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Donen Stanley

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Stanley Donen est un réalisateur américain, né le 13 avril 1924 à Columbia, en Caroline du Sud (États-Unis).
 

Sur le plateau d'Un jour à New York (1949). Stanley Donen entouré de Franck Sinatra et Gene Kelly

Sur le plateau d'Un jour à New York (1949). Stanley Donen entouré de Franck Sinatra et Gene Kelly

Il commence à 10 ans une carrière de danseur en poursuivant ses études secondaires à Columbia. À 16 ans, après avoir achevé ses études à l'Université de Caroline du Sud, il débute à Broadway dans Pal Joey et se lie d'amitié avec Gene Kelly. Il joue dans Best Food Forwards : Gene Kelly en est la vedette et le chorégraphe. En 1942-43, il devient son collaborateur à Hollywood : leur originalité se trouve et dans les chorégraphies innovantes et dans des scénarios plus réalistes.

Avec une filmographie de seulement une trentaine de films, Stanley Donen n'en a pas moins marqué profondément l'histoire du cinéma américain, notamment dans le domaine de la comédie musicale. Il réalise chez MGM, sous la houlette du producteur Arthur Freed, Un jour à New York, et Chantons sous la pluie (Singin' in the rain) en 1952, devenu l'icône du genre. Leur collaboration s'arrête avec l'échec de Beau fixe sur New York. Charade (1963) est également un des fleurons de la comédie policière. En 1998, il reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Filmographie

  • 1949 : Un jour à New York (On the Town)
  • 1951 : Mariage royal (Royal Wedding)
  • 1952 : Love Is Better Than Ever
  • 1952 : Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain)
  • 1952 : L'Intrépide (Fearless Fagan)
  • 1954 : Donnez-lui une chance (Give a Girl a Break)
  • 1954 : Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (Seven Brides for Seven Brothers)
  • 1954 : Au fond de mon cœur (Deep in My Heart)
  • 1955 : Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather)
  • 1955 : Kismet (non-credité au générique)
  • 1957 : Drôle de frimousse (Funny Face)
  • 1957 : Pique-nique en pyjama (The Pajama Game)
  • 1957 : Embrasse-la pour moi (Kiss Them for Me)
  • 1958 : Indiscret (Indiscreet)
  • 1958 : Cette satanée Lola (Damn Yankees!)
  • 1960 : Chérie recommençons (Once More, with Feeling)
  • 1960 : Un cadeau pour le patron (Surprise Package)
  • 1960 : Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass Is Greener)
  • 1963 : Charade
  • 1966 : Arabesque
  • 1967 : Voyage à deux (Two for the Road)
  • 1967 : Fantasmes (Bedazzled)
  • 1969 : L'Escalier (The Staircase)
  • 1974 : Le Petit Prince (The Little Prince), d'après Antoine de Saint-Exupéry
  • 1975 : Les Aventuriers du Lucky Lady (Lucky Lady)
  • 1978 : Folie Folie (Movie Movie)
  • 1980 : Saturn 3
  • 1984 : La Faute à Rio (Blame It on Rio), remake d'Un moment d'égarement de Claude Berri (1977)

Le monde en marche

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Le Monde en marche (The World Moves On) est un film américain réalisé par John Ford, sorti en 1934. Une grande fresque historique et familiale entre l'Europe et les États-Unis... Tournage du 20 février au 17 avril 1934. Recettes américaines : 450 000 dollars. Le film serait inspiré par l'histoire de la dynastie des Rothschild. Ford ne voulait pas faire ce film, mais il dut honorer son contrat avec la Fox : « Je préfère l'oublier, et je me suis battu pour ne pas le faire mais j'étais sous contrat et finalement j'ai été obligé de le tourner et je l'ai fait du mieux possible. Mais je détestais la chose. C'était vraiment un mauvais film. Il n'y avait rien à dire et il n'y avait aucune place pour la comédie. »
 

Le monde en marche de John FordLe monde en marche de John Ford

Le monde en marche de John Ford

Fiche technique

  • Titre : Le Monde en marche
  • Titre original : The World Moves On
  • Réalisation : John Ford
  • Scénario : Reginald Berkeley
  • Production : Winfield R. Sheehan
  • Musique : Arthur Lange
  • Photographie : George Schneiderman
  • Montage : Paul Weatherwax
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - 1,85:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Romance, guerre
  • Durée : 90 minutes
  • Date de sortie : 1934

Distribution

  • Madeleine Carroll : Mrs. Warburton, 1825/Mary Warburton Girard, 1914
  • Franchot Tone : Richard Girard
  • Reginald Denny : Erik von Gerhardt
  • Sig Ruman : Baron von Gerhardt (as Siegfried Rumann)
  • Louise Dresser : Baroness von Gerhardt
  • Raul Roulien : Carlos Girard (1825)/Henri Girard (1914)
  • Stepin Fetchit : Dixie
  • Lumsden Hare : Gabriel Warburton (1825)/Sir John Warburton (1914)
  • Dudley Digges : Mr. Manning
  • Frank Melton : John Girard (1825)
  • Brenda Fowler : Madame Agnes Girard (1825)
  • Russell Simpson : Notaire (1825)
  • Walter McGrail : Le duéliste (1825)
  • Marcelle Corday : Madame Girard II (1914)
  • Charles Bastin : Jacques Girard, the Boy (1914)
  • Barry Norton : Jacques Girard (1924)
  • George Irving : Charles Girard (1914)
  • Ferdinand Schumann-Heink : Fritz von Gerhardt
  • Georgette Rhodes : Jeanne Girard
  • Claude King : Colonel Braithwaite
  • Ivan F. Simpson : Clumber (as Ivan Simpson)
  • Frank Moran : Sergeant Culbert, Soldat dans le fossé

Acteurs non crédités

  • Brooks Benedict : soldat dans le fossé
  • Anita Brown : femme de Dixie
  • Pierre Callos : Chef
  • Fred Cavens : chauffeur de taxi
  • André Cheron : officier français dans le fossé
  • Pierre Couderc :
  • Sidney De Gray : joueur de cartes
  • Mario Dominici : médecin français
  • Francis Ford : Legionaire dans le fossé
  • Hans Fuerberg : Hans, Man Toasting Bride and Groom
  • Mary Gordon : mère du soldat anglais
  • Ben Hall : soldat anglais
  • Winter Hall : ministre
  • Ramsay Hill : officier britannique
  • Adolf Hitler : lui-même (images d'archives)
  • Hans Joby : cuisinier
  • Beulah Hall Jones
  • Emmett King : joueur de cartes
  • Otto Kottke : soldat allemand
  • Louise La Croix
  • Jacques Lory : légionnaire dans le fossé avec Dixie
  • Margaret Mann : Housekeeper
  • Alphonse Martell : Sergent français
  • Billy McClain : français noir
  • Paul McVey : Worker Saying Paris Calling
  • Torben Meyer : Head Butler
  • George Milo : Officier
  • Benito Mussolini : lui-même (images d'archives)
  • Jack Pennick : French orderly
  • Frank Reicher : Herr Robess
  • George Renault : Legionnaire
  • Harry Tenbrook : Legionnaire dans le fossé avec Dixie
  • Anders Van Haden : docteur allemand
  • Perry N. Vekroff
  • William Worthington : juge du duel

L'Homme qui tua Liberty Valance

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L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance) est un film américain en noir et blanc de John Ford, sorti en 1962, adapté de la nouvelle de Dorothy M. Johnson . En 1910, le sénateur Stoddard et sa femme Alice, un couple âgé, reviennent à Shinbone, dans l'Ouest, pour l'enterrement de Tom Doniphon. Le journaliste local, intrigué par la présence d'un sénateur venu assister à l'enterrement d'un cow-boy inconnu, presse Stoddard de s'expliquer. Stoddard, d'abord réticent, finit par accepter. Il évoque l'époque où fraîchement diplômé en droit, il débarqua avec l'idéal d'apporter la légalité dans l'Ouest. Peu avant son arrivée à Shinbone, la diligence est attaquée par une bande de hors-la-loi. Stoddard est dévalisé et frappé par leur chef qui le laisse pour mort. Tom Doniphon le trouve, lui apprend le nom de son agresseur : Liberty Valance, un bandit de notoriété publique, et le dépose dans le restaurant de la jeune Alice (son secret amour) et de ses parents. Stoddard, encore faible, parle de faire arrêter Valance, ce qui provoque les sarcasmes de Doniphon : à Shinbone, c'est la loi des armes qui prévaut. Stoddard n'obtient pas plus le soutien du shérif, couard notable.

En échange de son travail au restaurant, il est logé par Alice. Lorsque Valance le provoque, c'est Doniphon aidé de Pompey qui le défendent, lui prouvant par là que seul le revolver peut protéger un homme. Stoddard refuse pourtant de renoncer à la voie légale. Il enseigne la lecture et l'écriture, donne des rudiments d'éducation civique aux enfants et s'entraîne secrètement au revolver. Stoddard est devenu l'ami de Peabody, le journaliste de Shinbone, qui dénonce la volonté des grands propriétaires de bétail de maintenir le Colorado en parcours ouvert, ce qui empêche le développement de la ville. Les grands propriétaires ont de plus engagé Liberty Valance, qui n'hésite pas à s'attaquer aux fermiers isolés pour servir leurs intérêts. La solution serait de faire entrer le Colorado dans l'Union et, justement, l'élection des représentants pour la Convention va avoir lieu. Le jour de l'élection, Doniphon refuse d'être candidat et, malgré les tentatives d'intimidation de Valance, ce sont Peabody et Stoddard qui sont élus aux dépens de Valance. Ce dernier, furieux, somme Stoddard de quitter la ville ou de l'affronter en duel le soir même.

Peabody, qui vient de rédiger un article sur la défaite de Valance, est fouetté rudement par le bandit, non sans avoir défendu (vaillamment et verbalement) la liberté de la presse. Stoddard, pour qui c'en est trop, refuse de quitter la ville comme tous l'y engagent. Il prend son arme et sort dans la rue pour attendre Valance. Ce dernier sort et, après un tir d'intimidation, blesse Stoddard au bras. Stoddard ramasse l'arme de la main gauche pendant que Valance le met en joue. Les deux hommes tirent en même temps et Valance s'écroule, mort. Stoddard retourne vers Alice qui le soigne. Doniphon, voyant la scène, pense avoir perdu Alice et brûle la maison qu'il bâtissait pour le mariage.

Peabody et Stoddard se rendent à la convention où l'homme qui a tué Liberty Valance est perçu comme un héros. Peabody le propose comme candidat pour représenter le parti pro-Union à Washington, mais Stoddard, écœuré, s'apprête à retourner dans l'est. Doniphon l'arrête alors, lui révélant qu'en réalité, c'est lui-même qui a tiré sur Valance et l'a tué au moment de l'échange de coups de feu. Stoddard retourne pour se faire élire. Arrivés au terme de ce récit, les journalistes qui l'écoutent décident finalement de ne pas faire paraître l’article. L'histoire véritable de Tom Doniphon restera donc cachée pour toujours afin de de préserver la légende : « On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende » (This is the West, sir. When the legend becomes fact, print the legend). Alors que le couple quitte la petite cité pour retourner à Washington, un employé de train leur annonce qu'il vient d'arranger les correspondances spécialement pour eux : « Rien n'est trop beau pour l'homme qui a tué Liberty Valance ! ».

L'homme qui tua Liberty Valance est l'avant-dernier western de John Ford. Il a, selon Jacques Lourcelles, valeur de testament de l'auteur dans ce domaine. C'est pourquoi le film baigne dans une mélancolie, voire une amertume, renforcée par le caractère statique de l'action. Le film, fortement symbolique, présente un scénario original et complexe, propice à l'analyse. On en donne ici quelques éléments saillants. Le duel au cours duquel un homme tue Liberty Valance comporte en fait trois protagonistes : Stoddard, Valance et Doniphon (aidé par Pompey). Le duel final entre Stoddard et Valance est atypique, car totalement déséquilibré : son issue semble fixée d'avance. Pour le souligner, le tablier de « laveur de vaisselle » que porte Stoddard. Pourtant, de la main gauche, Stoddard parvient à tuer Valance, du moins le croit-on. Mais un flash-back (dans le flash-back qu'est l'histoire elle-même) vient corriger cette première version : c'est Doniphon, tapi dans l'ombre, qui a tué Valance.

Car, dans L'homme qui tua Liberty Valance, il n'y a pas un mais deux bons en face du méchant. L'opposition classique entre le voyou individualiste et sanguinaire et le héros individualiste et honnête est biaisée par l'apparition d'un troisième personnage, anti-individualiste et honnête. Et la vraie opposition du film se situe entre les deux bons, Stoddard et Doniphon. Le film propose, cela a été noté à de nombreuses reprises, une description métaphorique du processus de civilisation : Tom Doniphon représente la loi de l'Ouest, Ransom Stoddard représente la légalité, le premier s'efface au profit du second. Plus précisément, Valance représente le règne de la force, Stoddard l'établissement de la loi et Doniphon la nécessité de la force pour établir la loi. C'est dire que ni Stoddard ni Doniphon ne se suffisent à eux-mêmes dans l'accomplissement du processus historique. Stoddard succède à Doniphon grâce à son duel contre Valance, duel auquel Doniphon a participé de manière essentielle mais qui reste cachée.

