Il appartenait au groupe d'espions connu sous le nom des "Cinq de Cambridge" qui trahirent leur pays pendant la guerre froide. Burgess contribua à la cause soviétique en transmettant des documents secrets et en aidant l'autre espion Kim Philby à être recruté par le MI6.

Burgess Guy

Guy Burgess naît à Devonport en Angleterre. Il est le fils aîné du commandant Malcolm Kingsford de Moncy Burgess RN. Après un an Eton, il entre au Britannia Royal Naval College à Dartmouth, où il reste deux ans, mais à cause de sa mauvaise vue, il retourne à Eton à l'âge de 16 ans. La dernière année de sa scolarité à Eton, il obtient les prix Rosebery et Gladstone en histoire, ainsi qu'une bourse pour le Trinity College à Cambridge. Il étudie donc ensuite l'histoire à Cambridge. Il fait partie du groupe des Cambridge Apostles à l'époque marqué par le marxisme, où il côtoie Anthony Blunt, homosexuel comme lui et développant ses relations avec l'Homintern.

Il travaille ensuite pour The Times et à la BBC où il couvre les nouvelles parlementaires, mais il se fait remarquer par ses outrances et sa tendance à l'alcoolisme. Il passe quelque temps en Espagne pendant la guerre civile. Il avait été l'ami à Cambridge de Julian Bell qui, parti comme volontaire ambulancier chez les Républicains, est tué à la bataille de Brunete, à l'âge de vingt-neuf ans. Burgess est affecté par la mort de son ami.

En janvier 1939, Guy Burgess a trouvé un poste à la section D du SIS grâce à l'aide de David Footman, chef-adjoint du renseignement politique (section I) du MI6. Cette section créée en 1938 est un département spécialisé dans les coups tordus (D pour « Destruction »). Cette section n'avait pas vocation à agir en temps de paix contre l'Allemagne mais elle devait préparer la guerre. Le groupe des cinq de Cambridge se divise ensuite sur les conséquences du pacte Molotov-Ribbentrop qui compromet leurs idéaux de gauche. Il fait partie du Security Service en 1939-1941, où il fait entrer Kim Philby. Il retourne à la BBC ensuite où il traite de propagande de guerre.

Il devient après la guerre secrétaire du ministre d'État aux Affaires étrangères, Hector McNeil, et transmet des documents secrets du Foreign Office au KGB. Il est nommé en 1947 à l'ambassade de Washington, où ses débordements privés font jaser. Il partage un appartement avec Philby, censé le surveiller, et insulte à un dîner la femme d'un agent de la CIA de haut rang. Lorsque Donald Maclean est soupçonné d'espionnage pour le compte de l'URSS en 1951, il l'accompagne à Moscou, alors que lui-même n'est pas encore soupçonné. Leur exfiltration est arrangée par leur agent traitant, Youri Modine. Burgess ne s'adapte pas à la vie soviétique, malgré les privilèges dont il dispose. Maclean s'y plaît et fait venir sa femme et ses enfants en 1953. Burgess quant à lui doit réprimer ses aventures, même si l'État lui arrange une relation avec un amant, alors que le code pénal réprime à l'époque ce genre de liaison. Contrairement à ses autres amis, il rechigne à apprendre le russe et se fait livrer ses costumes directement de Savile Row. Il sombre dans l'alcoolisme et il en meurt à l'âge de cinquante-deux ans.

Anthony Blunt révèle dans ses Mémoires accessibles au public depuis le 22 juillet 2009 que Burgess était une personne extraordinairement persuasive qui eut de longues conversations avec lui pour le convaincre de faire partie de son cercle d'espions. Malgré le fait qu'ils aient partagé une maison et qu'ils aient les mêmes tendances, ils n'eurent pas de liaison. Blunt blâme la défection de Burgess qui n'a pas mesuré les conséquences que cette décision déclencherait pour ses amis. La conséquence immédiate de ce départ volontaire soulève le doute sur l'identité du troisième homme que fut Philby vis-à-vis de Burgess et McLean. Il est forcé de quitter le MI6, sans être lui-même arrêté, mais il se décide lui aussi à partir pour Moscou en 1963. Philby dénonce plus tard dans un entretien avec le journaliste et écrivain Philip Knightley, avant de mourir, que le départ de Burgess avait ruiné ses chances de parvenir à la tête du MI6. Le journaliste Borovik, qui écrivit un livre sur l'affaire Philby, soutient que Burgess aurait été piégé par le KGB pour accompagner Maclean à Moscou, avec la promesse jamais tenue qu'il pourrait retourner en Angleterre.

