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Channel: Mémoires de Guerre
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Udall Tom

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Thomas Stewart Udall (né le 18 mai 1948 à Tucson dans l'Arizona) est une personnalité politique américaine, membre de la chambre des représentants des États-Unis de 1999 à 2009 et sénateur élu pour le Nouveau-Mexique le 4 novembre 2008. Il est membre du parti démocrate.

Udall TomUdall Tom

Il est le fils de Stewart Udall, secrétaire à l'intérieur de 1961 à 1969, le neveu du représentant Morris Udall et le cousin de Mark Udall et du sénateur Gordon Smith. Tom Udall est mormon. Tom Udall est diplômé d'une licence en droit de l'Université de Cambridge et d'un doctorat de droit l'University of New Mexico School of Law (1977). Il essaye à deux reprises de se faire élire au Congrès des États-Unis dans les années 80 mais sans y parvenir. Il est Attorney général du Nouveau-Mexique de 1991 à 1999. Élu en 1998 à la chambre des représentants fédérale où il représente le Nouveau-Mexique, il est réélu à 4 reprises. En 2008, il est élu au Sénat avec 61 % des voix contre le républicain Steve Pearce (39 %).


Gillibrand Kirsten

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Kirsten Gillibrand (née le 9 décembre 1966) est une femme politique américaine membre du Parti démocrate et sénatrice de l'État de New York depuis le 26 janvier 2009, succédant ainsi à Hillary Clinton devenue secrétaire d'État dans l'administration Obama. Elle était auparavant depuis 2007 la représentante du 20e district de New York à la Chambre des représentants des États-Unis. À 42 ans, Gillibrand est devenue la plus jeune membre du Sénat des États-Unis.

Gillibrand KirstenGillibrand Kirsten

Née le 9 décembre 1966 à Albany, dans l'État de New York, Kirsten Gillibrand devient avocate après avoir étudié d'abord au Darmouth College puis à UCLA Law. Devenue membre du Parti démocrate américain, elle soutient Hillary Clinton lors des primaires démocrates pour l'élection présidentielle de 2008. Après l'échec de cette dernière, elle soutient Barack Obama. Ce dernier ayant nommée Hillary Clinton comme Secrétaire d'État des États-Unis, celle-ci doit laisser son fauteuil de sénatrice de l'État de New York.

Après mûres réflexions, le gouverneur de l'État, David Paterson décide de nommer Gillibrand comme sénatrice (dans de nombreux états américains, un poste de sénateur laissé vacant est pourvu par le gouverneur de l'état jusqu'à la fin du mandat sénatorial prévu). Dans son discours d'investiture, la nouvelle sénatrice déclare que ses principales préoccupations sont l'agriculture, l'éducation, le développement durable, économique et social, la finance, la santé et enfin l'emploi.

Considérée comme une démocrate conservatrice, Kirsten Gillibrand a été membre de coalition des Blue Dogs quand elle siégeait à la Chambre des représentants. Si Gillibrand est favorable au droit à l'avortement et aux recherches sur les cellules souches, elle est aussi favorable à la liberté du port d'armes et est proche de la National Rifle Association. Elle est également partisane de faire de l'anglais la langue officielle des États-Unis ainsi que d'une politique restrictive et répressive en matière d'immigration illégale.

Concernant les sujets de société, elle s'est montrée favorable aux contrats d'union civiles entre personne de même sexe mais plus réservée sur le mariage homosexuel, votant à plusieurs reprises contre des législations étendant des droits aux couples de même sexe. Durant la crise financière de 2008, elle vota contre le plan Paulson proposé par le secrétaire au Trésor de l'administration Bush. Kirsten Gillibrand est mariée à Jonathan Gillibrand et est mère de deux enfants : Theodore et Henry Nelson Gillibrand.

Rahm Emanuel

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Rahm Emanuel (né le 29 novembre 1959 à Chicago, États-Unis) est un homme politique américain, membre du Parti démocrate et actuel chef de cabinet de la Maison Blanche sous la présidence Obama.

Rahm EmanuelRahm Emanuel

Auparavant, il était membre de la Chambre des représentants des États-Unis, représentant depuis 2003 le 5e district de Chicago (Illinois) et quatrième élu démocrate le plus important de la Chambre des représentants derrière Nancy Pelosi, Steny Hoyer et Jim Clyburn. Rahm Emanuel est né à Chicago, Illinois. Son prénom, Rahm, signifie « élevé » en hébreu. Son nom de famille, Emanuel, signifie quant à lui « Dieu est avec nous ». Son père, Benjamin M. Emanuel, né à Jérusalem, est un pédiatre et ancien membre de l'Irgoun, un groupe ultra nationaliste sioniste actif en Palestine entre 1931 et 1948. Il a émigré avec sa famille aux États-Unis dans les années 1960. Sa mère, Martha Smulevitz, était la fille d'un dirigeant syndicat local. Elle a travaillé en tant que manipulatrice radio et possédait également un club musical à Chicago. Elle est également devenue une militante pour le respect des droits de l'homme. Les deux se sont rencontré dans les années 1950 à Chicago. Son frère aîné, Ezekiel, est cancérologue. Emmanuel a également une sœur cadette adoptée, prénommée Shoshanna.

Lorsque sa famille vivait à Chicago, Rahm Emanuel a fréquenté l'école juive Bernard Zell Anshe Emet Day. Après un déménagement à Wilmette, il étudia à l'école publique, dans les lycées Romona puis New Trier. Il a obtenu son diplôme au Sarah Lawrence College en 1981, et a reçu son master en Discours et Communication de l'Université de Northwestern en 1985. Alors qu'il n'était pas encore diplômé, il a rejoint la campagne du politique David Robinson à Chicago. À la fin des années 1980, diplômé en communication, il travaille pour le maire de Chicago. Lors de la Première guerre du Golfe en 1991, Emmanuel est volontaire dans l'armée israélienne. Il est mécanicien, auprès d'un bureau de recrutement de Tsahal et répare les blindés près de la frontière libanaise.

À la fin de l'année 1991, il devient un collecteur de fonds pour Bill Clinton, quand celui-ci se déclare candidat à la présidence des États-Unis, récoltant alors la somme record de 72 millions de dollars. De 1993 à 1998, Rahm Emanuel est conseiller politique à la Maison-Blanche, sous l'administration Clinton. Il y supervise la poignée de mains entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat lors de la signature des accords d'Oslo en 1993. Il quitte la vie publique en 1998 pour le secteur privé, devenant directeur de la banque Dresner et membre du conseil d'administration de l'organisme de prêts Freddie Mac. En novembre 2002, Emanuel se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 5e district et est élu. Il y remplace Rod Blagojevich qui ne se représentait pas, élu à cette même date, gouverneur de l'Illinois.

Le 6 novembre 2008, le président nouvellement élu Barack Obama lui propose le poste de chef de cabinet de la Maison Blanche, qu'il accepte. Il est notamment en faveur du droit à l'avortement et a voté en faveur de l'adoption du Patriot Act. Il a soutenu la résolution du Congrès autorisant la guerre d'Irak. Sa femme, Amy Rule, diplômée de la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie, s'est convertie au judaïsme quelques temps avant leur mariage. Ils sont membres de Anshe Sholom B'nai Israel, une congrégation orthodoxe moderne de Chicago. Ils ont trois enfants : un fils, Zacharias, et deux filles, Ilana et Leah. Particulièrement pieux, Rahm Emanuel a tenu à obtenir, lors de l'examen du plan Paulson, une dispense de son rabbin pour pouvoir travailler en pleines fêtes du nouvel an juif de Rosh Hashana.

Rabin Yitzhak

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Yitzhak Rabin (né à Jérusalem le 1er mars 1922 – assassiné à Tel Aviv le 4 novembre 1995) était un militaire et homme politique israélien. 

Rabin YitzhakRabin Yitzhak

Après une carrière dans l'armée israélienne au sein de laquelle il atteint le grade de général, il se lance dans une carrière politique. Il devient le cinquième premier ministre d'Israël de 1974 à 1977 puis à nouveau de 1992 jusqu'à son assassinat par un extrémiste juif en 1995. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1994, notamment pour son rôle actif dans la signature des accords d'Oslo en 1993. Yitzhak Rabin naît à Jérusalem sous le mandat britannique, mais il grandit à Tel Aviv à partir de l'âge d'un an. Il suit son principal cursus scolaire dans un lycée agricole jusqu'en 1940 et se destine à devenir ingénieur agricole spécialisé dans l'irrigation. En 1941, il rejoint la section Palmach de la Haganah, lors des formations au kibboutz Ramat Yochanan, et devient officier en 1947. Il se marie en 1948 avec la future Leah Rabin. Au cours de la Guerre de Palestine de 1948, Rabin commande la brigade Harel du Palmah. Jusqu'au mois de juin, celle-ci est déployée le long de la route entre Sha'ar HaGai (Bab al-Oued) et Jérusalem. Il participe à l'opération Maccabée et à l'opération Yoram contre Latroun, puis à l'Opération Dani puis à des opérations dans le Néguev. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, il est parmi les premiers militaires Israéliens à rentrer dans la vieille ville de Jérusalem.

