Quantcast
Channel: Mémoires de Guerre
Viewing all 30791 articles
Browse latest View live

Décès de la comédienne Micheline Dax, reine du boulevard

$
0
0

L'actrice française Micheline Dax, grande dame du théâtre de boulevard qui s'était aussi illustré sur grand écran et dans le doublage, est décédée ce dimanche 27 avril. Elle était âgée de 90 ans.

Décès de la comédienne Micheline Dax, reine du boulevard

Décès de la comédienne Micheline Dax, reine du boulevard

L'actrice française Micheline Dax, grande dame du théâtre de boulevard, également très active au cinéma et dans le doublage (la voix de Miss Piggy, c'était elle !), est décédée ce dimanche 27 avril, a rapporté son agent à l'AFP. Elle était âgée de 90 ans.

Micheline Dax fait ses premières armes dans une drôle d'école : celle des Branquignols. Créé par Robert Dhéry et Colette Brosset, cette troupe de comédiens rassemble, entre autres, Louis De Funès, Jean Lefebvre ou encore Michel Serrault. Tandis que la fine équipe remporte un vif succès sur les planches, Robert Dhéry porte à l'écran les aventures des Branquignol dans un film du même nom, réalisé en 1949. L'occasion pour Micheline Dax de faire ses premiers pas au cinéma.

Des planches au grand écran, des Branquignols à Darry Cowl

Parrallèlement à sa carrière théâtrale, Micheline Dax continue de s'illustrer sur grand écran, surtout dans des comédies, même si son rôle de prostitué décomplexée dans Paris vu par... fait figure d'exception notable. De Ce joli monde à La Française et l'amour en passant par Messieurs les ronds de cuir, elle se forge une réputation d'actrice comique, accentuée en 1967 lorsqu'elle donne la réplique à Darry Cowl dans Le Grand bidule. Ce film marque le début d'une collaboration de longue date entre le metteur en scène et l'actrice puisque le duo se retrouve en 1969 pour Ces messieurs de la gâchette et en 1973 pour La Dernière bourrée à Paris. Un an plus tard, Micheline Dax retrouve une partie de l'équipe des Branquignols pour le tournage du film Vos gueules, les mouettes !, toujours réalisé par Robert Dhéry.

La voix de Miss Piggy dans "Le Muppet Show"

Aussi à l'aise à l'écran qu'en studio d'enregistrement, Micheline Dax fait partie de ces grandes figures du doublage. La voix de Piggy dans Le Muppet Show, c'est elle. Mais pas seulement. Dans le Astérix et Cléopâtre de Goscinny, elle double la Reine d'Egypte Antique, avant d'interpréter avec brio l'immense Bianca Castafiore dans Tintin et le lac aux requins. Une activité qu'elle poursuit avec Brisby et le secret de Nimh (1982) et La Petite Sirène (1990) où elle se glisse dans la peau de la méchante Ursula.

Fidèle jusqu'au bout à la comédie

Alors que l'actrice se partage entre théatre, télévision et cinéma, ses apparitions sur grand écran se font de plus en plus rares. A l'affiche du film de Josiane Balasko L'Ex femme de ma vie, Micheline Dax reste très fidèle à son genre de prédilection : la comédie. Après une brève apparition dans Bancs publics (Versailles rive droite) où elle rejoint un casting de choix, elle donne la réplique à Julie Depardieu et Charlotte Rampling dans la comédie fantastique d'Agathe Teyssier, La Femme invisible.


Micheline Dax, comédienne, chanteuse et siffleuse, est morte

$
0
0

Micheline Dax – Micheline-Josette-Renée Etevenon de son vrai nom –, qui est morte le 27 avril à Paris, à l'âge de 90 ans, était, comme la plupart des comédiens de sa génération (elle était née le 3 mars 1924 à Paris), une artiste de variété, dans le sens premier et aujourd'hui légèrement galvaudé du terme. Elle savait tout faire : jouer la comédie au théâtre, au cinéma et à la télévision, chanter, doubler des voix de films et de dessins animés, faire la marrante de service dans des jeux télévisés fameux tels L'Académie des neuf ou Le Francophonissime…

La comédienne Micheline Dax, au Théâtre Saint-Georges à Paris dans "Miss Daisy et son chauffeur", en janvier 2004

La comédienne Micheline Dax, au Théâtre Saint-Georges à Paris dans "Miss Daisy et son chauffeur", en janvier 2004

La jeune fille étudie au Cours Simon et se destine à jouer Bérénice et La Dame aux camélias, ce à quoi sa voix naturellement grave la prédisposait. Mais on ne prit pas une seconde au sérieux cette brune piquante et sexy et il lui fallut, à sa grande tristesse d'alors, dévier ses projets de carrière vers le genre comique et boulevardier, dans lequel elle fit une magnifique carrière populaire, débutée en 1946 dans la troupe des Branquignols, auprès de Colette Brosset et Robert Dhéry.

A partir de 1949, parallèlement à ses activités de théâtre et de cabaret, elle tourne de très nombreux films de cinéma, notamment avec Jacques Becker (Rue de l'Estrapade, 1952), Sacha Guitry (Si Paris nous était conté, 1955), Henri Decoin (Le Pavé de Paris, 1960), Jacques Demy (L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune, 1972), Tonie Marshall (Pentimento, 1989), ainsi qu'une palanquée de nanars peu mémorables. Ses deux dernières apparitions au grand écran furent, en 2009, dans Bancs publics (Versailles Rive-Droite), de Bruno Podalydès, et La Femme invisible, d'Agathe Teyssier. Elle se produit cependant encore à la télévision, sur M6, dans la mini-série La Pire Semaine de ma vie (2011), de Frédéric Auburtin.

CANTATRICE DE FORMATION

Micheline Dax était également cantatrice de formation. En 1998, rencontrée avant un concert qu'avait organisé pour elle le pianiste Philippe Cassard aux Estivales de Gerberoy, qu'il dirigeait alors avec Eric Slabiak, elle avait confié au Monde : « J'étais soprano léger. Personne ne voulait le croire, avec cette voix grave que j'avais déjà enfant. Mais j'étais réellement un soprano flûté à l'aise dans l'aigu. Dès trois ans, je chantais les opérettes que j'entendais. J'adorais cela. »

Elle travaille avec une chanteuse de l'Opéra de Paris, est recommandée par la chef de chœur Yvonne Gouverné au compositeur Henri Dutilleux, à l'époque en poste à la radiodiffusion nationale : « J'ai passé l'audition, on n'a pas voulu de moi comme artiste lyrique classique mais on m'a reçue à l'unanimité dans la catégorie “folklore” ! Quand je suis passée devant le jury, pour un entretien, après avoir chanté, personne n'a voulu croire que cette voix parlée si grave était bien celle de la chanteuse auditionnée à l'aveugle...»

Elle se fait alors connaître comme interprète d'opérette : « J'ai remplacé au pied levé le rôle-titre de La Grande Duchesse de Gerolstein [de Jacques Offenbach]... On m'a appelée le vendredi et je suis entrée sur scène le lundi soir, sans avoir répété. J'avais tout mémorisé en quelques heures, la mise en scène, la musique, les paroles... Un miracle ! » Elle enregistre en 1967 La Veuve joyeuse de Franz Lehar, mais affronte les préjugés de certains musiciens : « Ils me prenaient alors pour une comédienne, une amuseuse, et ne pensaient pas que j'y arriverais. Mais j'en suis fière de cette Veuve ! »

SIFFLEUSE ET DOUBLEUSE

Micheline Dax revendiquait crânement et sérieusement un autre emploi musical : siffleuse. « Petite, je sifflais déjà. Plus tard, lorsque je travaillais mes morceaux, je les déchiffrais en sifflotant. Je ne devinais pas que j'allais en faire une activité professionnelle ! Pourtant, parmi les musiciens de studio, j'ai été classée dans la catégorie “instrument”. Un jour, Kosma cherchait un siffleur pour Jean Giono, qui réalisait un film [Crésus, 1960]. Il m'a auditionnée et en a eu le sifflet coupé, si je puis dire : il s'est assis et m'a regardée, médusé, pendant tout l'enregistrement de la musique. Je suis toujours heureuse de siffler, surtout quand quelqu'un comme William Sheller m'écrit spécialement une chanson !» [Aria Dax - extrait de l'album Olympiade]

Elle fut aussi une excellente doubleuse. Certains se souviendront de sa vache Azalée dans Le Manège enchanté (1966) mais plus nombreux sont ceux à connaître son inénarrable incarnation de la voix française de Miss Piggy dans la fameuse série du Muppet Show (1977-1981) : « Savez-vous qu'on m'a appelée en me demandant si je voulais doubler une grosse cochonne folle de son corps ? J'ai dit oui tout de suite, pardi ! La poignée de comédiens [Roger Carel, Pierre Tornade, Francis Lax et Gérard Hernandez] se partageait les rôles... Nous doublions une dizaine de voix chacun et réécrivions les textes. Et je ne faisais pas que les voix de femmes ! Ce fut une expérience incroyable... »

DERRIÈRE LA FACONDE

A la fin de sa carrière, Micheline Dax perdit progressivement la vue, ce qui l'empêchait de mémoriser de nouveaux textes. Elle aura pourtant pu se livrer à une expérience inattendue : elle fut l'une des actrices à se succéder, à Paris, en 2005, dans les Monologues du Vagin (1996) d'Eve Ensler.

Sentant derrière cette faconde de rigolotte de service une fêlure qu'elle avait du masquer depuis ses débuts d'actrice comique, son ami Philippe Cassard lui demanda de lire, lors du festival Les Nuits romantiques du lac du Bourget à Aix-Les-Bains, en 2000, Mademoiselle Else (1924), d'Arthur Schnitzler. Le pianiste se souvient : « Arrivée sur scène en sifflant La Veuve joyeuse, pour le plus grand plaisir d'un auditoire non préparé à écouter une lecture devenue au fil des pages de plus en plus poignante – puisque il s'agit du récit d'une jeune fille qui va se suicider dans la honte de s'être livrée d'une manière vénale à un baron libidineux qui sauverait sa famille de la ruine –, Micheline Dax a lu d'une voix sépulcrale ce récit dans un silence glaçant et pétrifié. »

« Elle s'est tellement prise au jeu de ce drame intérieur qu'au baisser de rideau, elle était en larmes, effondrée sur une chaise, me disant entre deux spasmes : “Personne ne m'a jamais demandé de lire ou d'incarner un personnage aussi dramatique. Il a fallu que j'atteigne 75 ans”. » Car celle qui publia son autobiographie sous le titre Je suis gugusse (Plon, 1985) n'était pas que cela.

Camps de concentration Nazis

$
0
0

On nomme camp de concentration un lieu cloitré de grande taille créé pour regrouper et détenir une population considérée comme ennemie, généralement dans de très mauvaises conditions. Cette population peut se composer des opposants politiques, des résidents d'un pays ennemi, des groupes ethniques ou religieux spécifiques, des civils d'une zone critique de combats, ou d'autres groupes humains, souvent pendant une guerre.

Principaux camps de concentration et d'extermination

Principaux camps de concentration et d'extermination

Les personnes sont détenues à raison de critères généraux, sans procédure juridique, et non en vertu d'un jugement individuel. Le régime nazi a créé une relative confusion en utilisant le terme de camp de concentration pour désigner certains de ses camps d'extermination, il convient de les distinguer, même si les conditions de détention dans les camps de concentration peuvent mener à des niveaux de morbidité et de mortalité extrêmement élevés.

L'expression « camp de concentration » fut créée à la fin du XIXe siècle. En effet, l'innovation technique du fil de fer barbelé permit de clore de vastes espaces à peu de frais. La première utilisation de ce terme se fit à propos de la Seconde Guerre des Boers, comme innovation britannique. Il était inspiré du terme espagnol « reconcentración », utilisé par les Espagnols pendant la guerre avec Cuba (1895-1898).

Camps de concentration pour civils ennemis

Le statut d'un camp de concentration, bien qu'il soit admis par le droit de la guerre pour l'internement des civils ennemis, est difficile à justifier en ce sens qu'alors, l'internement constitue une mesure collective et non individuelle, qui ne sanctionne pas des actes individuels, mais une situation indépendante de la volonté de la personne internée.

De tels camps sont utilisés en tant que mesure conservatoire militaire : si des ressortissant du pays B vivent dans le pays A lors de la déclaration de guerre entre A et B, le pays A peut considérer que les ressortissant de B sur son territoire sont des ressortissants d'un pays ennemi, qu'il importe d'interner, pour éviter qu'ils rejoignent l'armée adverse ou se lancent dans des opérations d'espionnage. Ainsi, certains responsables des camps d'internement parleront de simples prisons élargies pour recevoir un plus grand nombre d'internés prisonniers, ou même — dans certains pays et hors temps de guerre — de « structures éducatives ».

