Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live

Thatcher Margaret

0
0

Margaret Thatcher (née Margaret Hilda Roberts le 13 octobre 1925 à Grantham), baronne Thatcher, est une femme politique britannique. Elle fut leader du Parti conservateur de 1975 à 1990. 

Thatcher Margaret

Elle est la 4e femme premier ministre dans le monde, la première en Europe. Elle est aussi à ce jour, la seule femme à avoir dirigé un parti politique britannique et également la seule Premier Ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990. Elle détient le record du plus long mandat de Premier Ministre au Royaume-Uni depuis le XVIIIe siècle. Elle est le premier Premier Ministre britannique à avoir été victime d'un attentat depuis l'assassinat de Spencer Perceval en 1812 et est assurément l'une des figures politiques britanniques les plus significatives dans l'histoire politique récente, l'une des plus admirées comme l'une des plus détestées. Face aux grévistes de la faim irlandais en 1981, aux mineurs en grève pendant un an en 1984 et 1985, elle se montra inflexible.

Son surnom de « Dame de Fer » que le journal soviétique L’Étoile rouge lui décerna en janvier 1976, dans le but de stigmatiser son anticommunisme devint rapidement au contraire un atout politique. Attachée à la souveraineté britannique, à la protection de l'intérêt de ses administrés et aux principes de droit, comme elle l'a montré lors de la guerre des Malouines en 1982, elle n'a cessé de guerroyer avec Bruxelles quand elle était au pouvoir, affirmant « We are simply asking to have our own money back. » (« Nous demandons simplement qu'on nous rende l'argent qui est à nous. ») et en refusant la notion de ressources propres.

Margaret Thatcher est née le 13 octobre 1925 à Grantham en Angleterre. Elle est issue des classes moyennes ; sa mère s'appellait Beatrice Stephenson et son père Alfred Roberts (1892 – 1970). Membre du parti conservateur local, il était un petit épicier de quartier. De 1943 à 1947, elle suit des études scientifiques de chimie à l'université d'Oxford. En 1946, elle devient Présidente de l’Oxford University Conservative Association et ainsi la 3e femme à accéder à ce poste. De 1947 à 1951, elle travailla dans le secteur de la recherche en chimie avant de se tourner vers une carrière juridique en 1953. Elle se spécialisa alors en droit fiscal. En décembre 1951, elle épouse Denis Thatcher (1915 – 2003) dont elle eut deux jumeaux en 1953, Mark et Carol. Elle travailla pour un grand fabricant de crème glacée et faisait partie de l'équipe qui mit au point des techniques permettant de mélanger un maximum d'air aux glaces afin de diminuer la teneur en crème et en sucre des produits finis et ainsi en diminuer le prix, technique qui connut un grand succès auprès des consommateurs. En 1953 elle devient barrister spécialisée en droit fiscal.

Pendant les élections de 1950 et 1951, elle tente de se faire élire dans le bastion travailliste de Dartford mais échoue. Elle était la plus jeune femme candidate du pays. En 1958, elle est choisie pour être la candidate conservatrice au Parlement de Finchley, où elle remporte l'élection en 1959 et entre pour la première fois à la Chambre des communes poste qu'elle occupera jusqu'en 1992. De 1964 à 1970, elle occupe la fonction de porte-parole de son parti à la Chambre des communes. Ministre de l'Éducation de 1970 à 1974 dans le gouvernement d'Edward Heath, elle suscita une vague de protestations lorsqu'elle mit fin à la distribution gratuite du lait dans les écoles. Après la défaite des conservateurs aux élections de 1974, elle prend à la surprise générale la direction du parti face à Edward Heath.

C'est dans un contexte marqué par une crise à la fois économique, sociale, politique et culturelle que Margaret Thatcher mena les conservateurs à la victoire le 3 mai 1979 (44% des voix et 339 élus, contre 37% aux travaillistes et 269 élus), devenant le lendemain la première femme à diriger le gouvernement d’un pays occidental. Le nouveau Premier ministre était assez peu connu de ses concitoyens, elle dirigeait le parti conservateur depuis 1975 seulement et n’y avait pas auparavant occupé de poste véritablement de premier plan. Se décrivant elle-même comme « un dirigeant politique de convictions », elle entendait mettre en pratique un programme, appuyé sur quelques principes fondamentaux, pour enrayer le déclin du pays.

Elle s'est faite le chantre du libéralisme de l’anti-welfare State. Ses positions libérales ont relancé la productivité britannique, aux dépens d'acquis sociaux. La relance de l'économie britannique qui s'en est suivie a ramené le taux de chômage au Royaume-Uni à des niveaux historiquement bas. Sa politique internationale fut marquée par un atlantisme certain, récusant l'idée d'une coopération européenne approfondie. Dès son entrée en fonction en 1979, elle freine le processus d'intégration européenne, déclarant « We are simply asking to have our own money back. », exigeant un rabais des contributions britanniques au budget européen (la Grande-Bretagne, alors en pleine récession, paie pourtant beaucoup plus que ce qu'elle reçoit), ce qu'elle finira par obtenir en 1984 (c'est ce qu'on appelle encore le « chèque britannique »).

Anti-socialiste, elle écrit dans ses Mémoires :« je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme - municipal ou national - était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché ». Dans un discours devant le Conseil central de son parti, en mars 1990, elle déclare : « Le socialisme a l'Etat pour credo. Il considère les êtres humains ordinaires comme le matériau brut de ses projets de changements sociaux », Margaret Thatcher commence son premier mandat en défaisant certaines politiques travaillistes, qu’il s’agisse des nationalisations d’entreprises et de ressources, de la régulation du marché locatif à la réduction de la taille de l’administration. Elle lance les premières privatisations, comme celle de British Steel (privatisée en 1988) ou de British Airways (privatisée en 1987), transformant une entreprise perdant 1 milliard de livres par an en plus gros producteur d'acier européen, ou un transporteur aérien déficitaire en l'une des meilleures et plus rentables compagnies au monde.

En politique internationale, elle imprime sa marque en réglant en un peu plus de six mois le problème rhodésien (vieux de 15 ans) avec les accords de Lancaster House. Mais c'est surtout la guerre des Malouines (Falklands War) qui résume sa force de caractère durant son premier mandat. Ce conflit opposa, de mars à juin 1982, l'Argentine au Royaume-Uni, et se solda par la défaite de l'armée argentine et par conséquent a précipité la chute de la dictature militaire. L'inflexibilité de Margaret Thatcher dans ce conflit a partiellement contribué à son surnom de Dame de Fer et contribua à sa réélection. Fidèle aussi en amitié, elle remerciera bien plus tard le général Augusto Pinochet pour le soutien qu'il avait apporté à l'armée britannique durant la guerre des Malouines en mettant à sa disposition les radars chiliens et en recueillant les blessés .

Ronald Reagan et Margaret Thatcher, le 16 novembre 1988 à la Maison Blanche.L'amitié qui marque le plus son mandat avec un dirigeant étranger est celle avec le président américain ronald reagan, qu'elle connait depuis 1975, et dont elle partage les principes, notamment l'anti-communisme et le libéralisme économique. Les deux dirigeants s'apporteront à maintes occasions un soutien réciproque inébranlable. Ils seront en désaccord néanmoins sur la guerre des Malouines où les intérêts américains penchaient plutôt du côté sud-américain, sur l'invasion de la Grenade par les troupes américaines en 1983 et sur la politique de sanctions contre la Pologne réprimant le syndicat Solidarité, Margaret Thatcher reprochant aux Américains d'avoir unilatéralement décrété des sanctions qui affectaient les économies de ses alliés occidentaux bien plus que la leur. Leur relation bilatérale n'en sera cependant pas affectée.

En politique intérieure, elle n'infléchit jamais sa ligne de conduite sous la menace, ni face aux dirty protests et à la grève de la faim des paramilitaires de l'IRA en 1981, ni lors de la grève des mineurs britanniques de 1984-1985, qui dura presque un an. En octobre 1984, l'explosion d'une bombe à retardement attribuée à l'IRA au Grand Hôtel de Brighton, où se tient le congrès annuel du parti conservateur, manque de provoquer la mort de Margaret Thatcher et de plusieurs membres de son gouvernement. En poste lors de l'avènement de la techno, elle mène alors une politique obligeant les clubs à fermer à 2 heures du matin, poussant les clubbers à continuer leurs fêtes de façon clandestine via les raves party, permettant l'émergence de ce qui deviendra la free party. Elle était membre de Bilderberg. En 1990, l'instauration d'un nouvel impôt local, la poll tax, sa politique économique (15 % de taux d'intérêt) et sa réserve face à l'intégration du Royaume-Uni dans les Communautés européennes la mirent en minorité dans son propre parti, alors très divisé sur ces sujets. Elle accepta cependant l'entrée du Royaume-Uni dans le SME en 1990.

