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Gardner Ava

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Gardner Ava Ava Lavinia Gardner (née le 24 décembre 1922 à Grabtown en Caroline du Nord et décédée le 25 janvier 1990 à Londres) est une actrice américaine. Elle fut surnommée « le plus bel animal du monde ». Ava Gardner est née le soir de Noël en 1922, elle est la plus jeune des sept enfants de Mary Elizabeth et Jonas Gardner, des fermiers exploitant de plantations de tabac. Son père meurt quand elle a douze ans. Elle fait ses études à l’Atlantic City Christian College de Wilson en Caroline du Nord et suit des cours de sténo-dactylo. Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents passages à New York chez sa sœur aînée Béa, surnommée Bappie, mariée à un photographe professionnel, Larry Tarr.

Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d'elle et les expose dans les vitrines de son studio de photos. C'est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. Il déclare : « J'allais à une soirée, j'étais en retard et je me suis dit que c'était vraiment moche, avec mon physique et mes revenus, de ne pas avoir de cavalière. C'est alors que j'ai vu cette photo, et je me suis exclamé à haute voix que je pourrais peut-être avoir son numéro de téléphone? » Marvin Schenck, qui s'occupe des jeunes talents de la MGM, découvre ces photos, la contacte et lui fait passer un bout d'essai. En 1941, elle signe un contrat de sept ans avec la MGM à cinquante dollars la semaine et part, accompagnée de sa sœur Bappie, à Hollywood...

Très handicapée par un terrible accent du terroir, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier. Ava ne fut même pas créditée dans les 14 films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la première fois au générique de Trois hommes en blanc en 1944. Elle suit des cours pour placer sa voix, des cours de diction pour la débarrasser de l’accent de Caroline du Nord et des cours d’art dramatique. Le réalisateur Joseph L. Mankiewicz y fera référence dans La Comtesse aux pieds nus où il fait dire à Humphrey Bogart qu'il ne veut aucun professeur de diction à ses côtés.

Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey Rooney, jeune acteur chevronné de la MGM et acteur populaire de la série des Andy Hardy. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la quitte plus. Elle sort temporairement de l'ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B. Mayer le grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à Ballard. « Alors que les gens se sont beaucoup demandé si le fait d’être mariée à Mickey ne m’avait pas aidée à décrocher ma première série de figurations, je dois à la stricte vérité de dire qu’être Mme Rooney à la ville n’a en rien contribué à me propulser au firmament des étoiles. Jamais Mickey n’a tenté de faire de moi une actrice, jamais il ne m’a rien appris, jamais il ne m’a obtenu le moindre rôle. » Le mariage durera 16 mois.

Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra de ses assiduités pendant de longues années, allant même jusqu'à l’espionner en la faisant suivre par ses sbires et mettre sur écoutes. Ava ne se préoccupe guère de ces « filatures » et refusera toujours ses avances et demandes en mariage tout en conservant son amitié.Après quelque temps, elle fait un second mariage avec le musicien Artie Shaw en 1945, mais le mariage est un nouvel échec et ils divorcent un an plus tard. Bien qu'ils se soient quittés en bons termes, ce mariage fit beaucoup de mal à Ava, à cause des critiques et du cynisme de Shaw. Il lui avait même dit un jour: « Ava, tu es tellement belle mais tu es bête comme une oie. »

Les films sans grand intérêt se sont succédé : Ava figure, non créditée, dans plus de quinze films entre 1941 et 1943, parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk, avec pour vedette féminine Myrna Loy, Hedy Lamarr, Lucille Ball, mais aussi les débutantes June Allyson et Gloria DeHaven. La MGM lui donne enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous où elle donne la réplique, dans son premier grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs que le papillon sort de sa chrysalide. Son personnage de femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d'une nouvelle d'Ernest Hemingway, où elle interprète la vamp qui dupe Burt Lancaster (pour la première fois à l’écran). « Beaucoup de gens m’ont affirmé par la suite que mon image et ma carrière de star se sont dessinées dans Les Tueurs, où je me suis imposée en sirène fatale aux hanches ondulantes et au décolleté vertigineux, capable de flanquer le feu à la planète en restant adossée contre un piano. »2 C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la première fois des commentaires élogieux de la part de la critique.

Sa carrière a encore du mal à démarrer. Pourtant, très vite, son nom devient synonyme de sex-appeal : peu importe si elle joue mal ou ne joue pas, elle n'a qu'à paraître, cela suffit : "Dans un film médiocre ou dans d'autres meilleurs mais qui ne prenaient nullement la peine de l'intégrer à l'intrigue et d'étoffer son personnage, elle affirmait royalement sa présence." La MGM profite du succès d’Ava, tout en la « prêtant » à d’autres compagnies de cinéma. Le studio utilise le côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire dans Marchands d’illusions. Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy (qui avait révélé Lana Turner), où elle côtoie Robert Taylor, Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum...

À la fin des années quarante, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons avec Howard Duff ou encore Robert Taylor. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank Sinatra, alors marié à sa première épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.

Après deux ans d’absence vient le temps des grands rôles. Un film va la propulser au sommet et le mythe de cette Vénus descendue sur terre va rencontrer une autre légende: celle du Hollandais volant sur son Vaisseau fantôme dans le film symbolique d’Albert Lewin Pandora (1951). Ava Gardner est définitivement consacrée par ce mélodrame onirique, où elle est filmée pour la première fois en couleurs ; elle démontre son extraordinaire présence sur l'écran et sa beauté impériale illumine ce mythe éternel. C’est pendant le tournage de ce film qu’elle découvre pour la première fois l’Europe et tout particulièrement deux pays qui vont marquer sa carrière et sa vie privée pour toujours, l’Angleterre et l’Espagne. Fascinée d’emblée par l’Espagne, elle s’y installera pendant plusieurs années à partir de décembre 1955.

Ava Gardner a désormais le vent en poupe et la MGM diffuse des photos d’elle au rythme de trois mille par semaine2. George Sidney la réclame pour le très beau rôle de Julie Laverne, prévu en premier lieu pour Judy Garland, dans le film musical Show Boat. Dans ce film, Ava est doublée lorsque son personnage chante "Can't Help Loving That Man". Elle insista ; pourtant, ce fut Annette Warren qui fut choisie pour le doublage. La MGM lui répondit : "Écoutez, Ava, vous ne savez pas chanter et vous êtes avec des chanteurs professionnels." (Ava Gardner, Mémoires, 1990, page 177) Son film suivant, Les Neiges du Kilimandjaro, lui apporte la renommée internationale. Héroïne idéale des romans d’Hemingway, qu’elle a connu à l’époque de Les Tueurs et qui est devenu son ami plus tard, Ava tourna trois adaptations tirées des œuvres de cet auteur : Les Tueurs, Les Neiges du Kilimandjaro et Le Soleil se lève aussi. En 1951, elle enchaîne avec trois films qui seront tous d'immenses succès. Tout d’abord avec un film d’aventures chevaleresque, modèle du genre, Les Chevaliers de la Table ronde, tourné à Londres avec Robert Taylor. C’est le premier film de la MGM en CinemaScope. Elle retrouve Robert Taylor la même année dans un western, Vaquero.

Et surtout Mogambo, remake de La Belle de Saïgon où elle reprend le rôle de Jean Harlow accompagnée de Clark Gable déjà présent dans la première version de 1932 ! Réalisé par John Ford, ce film à gros budget est tourné en Afrique en décors naturels, il donne à Ava une plus grande crédibilité d’actrice à Hollywood et elle reçoit une nomination aux Oscars, la première et la seule. Cependant, le tournage a été difficile pour elle car elle subit deux avortements. Le premier, pendant le tournage : "Je ne pouvais pas avoir un bébé dans ces conditions. Ma grossesse commençait à être visible bien avant la fin du tournage, et je devais donc informer John Ford avant toute chose. J'ai estimé que le moment était mal venu pour avoir un enfant. Une fois cette décision prise, la plus douloureuse que j'aie eu à prendre de ma vie je suis allée trouver mon réalisateur. John Ford a tout fait pour me dissuader." (extrait Ava, Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 225 ) Le second, à la toute fin du tournage, et cette fois-ci Frank Sinatra était au courant et en fut très attristé. (" Aussi longtemps que je vivrai, je n'oublierai pas mon réveil après l'intervention, quand j'ai vu Frank assis à mon chevet, les yeux pleins de larmes. Mais je pense que j'ai bien fait." extrait Ava, Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 228 )

Ava expliquera dans ses mémoires, en 1990 (pages 225 et 228 ) les raisons qui l'ont poussée à se faire avorter : "J'avais des principes très stricts sur le fait de mettre un enfant au monde. Je pensais que si l'on n'était pas décidée à lui consacrer l'essentiel de son temps pendant les années de la petite enfance, c'était injuste pour le bébé. Un enfant qui n'est pas désiré - et les enfants le sentent toujours - sera handicapé à vie. Sans parler de toutes les sanctions prévues par la MGM pour les stars qui faisaient des bébés. Si j'avais un enfant, mon salaire serait amputé. Alors comment est-ce que je gagnerais ma vie? Frank était complètement fauché et cela risquerait bien de durer (c'est du moins ce que je pensais) encore un certain temps. " Elle ajoute : " Frank et moi allions encore être séparés pendant des mois. Et cette situation a fait ressurgir mes vieux scrupules concernant le droit de faire un enfant quand on n'a pas un mode de vie sain et stable au sein duquel l'élever. Frank et moi n'avions pas cela. Nous n'avions même pas la possibilité de vivre ensemble, comme tous les couples mariés. Frank ie rentrait à la maison sur le coup de quatre heures du matin, après un concert ou une soirée dans un night-club. Moi je devais quitter la maison à six heures trente du matin, quand ce n'était pas plus tôt, pour être à l'heure au studio. Pas vraiment ce qu'on appelle une vie de famille."

Joseph L. Mankiewicz, le réalisateur aux deux Oscars, la sollicite, malgré les réticences de la MGM, pour jouer Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus. Dès les rumeurs de production, les plus grandes stars se mettent sur les rangs pour interpréter ce personnage dont la vie ressemble étrangement à celle de Rita Hayworth (elle refusera d’ailleurs de l’interpréter), Elizabeth Taylor, Jennifer Jones, Linda Darnell, Yvonne De Carlo, Joan Collins, entre autres, sont sur la liste, mais Mankiewicz ne veut qu’Ava Gardner et la MGM finit par la « prêter » pour ce film, mais à prix d’or. La Comtesse aux pieds nus est également l’histoire d’Ava Gardner : les origines pauvres, la brillante ascension, le tempérament, le détachement vis-à-vis de son métier d’actrice et les illusions/désillusions face au bonheur. Maria Vargas dira « Je crois que je suis belle, mais je ne veux pas n'être qu’une star. Si je pouvais apprendre à jouer, m’aideriez-vous à devenir une bonne actrice ? ». Ce chef-d’œuvre reste l’apogée de sa carrière.

À 33 ans, en 1955, Ava quitte les États-Unis et s’installe en Espagne à La Moraleja près du centre de Madrid. Elle avait déjà rencontré Luis Miguel Dominguín, torero célèbre, quelque temps auparavant à une soirée madrilène et la star a enfin avec lui une relation amoureuse plus apaisée que celle qu’elle a partagée avec Sinatra. C’est d’ailleurs à cette époque que le couple Gardner-Sinatra se sépare pendant trois ans, ils finiront par divorcer en juillet 1957. Ils garderont tout au long de leur vie une relation d’amitié profonde. Privilégiant toujours sa vie amoureuse au détriment de sa carrière, « Quand je suis amoureuse ou que je vis une aventure, je cesse de travailler », la MGM infligera une suspension de contrat à Ava pour avoir refusé le rôle de Ruth Etting dans Les Pièges de la passion (rôle qui sera tenu par Doris Day).

Malgré son exil provoqué, Ava tourne encore quelques beaux films. Après deux années d’interruption, elle fait son retour avec le grand directeur d’actrices George Cukor dans La Croisée des destins, une super production avec deux ans de préparations et des milliers de figurants, un sujet sulfureux sur l’indépendance de l’Inde et le problème racial Anglo-Indien. Darryl F. Zanuck la sollicite pour Le soleil se lève aussi (film, 1957), sous les conseils d’Hemingway. Le film se passe en Espagne ainsi que le suivant La Maja nue biographie du peintre Francisco de Goya et de son égérie la Duchesse d’Albe, son dernier film sous contrat avec la MGM. Désormais actrice indépendante, Stanley Kramer lui confie le magnifique rôle crépusculaire de Moira Davidson dans Le Dernier Rivage.