Les personnages secondaires eux aussi ont un fort rôle symbolique. Alice, fiancée de Tom, évolue progressivement vers Ransom, qui lui apprend à lire, qu'elle admire et finira par épouser. Son chemin symbolise en fait celui d'une société qui passe de la force au droit, d'un territoire « ouvert » qui devient un État policé. Gamble met en lumière le rôle de la presse qui participe à la création de l'État en prenant le parti des faibles contre la puissance de la violence et de l'argent. Le journaliste Peabody, battu et laissé pour mort parce qu'il a osé se dresser face à Valance, fait ensuite la campagne et assure la victoire électorale de Stoddard. Dutton Peabody incarne l'arrivée du « quatrième pouvoir », celui de la presse, qui achève la transition vers la modernité américaine.

Mais le travail de Ford ne se résume pas à un jeu de symboles. Le film est un testament car, comme le note Lourcelles, le réalisateur y met en scène deux des principaux types d'hommes de son œuvre : l'homme d'action solitaire et le citoyen responsable au service de la communauté. C'est la structure en flash-back qui permet de faire cohabiter ces deux types de personnages qui représentent deux étapes successives de l'histoire américaine. La carrière de Stoddard, homme épris de justice, est fondée sur une imposture : l'homme qui a tué Liberty Valance, ce n'est pas lui mais Doniphon. Le personnage du journaliste de 1910 prend clairement le parti de la légende : « When the legend becomes fact, print the legend! » (en version française : « quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende »). Le final du film refuse, au nom de la légende, de réhabiliter Doniphon : le mythe américain, pour se construire, a plus besoin de croire en la victoire du juriste qu'en celle du cow-boy.

Pourtant Ford, quant à lui, montre les faits bruts et la légende, sans privilégier l'un par rapport à l'autre au moyen d'un paradoxe (Lourcelles) qui est au cœur du film : la vraie légende, pour les spectateurs du film, est portée par Doniphon, l'homme qui a vraiment tué Valance, alors que pour les personnages du film, c'est Stoddard, l'homme qui a tué Liberty Valance, qui est une légende, alors qu'il n'a pas tué Valance. La vérité et la légende sont donc liées. L'histoire de l'Ouest apparaît finalement comme le total de la vérité et de la légende. L'Ouest est totalement intégré à sa légende.

L'Homme qui tua Liberty Valance de John FordL'Homme qui tua Liberty Valance de John Ford

L'Homme qui tua Liberty Valance de John Ford

Fiche technique

  • Titre : L'Homme qui tua Liberty Valance
  • Titre original : The Man Who Shot Liberty Valance
  • Réalisation : John Ford
  • Scénario : James Warner Bellah (en) et Willis Goldbeck d'après l'histoire de Dorothy M. Johnson (en)
  • Production : Willis Goldbeck (Paramount Pictures)
  • Musique : Cyril J. Mockridge
  • Photographie : William H. Clothier
  • Direction artistique : Hal Pereira, Eddie Imazu
  • Décors : Darrell Silvera, Samuel M. Comer
  • Costumes : Edith Head
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : noir et blanc - 1,66:1 - 35 mm - mono
  • Genre : western
  • Durée : 122 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 avril 1962, France : 3 octobre 1962 et réédition en DVD et Blu-Ray le 27 mai 20121

Distribution

  • John Wayne (V.F : Raymond Loyer) : Tom Doniphon
  • James Stewart (V.F : Roger Tréville) : Ransom Stoddard
  • Vera Miles (V.F : Nadine Alari) : Alice/Hallie Stoddard
  • Lee Marvin (V.F : Claude Bertrand) : Liberty Valance
  • Edmond O'Brien (V.F : Jean-Henri Chambois) : Dutton Peabody
  • Andy Devine (V.F : Robert Dalban) : Marshall Link Appleyard
  • Ken Murray (en) (V.F : Richard Francœur) : Doc Willoughby
  • John Carradine (V.F : Louis Arbessier) : Cassius Starbuckle
  • Jeanette Nolan (V.F : Françoise Fechter) : Nora Ericson
  • John Qualen : Peter Ericson
  • Willis Bouchey (V.F : Jean Violette) : Jason Tully
  • Carleton Young (V.F : Pierre Leproux) : Maxwell Scott
  • Woody Strode (V.F : Georges Aminel) : Pompey
  • Denver Pyle : Amos Carruthers
  • Strother Martin : Floyd
  • Lee Van Cleef (V.F : Michel Gatineau) : Reese, complice de Valance
  • Robert F. Simon (V.F : Lucien Bryonne) : Jack/Handy Strong
  • O.Z. Whitehead : Herbert Carruthers
  • Paul Birch : le maire Winder
  • Shug Fisher (V.F : Jean Daurand) : Kaintuck, le bègue
  • Earle Hodgins (V.F : Paul Ville) : Clute Dumphries
  • Anna Lee : Mme Prescott, la veuve
  • Ted Mapes (V.F : Pierre Collet) : Highpockets, ami du bègue
  • Charles Seel (V.F : Jean Berton) : President, election council
  • Joseph Hoover
  • Robert Donner (non crédité)

L'aigle vole au soleil

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L'aigle vole au soleil (titre original : The Wings of Eagles) est un film américain réalisé par John Ford, sorti en 1957, retraçant l'histoire authentique de l'aviateur américain Frank Wead . En 1919, Frank Wead, pilote et jeune officier de l'US Navy, a compris l'importance de développer l'aéronautique navale américaine. Il se heurte à l'incompréhension de ses supérieurs, mais, à force d'efforts, il parvient à faire valoir sa cause. Blessé dans une chute, il reste paralysé, et devient écrivain et scénariste. Après l'attaque de Pearl Harbor, Wead reprend du service et participe activement à la création d'escorteurs approvisionnant les portes avions pour remplacer rapidement les aéronefs endommagés ou détruits.

L'aigle vole au soleil de John FordL'aigle vole au soleil de John Ford

L'aigle vole au soleil de John Ford

Fiche technique

  • Titre : L'aigle vole au soleil
  • Titre original : The Wings of Eagles
  • Réalisation : John Ford
  • Scénario : Frank Fenton et William Wister Haines (en) d'après les mémoires du Commandant Frank Wead (en)
  • Musique : Jeff Alexander
  • Direction artistique : Malcolm Brown et William A. Horning
  • Décorateur de plateau : F. Keogh Gleason et Edwin B. Willis
  • Photographie : Paul Vogel
  • Montage : Gene Ruggiero
  • Costumes : Walter Plunkett
  • Production : Charles Schnee et James E. Newcom (producteur associé)
  • Société de production : MGM
  • Distribution : MGM
  • Pays d’origine : États-Unis
  • Genre : Drame, Biographie
  • Format : Couleur Metrocolor - Son : Mono (Westrex Recording System)/Perspecta Stereo
  • Durée : 110 min (1h50)
  • Dates de sortie : États-Unis : 22 février 1957 ; France : 11 octobre 1957

Distribution

  • John Wayne (VF : William Sabatier) : Frank W. 'Spig' Wead
  • Maureen O'Hara (VF : Jacqueline Porel) : Min Wead
  • Dan Dailey (VF : Michel Roux) : Carson
  • Ward Bond (VF : André Valmy) : John Dodge
  • Ken Curtis (VF : Michel Gudin) : John Dale Price
  • Edmund Lowe (VF : Louis Arbessier) : Amiral Moffett
  • Kenneth Tobey (VF : Jean Berton) : Capitaine Herbert Allen Hazard
  • James Todd (VF : Henri Crémieux) : Jack Travis
  • Barry Kelley (VF : Émile Duard) : Capitaine Jock Clark
  • Sig Ruman : Administrateur
  • Henry O'Neill (VF : Jacques Berlioz) : Capitaine Spear
  • Willis Bouchey : Barton
  • Dorothy Jordan : Rose Brentmann

Et, parmi les acteurs non-crédités 

  • Louis Jean Heydt : Dr John Keye
  • Stuart Holmes (VF : Jean Brochard) : Producteur
  • Alberto Morin : Administrateur
  • Charles Trowbridge (VF : Richard Francœur) : Crown, administrateur

Alamo

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Alamo (The Alamo) est un film américain réalisé par John Wayne, sorti en 1960. En 1836, cent quatre-vingt-cinq civils américains insoumis au Mexique, parmi lesquels les légendaires Davy Crockett et Jim Bowie, se sacrifient pour faire face aux assauts des premières colonnes d'hommes des troupes régulières mexicaines en attendant l'arrivée de l'armée texane. John Wayne en s'inspirant d'un épisode de la guerre d'indépendance du Texas, celui du siège de Fort Alamo souhaita dans son œuvre montrer l'héroïsme d'un groupe d'individus qui pour une juste cause (la république du Texas) décidèrent de se sacrifier.

Pour sublimer de courage, il se permit quelques libertés avec les faits, aussi ce film comporte des erreurs historiques, des faits imaginaires, ainsi que des anachronismes dans les événements, l'armement, les costumes, etc. Ce qui fit que des collaborateurs du film, dont l'écrivain, folkloriste et journaliste J. Frank Dobie et le spécialiste de l'histoire du Texas Lon Tinkle, refusèrent que leurs noms figurent dans la liste des collaborateurs historiques du film.

Alamo de John WayneAlamo de John Wayne

Alamo de John Wayne

Fiche technique

  • Titre original : The Alamo
  • Titre français: Alamo
  • Réalisation : John Wayne
  • Scénario : James Edward Grant
  • Direction artistique : Alfred Ybarra
  • Décors : Alfred Ybarra, Victor A. Gangelin
  • Costumes : Frank C. Beetson, Ann Peck
  • Photographie : William H. Clothier
  • Son : Jack Solomon
  • Supervision son : Fred Hynes, Gordon Sawyer
  • Montage : Stuart Wilmore
  • Musique : Dimitri Tiomkin
  • Production : John Wayne, assisté de Michael Wayne
  • Sociétés de production : The Alamo Company (États-Unis), Batjac Productions (États-Unis)
  • Sociétés de distribution : United Artists, Artistes Associés (France), Les Grands Films Classiques (France)
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langues : anglais, espagnol
  • Format : couleur (Technicolor) — 70 mm — 2.20:1 Todd-AO — son stéréo 6 pistes (Westrex Recording System)
  • Genre : western
  • Durée : 1923↔167 minutes
  • Dates de sortie : États-Unis : 24 octobre 1960, France : 8 février 1961
  • (fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 23902 délivré le 2 décembre 1960)

Distribution

  • John Wayne (VF : Claude Bertrand) : Davy Crockett
  • Richard Widmark (VF : Jean Claudio) : Colonel James Bowie
  • Laurence Harvey (VF : Jean-Claude Michel) : Colonel William Travis
  • Frankie Avalon (VF : Christian Fourcade) : Smitty
  • Patrick Wayne (VF : Jacques Ferrière) : Capitaine James Bonham
  • Linda Cristal (VF : Jeanine Freson) : « Flaca »
  • Richard Boone (VF : Jean Martinelli) : Général Sam Houston
  • Joan O'Brien (VF : Nadine Alari) : Susanna « Sue » Dickinson
  • Chill Wills (VF : Jacques Berlioz) : Beekeeper
  • Joseph Calleia (VF : Fernand Rauzena) : Juan Seguin
  • Denver Pyle (VF : Lucien Bryonne) : Thimblerig
  • Hank Worden : Parson
  • Guinn Williams (VF : Serge Nadaud) : Lieutenant « Irish » Finn
  • Ken Curtis (VF : Jean-Pierre Duclos) : Capitaine Almeron Dickinson
  • Carlos Arruza (VF : Jean-Henri Chambois) : le lieutenant mexicain
  • Jester Hairston (VF : Gérald Castrix) : Jethro (le serviteur noir de Bowie)
  • Veda Ann Borg (VF : Lita Recio) : Nell Robertson, la femme aveugle
  • John Dierkes (VF : André Valmy) : Jocko Robertson
  • Aissa Wayne : Angelina (Lisa) Dickinson
  • William Henry : le docteur Sutherland
  • Bill Daniels (VF : Jean Berton) : le colonel Neill
  • Wesley Lau (VF : Yves Brainville) : Emile Sande
  • Chuck Roberson (VF : Henry Djanik) : un homme du Tennessee
  • Olive Carey : Mrs. Dennisson
  • Ruben Padilla (VF : Jean-Henri Chambois) : Général Santa Anna
  • Carol Baxter : l'adolescent texan
  • Jack Pennick : Sergent Lightfoot
  • Red Morgan : un homme du Tennessee
  • Julian Trevino : Silvero Seguin
  • Tom Hennessey : Bull
  • Cy Malis : Pete
  • Fred Graham : le volontaire barbu
  • Le Jeanne Guy : une femme

Bande originale

  • Green Leaves of Summer, paroles de Paul Francis Webster et musique de Dimitri Tiomkin, interprétée par des chœurs
  • Tennessee Babe, paroles de Paul Francis Webster et musique de Dimitri Tiomkin, interprétée par des chœurs
  • Battle of the Alamo, paroles de Paul Francis Webster et musique de Dimitri Tiomkin, interprétée par des chœurs
  • Here's to the Ladies, paroles de Paul Francis Webster et musique de Dimitri Tiomkin, interprétée par Frankie Avalon et par Chill Wills
  • Musique additionnelle : hymne The Eyes of Texas, paroles et musique de John Sinclair (alma mater de l'Université du Texas à Austin)
 

Le Sergent noir

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Le Sergent noir (Sergeant Rutledge, 1960), film américain de John Ford. Ce film, controversé à sa sortie traite d'un procès fait à un sergent noir de la cavalerie accusé d'avoir violé et tué une petite fille blanche. La grande critique qui fut adressée au film fut de dénoncer le racisme anti-noir, sans se préoccuper des droits des Indiens qui restaient les méchants du western classique. John Ford a répondu qu'il avait voulu décrire une situation historique : celle ou effectivement, sans état d'âme, les soldats noirs et soldats blancs combattaient ensemble les apaches.