Le 1er novembre 1990, son ministre Geoffrey Howe, l'un de ses plus anciens alliés mais européanophile, démissionnait pour protester contre sa politique européenne. Il en appela à quelqu'un de nouveau pour mener une nouvelle politique. L'ancien ministre de la Défense, Michael Heseltine, fit alors acte de candidature pour diriger le parti conservateur, défiant alors Margaret Thatcher. Il reçut alors suffisamment de suffrages pour mettre en ballotage le premier ministre. Le 22 novembre 1990, de retour d'une conférence à Paris, elle annonça qu'elle refusait de se soumettre à un second tour et par conséquent, annonça son retrait et sa démission du leadership conservateur. Elle se justifia en invoquant la nécessité de choisir quelqu'un de nouveau qui pourrait mener les conservateurs à la victoire dès l'échéance électorale suivante.

Une motion de défiance présentée par les travaillistes mit fin à son gouvernement comme attendu. Elle apporta son soutien à son ancien dauphin, john major, qui lui succéda au poste de premier ministre. Le premier sondage MORI sur le bilan de Mme Thatcher indiqua que 52 % de Britanniques pensaient que son bilan était globalement positif contre 48 % d'un avis contraire. Après avoir démissionné, en novembre 1990, du 10, Downing Street, elle a été sans surprise nommée pair du Royaume-Uni comme « baronne Thatcher of Kesteven », sur proposition de son successeur conservateur john major, et siège depuis lors à la Chambre des lords. Elle détient le record de longévité à la tête du Royaume-Uni pour un Premier ministre britannique au XXe siècle avec 11 ans et demi.


Schmidt Paul-Otto

0
0

Paul-Otto Schmidt ( 23 juin 1899 à Berlin,  21 avril 1970 à Gmund am Tegernsee près de Munich, Allemagne) était un interprète de conférences allemand, particulièrement connu pour avoir été l'interprète officiel d'Adolf Hitler

From left to right, Italy's Benito Mussolini, Germany's Adolf Hitler, translator Paul-Otto Schmidt, and Britain's Neville Chamberlain at the Munich Conference, in 1938

From left to right, Italy's Benito Mussolini, Germany's Adolf Hitler, translator Paul-Otto Schmidt, and Britain's Neville Chamberlain at the Munich Conference, in 1938

En 1917/18, il combattit pendant la Première Guerre mondiale et fut blessé sur le front ouest. Par la suite, il étudia plusieurs langues à Berlin, travaillant en parallèle pour une agence de presse américaine. Dès 1921 il suivit une formation d'interprète de conférences auprès du ministère allemand des affaires étrangères, faisant preuve de capacités de mémorisation exceptionnelles. En juillet 1923, Paul Schmidt, encore étudiant et en pleine préparation de ses examens, effectua sa première mission pour le ministère auprès de la cour permanente internationale de justice de La Haye.

Après avoir passé son diplôme universitaire, il fut engagé en 1924 par le ministère des AE et devint chef de l'équipe d'interprètes sous le gouvernement de Gustav Stresemann. Il joua un rôle significatif dans les relations amicales d'Aristide Briand et de Gustav Stresemann dont les échanges diplomatiques menèrent à la réconciliation franco-allemande après la Première Guerre mondiale. Il resta au ministère après le changement de gouvernement suite à la victoire en 1933 du parti national-socialiste (NSDAP) jusqu'en 1945. Entre autres conférences importantes, il prit part à celle du traité de Locarno.

Il revêtit les grades suivants dans l'administration :

  • 1933: Legationssekretär
  • 1938: Gesandter
  • 1940: Ministerialdirigent et Gesandter de 1re classe.

Il devint membre du NSDAP sur le tard en 1943. En mai 1945, il fut arrêté par les autorités américaines mais relâché dès 1948. Il fut blanchi de toute compromission avec le régime en 1950 par le tribunal de Miesbach et put continuer de travailler comme traducteur. Au semestre d'hiver 1952/53, il devint directeur de l'institut munichois d'interprètes et de traducteurs (Sprachen- und Dolmetscherinstitut, SDI). Il fut aussi candidat du parti conservateur Deutsche Partei lors des élections de 1953 pour le parlement (Bundestag) mais ne fut pas élu.

Paul Schmidt a publié ses mémoires sous le nom Dr. Paul Schmidt dans deux ouvrages : 1949: Statist auf diplomatischer Bühne (un figurant sur la scène politique), 1951: Der Statist auf der Galerie (un figurant sur la galerie). Comme tout interprète, Paul-Otto Schmidt a suivi pendant 21 ans les péripéties politiques sans pour autant influer sur le cours de l'histoire.

Breyer Johann

0
0

Johann Breyer (auch: Jan Pavel Breuer, Hans oder John Breyer) (* 30. Mai 1925 in Nová Lesná (Neuwalddorf), Ostslowakei) ist ein US-amerikanischer ehemaliger Wachmann im Konzentrationslager Auschwitz.

 

Breyer Johann

Seine Eltern, der slowakische Jan Breyer (1891) und die US-amerikanische Katharina Susanna (in Manayunk (Philadelphia)) hatten im November 1913 in Neuwalddorf geheiratet. Johann Breyer arbeitete als Landwirt im Betrieb des Vaters und meldete sich 1942, im Zweiten Weltkrieg, als 17-jähriger freiwillig zur Waffen-SS. Nach eigenen Angaben wurde er erst als Wache im KZ Buchenwald und spätestens ab Dezember 1943 im Lager Auschwitz I, in dem Sklavenarbeiter eingesperrt waren, eingesetzt. Im August 1944 sei er desertiert und habe sich in den letzten Kriegswochen einer Einheit bei den Kämpfen um Berlin wieder angeschlossen. 1952 emigrierte er als Displaced Person in die USA und erhielt dort 1957 die Staatsbürgerschaft. Er arbeitete als Werkzeugmacher. Als US-Behörden die Entziehung seiner US-Staatsbürgerschaft prüften, wurde 2003 entschieden, dass er als 17-jähriger noch nicht volljährig und verantwortlich für seinen Eintritt in die SS war.

Bis Dezember 2012 wurden in den US-Akten Dokumente entdeckt, denen zufolge er 29. Dezember 1944 noch in Auschwitz, im 7/SS Totenkopfsturmbann Dienst tat, und am 16. Januar 1945 in Preßburg einen Antrag auf Angehörigen-Unterhalt stellte, für zwei Tagelöhner „für die Bearbeitung des Feldes“, wobei die Benachrichtigung über die Entscheidung an Mttlg. an Eltern und Einheit-3.SS T-Stube.Auschwitz 2 ging. Das er nie im 11 Tage später befreiten Lager Auschwitz II (Birkenau) gearbeitet hätte, scheint dem Rechtsanwalt Thomas Walther zufolge, der acht Nebenkläger vertritt, damit widerlegt.

In der Vergangenheit konnten mutmaßliche Nazi-Verbrecher argumentieren, dass sie nur Befehle befolgt hätten und bei Nichtgehorchen um das eigene Leben fürchten mußten. Dem Staatsanwalt und Leiter der Zentralen Stelle der Landesjustizverwaltungen zur Aufklärung nationalsozialistischer Verbrechen Kurt Schrimm zufolge, hat sich im Verlauf des Falls Demjanjuk (2009–2011) eine neue Rechtsauffassung entwickelt: „Wer mitmacht, macht sich mitschuldig.“ Schrimms Kollegin, die Richterin Kirsten Goetze hatte mehrere Jahre lang Nachforschungen über Breyer angestellt.

Demjanjuk John

0
0
Ivwan Nikolajewitsch Demjanjuk, de son nom de naissance, est né le 3 avril 1920 dans le village de Dubowije Macharinzjy dans la proveince de Kiev en Ukraine. 
Demjanjuk John

Il se serait battu aux côtés de l'Armée soviétique contre l'Allemagne en 1940 jusqu'à sa capture en mai 1942 dans la péninsule de Crimée où il aurait été transporté en tant que prisonnier de guerre dans un camp de concentration allemand. Demjanjuk est accusé de s’être engagé volontairement à coopérer avec les forces allemandes. Il aurait été formé au camp de Trawniki pour devenir surveillant et aurait travaillé dans un certain nombre de camps de concentration en Pologne (Treblinka, Sobibor, Majdanek) et en Allemagne (Flossenbürg). En tant que membre de la Schutzstaffel (SS), il aurait participé à la déportation de plus de 2 millions de juifs en Pologne occupée.

près la guerre, Demjanjuk est d'abord resté en Pologne jusqu'à son départ en 1952 avec sa femme pour les USA. Il a déclaré aux services de l'immigration qu'il avait été prisonnier de guerre pendant la deuxième guerre mondiale et avait changé son prénom pour John. Le 14 novembre 1958 il devient citoyen américain. Il a vécu dans l'Indiana et plus tard aux Sept Collines (près de Cleveland, dans l'Ohio) où il a travaillé comme mécanicien chez Ford et a eu deux enfants.