Une des meilleures prestations d’Ava Gardner est celle de La Nuit de l'iguane de John Huston.Elle exprimera magnifiquement sa vitalité et son exceptionnelle sensualité dans cette adaptation d’une pièce de théâtre de Tennessee Williams. Elle fera encore quelques belles apparitions spécialement dans le rôle de Lily Langtry, icône sublimée du juge Roy Bean dans Juge et Hors-la-loi où elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur John Huston qui lui décerne cet ultime hommage. Elle aura une liaison, de nouveau mouvementée, avec l’acteur George C. Scott qui sous l’emprise de l‘alcool devient violent. Leur relation sera de courte durée. Elle explique dans ses Mémoires, en 1990: "Nous buvions tous les deux beaucoup, mais moi, l'alcool me rendait généralement heureuse et conciliante. George, quand il était ivre, pouvait devenir fou furieux sur un mode tout à fait terrifiant." (page 307, Ava Gardner, Mémoires, 1990).

La Croisée des destins, qui lui offrait un rôle particulièrement riche, avait déjà connu un échec. Dans La Petite Hutte, où elle retrouvait Stewart Granger, sa plastique fut particulièrement mise en valeur. L’Ange pourpre, où elle séduisait le jeune Dirk Bogarde, fut massacré au montage ainsi que la prestation de Gardner - selon les propos de celui-ci. Le prestigieux Les 55 Jours de Pékin mis en scène par Nicholas Ray, au côté de Charlton Heston, reçoit un accueil tiède, et d'autres coûteuses superproductions - le péplum La Bible de John Huston, où elle interprète Sarah et George C. Scott Abraham, ou l'adaptation de Maeterlinck, L'Oiseau bleu, réalisée par George Cukor (où Gardner incarne la luxure et Elizabeth Taylor la maternité), échecs retentissants, contribuent au déclin de sa carrière.

Ava Gardner s'installe définitivement à Londres en 1968. Dans le même temps, la juvénile Catherine Deneuve, succédant à Danielle Darrieux, tient le rôle principal de Mayerling où Ava interprète une Impératrice Elizabeth - Sissi - vieillissante. L'actrice retrouve Burt Lancaster dans la politique fiction Sept Jours en mai de John Frankenheimer et Charlton Heston dans le film catastrophe Tremblement de terre. Elle joue une méchante sorcière dans Tam Lin, dirigée par l'acteur Roddy McDowall et elle paie Martin Sheen pour ses services sexuels dans le thriller Le Pont de Cassandra. D'autres films (Priest of Love de Christopher Miles) passent inaperçus.

En 1985 et 1986, poussée selon ses propres propos par des besoins financiers, Ava Gardner tourne quelques films : dans la série péplum A.D., elle joue la redoutable Agrippine, et elle retrouve son ancien amant Howard Duff dans quelques épisodes du soap Côte Ouest ; dans Les Feux de l'été d'après William Faulkner, Don Johnson succède à Paul Newman ; dans Harem, elle joue la première épouse du sultan de Turquie (Omar Sharif, son fils dans Mayerling). Elle tombe malade en 1986 et meurt d'une pneumonie chez elle à Londres le 25 janvier 1990 à l'âge de 67 ans.

Filmographie

Cinéma

  • 1941 : Fancy Answers (court métrage) : (non créditée)
  • 1941 : Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) de W.S. Van Dyke : Une Passante (non créditée)
  • 1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.) de King Vidor : Une jeune mondaine (non créditée)
  • 1941 : Débuts à Broadway (Babes on broadway) de Busby Berkeley : Un membre de l'audience (non créditée)
  • 1942 : We Do It Because (court métrage) : Lucrèce Borgia (non créditée)
  • 1942 : Danse autour de la vie (We were dancing) de Robert Z. Leonard : Une femme (non créditée)
  • 1942 : Un Américain pur-sang (Joe Smith, American) de Richard Thorpe : Mlle Maynard, une secrétaire (non créditée)
  • 1942 : Le Sourire de vos lèvres (This Time for Keeps) de Charles Reisner : La fille dans la voiture (non créditée)
  • 1942 : Kid Glove Killer de Fred Zinnemann : Une serveuse (non créditée)
  • 1942 : Sunday Punch de David Miller : Une spectatrice (non créditée)
  • 1942 : Calling Dr. Gillespie de Harold S. Bucquet : Une étudiante (non créditée)
  • 1942 : Mighty Lak a Goat de Herbert Glazer : Une fille au guichet
  • 1942 : Quelque part en France (Reunion in France) de Jules Dassin : Marie, une vendeuse (non créditée)
  • 1943 : Pilot N° 5 de George Sidney : Une femme (non créditée)
  • 1943 : La Du Barry était une dame (Du Barry Was a Lady) de Roy Del Ruth : La parfumeuse (non créditée)
  • 1943 : Hitler's Madman de Douglas Sirk : Franciska Pritric, une étudiante (non créditée)
  • 1943 : Ghosts on the Loose de William Beaudine : Betty
  • 1943 : Young Ideas de Jules Dassin : Une étudiante (non créditée)
  • 1943 : Swing Fever de Tim Whelan : Une réceptionniste (non créditée)
  • 1943 : L'Ange perdu (The Lost Angel) de Roy Rowland : La fille du vestiaire (non créditée)
  • 1944 : Deux jeunes filles et un marin (Two Girls and a Sailor) de Richard Thorpe : Une hôtesse (non créditée)
  • 1944 : Trois hommes en blanc (Three Men in White) de Willis Goldbeck : Jean Brown
  • 1944 : Maisie Goes to Reno d'Harry Beaumont : Gloria Fullerton
  • 1944 : Blonde Fever de Richard Whorf : Une figurante (non créditée)
  • 1944 : Tendre symphonie (Music for Millions) de Henry Koster : Une figurante (non créditée)
  • 1945 : She Went to the Races de Willis Goldbeck : Hilda Spots
  • 1946 : Tragique rendez-vous (Whistle Stop) de Léonide Moguy : Mary
  • 1946 : Les Tueurs (The Killers) de Robert Siodmak : Kitty Collins
  • 1947 : Singapour (Singapore) de John Brahm : Linda Grahame / Ann Van Leyden
  • 1947 : Marchands d'illusions (The Hucksters) de Jack Conway : Jean Ogilvie
  • 1948 : Un caprice de Vénus (One Touch of Venus) de William A. Seiter : Vénus
  • 1949 : L'Île au complot (The Bribe) de Robert Z. Leonard : Elizabeth Hintten
  • 1949 : Passion fatale (The Great Sinner) de Robert Siodmak : Pauline Ostrovsky
  • 1949 : Ville haute, ville basse (East Side, West Side) de Mervyn LeRoy : Isabel Lorrisson
  • 1951 : Pandora (Pandora and the Flying Dutchman) d'Albert Lewin : Pandora Reynolds
  • 1951 : Mon passé défendu (My Forbidden Past) de Robert Stevenson : Barbara Beaurevel
  • 1951 : Show Boat de George Sidney : Julie LaVerne
  • 1952 : L'Étoile du destin (Lone Star) de Vincent Sherman : Martha Ronda
  • 1952 : Les Neiges du Kilimandjaro (The Snows of Kilimanjaro) d'Henry King : Cynthia Green
  • 1953 : Vaquero (Ride, Vaquero!) de John Farrow : Cordelia Cameron
  • 1953 : Mogambo de John Ford : Eloise Y. « Honey Bear » Kelly
  • 1953 : Les Chevaliers de la Table ronde (Knights of the Round Table) de Richard Thorpe : La reine Guenièvre
  • 1954 : La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) de Joseph L. Mankiewicz : Maria Vargas
  • 1956 : La Croisée des destins (Bhowani Junction) de George Cukor : Victoria Jones
  • 1957 : La Petite Hutte (The Little Hut) de Mark Robson : Lady Susan Ashlow
  • 1957 : Le Soleil se lève aussi (The Sun Also Rises) d'Henry King : Lady Brett Ashley (œuvre tirée du roman d'Ernest Hemingway)
  • 1958 : La Maja nue (The Naked Maja) d'Henry Koster et Mario Russo : Maria Cayetana, duchesse d'Albe
  • 1959 : Le Dernier Rivage (On the Beach) de Stanley Kramer : Moira Davidson
  • 1960 : L’Ange pourpre (The Angel Wore Red) de Nunnally Johnson : Soledad
  • 1963 : Les 55 Jours de Pékin (55 Days at Peking) de Nicholas Ray : La baronne Nathalie Ivanoff
  • 1964 : Sept Jours en mai (Seven Days in May) de John Frankenheimer : Eleanor Holbrook
  • 1964 : La Nuit de l'iguane (The Night of the Iguana) de John Huston : Maxine Faulk
  • 1966 : La Bible (The Bible… In The Beginning) de John Huston : Sarah
  • 1968 : Mayerling de Terence Young : L'impératrice Elizabeth
  • 1970 : Tam Lin (The Ballad Of Tam Lin) de Roddy McDowall : Michaela Cazaret
  • 1972 : Juge et Hors-la-loi (The Life and Times of Judge Roy Bean) de John Huston : Lily Langtry
  • 1974 : Tremblement de terre (Earthquake) de Mark Robson : Reny Graff
  • 1975 : La Trahison (Permission to Kill) de Cyril Frankel : Katina Petersen
  • 1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor : Luxure
  • 1977 : Le Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing) de George Cosmatos : Nicole Dressler
  • 1977 : La Sentinelle des maudits (The Sentinel) de Michael Winner : Mlle Logan
  • 1979 : Cité en feu (City on Fire) d'Alvin Rakoff : Maggie Grayson
  • 1980 : L'Enlèvement du président (The Kidnapping of the President) de George Mendeluk : Beth Richards
  • 1981 : Priest of Love de Christopher Miles : Mabel Dodge Luhan
  • 1982 : Regina Roma de Jean-Yves Prate : Mama


Télévision

  • 1985 : A.D., série de Stuart Cooper avec James Mason, Anthony Andrews, Jennifer O'Neill, Agrippine ((voir la version anglophone).)
  • 1985 : Côte Ouest (Knots Landing), série créée par David Jacobs avec William Devane, Howard Duff, Donna Mills, Ruth Roman, Ruth Galveston
  • 1985 : Les Feux de l'été (The Long Hot Summer), téléfilm de Stuart Cooper avec Jason Robards, Don Johnson, Cybill Sheperd, William Russ, Minnie Littlejohn
  • 1986 : Harem, téléfilm de William Hale avec Omar Sharif, Sarah Miles, Nancy Travis, Art Malik, Kadin
  • 1986 : Maggie, téléfilm de Waris Hussein, Diane Webb

West Mae

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West Mae Mary Jane West naît à Woodhaven, une petite ville de la classe moyenne située dans le Queens, quartier de New York. Elle déménage successivement dans différents endroits du Williamsburg & Greenpoint à Brooklyn, où elle suit une scolarité à l'Erasmus Hall High School. Elle est la fille de John Patrick West (1865–1935) et Matilda "Tillie" Delker-Doelger (1870–1944). Elle a une sœur et un frère, nommés Mildred Katherine « Beverly » West (1898–1982) et John Edwin West (1900–1964). Son père était un boxeur du nom de Battlin' Jack West qui a ensuite préféré exercer la fonction de policier.

Il a d'ailleurs fini par devenir détective et a fondé sa propre agence. Sa mère était mannequin et fabricante de corsets. La famille était protestante, en dépit des origines juives de la mère, bavaroise. C'est une femme libre qui s'est affirmée dans ses choix et sa carrière, fortement désapprouvés par sa grand-mère paternelle, Irlandaise d'origine romaine et très catholique. Mae West commence sa carrière à l'âge de 5 ans.

En référence à sa généreuse poitrine, les aviateurs américains de la Seconde Guerre mondiale avaient surnommé Mae West leurs gilets de sauvetage. Ceux-ci fonctionnaient en se gonflant d'air comprimé et en donnant à leur torse un volume supplémentaire… De nos jours les gilets de sauvetage gonflables sont encore appelés couramment des Mae West, même en dehors des pays anglophones. Au musée Dalí de Figueres (Catalogne), une salle porte son nom. Vu du bon endroit, le mobilier de cette salle représente son visage. Elle fait donc figure de mythe de l'entre-deux-guerres selon Salvador Dalí. Mae West possédait un physique bien à elle qu'elle mettait en valeur avec des idées… bien à elle. Outre le port de corsets serrés afin d'affiner sa taille importante, elle avait aussi pour habitude d'utiliser des talons de 20 cm. Elle avait même inventé un balancement de hanches particulier afin de parvenir à tenir en équilibre sur ces talons immenses.