Arizona, 1881. Le Sergent Rutledge, soldat noir, est accusé du viol d'une jeune fille blanche et du meurtre de son père. Il est alors jugé en cours martiale. Qui de l'accusation, qui dresse un portrait accablant et raciste du sergent, ou de Mary Beecher, seul témoin à décharge, que le sergent Rutledge a sauvée d'une attaque apache, saura convaincre le juge et faire éclater la vérité ?

Le Sergent noir de John FordLe Sergent noir de John Ford

Le Sergent noir de John Ford

Fiche technique

  • Réalisateur : John Ford
  • Scénario : James Warner Bellah, Willis Goldbeck
  • Photographie : Bert Glennon
  • Directeur artistique : Eddie Imazu
  • Décors de plateau : Frank M. Miller
  • Costumière : Marjorie Best
  • Musique : Howard Jackson, Mack David et Jeffrey Livingston (chanson "Captain Buffalo")
  • Montage : Jack Murray
  • Production : Willis Goldbeck et Patrick Ford
  • Société de production : Warner Bros.
  • Langue : anglais
  • Format : Couleur
  • Durée : 111 minutes
  • Sortie : États-Unis 18 mai 1960

Distribution

  • Woody Strode : Sgt. Braxton Rutledge
  • Jeffrey Hunter : Lt. Tom Cantrell
  • Constance Towers : Mary Beecher
  • Billie Burke : Mrs. Cordelia Fosgate
  • Juano Hernández : Sgt. Matthew Luke Skidmore
  • Willis Bouchey : Col. Otis Fosgate
  • Carleton Young : Capt. Shattuck
  • Judson Pratt : Lt. Mulqueen

Ce n'est qu'un au revoir

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Ce n'est qu'un au revoir (The Long gray line) est un film américain réalisé par John Ford et sorti en 1955. Enseignant depuis un demi siècle à West Point, Martin Maher se souvient des premiers jours qu'il a passés au sein de la célèbre école militaire. Immigrant irlandais débarquant tout droit de son navire pour tenter d'y gagner sa vie en tant que serveur, bien que maladroit, rétif à toute forme de discipline, ne sachant pas nager ni se battre convenablement, mais indécrottablement optimiste, épris de justice et surtout combatif, il finit par rendre son tablier pour s'y faire engager en tant que planton.

Pourtant, sous la houlette du premier Maître d'armes, le judicieux capitaine Kohler, Martin comprend peu à peu les règles qui régissent l'école avant de devenir l'assistant de l'officier en tant qu'instructeur de boxe, puis maitre-nageur! Ne rempilant dans un premier temps que dans l'espoir de séduire la ravissante compatriote cuisinière au service du capitaine, il finit par prendre très à cœur les rôles que celui-ci lui assigne bien qu'étant a priori le moins bien placé pour les assumer. Reprenant ainsi la relève dans l'éducation des jeunes cadets, employant les méthodes de son mentor pour devenir à son tour l'une des figures emblématiques et paternelles de l'établissement...

Ce n'est qu'un au revoir de John FordCe n'est qu'un au revoir de John Ford

Ce n'est qu'un au revoir de John Ford

Fiche technique

  • Titre : Ce n'est qu'un au revoir
  • Titre original : The Long gray line
  • Réalisation : John Ford
  • Production : Robert Arthur
  • Société de production : Columbia Pictures et Rota Productions
  • Scénario : Edward Hope, d'après le roman autobiographique Bringing up the brass de Marty Maher et Nardi Reeder Campion
  • Superviseur musical : Morris Stoloff
  • Musique : George Duning
  • Photographie : Charles Lawton Jr. et Charles Lang (non crédité)
  • Montage : William A. Lyon
  • Direction artistique : Robert Peterson
  • Décors : Frank Tuttle
  • Costumes : Jean Louis
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Langue : anglais
  • Distribution : Columbia Pictures
  • Format : Couleurs (Technicolor) - Ratio : 2,35:1 - Son : 4-Track Stereo V.O.
  • Genre : Drame
  • Durée : 138 minutes
  • Dates de sortie : Japon : 22 janvier 1955, États-Unis : 9 février 1955, France : 20 juin 1955

Distribution

  • Tyrone Power (VF : Marc Cassot) : Marty Maher
  • Maureen O'Hara (VF : Jacqueline Porel) : Mary O'Donnell
  • Robert Francis (VF : Gabriel Cattand) : James Sundstrom Jr.
  • Donald Crisp (VF : Raymond Rognoni) : Old Martin
  • Betsy Palmer (VF : Monique Mélinand) : Kitty Carter
  • Ward Bond (VF : Claude Péran) : Capitaine Herman Koehler
  • Philip Carey : Charles Dotson
  • William Leslie (VF : Jean-Claude Michel) : Red Sundstrom
  • Harry Carey Jr. (VF : Pierre Trabaud) : Dwight Eisenhower
  • Peter Graves (VF : André Valmy) : Capitaine Rudolph Heinz
  • Patrick Wayne (VF : Jacques Muller) : Abner Overton
  • Willis Bouchey : Major Thomas
  • Sean McClory (VF : Raymond Loyer) : Dinny Maher
  • Erin O'Brien Moore (VF : Lita Recio) : Mme Koehler

Planqué malgré lui

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Planqué malgré lui (When Willie Comes Marching Home) est un film américain réalisé par John Ford, sorti en 1950. Bill Kluggs, est le premier habitant d'une petite ville américaine à s'engager après l'attaque de Pearl Harbor. Mais son régiment tarde à s'engager sur les terrains d'action. Bill est alors considéré malgré lui comme un planqué. Alors qu'il est transféré en Angleterre, le vol se passe mal et il doit sauter en parachute au-dessus de la France occupée. Recueilli par des résistants, ils le chargent de transmettre aux alliés un film montrant un V2... Tournage du 20 juin au 11 août 1949. Recettes : 1 700 000 dollars. Film mineur de Ford qui avait pourtant une tendresse particulière pour le film, regrettant de n'avoir pas tourné plus de comédies. Récompenses : Léopard d'or au Festival de Locarno.

Planqué malgré lui de John FordPlanqué malgré lui de John Ford

Planqué malgré lui de John Ford

Fiche technique

  • Titre : Planqué malgré lui
  • Titre original : When Willie Comes Marching Home
  • Réalisation : John Ford
  • Scénario : Richard Sale et Mary Loos
  • Production : Fred Kohlmar
  • Société de production : Twentieth Century Fox
  • Musique : Alfred Newman
  • Photographie : Leo Tover
  • Montage : James B. Clark
  • Pays d'origine : États-Unis
  • Format : Noir et blanc - Mono - 35 mm
  • Genre : Comédie, guerre
  • Durée : 86 minutes
  • Date de sortie : 1950

Distribution

  • Dan Dailey : William 'Bill' Kluggs
  • Corinne Calvet : Yvonne
  • Colleen Townsend : Marge Fettles
  • William Demarest : Herman Kluggs
  • Jimmy Lydon : Charles 'Charlie' Fettles (as James Lydon)
  • Lloyd Corrigan : Maj. Adams
  • Evelyn Varden : Mrs. Gertrude Kluggs

Et, parmi les acteurs non-crédités

  • Luis Alberni : Le barman
  • James Flavin : Général Brevort
  • Paul Harvey : Brigadier-général Lamson
  • J. Farrell MacDonald : Gilby, le pharmacien
  • Alberto Morin : Un tireur résistant français
  • Charles Trowbridge : Général Merrill

La Bataille de Midway

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La Bataille de Midway (The Battle of Midway) est film documentaire de 1942 mis en scène par John Ford. Des images couleur de la bataille de Midway sont illustrées avec la voix de plusieurs narrateurs, dont Donald Crisp, Henry Fonda et Jane Darwell. Le film commence dans un style documentaire avec un narrateur masculin expliquant où se trouve Midway et quelle est son importance stratégique. Cinq minutes plus tard, le format change légèrement, avec des images plus insouciantes de GI au travail sur l'île, l’apparition d’une voix féminine. La voix est celle d'une femme d’âge moyen de Springfield, qui est le modèle de la mère-type, expliquant comment elle identifie tel ou tel garçon de sa ville natale.

Le récit se tourne brutalement vers la bataille avec approximativement 5 minutes consacrées à la défense de l'île, la bataille navale, et ses conséquences. À la fin, les diverses pertes japonaises connues sont montrées (4 porte-avions, etc.), puis rayées à la peinture rouge. Le film, d’une durée de 18 minutes, a été distribué par la Twentieth Century Fox et a remporté l’Oscar du meilleur film documentaire.

John Ford a filmé lui-même en 16 mm, caméra à l’épaule, la bataille qui était inattendue. Il était en transit sur l'île, sorti de sa couchette du quartier des officiers (BOQ, bachelor officers' quarters) par les bruits de la bataille, et le tournage a commencé. Ford a été blessé par le feu ennemi et a perdu un œil pendant le tournage de la bataille. En 1976, le long métrage, La Bataille de Midway, avec Charlton Heston, Henry Fonda et Robert Mitchum a été sorti par Universal Pictures.

La Bataille de Midway de John FordLa Bataille de Midway de John Ford

La Bataille de Midway de John Ford

Fiche Technique

  • Réalisation : John Ford
  • Ecriture : John Ford, Dudley Nichols, James Kevin McGuinness- (sous le nom James K. McGuinness)
  • Production : John Ford- producteur
  • Montage : John Ford, Robert Parrish
  • Photographie : John Ford, Jack MacKenzie- (non crédité), Kenneth M. Pier- (non crédité)
  • Musique : Alfred Newman
  • Pays : Etats-Unis

Distribution

  • Donald Crisp : le narrateur principal (voix)
  • Henry Fonda : le narrateur (dialogue) (voix)
  • Jane Darwell : le narrateur (dialogue) (voix)
  • Irving Pichel : le narrateur (voix)
  • James Roosevelt

Negri Pola

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Pola Negri (31 décembre 1894, Lipno, Pologne - 1er août 1987, San Antonio, Texas, États-Unis) actrice polonaise du cinéma muet, se maria à Seraincourt le 14 mai 1927 avec le prince Serge Mdivani.

Negri Pola

Ruinée par le krach financier de 1929, elle vendit le château de Rueil et, en 1941, elle s'installa définitivement aux États-Unis. Elle prit la nationalité américaine en 1951. Elle vécut au 6933, Hollywood Boulevard. Née Barbara Apolonia Chałupiec "d’une mère issue de la royauté polonaise appauvrie et d’un père aux ancêtres slovaques", elle débute comme danseuse au sein du Ballet Impérial Russe à Saint-Pétersbourg mais doit abandonner cette carrière à cause de la tuberculose. Elle prend des cours d'art dramatique au Conservatoire de Varsovie : en 1913, elle fait ses débuts au théâtre dans une pièce de Gerhart Hauptamm puis joue au Théâtre impérial de Varsovie. Lorsque le comte Domski la fait passer de la danse au cinéma, elle prend le pseudonyme de Pola Negri en hommage à la poétesse italienne Ada Negri.