La première apparition de la dénomination « camp de concentration » est due aux Britanniques en Afrique du Sud durant leur guerre contre les Boers ; (Guerre du Transvaal, 1899-1902) ; sur ordre du général Frederick Roberts puis de Lord Kitchener, les Britanniques y enfermaient les femmes, les vieillards et les enfants des Boers et des membre de tribus indigènes alliées.

L'idée elle-même avait été appliquée un peu plus tôt par les Espagnols à Cuba, pendant la guerre d'indépendance. Le général Valeriano Weyler y Nicolau a l'idée en 1897 de « concentrer » les populations civiles dans des places contrôlées par l'armée pour enlever tout soutien à la rébellion, près de 300 000 personnes sont ainsi déplacées dans ces camps. Les civils sont invités à rentrer dans ces camps, avec leur bétail, sous le délai de huit jours.

Passés ce délai, ceux qui se trouvent à l'extérieur sont considérés comme rebelles et donc tués. Le sénateur américain Redfield Proctor se rend sur place et visite ces camps ; il en rend compte au Sénat américain le 17 mars 1898 : « Une fois déportés, hommes, femmes, enfants et animaux domestiques sont placés sous garde armée à l'intérieur de tranchées fortifiées. [...] Concentration et désolation [...] »

Malgré la défaite espagnole, le terme, « re-concentration » (« reconcentración », en espagnol), et son principe est repris par les Anglais pour lutter contre les Boers. Un artiste français, Jean Veber, dénonce en 1901 dans l'Assiette au Beurre, les « camps de re-concentration » du Transvaal.

Il y a eu également les camps de concentration construits dès 1904 en Namibie (pays d'Afrique) pour éliminer le peuple Herero opposé à la colonisation et aux armées du chancelier Von Bülow. Le désastre humanitaire fut effrayant : plus de 70 000 hereros morts avant ou dans les camps de concentrations (pour causes de malnutrition, mauvais traitements, exécutions sommaires des malades ainsi que des plus faibles). Il ne faut pas oublier les expériences anthropologiques, scientifiques et médicales transformant les prisonniers hereros en cobayes humains.

Les camps de concentration ne sont apparus qu'après l'invention du fil de fer barbelé, qui permet de clôturer de grandes surfaces pour un coût sans commune mesure avec les moyens de détention classiques tels que les prisons.

Il faut souligner le caractère moderne de cette pratique, le traitement historiquement ordinaire pour résoudre le même type de conflit étant plutôt la réduction en esclavage ou la simple mise à mort immédiate (voir génocide). Une telle pratique fait partie des outils utilisés lors des guerres totales.

Évolution historique

D'une manière générale, tous les pays liés au premier conflit mondial ont ouvert des camps pour regrouper les civils des nations ennemies : camps pour Allemands en Australie, pour Belges en Afrique allemande, pour Autrichiens en Russie, etc. Au Royaume-Uni, 32 000 étrangers ou espions supposés ou Irlandais après 1916, ont été enfermés dans des camps comme le champ de course de Newbury, puis dans une prison de l'île de Man qui n'était pas prévue pour des civils. Des tailleurs juifs de Londres, issus de Galicie (donc de l'Autriche-Hongrie) sont aussi internés dans des camps.

La France a utilisé des camps de concentration durant la Première Guerre mondiale, dont celui de Pontmain, pour y enfermer les ressortissants allemands, austro-hongrois et ottomans présents sur son territoire à l'ouverture des hostilités. De nombreuses îles françaises de la Manche, de l'Atlantique et de la Méditerranée ont été utilisées pour implanter de tels camps. Le narrateur du Temps retrouvé, Marcel Proust, mentionne l'existence en France de camps de concentration lors de la Première Guerre mondiale, où furent internés les civils allemands présents sur le sol français lors de la déclaration de guerre.

Entre-deux-guerres

La France a aussi eu à nouveau recours à des camps de concentration à la fin de la guerre d'Espagne pour regrouper les réfugiés républicains fuyant l'avancée du camp franquiste à Gurs, Rivesaltes, Argelès-sur-Mer et Agde, bien que beaucoup de ces réfugiés n'aient pas été des ennemis. L'utilisation du terme « camp de concentration » dans ce cadre est très discutée : pas de travail forcé, libre déplacement à l'extérieur de ces camps (d'ailleurs très peu étaient fermés).

Il faut rappeler qu'environ 450 000 réfugiés espagnols arrivèrent en France en moins d'un mois, soit le premier plus grand déplacement de population du XXe siècle. Si au départ la situation de ces camps fut déplorable, très rapidement les choses se sont améliorées. Ajouter le qualificatif de concentration à ces camps est un non sens historique pour certains historiens.

Selon Geneviève Dreyfus-Armand, spécialiste de l'exil républicain espagnol : « Le terme camp de concentration peut choquer ; il est couramment utilisé dans les documents administratifs de l’époque, et le ministre de l’Intérieur, Albert Sarraut, l’emploie dans un sens « lénifiant » lors de sa conférence de presse au début de février 1939 : « Le camp d’Argelès-sur-Mer ne sera pas un lieu pénitentiaire, mais un camp de concentration. Ce n’est pas la même chose. »

Seconde Guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, de nouveau, le procédé a été employé pour interner les ressortissants des pays ennemis, mais dans ce cas la police française n'a pas fait de différence entre les Allemands et Autrichiens réfugiés en France et les partisans d'Hitler dont certains avaient organisé en France, dès le temps de paix, la « cinquième colonne ». Les Britanniques aussi ont organisé des camps de concentration de civils de l'Axe. C'est ainsi que des civils allemands et britanniques du sexe masculin résidant aux Indes se sont retrouvés en 1940, internés au camp de Deraa Doun, sur les contreforts de l'Himalaya.

D'autres camps de concentration ont été ouverts aux États-Unis, notamment ceux destinés aux japonais et aux citoyens états-uniens d'origine japonaise, après l'attaque de Pearl Harbor. Bien des années après le souvenir de ces rafles de civils japonais et Nippo-Américains a refait surface. Le gouvernement des États-Unis présenta des excuses à ce sujet, en 1988. D'autre camps de concentration ont été instaurés ailleurs, entre 1940 et 1945, comme ceux du Canada destinés aux Nippo-Canadiens et, entre autres, aux ressortissants d'origine italienne et allemande, aux Témoins de Jéhovah pacifistes et aux Québécois refusant la conscription.

Des camps de concentration ont été constitués par le régime de Vichy en zone non occupée et en Afrique du Nord entre 1941 et 1944 pour interner des Juifs, des patriotes français récalcitrants et des antifascistes d'Europe centrale qui avaient trouvé refuge en France. Ceux du Sud-Algérien où ont été regroupés des engagés allemands de la Légion étrangère, sous la direction d'officiers et sous-officiers vichystes, ont été soumis à un régime tellement atroce, que plusieurs internés ont demandé, pour y échapper, à être rapatriés en Allemagne nazie. Bien qu'en France la plupart des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale soient imputables au régime de Vichy, celui de Gurs, destiné à regrouper les personnes de nationalité espagnole (fuyant la Guerre civile espagnole et la dictature de Franco) fut l'œuvre de la Troisième République. Il faut signaler ici le cas du camp de concentration de Jasenovac, un camp de l'État indépendant de Croatie d'Ante Pavelić. Dans ce camp dirigé par des Oustachis, furent tués de 45 000 à 80 000 Serbes, Croates, Juifs, Tziganes et opposants. 

Après 1945

Certains camps nazis ont été « réutilisés » après la libération pour les prisonniers de guerre ou des civils français et allemands, comme par exemple le camp de Zgoda. Des camps de regroupement ont été créés pendant la guerre d'Algérie pour permettre le contrôle des populations algériennes. Par contre, les camps de regroupement de harkis après les accords d'Évian ne sont pas des camps de concentration : ils n'en n'avaient pas le caractère (les harkis, loin d'être des ennemis de la France, l'avaient au contraire servie, ils étaient de plein droit citoyens français, et ces camps ne comportaient ni régime carcéral, ni brimades), mais constituaient tout de même des camps de regroupement de la population. Leur durée d'existence, supérieure à dix ans, est allée bien au-delà de celle des simples camps de réfugiés, car les autorités françaises n'ont pratiquement rien fait pour assurer leur intégration.

Camps de concentration nazis

À partir de 1933, le Troisième Reich met en place des camps de concentration (Konzentrationslager ou KL) dans des buts punitifs et de discrimination : pour éloigner les opposants au régime puis pour y exterminer immédiatement ou par épuisement au travail et par mauvais traitements les Juifs, les Tziganes, les Témoins de Jéhovah, les homosexuels, les handicapés, les associaux, etc. En 1939, Hitler imputa aux Juifs la responsabilité de la guerre et transforma certains de ces camps de concentration en camps d'extermination.

Buts des camps de concentration nazis

Les objectifs des camps de concentrations mis en place par le régime nazi sont notamment :

 

  • vider un pays de sa population, pour l'empêcher de soutenir des combattants à l'occasion d'une guerre ;
  • purger la population des personnes considérées comme nuisibles ;
  • exploiter un grand nombre de travailleurs forcés (camp de travail).


Les personnes incarcérées dans de tels camps le sont souvent pour des motifs politiques, religieux, raciaux, d'une façon générale en raison d'une discrimination ou d'un soupçon à leur encontre. Les prisonniers y sont souvent : séparés de leurs proches, gardés dans des conditions précaires et difficiles, mal nourris, forcés à travailler et maltraités par les gardiens. La mortalité y est élevée.

Liste des camps de concentration

Camps de concentration des années 1930

Les premiers camps de concentration (auparavant souvent dénommés camps de concentration « sauvages ») sont tous les camps qui après la prise de pouvoir par Adolf Hitler ont été créés, de manière non systématique et dans des conditions différentes de rattachement, pour éliminer les opposants politiques au nazisme. Caractéristiques de la plupart de ces camps est leur existence pour la plupart assez courte, leur construction toujours antérieure à la création de « l'inspection des camps de concentration » et leur rattachement diversifié (SA, SS, ministère de l'intérieur etc.).

Bien que quelques-uns de ces camps aient été plus tard intégrés dans le système des camps de concentration de la SS, on les considère comme des camps de concentration "précoces" lorsqu'ils ont été construits puis fermés avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ou lorsque leur fonction a été par la suite modifiée. L'exception est ici le camp de Dachau, qui sera le seul de ces camps à rester utilisé jusqu'à la fin de la guerre et servira de prototype à tous les camps de concentration ultérieurs.

 

  • Bad Sulza
  • Benninghausen
  • Börgermoor
  • Brandebourg-sur-la-Havel plus tard institution de mise à mort du Programme Aktion T4
  • Breitenau
  • plus tard "camp d'éducation par le travail"
  • Columbia-Haus (Berlin-Tempelhof)
  • Camps du Pays de l'Ems (plusieurs petits camps) ensuite camp pénitentiaire
  • Heuberg plus tard déplacé vers le camp de Oberer Kuhberg (Ulm)
  • Kemna (Allemagne)
  • Kislau
  • Leschwitz
  • Lichtenburg à Prettin
  • Oranienburg
  • Osthofen
  • Sachsenburg
  • Wittmoor (Hambourg-Lemsahl-Mellingstedt)


Camps de concentration de " l'Inspection des camps de concentration" devenue "Office central administratif et économique de la SS"

Les camps de concentrations fondés par l'Inspection des camps de concentration" et qui pour la plupart sont restés en fonction jusqu'à la fin de la guerre sont ceux qui sont généralement visés par le terme générique de "camp de concentration". D'après un ordre de Himmler, seuls ces camps rattachés à l'Inspection pouvaient être ainsi officiellement considérés comme des "camps de concentration" (en allemand "Konzentrationslager" en abrégé KZ). Plus tard l'Inspection des camps de concentration est devenue l'Office central administratif et économique de la SS" (en allemand "SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt").

Ce type de camp se caractérisait en dehors des conditions de rattachement, par leur structure inhérente et commune calquée sur le "modèle de Dachau" : séparation de la garde entre équipe de commandement (qui était toujours divisée en départements sensiblement identiques) et gardiens proprement dits, existence d'un système d'affectation de prisonniers à des fonctions identifiées, hiérarchie discriminante fondée sur l'appartenance sociale et raciale (voir aussi le Système de marquage nazi des prisonniers) .

