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Expelled Nazis paid millions in Social Security

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OSIJEK, Croatia — Dozens of suspected Nazi war criminals and SS guards collected millions of dollars in Social Security benefits after being forced out of the United States, an Associated Press investigation has found.
 

Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau

Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau

The payments, underwritten by American taxpayers, flowed through a legal loophole that gave the Justice Department leverage to persuade Nazi suspects to leave the country. If they agreed to go, or simply fled before deportation, they could keep their Social Security, according to interviews and internal US government records.

Among those receiving benefits were armed SS troops who guarded the network of Nazi camps where millions of Jews perished; a rocket scientist who used slave laborers to advance his research in the Third Reich; and a Nazi collaborator who engineered the arrest and execution of thousands of Jews in Poland.

There are at least four living beneficiaries. They include Martin Hartmann, a former SS guard at the Sachsenhausen camp in Germany, and Jakob Denzinger, who patrolled the grounds at the Auschwitz camp complex in Poland.

Hartmann moved to Berlin in 2007 from Arizona just before being stripped of his US citizenship. Denzinger fled to Germany from Ohio in 1989 after learning denaturalization proceedings against him were underway. He soon resettled in Croatia and now lives in a spacious apartment on the right bank of the Drava River in Osijek. Denzinger would not discuss his situation when questioned by a reporter; Denzinger’s son, who lives in the United States, confirmed his father receives Social Security payments and said he deserved them.

The deals allowed the Justice Department’s former Nazi-hunting unit, the Office of Special Investigations, to skirt lengthy deportation hearings and increased the number of Nazis it expelled from the United States.

But internal US government records reveal heated objections from the State Department to the practices by the Office of Special Investigations. Social Security benefits became tools, US diplomatic officials said, to secure agreements in which Nazi suspects would accept the loss of citizenship and voluntarily leave the United States.

‘‘It’s absolutely outrageous that Nazi war criminals are continuing to receive Social Security benefits when they have been outlawed from our country for many, many, many years,’’ said Representative Carolyn Maloney of New York, a senior Democratic member of the House Oversight and Government Reform Committee.

She said she plans to introduce legislation to close the loophole.

Since 1979, the AP analysis found, at least 38 of 66 suspects removed from the country kept their Social Security benefits.

The Social Security Administration expressed outrage in 1997 over the use of benefits, the documents show, and blowback in foreign capitals reverberated at the highest levels of government.

Austrian authorities were furious upon learning after the fact about a deal made with Martin Bartesch, a former SS guard at the Mauthausen concentration camp in Austria. In 1987, Bartesch landed, unannounced, at the airport in Vienna. Two days later, under the terms of the deal, his US citizenship was revoked.

The Romanian-born Bartesch, who had immigrated to the United States in 1955, was suddenly stateless and Austria’s problem. Bartesch continued to receive Social Security benefits until he died in 1989.

‘‘It was not upfront, it was not transparent, it was not a legitimate process,’’ said James Hergen, an assistant legal adviser at the State Department from 1982 until 2007. ‘‘This was not the way America should behave. We should not be dumping our refuse, for lack of a better word, on friendly states.’’

Neal Sher, a former director of the Office of Special Investigations, said the State Department cared more about diplomatic niceties than holding former members of Adolf Hitler’s war machine accountable.

Amid the objections, the practice known as ‘‘Nazi dumping’’ stopped. But the benefits loophole wasn’t closed.

Justice Department spokesman Peter Carr said in an e-mailed statement that Social Security payments never were employed to persuade Nazi suspects to depart voluntarily.

The Social Security Administration refused a request for the total number of Nazi suspects who received benefits and the dollar amounts of those payments.


Des criminels nazis avec une retraite américaine

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Assis à la fenêtre de son appartement, Jakob Denzinger ressemble à un retraité tout à fait ordinaire. Pourtant, ce Croate a un sombre passé. En pleine seconde guerre mondiale, alors qu’il n’avait que 18 ans, il était gardien dans les camps de concentration, notamment à Auschwitz.
 

Des criminels nazis avec une retraite américaine

A 90 ans, Jakob Denzinger vit aujourd’hui confortablement dans la ville balnéaire croate d’Osijek. Sans être inquiété pour ces actes passés, il bénéficie en outre d’une belle retraite. Selon l’agence de presse américaine AP, qui a mené une longue enquête sur le sujet, celle-ci lui est payée par les États-Unis.

Selon AP, au moins 38 criminels nazis ont bénéficié d’une couverture sociale après leur départ des États-Unis. Et ce, en vertu d’un vide juridique. Quatre d’entre eux sont encore en vie et résident en Europe.

L’histoire est à peu près la même pour tous : après la guerre, ces anciens SS, gardiens de camps et criminels nazis se sont réfugiés aux États-Unis en cachant leur passé. Pendant des dizaines d’années ils ont travaillé, fondé une famille, payé leurs impôts et acquis la nationalité américaine.

En 1979, l’Office spécial d’investigation est créé et retrouve des dizaines de ces criminels. Mais selon des documents et témoignages recueillis par AP au sein du gouvernement américain, l’agence a conclu un accord avec eux : s’ils acceptaient de quitter le pays et d’être déchus de leur nationalité, ils continueraient à recevoir leurs pensions de retraites.

Les États-Unis verseraient des retraites à des criminels nazis

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DÉCRYPTAGE Selon une information de l’agence Associated Press publiée mardi 20 octobre, Washington aurait versé des millions de dollars en pension à d’anciens nazis.

 Jakob Denzinger chez lui à Ozijek en Croatie, le 28 Juillet 2014

Jakob Denzinger chez lui à Ozijek en Croatie, le 28 Juillet 2014

Quatre d’entre eux seraient encore en vie et toucheraient une retraite, des années après avoir accepté de quitter les États-Unis.

LES FAITS

Selon une longue enquête de l’agence de presse américaine Associated Press, les États-Unis auraient conclu des accords pour que d’anciens nazis, membres de la SS ou scientifiques ayant collaboré avec le troisième Reich et s’étant réfugiés en Amérique après-guerre, quittent le pays, tout en touchant leur retraite. Le département de la justice américain aurait en fait « marchandé » avec eux, afin d’obtenir leur départ.

Les journalistes de l’agence, qui ont mené une longue enquête pour arriver à ces conclusions, estiment que « plusieurs douzaines » de personnes ont été concernées, pour des montants se chiffrant en millions de dollars. Parmi cette liste figureraient des gardiens de camps de concentration, un scientifique de haut niveau et un collaborateur nazi responsable de l’assassinat de milliers de Juifs en Pologne.

LE CONTEXTE

Dans le cadre de la guerre froide naissante, les États-Unis ont accueilli d’anciens nazis sur leur sol, dont les connaissances ou les informations pouvaient leur être utiles contre l’URSS. Le temps passant, Washington a cherché à s’en débarrasser.

L’idée de ce marchandage serait venue du Bureau d’enquêtes spéciales, organisme créé en 1979 au sein du ministère américain de la Justice et chargé de la chasse aux anciens nazis. Ce bureau souhaitait que les anciens criminels de guerre soient jugés de leur vivant.

Ces crimes n’ayant pas été commis sur le territoire américain et ne concernant pas de citoyens américains, la seule manière de les faire passer devant un tribunal était de les déchoir de leur nationalité américaine et de les renvoyer en Europe dans un pays concerné par leurs crimes. Compte tenu de la durée de cette procédure – jusqu’à 10 ans – l’État aurait consenti à ne pas priver les anciens nazis de pension de retraite pour obtenir leurs départs volontaires.

L’AVENIR

Ce dossier brûlant n’est pas encore éteint. Car quatre bénéficiaires au moins seraient encore en vie en Europe. Dont Martin Hartmann, un ancien SS gardien au camp de Sachsenhausen, qui a quitté l’Arizona en 2007 après avoir été déchu de la nationalité américaine pour s’installer à Berlin ; ou encore Jakob Denzinger, ancien garde d’Auschwitz, qui vivait « le rêve américain » jusqu’en 1989 et qui, renvoyé en Croatie après avoir monté une entreprise prospère, toucherait encore 1 500 dollars (1 175 €) par mois de pension de l’État américain.

La Maison-Blanche a réagi lundi 20 octobre à ces révélations, estimant que des nazis ne devraient pas recevoir ces prestations. Si ces informations étaient confirmées, ont déclaré les autorités américaines, les retraites ne seront plus versées.

Allemagne : une souscription pour acquérir un tableau volé par les nazis

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Le musée de Wiesbaden a accroché une toile de Hans von Marées à l'envers. Objectif : lever 93 000 euros pour dédommager les héritiers de son propriétaire spolié.