Rabin quitte Tsahal puis devient ambassadeur aux États-Unis en 1968. En 1973, il est élu député travailliste à la Knesset. Il rejoint le gouvernement en tant que ministre du Travail puis est élu dirigeant de son parti politique. Il succède le 2 juin 1974 à Golda Meir à la tête du gouvernement, en tant que Premier ministre. Le principal événement marquant de son premier gouvernement est le célèbre raid d'Entebbe au cours de laquelle les militaires de Tsahal effectuent le sauvetage des passagers d'un avion détourné par un groupe de palestiniens. Deux crises amènent Yitzhak Rabin à la démission : sa coalition rompt lorsque quatre avions F-15 sont livrés un jour de Chabbat, l'existence d'un compte en banque en dollars américains, au nom de son épouse, est révélé, ce qui était interdit à l'époque par les règles monétaires israéliennes. Yitzhak Rabin reconnaît ce compte en banque et démissionne.

Menahem Begin et le Likoud sont portés au pouvoir en 1977, à la suite de la démission de Rabin qui devient alors membre de l'opposition de gauche. Au cours des années 1980, il prend le portefeuille de Ministre de la Défense dans plusieurs gouvernements d'union nationale. Il est connu notamment pour les mesures radicales qu'il prend pour contrer la première Intifada. Rabin est réélu Premier ministre en 1992. Il prend une dimension majeure en signant les accords d'Oslo en 1993, créant ainsi l'Autorité palestinienne et cédant pour la première fois un contrôle partiel de certaines zones de la bande de Gaza et de la Cisjordanie aux Palestiniens. Sous son mandat, Yasser Arafat renonce officiellement au recours à la violence et reconnaît Israël dans une lettre officielle. Rabin reconnaît en retour l'OLP le 9 septembre 1993.

Autre fait marquant : Rabin signe un traité de paix avec la Jordanie en 1994. Le prix Nobel de la paix est décerné en 1994 aux dirigeants politiques qui ont permis les accords d'Oslo : Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat. Simultanement à M. Shimon Peres et M. Yasser Arafat, et quelques jours avant sa mort, M. Rabin a reçu le prix de la Fondation du forum de Crans Montana, des mains de M. Jean-Paul Carteron (président du forum) et de M. Jean-Pascal Delamuraz (président de la Confédération suisse). Ces accords lui attirent la sympathie d'une partie de la population et la haine des activistes d'extrême droite. Certains le voient alors comme un héros de la paix tandis que d'autres le perçoivent comme un traître ayant renoncé à une part du territoire promis dans la Bible au peuple juif.

Le 4 novembre 1995, Yitzhak Rabin, âgé de 73 ans, est touché par deux balles tirées à bout portant dans son dos. Ce crime intervient après qu'il eut prononcé un discours lors d'une manifestation pour la paix sur la place des rois de Tel Aviv. Mortellement blessé, Rabin meurt sur la table d'opération de l'hôpital Ichilov de Tel Aviv quelques heures plus tard. Son assassin est Ygal Amir, un juif israélien étudiant en droit et opposé aux accords d'Oslo, conclus en 1993 avec les Palestiniens. Il existe de nombreuses théories de complots autour des circonstances de son assassinat (son meurtre a été filmé par Roni Kempler, un photographe amateur, puis diffusé à la télévision israélienne). La date de cet assassinat est commémorée sur la place où il fut tué et qui porte désormais son nom, tout comme un grand nombre de rues et d'associations israéliennes.

Le processus de paix israélo-palestinien a été grandement freiné à la suite de l'assassinat de Rabin. Ce meurtre eut également pour conséquence un élargissement de la fracture dans la société israélienne entre les religieux et les laïcs. Dix ans après son assassinat, deux cent mille Israéliens se sont rassemblés le 5 novembre 2005 à Tel Aviv sur la place, rebaptisée à son nom désormais symbole de paix, où il avait été abattu en 1995. De nombreuses personnalités étaient présentes comme le président israélien, Moshe Katsav, la Secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, l'ancien président américain, Bill Clinton et son épouse Hillary Clinton, sénatrice de l'État de New York.

Baldwin Tammy

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Tammy Suzanne Green Baldwin (née le 11 février 1962 à Madison dans le Wisconsin) est une femme politique américaine, membre du Parti démocrate. Elle représente le deuxième district du Wisconsin à la Chambre des représentants des États-Unis de 1999 à 2013. Depuis cette date, elle représente le Wisconsin au Sénat américain.

Baldwin TammyBaldwin Tammy

En 1999, elle succède au républicain Scott Klug à la Chambre des représentants des États-Unis. L'analyse de ses votes et de ses prises de positions montre que Tammy Baldwin est une ultra-libérale au sens américain du terme. Alors que le sénateur sortant Herb Kohl décide de ne pas solliciter un nouveau mandat, Baldwin annonce alors sa candidature au Sénat des États-Unis. Le 14 août 2012, elle remporte unanimement l'investiture de son parti.

Le 6 novembre 2012, elle a affronté l'ancien gouverneur et secrétaire a la santé, Tommy Thompson. Le 6 novembre 2012, elle est élue au Sénat des États-Unis avec 51.41 % des voix contre Tommy Thompson qui obtient lui 45.86 %. Tammy Baldwin est la première sénatrice élue ouvertement homosexuelle des États-Unis. Pendant près de quinze années, elle a été en couple avec Lauren Azar avant de se séparer en 2010.

Bowring Eva

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Eva Bowring, née le 9 janvier 1892 et morte le 8 janvier 1985, est une femme politique républicain américaine. 

Bowring Eva

Elle est sénatrice du Nebraska en 1954 après le décès du sénateur Dwight Griswold, devenant la première femme dans l’histoire de l’État à accéder à une telle fonction. Elle est nommée pour assurer la vacance du poste par le gouverneur Robert B. Crosby ; Hazel Abel, une autre femme politique, qui elle est élue sénatrice, lui succède la même année.

Cantwell Maria

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Maria E. Cantwell (née le 13 octobre 1958) est une femme politique américaine, membre du Parti démocrate et sénatrice de l'État de Washington au Congrès des États-Unis depuis 2001.

Cantwell Maria Cantwell Maria

Maria Cantwell née le 13 octobre 1958 à Indianapolis, fille d'un conseiller municipal, futur directeur de cabinet d'Andrew Jacobs, un élu de la Chambre des représentants des États-Unis. Elle fait sa scolarité à Indianapolis puis continue ses études à l'Université d'Ohio où elle est diplômée en administration publique. En 1983, elle s'installe à Seattle, État de Washington et fait campagne pour Alan Cranston, candidat aux primaires démocrates lors de l’élection présidentielle de 1984. En 1986, Cantwell est élue à l'âge de 28 ans à l'assemblée de l'État de Washington. En 1992, elle devient la première démocrate en 40 ans à être élue à la Chambre des représentants des États-Unis pour le 1er district de l'État de Washington.

En 1994, elle est battue par le républicain Rick White. De retour dans la vie civile, elle devient vice-présidente de RealNetworks, chargée du marketing, et y fait fortune à mesure du succès grandissant de cette compagnie. En août 2000, elle revend pour $44/l'action, 110 000 actions de RealNetworks avant que le cours ne s'effondre à moins de $9/l'action avec l'éclatement de la bulle internet à la fin de l'année. C'est en 2000 qu'elle se présente aux primaires démocrates pour obtenir l'investiture du parti et se présenter au siège de sénateur de l'État de Washington au Congrès des États-Unis. Durant une campagne électorale très dure, elle obtient le soutien du Seattle Times, du Seattle Post-Intelligencer, du Spokesman-Review, et des News Tribune pour emporter les primaires et affronter le sénateur républicain sortant, Slade Gorton qu'elle accuse d'avoir que des solutions du XIXe siècle pour régler des problèmes du XXIe siècle.