Le réglement du camp élaboré en 1933 par Theodor Eicke à Dachau a été généralisé. Les camps érigés par la suite (Sachsenhausen ou Buchenwald) ont utilisé la structure des baraquements de Dachau avec des plans symétriques. En plus des camps principaux sont listés également tous les camps annexes.

 


Camps d'extermination de l'Aktion Reinhardt

Les camps qui ont exclusivement servi à l'exécution organisée et massive d'êtres humains sont les camps d'extermination. Ceux qui sont listés ci-dessous ont été créés dans le cadre de l'Aktion Reinhardt, c’est-à-dire selon les décisions de la Conférence de Wannsee concernant la Solution finale. Ces camps étaient tous situés dans les territoires du Gouvernement Général (en allemand "Generalgouvernement") de Pologne et placés sous la responsabilité de hauts responsables de la SS. Les camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau et de Majdanek peuvent être cependant considérés comme des camps d'extermination, bien qu'ils aient relevés de l'Inspection des camps de concentration (puis de l'Office central administratif et économique de la SS).
 


Camps du Programme Aktion T4
 


Camps de transit
 

  • Mechelen
  • Drancy
  • Camp de Royallieu à Compiègne
  • Nováky Slovaquie
  • Risiera di San Sabba (Italie)
  • Sereď (Slovaquie)
  • Theresienstadt République tchèque prison de la Gestapo camp de regroupement et de transit`. Ce camp servait de « vitrine » nazie montrée à la Croix rouge
  • Westerbork (Pays-Bas) camp de regroupement et de transit
  • Innsbruck-Reichenau (Autriche) Camp de transit


Camp de concentration pour jeunes
 

  • Moringen (Allemagne)
  • Uckermark (Allemagne)
  • Lodz (Pologne)


Divers autres camps similaires

Ce sont par exemple les camps d'éducation par le travail, les camps de prisonniers de guerre ou les camps de travail forcé. Ces camps sont difficiles à caractériser en raison de la hiérarchie raciste instaurée par les nazis. Ainsi les prisonniers de guerre alliés occidentaux, considérés comme faisant partie de la "race nordique", étaient généralement bien traités tandis qu'en particulier les soldats de l' Armée rouge étaient confrontés dans leurs camps de prisonniers à des situations similaires à celles des camps de concentration. Même les camps d'éducation par le travail se distinguaient souvent peu des camps de concentration.

 

  • Bolzano Tyrol du Sud, (Italie) "camp de transit de la police"
  • Breendonk (Belgique) Prison, camp de torture et camp de travail
  • Grini (Norvège) Prison
  • Janowska (Lemberg) Ukraine camp de travail forcé; insllation de meurtre de masse
  • Jasenovac (Croatie) camp d'extermination (Oustachis-Croatie)
  • Schirmeck (France) camp de réeducation pour Alsaciens Mosellans
  • Le Vernet d'Ariège (France) camp d'internement (Vichy-France)

Micheline Dax: décès de la duchesse des Branquignols

$
0
0

La comédienne est décédée dimanche 27 avril, à l'âge de 90 ans. Son sourire, sa diction, son abattage ont marqué le théâtre, le cinéma et la télévision

 

Micheline Dax: décès de la duchesse des Branquignols

Micheline Dax: décès de la duchesse des Branquignols

La comédienne et chansonnière Micheline Dax est décédée dimanche 27 avril, a indiqué son agent à l'AFP. Elle était âgée de 90 ans.

La voix, la prestance, son sourire qui signait son éternel bonheur appartiennent à la mémoire des Français. Elle aura, durant sa longue carrière, embrassé tous les genres avec un égal bonheur. Les plus jeunes se souviennent évidemment de sa place éminente dansL'Académie des 9 qui a amusé les téléspectateurs de longues années. Ses reparties, son léger zozotement laissaient souvent Jean-Pierre Foucault, l'animateur de cette émission culte, pantois.

Mais on ne peut pas résumer son incroyable carrière à quelques traits d'esprit dans un programme populaire. Son talent comique se forge avec Les Branquignols de Robert Dhéry et Colette Brosset. Son physique est remarquable. Elle est grande, elle a de l'abattage et surtout elle possède naturellement un doux mélange de gouaille et de classe aristocratique qu'elle promènera dans tous ses rôles tout au long de sa carrière.

Dans le succulent film à sketches La Française et l'amour, sous la direction d'Henri Decoin, elle joue dans une scène avec Pierre-Jean Vaillard une prostituée au grand cœur bougrement sympathique. Elle est un second rôle recherché. Sacha Guitry l'utilise dans Si Paris nous était conté. Jean Becker dans Tendre Voyou avec Jean-Paul Belmondo.

Une siffleuse d'exception

À l'époque, quand on avait de l'humour, on devenait chansonnier. Pour ses tours de cabaret, outre ses reparties de grande-duchesse zozotante, Micheline Dax possédait un don particulier: elle était une siffleuse d'exception. Les musiciens de film utilisèrent souvent cette faculté.

Les moins de 20 ans ne le savent plus, Micheline Dax fut la première Dorothée de la télé. À la fin des années 1960 les pionniers de la télé eurent l'idée de concocter des émissions pour les plus jeunes. Ils confièrent la présentation naturellement à la plus drôle et à la plus sympathique des comédiennes, Micheline Dax.

Sur une scène de théâtre, il lui suffisait d'apparaître et d'ouvrir la bouche pour déclencher spontanément le rire. Il serait quasi impossible de citer toutes les pièces où elle joua . Pour résumer, disons simplement qu'elle fut sur les planches à côté de Louis de Funès, Robert Manuel, Francis Blanche. Elle joua sous la direction de Jean-Claude Brialy, de Pierre Dux, Jacques Morel, de Michel Galabru. Elle mit fin à sa carrière théâtrale en interprétant Les Monologues du vagin en compagnie de Maïmouna Gueye et Fiona Gélin.

Inoubliable Piggy la Cochonne

Comme elle possédait une excellente diction, mélange étonnant de gouaille et de distinction, on utilisa sa voix. Elle devint une des «voxographes» les plus recherchées de la place de Paris. Pour Goscinny et Uderzo, elle prêta deux fois son timbre à Cléopâtre. Son registre était large. De Tante Figg (dans Tom et Jerry) à la méchante Morganna dans La Petite Sirène de Disney. Avant Les Guignols, le Muppet Show, célèbre émission américaine de marionnettes, créée par Jim Henson, lui offrit l'un de ses plus marquants doublages, la voix de charcutière de Piggy la Cochonne. Personnage haut en couleur (rose évidemment), qui passait son temps à poursuivre de ses assiduités Kermit la Grenouille en hurlant: «Kermitou, Kermitou!». Inoubliable.

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti lui a rendu hommage en déclarant que Micheline Dax «a fait au cinéma des débuts tonitruants, bien dans sa manière, il y a plus de soixante ans au sein des fameux Branquignols». C'est vrai, sa manière, c'était de divertir les gens.

Police officer who worked Eichmann case joins Israel Police Holocaust delegation to Poland

$
0
0

Micky Goldman was born in 1925 and deported to Aushwitz-Birkenau in 1943; his family was murdered by the Nazis.

Micky Goldman

Micky Goldman

Over 50 years since he watched Adolf Eichmann hang at a prison in Ramle, 88-year-old Micky Goldman joined a delegation of 185 Israel Police officers visiting Poland for Yom Hashoah.

Goldman was born in 1925 and was deported to Aushwitz-Birkenau in 1943. Though his parents and siblings were murdered by the Nazis, Goldman managed to survive the war and in 1947 he made his way from a displaced persons camp to Israel, living in a detention camp in Cyprus for a year and a half after the ship he set sail on was stopped by the British.

After arriving in Israel he joined the Israel Police and following the capture of Eichmann in Argentina in 1960, Goldman joined a special police unit called Bureau 06, tasked with conducting the investigation for the state case against Eichmann.

Goldman and the rest of the around 40 members of the team – many of them Holocaust survivors – conducted interviews with survivors in order to gather statements and find witnesses to testify in court against the former SS Lieutenant Colonel, one of the main architects of the Holocaust.

Goldman himself became a personal assistant to Attorney General Gideon Hausner, who headed the investigation of Eichmann, and also took part in an interrogation of the Nazi war criminal in Israel.

"When he opened his mouth I saw the gates of the crematorium", Goldman said, describing the experience in an interview with Yad Vashem's International School for Holocaust Studies. 

In the interview, Goldman said of the Eichmann trial “first of all, this was a just trial, legally. The main legal purpose was administering justice to a mass murderer, proving his guilt with the material we had to collect. That was the dry, legal aspect of it. The wider purpose, as far as I knew then, was to present the totality of the murder of Jews in Europe to the world, so that it would never be forgotten.”

In the article he also recounts being one of two Israeli witnesses of the execution and being on the boat that sailed off the coast of Jaffa to dump Eichmann's ashes in international waters.

“I didn't feel anything. No feelings of revenge, because there was no revenge. No human can avenge what they did. Only God can,” he told his interviewers.

In 1963 he resigned from the police and began work as an emissary of the Jewish Agency, where he worked until his retirement in 1995.

The Israel Police delegation visiting Poland this week visited the Warsaw Ghetto, where they said Kaddish, the prayer for the dead, for the victims. The police also visited the Treblinka and Majdanak camps. The delegation, led by Tel Aviv Police Chief Bentzi Sau, also marched from Auschwitz to Birkenau in a procession where Israel Chief of Police Yochanan Danino walked alongside his polish counterpart.

Micheline Dax: l'hommage unanime de ses nombreux admirateurs

$
0
0

De Gilles Jacob aux inconditionnels anonymes, de nombreux témoignages ont fleuri sur les réseaux sociaux pour saluer la mémoire et le talent de la comédienne, morte dimanche, à 90 ans .

Micheline Dax: l'hommage unanime de ses nombreux admirateurs

Micheline Dax: l'hommage unanime de ses nombreux admirateurs

Le talent rieur et composite de Micheline Dax a marqué trois générations de spectateurs épris de ses bons mots. Sa bonne humeur était contagieuse. Sitôt appris la triste nouvelle de sa disparition, ses admirateurs, célèbres ou anonymes, ont utilisé les réseaux sociaux et les zones de commentaires pour lui rendre un dernier hommage, témoigner du souvenir de ses prouesses scéniques. Il faut dire que Micheline en possédait. Elle avait pratiquement épuisé toutes les facettes du métier de saltimbanque.

Actrice de cinéma, comédienne de théâtre, voxographe, chansonnière, elle avait aussi le don particulier d'être une siffleuse d'exception. Rossignol parmi les rossignols, elle donna sa voix à la Callas de la BD, nous avons nommé Bianca Castafiore, l'éternelle fiancée du Capitaine Haddock dans les aventures animées de Tintin et le lac aux requins.

Voici un florilège des éloges qui lui ont été rendus sur les réseaux sociaux et sur le Net.
Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes, a pris sa plume sur Twitter, pour saluer le talent de la comédienne.

gilles jacob @jajacobbi

Très bel hommage à Micheline Dax au 13h de France 2.

Jean-Luc Romero @JeanLucRomero

Hommage a #MichelineDax artiste impertinente et bourrée de tant de talents. Elle nous manque déjà...

La diction aussi étonnante que marquante de Micheline Dax a frappé la mémoire du journaliste Dominique de Montvalon. Il lui rend un hommage admiratif.

D. de Montvalon @demontvalon1
Mort de Micheline Dax. Quel personnage, quel tempérament, qu'elle voix!

Micheline Dax fut en son temps une des premières étoiles de la télévision. Petite fille, Faustine Bollaert, animatrice star de la télé du XXIe siècle, a dû beaucoup rire en l'entendant. Elle a voulu elle aussi lui tirer son chapeau.

Les messages ont afflué sur notre zone commentaire après notre courte biographie. Ils sont tous élogieux. Laissons le mot de la fin à l'un deux: «Micheline était une voix et un bijou dans l'écrin de notre hexagone culturel.» Il n'y a rien à ajouter après ce bel éloge signé Laurent Dieusart.

Dax Micheline

$
0
0

Micheline Dax, de son vrai nom Micheline-Josette-Renée Etevenon, est une actrice française née le 3 mars 1924 à Paris où elle est morte le 27 avril 2014.

 

Micheline Dax

Micheline Dax

Micheline Dax suit les cours de théâtre de René Simon et des cours de chant où elle se révèle être soprano. Elle débute au théâtre en 1946 avec la troupe des Branquignols créée par Robert Dhéry et Colette Brosset, dont elle fait partie trois saisons durant. C'est également avec eux qu'elle fait ses débuts au cinéma dans Branquignol (1949). Elle monte par la suite un tour de chant et se produit dans différents cabarets parisiens où elle développe ses talents de « siffleuse ». Elle participe également à une tournée avec Charles Aznavour en première partie d'Édith Piaf. En 1967, elle enregistre le rôle principal de l'operette La Veuve joyeuse de Franz Lehàr et joue le rôle de Metella La Vie parisienne de Jacques Offenbach avec la compagnie Renaud-Barrault.