Fin 1970, une enquête pénale est lancée contre lui suite à son identification par les survivants des camps de concentration, l’ayant surnommé "Ivan le terrible" (en russe "Ivan Grozny"). Il aurait été selon eux surveillant dans le camp de concentration Treblinka, où il aurait torturé les résidents de ce camp et travaillé dans les chambres à gaz, dans lesquelles plus de 100.000 Juifs ont été assassinés. Cependant Demjanjuk est acquitté de cette accusation en 1993 après un procès pénal en Israël.

En 1999, le Ministère de la Justice américain lance une procédure contre Demjanjuk afin de lui retirer la citoyenneté américaine. Il n'est pas accusé d'être "Ivan le terrible" mais d’avoir travaillé pour la SS en Pologne. En 2002 sa citoyenneté américaine lui est retirée. En 2005 une cour américaine décide de sa possible extradition. Cependant, à cause de la lenteur de la procédure en appel il est extradé en Allemagne seulement le 11 mai 2009. Depuis son arrivée en Allemagne le 12 mai 2009 il est en détention provisoire en attendant son procès.

Woolf Virginia

0
0

Virginia Woolf (Adeline Virginia Alexandra Stephen 25 janvier 1882 - 28 mars 1941) est une femme de lettres anglaise et une féministe. Pendant l'entre-deux-guerres, elle fut une figure marquante de la société littéraire londonienne et un membre du Bloomsbury Group.

 

Woolf Virginia

Virginia Woolf est née à Londres de Sir Leslie Stephen et Julia Stephen Duckworth (dite aussi Julia Prinsep - née Julia Jackson : 1846–1895), elle fut éduquée par ses parents à leur domicile du 22 Hyde Park Gate, Kensington dans une ambiance littéraire de la haute société. Les parents de Virginia étaient tous deux veufs lorsqu’ils se marièrent : ainsi leur maison regroupait les enfants de trois mariages différents. Les enfants de Julia et de son premier époux Herbert Duckworth : George Duckworth (1868–1934) ; Stella Duckworth (1869–1897) ; et Gerald Duckworth (1870–1937). La fille de Leslie et de sa première épouse Minny Thackeray, Laura Makepeace Stephen, qui fut diagnostiquée handicapée mentale et vécut avec eux avant d’être placée dans un asile en 1891 jusqu’à la fin de ses jours. Enfin, les enfants de Leslie et Julia : Vanessa (1879–1961) ; Thoby (1880–1906) ; Virginia et Adrian (1883–1948).

Sir Leslie Stephen, écrivain, éditeur et alpiniste, était veuf de la fille aînée du romancier William Makepeace Thackeray. Julia Stephen était, quant à elle, descendante d’une famille (les sœurs Pattle) déjà connue pour son implication dans la vie intellectuelle de la société victorienne, comme le salon tenu au milieu du xixe siècle par sa tante Sarah Prinsep (mère du peintre préraphaélite Val Princep). D'ailleurs la mère de Virginia posa comme modèle, dès son plus jeune âge, pour des artistes de l'époque (comme plusieurs membres féminins de la famille). Ainsi Henry James, George Henry Lewes, Julia Margaret Cameron (une autre tante célèbre de Julia morte en 1879) et James Russell Lowell (le parrain de Virginia) faisaient entre autres partie des connaissances de ses parents.

Outre cette atmosphère culturelle, Virginia avait libre accès à la vaste bibliothèque de son domicile du 22, Hyde Park Gate, qui lui permit de découvrir les classiques et la littérature anglaise (à la différence de ses frères qui suivirent une éducation traditionnelle). Dans ses mémoires, ses souvenirs d’enfance les plus vifs ne sont pourtant pas à Londres, mais à St Ives en Cornouailles où sa famille passait tous ses étés jusqu’en 1895. Les souvenirs de vacances en famille, les impressions laissées par le paysage et le phare Godevry (Godrevy Lighthouse), furent des sources d’inspiration notables de ses romans, en particulier Voyage au Phare (To the Lighthouse). La mort de sa mère, décédée de la grippe, et celle de sa demi-sœur Stella deux ans plus tard, entraînèrent Virginia dans sa première dépression nerveuse. La mort de son père en 1904 provoqua son effondrement le plus inquiétant. Elle fut brièvement internée.

Après la mort de leur père, Virginia, Vanessa et Adrian vendirent le 22 Hyde Park Gate et achetèrent une maison au 46, Gordon Square dans Bloomsbury. Ils y firent alors la connaissance de Lytton Strachey, Clive Bell, Saxon Sydney-Turner, Duncan Grant et Leonard Woolf (un ancien étudiant de Cambridge, membre des Cambridge Apostles tout comme Strachey). Ils formèrent ensemble le noyau du cercle d'intellectuels connu sous le nom de Bloomsbury Group. Virginia Woolf était bisexuelle. Virginia épousa l'écrivain Leonard Woolf (1880–1969) en 1912. Elle le surnommait durant leurs fiançailles « le Juif sans le sou ». Cependant, les époux avaient des liens très forts, et en 1937 Virginia Woolf décrivait dans son journal le fait d'être une épouse comme un grand plaisir, son mariage étant complet. Ils travaillaient ensemble en tant qu'éditeurs et fondèrent en 1917 la Hogarth Press qui publia la plupart des œuvres de Virginia Woolf.

L'ambiance du groupe de Bloomsbury encourageait les rencontres et les liaisons, et en 1922, Virginia Woolf rencontra Vita Sackville-West, bisexuelle, tout comme elle4. Après un essai, elles entamèrent une liaison qui dura tout au long des années 1920. En 1928, Virginia Woolf s'inspira de Vita Sackville-West pour créer Orlando, une biographie fantastique dans laquelle le héros éponyme traverse les siècles et change de sexe. Nigel Nicolson, fils de Vita Sackville-West, l'a appelé « la plus longue et la plus charmante lettre d'amour de la littérature ». Après leur liaison, les deux femmes restèrent amies. Parmi ses plus grandes amies, on compte Madge Vaughn (la fille de John Addington Symonds, qui inspira le personnage Sally Seton dans Mrs. Dalloway), Violet Dickinson, et la compositrice Ethel Smyth. Elle était aussi très proche de sa sœur Vanessa Bell.

Virginia Woolf se suicide en 1941. Elle remplit ses poches de pierres et se jette dans la rivière Ouse, près de Monk's House, sa maison de Rodmell. Elle laisse une note à son mari : « J'ai la certitude que je vais devenir folle : je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m'en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible... Je ne peux plus lutter, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. [...] ». Son corps sera retrouvé trois semaines plus tard, le 18 avril. Leonard Woolf enterrera ses cendres dans le jardin de Monk's House. « Virginia a pris sa décision en toute conscience », dira la musicienne et poète Patti Smith dans un dossier du Magazine littéraire consacré à Virginia Woolf, « elle ne s'est pas précipitée vers la rivière Ouse, elle y est entrée résolue. Elle a choisi de mettre fin à sa vie comme elle l'avait menée, en esprit libre et indépendant. »

L'étude de sa vie et de ses œuvres par les psychiatres contemporains conduit à penser qu'elle présentait tous les signes de ce qu'on nomme aujourd'hui « trouble bipolaire » (anciennement psychose maniaco-dépressive), maladie mentale alternant des épisodes de dépression et d'excitation, souvent associée avec une grande créativité mais conduisant bien des personnes au suicide.

Elle commence l'écriture comme activité professionnelle en 1905, initialement pour le supplément littéraire du Times. En 1912, elle épouse Leonard Woolf, fonctionnaire et théoricien politique. Son premier roman, The Voyage Out (La Traversée des apparences, traduit aussi par "Traversées"), est publié en 1915. Elle continue à publier des romans et des essais en tant qu'intellectuelle, qui rencontrent un succès aussi bien auprès de la critique que du grand public. La plupart de ses œuvres seront publiées à compte d'auteur à la Hogarth Press. Elle est considérée comme l'une des plus grandes romancières du XXe siècle et des plus grandes innovatrices dans la langue anglaise. Dans ses œuvres qui délaissent l'intrigue et la progression dramatique, elle expérimente avec acuité les motifs sous-jacents de ses personnages, aussi bien psychologiques qu'émotifs (rêveries, états d'âme, pensées contradictoires ou sans lien logique), ainsi que de multiples possibilités de narration dans une chronologie diffractée ou morcelée. Selon Edward Morgan Forster, elle a poussé la langue anglaise « un peu plus contre les ténèbres » ; l'influence de ses réalisations littéraires et de sa créativité est encore sensible aujourd'hui.

