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Channel: Mémoires de Guerre
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Augendre Serge Lucien

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Augendre Serge Lucien né le 5 mars 1923 à Vierzon. Manutentionnaire. Il habite 9 rue de la Lamproie à Tours au moment de son arrestation le 26 juin 1944.Emprisonné à Tours, il est dans le convoi qui vient de Rennes et qui est reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 vers Belfort. Il décède à Fronsburg à la pointe du Danemark le 27 avril 1945 sur le navire allemand Volga Siemers. (Non trouvé dans le mémorial des déportés de France ).


Bachelot Pierre

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Bachelot Pierre né le 22 décembre 1923 à Martigné-Ferchaud. Boulanger. Arrêté le 2 novembre 1943 à Martigné-Ferchaud, il se trouve dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort (convoi de Langeais). Il est déporté de Belfort vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23813). Libéré le 6 mai 1945 à Ebensee. Autres Lieux de déportation: Dachau. Melk.

Bafoin Jean

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Bafoin Jean né le 20 avril 1921 à Assérac (44). Arrêté pour "agissement anti-allemand".,il est incarcéré à la prison de Nantes le 24 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 10 avril 1945.

Bailleuil Aimé

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Bailleuil Aimé né le 29 décembre 1916 à Vitré (35). Instituteur à l'école publique. Il a été arrêté le 28 juillet 1944 à Guignen lors d'une rafle. . Incarcéré au camp Margueritte, il est déporté lors du dernier convoi du 3 août 1944 vers Belfort. puis transféré le 29 août 1944 vers Neuengamme. (Matricule 43915). Il décède à Wilhelmshaven le 4 janvier 1945.

Bailly Pierre

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Bailly Pierre né le 9 juillet 1889 à Nevers (58). Hôtelier à Loches, Arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (Matricule 44140). Autre lieu de déportation: Whilemshaven. Il décède le 29 décembre 1944. (Source: AERI-Résistance; CD d'Indre-et-Loire).

Vallee Robert ou Roger ou Adolphe

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Vallee Robert ou Roger ou Adolphe Commandant de l'A.S des Côtes-du-Nord. Chef de baraque à Margueritte. il s'enfuit du convoi à Langeais. Repris, il s'évade une nouvelle fois à Saint-Pierre des -Corps. Il est encore repris et s'évade à Belfort, prend contact avec la Résistance et est nommé chef d'état-major du secteur. Capturé une nouvelle fois, il réussit à s'enfuir par la Suisse et gagne Pontarlier où il prend immédiatement du service à la 1 re armée. Muté sur le front de Lorient, il est démobilisé en août 1945. (Source Livre de Darsel)

Vanthier Simone

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Vanthier Simone née le 21 août 1912 à Briare (Loiret). Convoi 456 de Belfort le 1 septembre 44, arrivée à Ravensbrück. (matricule: 62926). Revenue.

Geoffroy Madeleine

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Geoffroy Madeleine Madeleine Geoffroy (Madeleine Renée Charlotte Geoffroy) est une actrice française, née le 29 septembre 1891 dans le 5e arrondissement de Paris , et morte le 7 décembre 1968 à Paris dans le 18e arrondissement. Elle a été l'épouse du comédien Marcel Vallée.











videoFilmographie

  • 1922 : Don Juan et Faust de Marcel L'Herbier
  • 1933 : Cette vieille canaille de Anatol Litvak - Germaine
  • 1933 : Il était une fois de Léonce Perret - Miss Curtis
  • 1936 : Samson de Maurice Tourneur
  • 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret - Fernande Grenaison
  • 1939 : Les musiciens du ciel de Georges Lacombe - Mme Moreau
  • 1939 : Pièges de Robert Siodmak - Valérie
  • 1941 : La maison des sept jeunes filles de Albert Valentin
  • 1941 : Nous les gosses de Louis Daquin - La mère de Fernand
  • 1942 : Secrets de Pierre Blanchar - Agathe
  • 1951 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois - Une mère
  • 1951 : Deux sous de violettes de Jean Anouilh - Mme Pignot
  • 1952 : Le rideau rouge ou Ce soir on joue Macbeth de André Barsacq
  • 1953 : L'amour d'une mère de Jean Grémillon - Isabelle Morel
  • 1961 : Le Septième Juré de Georges Lautner - Mme Sylvestre
  • 1965 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Bonheur à tout prix de Claude Loursais série TV
  • 1966 : Si j'étais un espion de Bertrand Blier


ThéâtreThéâtre

  • 1917 : La Nuit des rois de William Shakespeare, mise en scène Jacques Copeau, Garrick's Theatre New York
  • 1918 : La Petite Marquise d'Henri Meilhac et Daniel Halevy, mise en scène Jacques Copeau, Garrick's Theatre New York
  • 1918 : L'Amour médecin de Molière, mise en scène Jacques Copeau, Garrick's Theatre New York
  • 1918 : Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski, mise en scène Jacques Copeau, Garrick's Theatre New York
  • 1927 : Ventôse de Jacques Deval, mise en scène René Rocher, Comédie Caumartin
  • 1932 : Il était une fois... de Francis de Croisset, mise en scène Harry Baur, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1933 : Lundi 8 heures de George S. Kaufman et Edna Ferber, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1938 : Les 37 Sous de M. Montaudoin d'Eugène Labiche et Édouard Martin, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Mathurins
  • 1941 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1946 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1947 : L'Invitation au château de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1949 : La Perle de la Canebière d'Eugène Labiche et Marc-Michel, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1952 : La Duchesse d'Algues de Peter Blackmore, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre Michel
  • 1954 : Colombe de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins, Théâtre de l'Atelier
  • 1954 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1958 : L'Invitation au château de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins
  • 1960 : Oncle Vania d'Anton Tchekhov, mise en scène Gabriel Monnet, Comédie de Saint-Étienne
  • 1962 : L'Invitation au château de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre des Célestins