À partir des années 1950, elle entame parallèlement une riche carrière dans le théâtre de boulevard. Elle est nommée deux fois aux Molières : en 1999 dans la catégorie Meilleure comédienne dans un second rôle pour Frédérick ou le Boulevard du crime et en 2004 dans la catégorie Meilleure comédienne pour Miss Daisy et son chauffeur. Elle effectue ses premiers doublages au milieu de années 1960, notamment à la télévision où elle prête entre autres sa voix à la vache Azalée dans Le Manège enchanté (1966), Titus et Bérénice dans Titus le petit lion (1967), Paddington dans L'Ours Paddington (1976) et surtout de miss Piggy (et de la plupart des autres personnages féminins) dans le mythique Muppet Show (1977-1981) aux côtés de Roger Carel, Pierre Tornade, Francis Lax et Gérard Hernandez16. Elle est également la voix de Cléopâtre dans les longs métrages tirés des aventures d'Astérix le Gaulois ou encore Ursula dans La Petite Sirène (1989).

Très populaire à la télévision dans les années 1970 et 1980, elle est une invitée régulière des émissions de jeux, notamment Les Jeux de 20 heures, L'Académie des neuf ou Le Francophonissime. Elle prend sa retraite théâtrale en 2009. Elle apparait en 2011 dans le téléfilm en deux parties La Pire Semaine de ma vie ainsi que dans l'émission de France 3, Vendredi sur un plateau, consacrée au comédien Michel Galabru (25 novembre). Commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres par arrêté du 22 décembre 2006, elle a également été faite chevalier de la Légion d'honneur par décret du 6 avril 2012. Mariée dans les années 1960 au comédien Jacques Bodoin, elle est la mère de la comédienne et animatrice de télévision Véronique Bodoin. Son frère, Michel Etevenon, a créé la Route du Rhum. Micheline Dax meurt le 27 avril 2014.

Théâtre

 

  • 1946-1949 : membre de la troupe Les Branquignols
  • 1948 : Les Branquignols de Robert Dhéry, lyrics Francis Blanche, musique Gérard Calvi, premier spectacle au théâtre La Bruyère
  • 1951 : Vache de mouche de Jean Carmet et Christian Duvaleix, avec Louis de Funès
  • 1953-1954 : Le Diable à quatre de Louis Ducreux, mise en scène Michel de Ré, théâtre Montparnasse puis théâtre des Célestins
  • 1954 : Souviens-toi mon amour d'André Birabeau, mise en scène Pierre Dux, théâtre Édouard VII
  • 1956 : Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, théâtre Édouard VII
  • 1957 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Charon, théâtre des Célestins
  • 1959 : Champignol malgré lui de Georges Feydeau
  • 1959 : Blaise de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, théâtre des Nouveautés
  • 1960 : Les Assassins du bord de mer de Jean Guitton, mise en scène Robert Manuel, théâtre des Arts
  • 1963 : À cor et à cri de Jean Baudard, mise en scène Daniel Crouet (repris en 1970 au théâtre des Capucines)
  • 1965 : Quand épousez-vous ma femme ? de Jean Bernard-Luc et Jean-Pierre Conty, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre du Vaudeville
  • 1966 : Ange pur de Gaby Bruyère, mise en scène Francis Joffo, théâtre Édouard VII
  • 1969 : Interdit au public de Jean Marsan, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Célestins
  • 1971 : Monsieur Pompadour de Françoise Dorin, musique Claude Bolling, mise en scène Jacques Charon, théâtre Mogador
  • 1972 : Les Branquignols de Robert Dhéry, mise en scène de l'auteur, théâtre La Bruyère (reprise en 1975)
  • 1974 : Le Petit-fils du Cheik de Robert Dhéry et Colette Brosset, mise en scène des auteurs, théâtre des Bouffes-Parisiens (reprise en 1977)
  • 1984 : Le Don d'Adèle de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jean-Paul Cisife
  • 1985 -1986 : N'écoutez pas, mesdames ! de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Mondy, théâtre des Variétés puis théâtre du Palais-Royal
  • 1987 : Un beau salaud de Pierre Chesnot, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre Fontaine
  • 1988 : Quelle famille ! de Francis Joffo, mise en scène de l'auteur, théâtre Fontaine
  • 1988 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Michel Galabru, festival « Printemps des comédiens » à Montpellier
  • 1988 : Une clef pour deux de John Chapman et Dave Freeman, mise en scène Jean-Paul Cisife, théâtre de la Renaissance : Henriette
  • 1989 : Nina d'André Roussin[Où ?]
  • 1991 : N'écoutez pas, mesdames ! de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Mondy, théâtre de la Madeleine
  • 1993 : Atout Cœur de Maurice Germain, mise en scène Philippe Rondest, théâtre de la Madeleine
  • 1995 : Gwendoline de Laurence Jyl, mise en scène François Guérin, théâtre des Nouveautés
  • 1996 : La Comtesse Dracula, mise en scène Philippe Rondest
  • 1998 : Frédérick ou le Boulevard du crime d’Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, théâtre Marigny
  • 1999 : Le Sexe faible d' Édouard Bourdet, mise en scène Jean-Claude Brialy
  • 2000 : Papa vient de tuer Gwendoline ! de Laurence Jyl, mise en scène, François Guérin
  • 2001-2002 : La Soupière de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo, théâtre Comedia
  • 2004 : Miss Daisy et son chauffeur d'Alfred Uhry, mise en scène Stephan Meldegg, théâtre Saint-Georges
  • 2005 : Les Monologues du vagin d'Eve Ensler, mise en scène Isabelle Rattier, Petit Théâtre de Paris
  • 2006-2007 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Thierry Harcourt, tournée
  • 2007 : Check-up de Serge Serout, mise en scène Daniel Colas, théâtre des Mathurins
  • 2008-2009 : Les Monologues du vagin avec Maïmouna Gueye et Fiona Gélin (reprise)

 

Filmographie

 

  • 1949 : Branquignol de Robert Dhéry : la cousine Aurélie de la Molette
  • 1952 : Rue de l'Estrapade de Jacques Becker : Denise
  • 1952 : Femmes de Paris de Jean Boyer : La snob saoule
  • 1955 : La Villa Sans-souci de Maurice Labro
  • 1955 : M'sieur la Caille d'André Pergament
  • 1955 : Pas de souris dans le bizness d'Henri Lepage
  • 1955 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Yvette Guilbert
  • 1955 : Courte Tête de Norbert Carbonnaux : Lola d'Héricourt
  • 1956 : Don Juan de John Berry : Doña Elvira
  • 1956 : Le Septième Commandement de Raymond Bernard : la brune remplaçante
  • 1956 : Printemps à Paris de Jean-Claude Roy
  • 1957 : Miss Catastrophe de Dimitri Kirsanoff
  • 1957 : L'Ami de la famille de Jacques Pinoteau : tante Zézette
  • 1957 : Ce joli monde de Carlo Rim : Lulu
  • 1958 : Sacrée Jeunesse de André Berthomieu
  • 1958 : Mimi Pinson de Robert Darène : Mme Louise
  • 1959 : Messieurs les ronds-de-cuir de Henri Diamant-Berger : Gaby
  • 1960 : Le Pavé de Paris de Henri Decoin : la fille à la prison
  • 1960 : La Française et l'Amour, sketch L'Enfance d'Henri Decoin : Lulu
  • 1961 : À rebrousse-poil de Pierre Armand : Charlotte
  • 1962 : C'est pas moi, c'est l'autre de Jean Boyer Paula
  • 1964 : Les Mordus de Paris de Pierre Armand - film inédit
  • 1965 : Paris vu par..., sketch Rue Saint-Denis de Jean-Daniel Pollet : La prostituée
  • 1965 : À nous deux Paris de Jean-Jacques Vierne : Carmen
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Marjorie
  • 1967 : Le Grand Bidule de Raoul André : Lola
  • 1969 : Ces messieurs de la gâchette de Raoul André : la directrice
  • 1969 : La Honte de la famille de Richard Balducci : Célestine
  • 1972 : L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune de Jacques Demy : Mme Corfa
  • 1973 : La Dernière Bourrée à Paris de Raoul André : La propriétaire de l'appartement
  • 1974 : Le Pied de Pierre Unia : Chantal Moreau
  • 1974 : Vos gueules, les mouettes ! de Robert Dhéry : Mme Le Marlec
  • 1976 : Les Bidasses en cavale ou Le Grand Fanfaron de Philippe Clair : la colonelle
  • 1976 : L'Acrobate de Jean-Daniel Pollet : Mme Lamour
  • 1982 : En cas de guerre mondiale, je file à l'étranger de Jacques Ardouin
  • 1989 : Pentimento de Tonie Marshall : Christiane
  • 1991 : Les Clés du paradis de Philippe de Broca : Olga
  • 1993 : La Joie de vivre de Roger Guillot : Muguette
  • 1997 : Violetta, la reine de la moto de Guy Jacques : Rita
  • 2005 : L'Ex-femme de ma vie de Josiane Balasko : Madame Belin
  • 2009 : Bancs publics (Versailles Rive-Droite) de Bruno Podalydès : la voisine philosophe
  • 2009 : La Femme invisible (d'après une histoire vraie) de Agathe Teyssier : Mémé


Courts-métrages

 

  • 1953 : Magazine de Paris de Claude Heymann
  • 1982 : Végétaline, les frites sont plus légères de Créateurs Conseils Associés
  • 1983 : Une nouvelle chaîne de Éric Bitoun


Télévision

 

  • 1959 : Coquin de printemps : Jacqueline
  • 1963 : Skaal : Cendrillon
  • 1973 : Le Canari : récitante (voix)
  • 1973 : Tout le monde peut s'appeler moi : la mère
  • 1973 : Monsieur Pompadour : Mme Le Breton / Antoinette
  • 1980 : Tartuffe ou l'Imposteur : Dorine
  • 1986 : L'Amour à la lettre : Mireille Lapraz
  • 1989 : Une clé pour deux : Henriette
  • 1989 : Quelle famille! : Denise
  • 1989 : Interdit au public : Gabrielle Tristan
  • 1992 : Taxi Girl : la comtesse
  • 1994 : Une nounou pas comme les autres d'Éric Civanyan : Christiane
  • 1995 : Une nana pas comme les autres d'Éric Civanyan : Christiane
  • 2002 : La Soupière : tante Violette
  • 2011 : La Pire Semaine de ma vie de Frédéric Auburtin : Mamie Coville
  • Au théâtre ce soir
  • 1973 : Mascarin de José-André Lacour, mise en scène Michel de Ré, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny : Madame
  • 1973 : Jean-Baptiste le mal-aimé d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny : la Comtesse
  • 1974 : Le Procès de Mary Dugan de Bayard Veiller, mise en scène André Villiers, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny : Dagmar

 

Séries télévisées

 

  • 1982 : Le Chef de famille : Isa
  • 1988 : Tel père, tel fils : Jeanine
  • 1988 : Les Pique-assiettes
  • 2003 : Les Monos : Germaine
  • 2005 : Vénus et Apollon : Mme Swift
  • 2007 : Louis la Brocante : Lucette

Bardot Brigitte

$
0
0

Bardot Brigitte actrice de cinéma française (Paris 1934). Rendue célèbre par le film de Roger Vadim Et Dieu... créa la femme (1956), elle devint un véritable phénomène sociologique dans les années 1960. 

Brigitte Bardot

Brigitte Bardot

Elle tourna notamment dans En cas de malheur (1958), la Vérité (1960), Vie privée (1962), le Mépris (1963), l'Ours et la Poupée (1970). Issue de la « bonne bourgeoisie » (ce qui lui sera reproché quand elle effarouchera sa classe d'origine), elle étudie la danse dès l'enfance et fait un peu de théâtre. Ayant posé pour des journaux féminins (1950), elle débute à l'écran en vedette dès son deuxième film, Manina, la fille sans voiles (Willy Rozier, 1952), dont l'audience est aussi modeste que le budget.

Mais, remarquée par Marc Allégret et le producteur Raoul Lévy, elle devient une valeur commerciale : en 1956, quand Et Dieu... créa la femme (premier film de Vadim, son premier mari) provoque un scandale et la rend célèbre. C'est la fulgurante apparition d'une sensualité juvénile et sans complexes. D'entrée de jeu, « B. B. » (comme on l'appelle déjà) occupe, nue et bronzée, toute la longueur du Scope.