Au soir des élections le 7 novembre, les sondages sortis des urnes ne cessèrent de se contredire sur le nom du vainqueur. L'avance de 15 000 voix en faveur de Gorton diminua brusquement à mesure que les derniers résultats en provenance du comté de King et de la région libérale du Puget Sound étaient enfin connues. Ce n'est que le 23 novembre que les résultats furent certifiés. Cantwell l'emporta sur Gorton avec 1 953 voix d'avance sur 2,5 millions de bulletins de vote (soit 0,8 % des voix) alors que le candidat libertarien Jeff Jared récoltait 64 734 votes sous son nom, privant le républicain de sa victoire tout comme l'écologiste Ralph Nader privait Al Gore de sa victoire en Floride au même moment à l’élection présidentielle. Un recompte fut organisé, accroissant l'avance de Cantwell à 2 229 voix (0,9 %).

La particularité de cette élection était que Cantwell ne l'avait emporté que dans les 5 comtés les plus urbanisés (dont King County) sur un total de 39 comtés. Maria Cantwell est membre de la commission sénatoriale des affaires indiennes, de celle sur le commerce, la science et les transports, de la commission sur l'énergie et les ressources naturelles et enfin de celle sur les PME. En 2002, elle vota pour la résolution autorisant la le recours aux forces armées contre l'Irak. En 2006, elle est réélue à son poste de sénateur avec 57 % des voix contre 40 % au républicain Mike McGavick.

Cantwell est une partisane du droit à l'avortement (« 100 % pro-choice »). Elle fut l'un des 34 sénateurs à voter contre la loi interdisant certains types de techniques d'avortements tardifs (Partial-Birth Abortion Ban Act of 2003). Elle refuse également d'accorder le moindre droit au fœtus et vota contre la loi incriminant les auteurs d'actes violents contre les femmes enceintes et ayant conduit à blesser ou à tuer le fœtus (Unborn Victims of Violence Act). Ce projet de loi fut adopté par 61 voix contre 38 au Sénat et fut promulguée par le président George W. Bush le 1er avril 2004.

Dole Elizabeth

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Elizabeth Hanford « Liddy » Dole, née en 1936, est une femme politique américaine, sénatrice républicaine de Caroline du Nord au Congrès des États-Unis de 2003 à 2009. Ancienne secrétaire aux Transports de 1983 à 1987 et secrétaire au Travail en 1989-1990, elle est l'épouse en secondes noces de Bob Dole, ancien candidat républicain à la présidence des États-Unis.

Dole ElizabethDole Elizabeth

Elizabeth Hanford naît le 29 juillet 1936 à Salisbury, dans l'État américain de Caroline du Nord. Diplômée en droit de l'université Duke et de l'université Harvard en 1965, elle est encore démocrate quand elle s'installe à Washington, D.C., en 1966. En 1968, elle devient indépendante et rejoint la nouvelle administration mise en place par Richard Nixon, mais ce n'est qu'en 1975 qu'elle adhère au parti républicain. Elle est secrétaire aux Transports de 1983 à 1987 dans l'administration Reagan puis secrétaire au Travail de 1989 à 1990 dans l'administration G.H.W. Bush. De 1991 à 2000, elle est présidente de la Croix-Rouge. 

En 1999, Elizabeth Dole tente de se présenter aux primaires républicaines en vue d'être la candidate du parti à l’élection présidentielle de 2000, comme son mari le fut à celles de 1996, mais elle est rejetée dès octobre pour insuffisance de financement. En 2002, Elizabeth Dole est élue sénatrice de Caroline du Nord, et reprend le siège laissé vacant par le républicain Jesse Helms. Elle l'emporte sur le démocrate Erskine Bowles, ancien chef de bureau de Bill Clinton. En novembre 2004, elle prend la direction du comité national républicain du Sénat. Elizabeth Dole est l'une des possibles candidates pour la vice-présidence en 2008. Le 4 novembre 2008, candidate à sa réélection au poste de sénatrice, elle est battue par la candidate démocrate Kay Hagan. Elle épouse le sénateur Robert J. Dole le 6 décembre 1975. Elle est membre honoraire de Wings of hope.


Bowles Erskine

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Erskine Boyce Bowles (né le 8 août 1945) est un homme d’affaire et homme politique des États-Unis et plus particulièrement de la Caroline du Nord. Il est depuis le 3 octobre 2005 président de l’Université de Caroline du Nord. Il a été en 1997-98 Chef de cabinet de la Maison Blanche et candidat en 2002 et 2004 à un siège de sénateur de Caroline du Nord.

Bowles ErskineBowles Erskine

Bowles est né à Greensboro en Caroline du Nord. Il est le fils de Skipper Bowles (en), un politicien démocrate qui fut candidat au poste de gouverneur de Caroline du Nord en 1972. Bowles est diplômé de la Virginia Episcopal School puis s’inscrit à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill où il est membre de la fraternité Zeta Psi et obtient un diplôme de commerce. Après avoir brièvement servi dans les gardes-côtes, il s’inscrit à la Columbia Business School où il obtient un MBA. Après son diplôme, Bowles travaille pour la firme financière Morgan Stanley à New York. C’est là qu’il rencontre Crandall Close, qu’il épouse en 1971 et avec laquelle il a trois enfants. Il déménage en Caroline du Nord où il travaille pour la campagne de gouverneur de son père en 1972. En 1975, Bowles participe au lancement de la société d’investissement « Bowles Hollowell Conner » et reste dans le secteur privé jusqu'aux années 90.

En 1992, il s’implique dans la politique en tant que fundraiser de la campagne présidentielle de Bill Clinton. En 1993, Clinton le nomme à la tête de la Small Business Administration. D’octobre 1994 à décembre 1995, il sert comme deputy Chief of Staff (premier adjoint du Chef de cabinet) dans la première administration ClintonAprès être brièvement retourné à Charlotte, Caroline du Nord, où il participe à la création de la banque d’investissement « Carousel Capital », Bowles est nommé Chef de cabinet de la Maison Blanche en décembre 1996. L’une de ses principales responsabilités est la négociation du budget fédéral entre la Maison Blanche et le Congrès. Bowles retourne à Charlotte et de nouveau au secteur financier en octobre 1998. Il est également nommé à la tête d’une task force sur la prospérité de l’économie rurale par le gouverneur de Caroline du Nord Jim Hunt.

Bien qu’initialement peu désireux de participer à une élection, Bowles reconsidère sa position après les attentats du 11 septembre 2001 et en octobre 2001 il annonce sa candidature pour le sénat en tant que candidat démocrate pour remplacer le républicain Jesse Helms. Bowles obtient la nomination du parti mais est battu à l’élection générale de 2002 par son opposante républicaine Elizabeth Dole (45% contre 54%). En 2004, Bowles fait à nouveau campagne pour le sénat, cherchant à remplacer le siège libéré par le démocrate John Edwards. Il est opposé au républicain Richard Burr et au libertarien Tom Bailey. Le dernier mois de la campagne sénatoriale voit les deux campagnes de Bowles et de Burr devenir très fortement négative, Burr attaquant Bowles sur ses associations à l’administration Clinton tandis que Bowles attaque Burr sur son support de la législation commerciale et ses liens avec les intérêts spéciaux. Les deux campagnes dépensent beaucoup d’argent, faisant de cette élection l’une des plus coûteuse de l’histoire de la Caroline du Nord.

Malgré une avance dans les sondages après les primaires et la présence de Mike Easley, visant un second mandat de gouverneur à la tête du bulletin démocrate de l’État, Bowles est également battu à l’élection de 2004 (47% contre 52%). La victoire confortable de Bush en Caroline du Nord a probablement considérablement aidé Burr. Au cours de son discours de défaite au quartier général de Raleigh, Bowles remercie ses supporters mais semble indiquer qu’il ne se représentera plus. Citant son père il dit qu’il y a « many ways to add to the community woodpile » (de nombreux moyens d’ajouter à la réserve de bois de la commutauté /de nombreuses manières d’apporter sa pierre à l’édifice) et qu’un mandat électoral n’est que l’un d'entre eux. Effectivement, en 2005 Bowles accepte un poste d’adjoint de l’envoyé spécial des Nations-Unies pour les pays atteint par le Tsunami, travaillant de nouveau pour Bill Clinton qui est l’envoyé spécial.