Aidée d'un riche "protecteur" Wiktor Hulewicz, Pola Negri fait mettre en scène par Jan Pawlowski, en 1914, un scénario de sa composition, Niewolnica Zmyslow, dont elle est aussi l'actrice vedette. Puis elle signe un contrat avec Alexander Hertz qui la dirige dans plusieurs films. En 1917, Negri quitte Varsovie pour Berlin où elle signe un contrat avec Max Reinhardt. Celui-ci la dirige au théâtre dans le conte oriental Sumurun, dont Ernst Lubitsch réalise l'adaptation cinématographique avec un grand succès. Prise sous contrat par la UFA, les deux hommes propulsent rapidement Pola Negri au rang de star. Lubitsch devient le metteur en scène préféré de Negri, il la dirige notamment dans Carmen, La Chatte des montagnes et Montmartre. Surtout La Du Barry remporte un succès mondial, et Lubitsch est appelé à Hollywood pour diriger Mary Pickford dans une évocation historique. La star travaille également avec Georg Jacoby, plus tard metteur en scène d'un mythique Quo Vadis ? avec Emil Jannings et mentor (avec Reinhardt) de Hedy Lamarr, et le russe Dimitri Buchowetzki, spécialiste des grands sujets (Danton, Othello) pour une adaptation d'Alexandre Dumas. Negri côtoie ainsi le gotha du cinéma d'Europe centrale, de Jannings à Asta Nielsen.

À cette époque bénie du cinéma muet (car l'accent n'est pas une barrière), ses premiers succès conduisent Pola Negri à Hollywood où elle est prise sous contrat à la Paramount, le plus européen des studios américains. Le service publicitaire la présente comme la rivale de Gloria Swanson (occasionnant une "guerre des pousse-pousse" dans les chemins du studio) mais son image est plus proche de celle de Lupe Vélez, surnommée "le volcan mexicain" : sa vie privée défraye la chronique ; outre trois mariages (deux comtes et un prince géorgien, Serge Mdivani), la belle est associée à Charlie Chaplin et Rudolph Valentino - à la mort de celui-ci en 1926, elle se comporte comme sa veuve. La gloire de Pola Negri est à son apogée durant toutes les années 1920. Elle s'illustre d'abord dans deux films de George Fitzmaurice puis "éclate" avec The Spanish Dancer de Herbert Brenon, film historique inspiré par Victor Hugo. L'actrice retrouve ensuite deux de ses directeurs européens, Dimitri Buchowetzki et surtout Ernst Lubitsch pour Paradis défendu (1924), le dernier film de leur association, où Negri joue Catherine de Russie. L'exotisme lui colle à la peau car elle interprète ailleurs la reine des Apaches parisiens selon Francis Carco…

Après une adaptation de W. Somerset Maugham par Raoul Walsh, comme Greta Garbo dix ans plus tard, Hollywood tente de l'américaniser dans deux films de Malcolm St. Clair, avec un succès relatif. Après son renvoi de la MGM, où désormais Garbo vole de ses propres ailes, le suédois Mauritz Stiller devient le nouvel amant supposé de la star polonaise et son directeur dans trois films. Elle interprète encore une princesse dans Moscou-Shanghaï (1928) de l'allemand Ludwig Berger, d'après Victorien Sardou. Pola attend un enfant quand son contrat avec Paramount arrive à échéance en 1928. Elle décide de ne pas le renouveler et de déménager en France pour s’occuper de sa famille. Cela coïncide avec l'arrivée du parlant qui devait porter un coup fatal à la carrière de nombreuses stars. Quelques mois plus tard, elle fait une fausse couche et sombre dans une profonde dépression. La mère de Pola l’encourage alors à retourner devant les caméras. Elle accepte l’offre de la Gaumont British Film pour figurer dans Son dernier tango, tourné en Angleterre par le réalisateur hongrois Paul Czinner - le dernier film muet de Pola Negri.

Puis les réalisateurs français Tony Lekain et Gaston Ravel envisagent d'engager Pola dans Le Collier de la reine, premier film sonore français, mais le mari de Pola refuse qu’elle apparaisse en partie dénudée. Les mêmes réalisateurs la contactent de nouveau quelques années plus tard pour jouer dans un film Pathé, Fanatisme (1934), se déroulant sous l'empire de Napoléon III. Pola, qui vient de divorcer accepte l’offre. Son film suivant est Mazurka (1935), réalisé par l'allemand Willi Forst, qui lui permet de renouer avec la UFA. Elle doit cependant prouver à Goebbels qu'elle n'est pas juive polonaise. Negri apparaît dans cinq autres films produits par UFA, dont Moskau-Shanghai (1936) de Paul Wegener (son partenaire de Sumurun), Madame Bovary de Gerhard Lamprecht et deux films de l'italien Nunzio Malasomma. Pola Negri continue de vivre en France, travaille un temps pour la Croix-Rouge en même temps qu’elle tourne en Allemagne, jusqu’à ce qu’elle finisse par rejoindre Hollywood, parmi les milliers d’Européens émigrés par bateau pour les États-Unis via Lisbonne, fuyant le régime nazi.

Pola Negri ne tournera plus que deux films sans importance - Hi Diddle Diddle, qui lui permet pourtant de croiser Adolphe Menjou, son partenaire dans Bella Donna, The Spanish Dancer et Paradis défendu - et on la comparera avec le personnage de Norma Desmond du film Boulevard du crépuscule (interprété par son ancienne rivale Gloria Swanson). Dans les années 1950, Pola Negri est productrice. Au début des années 1960, Walt Disney convient l'actrice de jouer un dernier rôle dans La Baie aux émeraudes (1964). En 1964, l'ancienne star reçoit un prix pour l'ensemble de sa carrière, au Festival International du Film de Berlin. Elle publie également ses mémoires en 1968. Elle meurt d'une pneumonie à l'âge de 92 ans en donnant presque tout son patrimoine à la St. Mary’s University. Elle est enterrée au Calvary Cemetery à Los Angeles. En 2006, elle est le sujet du film documentaire Pola Negri: Life is a Dream in Cinema.

Filmographie

  • 1914 : Niewolnica zmyslów de Jan Pawlowski : Pola, la danseuse
  • 1915 : Zona d'Aleksander Hertz : Helena Kazicka
  • 1916 : Studenci d'Aleksander Hertz : Pola
  • 1917 : Arabella d'Aleksander Hertz : Pola
  • 1918 : Surogaty lyubvi de et avec Viktor Tourjansky
  • 1918 : Les Yeux de la momie (Die Augen der Mumie Ma) d'Ernst Lubitsch : Ma
  • 1918 : Mania d'Ernst Lubitsch : Mania (perdu)
  • 1918 : Carmen d' Ernst Lubitsch : Carmen
  • 1919 : The Last Payment de Georg Jacoby
  • 1919 : Vendetta de Georg Jacoby avec Emil Jannings
  • 1919 : La Du Barry (Madame Du Barry) d'Ernst Lubitsch : Madame du Barry
  • 1919 : Rausch d'Ernst Lubitsch (perdu) avec Asta Nielsen, Alfred Abel
  • 1920 : Sumurun d'Ernst Lubitsch avec Paul Wegener : Yannaia
  • 1920 : Das Martyrium de Paul L. Stein : Gattin
  • 1921 : La Chatte des montagnes d'Ernst Lubitsch : Rischka
  • 1921 : Sappho de Dimitri Buchowetzki d'après Alexandre Dumas père : Sappho
  • 1921 : Arme Violetta de Paul L. Stein : Violetta Duclos
  • 1923 : Montmartre (Die Flamme) d'Ernst Lubitsch : Yvette
  • 1923 : Bella Donna de George Fitzmaurice avec Conrad Nagel, Adolphe Menjou : Bella Donna (Ruby)
  • 1923 : La Flétrissure (The Cheat) de George Fitzmaurice : Carmelita De Córdoba
  • 1923 : The Spanish Dancer de Herbert Brenon : Gypsy fortune teller
  • 1924 : Mon homme (Shadows of Paris) de Herbert Brenon d'après Francis Carco et André Picard : Claire, reine des Apaches
  • 1924 : Paradis défendu (Forbidden Paradise) d'Ernst Lubitsch : Catherine
  • 1924 : Men de Dimitri Buchowetzki
  • 1924 : Lily of the Dust de Dimitri Buchowetzki avec Ben Lyon, Noah Beery
  • 1925 : East of Suez de Raoul Walsh d'après W. Somerset Maugham avec Edmund Lowe  : Daisy Forbes
  • 1925 : La Comtesse Voranine (A Woman of the World) de Malcolm St. Clair : Comtesse Elnora Natatorini
  • 1926 : Good and Naughty de Malcolm St. Clair : Germaine Morris
  • 1927 : Hotel Imperial de Mauritz Stiller : Anna Sedlak
  • 1927 : Barbed Wire de Rowland V. Lee et Mauritz Stiller avec Clive Brook : Mona Moreau
  • 1927 : Confession de Mauritz Stiller : Julie
  • 1928 : The Secret Hour de Rowland V. Lee : Amy
  • 1928 : Les Trois Coupables (Three Sinners) de Rowland V. Lee avec Warner Baxter, Paul Lukas : Baronne Gerda Wallentin
  • 1928 : Amours d’actrice (Loves of an Actress) de Rowland V. Lee avec Nils Asther : Rachel
  • 1928 : Moscou-Shanghai (The Woman from Moscow) de Ludwig Berger d'après Victorien Sardou : Princesse Fedora
  • 1929 : Son dernier tango (The Way of Lost Souls) de Paul Czinner : Louise
  • 1932 : A Woman Commands de Paul L. Stein avec Roland Young, Basil Rathbone, H. B. Warner : Madame Maria Draga
  • 1935 : Mazurka de Willi Forst : Vera, la chanteuse
  • 1936 : Moscow-Shanghai (Der Weg nach Shanghai) de Paul Wegener : Olga Petrowna
  • 1937 : Madame Bovary de Gerhard Lamprecht : Emma Bovary
  • 1938 : Pieux mensonge (Die fromme Lüge) de Nunzio Malasomma : Carmen Casini
  • 1938 : La Nuit décisive (Die Nacht der Entscheidung) de Nunzio Malasomma : Tessa Brückmann
  • 1943 : Hi Diddle Diddle de Andrew L. Stone avec Adolphe Menjou, Martha Scott : Genya Smetana
  • 1964 : La Baie aux émeraudes (The Moon-Spinners) de James Neilson (Studios Walt Disney): Mme Habib

La Belle Ensorceleuse

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La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans) est un film américain réalisé par René Clair en 1941. Une aventurière qui se fait appeler « comtesse » (Marlène Dietrich) débarque à La Nouvelle-Orléans en quête d'un homme fortuné. Avec la complicité de sa servante Clementine (Theresa Harris), elle séduit Charles Giraud (Roland Young) un banquier naïf. Elle rencontre par hasard Robert Latour (Bruce Cabot), un beau marin. Alors que le mariage avec Giraud est imminent, la comtesse est reconnue par le russe Zolotov (Mischa Auer) qui l'a bien connue à Saint-Pétersbourg.

Sans le vouloir, ce dernier compromet le mariage et la comtesse se voit forcée de faire croire qu'elle est la cousine vertueuse d'une femme de mauvaises mœurs dénommée « Lili ». La comtesse se déguise en Lili pour fréquenter des lieux peu convenables. Afin que son mariage se déroule bien, Giraud demande au marin Latour d'enlever Lili pour l'éloigner. Abusé par la double personnalité de la comtesse/Lili, Latour comprend finalement toute l'histoire et quitte La Nouvelle-Orléans avec la femme qu'il aime et qui l'aime, rendant le mariage de Giraud impossible.

La Belle Ensorceleuse de René ClairLa Belle Ensorceleuse de René Clair

La Belle Ensorceleuse de René Clair

Fiche technique

  • Titre : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans)
  • Réalisation : René Clair
  • Scénario : Norman Krasna
  • Production : René Clair et Joe Pasternak
  • Société de production : Universal Pictures
  • Musique : Frank Skinner (chef d'orchestre : Charles Previn)
  • Photographie : Rudolph Maté
  • Montage : Frank Gross
  • Direction artistique : Jack Otterson
  • Décors : Russell A. Gausman
  • Costumes : René Hubert
  • Pays : États-Unis
  • Langue : Anglais
  • Durée : 79 minutes
  • Format : Noir et blanc sonore (Western Electric Mirrophonic Recording)

Distribution

  • Marlène Dietrich : la Comtesse Claire Ledoux (dite 'Lili')
  • Bruce Cabot : Robert Latour
  • Roland Young : Charles Giraud
  • Theresa Harris : Clementine
  • Mischa Auer : Zolotov
  • Andy Devine : Andrew, le premier marin
  • Frank Jenks : le second marin
  • Eddie Quillan : le troisième marin
  • Laura Hope Crews : La tante
  • Franklin Pangborn : Bellows
  • Clarence Muse : Samuel
  • Melville Cooper : Le beau-frère
  • Anne Revere : La sœur de Giraud
  • Bob Evans : William
  • Emily Fitzroy : Amelia, cousine de Giraud
  • Virginia Sale : Clarissa, cousine de Giraud
  • Dorothy Adams : Sybil, cousine de Giraud
  • Gitta Alpar : chanteuse d'opéra
  • Anthony Marlowe : chanteur d'opéra

Brief profiles of ex-Nazis receiving benefits

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Since 1979, at least 38 of 66 suspected Nazi war criminals and SS guards forced out of the United States collected millions of dollars in American Social Security payments, an Associated Press investigation has found. Brief profiles of seven of them:

 

This July 28, 2014, photo shows Jakob Denzinger's portrait on the tombstone of his empty grave in Cepin eastern Croatia

This July 28, 2014, photo shows Jakob Denzinger's portrait on the tombstone of his empty grave in Cepin eastern Croatia

MARTIN HARTMANN

 Hartmann is one of the most recent suspects to leave the U.S.

