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Alfred Von Schlieffen, l'homme qui devait gagner la Grande Guerre

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Alfred Von Schlieffen l'homme qui devait gagner la Grande GuerreC'est un personnage peu connu en France, qui pourtant a exercé une influence sur notre histoire. Christophe Bêchet, jeune historien universitaire belge, lui consacre un ouvrage court, clair et agréable à lire, qui trouve sa place dans les publications qui marquent le centième anniversaire de la guerre de 1914-18.

Schlieffen, chef de l'Etat major allemand de 1891 à 1905, est l'auteur du fameux Plan, qui consistait en un grand « coup de faux », invasion de la France par la Belgique, puis fermeture de la nasse par une grande marche vers la Champagne et la Lorraine, voire vers la Bourgogne au sud-est de Paris. Ainsi l'armée allemande, sécurisée à l'Ouest, pouvait-elle se retourner contre l'ennemi de l'Est.

Mort en 1913, le Général prussien n'a pas vu l'échec de son dispositif lors de la Bataille de la Marne, parce que la poussée de l'aile droite allemande était trop faible, et que la France a trouvé en elle-même les ressources pour repousser l'envahisseur.

En 1919, l'Allemagne vaincue s'est interrogée sur les responsabilités du Plan et de son auteur : le Plan a-t'il été mal exécuté par Moltke (le jeune), Chef d'Etat major malade et dépassé (et qu'il faudra relever de son commandement dès la fin de 1914) ? En violant la neutralité belge, le Plan a –t'il contribué à précipiter la Grande Bretagne dans la guerre ? Oui, incontestablement – et l'on est toujours surpris des arbitrages rendus par l'Empereur en faveur des militaires contre l'avis des diplomates.

Grand travailleur, austère (« Etre plus que paraître » est sa devise), organisateur, capable d'exploiter pour la conduite de la guerre les données technologiques – sur les transports par exemple - Schlieffen a essayé de faire face à la puissance cumulée que représentait au tournant du siècle, l'Alliance franco-russe. Il n'a pas empêché ce qui était une de ses obsessions, l'enlisement dans une guerre d'attrition dont il a perçu le caractère dévastateur et épuisant.

Vingt-six ans après, en 1940, le coup de faux de Guderian annihilera la France, « grâce » au char et à l'avion ; on ne saurait trop recommander sur ce point l'ouvrage de François Cailleteau aux éditions ECONOMICA, « Gagner la Grande Guerre ».

Auteur : Christophe Bechet
Editeur : Argos
Date de parution : 04/12/2013
Collection : Maitres De La Strategies
ISBN : 2366140142
EAN : 978-2366140149


Schlieffen Alfred von

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Schlieffen Alfred von Le comte Alfred von Schlieffen (né le 28 février 1833 à Berlin, mort dans la même ville le 4 janvier 1913) fut un général et stratège prussien. Fils d'un commandant général prussien à Berlin, il entre dans l'armée en 1854 puis à l'état-major en 1863, et participe en 1866, en tant que capitaine de l'état-major, à la bataille de Sadowa.

Il participe à la guerre franco-prussienne de 1870 en tant que commandant à l'état-major du grand-duc du Mecklembourg. De 1876 à 1884, il est commandant du régiment de uhlans de la Garde et travaille ensuite exclusivement au grand état-major général. En 1884, il accède au poste de chef de département du grand état-major. En 1888, il est promu quartier-maître général, et donc représentant du chef d'état-major le comte von Waldersee.

En 1891, Schlieffen succède à Waldersee. En 1903 il est général, membre du Conseil supérieur de la guerre. En 1905, il présente un plan offensif, présupposant que la prochaine guerre contre la France serait courte, en prévoyant une vaste manœuvre enveloppante en passant par le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas.

En 1906, il part à la retraite après cinquante-trois ans de service. Il est nommé Generalfeldmarschall en 1911. Il meurt à Berlin le 4 janvier 1913, dix-neuf mois avant le déclenchement des hostilités qui verront l'application partiel de son plan. D'aucuns pensent que ce plan aurait pu être couronné de succès, n'eût été la diminution des effectifs sur le flanc droit engagée par son successeur, Moltke. Il est inhumé au cimetière des Invalides de Berlin.

Les services secrets français dans la Seconde Guerre mondiale

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Les services secrets français dans la Seconde Guerre mondialeLa France conserve le goût amer de la défaite de 1940 comme la traduction de son déclin et de son impuissance à se libérer seule. C'est une erreur : dans la poursuite de la lutte, il s'est trouvé, en dehors du général de Gaulle, dont l'immense mérite ne saurait être oublié ni minimisé, d'autres Français qui ont apporté aux Alliés un concours décisif et ignoré.

Les officiers du renseignement et du contre-espionnage ont mené une lutte très efficace contre la machine de guerre nazie. Leurs noms sont inconnus, leurs visages anonymes, beaucoup ont payé de leur vie le triomphe de nos armes : ce livre leur porte enfin cet hommage qui ne leur a jamais été rendu.










Auteur : Yves Bonnet
Editeur : Ouest France
Date de parution : 18/04/2013
Collection : Poche Espionnage
ISBN : 2737360072
EAN : 978-2737360077

L'exode

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L'exodeL'exode de mai-juin 1940 est la face la plus visible de la débâcle. Car si les combats, les intrigues politiques et, plus tard, les appels de Pétain et de De Gaulle ne touchent qu'une minorité, le sort des huit millions de Français fuyant l'avancée allemande prend à partie la France entière. Pourtant, cette catastrophe humaine, politique, économique et sociale d'une ampleur sans précédent est demeurée dans l'ombre. Premier ouvrage exhaustif sur le sujet, L'Exode comble donc un vide de taille sur cet évènement emblématique.

Durant plusieurs années, l'auteur a consulté des centaines de sources inédites, faisant la part belle aux milliers de témoins - célèbres ou anonymes - de ce gigantesque traumatisme collectif. En dépassant le cadre des quelques mois qui courent de la mobilisation générale en septembre 1939 jusqu'à l'armistice de juin 1940, il dévoile aussi l'histoire de ceux qui ne sont jamais revenus. Découvrir l'exode permet de mieux comprendre non seulement la France d'aujourd'hui, tant cet évènement a marqué la mémoire collective, mais aussi le monde à l'aune des grands drames humanitaires, dont il a été le premier chapitre et l'un des plus dramatiques.

" Loué soit donc Eric Alary, qui a exploré des archives ignorées, de nous faire prendre conscience du gigantisme de ce traumatisme collectif, qui vit subitement le lien social se rompre et une grande peur ravager les comportements " (Jean-Pierre Rioux, Le Figaro Littéraire) ; " Le premier ouvrage exhaustif sur la question " (Jean Sévillia, Le Figaro Magazine) ; " S'appuyant sur des sources administratives encore inexploitées, Éric Alary entend regarder en face ce tabou longtemps incompréhensible " (L'Histoire).

Auteur : Eric Alary
Editeur : Perrin
Date de parution : 22/10/2013
Collection : Tempus
ISBN : 2262043124
EAN : 978-2262043124

bookLe Mot de l'éditeur :


L’exode de mai-juin 1940 est la face la plus visible de la débâcle. Car si les combats, les intrigues politiques et, plus tard, les appels de Pétain et de De Gaulle ne touchent qu’une minorité, le sort des huit millions de Français fuyant l’avancée allemande prend à partie la France entière. Pourtant, cette catastrophe humaine, politique, économique et sociale d’une ampleur sans précédent est demeurée dans l’ombre. Basé sur une documentation d’une richesse inédite et illustré de centaines de parcours personnels, L’Exode comble un vide de taille sur la Seconde Guerre mondiale en France.

Otto Furst Von Bismarck - Bismarckbriefe 1836-1872. Herausgegeben Von Horst Kohl

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Otto Furst Von BismarckOtto von Bismarck war von 1871 bis 1890 der erste Reichskanzler des Deutschen Reiches und an dessen Gründung maßgeblich beteiligt. Hinter Bismarcks eindrucksvoller Karriere musste sein Privatleben oftmals zurückstehen. Diese Briefsammlung zeigt seine ganz private Seite: als Familienmensch, liebender Ehemann und sorgender Vater von drei Kindern. Ein intimer Einblick in das Innenleben eines großen Mannes der Politik.