Récemment, des études sur Virginia Woolf se sont concentrées sur les thèmes féministes et lesbiens dans son travail, comme dans l'anthologie d'essais critiques publiée en 1997 Virginia Woolf: Lesbian Readings (Virginia Woolf : Lectures lesbiennes), publiée par Eileen Barrett et Patricia Cramer. Louise A. DeSalvo propose un traitement de l'abus sexuel incestueux que subit V. Woolf quand elle était jeune dans Virginia Woolf: The Impact of Childhood Sexual Abuse on her Life and World (Virginia Woolf : L'impact des abus sexuels subis pendant son enfance sur sa vie et son monde). Son imaginaire est aussi étudié pour sa profondeur de vue dans des thèmes comme le syndrome commotionnel, la guerre, les classes et la société britannique moderne. Les plus connues de ses œuvres non romanesques, notamment Une chambre à soi et Trois Guinées, traitent de l'avenir de l'éducation féminine et du rôle des femmes auteurs dans les canons littéraires occidentaux.

En 1982, chargée de célébrer le centenaire de la naissance de Virginia Woolf, Viviane Forrester joue et fait jouer sa pièce Freshwater à Paris (elle choisit pour metteur en scène Simone Benmussa) (représentations également à New York, London et Spoleto), interprétée par des écrivains dont Eugène Ionesco, Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Viviane Forrester, etc. En 2002, The Hours, un film fondé sur la vie de Virginia Woolf et sur l'effet de son roman Mrs. Dalloway, a été nommé pour l'Academy Award du meilleur film. Celui-ci était adapté du roman de Michael Cunningham, publié en 1998 et prix Pulitzer. The Hours était le titre provisoire de V. Woolf pour Mrs. Dalloway. Beaucoup de spécialistes de V. Woolf sont hautement critiques sur la peinture que donne le film de V. Woolf et de ses œuvres. Selon eux, ni le roman, ni le film ne sauraient être considérés comme un exposé correct ou une critique littéraire de Mrs. Dalloway.

Enfin, de nombreuses chansons ont été dédiées à Virginia Woolf. Notamment la chanson Dans les rues de Londres (2005) de Mylène Farmer, "What the Water Gave Me" et "Never Let Me Go" du groupe anglais Florence and The Machine, ainsi que la chanson Virginia (2008) de la chanteuse finlandaise Vuokko Hovatta. En 2011, l'ouvrage Virginia Woolf : L'écriture refuge contre la folie, collectif dirigé par Stella Harrison, avant propos de Jacques Aubert avec Nicolas Pierre Boileau, Luc Garcia, Monique Harlin, Stella Harrison, Sophie Marret, Ginette Michaux, Pierre Naveau et Michèle Rivoire, Éditions Michèles, collection Je est un autre, Paris 2011. En 2012, une nouvelle traduction des œuvres romanesques de Virginia Woolf est parue dans la Pléiade, ainsi qu'un recueil de nouvelles, Lundi ou Mardi encore jamais traduit en français. Virginia Woolf est donc la neuvième femme de lettres à entrer dans la Pléiade.

Bell Vanessa

0
0

Vanessa Bell (Londres, 30 mai 1879 – Charleston Farmhouse, Sussex, 7 avril 1961) était une peintre et architecte d'intérieur britannique. Elle appartenait au Bloomsbury Group et était la sœur aînée de l'écrivain Virginia Woolf.

 

Bell Vanessa

Née Vanessa Stephen, elle était la sœur aînée de l'écrivain Virginia Woolf et la fille de Leslie Stephen. Sa sœur fait allusion dans ses essais autobiographiques "A Sketch of the Past" et "22 Hyde Park Gate" des abus sexuels qu'elles ont subis de leurs demi-frères George et Gerald Duckworth. Après la mort de leurs parents, les deux sœurs vécurent dans le quartier londonien de Bloomsbury, où elles firent la connaissance de ceux qui feront partie de leur célèbre cercle d'amis. Vanessa étudia l'art avec Sir Arthur Cope puis, après la mort de ce dernier en 1901, à l'école supérieure d'art de la Royal Academy. La rencontre avec Roger Fry, célèbre critique d'art, et l'exposition controversée des post-impressionnistes, bouleversa sa vision de l'art et insuffla à sa peinture une véritable libération. Vers 1910, elle simplifie sa conception de la peinture et est l'un des premiers artistes anglais à aborder la peinture abstraite (Abstract painting, vers 1914, Tate (galerie)), mais elle revient à un style plus figuratif quelques années plus tard.

En 1907, elle épousa Clive Bell, avec qui elle eut rapidement deux fils, le poète Julian Bell et le peintre et critique d'art Quentin Bell. Mais ils se séparèrent peu avant la Première Guerre mondiale et Vanessa partit avec le peintre bisexuel Duncan Grant et son ami David Garnett; elle resta cependant liée d'amitié avec son mari. Avec Grant, elle a eu une fille en 1918, Angelica, qui plus tard a épousé David Garnett, ce qui provoqua un scandale. Vanessa et Duncan travaillaient étroitement ensemble dans sa maison de Charleston Farmhouse, dans le Sussex. Le fils aîné de Vanessa, Julian, mourut pendant la guerre d'Espagne en 1937.

Sa relation avec Clive Bell demeura amicale tout au long de sa vie bien qu'elle ait eu de nombreuses relations extraconjugales avec d'autres hommes. Elle forma un tandem artistique avec Duncan Grant, chacun peignant dans le même studio ou dans des studios adjacents, et commentant les œuvres de l'autre. Il a longtemps été supposé, sans que cela soit confirmé, que Vanessa Bell était bisexuelle. Elle entretint avec sa sœur des rapports d'une proximité parfois considérée comme ambiguë. Récemment, deux actrices l'ont incarné au cinéma :

  • 1995 : Janet McTeer dans Carrington, biographie de l'intellectuel Lytton Strachey réalisée par Christopher Hampton d'après le livre de Michael Holroyd; l'occasion de découvrir le cercle de Bloomsbury.
  • 2002 : Miranda Richardson dans The Hours réalisé par Stephen Daldry. Ce film raconte une journée cruciale des vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman Mrs Dalloway de sa sœur Virginia Woolf.

Carrington Dora

0
0

Dora de Houghton Carrington, née le 29 mars 1893 et morte le 11 mars 1932 (à 38 ans), est une peintre et artiste décoratrice britannique.

 

Dora Carrington, C.R.W. Nevinson and Mark Gertler at the Slade School

Dora Carrington, C.R.W. Nevinson and Mark Gertler at the Slade School

Née à Hereford, en Angleterre, elle était la quatrième de cinq enfants. Elle fréquenta un lycée de jeunes filles qui valorisait l'art, et ses parents lui payaient des cours particuliers de dessin. Elle gagna une bourse pour l'école d'art Slade à Londres, où elle rencontra John Nash et Mark Gertler. Elle commença à avoir une liaison avec ce dernier. Elle n'employait pas son prénom "Dora", préférant qu'on l'appelle "Carrington". En 1915, à Garsington Manor, chez Lady Ottoline Morrell, avec qui elle avait une relation homosexuelle, elle rencontra l'intellectuel Lytton Strachey. Elle s'éprit de lui. Il était homosexuel, mais elle garda pour lui un amour platonique. En 1917, Carrington et Gertler se séparèrent et lorsque Strachey acheta une maison avec un moulin à eau à Tidmarsh, Carrington s'installa avec lui.

Elle rencontra Ralph Partridge, un ami de son jeune frère, en 1918. Ralph Partridge travaillait à La Hogarth Press, pour le compte de Leonard Woolf. Il tomba amoureux d'elle et il l'épousa en 1921. Carrington refusant de quitter Strachey, Partridge et Strachey achetèrent une maison appelée Ham Spray, à Ham (Wiltshire), où ils vécurent tous trois, ayant des amants et des maîtresses chacun de leur côté. L'art de Carrington s'étendait aux enseignes, au mobilier et au carrelage. Elle couvrit de fresques l'intérieur de Ham Spray et réalisa des bois gravés pour la Hogarth Press, la maison d'édition de Virginia Woolf. Elle réalisa de nombreux portraits de Lytton Strachey, d'amis et de proches du Bloomsbury Group, ainsi que des paysages anglais. Son activité de peintre fut peu connue de son vivant, car elle ne signait pas ses œuvres et les exposait rarement.

Atteint d'un cancer de l'estomac, Lytton Strachey meurt en janvier 1932. Inconsolable et dépressive, Carrington se donne la mort à l'aide d'un fusil de chasse deux mois après. Elle est redécouverte depuis les années 1970, avec l'édition de sa correspondance, en particulier avec l'écrivain David Garnett, et le regain d'intérêt que connaît le Bloomsbury Group.

 

Film

  • Carrington : En 1995, un film de Christopher Hampton fondé sur la biographie de Michael Holroyd, Carrington, suit sa vie et celle de Lytton Strachey, depuis leur rencontre jusqu'à leur mort. Son personnage est interprété par Emma Thompson.