He volunteered for the SS in 1943 and was assigned to one of the Death's Head battalions. Those were the units that ran the Third Reich's system of death and concentration camps.

He served as a guard at the Sachsenhausen concentration camp outside Berlin.

He was stripped of his U.S. citizenship in 2007 after reaching an agreement with the Justice Department. In the agreement, he admitted to his Nazi past even though records obtained by the AP showed he disclosed his SS service to American authorities before he entered the United States.

Hartmann, 95, lives in Berlin.

JAKOB DENZINGER

In 1942, at age 18, Denzinger began serving in a Death's Head unit. He was posted at several camps, including the Auschwitz death camp complex in occupied Poland.

He settled in Ohio after the war and became a successful plastics industry executive.

Years later, the Justice Department uncovered his past. In 1989, as U.S. prosecutors prepared their case to strip Denzinger of his citizenship, he fled to Germany. He later moved to Croatia.

Denzinger, 90, refused to discuss his past with an AP reporter. "I'm not interested," he said.

MARTIN BARTESCH

Bartesch was working as an apartment building janitor when U.S. authorities uncovered incriminating evidence: As a guard at the Mauthausen concentration camp in Austria, Bartesch had shot and killed a French Jew.

Bartesch feared "financial ruin," according to his family, who denied he had done anything wrong at Mauthausen. He signed an agreement to leave the U.S.

He traveled to Austria in 1987 on a valid passport. Two days after landing, under the terms of the deal, his U.S. citizenship was revoked.

The U.S. refused the Austrian government's demands to take him back. The attorney general at the time, Edwin Meese, eventually apologized to Austria.

ARTHUR RUDOLPH

Rudolph, one of the Germany's most prominent rocket scientists, was brought to the U.S. after World War II because of his technical skill.

But Rudolph signed a settlement agreement with the U.S. in 1983 following an investigation into his use of slave laborers at a Nazi rocket factory.

Rudolph traveled on his U.S. passport to West Germany in 1984. Then he went to the U.S. General Consulate in Hamburg and renounced his citizenship.

The West German government protested, but Rudolph remained there.

He was eventually granted German citizenship and collected U.S. Social Security benefits until his death in 1996.

JOHN AVDZEJ

The Nazis installed Avdzej as a regional mayor in occupied Belorussia, where he aided the Germans in the arrest and execution of thousands of Jews.

When he immigrated to the U.S., Avdzej said he'd been a farmer and tradesman in Poland during the war.

But when the Justice Department uncovered evidence about his role as a Nazi collaborator, Avdzej agreed to leave and renounce his U.S. citizenship.

Embedded in the agreement was a provision that stated "there is no basis under U.S. law for limiting in any way Avdzej's receipt of Social Security benefits."

Avdzej arrived in West Germany in 1984. The West German government protested, but he stayed. He died in 1998 at 93.

WASYL LYTWYN

Lytwyn served in a Nazi SS unit that took part in the destruction of the Warsaw Ghetto in 1943 — an assault that killed as many as 13,000 Jews.

But when he immigrated to the U.S. in 1957, he denied any affiliation with the SS.

He found work as a shipping clerk in Chicago.

Lytwyn agreed to leave the United States in 1995 after he admitted that he concealed his SS service. The settlement agreement stated his Social Security benefits would not be affected.

Lytwyn, 93, is believed to living in Ukraine.

PETER MUELLER

Peter Mueller was born in Yugoslavia but his service as a Nazi SS guard won him German citizenship.

Mueller immigrated to the U.S. in 1956 and settled in Skokie, Illinois.

Then the Justice Department caught up with him.

Mueller admitted he served as an SS guard in the Natzweiller concentration camp in France, watching over prisoners who worked in a stone quarry and in an underground mine.

He voluntarily returned to Germany 1994. Mueller, 90, lives in a nursing home in Worms, Germany, according to family members.

Source: Investigative case files, court and government records, historical documents, and AP research and interviews.

This undated file photo shows Martin Bartesch in a photo belonging to his daughter Ann Bresnen of Chicago

This undated file photo shows Martin Bartesch in a photo belonging to his daughter Ann Bresnen of Chicago

Suspected Nazi war criminals collecting ‘millions’ in Social Security – investigation

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US taxpayers have paid millions of dollars in Social Security benefits to dozens of suspected Nazi war criminals, even after they were forced out of the United States, an investigation by the Associated Press has found.
 

A view of the gate, with the words "Arbeit macht frei" (Work sets you free), at the former Nazi death camp of Auschwitz in Oswiecim

A view of the gate, with the words "Arbeit macht frei" (Work sets you free), at the former Nazi death camp of Auschwitz in Oswiecim

The investigation revealed that since 1979, at least 38 members of the Nazi Party, including the notoriously brutal SS guards, were able to receive millions of dollars in Social Security payments.

Of that number, at least four former Nazis – all of whom live in Europe - are still collecting their benefits.

READ MORE: Putin: Nazi virus ‘vaccine’ losing effect in Europe

By March 1999, over two dozen suspected Nazi criminals had collected $1.5 million in Social Security payments after being forced to leave the country, AP reported. The payouts have since reached “into the millions.”

The loophole for allowing suspected Nazi war criminals - complicit in the murder of millions of Christians, Jews, gypsies and other minority groups - to continue getting benefits began with former Nazis, Arthur Rudolph and John Avdzej, who were forced to emigrate from America, but were permitted to keep their monthly Social Security checks.

German soldiers, members of SS units, lead a new transport of prisoners to the gas chambers at the Oswiecim (Auschwitz) concentration camp

German soldiers, members of SS units, lead a new transport of prisoners to the gas chambers at the Oswiecim (Auschwitz) concentration camp

 Among other former Nazis who are eligible for Social Security payments is former Auschwitz guard Jakob Denzinger, who after moving to Ohio following World War II started his own plastics company. Denzinger was enjoying a successful new life until Nazi hunters caught up with him in the late 1980s.

In 1989, Denzinger lost his American citizenship, but was permitted to keep his Social Security privileges if he left the country. Today, Denzinger, who is 90 years old, lives in Osijek, Croatia, and still collects $18,000 in US benefits every year.

“I don’t want to say anything,” Denzinger said when AP reporters asked him for an interview.

Denzinger’s son, Thomas, who still lives in the United States, said his father should not be forced to lose his benefits.

“This isn’t coming out of other people’s pockets,” he said. “He paid into the system.”

Another former Nazi, former Montana resident Martin Hartmann, 95, is now living in Berlin where he is collecting Social Security benefits, according to an AP source who requested anonymity. Hartmann left the US in 2007, just before his citizenship was about to be taken away.

A photo of women deemed fit for work, taken in May 1944 in the Auschwitz-Birkenau extermination camp, in Oswiecim, after the camp absorption process

A photo of women deemed fit for work, taken in May 1944 in the Auschwitz-Birkenau extermination camp, in Oswiecim, after the camp absorption process

For many of these individuals, who were abruptly forced to leave the United States late in life, the benefits provide an important source of income. An individual who earned an annual salary of $44,800 and turned 65 in 1990 would be eligible to collect about $15,000 annually in Social Security benefits, according to the Urban Institute, the Washington nonprofit, as cited by AP. Adjusted for inflation, that comes out to be $375,000 over 25 years.

William "BJ" Jarrett, a spokesman for the Social Security Administration, said US law does not allow us “to disclose information because the individual is a Nazi war criminal or an accused Nazi war criminal," he told the news agency.
The Social Security Administration refused AP's request “for the total number of Nazi suspects who received benefits and the dollar amounts of those payments.”

The report shows the US State Department was apprehensive over the techniques used by the Justice Department's unit for hunting Nazis, the Office of Special Investigations (OSI), which was suspected of negotiating with an estimated 10,000 former Nazis living in the United States so they would leave the country voluntarily.

This 01 September 1944 photo shows SS officers and German nurses as they gather during the dedication ceremony of the new SS hospital in Auschwitz

This 01 September 1944 photo shows SS officers and German nurses as they gather during the dedication ceremony of the new SS hospital in Auschwitz

The suspected Nazis could not be tried in US courts, since their alleged crimes occurred outside US territory. Thus, many were advised to leave the country with their US passports and renounce American citizenship once abroad – a practice dubbed “Nazi-dumping.”

In 1999, legislation was introduced to terminate social benefits for any suspected Nazi member – American citizen or otherwise - who left the country voluntarily. However, the bill was rejected, with opponents saying the litigation costs involved in trying to force former Nazis out of the country without Social Security benefits would be exorbitant.

Rabbi Marvin Hier, the founder of the Simon Wiesenthal Center, would like to see Social Security benefits to the suspected Nazis terminated, since the state allowances were essentially “rewarding” the recipients for their past actions.

"Someone receiving an American pension could live very well in Europe or wherever they settled," Hier told AP. "We, in effect, were rewarding them. It didn't make any sense."

Former Mesa resident among Nazis paid to leave U.S.

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Martin Hartmann, a former Mesa resident, was one of at least 38 suspected Nazi war criminals who collected Social Security benefits in exchange for voluntarily leaving the country, according to an Associated Press investigation.
 

Martin Hartmann, who lived in Mesa, reached an agreement with the U.S. Department of Justice in 2007 to return to Germany when it was found out he was a Nazi SS guard in World War II.

Martin Hartmann, who lived in Mesa, reached an agreement with the U.S. Department of Justice in 2007 to return to Germany when it was found out he was a Nazi SS guard in World War II.

Hartmann's deal, and others like it, helped the U.S. Justice Department avoid lengthy deportation hearings and increased the number of Nazis ejected from the country, according to the AP.

The payments, said to be in the millions of dollars, became bargaining chips on behalf of the Justice Department's Nazi-investigation unit known as the Office of Special Investigations, according to the news agency. If the Nazi suspects agreed to leave, they could continue to get Social Security benefits, the AP said.

Before giving up his U.S. citizenship in 2007, Hartmann lived with his wife, Ellen, in the Leisure World retirement community in Mesa.

Hartmann concealed his Nazi involvement upon arrival in America in 1955. He worked as a typesetter and a printer before learning how to use computers, according to Ellen Hartmann and Justice Department officials.

The couple bought their home in Mesa in 1987 and later decided to live there permanently.

Hartmann never let on about his time as a Nazi SS guard, except for an old picture of himself in an SS uniform hanging on a wall in his home.

But that was enough. Nathan Gasch, a neighbor, told The Arizona Republic in 2007 that he recognized the uniform in the picture because he had been a prisoner at the same camp in 1944.

Gasch said he never mentioned it to Hartmann and continued to exchange pleasantries with him.

Hartmann, now 95, is one of four living beneficiaries who collected benefits after leaving the U.S. for Berlin.

The Social Security Administration refused the AP's request for information about who received benefits and how much they were paid.

Republic reporter JJ Hensley contributed to this article.

Nazi Killers Collected Millions in Social Security

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Benefits Kept Flowing Under Deportation Deals

 

How does Nazi Hunting work ?

Dozens of suspected Nazi war criminals and SS guards collected millions of dollars in Social Security payments after being forced out of the United States, an investigation by The Associated Press found.

The payments were made possible by a legal loophole that gave the U.S. Justice Department leverage to persuade Nazi suspects to leave the U.S. If they agreed to go, or fled before deportation, they could keep their Social Security, according to interviews and internal U.S. government records, AP reported Monday following a two-year probe.

The deals allowed the Justice Department’s former Nazi-hunting unit, the Office of Special Investigations, to avoid lengthy deportation hearings, as well as increase the number of Nazis it expelled from the United States.

The Justice Department denied using Social Security payments as a tool for removing Nazi suspects. But since 1979, at least 38 of 66 suspects removed from the country kept their Social Security benefits, the AP analysis found.

There are at least four living beneficiaries, including Jakob Denzinger, a former guard at Aushchwitz. Denzinger, 90, lives in Croatia, where he receives approximately $1,500 a month in Social Security payments.

Other beneficiaries include armed SS troops who guarded the network of Nazi camps where millions of Jews perished; a rocket scientist who used slave laborers to advance his research in the Third Reich; and a Nazi collaborator who engineered the arrest and execution of thousands of Jews in Poland.

The AP investigation featured interviews, research and analysis of records obtained through the Freedom of Information Act and other sources.


La Maison Blanche coupe les prestations sociales versées à des criminels nazis

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Des criminels de guerre auraient reçu des millions de dollars de la part des Etats-Unis
 

"Des juifs étrangers, pour la plupart polonais, descendent d'un train, à Pithiviers, en mai 1941, pour être conduits dans un camp de transit, avant d'être déportés dans des camps de concentration nazis."