Zur Reihe Deutsches Reich - Schriften und Diskurse : Die Reihe Deutsches Reich - Schriften und Diskurse bietet eine Zusammen-stellung von Abhandlungen und Vorträgen der deutschen Reichskanz-ler und anderen authentischen Zeitzeugnissen der politisch und gesellschaftlich stark prägenden Jahre von 1871 bis 1945. Jeder Band ist sowohl kartoniert als auch gebunden erhältlich; er enthält ein Vorwort sowie eine chronologische Auflistung der Reichskanzler, ihrer Lebens- und Amtszeit und ggf. ihrer Parteizugehörigkeit.

„Die politischen sowie persönlichen Erfahrungen und Handlungen der Deutschen in der Zeit des Deutschen Reiches waren und sind die historische Bürde, aber auch das historische Fundament der von den Siegermächten des Zweiten Weltkriegs 1949 gegründeten Bundesrepublik Deutschland. [...] Für das Verständnis unserer politischen Gegenwart und die Abwägung der Handlungsoptionen für die Zukunft ist die Kenntnis dieser Grundlagen unerlässlich."

ISBN-13 : 9783863475420
Publisher : Severus
Publication date : 28/07/2013
Author : Otto Von Bismarck

Gedanken und Erinnerungen: Erweiterte Komplettausgabe

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Gedanken und Erinnerungen - Erweiterte KomplettausgabeDie Autobiografie des ersten Reichskanzlers des Deutschen Reiches, dessen Gründung er maßgeblich voran getrieben hatte. Die Serie "Meisterwerke der Literatur" beinhaltet die Klassiker der deutschen und weltweiten Literatur in einer einzigartigen Sammlung. Lesen Sie die besten Werke großer Schriftsteller,Poeten, Autoren und Philosophen auf Ihrem elektronischen Lesegerät. Dieses Werk bietet zusätzlich * Eine Biografie/Bibliografie des Autors.











ISBN-13 : 9783849638122
Author : Otto von Bismarck
Publisher : Jazzybee Verlag
Publication date : 13/12/2012
Language : German
Sold by: Bookwire

hitler & himmler Uncensored

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hitler & himmler UncensoredWere Hitler and Himmler really as anti-Slavic and "racist" as historians made them out to be, or as they made themselves out to be? When speaking to their innermost circles of supporters and comrades did they advocate "Ueberesque" racial supremacy, or were they far less racist than most of us ever imagined? If you believe Himmler and Hitler were all about "Slavic and Polish genocide" and "Aryan supermen," think again...














ISBN-13 : 9781105552403
Author :  Veronica Clark, Wilfried Heink
Publisher : Lulu.com
Publication date : 02/04/2012

Man of Honor

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Man of Honor "Friendships, connections, family ties, trust, loyalty, obedience-this was the 'glue' that held us together." These were the principles that the greatest Mafia "Boss if Bosses," Joseph Bonnano, lived by. Born in Castellammare del Golfo, Sicily, Bonnano found his future amid the whiskey-running, riotous streets of Prohibition America in 1924, when he illegally entered the United States to pursue his dreams. By the age of only twenty-six, Bonnano became a Don. He would eventually take over the New York underworld, igniting the "Castellammarese War," one of the bloodiest Family battles ever to hit New York City...

Now, in this candid and stunning memoir, Joe Bonanno-likely a model for Don Corleone in the blockbuster movie The Godfather-takes readers inside the world of the real Mafia. He reveals the inner workings of New York's Five Families-Bonanno, Gambino, Profaci, Lucchese, and Genovese-and uncovers how the Mafia not only dominated local businesses, but also influenced national politics. A fascinating glimpse into the world of crime, A Man of Honor is an unforgettable account of one of the most powerful crime figures in America's history.



ISBN-13 : 9780312979232
Publisher : St. Martin's Press
Publication date : 20/01/2003
Author : Joseph Bonanno

Meet the Author

Born in Castellammare del Golfo, Sicily, Joseph Bonnano (1905-2002) found his future amid the whiskey-running, riotous streets of Prohibition America in 1924, when he illegally entered the United States to pursue his dreams. By the age of only twenty-six, Bonnano became a Don. He would eventually take over the New York underworld, igniting the "Castellammarese War," one of the bloodiest Family battles ever to hit New York City.


Oppedisano Domenico

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Oppedisano Domenico Domenico Oppedisano (Rosarno, December 5, 1930) is an Italian criminal and a member of the 'Ndrangheta, a Mafia-type organisation in Calabria. He is based in Rosarno. In August 2009 he was appointed capo crimine, the ceremonial head of the 'Ndrangheta, at a marriage of two children of bosses attended by 2,000 people. The marriage was between Elisa Pelle – the daughter of Giuseppe Pelle and granddaughter of Antonio Pelle "Gambazza", the former capo crimine from San Luca who died a few months later of natural causes – and Giuseppe Barbaro, the scion of the eponymous Barbaro 'ndrina from Platì.

He assumed power at a banquet held at the Sanctuary of Our Lady of Polsi in September that year. In a conversation wiretapped by the police he talked of 1,000 affiliates attending the meeting. In July 2010, Italian police arrested Oppedisano, 80-year old at time, in a major crackdown on the 'Ndrangheta dubbed Operation Crimine, seizing assets worth millions of euros and arresting 304 people, after a nation-wide two-year investigation. According to the police, Oppedisano was "the reference point for the entire organisation". He brokered peace among factions in Calabria and divided public works contracts in northern Italy, in particular related to the Expo 2015 in Milan. Wiretaps revealed him to be a consensus seeker. "For the love of God, when you make a proposal, you listen to the others to see what they think," he typically told a 'Ndrangheta affiliate.

Until the start of the investigation in 2008, Oppedisano had been relatively unknown to police. The nominal head of the 'Ndrangheta drove around the town of Rosarno in a humble three-wheeled van, delivering produce from his orchard at the local market. According to police investigations the power behind Oppedisano was Vincenzo Pesce, the head of the Pesce 'ndrina in Rosarno.

The election of Oppedisano had not been easy. Giuseppe Pelle aspired to replace his ailing father Antonio Gambazza Pelle as capo crimine and keep the title in San Luca at the risk of triggering a conflict between clans. However, Vincenzo Pesce felt that the nomination of Pelle would distort the equilibrium in the 'Ndrangheta and threatened to form a separate organization taking some 30 locali – local 'Ndrangheta organisations – with him. As a result, Oppedisano became the capo crimine in stead of Pelle. On March 8, 2012, Oppedisano was sentenced to 10 years. The sentence followed a trial in the regional capital of Reggio Calabria in which more than 90 'Ndrangheta members were also jailed and 34 acquitted. Many were convicted of Mafia association. Prosecutor Nicola Gratteri had called on Oppedisano to be jailed for 20 years.

La mafia calabraise frappée à la tête

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Le Figaropublié le 14/07/2010 à 21h54

Un vaste coup de filer a permis l'arrestation de plus de 300 personnes et 60 millions d'euros de biens d'origine criminelle ont été mis sous séquestre. La Ndrangheta voulait notamment mettre la main sur les chantiers de l'Expo universelle 2015 de Milan.



Domenico Oppedisano

Domenico Oppedisano le boss de la mafia Calabraise

 

La vaste rafle opérée cette semaine contre la Ndrangheta éclaire d'un jour nouveau l'organisation criminelle la plus dangereuse d'Europe.

On croyait jusqu'à présent la Pieuvre calabraise composée de clans indépendants réunis au sein d'une espèce de «confédération». Les investigations ont révélé au contraire l'existence d'une structure rigoureusement pyramidale ayant à sa tête les principales «familles» de Reggio de Calabre, sur le modèle de Cosa Nostra.

En Sicile, il avait fallu les confessions faites il y a vingt-six ans par le «repenti» Tommaso Buscetta au juge Giovanni Falcone (assassiné en mai 1992) pour comprendre l'emprise du clan de Toto Riina sur les parrains palermitains. Dans le cas de la Ndrangheta, les enquêteurs de Reggio de Calabre et de Milan qui ont opéré conjointement n'ont bénéficié d'aucune aide de collaborateurs de justice, tant reste forte dans ce milieu l'omertà, la loi du silence. Il leur a fallu mener un travail approfondi dans le plus grand secret. Le dossier d'instruction comprend 64.000 séquences vidéo et le compte rendu d'un million et demi d'écoutes téléphoniques.