Le directeur du musée de Wiesbaden avait été chargé par Hitler de "récupérer" un maximum d'oeuvres

Le directeur du musée de Wiesbaden avait été chargé par Hitler de "récupérer" un maximum d'oeuvres

Cachez cette oeuvre que je ne saurai voir... Le musée de Wiesbaden à l'ouest de l'Allemagne a eu une idée pour le moins originale afin de créer le "buzz" et de tenter d'excuser ses erreurs passées. Le tableau baptisé Le Rafraîchissement a été posé à l'envers contre le mur d'une salle d'exposition. Les curieux ne peuvent ainsi voir que l'arrière du cadre et de la Toile sur laquelle a été inscrit le numéro de référencement "234". Les conservateurs tentent ainsi d'attirer l'attention des visiteurs pour les convaincre de participer au rachat de cette peinture.

La toile retournée de Hans von Marées Musée de Wiesbaden

La toile retournée de Hans von Marées Musée de Wiesbaden

L'oeuvre de l'artiste allemand Hans von Marées appartient pourtant déjà à la collection du musée. Mais cette dernière, comme de nombreuses autres conservées à Wiesbaden, a été achetée sous la contrainte par les nazis à ses propriétaires juifs. Max Silberberg, un industriel de Breslau qui a trouvé la mort avec sa femme dans le camp d'extermination d'Auschwitz, a été obligé de vendre Le Rafraîchissement au Troisième Reich en 1934. Depuis 1980, le tableau est entreposé dans les réserves du musée en raison de son lourd passé.

"Il n'est jamais trop tard pour bien faire"

La galerie s'est récemment engagée à le présenter de nouveau au grand public si elle parvenait à lever 93 000 euros auprès de donateurs privés. Cette somme, qui sera reversée aux héritiers de Max Silberberg, représente le tiers de la valeur de la peinture, mais le reste de l'argent sera versé par le ministère de la Culture du Land de Hesse et par l'association des Amis du musée de Wiesbaden. "Il n'est jamais trop tard pour bien faire", précise un communiqué publié sur la Toile.

Ce musée dont un des directeurs fut Hermann Voss, qui avait été chargé par Adolf Hitler de récupérer un maximum d'oeuvres d'art pour le projet de musée du Führer à Linz en Autriche, a déjà rendu ou racheté ces dernières années deux tableaux aux héritiers de collectionneurs juifs dépossédés.

Adler Solomon

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Solomon Adler (August 6, 1909 — August 4, 1994) was an economist who worked in the U. S. Treasury Department, serving as Treasury representative in China during World War II.

Adler Solomon

He was identified by Whittaker Chambers and Elizabeth Bentley as a Soviet intelligence source and resigned from the Treasury Department in 1950. After several years teaching at Cambridge University in England, he returned to China in the 1950s and was a resident there from the 1960s until his death, working as a translator, economic advisor, and possibly with the Central External Liaison Department, a Chinese intelligence agency.

Solomon Adler was born on 6 August 1909 in Leeds, England. The Adler family was originally from Karelitz, Belarus, moving to Leeds in 1900. Solomon Adler was the fifth of ten children; the oldest was Saul Adler, who became a well-known Israeli parasitologist. Adler studied economics at Oxford and University College, London. He came to the United States in 1935 to do research. In 1936 he was hired at the Works Progress Administration's National Research Project, but soon moved to the Treasury Department's Division of Monetary Research and Statistics, where he worked with Harry Dexter White for the next several years.

He became a naturalized United States citizen in 1940. In 1941 he was posted to China, where he remained as Treasury representative until 1948. His reports from China to Treasury secretary Henry Morgenthau, Jr. during the war years were widely circulated and played an important role in shaping American wartime economic policy toward China. In 1949, Adler was the subject of a Loyalty of Government Employees investigation. He resigned before the case was resolved and returned to Britain, where he taught for several years at Cambridge University. When his American passport expired after three years, he was denaturalized and lost his American citizenship. Adler moved to China by 1960. In addition to his work on economics, Adler was a member of the group translating Mao Zedong's works into English.

When the United States reestablished diplomatic contacts with China in 1971, Adler renewed his American citizenship. He died in Beijing on August 4, 1994, two days before his 85th birthday. In 1939, Whittaker Chambers identified Adler to then-Assistant Secretary of State Adolf Berle as a member of an underground Communist group in Washington, D.C., the Ware group. Chambers correctly identified Adler as then serving in the General Counsel's Office at the Treasury Department, from which, Chambers said, Adler supplied weekly reports to the American Communist party. In 1945, Elizabeth Bentley identified Adler as a member of the Silvermaster group. A 1948 memo written by Anatoly Gorsky, a former NKVD rezident in Washington D.C., identified Adler as a Soviet agent designated "Sax." This agent, transliterated "Sachs (Saks)" appears in the Venona decrypts supplying information about the Chinese Communist through both Gorsky and American Communist Party head Earl Browder.

In addition to his contacts with U.S. espionage groups, while serving as Treasury attache in China in 1944, Adler shared a house with Chinese Communist secret agent Chi Ch'ao-ting and State Department officer John Stewart Service, who was arrested the following year in the Amerasia case. Together with Harry Dexter White, Assistant Secretary of the Treasury, and V. Frank Coe, Director of the Treasury's Division of Monetary Research, Adler strongly opposed a gold loan program of $200 million to help the Nationalist Chinese Government control the inflation that took hold in unoccupied China during World War II. Inflation in China between 1943 and 1945 was more than 1,000% per year, weakening the Nationalist government in China. This inflation helped the Communists eventually come to power in China, and in later years White, Coe, and Adler were accused of having deliberately fostered the Chinese inflation by obstructing the stabilization loan.

According to a Chinese work published in 1983, from at least 1963 on Adler worked for China's Central External Liaison Department, an agency involved in foreign espionage. Adler's apartment in Beijing was also provided to Adler by the Liaison Department, which would indicate that the Department was Adler's work unit.

Bartesch Martin

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Martin Bartesch (October 16, 1926 — December 1989) was a member of the Prinz Eugen Division of the SS. From 1943 to 1944, he served as a guard at Mauthausen concentration camp. On October 23, 1943, he shot and killed Gottfried Ochshorn when Ochshorn attempted to escape.

Bartesch Martin

Bartesch emigrated to the United States in 1955 and was granted citizenship in 1966. In May 1987, the U.S. Office of Special Investigations found a record stating that Bartesch had killed a prisoner while serving as a guard, which he had not mentioned on his immigration forms. Bartesch, then 61 years old and employed as a janitor in Chicago, was stripped of his U.S. citizenship and deported to Austria, on the grounds that he had lied by failing to disclose this information.

Austrian government officials allegedly received little notice that Bartesch was being deported, and claimed that the U.S had violated international law in doing so. Austrian authorities reportedly declared Bartesch "undesirable" and demanded that the United States take him back. When the U.S. Justice Department stated that Bartesch would not be allowed to return, Austrian Interior Minister Karl Blecha issued a warrant for Bartesch's arrest. Bartesch was released when it was found that the statute of limitations (which was in place due to his being a minor when the crime was committed) had expired.

An article in the January 19, 2007 edition of the New York Sun claimed that former President Jimmy Carter, in 1987, had forwarded a letter he had received from Bartesch's daughter to the OSI, adding a handwritten note that stated "I hope that, in cases like this, that special consideration can be given to affected families for humanitarian reasons."

7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen

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La '7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen est l'une des 38 divisions des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

Artur Phleps - Otto Kumm - August SchmidhuberArtur Phleps - Otto Kumm - August SchmidhuberArtur Phleps - Otto Kumm - August Schmidhuber

Artur Phleps - Otto Kumm - August Schmidhuber

Il s'agissait de la première unité Waffen-SS entièrement composée d'étrangers. Commandant historique Artur Phleps. Le 30 décembre 1941, Himmler a reçu l'accord d'Hitler pour la constitution d'une nouvelle division. Celle-ci est recrutée parmi les minorités allemandes des Balkans, les Volsdeutsches, comme le montre le détail de sa composition en février 1944. La 7ème division SS se composait à 8,5% d'Allemands du Reich et à 91,5% de Volsdeutsches. Ceux-ci étaient originaires de Serbie et du Banat (53,6%), de Roumanie (21,3%), de Croatie (11,2%), de Slovaquie (2,9%) et de Hongrie (2,6%).