En fait, elle a été invitée en Italie et en Grande-Bretagne avant même d'être fameuse en France. Ses coiffures sauvages, sa moue, son sourire et son allure lui ont drainé un public disparate, où les lycéens côtoient des intellectuels chevronnés : Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras lui consacrent des articles. Sa renommée mondiale bouleverse les canons reçus à l'époque en matière de séduction. Son indépendance de comportement y ajoute une aura de perversité qu'elle n'a pas cherchée. Incarnation sans vrai précédent de la femme-enfant, elle suscite des hargnes égales aux admirations, mais ses imitatrices sont innombrables.

Pendant une dizaine d'années, le mot bardolâtrie ne sera pas excessif pour désigner cet état d'esprit diffus, non sans oppositions, aggravées du fait que la foule fait peur à cette « antivamp ». Elle essaie de se réconcilier avec la « morale » (Babette s'en va-t-en guerre, Christian-Jaque, 1959), et Louis Malle tente de démythifier son ascension (Vie privée, 1962) : c'est peine perdue. La comédienne connaît ses limites : souvent touchante (par instinct), peu douée pour le drame, elle ne manque ni de fantaisie ni d'humour, et sa grâce éclaire encore ses films les plus médiocres. Dans d'autres conditions de production, elle aurait sans doute pu déployer un abattage dont ses shows à la télévision ont témoigné.

Trop fréquemment dirigée par des cinéastes qu'elle n'inspirait pas (mis à part Roger Vadim, Claude Autant-Lara [En cas de malheur, 1958], Henri-Georges Clouzot [la Vérité, 1960], Jean-Luc Godard [le Mépris, 1963] ou Michel Deville [l'Ours et la Poupée, 1970]), elle a visiblement préféré son existence à sa carrière. Elle a su prendre en 1973 une retraite bien calculée (après Don Juan 73, de Roger Vadim, où elle incarne... Don Juan, et l'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise, de Nina Companéez) et elle n'y a mis aucune prétention.

Brigitte Bardot a proposé une nouvelle silhouette de la jeune femme vouée à l'air et au soleil, porteuse d'un érotisme candide dans sa provocation, où ce qui subsiste des anciens fétichismes se déleste d'une noirceur démodée. Cette libération de l'image a annoncé la libération des mœurs, même si les générations suivantes ne s'y sont pas reconnues. Il reste de ses films (seul Et Dieu... créa la femme fait peut-être exception) des morceaux choisis narrant l'histoire d'un corps, d'un visage et donc d'une âme, qui sont ceux-là et nuls autres. Bien loin d'être, comme on l'a dit, un fantasme du supposé inconscient collectif (l'imagination populaire ne travaille de nos jours que sur un modèle déjà fourni), l'effigie à laquelle elle s'est absolument identifiée, quitte à l'abandonner ensuite, ne porte que son nom. Aussi survit-elle dans la mémoire non comme une star traditionnelle, ni comme le sex-symbol qu'en fit la publicité, mais comme un emblème très particulier de la fascination cinématographique.

videoFilmographie sélective
 

  • 1952 - Le trou normand (Jean Boyer)
  • 1952 - Manina, la fille sans voile (Willy Rozier)
  • 1952 - Les dents longues (Daniel Gelin)
  • 1953 - Le portrait de son père (André Berthomieu)
  • 1953 - Un acte d'amour (Anatole Litvak)
  • 1953 - Si Versailles m'était conté (Sacha Guitry)
  • 1954 - Haine, amour et trahison (Mario Bonnard)
  • 1954 - Hélène de Troie (Robert Wise)
  • 1954 - Le fils de Caroline Chérie (Jean Devaivre)
  • 1955 - Futures Vedettes (Marc Allégret)
  • 1955 - Rendez vous à Rio (Ralph Thomas)
  • 1955 - Les grandes manoeuvres (René Clair)
  • 1955 - La lumière d'en face (Georges Lacombe)
  • 1955 - Cette sacrée gamine (Michel Boisrond)
  • 1956 - Les Week end de Néron (Stefano Vanzina)
  • 1956 - En effeuillant la marguerite (Marc Allégret)
  • 1956 - Et Dieu créa la femme (Roger Vadim)
  • 1956 - La mariée est trop belle (Pierre Gaspard-Huit)
  • 1957 - Une parisienne (Michel Boisrond)
  • 1957 - Les bijoutiers du clair de lune (Roger Vadim)
  • 1957 - En cas de malheur (Claude Autant-Lara)
  • 1958 - La femme et le pantin (Julien Duvivier)
  • 1959 - Babette s'en va t en guerre (Christian-Jaque)
  • 1959 - Voulez vous danser avec moi? (Michel Boisrond)
  • 1960 - L'affaire d'une nuit (Henri Verneuil)
  • 1960 - La vérité (Henri-Georges Clouzot)
  • 1960 - La bride sur le coup (Roger Vadim)
  • 1960 - Les amours célèbres (Michel Boisrond)
  • 1961 - Vie privée (Louis Malle)
  • 1962 - Le repos du guerrier (Roger Vadim)
  • 1963 - Le mépris (Jean-Luc Godard)
  • 1963 - Une ravissante idiote (Edouard Molinaro)
  • 1963 - Marie soleil (Antoine Bourseiller)
  • 1965 - Chère Brigitte (Henri Koster)
  • 1965 - Viva Maria (Louis Malle)
  • 1965 - Masculin féminin (Jean-Luc Godard)
  • 1966 - A coeur joie (Serge Bourguignon)
  • 1967 - Histoires extraordinaires (Louis Malle)
  • 1968 - Shalako (Edward Dmytryk)
  • 1969 - Les femmes (Jean Aurel)
  • 1970 - L'ours et la poupée (Michel Deville)
  • 1970 - Les novices (Guy Casaril)
  • 1970 - Boulevard du rhum (Robert Enrico)
  • 1971 - Les pétroleuses (Christian-Jaque)
  • 1973 - Don Juan 1973 (Roger Vadim)
  • 1973 - L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse chemise (Nina Companeez) 

François Fillon qualifie Vladimir Poutine de "dictateur", veut que l'Europe soit autonome sur l'Ukraine

$
0
0

Politique - Mais quelle mouche a piqué François Fillon? Sur France Inter ce mardi 29 avril, l'ancien Premier ministre a réclamé une "initiative autonome des Européens" et un dialogue avec la Russie pour résoudre la crise en Ukraine. Surtout, il a qualifié Vladimir Poutine de "dictateur". "La Russie, c'est la Russie, Poutine, c'est Poutine, c'est un dictateur", a-t-il dit pour qualifier sa stratégie dans l'est de l'Ukraine, comme on peut l'entendre dans la vidéo en haut de cet article.

François Fillon et Vladimir Poutine

François Fillon et Vladimir Poutine

Une déclaration pour le moins étonnante, venant d'un homme politique connu pour entretenir des liens étroits avec le président russe depuis plusieurs années. On se souvient qu'en mai 2013, François Fillon avait été vertement critiqué pour avoir contesté la position française sur le dossier syrien, d'autant plus qu'il l'avait fait en tant qu'invité du Forum de Valdai aux côtés de... Vladimir Poutine. A cette occasion, l'ancien chef du gouvernement s'était adressé au président russe en ces termes: "C'est donc par notre dialogue, cher Vladimir, que passera la paix".

Les deux hommes avaient également échangé des plaisanteries sur leur possible candidature à la prochaine élection présidentielle de leur pays respectif. "Ils se tutoient et s'apprécient. En fait, ils se connaissent depuis leurs années de Premiers ministres", rappelait récemment le JDD, selon lequel "l'ancien Premier ministre peut se targuer d'être l'homme politique français le plus proche du chef d'Etat russe".

"Tout le monde sait que c'est un dirigeant autoritaire"

Dans un article intitulé "François Fillon et son ami Poutine" et publié en janvier 2014, Le Point allait dans le même sens en notant que François Fillon est "celui qui connaît le mieux" le président russe "au sein de la classe politique" française, rapportant également une anecdote révélatrice. Au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy face à François Hollande à la présidentielle de 2012, l'ex-Premier ministre a reçu un coup de fil de Vladimir Poutine, lui demandant: "Qu'est-ce que tu vas faire maintenant?"

C'est durant cette conversation que François Fillon aurait confié au président russe son intention de "prendre le parti", c'est à dire la présidence de l'UMP. Un objectif qu'il ne parviendra pas à atteindre, avec le psychodrame que l'on connaît et la victoire de son rival Jean-François Copé. Alors, volonté d'affirmer sa différence de point de vue sur le dossier ukrainien ou véritable volte-face vis-à-vis de Vladimir Poutine?

En dehors de l'appellation "dictateur", François Fillon garde en fait une certaine cohérence depuis son discours sur le dossier syrien, appelant à "l'autonomie" de la France et de l'Europe pour ne pas être "à la remorque des Etats-Unis", dont il a dénoncé la "vision fausse" sur la crise ukrainienne. Au sujet de Vladimir Poutine, il a d'ailleurs ajouté: "tout le monde sait que c'est un dirigeant autoritaire, comme les dirigeants chinois, comme la plupart des dirigeants dans le monde d'ailleurs". Belle lucidité...

Le dérapage de Silvio Berlusconi sur les camps de concentration

$
0
0

Nouvelle boulette pour Silvio Berlusconi. Au cours d’une réunion de son parti Forza Italia, Il Cavaliere a lâché une petite phrase expliquant que pour les Allemands, les camps de concentration n’avaient jamais existé.

L’ex-chef du gouvernement italien s’en est pris au peuple allemand

L’ex-chef du gouvernement italien s’en est pris au peuple allemand

Bien que retiré de la scène politique, Silvio Berlusconi continue de faire parler de lui. Samedi, l’ex-chef du gouvernement italien tenait un meeting devant des militants de son parti Forza Italia. Durant son discours, Il Cavaliere a rappelé une scène datant de 2003 dans laquelle il avait comparé le député européen Martin Schulz à un «Kapo», un ancien garde du corps de camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale. «Je ne voulais pas l'insulter, mais ça avait fait scandale, parce que pour les Allemands, les camps de concentrations n’ont jamais existé» a expliqué l’ancien président du gouvernement italien en voulant une nouvelle fois s’en prendre à sa bête noire, aujourd'hui candidat à la présidence de la Commission Européenne.

Rapidement, de très nombreuses voix se sont élevées contre les propos de Silvio Berlusconi. «Ces commentaires sont une insulte à l’ensemble du peuple allemand, pas seulement pour Martin Schulz» a notamment fustigé le président du Parti des socialistes européens Sergueï Stanichev. Selon l’AFP, le gouvernement allemand n’a pas souhaité réagir à cette attaque. «Les affirmations qui ont été rapportées sont tellement absurdes que le gouvernement ne les commentera pas» a simplement indiqué Steffen Seibert, le porte-parole du gouvernement allemand dans une conférence de presse tenue lundi. La déclaration de Silvio Berlusconi intervient en pleine campagne des élections européennes. Une frasque de plus pour le lover italien de 77 ans qui collectionne les casseroles autant que les femmes.

Munich center to document city links to Hitler

$
0
0

MUNICH — Soon after Nazi Germany’s defeat in 1945, there was talk in Munich about building an education center that would document the city’s critical role in Adolf Hitler’s climb to power. Berlin and some other cities built similar facilities over the years. But the idea languished in Munich, the city Hitler himself called the “Capital of the (Nazi) Movement.”

Munich Documentation Center for the History of National Socialism, Jens Weber/Associated Press -  This undated photo released by the Munich Documentation Center for the History of National Socialism in April 2014 shows the Munich Documentation Center for the History of National Socialism that is being built in Munich, Germany. Adolf Hitler called Munich the “Capital of the (Nazi) Movement.” The city was the party’s birthplace.

Munich Documentation Center for the History of National Socialism, Jens Weber/Associated Press - This undated photo released by the Munich Documentation Center for the History of National Socialism in April 2014 shows the Munich Documentation Center for the History of National Socialism that is being built in Munich, Germany. Adolf Hitler called Munich the “Capital of the (Nazi) Movement.” The city was the party’s birthplace.

Munich officials decided in 2001 to go ahead with it, and Bavaria’s parliament signed on as well. Discussions were marred by disagreements over concepts for exhibits, financing, and even what to call it. But it’s finally under construction and scheduled to open April 30, 2015, the 70th anniversary of American troops’ liberation of this city from Nazi rule.

In English, it will be called the Munich Documentation Center for the History of National Socialism.