 


L'Étoile de Valencia

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L'Étoile de ValenciaL'Étoile de Valencia est un film de Serge de Poligny sorti en 1933. Pedro avait abandonné sa femme, croyant qu'elle le trompait. Il la retrouve par hasard, devenue chanteuse dans un cabaret de Palma. Elle est embarquée de force sur l'étoile de Valencia, un navire qui fait la traite des femmes, mais Pedro parvient à la délivrer ainsi que ses compagnes. Outre dans ce film, Françoise Couvoisier est apparue dans une autre production en 1932, Le triangle de feu d'Edmond T. Gréville et Johannes Guter.










videoFiche technique

  • Titre : L'Étoile de Valencia
  • Réalisation : Serge de Poligny
  • Scénario : sur une idée de Rudolph Katsher et Otto Eis
  • Adaptation : Fritz Zeckendorf (de), Axel Rudolph
  • Dialogue : Jean Galtier-Boissière
  • Producteurs : Raoul Ploquin, W. Schmidt et Alfred Zeisler
  • Sociétés de production : Universal-Film A.G. (U.F.A) (Berlin) - Alliance Cinématographique Européenne (A.C.E., Paris)
  • Photographie : Karl Puth
  • Cameraman : Werner Brandes
  • Musique : Richard Stauch, Hans-Otto Borgmann
  • Parole des chansons : Paul Colline
  • Durée: 88 minutes (1h28)
  • Distribution : Alliance Cinématographique Européenne (A.C.E., Paris)
  • Procédés: 35mm (positif et négatif), Noir et Blanc, Son mono
  • Date de sortie : 24 juin 1933
  • Titre italien : La Stella di Valenzia
  • Notes : Film perdu / Version française de Der Stern von Valencia d'Alfred Zeisler (1933)
  • Tourné en studio en Allemagne et en extérieurs à Palma de Majorque et à Valence (Espagne).


videoDistribution

  • Jean Gabin : Pedro Savedra, un mécanicien qui a abandonné sa femme suite à une méprise
  • Brigitte Helm : Marion, la femme de Pedro devenue chanteuse de cabaret à Palma
  • Thomy Bourdelle : le capitaine Mendoza
  • Lucien Dayle : Palesco, tenancier du "Paradisio"
  • Paul Amiot : le capitaine Rustan
  • Simone Simon : Rita
  • Pierre Labry : José
  • Paule Andral : Ellinor, tenancière du "Paradisio"
  • Roger Karl : le commissaire
  • Christian Casadesus : le lieutenant Diaz
  • Pierre Sergeol : Beppo
  • Joe Alex : Diego
  • Ginette Leclerc : Une danseuse
  • Marcelle Irvin : Une danseuse
  • Françoise Courvoisier : Une danseuse
  • Paul Azaïs : Un joueur du Trocadéro
  • Raymond Aimos : Un matelot
  • Louis Zellas : Un machiniste

Toto

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TotoToto est un film français réalisé par Jacques Tourneur, sorti en 1933. Une petite frappe devient un honnête homme par amour.
















videoFiche technique

  • Titre français : Toto
  • Réalisation : Jacques Tourneur
  • Scénario : René Pujol et Henry Koster
  • Décors : Jacques Colombier
  • Photographie : Raymond Agnel et René Colas
  • Son : William-Robert Sivel
  • Musique : Jane Bos, Louis Billaut
  • Société de production : Pathé Natan
  • Société de distribution : Pathé Consortium Cinéma
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son Mono
  • Genre : Comédie (film)
  • Durée : 80 minutes
  • Date de sortie : France : 22 septembre 1933 au Moulin Rouge


videoDistribution

  • Albert Préjean : Toto
  • Renée Saint-Cyr : Ginette
  • Robert Goupil : Carotte
  • Félix Oudart : L'Agent
  • Jim Gérald : Bruno
  • Gabrielle Fontan : La logeuse
  • Mercédès Brare : Concurrente Miss Occasion
  • Pierre Juvenet : Le présentateur du concours
  • Anthony Gildès : Le président du jury
  • Édouard Francomme : Un prisonnier
  • Ginette Leclerc : La petite femme

Compartiment de dames seules

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Compartiment de dames seulesCompartiment de dames seules est un film français réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1934. Le jour de son mariage, Robert avoue à son beau-père qu'il a, 20 ans plus tôt, profité de la solitude d'une dame se trouvant avec lui dans le train de Paris à Versailles. Sa belle-mère qui a entendu la conversation arrive à convaincre Robert que la dame, c’était elle et que sa fille est donc la fille de Robert....










