Philippe Pierre Fernand Noiret, est un acteur français, né le 1er octobre 1930 à Lille et mort le 23 novembre 2006 à Paris.
Il naît dans une famille de petite bourgeoisie de petits commerçants. Après de multiples déplacements (Lille, Boulogne-sur-Mer, Berck, Lyon ou le Maroc entre 1936 et 1938), il passe son enfance à Toulouse en Midi-Pyrénées, région à laquelle il reste très attaché. Il possède non loin de là une maison traditionnelle familiale, où il se ressource régulièrement lorsqu'il ne travaille pas et où il cultive sa passion de l'élevage de chevaux (à Montréal, 20 km à l'ouest de Carcassonne). C'est d'ailleurs dans les environs de sa propriété que l'ultime scène du film La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier a été tournée, scène dans laquelle son personnage se promène à travers la campagne. Son père, Pierre Georges Noiret est passionné de littérature, de textes d'auteurs et de poésie. Sa mère, Lucy Clémence Ghislaine Heirman, est femme au foyer.
Il va au lycée Janson-de-Sailly du 16e arrondissement de Paris d'où il est exclu, puis au collège de Juilly en Seine-et-Marne. Il chante à la chorale de la Cigale, filiale des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, avec laquelle il chantera à la Basilique Saint-Pierre de Rome à Pâques en 1949. Il enregistre aussi un disque comme chanteur sous la direction de François Vercken. C'est également au collège de Juilly que l'un de ses professeurs, père oratorien, révèle sa vocation de comédien. Afin de tester ses aptitudes, le Père Bouyer lui propose alors de mettre en scène des pièces de théâtre, invitant Julien Green et Marcel Jouhandeau aux représentations. Ces deux derniers écrivains confirment le potentiel de Philippe Noiret pour le métier de comédien. En 1949, après avoir échoué trois fois au baccalauréat, il abandonne définitivement ses études et s'inscrit aux cours d'art dramatique de Roger Blin à Paris à l'association de l'Education par le jeu dramatique (EPJD). Puis il se forme au Centre dramatique de l'Ouest, où il rencontre Jean-Pierre Darras.
En 1953, il entre au Théâtre national populaire (TNP) après une audition réussie dirigée par Jean Vilar et Gérard Philipe. Durant sept ans, il connaît la vie de troupe de théâtre, interprétant plus de quarante rôles et grands classiques (Le Cid de Pierre Corneille en 1953, Macbeth de William Shakespeare en 1954, Dom Juan de Molière en 1955, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais en 1956, Le Malade imaginaire en 1957 ou L'École des femmes de Molière en 1958). Avec la troupe, il se produit notamment au Théâtre Chaillot et au Festival de théâtre d'Avignon, crée par Jean Vilar. Il quitte le Théâtre national populaire en 1960 pour jouer dans la pièce de théâtre Château en Suède de Françoise Sagan, sous la direction d'André Barsacq, au Théâtre de l'Atelier. Dans le même temps, il interprète avec succès un duo comique d'actualité politique avec Jean-Pierre Darras au cabaret : à l'Écluse, aux Trois Baudets, à la Villa d'Este et à l'Échelle de Jacob. À travers leurs personnages de Louis XIV et Jean Racine, les deux comédiens se moquent des politiques de Charles de Gaulle et Michel Debré ou André Malraux.
Mais étant de plus en plus sollicité par le cinéma à partir des années 1960, il abandonne alors le théâtre. C'est après trente ans d'absence, qu'il effectue en 1997 un retour remarqué sur scène dans Les Côtelettes de Bertrand Blier, où il joue le rôle « d'un pauvre mec de gauche qui se retrouve en train de glisser à droite »1. La pièce est jugée sévèrement par la critique, mais est un succès auprès d'un certain public. S'ensuivent L'Homme du hasard de Yasmina Reza aux côtés de Catherine Rich en 2001, Les Contemplations en 2002 où seul en scène il se livre à la lecture du texte de Victor Hugo et enfin Love Letters d'Albert Ramsdell Gurney avec Anouk Aimée en 2005, correspondance épistolaire de deux personnages durant toute leur vie. Ces pièces sont autant de succès critiques et publics.
Formé au théâtre, Philippe Noiret envisageait à ses débuts de mener une carrière sur les planches, sans penser au cinéma. En 1955, il a l'occasion de passer pour la première fois devant la caméra, sollicité par Agnès Varda pour sa première réalisation La Pointe Courte. À la dernière minute, il prend la place de Georges Wilson qui tombé malade, s'est désisté. De cette première expérience, il reste fortement marqué, du fait de se voir pour la première fois à l’écran. Il ne retrouvera le grand écran que cinq ans plus tard, avec son rôle loufoque de l'oncle Gabriel dans Zazie dans le métro de Louis Malle (1960). Cependant, son incursion au cinéma sera lente. Alors que le paysage cinématographique est marqué par le mouvement de la Nouvelle Vague, il tourne avant tout sous la direction de réalisateurs de l'ancienne génération (comme Jean Delannoy, René Clair, Pierre Gaspard-Huit ou Jean-Paul Le Chanois), dans des films assez mineurs de leurs filmographies et le plus souvent dans des seconds rôles. Il démarre parallèlement une carrière internationale sous la direction de réalisateurs comme Peter Ustinov, William Klein ou Vittorio De Sica.