The cube-shaped structure is being erected on a site laden with dark symbolism: an empty lot where the Brown House, the Nazis’ headquarters, once stood. The area surrounding the Brown House was a Nazi showcase. Buildings in the area housed the party bureaucracy. The vast square located there — called the Koenigsplatz — was turned into a site for mass rallies. The area during Hitler’s rule was crawling with Nazi bureaucrats, storm troopers and SS men.

The new building will stand in stark contrast to architectural designs favored by Hitler. It will be modernist in style — a white cube rising from the former site of Nazi power. By going from floor to floor, visitors will be able to examine each step along Munich’s role in Hitler’s rise to power. The permanent exhibit will also examine Germans’ difficulties in dealing with the Nazi past since 1945.

Included in the plans are research stations, a library, lectures, panel discussions, conferences, and tours.

City officials expect more than 140,000 visitors a year. Exhibits will be in German and English.

Online:

Munich Documentation Center for the History of National Socialism: http://www.ns-dokumentationszentrum-muenchen.de/centre

Copyright 2014 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed.

The Washington Post

Bill Ash obituary

$
0
0

Second world war Spitfire pilot and PoW who was an inspiration for Steve McQueen's character in The Great Escape

Bill Ash, returning from a 1941 dogfight, with the prime minister of Canada, Mackenzie King

Bill Ash, returning from a 1941 dogfight, with the prime minister of Canada, Mackenzie King

Bill Ash was a Spitfire pilot shot down over occupied France in 1942 who went on to make numerous escapes from German PoW camps. Bill, who has died aged 96, had three spells in Stalag Luft III and was one of the inspirations for Steve McQueen's character, the "cooler king", in the 1963 film The Great Escape. After the war, he went on to represent the BBC in India, co-found a political party, write several novels and mentor a generation of theatre and radio writers.

Bill was born in Dallas, Texas. His family was genteel but poor – "not so much white collar as frayed collar," he recalled. As a boy he stacked shelves and later, while working at a local newspaper office, saw the bullet-riddled bodies of the outlaws Bonnie and Clyde. When he was 12, a family friend persuaded him to take the $200 he had saved up for a college education and invest it in stocks and shares. The 1929 stock market crash came a week later. It was that loss, Bill said, that put him on a collision course with capitalism.

He still worked – and starved – his way through the University of Texas at Austin, and graduated with honours in liberal arts. Emerging into the Depression years, he took to the road. He shared what little he had with other midwest hobos and became a handy boxer. When war broke out in Europe in 1939, Bill's travels had taken him to Detroit. He made his way to Canada, enlisted in the Royal Canadian Air Force, and lost his US citizenship. "I tried to explain that I was not so much for King George as against Hitler," he said, "but they didn't seem to care much at the time."

He arrived in Britain in 1941, and flew Spitfires with 411 Squadron, providing cover for Channel shipping and escorting bombers attacking the Scharnhorst and Gneisenau as the battlecruisers made their daylight dash up the Channel. Bill had temporarily metamorphosed into "Tex" for US-targeted publicity drives. Once, back from a sortie, he found a portly gentleman being helped on to the wing of his Spitfire. Flashbulbs popped. His gladhanding visitor was the Canadian prime minister, Mackenzie King.

One day in spring 1942, over the Pas-de-Calais, Bill's plane was jumped by half a dozen Focke-Wulf 190s. After his crash landing, members of the resistance helped him get to Paris where, instead of hiding, he visited galleries as if he were a tourist. The Gestapo caught up with him and he was beaten and tortured at Fresnes prison and threatened with being shot as a spy, unless he provided "just one name" of a French person who had helped him. His captors were delighted when he gave a name, until they realised that he had shopped his French teacher in Texas.

At Stalag Luft III (in Silesia, now part of Poland), he became firm friends with the Battle of Britain veteran Paddy Barthropp. Their first escape attempt entailed hiding in a shower drain. Two weeks' solitary confinement on bread and water followed. This was the first of many trips to the "cooler" for Bill, in many PoW camps. Bill's escapes became famous – he went over the wire, through it with cutters, and out of the gates disguised as a Russian labourer, but it was as a tunneller that he found his vocation.

As punishment, he was sent to a camp in Schubin, Poland, where he and a Canadian pilot, Eddy Asselin, started under a stinking latrine, a tunnel that extended several hundred yards. They got around 30 prisoners out, and fled across country while thousands of troops and civilians searched for them. All escapers were eventually recaptured and Bill was sent back to Stalag Luft III. It was "a bit like being sent back to Go when playing Monopoly," he said, "only with more bruises".

Once, Bill climbed in daylight over two machine gun-covered barbed-wire fences to reach a compound where a group of PoWs was being shipped off to a camp in Lithuania with better escape prospects. Once there, he tunnelled out, and made it to the Baltic coast. He found a boat, but was too exhausted to drag it down the beach. He tried to enlist help from some civilians digging a cabbage patch – but they turned out to be off-duty German soldiers.

He was still in the cooler at Stalag Luft III when 76 of his comrades made the "great escape" in March 1944. He was horrified to learn that many of his friends had subsequently been shot on Hitler's orders. In 1945, after a long forced march in the snow, Bill walked to freedom across a battlefield.

Back in London he was appointed MBE, became a British citizen and studied politics and economics at Balliol College, Oxford, on a veteran's scholarship. In 1946, he married Patricia Rambault, a Wren. She had written to Bill regularly when he was a PoW.

In the early 50s, Bill joined the BBC, where his colleagues included Tony Benn, who became a lifelong friend. Bill became head of the BBC's Indian operations, but as his career briefly flourished, his marriage crumbled. Towards the end of the 50s he married Ranjana Sidhanta, a leftwing academic.

India changed him and, back in Britain in the late 1950s, his politics solidified into Marxism. This disturbed the BBC and by the 60s his work for the corporation had dwindled, though he continued to work as a freelance radio script reader. In the late 60s, after his application to join the Communist party of Great Britain was rejected, he became a co-founder, alongside the trade unionist Reg Birch, of the Communist party of Britain (Marxist-Leninist). Throughout the 1970s he edited its paper.

Bill's books included the novels The Lotus in the Sky (1961), Choice of Arms (1962), The Longest Way Round (1963, described by Anthony Burgess as the work of "a very considerable novelist"), Ride a Paper Tiger (1968) and Take-Off (1969). In 1988, he published Marxist Morality. "As far as I'm concerned, anyone who is one pay cheque ahead of disaster is working class," he said.

In the 70s and 80s, he chaired the Writers' Guild of Great Britain. He encouraged a new generation of writers through his work at the BBC and, later, as literary manager at the Soho Poly theatre in central London (now the Soho theatre). His 1985 book The Way to Write Radio Drama is a standard text.

In 2005, Under the Wire, an account of his wartime exploits that we worked together on was published. Every time I researched a half-remembered adventure, the truth turned out to be even more amazing, and usually Bill had played down his own role. He was delighted with his late fame and particularly enjoyed appearing on Radio 4's Midweek back at the corporation that had worked so hard to eject him. What, he was asked, was the secret of his eventual success? "Easy," replied the tunnel king. "All you have to do is dig a hole and wait 60 years."

Bill is survived by Ranjana; by Juliet and Francis, the children of his first marriage; by his grandchildren, Jesse, Simon, Annie, Georges and Lamorna; and by two great-grandchildren, Ira and Amber.

William Franklin Ash, fighter pilot, writer and activist, born 30 November 1917; died 26 April 2014

The Guardian

Les nouvelles provocations de Silvio Berlusconi sont-elles encore une info?

$
0
0

Faut-il en parler? Quelle nouveauté présentent pour l'auteur de ce blog et ses lecteurs les nouvelles attaques de Silvio Berlusconi contre les Allemands (pour qui "les camps de concentration n'ont jamais existé"), contre le Président de la république (qui devait le gracier) ou contre les juges (qui ont pris à son encontre une "décision politique")? Propos délibérés pour surfer sur le sentiment "anti-allemand" d'une partie des Italiens, gaffe due à un esprit fatigué: chacun a son opinion.

Silvio Berlusconi jeudi 24 avril, sur le plateau de "Porte à porte", une émission de la RAI

Silvio Berlusconi jeudi 24 avril, sur le plateau de "Porte à porte", une émission de la RAI

Mais qu'est-ce que cela nous apprend encore sur un homme de 77 ans dont le déclin parait sans rémission, dont le bilan, en vingt ans de règne sur la vie politique italienne, est quasi nul, dont la vie privée est sous bien des aspects pitoyable? Qu'est-ce que cela nous apprend encore sur l'Italie et les Italiens? Au-delà de son intérêt, disons romanesque, la tragi-comédie d'un homme ridicule condamné, exclu du Parlement, abandonné par ses amis, est-elle encore une info?

Toutes ces questions sont l’ordinaire du correspondant étranger dans la Péninsule lorsqu'il ouvre le matin les journaux qui consacrent entre quatre et cinq pages aux dernières déclarations de Silvio Berlusconi. Doit-il y aller lui aussi de son commentaire, de son indignation? Qu'est-ce que ça vaut? Une brève, une enquête, un papier ironique (un de plus)?

Mais voilà, tout pitoyable et ridicule qu'il soit, cet  homme est toujours à la tête d'un parti (Forza Italia) qui se présente aux élections européennes, tout en étant l'allié du gouvernement dans la délicate question des réformes institutionnelles. Certes, les sondages n'accordent à sa formation que 20% des voix, derrière le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate. Tous le monde voit déjà en Silvio Berlusconi le grand battu du 25 mai.

Mais...

Pour l'avoir si souvent déclaré "politiquement mort" sans en avoir reçu la confirmation définitive, il nous vient comme un doute. Et s'il parvenait à resurgir du diable vauvert, à remonter la pente des enquêtes d'opinions? Si sa promesse d'offrir des soins vétérinaires gratuits aux animaux de compagnie des petits retraités ou des appareils dentaires allait trouver un écho dans la population? Plus c'est gros, plus ça passe. En février 2013, à la veille des élections, il leur avait juré de rembourser leurs impôts. Ils ont été des millions à y croire...

Kerry’s nine-month quest for Middle East peace ends in failure

$
0
0

Jerusalem — Nine months after it began, the Obama administration’s marquee diplomatic effort to broker a peace deal between Israel and the Palestinians ended Tuesday with neither a whimper nor much of a bang.

Brendan Smialowski/AP -  Secretary of State John F. Kerry, left, with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, revived a brand of Middle East shuttle diplomacy that included a hundred closed meetings in a half-dozen world capitals.

Brendan Smialowski/AP - Secretary of State John F. Kerry, left, with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, revived a brand of Middle East shuttle diplomacy that included a hundred closed meetings in a half-dozen world capitals.

The initiative pressed by Secretary of State John F. Kerry revived a brand of Middle East shuttle diplomacy made popular in the disco era and included a hundred closed-door meetings in a half dozen world capitals. But the talks reached their expiration date with each side blaming the other (and the United States) for the impasse and saying that neither saw a true partner for peace in the other.

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu told reporters in Jerusalem on Tuesday that it was time to shift attention away from the failed peace talks and toward what he called a more urgent priority — the threat posed by Iran.

The Middle East talks finally collapsed last week after the Palestine Liberation Organization and the Islamic militant organization Hamas signed a pact promising a new united government in five weeks and a presidential election in seven months.

The Palestinians argue that Israel was looking for an excuse to end the talks and found cause in that reconciliation between Hamas, which controls the Gaza Strip, and Fatah, which controls politics in the West Bank. The two factions split in 2007 after Hamas seized power in Gaza.

“Israel never gave the negotiations a chance to succeed,” said Saeb Erekat, the Palestinians’ chief negotiator, on Tuesday. “If this Israeli government were sincerely interested in peace,” he said, “it would have taken Palestinian national reconciliation as an opportunity for peace rather than an opportunity for a new blame game.”

The United States and Israel consider Hamas a terrorist organization. Hamas does not recognize Israel, and the Hamas military wing and the Israel Defense Forces have fought two short but intense wars in the past six years.

“We’re not going to negotiate with a government backed by Hamas unless Hamas changes its position and says it’s willing to recognize Israel,” Netanyahu said Sunday on CNN’s “State of the Union.”

In Washington, State Department spokeswoman Jen Psaki said Kerry planned no statement to mark the end of talks.

Asked whether the investment was worth it, Psaki said, “No regrets.”

The talks were often described by Kerry as intended to fulfill the goal of “two nations for two peoples living side by side in peace and security.” But according to participants from both sides, Israeli and Palestinian negotiators never even got to the point of jointly reviewing a map that might have served as a starting point for drawing future borders.