videoFiche technique

  • Titre original : Compartiment de dames seules
  • Réalisation : Christian-Jaque
  • Scénario : Jean-Henri Blanchon, d'après une pièce de Maurice Hennequin et Georges Mitchell
  • Production : Jean-Pierre Frogerais
  • Musique : Jacques Metehem et Pierre Fontaine exécutée par le Jazz de John Ellsworth
  • Photographie : Louis Page, Harry Stradling Sr.
  • Montage : André Versein
  • Décors : Henri Ménessier et René Renoux
  • Costumes : Mouna Katorza
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc 1,37
  • Genre : Comédie
  • Durée : 66 minutes
  • Date de sortie : 1934 (France)


videoDistribution

  • Armand Bernard : Robert de Mérinville
  • Ginette Leclerc : Isabella des Folies Bergères
  • Alice Tissot : Mme Monicourt, la belle mère
  • Louis Baron fils : Mr Petit-Roncin, l'avoué, amant d'Isabella
  • Janine Merrey : Nicole, l'épouse de Robert
  • Pierre Stephen : Philippe Thomery, le pique-assiette
  • Christiane Delyne : Mme Petit-Roncin, la femme de l'avoué
  • Pierre Larquey : Mr Monicourt, le beau-père
  • Charles Lemontier : Firmin, le valet de chambre
  • Régine Dancourt,
  • Yolande Guibert,
  • Jean Kolb,
  • Robert Seller

Minuit, place Pigalle

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Minuit, place PigalleMinuit, place Pigalle est un film français réalisé par Roger Richebé, sorti en 1934. Le tournage s'est déroulé à Avignon dans le département du Vaucluse. Prosper est maître d'hôtel d'une boite de nuit. Devenu très riche, il se retire. Il perd sa femme et s'ennuie, aussi revient-il à Paris. Il se ruine et rentre comme plongeur dans l'établissement qu'il avait quitté. Grâce à sa filleule qui a épousé un jeune homme fortuné, il peut reprendre sa place de maître d'hôtel...










videoFiche technique

  • Titre : Minuit, place Pigalle
  • Réalisation : Roger Richebé
  • Scénario d'après le roman éponyme de Maurice Dekobra
  • Dialogues : Henri Falk
  • Musique : Paul Misraki et Vincent Scotto
  • Photographie : Enzo Riccioni et André Dantan
  • Montage : Jean Mamy
  • Société de production : Société Parisienne du Film Parlant
  • Pays d'origine : France
  • Format : Noir et blanc - Mono - 35 mm
  • Durée : 100 minutes
  • Date de sortie : 5 octobre 1934


videoDistribution

  • Raimu : Monsieur Prosper
  • Hélène Robert : Denise
  • Colette Darfeuil : Charlotte
  • Roger Tréville : Pierre
  • Lyne Clevers : Georgette
  • Marcel Barencey
  • Jean Brochard
  • Dandy
  • Gaston Dubosc
  • Paul Faivre
  • Henri Farty
  • Ginette Leclerc : Irma
  • Robert Lepers
  • Paul Marthès
  • Marcel Maupi
  • André Mauprey
  • Maximilienne : Louise
  • Germaine Michel
  • Alexandre Mihalesco
  • Auguste Mouriès
  • Jules Moy
  • Robert Ozanne
  • Lucien Raimbourg
  • Charles Redgie
  • Emile Riandreys
  • Betty Spell
  • Robert Vattier
  • Louis Zellas
  • Annette Poivre

Moguy Léonide

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Moguy LéonideLicencié en droit et en économie politique de l'université d'Odessa, Léonide Moguy commence sa carrière cinématographique dans des emplois techniques. Il est promu directeur des laboratoires du cinéma scientifique à Moscou en 1928, puis émigre en France en 1929 où il devient un monteur apprécié.

Léonide Moguy se lance dans la réalisation avec Baccara (1935), Le Mioche (1936), film sur le problème des enfants abandonnés, et il doit attendre deux ans pour obtenir la sympathie du public avec Prison sans barreaux (1938), généreux plaidoyer pour l'instauration d'un régime plus libéral dans les prisons pour femmes. Léonide Moguy exploite ces succès et devient un spécialiste de films sociaux au ton mélodramatique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie aux Etats-Unis où il signe trois films de série B, dont Tragique rendez-vous (1945), qui marque les débuts d'Ava Gardner.

Il se fixe pour un temps en Italie et nous offre Demain, il sera trop tard (1950), un film en faveur de l'éducation sexuelle des adolescents. Ses films suivants s'attachent à mettre en scène les grands problèmes sociaux et politiques de son temps, de la prostitution (Le Long des trottoirs, 1956) à la peur atomique (Les Hommes veulent vivre, 1961). Quand il met un terme à sa carrière, Léonide Moguy se consacre à la direction du département cinématographique de la Croix-Rouge.

videoFilmographie

Réalisateur

  • 1936 : Le Mioche
  • 1938 : Prison sans barreaux
  • 1938 : Conflit
  • 1939 : Le Déserteur
  • 1940 : L'Empreinte du dieu
  • 1943 : Paris After Dark
  • 1944 : Action in Arabia
  • 1946 : Tragique rendez-vous (Whistle Stop)
  • 1947 : Bethsabée
  • 1950 : Demain il sera trop tard (Domani è troppo tardi)
  • 1951 : Demain est un autre jour (Domani è un altro giorno)
  • 1953 : Les Enfants de l'amour
  • 1956 : Le Long des trottoirs
  • 1957 : Donnez-moi ma chance
  • 1961 : Les hommes veulent vivre


Assistant réalisateur

  • 1935 : Baccara d'Yves Mirande (premier assistant-réalisateur)


Scénariste

  • 1938 : Prison sans barreaux de Léonide Moguy


Monteur

  • 1932 : La Merveilleuse Journée de Robert Wyler et Yves Mirande
  • 1933 : Charlemagne de Pierre Colombier
  • 1933 : Théodore et Cie de Pierre Colombier
  • 1934 : Le Scandale de Marcel L'Herbier
  • 1934 : Le Comte Obligado de Léon Mathot
  • 1935 : Le Bébé de l'escadron de René Sti
  • 1935 : Divine de Max Ophüls
  • 1935 : Baccara d'Yves Mirande