L’ex-président yougoslave Josip Broz Tito était russe ou polonais (CIA)

0
0

L’ex-président yougoslave Josip Broz Tito n’était pas celui pour qui il se faisait passer, selon les documents secrets de la CIA.

 

L’ex-président yougoslave Josip Broz Tito était russe ou polonais (CIA)

Le dictateur yougoslave a pris le nom de Josip Broz Tito, né en 1892, mais en réalité il était plus jeune et n’est pas né au Balkans.

Après avoir réalisé une analyse phonétique du discours de Tito, les spécialistes ont conclu qu’il parlait croate avec un accent russe ou polonais.


Rory MacLean: Marlene Dietrich’s last song

0
0

Rory MacLean is the author of ten books, including Stalin’s Nose, The Oatmeal Ark, and Under the Dragon. His most recent book is Berlin: Imagine a City. MacLean, who was born in Vancouver and splits his time between Germany and the UK, will be guest editing The Afterword all this week.

 

Singer and actress Marlene Dietrich at Expo 67

Singer and actress Marlene Dietrich at Expo 67

Over the five years that I’ve lived in Berlin, I’ve written a history of the city, told through the portraits of two dozen Berliners across five centuries. Among them are the wild medieval balladeer whose suffering might explain the Nazi’s rise to power, an ambitious prostitute who refashioned herself as a royal princess, the Scottish mercenary who fought in the Thirty Years War, and David Bowie and Marlene Dietrich, two of the 20th century’s greatest artists — with whom I once had the privilege of working.

In the late 1970s Marlene Dietrich was asked to play a key role in Just a Gigolo, a feature film on which I was the assistant director. At the time she was 77 years old, a recluse, living in isolation in Paris. Seventeen years had passed since her last appearance in a movie. Fifty years since von Sternberg had cast her in The Blue Angel. It took the producer six months to convince her to accept the role. Every time we telephoned her apartment, a woman would breath into the receiver.

“This is the maid. Madame is lunching in Versailles.”

The “maid” was Dietrich, of course.

We were told that she was too busy, that she was writing her memoirs. In truth she was frightened of being unable to live up to her legend, frightened of the toll of years. But in the end the chance to sing on screen one of the songs from her cabaret days proved to be too enticing.

At first the old woman who mounted the steps of the film studio brought back no memories of Shanghai Express. She wore a tired denim suit and hid by the door. Her lips quivered as we were introduced to her. She refused to take off her dark glasses. The makeup artist – fellow Canadian Antony Clavet — moved to her side, and spirited her away into the dressing room.

Two hours passed before she reappeared, wearing a wide brim hat and deep veil over her face. In costume she began to find her confidence, the clothes helping to ease her into the role. She walked onto the set without assistance, sat down and let her long skirt — split to the thigh — slip open. A woman of half her age would have been satisfied with those legs. As the crew tried not to stare, a smile fleeted across her face.

To boost further her confidence Raymond Bernard, her pianist, started to play Falling in Love Again. Dietrich stood by the piano and listened, then insisted on its retuning. “Otherwise you know what people are,” she said to me, “they will be sure to think it’s me.”

As she would only sing once, we decided to run two cameras. I was asked to operate the second one. The lights were checked. Exposure and focus set. We took our positions, settled ourselves, waited for, “Quiet please. Turn over. Sound rolling. Speed. Mark it. Scene 503 take 1. And action…”

I looked through the lens, and my eyes deceived me. There was no old woman standing before me. Instead the veil and a soft focus filter had transformed her. The key light caught her eyes and I saw the star of Blonde Venus and Touch of Evil, the legendary Dietrich.

Dietrich sang a song from her Kurfürstendamm days, Schöner Gigolo, Armer Gigolo. The cameras purred. Celluloid glided through the magazine. She sang in English, “There will come a day/Youth will pass away/Then what will they say about me?”

In all it lasted maybe three minutes, but the intimacy stayed with us. After the cameras had cut, we remained silent. Then burst into spontaneous applause. Dietrich smiled once more and the photographer shot stills until he started to shake.

Dietrich then called the crew around her. She talked to us about her beloved Ku’damm and Unter der Linden. She said, “There are many people who imagine I betrayed Germany during the war… They forget I was never – never – against Germany. I was against the Nazis. Even the press seems not to comprehend that. You can’t know how it feels… I lost my country, and I lost my language. No one who hasn’t gone through that can know what I feel.”

Then she gathered herself and left the set, the last set that she would ever perform on, the crew standing in a line to the door, applauding.

Syrie. Bachar al-Assad, du timide fils à papa au "boucher de Damas"

0
0

Ses ministres sont à la table des négociations à Genève. Ses alliés, russes, chinois ou iraniens imposent leur loi. Ses ennemis se battent entre eux. Et s'il avait gagné ?

 

Le président syrien Bachar al-Assad

Le président syrien Bachar al-Assad

Des hauteurs de sa maison du mont Kassioun où il passe parfois la nuit pour échapper aux attentats, comme autrefois Saddam Hussein dont on ne savait jamais dans lequel de ses palais il avait choisi de demeurer, Bachar al-Assad contemple les lumières de Damas avec un étrange orgueil. A l'automne 2011, quelques mois après le début de la crise, sa femme l'avait supplié d'envisager l'exil, de penser à ses enfants. Mais il lui avait opposé son devoir et lui avait promis qu'il ne connaîtrait ni le sort d'un Ben Ali ni celui d'un Kadhafi. Force est de constater qu'il a tenu sa promesse. 

"Les superpuissances occidentales alliées aux pétromonarchies avaient juré sa perte. Aujourd'hui, ses ministres sont invités à la conférence de Genève !", commente, admiratif, un officier alaouite proche de lui. Comment peut-on inviter à la table des négociations les représentants d'un homme qu'on accuse de crimes contre l'humanité, s'interrogent, consternées, les ONG syriennes qui, tous les jours, font le compte des cadavres mutilés par le régime ?

Sanglant stratège

Quel changement depuis la timide accession au pouvoir de Bachar en juin 2000 ! Aujourd'hui, dans son pays, devenu le terrain de manoeuvres de toutes les puissances régionales et l'enjeu d'une nouvelle guerre froide entre la Russie et les Etats-Unis, le fils à papa a gagné ses galons sanglants de stratège. Effacé, le sinistre record de son père Hafez et ses dizaines de milliers de morts pour mater la révolte de Hama en février 1982. Trois années de guerre civile, 130.000 morts dont 11.420 enfants (selon l'Oxford Research Group), loin de hanter les nuits du "boucher de Damas", ont balayé ses scrupules.

Au début de la crise, devant quelques étudiants venus lui rendre visite en délégation, il s'était épanché sur la difficulté à assumer les brutalités du pouvoir. Il affirmait alors ne pas approuver les exactions des terribles "Jawiye", les services de renseignement de l'armée de l'air. Il avait même confié aux jeunes gens un souvenir qui en disait long sur ses réticences à endosser l'héritage. Etudiant, Bachar al-Assad avait assisté à une cérémonie publique en l'honneur de l'anniversaire de son père. Tandis que tout le monde applaudissait, le jeune homme se demandait quelle attitude adopter. C'est alors qu'un membre des services secrets qui ne l'avait pas reconnu s'approcha et lui administra une violente gifle pour punir son manque de ferveur. "Je me suis demandé s'il fallait que je me fasse reconnaître. Finalement, j'ai décidé de partir." 

L'ombre du père

Aveu de faiblesse qui semble aujourd'hui irréel à l'aune de la terrible répression qui sévit en Syrie. Il est bien loin, en effet, le temps où Bachar, empêtré dans une fonction trop lourde pour lui, semblait écrasé par l'ombre de son père. Il n'est plus cet autocrate par défaut, ophtalmologiste au regard fuyant et à la voix de fausset, qui semblait porter son indécision dans ses bajoues. D'ailleurs, l'Occident, depuis la guerre fratricide que se livrent en Syrie les différents groupes armés de la rébellion, ne fait même plus de son départ un préalable à toute négociation. A tel point que ce président tortionnaire, "rempart contre le chaos", comme le présente officiellement la Russie, et comme le chuchotent aussi certains diplomates américains, songe sérieusement à se présenter à sa succession en juin.

Comble du cynisme, dans un entretien à l'AFP, Bachar, fort de ses derniers succès diplomatiques, s'est vanté d'avoir refusé de collaborer avec les services secrets occidentaux qui auraient quémandé son aide contre les groupes fondamentalistes.

La communauté internationale a-t-elle parié trop vite sur la fin de ce Caligula avec lequel elle doit se résoudre à composer ? Lakhdar Brahimi, le médiateur de l'ONU, a toujours réfuté la vision simpliste des diplomates occidentaux qui imaginaient le régime de Bachar al-Assad disparaître aussi vite que celui de Hosni Moubarak.