Réunion des clans à la salle des fêtes

L'un des documents les plus étonnants est une séquence vidéo réalisée le 31 octobre 2008 dans laquelle on voit distinctement tous les chefs de clan de Lombardie réunis dans une salle des fêtes de Pademo Dugagno, dans la banlieue milanaise. On se croirait à un apéritif paroissial. Des guirlandes sont accrochées aux murs. La salle porte le nom des juges antimafia Giovanni Falcone et ­Paolo Borsellino (assassiné en juillet 1992)…

Mais la vingtaine d'hommes débout autour de la table en fer à cheval n'ont rien d'enfants de cœur. Ils élisent à main levée leur nouveau chef, Pasquale Zappia, qui a la confiance des parrains de Reggio de Calabre.

Le prédécesseur, un certain Carmelo Novella, avait été assassiné d'une balle en pleine tête le 14 juillet 2008 parce qu'il voulait provoquer la sécession des clans de Lombardie. L'acte de désobéissance lui a été fatal. Sa mort avait été décidée à Reggio de Calabre au sein de la «Coupole» dirigée par un vieillard de 80 ans, Domenico Oppedisano, la mammassantissima (autrement dit le chef des chefs).

Depuis mardi matin, Oppedisano est sous les verrous, ainsi que 303 autres criminels présumés, tandis que 60 millions d'euros de biens d'origine criminelle ont été mis sous séquestre.

En Lombardie, la Ndrangheta, avec ses quinze clans et ses 500 affiliés, faisait du trafic de cocaïne et s'était infiltrée dans tous les marchés publics, de la santé à la construction de routes en passant par les grands travaux, sans parler des chantiers de l'Exposition universelle 2015 de Milan.

Nicchi Gianni

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Nicchi GianniGiovanni "Gianni" Nicchi (Turin, February 16, 1981) is a member of the Sicilian Mafia. Despite his young age – his nickname is U picciutteddu (the little boy) – he is considered to be one of the leading mafiosi of Cosa Nostra in Palermo. He was on the "most wanted list" of the Italian ministry of the Interior since 2006, until his arrest on December 5, 2009. Gianni Nicchi is the son of Luigi Nicchi, a mafioso who is jailed for life. He is considered to be the current "reggente" (regent) of the Pagliarelli mandamento, after the arrest of his godfather Antonio Rotolo on June 20, 2006, two months after the arrest of Mafia boss Bernardo Provenzano. Authorities issued 52 arrest warrants against the top echelon of Cosa Nostra in the city of Palermo (Operation Gotha). Nicchi escaped arrest.

"Gianni is my godson (Italian: figlioccio), but I tell you, for me it is as if he was my son," Rotolo was overheard saying to another mafioso. "From this day on, you have to know that when you talk to him it is as if you talk to me. It is the same." In other bugged conversations, police listened in how Rotolo instructed Nicchi how to kill a person. They also discussed how to extort Chinese shopkeepers in Palermo. Despite his age, other mafiosi treated Nicchi with respect. The pentito Francesco Campanella recalled when he was introduced to Nicchi by Nicola Mandalà, Mafia boss of Villabate, in 2004. "He treated him with high esteem," Campanella noticed, and Mandalà told him: "you don’t realise who that is, even though they call him u picciutteddu." Campanella understood that the young man was already regarded as an important figure in Cosa Nostra.

Rotolo was worried about the return of members of the Inzerillo family to Palermo and fell out with rival boss Salvatore Lo Piccolo over a request from the Inzerillo’s to be allowed to return to Palermo. The Inzerillo family had been one of the clans that was decimated by the Corleonesi during the Second Mafia War in the 1980s and had been forced into exile in the United States with their relatives in the New York City-based Gambino crime family. Rotolo had been part of the Mafia clans that had attacked the Inzerillo clan and had personally killed one of them. He was opposed to Lo Piccolo’s permission for the return of the Inzerillo’s, fearing revenge.

Several Sicilian Mafia clans established new ties with the Gambino family to profit from increased international drug trafficking and provide Palermo's Mafia factions an opportunity to launder their earnings in real estate in the United States. Rotolo sent Nicchi to the United States to check the links of Frank Cali of the Gambino family, who is often seen with old heroin traffickers of the Pizza Connection such as Pietro Inzerillo. Rotolo did not like what Nicchi reported back and did not believe the assurances of Calì, which he considered excuses to reinstate the Inzerillo's in Palermo. Rotolo passed a death sentence on Salvatore Lo Piccolo and his son, Sandro – and procured the barrels of acid that are used to dissolve the bodies of slain rivals. Nicchi was ordered to search and kill the fugitive father and son Lo Piccolo.

When Rotolo was arrested on June 20, 2006, the Lo Piccolo's went after Nicchi. They ordered Francesco Franzese, boss of the Partanna Mondello Mafia family, to find and kill him. However, Franzese was arrested on August 2, 2007. In a pizzino found at Franzese's house, Sandro Lo Piccolo, ordered the killing of 'Tiramisù', the name that was given to indicate Nicchi. Apparently, Nicchi had fled to Milan and escaped a hit team organized by Franzese. Nicchi fortunes changed after the arrest of Salvatore Lo Piccolo and his son Sandro on November 5, 2007. Nicchi is considered as one of the new powers in Cosa Nostra in Palermo. Other youngsters on their way up are Pietro Tagliavia, born in 1978, a scion from the Corso dei Mille Mafia family, and Salvo Riina, born in 1977 – the second-born son of boss of bosses Totò Riina – who was arrested in 2001 but released in 2007 when the Supreme Court annulled his sentence.

Palermo police chief Giuseppe Caruso described Nicchi as "a young man with grey matter and energy ... and ready to rise to the leadership of Cosa Nostra, at least in Palermo." His name is now among the candidate leaders of Cosa Nostra, along with Matteo Messina Denaro and Domenico Raccuglia. According to prosecutor Francesco Del Bene, who coordinated the arrest of Lo Piccolo: "Gianni Nicchi is a killer, now he should be emerging, but he is the only one left from the Corleonesi faction." According to Antonio Ingroia, one of the prosecutors of the Direzione Distrettuale Antimafia (DDA) of Palermo, the main leading figures in Cosa Nostra at the moment, Matteo Messina Denaro, Giovanni Riina, Domenico Raccuglia, Pietro Tagliavia and Nicchi, are still too young to be recognized as leading bosses of the organization.

On January 21, 2008, the Palermo Court convicted the fugitive Nicchi and sentenced him to 18 years in prison. Because he was tried under a special short procedure, he gets a 1/3 reduction on his sentence. He was indicted on February 7, 2008, in operation Old Bridge against the Gambinos in New York and their connections in Palermo, involved in drug trafficking. On December 5, 2009, Italian police arrested him in Palermo. He is incarcerated in the special security prison in L'Aquila under the strict Article 41-bis prison regime. In September 2010 he held a hunger strike for two weeks demanding to see his two children who were born while he was a fugitive. He had not acknowledged the children while he was on the run so officially they are not his. He has started the process to officially acknowledge them.

Mickey Cohen: The Life and Crimes of L.A.'s Notorious Mobster

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Mickey Cohen - The Life and Crimes of L.A.'s Notorious MobsterThis biography of celebrity gangster Mickey Cohen digs past the sensational headlines to deliver a remarkable story of a man who captivated, corrupted, and terrorized Los Angeles for a generation. When Bugsy Siegel was murdered, his henchman Mickey Cohen took over the criminal activity in Los Angeles. Mickey Cohen attained such power and dominance from the late 1940s until 1976 that he was a regular above-the-fold newspaper name, accumulating a remarkable count of more than 1,000 front-pages in Los Angeles papers alone, and was featured in hundreds of articles in national and international periodicals. His story and the history of mid-century L.A. are inextricably intertwined.

