Une ancienne employée de la résidence secondaire d'Hitler a livré son témoignage dans un journal autrichien repéré par Le Point. Alors que ses armées étaient en très mauvaise posture, le dictateur semblait bien loin de se soucier de leur sort.
Elisabeth Kalhammer, qui livre aujourd'hui son témoignage au journal autrichien Salzburger Nachrichten repéré par Le Point, travaillait pour Adolph Hitler à Berghof, dans sa résidence des Alpes Bavaroises.
Elle a alors 18 ans quand elle répond a une annonce qui conduira à des investigations drastiques sur sa elle et son entourage par les enquêteurs SS. Elle rejoint les équipes du Führer en 1943, à l'occasion d'une soirée en l'honneur de l'homologue italien de son nouveau patron, Benito Mussolini.
La vie auprès du dictateur
La jeune fille faisait partie d'une équipe de 22 employés de maison au service du dictateur. Selon son témoignage, personne n'osait réveiller Hitler qui conservait un goût prononcé pour les grasses matinées. Celle qui ne lui a jamais adressé la parole n'a pas oublié les sommeils prolongés du "guide" de l'Allemagne nazie qui duraient souvent jusqu'à deux heures de l'après-midi.
Rappel historique: l'année 1943 entérine la très mauvaise posture de la Wehrmacht avec par exemple la défaite de Stalingrad ou bien l'installation des Alliés sur la péninsule Italienne. Mais, pas de quoi donner des cheveux blancs à Hitler qui préfère se la "couler douce" avec comme soucis premier de pouvoir trouver un crumble dans ses cuisines les soirs d'insomnies.
Son penchant pour le sommeil de longue durée aura eu néanmoins raison de lui. En effet comme le rappelle Le Point, "le 6 juin 1944 lorsque les défenseurs allemands du mur de l'Atlantique ont compris (...) que c'était en Normandie et non dans le Pas-de-Calais que le débarquement des alliés avait lieu, personne n'osa réveiller Hitler". Ironie de l'histoire donc.