La méthode de contre-insurrection

Force est de constater que la méthode syrienne de contre-insurrection a fonctionné : le régime regagne du terrain. Dès le début de la révolte, Bachar al-Assad a rappelé aux affaires Ali Douba, l'ancien chef des services secrets qui avait orchestré la répression de Hama aux côtés de Rifaat al-Assad, et que son père avait écarté de peur qu'il ne lui fasse de l'ombre. Le géographe Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie où il se rend régulièrement, estime que, même si l'armée syrienne a ses faiblesses, elle a bénéficié du coaching actif des Iraniens et des Russes qui lui ont appris à appliquer les méthodes employées en Tchétchénie.

Ainsi, lorsque les rebelles s'emparent d'une localité, celle-ci est plongée sous un déluge de bombes, jusqu'à ce que la population civile les pousse à partir, ce qui conduit les groupes armés à commettre des exactions. Puis l'armée régulière revient et organise la population en milices d'autodéfense. "Cette méthode de contre-insurrection repose sur un constat, observe le géographe, il est plus facile d'inciter les Syriens à lutter contre le terrorisme islamiste qu'à se battre aux côtés de l'armée du régime." 

Selon lui, Damas contrôlerait environ 30% du territoire habité, à peu près comme l'insurrection. Mais d'un côté, il s'agit de zones urbaines qui forment un axe cohérent où vit près de la moitié de la population. Tandis qu'en zone rebelle, les bombardements ont provoqué un terrible exode : 3 millions de réfugiés à l'étranger, 6 millions de déplacés de l'intérieur. "Le régime a joué la montre en attendant que les rebelles se battent entre eux et que les Occidentaux, peu enclins à accueillir les réfugiés, se lassent..." Ce qui a fini par arriver.

Le piège de Genève 2

Désormais, les Etats-Unis, qui s'inquiètent ouvertement des risques d'une victoire des fondamentalistes, ont stoppé l'aide matérielle aux rebelles. Depuis l'accord sur les armes chimiques, la Russie est passée du statut peu enviable de meilleure alliée du tyran à celui de champion de la stabilité mondiale. En annulant seulement in extremis l'invitation qu'il avait lancée à Téhéran, le secrétaire général de l'ONU a voulu indiquer clairement que l'Iran, au même titre que l'Arabie saoudite ou le Qatar, est un interlocuteur aussi légitime que d'autres dans le dossier syrien.

Quant à l'opposition politique syrienne, représentée par la Coalition nationale, elle n'a pu éviter, selon le mot d'un diplomate arabe, le piège de Genève 2 : "Si elle ne participait pas à la conférence, on lui aurait imputé la responsabilité d'un échec des négociations et elle aurait disparu. Mais en acceptant de s'asseoir face aux émissaires d'un régime qui ne lui reconnaît aucune légitimité, elle risque de perdre le peu de crédit qui lui reste encore..."

La faiblesse et les divisions de la communauté internationale ont-elles conduit l'opposition démocratique syrienne à sa perte et apporté la victoire sur un plateau à Bachar al-Assad, comme le déplorent certains diplomates ? De passage il y a quelques jours à Paris, le prince Hassan de Jordanie affirmait sans masquer son amertume que "les grandes puissances considèrent désormais le Moyen-Orient comme un hobby, une distraction dont ils se servent pour servir leurs intérêts". Manière de dire que le maintien au pouvoir du Caligula de Damas est devenu pour elles un moindre mal.

Est-ce à dire pour autant que Bachar a définitivement gagné ? Selon un haut fonctionnaire international, il a certainement obtenu un sursis dans un pays désormais atomisé, gangrené par le fondamentalisme, et dont la balkanisation préfigure certainement celle de la région. Et surtout, comme il vient lui-même de l'admettre : quoi qu'il arrive, la guerre sera longue.

Yadh Ben Achour élu membre du Comité des Droits de l’Homme à l’ONU

0
0

Le candidat de la Tunisie, Yadh Ben Achour, a été élu, mardi 24 juin 2014, en tant que membre du Comité des Droits de l’Homme pour le mandat 2015-2018 par les Etats parties au Pacte international sur les droits civils et politiques lors d’une réunion tenue au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York. 

 

 

Yadh Ben Achour élu membre du Comité des Droits de l’Homme à l’ONU

M. Ben Achour a été élu, avec le meilleur score de 149 voix sur 160 pays votants dans le cadre d’un vote à scrutin secret.

Le Comité des Droits de l’Homme se compose de 18 experts indépendants et a pour mission de surveiller l’application par les Etats des dispositions du Pacte international sur les droits civils et politiques.

Eli Wallach, prolific character who starred in The Good, The Bad, And The Ugly, dead at 98

0
0

Eli Wallach, who was one of his generation’s most prominent and prolific character actors in film, onstage and on television for more than 60 years, died Tuesday. He was 98.

 

Clint Eastwood, left, and Eli Wallach in a scene from The Good, the Bad & the Ugly

Clint Eastwood, left, and Eli Wallach in a scene from The Good, the Bad & the Ugly

His death was confirmed by his daughter Katherine.

A self-styled journeyman actor, the versatile Wallach appeared in scores of roles, often with his wife, Anne Jackson. No matter the part, he always seemed at ease and in control, whether playing a Mexican bandit in the 1960 western The Magnificent Seven, a bumbling clerk in Eugène Ionesco’s allegorical play Rhinoceros, a henpecked French general in Jean Anouilh’s Waltz of the Toreadors, Clark Gable’s sidekick in The Misfits or a Mafia don in The Godfather: Part III.

Despite his many years of film work, some of it critically acclaimed, Wallach was never nominated for an Academy Award. But in November 2010, less than a month before his 95th birthday, the Academy of Motion Picture Arts and Sciences awarded him an honourary Oscar, saluting him as “the quintessential chameleon, effortlessly inhabiting a wide range of characters, while putting his inimitable stamp on every role.”

His first love was the stage. Wallach and Jackson became one of the best-known acting couples in the American theatre. But films, even less than stellar ones, helped pay the bills.

“For actors, movies are a means to an end,” Wallach said in an interview with The New York Times in 1973. “I go and get on a horse in Spain for 10 weeks, and I have enough cushion to come back and do a play.”

Wallach, who as a boy was one of the few Jewish children in his mostly Italian-American neighbourhood in Brooklyn, made both his stage and screen breakthroughs playing Italians. In 1951, six years after his Broadway debut in a play called Skydrift, he was cast opposite Maureen Stapleton in Tennessee Williams’ The Rose Tattoo, playing Alvaro Mangiacavallo, a truck driver who woos and wins Serafina Delle Rose, a Sicilian widow living on the Gulf Coast. Both Stapleton and Wallach won Tony Awards for their work in the play.


The first movie in which Wallach acted was also written by Williams: Baby Doll (1956), the playwright’s screen adaptation of his 27 Wagons Full of Cotton. Wallach played Silva Vacarro, a Sicilian émigré and the owner of a cotton gin that he believes has been torched. Karl Malden and Carroll Baker also starred.

Wallach never stayed away from the theatre for long. After The Rose Tattoo he appeared in another Williams play, Camino Real (1953), wandering a fantasy world as a young man named Kilroy. He also played opposite Julie Harris in Anouilh’s Mademoiselle Colombe (1954), about a young woman who chooses a life in the theatre over life with her dour husband, and in 1958 he appeared with Joan Plowright in The Chairs, Ionesco’s farcical portrait of an elderly couple’s garrulous farewell to life.

We’re not the couple we play onstage. For us, it’s fun to separate the two

In another Ionesco allegory, a 1961 production of Rhinoceros, Wallach gave a low-key performance as a nondescript clerk in a city where people are being transformed into rhinoceroses. The cast also included Jackson and Zero Mostel.

By the time Rhinoceros came along, Jackson and Wallach had been married for 13 years. They met in 1946 in an Equity Library Theatre production of Williams’ This Property Is Condemned and were married two years later. A list of survivors was incomplete.

Eli Wallach was born on Dec. 7, 1915, the son of Abraham Wallach and the former Bertha Schorr. He graduated from Erasmus Hall High School in Brooklyn and attended the University of Texas at Austin (“because the tuition was $30 a year,” he once said), where he also learned to ride horses — a skill he would put to good use in Westerns. After graduation he returned to New York and earned a master’s degree in education at City College, with the intention of becoming a teacher like his brother and two sisters.

Instead, he studied acting at the Neighborhood Playhouse until the Second World War put him in the Army. He served five years in the Medical Corps, rising to captain. After the war he became a founding member of the Actors Studio and studied method acting with Lee Strasberg. Ahead lay his Broadway debut in Skydrift, which had a one-week run in 1945, and his fateful meeting with an actress named Anne Jackson.

The Wallachs went on to become stalwarts of the American stage, evoking memories of Alfred Lunt and Lynn Fontanne, thanks to their work in comedies like The Typists and The Tiger, a 1963 double bill by Murray Schisgal, and a revival of Anouilh’s Waltz of the Toreadors (1973).

