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L’opération Neptune est le nom de code donné au débarquement en Normandie des troupes alliées en juin 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Il précède la bataille de Normandie. C'est la phase d'assaut de l'opération Overlord qui vise à créer une tête de pont alliée de grande échelle dans le nord-ouest de l'Europe et l'ouverture d'un nouveau front à l'Ouest. 

 

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Cette opération incluait de nombreux mouvements : la traversée de la Manche par plusieurs milliers de navires ; les opérations aéroportées la nuit précédente ; les bombardements préparatoires aériens et navals des défenses côtières allemandes ; le parachutage de milliers d'Américains au matin du 6 juin ; le débarquement des troupes sur les plages (d'ouest en est) d'Utah Beach et Omaha Beach (plus la prise de la pointe du Hoc) pour les Américains et Gold Beach, Juno Beach pour les Canadiens et Sword Beach pour les Anglo-Canadiens et Français libres des commandos Kieffer.

Une fois les plages prises, l'opération se poursuit par la jonction des forces de débarquement et l'établissement d'une tête de pont sur la côte normande puis l'acheminement d'hommes et de matériels supplémentaires. Les jours suivants voient la mise en place des structures logistiques (ports, oléoduc (PLUTO)) pour le ravitaillement du front et le débarquement de troupes supplémentaires. L'opération cesse officiellement le 30 juin 1944. Bien qu'il soit quelquefois affirmé que l'opération Neptune ne fut que la partie navale de l'opération Overlord, elle-même souvent limitée au seul débarquement allié et à l'établissement des têtes de pont sur la côte normande, les sources historiques établissent clairement que l'opération Neptune est la partie débarquement et établissement d'une tête de pont côtière au sein de la plus vaste opération Overlord qui visait quant à elle à l'établissement d'une tête de pont de plus grande échelle dans le Nord-Ouest de l'Europe.

Avant et durant l'opération Neptune eut lieu l'opération Fortitude, nom de code collectif des opérations de désinformation et de diversion des Alliés dont le but était double : d'abord dissimuler à l'état-major allemand le lieu réel du débarquement en Europe du Nord-ouest ; ensuite, une fois le débarquement de Normandie effectué, faire croire qu'il ne s'agissait que d'un débarquement secondaire de diversion. Le premier objectif tactique était d'éviter un renforcement des défenses, ainsi qu'une concentration de troupes en Normandie. Il s'agissait ensuite d'éviter une arrivée trop rapide des renforts allemands dans les premiers jours suivants le débarquement. En particulier, il fallait tenir à l'écart les unités blindées de la XVe armée stationnées dans le Pas-de-Calais avant que les Alliés aient pu établir une tête de pont suffisamment solide.

L'opération Fortitude comprit deux volets : l'opération Skye (britannique) : British Fourth Army, armée fictive basée à Édimbourg et en Irlande du Nord pour faire croire à un débarquement en Norvège ; l'opération Quicksilver (américaine) : First United States Army Group (FUSAG), groupe d'armées fictif commandé par le général Patton pour faire croire à un débarquement dans le nord de la France.

Le commandement général de la Force navale expéditionnaire alliée, incluant le transport des troupes et l'appui feu naval sur les côtes est assuré par l'amiral britannique Sir Bertram Ramsay qui a été le responsable de la planification du débarquement en Afrique du Nord en 1942 et dont l'une des deux flottes participa au débarquement en Sicile l'année suivante. Cette force navale était divisée en deux Naval Task Forces : une occidentale commandée par le contre-amiral américain Alan Kirk ; une orientale commandée par le contre-amiral britannique Sir Philip Vian, vétéran du débarquement en Italie.

La flotte d'invasion était composée de 6 939 navires (1 213 navires de guerre, 4 126 navires de transport et 1 600 navires de soutien dont de nombreux navires marchands) provenant de huit marines différentes (principalement l'US Navy et la Royal Navy mais également plusieurs navires des flottes de pays du Commonwealth, de l'Armée française de la Libération, de la marine royale norvégienne, des navires polonais, néerlandais ou danois). La mise en place de cette énorme flotte s'effectua dans tous les ports de la côte sud de l'Angleterre, de Plymouth jusqu’à Newhaven, dont il a fallu compléter les installations par 130 embarcadères supplémentaires.