Après avoir joué un rôle dur dans Thérèse Desqueyroux de Georges Franju en 1962, c'est en 1966, qu'il se fait de nouveau remarquer avec un rôle important dans La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau, film qui obtient le Prix Louis Delluc en 1966. En 1968, sa carrière prend un nouvel essor, avec Alexandre le bienheureux d'Yves Robert. Il obtient les faveurs de la presse et du public pour son rôle de cultivateur soumis à de rudes journées et ayant soudainement décidé d'arrêter de travailler. Le film sort quelques mois avant Mai 68 et les idées libertaires du personnage contribuent à son succès auprès du public. En 1969, il tourne avec Alfred Hitchcock dans le film d'espionnage L'Étau, au sein d’une distribution composée de comédiens français, notamment Dany Robin, Claude Jade, Michel Subor, Michel Piccoli.
Un second film charnière de sa carrière est La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc, tourné en 1971. La fin des années 1960 est ponctuée de films tournés à l'étranger et d'échecs retentissants (Clérambard en 1969 ou Les Caprices de Marie en 1970). Avec l'immense succès remporté par La Vieille fille, il s'implante définitivement dans le paysage cinématographique français, en confortant sa popularité auprès du public. Tout au long de sa carrière, Philippe Noiret a fait preuve d’éclectisme dans ses choix, lui permettant de s’imposer aussi bien dans la comédie que dans le drame ou les films noirs. De même, n'ayant pas le physique de jeune premier, il interprète des personnages de Monsieur Tout-le-Monde, tout en jouant avec son image. Il est sollicité pour des rôles de personnages odieux comme il avait déjà joué dans La Porteuse de pain (1963), pour des films avec une dimension engagée (comme Trois frères en 1980, interprétant un juge assassiné par les Brigades rouges ou Les Lunettes d'or en 1987, avec le rôle d'un homosexuel à l'époque fasciste).
On lui refuse le rôle de Porthos au cinéma car "le metteur en scène ne l'a pas trouvé assez grand et a pensé qu'il n'avait pas l'humour du personnage"3. Ou encore, il n'hésite pas à accepter des rôles controversés. Ce fut le cas avec La Grande bouffe de Marco Ferreri aux côtés de Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Ugo Tognazzi et son épouse Monique Chaumette. Ce film délirant, où un groupe d'amis quinquagénaires, désabusés de la vie, décident de se suicider collectivement dans une dernière orgie en se gavant de nourriture et de sexe, provoque un scandale au Festival de Cannes en 1973. Par ailleurs, production franco-italienne, La Grande bouffe lui ouvre définitivement les portes d'une carrière en Italie.
Ainsi, dès 1973, il retrouve Marco Ferreri pour Touche pas à la femme blanche. Puis il tourne notamment Mes chers amis de Mario Monicelli (1975), dont l'énorme succès le fait définitivement adopter par le public italien et dont il tournera la suite en 1982 (Mes chers amis 2), Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini (1976), Trois frères de Francesco Rosi (1980), La Famille d'Ettore Scola (1986), Les Lunettes d'or de Giuliano Montaldo (1987), puis Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore (1988) ou Le Facteur (1994) de Michael Radford. Au total, il tournera une vingtaine de films outre Alpes.
De même, les années 1970 sont marquées par sa rencontre importante avec le réalisateur Bertrand Tavernier. Comme il avait tourné dans Poil de carotte, premier film d’Henri Graziani, Philippe Noiret s’attache à tourner avec les réalisateurs se lançant dans leur première œuvre. Il aide ainsi Bertrand Tavernier à monter son premier film, L'Horloger de Saint-Paul en 1974, et devient un de ses comédiens fétiches marqué par une longue collaboration et une grande complicité (il a été le témoin de mariage de Bertrand Tavernier). Après cette première expérience de L'Horloger de Saint-Paul, ils tournent encore sept films ensemble : Que la fête commence (1975), Le Juge et l'assassin (1976), Coup de torchon (1981), La Vie et rien d'autre (1989) et La Fille de d'Artagnan (1994), films dans lesquels il endosse les premiers rôles ; et il effectue quelques participations amicales, d'une part dans Une semaine de vacances (1981) où il reprend son personnage de L'Horloger de Saint-Paul (le temps d'une scène, ce dernier évoque les événements relatés dans le film précédent et présente un personnage plus apaisé ayant tiré des leçons de la vie) et d'autre part, dans Autour de minuit (1986).