"Des juifs étrangers, pour la plupart polonais, descendent d'un train, à Pithiviers, en mai 1941, pour être conduits dans un camp de transit, avant d'être déportés dans des camps de concentration nazis."

Des dizaines de criminels de guerre présumés auraient reçu des millions de dollars sous forme de prestations sociales de la part des Etats-Unis après avoir été poussés à quitter le pays, selon une enquête de l'Associated Press.

Les paiements, effectués aux frais des contribuables américains et permis par un vide juridique, ont été utilisés comme moyen de pression par le département de la Justice pour convaincre les immigrés nazis de quitter les Etats-Unis.

S'ils acceptaient de partir avant d'être expulsés, ils conservaient le droit de percevoir leurs prestations sociales, selon les documents internes du gouvernement américain et des interviews.

Parmi les bénéficiaires, des membres des SS qui gardaient les camps nazis, où des millions de Juifs ont été exterminés ; un scientifique qui a utilisé des travailleurs forcés pour faire avancer ses recherches pendant le Troisième Reich; et un collaborateur des nazis qui a préparé l'arrestation et l'exécution de milliers de Juifs en Pologne.

Il reste au moins quatre bénéficiaires vivants, dont Martin Hartmann, un ancien SS au camp de Sachsenhausen en Allemagne, et Jakob Denzinger, qui patrouillait dans le camp d'Auschwitz en Pologne.

Hartmann a quitté l'Arizona pour s'installer à Berlin en 2007 après avoir été déchu de sa nationalité américaine. Denzinger a quitté l'Ohio en 1989 pour s'installer en Allemagne après avoir appris la procédure de dénaturalisation qui était entreprise à son encontre. Il s'est rapidement installé en Croatie et où il vit dans un spacieux appartement. Denzinger n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes, mais son fils, qui vit aux Etats-Unis, a confirmé que son père reçoit des paiements de sécurité sociale américaine et a dit qu'il les méritait.

Les accords ont permis à l'unité de recherche des nazis du ministère de la Justice, le Bureau des enquêtes spéciales, de contourner de lourdes procédures et ainsi d'accelérer le processus d'expulsion des nazis des États-Unis.

Réactions du centre Simon Wisenthal

Rabbi Marvin Hier, fondateur et directeur de la Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles, a déclaré qu'il fallait mettre un terme a cette procédure.

De son côté, Efraïm Zuroff, chasseur de nazi et directeur du centre Simon Wisenthal à Jérusalem a expliqué les termes de ce "compromis" passé entre les immigrés nazis et les autorités américaines.

"Les Etats-Unis ne pouvaient pas juger les nazis puisque leurs crimes ont été commis à l'extérieur du pays et que leurs victimes n'étaient pas des citoyens américains", a indiqué Efraïm Zuroff.

"Le département américain de la Justice a trouvé le compromis suivant: inculper ces immigrés nazis pour violation des lois de l'immigration et les expulser. Afin de faciliter leur départ, les Américains ont jugé bon de parvenir à un accord avec les nazis leur permettant de conserver leurs droits et de profiter des avantages qui leur revenaient après avoir travaillé plusieurs années aux Etats-Unis à condition qu'ils quittent le pays de leur plein gré", a commenté M. Zuroff. "L'argent reçu par les nazis n'était en aucun cas l'argent de familles juives", a-t-il précisé dans une interview à i24news.tv.

Réponse de la Maison Blanche

La Maison Blanche a annoncé lundi que des nazis ne devraient pas recevoir ces prestations de sécurité sociale et qu'elle va couper les avantages dont pourraient bénéficier des criminels de guerre qui séjournent à l'étranger.

List of denaturalized former citizens of the United States

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This biographical article relies on references to primary sources. Please add references to secondary or tertiary sources. Contentious material about living persons that is unsourced or poorly sourced must be removed immediately, especially if potentially libelous or harmful. (July 2014). This is a list of denaturalized former citizens of the United States, that is, those who became citizens through naturalization, and had either been stripped of citizenship or were unable to get their passports renewed while outside the United States. In the cases of Solomon Adler and Bhagat Singh Thind, they subsequently obtained United States citizenship.

According to a February 2, 2011 release from the United States Department of Justice, since 1979, the federal government has stripped 107 people of citizenship for alleged involvement in war crimes committed during World War II through the efforts of the Office of Special Investigations (OSI). An unabridged 600-page Justice Department report obtained by The New York Times in 2010 stated, "More than 300 Nazi persecutors have been deported, stripped of citizenship or blocked from entering the United States since the creation of the O.S.I." The Los Angeles Times reported in 2008 that five such denaturalized men could not be deported as no country would accept them, and that four others had died while in the same situation.

Others have been stripped of their citizenship for more mundane crimes; unless otherwise noteworthy, these people are not included on this list. Some of the people on the list below agreed after legal consultation and/or Department of State communications to give up their United States citizenship/nationality in order to avoid legal prosecution and/or exhaustive deportation/removal proceedings, which does not constitute voluntary relinquishment of citizenship as contrasted with the list of former United States citizens who relinquished their nationality.

Adler, Solomon (1909–1994) 

Government economist under investigation as a communist spy. Moved to Britain and lost his citizenship when his passport expired.  circa 1952  Renewed American citizenship when Sino-American diplomatic relations were reestablished in 1971. See also Lauchlin Currie below.

Almallah, Rasmi Khader 

Became a permanent resident via a 1981 marriage four days before his student visa expired (later deemed "a green card marriage" by the Immigration and Naturalization Service) and naturalized in 1988. Almallah was stripped of his United States citizenship after coming to the authorities' attention for his connection to the Holy Land Foundation (adjudged to be a Hamas fundraising entity) and also as a former employer of one of the 9/11 bombers.  2007  Appealed unsuccessfully to the United States Court of Appeals, Fifth Circuit. Resident of Jordan, where he is a member of the Jordanian Senate.

Artishenko, Basil (1923–1989) 

Member of Nazi-controlled police in Khoiniki (present-day Chojniki, Belarus), accused of helping execute about 100 unarmed people.  October 11, 1984  Not deported from the United States in a settlement with the government that required him to give up his citizenship and nationality in 1984; died in 1989.
Avdzej, John, akas: Ivan Aŭdzej and Jan Awdziej (1905–1998)  Mayor of Stolpce in Nazi-occupied Poland.[10]  March 2, 1984[11]  Left the country in February 1984 for West Germany, where he renounced his US citizenship as part of a deal to avoid prosecution. Died in 1998.

Bartesch, Martin (1926–1989) 

Failure to disclose his past when he applied for U.S. citizenship: member of the Prinz Eugen Division of the S.S. from 1943–44; while a guard at Mauthausen concentration camp, he shot Gottfried Ochshorn dead when Ochshorn attempted to escape.  May 29, 1987 Fled to Austria, where he later died.

Baumann, Anton (1911–1994) 

SS Death Head's Battalion guard at Stutthof and Buchenwald concentration camps. May 17, 1991  Ordered deported to Germany in 1993, but deportation was never carried out due to his health; died in 1994.

Bellei, Aldo Mario 

Born in Italy to an Italian father and an American mother, Bellei lost his citizenship for not moving to and living in the United States for at least five years prior to his 28th birthday; see Rogers v. Bellei.  April 5, 1971 U.S. Supreme Court vacated lower court ruling, finding against Bellei in 1971. Provision under which Bellei was denaturalized was repealed (Public Law 95-432) by Congress in 1978.

Berezowskyj, Walter (né Wolodymyr Berezowskyj; 1924–2010) 