Une phrase fétiche de Mae West, qui révèle son caractère affirmé : « Entre deux maux, je choisis toujours celui que je n’ai pas encore essayé. » Écrivant souvent les scénarios de ses films, Mae avait une technique maligne et efficace afin d'échapper à la censure : elle ajoutait des dialogues tellement crus qu'elle était certaine que les censeurs les ôteraient et qu'en comparaison, ils trouveraient le reste du scénario acceptable. En 1999 l'American Film Institute la classe quinzième dans sa liste des meilleures actrices de tous les temps.

Filmographie

  • 1932 : Nuit après nuit (Night After Night) de Archie Mayo
  • 1933 : Lady Lou (She Done Him Wrong) de Lowell Sherman
  • 1933 : Je ne suis pas un ange (I'm No Angel) de Wesley Ruggles
  • 1934 : Ce n'est pas un péché (Belle of the Nineties) de Leo McCarey
  • 1935 : Je veux être une Lady (Goin' To Town) de Alexander Hall
  • 1936 : Annie du Klondike (Klondike Annie) de Raoul Walsh
  • 1936 : Go West, Young Man de Henry Hathaway
  • 1937 : Fifi peau de pêche (Every Day's a Holiday ) d'A. Edward Sutherland
  • 1940 : Mon petit poussin chéri (My Little Chickadee) d'Edward F. Cline
  • 1943 : The Heat's on de Gregory Ratoff
  • 1970 : Myra Breckinridge de Michael Sarne
  • 1978 : Sextette de Ken Hughes

Lana Turner

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Los Angeles Timespublished 30/06/1995 at 17:30 PM

Actress - Born Julia Jean Mildred Frances Turner on Feb. 8, 1920 in Wallace, ID - Died June 29, 1995 of throat cancer in Century City, CA

Turner LanaLana Turner's icy elegance and poise made her one of Hollywood's top box-office attractions in more than 50 films.

Although Miss Turner was known as a versatile and hard-working actress who made several films each year and who was once nominated for an Academy Award ("Peyton Place" in 1957), she gained equal notoriety because of her private life, which was marred by personal tragedy and seven unsuccessful marriages.

In her film successes, Miss Turner's roles ranged from the Hollywood star in "The Bad and the Beautiful" (1952) to the tragic chorine in "Ziegfeld Girl" (1941), from the self-sacrificing mother in "Madame X" (1966) to the two-timing housewife in "The Postman Always Rings Twice" (1946) and the attractive widow in "Peyton Place" (1957).

She was dubbed the "Sweater Girl" after playing a small part in "They Won't Forget" (1937), in which she walked down the street in a tight skirt and sweater. Her "Sweater Girl" pictures became favorite pinups of GIs around the globe during World War II.

Miss Turner won critical acclaim for "Ziegfeld Girl" in 1941, a milestone in her career because it was the first time she was taken seriously in a role. After the movie, MGM, recognizing her as a serious actress, began casting her opposite three legendary Hollywood leading men: Spencer Tracy, Clark Gable and Robert Taylor.

She became one of Hollywood's most popular romantic heroines and MGM's most publicized star.

Her second marriage, to Stephan Crane III, produced Miss Turner's only child, Cheryl, who gained notoriety April 4, 1958, when she stabbed her mother's then-boyfriend, John Stompanato, in the abdomen with a 10-inch kitchen knife. Cheryl said she was trying to protect her mother after violent threats by Stompanato.

Cheryl, who was 14 at the time of the stabbing, told police that Stompanato had threatened to disfigure and kill mother and daughter that night because Miss Turner had tried to break off the relationship. A judge ruled the incident justifiable homicide.

Interestingly, the unpleasant publicity did not affect Miss Turner's career.

— Los Angeles Times June 30, 1995

Mae West

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Los Angeles Timespublished 23/11/1980 at 17:39 PM by Ted O. Thackrey

Actress - Born Aug. 17, 1893 in Brooklyn, NY - Died Nov. 22, 1980 in Hollywood, CA

Mae WestMae West was a legendary actress who taught Americans to smile about sex.

She was an original: the ultimate bosomy, blond sex symbol whose style — a silken walk, suggestive less of sex than of the meshing of superbly machined parts — was often imitated but never equaled.

Paramount Pictures, then teetering on the brink of insolvency, offered her $5,000 a week to start her film career in "Night After Night" (1932) with George Raft.

Her total list of film credits was an even dozen, a remarkably small number. No one else had ever established so secure a place in film history on the basis of so few roles, but then no other woman had become a sex symbol after making her screen debut at 39, either.

— Ted O. Thackrey in the Los Angeles Times Nov. 23, 1980

La dernière nuit de Marilyn Monroe

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publiéL'Express le 04/08/2012 à 14:00 par Julien Bordier

Suicide? Accident? Assassinat? La mort de l'actrice, le 5 août 1962, a suscité les théories les plus folles. La vérité est peut-être plus simple.



La mort de l'actrice Marilyn Monroe

La mort de l'actrice Marilyn Monroe a suscité les théories les plus folles

 

Ces journées qui, il y a cinquante ans, ont marqué l'Histoire

Samedi 19 mai 1962. Madison Square Garden, New York. Avec dix jours d'avance, le Parti démocrate fête les 45 ans du président John F. Kennedy en présence de 15 000 invités. Ella Fitzgerald, Maria Callas et Peggy Lee ont déjà assuré le spectacle. Mais le public, comme les 40 millions de téléspectateurs qui assistent en direct à la soirée de gala, attend avec impatience la cerise sur le gâteau. Une gourmandise à laquelle JFK aurait déjà goûté quelques semaines plus tôt, lors d'un week-end en Californie. L'acteur Peter Lawford l'annonce une première fois. L'objet du désir est invisible. Lawford meuble. Dans son dos, la belle paraît enfin sur scène. Sensuelle et provocante. Sa robe fourreau en gaze de soie rose, couverte de strass, a été cousue à même la peau. La sirène ondule vers le pupitre pour susurrer un Happy Birthday qui va devenir célébrissime. D'un air satisfait, Peter Lawford lance: "Mister President, the late Marilyn Monroe!" Ce "late", qui peut signifier à la fois "en retard" et "défunte", est un funeste présage. Moins de trois mois après le sulfureux épisode, la vedette est retrouvée morte, étendue nue sur son lit, le 5 août 1962, dans sa maison californienne. Elle avait 36 ans.

L'autopsie à l'origine de plusieurs thèses complotistes

Douze jours plus tard, l'enquête du service médico-légal du comté de Los Angeles conclut à une "overdose auto-administrée de médicaments sédatifs". Elle était une star, sa disparition tragique l'élève au rang d'icône éternelle.

Cinquante après sa mort, la craquante Sugar Kane de Certains l'aiment chaud n'a rien perdu de son pouvoir de séduction. Il suffit de voir le nombre de publicités dans lesquelles le visage de Marilyn apparaît aujourd'hui. Mais le mythe Monroe ne se résume pas à des poses faussement ingénues, ni à l'envol d'une robe blanche au-dessus d'une grille de métro et encore moins à une filmographie inégale, qui la voit bien souvent cantonnée aux rôles de blonde idiote. Les zones d'ombre qui entourent son décès exercent aussi leur part de fascination morbide.

Suicide? Surdosage accidentel pour cette accro aux somnifères et aux cocktails chimiques? Meurtre commandité par John Fitzgerald Kennedy ou par son frère Robert? Assassinat organisé par la Mafia ou par la CIA pour gêner les deux hommes politiques? Sur cette fameuse nuit du 4 au 5 août 1962, les scénarios les plus rocambolesques ont été imaginés. Certains de leurs auteurs s'appuient sur l'autopsie, qui a révélé l'absence troublante de résidus de pilules dans l'estomac de Marilyn. Selon eux, ce résultat contredit une absorption massive par voie orale de capsules de Nembutal, un puissant barbiturique utilisé comme somnifère et calmant. Aucune trace de piqûre n'ayant été détectée sur le corps, reste donc l'hypothèse d'une introduction des produits par voie rectale. Autrement dit d'un meurtre plutôt élaboré. Cependant, même après une ingestion massive de gélules, il est fréquent de ne pas en retrouver dans l'estomac. Retour à la case départ.



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Marilyn dans Le prince et la danseuse de Laurence Olivier (1957)

 

Quand la femme la plus désirée du monde disparaît dans d'étranges circonstances, cela suscite forcément quelques vocations de partisans du grand complot. On en citera deux, pour l'exemple. La première thèse impliquant Robert Kennedy est apparue en 1964, dans un petit fascicule intitulé The Strange Death of Marilyn Monroe, sous la plume de Frank Capell, un activiste d'extrême droite. En 1973, le célèbre Norman Mailer reprend à son compte cette allégation douteuse dans une biographie à succès. La motivation de l'écrivain n'a cette fois rien de politique. Le mobile est purement financier. Il le reconnaîtra d'ailleurs plus tard sur le plateau de l'émission télévisée 60 Minutes.

Retour à Hollywood. Ce vendredi 1er juin 1962, Marilyn tourne Something's Got to Give (Quelque chose doit craquer). Ses absences répétées ont entraîné beaucoup de retard. Sur le plateau 14, la 20th Century Fox a donc donné pour consigne de ne pas célébrer le 36e anniversaire de Marilyn avant la fin de la journée de tournage. A 18 heures, l'équipe du film goûte enfin au gâteau que la doublure de l'actrice a acheté au coin de la rue. On trinque dans de vulgaires gobelets en plastique. Rien à voir avec le faste habituellement réservé par les studios pour ses plus grandes stars. La Fox, avec laquelle Marilyn Monroe a signé son premier contrat en 1946, est excédée par ses atermoiements et son escapade à New York pour l'anniversaire de Kennedy. La scène de son bain de minuit dans la piscine, dont les photos ont fait le tour du monde, n'y change rien. La production a déjà engagé Lee Remick pour la remplacer. Mais Dean Martin, qui partage l'affiche avec elle, refuse de continuer l'aventure si sa partenaire est débarquée. "No Marilyn, no picture!" Le bras de fer est engagé. Quelqu'un doit craquer.

Le 1er août, la Fox cède. Le contrat de Marilyn est renégocié à la hausse. La reprise du tournage est prévue à l'automne, sous la direction d'un nouveau réalisateur, pour un salaire porté à 250 000 dollars. L'actrice a remporté son combat et réfléchit à de nouveaux projets. Elle envisage un film sur son idole, Jean Harlow, la vedette blonde platine des années 1930, morte à seulement 26 ans. Un rendez-vous est également pris le 9 août, à New York, pour travailler sur I Love Louisa, une comédie musicale où elle donnerait la réplique à Frank Sinatra. Surtout, Marilyn s'est à nouveau rapprochée de Joe DiMaggio et prévoit de se remarier avec lui. On parle déjà d'une date, le 8 août. Prête à entamer une nouvelle vie, elle informe Eunice Murray, la gouvernante engagée en novembre 1961 sur les conseils de son omniprésent psychanalyste Ralph Greenson, qu'elle n'aura pas besoin de revenir en septembre après ses congés. Marilyn fait le ménage.



La rivière sans retour

Marilyn Monroe dans La rivière sans retour d'Otto Preminger (1954)

 

Le déroulé de son dernier jour complexe à établir

Le vendredi 3 août, les lecteurs de l'hebdomadaire Life découvrent une longue interview de Marilyn. Facétieuse sur les photos, elle évoque le fardeau de la célébrité, sa relation avec le public... L'entretien a eu lieu un mois auparavant dans sa nouvelle maison, achetée en juillet 1961. Située dans une impasse, au 12305 5th Helena Drive, à Brentwood, un quartier de Los Angeles, cette résidence en L, de type hacienda mexicaine, est entourée d'un jardin fleuri et dotée d'une piscine en forme de haricot. La publication, dans un magazine, de l'adresse de son appartement de Doheny Drive a précipité son emménagement. Les travaux ne sont pas terminés et les meubles, achetés au Mexique en février, pas encore livrés. Sa table de chevet arrivera le lendemain de sa mort. Sur les dalles du porche, on peut lire cette inscription laissée par les anciens propriétaires: "Cursum perficio" - "Ici s'achève mon chemin."