Mickey Cohen is a seductive, premium-octane blend of true crime and Hollywood that spins around a wildly eccentric mob boss. Author Tere Tereba delivers tales of high life, high drama, and highly placed politicians, among them RFK and Richard Nixon, as well as revelations about countless icons, including Shirley Temple, Lana Turner, Frank Sinatra, and the Reverend Billy Graham. Meticulously researched, this rich tapestry presents a complete look at the Los Angeles underworld.


ISBN-13 : 9781770410633
Author : Tere Tereba
Publisher : ECW Press
Publication date : 01/05/2012

bookEditorial Reviews

Booklist

Tereba brings the bantamweight crook back to vivid life in this biography, along with the night clubs and race tracks he frequented and the no-holds-barred L.A. in which he flourished. This is a remarkable biography.

Library Journal

Fedoras, tommy guns, and brutal public assaults are the province of the silver screen, but they were at one time a fixture of Hollywood life. Journalist and fashion designer Tereba's biography of Los Angeles mobster Mickey Cohen (1913–76) sets out to reveal the true story behind the glitzy legends and traces Cohen's influence through Tinseltown and beyond. The number of people in Cohen's life was so great that Tereba includes a "cast of characters," not seen for this review. Although the writing sometimes veers into film noir territory, it's hard not to get caught up in the descriptions of the opulent lifestyle maintained by the gangster and his cronies, despite the heavy toll it took on them, financially and physically. Cohen's personal habits and predilections are given particular attention, and the author channels Cohen's calm when recounting explosions, beatings, and the burials of bodies in lye. VERDICT For readers who revel in old movies, stories about gangsters in double-breasted suits, and midcentury Los Angeles. Recommended.—Kate Sheehan, Bibliomation, Middlebury, CT

From the Publisher

"Tereba brings the bantamweight crook back to vivid life in this biography. . . . This is a remarkable biography, in that Tereba takes a long-gone, mostly forgotten criminal and through her lively re-creation of the '20s and '30s, the decades in which Cohen was formed, and the later years when he ruled, makes you care." —-Booklist

bookMeet the Author

Tere Tereba is an award-winning fashion designer and journalist. She has written for Interview and Italian Vogue and her account of Jim Morrison in Paris was selected by The Doors to appear in their book, The Doors: An Illustrated History. She lives in Los Angeles.

Cohen Mickey

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Cohen-Mickey.jpgMickey Cohen (né Meyer Harris Cohen le 4 septembre 1913 à Brooklyn, New York et décédé le 29 juillet 1976 (à 62 ans) à Los Angeles) est un gangster rattaché à la Yiddish Connection ayant des liens très étroits avec la mafia italienne. Son influence au sein du crime organisé à Los Angeles a été très importante des années 1930 aux années 1960. Mickey Cohen est né le 4 septembre 1913 à Brooklyn, New York (bien que sa tombe porte la date de 1914). Sa mère, Fanny, avait quitté Kiev en Ukraine pour émigrer aux États-Unis. Entre 1916 et 1919, cette dernière emménage avec sa sœur Lillie et le petit Mickey dans le quartier de Boyle Heights, à Los Angeles, où elle ouvre une épicerie et une pharmacie, puis abandonnera sa famille peu de temps après. À six ans, Mickey vend des journaux dans la rue, où le déposent ses frères Harry et Louis.

Mickey et ses frères (à l'exception de Sam), juifs pratiquants, deviennent rapidement de véritables contrebandiers qui n'hésitent pas à se battre pour protéger leur commerce illégal. En 1923, à neuf ans, Mickey vend de l'alcool aux clients de la pharmacie familiale, transformée en distillerie clandestine. Il est arrêté une première fois à cette occasion mais rapidement libéré grâce aux relations de son frère. Il recommencera à vendre de l'alcool de contrebande un peu plus tard à Los Angeles. Habitué des rixes à l'adolescence, Mickey commence à organiser et à participer à des combats de boxe illégaux : d'abord à Los Angeles, puis sur la Côte Est. Très doué, on lui propose des combats comme boxeur professionnel poids plume, (il mesure 1,65 m). Il sera ainsi opposé à d'excellents boxeurs, parmi lesquels Tommy Paul à Cleveland qui le battra cependant par K.O. technique dès la 1ère reprise.

Gangster et boxeur remarqué, Cohen se fait remarquer des chefs du grand banditisme. Cogneur et malin, il est engagé par la mafia. On l'installe alors à Cleveland (Ohio). Il rencontre Lou Rothkopf, un associé de Moe Dalitz, puis retourne sur la côte Est, à New York, où il devient un associé des Tommy Dioguardi, Johnny Dio et Owney Madden. Il repart ensuite pour le centre du pays à Chicago. Al Capone contrôle plusieurs trafics à Chicago à l'époque, dont celui de l'alcool. Mickey Cohen travaille comme enforcer pour l'organisation d'Al Capone (le Chicago Outfit) et se spécialise dans les parties de cartes. Mickey est condamné pour son rôle dans la mort de plusieurs gangsters lors d'une partie de cartes qu'on suppose ayant mal tourné, mais ces gangsters devaient peut-être de l'argent à Capone.

Al Capone use de son influence pour faire rapidement libérer Cohen, qui recommence à organiser des parties de cartes et autres opérations illégales de jeux de hasard. Il devient plus tard l'associé de Mattie Capone, le jeune frère d'Al. Il travaillera également pour Jake Guzik mais il sera rapidement contraint d'abandonner Chicago pour Cleveland, après avoir perdu une partie de jeu de hasard qu'il avait lui-même proposée. À Cleveland, Cohen travaille de nouveau pour Lou Rothkopf, un associé de Meyer Lansky et de Bugsy Siegel. Mais il y a peu de travail pour Cohen à Cleveland, on l'envoie alors à Los Angeles sur la côte Ouest, car il a plusieurs conflits avec des membres du clan Capone.

À Los Angeles, Meyer Lansky et Lou Rothkopf l'ont chargé d'assister Bugsy Siegel, lui aussi quelque peu en disgrâce sur la côte Est. Pendant leur association, Cohen participe à la construction du Flamingo Hotel à Las Vegas, ville contrôlée par des Italiens. En 1947, les familles du crime ordonnent la mort de Siegel, le prétexte étant qu'il aurait mal dirigé le Flamingo Hotel et que lui ou sa petite amie (Virginia Hill) aient puisé dans la caisse. Cohen prit très mal la nouvelle de l'assassinat de son associé et ami. Il cherche à le venger, se renseigne au sujet des assassins. Il apprend qu'ils sont logés à l'Hôtel Roosevelt, Cohen y va : il tire sur deux personnes, avant de s'en prendre au plafond, exigeant que les assassins le rencontrent à l'extérieur dans dix minutes. Mais personne n'apparaît et Cohen doit s'enfuir à l'arrivée de la police. Il y a des chances que Cohen n'ait fait montre ici que de comédie : c'est à lui que profite le crime puisque Siegel mort, il devient le seul et unique leader du contrôle du jeu à Las Vegas.

La mafia italienne, en tuant Siegel, a décapité l'organisation de Los Angeles, qui passe alors sous son contrôle. Frank Carbo de la famille Dragna est chargé de la ville. Mickey Cohen qui avait déjà travaillé avec cette mafia continue à contrôler l'industrie du jeu. Ses méthodes violentes finissent par le signaler à l'attention des autorités fédérales qui enquêtent sur les opérations du clan Dragna. Au cours de cette période, Cohen doit faire face à plusieurs tentatives d'assassinat, dont certaines vraisemblablement fomentée par les forces de l'ordre. Sa maison, située sur la très chic avenue Moreno, à Brentwood, sera même bombardée. Pour se protéger, il transforme sa maison en forteresse, installant des projecteurs, des systèmes d'alarme et un arsenal bien équipé, qu'il conservait, comme il aimait à le raconter souvent en plaisantant, à côté de ses 200 costumes faits sur mesure. Cohen a aussi brièvement eu pour garde du corps et chauffeur Johnny Stompanato. Tout comme Stompanato, Mickey Cohen avait le goût des femmes, parmi les plus célèbres et les plus attirantes (des actrices de Hollywood comme des stripteaseuses).