On Sunday, Netanyahu marked Holocaust Remembrance Day with a speech that did not mention the peace talks but instead warned that 2014 reminded him of the 1930s and the rise of Hitler in a Nazi Germany that he compared to Iran.

On Tuesday, Netanhayu met with foreign correspondents in Jerusalem and seemed frustrated that their attention was not focused on Iran and its nuclear program.

“Despite the international preoccupation with Israel and the Palestinians, Iran’s quest for a nuclear weapons capability is advancing before our eyes,’’ Netanyahu said. “If this materializes, it will have enormously negative consequences for peace in the Middle East and for the entire world.”

Chief U.S. envoy Martin Indyk has returned to the United States after spending much of the past nine months shuttling between Jerusalem and Ramallah in the West Bank. The State Department has announced no plans for his return.

With the Palestinian government in limbo, there were no signs that either the White House or the State Department would resume any intensive effort.

“We’ll see what the parties decide over the coming weeks and months,” Psaki said on Monday. “We’ve talked about the difficult choices that still need to be made, the unhelpful steps both parties have taken, and the fact that we still see a benefit and an opportunity. So we’ll see what the parties do.”

In July, when Kerry launched the diplomatic quest that would consume his first year as secretary of state, his goal was to achieve final-status agreement on all the core issues — how to guarantee Israeli security, draw borders for a future Palestine, and decide the fate of the Palestinian refugees and East Jerusalem.

In November, after six months of talks produced no movement between Israel and the Palestinians, Kerry and his team tried to create a framework agreement that would outline in general terms solutions to the core issues.

When Kerry failed to get the two sides to agree to his framework proposals, the final months were devoted to extending talks through the end of 2014, or “talking about how to keep talking,” as one U.S. diplomat put it.

The talks reached a crisis point when Israel balked at releasing, as promised, a fourth and final batch of 26 long-serving Palestinian prisoners. The Israelis said they never agreed to release Arab Israelis who were on the final list. For that, they demanded the Palestinian leadership agree to continue talks.

Instead, the Palestinians signed 15 treaties and conventions overseen by the United Nation and other international bodies, something they had promised not to do while negotiations were ongoing.

Finally, on Tuesday, a watchdog group that monitors the growth of Jewish settlements on lands claimed by Palestinians for a future state reported that during the nine months of talks, Israel promoted plans and tenders for 13,851 housing units in the West Bank and East Jerusalem. The average yearly number of tenders was four times greater than the number in previous years, according to the group, Peace Now.


The Israeli government said almost all of the construction and planning ocurred in either East Jerusalem, which Israel has annexed, or in communities in the so-called settlement blocs, which would remain under Israeli control in any peace deal.

Anne Gearan in Washington contributed to this report.

The Washington Post

L'épidémie fasciste touche-t-elle l'Ukraine?

$
0
0

Aujourd'hui la population française, ou pour être plus précis tous les Européens, acceptent beaucoup plus facilement l'existence de partis d'extrême droite dans leur pays. L'impression que les socialistes ou les libéraux en général hésitent à se mouiller plutôt que de passer à l'action amène le peuple à se rapprocher de partis marginaux comme le Front national ou l'UKIP. C'est d'autant plus perturbant lorsque l'on pense aux élections européennes à venir. L'épidémie fasciste progresse lentement à travers toute l'Union Européenne.

Inna Schevchenko Activiste, leader du mouvement des femmes FEMEN

Inna Schevchenko Activiste, leader du mouvement des femmes FEMEN

Entre-temps, l'Ukraine, pays qui espère rejoindre l'Union européenne comme une voie salutaire, vit une crise de plus en plus complexe mois après mois.

Plus les informations affluent dans la presse européenne, plus il est difficile pour les citoyens européens de comprendre ce qu'il se passe réellement là-bas. Plus les "experts" qui décryptent la réalité politique en Europe de l'Est à travers les médias expriment une opinion erronée, plus la situation devient difficile pour les rebelles ukrainiens et plus l'espoir que nous avons d'un changement radical s'effondre. Les informations sur la résistance des nationalistes ukrainiens parmi les manifestants ont été propagées par les médias européens et filtrées par les médias russes, dont Poutine tient les rennes. Ainsi la peur d'une révolution ukrainienne fasciste s'est implantée immédiatement dans l'esprit de l'audience internationale. En réalité, les médias russes ont cette capacité à transformer les informations infondées en vérité absolue et le public international a une étonnante tendance à toujours y croire. Comme cela s'est passé avec l'action FEMEN, lorsque nous avons abattu une croix anonyme à Kiev, la principale et première chaîne de télévision russe a affirmé que les activistes aux seins nus avaient détruit le monument aux victimes du stalinisme. Jusqu'à aujourd'hui, nous entendons encore cette rumeur durant les discussions autour de FEMEN. Mais ne prêtons pas trop attention à la Russie et parlons pour une fois de l'Ukraine.

Herder a proposé une nouvelle formule "nationalismus" en 1770 mais en Ukraine ce terme est apparu à la fin du 19ème siècle, non pas comme une forme d'activité politique mais plutôt comme quelque chose qui décrirait la société ukrainienne de manière générale dans la littérature ukrainienne. Plus tard l'intelligencia ukrainienne sera appelée "nationaliste". Tous les poètes ukrainiens, les écrivains et même les peintres, tous ceux qui parlent ou écrivent ukrainien ou qui rêvent de l'indépendance de l'Ukraine seront appelé "nationalistes".

Plus tard des mouvements politiques pour l'indépendance de l'Ukraine apparaîtront. Ensuite, avant la Seconde Guerre Mondiale le plus gros mouvement nationaliste UPA a commencé à s'inscrire dans la politique ukrainienne, présidé par le célèbre ultra-nationaliste Stepan Bandera, assassiné par le KGB en 1959.

Avec l'extrémisme de Bandera, et plus particulièrement après la chute du mur de Berlin et l'indépendance de l'Ukraine, les mouvements nationalistes seront considérés comme des collectifs marginaux en Ukraine. Depuis, la société ukrainienne apolitique ne se représente plus clairement la nationalisme puisqu'il n'est plus une part active de la réalité politique ukrainienne.

Pendant la Révolution Orange de 2004, le mot nationalisme est redevenu populaire en Ukraine. Dans le conflit opposant le candidat pro-européen Ushenko et le pantin de Poutine Yanukovich, qui avait promis de remettre la langue russe comme langue officielle de l'Ukraine, le mot "nationalisme" s'est vu utilisé par de plus en plus d'Ukrainiens. Mais il est important de dire que le sens de nationalisme est exactement le même qu'au 19ème siècle. Tous ceux qui craignent l'occupation russe et parlent l'ukrainien se nommeraient eux-même "nationalistes" en synonyme de "patriote".

Le parti d'extrême droite "Social nationaliste" derrière tous les groupes fascistes marginaux depuis 1991, apparaît désormais sous le nouveau nom de "Svoboda" juste à temps pour soutenir cette vague patriotique d'indépendance de la population.

Aujourd'hui en Ukraine, comme pendant la Révolution Orange, le parti néo-nazi Svoboda et son leader Tyahnybok ainsi que l'autre nouveau groupe fasciste Pravyi Sector et son leader Yarosh, sont représentés par un tout petit nombre de personnes en comparaison avec la quantité de protestants à Maidan. Ce ne sont pas eux qui ont fait la révolution, ce ne sont pas eux qui étaient en première ligne non plus.

Mais je ne suis pas celle qui cacherait ma peur devant eux même si ces groupes sont ridiculement minoritaires. J'ai bien peur que le fait seul de leur existence soit intelligemment utilisé par Poutine qui nomme la révolution ukrainienne "la révolution de Bandera" et qui l'utilise comme prétexte à de nouvelles interventions militaires, tuant chaque jour de nouveaux civils. Je tremble quand je vois que les leaders européens considèrent Tyahnybok comme un représentant de l'opposition ukrainienne alors qu'il est le représentant d'une minorité fasciste, pas plus.

Et ce dont j'ai peur par dessus tout c'est que le faible niveau d'éducation politique, la beaucoup trop longue occupation de l'Ukraine par la Russie, et les récentes actions militaires renforcent le soutien des Ukrainiens à Svoboda et aux autres groupuscules partageant leurs patriotisme et leur sentiments anti-Poutine sans avoir conscience de leur idéologie fasciste.

Dès aujourd'hui les partis Svoboda, Pravy Sector et UNA-UNSO doivent être considérés comme marginaux et non comme des leaders de la Révolution Ukrainienne comme le désirerait Poutine.

Slava aux rebelles ukrainiens !

Honte aux fascistes ukrainiens !


«Ce que je possède revient au Parti» : La dernière lettre d'Hitler avant son suicide, le 30 avril 1945

$
0
0

Il y a soixante-neuf ans jour pour jour, le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicidait d'une balle de revolver dans son bunker de Berlin, alors assiégée par l'Armée rouge, tandis que son épouse Eva Braun s'empoisonnait au cyanure.

La une du quotidien américain «Seattle Post-Intelligencer» du 2 mai 1945

La une du quotidien américain «Seattle Post-Intelligencer» du 2 mai 1945

Il y a soixante-neuf ans jour pour jour, le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicidait d'une balle de revolver dans son bunker de Berlin, alors assiégée par l'Armée rouge, tandis que son épouse Eva Braun s'empoisonnait au cyanure.

Avant de se donner la mort, le dictateur allemand avait rédigé une lettre-testament où il faisait allusion à son mariage tardif, le 29 avril 1945, avec pour témoins le responsable de la propagande Joseph Goebbels et le chef du parti nazi Martin Bormann –le premier s'est suicidé le 1er mai1945 tandis que le second est mort le lendemain en tentant de fuir Berlin, dans des circonstances mystérieuses. Anni Winter, l'autre personne à qui il est fait nommément allusion, était la gouvernante de son appartement de Munich.


«Mon testament

Je n’ai pas estimé que je pouvais prendre la responsabilité de me marier pendant les années de lutte. J’ai décidé, avant que ma carrière sur terre touche à son terme, de prendre pour épouse la jeune femme qui, après de nombreuses années d’amitié fidèle, est entrée de son plein gré dans la ville pratiquement assiégée afin de partager mon destin.

Volontairement, elle me suivra dans la mort en tant qu’épouse. Notre union nous consolera de ce à quoi nous avons dû renoncer en raison de ma mission au service de mon peuple.

Ce que je possède revient –si tant est que cela ait de la valeur– au parti. Au cas où celui-ci n’existerait plus, à l’État et, dans le cas où l’État lui-même serait anéanti, toute décision de ma part deviendrait inutile.

Mes tableaux, groupés dans des collections que j’ai constitué au fil des ans, n’ont jamais été réunis dans mon intérêt personnel mais en vue de l’aménagement d’un musée dans la ville de Linz sur le Danube, où j’ai grandi.

Je désire sincèrement que l’on respecte mes volontés.

Je nomme exécuteur de mon testament mon plus fidèle camarade du parti, Martin Bormann.

Je lui donne toute latitude de prendre les décisions qui s’imposeront. Je lui permets de récupérer tout ce qui présente une valeur sentimentale ou qui serait indispensable à mes frères et sœurs désireux de mener une vie simple et modeste et surtout, à la mère de mon épouse et à mes fidèles collègues qu’il connaît bien, en particulier mes secrétaires, Frau Winter, etc., qui m’ont épaulé pendant de nombreuses années.

Mon épouse et moi même, afin d’échapper à l’infamie de la destitution ou de la capitulation, optons pour la mort. Notre désir est d’être incinérés là ou j’ai effectué la plus grande partie de mon travail quotidien pendant les douze années passées au service de mon peuple.

Rédigé à Berlin, le 29 avril 1945, à 4 heures.

A. Hitler

Pendant que l'Europe agonisait, Hitler se la coulait douce !

$
0
0

L'une des employées du Berghof, la résidence secondaire d'Hitler en Bavière, vient de faire des révélations inédites et surprenantes à un journal autrichien.

Hitler regardant les montagnes de l'Obersalzberg depuis le balcon de sa résidence, le Berghof

Hitler regardant les montagnes de l'Obersalzberg depuis le balcon de sa résidence, le Berghof

On savait déjà que le 6 juin 1944 - il y aura bientôt 70 ans -, lorsque les défenseurs allemands du mur de l'Atlantique ont compris, en voyant une immense armada à l'horizon, que c'était en Normandie et non dans le Pas-de-Calais que le débarquement des alliés avait lieu, personne n'osa réveiller Hitler. Parce qu'en dépit de l'urgence de la situation pour la Wehrmacht, tous ceux qui entouraient le Führer au Berghof (sa résidence secondaire) savaient qu'il ne supportait pas d'être réveillé. Et tous craignaient les accès de colère du maître de l'Allemagne, dont on n'imagine pas à quel point ils devenaient des éruptions d'une rage insensée capable de se déverser sur le premier venu. Car Hitler tenait à ses grasses matinées, dont celle qui est sans doute la dernière survivante de son repaire des Alpes bavaroises raconte qu'elles se prolongeaient régulièrement... jusqu'à deux heures de l'après-midi.