Le matin du samedi 4 août, Marilyn Monroe sort d'une nuit d'insomnie. Son attachée de presse, Pat Newcombe, a dormi dans la chambre d'amis. Eunice Murray, arrive peu après 8 heures du matin pour sa dernière journée de travail. A 13 heures, le psychanalyste Ralph Greenson vient pour une première séance de thérapie. Le déroulé exact de cette date fatidique est complexe à établir. Les témoignages des uns et les agendas des autres sont contradictoires et difficiles à recouper. Dans Monroerama (Stock, ouvrage collectif dirigé par Françoise-Marie Santucci), Michel Contat résume l'hypothèse la plus crédible défendue par Donald Spoto, auteur de la biographie de référence sur Marilyn: "Lors des deux séances de la journée de samedi, Marilyn s'est résolue, non sans angoisse, à dire à Greenson qu'elle arrête les frais avec lui, qu'elle va se marier et s'en sortir sans psychothérapie. Pour Greenson, cela signifie la fin d'une relation à laquelle il tient pour de très complexes raisons où se mêlent l'affectif, le professionnel, le financier. Il tente de dissuader Monroe en lui démontrant qu'elle ne peut cesser ainsi sa thérapie, qu'elle a toujours besoin de médicaments, etc. Et Marilyn, de plus en plus agitée, angoissée, force sur le Nembutal durant l'après-midi. Avant de quitter la maison du 5th Helena Drive, Greenson, qui ne sait pas combien de gélules sa patiente a absorbé, demande à Mme Murray [ndlr : qui reste dormir sur place] de lui faire un lavement à l'hydrate de chloral, un sédatif efficace, afin de lui assurer une nuit calme et réparatrice." Ce mélange va lui être fatal.

Frank Sinatra et Dean Martin interdits de funérailles

Aux alentours de 20 heures, Marilyn est sans doute déjà morte. Mais la police n'est appelée qu'à 4h25 du matin. Que s'est-il passé dans ce laps de temps? Pourquoi la gouvernante est-elle en train de laver les draps de Marilyn quand le sergent Jack Clemmons arrive le premier sur place? S'agit-il de faire disparaître les traces du lavement mortel? La mort de Marilyn est-elle un banal accident? Le Dr Greenson, qui a découvert le corps, et la vieille gouvernante sont les deux témoins clefs qui permettraient de lever toutes ces interrogations. Etrangement, face aux enquêteurs, ils n'auront pas à s'expliquer sur leurs contradictions.

Les funérailles de Marilyn Monroe ont lieu le 8 août 1962, le jour même où elle aurait dû épouser pour la deuxième fois Joe DiMaggio. Dans le petit cimetière de Westwood, à Los Angeles, on joue Over the Rainbow, le thème musical du Magicien d'Oz. Les consignes de DiMaggio sont strictes. Seul l'entourage proche est convié. Des stars comme Frank Sinatra, Dean Martin ou Peter Lawford se voient refuser l'entrée. Comme le reconnaissait Darryl F. Zanuck, le patron de la 20th Century Fox: "Personne n'a découvert Marilyn Monroe, elle ne doit sa célébrité qu'à elle-même." Sa mort, elle, appartient toujours au mystère.



La bouche de métro avec Marilyn Monroe

La fameuse photo de la bouche de métro avec Marilyn Monroe

 

Marilyn en dates

  • 1926 Naissance de Norma Jean Mortenson, à Los Angeles.
  • 1942 Epouse Jim Dougherty. Ils divorcent quatre ans plus tard.
  • 1944 Début de sa carrière de pin-up.
  • 1945 Première teinture en blond platine.
  • 1953Les hommes préfèrent les blondes.
  • 1954 Son union avec Joe DiMaggio dure dix mois.
  • 1956 Se marie avec le dramaturge Arthur Miller.
  • 1959 Certains l'aiment chaud.
  • 1962 Tournage de Quelque chose doit craquer.


Marilyn en chiffres

  • 4 600 000 dollars. Le prix de la robe blanche de Sept Ans de réflexion, vendue aux enchères en juin 2011.
  • 95-62-92. Ses mensurations sur son dernier tournage.
  • 2 500 éclats de strass. Brodés sur la robe portée le 19 mai 1962 à la soirée d'anniversaire du président Kennedy.
  • 30 films. En comptant Quelque chose doit craquer, resté inachevé.
  • 0 nomination aux Oscars.

J. Edgar Hoover: A law unto himself

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CBS Newspublished 13/11/2011 at 10:13 AM

Hard though it might be for folks of a certain age to believe, former FBI Director J. Edgar Hoover has been dead for all of 39-and-a-half years - which STILL falls more than eight years short of the length of time he ran the Bureau. How he did it, and at what cost, is the story Rita Braver has to tell:

Hoover Edgar JohnIt is fitting to begin in the heart of Washington D.C., where J. Edgar Hoover lies at rest.

He was a local kid who grew up on Capitol Hill, just a few blocks away.

He's buried in his family plot, but Rebecca Roberts, program director at Congressional Cemetery, says former FBI agents built the fence and added a bench - creating a memorial that draws new recruits.

"Every now and then some young men in dark suits with little wires coming out of their ears come in the front gate of the cemetery, coming to pay their respects to the director," Roberts said.

The director for an astonishing 48 years, starting in 1924, J. Edgar Hoover became one of the most powerful men in American history - a man who collected secrets and knew how to use them.

He made the FBI a symbol of professional law enforcement and a source of pride for Americans:

"The Federal Bureau of Investigation is as close to you as your nearest telephone," Lowell Thomas said in a 1930s newsreel. "It seeks to be your protector in all matters in its jurisdiction. It belongs to you."

But Hoover also turned the Bureau into his personal fiefdom:

"Presidents were afraid of firing Hoover," said author Ron Kessler. "Congress didn't want to do any oversight. The FBI was a law unto itself."

Kessler has written three books about the FBI. He says that, ironically, in the beginning Hoover, a young Justice Dept. lawyer, was charged with cleaning up a corrupt division.

"Hoover emphasized the need for professionalism, not hiring people just because they were friends of someone or family members," Kessler said. "He established the fingerprint operation, he established the indexing system with files."

He also established the FBI Academy, to train agents in crime-busting techniques - making sure he got the credit.

In fact, the Bureau's reputation (and Hoover's) soared with high-profile arrests of gangsters like John Dillinger.

But out of the spotlight, the director was consolidating his power in another way - collecting dirt.

"Hoover, for one thing, would tell for example the head of the Washington field office, 'I want material on Congressmen,' and that would include affairs that they might be having, or they were picked up for seeing a prostitute the night before," said Kessler. "And then he would make sure that they knew that he knew what they had done."

Hoover kept files on celebrities like Marilyn Monroe, John Lennon, Elvis Presley, and even Albert Einstein - "In part because he wanted to have little gossip items to impart to presidents," said Kessler, "or on the other hand, just to maintain his aura as being this powerful person who knew everything."

"That is complete fabrication," said Cartha "Deke" Deloach, now 91, who was one of Hoover's top lieutenants.

He insists that if the FBI kept files on public figures, it was for legitimate reasons.

Case in point: The information that President John F. Kennedy was sharing a girlfriend, Judith Campbell Exner, with Chicago mob boss Sam Giancana.

"That came to our attention because of a wiretap and microphone that the Attorney General approved, the White House knew about them, that we had on Giancana," said Deloach. "As a result, the White House sometimes would call Exner and it would be overheard by a wiretap."

As for the bugging of Martin Luther King Jr., who feuded with Hoover over the Bureau's enforcement of civil rights, the FBI's alleged justification for tapping King was an investigation into two of his advisers who were said to be Communists. But the taps ended up recording evidence of King's extramarital affairs.

"Hoover was outraged that King was having affairs and projecting himself as a minister, but at the same time Hoover also was jealous of King because he got the Nobel Prize, and that really infuriated Hoover," said Kessler. "Hoover just totally went after him. He would even write letters to people who wanted to give awards to King saying, "You know, we shouldn't do that.'"

Hoover may have amassed information on the sex lives of many prominent figures, but his own personal life has long been the subject of speculation.

"There were for years reports and rumors that Hoover used to cross-dress," said Braver.

"Yeah, the rumor that Hoover cross-dressed and wore a red dress to the Plaza was a concoction of someone who actually had been convicted of perjury and was quoted in a book," said Kessler. "It didn't happen."

But how about Hoover's relationship with his top deputy, Clyde Tolson?

"Tolson and Hoover would go on vacations together, would take adoring pictures of each other, would have lunch and dinner together almost every single day," said Kessler. "There is no actual evidence of a sexual relationship, but I believe he was homosexual, and that he had a spousal relationship with Tolson."

"Deke" Deloach says he never saw anything other than friendship between the two men, but that Hoover was aware of rumors.

"He's actually said to have agents go and visit people and say 'I understand you're talking about the director,'" said Braver.

"I did," Deloach said. "I was told to do it, saying, 'You have made remarks concerning Mr. Hoover being a homosexual. Give me the evidence.' And they'd always back down."

Through the years, under eight presidents, Hoover became so entrenched that he was all but untouchable.

LBJ allowed Hoover to serve beyond the 70-year age limit. He signed an executive order exempting him from compulsory retirement for an indefinite period of time.

And Richard Nixon didn't fire him, either. "Nixon was afraid to do it," Deloach said.

"Were people afraid to do it because they were afraid Hoover would go ballistic on them and start leaking out bad stuff about them?" Braver asked.

"That was part of it. They were afraid of him."

Hoover died in 1972 at age 77.

His funeral was a state occasion. But shortly after his death, details began leaking of a controversial domestic spying program, known as COINTELPRO, and of Hoover's own personal abuses - for example, using FBI agents to work on his home.

"What do you think happened to Hoover along the way?" asked Braver.

"Hoover, being as powerful as he was and having all this adulation all the time, did think he was God," said Kessler. "Initially he was very far-sighted. He did create this great organization. But as time went on, he became a despot."

Shortly after Hoover's burial, Clyde Tolson, who inherited Hoover's entire estate, bought the closest available plot. And almost 40 years after J. Edgar Hoover's death, we are still wondering about his secrets - Those he used, and those he kept.

Décès de la résistante Edmée Jourda

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pL'Ardenaisublié le 17/12/2011 à 05h00

Décès de la résistante Edmée Jourda

Jourda EdméeLa résistante Edmée Jourda est décédée jeudi à Paris à l’âge de 95 ans, a annoncé sa famille dans le carnet du Figaro de vendredi. Née le 13 février 1916 à Paris, Edmée Kahn avait rejoint la Résistance en août 1943 à Lyon comme ses deux frères Robert et Pierre. Elle avait travaillé dans la clandestinité, avec le grade de capitaine des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), auprès de Jacques Baumel, secrétaire général des Mouvements Unis de Résistance (MUR, regroupant Combat, Libération-sud et Franc-Tireur). Lors de la libération de Paris en août 1944, Edmée Jourda avait participé à la reddition de l’Hôtel Matignon, occupé par les services du gouvernement de Pierre Laval. Elle était l’épouse de Jacques Jourda, chef du bureau de liaison des Mouvements Unis de Résistance. Jacques Jourda, 98 ans, commandeur de la Légion d’honneur est l’un des derniers responsables de la Résistance encore en vie. Arrêté par la Gestapo en 1944, déporté à Dachau puis à Buchenwald, il avait réussi à s’évader.

Edmée Kahn était chevalier de la Légion d’honneur et titulaire de la médaille de la Résistance avec rosette.

Myers Carmel

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Myers CarmelCarmel Myers est une actrice américaine née le 4 avril 1899 à San Francisco, Californie (États-Unis), décédée le 9 novembre 1980 à Los Angeles (Californie).
