Le 3 octobre 2005, Bowles est élu par le conseil d’administration de l’Université de Caroline du Nord pour succéder à Molly Corbett Broad en tant que président, même si il a été suggéré que le conseil d’administration n’ait pas respecté la loi en ne procédant pas à des audiences publiques durant le processus. L’une de ses nominations les les plus importantes a été celle de Holden Thorp comme dixième chancelier de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il a également parlé lors de la cérémonie à la mémoire de Eve Carson (en), présidente du corps des étudiants assassinée en mars 2008. Bowles est également membre des conseils d’administration de General Motors, Morgan Stanley et de la North Carolina Mutual Life Insurance Company et membre du conseil de Caroline du Nord de l’association DonorsChoose.

Dole Robert

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Robert « Bob » Dole (né le 22 juillet 1923) est un homme politique des États-Unis. Il a été sénateur du Kansas et chef du parti républicain au Sénat des États-Unis. Il se présenta à la vice-présidence des États-Unis en 1976 en tant que colistier de Gerald Ford et fut candidat à la présidence en 1996 face au président sortant Bill Clinton. Robert Dole est né le 22 juillet 1923 à Russell dans le Kansas.

Dole RobertDole Robert

Il est diplômé en droit de l'université à Topeka, Kansas. Durant la Seconde Guerre mondiale, Dole sert en tant qu'officier d'infanterie de combat en Italie au sein de la 10e division d'infanterie de montagne. Blessé 2 fois, il fut hospitalisé pendant 39 mois. Décoré de deux « Purple Hearts » et d'une étoile de bronze, Dole a perdu le quasi entier usage de son bras droit à cause de ses blessures de guerre.

En 1948, Bob Dole se marie avec Phyllis Holden de laquelle il aura une fille, Robin, née en 1954. Divorcé en 1972, Dole s'est remarié en 1975 avec Elizabeth Hanford. Devenue Elizabeth Dole, celle-ci deviendra notamment sénatrice de Caroline du Nord de 2003 à 2009. Elle a tenté sans succès d'obtenir la nomination républicaine pour la présidentielle de 2000. De profession d'avocat à partir de 1952, Bob Dole est aussi un homme politique, élu à la Chambre des représentants du Kansas en 1953. À la fin de son mandat, il devient attorney du comté de Russell jusqu'en 1961.

En 1960, Dole est élu à la Chambre des représentants des États-Unis et y sera réélu jusqu'en 1968 pour être élu sénateur du Kansas. Il y sera réélu jusqu'à sa démission le 11 juin 1996. Pendant ses 27 ans au Sénat, il sera notamment chef de la minorité (1987-1995) ou de la majorité républicaine (1985-1987 et 1995-1996). Il exerce parallèlement une carrière maçonnique. 1 Il laissa son nom au Bayh-Dole Act de 1980, autorisant les universités et autres organismes non-lucratifs à déposer des brevets au sujet d'inventions et découvertes ayant bénéficié de fonds du gouvernement fédéral.

En 1976, Gerald Ford le choisit comme colistier sur le ticket républicain pour l’élection présidentielle à la place qui aurait dû revenir au vice-président en exercice, Nelson Rockefeller, que beaucoup de républicains jugent trop modéré et à gauche du parti. Cependant, avec 48,02 % des suffrages et 27 États remportés, le ticket républicain est battu par le ticket démocrate mené par Jimmy Carter qui recueille 50,08 % des voix et 23 États. En 1980 et 1988, il est candidat aux primaires républicaines pour l’élection présidentielle mais est battu par Ronald Reagan puis par George Bush père.

En 1996, Bob Dole obtient la nomination républicaine après avoir défait Steve Forbes et des challengers plus à droite comme Pat Buchanan et Lamar Alexander. Bob Dole est handicapé dans sa campagne présidentielle par son âge (73 ans) qui en fait le candidat le plus âgé de l'histoire des États-Unis. Avec son colistier Jack Kemp, Dole est lourdement défait, comme attendu, par le président sortant Bill Clinton lequel est réélu avec 49,2 % des suffrages (379 grands électeurs) contre 40,7 % à Bob Dole (159 grands électeurs).

Le 17 janvier 1997, Clinton le décore de la médaille de la liberté pour ses services dans l'armée et pour sa carrière politique. Retiré de la vie politique active, Bob Dole est retourné dans un cabinet d'avocat de Washington DC et mène aussi d'autres activités publiques. Il se fait porte-parole à la télévision dans des publicités pour le viagra ou Pepsi-Cola et intervient souvent dans des émissions politiques comme le Larry King Live sur CNN. C'est au cours d'une de ces interventions qu'il a une altercation mémorable avec le candidat aux primaires démocrates de 2004, Wesley Clark, et pour lequel il lui prédit, avec raison, sa défaite dès les primaires du New Hampshire.

Détenteur lui même de deux « Purple Hearts », il peut se permettre, durant la campagne présidentielle de 2004, de s'en prendre au candidat démocrate, John Kerry et à sa propension à étaler ses faits d'armes durant la guerre du Viêt Nam. Bob Dole est aussi l'auteur d'un livre sur les blagues présidentielles, où il classifie les présidents selon leur humour. Il apporte, le 18 décembre 2011, son soutien à Mitt Romney en vue de la primaire républicaine de 2012.

Millard Muriel

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Muriel Millard (née le 3 décembre 1922 à Montréal, où elle est morte le 30 novembre 2014 (à 91 ans) est une chanteuse et comédienne, danseuse, puis artiste peintre québécoise.

Millard MurielMillard Muriel

Aînée d'une famille montréalaise de huit enfants, d'Alfred Millard et de Marie-Paule Gendron, elle débute sa carrière en 1935, à 13 ans. Les chansons fantaisistes deviennent sa spécialité, un créneau qu’elle occupe presque seule tout au long de sa carrière. Muriel Millard remporte, en 1938, un premier prix à l'émission Les jeunes talents Catelli à CKAC. Par la suite, elle fait des tournées avec la troupe de Jean Grimaldi. 

Elle présente alors des imitations de chanteuses françaises, telles Joséphine Baker, Lucienne Boyer et Mistinguett. En 1942, elle connaît son premier grand succès sur disque, avec la chanson Y'a pas d'cerises en Alaska. En 1943, elle se produit au cabaret Old Europe de New York. En 1945, elle fait ses débuts au Théâtre national à Montréal. Sa grande popularité sur les ondes lui vaut d'être choisie Reine de la radio en 1950 par le journal Radiomonde.

Durant les années 1950, Muriel Millard est très présente dans plusieurs cabarets montréalais et en province. Muriel Millard fait aussi plusieurs apparitions à la télévision : Feux de joie, Music-hall et Porte ouverte (avec Jacques Normand et Gilles Pellerin). En 1960 et 1961, elle remporte les trophées de la meilleure chanteuse populaire au Gala de la radio-télévision montréalaise. Affectionnant les spectacles à grand déploiement, avec paillettes et danseurs, Muriel Millard connaît tellement de succès dans les cabarets ou à la télévision qu'on lui donne le surnom de « Miss Music-hall », qu'elle conserve tout au long de sa carrière.

Elle est alors une grande vedette et se produit de 1965 à 1968, à la Comédie-Canadienne, à la Place des Arts et au Forum de Montréal. Elle enregistre plusieurs chansons dont elle est l'auteure, dont la plus célèbre « Les vieilles maisons » (1961), qui a été intronisée en 2007 au Phanthéon des auteurs et compositeurs canadiens. À partir de 1969, elle se consacre à la peinture, ne faisant que quelques rares apparitions à la télévision et à la radio.

Nixon Richard

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Richard Milhous Nixon, né le 9 janvier 1913 à Yorba Linda (Californie) et mort le 22 avril 1994 à New York, est le 37e président des États-Unis. Il est élu pour deux mandats de quatre ans en 1968 et 1972. Sa présidence est marquée par la guerre du Viêt Nam, le traité SALT ainsi que la détente avec l'Union des républiques socialistes soviétiques, l'ouverture sur la République populaire de Chine et le scandale du Watergate, qui mènera à sa démission en 1974. Il est le seul président américain à avoir démissionné.