Déplacer cette armada exigea la définition de quatre passages maritimes depuis les ports britanniques jusqu’à un carrefour au centre de la Manche appelé Spout ou Piccadilly Circus. De cette zone d'un diamètre de 10 milles marins, dix chenaux (2 par plage d'assaut) nettoyés par des dragueurs de mines et balisés de bouées lumineuses permettent aux bateaux (navires de ligne, chalands) d'arriver jusqu'aux 5 plages de débarquement. Les navires se positionnent à environ 10 milles au large des plages entre 2 h 0 et 3 h 0 du matin le 6 juin. Une part importante de l'opération Neptune était la protection des voies utilisées par les navires alliés et des plages contre la Kriegsmarine. Cela fut confié à la Royal Navy Home Fleet. Les Alliés percevaient deux menaces maritimes allemandes importantes :

L'attaque par de gros navires de surface stationnés en Norvège et en mer Baltique. Cette menace était sans doute surévaluée par les Alliés qui ne réalisaient pas, avant juin 1944, la grande faiblesse de la marine de surface allemande dont certains navires n'étaient pas en état de combattre, manquaient de carburant et les équipages d'entraînement, ces gros navires ne s'aventurant plus guère en mer (le Tirpitz réfugié dans un fjord de Norvège, un croiseur de bataille, le Gneisenau, hors d'état de combattre en réalité, les cuirassés de poche Admiral Scheer et Lützow et à cinq croiseurs). Le gros de la Home Fleet était rassemblé en mer du Nord, avec des navires de ligne récents et les porte-avions que l'Amirauté n'avait pas voulu engager dans la Manche à cause de la menace des mines. Elle devait s'opposer le cas échéant à une éventuelle sortie des forces navales de surface allemandes. Le canal de Kiel en mer du Nord avait aussi été miné préventivement (opération Bravado).

La seconde menace était les U-boots en provenance de l'Atlantique. Une surveillance aérienne fut mise en place à partir de trois petits porte-avions d'escorte et par le Costal Command de la RAF maintenant un cordon de sécurité jusqu’à très à l'ouest de la pointe des Cornouailles (Land's End). Quelques U-boots furent repérés mais sans représenter de réels dangers. Une troisième menace existait toutefois avec les unités de S-Boot, mais avec 20 vedettes lance torpilles opérationnelles en Manche et 9 en mer du Nord, c'était bien peu devant l'armada alliée. D'autres efforts furent faits pour sécuriser l'approche occidentale de la Manche contre des forces navales allemandes venant de Bretagne ou de la côte atlantique. Des champs de mines furent posés (opération Maple) pour forcer les navires ennemis à sortir hors de leur zone de protection aérienne et à se trouver dans des zones où les destroyers alliés pouvaient les attaquer. L'activité navale ennemie fut mineure mais le 4 juillet, quatre destroyers allemands furent coulés ou forcés de rejoindre Brest.

Le Pas-de-Calais fut fermé par des champs de mines, des patrouilles navales et aériennes, des contrôles radar et des bombardements efficaces des ports ennemis de la zone réduisant les risques de raids allemands. Les forces navales allemandes de la zone étaient d'ailleurs assez faibles mais pouvaient être renforcées depuis la mer Baltique. Mais cette flotte devait surtout servir à protéger le Pas-de-Calais où les Allemands attendaient le débarquement et aucune tentative de forcer le blocus allié ne se produisit dans ce secteur. La couverture navale fut un succès, plus de 300 destroyers et escorteurs étaient chargés à l'entrée de la Manche de refouler les bâtiments légers et les U-boots allemands. Il n'y eut pas d'attaque par ces derniers et seulement quelques tentatives par des navires allemands de surface, sans conséquences sur la flotte alliée. Les seules pertes de navires en mer furent le fait de mines ou de rares excursions aériennes allemandes après le 6 juin.