 

Gys Robert

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Robert Gys est un chef décorateur français, né Robert Gigault le 22 septembre 1901 à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), mort le 15 novembre 1977 à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

videoFilmographie

  • 1924 : La Cité foudroyée
  • 1925 : Le Fantôme du Moulin-Rouge de René Clair
  • 1928 : L'Occident, de Henri Fescourt
  • 1929 : Quartier Latin de Augusto Genina
  • 1929 : La Femme et le Pantin de Jacques de Baroncelli (film français)
  • 1930 : L'Arlésienne de Jacques De Baroncelli
  • 1930 : L'Enfant de l'amour de Marcel L'Herbier
  • 1930 : Maison de danses de Maurice Tourneur
  • 1930 : Prix de beauté de Augusto Genina
  • 1931 : Le Rêve de Jacques De Baroncelli
  • 1931 : Je serai seule après minuit
  • 1932 : Le Dernier choc de Jacques De Baroncelli
  • 1932 : Violettes impériales de Henry Roussel
  • 1932 : Baby
  • 1933 : Madame Bovary de Jean Renoir
  • 1933 : La Maison du mystère
  • 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandera
  • 1934 : L'Hôtel du libre échange de Marc Allégret
  • 1934 : Cessez le feu
  • 1934 : Le Calvaire de Cimiez
  • 1934 : Le Scandale
  • 1934 : Sans famille de Marc Allégret
  • 1935 : Le Billet de mille de Marc Didier
  • 1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre d'Abel Gance
  • 1935 : Pasteur de Sacha Guitry
  • 1935 : Bonne chance ! de Sacha Guitry
  • 1935 : Les Mystères de Paris
  • 1935 : La Route impériale
  • 1935 : Veille d'armes
  • 1935 : Divine de Max Ophüls
  • 1936 : Partie de campagne de Jean Renoir
  • 1936 : Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir
  • 1936 : La Dernière Valse de Léo Mittler
  • 1936 : Les Hommes nouveaux
  • 1936 : Le Mot de Cambronne de Sacha Guitry
  • 1937 : Faisons un rêve de Sacha Guitry
  • 1937 : Les Dégourdis de la 11e de Christian-Jaque
  • 1937 : Boissière de Fernand Rivers
  • 1937 : Tamara la complaisante
  • 1937 : Double crime sur la ligne Maginot
  • 1937 : La Fessée
  • 1937 : Forfaiture
  • 1938 : Chéri-Bibi
  • 1938 : Le Révolté de Léon Mathot et Robert Bibal
  • 1938 : L'Affaire Lafarge
  • 1938 : Alerte en Méditerranée
  • 1939 : Tango d'adieu (Rappel immédiat)
  • 1939 : Le Bois sacré
  • 1940 : L'Homme du Niger
  • 1940 : L'Empreinte du dieu
  • 1940 : Le Grand Élan
  • 1941 : Ceux du ciel de Yvan Noé
  • 1941 : Histoire de rire de Marcel L'Herbier
  • 1943 : Voyage sans espoir de Christian-Jaque
  • 1944 : Il Diavolo va in collegio
  • 1945 : Carmen
  • 1945 : Sortilèges
  • 1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel
  • 1946 : Le Pays sans étoiles de Georges Lacombe
  • 1946 : Un ami viendra ce soir...
  • 1946 : La Tentation de Barbizon de Jean Stelli
  • 1946 : Adieu chérie
  • 1947 : Copie conforme de Jean Dréville
  • 1948 : D'homme à hommes
  • 1948 : La Figure de proue de Christian Stengel
  • 1948 : La Révoltée
  • 1949 : Singoalla
  • 1950 : Ballerina
  • 1950 : Souvenirs perdus
  • 1951 : Le Cap de l'espérance
  • 1952 : Fanfan la Tulipe
  • 1952 : Le Jugement de Dieu
  • 1952 : Adorables Créatures
  • 1953 : Aventure au Maroc (Grand gala)
  • 1953 : Quand tu liras cette lettre
  • 1953 : Lucrèce Borgia
  • 1954 : Le Chevalier de la nuit
  • 1954 : Madame du Barry
  • 1954 : La Belle Otero (La Bella Otero)
  • 1955 : Nana de Christian-Jaque
  • 1956 : Voici le temps des assassins de Julien Duvivier
  • 1956 : Si tous les gars du monde
  • 1957 : Typhon sur Nagasaki
  • 1957 : Nathalie
  • 1958 : Échec au porteur
  • 1959 : Le Petit Prof
  • 1959 : Croquemitoufle
  • 1960 : La Française et l'Amour, sketch Le divorce de Christian-Jaque
  • 1961 : La Menace de Gérard Oury

Van der Meersch Maxence

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Van der Meersch Maxence Maxence Van der Meersch, de son vrai patronyme Vandermeersch, est un écrivain français né à Roubaix le 4 mai 1907, décédé le 14 janvier 1951 au Touquet où il s'était établi pour soigner sa tuberculose. Maxence, enfant de santé très fragile, naît dans le milieu relativement aisé de la petite bourgeoisie de Roubaix, l'une des villes les plus prospères de France à l'époque grâce à son industrie textile. Son père est comptable. Sa jeunesse est marquée par un drame : le 27 octobre 1918 il perd sa sœur aînée, Sarah, 18 ans, emportée par la tuberculose. Le ménage de ses parents n'y résiste pas : sa mère Marguerite sombre dans l'alcoolisme et son père Benjamin mène une vie jugée dissolue.