Filmographie

  • 1915 : Georgia Pearce
  • 1916 : Tough Luck on a Rough Sea : The Girl
  • 1916 : The Jailbird's Last Flight
  • 1916 : Intolérance (Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages) : Favorite of the Harem (Babylonian Story)
  • 1916 : The Matrimaniac
  • 1916 : Ignatz's Icy Injury
  • 1917 : A Love Sublime : Toinette
  • 1917 : A Daughter of the Poor : Hazel Fleming
  • 1917 : Might and the Man : Winifred
  • 1917 : The Haunted Pajamas : Frances Kirkland
  • 1917 : Sirens of the Sea : Julie
  • 1917 : The Lash of Power : Marion Sherwood
  • 1918 : The City of Tears : Rosa Carillo
  • 1918 : My Unmarried Wife : Mary Cunningham
  • 1918 : The Wife He Bought : Janice Brieson
  • 1918 : The Girl in the Dark : Lois Fox
  • 1918 : The Wine Girl : Bona
  • 1918 : The Marriage Lie : Eileen Orton
  • 1918 : A Broadway Scandal : Nenette Bisson
  • 1918 : The Dream Lady : Rosamond Gilbert
  • 1918 : A Society Sensation : Sydney Parmelee
  • 1918 : All Night : Elizabeth Lane
  • 1919 : Who Will Marry Me? : Rosie Sanguinetti
  • 1919 : The Little White Savage : Minnie Lee
  • 1920 : In Folly's Trail : Lita O'Farrell
  • 1920 : The Gilded Dream : Leona
  • 1920 : Beautifully Trimmed : Norine Lawton
  • 1921 : The Mad Marriage : Jane Judd
  • 1921 : The Dangerous Moment : Sylvia Palprini
  • 1921 : Cheated Love : Sonya Schonema
  • 1921 : The Kiss : Erolinda Vargas
  • 1921 : Breaking Through : Bettina Lowden
  • 1921 : A Daughter of the Law : Nora Hayes
  • 1922 : The Love Gambler : Jean McClelland
  • 1922 : The Danger Point : Alice Torrance
  • 1923 : The Little Girl Next Door : Milly Amory
  • 1923 : The Last Hour : Saidee McCall
  • 1923 : The Famous Mrs. Fair : Angy Brice
  • 1923 : Goodbye Girls : Florence Brown
  • 1923 : La Peau de chagrin (Slave of Desire) de George D. Baker d'après La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac : Comtesse Fœdora
  • 1923 : The Dancer of the Nile : Arvia
  • 1923 : The Love Pirate : Ruby Le Maar
  • 1923 : Reno, la ville du divorce (Reno), de Rupert Hughes : Mrs. Dora Carson Tappan
  • 1924 : Poisoned Paradise : Mrs. Belmore
  • 1924 : Beau Brummel : Lady Hester Stanhope
  • 1924 : Broadway After Dark : Lenore Vance
  • 1924 : Babbitt : Tanis Judique
  • 1924 : Garragan
  • 1925 : Ben-Hur (Ben-Hur: A Tale of the Christ), de Fred Niblo : Iras
  • 1926 : The Devil's Circus : Yonna
  • 1926 : The Gay Deceiver : Countess de Sano
  • 1926 : Tell It to the Marines : Zaya (a native)
  • 1927 : The Demi-Bride : Madame Girard
  • 1927 : The Understanding Heart : Kelcey Dale
  • 1927 : Sumuru : Lola
  • 1927 : Sorrell and Son : Flo Palfrey
  • 1928 : A Certain Young Man : Mrs. Crutchley
  • 1928 : Prowlers of the Sea : Mercedes
  • 1928 : Cœur de tzigane (Dream of Love) : Bertha
  • 1928 : Dream of Love : The Countess
  • 1928 : The Bath Between
  • 1929 : The Red Sword : Katherine
  • 1929 : The Ghost Talks : Marie Haley
  • 1929 : Careers : The Woman
  • 1929 : The Careless Age : Ray
  • 1929 : He Did His Best
  • 1929 : Broadway Scandals : Valeska
  • 1930 : The Ship from Shanghai : Viola 'Vi' Thorpe
  • 1930 : The Stronger Sex
  • 1930 : A Lady Surrenders : Sonia
  • 1931 : The Lion and the Lamb : Inez
  • 1931 : Svengali : Madame Honori
  • 1931 : Pleasure : The Author's Wife
  • 1931 : Chinatown After Dark : Madame Ying Su
  • 1931 : The Mad Genius : Sonya Preskoya
  • 1932 : Nice Women : Dorothy Drew
  • 1932 : No Living Witness : Emillia
  • 1934 : The Countess of Monte Cristo : Flower Girl
  • 1942 : Lady for a Night : Mrs. Dickson, the Mayor's Wife
  • 1942 : Pretty Dolly : Mrs. Errol
  • 1944 : Les Conspirateurs (The Conspirators) : Baroness von Kluge
  • 1945 : George White's Scandals : Leslie
  • 1946 : Tragique rendez-vous (Whistle Stop) : Estelle
  • 1951 : The Carmel Myers Show (série TV) : Host
  • 1976 : Won Ton Ton, the Dog Who Saved Hollywood : Female journalist

O'Day Molly

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O'Day Molly Molly O'Day (née Suzanne Dobson Noonan le 16 octobre 1911 et morte le 22 octobre 1998) fut, comme sa sœur Sally O'Neil, une actrice américaine. Molly O'Day était la benjamine d'une fratrie de onze enfants. Sa mère, Hannah Kelly, était chanteuse au Metropolitan Opera et son père, Thomas Francis Patrick Noonan, était juge. Il mourut pématurément, obligeant sa femme à abandonner sa carrière pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants1.

Sa première apparition à l'écran date de 1926, où elle tourna dans Scandale à Hollywood, le deuxième film que tournèrent ensemble Stan Laurel et Oliver Hardy. Elle joua ensuite dans Les Petites Canailles, une série américaine de courts films de comédie créée par Hal Roach et devint une WAMPAS Baby Star en 1928 (sa sœur, Sally O'Neil, l'avait été en 1926). Son dernier film fut Skull and Crown, en 1935. Elle fait partie du Hollywood Walk of fame au 1708 Vine Street.



Filmographie

  • Scandale à Hollywood, 1926
  • The Patent Leather Kid, 1927
  • The Show of Shows, 1929
  • Gigolettes of Paris, 1933

Gordon Julia Swayne

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Gordon Julia SwayneJulia Swayne Gordon, née le 29 octobre 1878 à Columbus dans l'Ohio, aux États-Unis, et décédée le 28 mai 1933 à Los Angeles, en Californie (États-Unis), est une actrice américaine dont la majeure partie de la carrière s'est déroulée au cinéma muet.












Filmographie

  • 1908 : Othello : Desdemona
  • 1908 : Richard III
  • 1908 : The Merchant of Venice : Portia
  • 1909 : King Lear : Cordelia
  • 1909 : A Midsummer Night's Dream : Helena
  • 1910 : Twelfth Night : Olivia
  • 1910 : The Fruits of Vengeance
  • 1910 : Jean Goes Fishing
  • 1910 : Clancey
  • 1911 : Society and the Man : The Wife
  • 1911 : A Tale of Two Cities
  • 1911 : An Aching Void
  • 1911 : Though Your Sins Be as Scarlet : The Scarlet Woman
  • 1911 : A Klondike Steal; or, The Stolen Claim
  • 1911 : The Peace Offering; or, The Absconding Bridget : The Wife
  • 1911 : Hungry Hearts; or, The Children of Social Favorites : The Wife
  • 1911 : The Welcome of the Unwelcome : The Soon-to-be Second Mrs. King
  • 1911 : A Dead Man's Honor : Hugh's Mother
  • 1911 : The Ends of the Earth
  • 1911 : The Sacrifice : The Mother of the Convict
  • 1911 : Barriers Burned Away
  • 1911 : A Quaker Mother
  • 1911 : Courage of Sorts
  • 1911 : The Battle Hymn of the Republic, de Laurence Trimble et James Stuart Blackton
  • 1911 : In Northern Forests
  • 1911 : Snow Bound with a Woman Hater
  • 1911 : The Lure of Vanity
  • 1911 : Treasure Trove
  • 1911 : Billy the Kid : Billy's Mother
  • 1911 : How Betty Won the School
  • 1911 : A Friendly Marriage
  • 1911 : Forgotten; or, An Answered Prayer : The Father's Sister
  • 1911 : Carr's Regeneration
  • 1911 : Daddy's Boy and Mammy : The Mother
  • 1911 : The Missing Will
  • 1911 : Selecting His Heiress
  • 1911 : The Cabin Boy : The Mother
  • 1911 : Lady Godiva : Lady Godiva
  • 1911 : The Foolishness of Jealousy
  • 1911 : A Message from Beyond
  • 1911 : Suffer Little Children
  • 1911 : Saving the Special : The Engineer's Wife
  • 1911 : Fires of Driftwood
  • 1912 : Captain Jenks' Dilemma
  • 1912 : The Meeting of the Ways : The Honest Attorney's Wife
  • 1912 : Tom Tilling's Baby : The Mother
  • 1912 : Her Boy
  • 1912 : Playmates
  • 1912 : The Chocolate Revolver : The Little Girl's Mother
  • 1912 : The Love of John Ruskin
  • 1912 : Her Last Shot : The Farmer's Wife
  • 1912 : Stenographers Wanted
  • 1912 : The Diamond Brooch : A Star of the Theatre
  • 1912 : Cardinal Wolsey
  • 1912 : Mrs. Carter's Necklace
  • 1912 : Burnt Cork
  • 1912 : At Scrogginses' Corner
  • 1912 : The Jocular Winds of Fate : Mrs. De Voe
  • 1912 : The Woman Haters : Mrs. Henson
  • 1912 : The Pink Pajama Girl : Cecilia's Mother
  • 1912 : The Victoria Cross : Florence Nightingale
  • 1912 : Fortunes of a Composer
  • 1912 : The Lady of the Lake : Lady Margaret, Roderick's Mother
  • 1912 : The Cylinder's Secret : Nell's Mother
  • 1912 : The Light That Failed
  • 1912 : The Days of Terror; or, In the Reign of Terror : Duchess Of Berac
  • 1912 : The Gamblers
  • 1912 : The Troublesome Step-Daughters : Cina Burton, The Stepmother
  • 1912 : A Bunch of Violets : An Actress Who Has Lost Her Son
  • 1912 : Conscience : Donnelly's Wife
  • 1912 : Rock of Ages : Madeleine
  • 1912 : Wanted, a Sister : The Mother
  • 1912 : Vultures and Doves
  • 1912 : Flirt or Heroine
  • 1912 : Coronets and Hearts
  • 1912 : The Higher Mercy : Mrs. Brinton
  • 1912 : Her Choice : Their Aunt
  • 1912 : Father's Hot Toddy
  • 1912 : Bettina's Substitute; or, There's No Fool Like an Old Fool
  • 1912 : Lord Browning and Cinderella : The Widow Gibson
  • 1912 : Ida's Christmas : Mrs. Jones
  • 1912 : Two Women and Two Men : Mrs. Thornwell
  • 1912 : Freckles
  • 1913 : The Wings of a Moth
  • 1913 : Thou Shalt Not Kill
  • 1913 : The Vengeance of Durand; or, The Two Portraits : Marion
  • 1913 : When Mary Grew Up : Mary's Aunt
  • 1913 : Buttercups : A Widow
  • 1913 : Beau Brummel : The Duchess
  • 1913 : Red and White Roses : Lida de Jeanne
  • 1913 : His Honor, the Mayor : The Mayor's Wife
  • 1913 : The Artist's Great Madonna
  • 1913 : Tricks of the Trade : The Beggar's Accomplice
  • 1913 : His House in Order; or, The Widower's Quest : The Governess
  • 1913 : The Drop of Blood : Carmina
  • 1913 : The Lion's Bride : Christine Johnson
  • 1913 : The Tiger Lily : Cleo, the Tiger Lily
  • 1913 : The Lady and the Glove
  • 1913 : The Kiss of Retribution : An Adventuress
  • 1913 : Luella's Love Story
  • 1913 : The Warmakers
  • 1913 : The Whimsical Threads of Destiny
  • 1914 : Uncle Bill
  • 1914 : The Painted World : Elois Murree
  • 1914 : Four Thirteen
  • 1914 : Back to Broadway
  • 1914 : The Idler
  • 1914 : Old Reliable
  • 1914 : The Girl from Prosperity
  • 1914 : The Battle of the Weak
  • 1914 : He Never Knew
  • 1914 : The Vanity Case
  • 1914 : A Million Bid : Mrs. Belgradin
  • 1914 : Shadows of the Past : Helene
  • 1914 : The Hidden Letters
  • 1914 : An Affair for the Police
  • 1914 : How Cissy Made Good
  • 1915 : Two Women : Emily Leighton
  • 1915 : Lifting the Ban of Coventry
  • 1915 : Mr. Jarr and the Lady Reformer
  • 1915 : The Juggernaut : Mrs. Ruskin
  • 1915 : The Goddess
  • 1915 : The Sins of the Mothers : Mrs. Raymond
  • 1915 : The Battle Cry of Peace : Magdalen
  • 1915 : Life's Yesterdays
  • 1915 : The Tigress
  • 1915 : Hearts Ablaze
  • 1915 : Wasted Lives
  • 1915 : The Thirteenth Girl : Ray Schiller
  • 1916 : My Lady's Slipper : Marie Antoinette
  • 1916 : The Island of Surprise : Mrs. Lovell
  • 1916 : The Suspect : Lady Armitage
  • 1916 : The Daring of Diana : Fanchette
  • 1916 : The Enemy : Mrs. Stuart
  • 1917 : Her Right to Live : Mrs. Hoadley
  • 1917 : Arsène Lupin : Victoire
  • 1917 : The Hawk : Mme. De Tierrache
  • 1917 : Clover's Rebellion : Mrs. Childe
  • 1917 : The Soul Master : Laura Wilson
  • 1917 : The Maelstrom : Gwennie Lyne
  • 1917 : A Son of the Hills : Ann Walden
  • 1917 : The Message of the Mouse : Marcia Elmore
  • 1917 : Soldiers of Chance : Dolores
  • 1917 : In the Balance : Lady Hilda Mullock
  • 1918 : The Desired Woman : Mrs. Moore
  • 1918 : Over the Top : Mrs. Wagner
  • 1918 : The Soap Girl : Mrs. Van Ruhl
  • 1918 : Love Watches : Marquise de Javigny
  • 1919 : The Captain's Captain : Aun Euphemia
  • 1919 : The Girl Problem : Mrs. Reeves
  • 1919 : Miss Dulcie from Dixie : Aunt John
  • 1919 : Two Women : Emily Leighton
  • 1919 : A Stitch in Time : Mrs. Trevor
  • 1919 : The Painted World : Elois Murree
  • 1919 : Shadows of the Past : Helene, His accomplice
  • 1919 : The Girl-Woman : Laura Hobbs
  • 1919 : The Bramble Bush : Madame Joan Marche
  • 1919 : The Moonshine Trail : Mrs. Ashford
  • 1920 : Greater Than Fame : Mrs. Waring
  • 1920 : The Friendly Call
  • 1920 : L'Étreinte du passé (Lifting Shadows) : Countess Vera Lobanoff
  • 1920 : A Child for Sale : Paula Harrison
  • 1920 : Heliotrope : Josephine Hasdock
  • 1921 : The Silver Lining : Gentle Annie
  • 1921 : The Passionate Pilgrim : Madame Watt
  • 1921 : Behind Masks : Madame Ena Delore
  • 1921 : Love, Hate and a Woman : Mrs. Ramsey
  • 1921 : Burn 'Em Up Barnes : Mrs. Whitney Barnes
  • 1921 : Why Girls Leave Home : Mrs. Wallace
  • 1921 : Handcuffs or Kisses : Mrs. Walton
  • 1921 : Shams of Society : Mrs. Crest
  • 1922 : The Road to Arcady : Helen Girard
  • 1922 : My Old Kentucky Home : Mrs. Goodloe
  • 1922 : What's Wrong with the Women? : Mrs. Bascom
  • 1922 : Wildness of Youth : Mrs. Martha Kane
  • 1922 : When the Desert Calls : The White Angel
  • 1922 : Till We Meet Again : Mrs. Whitney Carter
  • 1922 : How Women Love : Mrs. Nevins
  • 1922 : Women Men Marry : Aunt Gertrude
  • 1922 : La Reine de New-York (The Darling of the Rich) : Dippy Helen
  • 1923 : Dark Secrets : Mrs. Rutherford
  • 1923 : The Tie That Binds : Leila Brant
  • 1923 : You Can't Fool Your Wife : Lillian Redell
  • 1923 : Scaramouche : The Countess Thérèse de Plougastel
  • 1925 : Not So Long Ago : Mrs. Ballard
  • 1925 : The Wheel : Mrs. Morton
  • 1925 : Lights of Old Broadway : Mrs. de Rhonde
  • 1926 : The Far Cry : Helen Clayton
  • 1926 : Bride of the Storm : Faith's Mother
  • 1926 : Early to Wed : Mrs. Hayden
  • 1926 : Diplomacy : Marquise de Zares
  • 1927 : Le Coup de foudre (It) : Mrs. Van Norman
  • 1927 : Heaven on Earth : Aunt Emilie
  • 1927 : The King of Kings : Undetermined Role
  • 1927 : Les Enfants du divorce (Children of Divorce) : Princess De Sfax
  • 1927 : Les Ailes (Wings) : David's mother
  • 1928 : 13 Washington Square : Mrs. Allistair
  • 1928 : Hearts of Men : Mrs. Robert Weston
  • 1928 : The Smart Set : Mrs. Van Buren
  • 1928 : The Scarlet Dove : The Aunt
  • 1928 : Road House : Mrs. Henry Grayson
  • 1928 : The Viking : Thorhild, Leif's Mother
  • 1928 : Three Weekends : Mrs. Witherspoon
  • 1929 : The Younger Generation : Mrs. Striker
  • 1929 : The Eternal Woman : Mrs. Forbes
  • 1929 : The Divine Lady : Duchess of Argyle
  • 1929 : Scandal : Mrs. Grant
  • 1929 : The Girl in the Glass Cage : Mrs. Pomfret
  • 1929 : Gold Diggers of Broadway : Cissy Gray
  • 1929 : Is Everybody Happy? : Mrs. Molnár
  • 1930 : Dumbbells in Ermine : Mrs. Corey
  • 1930 : The Dude Wrangler : Dude Guest
  • 1930 : For the Love o' Lil : Mrs. Walker
  • 1930 : Today : Mrs. Farrington
  • 1931 : The Primrose Path
  • 1931 : Captain Applejack : Mrs. Kate Pengard
  • 1931 : The Drums of Jeopardy : Aristocrat at Banquet
  • 1931 : Misbehaving Ladies : Princess Delatorre
  • 1931 : Up for Murder
  • 1931 : The False Madonna : Mrs. Swanson
  • 1932 : L'Homme que j'ai tué (Broken Lullaby)
  • 1932 : The Golden West : Mrs. Summers
  • 1932 : Secrets of the French Police : Mme. Danton
  • 1933 : Hello, Everybody! : Mrs. Smith