Bien que Mickey Cohen n'eut qu'une épouse, cela ne s'empêcha pas de la tromper très souvent ; et il avait beau jeu d'affirmer à sa mort qu'elle était une lady incomparable et qu'il n'en trouverait plus jamais une comme elle. Cohen ne se remaria plus jamais. Sans qu'il s'en rende compte, la mort de sa femme marque pour lui le début de la fin. En 1950, Michael Cohen fait l'objet d'une enquête parlementaire en même temps que de nombreux autres criminels. La commission chargée de l'enquête condamnera Cohen pour évasion fiscale à cinq années de réclusion, il n'en fera que quatre. Il est interné dans un pénitencier de l'État de Washington ; il y est bien traité, entretenant des relations amicales et chaleureuses avec ses gardiens (il leur servait de teinturier). Relâché, il revient à Los Angeles où il reprend ses précédentes activités, acquérant une renommée internationale. Il sera rédacteur en chef d'un journal dont les ventes battront des records, d'après l'écrivain Brad Lewis. Il apparaît même sur les écrans de télévision, interviewé par Mike Wallace, vers la fin des années 1950. Il investit par la suite dans des fleuristeries, des drogueries, des boîtes de nuit, des casinos, des stations d'essence, des merceries, etc., dans son quartier de Brentwood, selon l'écrivain Richard Lamparski.

En 1961, Cohen fut à nouveau condamné pour évasion fiscale et envoyé à Alcatraz, mais cette fois il est condamné pour 15 ans, et envoyé dans une prison plus dure. À la fermeture définitive du centre (1963), il est transféré au pénitencier d'Atlanta, loin de la côte Ouest. Pour lui, c'est un tournant désastreux dans sa vie : loin de Los Angeles, il est beaucoup moins influent auprès des autres détenus, et il est ainsi plus vulnérable ; c'est alors qu'il fait une mauvaise rencontre : un codétenu le frappe violemment à la tête sans raison dans sa cellule avec un tube en plomb. Il n'a pas pu se défendre puisqu'il a été attaqué par derrière pendant qu'il regardait la télé. Plongé dans le coma, il se réveille quelques jours plus tard. Souffrant de lésions irréparables au cerveau ainsi que de troubles de la mémoire, il en restera gravement affecté jusqu'à sa mort. Il sort de prison en 1972.

Libre et de retour à LA, il se lia à l'actrice Edy Williams. Cohen connaissait tout le monde à Hollywood, jusqu'à Marilyn Monroe. Il était un proche de Richard Nixon et apparut aux côtés de son ami le prédicateur Billy Graham lors d'un rallye évangélique au Madison Square Garden. On reparla de lui à l'occasion de l'enlèvement de Patricia Hearst, la petite-fille de William Randolph Hearst, ami de longue date de Mickey Cohen : Hearst voulait le faire intervenir pour libérer sa petite-fille, mais Cohen ne connaissait pas les ravisseurs de la jeune fille, et il ne put donc rien faire. Cohen mourut dans son sommeil en 1976 et fut enterré au Hillside Memorial Park Cemetery de Culver City, Californie. La mort fut causée par un ulcère ayant dégénéré en tumeur à l'estomac.

Mickey Cohen: Gangster in the Sun

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Timepublished 01/01/1949 at 13:17 by Ben Cosgrove

It might seem strange, at first, that a city as closely associated with sun and fun would also be the city that helped spawn, and has been the location for, so many classics in the great American literary and film genre known as noir. But the fact remains that acknowledged heavyweights like Raymond Chandler, Ross Macdonald and James Ellroy — as well as countless lesser writers — set their sordid, riveting crime stories firmly in Los Angeles, while Hollywood’s greatest noir thrillers, from Double Indemnity to L.A. Confidential, have reveled in casting a cold, hard light on the shadowy underbelly of the City of Angels.



Mickey Cohen

"Gangster Mickey Cohen sits amid the front pages of newspapers that helped make him the city's' most infamous citizen, Los Angeles, 1949."

 

The most recent star-studded installment in the L.A. noir firmament was the Ruben Fleischer-directed flick, Gangster Squad (the DVD for which drops on April 23). Starring Ryan Gosling, Josh Brolin, Emma Stone and, most intriguingly, Sean Penn as a legendary Brooklyn-born Jewish mobster, the movie promises the sort of terse banter and volcanic gunplay that have been the trademarks of crime films since the immortal James Cagney virtually invented the silver-screen tough-guy in the 1930s.

As it so happens, Penn’s character — in real life a portly, dangerous and weirdly charismatic thug, Meyer Harris “Mickey” Cohen — was exactly the sort of mid-20th-century figure whose exploits and demeanor were catnip to the editors of LIFE magazine. It’s not that the men (and, very occasionally, women) calling the shots at LIFE were enamored of bookies and racketeers. But Mickey Cohen was one of those rare gangsters — Crazy Joe Gallo, another Brooklyn boy with his Bad Credit Auto Lenders biz, also comes to mind — who were more than just mindless mob enforcers. Street-smart, disarmingly blunt and true to their own insular, twisted ethical code, criminals like Cohen and Gallo exuded a kind of rough, lethal charm. And like Gallo, Cohen was a bona fide celebrity in his lifetime — even a kind of anti-establishment pop-culture hero.



Mickey Cohen, 1949

Mickey Cohen, 1949

 

In its January 16, 1950, issue, LIFE published a feature titled, simply, “Trouble in Los Angeles,” focusing on a wave of organized crime and political corruption so widespread it made supposedly crooked places like Chicago look like models of probity. Front and center in the piece was none other than Cohen himself, the fleshy, self-satisfied face of Southern California sociopathy — an “exhibitionist hoodlum,” as LIFE characterized him. In fact, Cohen and his wife LaVonne appeared in several photos in the article, for all the world just another happily married couple who had settled in California for no other reason than the forgiving climate and who remained in L.A. because Mickey’s commercial concerns — nightclubs, flower shops, gas stations, Michael’s Exclusive Haberdashery on Sunset Boulevard, etc. — needed his constant attention.

Here, LIFE.com offers a series of photographs from 1949 featuring Mickey and LaVonne Cohen in their natural environment, as they hoped the world might see them: quiet, sober, eminently respectable members of the community, without a care in the world, enjoying life beneath the kind and lidless California sun.

 

 

Mickey Cohen at home

Mickey Cohen at home in Los Angeles, 1949



Mobster-Mickey-Cohen-relaxing.jpg
Mobster Mickey Cohen relaxing at home in Los Angeles, 1949


Mickey eats sandwich
"Angry and hungry, Mickey eats sandwich as he leaves home with cop who arrested him for cursing other officers. Mickey called arrest persecution."


Mickey Cohen with his wife
Mickey Cohen with his wife, LaVonne, at home in Los Angeles, 1949


Gangster Mickey Cohen
Gangster Mickey Cohen at home in Los Angeles, 1949


Mickey Cohen's wife
Mickey Cohen's wife, LaVonne, at home in Los Angeles, 1949


Gangster Mickey Cohen smells flowers
Gangster Mickey Cohen smells flowers at home in Los Angeles, 1949


Gangster Mickey Cohen plays with dogs
Gangster Mickey Cohen plays with dogs at home in Los Angeles, 1949


Cohen's wife
Mickey Cohen's wife, LaVonne, at home in Los Angeles, 1949

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Mickey Cohen's enforcer, "Johnny Stomp" Stompanato (famously stabbed and killed by Lana Turner's 14-year-old daughter, Cheryl Crane, in 1958), business manager Mike Howard and Cohen pose in Cohen's office in Los Angeles, 1949


Mickey Cohen and Mike Howard
Gangster Mickey Cohen at home in Los Angeles with his business manager, Mike Howard, 1949


Mickey Cohen signs an autograph
Mickey Cohen signs an autograph for a young fan, Los Angeles, 1949

Bush George Herbert Walker

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Bush George Herbert Walker George Herbert Walker Bush est né le 12 juin 1924 à Milton (Massachusetts) d'un père banquier, Prescott Sheldon Bush, sénateur du Connecticut de 1952 à 1963, et de Dorothy Walker. Le sénateur Bush était un républicain modéré, partisan du président Dwight Eisenhower et farouche opposant à la « chasse aux sorcières » du sénateur Joseph McCarty qui cherchait à purger radicalement les Etats-Unis du communisme dans le contexte de la guerre froide.