La Prinz Eugen est créée le 1er mars 1942 par ordre d'Himmler. Le commandant de la division et responsable de sa mise en place est le Gruppenführer Artur Phleps. Le nom de l'unité vient de celui du Prince Eugène de Savoie-Carignan, général qui mena les troupes impériales autrichiennes à la victoire contre les Turcs alors aux portes de Vienne (1697). La mission de cette unité était d'éliminer les partisans dans la région des Balkans. La Division fut décorée de six Croix de Fer. Lutte contre les résistants dans les Balkans, principalement en Serbie. 12 mai 1945 : Déposition des armes, 4 jours après la fin de la guerre, le gros de la division étant faite prisonnière par les forces armées des partisans yougoslave. Le reste de la division réussit à fuir en Autriche.

En 1943, des soldats de la division Prinz Eugen massacrent tous les habitants du village serbe de Kosutica. En septembre 1943, sur l'île Céphalonie, lorsque la division italienne Acqui refuse de poursuivre le combat au côté de la Prinz Eugen, et qu'après avoir tenté de résister pendant une quinzaine de jours les Italiens sont contraints de se rendre faute de munitions, ils se font exterminer par ordre d'Artur Phleps. Cette division est également responsable de l'assassinat de 2 000 Croates en Dalmatie, le 28 mars 1944.

Commandants

  • SS-Obergruppenführer Artur Phleps (30 Jan 1942 - 15 Mai 1943)
  • SS-Brigadeführer Karl Reichsritter von Oberkamp (15 Mai 1943 - 30 Jan 1944)
  • SS-Brigadeführer Otto Kumm (30 Jan 1944 - 20 Jan 1945)
  • SS-Brigadeführer August Schmidhuber (20 Jan 1945 - 8 Mai 1945)

Karkoc Michael

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Michael Karkoc (born March 6, 1919 in Lutsk, Ukraine) was a military officer who served in the Ukrainian Self Defense Legion (USDL) and later in the Waffen-SS during World War II. In June 2013 a man with the same name who lives in Minnesota was alleged by Associated Press to be the same person.
 

Karkoc Michael

The Minnesota Michael Karkoc's son has rejected his father's identification as a "Nazi". According to Associated Press Karkoc was a founding member and a lieutenant in the 2nd Company of the Ukrainian Self Defense Legion. The USDL was one of the battalions of the Schutzmannschaft organized and sponsored by the Nazi German Schutzstaffel, led by the Nazi German SS-Police, and the Nazi German Sicherheitsdienst (SD) SS Intelligence Agency. Following the disbandment of the USDL, he was transferred to the 14th Waffen Grenadier Division of the SS (1st Ukrainian) "Galizien" ("14th Waffen-SS Division"), where he was an officer and served as a deputy company commander.

The USDL allegedly took part in war crimes against civilians in Ukraine and Poland. His personal participation in any war crimes has not been demonstrated, but according to AP, Nazi German records suggest that as the lieutenant and company leader he, along with his USDL unit, participated in suppressing the August 1944 Warsaw Uprising, as well as multiple other actions against civilians including the massacres at the villages of Chłaniów and Władysławin on July 23, 1944. Some news reports, referencing the AP investigation state that Karkoc served in the 14th Waffen-SS Division and that it helped to suppress the Warsaw Uprising; however the Division did not participate in the fighting of the Warsaw Uprising, nor was it even in Poland at the time.

The USDL was disbanded in November 1944 and the few surviving units were mostly assigned to the 30th Grenadier Division of the Waffen-SS. In the first months of 1945, some of the remaining elements of the USDL, formally known as the 31 SD Schutzmannschafts Battalion, were transferred to the 14th Waffen-SS Division, which was engaged in anti-partisans actions on the Slovenian-Austrian border. Thus if Karkoc had been a member of the 14th Waffen-SS Division, it would have been for a few months before it surrendered to Western Allies by May 10, 1945.

According to AP a Nazi German payroll sheet found in Polish archives signed by an SS officer on Jan. 8, 1945, suggests that Karkoc was present in Kraków, Poland, to collect his salary as a member of the USDL. A man named Michael Karkoc immigrated to the U.S. in 1949 after claiming to the immigration authorities that he had performed no military service during the war. At that time he said that he worked for his father until 1944 and then worked in a labor camp from 1944 until 1945. Ten years after immigrating he became a naturalized U.S. citizen.

In June 2013, the Associated Press published a lengthy investigative report after a tip from Nazi war crimes researcher Stephen Ankier, which alleged that the man named Michael Karkoc currently living in Minneapolis, Minnesota is the same Michael Karkoc who was a "SS commander", born in 1919, and that he had acknowledged his roles with the USDL and the 14th Waffen-SS Division in a 1995 Ukrainian language memoir. Andriy Karkos, Michael Karkoc's son who spells his last name differently from his father, stated that his father was never a Nazi and accused the Associated Press of defaming his father.


14ème Division SS Galicie

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La 14ème Waffen-Grenadier-Division der SS Galizien, abrégé en français par « Division SS Galicie », était une unité de la Waffen-SS.

Walther Schimana - Fritz FreitagWalther Schimana - Fritz Freitag

Walther Schimana - Fritz Freitag

À l'image des 13e division SS de montagne Handschar et 21e division SS de montagne Skanderbeg, qui disposent d'imams, la division Galicie a pu intégrer des prêtres Uniates et Orthodoxes ukrainiens en son sein. De juin 1943 à juin1944, le gros de la division suit un entrainement tout d'abord au camp de Heidelager, en Pologne / Prusse, puis à Neuhammer, ensuite elle est envoyée sur le front russe avec le groupe d'armées Centre et participe à la bataille de Brody qui cause la mort de 3 000 de ses hommes.

Au début d'octobre 1944, la division est envoyée en Slovaquie, afin de protéger la ligne des chemins de fer autour de Žilina. Au côté de la garde locale, (Hlinkova garda), deux groupes de combat (appelés Kampfgruppen Wildener et Kampfguppen Wittenmeyer), formés à partir des premières unités de la division arrivées sur place, engagent les combats contre les partisans slovaques, réfugiés dans les montagnes après l'échec du soulèvement du 29 août 1944. À la fin de janvier 1945, elle est déplacée en Slovénie pour combattre les partisans de Tito. Le 1er avril, elle lutte contre l'Armée rouge dans la région de Graz en Autriche jusqu' à la fin de la guerre. Elle était composée de Volontaires Ukrainiens provenant de toutes les régions d'Ukraine (Galicie, Ruthénie, Volhynie, Transcarpatie, région de Kiev) mais la majorité des volontaires provenant des régions d'Ukraine de l'ouest.

Après la défaite de Brody, de nombreux combattants continuent à lutter contre l'Armée rouge au sein de l'UPA, dans les Carpates jusqu' au milieu des années 1950. Les autres membres de la division choisissent l'exil au Canada, où réside une importante communauté ukrainienne. Dans son rapport établi en 1986, la commission canadienne de recherche sur les criminels de guerre affirme que « leur comportement [celui des anciens Waffen SS] depuis qu'ils sont venus dans ce pays a été bon et ils n'ont jamais indiqué de quelque façon que ce soit qu'ils avaient été infectés par l'idéologie nazie [...] Il semble qu'ils avaient été volontaires pour se battre contre l'Armée rouge pour des raisons nationalistes qui ont connu une forte impulsion provoquée le comportement des autorités soviétiques durant l'occupation de la partie occidentale de l'Ukraine après la signature du pacte Germano-Soviétique ».

Cette conclusion du rapport canadien ne peut pas se référer aux susdites interventions de la Division SS Galicie en Slovénie et Slovaquie dans le cadre d'opérations de lutte contre les partisans locaux pour lesquelles les divisions de la Waffen SS sont intervenues de manière systématique. Ces actions de la Division SS Galicie contre des résistants d'autres pays luttant sur leurs territoires nationaux contre les occupants nazis ne peuvent évidemment pas être imputées à des « raisons nationalistes » ukrainiennes.

La responsabilité de la division Galicie dans le massacre des 1 000 habitants du village polonais de Huta Pieniacka (Ukraine), le 28 février 1944, fait l'objet de débats. Ce fait est contesté par certaines sources ukrainiennes. La commission d'enquête canadienne sur les crimes de guerre , déjà citée, affirme dans son rapport final, en 1986, que les accusations de crimes de guerre commises par la 14e division SS n'avaient jamais été prouvées. L'institut polonais de la mémoire estime quant à lui, via une analyse publiée le 18 novembre 2003, que ce sont bien des hommes du 4e régiment de la division Galicie qui ont commis le massacre, et ce sur la base de documents exhumés en 1999, soit après l'enquête canadienne. La controverse à ce propos est toujours en cours.