En 1976, il obtient son premier César du meilleur acteur pour son rôle dans Le Vieux Fusil de Robert Enrico. Il prend le rôle d’un médecin qui venge la mort de sa femme et sa fille, sauvagement assassinées par des soldats SS, à la fin de l'Occupation allemande. Le film remporte un énorme succès4, et avec ce personnage fou de douleur face à la mort de sa femme interprétée par Romy Schneider, il impose l'image d'homme séduisant. Il retrouve par la suite des personnages charmants, notamment face à Catherine Deneuve, Sabine Azéma, Charlotte Rampling, Simone Signoret, Fiona Gélin ou Ornella Muti. Du fait de cette image qu'il impose désormais, il devient le premier homme à faire la couverture du magazine féminin Elle en 1978.
En 1978, il prête sa voix au spectacle de nuit La Cinéscenie du Puy du Fou, aux côtés d'Alain Delon, Jean Piat, Suzanne Flon ou encore Robert Hossein. Cependant, la fin des années 1970 est marquée par quelques difficultés connues par l'industrie cinématographique et des projets ne voient pas le jour. Philippe Noiret s'engageant sur certains de ces projets et attendant leur aboutissement, il tourne alors moins de films. Ou bien certains films sont entrepris mais ne sont pas menés à terme comme Coup de foudre de Robert Enrico (1977), avec Catherine Deneuve, et arrêté au bout d’une semaine de tournage. Puis il reste un an sans tourner, étant malade.
Il revient sur grand écran dans les années 1980 avec Pile ou face de Robert Enrico. Durant cette décennie, il devient un acteur incontournable du paysage cinématographique, tournant avec les réalisateurs reconnus : Pierre Granier-Deferre, Alain Corneau, Philippe de Broca, Bertrand Tavernier, Claude Chabrol, Claude Zidi ou Ettore Scola, ainsi que dans de multiples films ayant connu le succès. Il joue également des films au budget important comme Fort Saganne d’Alain Corneau (1984) ou Chouans ! de Philippe de Broca (1988). En 1984, il tourne le premier volet de la trilogie à grand succès Les Ripoux de Claude Zidi, un tandem tonitruant de flics formé par Philippe Noiret et Thierry Lhermitte, où le premier initie le second, novice sorti de l’école, aux petites combines à l'amiable avec les petits truands. Il retrouvera son personnage de René Boisrond en 1990 dans Ripoux contre ripoux, puis Ripoux 3 en 2003. Régine, Line Renaud et Grace de Capitani endossent le costume de leurs compagnes prostituées.
En 1986, il tourne Masques de Claude Chabrol, critique de la télévision et du monde bourgeois. Il prend les traits d’un animateur de télévision qui derrière sa bonhomie cache une figure exécrable, n'hésitant pas à séquestrer et tuer pour arriver à ses fins. Ou encore en 1988, il tourne Cinéma Paradiso de Giuseppe Tornatore qui le rend internationalement célèbre notamment du fait de son accueil extrêmement chaleureux au Festival de Cannes 1989 , ou encore La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier pour lequel il reçoit son second César du meilleur acteur en 1990.
Dans les années 1990, Philippe Noiret continue à tourner parmi ses films les plus notables comme Uranus de Claude Berri (1990), J'embrasse pas d'André Téchiné (1991) où il endosse le rôle d’un homosexuel sollicitant les prostitués, Max et Jérémie de Claire Devers (1992) film noir où il interprète le personnage sombre d'un tueur à gages, ou encore Le Facteur de Michael Radford. (1994) où il campe le rôle du poète chilien Pablo Neruda exilé en Italie pour protester contre la dictature de González Videla. En 1996, il retrouve ses deux grands amis Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle dans un trio au sommet avec le film Les Grands Ducs de Patrice Leconte, mais le film n'obtient pas le succès escompté. En 1997, il retrouve son complice Philippe de Broca dans Le Bossu, où endosse de nouveau le costume du Régent Philippe d'Orléans, vingt ans après Que la fête commence.
En mai 2000, Gilles Jacob lui remet le Trophée du meilleur ouvrier de France. Moins sollicité par le cinéma dans les années 2000, il revient sur les planches, avant un ultime succès sur grand écran avec Père et Fils de Michel Boujenah en 2003. Sur le ton de l'humour, il joue le personnage d’un père de famille s’inventant une maladie grave afin de partir en voyage avec ses trois enfants en vue de les réconcilier. À l'occasion du 14 juillet 2005, alors qu'il l'avait toujours refusée auparavant (estimant que la reconnaissance venait du public), il se voit remettre la décoration de chevalier de la Légion d'honneur par le Premier ministre Dominique de Villepin. Il est alors âgé de 74 ans. En 1962, il épouse la comédienne Monique Chaumette, rencontrée au Théâtre national populaire. Ils ont une fille, Frédérique Noiret qui est assistante de direction de tournage de cinéma et scénariste. Il est le grand-père de Deborah Grall, également comédienne.