Il était assuré par les deux Task forces (Forces opérationnelles) :

  • La Western Task Force (occidentale) de l'US Navy. Elle réunissait 1 700 navires de débarquement, appuyés par 3 cuirassés, 9 croiseurs, dont ceux de l'Armée française de la Libération, le Georges Leygues et le Montcalm, 1 canonnière, 19 destroyers et plusieurs dizaines d'escorteurs et dragueurs.
  • L'Eastern Task Force (orientale) de la Royal Navy. Elle alignait 2426 navires de débarquement, 2 cuirassés, 11 croiseurs, 1 canonnière et 37 destroyers dont La Combattante des ex-forces navales françaises libres et plusieurs dizaines de bâtiments légers.

Les forces alliées réservèrent à l'appui feu direct des plages de débarquement un ensemble impressionnant de 5 cuirassés, 20 croiseurs, 148 destroyers et près de 350 chalands de débarquement équipés pour la circonstance de roquettes, de canons ou de pièces antiaériennes pour le soutien direct et l'appui feu des troupes au plus près des plages de débarquement. Cet appui-feu des bâtiments alliés se poursuivit les jours suivants, même une fois les plages prises, principalement pour réduire des batteries, de l'artillerie ou des unités allemandes situées plus à l'intérieur des terres, le feu étant alors déclenché sur demande des troupes alliées au sol.

Il était assuré par les deux Task forces (Forces opérationnelles) :

  • La Western Task Force (occidentale) de l'US Navy. Elle réunissait 1 700 navires de débarquement, appuyés par 3 cuirassés, 9 croiseurs, dont ceux de l'Armée française de la Libération, le Georges Leygues et le Montcalm, 1 canonnière, 19 destroyers et plusieurs dizaines d'escorteurs et dragueurs.
  • L'Eastern Task Force (orientale) de la Royal Navy. Elle alignait 2426 navires de débarquement, 2 cuirassés, 11 croiseurs, 1 canonnière et 37 destroyers dont La Combattante des ex-forces navales françaises libres et plusieurs dizaines de bâtiments légers.

Les forces alliées réservèrent à l'appui feu direct des plages de débarquement un ensemble impressionnant de 5 cuirassés, 20 croiseurs, 148 destroyers et près de 350 chalands de débarquement équipés pour la circonstance de roquettes, de canons ou de pièces antiaériennes pour le soutien direct et l'appui feu des troupes au plus près des plages de débarquement. Cet appui-feu des bâtiments alliés se poursuivit les jours suivants, même une fois les plages prises, principalement pour réduire des batteries, de l'artillerie ou des unités allemandes situées plus à l'intérieur des terres, le feu étant alors déclenché sur demande des troupes alliées au sol. L'aviation alliée apportait aussi son appui à l'opération Neptune. En assurant une couverture constante au-dessus de la flotte de débarquement et des plages, et surtout en complétant la préparation navale par un tapis de 4 000 tonnes de bombes sur les principaux sites de débarquement (avec plus ou moins de succès, très efficaces à Utah Beach mais un échec à Omaha Beach).

Pour le jour J, l'Air Chief Marshall Robert Mallory disposait de 7 500 avions de reconnaissance, chasseurs et bombardiers légers, qui, le cas échéant, pouvaient être renforcés par 3 500 avions de l'aviation de bombardement stratégique du Bomber Command. Les Alliés ne disposeront de leur première piste d'aviation en Normandie que le 12 juin près d'Utah Beach, la prise de Caen et de l'aérodrome de Carpiquet dans les premiers jours de la bataille ayant échoué (Voir bataille de Caen). Au début de l'opération Neptune, se déroula l'opération Gambit quand les sous-marins miniatures britanniques, les 2 X-Craft, vinrent se mettre en position près des plages pour guider la flotte d'invasion. Les troupes d'assaut débarquèrent sur les 5 plages, désignées par les noms de code devenus célèbres : SWORD BEACH, JUNO BEACH, GOLD BEACH, OMAHA BEACH, et UTAH BEACH.

