Siegfried Lenz, né le 17 mars 1926 à Lyck en Prusse-Orientale (aujourd'hui Ełk en Pologne), est l'un des écrivains allemands les plus connus de la littérature de l'après-guerre et d'aujourd'hui, et un scénariste allemand.
Il est l'auteur de quatorze romans et de nombreux recueils de courtes histoires, d'essais et de pièces radiophoniques ou théâtrales. Il a obtenu le Prix Goethe à Francfort-sur-le-Main en 1999. Lenz est le fils d'un officier de la douane. Il finit ses études en 1943 et est enrôlé dans la marine allemande. Selon des documents du fichier central du parti nazi, il aurait adhéré à ce dernier le 12 juillet 1943.
Peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, au Danemark, il déserte, mais est fait prisonnier de guerre à Schleswig-Holstein. La guerre finie, il étudie la philosophie, l'anglais et l'histoire de la littérature à l'université de Hambourg.
Il interrompt rapidement ses études mais est tout de même engagé au quotidien allemand Die Welt, dont il est rédacteur en chef de 1950 à 1951. C'est là qu'il rencontre celle qu'il épousera en 1949, Liselotte (décédée le 5 février 2006). Dès 1951, Lenz travaille comme écrivain indépendant à Hambourg. Depuis 2003, il est professeur honoraire à l'université Heinrich Heine de Düsseldorf.
Publications
- Le bateau-phare, Paris, P. Belfond, 1986 (Das Feuerschiff, nouvelles, paru en 1960)
- Champ de tir, Paris, De Fallois/L'Âge d'homme, 1989 (Exerzierplatz, 1986)
- Le dernier bateau, Paris, R. Laffont, 2001
- La leçon d'allemand, Paris, R. Laffont, 1971 (Deutschstunde, roman, 1968)
- La nuit des otages , 1965
- Quand Einstein franchit l'Elbe près de Hambourg, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1994 (Einstein überquert die Elbe bei Hamburg, nouvelle, 1975)
- Les vagues du Balaton suivi de Le grand Wildenberg, Paris, Terrain vague, 1991
- Une minute de silence, trad. Odile Demange, Paris, Laffont/Pavillons, 2009