Nixon RichardNixon Richard

Richard Milhous Nixon naît le 9 janvier 1913 à Yorba Linda. Son arrière-grand-père fut tué lors de la bataille de Gettysburg durant la guerre de Sécession. Ses parents, Francis Nixon et Annah Milhous, sont des quakers pratiquants et si son père gère l'épicerie et la station d'essence familiale, sa mère l'éduque dans l'esprit quaker (pas de boissons alcoolisées, pas de soirées dansantes et défense d'utiliser des jurons) et veut en faire un missionnaire. Fils cadet, Richard Nixon a eu quatre frères dont l'un, Arthur, mourut à l'âge de sept ans (tuberculose) : Harold (1909–1933), Donald (1914–1987), Arthur (1918–1925) et Edward Nixon (né en 1930). Ses études secondaires brillantes lui permettent d'obtenir une bourse offerte par l'université Harvard mais ses parents n'ont pas les moyens d'assurer son entretien en dehors de la maison. Il fréquente donc le Whittier College (une école quaker) où il finit deuxième de sa promotion, puis reçoit une bourse qui lui permet de faire ses études de droit à l'université Duke en Caroline du Nord.

endant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans la Marine alors que sa religion lui aurait permis d'être exempté. Il sert sur un navire de ravitaillement et termine la guerre avec le rang de commandant en second et l'estime de ses supérieurs qui le considèrent comme un bon officier et un meneur d'hommes. C'est aussi pendant son service militaire dans la Marine qu'il apprend à jouer au poker et qu'il devient rapidement un excellent joueur ; il y gagne près de 10 000 dollars, somme considérable à cette époque, ce qui lui permet de financer sa première campagne politique. Un groupe d'hommes d'affaires californiens (The Committee of 100) lui demande de devenir candidat pour la Chambre des représentants à la fin de son service militaire. Il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis en 1946 comme député de l'État de Californie, au cours d'une première campagne très dure contre Jerry Voorhis.

Nixon grimpe rapidement les échelons politiques se faisant connaître comme un ferme anti-communiste. Il est membre du Comité de lutte contre les menées anti-patriotiques (House Un-American Activities Committee) et participe au procès d'Alger Hiss (accusé d'être un espion communiste, il fut condamné à cinq ans de prison pour faux témoignage). En 1950, Nixon bat la candidate Helen Gahagan aux élections sénatoriales, en l'accusant d'avoir des sympathies pour le communisme. C'est durant cette dernière campagne électorale qu'un petit journal lui donne un surnom qu'il conservera toute sa vie, « Tricky Dick » (Richard le roublard). Nixon est élu vice-président de Dwight Eisenhower en 1952. Il n'a alors que 39 ans. Il est réélu à la vice-présidence en 1956. Un des points marquants de sa campagne est l'utilisation de la télévision, une nouveauté à ce moment. Richard Nixon est accusé d'avoir été financé par une caisse noire et il utilise la télévision pour assurer lui-même sa défense dans un discours destiné à émouvoir l'opinion publique (Checkers Speech). Il est alors submergé de soutiens ce qui permet à Eisenhower de le garder sur le ticket républicain.

Nixon Richard

En tant que vice-président, Richard Nixon voyage en Amérique du Sud et reçoit des éloges pour sa détermination, faisant face aux opposants de la politique étrangère des États-Unis. Durant sa vice-présidence, il assume à trois reprises les fonctions de chef d'État, lors de trois crises cardiaques du président Eisenhower (24 septembre 1955, juin 1956 et novembre 1957). Il prouve aussi qu'il est un fin penseur lors de sa confrontation avec Nikita Khrouchtchev lors de l'« American National Exhibition » à Moscou (le 24 juillet 1959). Cette célèbre confrontation voit les deux leaders débattre des mérites respectifs des systèmes capitaliste et communiste dans un modèle de cuisine américaine aménagée présenté à l'exposition. Lors de l'élection présidentielle de 1960, il est le candidat principal des Républicains, mais il perd de justesse face à John F. Kennedy. La plupart des observateurs s'accordent à dire que le facteur crucial qui a fait basculer la campagne est le premier débat télévisé de l'élection présidentielle.

Malgré une barbe naissante (le débat ayant lieu en fin d'après midi), Nixon refusa qu'on le maquille, de plus, il était malade et fatigué par de nombreux déplacements de campagne. Il espérait gagner des voix grâce à ses connaissances en politique étrangère, mais les Américains ont seulement vu un homme mal à l'aise, transpirant beaucoup et portant un costume gris qui se confondait avec le décor. D'ailleurs, les sondages ont montré que les auditeurs qui avaient suivi le débat à la radio considéraient que Nixon était le vainqueur alors que les téléspectateurs optaient pour Kennedy. Le mardi 6 novembre 1962, il perd une nouvelle élection : celle pour le poste de gouverneur de Californie. Dans son discours de clôture, Nixon affirme que c'était sa « dernière conférence de presse ». Pendant sa « traversée du désert », de Gaulle le reçoit, geste que le futur président américain n'oubliera pas.

Son défaitisme ne dure pas. Il déménage à New York où il devient un éminent avocat. En 1968, candidat des Républicains, il a sa revanche en remportant de justesse l'élection présidentielle devant le démocrate Hubert Humphrey et le candidat Dixiecrat George Wallace. Nixon obtient 43,4% des votes (301 grands électeurs) alors que H.H. Humphrey en obtient 42,7% (191 grands électeurs). En janvier 1969, Richard Nixon devient le 37e président des États-Unis. Parmi les faits marquants de sa présidence, notons :

  • le redémarrage des rapports avec la Chine communiste en février 1972, ce qui aboutira à l'établissement de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine en 1979 sous la présidence de Jimmy Carter, et l'amélioration des relations avec l'Union soviétique. Son secrétaire d'État Henry Kissinger a joué un rôle majeur dans cette politique ;
  • la création de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) ;
  • la création de la Drug Enforcement Administration (DEA);
  • la « vietnamisation » de la guerre du Viêt Nam : retrait progressif des troupes américaines de la république du Viêt Nam en les remplaçant par des combattants sud-vietnamiens ;
  • signature (avec le Nord Vietnam) d'un accord de paix le 27 janvier 1973 à Paris
  • dans le cadre de la guerre du Viêt Nam, les bombardements sur le territoire du Cambodge neutre, puis le renversement du régime en place ;
  • le lancement du programme de construction de la navette spatiale.

Pendant la campagne électorale, comme pendant sa présidence, Nixon s'appuie sur ceux qu'il appelle la « majorité silencieuse » : l'Amérique conservatrice qui n'aime pas les hippies, la contre-culture et les anti-guerre. Nixon promet une « paix avec l'honneur » au Viêt Nam sans expliquer comment il compte procéder. Son rival démocrate va alors ironiser sur un « plan secret » et il est couramment attribué à Nixon d'avoir prétendu en avoir un. Nixon confirmera dans ses mémoires qu'il n'en avait aucun. Giulio Andreotti avec son épouse Livia en compagnie de Frank Sinatra, du président américain Richard Nixon et de la première dame Pat Nixon, le 17 avril 1973 à la Maison Blanche.

L'administration Nixon commence secrètement une campagne de bombardements massifs contre le Cambodge en mars 1969 (nom de code : « Menu ») pour détruire ce qu'elle croyait être les quartiers généraux ainsi que les « sanctuaires » où se seraient trouvés de nombreux soldats du Front national de libération du Viêt Nam. La campagne de bombardements ne reste secrète que pour l'opinion publique américaine. L'efficacité militaire fut limité et n'empêche pas les forces communistes de s'implanter dans ce pays. En ordonnant ces bombardements, Nixon réalisa qu'il allait étendre une guerre déjà impopulaire tout en violant la neutralité officielle du Cambodge. Quelques jours plus tard, des manifestations étudiantes contre la guerre font quatre morts. Les conseillers de Nixon puis l'opinion se retournent. Les détails de ces bombardements restèrent secrets même pour de hautes personnalités. L'usage peu orthodoxe des pouvoirs exécutifs à l'occasion des bombardements du Cambodge est l'une des raisons de la procédure d'impeachment lancée contre Nixon mais cette charge fut finalement retirée car il n'y avait pas violation des pouvoirs constitutionnels.

Le 30 juillet 1969, Nixon fait une visite surprise au Viêt Nam du Sud où il rencontre le président Nguyen Văn Thiệu et le commandant en chef des forces armées américaines. La guerre se termine pendant sa présidence, mais après quatre années de bombardements massifs, de piétinements sur le terrain et par le retrait des troupes du Viêt Nam du Sud. Le 4 septembre 1970, alors que le président chilien, Salvador Allende est élu, le président Nixon n'envoie aucun message de félicitation et son ambassadeur à Santiago n'assiste pas à la cérémonie d'investiture. La victoire d'Allende menace de faire tache d'huile dans le continent tout entier. « Il faut écraser ce fils de p... le plus tôt possible », répétait Richard Nixon à qui voulait bien l'entendre. La commission Church n'a trouvé aucune preuve d'une implication directe des États-Unis dans le coup qui renverse Allende en 1973 ; néanmoins cette implication est fréquemment tenue pour hautement probable.