L'ordre de bataille était approximativement le suivant :

  • Le 1st Special Service Brigade comprenant les commandos britanniques No. 3, No. 4, No. 6 et No. 45 (RM) débarquent à Ouistreham dans le secteur Queen Red (à l'extrême gauche). Les hommes du No.Commando 4 sont renforcées par le 1st Troop et le 8e Troop (dont les 177 fusiliers marins français du commandant Kieffer) des 10e commandos interalliés.
  • La 3e division d'infanterie britannique et la 27e brigade cuirassée à Sword Beach, de Ouistreham à Lion-sur-Mer.
  • 41e (RM) commando (de la 4e Special Service Brigade avec les 46e (RM), 47e (RM) et 48 e(RM) commandos), débarque à la droite de Sword Beach.
  • La 3e division d'infanterie et la 2e brigade blindée de l'armée Canadienne, la 2de brigade cuirassée et le 48e (RM) commando à Juno Beach, entre Saint-Aubin-sur-Mer et Courseulles-sur-Mer.
  • Le 46e (RM) commando à Juno doit escalader la falaise à gauche de l'estuaire de l'Orne et y détruire une batterie (la puissance de feu de cette batterie étant apparue comme négligeable, le 46e commando est mis de côté comme une réserve flottante et débarque à Jour J+1).
  • La 50e division britannique et la 8e brigade cuirassée à Gold Beach, de La Rivière à Arromanches.
  • Le 47e (RM) commando sur le flanc Ouest de Gold beach.
  • Le 5e Corps US (1re division d'infanterie et 29e division d'infanterie) de l'US Army à Omaha Beach, de Sainte-Honorine-des-Pertes à Vierville-sur-Mer.
  • Le 2e bataillon de rangers US à la pointe du Hoc.
  • Le 7e corps US (4e division d'infanterie plus d'autres éléments) à Utah Beach, autour de Pouppeville et La Madeleine.

L'opération Neptune ne se limita pas seulement au transport des troupes d'assaut. Elle assura le ravitaillement des têtes de pont. Ce qui était une source d'ennui pour l'état-major allié à cause de l'absence de port en eau profonde disponible dans les premiers jours de la bataille de Normandie. Les Alliés ne pouvaient disposer que des petits ports de pêche de Port-en-Bessin et Courseulles dont la capacité d'accueil était minime, ce qui limitait l'ampleur du débarquement. Pour résoudre ce problème, les Alliés conçurent d'« apporter leur port avec eux ». Quinze jours après le débarquement, débuta la mise en place de deux ports artificiels, les Mulberries face aux plages de Saint-Laurent-sur-Mer (Mulberry A, port américain) et d'Arromanches (Mulberry B, port britannique). Ces deux ports devaient être capables de permettre le débarquement de 6 500 véhicules et 40 000 tonnes d'approvisionnement par semaine. Une tempête détruisit le Mulberry A américain et endommagea le Mulberry B britannique et dans les faits, la majeure partie du débarquement du matériel et des troupes continua à se faire par les plages et par l'utilisation intensive et plus qu'initialement prévu des petits ports côtiers et ce jusqu’à la prise et la remise en marche du port de Cherbourg pour pouvoir acheminer du carburant, des munitions et des soldats en renfort.

L'approvisionnement en carburant était un des éléments vitaux de la réussite de l'opération Overlord. Les Alliés avaient estimé leurs besoins à 15 000 tonnes à J+41 (soit le 15 juillet) pour approvisionner en essence les 200 000 véhicules qui auraient déjà été débarqués2 mais également l'avgas des avions ou le mazout des navires de la zone. Pendant les 10 premiers jours, les Alliés faisaient échouer sur les plages des LCT remplis de jerricans d'essence. En parallèle, deux points d'ancrage pour pétroliers étaient installés au large de Sainte-Honorine-des-Pertes et reliés à la côte et au mont Cauvin par des tuyaux souples. Un terminal pétrolier sommaire était installé le long des jetées de Port-en-Bessin et relié lui aussi au Mont-Cauvin par un oléoduc.