Il faut dire qu'Hitler se ménageait fréquemment un en-cas au milieu de la nuit. Il se rendait en douce dans les cuisines, où, en prévision de ses insomnies, était toujours préparé par les cuisinières ce qu'on appellerait aujourd'hui un crumble à base de pommes et de raisins secs, et que les employés du Berghof avaient fini par appeler "le gâteau du Führer".

Elizabeth Kalhammer, employée de Hitler au Berghof, témoigne

Elizabeth Kalhammer, employée de Hitler au Berghof, témoigne

Elisabeth Kalhammer avait 18 ans quand elle fut recrutée par une banale agence de l'emploi pour aller travailler au Berghof. Mais si le recruteur était quelconque, l'investigation à laquelle elle et sa famille durent se soumettre ne l'était pas. Les enquêteurs SS interrogèrent son entourage, fouillèrent son passé et celui de ses proches, perquisitionnèrent plusieurs fois la maison de ses parents à la recherche de la moindre trace de documents pouvant laisser penser qu'ils n'étaient pas de fervents nazis. Elle a raconté au journal autrichien Salzburger Nachrichten qu'elle était arrivée pour prendre son travail auprès d'Hitler un soir de 43 où il y avait sur place un grand banquet "très arrosé", précise-t-elle, en l'honneur de Benito Mussolini et de sa suite.
Inconscience

Kalhammer, qui faisait partie d'une équipe de vingt-deux employées de maison, a souvent vu Hitler, mais ne lui a jamais adressé la parole. "C'était un privilège réservé aux employées les plus anciennes", dit-elle. En revanche, elle voyait souvent Eva Braun, la compagne du Führer, celle qui devait l'accompagner jusqu'à la mort dans l'ultime retraite du Bunker de Berlin. Elle avait beaucoup d'affection pour cette femme, toujours élégante, dit-elle, toujours habillée à la dernière mode de Paris ! Les employées du Berghof la saluaient d'un "Heil, gentille dame", moins martial que le classique "Heil Hitler". De temps à autre, elles étaient invitées par Eva Braun à partager ses séances de projection privées dans la salle de cinéma personnelle d'Hitler et se voyaient remettre en cadeau à Noël... des pelotes de laine pour tricoter des chaussettes destinées aux soldats du front de l'Est.

Le plus dérangeant est peut-être qu'Elisabeth Kalhammer semble avoir traversé cette période dans une sorte de bulle préservée, sans avoir conscience des horreurs ; celles de la guerre et celles des camps, qui se passaient tout autour d'elle. Comme une autre des servantes du Berghof l'avait dit il y a quelques années à un journal britannique : "Hitler était un bon patron. Vous pouvez en dire ce que vous voulez. Même maintenant, je préfère me souvenir de ce qu'il pouvait y avoir de charmant dans sa personnalité." Ce n'est évidemment pas le souvenir qu'en ont gardé les proches des millions de victimes de la folie de cet homme.

Lovers and fighters: Robert Capa's best second world war photography

$
0
0

Capa, one of the world's most distinguished war photographers, famously said: 'If your photographs aren't good enough, you're not close enough.' And close he certainly was, accompanying US forces to Europe from 1943-1945. From D-Day landings to a soldier wandering a lane with his sweetheart, his images are on show at Daniel Blau gallery in London until 10 May

'Joyous Marchers, Italian POWs on the Route to Messina', c. August 19, 1943. All photographs: Robert Capa. Courtesy Magnum Photos/Daniel Blau

'Joyous Marchers, Italian POWs on the Route to Messina', c. August 19, 1943. All photographs: Robert Capa. Courtesy Magnum Photos/Daniel Blau

'Collaborationist is Scorned by Her People, Chartres, France', August 18, 1944.

'Collaborationist is Scorned by Her People, Chartres, France', August 18, 1944.

'Working Through Beach Obstacles on the French Coast on D-Day', June 6, 1944.

'Working Through Beach Obstacles on the French Coast on D-Day', June 6, 1944.

'Conquered Town, Cefalu, Sicily', July 26, 1943.

'Conquered Town, Cefalu, Sicily', July 26, 1943.

'Doesn't Mind the Heat, Somewhere in France (Saint-Sauveur-Le-Vicomte)', June 16, 1944

'Doesn't Mind the Heat, Somewhere in France (Saint-Sauveur-Le-Vicomte)', June 16, 1944

'American Troops Approaching Cherbourg, France', June 26, 1944.

'American Troops Approaching Cherbourg, France', June 26, 1944.

'Surgery Replaces Religion, Maiori, Italy', September 19, 1943

'Surgery Replaces Religion, Maiori, Italy', September 19, 1943

'Giving Thanks in her Way, Chartres, France', August 18, 1944.

'Giving Thanks in her Way, Chartres, France', August 18, 1944.

70e anniversaire du Jour J: les victimes civiles seront honorées

$
0
0

Le 70e anniversaire du Débarquement rendra aussi hommage aux victimes civiles, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif, venu faire le point sur place des préparatifs

 

Le vétéran Léon Gautier (3e à gauche) discute avec le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif (c) au 30 avril 2014 à Ouistreham

Le vétéran Léon Gautier (3e à gauche) discute avec le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif (c) au 30 avril 2014 à Ouistreham

Il y a eu le 6 juin 1944 «3.000 victimes civiles, autant que de morts militaires», a rappelé le secrétaire d'Etat, en s'adressant à la presse sur la plage de Ouistreham («Sword Beach») où aura lieu la principale cérémonie de commémoration, en présence de 17 chefs d'Etat et de gouvernement.

«Pour la première fois lors d'une cérémonie décennale, il y aura une reconnaissance de ce qu'ont été les pertes civiles», a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat a visualisé les lieux où se déroulera la cérémonie principale qui débutera à 15H00 le 6 juin prochain, en présence des présidents français François Hollande, américain Barack Obama, russe Vladimir Poutine, et de la reine d'Angleterre Elizabeth II, ainsi que de la chancelière allemande Angela Merkel.

La commémoration comprendra aussi huit cérémonies binationales et 17 cérémonies nationales, qui accueilleront 9.000 personnes pour le seul programme officiel, dont 3.000 anciens combattants, a indiqué M. Arif.

«Nous voulons que ces cérémonies ne soient pas seulement des cérémonies officielles mais qu'elles soient aussi populaires», a déclaré le secrétaire d'Etat.

Au total, 8 millions de personnes sont attendues sur l'ensemble des manifestations qui débuteront le 25 mai et se poursuivront jusqu'à début août et même jusqu'à la fin de l'année pour certaines expositions. L'apport pour l'économie touristique normande a été évalué à 4 milliards d'euros, a-t-il souligné.

M. Arif a aussi visité le musée des commandos Kieffer de Ouistreham, guidé par un des survivants de ces soldats français qui ont participé au Débarquement, le caporal Léon Gautier, 91 ans.

La grande cérémonie officielle comprendra une grande scénographie, rassemblant 385 figurants, dont les détails ne sont pas encore révélés. M Arif a seulement lancé un appel à ce sujet car il manque encore 70 «jeunes de 18 à 35 ans» parmi ces figurants.

M. Arif devait se rendre ensuite à Caen, ville détruite par les bombardements alliés en 1944, pour suivre une visite guidée organisée par l'office du tourisme sur les dommages et les pertes civiles subis par la capitale de Basse-Normandie.

Ukraine: les forces armées "en état d'alerte total" pour le combat

$
0
0

International – Les forces armées ukrainiennes sont en "état d'alerte total" pour le combat face à la menace d'une intervention russe, a déclaré mercredi 30 avril le président ukrainien par intérim. "Notre objectif numéro un est d'empêcher le terrorisme de s'étendre des régions de Donetsk et de Lougansk à d'autres régions", a déclaré Olexandre Tourtchinov lors d'une rencontre avec les gouverneurs des régions. Il a dit craindre des "actes de sabotages" de la part de la Russie.

Ukraine: les forces armées "en état d'alerte total" pour le combat

"Il y a des tentatives de déstabiliser la situation à Kharkiv (est), Odessa (sud), Dnipropetrovsk (est), Zaporijjia (sud-est), Kherson et Mykolaïev (sud)", a-t-il souligné. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont de leur côté affirmé mercredi avoir "découvert" un groupe de saboteurs qui préparaient un attentat pour la fête de la victoire le 9 mai. "Les criminels se préparaient à commettre un attentat à l'explosif au moment où les anciens combattants déposeront des fleurs au monument de la Deuxième guerre mondiale" à Mykolaïev, a indiqué le SBU dans un communiqué.

Le président ukrainien par intérim a par ailleurs indiqué que des "milices territoriales composées de volontaires" seraient créées "dans chaque région" ukrainienne. La veille, il avait dénoncé "l'inaction" voire "la trahison" des policiers dans les régions de l'Est où des insurgés ont pris d'assaut des administrations publiques dans une douzaine de ville pratiquement sans rencontrer de résistance de la part des forces de l'ordre.

La rébellion séparatiste pro-russe conforte ses positions dans l'Est de l'Ukraine mercredi, sur fond d'espoir de proche libération des observateurs de l'OSCE détenus par les rebelles et de nouvelles salves d'accusations entre Russie et États-Unis.

Une douzaine de villes sous contrôle

Les séparatistes contrôlent actuellement des sites stratégiques (mairie, siège de la police et des services de sécurité) dans plus d'une douzaine de villes et ont réalisé un coup d'éclat mardi en s'emparant de la plupart des bâtiments officiels de Lougansk, chef-lieu régional d'environ un demi-million d'habitants. Appuyés par une trentaine d'hommes armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, les militants pro-russes ont notamment saisi le siège régional de la police. Assiégés pendant plusieurs heures, les policiers ukrainiens leur ont finalement abandonné en soirée leur QG et leurs armes. La mairie de la ville de Gorlivka a également été occupée mercredi matin par des militants pro-russes.

La capitale reste dans l'ensemble calme, mais une bagarre a opposé tard mardi deux groupes d'activistes sur le Maïdan, toujours hérissé de barricades suite au mouvement pro-européen qui a provoqué la chute du régime de Viktor Ianoukovitch en février.

Négociations pour les observateurs de l'OSCE

Vladimir Poutine a déclaré mardi soir espérer la libération prochaine des observateurs de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), retenus depuis vendredi par des rebelles pro-russes à Slaviansk, bastion rebelle de l'Est ukrainien. "J'espère que ce conflit sera résolu et qu'ils seront capables de quitter librement le territoire", a déclaré Vladimir Poutine, alors que le leader séparatiste local qui les retient, Viatcheslav Ponomarev, avait fait état mardi de "progrès significatifs" dans les négociations en cours avec l'OSCE.

Les rebelles avaient fait remettre ces derniers jours à Kiev une liste de 5 ou 6 personnes détenues par les autorités ukrainiennes qu'ils souhaitent échanger contre les observateurs OSCE - sept étrangers et quatre Ukrainiens. De son côté, le secrétaire général de l'Organisation, Lamberto Zannier, a rencontré mardi à Kiev les autorités ukrainiennes.

Rejet des sanctions

Le président russe Vladimir Poutine est sorti de son silence mardi soir pour avertir que les nouvelles sanctions infligées à son pays par l'Amérique et l'Europe pourraient affecter les entreprises énergétiques occidentales. "Si cela continue, nous allons bien entendu devoir repenser la manière de travailler (des sociétés étrangères) dans la Fédération russe, notamment dans des secteurs clefs de l'économie russe comme l'énergie", a-t-il déclaré, démentant une nouvelle fois toute implication de militaires russes dans les troubles en Ukraine.

Il a évoqué mardi le retour au "Rideau de Fer" et de possibles conséquences pour les cosmonautes américains embarqués à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

Les pays de l'Union européenne envisagent de durcir de nouveau les sanctions contre la Russie en rapport avec la crise en Ukraine, mais divergent sur le bien-fondé de viser l'entourage du président Poutine. Les discussions se déroulent notamment au niveau des ambassadeurs des 28 à Bruxelles, qui devaient se réunir mercredi après-midi sur le sujet. L'UE a déjà ajouté lundi quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes sur la liste des personnes sanctionnées.

Viewing all 30791 articles
Browse latest View live




Latest Images