En 1927, Maxence tombe amoureux de Thérèze Denis (1904-1978), une jeune ouvrière pauvre, avec laquelle il s'installe en concubinage à Wasquehal contre l'avis de son père qui rêvait d'une union autrement prestigieuse. En 1929, de cette union non officielle qu'il ne régularisera qu'en 1934, naît sa fille Sarah, prénommée ainsi en souvenir de sa sœur. Thérèze sera l'unique amour de sa vie et est la clef essentielle à la compréhension de l'œuvre de Van der Meersch, qui fait de la stabilité du foyer familial le fondement du bonheur personnel et d'une société harmonieuse.

Avocat de formation, il exerce très peu. Préférant la plume à la robe il se consacre rapidement à l'écriture exclusivement, après le succès de son premier roman, La Maison dans la dune (1932). Son œuvre empreinte d'humanisme et de son propre vécu est consacrée essentiellement à la vie des gens modestes du Nord, sa région natale. En 1935, il manque de peu le Prix Goncourt avec Invasion 14, roman qui raconte la Première Guerre mondiale dans la région occupée de Lille et Roubaix. Il obtient sa revanche en 1936, avec L'Empreinte du dieu

Prix de l'Académie française en 1943, Corps et Âmes est son plus grand succès, et est traduit en treize langues. Ce roman situé à Angers en 1937 et 1938, fresque sociale sur la pratique de la médecine, s'inspire de la vie du Docteur Paul Carton, un grand personnage de la médecine naturelle, pour qui il éprouve une admiration profonde car il lui attribue la survie de Thérèze, elle aussi atteinte de tuberculose. Il expliqua le choix du sujet de ce roman dans un ouvrage : Pourquoi j'ai écrit Corps et âmes.

Catholique, contrairement à son père Benjamin, qui était un athée convaincu, il signa également des ouvrages religieux, notamment une vie du curé d'Ars et une biographie littéraire de sainte Thérèse de Lisieux (1947) qui fut très contestée en raison de ses imprécisions. Maxence Van der Meersch est emporté lui-même par la tuberculose, à seulement 43 ans. Ce décès précoce ravive la polémique autour des vues tranchées de l'auteur sur la médecine et la diététique. Ayant épousé une doctrine antimédicamenteuse stricte, et s'imposant un régime alimentaire draconien dont étaient éliminés les nourritures trop riches, le romancier refusait les antibiotiques qui avaient permis de faire reculer la prévalence de la maladie. Auteur qui connut un grand succès populaire de son vivant, il est aujourd'hui presque oublié en dehors de sa région natale.

bookPublications

  • La Maison dans la dune, premier roman publié aux éditions Albin Michel en 1932.
  • Car ils ne savent ce qu'ils font..., roman partiellement autobiographique, 1933.
  • Quand les sirènes se taisent, roman sur les grèves des ouvrières d'usines, 1933.6Y
  • La Fille pauvre, roman autobiographique en trois volumes. Tome i : Le Péché du monde, 1934, tome ii : Le Cœur pur, 1948, tome iii : La Compagne (publication posthume en 1955).
  • Invasion 14, roman sur l'occupation allemande du Nord de la France lors de la Grande Guerre, 1935.
  • Maria, fille de Flandre, 1935
  • L'Empreinte du dieu, prix Goncourt en 1936.
  • L'Élu, 1936
  • Pêcheurs d'hommes, roman sur la Jeunesse ouvrière chrétienne, (JOC), 1940.
  • Vie du Curé d'Ars, hagiographie, 1936.
  • Corps et Âmes, roman sur le monde de la médecine, grand prix de l'Académie française en 1943.
  • Femmes à l'encan, essai contre la prostitution, 1943.
  • La petite sainte Thérèse, biographie de Sainte-Thérèse de Lisieux parue aux éditions Albin Michel en 1943.
  • Pourquoi j'ai écrit Corps et âmes, étude parue en 1956 chez Albin Michel.
  • Masque de chair, roman sur l'homosexualité masculine, paru en 1958 après sa mort.

Sacha Jean

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Jean Sacha, né Sacha Prosper Vojen le 25 avril 1912 à Saint-Jean-Cap-Ferrat, mort le 15 décembre 1988 à Paris, est un auteur, réalisateur et monteur français.

videoFilmographie


  • 1938 : Le Roman de Werther de Max Ophüls (montage)
  • 1940 : L'Empreinte du dieu de Léonide Moguy (montage)
  • 1940 : Sans lendemain de Max Ophüls (montage)
  • 1940 : L'Homme du Niger de Jacques de Baroncelli (montage)
  • 1940 : L'Empreinte du dieu de Léonide Moguy (montage)
  • 1942 : Feu sacré de Maurice Cloche (montage)
  • 1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot (assistant réalisateur)
  • 1943 : Ne le criez pas sur les toits de Jacques Daniel-Norman (montage)
  • 1943 : L'Auberge de l'abîme de Willy Rozier (assistant réalisateur)
  • 1942 : Le Chant de l'exilé d'André Hugon (montage)
  • 1944 : Florence est folle de Georges Lacombe (scénariste)
  • 1945 : Christine se marie de René Le Hénaff (scénariste)
  • 1946 : La Foire aux chimères de Pierre Chenal (assistant réalisateur)
  • 1946 : Leçon de conduite de Gilles Grangier (montage)
  • 1947 : Fantômas
  • 1948 : Carrefour du crime
  • 1951 : Tapage nocturne de Marc-Gilbert Sauvajon (montage)
  • 1951 : Othello d'Orson Welles (scénariste + montage))
  • 1953 : Cet homme est dangereux
  • 1954 : La Soupe à la grimace
  • 1954 : Une balle suffit
  • 1957 : OSS 117 n'est pas mort
  • 1965 : Les Aventures de Robinson Crusoé, feuilleton