À partir du 15 juillet, ces systèmes d'approvisionnement dit mineurs devaient être remplacés par des systèmes de plus grand échelle à partir du port de Cherbourg reconquis. Le terminal pétrolier d'avant-guerre de la marine nationale de la digue de Querqueville devait être remis en marche avec l'accostage de gros pétroliers mais surtout avec la mise en place d'un oléoduc sous la Manche. Mais les importantes destructions allemandes du port ne permirent au premier pétrolier allié de n'accoster à Querqueville que le 25 juillet et la mise en place de l'oléoduc fut elle aussi retardée. Il s'agissait de dérouler entre l'île de Wight et Querqueville, soit une centaine de kilomètres, dix tuyaux souples sous la mer (Pipe-Lines Under The Ocean ou PLUTO), ce qui n'avait encore jamais été fait dans l'Histoire2. Initialement, le premier tuyau devait entrer en fonctionnement le 18 juin, soit 12 jours après le débarquement. Mais la prise de Cherbourg plus tardive, le long nettoyage des eaux du port et le mauvais temps retardèrent sa mise en service de 6 semaines et il ne put rentrer en fonction qu'au début du mois d'août. Néanmoins, le manque de carburant ne se fit pas trop sentir, le front ne progressant pas ou peu.

Le fonctionnement de PLUTO se révéla également insuffisant, chaque tuyau ne fournissant pas les 300 tonnes/jour initialement prévues, obligeant les Alliés à poursuivre des débarquement de carburant sur les plages, à décharger dans le port de Courseulles-sur-Mer et à continuer de faire fonctionner le terminal de Port-en-Bessin. Par la suite, avec l'avancée des Américains, PLUTO fut prolongé par un oléoduc terrestre jusqu'à Avranches. Au mois d'aout, il sera redirigé vers la Seine et Paris. 7500 sapeurs américains aidés de 1500 prisonniers de guerre allemands participeront aux travaux de cet oléoduc.

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Effectifs engagés

  • 287 000 - Nombre de personnels embarqués à bord des navires alliés le Jour J
  • 156 115 - Nombre de soldats et parachutistes alliés engagés en Normandie le 6 juin 1944 à minuit
  • 132 000 - Nombre de soldats alliés ayant débarqué le 6 juin 1944 à minuit
  • 25 000 - Nombre de marins alliés engagés dans le cadre de l'opération Neptune
  • 73 000 - Nombre de soldats britanniques ayant débarqué le 6 juin 1944 à minuit
  • 59 000 - Nombre de soldats américains ayant débarqué le 6 juin 1944 à minuit
  • 40 000 - Nombre de soldats allemands répartis sur les secteurs de débarquement
  • 34 250 - Nombre de soldats américains débarqués à Omaha Beach le 6 juin 1944 à minuit
  • 28 845 - Nombre de soldats britanniques débarqués à Sword Beach le 6 juin 1944 à minuit
  • 24 970 - Nombre de soldats britanniques débarqués à Gold Beach le 6 juin 1944 à minuit
  • 23 250 - Nombre de soldats américains débarqués à Utah Beach le 6 juin 1944 à minuit
  • 21 400 - Nombre de soldats canadiens débarqués à Juno Beach le 6 juin 1944 à minuit
  • 15 500 - Nombre d'Américains parachutés le 6 juin 1944 à minuit
  • 7 900 - Nombre de Britanniques parachutés le 6 juin 1944 à minuit
  • 360 - Nombre de parachutistes éclaireurs alliés (Pathfinders) largués au-dessus de la Normandie
  • 225 - Nombre de Rangers américains du 2ème bataillon engagés à la Pointe du Hoc le 6 juin 1944
  • 177 - Nombre de soldats du commando français Kieffer ayant débarqué sur Sword Beach
  • 15 - Nombre de nations et régions différentes engagées dans les forces alliées pour l'opération Overlord
  • Matériel déployés
  • 200 000 - Nombre d'obstacles de plage installés par les Allemands le long du Mur de l'Atlantique
  • 200 000 - Nombre de véhicules alliés de toutes sortes débarqués en Normandie le 6 juin 1944 à minuit
  • 11 590 - Nombre d'appareils alliés (chasseurs, bombardiers, transport, reconnaissance et planeurs)
  • 10 395 - Tonnage de bombes alliées larguées sur la Normandie toute la journée du 6 juin 1944
  • 9 500 - Nombre d'avions alliés d'attaque et d'appui en vol le Jour J
  • 7 616 - Tonnage de bombes alliées larguées sur la Normandie dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
  • 6 939 - Nombre total de navires déployés lors de l'opération Neptune
  • 3 200 - Nombre de véhicules débarqués sur Juno Beach le Jour J
  • 2 218 - Nombre de bombardiers alliés engagés dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
  • 1 900 - Nombre d'avions et de planeurs alliés utilisés dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
  • 1 742 - Véhicules américains débarqués à Utah Beach le Jour J
  • 1 695 - Tonnage de matériel débarqué par les Américains à Utah Beach
  • 832 - Nombre d'avions Douglas C-47 Dakota engagés dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
  • 815 - Nombre d'appareils des forces aériennes allemandes (Luftwaffe) disponibles le Jour J
  • 200 - Nombre de bâtiments de guerre ayant participé au bombardement naval du 6 juin 1944 (cuirassés, monitors, croiseurs et destroyers)