Le 5 janvier 1972, Nixon ordonne le développement du programme de construction de la navette spatiale américaine. Cette décision allait profondément modifier la manière d'explorer et d'utiliser l'espace dans les décennies qui suivirent. Alors que la gauche est très hostile à Nixon quand il arrive au pouvoir, les politiques économiques et sociales de celui-ci apparaissent rétrospectivement centristes, voire de gauche : il impose un contrôle des salaires et des prix face à la crise, refuse les changes flottants et abolit l'étalon-or, intervient fréquemment en légiférant, crée des agences et administrations, augmente considérablement les salaires des fonctionnaires. L'élection présidentielle de 1972 est la consécration de Richard Nixon. En effet, avec plus de 60% de suffrages populaires, il remporte 49 des 50 États contre le démocrate George McGovern (seul le Massachusetts lui échappe). Il lance le Project Independence pour tenter de réduire la dépendance énergétique des États-Unis le 7 novembre 1973 et le 2 janvier 1974, Nixon signe une loi limitant la vitesse des automobiles à 55 miles par heure (environ 90 km/h) afin de réduire la consommation de pétrole pendant la crise pétrolière.

Nixon a été impliqué peut-être dans la préparation et certainement dans la dissimulation du cambriolage effectué au siège du Parti démocrate, dans l'immeuble du Watergate.Ce cambriolage est l'un des scandales impliquant le comité de réélection de Nixon. Ce sont les enregistrements secrets de la Maison Blanche qui révèlent des détails sur son implication dans l'affaire. Il perd tout soutien après le « massacre du samedi soir » (Saturday Night Massacre) pendant lequel il fait renvoyer Archibald Cox, défenseur du ministère public dans l'affaire, ainsi que ceux qui se sont exprimés contre ce renvoi dans sa propre équipe. La Chambre des représentants lance une procédure d'impeachment contre Richard Nixon le 9 mai 1974. Menacé de destitution, il préfère démissionner, le 9 août 1974. Son successeur à la Maison Blanche, Gerald Ford, proclame un pardon, ce qui met fin aux enquêtes. Dans ses dernières années, Richard Nixon parvient à redorer son image, et à gagner le respect du peuple en tant que sage sur le plan des affaires étrangères. Nixon écrit de nombreux ouvrages pendant sa retraite politique, dont ses mémoires.

Il meurt le 22 avril 1994 dans un hôpital de New York à l'âge de 81 ans, à la suite de complications d'un accident vasculaire cérébral. Conformément à ses vœux, il n'aura pas d'obsèques nationales à Washington. Sa dépouille est transportée à bord du Boeing VC-137C SAM 26000, avion de la flotte présidentielle et ancien Air Force One du temps de Nixon, vers sa bibliothèque présidentielle à Yorba Linda (Californie) sa ville natale. Il y est enterré aux côtés de sa femme Pat. Le président Clinton et les anciens présidents Ford, Carter, Reagan et Bush assistent à ses obsèques.

Brown Muriel Humphrey

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Muriel Humphrey Brown, née le 20 février 1912 et décédée le 20 septembre 1998 est une femme politique démocrate américaine. 

Brown Muriel Humphrey

Elle est la Deuxième dame des États-Unis entre 1965 et 1969, en tant qu'épouse du vice-président des États-Unis Hubert HumphreyAprès la mort de ce dernier, en janvier 1978, elle est nommée sénatrice du Minnesota par le gouverneur du même État, remplaçant au Sénat son mari décédé qui occupait alors le poste (elle ne reste en poste que jusqu'en novembre de la même année). Elle devient ainsi la première épouse d'un vice-président à mener une carrière politique.

Helms Richard

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Richard McGarrah Helms, né le 30 mars 1913 à Philadelphie, mort le 23 octobre 2002, est un haut fonctionnaire américain. Il a été directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) de 1966 à 1973. Il est le seul directeur avoir été condamné pour mensonge par le Congrès des États-Unis sur les activités secrètes de la CIA

Helms RichardHelms Richard

En 1936, une année après avoir reçu son diplôme du Williams College à Williamstown, dans le Massachusetts, il est envoyé par l'agence United Press pour la couverture des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, car il avait passé deux ans à l'Institut Le Rosey, un prestigieux lycée suisse, où il a appris à parler allemand et français. Par la suite, il rejoint le service de la publicité du Indianapolis Times. Deux ans plus tard, il en devient le chef national. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la Marine. En 1943, il est en poste à l'Office of Strategic Services (OSS), en raison du fait qu'il parle allemand. Au lendemain de la guerre, il est transféré au tout nouveau Office of Special Operations (OSO) où, à l'âge de 33 ans, il est nommé responsable des opérations de renseignement et de contre-espionnage en Autriche, en Allemagne et en Suisse.

À la création de la CIA par la National Security Act (NSA) de juillet 1947, l'OSO devient une division de la CIA. Après le désastre de l'opération de la Baie des Cochons à Cuba en 1961, Helms devient directeur de l'OSO. Après être tombé avec les Kennedy, il est envoyé au Viêt Nam, où il supervisa le putsch qui renversa le président Ngo Dinh Diem. Après l'assassinat de John F. Kennedy, Helms est nommé directeur adjoint de la CIA, sous la direction de l'amiral William Raborn. Un an après en 1966, il est nommé directeur. La facilité à diriger la CIA du temps de la présidence de Lyndon Johnson change avec l'arrivée de Henry Kissinger, conseiller du président Richard Nixon pour la sécurité nationale. Après la débâcle de Watergate, la CIA est plus étroitement surveillée.

En 1972, Helms ordonne la destruction des documents du Projet MKULTRA, un regroupement de plus de 150 projets de recherche financés par la CIA, avec pour objectif d'explorer toutes possibilités de manipulation mentale et, plus particulièrement, l'élaboration d'un sérum de vérité infaillible. Le projet est porté à la connaissance du public deux ans après, suite aux révélations du New York Times. En raison de la destruction d'une partie importante des documents du projet, sa véritable ampleur n'est pas connue. Nixon considère Helms comme étant déloyal et ne reconduit pas mandat en 1973. Helms sert de 1973 à 1976 comme ambassadeur des États-Unis en Iran. Pendant cette période, une commission d'enquête américaine tente de déterminer la responsabilité de différentes parties dans une tentative, téléguidée depuis les États-Unis, de mettre fin à un régime démocratique au Chili en 1973.

Helms est interrogé par des membres du congrès américain. Il apparaît que ses réponses sur le rôle de la CIA sont fausses. En conséquence, il est poursuivi et condamné en 1977 à deux ans de prison avec sursis (suspended sentence en anglais) et une amende de 2 000 dollars. Son amende a été payée par des amis de la CIA. En 1983, le président Ronald Reagan attribua à Helms la National Security Medal (en français Médaille de sécurité nationale). Après son décès en 2002, Richard Helms est enterré au cimetière national d'Arlington.

Liddy Gordon

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George Gordon Battle Liddy, né en 1930, était le chef opérationnel de l'équipe des « plombiers », espions cambrioleurs financés par l'administration de Richard Nixon

Liddy GordonLiddy Gordon

Avec Howard Hunt, il organise le cambriolage du siège du Parti démocrate en juin 1972, pour y placer un systême d'écoutes, point de départ du scandale du Watergate. Gordon Liddy est né dans à Brooklyn, New York, mais passa son enfance dans le New Jersey. En 1952, il fut diplômé de l'Université Fordham et passa alors deux ans dans l'armée comme officier d'artillerie mais sans quitter le territoire national pour raison de santé. Liddy a travaillé au FBI de 1957 à 1962. En 1966, il est procureur dans l'État de New York et organise l'arrestation de Timothy Leary. Il tente sans succès de se faire élire représentant et participe à la campagne présidentielle de Nixon en 1968.

Après plusieurs postes à la Maison Blanche, Liddy est nommé au Comité pour la réélection du président. Il est chargé de développer l'équipe des « plombiers », dont les faits d'armes incluent le cambriolage du psychiatre de Daniel Ellsberg, expert qui a révélé les Papiers du Pentagone, rapport secret sur la guerre du Viêt Nam, à la presse. En janvier 1973, jugé avec les cambrioleurs du Watergate, il est condamné, pour conspiration, cambriolage et écoutes illégales, à 20 ans de prison mais est amnistié au bout de quatre années par le président Jimmy Carter.