 

Télévision3Télévision

  • 1971 : Aux frontières du possible, épisode : Le dossier des mutations de Victor Vicas (série télévisée) - (scénario)

 

Simone Simon et Mireille Balin

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France2publié le 07/01/2014 à 06h30 par Henry-Jean Servat

Henry-Jean Servat fait le portrait de deux vedettes des années 40 trop peu connues du public français et remises au goût du jour…

Mireille BalinToutes deux dotées d’une beauté exceptionnelle, La carrière de l'une à Hollywood lança la mode des allers et retours d'actrices françaises outre-Atlantique et le maquillage et l'éclairage de l'autre inspirèrent Garbo et d’autres stars…

Qui étaient donc ces deux comédiennes autrefois célèbres ? Henry-Jean Servat nous raconte leur histoire …

Simone Simon, fut la première actrice française à décrocher un contrat avec un studio de cinéma, à partir outre-Atlantique et à être engagée par le fameux contrat de sept ans à Hollywood. Elle fit alors des films formidables sur le continent américain. De ce fait, sa carrière française fut moins impressionnante, ce qui ne l’empêcha pas de travailler avec Guitry, Ophuls ou encore Allégret et de jouer aux côtés de Jean Gabin dans la « Bête humaine » de Jean Renoir. Ce classique du cinéma français est ressorti en DVD remasterisé pour les fêtes ainsi qu’un très beau livre signé de l’auteur de théâtre Pierre Barillet : « Simone Simon, la féline » (éditions La Tour Verte).

Autre actrice célèbre des années 40 : Mireille Balin. Ex compagne de Tino Rossi et de Jean Gabin, cette ancienne vedette à la destinée extrêmement romanesque s’est récemment trouvée au centre du film « Victor Young Perez » de Jacques Ouaniche , dont le rôle est interprété par la comédienne Isabella Orsini. Son histoire d’amour fit également l’objet d’une bande dessinée : « A l’ombre de la gloire » de Denis Lapiere chez Futuropolis.

M. Charles Maurras devant la Cour

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Le Figaropublié le 28/10/1913 à 16h52

Cour d'Appel (Chambre des appels correctionnels)



Charles Maurras devant la cour

Charles Maurras (3e en partant de la gauche), en 1923

 

Le 25 janvier 1913, M. Charles Maurras, rédacteur à l'Action française, était condamné par le Tribunal correctionnel de Versailles à huit mois de prison et 200 francs d'amende; M. de Coupigny, qui comparaissait avec lui devant les juges, était condamné à quatre mois de prison. On leur reprochait d'avoir, le 1er décembre 1912, lors d'une manifestation royaliste devant la statue de Louis XIV, frappé, M. Maurras, un soldat, le clairon Couvret, M. de Coupigny, un promeneur, M. Desprez.

Le jugement de Versailles, on le sait, fut vivement et unanimement critiqué. L'imprécision des témoignages, leurs nombreuses contradictions, nous l'avons dit alors, ne laissaient point prévoir un tel jugement rendu contre M. Maurras, et la décision du Tribunal surprit. Les adversaires politiques mêmes de M. Maurras critiquèrent la sentence. M. Maurras, qui n'avait jamais cessé de proclamer avec énergie son innocence, fit appel. L'affaire venait hier devant les juges.

M. Maurras voulait être jugé et acquitté; il voulait qu'une décision de justice proclamât son innocence. Désir fort légitime. Mais, une loi d'amnistie est intervenue au mois de juillet, amnistiant, effaçant un certain nombre de délits, entre autres ceux qui eurent pour théâtre la voie publique pendant des manifestations politiques. Tel était le cas de M. Maurras.

Quand on fait de la politique, il faut s'attendre à tout, même à être amnistié.

Et, hier, tout le débat judiciaire fut réduit à ce point de droit: Pouvait-on juger M. Maurras, malgré la loi d'amnistie?

    Quand on fait de la politique, il faut s'attendre à tout, même à être amnistié.

M. Charles Maurras étant assez dur d'oreille, M. le président de Vallès le fit approcher de lui, et un débat des plus courtois s'engagea entre le magistrat et le prévenu -ou plutôt l'ancien prévenu- car la loi d'amnistie ne permet même plus qu'on parle de prévention.

- J'ai fait appel, dit M. Maurras, pour démontrer mon innocence; je ne puis donc accepter l'amnistie.

- Mais, répond M. de Vallès, la loi s'impose à tout le monde.

- Il y a des lois supérieures, des lois non écrites.

- Je ne dis pas, réplique le président, que la loi ne puisse avoir dans certains cas des conséquences fâcheuses, même pour ceux pour lesquels elle a été promulguée. Vous préférez sortir d'ici acquitté plutôt qu'amnistié; je le comprends parfaitement. Mais la loi est formelle.

Et tout cela, dit de part et d'autre sur le ton de la plus aimable conversation.

- Je suis victime de l'amnistie, continue M. Maurras, je voudrais lire ce que j'ai écrit au sujet de cette loi...

- Vous pourrez lire tout ce que vous voudrez sur l'applicabilité de la loi, mais je ne permettrai pas qu'on discute une loi bonne ou mauvaise. Elle est bonne, puisqu'elle est la loi.