Burgess aurait contacté en 1959 des membres d'une délégation britannique accompagnant Harold Macmillan en visite officielle à Moscou, afin de pouvoir retouner secrètement en Angleterre pour rendre visite à sa mère mourante. Informé par télégramme, l'Attorney general Sir Reginald Manningham-Buller répond qu'il n'y a pas de preuves suffisantes pour établir la trahison de Burgess et mener un procès. La délégation refuse toutefois la demande de Burgess qui ne verra pas sa mère mourir. Macmillan permet une campagne de presse pour dissuader Burgess de passer par la Grande Bretagne au retour d'un voyage à Cuba en 1963. Une de ses arrières-petites-nièces épouse le petit-fils de Donald Maclean dans l'Ohio en 1983. Son corps repose au cimetière de West Meon dans le Hampshire.

Cairncross John

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John Cairncross (25 juillet, 1913 – 8 octobre, 1995) fut un espion britannique connu sous les noms de code : "le Carélien", "List", pendant la Seconde Guerre mondiale. On le cite comme pouvant être le cinquième homme des Cinq de Cambridge, contrairement à ses dires. Il est le frère de l'économiste Sir Alexander Kirkland Cairncross et l'oncle de la journaliste Frances Cairncross.

Cairncross John

Il naît à Lesmahagow, près de Glasgow. Il étudie à l'université de Glasgow, puis les langues étrangères à Trinity College de Cambridge. Il est engagé au Foreign Office et adhère au parti communiste de Grande-Bretagne en 1937. Il est ensuite affecté au service du déchiffrement à Bletchley Park et au Secret Intelligence Service (MI6). C'est à cette époque qu'il commence à fournir des documents confidentiels à l'URSS, en particulier des documents Ultra qui eurent des conséquences sur la bataille de Koursk, gagnée par les Soviétiques contre les armées du Troisième Reich.

Cairncross admet en 1951 avoir fourni des documents pendant la guerre, lorsqu'il est interrogé par les services. Il est accusé d'avoir fourni des informations sur le programme nucléaire britannique, mais aucun procès n'est intenté contre lui, ce qui donnera l'impression d'être couvert par le gouvernement de l'époque. C'est en 1990, après la guerre froide, qu'un transfuge du KGB, Oleg Gordievski, le dénonce comme le cinquième homme de Cambridge.

Cairncross récusera toute sa vie l'accusation d'être le cinquième homme et affirmera n'avoir jamais livré d'informations nuisibles à son pays, ni de secrets atomiques. Il déclare dans ses Mémoires n'avoir agi que pour aider un allié contre le régime du Troisième Reich. Il travaille ensuite à Rome pour la FAO et traduit des articles d'économie pour le bureau d'études de la Banca Nazionale del Lavoro, la Banque d'Italie et le IMI. Il prend sa retraite dans le midi de la France et meurt à l'âge de quatre-vingt-deux ans.

Maclean Donald

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Donald Maclean (Marylebone, Londres, 25 mai 1913 - Moscou, 6 mars 1983) est un diplomate britannique qui espionna pour le compte de l'Union soviétique à partir des années 1930.

Maclean Donald

Donald Maclean est le fils de Sir Donald Maclean. Faisant partie des cinq de Cambridge, il a pour noms de code « Hermès », « la feuille », « orphelin », « Stuart » ou encore « Homer ». Il entre au Foreign Office en octobre 1935. En 1938 il est affecté à l'ambassade du Royaume-Uni en France. En mai-juin 1940, alors qu'il est toujours en poste à Paris pendant la débâcle, il épouse une Américaine, Melinda Marling.

Au printemps 1944, la carrière de MacLean connait un tournant décisif puisque le Foreign Office l'envoie à l'ambassade britannique à Washington DC occuper un poste de premier secrétaire. Il est nommé en février 1947 au poste de cosecrétaire du comité politique mixte qui coordonne la politique nucléaire (civile et militaire) anglo-américano-canadienne. L'URSS disposant d'agents à l'intérieur du projet Venona, par lequel il est démasqué, il est exfiltré avant son arrestation.