Après son séjour en prison, Liddy fonde une société de sécurité privée et intervient dans des radios pour développer des prises de position très conservatrices. Il fit par ailleurs plusieurs apparitions sur le grand et le petit écran. Parmi celles-ci citons : Miami Vice, MacGyver, Supercopter et L'Enfer du devoir.


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Mária Antónia Farkas, connue sous le nom de scène María Corda (née le 4 mai 1898 à Déva, Autriche-Hongrie, aujourd'hui Deva, Roumanie et morte le 15 février 1976 (à 77 ans) à Thônex, Suisse) est une actrice autrichienne d'origine hongroise, star du cinéma muet en Allemagne et en Autriche.

Corda María Corda María Corda María

María Corda commença sa carrière d'actrice dans les théâtres de Budapest dans les premiers jours de la Première Guerre mondiale avant de se tourner vers l'industrie cinématographique lors de l'éclatement de l'Autriche-Hongrie à la fin de la guerre. Elle obtint son premier rôle dans un film d'Alexander Korda, (Se ki, se be) qu'elle suivit à Vienne en 1921, où ils eurent un enfant et où elle devint une star du cinéma muet. En 1926, ils s'en allèrent à Berlin avant de partir l'année suivante pour Hollywood. Avec l'arrivée du parlant et à cause de son anglais limité, elle ne rencontra pas le succès aux États-Unis et rentra en Europe où elle eut de petits rôles. María Corda et Alexander Korda divorcèrent en 1930 et elle s'établit à New York où elle écrivit des romans. Elle passa les dernières années de sa vie en Suisse.

 

Filmographie 

  • 1929 Heilige oder Dirne - Lydia, Thereses Freundin
  • 1929 Love and the Devil - Giovanna
  • 1928 Der moderne Casanova
  • 1928 Tesha - Tesha
  • 1928 Batalla de damas
  • 1927 The Private Life of Helen of Troy - Helen
  • 1927 Der Gardeoffizier - Schauspielerin
  • 1927 Une Dubarry moderne - Toinette
  • 1926 Madame ne veut pas d'enfants - Elyane Parizot
  • 1926 Les derniers jours de Pompéi - Nydia
  • 1925 Le danseur de Madame - Lucille Chauvelin
  • 1925 Le Roi du jazz - Katy
  • 1924 Holnap kezdödik az élet (as Maria Korda)
  • 1924 L'Esclave Reine - Merapi, The Moon of Israel
  • 1924 Tragödie im Hause Habsburg
  • 1924 Jedermanns Frau
  • 1923 Das unbekannte Morgen - Stella Manners
  • 1922 Samson und Delila - Julia Sorel / Delila, Abimelech's wife
  • 1921 Il sogno d'una notte d'estate a Venezia
  • 1921 La vita e la commedia
  • 1921 Totote di Gyp
  • 1920 A 111-es - Olga / Vera (as Antónia Farkas)
  • 1919 Ave Caesar!
  • 1919 Fehér rózsa
  • 1919 Se ki, se be (as Antónia Farkas) 

 

Putti Lya de

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Fille d’un baron et d’une comtesse, Lya De Putti naît le 10 janvier 1896, à Vecse, en Hongrie, royaume de l’empire des Habsbourg. 

Putti Lya dePutti Lya dePutti Lya de

Elle épouse Zoltan Szepessy, un magistrat, en 1912, et lui donne deux filles en 1914 et 1916. Son avenir semble tout tracé mais la jeune femme a d’autres rêves et d’autres ambitions. Elle abandonne bientôt mari et enfants et se lance dans la danse et l’univers du spectacle. Lya De Putti tourne son premier film en 1918 : «A császár katonái» sous la direction de Béla Balogh. À la suite de la révolution hongroise, elle émigre en Roumanie, où elle est l’interprète d’une deuxième production en 1920. Elle part ensuite en Allemagne où très rapidement, sa carrière cinématographique prend son essor. On la remarque particulièrement dans «Le tombeau hindou» (1921) et «Le tigre du Bengale» (1921), une superproduction en deux parties réalisée par Joe May et scénarisée par Fritz Lang et Thea von Harbou. Elle devient une star l’année suivante.

On peut alors la voir entre autres dans: «Ilona» (1922) de Robert Dinesen ; «La terre qui flambe»(1922) et «Le fantôme» (1922) de Friedrich Wilhelm Murnau ; «Die fledermaus» (1923) de Max Mack; «Malva» (1924) de Robert Dinesen ; «Komödianten» (1924) et «Eifersucht» (1925) de Karl Grune; «Variété» (1925) de Ewald André Dupont et «Manon Lescaut» (1926) de Arthur Robison. La charmante comédienne est alors au zénith de sa carrière. Sa renommée lui vaut ensuite de partir aux Etats-Unis et de signer un contrat avec le producteur Adolph Zukor. En 1926, Lya De Putti tourne trois films pour la Paramount: «Les chagrins de Satan» de David Wark Griffith, «The prince of tempters» de Lothar Mendes et «God gave me twenty cents» de Herbert Brenon. En 1927, elle joue en tête d’affiche pour la Cosmopolitan Pictures dans «The heart thief» (1927) de Nils Olaf Chrisander. 

Elle signe ensuite un contrat pour deux films avec les Studios Universal: «Buck privates» (1927) et «Midnight Rose» (1927), puis elle interprète pour la Columbia «The scarlet Lady» d’Alan Crosland. Elle ne rencontre cependant pas un succès comparable à celui qui était le sien en Europe. Durant cette période, elle a également l’occasion de faire un bref retour en Allemagne afin d’y être la vedette de «Charlott etwas verrückt» (1928) de Adolf E. Licho. Pendant son séjour à Berlin, elle tombe malencontreusement par une fenêtre. La presse en fait ses choux gras, et interprète cet accident comme une tentative de suicide. Lya ignore ces médisances et très vite remise sur pieds, décide de reprendre sa carrière.

Lya De Putti apparaît pour la dernière fois à l’écran en Angleterre, aux côtés de Lars Hanson, dans «The Informer» (1929) d’Arthur Robison. Elle tente ensuite, aux Etats-Unis, un retour sur scène mais le succès n’est hélas pas au rendez-vous. Fin 1931, Lya De Putti avale un os de poulet de travers. Elle subit une opération chirurgicale pour prélever l’intrus, et durant son hospitalisation elle est victime d’un empoisonnement du sang. Elle meurt le 27 novembre 1931, à New York (New York), des suites d’une pneumonie.

Filmographie

  • 1918 A császár katonái / Die soldaten des kaisers – de Béla Balogh avec Ihász Aladár
  • 1920 Pe valurile fericirii / Die wellen der liebe – de Dolly A. Szigethy
  • Zigeunerblut – de Karl Otto Krause avec Hilde Wörner
  • Le tombeau hindou ( das indische grabmal : Die sendug des Yoghi ) de Joe May avec Olaf Fønss
  • Le tigre du Bengale ( das indische grabmal : Der tiger von Eschnapur ) de Joe May avec Paul Richter
  • 1921 Les amours d’Hector Dalmore ( die liebschaften des Hektor Dalmore ) de Richard Oswald avec Conrad Veidt
  • Force motrice ( treibende kraft ) de Zoltán Nagy avec Fern Andra
  • Ilona – de Robert Dinesen avec Harald Paulsen
  • Vous êtes la vie ( du bist das leben ) de Franz Eckstein avec Erna Morena
  • 1922 Le fantôme ( phantom ) de Friedrich Wilhelm Murnau avec Alfred Abel
  • Othello – de Dimitri Buchowetzki avec Emil Jannings
  • La terre qui flambe ( der brennende Acker ) de Friedrich Wilhelm Murnau avec Werner Krauss
  • Les trois Marie et le seigneur de la Marana ( die drei Marien und der Herr von Marana ) de Reinhold Schünzel avec Anita Berber
  • 1923 Die schlucht des todes – de Luciano Albertini & Francis A. Bertoni avec Luciano Albertini
  • SOS : L’île des pleurs ( SOS : Die insel des tranen ) de Lothar Mendes avec Paul Wegener
  • La chauve-souris ( die fledermaus ) de Max Mack avec Wilhelm Bendow
  • 1924 Thamar, l’enfant de la montagne ( Thamar, das kind der berge ) de Robert Dinesen avec Paul Otto
  • Malva – de Robert Dinesen avec Ernst Rückert
  • Komödianten – de Karl Grune avec Fritz Kampers
  • Claire ( die geschichte eines jungen mädchens ) de Robert Dinesen avec Eduard von Winterstein
  • 1925 Au nom de l’empereur ( im namen des kaisers ) de Robert Dinesen avec Erich Kaiser-Titz
  • Variété ( variete / variety / vaudeville ) de Ewald André Dupont avec Kurt Gerron
  • Eifersucht – de Karl Grune avec Werner Krauss
  • Manon Lescaut ( die geliebte des abbé ) de Arthur Robison avec Marlene Dietrich
  • 1926 Le sang des jeunes ( junges blut ) de Manfred Noa avec Julius Falkenstein
  • Les chagrins de Satan ( the sorrows of Satan ) de David Wark Griffith avec Ricardo Cortez
  • Prince of tempters – de Lothar Mendes avec Ben Lyon
  • God gave me twenty cents – de Herbert Brenon avec Jack Mulhall
  • 1927 The heart thief – de Nils Olaf Chrisander avec Joseph Schildkraut
  • Buck privates – de Melville W. Brown avec Malcolm McGregor
  • Midnight Rose – de James Young avec Kenneth Harlan
  • 1928 Charlott et was verrückt – de Adolf E. Licho avec Olga Limburg
  • The scarlet lady / The scarlet woman – de Alan Crosland avec Don Alvarado
  • 1929 The informer – de Arthur Robison avec Lars Hanson
  • DO Rund um die liebe – de Oskar Kalbus avec Georg Alexander (Seulement apparition)