Pertes humaines

  • 10 500 - Nombre de pertes alliées le 6 juin à minuit (tués, blessés, disparus, prisonniers)
  • 10 000 - Estimation du nombre de pertes allemandes le 6 juin 1944 à minuit
  • 6 000 - Pertes américaines le Jour J
  • 3 800 - Nombre de militaires alliés tués dans le cadre de l'opération Neptune 6 juin 1944 à minuit
  • 2 500 - Pertes américaines sur la plage d'Omaha le Jour J
  • 1 063 - Pertes canadiennes sur la plage de Juno le Jour J
  • 708 - Blessés et disparus canadiens sur la plage de Juno le Jour J
  • 630 - Pertes britanniques sur la plage de Sword le Jour J
  • 413 - Pertes britanniques sur la plage de Gold le Jour J
  • 355 - Nombre de soldats canadiens tués sur la plage de Juno le Jour J
  • 197 - Pertes américaines sur la plage d'Utah le Jour J
  • 41- Pertes françaises du commando Kieffer le 6 juin 1944 à minuit
  • 31 - Nombre de blessés du commando Kieffer pendant le Jour J
  • 10 - Nombre de tués du commando Kieffer (2 officiers, 8 commandos) pendant le Jour J

Pertes matérielles

  • 120 -Nombre de navires alliés endommagés (du 6 au 30 juin 1944)
  • 59 - Nombre de navires alliés coulés (du 6 au 30 juin 1944)
  • 27 - Nombre de chars amphibies américains coulés à Omaha Beach le Jour J (sur 32 engagés)
  • Missions effectuées
  • 11 085 - Nombre de missions effectuées par les forces aériennes alliées le 6 juin 1944
  • 10 750 - Nombre de sorties (aller-retour) de l'aviation alliée pendant les 24 heures du Jour J- Nombre de sortie de la Luftwaffe (armée de l'air allemande) le 6 juin 1944

Au cinéma

  • Le Bataillon du ciel, d'Alexandre Esway, d'après le livre de Joseph Kessel, 1947
  • Le Jour le plus long (The Longest Day), de Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd Oswald et Darryl F. Zanuck, 1962
  • Au delà de la gloire (The Big Red One), de Samuel Fuller 1980
  • Un Jour avant l'aube, de Jacques Ertaud, 1994
  • Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) de Steven Spielberg, 1998
  • Band of Brothers, série télévisée produite par Steven Spielberg et Tom Hanks, 2001
  • Au début de X-Men Origins: Wolverine, lorsque Logan et Victor Creed vivent un bon nombre de guerres
  • Ike. Opération Overlord (Ike: Countdown to D-Day) de Robert Harmon, 2004

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