- Mais, alors, je resterai dans une situation infamante...

- Non, non, M. Maurras, votre peine n'existe plus, la poursuite n'existe plus; l'amnistie doit effacer jusqu'au souvenir des faits...

- Mais les lois supérieures...

- Que voulez-vous, ici, c'est la loi écrite que nous sommes forcés d'appliquer. Il n'y a pas de bonne loi qui ne puisse léser les intérêts particuliers. Vous vous plaignez de l'amnistie, mais l'amnistie ne fait que reproduire les lettres d'abolition rendues jadis par nos anciens rois. Le roi avait le pouvoir absolu d'effacer le passé. Tenez, un exemple, tout à l'heure, vous avez fait allusion à une affaire qui a profondément troublé le pays. Eh! bien, parfois, au logis, le père de famille arrêtait les discussions en disant: «Je ne veux plus qu'on parle de tout cela!» C'est ce que fait parfois le législateur...

Me Le Roux, du barreau de Poitiers, pose des conclusions tendant à ce que l'accusé puisse faire proclamer son innocence.

- Ne dites pas «accusé», répond M. de Vallès; car il n'y a plus d'accusé.

M. l'avocat général Gail se lève et déclare que sans aucun doute la loi d'amnistie s'applique à M. Maurras. Celui-ci peut, évidemment, regretter de n'avoir point le droit de faire éclater son innocence; mais l'amnistie ôte la possibilité de discuter des faits oubliés, effacés par la volonté du législateur.

Me Trouvé, avocat de M. Maurras, réplique:

- L'amnistie, qui doit être pour tous l'apaisement et l'oubli, serait pour M. Maurras de l'exaspération. Il ne faut pas laisser subsister une erreur judiciaire. Il y aurait un danger social à offrir à la France le spectacle d'une erreur judiciaire non réparée.

Me Le Roux, ensuite, demande que M. Maurras soit jugé, la sentence de Versailles laissant à sa charge une somme de 45 francs de dépens, cela lui donne le droit de demander la réformation du jugement.

Mais M. l'avocat général réplique que l'amnistie s'applique aussi aux dépens.

- L'amnistie m'est tout à fait désagréable, dit M. Maurras. Depuis quinze ans, j'ai travaillé de toutes mes forces, par la plume et par la parole, pour l'honneur de l'armée, le respect de l'uniforme, et on m'accuse d'avoir frappé un soldat! On a dit, à Versailles, que ma condamnation serait un fait historique. Eh bien, nettoyez l'histoire du pays de cette honte. Ceux qui m'ont condamné, les misérables...

- Retirez ce mot, riposte aussitôt M. de Vallès.

- Je le veux bien, mais alors qualifiez-les vous-même... (Rires.)

La fermeté courtoise de M. de Vallès ne laisse pas à l'électricité qui est dans l'air, le temps de se former; l'audience est suspendue, et le calme continuera.

Maurice Chevalier collabo: "Une rumeur montée par les nazis"

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L'Expresspublié le 12/01/2012 à  08h00 par Guillaume Sbalchiero

Jacques Pessis, spécialiste de la chanson française et préfacier des Mémoires du chanteur au canotier, entend rétablir quelques vérités. Interview.

Maurice ChevalierAprès avoir écrit sur Claude François, Dalida ou encore Trenet, pourquoi vous pencher aujourd'hui sur le cas Maurice Chevalier?

Je considère que Maurice Chevalier n'a pas, en France, la reconnaissance qu'il mérite. Il est un pionnier de notre music-hall, et a mené une carrière unique dans le monde entier. En revanche, aux Etats-Unis, il demeure une légende. Entre 1943 et 1969, il a écrit ses Mémoires. J'y ai sélectionné les pages, débordantes d'anecdotes, qui constituent un témoignage direct, un éclairage évident sur l'histoire du music-hall et du cinéma.

Avez-vous parcouru l'ouvrage de Bernard Lonjon qui vient de paraître sur son attitude pendant la guerre? Qu'en pensez-vous?

Je l'ai lu dans sa totalité. Ce n'est pas une biographie, mais un livre essentiellement basé sur des lettres échangées entre Maurice Chevalier et René Laporte, l'un de ses amis, entre 1943 et 1954. Ce libraire, passionné de la chanson, les avait achetées. Elles étaient inédites et permettent de montrer un Chevalier au quotidien, en dehors de la scène, dans les années d'après-guerre. 

Dans ce même ouvrage, l'auteur revient notamment sur sa possible collaboration avec le régime nazi. Accusations légitimes ou rumeur infondée?

Cette affaire est terminée depuis le 14 février 1949. Ce jour-là, la liste complète des artistes sanctionnés par le comité d'épuration a été publiée par les autorités officielles. Pour Maurice Chevalier, il est écrit: "pas de sanction". C'est clair et précis et met un terme définitif à une rumeur montée, à partir de 1941, avec beaucoup de soin par une propagande nazie. Très efficace pendant la "drôle de guerre", passée maître dans l'art de colporter de fausses informations, elle a compris l'impact qu'elle pouvait en tirer. Quoi de plus simple que de détourner de leur contexte et de leur sens des propos tenus, imprudemment il est vrai, par Chevalier devant des journalistes, ou derrière un micro ? C'est ce qui s'est passé. En fait, il n'a jamais pris la moindre position politique. S'il a continué à chanter, comme d'autres, c'est par amour de la scène et pour apporter, à sa manière, un peu de réconfort à des Français qui vivaient des moments tragiques. En 1942, il a véritablement mesuré la dimension du chapeau, ou plutôt du canotier qu'on lui faisait porter, et a choisi la seule voie possible : le silence. En aidant discrètement des familles juives, comme celle de sa compagne Nita Raya.