Commandants

  • SS-Gruppenführer Walther Schimana (30.06.43 - 20.11.43)
  • SS-Brigadeführer Fritz Freitag (20.11.43 - 24.04.45)
  • Général Pavlo Schandruk (24.04.45 - 08.05.45) (après le rattachement à l'UNA)

Ukrainiens de la division

  • Joseph Kotsilovski, aumônier militaire
  • Alfred Bizants, Chef de l'intendance
  • Eugène Pobigouchiï, Sturmbannführer
  • Nicolas Palienko, Sturmbannführer
  • Dimitri Paliïv, Hauptsturmführer
  • Vladimir Kozak, Hauptsturmführer, seul Ukrainien à avoir reçu la croix de fer 1re classe
  • Philippe Tratsch, Untersturmführer

21ème division d'infanterie allemande

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La 21e Division d'Infanterie Allemande est une des divisions d'infanterie de l'armée allemande (Wehrmacht) durant la Seconde Guerre mondiale.
 

Albert Wodrig - Kuno-Hans von Both - Heinrich GötzAlbert Wodrig - Kuno-Hans von Both - Heinrich GötzAlbert Wodrig - Kuno-Hans von Both - Heinrich Götz

Albert Wodrig - Kuno-Hans von Both - Heinrich Götz

La 21. Infanterie-Division est formée à Elbing le 1er octobre 1934 sous le nom de couverture Kommandant von Elbing, nom qui sera conservé jusqu'au 15 octobre 1935. Les régiments d'infanterie ont été formés à partir du 3. (Preußisches) Infanterie-Regiment de la 1. Division de la Reichswehr. Elle a été mobilisé en août 1939 en tant qu'élément de la 1. Welle (vague).
 

Commandants

  • 15 octobre 1935 - 10 novembre 1938 Generalleutnant Albert Wodrig
  • 10 novembre 1938 - 20 octobre 1939 Generalleutnant Kuno-Hans von Both
  • 1er novembre 1939 - Avril 1942 General der Infanterie Otto Sponheimer
  • Avril 1942 - Avril 1942 Generalleutnant Wilhelm Bohnstedt
  • Avril 1942 - 10 janvier 1943 Generalleutnant Otto Sponheimer
  • 10 janvier 1943 - 1er novembre 1943 Generalleutnant Gerhard Matzky
  • 1er novembre 1943 - 1er décembre 1943 Generalmajor Hubertus Lamey
  • 1er décembre 1943 - 1er mars 1944 General der Infanterie Gerhard Matzky
  • 1er mars 1944 - 28 mars 1944 Generalleutnant Franz Sensfuß
  • 28 mars 1944 - 22 août 1944 General der Infanterie Hermann Förtsch
  • 22 août 1944 - 25 septembre 1944 Generalmajor Heinrich Götz
  • 25 septembre 1944 - Octobre 1944 Oberst Hengersdorff
  • Octobre 1944 - 12 décembre 1944 Oberst Scharenberg
  • 12 décembre 1944 - 14 janvier 1945 Oberst Beyse
  • 14 janvier 1945 - 1er avril 1945 Generalmajor Heinrich Götz
  • 1er avril 1945 - 8 mai 1945 Generalmajor Karl Koetz

Théâtres d'opérations

  • 1er septembre au 6 octobre 1939 : Campagne de Pologne
  • 1941 : Opération Barbarossa, Heeresgruppe Nord. Entre le 15 et le 27 juillet 1941, la 21.infanterie division a perdu 870 hommes : 11 officiers et 156 hommes tués, 24 officiers et 643 hommes blessés et 36 disparus
  • 1943 : Siège de Léningrad, Bataille de Krasny Bor

24ème division SS de volontaires de montagne Karstjäger

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La 24ème division SS de volontaires de montagne Karstjäger était l’une des 38 divisions de Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.

Daladier departing Munich, Germany, 30 Sep 1938; also present were Foreign Minister Joachim von Ribbentrop, Gauleiter Adolf Wagner, and SS officer Friedrich Karl von Eberstein

Daladier departing Munich, Germany, 30 Sep 1938; also present were Foreign Minister Joachim von Ribbentrop, Gauleiter Adolf Wagner, and SS officer Friedrich Karl von Eberstein

Désignations successives

  • de 1942 à août 1944 : SS-Karstwehr-Bataillon,
  • d'août 1944 au 5 décembre 1945 : 24. Waffen-Gebirgs-Division der SS "Karstjäger",
  • du 6 décembre 1944 au 10 février 1945 : Waffen-Gebirgs-(Karstjäger)-Brigade,
  • du 11 février à mai 1945: 24. Waffen-Gebirgs-(Karstjäger-)Division der SS.

Ccommandants

  • Décembre 1944 - Décembre 1944 - SS-Obersturmbannführer - Karl Marx
  • Décembre 1944 - Février 1945 - SS-Sturmbannführer - Werner Hahn
  • Mars 1945 - Mai 1945 - SS-Oberführer - Adolf Wagner

Composition

Volontaires du Tyrol, italiens et slovènes

  • Juin 1942: 1 831 hommes
  • Juin 1944: 3 000 hommes
  • Février 1945: 5 563 hommes

Ordre de bataille

  • Waffen-Gebirgs-(Karstjäger)-Regiment der SS 59
  • Waffen-Gebirgs-(Karstjäger)-Regiment der SS 60
  • Waffen-Gebirgs-Artillerie-Regiment 24
  • SS-Panzerkompanie
  • SS-Gebirgsbatterie
  • SS-Gebirgs-Sanitäts-Kompanie 24
  • SS-Gebirgs-Nachrichten-Kompanie 24
  • SS-Gebirgs-Pionier-Kompanie 24

The Record: Rewarding ex-Nazis

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THE ONLY thing worse than allowing ex-Nazis to live in the United States is paying them to live comfortably somewhere else. Yet that is what happened courtesy of Social Security.
 

Efraim Zuroff

Efraim Zuroff

The Associated Press reported that dozens of suspected Nazi war criminals or SS guards continued to collect Social Security payments after being forced out of the United States. This largesse was possible because of a loophole that gave the U.S. Justice Department the ability to use Social Security payments to motivate these suspects to leave the United States rather than face deportation.

The AP documented cases that included an SS guard who was a participant in the liquidation of the Warsaw ghetto, a Nazi collaborator and a rocket scientist accused of using slave labor to build the V-2 rocket used to bomb London – all kept their Social Security benefits after leaving the United States.

While the Justice Department denies using Social Security payments as leverage to get suspected Nazis out of the country, other government officials raised concerns over this very practice, calling it "Nazi dumping." According to the AP, since 1979 at least 38 of 66 suspected Nazis removed from the United States retained their Social Security benefits. This is outrageous. The late Rep. Bob Franks, a New Jersey Republican, tried to close the loophole without success.

Finding countries to accept deported suspected Nazis is problematic, and few of these individuals were ever prosecuted in their new homelands. Whether Social Security payments were used as carrots to get suspected Nazis out of the country may be disputed, but not the payments.

The longer this loophole remains open, the better the chances that these individuals – now in the 80s and 90s — who lied to gain entrance into the United States and U.S. citizenship will have succeeded in gaming the system. Even if they were forced to find refuge abroad, they were able to live off American taxpayers.

The U.S. government may have saved money by finding a way to have suspected Nazis voluntarily leave the country, avoiding costly litigation. But there is another cost to weigh – a moral one. In another decade, this argument will be academic as the last Nazis die of natural causes, something millions of their victims – mainly Jews – did not experience.

Congress should close this loophole. There is precious little time left.

Whiting: Remembering the O.C. Holocaust survivor who cheated Nazis with a phantom diamond

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Were it not for one very righteous lie and one very greedy guard at Auschwitz concentration camp, a memorial service at Harbor Lawn-Mt. Olive Memorial Park in Costa Mesa could not have happened.
 

Bershtel famillyBershtel famillyBershtel famillyBershtel famillyBershtel famillyBershtel famillyBershtel familly

Bershtel familly

It is Wednesday and one by one, Ester Bershtel’s son, daughter, grandson and granddaughter walk past the seven electric lights on the menorah, a 21st-century version of the seven-branch lamp stand used by ancient Hebrews.

They walk to the lectern and speak of the Holocaust survivor’s humor, warmth, connection with family.

Bershtel’s granddaughter, Maya Bershtel Navar, grips the podium and closes her eyes for a moment to gather herself. Of Bershtel, she offers, “She was the strongest person I ever met.”

Her words bring to mind the 94-year-old’s perseverance, determination and iron will not only to live but to save her little sister in the midst of blood-lust, horror and despair.

Together, Bershtel’s children and grandchildren symbolize the goodness, the meaning, the importance of family.

Daughter Sara recalls sitting with her mother next to a tree-shaded koi pond in Laguna Woods where Bershtel lived. Bershtel said, “If anyone said to me I’d be sitting under these trees under the beautiful California sun, I’d have never believed it.”