 

Eli Wallach, left, and Clint Eastwood

Eli Wallach, left, and Clint Eastwood

In a joint interview in The Hartford Courant in 2000, Wallach and Jackson said they had sought out opportunities to work together.

“But we’re not the couple we play onstage,” Jackson said. “For us, it’s fun to separate the two.”

The couple appeared in a revival of The Diary of Anne Frank in 1978, in a production that also featured their daughters Roberta as Anne Frank and Katherine as her onstage sister. In 1984, they presided over a chaotic Moscow household in a Russian comedy, Viktor Rozov’s Nest of the Wood Grouse, directed by Joseph Papp at the Public Theater. Four years later, they returned to the Public as a flamboyant acting couple in a revival of Hy Kraft’s Cafe Crown, a portrait of the Yiddish theatre scene in its heyday.

In 1993, they presented a theatrical reminiscence, In Persons. The next year, they played a biblical husband and wife in a revival of Clifford Odets’ Flowering Peach by the National Actors Theater, and in 2000 they were a pair of retired comedians in Anne Meara’s off-Broadway play Down the Garden Paths.

In between appearances with Jackson, Wallach played, among other roles, an aging gay barber in Charles Dyer’s Staircase (1968), a political dissident consigned to an asylum in Tom Stoppard’s Every Good Boy Deserves Favour (1979), an aged but mentally spry furniture dealer in a 1992 revival of Arthur Miller’s play The Price and a Jewish widower in Jeff Baron’s Visiting Mr. Green (1997).

Wallach’s many television credits included a 1974 production of Odets’ Paradise Lost on public television; Skokie, a 1981 CBS movie about a march planned by neo-Nazis in a Chicago suburb, in which he played a lawyer representing Holocaust survivors; a 1982 NBC dramatization of Norman Mailer’s Executioner’s Song, in which he appeared with Tommy Lee Jones; and frequent roles on Studio One, Playhouse 90, General Electric Theater.

And then there were films, dozens of them. In addition to his parts in Baby Doll and The Magnificent Seven, he played the mechanic pal of Clark Gable’s aging cowboy in The Misfits (1961), the story of a wild-horse roundup in Nevada, written by Miller and directed by John Huston, with a cast that also included Marilyn Monroe and Montgomery Clift.

Wallach was also a lawless jungle tyrant subdued by the title character (Peter O’Toole) in “Lord Jim” (1965); a rapacious Mexican pitted against Clint Eastwood and Lee Van Cleef in Sergio Leone’s so-called spaghetti western “The Good, the Bad and the Ugly” (1966); a psychiatrist assigned to evaluate the sanity of a call girl (Barbra Streisand) on trial for killing a client in “Nuts” (1987); and Don Altobello, a Mafia boss who succumbs to a poisoned dessert, in “The Godfather: Part III” (1990).

He continued his film work well into his nineties. He was a disillusioned screenwriter in The Holiday (2006). In Tickling Leo (2009), he played the guilt-ridden patriarch of a Jewish family still haunted by the Holocaust. In Roman Polanski’s “Ghost Writer” (2010), Wallach played a mysterious old man living on fog-shrouded Martha’s Vineyard. And in Wall Street: Money Never Sleeps (2010), which marked the return of Michael Douglas as the greed-stoked investor Gordon Gekko, Wallach hovered at the edge of the action like Poe’s sinister raven.

More often than not, his film roles required him to play mustachioed characters who were lawless, evil or just plain nasty, which puzzled and challenged him.

“Actually I lead a dual life,” he once said. “In the theatre, I’m the little man, or the irritated man, the misunderstood man,” whereas in films “I do seem to keep getting cast as the bad guys.”

His villain roles, he said, tended to be “more complex” than some of his stage roles.

Even so, the theatre remained his home base, and he said that he could never imagine leaving it.

“What else am I going to do?” he asked in an interview with The Times in 1997. “I love to act.”

This November 12, 2010 file photo shows Actor Eli Wallach and and wife actress Anne Jackson as they arrive on the red carpet for the 2010 Oscars Governors Awards in Hollywood, California . The prolific American actor Eli Wallach, known by many for his role in the western "The Good, the Bad and the Ugly" as part of a career spanning six decades, has died at the age of 98, US media reports said. The New York Times said Wallach's death on June 24, 2014 was confirmed by his daughter Katherine. The cause of death was not given. Another big movie that the character actor Wallach starred in was the 1960s western "The Magnificent Seven," in which he played a Mexican bandit

This November 12, 2010 file photo shows Actor Eli Wallach and and wife actress Anne Jackson as they arrive on the red carpet for the 2010 Oscars Governors Awards in Hollywood, California . The prolific American actor Eli Wallach, known by many for his role in the western "The Good, the Bad and the Ugly" as part of a career spanning six decades, has died at the age of 98, US media reports said. The New York Times said Wallach's death on June 24, 2014 was confirmed by his daughter Katherine. The cause of death was not given. Another big movie that the character actor Wallach starred in was the 1960s western "The Magnificent Seven," in which he played a Mexican bandit

Syrie : les islamistes d'al-Nosra et de l'EIIL fusionnent

0
0

Les deux groupes jihadistes extrémistes du front al-Nosra et de l'EIIL, anciennement ennemis, ont fusionné en Syrie.

 

Des combattantes dans les rues d'Alep en Syrie, le 8 mars 2014

Des combattantes dans les rues d'Alep en Syrie, le 8 mars 2014

Il y a encore peu, le front al-Nosra et l'EIIL s'affrontaient violemment dans le nord de la Syrie. La page est aujourd'hui tournée, alors que les deux groupes jihadistes extrémistes ont décidé de fusionner à Boukamal, la principale localité frontalière entre la Syrie et l'Irak, a indiqué mercredi 25 juin une ONG.

Le Front al-Nosra "a prêté allégeance à l'EIIL dans la nuit de mardi à mercredi" permettant à ce dernier d'être désormais des deux côtés de la frontière puisqu'il contrôle déjà la localité irakienne d'Al-Qaïm en Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Cet acte d'allégeance survient alors que l'EIIL progresse dans la province de Deir Ezzor", dont fait partie Boukamal, dans l'Est de la Syrie sur la frontière avec l'Irak, a précisé cette organisation.

Une alliance qui va créer des tensions avec les autres groupes islamistes

"Ils sont rivaux mais ce sont tous les deux des jihadistes et des extrémistes. Cette allégeance créera des tensions avec les autres groupes rebelles, y compris les islamistes", qui contrôlaient la ville et ses environs, a précisé son porte-parole Rami Abdel Rahmane. En avril, le Front al-Nosra allié aux rebelles islamistes avait repoussé une attaque de l'EIIL sur cette ville, faisant une centaine de morts.

Excédés par les exactions attribuées à l'EIIL et sa volonté d'hégémonie, les rebelles islamistes et "modérés" et le Front al-Nosra avaient retourné début janvier leurs armes contre leurs ex-alliés dans le combat contre le régime de Bachar al-Assad, dans les zones sous leur contrôle.

L'EIIL contrôle la province de Raqa (Nord) ainsi que des parties de celles de Hassaka (nord-est) et Deir Ezzor (Est). Dans le Nord et l'Est de la Syrie, plus de 6.000 personnes ont été tuées dans ces affrontements depuis janvier, selon l'OSDH.

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri avait déclaré le Front al-Nosra comme la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, désavouant clairement l'EIIL, qui voulait s'imposer comme le représentant du réseau extrémiste à la fois en Irak et en Syrie.

Al-Qaïda et l'EIIL fusionnent à la frontière Syrie - Irak

0
0

La fusion s'est opérée à Boukamal. D'accoutumée rivaux, le Front al-Nosra a prêté allégeance à l'EIIL ce mercredi.

 

Des jihadistes de l'EIIL. Une image extraite d'une vidéo diffusée le 4 janvier 2014 par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)

Des jihadistes de l'EIIL. Une image extraite d'une vidéo diffusée le 4 janvier 2014 par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)

Les deux frères ennemis, l'État islamique d'Irak et du Levant (EIIL) et le Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, ont décidé de fusionner à Boukamal, la principale localité frontalière entre la Syrie et l'Irak, a indiqué une ONG mercredi 25 juin.

Le Front al-Nosra "a prêté allégeance à l'EIIL dans la nuit de mardi à mercredi" permettant à ce dernier d'être désormais des deux côtés de la frontière puisqu'il contrôle déjà la localité irakienne d'Al-Qaïm en Irak, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Cet acte d'allégeance survient alors que l'EIIL progresse dans la province de Deir Ezzor", dont fait partie Boukamal, dans l'Est de la Syrie sur la frontière avec l'Irak, a précisé l'OSDH.

Anciens frères, anciens ennemis

Ils sont rivaux mais ce sont tous les deux des jihadistes et des extrémistes," a observé Rami Abdel Rahmane, le porte-parole de l'OSDH.