Que s'est-il passé par la suite pour Maurice Chevalier? Quelles furent les conséquences de ces accusations sur sa carrière?

L'impact psychologique a évidemment été immense. La blessure morale de ces attaques n'a jamais vraiment cicatrisé. Chanter Dans la vie faut pas s'en faire ne l'a pas empêché de connaître bien des tourments. En revanche, cela n'a eu aucune conséquence sur la suite de sa carrière. Dès son retour sur scène, au lendemain de la Libération de Paris, le public l'a ovationné. Jusqu'à la tournée mondiale de ses adieux, à "80 berges", il a affiché complet partout.

Comment a réagi le milieu artistique français de l'époque? Maurice Chevalier a-t-il été épaulé durant ces épreuves? Ou au contraire critiqué, comme par Pierre Dac qui l'a attaqué sur Radio Londres?

Louis Aragon a aidé Chevalier à la demande d'Elsa Triolet, qui était une inconditionnelle du chanteur. En ce qui concerne Pierre Dac, je connais bien le dossier, puisque je suis le légataire universel du Roi des Loufoques. Il m'a lui-même raconté l'affaire par le détail. Il est à Londres l'un des "Français qui parlent aux Français" quand la section française de la BBC apprend les rumeurs qui courent à Paris à propos de Chevalier. Il l'attaque dans une parodie, Et tout ça, ça fait de mauvais Français. A Nice, René Lefèvre, complice de Pierre Dac à la scène, lui fait immédiatement savoir qu'il s'agit d'une manipulation des nazis et de la collaboration. Dac et Londres cessent leurs attaques. De retour en France, Pierre Dac va rencontrer Chevalier à Toulouse. Ils s'expliquent, tombent dans les bras l'un de l'autre, et Dac promet de témoigner en sa faveur devant le comité d'épuration. Ce qu'il a fait. 

40 ans après sa mort, que reste-t-il vraiment de Maurice Chevalier?

Maurice n'a pas besoin d'être réhabilité, mais de retrouver la place qu'il mérite dans le panthéon des artistes. Je veux faire redécouvrir le chanteur par la nouvelle génération qui ignore tout de lui. Ses disques sont très anciens et les images sont en noir et blanc. J'en veux pour preuve cet appel téléphonique qui remonte à trois ans. Une jeune attachée de presse me laisse le message suivant sur mon répondeur : "Nous organisons un spectacle dans un théâtre où Maurice Chevalier a chanté. Nous aimerions qu'il vienne. Pouvez-vous me dire comment le contacter ?" Je l'ai rappelée et lui ai expliqué qu'il n'était pas disponible car il avait pris une année sabbatique et faisait le tour du monde avec Mlle Mistinguett. J'ai vérifié : elle m'a cru et a fait un rapport en ce sens. Conclusion : ma tâche est encore longue et difficile...

Jacques Pessis est également le réalisateur du documentaire Maurice Chevalier, "Dans la vie faut pas s'en faire", diffusé en janvier sur France5.

Maurice Chevalier

  • 1888: Naissance le 12 septembre à Paris
  • 1909: Début de sa liaison avec Mistinguett, qui s'achève en 1919
  • 1927: Mariage avec l'actrice Yvonne Aimée. Démarrage de sa carrière d'acteur à Hollywood
  • 1934: Joue le Comte Danilo dans les deux versions de La Veuve Joyeuse d'Ernst Lubitsch
  • 1937: Interprète Y'a dl'a joie, chanson écrite par un certain Charles Trenet
  • 1939: Chante D'excellents français, titre phare de la "Drôle de guerre"
  • 1943: Accusé d'être collaborateur. Pierre Dac parodie à Radio Londres D'excellents français
  • 1944: A la fin du mois de mai, un tribunal spécial se réunit à Alger et le condamne à mort par coutumace
  • 1949: Le rapport du comité d'épuration innocente Maurice Chevalier
  • 1950: Signe l'Appel de Stockholm. Interdit de territoire américain jusqu'en 1955
  • 1959: Oscar d'honneur pour sa contribution à l'industrie du divertissement
  • 1968: Tournée des "80 berges". Adieux à la scène après 68 ans de carrière
  • 1970: Interprète la bande originale du dessin animé Les Aristochats
  • 1972: Meurt le 1er janvier à Paris

Raya Nita

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Raya Nita Nita Raya (née Raya Jerkovitch le 15 octobre 1915 à Chișinău (Moldavie) est une danseuse, chanteuse meneuse de revue (Folies-Bergère) et actrice française d'origine roumaine. Elle fut la compagne de Maurice Chevalier pendant une dizaine d'années (1935=1945). Le couple fut hébergé par Desha Delteil pendant la Seconde Guerre mondiale.













videoFilmographie

  • 1934 : Le Père Lampion : Ginette
  • 1934 : L'École des contribuables
  • 1935 : Lucrèce Borgia
  • 1935 : Et moi, j'te dis qu'elle t'a fait de l'œil
  • 1935 : Sacré Léonce : Elise
  • 1937 : Les Rois du sport : Lili
  • 1937 : Ignace : Loulette, vedette de music-hall
  • 1939 : Entente cordiale : une actrice de music-hall
  • 1940 : Bécassine : Arlette
  • 1954 : La rafle est pour ce soir : Anais

 

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