Il meurt dans l'après-midi (vers 18 heures) du 23 novembre 2006 à son domicile parisien, à l'âge de 76 ans, des suites d'un cancer généralisé. Son ami Jean Rochefort dit de lui : « Un grand seigneur nous a quittés. » Parmi les hommages officiels, celui du Président de la République Jacques Chirac : « Avec lui, c'est un géant qui nous quitte, il restera l'un de nos plus grands acteurs » et celui du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres : « Philippe Noiret était une immense figure du septième art mais aussi l'un des acteurs les plus aimés et les plus respectés des Français. […] Nous garderons le souvenir de son élégance, dans tous les sens du terme, de sa voix incomparable et reconnaissable entre toutes. »
Ses obsèques ont été célébrées en la Basilique Sainte-Clotilde à Paris en présence de nombreux cinéastes et comédiens dont beaucoup ont tourné avec lui et du Premier ministre Dominique de Villepin. Très affectés, ses amis Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort ont préféré ne pas assister à la cérémonie. Il a été inhumé le lundi 27 novembre 2006 au cimetière du Montparnasse (troisième division) à Paris, face à la tombe de l'acteur et réalisateur Jean Poiret, de l'autre côté de l'avenue Transversale.
Filmographie
- Un « court métrage » réalisé dans le cadre d'une scolarité à l'IDHEC (date imprécise et réalisation anonyme)
- 1949 : Gigi de Jacqueline Audry - Un maître d'hôtel
- 1950 : Olivia de Jacqueline Audry - Un amoureux sur un banc public
- 1952 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois - Un homme dans la rue
- 1956 : La Pointe Courte d'Agnès Varda - L'homme qui revient au bord de l'étang de Thau
- 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma (TV) - Lignère
- 1960 : Zazie dans le métro de Louis Malle - Gabriel, l'oncle de Zazie
- 1960 : Ravissante de Robert Lamoureux - Maurice, l'ami de Thierry
- 1961 : Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit - Hérode, le responsable de la troupe théâtrale
- 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy - L'inspecteur Maillard
- 1961 : Tout l'or du monde de René Clair - Victor Hardy, promoteur immobilier
- 1961 : Les Amours célèbres un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Michel Boisrond - Le roi Louis XIV dans le sketch : « Lauzun »
- 1962 : Thérèse Desqueyroux de Georges Franju - Bernard Desqueyroux, mari de Thérèse
- 1962 : Comme un poisson dans l'eau d'André Michel - Lucien Barlemont
- 1962 : Ballade pour un voyou de Jean-Claude Bonnardot - L'inspecteur Mathieu
- 1962 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux de Gérard Oury - Clovis Hugues, député socialiste dans le sketch : « L'affaire Hugues »
- 1962 : Les Faux Jetons (Le Massaggiatrici) de Lucio Fulci - Bellini, le secrétaire
- 1963 : La Porteuse de pain de Maurice Cloche - Jacques Garaud, devenu Paul Harmand, industriel
- 1963 : Clémentine chérie de Pierre Chevalier - Le directeur général
- 1963 : Monsieur de Jean-Paul Le Chanois - Edmond Bernadac, mari d'Élisabeth
- 1963 : Mort, où est ta victoire ? de Hervé Bromberger - Brassy
- 1963 : Frenesia dell'estate de Luigi Zampa - Jean
- 1964 : Les Amoureux du France de Pierre Grimblat et François Reichenbach - il prête uniquement sa voix dans le film
- 1964 : Cyrano et d'Artagnan de Abel Gance - Le roi Louis XIII
- 1964 : Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie - il est uniquement la voix « française » de Ernst Schröder
- 1965 : Les Copains d'Yves Robert - Bénin, un des « copains »
- 1965 : Lady L de Peter Ustinov - Gérôme, le ministre lubrique
- 1966 : La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau - Jérôme, le mari de Marie
- 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker - Bibi Dumonceaux, le riche industriel
- 1966 : Les Sultans de Jean Delannoy - Michou, le gynécologue
- 1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein - Jean-Jacques Georges, le journaliste
- 1966 : Le Voyage du père de Denys de La Patellière - Un voyageur
- 1967 : La Nuit des généraux « The night of the generals » de Anatole Litvak - L'inspecteur Morand
- 1967 : Sept fois femme (Woman Times Seven) de Vittorio De Sica - Victor, le mari tourmenté
- 1967 : L'Une et l'Autre de René Allio - André, un comédien
- 1967 : Adolphe ou l'Âge tendre de Bernard Toublanc-Michel - de Pourtalain, le mari d'Hélène
- 1968 : Alexandre le bienheureux d'Yves Robert - Alexandre, le cultivateur paresseux