Greenwood Winifred

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Greenwood Winifred Winifred Greenwood est une actrice américaine, née à Geneseo (État de New York) le 1er janvier 1885 et décédée à Woodland Hills (Los Angeles) le 23 novembre 1961. Elle débuta au cinéma à l'âge de 25 ans, en 1910, dans The Wonderful Wizard of Oz et finit sa carrière en 1927 avec le film de Cecil B. DeMille, Le Roi des rois. Elle fit cependant une dernière apparition dans un film musical parlant de 1936, signé par Victor Schertzinger. Elle fut l'épouse de l'acteur George Fields de 1913 à 1918.









Filmographie

  • 1910 : The Wonderful Wizard of Oz
  • 1911 : His First Long Trousers
  • 1911 : Getting Married
  • 1911 : The Plumber
  • 1911 : Brown of Harvard
  • 1911 : Maud Muller
  • 1911 : A Fair Exchange
  • 1911 : A Tennessee Love Story
  • 1911 : How They Stopped the Run on the Bank
  • 1912 : Cinderella
  • 1912 : The Prosecuting Attorney
  • 1912 : The Hypnotic Detective
  • 1912 : The Adopted Son
  • 1912 : A Freight Train Drama
  • 1912 : When Memory Calls
  • 1912 : Hypnotized
  • 1912 : A Citizen in the Making
  • 1912 : Murray the Masher
  • 1912 : His Chance to Make Good
  • 1912 : The Mystery of Room 29
  • 1914 : Jim
  • 1918 : L'Enfant de la forêt (M'Liss)
  • 1918 : The Deciding Kiss
  • 1927 : Le Roi des rois

Owen Seena

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Owen Seena Seena Owen est une actrice et scénariste américaine, née Signe Auen le 14 novembre 1894 à Spokane (État de Washington), morte le 15 août 1966 à Los Angeles — Quartier d'Hollywood (Californie). Née de parents d'origine danoise émigrés aux États-Unis, Signe Auen débute au cinéma sous son nom de naissance, dans des courts métrages sortis en 1914 et 1915. Adoptant alors le pseudonyme de Seena Owen, elle contribue en tout à soixante-quatre films muets américains, les deux derniers sortis en 1929 (dont le film inachevé La Reine Kelly d'Erich von Stroheim, avec Gloria Swanson et Walter Byron). S'y ajoute le film britannique The Great Well (en) d'Henry Kolker (avec Thurston Hall), sorti en 1924.

Entretemps, elle apparaît notamment dans Intolérance de D. W. Griffith (1916, avec Lillian Gish et Mae Marsh), Le Secret du bonheur de Maurice Tourneur (1919, avec Jack Holt et Wallace Beery), La Vengeance de Black Billy de John Ford (western réputé perdu, 1919, avec Harry Carey), ou encore Le Visage dans le brouillard d'Alan Crosland (1922, avec Lionel Barrymore et Lowell Sherman).

Après son unique film parlant sorti en 1932 (Officer Thirteen de George Melford, avec Monte Blue et Lila Lee), Seena Owen revient au cinéma comme scénariste (ou auteur de l'histoire originale), avec neuf autres films américains sortis de 1935 à 1947. Mentionnons Romance burlesque de George Archainbaud (1937, avec James V. Kern) et Aloma, princesse des îles d'Alfred Santell (1941, avec Dorothy Lamour et Jon Hall). Seena Owen est la sœur de l'actrice et scénariste Lillie Hayward (en) (née Lillian Auen, 1891-1977).

Filmographie

Comme actrice

  • 1914 : Environment de Christy Cabanne (court métrage) : Bella Cortright
  • 1914 : The Old Fisherman's Story de John B. O'Brien (court métrage) : Mary Cresswood
  • 1915 : An Old-Fashioned Girl de Donald Crisp (court métrage) : Bertha
  • 1915 : An Image of the Past de Tod Browning (court métrage) : Jessie Curtis Dexter
  • 1915 : The Forged Testament de George Nichols (court métrage) : rôle non-spécifié
  • 1915 : The Fox Woman de Lloyd Ingraham : Alice Carroway / Ali-San
  • 1915 : The Mystic Jewel de Jack Conway (court métrage) : Amy
  • 1915 : A Yankee from the West de George Siegmann : Gunhild
  • 1915 : The Lamb de Christy Cabanne : Mary
  • 1915 : Bred in the Bone de Paul Powell (court métrage) : La star
  • 1916 : Martha's Vindication de Chester M. Franklin et Sidney Franklin : Dorothea
  • 1916 : Intolérance (Intolerance : Love's Struggle Throughout the Ages) de D. W. Griffith : La princesse bien-aimée
  • 1917 : A Woman's Awakening de Chester Withey : Paula Letchworth
  • 1918 : Branding Broadway de William S. Hart : Mary Lee
  • 1919 : The City of Comrades d'Harry Beaumont : Regina Barry
  • 1919 : La Ligne de vie (The Life Line) de Maurice Tourneur : Laura
  • 1919 : La Vengeance de Black Billy (Riders of Vengeance) de John Ford : La fille
  • 1919 : Breed of Men de Lambert Hillyer : Ruth Fellows
  • 1919 : A Fugitive from Matrimony d'Henry King : Barbara Riggs
  • 1919 : The Sheriff's Son de Victor Schertzinger : Beulah Rutherford
  • 1919 : Le Secret du bonheur (Victory) de Maurice Tourneur : Alma
  • 1920 : Sooner or Later de Wesley Ruggles : Edna Ellis
  • 1920 : The Price of Redemption de Dallas M. Fitzgerald : Jean Dering
  • 1921 : Lavender and Old Lace de Lloyd Ingraham : Ruth Thorne
  • 1921 : The Woman God Changed de Robert G. Vignola : Anna Janssen
  • 1922 : Back Pay de Frank Borzage : Hester Bevins
  • 1922 : Sisters d'Albert Capellani : Alix Strickland
  • 1922 : Le Visage dans le brouillard (The Face in the Fog) d'Alan Crosland : Grande Duchesse Tatiana
  • 1923 : Unseeing Eyes d'Edward H. Griffith : Miriam Helston
  • 1923 : The Leavenworth Case de Charles Giblyn : Eleanor Leavenworth
  • 1924 : The Great Well d'Henry Kolker (film britannique) : Camilla Challenor
  • 1925 : The Hunted Woman de Jack Conway : Joanne Gray
  • 1925 : Faint Perfume de Louis J. Gasnier : Richmiel Crumb
  • 1926 : Shipwrecked de Joseph Henabery : Lois Austin
  • 1926 : The Flame of the Yukon de George Melford : The Flame
  • 1928 : Le Beau Danube bleu (The Blue Danube) de Paul Sloane : Helena Boursch
  • 1928 : His Last Haul de Marshall Neilan : Blanche
  • 1928 : The Rush Hour d'E. Mason Hopper : Yvonne Dorée
  • 1929 : La Reine Kelly (Queen Kelly) d'Erich von Stroheim (film inachevé) : Reine Regina V
  • 1929 : The Marriage Playground de Lothar Mendes : Rose Sellers
  • 1932 : Officer Thirteen de George Melford : Trixi Du Bray