But Bershtel’s family also represents much more. Their memories, smiles and tears are living testimony to the millions killed and the tens of millions who were never born because of intolerance.

When Sara Bershtel tells the gathering in the chapel about the columns I wrote about her mother, I drift back to the day Ester Bershtel revealed how she escaped from a place infamous for killing 1.1 million people.

The first thing that comes to mind?

A phantom diamond.

• • •

Bershtel grew up in a poor village in central Poland called Przytyk. If you are a student of the Holocaust, you know the name.

At Wednesday’s service, Rabbi Dennis Linson tells the history. Nazis descended on Przytyk in the late 1930s, smashing windows, destroying homes. Jews fought back. By the time it was over, hundreds of Jews were homeless, in concentration camps or dead.

It is a tale of resistance and the bystanders’ apathy. It also is a tale that can be distilled to the Jewish statement, “Never again.”

Yes, never again.

During one of our visits, she shared one of the worst discoveries in a life of difficult discoveries.

It was December 1941, and Bershtel, her husband and one of her sisters, Rokhl, were on the run. Nearly dead of cold and hunger, they gave themselves up and were stuffed into an abandoned leather factory along with other Jews.

It was there that Bershtel learned that her youngest sister, Pearl, only 12 years old, had been killed.

“Losing Pearl,” Bershtel told me, “felt like losing a piece of my life.”

• • •

Within two years, Bershtel, only 23 years old, and her sister, Rokhl, were shipped to Auschwitz.

“The smell of burning flesh followed us everywhere,” Bershtel wrote in a memoir. “Every day, we thought that our turn had come.”

In 1944, Bershtel, Rokhl and their grandmother were lined up before Joseph Mengele, Waffen-SS doctor and Nazi experimenter on living humans. The bone-thin women were ordered to remove their clothes.

Her grandmother and sister were marched to a holding pen. Bershtel knew she had to do something, anything to save Rokhl.

Bershtel tracked down the guard in charge of train manifests. She whispered she had a diamond hidden, and that she would give him the gem if he got her and her sister on a train to a different concentration camp.

Before the guard realized there was no diamond, Bershtel and her sister – but no other family member – squeezed onto a train headed for a munitions factory.

Their escape from Auschwitz was bold, courageous and life-saving. But there was no joy.

At Wednesday’s service, Becky Bershtel, Bershtel’s granddaughter-in-law, explains, “In Auschwitz, Ester was very depressed.

But as Bershtel wrote: “Even the worst sort of life gives a person the spark of hope.”

• • •

A little more than a decade ago, Bershtel returned to Auschwitz with her children, Sara and Jack. At one point, Bershtel stopped to correct a guide. He wondered how she knew so much.

Bershtel pointed to her left forearm. The faded tattoo offered a silent cry for the 6 million Jews murdered in the Holocaust as well as another 6 million people the Nazis exterminated.

At Wednesday’s ceremony, the rabbi says, “We can all learn from Ester’s example. ... In spite of her experiences, she was always ready to laugh.”

But there is one more point Linson makes, and it is one that offers a greater truth, a truth that Bershtel would understand and embrace.

Linson says, sure we want a pain-free life, but that’s not realistic. Pain, challenges, loss is part of living.

“The real blessing we seek ... is for our pain to have meaning.”

Les Désaxés

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Les Désaxés (The Misfits) est un film américain de John Huston sorti en 1961. Reno dans le Nevada, la ville des mariages expéditifs... et aussi celle des divorces rapides. Le mécanicien sur automobiles Guido conduit Roslyn au tribunal pour le divorce de celle-ci ainsi que son amie et logeuse Isabelle. Guido rencontre son ami le cow-boy Gay, un aventurier dilettante. Le hasard fait que tous se retrouvent dans un bar après l'officialisation du divorce, et que tous ont envie d'« autre chose ». Ils décident d'aller faire un tour et se rendent à la maison de campagne de Guido. Guido et Gay tombent sous le charme de Roslyn et lui demandent de rester quelques jours de plus à Reno avant de retourner chez elle. Ils boivent et ils dansent. Guido essaie même de l'embrasser, sans succès. Gay lui propose de la ramener chez elle mais ils retournent finalement dans la maison de Guido où ils se retrouvent seuls pour leur première nuit.

Ils passent ensemble quelques jours heureux, même si Gay doit accepter l'amour qu'elle porte aux animaux. Il aimerait aussi savoir pourquoi elle est toujours aussi triste. Quelques jours plus tard, Guido et Isabelle leur rendent visite. Pour aller capturer des chevaux sauvages, Gay et Guido ont besoin d'un troisième homme: ils vont aller le chercher au tout prochain rodéo. Sur le chemin, ils rencontrent le cow-boy Perce à qui ils proposent la chasse aux mustangs. Isabelle les quitte. Après un verre dans un bar, Perce participe au rodéo, mais cela ne se passe pas très bien pour lui puisqu'il se blesse. Un retour au bar devrait remettre les idées en place et tous deviennent plus ou moins saouls et se comportent en conséquence. Perce est aussi tombé amoureux de Roslyn. Le lendemain, ils vont chasser les quelques chevaux repérés, les attrapent et finalement les relâchent sur l'insistance de Roslyn. Elle annonce qu'elle partira le lendemain.

De nombreux photographes de premier plan ont pris des clichés lors du tournage: Eve Arnold, Cornell Capa, Henri Cartier-Bresson, Bruce Davidson, Elliott Erwitt, Ernst Haas... Le film, qui n'eut guère de succès à sa sortie, est aujourd'hui connu pour des raisons qui tiennent moins à son contenu qu'à la vie de ses interprètes. Clark Gable mourut d'un infarctus quelques semaines après la fin du tournage, et Monroe ne termina jamais son film suivant, Something's Got to Give (George Cukor, 1962). Montgomery Clift tourna encore trois films et mourut à quarante-six ans. Il n'en fallait pas davantage pour établir l'image « crépusculaire » des Misfits – fin du mythe de l'Ouest, fin de l'âge d'or d'Hollywood

Les Désaxés est le dernier film de Clark Gable, né le 1er février 1901, décédé le 16 novembre 1960, soit quelques jours après la fin du tournage (4 novembre). Il avait 59 ans. Les relations avec Marilyn Monroe furent tendues sur le plateau, au point que certains témoignages rapportent une réflexion de Gable au sujet de sa partenaire : « She almost killed me » (« elle m'a presque tué »).

Dans son 29e et dernier film (achevé) où elle se trouve seconde au générique; derrière Clark Gable et devant Montgomery Clift, Marilyn Monroe interprète un rôle spécialement écrit pour elle par son mari Arthur Miller, celui d'une femme qui vient de divorcer, qui est perdue, qui ne sait pas où aller et que faire, et qui est très déçue des hommes. Le personnage de Roslyn conçu par Miller s'inspire à beaucoup d'égards de Marilyn. Monroe est morte quelques mois après la fin du tournage, à 36 ans. Marilyn Monroe a été désignée responsable de la rapide chute de santé de Gable, puis de sa subite mort quelques jours plus tard, en raison de son mode de travail : retards incessants, prises des scènes multipliées à l'envi, etc., notamment par la dernière femme de Gable, Kay (enceinte à cette époque), ce qui l'a jetée dans une nouvelle phase de dépression. Elle n'alla pas assister à la cérémonie funéraire de la star défunte. Kay l'invita cependant au baptême du fils que Clark Gable ne connut jamais. On a ensuite mentionné le fait que Gable avait tenu à jouer toutes ses scènes dans le film, y compris les cascades, qui l'ont beaucoup sollicité et fatigué.

Eli Wallach, le dernier des quatre acteurs principaux, est décédé plus de 50 ans après avoir tourné le film (24 juin 2014). Il gagnera la célébrité 3 ans après le film en interprêtant le rôle de Tuco (« Le Truand ») dans le western spaghetti Le Bon, la Brute et le Truand (1966) de Sergio Leone.