"Cette allégeance créera des tensions avec les autres groupes rebelles, y compris les islamistes", qui contrôlaient la ville et ses environs, a-t-il précisé. En avril, le Front al-Nosra allié aux rebelles islamistes avait repoussé une attaque de l'EIIL sur cette ville, faisant une centaine de morts.

Excédés par les exactions attribuées à l'EIIL et sa volonté d'hégémonie, les rebelles islamistes et "modérés" et le Front al-Nosra avaient retourné début janvier leurs armes contre leurs ex-alliés dans le combat contre le régime de Bachar al-Assad, dans les zones sous leur contrôle. Dans le Nord et l'Est de la Syrie, plus de 6.000 personnes ont été tuées dans ces affrontements depuis janvier, selon l'OSDH.

Le chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri avait déclaré le Front al-Nosra comme la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie, désavouant clairement l'EIIL, qui voulait s'imposer comme le représentant du réseau extrémiste à la fois en Irak et en Syrie.

Mais l'EIIL contrôle la province de Raqa (Nord) ainsi que des parties de celles de Hassaka (nord-est) et Deir Ezzor (Est).

Les deux entités d'abord alliées puis rivales parviendront-elles, si elles le désirent, à travailler en équipe ? 

La réponse du gouvernement irakien

Sur le terrain diplomatique, de nombreuses voix se sont par ailleurs élevées pour demander aux autorités irakiennes de former le plus rapidement possible un gouvernement national d'urgence, incluant toutes les communautés de la société irakienne, pour lutter contre les insurgés sunnites à l'offensive dans le pays. Les divisions confessionnelles sont de plus en plus profondes dans le pays et alimentent le chaos dans lequel est plongé l'Irak. 

Nouri al-Maliki, premier ministre depuis 2006, est accusé d'avoir alimenté par sa politique "confessionnelle" l'offensive d'insurgés sunnites qui ont rapidement progressé face à la débandade de l'armée et des forces de sécurité, dont il est le chef suprême.

Mais ce dernier a exclu la formation d'un tel gouvernement, au cours d'une allocution télévisée ce mercredi. Egalement pressé par ses alliés occidentaux de former un gouvernement, alors qu'il n'a pas réussi à former une coalition depuis la victoire de son bloc aux élections législatives d'avril, Nouri al-Maliki a rétorqué : 

L'appel à la formation d'un gouvernement national d'urgence est un coup contre la Constitution et le processus politique".

"Les objectifs, dangereux, (visés par) la formation d'un gouvernement national d'urgence ne sont pas cachés. C'est une tentative de ceux opposés à la Constitution, d'éliminer le jeune processus démocratique (irakien) et de voler le vote des électeurs", a-t-il encore dit.

1941-2014 : Moscou 73 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale

0
0

Il a 73 ans, le 22 juin 1941, le même jour que Napoléon autrefois, l’opération nazie Barbarossa ouvrait le front de l’Est – l’URSS entrait alors en guerre.

 

1941-2014 : Moscou 73 ans après le début de la Seconde Guerre mondiale

Il s’agissait de la plus grande invasion de l’histoire militaire : près de 4 millions de soldats de l’Axe pénétrèrent en Union soviétique, accompagnés de 600 000 véhicules et 600 000 chevaux.

Dans le cadre des commémorations du début de la Grande Guerre patriotique, le photographe du quotidien russe Gazeta.ru a décidé de re-photographier les clichés de l’époque.


Mouallem Walid

0
0

Walid al-Mouallem (né en 1941), est un homme politique syrien. 

 

Mouallem Walid

Il est ministre des Affaires étrangères depuis le 11 février 2006, reconduit au sein du gouvernement Adel Safar. Il fut ambassadeur de son pays aux États-Unis.

Safar Adel

0
0

Fonctions 23ème Premier ministre syrien du 3 avril 2011 – 6 juin 2012 sous la présidence de Bachar el-Assad.

 

Safar Adel

Adel Safar, né en 1953, est un homme politique syrien. Ministre de l'Agriculture entre 2003 et 2011, il est Premier ministre du 3 avril 2011 au 6 juin 2012, formant alors le gouvernement Adel Safar.

Hijab Riad

0
0

Riad Farid Hijab, né en 1966, est un homme politique syrien, Premier ministre du 23 juin au 6 août 2012.

 

Hijab Riad

Issu d'une famille sunnite de Deir ez-Zor, Riad Hijab est nommé ministre de l'Agriculture et de la Réforme le 14 avril 2011. Un an plus tard, le 6 juin 2012, il est nommé Premier ministre par le président Bachar el-Assad et forme son gouvernement le 23 du même mois, durant le conflit syrien de 2011-2012.

Le 6 août suivant au matin, alors que la télévision d’État annonce que Riad Hijab a été limogé, on apprend que celui-ci a fait défection et a fui en Jordanie, où sa famille se trouvait déjà depuis quelques jours. Il condamne des crimes contre l'humanité commis par le régime et affirme son soutien à la rébellion. Il affirme aussi qu'il a dû accepter le poste de Premier ministre sous des menaces de mort. Il abandonne également son portefeuille de l'Agriculture.

En décembre 2012, il serait le favori des États-Unis et de l'Arabie saoudite pour diriger un gouvernement de transition après une éventuelle chute du régime de Bachar el-Assad. Mais le Qatar et la Turquie lui préféreraient Mouaz al-Khatib, président de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution (CNFOR), tandis que Georges Sabra, président du Conseil national syrien, juge que « les Syriens ne sont pas prêts à l'accepter pour le moment ». Après avoir été effectivement évoqué dans des discussions au sein de la CNFOR, il décide de ne pas se porter candidat, notamment à cause des réticences des Frères musulmans à son égard : Ghassan Hitto est finalement élu.

Al-Sabah Dayyeh Kaoukab

0
0

Kaoukab al-Sabah Dayyeh (née à Banyas), est une universitaire et femme politique syrienne. 

 

Elle est ministre d'État, ministre de l'Environnement depuis le 3 avril 2011 au sein du gouvernement Adel Safar. Kaoukab al-Sabah Dayyeh étudie à l'université de Damas, où elle obtient un doctorat en pharmacie. Elle devient ensuite professeur dans cette université. Ministre adjoint de la Santé en 1993, elle devient ensuite « directrice du bureau de la Santé, de l'Environnement et de l'Habitat » auprès l'Union générale des femmes1. Elle est ministre d'État, ministre de l'Environnement depuis le 3 avril 2011 au sein du gouvernement Adel Safar.

Hicham du Maroc

0
0

Le prince Moulay Hicham ben Abdallah Alaoui, né le 4 mars 1964 à l'hôpital Avicenne de Rabat, est le cousin de Mohammed VI. Il est le troisième prétendant dans la succession au trône.

 

Hicham du Maroc

Moulay Hicham est le fils du prince Moulay Abdallah, frère du roi Hassan II et de Lamia es-Solh, fille de Riyad es-Solh, premier des Premiers ministres libanais. Par sa mère, il est également le cousin d'Al-Walid bin Talal d'Arabie saoudite. Il a épousé en 1995 Malika Benabdelali qui a donné naissance à deux enfants : Chérifa Lalla Faizah Alaoui (1996), Chérifa Lalla Haajar Alaoui (1999). Il a fait ses études universitaires de master à l'université de Princeton et de post-diplôme à l'université Stanford.

Il est communément surnommé le Prince rouge, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, qui l'a conduit à critiquer publiquement, à plusieurs reprises, l'institution royale. Ses prises de position, publiées notamment dans Le Monde, Le Monde diplomatique ou Politique internationale, lui ont assuré une certaine notoriété médiatique, tout en créant des tensions importantes dans sa relation avec Hassan II, puis avec son successeur, Mohammed VI alors que ce dernier, a tenté au début de son règne de rompre avec les pratiques de son père en menant une politique progressive de démocratisation.

Le 30 janvier 2012, il fait une sortie remarquée dans le cadre d'une conférence organisée par HEC Monde arabe, une association tenue par de jeunes étudiants à HEC Paris. À la fin de la conférence, il se déclare favorable au mouvement du 20 février. Le 7 novembre 2013, il intervient a la conférence Harvard Arab Weekend dans son édition 2013. Il dresse un état des lieux sans complaisances du monde arabe au lendemain des révolutions.Il est actuellement chercheur invité au Center on Democracy, Development, and the Rule of Law de l'université Stanford et appartient au Comité consultatif de l'Institut Freeman Spogli pour les études internationales.

Il a fondé la Fondation Moulay Hicham pour la recherche en sciences sociales sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient qui a son siège social à Vaduz (Liechtenstein)4, et pour vocation de favoriser la recherche en sciences sociales sur le Maghreb et le Moyen-Orient. Comme homme d'affaires, il a créé l'entreprise Al Tayyar Energy dans le domaine des énergies renouvelables.

Viewing all 30791 articles
Browse latest View live




Latest Images