George Bush grandit au sein du domaine familial avec sa soeur et ses trois frères à Greenwich, une banlieue cossue de New York dans le Connecticut où il est inscrit à l'école Country Day. Plus tard, il est mis en pension à la Phillips Academy d'Andover (Massachusetts), l'une des meilleures écoles privées du pays. Diplômé, il est reçu à la célèbre université de Yale, mais l'entrée en guerre des Etats-Unis dans le second conflit mondial suspend ses études puisqu'à dix-huit ans, George Bush s'engage dans l'U.S. Navy, ce qui fait de lui le plus jeune pilote de l'aéronavale américaine.

WingsIl est donc le dernier président des Etats-Unis à s'être battu pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 2 septembre 1944, au cours d'une des cinquante-huit missions que le jeune Bush effectua dans le Pacifique, son Avenger est abattu au-dessus de l'île de Chichi Jima. Alors que ses deux coéquipiers sont tués dans l'attaque, il parvient à se parachuter de son avion en feu. Quatre heures plus tard, il est repêché par l'équipage du sous-marin américain U.S.S. Finback qui patrouillait dans la zone, lui évitant ainsi de périr en plein océan ou d'être capturé par les Japonais. Décoré de la Distinguished Flying Cross, George Bush est démobilisé. Le 6 janvier 1945, quelques mois avant la fin de la guerre, il épouse Barbara Pierce de Rye (New York) née le 8 juin 1925 et fille de Pauline et Marvin Pierce, directeur de la maison d'édition McCall Publishing Compagny. En 1948, après trois années brillantes à Yale, George Bush est major en économie et intègre Phi Beta Kappa. Il est également capitaine de l'équipe universitaire de base-ball et membre de la confrérie secrète Skull and Bones.

La fin de ses études correspond à son départ de la Nouvelle-Angleterre pour le Texas, dans la ville de Midland, après qu'il eut refusé un poste dans la firme de son père. Il travaille initialement pour la société Dresser Industries avant de participer à la création de la compagnie pétrolière Zapata Petroleum en 1953, dont la dénomination sociale est inspirée du film Viva Zapata ! interprété par Marlon Brando. George Bush est le président de la filiale Zapata Off-Shore devenue indépendante en 1958. Huit ans plus tard, en 1966, il vend ses actions et tire un important profit de ses affaires dans le monde du pétrole texan. Son épouse Barbara lui donne six enfants : George Walker, Robin (décédée à l'âge de trois ans en 1953 des suites d'une leucémie), John (dit Jeb), Neil, Marvin et Dorothy.

Argent gagné et famille faite, « Poppy » (le surnom de Bush) est à son tour contaminé par le virus de la politique. En 1962, il se tourne vers le parti républicain, pratiquement inexistant dans le Sud au début des années soixante. Président de la section républicaine du comté de Harris, George Bush se lance dans la campagne sénatoriale de 1964 mais échoue face au candidat démocrate sortant Ralph Yarborough. Après cet échec, il tente de nouveau sa chance en 1966 à la Chambre des représentants dans la septième circonscription de Houston. Il est élu et devient le premier républicain à représenter la cité texane. Réélu en 1968, il persuade son ami James Baker, qui votait démocrate comme tous les blancs du Sud à l'époque, de passer dans le camp républicain.

Comme son père, George Bush se classe de facto parmi les modérés pragmatiques. A la chambre basse, il vote en faveur du Voting Rights Act prévoyant l'abaissement à dix-huit ans de l'âge requis pour la majorité électorale. D'autre part, il approuve la suppression de la conscription, soutient la politique vietnamienne du président Richard Nixon et repousse le projet de transport aérien supersonique. En 1970, il cherche de nouveau à entrer au Sénat, en pensant sans doute qu'il sera une nouvelle fois opposé à son vieux rival Ralph Yarborough, mais le candidat adverse est finalement Lloyd Bentsen, un démocrate mesuré. Incapable de se démarquer idéologiquement de son concurrent, Bush est battu. Cependant, à cette occasion, son ami James Baker se révèle un formidable organisateur de campagne.

En attendant, George Bush n'a plus aucune fonction élective. Pourtant, le sacrifice d'une réélection facile à la Chambre des représentants au profit d'une campagne sénatoriale risquée n'a pas été vain puisque George Bush est récompensé en étant nommé représentant permanent des Etats-Unis auprès des Nations unies par le président Richard Nixon. Le Sénat confirme unanimement Bush en février 1971 malgré son manque d'expérience en politique étrangère. A New York, il expose le projet d'une force internationale visant à garantir la paix au Proche-Orient. Il réduit également la part américaine dans le budget de l'organisation internationale et s'oppose à ce que le régime communiste de Pékin occupe le siège de la Chine, au détriment du gouvernement de Taiwan.

Au début de l'année 1973, le président Nixon demande à George Bush de diriger le parti républicain, juste avant que n'éclate véritablement le scandale du Watergate. Durant cette période désastreuse pour le Grand Old Party, Bush est dans l'oeil du cyclone. Il rappelle constamment aux journalistes que les commanditaires présumés du cambriolage de l'immeuble du Watergate sont d'anciens membres du comité pour la réélection de Nixon en 1972 ou des conseillers de la Maison Blanche et que, par voie de conséquent, le parti républicain ne saurait être impliqué dans cette affaire. De surcroît, il défend le président mais finit par lui conseiller de démissionner dans une lettre du 7 août 1974 à la lumière des derniers éléments de l'instruction judiciaire qui ne laissent subsister plus aucun doute sur la culpabilité de Nixon. Le 8, le président des Etats-Unis renonce à ses fonctions.

Le nouvel occupant de la Maison Blanche, Gerald Ford, offre à George Bush un choix d'ambassades, Paris et Londres faisant partie des possibilités. Il décide finalement de prendre la tête du bureau de liaison américain en République populaire de Chine. Les quatorze mois passés aux antipodes, entre 1974 et 1975, contribuent aux développement des relations entre les deux pays. Accessoirement, Bush fait connaissance avec Deng Xiaoping, le futur numéro un chinois. En 1975, le président Ford rappelle George Bush aux Etats-Unis afin de lui confier une charge délicate : la direction de la CIA. En effet, les services secrets américains ont été éclaboussés par l'affaire du Watergate. George Bush va donc s'employer à moraliser l'agence et délimiter clairement ses prérogatives. 1976 : les républicains cèdent le pouvoir aux démocrates. Jimmy Carter est le nouveau président élu. Bush se retire, temporairement, de la vie publique et devient président de la First National Bank de Houston.

Avec cette carrière exceptionnelle qui plaide pour lui, sa fortune personnelle acquise au Texas et ses origines de la Nouvelle-Angleterre, il peut prétendre à la magistrature suprême. En mai 1979, il se lance officiellement dans les primaires républicaines de 1980 face à Ronald Reagan qu'il considère comme un vieil acteur réactionnaire et dont le programme économique tient de la « magie vaudou. » Après avoir remporté l'Iowa, première étape du calendrier électoral, il s'incline dans la primaire-clé du New Hampshire. James Baker intervient pour indiquer à son ami que Reagan est populaire et va remporter l'investiture du parti. Aussitôt, George Bush se rallie au « Grand communicateur ». Ce dernier envisage alors de demander à l'ancien président Gerald Ford d'être son colistier, mais cette combinaison aurait probablement conduit à un exécutif bicéphale. C'est pourquoi le gouverneur de Californie choisit George Bush, conférant ainsi au ticket républicain une image de modération et lui ajoutant l'atout de l'expérience en politique étrangère. Déçus par la présidence Carter, les Américains votent massivement pour Ronald Reagan le 4 novembre 1980. George Bush sera donc vice-président pendant les huit années à venir (les deux hommes sont reconduits le 6 novembre 1984).

Entre 1981 et 1989, le vice-président Bush visite plus de soixante-dix nations en qualité de représentant de l'administration Reagan, exposant la politique des Etats-Unis aux gouvernements étrangers, ce qui lui permet de nouer des contacts utiles partout dans le monde. Il participe à des cérémonies officielles, mène une lutte contre le trafic de drogue dans le sud de la Floride, le crime et le terrorisme. Il assure également un court intérim de vingt-quatre heures à la tête du pays lorsque Reagan est la cible d'un attentat le 30 mars 1981, mais aussi le 13 juillet 1985 lors d'une intervention chirurgicale nécessitant une anesthésie générale de l'ancien acteur devenu président.