Les Désaxés de John HustonLes Désaxés de John Huston

Les Désaxés de John Huston

Fiche technique

  • Titre original : The Misfits
  • Réalisation : John Huston
  • Scénario : Arthur Miller d'après son roman-scénario.
  • Image : Russell Metty
  • Musique : Alex North
  • Direction artistique : Stephen B. Grimes et Bill Newberry
  • Décorateur de plateau : Frank R. McKelvy
  • Costumes de Marilyn Monroe : Jean Louis
  • Son : Charles Grenzbach, Philip Mitchell
  • Montage : George Tomasini
  • Production : Frank E. Taylor
  • Société de production : Seven Arts Productions
  • Distribution : United Artists
  • Budget : $4 millions
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : Drame
  • Durée : 124 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 1er février 1961 ; France : 19 avril 1961

Distribution

  • Clark Gable (VF : Serge Nadaud) : Gay Langland
  • Marilyn Monroe (VF : Claire Guibert) : Roslyn Taber
  • Montgomery Clift (VF : Jacques Thébault) : Perce Howland (Pierre dans la version française)
  • Eli Wallach (VF : Jacques Dynam) : Guido Delinni
  • Thelma Ritter : Isabelle Steers
  • James Barton : le vieil homme
  • Estelle Winwood (VF : Lita Recio) : la quêteuse
  • Kevin McCarthy : Raymond Taber
  • Dennis Shaw : le jeune garçon
  • Philip Mitchell : Charles Steers
  • Walter Ramage : le vieux groom
  • Peggy Barton : la jeune fiancée
  • J. Lewis Smith (VF : Jacques Marin) : le cow-boy
  • Marietta Tree : Susan
  • Bobby Lasalle : le tenancier du bar
  • Ryall Bowker : l'homme au bar
  • Ralph Roberts : le chauffeur de l'ambulance

C'est arrivé à Naples

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C’est arrivé à Naples (It Started in Naples ) est une comédie romantique américaine réalisée par Melville Shavelson, sortie en 1960. Michael Hamilton (Clark Gable), un avocat de Philadelphie, arrive à Naples quelques jours avant son mariage pour régler la succession de son frère Joseph avec un juriste italien Vitalli (Vittorio De Sica). À Naples, Michael découvre que son frère a un fils de neuf ans, Nando, qui est élevé par sa tante maternelle Lucia (Sophia Loren), une chanteuse de cabaret.

Joseph n’a pas épousé la mère de Nando mais ils se sont tous les deux noyés lors d’un accident de bateau. La femme légitime de Joseph qu’il a quittée en 1950 vit à Philadelphie. Après avoir vu Nando distribuer des photos légères de Lucia, Michael veut inscrire son neveu à l’école américaine de Rome mais Lucia gagne la garde de l’enfant. Malgré une différence d’âge, une romance éclot entre Michael et Lucia et il décide de rester en Italie.
 

C'est arrivé à Naples de Shavelson MelvilleC'est arrivé à Naples de Shavelson Melville

C'est arrivé à Naples de Shavelson Melville

Fiche technique

  • Titre : C’est arrivé à Naples
  • Titre original : It Started in Naples
  • Réalisation : Melville Shavelson
  • Scénario : Suso Cecchi d'Amico (scénario) d'après une histoire de Michael Pertwee et Jack Davies
  • Société de production : Jack Rose
  • Distribution : Paramount Pictures
  • Photographie : Robert Surtees
  • Direction artistique : Roland Anderson et Hal Pereira
  • Costumes : Orietta Nasalli-Rocca
  • Montage : Frank Bracht
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : couleur
  • Genre : comédie
  • Durée : 100 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 7 août 1960, France : 5 octobre 1960, Italie : 26 janvier 1961

Distribution

  • Clark Gable - Michael Hamilton
  • Sophia Loren - Lucia Curcio
  • Vittorio De Sica - Mario Vitale
  • Marietto - Nando Hamilton
  • Paolo Carlini - Renzo
  • Giovanni Filidoro - Gennariello
  • Claudio Ermelli - Luigi
  • Bob Cunningham - Don Mc Guire - Train Passenger
  • Marco Tulli
  • Carlo Rizzo
  • Yvonne Monlaur

La Vie à belles dents

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La Vie à belles dents (But Not For Me) est une comédie romantique américaine réalisée par Walter Lang, sortie en 1959. Russ Ward (Clark Gable) est un producteur de Broadway. Lors de son retour à New York après un voyage, tout le monde lui réclame son attention, son ex-femme Kathryn Ward, le scénariste Jeremiah MacDonald, le journaliste Roy Morton, le manager Miles Atwood et l’avocat Charles Montgomery.

Ce film comporte des scènes d'autodérision assez rares à Hollywood, où Clark Gable vieillissant n'hésite pas à écorner son image, en rentrant le ventre afin de se donner un profil plus avantageux, ou en tapotant la peau du cou un peu flasque, devant son miroir, avant de recevoir la visite d'une jeune actrice.
 

La Vie à belles dents de Walter LangLa Vie à belles dents de Walter Lang

La Vie à belles dents de Walter Lang

Fiche technique

  • Titre : La Vie à belles dents
  • Titre original : But Not for Me
  • Réalisation : Walter Lang
  • Scénario : John Michael Hayes
  • Samson Raphaelson (pièce)
  • Société de production : William Perlberg-George Seaton
  • Distribution : Paramount Pictures
  • Photographie : Robert Burks
  • Direction artistique : A. Earl Hedrick et Hal Pereira
  • Décors de plateau : Sam Comer et Frank R. McKelvy
  • Costumes : Edith Head
  • Montage : Alma Macrorie
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Couleur
  • Genre : Comédie
  • Durée : 104 minutes
  • Date de sortie (États-Unis) : 19 août 1959

Distribution

  • Clark Gable (VF : Robert Dalban) : Russell "Russ" Ward
  • Carroll Baker (VF : Jeanine Freson) : Ellie Brown / Borden
  • Lilli Palmer (VF : Lita Recio) : Kathryn Ward
  • Lee J. Cobb (VF : Claude Péran) : Jeremiah MacDonald
  • Barry Coe (VF : Jean-Louis Jemma) : Gordon Reynolds
  • Thomas Gomez (VF : Richard Francœur) : Demetrios Bacos
  • Charles Lane (VF : Marc Valbel) : Atwood
  • Wendell Holmes : Montgomery
  • Tom Duggan : Roy Morton

Le Chouchou du professeur

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Le Chouchou du professeur (Teacher's Pet) est un film américain réalisé par George Seaton, sorti en 1958. James Gannon (Clark Gable) est rédacteur en chef d'un grand journal new-yorkais. Son métier, il l'a appris sur le tas et considère donc l'instruction comme une perte de temps. Aussi lorsque le professeur Stone l'invite a donner quelques conférences à son cours de journalisme, il lui envoie une lettre de refus lui expliquant de manière cinglante son point de vue. Apprenant la nouvelle, le directeur du journal oblige Gannon à se rendre sur place pour s'excuser afin de plaire à leur éditeur qui fait partie du conseil d'administration de l'université où enseigne le professeur Stone. Sur place quelle n'est pas sa surprise de découvrir que le professeur Stone est non seulement une femme, mais une fort jolie femme (Doris Day). Mais avant qu'il ait pu l'aborder, l'ayant pris pour un étudiant, elle le fait assoir avant de lire à la classe la lettre de Gannon et de ridiculiser ce dernier en le qualifiant de relique du passé. Piteux, Gannon quitte discrètement la classe.

Le lendemain, Gannon décide de suivre le cours afin de montrer au professeur Stone ce qu'est réellement le journalisme. Il arrive en retard au cours suivant mais donne les bonnes réponses avant même le professeur. Excédée, elle lui fait remarquer qu'il n'est pas inscrit et ne peut donc suivre le cours. Qu'importe, Gannon se dépêche de s'inscrire et demande à pouvoir lui aussi effectuer le travail de composition que les autres étudiants ont dû apporter au cours. Il s'en acquitte rapidement et le professeur, pensant qu'il a bâclé son travail et voulant une bonne fois pour toutes le remettre à sa place, décide de lire sa copie devant toute la classe. À sa grande surprise l'article est parfait et se rend compte qu'elle a devant elle un élève doué. Gannon, lui, a pris un nom d'emprunt afin de ne pas être reconnu: Jim Gallagher. Conscient de l'intérêt qu'éprouve pour lui son charmant professeur (prénommé Erica), il décide de la séduire.

Mais Erica ne se laisse pas faire si facilement. Tout d'abord, croyant en ses capacités, elle insiste pour qu'il fournisse plus de travail que les autres étudiants et que ses articles soient surtout basés sur le fond. Quelque chose que Gannon n'avait jamais jugé utile de développer fortement par le passé. De plus il se rend compte qu'elle passe presque toutes ses soirées avec le Dr Pine (Gig Young), un séduisant professeur de psychologie. Cependant au court d'un entretient particulier, Gannon embrasse fougueusement Erica avant de quitter son bureau, la laissant dans tous ses états.