- 1968 : Assassinats en tous genres « The assassination bureau » de Basil Dearden - M. Lucoville, le sénateur
- 1968 : Une histoire immortelle « The immortal story » de Orson Welles - Il prête sa voix à Charlie Clay dans la version française
- 1969 : L'Étau (Topaz) d'Alfred Hitchcock - Henri Jarré
- 1969 : Clérambard d'Yves Robert - Hector de Clérambard aristocrate ruiné
- 1969 : Justine (Justine) de George Cukor - M. Pombal, le diplomate français
- 1969 : Mister Freedom de William Klein - Moujik man, le représentant de l'est
- 1969 : Le Monde des animaux sauvages documentaire de Eugène Schumacher - Il fait uniquement le commentaire du film
- 1969 : Bruegel documentaire de Paul Haesaerts - Il fait uniquement le commentaire du film
- 1970 : Les Caprices de Marie de Philippe de Broca - Gabriel, l'instituteur
- 1971 : Le Temps d'aimer (Time for Loving - A Room in Paris) de Christopher Miles - Marcel
- 1971 : Les Aveux les plus doux d' Édouard Molinaro - L'inspecteur Muller
- 1971 : La Guerre de Murphy (Murphy's War) de Peter Yates - Louis Brézan, gardien de la compagnie
- 1971 : Le Trèfle à cinq feuilles de Edmond Freess - Alfred, propriétaire de la vaste maison
- 1971 : L'Italie est une république en liberté provisoire (Siamo tutti in liberta provisoria) de Manlio Scarpelli - Le juge Jannacone, mari d'Emilia
- 1972 : La Mandarine d'Édouard Molinaro - Georges, le directeur de l'hôtel Boulard
- 1972 : La Vieille fille de Jean-Pierre Blanc - Gabriel Marcassus, en panne d'automobile
- 1972 : L'Attentat de Yves Boisset - Pierre Garcin, réalisateur de télévision
- 1972 : Jean Vilar, une belle vie documentaire de Jacques Rutman - Témoignage de P. Noiret
- 1973 : Poil de carotte de Henri Graziani - M. Lepic, le père de « Poil de carotte »
- 1973 : La Grande Bouffe de Marco Ferreri - Philippe, petit juge d'instruction
- 1973 : Le Serpent d'Henri Verneuil - Lucien Berthon, responsable des services secrets français
- 1973 : Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri - Le général Terry
- 1973 : Un nuage entre les dents de Marco Pico - Malisard, journaliste au « Soir de Paris »
- 1974 : Les Gaspards de Pierre Tchernia - Gaspard de Montfermeil, le chef des « Gaspard »
- 1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier - Michel Descombes, horloger
- 1974 : Le Secret de Robert Enrico - Thomas Berthelot, le compagnon de Julia
- 1974 : Le Jeu avec le feu d'Alain Robbe-Grillet - Georges de Saxe et ses doubles
- 1975 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier - Philippe d'Orléans, le régent
- 1975 : Le Vieux Fusil de Robert Enrico - Julien Dandieu, chirurgien et mari de Clara
- 1975 : Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli - Giorgio Perozzi, journaliste
- 1976 : Une femme à sa fenêtre de Pierre Granier-Deferre - Raoul Malfosse, l'industriel
- 1976 : Le Juge et l'Assassin de Bertrand Tavernier - Emile Rousseau, le juge
- 1976 : Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini et Christian de Chalonge - Le général
- 1976 : Monsieur Albert de Jacques Renard - Albert, un minable escroc
- 1976 : Il comune senso del pudore de Alberto Sordi - Giuseppe Constanzo, le producteur
- 1977 : La Barricade du point du jour de René Richon - Eugène Pottier, poète et membre de la commune
- 1977 : Un taxi mauve d'Yves Boisset - Philippe Marchal, un français réfugié en Irlande
- 1977 : Coup de foudre de Robert Enrico - Film resté inachevé -
- 1978 : La Grande Cuisine (Who Is Killing the Great Chefs of Europe?) de Ted Kotcheff - Jean-Claude Moulineau, chef cuisinier
- 1978 : Tendre Poulet de Philippe de Broca - Antoine Lemercier, professeur de grec
- 1978 : Le Témoin de Jean-Pierre Mocky - Robert Maurisson, restaurateur d'art religieux
- 1978 : Deux bonnes pâtes (Due pezzi di pane) de Sergio Citti - Peppe, le clochard chanteur
- 1979 : Rue du Pied de Grue de Jean-Jacques Grand-Jouan - Raymond Picard, le père, écrivain raté
- 1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier - M. Michel Descombes
- 1980 : Pile ou face de Robert Enrico - L'inspecteur Louis Baroni
- 1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca - Antoine Lemercier, professeur de grec
- 1981 : Il faut tuer Birgit Haas de Laurent Heynemann - Athanase, chef du service hyper secret « Nader »
- 1981 : Trois frères « Tre fratelli » de Francesco Rosi - Raffaele Giuranna, juge à Rome