 

Chronologie

  • 1926–1931 : éducation à Gresham's School
  • 1931 : entre au Trinity Hall de l'université de Cambridge et fait la connaissance de Guy Burgess, Anthony Blunt et de Kim Philby
  • 1935 : entre au Foreign Office, officier traitant Theodore Maly (NKVD)
  • 1938 : travaille à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris
  • 1941 : deuxième secrétaire au Foreign Office
  • mars 1944 nommé à Washington 1er secrétaire de l'ambassade
  • 1948 : nouvel officier traitant Anatoli Gorski (KGB)
  • 1948 : envoyé à l'ambassade en Égypte
  • 1950 : directeur du département Amérique
  • mai 1951 : exfiltré avec Guy Burgess vers l'Union soviétique
  • 1953 : rejoint par sa femme Melinda
  • 1966 : sa femme Melinda le quitte pour Kim Philby, mais ce dernier la quitte à son tour pour épouser une Russe, Roufina Poulhova, en 1971 ; Melinda Maclean rentre aux États-Unis avec ses enfants.
  • 1983 : décède à Moscou

Volkov Konstantin

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Konstantin Volkov (died 1945) was an NKVD agent and would-be defector.

In August 1944, Konstantin Volkov, Vice Consul for the Soviet Union in Istanbul, sent a letter to Chantry Hamilton Page, the vice consul in the British embassy, requesting an urgent appointment. Page decided the letter was a "prank" and ignored it. A few days later, on 4th September, Volkov, accompanied by his wife Zoya, arrived in person and asked for a meeting with Page. 

Page did not speak Russian and so he brought in John Leigh Reed, first secretary at the embassy, to translate what Volkov had to say. Reed later reported: "I was serving in our embassy in Turkey in 1945.... One morning this Russian walks into reception looking very nervous and asks to see the acting consul-general, Chantry Page. The Russian is Konstantin Volkov, Page's opposite number in the Soviet embassy. I'd done my Russian exams so I get the job as interpreter. Anyway, it turns out that Volkov is really an NKVD officer and he has decided to defect. He says he wants a laissez-passer for himself and his wife to Cyprus and £27,500. In return he is offering the real names of three Soviet agents working in Britain. He says two of them are working in the Foreign Office, one the head of a counter-espionage organization in London." 

He asked for $27,000 and a promise of political asylum, stating that if his demands were met he was willing to expose 314 Soviet agents in Turkey and 250 Soviet agents in Britain. More importantly, he said there were two British diplomats in the Foreign Office and another man (Kim Philby) in a very high ranking position in the Counter Intelligence Section of the British Secret Intelligence Service who were spying for the Soviet Union. He demanded an answer within three weeks, and insisted that Istanbul not send his information by cable because the Soviets were reading British Cipher System traffic. The news was sent to Sir Stewart Menzies, head of the SIS (commonly known to the media and the public as MI-6) by a diplomatic courier. In London, the matter was given to the head of the Russian Section, Kim Philby, who took the necessary steps and flew out to Istanbul.

Meanwhile, Volkov returned to the Soviet Consulate, from whence he quickly disappeared. He was last seen as a heavily bandaged figure being hustled aboard a Soviet transport plane bound for Moscow. Kim Philby, who was one of the Soviet moles whom Volkov's defection would have exposed, arrived 21 days late. The Consulate officials who had met with Volkov were enraged by Philby's delayed arrival, believing his actions criminally incompetent. Years later, after his own defection to the Soviet Union, Philby admitted to having informed his NKVD contact about Volkov prior to his own departure for Istanbul. He contemptuously described Volkov as, "a nasty piece of work," and referred to the incident as the greatest obstacle he ever faced. 

Blunt Anthony

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Anthony Frederick Blunt (26 septembre 1907 – 26 mars 1983) est un historien d'art britannique, également connu pour avoir été le « quatrième homme » des Cinq de Cambridge, un groupe d'espions ayant travaillé pour le compte de l'Union soviétique pendant la guerre froide. George Steiner estime que l'on ne connaîtra jamais l'étendue exacte de son rôle en tant qu'agent double. À l'inverse, il ajoute : « Ce que Blunt a pu accomplir comme historien de l'art demeure illuminant. »

Blunt Anthony

Né à Bournemouth, dans le sud de l'Angleterre, Anthony Blunt était fils de pasteur et cousin d'Elizabeth Bowes-Lyon (épouse de George VI et mère de l'actuelle reine Élisabeth II). Selon une tradition familiale non vérifiée, il aurait également été apparenté à la reine Mary. Durant ses études à Marlborough College, il se lia d'amitié avec deux futurs écrivains, Louis MacNeice et John Betjeman, ainsi qu'avec Ellis Waterhouse, puis, au Trinity College de l'université de Cambridge, avec ceux qui allaient devenir ses « camarades espions » : Kim PhilbyGuy Burgess et Donald Maclean, entre autres. Ils appartenaient à la société secrète des Cambridge Apostles. Ce groupe d'étudiants, proche de la gauche britannique, se caractérisait par ses convictions communistes et ainsi son hostilité envers le fascisme et le nazisme.