Plus tard dans la soirée, Erica et le docteur Pine rejoignent la boite de nuit où se trouve déjà Gannon accompagné par Peggy (Mamie Van Doren), une jeune et jolie chanteuse sans beaucoup d'esprit. Erica, se rendant compte de la présence de son élève auprès d'une jolie femme est piquée de jalousie. Lorsque Peggy se prépare à son tour de chant, Gannon rejoint Erica et le Dr Pine. Malheureusement pour Gannon, le Dr Pine se révèle un brillant interlocuteur sur tous les sujets et bien plus à l'aise que lui au Mambo. Il soudoie alors le serveur pour renforcer les verres du Dr Pine, mais l'alcool ne semble pas avoir prise sur lui, alors que Gannon, qui a pourtant bien moins bu, est plutôt soul. En sortant, cependant, Pine, qui affirmait pouvoir contrôler mentalement les effets de l'alcool, se trouve trahi par l'air frais, qui brise ses résistances. Il s'effondre ivre mort.

Après avoir conduit Pine chez lui, Gannon ramène Erica chez elle. Celle-ci avoue n'être qu'amie avec Pine et travailler avec lui sur un livre tandis qu'elle éprouve de plus en plus de mal à cacher ses sentiments pour Gannon. Chez elle, il apprend qu'elle est la fille de J.L. Stone, un grand directeur de journal qui a gagné le prix Pulitzer. Honteux d'avoir trompé Erica pour qui il éprouve de vrais sentiments amoureux, Gannon s'en va discrètement. Le lendemain il va voir Pine, en prises avec une gueule de bois monumentale, pour lui demander, de manière détournée, comment avouer son mensonge à Erica. Pine lui conseille de jouer la carte de l'honnêteté avant qu'elle ne découvre le mensonge par elle-même.

Gannon décide de suivre son conseil. Malheureusement il est appelé dans le bureau de son éditeur. Erica s'y trouve aussi pour présenter au journal un article de fond réalisé par Gannon (en fait par un de ses journalistes) sous le nom de Gallagher. Lorsqu'elle voit que Gannon et Gallagher ne font qu'une seule et même personne, Erica joue le jeu jusqu'à la fin de l'entrevue avec l'éditeur, puis s'en va, blessée d'avoir été trompée pour ce qu'elle imagine avoir été un pari entre journalistes. Gannon, profondément abattu, décide d'aller revoir Pine pour lui demander conseil. Il lui explique également son sentiment d'infériorité face à ceux qui ont fait des études. Ils sont interrompus par un coup de sonnette. Gannon va vite dans la chambre, pendant que Pine va renvoyer son visiteur.

C'est Erica. Il la fait entrer et lui explique, en exagérant beaucoup, l'état de dépression dans lequel se trouve Gannon. Celui-ci, pendant ce temps a trouvé des articles du père d'Erica dans la chambre et les parcourt du regard. Alors que Pine vient de convaincre Erica de pardonner à Gannon, celui-ci entre en déclarant que les articles de J.L. Stone sont en fait très mauvais. S'étant aperçu de la présence d'Erica, il se tient fermement sur ses positions, lui expliquant que si ces articles sont très bien écrits, ils traitent de sujets insignifiants. Après plusieurs jours de réflexion, passés à lire et à relire les articles de son père, Erica se rend compte que Gannon avait raison. L'un et l'autre ayant compris que la théorie ne vaut rien sans la pratique, ils décident de s'associer pour le cours de journalisme et plus si affinités...

Le Chouchou du professeur de George SeatonLe Chouchou du professeur de George Seaton

Le Chouchou du professeur de George Seaton

Fiche technique

  • Titre : Le Chouchou du professeur
  • Titre original : Teacher's Pet
  • Réalisation : George Seaton
  • Scénario : Fay Kanin et Michael Kanin
  • Production  : William Perlberg et George Seaton (non crédité)
  • Société de production : Perlsea Company et Paramount Pictures
  • Distribution : Paramount Pictures
  • Musique : Roy Webb
  • Photographie : Haskell B. Boggs
  • Direction artistique : A. Earl Hedrick et Hal Pereira
  • Costumes : Edith Head
  • Montage : Alma Macrorie
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Son : Mono (Westrex Recording System)
  • Genre : Comédie
  • Durée : 120 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 1er avril 1958 ; France : 10 novembre 1958

Distribution

  • Clark Gable (V.F. : Robert Dalban) : James Gannon / James Gallangher
  • Doris Day (V.F. : Claire Guibert) : Erica Stone
  • Gig Young (V.F. : Jean Lalley) : Dr. Hugo Pine
  • Nick Adams (V.F. : Jacky Gencel) : Barney Kovac
  • Florenz Ames (V.F. : Louis Arbessier) : J.L. Ballentine
  • Vivian Nathan (V.F. : Renée Simonot) : Mme Kovac
  • Mamie Van Doren : Peggy DeFore
  • Peter Baldwin : Harold Miller
  • Marion Ross : Katy Fuller
  • Charles Lane : Roy
  • Jack Albertson : Guide
  • Harry Antrim : Lloyd Crowley

Les Implacables

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Les Implacables (The Tall Men) est un western américain réalisé par Raoul Walsh sorti en 1955. 1866. Soldats sudistes démobilisés, les frères Ben et Clint Allison voyagent dans le Montana, à la recherche de l'or. Ils rencontrent un riche homme d'affaires, Nathan Stark, qu'ils projettent de voler et de kidnapper. Mais celui-ci leur propose de devenir partenaires. Ils doivent convoyer un gigantesque troupeau du Texas jusqu'au Montana par la piste Bozeman. Sur le chemin du Texas où ils doivent acheter le bétail, ils rencontrent un groupe de colons avec lesquels ils partagent la nourriture devant le feu. Le lendemain, ils se rendent compte que les Indiens Sioux sont susceptibles d'attaquer les colons. Ben revient en arrière pour voir le convoi anéanti. Il sauve Nella Turner, seule survivante. 

Alors qu'ils sont réfugiés dans une cabane, bloqués par la tempête de neige, elle résiste à ses avances, méprisant son projet de s'installer dans un ranch dans sa ville natale. Arrivés à San Antonio, elle se montre plus complaisante envers Stark, dont elle partage les ambitions. Mais durant le trajet du retour vers le Montana, après une confrontation victorieuse avec des hors-la-loi, la tension entre Ben et Stark croît alors qu'ils traversent de nouveau le pays indien, où Clint est tué. Sur la proposition de Ben, le troupeau force sans trop de pertes le passage. Stark tente de faire arrêter Ben pour sa tentative de vol mais il échoue. Loin de se venger, Ben ne réclame qu'une petite partie des profits, s'attirant l'estime de Stark. La séparation est douloureuse pour Ben Allison, mais Nella, ayant changé d'opinion, ne tarde pas à le rejoindre et accepte de partager son existence simple.

Ce film en évoque d'autres, mais sans leur ampleur dramatique : La Rivière rouge (Red River) de Howard Hawks (1948), La Piste des géants (The Big Trail) de Walsh lui-même (1930), par exemple les séquences de la tempête de neige, le départ de l'expédition, la traversée de la rivière, la falaise avec des cordes, l'attaque indienne et la ruée du bétail. Le film vaut surtout par l'évocation de l'évolution des personnages, essentiellement de Nelly, sacrifiant ses rêves de richesse à la vérité de ses sentiments.

Les Implacables de Raoul WalshLes Implacables de Raoul Walsh

Les Implacables de Raoul Walsh

Fiche technique

  • Titre original : The Tall Men
  • Titre français : Les Implacables
  • Réalisation : Raoul Walsh
  • Scénario : Sydney Boehm et Frank S. Nugent d'après le roman The Tall Men de Henry Wilson Allen
  • Direction artistique : Mark-Lee Kirk, Lyle R. Wheeler
  • Décors : Chester L. Bayhi, Walter M. Scott
  • Costumes : Travilla et Charles Le Maire
  • Photographie : Leo Tover
  • Son : Harry M. Leonard, John D. Stack
  • Montage : Louis R. Loeffler
  • Musique : Victor Young
  • Cascades : Chuck Roberson
  • Production : William A. Bacher et William B. Hawks
  • Société de production : Twentieth Century-Fox
  • Société de distribution : Twentieth Century-Fox
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais, espagnol
  • Format : Couleur (DeLuxe) - 35 mm — 2,55:1 (CinemaScope) — son Stéréo 4 pistes (Western Electric Recording) (copies magnétiques), Mono (Western Electric Recording) (copies optiques)
  • Genre : Western
  • Durée : 122 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 septembre 1955 (première à Los Angeles), France : 20 janvier 1956, Belgique : 24 février 1956

Distribution

Mitchell Cameron

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Cameron Mitchell, de son vrai nom Cameron McDowell Mitzell, est un acteur américain, né à Dallastown (en), en Pennsylvanie, le 4 novembre 1918, et mort le 6 juillet 1994 à Pacific Palisades, en Californie, d'un cancer.