Zilahy Irène

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Irène Zilahy, Irén Zilahy, ou encore Irène de Zilahy, est une actrice hongroise, née le 10 août 1904, à Kaposvár (Hongrie), morte le 4 avril 1944 (à 39 ans) à Budapest (Hongrie), lors d'un bombardement.

Zilahy Irène Zilahy Irène

Filmographie

  • 1933 : Paprika de Jean de Limur : Ila
  • 1934 : Quadrille d'amour de Richard Eichberg
  • 1935 : Tovaritch de Jacques Deval : la Grande duchesse Tatiana
  • 1935 : Csardas de Jacob Fleck et Luise Fleck : Dolly
  • 1937 : Úrilány szobát keres (Dame cherche chambre) de Béla Balogh : Dr.Székely Klári
  • 1939 : Le Prince Bouboule de Jacques Houssin : Princesse Sonia

Hoeven John

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John Hoeven, né le 13 mars 1957, est un homme politique américain, gouverneur républicain de l'État américain du Dakota du Nord (2000-2010) et sénateur au Congrès des États-Unis depuis 2011.

Hoeven JohnHoeven John

Banquier de profession, John Hoeven n'avait aucune expérience politique quand, en novembre 2000, il fut élu gouverneur du Dakota du Nord, battant, avec 55 % des suffrages, la candidate démocrate Heidi Heitkamp. En novembre 2004, John Hoeven fut largement réélu pour un nouveau mandat de quatre ans, avec 71 % des voix contre 28 % au démocrate Joe Satrom. En décembre 2005, John Hoeven est le deuxième gouverneur le plus apprécié des États-Unis, avec un taux de popularité de 76 % (Sondage SurveyUSA portant sur 600 résidents de chaque État, réalisé du 9 au 11 décembre 2005 ; marge d'erreur de 4 %). En novembre 2010, il est élu au Sénat des États-Unis avec 76 % des voix. Il quitte ses fonctions de gouverneur le 7 décembre 2010 et prend ses fonctions au Sénat le 5 janvier 2011. John Hoeven est considéré comme un républicain modéré.

 

Cramer Kevin

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Kevin John Cramer (born January 21, 1961) is an American politician who has been the United States Representative for North Dakota's At-large congressional district since 2013. Previously he served on the North Dakota Public Service Commission from 2003 to 2012, as the state economic development director from 1997 to 2000, and as the state tourism director from 1993 to 1997. He also served a short term as chair of the North Dakota Republican Party.

Cramer Kevin Cramer Kevin

In Congress, Cramer serves on the House Committee on Natural Resources and on the House Committee on Science and Technology. Cramer was born in Rolette, North Dakota, the first of the five children of Richard and Clarice Cramer. He was raised in Kindred, North Dakota in Cass County. He graduated from Kindred High School. He received a B.A. degree from Concordia College in Moorhead, Minnesota in 1983. He earned a Master's degree in management from the University of Mary in Bismarck, North Dakota in 2003. After college, he campaigned for an unsuccessful Republican tax commissioner candidate in 1984. In 1986, he campaigned for U.S. Senator Mark Andrews’ bid for re-election. Andrews lost to North Dakota Democratic-NPL Party U.S. Senator Kent Conrad. Conrad's party is the North Dakota affiliate of the Democratic Party. Cramer went on to work for the state Republican Party.

He was the Chairman of the North Dakota Republican Party from 1991 to 1993. At age 30, he was the youngest person to be named state party chairman. In 1993, Republican Governor Ed Schafer appointed him to be State Tourism Director and served that position until he was appointed to become Economic Development Director in 1997. In 1996, House Majority Leader Dick Armey of Texas, a North Dakota native, persuaded Cramer to challenge Democratic U.S. Congressman Earl Pomeroy in North Dakota's At-large congressional district. Pomeroy defeated him 55%-43%. In 1998, Cramer ran against him in a rematch. Pomeroy defeated him again by a wider margin of 56%-41%. Following his stint as Director of Economic Development, he became Director of the Harold Schafer Leadership Foundation. He served that position until he was appointed to the Public Service Commission by Republican Governor John Hoeven. He was elected to a six-year term in 2004 when he defeated NPL nominee Ron Gumeringer 65%-35%. Cramer serves as the co-chairman of the Roughrider Honor Flight program. This program gives World War Two veterans the chance to visit the World War Two memorial in Washington, D.C. Cramer has worked to locate veterans and raise money for them to take part in the program.

On January 14, 2010, he announced he would run for the North Dakota seat in the U.S. House of Representatives. Cramer was very visible in early 2010 at North Dakota town hall meetings fighting against health care legislation passed by the US House in late 2009. Cramer has attended numerous Tea Party rallies in North Dakota, where he speaks about energy, taxes, jobs and the Constitution. He was unsuccessful in receiving the nomination at the state Republican Party convention in March 2010, losing to former House Majority Leader Rick Berg. Cramer won re-election to a second term to the Public Service Commission, defeating Democratic candidate Brad Crabtree 61%-35%. In 2012, incumbent U.S. Congressman Rick Berg decided to retire to run for the U.S. Senate. Cramer decided to run for the seat a fourth time. In the Republican primary, he defeated fellow Public Service Commissioner Brian Kalk 54%-45%, bypassing the Republican Convention in March. Cramer went on to defeat Democratic State Representative Pam Gulleson in the general election 55%-42%. He won 42 of the state's 53 counties. Cramer was sworn in on January 3, 2013.

Cramer is pro-life and supports ending taxpayer funded abortion. He opposes churches providing birth control. He supports the Federal Marriage Amendment and believes marriage is between one man and one woman. He is a fiscal conservative. He opposes federal stimulus money. He opposes increasing tax rates including income taxes. He supports tax incentives for job creation. He supports offshore drilling and opposes regulating greenhouse gas emissions. Cramer supports the coal and oil industry in North Dakota. Cramer signed the "No Climate Tax Pledge." He supports gun rights and opposed the provisions of the Violence Against Women Act that extended tribal jurisdiction over non-tribal members accused of sexual assault and rape against tribal members. Cramer claimed that the provisions would be ruled unconstitutional and that it would be difficult for a non-Tribal member to receive a fair trial from a Tribal Court. Cramer stirred controversy in September 2013 when he cited a Biblical quotation on the House floor in support of Republicans' efforts to cut some $40 billion from the Supplemental Nutrition Assistance Program, also known as food stamps, after having used the same quotation in response to a constituent's opposition to the proposal. The bill passed on a largely party-line vote.

In 2010, Cramer and his wife, Kris, became "interveners" in the matter of a child whose mother, a former girlfriend of one of their sons, was beaten to death by her current boyfriend. Police investigation as reported by local media indicated that both the child's mother and her boyfriend were involved with drugs. The baby's father lived out of state. Although not related to the child, the Cramers were able to have themselves made temporary guardians of the child. Previously authorities had briefly placed the child with its maternal grandmother, and also are stated in court records as having "misplaced" contact information for the baby's father. As a result, the baby's father was not notified of court hearings and did not participate in proceedings resulting in placing the child with the Cramers, and his parental rights were legally terminated. On December 3, 2010, the state supreme court heard arguments with regard to an appeal of the termination by the baby's father. He is married to Kris, and has five children.

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