- 1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier - Lucien Cordier, le policier de Bourkassa
- 1982 : L'Étoile du Nord de Pierre Granier-Deferre - Edouard Binet, français émigré en Égypte
- 1983 : Le Grand Carnaval de Alexandre Arcady - Étienne Labrouche, le maire
- 1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre - Albert Palm, chef d'orchestre
- 1983 : L'Africain de Philippe de Broca - Victor, surveillant et pilote d'une réserve africaine
- 1983 : Mes chers amis 2 « Amici miei atto 2 » de Mario Monicelli - Giorgio Perrozi sur « flasches back »
- 1984 : Fort Saganne d'Alain Corneau - Le colonel Dubreuilh
- 1984 : Souvenirs souvenirs d'Ariel Zeitoun - Le proviseur
- 1984 : Les Ripoux de Claude Zidi - René Boirond, inspecteur du 18e arrondissement de Paris
- 1984 : Aurora « Qualcosa di biondo » de Maurizio Ponzi - Le docteur André Ferretti
- 1985 : Autour de minuit de Bertrand Tavernier - M. Redon
- 1985 : L'Été prochain de Nadine Trintignant - Edouard Séverin, le mari de Jeanne
- 1985 : Les Rois du gag de Claude Zidi - Il tient son propre rôle
- 1985 : Le Quatrième Pouvoir de Serge Leroy - Yves Dorget, journaliste à « Paris Matin »
- 1986 : La Femme secrète de Sebastien Grall - Pierre Franchin, le peintre désabusé
- 1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli - Leonardo
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré - Igor Tataïev, directeur de l'hôtel « Tolstoï »
- 1986 : Laughter in the Dark de Lazlo Papas (non confirmé)
- 1986 : La Harka, « court métrage » de Alain de Bock et José Jornet
- 1987 : La Famille (La famiglia) d'Ettore Scola - Jean-Luc
- 1987 : Masques de Claude Chabrol - Christian Legagneur, animateur de télévision
- 1987 : Noyade interdite de Pierre Granier-Deferre - Paul Molinat, inspecteur principal
- 1987 : L'Homme qui plantait des arbres Moyen métrage d'animation de Frédéric Back - Il assure le commentaire du film
- 1987 : Les Lunettes d'or (Gli occhiali d'oro) de Giuliano Montaldo - Le docteur Fadigati
- 1988 : Toscanini (Giovane Toscanini) de Franco Zeffirelli - Dom Pedro
- 1989 : Chouans ! de Philippe de Broca - Le comte Savinien de Kerfadec
- 1988 : La Femme de mes amours (Il frullo del passero) de Gianfranco Mingozzi
- 1989 : Cinéma Paradiso (Nuovo cinéma Paradiso) de Giuseppe Tornatore - Alfredo, le projectionniste
- 1989 : La Vie et rien d'autre de Bertrand Tavernier - Le commandant Dellaplane
- 1989 : Le Retour des mousquetaires (The Return of the Musketeers) de Richard Lester - Le cardinal Mazarin
- 1989 : Oublier Palerme « Dimenticare Palermo » de Francesco Rosi - Gianni Mucci, le directeur de l'hôtel
- 1989 : Ripoux contre ripoux de Claude Zidi - René Boirond, inspecteur du 18e arrondissement de Paris
- 1990 : Faux et usage de faux de Laurent Heynemann - Anatole Hirsh, éditeur
- 1990 : Uranus de Claude Berri - Le professeur Watrin
- 1991 : J'embrasse pas d'André Téchiné - Romain, homosexuel et animateur de télévision
- 1991 : Écrire contre l'oubli « court métrage - Joachim Elema Boringue » de Jean Becker - Participation de l'acteur
- 1991 : Arsène né terrien « court métrage » de Laurent-Pierre Paget - Uniquement la voix de P. Noiret
- 1991 : Le Dimanche de préférence « La domenica specialmente » sketch réalisé par Giuseppe Tornatore : Le chien bleu (Il cane blu) - Amieto, cordonnier et barbier
- 1991 : Nous deux de Henri Graziani - M. Toussaint, employé R.A.T.P et mari de Madeleine
- 1991 : Rossini, Rossini de Mario Monicelli - Gioacchino Rossini
- 1992 : Max et Jérémie de Claire Devers - Robert Maxandre dit: Max, tueur à gages
- 1992 : Tango de Patrice Leconte - François de Nemours, l'élégant
- 1992 : Soupe de poisson (Zuppa de pesce) de Fiorella Infascelli - Alberto
- 1994 : Le Facteur (Il postino) de Massimo Troisi et Michael Radford - Pablo Neruda
- 1994 : La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier - D'Artagnan
- 1994 : Grosse Fatigue de Michel Blanc - P. Noiret, tient son propre rôle
- 1994 : Une trop bruyante solitude « Prilis hlucua samota » de Véra Cais - Hante
- 1994 : Veillées d'armes de Marcel Ophuls - P. Noiret joue son propre rôle
- 1995 : Le Roi de Paris de Dominique Maillet - Victor Derval, le comédien
- 1995 : Les Milles (le train de la liberté) de Sebastien Grall - Le général
- 1995 : Facciamo paradisio de Mario Monicelli - Bertelli
- 1996 : Les Grands Ducs de Patrice Leconte - Victor Vialat, comédien au chômage