Mitchell Cameron

Il se marie trois fois, et a quatre enfants, dont : Chip Mitchell, Camille Mitchell. Tout en servant l'US Air Force, comme membre d'équipage d'un bombardier, durant la Seconde Guerre mondiale, il fait des apparitions sur les scènes de Broadway, puis à la télévision, à partir de 1940. Il fait ses débuts au cinéma en 1945 dans What next, caporal Hargrove ?. Il tient ensuite à près de 230 rôles, tant pour le cinéma (Comment épouser un millionnaire, La Maison de bambou), que pour la télévision (Bonanza, Mission Impossible, Le Grand Chaparral).

 

Filmographie

  • 1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable), de John Ford et Robert Montgomery : Enseigne George Cross
  • 1947 : L'Île enchantée (High Barbaree), de Jack Conway : Lieutenant Joe Moore
  • 1947 : Éternel Tourment (Cass Timberlane), de George Sidney : Eino Roskinen
  • 1948 : Le Retour (Homecoming), de Mervyn LeRoy : 'Monk' Monkevickz
  • 1948 : Tragique Décision (Command Decision), de Sam Wood
  • 1951 : Le Cavalier de la mort (Man in the Saddle), d'André De Toth : George Virk
  • 1951 : Mort d'un commis voyageur (Death of a Salesman), de Laslo Benedek : Happy Loman
  • 1952 : Les Misérables, de Lewis Milestone : Marius
  • 1953 : La Rivière de la poudre : Micht Hardin
  • 1953 : La Tunique (The Robe), de Henry Koster : voix
  • 1953 : Man on a Tightrope d'Elia Kazan
  • 1953 : Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire), de Jean Negulesco : Tom Brookman
  • 1954 : Le Démon des eaux troubles (Hell and High Water), de Samuel Fuller : "Ski" Broski : opérateur sonar
  • 1954 : Le Jardin du diable (Garden of Evil), de Henry Hathaway : Luke Daly
  • 1954 : Désirée, de Henry Koster : Joseph Bonaparte
  • 1954 : Panique sur la ville (Gorilla at Large) de Harmon Jones
  • 1955 : Les Pièges de la passion (Love Me or Leave Me), de Charles Vidor : Johnny Alderman
  • 1955 : La Maison de bambou (House of Bamboo), de Samuel Fuller : Griff
  • 1955 : Les Implacables (The Tall Men), de Raoul Walsh : Clint Allison
  • 1956 : Tension à Rock City : Sheriff Fred Miller
  • 1956 : Carousel, de Henry King : Jigger Craigin
  • 1957: "No Down Payment", de Martin Ritt
  • 1957 : Escapade au Japon (Escapade in Japan), d'Arthur Lubin : Dick Saunders
  • 1961 : Le Dernier des Vikings (L'ultimo dei Vikinghi), de Giacomo Gentilomo : Harald
  • 1961 : La Ruée des Vikings (Gli invasori), de Mario Bava : Eron
  • 1962 : Jules César conquérant de la Gaulle : Jules César
  • 1964 : Le Dernier Pistolet : Bill/Jim Hart
  • 1964 : Le Justicier du Minnesota de Sergio Corbucci: Minnesota Clay
  • 1964 : La Mômes aux dollars : Lylle Corbett'
  • 1965 : L'Ouragan de la vengeance (Ride in the Whirlwind), de Monte Hellman : Vern
  • 1966 : Duel au couteau (I coltelli del vendicatore), de Mario Bava : Rurik/Helmut
  • 1967 : Hombre, de Martin Ritt : Franck Braden
  • 1970 : Les Motos de la violence (The Rebel Rousers), de Martin B. Cohen : Paul Collier
  • 1972 : Les espions meurent à l'aube (The Big Game), de Robert Day : Bruno Carstens
  • 1972 : Buck et son complice : Deshay
  • 1974 : Le Flic se rebiffe : Quartz
  • 1977 : Le Casse-cou : Barton
  • 1978 : L'Inévitable Catastrophe (The Swarm), d'Irwin Allen : Général Thompson
  • 1979 : Supersonic Man, de Juan Piquer Simón : Dr. Gulik
  • 1980 : Le Silence qui tue (The Silent Scream)
  • 1980 : Terreur extraterrestre (Without Warning), de Greydon Clark : le père
  • 1982 : Où est passée mon idole ?(My Favorite Year), de Richard Benjamin : Karl Rojeck
  • 1986 : Le Convoyeur (film de 1986) : Capitaine de Police Carter
  • 1987 : Nuits sanglantes (The Offspring), de Jeff Burr  : sergent Gallen
  • 1988 : Space Mutiny de David Winters et Neal Sundstrom
  • 1989 : La Cavale infernale de John Stewart : Franckie Navarro
  • 1990 : Crossing the Line de Gary Graver
  • 1993 : Trapped Alive de Leszek Burzynski
  • 1995 : Jack-O de Steve Latshaw

Télévision

  • 1959 : La Grande Caravane (Wagon Train), 1 épisode)
  • 1959 : Les Incorruptibles (série) : L’amuseur
  • 1960 : Bonanza (1 épisode)
  • 1960 : Les Aventuriers du Far West (1 épisode)
  • 1966 : Daniel Boone (2 épisodes)
  • 1967 - 1971 : Le Grand Chaparral (97 épisodes sur 98)
  • 1971 : Sam Cade (1 épisode)
  • 1971 : Un shérif à New York (1 épisode)
  • 1971 : Sur la piste du crime (1 épisode)
  • 1972 : Opération danger (1 épisode)
  • 1973 : Mission Impossible (1 épisode)
  • 1973 : Le Magicien (The Magician) (1 épisode)
  • 1972 - 1974 à la télévision : L'Homme de fer (4 épisodes)
  • 1974 : Médecins d'aujourd'hui (2 épisodes)
  • 1974 : Gunsmoke (1 épisode)
  • 1975 : Cannon
  • 1976 : Les Robinson suisses (1 épisode)
  • 1976 : Sur la piste des Cheyennes (1 épisode)
  • 1974 - 1979 : Hawaï police d'État (2 épisodes)
  • 1980 : Madame Columbo (1 épisode)
  • 1981 : L'Incroyable Hulk (1 épisode)
  • 1981 : Magnum 1 épisode)
  • 1979 - 1981 : Drôles de dames (3 épisodes)
  • 1978 - 1981 : L'Île fantastique (3 épisodes)
  • 1982 : Matt Houston (1 épisode)
  • 1984 : K 2000 (1 épisode)
  • 1984 : Le Juge et le pilote (2 épisodes)
  • 1984 : L'Homme qui tombe à pic (1 épisode)
  • 1986 : Simon et Simon (1 épisode)
  • 1987 : Matlock (1 épisode)

Meyer Emile

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Emile Meyer est un acteur américain né le 18 août 1910 à La Nouvelle-Orléans en Louisiane, et décédé à Covington, Kentucky, États-Unis de la maladie d'Alzheimer, le 19 mars 1987. Il est inhumé à La Nouvelle-Orléans, au cimetière de Greenwood.

Meyer Emile

Dans ses films, Emile Meyer a beaucoup interprété des rôles de durs à cuire et de bandits. Dans L'Homme des vallées perdues de George Stevens, il campait un éleveur de bétail véreux (Rufus Ryker) du Wyoming voulant s'emparer de la terre des cultivateurs de la vallée.

 

Filmographie

  • 1950 : Panique dans la rue (Panic in the Streets) d'Elia Kazan
  • 1951 : La Grande Nuit (The Big Night) de Joseph Losey
  • 1952 : Maître après le diable (Hurricane Smith) de Jerry Hopper
  • 1952 : La Ruelle du péché (Glory Alley) de Raoul Walsh
  • 1952 : Au pays de la peur (The Wild North) d'Andrew Marton
  • 1953 : L'Homme des vallées perdues (Shane) de George Stevens
  • 1954 : Les Révoltés de la cellule 11 (Riot in Cell Block 11) de Don Siegel
  • 1954 : Quatre étranges cavaliers (Silver Lode) d'Allan Dwan
  • 1955 : L'Homme au bras d'or (The Man With the Golden Arm) d'Otto Preminger
  • 1955 : L'Homme au fusil (Man with the Gun) de Richard Wilson
  • 1955 : Plumes blanches (White Feather) de Robert D. Webb
  • 1955 : Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks
  • 1955 : Les Implacables (The Tall Men) de Raoul Walsh
  • 1956 : La Horde sauvage (The Maverick Queen) de Joseph Kane
  • 1956 : Légitime Défense (Gun the Man Down) d'Andrew McLaglen
  • 1957 : L'Ennemi public (Baby Face Nelson) de Don Siegel
  • 1957 : Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory) de Stanley Kubrick
  • 1958 : The Lineup de Don Siegel
  • 1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) de Phil Karlson
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