George Bush se lance une nouvelle fois dans la campagne présidentielle le 12 octobre 1987. Nombreux sont ceux qui le considèrent comme l'héritier de Ronald Reagan en raison de sa dévotion pendant les huit années passées à la vice-présidence. Après des débuts hésitants, il gagne au New Hampshire et rafle les importants Etats du Sud, écartant de son chemin le sénateur du Kansas Robert Dole et le pasteur fondamentaliste Pat Roberson. Puis il sélectionne le sénateur de l'Indiana Dan Quayle comme colistier. Cette décision provoque un tollé que George Bush ignore en confirmant son choix. Le 18 août 1988, à l'occasion de la convention républicaine organisée à la Nouvelle Orléans (Louisiane), il est investi pour défendre les couleurs de son parti dans la course à la Maison Blanche. La campagne présidentielle de 1988 est jugée comme l'une des plus négatives de l'histoire américaine. Au final, Bush l'emporte largement le 8 novembre 1988 sur le candidat démocrate Michael Dukakis, gouverneur du Massachusetts, avec 54 % des voix (426 Grands électeurs) contre 46 % à Dukakis (111 Grands électeurs). A 64 ans, George Herbert Walker Bush devient le 41e président des Etats-Unis. C'est le premier vice-président en exercice depuis Martin van Buren en 1836 à accéder au sommet de l'exécutif américain à l'issue d'une élection.

La main gauche posée sur la même Bible que celle utilisée par George Washington deux siècles auparavant, il prête serment le 20 janvier 1989, à midi, au pied du Capitole. Dans son discours d'investiture, le nouveau président se fixe comme objectif de « donner à l'Amérique un visage plus humain, au monde une nature bienveillante. » En outre, George Bush plaide pour la réconciliation nationale et la fin de la politique partisane, conscient de devoir composer avec une législature - la 101e - contrôlée par les démocrates. Néanmoins, il ne sera pas toujours en mesure d'éviter la confrontation.

Sur le plan national, le président Bush doit affronter l'énorme déficit budgétaire laissé par son prédécesseur. En 1990, un compromis est trouvé avec le Congrès aux fins de réduire les dépenses fédérales tout en augmentant légèrement les impôts. Furieux, les républicains conservateurs, adeptes des baisses de prélèvements fiscaux de Ronald Reagan, font échouer le projet et lâchent le président qui doit renégocier d'urgence - en raison de la situation dans le golfe persique - un accord avec les démocrates désormais en position de force pour faire passer plus de dépenses publiques et davantage de taxes. Cet épisode porte un grand coup à la crédibilité de George Bush qui doit revenir sur sa promesse électorale de ne pas augmenter la pression fiscale, le fameux « lisez sur mes lèvres : pas de hausse d'impôts » (read my lips: no new taxes). Le taux de confiance des Américains en leur chef d'Etat accuse une chute spectaculaire de dix-neuf points d'après un sondage Washington Post/ABC News.

En 1992, les taux d'intérêt et l'inflation enregistrés sont les plus bas depuis des années, mais le chômage touche 7,8 % de la population active soit près de neuf millions d'individus, un niveau qu'il n'avait pas atteint depuis 1984. Pour lutter contre ce mal, George Bush contresigne une loi octroyant une aide supplémentaire aux personnes à la recherche d'un travail. Il essaye aussi de faciliter la création d'emplois en augmentant les exportations. Le but de son voyage en Asie en janvier 1992 est d'ouvrir davantage les marchés de ce continent aux produits américains. Cependant, les concessions, japonaises par exemple, sont minces. Le président Bush proposa d'autres plans pour redresser l'économie, mais l'impasse dans les discussions avec le Congrès enlisait de nombreuses initiatives. A la fin de l'année 1992, on compte trente-cinq vétos présidentiels.

Le gouvernement de George Bush réforme le droit civil en faveur des personnes handicapées avec le Americans with Disabilities Act du 26 juillet 1990. De plus, il accroît les crédits impartis à l'éducation et la protection de l'enfance. Dans un souci de sauvegarde de l'environnement, il fait adopter le Clean Air Act le 15 novembre 1990 qui, comme son nom l'indique, est destiné à préserver la qualité de l'air en luttant contre la pollution. En ce qui concerne son pouvoir de nomination, le président Bush a eu l'occasion de désigner deux juges à la Cour suprême (David Souter et Clarence Thomas), trente-sept juges d'appel et cent quarante-huit juges de district. De même, il a légèrement modifié la composition de son gouvernement. Afin de satisfaire aux exigences du commerce international, l'administration Bush introduit le concept de marché commun avec le Canada et le Mexique cristallisé par l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) conclu le 13 août 1992.

Le vrai domaine de prédilection de George Bush est la politique étrangère. Il avait déjà une très grande expérience en la matière avant son entrée en fonction et a eu l'opportunité de tisser un réseau d'amitiés influentes à travers le monde au fil des ans. Ce faisant, les Etats-Unis ont connu de très nombreux succès sur la scène internationale pendant son mandat. Le 20 décembre 1989, le président Bush autorise une brève intervention militaire de quatre jours au Panama baptisée « Juste cause ». Plus de vingt-cinq mille hommes sont envoyés pour y démettre et arrêter son homme fort, le général Manuel Noriega, impliqué dans divers trafics de drogue et menaçant le canal, encore sous contrôle américain. En 1990, il parachève l'effort de Reagan lorsque les sandinistes perdent les élections générales au Nicaragua.

L'hiver 1989-1990 est marqué par la fin de la domination de l'Union soviétique sur les démocraties populaires d'Europe de l'Est. La chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre illustre parfaitement une certaine conception de la diplomatie. En se montrant prudent, George Bush écarte une éventuelle action militaire de l'URSS. Selon l'ancien président américain, « danser sur le mur aurait jeté de l'huile sur le feu. » Par ailleurs, il adhère immédiatement à la perspective d'une Allemagne unifiée et convainc Mikhaïl Gorbatchev d'accepter l'intégration de l'intégralité de la République fédérale au coeur de l'OTAN. Il participe au démantèlement de l'apartheid sud-africain en rencontrant, séparément, le président Frederik de Klerk et Nelson Mandela. Le 10 juillet 1991, le président américain lève les sanctions frappant l'Afrique du Sud.

L'invasion du Koweït par l'Irak constitue la principale crise durant la présidence Bush. Le Koweït, petit Etat vulnérable du Moyen-Orient, détient à lui seul 10 % des réserves mondiales de pétrole. Naturellement, l'intérêt des Etats-Unis implique de maintenir l'équilibre des forces dans la région. Saddam Hussein le sait mais il ordonne malgré tout à ses troupes de franchir la frontière le 2 août 1990. Selon toute vraisemblance, le dirigeant irakien a jugé que les Américains n'interviendraient pas directement dans un conflit local après la traumatisante déroute subie au Viêt-nam deux décennies plus tôt. Les talents de diplomate de George Bush et ses nombreuses relations dans le monde lui permettent de forger la plus grande coalition de pays, engageant environ cinq cent mille soldats contre les forces de Saddam Hussein. Après avoir obtenu le feu vert du Congrès et l'aval des Nations unies, le président Bush lance l'opération « Tempête du désert » dans la nuit du 16 au 17 janvier 1991, entraînant le retrait irakien et la libération du Koweït, cent heures après le déclenchement de l'offensive terrestre. Sa popularité atteint alors son paroxysme puisqu'un sondage le crédite de 91 % d'opinions favorables, un record.

Après la victoire de l'alliance dans la guerre du Golfe, George Bush évoque un « nouvel ordre mondial » susceptible de régir le monde de l'après-guerre froide. Le Conseil de sécurité des Nations unies aurait alors joué un rôle prédominant dans les relations internationales. Toutefois, l'implosion de l'Union soviétique suite au coup d'Etat manqué du 19 août 1991 rend cette notion caduque puisque les Etats-Unis sont désormais l'unique superpuissance. Profitant de la dynamique induite par le dénouement de la crise dans le golfe persique, le président Bush réunit Israéliens et Palestiniens en vue de discussions relatives à la situation au Proche-Orient lors de la conférence de paix de Madrid en octobre 1991. Enfin, il négocie et signe des traités de réduction des armements stratégiques avec l'Union soviétique (START I et II, respectivement signés en 1991 et 1993).