Comme scénariste

  • 1935 : La Dernière Rumba (Rumba) de Marion Gering (histoire originale)
  • 1937 : Clarence de George Archainbaud
  • 1937 : Romance burlesque (Thrill of a Lifetime) de George Archainbaud (+ histoire originale)
  • 1937 : This Way Please de Robert Florey
  • 1941 : Aloma, princesse des îles (Aloma of the South Seas) d'Alfred Santell (+ histoire originale)
  • 1942 : L'Inspiratrice (The Great Man's Lady) de William A. Wellman (histoire originale)
  • 1944 : Lona la sauvageonne (Rainbow Island) de Ralph Murphy (histoire originale)
  • 1947 : Carnegie Hall d'Edgar G. Ulmer (histoire originale)

Hunt Irene

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Hunt IreneIrene Hunt est une actrice américaine du cinéma muet, née le 22 février 1892 à New York et décédée le 13 octobre 1988 à Paso Robles (Californie). Elle était la fille de l'actrice Madge Hunt. Elle fut l'épouse du producteur Lester F. Scott Jr., puis de Walter Weyman, jusqu'à la mort de celui-ci, en 1976. Elle débuta sa carrière en 1913, pour la terminer treize ans plus tard, en 1926.











Filmographie

  • 1913 : A Lucky Chance
  • 1913 : A False Friend
  • 1913 : The Split Nugget
  • 1913 : Back to Primitive
  • 1913 : The Birthmark
  • 1913 : Love and War in Mexico
  • 1913 : Wallingford's Wallet
  • 1913 : The Higher Justice
  • 1913 : Almost a Rescue
  • 1913 : Kentucky Foes
  • 1913 : Success
  • 1913 : The Glow Worm
  • 1913 : Twickenham Ferry
  • 1913 : Hearts of the Dark
  • 1913 : The Other Woman
  • 1913 : The Reporter's Scoop
  • 1913 : For Another's Crime
  • 1913 : Giovanni's Gratitude
  • 1914 : The Loafer
  • 1914 : The Sacrifice
  • 1914 : The Faith of her Fathers
  • 1914 : Tricked by a Photo
  • 1914 : The Idler
  • 1914 : The Musician's Wife
  • 1914 : Red, the Mediator
  • 1914 : The Return of Cal Clauson
  • 1914 : The Great Leap : Until Death Do Us Part
  • 1914 : The Life of General Villa
  • 1914 : The Miniature Portrait
  • 1914 : Home, Sweet Home
  • 1914 : Golden Dross
  • 1914 : The Song of the Shore
  • 1914 : The Stolen Radium
  • 1914 : The Mountain Rat
  • 1914 : The Stolen Code
  • 1914 : The Burden
  • 1914 : The Only Clue
  • 1914 : On the Border
  • 1914 : Her Mother's Necklace
  • 1914 : McCarn Plays Fate
  • 1914 : For the Last Edition
  • 1914 : In the Nick of Time
  • 1914 : For Those Unborn
  • 1914 : How the Kid Went Over the Range
  • 1914 : Her Awakening
  • 1914 : The Wireless Voice
  • 1914 : The Revenue Officer's Deputy
  • 1914 : The Wrong Prescription
  • 1914 : Paid with Interest
  • 1914 : The Floating Call
  • 1914 : His Responsibility
  • 1914 : The Hop Smugglers
  • 1914 : Over the Ledge
  • 1914 : Bobby's Medal
  • 1914 : The Exposure
  • 1915 : A Banakie Maiden
  • 1915 : One Flight Up
  • 1915 : How She Fooled Aunty
  • 1915 : The Chinese Lottery
  • 1915 : The Death Dice
  • 1915 : Her Buried Past
  • 1915 : The Outlaw's Revenge
  • 1915 : Strathmore
  • 1915 : Added Fuel
  • 1915 : The Man of It
  • 1915 : The Celestial Code
  • 1915 : When the Call Came
  • 1915 : The Motor Boat Bandits
  • 1915 : The Headliners
  • 1915 : Billie's Rescue
  • 1915 : The Ceremonial Turquoise
  • 1915 : For His Pal
  • 1915 : Hidden Crime
  • 1915 : The Family Doctor
  • 1915 : The Stronger Man
  • 1915 : The Penitentes
  • 1915 : The Stab
  • 1915 : The Opal Pin
  • 1915 : The Bankhurst Victory
  • 1915 : The Decoy
  • 1916 : The Still Voice
  • 1916 : The Devil's Image
  • 1916 : The Man from Nowhere
  • 1916 : The Silent Stranger
  • 1916 : The Chance Market
  • 1916 : Circumstantial Justice
  • 1916 : As the Candle Burned
  • 1916 : Through Solid Walls
  • 1916 : Gloriana
  • 1916 : Just Her Luck
  • 1917 : Heart Strings
  • 1917 : The War Waif
  • 1917 : The Boonton Affair
  • 1917 : The Girl Reporter's Scoop
  • 1917 : It Makes a Difference
  • 1917 : The Voice of the Wire
  • 1917 : The Grudge
  • 1917 : Is Money All?
  • 1917 : 'Twixt Love and Desire
  • 1917 : The Birth of Patriotism
  • 1917 : Helen Grayson's Strategy
  • 1917 : Three Women of France
  • 1917 : A Soldier of the Legion
  • 1917 : The Stainless Barrier
  • 1917 : The Maternal Spark
  • 1918 : The Hopper
  • 1918 : The Hand at the Window
  • 1918 : Old Love for New
  • 1918 : His Enemy, the Law
  • 1920 : Moon Madness
  • 1920 : Cinderella's Twin
  • 1921 : Un homme libre (The Big Punch) de John Ford
  • 1921 : Oliver Twist, Jr.
  • 1921 : The Last Card
  • 1922 : The Milky Way
  • 1922 : The Crimson Challenge
  • 1922 : Forget Me Not
  • 1923 : Hearts Aflame
  • 1923 : The Gunfighter
  • 1923 : The Eternal Three
  • 1924 : The Dramatic Life of Abraham Lincoln
  • 1924 : The Foolish Virgin
  • 1926 : The Phantom of the Forest
  • 1926 : Pawn Ticket 210

Lynch Helen

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Lynch Helen Helen Lynch (6 avril 1900 - 2 mars 1965) est une actrice américaine du cinéma muet. Helen Lynch est née à Billings (Montana), aux États-Unis où elle grandit. Après avoir gagné un concours de beauté dans sa ville natale, elle partit pour les studios de cinéma où elle eut des problèmes à obtenir des rôles et commença en tant que figurante en 1918. Elle fut considérée à une époque comme l'un des espoirs les plus prometteurs.

Durant sa carrière, elle participa principalement à des comédies, ce qui créa quelques conflits entre elle et les réalisateurs et producteurs, car elle souhaitait incarner des rôles plus dramatiques même si elle conservait un talent certain pour faire rire. Elle tourna dans de nombreux films lors des années 1920 et n'eut que quatre petits rôles dans les années 1930. Elle apparut une dernière fois à l'écran dans le film Women without Names. Elle fut l'une des treize WAMPAS Baby Stars de 1923. Helen Lynch fut mariée à l'acteur Carroll Nye et mourut en 1965 à Miami Beach.

Filmographie

  • 1923 : Minnie
  • 1923 : The Eternal Three
  • 1925 : Oh Doctor !
  • 1926 : Return of Grey Wolf
  • 1927 : Les Nuits de Chicago

Lorraine Louise

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Lorraine Louise Louise Lorraine (née le 1er octobre 1904 et morte le 2 février 1981) est une actrice américaine du cinéma muet. Née Louise Escovar à San Fransisco (Californie) en 1904, Louise Lorraine entra un peu par accident dans le cinéma. Un jour, un vendeur de photographies frappa à la porte de la maison de Los Angeles où Louise vivait avec sa mère (veuve) et ses 5 frères et sœurs. Ce fut une enfant de 13 ans qui ouvrit, mais le vendeur fut si surpris par son regard et son attitude qu'il déclara à sa mère qu'elle devrait faire du cinéma et qu'il pouvait solliciter un de ses contacts au Ince Studio. Réticente au début, la mère de Louise finit par céder.

Sous le nom de Louise Fortune, elle entama sa carrière par deux comédies (deux courts métrages) produites par des studios indépendants. Elle devint très populaire avec des séries de films d'action telles que The Radio King1 et With Stanley in Africa, toutes les deux de 1922. Elle en fit 11 au total, y montrant une énergie et un charisme rarement vus chez les actrices jouant ce genre de film, ce qui lui valut sans doute de figurer parmi les WAMPAS Baby Stars de 1922. Louise Lorraine est peut-être restée dans les mémoires pour avoir incarné la troisième Jane de la série The Adventures of Tarzan.

Louis figura seulement dans 5 parlants, dont Near the Rainbow End's (1930) avec Bob Steele. Après ce dernier film, Louise Lorraine se retira du cinéma pour s'occuper de ses deux enfants. Louise Lorraine fut mariée deux fois. La première fois avec Art Acord, avec qui elle divorça en 1928, et la seconde fois avec Chester J. Hubbard, avec qui elle vécut jusqu'à sa mort en 1963. Louise Lorraine mourut à New York à l'âge de 76 ans.

Filmographie

  • 1923 : Sweetie, d'Alfred J. Goulding
  • 1927 : Les Écumeurs du Sud (Winners of the Wilderness), de W.S. Van Dyke
  • 1930 : The Jade Box, de Ray Taylor

La Verne Lucille

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La Verne Lucille Lucille La Verne est une actrice américaine née le 7 novembre 1872 à Nashville, Tennessee (États-Unis), décédée le 4 mars 1945 à Culver City (Los Angeles).




















Filmographie

  • 1914 : Butterflies and Orange Blossoms
  • 1915 : Over Night : Undetermined Role
  • 1916 : Sweet Kitty Bellairs : Lady Maria
  • 1916 : The Thousand-Dollar Husband : Mme. Batavia
  • 1917 : Polly of the Circus : Mandy
  • 1918 : The Life Mask : Sarah Harden
  • 1918 : Tempered Steel : Old Mammy
  • 1919 : The Praise Agent : Mrs. Eubanks
  • 1921 : Les Deux Orphelines (Orphans of the Storm) : Mother Frochard
  • 1923 : La Rose blanche (The White Rose) : 'Auntie' Easter
  • 1923 : Zaza : Aunt Rosa
  • 1924 : Pour l'indépendance (America) : Refugee mother
  • 1924 : His Darker Self : Aunt Lucy
  • 1925 : Sun-Up : Mother
  • 1928 : The Last Moment : Innkeeper
  • 1930 : Abraham : Midwife
  • 1930 : Sinners' Holiday : Ma Delano
  • 1931 : Little Caesar : Ma Magdalena
  • 1931 : The Great Meadow : Elvira Jarvis
  • 1931 : Une tragédie américaine (An American Tragedy) : Mrs. Asa Griffiths
  • 1931 : 24 Hours : Mrs. Dacklehorse
  • 1931 : The Unholy Garden : Lucie Villars
  • 1932 : Union Depot : Lady with Pipe
  • 1932 : Alias the Doctor : Martha Brenner, Karl's foster mother
  • 1932 : While Paris Sleeps : Mme. Golden Bonnet
  • 1932 : Hearts of Humanity : Mrs. Sneider
  • 1932 : Breach of Promise : Mrs. Flynn
  • 1932 : A Strange Adventure : Miss Sheen
  • 1932 : Wild Horse Mesa d'Henry Hathaway : Ma [The General] Melberne
  • 1933 : Deux femmes (Pilgrimage) : Mrs. Kelly Hatfield
  • 1933 : The Last Trail : Mrs. Wilson
  • 1934 : Beloved : Mrs. Briggs
  • 1934 : School for Girls : Miss Keeble
  • 1934 : Kentucky Kernels : Aunt Hannah
  • 1934 : The Mighty Barnum : Joice Heth
  • 1935 : Le Marquis de Saint-Evremont (A Tale of Two Cities) : The Vengeance
  • 1936 : Hearts of Humanity
  • 1936 : The Blow Out : The Bomber (voix)
  • 1937 : Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) : Queen (voix)

Keaton Myra

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Myra Keaton (née Myra Edith Cutler, le 13 mars 1877 – décédée le 21 juillet 1955) est une actrice américaine de la période du cinéma muet, épouse de l'acteur Joe Keaton, et mère de Buster Keaton.