- 1996 : Fantôme avec chauffeur de Gérard Oury - Philippe Bruneau-Tessier
- 1996 : Balthus de l'autre côté du miroir Documentaire de Damian Pettigrew - Participation de l'acteur
- 1997 : Soleil de Roger Hanin - Joseph Lévy
- 1997 : La Vie silencieuse de Marianna Ucria (Marianna Ucria) de Roberto Faenza - Le duc Signoretto, le grand-père
- 1996 : Cœur de dragon (Dragonheart) de Rob Cohen - P. Noiret prête sa voix à « Draco »
- 1997 : Les Palmes de monsieur Schutz de Claude Pinoteau - M. Schutz, directeur de l'école de physique-chimie
- 1997 : Le Bossu de Philippe de Broca - Philippe d'Orléans
- 1998 : In and out of fashion documentaire de William Klein - Images d'archives uniquement
- 1999 : Le Pique-nique de Lulu Kreutz de Didier Martiny - Joseph Steg
- 2001 : Un honnête commerçant de Philippe Blasband - M. Louis Chevalier
- 2003 : Les Côtelettes de Bertrand Blier - Léonce
- 2003 : Père et Fils de Michel Boujenah - Léo
- 2003 : Le Chien, le Général et les Oiseaux ou « Le général et Bonaparte » Film d'animation de Francis Nielsen et Jean-Luc Léon - Il est le narrateur du film
- 2003 : Ripoux 3 de Claude Zidi - René Boirond
- 2005 : Edy de Stéphan Guérin-Tillié - Louis
- 2005 : Marcello, una vita dolce documentaire de Mario Canale et Anna-Rosa Morri
- 2006 : Voie d'eau de Matthieu-David Cournot - Uniquement la voix de l'acteur
- 2007 : Trois amis de Michel Boujenah - Serano, le directeur du garage
Télévision
- 1955 : Le Réveillon de Marcel Bluwal :
- 1959 : Clarisse Fénigan de Jean Prat : Richard Fénigan
- 1959 : Macbeth, de Claude Barma (TV) : Macduff
- 1960 : Cyrano de Bergerac de Claude Barma : Lignière
- 1960 : De fil en aiguille de Roger Iglésis : Mr Van Dam
- 1961 : Flore et Blancheflore de Jean Prat :
- 1962 : Le mal court de Alain Boudet : Parfait XVII
- 1963 : L'inspecteur Leclerc enquête (épisode La Chasse), série télévisée de Mick Roussel : Mr Mareuil
- 1964 : Château en Suède de André Barsacq : Hugo
- 1966 : Anatole de Jean Valère : Max
- 1966 : La Fin de la nuit d'Albert Riera : Bernard
- 1967 : Pétula d'hier et d'aujourd'hui variétés musicales
- 1972 : Dans le jardin de Franc Nohain documentaire de Alain Frey : Lui-même
- 1981 : Dialogue pour un portrait - Philippe Noiret documentaire de Dominique Varenne : Lui-même
- 1996 : Le Veilleur de nuit de Philippe de Broca : Monsieur
- 1996 : Philippe le bienheureux documentaire de Claude Fléouter : Lui-même
- 2000 : Mon fils a 70 ans « Mio figlio ha 70 anni » de Giorgio Capitani : L'ingénieur Castelli
- 2001 : Philippe Noiret : documentaire diffusé en deux parties « Les Feux de la rampe » de Philippe Azoulay : Lui-même
- 2001 : Hitler, la folie d'un homme documentaire de David Baty et Serge de Sampigny : Narrateur
- 2002 : Un jour dans la vie du cinéma français documentaire de Jean-Thomas Ceccaldi et Christophe d'Ivoire : Lui-même
Théâtre
- 1951 : Volpone de Stefan Zweig et Jules Romains d'après Ben Jonson. Mise en scène d'Hubert Gignoux, Centre dramatique de l'Ouest - Leone
- 1952 : Electre de Sophocle. Mise en scène d'Albert de Médina, création aux « Mardis de l'Œuvre » - Egisthe
- 1952 : Le Malade imaginaire de Molière. Mise en scène d'Henry Grangé, Centre dramatique de l'Ouest - Béralde
- 1952 : Intermezzo de Jean Giraudoux. Mise en scène de Maurice Jacquemont, Centre dramatique de l'Ouest - Crapuce
- 1952 : La Nuit des rois de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Deninx, Théâtre de l'Œuvre - Messire Tobby Belch
- 1952 : Aux quatre vents du rire. Création d'un spectacle de comédie avec la compagnie Jean Deninx comprenant : Les Précieuses ridicules de Molière, Embrassons-nous, Folleville ! d'Eugène Labiche, Mais n'te promène donc pas toute nue ! de Georges Feydeau et Seul d'Henri Duvernois
- 1952 : Doña Rosita ou Le Langage des fleurs, ou La Fleur merveilleuse de Federico Garcia Lorca. Mise en scène de Claude Régy, création aux « Mardis de l'Œuvre » puis reprise au Théâtre des Noctambules - le professeur d'économie
- Années 1950-1960 : au Théâtre National Populaire[modifier | modifier le code]
- 1953 : La Mort de Danton de Georg Büchner. Mise en scène de Camille Demangeat, Théâtre national populaire - le citoyen Noiret
- 1953 : Dom Juan de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Commandeur
- 1953 : La Tragédie du roi Richard II de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Duc de Northumberland, un Lord et le geôlier.