Bien que sa popularité eût été très grande au lendemain de la guerre du Golfe, George Bush n'est pas réélu en 1992 pour un second mandat à la tête des Etats-Unis. Cette gifle électorale est due au fait que le président Bush n'est pas parvenu à démontrer aux classes moyennes américaines que le marasme économique touchait à sa fin, en dépit de la multiplication des signes de reprise. Il n'a pas non plus été en mesure de se défaire de l'image équivoque qu'une grande partie de l'opinion publique avait de lui ; celle d'un président dont la passion pour les affaires internationales lui a fait oublier les problèmes internes. Parallèlement, Bill Clinton, gouverneur de l'Arkansas et candidat démocrate dans la course à la Maison Blanche, a mené une excellente campagne, exploitant à merveille ses dons charismatiques. Le 3 novembre 1992, Clinton recueille 43 % des suffrages exprimés, Bush 38 % et le troisième candidat Ross Perot 19 %.

Depuis son départ de la Maison Blanche, George Bush critiqua très rarement son successeur. Aujourd'hui, deux de ses fils ont pris le relais en politique. L'aîné George Walker est le 43e président des Etats-Unis. Jeb, lui, est gouverneur de l'Etat de Floride depuis sa victoire électorale de 1998. George Bush résident de Houston (Texas) et de Kennebunkport (Maine) peut désormais profiter d'une retraite sereine.


Yarborough Ralph

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Yarborough Ralph Ralph Webster Yarborough (8 juin 1903 – 27 janvier 1996) était un avocat et homme politique démocrate américain, originaire du Texas. Il fut sénateur des États-unis de 1957 à 1971. Il était partisan de la Great Society, une série de lois sur la sécurité sociale (Medicare et Medicaid). Il fut le seul sénateur du Sud des États-Unis à voter en faveur du Civil Rights Act de 1964 et du Voting Rights Act de 1965.

Bush Barbara

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Bush Barbara Barbara Bush, née Barbara Pierce le 8 juin 1925 à Flushing (État de New York) est, en sa qualité d'épouse du 41ème président des États-Unis d'Amérique, George Bush, la « Première dame » des États-Unis du 20 janvier 1989 au 20 janvier 1993. Barbara Pierce naît le 8 juin 1925.

Elle est le troisième enfant de Pauline Robinson (1896-1949) et de Marvin Pierce (1893-1969). Barbara Bush vit aujourd'hui avec son mari à Houston au Texas. Ils étaient régulièrement les invités de leur fils, George W. Bush et de leur belle fille Laura à la Maison-Blanche. Elle se marie le 6 janvier 1945 avec George H. W. Bush, avec qui elle aura six enfants :





  • George W. Bush (né le 6 juillet 1946), 43e président des États-Unis (2001-2009).
  • Pauline Robinson « Robin » (née le 20 décembre 1949, décédée le 11 octobre 1953).
  • John Ellis « Jeb » (né le 11 février 1953), gouverneur de Floride (1999-2007).
  • Neil Mallon (né le 22 janvier 1955).
  • Marvin Pierce (né le 22 octobre 1956).
  • Dorothy Walker « Doro » (née le 18 août 1959)

Le Maréchal Pétain a-t-il alourdi la loi sur le statut des juifs ?

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Pélerinpublié le 28/06/2013 à 17h25 par Anne-Claire Ordas

Le 3 octobre 2010, l'avocat Serge Klarsfeld rend public un document inédit prouvant que le maréchal Pétain aurait aggravé le texte de "la loi portant statut des juifs" du 3 octobre 1940. Le point de vue de l'historien Marc Ferro.



Procès Pétain

Été 1945, procès du maréchal Pétain. Condamné à mort, il est gracié par le général de Gaulle. Photo : Lapi, Roger-Viollet

 

Pétain a-t-il annoté pour l'aggraver le texte qui préparait « la loi portant statut des juifs » afin de leur interdire l'accès à certaines professions, notamment ?

« Je n'ai pas eu directement sous les yeux ce document inédit, divulgué le 3 octobre par Serge Klarsfeld, explique l'historien Marc Ferro. Néanmoins, j'en ai vu des reproductions dans la presse. Ces notes manuscrites me semblent correspondre à l'écriture de Pétain, telle que je la connais à travers les dizaines de textes que j'ai eu l'occasion d'étudier lors de mes recherches.

Sur le contenu du document lui-même, rien de bien nouveau. On connaissait déjà l'antisémitisme militant du maréchal. Paul Baudoin, ministre des Affaires étrangères de Vichy, avait témoigné que Pétain nourrissait, dès octobre 1940, le projet d'un statut des juifs. Cependant, c'est la première fois qu'on a une trace écrite de cette volonté.

En quatre ans de collaboration, Pétain n'a jamais dit un mot contre les juifs en public. Pour les Français de l'époque, les Allemands étaient à l'origine de ces mesures. Or, ce document prouve que l'initiative d'un statut particulier venait bien de lui. Enfoncer le clou avec une telle preuve n'est jamais inutile d'un point de vue historique. »

Banna Sabri al dis Abu Nidal

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Nidal AbuSabri al-Banna , dont le nom de guerre est Abou Nidal, est un combattant palestinien né à Jaffa, en Palestine, en mai 1937. Il a rejoint le parti Baath en Jordanie alors qu'il n'avait que 18 ans, avant de fonder le Fatah-Conseil Révolutionnaire (FRC), connu également sous le nom d'Organisation Abou Nidal, en 1974. Il est retrouvé mort à Bagdad le 19 août 2002. Sa mort remontait à trois jours. Selon la police irakienne, Sabri al-Banna se serait suicidé, mais on soupçonne les autorités irakiennes de l'époque de s'être débarrassées d'une personnalité gênante.

Fatah-Conseil Févolutionnaire

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Nidal AbuFatah-Conseil Révolutionnaire (Fatah-Majlis al Thawri, Fatah-CR, nommé également Organisation Abou Nidal, Conseil révolutionnaire arabe, Brigades révolutionnaires arabes ou encore Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes) est un mouvement palestinien de tendance dure, formé en 1974 par Sabri al Banna, connu sous le nom de guerre Abou Nidal, en désaccord avec la nouvelle politique du Fatah. L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Union européenne et du Royaume-Uni.

Soutenue à ses débuts par l'Irak, le Fatah-Conseil Révolutionnaire est d'abord basée à Bagdad (1974-83). Chassée en 1983 par Saddam Hussein, qui cherche à conserver le soutien des Occidentaux dans la Guerre Iran-Irak, le Fatah-CR s'établit à Damas en Syrie1 de 1983 à 1987. Mais les liens avec l'Irak subsistent. À la fin 1987, le Fatah-CR déplace son quartier-général opérationnel dans la plaine de la Bekaa libanaise, où sa présence est importante, tandis que le QG politique s'installe en Libye. La Libye met à sa disposition des camps d'entraînement à Gharyan, Ma'atan as Sarah et Ras al-Hilal.

Sous ses différentes appellations, le Fatah-CR a commis des attentats, parfois particulièrement meurtriers, dans de nombreux pays en dehors d'Israël et des Territoires palestiniens, entre autres en Italie (dont les attentats des aéroports de Rome et de Vienne, au Pakistan, en Grèce, aux Émirats arabes unis ou encore en France). Le Fatah-CR est coupable d'avoir perpétré la fusillade de la rue des Rosiers. En 1988, Sabri al Banna (Abou Nidal), son chef, revient s'établir officiellement en Irak, tout en conservant son quartier-général en Libye. En janvier 1991, le Fatah-CR regroupe ses quartiers-généraux dans le quartier Mar Elias de Beyrouth. Il entretient également une antenne en Algérie.

Depuis 1987-88, le Fatah-CR est partagée entre une tendance dure, dont Abou Nidal mort en Irak en 2002 est le tenant, et une tendance modérée, probablement soutenue par la Libye, qui cherche à se rapprocher de l'Occident. Cette tension a conduit à l'élimination de responsables modérés de l'organisation.

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