C'est à l'automne 1933 que, selon Blunt, « le marxisme fit irruption à Cambridge ». Julian Bell fut son amant et l'ami de plusieurs des Cinq de Cambridge, avant de mourir à 29 ans en 1937 lors de la bataille de Brunete en tant qu'ambulancier dans les rangs des Républicains pendant la guerre civile espagnole, ce qui a renforcé la détermination des Cinq de Cambridge dans leur volonté de combattre le fascisme. Blunt effectua une visite en Union soviétique en 1933 et fut recruté l'année suivante par le NKVD (futur KGB). À Cambridge, il avait remarqué l'Américain converti au communisme, Michael Straight. Il s'engagea dans l'armée britannique en 1939 et entra au MI5, le service des renseignements militaires du Royaume-Uni, où il put avoir accès à des données tenues secrètes, notamment au déchiffrage du code Enigma. Son pseudonyme, pour les Soviétiques, était « Johnson ».

En 1939 également, il fut nommé maître de conférence en histoire de l'art à l'université de Londres et vice-directeur de l'institut Courtauld. Selon George Steiner, ce fut à cette époque que l'œuvre critique de Blunt passa d'un « journalisme » savant à un approfondissement et à une érudition qui firent de lui « l'un des historiens les plus en vue de son époque », en particulier grâce à ses articles dans le Burlington Magazine et dans le Journal of the Warburg and Courtauld Institutes.  Après la guerre, il devint le directeur de l'institut Courtauld, qui abrite une importante collection de tableaux. Le « professeur Blunt », considéré comme l'un des plus éminents historiens d'art britanniques, y donna de nombreuses conférences jusqu'à la fin des années 1970. En 1945, il succéda à Kenneth Clark au poste de conservateur des collections royales, tâche qui lui valut d'être anobli en 1956 et qu'il conserva jusqu'en 1973. En 1960, il fut le commissaire général de l'exposition Poussin à Paris, exposition grâce à laquelle le public redécouvrit ce peintre.

En 1962, il occupa la chaire Slade à l'université d'Oxford, destinée à l'enseignement des beaux-arts et fondée dans trois universités différentes : Oxford, Cambridge et Londres. Celle d'Oxford, surnommée « chaire John-Ruskin » en raison de son premier titulaire, fut occupée entre autres par John Pope-Hennessy en 1956, Kenneth Clark en 1961 et Quentin Bell en 1964. En 1965, Anthony Blunt devint titulaire de la chaire Slade de l'université de Cambridge, où il succédait à John Pope-Hennessy. Anthony Blunt était — et reste à ce jour — le meilleur expert de Nicolas Poussin, auquel il a consacré de nombreux ouvrages, articles et catalogues. Spécialiste de la Renaissance, du classique et du baroque, il a publié différents textes qui font encore référence aujourd'hui, notamment sur Borromini, sur le baroque sicilien, ainsi que sur la peinture et l'architecture en France et en Italie aux XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle.

En 1963, sur information de Michael Straight, le MI5 découvrit son passé d'agent double au service de l'Union soviétique (le quatrième homme des Cinq de Cambridge). N'ayant d'autre issue que d'avouer, Blunt se confessa au MI5. Il détailla les secrets militaires qu'il avait transmis aux Soviétiques et donna les noms d'autres espions en échange de l'immunité et du fait que ses activités ne soient pas rendues publiques. Sa carrière de traître resta donc un secret d'État jusqu'en 1979, lorsque le Premier ministre de l'époque, Margaret Thatcher, décida de révéler son passé, dans l'enceinte de la Chambre des communes. Le scandale fut considérable. Son titre de chevalier lui fut aussitôt retiré et, à sa mort, l'État britannique refusa son legs de tableaux de Poussin. Son homosexualité sera associée à son parcours, sous la forme de violentes insultes homophobes.

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