- Lors de la reprise en juillet 1953 au Festival d'Avignon, il joue les rôles de Sir Étienne Scroop, du geôlier et du Duc de Surrey
- 1954 : Ruy Blas de Victor Hugo. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Comte de Camporéal et un laquais
- 1954 : Cinna de Pierre Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Evandre
- 1954 : Le Prince de Hombourg d'Heinrich von Kleist. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Comte Reuss et Sparren
- 1954 : Macbeth de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Ross, un noble d'Écosse et le deuxième roi
- 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière. Mise en scène de Jean-Pierre Darras, Théâtre national populaire - Valère
- 1955 : L'Étourdi de Molière. Mise en scène de Daniel Sorano, Théâtre national populaire : Truffaldin, le vieillard
- 1955 : Dom Juan de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire (reprise de la pièce) - Dom Louis
- 1955 : La Ville de Paul Claudel. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Avare
- 1955 : Marie Tudor de Victor Hugo. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Simon Renard
- 1956 : Les Femmes savantes de Molière. Mise en scène de Jean-Paul Moulinot, Théâtre national populaire - Vadius
- 1956 : Ce Fou de Platonov d'Anton Tchekhov. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Ossip, un moujik
- 1956 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Bartholo
- 1956 : Cinna de Pierre Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Evandre
- 1956 : L'Avare de Molière. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le clerc
- 1957 : Le Faiseur d'Honoré de Balzac. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Justin, le valet de chambre
- 1957 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Bartholo
- 1957 : Le Malade imaginaire de Molière. Mise en scène de Daniel Sorano, Théâtre national populaire - Fleurant et le président dans le divertissement
- 1958 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset. Mise en scène de Gérard Philipe, Théâtre national populaire - le Duc Alexandre
- 1958 : Ubu d'Alfred Jarry. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le Duc de Corlande (dans la première partie) et Soliman (dans la seconde partie)
- 1958 : L'École des femmes de Molière. Mise en scène de Georges Wilson, Théâtre national populaire - Oronte, le père d'Horace
- 1958 : Œdipe de Sophocle, adaptation d'André Gide. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Tirésias
- 1958 : Les Caprices de Marianne d'Alfred de Musset. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - un spadassin
- 1958 : Le Cid de Corneille. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Don Gomès, le Comte de Gormas, père de Chimène
- 1959 : La Fête du cordonnier de Michel Vinaver, d'après Thomas Dekker. Mise en scène de Georges Wilson, Théâtre national populaire - le prince de Lincoln
- 1959 : Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - Marmiteux et « Le Mur »
- 1959 : Mère Courage de Bertolt Brecht. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le recruteur
- 1959 : Meurtre dans la cathédrale de Thomas Stearns Eliot. Mise en scène de Jean Vilar, Théâtre national populaire - le deuxième tentateur, le quatrième chevalier
- 1960 : Les Femmes savantes de Molière. Mise en scène de Jean-Paul Moulinot, Théâtre national populaire - Vadius
- 1960 : Château en Suède de Françoise Sagan. Mise en scène d'André Barsacq, Théâtre de l'Atelier - Hugo
- 1961 : Les « Béhohènes » de Jean-Pierre Darras et Jean Cosmos. Mise en scène de Jean-Pierre Darras, Théâtre du Vieux-Colombier - un professeur, le pommier, Monsieur Cromagnon, Pythagore, Jupiter, un chevalier, Louis XIV mûr, Benjamin Franklin, un commissaire du peuple, Napoléon, un monsieur de 1925
- 1962 : Les Fochés de Jean Marsan. Mise en scène de Jean Marsan et Marc Doelnitz, Théâtre des Nouveautés - Jacques
- 1964 : Photo-Finish de Peter Ustinov. Mise en scène de Peter Ustinov, Théâtre des Ambassadeurs - Reginald Kinsale et Tommy
- 1966 : Drôle de couple de Neil Simon. Mise en scène de Pierre Mondy, Théâtre de la Renaissance - David
- 1997 : Les Côtelettes de Bertrand Blier. Mise en scène de Bernard Murat, Théâtre de la Porte-Saint-Martin - Léonce7
- 2001 : L'Homme du hasard de Yasmina Reza. Mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, Théâtre de l'Atelier - L'Homme
- 2002 : Les Contemplations de Victor Hugo. Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia et Antoine de Meaux, Comédie des Champs-Élysées - Seul en scène
- 2005 : Love letters d'Albert Ramsdell Gurney. Mise en scène de Sandrine Dumas, Théâtre de la Madeleine - Thomas