Guard at Trawniki, Poniatowa, and Gusen concentration camps.  September 15, 1998  Never deported from the United States due to his health; died in 2010.
Bernes, Peter John (né Petras Bernotavičius; 1922–2004) Deputy to Nazi-appointed mayor and police commander Werner Loew in Kupiškis, Lithuania.  May 23, 2002 Fled to Lithuania in 2002, where he later died.
Bless, Anton (1924–2004)  SS-Death's Head Battalion guard at Auschwitz concentration camp.  December 18, 1992 Fled to Germany in 1992, where he died in 2004.
Braunsteiner, Hermine (1919–1999)  Failure to disclose conviction for war crimes; female concentration camp guard.  1971 First Nazi war criminal extradited from the United States to Germany. Sentenced to life imprisonment, but released in 1996 for health reasons.
Bučmys, Ildefonsas (1920–2005) Guard at Majdanek concentration camp.  February 17, 2005 Not deported from the United States in a settlement with the government that required him to give up his U.S. citizenship and nationality in 2005; he died later that same year.
Budreika, Joseph (né Juozas Budreika; 1916–1996)  Member of the Lithuanian Schutzmannschaft.  May 28, 1996[30]  Fled to Lithuania on May 14, 1996 in an agreement with the OSI. Died less than a month after arriving in Lithuania.
Čiurinskas, Kazys, akas: Casimir/Kasimir/Kazimeris/Charlie/Casey Čiurinskas (1918–2001)  Member of the Lithuanian Schutzmannschaft.  June 18, 1997 Fled to Lithuania in 1999 after consenting to deportation.
Currie, Lauchlin (1902–1993)  Economist suspected of being a spy for the Soviet Union. Unable to get his passport renewed while working in Colombia.  1954  Became a Colombian citizen.
Dailidė, Algimantas (born 1921)  For having "illegally procured" citizenship. Member of the Lithuanian Security Police during World War II.  January 29, 1997 Fled to Germany in 2004 after being ordered deported. Convicted by a Lithuanian court in 2006, but not imprisoned due to his age. Still lives in Germany.
Damrah, Fawaz Mohammed  Imam who was convicted on June 18, 2004 of lying on his naturalization application about his association with three groups classified as terrorist organizations by the U.S. government. September 23, 2004[38]  Deported to the Palestinian West Bank in January 2007.
Demjanjuk, John (1920–2012)  Allegedly concealed being a concentration camp guard at Sobibor, Majdanek, Flossenbürg, and Trawniki, thus committing naturalization fraud.  June 25, 1981. Citizenship restored February 20, 1998. Denaturalized again on February 21, 2002.  Deported to Germany. On July 13, 2009, Demjanjuk was formally charged with 28,060 counts of accessory to murder, one for each person who died at Sobibor during the time he was accused of serving as a guard at the Nazi death camp.[40] On November 30, 2009, Demjanjuk's trial began in Munich. Convicted by Germany in 2011, but released from custody pending his appeal. Died in 2012 before appeal could be heard, thus the Munich District court declared him "presumed innocent". The court confirmed that, in accordance with German law, Demjanjuk's previous interim conviction had been invalidated and that Demjanjuk was without a criminal record.
Denzinger, Jakob Frank, a.k.a. Jacob Frank Denzinger (born 1924)  Guard at Mauthausen, St. Georgen, Kraków, and Auschwitz concentration camps.[43]  November 27, 1989 Fled to West Germany in August 1989; living in Croatia as of 2014.
Derkacz, Michael, a.k.a. Michael Dercacz (1909–1983)  Member of the Ukrainian police who "assisted the Nazis in persecuting civilian Jews." February 4, 1982 Derkacz failed to file a notice of appeal against this summary judgment before the time for such an appeal expired, and the revocation of his citizenship thus became final. He died in August 1983 before his deportation hearings were scheduled to begin.
Didrichsons, Valdis (1913–1995) Member of Arajs Kommando military unit in Nazi-occupied Latvia.  March 5, 1990 Never deported from the United States due to his health; died in 1995.
Fedorenko, Feodor (1907–1987)  Guard at Treblinka extermination camp.  March 11, 1981  Extradited to the Soviet Union, where he was executed.
Firishchak, Osyp, akas: Osip/Yosef/Josif/Josyf; Firischtschak/Firiscak/Firischak/Firiszczak/Firischtschuk/Firitschak/Firschak (1919–2012)  Member of the Ukrainian Auxiliary Police.  August 30, 2005 Ordered deported by an immigration judge; appeal denied by Supreme Court on February 21, 2012. Died later that same year.
Friedrich, Adam (1921–2006)  Guard at Gross-Rosen, Dyhernfurth, and Flossenbürg concentration camps. February 24, 2004[58]  Died in July 2006 before deportation proceedings could begin.
Galan, Orest (born 1921)  Member of the Ukrainian Auxiliary Police  November 2006[60]  Ordered to leave United States by November 15, 2006 in settlement agreement with the OSI.[60] Returned to Ukraine.
Geiser, Anton (1924–2012)  SS Death's Head Battalion guard at Sachsenhausen and Buchenwald.  September 29, 2006 Died in 2012 while appealing his deportation.
Gimžauskas, Kazys (1908–2001)  Deputy to Aleksandras Lileikis in the Lithuanian Security Police.  June 1996  Fled to Lithuania in 1993 or 1994. Convicted by a Lithuanian court in 2001, but not imprisoned "after experts concluded he was not mentally fit to take responsibility for his past actions."Died shortly afterward.
Goldman, Emma (1869–1940)  Anarchist.  1919  Deported on December 21, 1919; landed in Finland on January 17, 1920, and sent from there to the Russian border.
Gorshkow, Mikhail (1923–2013)  Former interrogator for the Gestapo accused of participating in the murders of about 3,000 people.[66]  July 29, 2002 Fled to Estonia before being denaturalized.Died in 2013.
Gostić, Jadranko (born 1963)  Served in the Zvornik Infantry Brigade of the Bosnian Serb Army from April 1992 until December 1995; concealed involvement in war crimes in Bosnia, including Srebrenica (1995).  June 1, 2010  Deported to Serbia in 2010 after agreeing to admit to the allegations against him, be denaturalized and surrender any claim to lawful permanent resident status.
Grabauskas, Joseph J. (né Juozas Grabauskas; 1918–2002)  Member of the Lithuanian Schutzmannschaft. November 1993  Repatriated to Lithuania as per settlement with the OSI in November 1993; died in 2002.
Gudauskas, Vytautas (1918–1997) Member of the Lithuanian Schutzmannschaft.  1994  Not deported from the United States in a settlement with the government that required him to give up his U.S. citizenship; died in 1997.
Habich, Jakob, a.k.a. Jacob Habich (1913–1995) SS-Death's Head Battalion guard at Lublin and Auschwitz concentration camps.  March 14, 1990 Never deported from the United States due to his health; died in 1995.
Hajda, Bronisław, akas: Bronislaw Hajda and Bruno Hajda (1924–2005) Guard at Trawniki concentration camp and Treblinka labor camp; member of SS Battalion Streibel. April 9, 1997 Not deported as no country would accept him; died in 2005.
Hammer, Ferdinand (1921–2004)  SS guard at Auschwitz and Sachsenhausen concentration camps. May 22, 1996 Deported to Austria in 2000, where he died in 2004.
Hansl, John, né Johann Hansl (1925–2007)  SS Death's Head Battalion guard at the Sachsenhausen and Natzweiler concentration camps. April 8, 2005  Died in 2007 in Des Moines, Iowa before deportation proceedings could begin.
Hartmann, Martin (born c. 1919)  SS-Death Head's Battalion guard at Sachsenhausen concentration camp. September 2007[88]  Agreed to permanently depart the United States for Germany on August 31, 2007 in an agreement with the OSI. Believed to be living in Berlin.
Hrusitzky, Anatoly (1917–1992)  Member of Nazi-controlled police force in Cherny Ostrov, Ukraine June 29, 1984  Fled to Venezuela in 1984, where he renounced his United States citizenship and later died in 1992.
Hutyrczyk, Sergis (1924–1993)  Guard at Koldyczewo concentration camp.  October 2, 1992[93]  Died in 1993 while appealing his denaturalization.
Jean-Baptiste, Lionel (born 1947)  Failure to "establish and maintain 'good moral character'"[95] due to conviction as a drug dealer after application for citizenship, but before his naturalization on April 23, 1996.  circa 2003  Denied entry to Haiti, his homeland, after denaturalization, on the grounds he had relinquished his Haitian citizenship by becoming a U.S. citizen. Jailed in 2006 for a subsequent drug-related crime. Released on an Order of Supervision after the United States Supreme Court ruled that foreigners who could not be deported could not be detained indefinitely.
Jordan, Gilberto (born 1956)  Participated in the Dos Erres massacre, Guatemala in December 1982.  September 16, 2010 Currently serving 10-year prison sentence at FDC Miami for naturalization fraud.
Kairys, Liudas (né Liudvikas Kairys; 1920–1999) and also known as Ludwig Kairys  Platoon leader at Treblinka. December 28, 1984 Deported to Germany in 1993. Germany suspended its investigation of him in 1999, by which time he had died.
Kalymon, John, né Jan Kalymun, a.k.a. Iwan Kalymon (1921–2014)  Service in Nazi-affiliated Ukrainische Hilfspolizei (Ukrainian Auxiliary Police) during World War II. The U.S. Justice Department says Kalymon claimed to have shot and killed a Jew in 1942 when Jews were being removed from what is now Lviv, Ukraine. He later denied having done so.[103]  March 29, 2007 Died in 2014 while awaiting extradition to Germany.
Kauls, Juris (1912–2008)  Deputy chief and inspector of guards at a concentration camp near Riga, Latvia. September 8, 1988 Fled to West Germany in August 1988. Died in Latvia in 2008.
Kiršteins, Miķelis (1916–1994)  Member of Arajs Kommando military unit in Nazi-occupied Latvia.  December 1991 Never deported from the United States due to his health; died in 1994.
Klimavičius, Jonas (1907–1993) Member of the Lithuanian Schutzmannschaft  November 28, 1988 Not deported from the United States in a settlement with the government that required him to give up his U.S. citizenship and nationality in 1988; died in 1993.
Knauer, Paul (1895–1962)  False oath of allegiance due to affiliations with German-American Bund, German-American Citizens Alliance and the German Winter Relief Fund, the last being an official agency of the German government for which German consulates solicited money in the United States. June 10, 1946 Regained entry to the United States in 1957.
Koréh, Ferenc (1909–1997)  Editor of the Hungarian pro-Axis newspaper Szekely Nep.  June 28, 1994 Ordered deported in 1997, but deportation was not carried out due to his health; died later that same year.
Kowalchuk, Serge, a.k.a. Serhij Kowalczuk (1920–1998)[120]  Senior member of Lithuania militia supporting Nazi persecution of Jews in the town of Lubomyl. July 1, 1983 Fled to Paraguay in 1987. Died in 1998.
Koziy, Bohdan akas: Bohdan Jozij, Bogdanus Kosij (1923–2003), Member of the Ukrainian Auxiliary Police.  March 29, 1982 Fled to Costa Rica in 1985, where he died in 2003.
Krysa, Wasyl (1925–2004)  SS guard at Poniatowa and Gusen concentration camps.  October 5, 2001 Died in 2004, while appealing his denaturalization.
Kuhn, Fritz Julius (1896–1951)  Fraud in naturalization process.  June 1, 1943 Leader of the German American Bund. Jailed as an enemy agent, and deported to Germany in late 1945.
Kumpf, Josias (1925–2009)  SS-Death's Head Guard at Sachsenhausen and Trawniki. May 10, 2005  Deported to Austria in 2009, where he died later that year.
Kungys, Juozas, a.k.a. Joseph Kungys (1915–2009)  Making false statements on his visa application.  A district court decision in Kungys' favor was reversed by the Court of Appeals, and he was remanded for denaturalization on June 20, 1986. The decision was overturned by the Supreme Court on May 2, 1988. Kungys agreed to give up his U.S. citizenship in 1988 to avoid deportation.  Died in Hudson County, New Jersey in 2009.
Kuras, Andrew, akas: Andrej/Andrij/Andrey/Andreas/Andrzej/Andre Kuras (1922–2007)  Guard at Trawniki, Poniatowa, and Dorohucza concentration camps; member of SS-Battalion Striebel.  April 14, 2004 Never deported from the United States due to his health; died in 2007.
Kwoczak, Fedir (aka Fedor Kwoczak; 1921–2003)  Guard at Trawniki and Poniatowa concentration camps; participated in liquidation of Warsaw and Białystok ghettos; member of SS-Battalion Streibel.  June 27, 2002  Died in 2003 while appealing his denaturalization.
Leili, Stefan (1909–1995)  SS-Death's Head guard at Mauthausen concentration camp who admitted shooting a 17-year-old French Jew, Leon Axelroud, during an escape attempt.  December 30, 1986  Fled to West Germany in August 1986,[147] where he died in 1995.
Leprich, Johann (aka John M. Leprich 1925–2013)[149]  SS Death's Head Battalion guard at Mauthausen concentration camp. July 13, 1987  Not deported as no country would accept him; died in 2013.
Lileikis, Aleksandras (1907–2000)  Accused of leading a secret Lithuanian police unit during World War II.  May 24, 1996 Returned to Lithuania in 1996. War crimes trial suspended in 2000 due to ill health of defendant, who died the same year, aged 93.
Linnas, Karl (1919–1987)  Making false statements to gain citizenship. Commandant of a Nazi concentration camp.  July 30, 1981 Deported to the Soviet Union. Died while awaiting trial.
Lytwyn, Wasyl (born 1921)  Guard at Trawniki concentration camp; participated in the liquidation of Warsaw ghetto; member of SS-Battalion Streibel. December 1995  Repatriated to Ukraine in December 1995 as per agreement with the OSI.
Mandycz, Iwan (born 1920)  Guard at the Trawniki and Poniatowa camps near Lublin in Nazi-occupied Poland. Became a U.S. citizen in 1955.  February 28, 2005. Appeal dismissed May 22, 2006. Has not been deported due to his health.
Miling, Jakob (1924–2009)  SS-Death's Head Battalion guard at Gross-Rosen and Sachsenhausen concentration camps. August 4, 2003 Fled to Serbia in September 2002, where he renounced his U.S. citizenship a year later and died in 2009.[166]
Milius, Adolph (né Adolfas Milinavičius; 1918–1999)  Member of the Lithuanian Security Police.  August 17, 1998 Fled to Lithuania in 1996, where he died in 1999.
Mineikis, Antanas (1918–1997)[169]  Stripped of his United States citizenship on suspicion of organizing reprisals during the Nazi occupation of the Baltic region during World War II.  January 1992  Deported to Lithuania in September 1992, where he died on November 24, 1997.
Mozumdar, A. K. (1864–1953)  Claimed to be Caucasian to satisfy a law then in effect restricting naturalization to "free white persons", becoming the first Asian Indian to gain American citizenship. United States v. Bhagat Singh Thind ruled that Asian Indians were not white.  1923  
Munyenyezi, Beatrice (born 1970)  Member of the National Republican Movement for Democracy and Development, assisted in the Rwandan Genocide  February 21, 2013  Currently serving 10-year prison sentence at FCI Aliceville for naturalization fraud.
Negele, Michael (1920–2008)  Guard and attack dog handler at Sachsenhausen and Theresienstadt concentration camps. July 20, 1999 Not deported as no country would accept him; died in 2008.
Negewo, Kelbessa (born 1950)  Convicted in Ethiopia in absentia of torture as a member of the then-ruling Derg.  2006 Deported to Ethiopia, where he is serving a life sentence.
Osidach, Wolodymir (1904–1981)  Member of the Ukrainian police involved in the persecution of Jews in Rawa Ruska during German occupation.[47]  March 17, 1981 Died while case was being appealed.
Palčiauskas, Kazys (1907–1992) World War II-era mayor of Kaunas, complicit in the persecution of Jews.[180]  February 23, 1983 Died in St. Petersburg Beach, Florida in 1992 while appealing his deportation.
Palij, Jakiw (born 1923)  Failed to disclose he had been a concentration camp guard at the Trawniki concentration camp.  July 31, 2003 Remains in the United States, as no country has been found to accept him.
Pasker, Mike, a.k.a. Mečys Paškevičius (1901–1993)  Failed to disclose his World War II era service in the Nazi-affiliated Lithuanian Security Police from 1941–44  August 23, 1979 (consented to denaturalization) Never deported from the United States due to his health; died in 1993.
Prouty, Nada Nadim (born c. 1970)  Former CIA agent who pled guilty two felonies related to a sham (green card) marriage and to one misdemeanor count of unauthorized use of an FBI computer. Renounced all claims to United States citizenship.  2007  Granted withholding of deportation/removal due to perceived threat to her life in her native Lebanon; she must comply with an Order of Supervision issued by the Department of Homeland Security.
Quintus, Peter (1915–1997) SS guard at Majdanek concentration camp July 1988 Never deported from the United States due to his health; died in 1997.
Reger, Stefan (1925–2003)  Reger, a native of Filipovo, Yugoslavia, was stripped of his United States citizenship due to naturalization fraud related to World War II service in the SS Death's Head Battalion (which he admitted) and at Birkenau (which he denied).  September 8, 1988  Fled to West Germany in 1988, where he died in 2003.
Reimer, Jakob, a.k.a. Jack Reimer (1918–2005)  Trawniki concentration camp guard.  September 5, 2002  Died before he could be deported to Germany.
Reve, Hiram Cristobal (born 1961)  Committed naturalization fraud when he failed to disclose his July 12, 1995 arrest for sexually assaulting a 14-year old boy in May 1995 when submitting his naturalization application dated July 27, 1995. United States Attorney for the District of New Jersey Chris Christie (later Governor of New Jersey) successfully concluded that Reve knowingly tried to deceive the federal government in not disclosing his arrest.  January 31, 2003  Reve presently resides in New Jersey as a legal permanent resident due to the existing Wet feet, dry feet policy on repatriating Cuban nationals back to Cuba.
Rudolph, Arthur (1906–1996)  German rocket scientist who worked on the V-2. Renounced citizenship under pressure. March 25, 1984[196]  Died in Hamburg, Germany in 1996.
Rydlinski, Chester (né Wiatscheslaw Rydlinskis; 1924–1997)  Guard and attack dog handler at the Auschwitz concentration camp in Nazi-occupied Poland, the Buchenwald concentration camp in Germany and at Buchenwald's Laura subcamp.  July 21, 1995 Fled to Germany in late 1994, where he died in 1997.
Sawchuk, Dmytro (1924–2004)  Guard at Trawniki concentration camp and Bełżec extermination camp; participated in liquidation of Białystok ghetto; member of SS-Battalion Streibel  March 23, 1999 Fled to Germany in 1999, where he renounced his US citizenship and later died in 2004.
Schellong, Conrad (1910–1992)  For "concealing his role as a guard and later commander at the Sachsenburg and Dachau Nazi death camps from 1934 to 1939."[180]  September 9, 1982 Deported to West Germany in 1988, where he later died.
Schiffer, Nikolaus (1919–2007)  Guard at Sachsenhausen, Hersbruck, Majdanek, and Trawniki concentration camps.[206]  August 25, 1993[207] (Born in the US, he expatriated himself by serving in the Romanian Army and Waffen SS during World War II.)  Deported to Romania in 2002, where he later died in 2007.
Schmidt, Michael (1923–2008)  Did not contest the Office of Special Investigations/Justice Department Criminal Division allegation that he participated in the persecution of civilians while serving as an armed guard at the Sachsenhausen concentration camp. January 3, 1990  Agreed to permanently depart the United States by December 31, 1992 in an agreement with the OSI. Died in Germany in 2008.
Schuk, Mykola (1909–1986) Member of Nazi police force in Ukraine.  November 1, 1985[213]  Not deported from the United States in a settlement with the government that required him to give up his U.S. citizenship and nationality in 1985; died a year later.
Schwinn, Hermann Max, a.k.a. Herman Schwinn (1905–1973)  Fraudulently and illegally procured naturalization. He became a United States citizen on July 22, 1932. Leader of the Western Division of the Friends of New Germany and the German-American Bund. Citizenship canceled on July 15, 1939; on May 10, 1940, judgment affirmed and appeal denied. Died in 1973 in Florida.
Sokolov, Vladimir (aka Vladimir Sokolov-Samarin; 1913–1992)  Editor and propaganda writer for the pro-Nazi Russian newspaper Rech.[217]  June 2, 1986 Fled to Canada in 1988, where he later died.
Sosa, Jorge (born 1958)  Participated in the Dos Erres massacre, Guatemala in December 1982.  February 10, 2014 Sentenced to 10 years in prison for naturalization fraud on February 10, 2014.
Mollie Steimer (born 1897, Tsarist Russia – died 1980, Mexico), et al (3 co-defendants)  Anarchist; arrested in 1918 for violating the Espionage Act of 1917  Deported November 1, 1922 to Russia along with three co-defendants  Received a 15 year sentence in prison. Samuel Lipman (co-defendant) was executed on the orders of Stalin, Hyman Lachowsky (co-defendant) was killed by the Nazis, and Jacob Abrams (co-defendant) settled in Mexico, as did Steimer.
Stelmokas, Jonas (né Stelmokevičius; 1916–1998)  Lithuanian officer in the "[3rd Company of the 3rd Battalion of the Lithuanian] Schutzmannschaft ... acquiesced in the murder and persecution of Jews and other unarmed civilians in Lithuania. Around August 1944, at the time the German occupation of Lithuania ended, Stelmokas entered the German Air Force (Luftwaffe) in the 91st Light Flak Replacement Unit".  August 2, 1995(original decision); November 12, 1996 (appeal rejected by the United States Court of Appeals) Died in Pennsylvania in 1998 while appealing his deportation.
Szehinskyj, Theodor (born 1924)  SS Death's Head Battalion guard at Gross-Rosen, Sachsenhausen and Nazi camp in Warsaw concentration camps. July 24, 2000 Remains in the United States, as no country will accept him.
Szendi, Joseph (né József Szendi; 1915–2004)  Member of Royal Hungarian Gendarmerie, a paramilitary unit which deported Hungarian Jews to Nazi-occupied Poland. June 18, 1993  Fled to Hungary in 1993 in an agreement with the Justice Department; died in 2004.
Tannenbaum, Jacob (c. 1912–1989)  Jewish kapo at Goerlitz concentration camp. February 4, 1988 Never deported from the United States due to his health; died in 1989.
Theodorovich, George (né Jurij Theodorowytsch; born 1922)  Member of Nazi-controlled police force in Ukraine  January 27, 1984[230]  Fled to Paraguay on December 18, 1988.
Thind, Bhagat Singh  Second attempt at citizenship. Naturalization revoked for being of Asian descent, based on then caselaw.  December 13, 1918 and February 19, 1923 (two separate occasions)  Thind remained in the U.S. and eventually qualified under U.S. law to become a citizen, which he did in 1936 (his third attempt).
Tittjung, Anton (1924–2012)  Guard at Mauthausen concentration camp. December 14, 1990 Not deported as no country would accept him; died in 2012.
Trifa, Valerian, a.k.a. Viorel Trifa (1914–1987)  Former member of the fascist Iron Guard of Romania. He was Detroit Archbishop of the Romanian Orthodox Church until the Department of Justice's OSI investigation, which began in 1975. Renounced U.S. citizenship.  August 26, 1980 Fled to Portugal, where he died in 1987.
Virkutis, Antanas (1913–1993)  Warden of Siauliai prison in Nazi-occupied Lithuania[241]  April 1988 Never deported from the United States due to his health; died in 1993.[243]
Von Bolschwing, Otto Albrecht Alfred (1909–1982)  SS Captain and advisor to Adolf Eichmann. December 22, 1981 Never deported from the United States due to his health; died in 1982.
Wasylyk, Mykola (1923–2010)  Concentration camp guard at Trawniki and Budzyn.  July 13, 2001 Remained in the U.S. after denaturalization as no other country would accept him. He died in 2010.
Wieland, Josef (1908–1992)  SS-Death's Head guard at Mauthausen concentration camp.  June 19, 1986 Fled to West Germany in 1986, where he died in 1992.
Wittje, Joseph (1920–2006)  Waffen-SS guard at Sachsenhausen concentration camp.  August 27, 2004  Died in 2006 before deportation hearings could begin.
Wojciechowski, Chester (1920–2003)  Guard at the Majdanek concentration camp. October 5, 1987 Fled to West Germany, where he died in 2003.
Zajančkauskas, Vladas (1915-2013)  Trawniki concentration camp guard who participated in the Nazi operation at the Warsaw Ghetto.  January 26, 2005  Ordered deported by an immigration judge; appeal denied by Supreme Court on November 18, 2010.
Ziegler, John (né Johann Ziegler; 1907–1997)[260]  SS-Death's Head guard at Stutthof, Kauen, and Gotenhafen concentration camps. 1991 Fled to Austria in 1991; died in 1997.
Zultner, Martin (1912–1997)  Guard at Schwechat, Floridsdorf, and Modling, three subcamps of Mauthausen in Austria.  October 23, 1990[262]  Moved to Austria in 1975, where he renounced his US citizenship in 1990 and later died in 1997.