Filmographie

  • 1921 : Malec l'insaisissable (The Goat) de Buster Keaton et Malcolm St. Clair
  • 1922 : Frigo à l'Electric Hotel (The Electric House) de Buster Keaton et Edward F. Cline (non créditée)
  • 1935 : Palooka from Paducah de Charles Lamont : Ma Diltz
  • 1935 : Way Up Thar : Maw Kirk
  • 1937 : La Roulotte d'amour (Love Nest on Wheels) de Charles Lamont et Buster Keaton : La mère d'Elmer

Freedom's Pragmatist : Lyndon Johnson and Civil Rights

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Freedom's Pragmatist“Ellis paints a portrait of a politician who, like many other politicians, often publicly sailed with the prevailing political winds of the day but who, in private, constantly exhibited a fundamental commitment to fairness and justice. Freedom’s Pragmatist is a provocative and indispensable volume for students, teachers, researchers, and the general public alike in rethinking Johnson’s lifelong relationship with the struggle for African American freedom and equality.”—John A. Kirk, editor of Martin Luther King Jr. and the Civil Rights Movement

“This comprehensive and balanced study of Lyndon Johnson and civil rights is a major contribution to the field of recent U.S. history. Ellis argues convincingly that Johnson’s moral vision and practical political skills were absolutely crucial to the passage of major legislation advancing the legal rights of African Americans. A splendid analysis.”?Anthony Edmunds, Ball State University

Lyndon B. Johnson made several major contributions to the black freedom struggle during his time in the White House. He provided much-needed moral leadership on racial equality; secured the passage of landmark civil rights acts that ended legal segregation and ensured voting rights for blacks; pushed for affirmative action; introduced antipoverty, education, and health programs that benefited all; and made important and symbolic appointments of African Americans to key political positions.

This examination of Johnson’s life from childhood through his lengthy career in politics argues that place, historical context, and personal ambition are the keys to understanding his stance on civil rights. Johnson’s viewpoint, in turn, is essential to understanding the history of civil rights in the United States.

ISBN-13 : 9780813044569
Publisher : University Press of Florida
Publication date : 09/24/2013
Author : Sylvia Ellis

Meet the Author

Sylvia Ellis, professor in American history at the University of Northumbria in Newcastle upon Tyne, England, is the author of Britain, America, and the Vietnam War and Historical Dictionary of Anglo-American Relations.

Lyndon Johnson

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Lyndon JohnsonLyndon Baines Johnson (August 27, 1908 – January 22, 1973), often referred to as LBJ, was the 36th President of the United States (1963–1969), a position he assumed after his service as the 37th Vice President of the United States (1961–1963). He is one of only four people who served in all four elected federal offices of the United States: Representative, Senator, Vice President, and President.

Our devoted team has spent tons of time to provide you with a best-selling, comprehensive and extraordinaty compendium which covers an enormous number of distinctive stages of the life of Lyndon B. Johnson.







ISBN-13 : 9781304108883
Publisher : Lulu.com
Publication date : 6/6/2013
Sold by : Lulu Press
Author : Bibliographyprint Publishing

Master of the Senate - The Years of Lyndon Johnson

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Master of the Senate The Years of Lyndon Johnson.jpgBook Three of Robert A. Caro’s monumental work, The Years of Lyndon Johnson—the most admired and riveting political biography of our era—which began with the best-selling and prizewinning The Path to Power and Means of Ascent.

Master of the Senate carries Lyndon Johnson’s story through one of its most remarkable periods: his twelve years, from 1949 to 1960, in the United States Senate. At the heart of the book is its unprecedented revelation of how legislative power works in America, how the Senate works, and how Johnson, in his ascent to the presidency, mastered the Senate as no political leader before him had ever done.

It was during these years that all Johnson’s experience—from his Texas Hill Country boyhood to his passionate representation in Congress of his hardscrabble constituents to his tireless construction of a political machine—came to fruition. Caro introduces the story with a dramatic account of the Senate itself: how Daniel Webster, Henry Clay, and John C. Calhoun had made it the center of governmental energy, the forum in which the great issues of the country were thrashed out. And how, by the time Johnson arrived, it had dwindled into a body that merely responded to executive initiatives, all but impervious to the forces of change. Caro anatomizes the genius for political strategy and tactics by which, in an institution that had made the seniority system all-powerful for a century and more, Johnson became Majority Leader after only a single term—the youngest and greatest Senate Leader in our history; how he manipulated the Senate’s hallowed rules and customs and the weaknesses and strengths of his colleagues to change the “unchangeable” Senate from a loose confederation of sovereign senators to a whirring legislative machine under his own iron-fisted control.

Caro demonstrates how Johnson’s political genius enabled him to reconcile the unreconcilable: to retain the support of the southerners who controlled the Senate while earning the trust—or at least the cooperation—of the liberals, led by Paul Douglas and Hubert Humphrey, without whom he could not achieve his goal of winning the presidency. He shows the dark side of Johnson’s ambition: how he proved his loyalty to the great oil barons who had financed his rise to power by ruthlessly destroying the career of the New Dealer who was in charge of regulating them, Federal Power Commission Chairman Leland Olds. And we watch him achieve the impossible: convincing southerners that although he was firmly in their camp as the anointed successor to their leader, Richard Russell, it was essential that they allow him to make some progress toward civil rights. In a breathtaking tour de force, Caro details Johnson’s amazing triumph in maneuvering to passage the first civil rights legislation since 1875.

Master of the Senate is told with an abundance of rich detail that could only have come from Caro’s peerless research—years immersed in the worlds of Johnson and the United States Senate, examining thousands of documents and talking to hundreds of people, from pages and cloakroom clerks to senators and administrative aides. The result is both a galvanizing portrait of the man himself—the titan of Capitol Hill, volcanic, mesmerizing—and a definitive and revelatory study of the workings of personal and legislative power. It is a work that displays all the acuteness of understanding and narrative brilliance that led the New York Times to call Caro’s The Path to Power “a monumental political saga . . . powerful and stirring.”

Winner of the 2003 Pulitzer Prize for Biography, Winner of the 2002 National Book Award for Nonfiction, Nominated for the 2002 National Book Critics Circle Award, Biography/Autobiography.

ISBN-13 : 9780394528366
Publisher : Knopf Doubleday Publishing Group
Publication date : 4/23/2002
Series : Years of Lyndon Johnson Series , #3
Author : Robert A. Caro

Meet the Author

For his biographies of Robert Moses and Lyndon Johnson, Robert A. Caro has twice won the Pulitzer Prize for Biography, twice won the National Book Critics Circle Award for Best Nonfiction Book of the Year, and has also won virtually every other major literary honor, including the National Book Award, the Gold Medal in Biography from the American Academy of Arts and Letters, and the Francis Parkman Prize, awarded by the Society of American Historians to the book that best “exemplifies the union of the historian and the artist.” In 2010, he received the National Humanities Medal from President Obama.

To create his first book, The Power Broker: Robert Moses and the Fall of New York, Caro spent seven years tracing and talking with hundreds of men and women who worked with, for, or against Robert Moses, including a score of his top aides. He examined mountains of files never opened to the public. Everywhere acclaimed as a modern classic, The Power Broker was chosen by the Modern Library as one of the hundred greatest nonfiction books of the twentieth century. It is, according to David Halberstam, “Surely the greatest book ever written about a city.” And The New York Times Book Review said: “In the future, the scholar who writes the history of American cities in the twentieth century will doubtless begin with this extraordinary effort.”

To research The Years of Lyndon Johnson, Caro and his wife, Ina, moved from his native New York City to the Texas Hill Country and then to Washington, D.C., to live in the locales in which Johnson grew up and in which he built, while still young, his first political machine. He has spent years examining documents at the Johnson Library in Austin and interviewing men and women connected with Johnson’s life, many of whom had never before been interviewed. The first volume of The Years of Lyndon Johnson, The Path to Power, was cited by The Washington Post as “proof that we live in a great age of biography . . . [a book] of radiant excellence . . . Caro’s evocation of the Texas Hill Country, his elaboration of Johnson’s unsleeping ambition, his understanding of how politics actually work, are–let it be said flat out–at the summit of American historical writing.” Professor Henry F. Graff of Columbia University called the second volume, Means of Ascent, “brilliant. No brief review does justice to the drama of the story Caro is telling, which is nothing less than how present-day politics was born.” And the London Times hailed volume three, Master of the Senate, as “a masterpiece . . . Robert Caro has written one of the truly great political biographies of the modern age.” In 2010, he received the National Humanities Medal from President Obama.

“Caro has a unique place among American political biographers,” according to The Boston Globe. “He has become, in many ways, the standard by which his fellows are measured.” And Nicholas von Hoffman wrote: “Caro has changed the art of political biography.”

Caro graduated from Princeton University and later became a Nieman Fellow at Harvard University. He lives in New York City with his wife, Ina, an historian and writer.
Biography
"I was never interested in writing biography just to show the life of a great man," Robert A. Caro once told Kurt Vonnegut, who interviewed him for Hampton Shorts. What Caro wanted to do instead "was to use biography as a means of illuminating the times and the great forces that shape the times -- particularly political power."

As an idealistic reporter for Newsday on Long Island, the young Robert Caro thought he understood how political power worked. He had written several prize-winning investigative pieces, including a series denouncing a bridge project proposed by public-works developer Robert Moses. When Caro's editor sent him to Albany to lobby against the bridge, he met with legislators and explained why the project was a terrible idea. The legislators agreed with him -- until Moses made his own trip to Albany and changed their minds.

"I remember driving back home that night and thinking that it was really important that we understand this kind of political power, and that if I explained it right -- how Robert Moses got it and what was its nature, and how he used it -- I would be explaining the essential nature of power," Caro told Vonnegut.

Caro left his job at Newsday to write a biography of Moses, a project he estimated would take one year. It took seven. During that time, Caro scraped by on a Carnegie Fellowship and the advance from his publisher -- an amount so small that he and his wife were forced to sell their house to make ends meet. But Caro persevered, constructing his story of back-room politics from scores of interviews and drawers full of old carbon copies. When his editor at Simon & Schuster left, Caro was free to seek a new editor, and a new publisher. Robert Gottlieb at Knopf shepherded The Power Broker into print in 1974. It would eventually be chosen by Modern Library as one of the best 100 books of the 20th century.

Caro then began work on his magnum opus, a projected four-volume biography of Lyndon Johnson, spending years not only on the research trail but in the Texas hill country where Johnson grew up. The Path to Power, volume one of The Years of Lyndon Johnson, was published in 1982 to thunderous critical acclaim. Means of Ascent appeared in 1990, followed by Master of the Senate in 2002. Each successive volume has sent critics scurrying for new superlatives to describe Caro's "grand and absorbing saga" (Ron Chernow). "[Master of the Senate] reads like a Trollope novel, but not even Trollope explored the ambitions and gullibilities of men as deliciously as Robert Caro does," Anthony Lewis wrote in The New York Times Book Review.

Among Caro's fans are a number of politicians, including former Senate majority leader Thomas Daschle. "I think the thing you learn from reading that magnificent book is that every day, this body makes history," he told Roll Call after reading Master of the Senate. Even British politicians are hooked: one member of Parliament considered sending a note urging the author to speed up publication.

But time is an essential ingredient of Caro's work, whether he's wheedling an interview out of Johnson's cardiologist or writing and rewriting his chapters in longhand before banging out the final text on an old Smith-Corona. And he has no intention of expanding his research team of one: his wife, Ina. Readers eager for the final installment of the Johnson saga will simply have to follow Caro's example, and be patient.

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