Des criminels nazis ont bénéficié de prestations sociales américaines (médias)

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Les autorités des Etats-Unis ont conclu des accords avec des criminels de guerre nazis et leur ont payé des millions de dollars de prestations sociales, selon une enquête de l'Associated Press.
 

Des criminels nazis ont bénéficié de prestations sociales américaines (médias)

Depuis 1979 le ministère américiain de la Justice a proposé aux suspects nazis réfugiés aux Etats-Unis de quitter le pays en conservant les bénéfices de la sécurité sociale si ces derniers acceptaient de partir avant l'expulsion. Cette mesure aurait servi à révéler les criminels de guerre.

Cependant seuls quelques uns ont été traduits en justice tandis que les prestations ont été payées à tous. Au moins quatre anciens nazis habitent en Europe et continuent de toucher les allocations sociales américaines.

Les criminels de guerre nazis ont coûté des millions de dollars en pension de retraite aux Etats-Unis

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Des dizaines de personnes suspectées par les Etats-Unis d’avoir été des criminels de guerre nazis ont bénéficié de millions de dollars de retraite en acceptant en contrepartie de quitter le territoire américain, révèle l’agence Associated Press qui publie l'aboutissement de deux ans d’enquête. Selon l’agence de presse, le département de la justice américain aurait «marchandé» avec d’anciens nazis, membres de la SS ou scientifiques ayant collaboré avec le troisième Reich et s'étant réfugiés aux Etats-Unis après la guerre, afin d’obtenir leur départ.
 

Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau

Le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau

«Depuis 1979, écrit AP, au moins 38 des 66 suspects qui ont quitté les Etats-Unis ont conservé leurs prestations de sécurité sociale.»

Il resterait au moins quatre bénéficiaires encore vivants en Europe.

L’idée vient du bureau d’enquêtes spéciales (Office of Special Investigations, OSI) du ministère de la Justice américain, une organisation chargée de la chasse aux anciens nazis. L’OSI souhaitait que les anciens criminels de guerre soient jugés de leur vivant dans les pays où les crimes dont ils étaient accusés avaient été commis. Comme ces crimes n’avaient pas été commis sur le territoire américaine et ne concernaient pas les citoyens de ce pays, la seule manière de les faire passer devant un tribunal était de prouver qu’ils avaient menti aux services d’immigration sur leur passé de criminels de guerre, afin de les déchoir de leur nationalité américaine et de les renvoyer en Europe dans un pays concerné par leurs crimes. Mais la procédure peut durer 10 ans: pour faciliter et accélerer la tenue de ces procès, l’Etat aurait consenti à ne pas priver les anciens nazis de pension de retraite.

L’OSI est aller jusqu’à encourager certains suspects à utiliser leur passeport américain pour voyager légalement vers leur pays d’origine, où ils renonceraient à la nationalité américaine en échange de la préservation de leur pension.

Mais «seulement 10 suspects ont été jugés après avoir été expulsés, selon les propres chiffres du ministère», précise AP.

Les auteurs de l’article citent l’exemple de Jakob Denzinger, ancien garde d’Auschwitz, un de ces suspects aujourd’hui âgé de 90 ans qui vivait «le rêve américain»  jusqu’en 1989 et qui, renvoyé en Croatie après avoir monté une entreprise prospère, gagne encore 1.500 dollars par mois de pension.

Associated Press avait déjà révélé en juin 2013 que Michael Karkoc, ancien officier de la Division SS Galicie, une unité ukrainienne de la Waffen-SS, coulait des jours tranquilles dans l’Etat du Minnesota.

Des criminels nazis auraient bénéficié de prestations sociales des Etats-Unis pendant des décennies

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Au moins quatre anciens nazis, qui habitent en Europe, continueraient de toucher ces allocations sociales versées pour les inciter à quitter le territoire américain, selon l'agence Associated Press. Parmi eux, un ancien gardien du camp d'Auschwitz.
 

Des fils barbelés d'époque entourent toujours l'ancien camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau (Pologne), le 27 janvier 2014

Des fils barbelés d'époque entourent toujours l'ancien camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau (Pologne), le 27 janvier 2014

Les sommes se chiffrent en millions de dollars. Une enquête de l'agence américaine Associated Press, relayée lundi 20 octobre par le quotidien américain The Boston Globe (en anglais), révèle que des dizaines de criminels nazis auraient touché des prestations sociales de la part des Etats-Unis même après avoir été expulsés. Certains d'entre eux continueraient même d'en bénéficier.

Après la seconde guerre mondiale, des dizaines d’entre eux ont fui l’Allemagne pour se réfugier aux Etats-Unis afin d'échapper à la justice. Mais le département de la Justice américain, qui souhaitait s'en débarrasser, les aurait convaincus de quitter le pays, en assurant qu'il continuerait à leur verser leurs prestations sociales s'ils acceptaient de partir avant d'être expulsés, indique Associated Press (AP).

Au moins quatre sont encore vivants

Au total, depuis 1979, au moins 39 personnes auraient bénéficié de cet accord. Parmi les bénéficiaires de ces versements, il y a des gardiens de camps de concentration, un scientifique qui a utilisé des travailleurs forcés pour faire avancer ses recherches ou encore un collaborateur des nazis, qui a préparé l'arrestation et l'exécution de milliers de Juifs en Pologne.

Au moins quatre bénéficiaires de ces prestations sociales sont encore vivants. Il y a notamment Jakob Denzinger, 90 ans, qui patrouillait dans le camp d'Auschwitz (Pologne). Il a quitté l'Ohio pour l'Allemagne en 1989. Ou encore Martin Hartmann, 95 ans, ancien gardien du camp de Sachsenhausen (Allemagne). Il est retourné à Berlin en 2007.

Le porte-parole du ministère de la Justice n'a pas nié ces versements. Mais il a indiqué que ces paiements n'ont jamais été utilisés pour persuader les personnes suspectées d'être des nazis de quitter les Etats-Unis, et il a refusé de détailler la liste des bénéficiaires.

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